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Message par kok9 Lun 1 Nov 2021 - 8:53

Le Blick fait de bons papiers :

https://www.blick.ch/fr/sport/football/match-nul-contre-lucerne-frustration-dans-les-rangs-du-lausanne-sport-id16950735.html

https://www.blick.ch/fr/sport/football/match-de-la-peur-a-la-tuiliere-pas-de-vainqueur-entre-lausanne-et-lucerne-id16950513.html

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Message par dudu Lun 1 Nov 2021 - 18:19

https://www.lematin.ch/story/le-secteur-offensif-du-ls-doit-vite-franchir-un-palier-113787467088
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Message par LKK Mar 2 Nov 2021 - 6:57

Article sur le SLO…

Derby contre Yverdon ce mardi

Pourquoi SLO grandit dans l’indifférence générale
Malgré un très bon parcours en Challenge League, personne ne se presse à la Pontaise pour venir encourager l’équipe de Meho Kodro. Un problème historique auquel le club veut remédier.

André Boschetti

Ce mardi (19 h 30), Stade-Lausanne-Ouchy accueille Yverdon Sport. Un derby de Challenge League qui devrait attirer du monde à la Pontaise. Une hypothèse qui tient malheureusement presque du miracle, à moins que les supporters nord-vaudois ne se déplacent en nombre.

Bien que SLO joue le haut du tableau, tout en offrant un spectacle de qualité, les gradins de son stade restent souvent déserts. Une situation déjà compliquée à l’origine que les récents résultats décevants n’arrangent pas. «Depuis que notre groupe a été frappé par le Covid et les blessures, regrette Serge Duperret, nous sommes un peu dans le dur. Mais ces absences n’expliquent pas tout. Chacun doit maintenant se remettre en question afin que l’on retrouve cet enthousiasme qui nous avait porté jusqu’à mi-octobre. Dans cette optique, ce derby contre Yverdon, un club en pleine bourre, est un moment idéal pour se relancer.»

Pour cela, les Lausannois auraient besoin d’un public acquis à leur cause. Or, avec une moyenne de quelque 300 spectateurs, SLO est le club qui compte le moins de fidèles en 2e division. «Ce manque d’intérêt envers cette équipe m’énerve mais ne m’étonne pas, détaille Alain Rochat, président du club entre 2000 et 2009. Il me fait surtout mal pour un groupe qui mériterait davantage de soutien. Malgré son nouveau stade, je constate que le LS éprouve lui aussi de la peine à séduire beaucoup de monde. Aujourd’hui, la désertion du public est un problème général chez nous. Cela dit, SLO est, à l’origine, un club de quartier qui n’a jamais attiré les foules au cours de son histoire. Même lorsque nous jouions les finales de promotion à Samaranch, il était rare que l’on dépasse les 1000 spectateurs.»

Trois fois en huit ans

Un constat que partage Andrea Binotto - entraîneur de 2012 à 2020 - qui a amené le club de la 2e ligue inter à la Challenge League. «Durant ces huit années, se souvient l’actuel coach de Xamax, nous n’avons réussi à franchir la barre des 1000 personnes qu’à trois reprises seulement. Lors du premier derby de Challenge League face au LS, à Nyon, puis deux fois en Coupe de Suisse, contre Zurich en 2013 et face au FC Sion quatre ans plus tard. Sinon la moyenne des affluences était à peu près la même qu’aujourd’hui. Mais l’avantage, c’était que 300 ou 400 personnes à Samaranch faisaient plus d’effet que le même nombre à la Pontaise. Lors de mon passage au SLO, j’ai pu mesurer la difficulté de générer de l’enthousiasme autour de l’équipe. À un certain moment, quelques juniors avaient créé un petit groupe de supporters qui a malheureusement disparu quand l’équipe a dû déménager à Nyon. Tout comme cette poignée de fidèles de l’époque de Richard Dürr qui ont eux aussi cessé de suivre SLO dès qu’il a dû quitter Vidy.»

L’absence de public est donc un problème historique pour un club familial et formateur qui a toujours vécu dans l’ombre de son grand frère, le LS. «Ce qui est certain, c’est que nous n’avons jamais été le club le plus populaire de Lausanne, sourit Alain Rochat. On nous a même longtemps considéré comme celui des fils de riches du bas de la ville.»

Devenir 100% autonome

Cet intérêt confidentiel n’effraie pas Vartan Sirmakes. «Bien sûr que je suis un peu déçu de voir si peu de monde à la Pontaise, assure le président-mécène du SLO, mais il y a plusieurs explications à cela. Les contraintes liées au Covid en premier lieu, et ensuite le fait que nous soyons le deuxième club de Lausanne. Mis à part Zurich et son million d’habitants, aucune autre ville du pays n’accueille deux entités en SFL. Sans oublier que nous jouons dans un super stade mais qui n’est pas adapté au foot moderne. Non, je suis conscient que cette tendance va être difficile à inverser et qu’il nous faudra du temps pour y parvenir. Mais, comme je l’ai déjà dit, je suis non seulement là pour longtemps, mais je suis aussi très patient et persévérant.»

Pour tenter de se rapprocher un peu plus du public lausannois et vaudois, Vartan Sirmakes a engagé Serge Duperret dans un rôle inédit d’ambassadeur. «Serge est une personnalité dans le canton. Il a une grosse expérience et des contacts dans le milieu du foot qui nous seront utiles. Même si je serai toujours présent pour SLO, mon objectif est que ce club soit 100% autonome à plus ou moins long terme. Mais pour cela, il faudra du temps et beaucoup de travail.»

Moderniser la Pontaise?

Cette tâche immense est loin de décourager l’ancien bras droit de Mario Di Pietrantonio à Yverdon. «Je suis bien conscient que le défi est titanesque, raconte Serge Duperret. Mais si je n’y croyais pas, je ne me serais jamais lancé dans cette aventure. Dans un premier temps, il s’agira de soigner davantage l’accueil de nos supporters et sponsors. Puis de faire quelques coups ponctuels, comme ces pommes que nous avons offertes aux personnes qui se sont déplacées à la Pontaise, face à Aarau. Et ce mardi, nous organisons une choucroute dans une salle entièrement refaite du stade qui accueillera le Club des Lions, dont la création sera officialisée à cette occasion. Je sais que ce genre d’initiative peut faire sourire certains, mais elles montrent au moins que nous existons. Plus sérieusement, pérenniser le club en SFL reste, à mes yeux, le moyen le plus sûr de fidéliser un public.»

La vétusté et le manque de confort de la Pontaise sont un autre handicap pour séduire les curieux. «Une Pontaise remise au goût du jour serait un bon compromis, non seulement pour le football mais encore pour d’autres activités sportives, estime Serge Duperret. Et puis il ne faut pas oublier que, ces prochaines années, quelque 11’000 personnes vont emménager aux Plaines du Loup. Un public potentiel que nous chercherons à conquérir.»

Cette aide de la Ville pour moderniser les infrastructures existantes, Alain Rochat la souhaite lui aussi. «L’idéal serait de mettre le stade Samaranch, un petit joyau, aux normes de la SFL. Il pourrait alors servir non seulement au SLO mais à d’autres clubs aussi. Et puis donner un coup de main au SLO ne serait que justice tant la Ville a jusque-là souvent privilégié le LS au détriment des autres clubs lausannois. Cela dit, une collaboration plus étroite avec le club de la Tuilière serait une meilleure chose pour tout le monde. Chacun en sortirait grandi.»
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Message par LKK Jeu 4 Nov 2021 - 21:23

L’histoire du jour

Servette et Lausanne ne font pas comme les autres
C’est une tendance qui se confirme chiffres à l’appui: en Super League, il se marque bien plus de buts en seconde période - et jusque dans les arrêts de jeu - qu’en première. Sur les 207 buts déjà marqués sur les pelouses helvétiques cette saison, 93 l’ont ainsi été lors des 45 minutes initiales (soit 44,9%), alors que 114 ont été réussis après la pause, soit 55,1%.

Et sur ces 114 buts enregistrés en deuxième mi-temps, pas moins de 13 (6%) sont tombés dans le temps additionnel. Ce qui raconte autant une prise de risque qu’un manque de concentration dans le secteur défensif lors des ultimes secondes.

Le phénomène n’est pas propre à la Suisse; on le vérifie partout en Europe, dans des proportions plus larges parfois. C’est le cas aussi bien en Serie A italienne qu’en Premier League anglaise, où les artificiers préfèrent allumer la mèche après la pause, ce qui se traduit par 59% de buts (contre un faible 41% avant). Les données en Espagne (45/55), en Allemagne (46/54) et en France (46/54) sont similaires à ce qui se passe dans notre pays.

Plusieurs facteurs expliquent ce déséquilibre d’une mi-temps à l’autre. Il y a d’abord l’aspect tactique, avec des consignes qui ont tendance à être moins respectées au fil du match. La modification du plan de jeu peut aussi profiter aux attaquants. La fatigue aidant, les efforts se relâchent, les courses s’effectuent avec moins d’intensité; on en fait vite moins que plus.

Or quand des espaces s’ouvrent, c’est la garantie d’avoir plus de liberté pour s’y engouffrer. On peut ajouter le poids des remplaçants ainsi que des arrêts de jeu qui se prolongent jusqu’à atteindre cinq minutes ou plus.

YB marque à 71% après la mi-temps

Mais tous les clubs ne sont pas égaux devant ce basculement. Si YB fait souvent la différence en deuxième période - durant laquelle le champion a inscrit 20 de ses 28 buts pour un impressionnant 71% -, il existe des exceptions, représentées par Servette et Lausanne.

Les duellistes lémaniques partagent le fait d’être plus productifs (ou moins têtes en l’air, c’est selon) en début de partie. À la Praille, les joueurs de Geiger ont inscrit 12 buts (63%) en première mi-temps contre seulement 7 ensuite (37%). À la Tuilière, ceux de Borenovic présentent un ratio à peine moins déséquilibré (9/6).

Le club vaudois présente la particularité d’être le seul à ne pas avoir encore trouvé l’ouverture dans le temps additionnel. Un exercice dans lequel excelle le FC Sion, avec trois buts inscrits au-delà de la 90e minute.
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Message par LKK Dim 7 Nov 2021 - 9:51

Avant la réception de Lugano

Alex Comisetti passe au crible l’attaque du LS
Avant le duel face à Lugano, dimanche, l’ancien international décrypte le rendement et le potentiel des joueurs offensifs lausannois.

André Boschetti

Malgré des performances collectives en net progrès depuis trois semaines, le Lausanne-Sport reste scotché à ce pesant dernier rang. Une lanterne rouge qu’il aurait mérité d’abandonner au vu du contenu proposé tant contre YB que face à Lucerne. Mais si une certaine poisse peut expliquer la défaite à Berne, le manque d’efficacité offensive a été, comme à d’autres occasions déjà, la principale raison des deux points égarés contre Lucerne.

Avec quinze buts seulement inscrits en douze matches, le LS possède d’ailleurs la moins bonne attaque de Super League. Un souci qui ne perturbe pas trop Ilija Borenovic. «Nous avons le compartiment offensif le plus jeune de SL. Il est donc logique que la gestion, de la part de mes attaquants, des moments clés d’une partie dans une zone si sensible ne soit pas encore parfaite. Le talent est là mais il leur manque peut-être encore un peu de cette confiance qui ne s’acquiert qu’avec les buts et les victoires pour trouver plus régulièrement l’ouverture. Mais ce qui me rassure, c’est qu’à chaque sortie, nous nous ménageons de plus en plus d’occasions.»

Le temps va-t-il donner raison au coach lausannois? Pour mémoire, l’an passé au même stade du championnat, les statistiques d’Evann Guessand (7 buts) et Lucas Da Cunha (6) n’étaient pas meilleures que celles de leurs successeurs. Au contraire. Après douze matches, le premier n’avait trouvé qu’à deux reprises le chemin des filets et adressé une seule passe décisive en 446 minutes de jeu. Quant à Da Cunha, son bilan était toujours vierge en 209 minutes passées sur le terrain. Il avait d’ailleurs fallu patienter jusqu’au mois de mars pour que le talent du milieu offensif de Nice éclate enfin.

Pour évoquer la première partie de saison des cinq attaquants actuels du LS - longtemps blessé, Goduine Koyalipou a encore trop peu joué pour être jugé -, nous avons sollicité Alexandre Comisetti, un connaisseur en la matière. International à 30 reprises (4 buts), l’ancien attaquant passé, entre autres, par le LS, Grasshopper, Auxerre et Servette, a accepté de jauger le rendement et le potentiel des atouts offensifs lausannois.

Hicham Mahou

22 ans, 2 buts et un assist en 754 minutes «J’adore ce joueur. J’aime sa personnalité et son courage. Il tente des choses, n’hésite pas à se lancer dans des un contre un. Sa vitesse est aussi un atout précieux. C’est un joueur fiable, doté d’un gros potentiel, mais qui doit encore beaucoup progresser dans la dernière passe et face au but. Malgré cela, il amène souvent le danger dans les défenses adverses à lui tout seul. Après avoir connu quelques difficultés au début de la saison, il retrouve peu à peu toutes ses bonnes sensations.»

Zeki Amdouni

20 ans, 4 buts en 719 minutes

«Zeki a un profil d’attaquant que j’apprécie beaucoup. Sa manière de bouger, de se déplacer est agréable à voir. Il a aussi une gestuelle et une frappe rapides et soudaines. Je suis admiratif de la facilité avec laquelle il est passé de la Challenge League à la Super League. Et puis, je l’ai trouvé très bon avec la Suisse M21 contre les Pays-Bas, une excellente équipe. Je me demande toutefois encore quelle est sa meilleure position devant. Est-il un pur avant-centre ou serait-il encore meilleur légèrement en retrait ou un peu plus sur le côté? Lui aussi possède une belle marge de progression même si, jusque-là, son rendement est supérieur aux attentes.»

Brahima Ouattara

18 ans, 2 buts et un assist en 438 minutes «Malgré son très jeune âge, c’est un joueur intéressant, appliqué, habile avec le ballon et doté de deux bons pieds. Cela dit, il est parfois imprévisible, tant pour l’adversaire que pour ses propres coéquipiers. Mais il vient d’une autre culture et a encore besoin de temps pour parfaitement comprendre et assimiler une façon de jouer différente de celle à laquelle il a été habitué. Même s’il pèse sur la défense adverse, il n’est pas encore prêt pour être l’avant-centre titulaire du LS. Pour cela, il doit aussi gagner en régularité.»

Trae Coyle

20 ans, ni but ni assist en 396 minutes «Si le LS est aujourd’hui une équipe plus équilibrée, il le doit en partie à la présence de Coyle sur le côté gauche. C’est un joueur complet qui a un très bon état d’esprit et travaille beaucoup défensivement. Sur le plan offensif, on a vu à la fois beaucoup et peu de choses. Ce que j’aime chez lui, c’est sa volonté de chercher des duels qu’il gagne souvent. En revanche, probablement par manque d’expérience et de confiance en lui, la lucidité et la justesse dans ses choix lui font encore un peu défaut au moment d’exécuter le dernier geste. Mais, depuis deux, trois matches, son rendement est en gros progrès. En résumé, je dirais qu’il est très bon sur les 70 premiers mètres mais un peu moins sur les 30 derniers.»

Mayron George

28 ans, ni but ni assist en 213 minutes «Sincèrement, je ne peux pas dire ce que vaut cet attaquant. S’il a porté à plusieurs reprises le maillot de l’équipe nationale du Costa Rica, c’est qu’il doit avoir quelques qualités qu’il n’a jamais montrées ici. Cela dit, je ne comprends pas comment, lorsque l’on est professionnel, on peut arriver dans un club avec des kilos en trop. Il n’est de loin pas le seul à avoir souffert du Covid et de ses contraintes. Mais ce qui me déçoit le plus, c’est qu’après trois mois, on ne remarque aucune différence. Et lorsqu’il a l’opportunité de jouer quelques minutes, comme face à Lucerne dimanche passé, je ne le vois pas courir et se battre pour l’équipe. En l’absence de Turkes, le LS avait justement besoin d’un attaquant fort et expérimenté capable d’aider les jeunes à se développer sans pression excessive. Ce rôle, il ne l’a pas rempli. Une grosse déception.»

L’avant-match-
LS - Lugano, dimanche à 16 h 30

Les absents Turkes, Geissmann, Kapo, Tsoungui (blessés). Brown a joué sa première mi-temps de la saison dimanche dernier avec le Team Vaud M21. «Sa performance a été très bonne mais il ne sera prêt à nous rejoindre qu’après la pause internationale», résume Ilija Borenovic. Diaw, Barès et Puertas sont de retour.

L’adversaire Après deux défaites successives à Zurich puis à Bâle, Lugano s’est bien repris en battant Servette (2-1) le week-end dernier. Les Tessinois ont remporté le premier duel au Cornaredo (2-0) il y a un mois, à l’occasion du seul match au cours duquel le LS n’a pas réussi à marquer cette saison.

Ilija Borenovic «Si les deux derniers résultats ont été un peu décevants, je suis satisfait de ce que nous proposons depuis trois semaines. L’équipe est en progrès mais maintenant elle se doit de prendre des points et de remporter cette deuxième victoire qui lui ferait le plus grand bien moralement.» ABO
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Message par LKK Dim 7 Nov 2021 - 9:55

https://www.24heures.ch/zeki-amdouni-peu-importe-la-maniere-contre-lugano-le-ls-se-doit-de-gagner-746590652750
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Message par LKK Lun 8 Nov 2021 - 7:47

Lugano s’impose à la Tuilière

Le Lausanne-Sport se bat encore contre lui-même
Les Vaudois ont cédé sur un coup du sort face à Lugano (0-2) mais il ne faut pas occulter l’essentiel: leur manque de réalisme criant.

André Boschetti

C’est un vrai coup de massue qu’a reçu le Lausanne-Sport, dimanche en fin d’après-midi. Alors qu’une victoire leur aurait enfin permis d’abandonner la dernière place du classement à un FC Lucerne qui s’était incliné la veille face au FC Sion, les Vaudois, comme une semaine plus tôt, n’ont pas su profiter de circonstances favorables pour se donner une belle bouffée d’oxygène et de confiance.

Un penalty venu de nulle part

Pire même cette fois puisque, au lieu d’au moins terminer, comme face à Lucerne, la rencontre avec un point qui aurait à coup sûr déjà été synonyme de petite déception, le LS a fini par s’incliner contre un FC Lugano certes très solide défensivement mais guère dangereux devant les buts gardés par un Mory Diaw longtemps au chômage technique. Alors que les assauts vaudois se faisaient de plus en plus timides depuis la mi-temps, un dégagement des poings du gardien lausannois heurtait involontairement un bras de Cameron Puertas. Sollicité par la VAR, M. Wolfensberger accordait un penalty aux Tessinois. Une aubaine que, comme lors du match aller au Cornaredo il y a un mois, Reto Ziegler ne manquait pas pour offrir à son équipe une victoire presque inespérée (81e).

Mais si le LS se retrouve aujourd’hui en situation de plus en plus délicate, il doit davantage s’en prendre à lui-même qu’au mauvais sort. Comme face à Lucerne une semaine plus tôt, il aurait dû faire la différence lors des 45 minutes initiales. En plus de cinq ou six situations très intéressantes qui n’ont toutefois pas débouché sur des occasions nettes de marquer en raison d’un mauvais dernier choix, d’une passe mal ajustée ou de la crainte de prendre la responsabilité de frapper au but, les Lausannois ont galvaudé deux énormes opportunités de prendre les devants. La première lorsque, après une superbe ouverture de Chafik, Mahou ne parvenait pas à tromper Saipi (37e) puis, surtout, quand Amdouni ratait l’équivalent d’un penalty sur une astucieuse remise directe de Mahou sur un long renversement de jeu de Husic (43e).

«On est en progrès, on joue mieux, on se ménage de belles occasions mais l’efficacité nous fait toujours défaut, soupire un Hicham Mahou très abattu. Pourquoi? Parce que, peut-être, on se précipite trop. On manque de lucidité au moment d’effectuer le dernier geste. Même si ça va mieux depuis un mois, tout ne fonctionne pas encore parfaitement entre nous sur le plan technique. C’est d’autant plus rageant et frustrant qu’on travaille très dur la semaine.» Déception et frustration sont d’ailleurs, une nouvelle fois, les mots qui reviennent en boucle dans les bouches des Vaudois. «J’ai l’impression de toujours répéter les mêmes paroles depuis des semaines, ajoute Stjepan Kukuruzovic. Mais si je suis sûr d’une chose aujourd’hui, c’est que nous n’allons rien lâcher.»

De son côté, Ilija Borenovic avait de la peine à cacher son impuissance au moment d’analyser la partie. «Même si nous avons connu plus de problèmes pour inquiéter Lugano en deuxième mi-temps, nous avions le match sous contrôle jusqu’à ce penalty venu de nulle part. Et, comme contre Lucerne, nous n’avons pas su concrétiser nos occasions avant la pause. Dont deux énormes qui auraient pu changer le cours de ce match. En raison surtout d’un manque de maturité et de lucidité dans les derniers gestes. Mais ce qui me rassure, c’est que sur toutes ses dernières sorties, le LS n’a pas joué comme une équipe qui occupe la dernière place. Et contre une défense qui est l’une des plus fortes du pays, les occasions de faire la différence en notre faveur n’ont pas manqué.»

Et Mayron George?

Le seul reproche que l’on pourrait faire au coach lausannois, ce sont les changements qu’il a apportés en cours de match. Notamment en n’accordant pas une nouvelle chance à Mayron George de montrer qu’il peut être utile au LS. Face à une défense qui avait perdu Maric à la pause, sa présence physique et son jeu de tête au sein d’une équipe dominante auraient pu se révéler décisifs. Comme la vitesse et la puissance de Goduine Koyalipou sur un côté après la sortie de Trae Coyle. «Peut-être aurais-je effectivement dû prendre encore plus de risques offensifs, concède Ilija Borenovic, mais je me méfiais aussi beaucoup de la vitesse et de l’habileté des attaquants tessinois en contre.»

Deux semaines pour franchir un palier
On ne change pas une façon de faire qui a produit, même partiellement, les effets escomptés. Lors des deux dernières semaines de pause internationale, Borenovic avait préféré letravail quotidien avec son groupe plutôt que de disputer un ou deux matches amicaux. Ilen sera de même cette fois. «Nous aurons juste une petite opposition mercredi contre les M21 de Sochaux, explique le coach. Sinon, l’équipe travaillera une ou deux fois par jour, avec quelques congés au milieu car elle doit aussi récupérer de l’énergie avant le sprint final.» Un travail intense qui concernera tous les domaines. «La dernière fois, nous avions axé leboulot sur l’aspect défensif. Avec comme résultat les progrès souhaités. Cette fois, je crois que nous allons travailler dans tous les secteurs de jeu.» Deux semaines qui permettront à Archie Brown de peaufiner sa forme avec le groupe. Après avoir pu jouer 45 minutes avec le Team Vaud M21 il y a neuf jours, l’Anglais a disputé toute larencontre, samedi. «J’espère pouvoir compter avec lui pour ledéplacement à Saint-Gall», conclut Borenovic. Une trêve qui n’en sera en revanche pas une pour quatre Lausannois. Karim Sow rejoindra en effet ce lundi lasélection M19, alors que Zeki Amdouni, Gabriel Barès et Anel Husic disputeront, eux, deux rencontres très importantes avec l’équipe de Suisse M21.ABO
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Message par kok9 Lun 8 Nov 2021 - 11:16

Au LS, le découragement est un danger imminent
https://lematin.ch/story/au-ls-le-decouragement-est-un-danger-imminent-370447963987

https://www.blick.ch/fr/sport/football/ancien-de-sunderland-le-ls-recrute-lamine-kone-id16970197.html

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Message par kok9 Jeu 11 Nov 2021 - 21:46

In 24h, Jacquier.

Va-t-on abolir la relégation en Super League?
Alors que la Ligue élira son nouveau patron le 19 novembre, la formule refait parler d’elle. En changer oui, mais comment? Quel modus adopter? Une solution radicale émerge.
Dans leur campagne, tous évoquent l’impérieuse nécessité d’apporter du changement dans une Ligue sclérosée. Parmi les dossiers de la rentrée, il y a celui, inévitable, de la formule, éternellement combattue mais jamais changée. Si le mode de championnat nourrit toutes les discussions, un constat s’impose déjà. Le principe d’une Super League à 10 équipes (soit le modus actuel, en vigueur depuis 2003) paraît avoir vécu; seuls YB et Bâle s’y accrocheraient encore.

C’est là que plusieurs solutions existent et que les avis divergent pour déterminer laquelle conviendrait le mieux. On sait aussi que toutes les tentatives de réforme envisagées ont jusque-là échoué.

Faire comme le hockey
Parmi les plans secrets, il y a l’idée d’un passage au «12 (Super League) + 8 (Challenge League)». Ayant tourné leurs vestes, plusieurs dirigeants sont désormais prêts à y souscrire. «Le football suisse a urgemment besoin d’un changement. Cela fait trop longtemps que ça ne va pas», convient un proche du dossier. Défendue en son temps par Lausanne mais retoquée, une telle formule n’aurait rien de révolutionnaire; c’est son application - à savoir dès la saison 2022-2023 - qui le serait.

Voilà qui impliquerait en effet l’abolition de la relégation pour l’exercice en cours - la lanterne rouge (occupée aujourd’hui par le LS) et le barragiste (Lucerne) seraient obligatoirement sauvés - et la promotion automatique des deux premiers de Challenge League au printemps. Supprimer la relégation, les hockeyeurs de National League ont déjà franchi le pas depuis deux ans.

Dans le cas de la Super League, il conviendrait préalablement de modifier le règlement, lequel interdit tout changement de modus pendant la saison. Les partisans d’une refonte express du championnat n’y voient aucun obstacle. «À situation exceptionnelle, solution exceptionnelle, clament-ils. Après des années d’immobilisme, il est temps d’aller de l’avant.» À condition de dégager une majorité dans les urnes afin d’initier les conditions d’un putsch administratif. À défaut d’une modification statutaire acceptée, le «12 + 8» pourrait être introduit à l’été 2023, ce qui sauverait les deux cancres de la prochaine saison.

La Swiss Football League élira dans une semaine son nouveau président. Trois hommes briguent la succession d’Heinrich Schifferle: l’avocat Philipp Studhalter, soutenu par le FC Lucerne et une dizaine d’autres clubs (ce qui en fait le favori désigné), l’architecte et promoteur Werner Baumgartner, dont la candidature est portée par le SC Kriens, club qu’il dirige depuis 2013, et le revenant Thomas Grimm, présenté par le FC Schaffhouse et qui connaît la maison pour l’avoir déjà dirigée entre 2009 et 2011.

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Message par kok9 Mer 17 Nov 2021 - 15:31

Aujourd'hui, in 24h en ligne:

Le nouveau renfort du LS se confie
Lamine Koné: «Je ne suis ni Messi ni un sauveur»

Depuis sa prise de pouvoir à l’automne 2017, Ineos a déjà transféré une cinquantaine de joueurs à Lausanne. La plupart du temps, force est de reconnaître qu’il s’agissait là de seconds couteaux, voire d’éléments en devenir sur lesquels le club vaudois avait choisi de miser en les plaçant en vitrine dans notre championnat.

C’est dire si l’engagement de Lamine Koné, défenseur franco-ivoirien de 32 ans au pedigree impressionnant tranche avec l’ordinaire. Voir débarquer à la Tuilière un joueur passé par la Premier League anglaise et la L1, voilà qui vous cadre un bonhomme et permet de mieux situer à qui l’on a affaire. On s’en est expliqué avec lui.

Lamine Koné, comment atterrit-on en Suisse?

C’est un défi personnel. Souleymane Cissé (ndlr: directeur sportif du LS) me suivait depuis un moment déjà. Mon profil l’intéressait et son discours m’a convaincu. J’avais certes quelques opportunités dans les pays du Golfe, mais aucune ne s’est concrétisée. Lausanne est un club en train de grandir, j’ai envie de l’aider à sortir de la mauvaise situation dans laquelle il se trouve.

Après avoir connu la Premier League, n’y avait-il pas franchement des défis plus excitants?

Je ne considère pas ce choix comme une régression. Sans parler que le championnat, vu de l’étranger, est sous-estimé, pour ce que l’on m’en a dit. De par mon expérience, j’espère apporter ce que j’ai donné dans les clubs où je suis passé précédemment. Je ne suis pas un novice. Mais je ne suis ni Messi ni un sauveur. Je me vois davantage comme un grand frère, prêt à encadrer. Quand on se retrouve dans la gonfle, il faut en faire plus dans tous les domaines: la parole, l’engagement, l’attitude et surtout les actes…

Lausanne est lanterne rouge. Cela ne va pas beaucoup vous changer, non?

C’est vrai que j’ai plus souvent joué le maintien que le haut du tableau dans ma carrière. J’aimerais vivre bientôt autre chose que ce que j’ai toujours vécu, découvrir un nouvel horizon afin de pouvoir disputer une deuxième partie de saison plus sereine. Lausanne est peut-être dernier, mais son jeu ne ressemble pas à celui d’une lanterne rouge. Il suffirait de peu de choses pour provoquer un déclic.

Lesquelles?

Encaisser moins de buts et en marquer davantage, ce qui suppose d’être plus tueur à la conclusion. Cela commence à l’entraînement, durant la semaine. Si l’on s’habitue à être plus rigoureux et efficace dans les deux zones de vérité, on doit pouvoir reproduire la même attitude le week-end. Cela suppose un investissement supplémentaire de chacun.

Comment vous accommodez-vous de votre statut de mercenaire, trimballé d’un club à l’autre?

J’ai pris le risque de vivre de mes rêves et je ne le regrette pas. J’ai le privilège de découvrir des pays, des cultures différentes; c’est plutôt une richesse à mes yeux. En tant que sportifs, nos vies ne sont pas normales. On est sans cesse exposé sous les projecteurs et l’on a tendance à oublier l’homme qui se cache derrière le footballeur. Pour tenir, il est primordial d’être épanoui dans sa vie familiale.

Vous parlez d’exposition. Souffrez-vous du jugement d’autrui?

Plus à mon âge! Quand vous avez 18 ans, les critiques peuvent vous déstabiliser. Mais avec l’expérience, j’ai appris à les relativiser jusqu’à m’en détacher. C’est vrai que dans ce milieu, on est sans cesse jugé, que cela soit en bien ou en mal. Mais personne ne sait mieux que moi ce que j’ai fait et quel match j’ai livré. Je suis mon seul juge.

À vos débuts en tant que défenseur, qui vous faisait rêver?

J’aimais m’inspirer de certains joueurs, mais jamais au point d’en faire des idoles et à placarder leurs posters dans ma chambre. Je voulais ressembler à William Gallas (ndlr: l’ancien international français, passé notamment par Marseille, Chelsea et Arsenal).

Qui selon vous personnifie aujourd’hui le mieux le défenseur central idéal et ce qu’il doit apporter?

J’en verrais deux, le Brésilien Marquinhos au PSG et le Néerlandais van Dijk à Liverpool, qui sont en train de réinventer le rôle.

Si vous n’aviez pas été footballeur, qu’auriez-vous fait?

Certainement éducateur auprès des jeunes, j’aime bien transmettre, conseiller.

Un peu comme ici à Lausanne?

Oui, c’est en tout cas ce à quoi j’aspire. J’ai découvert de bons joueurs, mais en même temps une confiance ébranlée par l’absence de résultats. Jusqu’à présent, il manquait toujours quelque chose. L’objectif est d’entamer une série positive, ce qui passe aussi par un premier blanchissage cette saison.

Serez-vous sur le terrain dimanche à Saint-Gall?

Mentalement, je suis prêt. Cela suffira-t-il? Physiquement, je fais au mieux pour rattraper le temps perdu, sachant que mon dernier match remonte à six mois (ndlr: 2-0 contre Nice le 16 mai). Mais si le coach compte déjà sur moi, je serai prêt.

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Message par LKK Sam 20 Nov 2021 - 15:11

À la peine à l’extérieur

Pour espérer rebondir, le LS doit briser un tabou
Depuis leur retour en Super League, les Vaudois sont en grandes difficultés lorsqu’ils évoluent loin de la Tuilière. Un problème à régler au plus vite.

André Boschetti

Le Lausanne-Sport aborde la dernière ligne droite avant la trêve hivernale avec le couteau sous la gorge. Dernier avec un point de retard sur la place de barragiste après la pause internationale d’octobre, le club de la Tuilière espérait profiter d’un calendrier favorable - trois matches à domicile sur les quatre à son programme - pour s’extraire de la zone rouge.

Une mission encore une fois ratée. Malgré une sensible amélioration de la qualité de jeu proposée, les quatre maigres unités récoltées ont au contraire doublé le retard du LS sur Lucerne et, surtout, porté à quatre points l’écart qui le sépare désormais du maintien direct.

La visite du «big boss»

Même si la situation sportive n’est pas encore dramatique, le moment est venu d’inverser cette tendance préoccupante. De passage à la Tuilière ces derniers jours, Jim Ratcliffe - le very big boss d’Ineos - a certainement dû faire comprendre son irritation devant des résultats qui ne correspondent en aucune façon à ce que le propriétaire du club attendait. De là à affirmer que des têtes risquent de tomber si les choses n’évoluent pas très vite dans le bon sens, il y a un pas que d’aucuns franchissent. Et cela alors que le défi qui attend Ilija Borenovic et ses joueurs apparaît d’emblée bien compliqué avec, d’ici à Noël, trois déplacements (Saint-Gall, Bâle et Sion) et les réceptions de Servette et Zurich.

La crainte est légitime si l’on se réfère au rendement à l’extérieur. Depuis son retour en Super League, le LS n’a en effet remporté que trois des 24 rencontres qu’il a disputées loin de son stade fétiche. Dont deux l’ont été face à un FC Vaduz qui milite aujourd’hui à l’échelon inférieur.

Mory Diaw peine à expliquer ce bilan très inquiétant. «Je ne sais pas pour quelles raisons nous n’arrivons pas à récolter davantage de points à l’extérieur, avoue le gardien de but. J’ai pourtant la conviction que nous y abordons nos matches exactement de la même manière qu’à la Tuilière. Je ne sens ni un blocage psychique ni d’appréhension particulière au sein de l’équipe. Peut-être devrait-on essayer de faire encore plus abstraction d’une atmosphère dans le stade qui nous est plus hostile. Pour inverser la tendance, je ne vois qu’une solution: en faire plus pour, surtout, éviter de rentrer bredouilles. Avec un point en déplacement et davantage de victoires devant son public, le LS sortira vite la tête de l’eau.»

«Difficile à comprendre»

Même si les chiffres ne le montrent pas cette saison, la surface synthétique de la Tuilière constitue assurément à la fois un avantage pour le LS et un petit handicap pour l’adversaire. «Malgré cela, cette statistique est difficile à comprendre, soupire Ilija Borenovic. D’autant plus que le LS a réalisé, cette année et la saison passée, de très bonnes performances à l’extérieur. Comme récemment à Berne contre YB. Malheureusement sans en être justement récompensé. Et puis, pour avoir un jugement objectif, il faut aussi tenir compte de la qualité du contingent et des résultats dans leur globalité.» Sous-entendu, Lausanne ne brille pas cette saison, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, avec une seule et unique victoire en treize matches.

Le fait de s’entraîner la plupart du temps sur synthétique n’est pas non plus une explication et encore moins une excuse, selon le coach lausannois. «La saison dernière, Giorgio Contini voulait que son équipe ne s’entraîne que sur synthétique, continue Borenovic. Personnellement, je préfère que nos séances se déroulent sur l’un des terrains en herbe du centre sportif de la Tuilière durant la semaine précédant un déplacement.»

Et si, comme cela a récemment été le cas pour Saint-Gall, le déclic se produisait au moment où on l’attend le moins? Soit contre un adversaire en pleine confiance et dans un Kybunpark où, lors de leur dernière visite, les Lausannois avaient concédé leur plus cuisante défaite du dernier exercice (0-5).

L’avant-match-
Saint-Gall - LS, dimanche à 14 h 15

Les absents. Geissmann, Turkes, Kapo et Grippo sont blessés. Ce dernier devrait reprendre l’entraînement collectif lundi mais sa présence face à Servette le 29 novembre n’est pas encore acquise.

L’adversaire. En difficultés il y a trois semaines, Saint-Gall a su réagir au moment où on l’attendait le moins. Avant la trêve internationale, les Brodeurs se sont bien relancés en prenant coup sur coup le meilleur sur YB (3-1), puis Bâle au Parc Saint-Jacques (1-0). Deux victoires qui leur permettent d’aborder en confiance leur duel contre un LS qu’ils avaient battu en ouverture de championnat (2-1).

Ilija Borenovic: «Nous allons affronter un adversaire qui sort d’une bonne série. Ce qui n’est en aucun cas une excuse. Notre objectif d’ici à la pause est clairement de quitter la dernière place même si, quoi qu’il arrive lors de ces cinq prochains matches, la lutte continuera en 2022.» ABO
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Message par LsLover Dim 21 Nov 2021 - 1:18

Sur le site internet du club, on peut lire que lors de la dernière assemblée de la SFL, le président d’Yverdon (encore lui) aurait critiqué le LS. Quelqu’un pourrait partager cet article ?
https://www.24heures.ch/lentente-romande-sest-transformee-en-quasi-mesentente-183317474276
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Message par Homer Dim 21 Nov 2021 - 7:24

L’entente romande s’est transformée en quasi-mésentente
Alors que la Ligue renouvelle son comité directeur ce vendredi, les clubs francophones se présentent en ordre dispersé dans la bataille. Chacun défend son pré carré.

Une élection, c’est en premier lieu le choix des hommes et, derrière eux, des idées qu’ils incarnent et des projets soutenus ou portés. Mais c’est aussi la confrontation de blocs compacts, de régions linguistiques et de perceptions différentes. Tout cela se vérifiera à nouveau ce 19 novembre à l’occasion de l’assemblée de la Swiss Football League, dont les représentants seront appelés à désigner le successeur d’Heinrich Schifferle et à élire un nouveau comité (9 membres).

Plus que le fauteuil de président de la SFL, qui semble promis au Lucernois Philipp Studhalter, c’est la composition du futur comité qui fait débat. À quelques jours du scrutin, c’est l’effervescence avec des clubs romands prêts à se saborder entre eux pour faire valoir leurs propres intérêts. On sait déjà que Servette (Richard Feuz/nouveau), Yverdon (Marco Degennaro/nouveau) et Xamax (Jean-François Collet/ancien) présenteront chacun un candidat. Parmi les latins, il y a aussi le FC Lugano qui veut faire entendre sa voix, représentée par Michele Campana, son directeur. Face à une forte coalition alémanique, tous ne passeront pas.

Seul représentant romand au comité jusque-là, Jean-François Collet ne se formalise pas des luttes d’influences actuelles et de l’agitation régnant en coulisses. «J’ai un doute sur l’utilité même d’une entente romande, avance le boss de Xamax. Les catégories de jeu affichent plus d’intérêts divergents que les régions elles-mêmes.»

La formule cristallise les frustrations
Entre objectifs mal définis et fausses alliances de circonstance, la politique s’est aussi invitée dans la campagne. Il en résulte des relations parfois troubles, s’exerçant au détriment du sport. Sans cesse critiquée mais jamais modifiée depuis son introduction en 2003, la formule du championnat cristallise l’essentiel des frustrations sur fond d’immobilisme. L’idée d’un passage à «12 + 8» émerge à nouveau. «Quand j’étais encore à Lausanne, se désole Collet, on s’était battus comme des chiens pour faire passer cette réforme. Des années plus tard, on en est toujours au même stade, rien n’a bougé…»

C’est cette inaction pesante que veut combattre Yverdon au moment où les représentants francophones affichent leurs divergences. «Faute d’être sur la même longueur d’onde, reconnaît Mario Di Pietrantonio, son président, on est plus dans la mésentente que l’entente. Il n’y a pas de dénominateur commun entre nous. On ne s’exprime jamais d’une même voix.» Outre-Sarine, on privilégie la recherche de compromis; de ce côté-ci, on préfère étaler ses divisions.

«Les Suisses alémaniques sont plus malins que nous, constate le boss d’YS. Ils travaillent entre eux. Ce que Lucerne et Kriens parviennent à faire ensemble, il est impossible de le reproduire entre Lausanne et nous par exemple.»

Identité trop floue
Selon Mario Di Pietrantonio, cet éparpillement trouverait aussi son origine dans la répartition même de l’actionnariat d’un club à l’autre, entre entités à taille humaine et structures plus complexes appartenant à des groupes étrangers. «Le règne du président-mécène, c’est bientôt fini. Face à une multinationale, comment parler d’identité régionale? Si c’était l’argent personnel de chaque président, croyez-moi, on serait tous d’accord!»

Protéger son pré carré au détriment d’une planification commune serait-il devenu la règle? À la Tuilière, Lausanne se défend d’instaurer le fait du prince (dicté par son actionnaire Ineos) mais reconnaît l’existence de quelques tensions. «Il y a eu quelques frustrations par le passé, avec des oui qui se transformaient en non, se souvient Vincent Steinmann. Que chacun défende son intérêt, c’est évident. On devrait être capable d’avoir plus de poids tous ensemble mais on se doit aussi d’être plus crédible.»

Le vice-président du LS plaide en faveur d’une mise à plat des divergences. «Les modes de gouvernance peuvent certes différer mais la volonté existe de mieux exprimer nos attentes, ce qui pourrait déboucher sur un langage commun. Nos intérêts vont au-delà de la Suisse romande, ils sont plus globaux. Sur le dossier de la formule, les clubs sont tous alignés, à l’exception de Bâle et YB.»

Silence servettien
Au moment où Servette lance Richard Feuz dans la bataille, on aurait souhaité pouvoir en discuter avec l’actuel directeur administratif de la Praille. Après avoir demandé par écrit la liste des questions que l’on souhaitait aborder avec son poulain, le club «grenat» a choisi de ne pas y donner suite, nous renvoyant après l’élection pour évoquer les thèmes chauds du moment. Alors que la campagne s’intensifie, la transparence a ses limites.



Constantin: «À l’échelle de la mondialisation, la Suisse romande n’existe pas»

Relancée à la fin 2016 par Edmond Isoz, ancien directeur de la SFL, l’entente romande n’existe plus. La prise de pouvoir d’une nouvelle génération de dirigeants a précipité son éclatement. Christian Constantin y avait longtemps participé. «J’ai connu de vraies ententes, observe-t-il. On se voyait régulièrement à la Pontaise, on planifiait les choses pour faire front commun… Aujourd’hui, chacun se réfugie devant son écran, en distanciel. On est en train de tuer le lien humain. Si les trois Suisses qui ont signé le Pacte fondateur de 1291 s’étaient réunis à notre époque, notre pays n’aurait jamais été créé!»

Un volet moins historique inquiète tout autant le président du FC Sion, c’est celui de la perte d’identité financière. «Le football suisse est en train de partir en mains étrangères, reprend Constantin. On a des Anglais à Lausanne, des Chinois à GC, des Américains à Lugano, etc. À l’échelle de la mondialisation, la Suisse romande n’existe pas.» Alors que des bruits désignent Young Boys comme le prochain club à trouver des fonds à l’étranger, le patron de Tourbillon refuse de capituler. «Isolé dans notre coin, on est un peu comme Astérix.»
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Message par LKK Dim 21 Nov 2021 - 20:34

La lanterne rouge se rebiffe
Lausanne signe un exploit qui le fait changer d’horizon
En s’imposant 1-0 à Saint-Gall sur un splendide autogoal, les révoltés vaudois ont quitté la dernière place. Pour ses débuts helvétiques, Lamine Koné s’est montré impressionnant.

Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 20h10

Lausanne a su élever son jeu, à l’image d’Anel Husic (à gauche) face à Kwadwo Duah.

keystone-sda.ch
Il en va de la vie comme du sport, il faut toujours se méfier des raccourcis hâtifs et des jugements prononcés à l’emporte-pièce. Lausanne a eu besoin de se retrouver face à lui-même – et à l’adversité d’une dernière place dont il n’était pas parvenu à se débarrasser auparavant – pour trouver les forces d’échapper au destin que d’aucuns lui prédisaient déjà.

Venir s’imposer au Kybunpark n’est pas donné au premier venu; profitant de la complicité de Nuhu (signant une magnifique reprise dans ses filets), le club de la Tuilière y est pourtant parvenu avec la manière, en se montrant plus fort que les chiffres. Tant le rendez-vous semblait déséquilibré au coup d’envoi. Parce que rien ne supposait que l’on voie ce à quoi l’on devait assister.

Il y avait là un dernier de classe avançant cahin-caha, n’ayant pas su profiter de ses récents matches à la maison pour engranger les points qui lui auraient déjà permis de changer d’horizon. Avec un LS dont le dernier passage à l’autre bout du pays s’était soldé par une débandade (défaite 5-0 le 15 mai). En face, il y avait surtout un FC Saint-Gall porté par son fantastique public et marchant du tonnerre de Dieu, lui qui restait sur deux exploits signés contre YB et Bâle.

Prise de conscience collective

Mais les visiteurs devaient se mobiliser pour faire front commun, affichant une solidarité sans faille doublée de la volonté permanente de soigner le ballon. Ils en ont été récompensés avec une victoire traduisant autant leurs progrès qu’une prise de conscience collective. Tactiquement, les protégés de Borenovic, refusant de subir la loi que cherchaient à leur imposer leurs hôtes, ont réussi à faire déjouer des Saint-Gallois trahis par leur fébrilité d’abord, puis leur maladresse si l’on fait référence au majestueux raté de Schubert (88e, seul devant la cage pour une symphonie achevée).

Un blanchissage attendu depuis mars

Pour Lausanne, réussissant à l’extérieur où il avait échoué à domicile, il faut croire que les bonnes choses vont par deux. À un premier succès obtenu cette saison en déplacement (le dernier remontait au 12 mai à la Praille contre Servette) allait s’ajouter un premier blanchissage, attendu depuis 26 matches (3-0 le 3 mars à Vaduz). Un double exploit qui doit beaucoup à la main solide et à l’incroyable réflexe de l’impeccable Diaw, sauvant devant Guillemenot (67e).

«Ce qu’il a fait durant 90 minutes, c’est juste magnifique.»

Stjepan Kukuruzovic, évoquant l’apport de Lamine Koné
Le club vaudois a aussi trouvé en Lamine Koné l’homme qui devait sécuriser sa défense en lui insufflant un supplément de confiance. Pourtant à court de compétition, l’ancien pensionnaire de Premier League a imposé sa lecture du jeu, son impact physique et la qualité de ses relances. Perclus de crampes en fin de partie, l’homme a serré les dents et tenu la baraque jusqu’à la délivrance. Admiratif, le capitaine Kukuruzovic ne pouvait que s’incliner. «Ce qu’il a fait durant 90 minutes, lâchait-il, c’est juste magnifique.»

Un penalty sur la latte

Faute de signer le break, Lausanne devait néanmoins s’accrocher jusqu’au bout. Le visiteur aurait moins souffert si Puertas avait converti un penalty sifflé pour une faute du décidément maudit Schubert – le No 10 devait «allumer» une transversale qui en tremble encore (82e) – ou si Mahou n’avait pas ajusté le poteau (89e), oubliant deux partenaires mieux placés que lui. Qu’importe, au final. Entre l’expérience des anciens et l’insolence de la jeunesse triomphante, Borenovic a trouvé un judicieux équilibre. «L’équipe a su se mobiliser dans les moments plus difficiles», convenait le technicien.

Alors que Lausanne avait abordé la pause internationale dans la posture du boxeur groggy, sonné mais pas K.-O., ses joueurs ont réussi à se relever dans un contexte qui ne leur était pas favorable. S’il est vrai qu’un nouvel échec n’aurait pas manqué d’aggraver une situation déjà assez délicate – tout en accentuant la pression sur l’entraîneur –, une telle victoire ouvre des perspectives intéressantes.

Entre la lanterne rouge aperçue avant la pause internationale et l’équipe qui s’est débarrassée de ce fardeau, on sent l’avènement d’un groupe ayant pris conscience de ses forces et de ses responsabilités. Si les Vaudois, plus convaincants en tout, ont fait un job dont on ne les pensait peut-être pas capables, ils peuvent aussi remercier Lugano, lequel s’est chargé d’enfoncer un peu plus Lucerne.

Place désormais au derby lémanique. Quand on se trouve dans la peau d’un ex-dernier de classe, il y a des déclics à exploiter. Et un nouveau statut à assumer, surtout face à son meilleur ennemi du bout du lac. On en savoure déjà.
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Message par Nataniel Lun 22 Nov 2021 - 1:15

[size=44]Si Lamine Koné est autant posé sur le terrain qu’en interview, la défense du Lausanne-Sport est entre de bonnes mains. La voix de l’ancien de Lorient, Sunderland et Strasbourg est calme, ses mots sont précis. Après une belle carrière au plus haut niveau européen (45 apparitions en Premier League, 186 en Ligue 1), l’Ivoirien a posé ses valises sur les bords du Léman. Une bonne pioche pour le club vaudois dans la lutte pour le maintien.[/size]
[size=44]Vous l’aurez compris, le CV de Lamine Koné est impressionnant. Son existence elle, est passionnante. D’un accident de la route qui aurait pu lui coûter la vie à des apparitions dans une série Netflix, l’ancien international ivoirien (9 sélections) a roulé sa bosse.[/size]


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[size=37]«C’était mon destin»[/size]


[size=44]Que Lamine Koné se retrouve à Lausanne en cet après-midi de novembre n’était pas une évidence. En mars 2008, celui qui évoluait à l’époque à Châteauroux aurait pu tout perdre, y compris la vie. Sur la route qui devait l’amener au centre d’entraînement, il est éjecté de la voiture conduite par Simon Loppe, joueur de la réserve, après de nombreux tonneaux. Contée par le site «SoFoot», cette histoire fait froid dans le dos.[/size]

PIERRE BALLENEGGER
[size=39]Le défenseur ivoirien est passé par Lorient, Sunderland et Strasbourg.
[/size]
[size=44]«Cet accident a eu un impact sur moi et ma famille, confie Lamine Koné. Après ça, j’avais du mal à rejouer au foot pendant un moment. J’aurais pu y passer et j’ai eu une deuxième chance.»[/size]
[size=44]Le nouveau joueur de Lausanne avoue également que cet événement l’a changé en tant que personne: «Je suis plus sage. Cela m’a également forgé au niveau du caractère et du mental. Il fallait que j’y passe, c’était mon destin.»[/size]




[size=37]Un départ à Everton capoté[/size]


[size=44]Jusqu’en janvier 2016, l’Ivoirien est resté en France. Avant de s’envoler pour l’Angleterre et la Premier League. Il a posé ses valises dans le Nord, à Sunderland, club qui l’a acheté pour 6,5 millions d’euros. Sa première demi-saison avec les Black Cats était digne d’un conte de fées. Il a inscrit un doublé contre Everton lors de l’avant-dernier match de l’exercice, qui a permis à Sunderland de se maintenir. À ce moment, il a le statut de «héros» dans la cité portuaire.[/size]
[size=44]Juste après avoir sauvé Sunderland, il est contacté par… Everton. Le club de Liverpool a proposé 20 mio pour acquérir l’Ivoirien, montant que les dirigeants des Black Cats ont refusé. «Quand tu viens de France et qu’au bout de six mois un club veut t’acheter cette somme…, souffle Lamine Koné. J’ai été une victime dans l’histoire, même si je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé. Pour moi, Sunderland était un club tremplin et Everton était un niveau au-dessus. Sur le moment, il y a un coup sur le moral mais j’ai essayé de me remettre rapidement dans le bain.»[/size]

PIERRE BALLENEGGER
[size=39]Netflix a peu romancé la série. «Le 98% était vrai», souligne Lamine Koné.
[/size]
[size=44]«A l’époque, j’en voulais aux dirigeants, souligne Lamine Koné. Mais ce n’est plus le cas maintenant. Ça devait se passer comme ça.»[/size]




[size=37]Le phare Netflix[/size]


[size=44]La saison 2016-17 ne s’est pas aussi bien déroulée pour les pensionnaires du Stadium of Light. Cette fois, la troupe de David Moyes – qui annoncera sa démission dans la foulée – est descendue en deuxième division. Pourtant, le club anglais n’est pas tombé dans l’anonymat. Netflix l’a laissé dans la lumière.[/size]
Sunderland 'Til I Die, le pitch
[size=43]A la fin de la saison 2017-18, le mythique club anglais Sunderland subit la dure loi de la relégation. Pour la première fois depuis plus de dix ans, les Black Cats vont évoluer en Championship, deuxième division anglaise.
Les caméras de Netflix se sont rendues dans le nord de l'Angleterre pour suivre la saison de Sunderland dans l'échelon inférieur. Le but est de comprendre comment un club historique se reconstruit avec comme objectif de remonter dans l'élite.
Rapidement, le téléspectateur se rend compte que cela ne sera pas chose aisée et pense que les pensionnaires du Stadium of Light ne vont pas décrocher le Graal. Pire, les mauvais résultats s'enchaînent.
Tout va mal à Sunderland et, au lieu de la gloire d'une promotion, les Black Cats vont subir une seconde relégation et plonger en League One, division dans laquelle ils évoluent depuis la saison 2019-20.
Lamine Koné, nouvelle recrue du Lausanne-Sport, a joué dans la cité portuaire entre 2018 et 2019. Il fait donc partie de ces joueurs qui ont vécu les deux relégations.



[size=41]PLUS[/size][/size]

[size=44]L’Ivoirien est honnête: «J’ai regardé la première saison en vitesse car je savais déjà ce qu’il s’y passait. Par contre, pas la seconde car je n’étais plus au club.» Comment Lamine Koné a-t-il vécu le fait d’être sans cesse suivi par des caméras? «Dans l’ensemble assez bien, répond-il. Mais par moments, ils étaient un peu trop intimes. On voulait par exemple faire des soins avec les kinés et on avait besoin de rester seul. On faisait en sorte qu’ils ne viennent pas mais ils ne comprenaient pas toujours.» Avant de tourner, les joueurs ont tous signé un papier donnant leur accord.[/size]
[size=44]Netflix est toutefois connu pour romancer certaines histoires. Quelle était la part de vérité dans ce documentaire? «Le 98% était vrai», s’exclame Lamine Koné. Le Parisien, qui n’apparaît qu’en arrière-plan dans la série, explique qu’il ne voulait pas trop parler aux caméras, surtout au vu de la situation du club.[/size]




[size=37]Strasbourg, la délivrance[/size]


[size=44]A l’été 2017, la relation entre Lamine Koné et les dirigeants et les supporters de Sunderland s’envenime. Au début du documentaire Netflix, l’Ivoirien est pointé du doigt par son coéquipier Darron Gibson, ivre dans un bar, pour son manque d’implication. Des critiques souvent relayées par les supporters.[/size]
[size=44]«Ils ont voulu trouver un bouc émissaire, et c’était moi, relève Lamine Koné. Mais je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils disaient.»[/size]

PIERRE BALLENEGGER
[size=39]Lamine Koné va-t-il éviter une troisième relégation dans sa carrière?
[/size]
[size=44]Après la chute en troisième division anglaise, Lamine Koné est retourné en France, à Strasbourg. En Alsace, il a remporté la Coupe de la Ligue, le meilleur moment de sa carrière: «Gagner une coupe pour un joueur, c’est magnifique. On n’est pas tous les jours en finale.» Toutefois, le contrat de l’Ivoirien de 32 ans n’a pas été prolongé au Racing.[/size]




[size=37]Lausanne pour rebondir[/size]


[size=44]Bien qu’il n’ait pas joué un match officiel depuis mai dernier, l’ancien de Strasbourg a pu se maintenir en forme avec la réserve alsacienne. Il renforcera donc bientôt la défense lausannoise.[/size]
[size=44]Mais que va apporter celui qui était également courtisé par des clubs de Ligue 2 ou de Turquie? «Mon expérience, mon vécu dans le métier, répond-il. Je vais essayer de guider une équipe jeune sur le terrain, afin qu’on réalise des bonnes performances au quotidien.»[/size]
[size=44]Les objectifs de Lamine Koné sont clairs pour cette saison: «Maintenir Lausanne en Super League et, d’un point de vue personnel, faire le maximum de matches et marquer des buts.» Et si possible éviter une troisième relégation dans sa carrière.[/size]
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Message par LKK Jeu 25 Nov 2021 - 19:28

Violence dans les stades

Billets nominatifs pour un foot suisse sous contrôle?
Les autorités cantonales -policières etpolitiques- veulentfaire passer une mesure forte. Le point sur la situation.

Daniel Visentini

C’est une thématique délicate et récurrente: la sécurité dans les stades. De football, en l’occurrence. Tout le monde s’accorde pour en souligner l’absolue nécessité, pour déplorer les intolérables débordements qui existent parfois, pour être conscient que lesdits débordements sont la plaie d’une minorité et pour vouloir y mettre fin. Le problème: comment? Comment éradiquer des stades les comportements imbéciles sans tout mettre dans le même panier: les fauteurs de troubles, auteurs d’actes dangereux et/ou délictueux et tous les autres, même les plus véhéments et les plus passionnés, mais qui ne dépassent pas les limites?

En Suisse comme ailleurs, le football s’est doté d’un arsenal juridique dans sa lutte contre le hooliganisme. Interdiction de stade, de périmètre, reconnaissance par caméras, amendes aux clubs: plein de mesures s’appliquent déjà. Elles mobilisent les forces des polices cantonales lors de chaque match de Super League, elles ont un coût et, malheureusement, elles ne suffisent pas toujours.

Le chaos en octobre

Le samedi 23octobre, lors du derby Grasshopper - FCZurich, tout a basculé dans le chaos à la fin du match, quand certains «supporters» du FCZ ont envahi la piste pour aller se mesurer aux fans de GC. Scènes de violence, intervention des policiers antiémeutes, procédure ouverte pour identifier ceux qui, par leurs actes, jettent l’opprobre sur tout le mouvement ultra. Condamnation morale de tous en raccourci.

Ce n’est pas la première fois que de tels agissements assombrissent un match de foot en Suisse, les déplacements des supporters adverses s’accompagnent trop souvent de dégradations de matériel sur place, dans le stade de l’«ennemi» pour qui veut le voir tel quel. Le lendemain même des débordements au Letzigrund, des supporters saint-gallois dégradaient un bus des transports publics à Lucerne. Pas la première fois donc. Mais bientôt la dernière?

Action-réaction. Peu après la mi-novembre, la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP) a eu lieu à Mendrisio et elle a empoigné le problème à bras-le-corps.

Les autorités unanimes

Pour les commandants de police et les ministres cantonaux, la coupe est pleine et la solution, c’est la mise en place de billets nominatifs dès la saison prochaine partout en Super League. Le FCSion, à la demande des autorités valaisannes, s’y était essayé tout seul, au début de cette saison, avant de faire machine arrière, trop seul.

La tentation est grande de se dire que l’uniformisation de la mesure, envisagée par la CCDJP, est une solution. Après tout, elle existe déjà en Italie et en Angleterre. Frédéric Favre est le conseiller d’État valaisan chargé du Département de la sécurité, des institutions et du sport. Il a fait partie de la réflexion.

«À un moment, il faut prendre ses responsabilités, dit-il. Tous les commandants de police cantonaux et les responsables politiques en charge de ce dossier sont persuadés qu’il faut agir. Nous ne disons pas que les billets nominatifs vont régler tous les problèmes, mais cela va aider à l’identification des fauteurs de troubles. Nous ne voulons pas attendre qu’il y ait un drame, il faut prendre des mesures maintenant. Le message envoyé à la Swiss Football League est clair. Idéalement, nous aimerions désormais que la SFL trouve le chemin vers les dix clubs de Super League concernés, sans que cela ne passe par un bras de fer.»

La ligue sous pression

À la Swiss Football League, l’organisme qui met sur pied le football professionnel suisse, on marche un peu sur des œufs et on devine une forme d’exaspération. Parce que les conclusions tirées par la CCDJP, qui placent la SFL devant le fait accompli sans qu’elle ait été vraiment concertée, ont d’une certaine manière court-circuité le travail d’une task force formée par la SFL, qui cherchait des solutions de son côté.

Plusieurs séances, qui réunissaient plusieurs parties prenantes, dont le directeur de la SFL Claudius Schaefer, avaient déjà eu lieu. Mais on sait qu’à la SFL, on n’a pas apprécié la séquence avec le coup de pression mis par la CCDJP. On croit savoir qu’on se demande même si les billets nominatifs sont une bonne mesure, puisque la task force étudie d’autres possibilités. Comme d’interdire les secteurs visiteurs par exemple.

Et les supporters?

Il faut le dire d’emblée: les supporters, membres des mouvements ultras et autres, ne posent dans leur grande majorité pas de problème sérieux. La question est: comment séparer le bon grain de l’ivraie?

Les scènes de violence et de dégradation ne sont pas acceptables. Alors? Les billets nominatifs sont une hérésie pour la plupart des groupes ultras de Suisse, ces supporters les plus fidèles, qui y voient un traçage policier. De quoi mettre fin au mouvement, peut-être d’ailleurs le but souhaité? Marc Estoppey, ex-hooligan, repenti, qui a travaillé avec le Servette FC pour accompagner et «contrôler» les ultras grenat, porte son regard sur la question.

«Les billets nominatifs ne serviront à rien à mon avis, assure-t-il. Parce que ceux qui veulent poser des problèmes ne seront pas assis à leur place réservée et qu’ils auront une cagoule, une capuche, une écharpe et qu’ils portent tous les mêmes habits. On a pu le constater à Zurich: il est impossible de les identifier, même s’ils avaient tous dû prendre un billet nominatif.»

Alors la fermeture des secteurs visiteurs, l’idée explorée par la SFL? Cela enlèverait une grande part de l’émotion des rencontres, celles où tout se passe bien, évidemment. «Mais cela poserait aussi un souci de taille, lance Marc Estoppey. La possibilité que certains s’organisent pour prendre des billets dans les tribunes dites normales, avec les risques que cela comporte.»

Quelle solution?

Existe-t-il au moins une solution? La Suisse fait avec ses moyens législatifs, bien moins imposants qu’en Angleterre par exemple. Là-bas, le hooliganisme a été éradiqué de la Premier League (mais il s’est déplacé en partie dans les ligues inférieures), avec le prix des places (très élevé) et un arsenal juridique extrêmement sévère qui frappe immédiatement celui qui sort des clous durant un match. Des proches du dossier en Suisse le disent déjà sans vouloir apparaître: il faudrait se donner les moyens d’une répression plus sévère et ciblée sur les fauteurs de troubles pour avancer, comme c’est le cas en Angleterre.

En attendant, la séance du 10décembre devrait valider les idées de la CCDJP concernant les billets nominatifs pour la saison 2022-2023, avec la votation des autorités (Villes ou Cantons) qui donnent les autorisations pour la tenue des matches. Il semble même que l’on se dirige vers une unanimité de tous les cantons concernés, y compris avec Bâle, qui a un temps marqué un pas de retrait sur ces questions-là. Le billet nominatif a le vent en poupe, à tort ou à raison.
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Message par LKK Ven 26 Nov 2021 - 11:08

https://www.watson.ch/fr/sport/football/256711620-football-c-est-quoi-cette-agitation-autour-du-derby-lausanne-servette

Ahahah la partie interview de Steinmann!
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Message par LKK Ven 26 Nov 2021 - 18:05

https://www.watson.ch/fr/sport/servette%20fc/669147924-le-derby-fait-ressurgir-un-vieux-contentieux-entre-lausanne-et-servette
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Message par LKK Ven 26 Nov 2021 - 23:58

Football
Comment le Lausanne-Sport s’y prend pour remplir son stade
Et si le LS bradait le prix de ses billets à l’extrême pour donner de l’allure à la Tuilière? Vice-président, Vincent Steinmann répond, à deux jours d’un derby lémanique qui va attirer les foules.

Florian Vaney

Publié: 26.11.2021, 21h10

La question est volontairement provocatrice. En dehors des derbys et des opérations spéciales, le Lausanne-Sport peine à remplir son nouveau stade. À l’autre bout de la chaîne, Ineos ne se trouve pas à la tête du club pour balancer son argent par les fenêtres, mais il a largement prouvé ne pas avoir peur d’investir. La question est donc: pourquoi le LS ne brade-t-il pas le prix de ses billets à l’extrême pour faire de la Tuilière un vrai stade populaire, plein et attirant sous tous les aspects.

«C’est la question de l’élasticité des prix, et on se l’est posée un bon millier de fois, répond Vincent Steinmann, vice-président du club. Est-ce que je connais la solution idéale, le prix parfait pour qu’on y gagne et que tout le monde soit content? Non.» C’est dit.


Le fait est que, d’apparence, ce n’est pas donné de venir à la Tuilière, comme dans pas mal d’autres stades d’ailleurs. Si vous êtes un adulte envieux de venir guetter le derby face à Servette dimanche, aucune place assise n’est proposée à moins de 30 francs. Ce sera pareil pour la venue de Zurich le 11 décembre. «C’est le prix affiché, c’est vrai. Mais ensuite peuvent s’appliquer divers codes promo. Parce qu’aujourd’hui, les gens ont tendance à n’acheter plus que ce qui est soldé», s’explique Vincent Steinmann.

Billets à 10 francs? L’expérience pourrait être tentée sur un match

On entre donc dans le monde des offres, qu’on peut retrouver sous toutes leurs formes au LS. Codes promo, places à gagner, espace famille, billets à 20 francs pour n’importe quel club vaudois peu importe sa discipline: de quoi ratisser large et mettre à mal son image du club «cher». Mais la question initiale reste en suspens. Pourquoi, par exemple, ne pas ouvrir un ou plusieurs secteurs à 10 francs la place?

Vincent Steinmann saisit la balle au bond. «C’est un projet qui pourrait voir le jour lors d’un des matches du second tour. Et si ça fonctionne, rééditer l’expérience ne serait pas exclu. Maintenant, il faut se rendre compte d’une ou deux réalités.»

«Aujourd’hui, les gens ont tendance à n’acheter plus que ce qui est soldé»

Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport.
En un? «Qu’on ne possède aucune assurance de doubler notre moyenne de spectateurs en ouvrant le stade pour 10 francs par personne. Je ne sais pas si, vraiment, les gens se déplaceraient en masse tout d’un coup.» En deux, la comptabilité. «On a un budget à tenir. Et, en Suisse, on sait ce que représentent les entrées au stade au bilan final: c’est énorme. Et c’est notamment pour ça que tellement de clubs se sont retrouvés dans la panade avec le Covid.» Petit trois, l’insécurité. «Le problème d’un abonnement annuel à 200 francs, par exemple, c’est qu’il a peu de valeur. Et donc que son propriétaire ratera plus volontiers un match qu’aujourd’hui.»

La problématique est moins d’actualité, forcément, à l’avant-veille d’un derby lémanique. Les Servettiens vont se déplacer en nombre, les Vaudois sont également en train de se mobiliser et il y a bon espoir que la barre des 10’000 spectateurs soit franchie dimanche après-midi (coup d’envoi à 16h30). Vendredi, environ 8’000 tickets avaient déjà trouvé preneur.
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Message par LKK Sam 27 Nov 2021 - 0:01

https://www.radiolac.ch/sport/lausanne-servette-tout-a-change/
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Message par LKK Sam 27 Nov 2021 - 2:27

Gros plan sur le derby Lausanne-Servette

Deux histoires, une rivalité
Malheur au vaincu, ce dimanche à la Tuilière (16 h 30). En attendant le verdict du terrain, le point sur les forces en présence et la forme du moment.

André Boschetti/Daniel Visentini

Servette Le propriétaire de Servette est, depuis 2015, la Fondation 1890. Derrière, c’est la richissime Fondation Hans-Wilsdorf, autrement dit Rolex, basée à Genève. Le budget n’est pas pharaonique, loin de là: pour la première équipe, il tourne autour des 12millions, c’est l’un des plus petits de la ligue. Mais il y a désormais une stabilité financière, une sécurité, contrairement au chaos d’avant le sauvetage de 2015. Grâce à cette sérénité, Servette a pu se reconstruire pour retrouver sa place dans l’élite il y a deux ans.

Lausanne Ineos est propriétaire du LS depuis quatre ans. À l’époque, David Thompson avait annoncé comme objectif une qualification européenne dans les trois à quatre ans. Un projet ambitieux qui a fait rêver les supporters. Les déboires sportifs ont précipité l’arrivée à la barre de Bob Ratcliffe qui s’est empressé de mettre un terme à des dépenses parfois déraisonnables. Depuis novembre 2017, près de 40millions ont toutefois été investis pour permettre au club de se développer. Malgré la politique axée sur les jeunes, le budget est passé de 8 à 18millions environ.

Le club

Servette L’équipe a un style basé sur le jeu, la possession. Cet automne, gros passage à vide, qui coïncide avec la blessure de Cognat, de retour désormais. Crise? Dans la douleur, les Grenat ont réagi en battant GC la semaine passée. Les cadres (Frick, Rouiller, Stevanovic, Sauthier, Kyei) semblent plus fébriles cette saison et les transferts de l’été (Rodelin, Douline, Oberlin, Papu Mendes) n’ont pas encore apporté ce qui était attendu d’eux. C’est un Servette convalescent, encore fragile, qui vient à la Tuilière.

Lausanne Après une entame de saison catastrophique, le LS trouve peu à peu une certaine stabilité. Même si les résultats tardent à arriver, l’équipe a désormais trouvé son style et un peu de cette confiance qui lui a tant manqué les deux premiers mois. Des progrès qui sont en partie liés aux arrivées de ces deux défenseurs de qualité et d’expérience que sont Simone Grippo et Lamine Koné, et en partie à la progression de jeunes qui ne manquent pas de talent. L’efficacité offensive reste le gros problème actuel.

L’équipe

Servette Alain Geiger (61 ans) est là depuis l’été 2018. Il a balayé les doutes qui pouvaient accompagner son arrivée. La promotion en Super League, c’est lui, avec dans la foulée deux places européennes. On le dit conservateur, pas prompt à lancer les jeunes? Il aligne les résultats en suivant sa ligne, avec les moyens à disposition. Durant cette crise automnale, il est toujours resté calme, même dans la tourmente. Mais depuis son retour dans l’élite, il n’a encore jamais réussi à battre Lausanne en Super League.

Lausanne Accueilli avec enthousiasme par certains mais avec scepticisme par une large partie du public vaudois, qui voyait dans sa nomination une preuve du manque d’ambition du club, Ilija Borenovic a longtemps dû parer au plus pressé. Il a dû, et doit en partie toujours, travailler sans ces deux indispensables renforts d’expérience, en défense et devant, promis par son directeur sportif. Malgré ce contexte délicat et quelques moments pénibles, il a gardé son calme et son cap pour imposer peu à peu sa philosophie basée sur un jeu porté vers l’offensive.

L’entraîneur

Servette Oscar Londono a joué pour Servette de 2000 à 2008, il a été entraîneur adjoint et s’est aussi occupé des jeunes. Son regard sur les Genevois d’aujourd’hui: «Servette n’a jamais été à la rue sur le terrain, malgré la série négative qu’il vient de traverser. Il y a eu des décisions des arbitres, sans lesquelles les Grenat auraient quatre points de plus. Surtout, le club n’a pas paniqué, a gardé sa confiance à Geiger et c’est très bien comme ça. Bien sûr qu’il faut faire attention, mais je ne me fais pas trop de souci pour Servette.»

Lausanne Oscar Londono a joué pour Lausanne de 1990 à 1994 et de 1996 à 2000. Il a aussi entraîné les jeunes du club. Son regard sur les Vaudois d’aujourd’hui: «Beaucoup de nouveaux joueurs, un nouvel entraîneur, cela demande du temps d’adaptation. Le souci, c’est que le club dit que tout va bien. Il ne faudrait pas se cacher la vérité, la victoire à Saint-Gall, c’est sur un autobut, chanceux donc. Il y a encore beaucoup de travail et la formule n’aide pas à jouer avec des jeunes de manière libérée. Je peux être un peu inquiet, oui.»

L’analyse d’Oscar Londono

L’avant-match
Les absents au LS Geissmann, Kapo, Turkes (blessés). La présence de Grippo se décidera samedi.

Série positive Depuis son retour en Super League, le LS n’a pas encore perdu un derby lémanique. En cinq confrontations, il l’a emporté à trois reprises et concédé deux nuls.

Belle affluence Vendredi soir, quelque 8000 billets avaient déjà trouvé preneur. Malgré cela, la Tuilière n’affichera probablement pas complet, pour la deuxième fois de son histoire, dimanche. 9500 spectateurs sont espérés.

Ilija Borenovic «La victoire à Saint-Gall est une récompense méritée pour les progrès accomplis par mes joueurs depuis la trêve internationale d’octobre. Comme chacun le sait, un derby est toujours une inconnue. Malgré cela, je suis confiant car le LS qui affrontera Servette dimanche est bien meilleur que celui du match aller à Genève. Nous sortions alors d’une grosse fessée contre YB (1-6).» ABO
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Message par Nataniel Sam 27 Nov 2021 - 21:14

FOOTBALLil y a 1h

[size=43]Trae Coyle: «Marquer lors du derby serait la meilleure chose qui puisse m’arriver»

[size=32]Après une entame de saison perturbée par les blessures, l’Anglais du LS est devenu un titulaire indiscutable sur le côté gauche. Pour qu’il soit comblé, il ne lui manque qu’un but.[/size]

Les articles de presse (pas de commentaire !) - Page 36 Default_user_avatar
[size=37]de[/size]
[size=37]André Boschetti[/size]

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[size=34]L’intégration dans un pays et un championnat qu’il ne connaissait pas n’a pas été simple pour Trae Coyle. Ce n’est que depuis quelques semaines seulement que le jeune Anglais commence à montrer l’étendue de son talent.[/size]
[size=34]FRESHFOCUS[/size]
La deuxième victoire obtenue par le Lausanne-Sport, cette saison, sur la pelouse du FC Saint-Gall le week-end dernier, a permis aux protégés d’Ilija Borenovic de quitter la dernière place du classement de Super League. Un premier pas vers le maintien direct que les Lausannois se doivent de confirmer dimanche contre Servette (16h30). Un derby lémanique qui devrait attirer la grande foule à la Tuilière où plus de 9000 spectateurs sont attendus.

Pour remporter un quatrième succès en six confrontations contre les Genevois depuis leur retour en Super League, les Vaudois compteront sur les qualités offensives de Trae Coyle. Après des débuts laborieux sous le maillot lausannois, le jeune Anglais (20 ans) est devenu depuis plus d’un mois un titulaire sur le flanc gauche. Interview.
Trae Coyle, l’atmosphère a dû être bien plus légère cette semaine après cette victoire tant attendue à Saint-Gall, non?
Absolument. Lors de la pause internationale, nous avions beaucoup travaillé pour préparer ce match si important pour nous. Des efforts qui ont, à mon avis, été justement récompensés à Saint-Gall où nous avons livré une première mi-temps de grande qualité. La suite a été un peu plus pénible mais notre victoire a finalement été méritée je crois.
Trois points importants pour le classement mais aussi pour le moral.
Oui, cette victoire nous apporte un peu plus de cette confiance qui nous faisait un peu défaut jusque-là malgré des performances collectives bien meilleures depuis quelques semaines. Même si on en était déjà bien conscient avant, ce succès nous conforte dans l’idée que nous pouvons vraiment battre tout le monde dans ce championnat.


Maintenant il est capital de la confirmer contre Servette dimanche. Comment sentez-vous l’équipe avant ce derby?
Très bien. Chacun est conscient de l’importance de ce match. Et puis, même si je ne suis là que depuis quelques mois seulement, je peux déjà mesurer l’importance de ce derby pour le club et ses supporters. C’est vraiment le match que nous voulons gagner.
L’adversaire semble moins redoutable que cet YB que vous aviez affronté après votre première victoire contre GC, non?
Oui, mais c’est un derby avec toutes les incertitudes qui accompagnent ce type de duel. Contre YB, nous avions réalisé une très bonne performance mais sans réussir à prendre le moindre point. Cette fois, il sera impératif de gagner. C’est tout.
Formé à Arsenal, vous connaissez mieux que personne l’atmosphère particulière des derbies, non?
Oui, il y en a beaucoup à Londres mais pour Arsenal, rien ne vaut une confrontation face à Tottenham. Pour moi, jouer ce type de matches provoque toujours des sensations spéciales. J’adore vraiment ces duels où la tension est forte.

Depuis quelques semaines, vous êtes un titulaire incontournable sur le côté gauche. Pourquoi vous a-t-il fallu autant de temps pour vous imposer?
Le début de saison a été très frustrant pour moi. Non seulement l’équipe ne marchait pas bien mais mon rendement était fortement perturbé par plusieurs petites blessures. Le fait de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers à sortir de cette mauvaise passe a été difficile à vivre pour moi. Mais maintenant, je me sens bien et mes performances s’en ressentent même si je ne pense pas encore avoir atteint mon meilleur niveau. Je sais que je peux et que je dois encore plus apporter à mon équipe.
Et votre intégration dans cette nouvelle vie, comment se passe-t-elle?
Bien maintenant mais les premiers mois n’ont pas été simples. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé seul dans un appartement et dans un pays que je ne connaissais pas. Sans parler des soucis liés à la langue. Je dois avouer que malgré l’aide du club et de mes coéquipiers, l’intégration n’a pas été aussi facile que je l’espérais.
Que pensez-vous du niveau de la Super League?
Globalement, il est meilleur que ce à quoi je m’attendais. Avant de débarquer ici, j’avais visionné pas mal de matches du LS de la saison dernière. Mais je dois avouer que certaines équipes sont supérieures à ce que j’imaginais.
Que manque-t-il encore pour que le public voie le meilleur Trae Coyle?
Du temps. Et des buts. Comme tout joueur offensif, j’ai besoin de marquer et de faire quelques bonnes passes décisives pour être en pleine confiance. Ouvrir mon compteur dimanche à l’occasion du derby serait la meilleure des choses qui puisse m’arriver.



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Message par LKK Dim 28 Nov 2021 - 3:15

La naissance d’une rivalité entre Lausanne et Servette
Le premier derby lémanique s’est disputé le 19 février 1900 au parc de Milan. La présence d’étudiants britanniques a favorisé l’essor du football dans les villes, où chaque quartier possédait son équipe.

Nicolas Jacquier nicolas.jacquier@lematindimanche.ch

Ce document sépia que vous regardez raconte le début d’une histoire, celle d’une rivalité naissante. On y voit des footballeurs en goguette, ceux du FC Montriond, ancêtre de ce qui deviendra dès 1920 le FC Lausanne-Sports (dont le s final disparaîtra après la faillite de 2003). Fondé à l’automne 1896 dans la maison des Ramelet, sise au 15 chemin des Fleurettes, par une poignée d’adolescents, ce club de quartier allait disputer le 19 février 1900 contre Servette ce qui reste le tout premier derby lémanique.

Personne, à l’époque, n’en mesure le poids. La partie se déroule au parc de Milan, au pied de la colline de Montriond, et se solde, croit-on savoir, par un cinglant 4-0. Jusqu’en 1901, le FC Montriond dispute 15 matches, inscrit la bagatelle de 70 buts sans en encaisser un seul et remporte le championnat lémanique. S’agit-il d’une vérité historique ou faut-il considérer ces données avec réserve? «Il y a tout lieu de penser que ces résultats sont avérés», répond l’historien du sport Grégory Quin. L’implantation du football en terre romande doit beaucoup à la présence des étudiants anglais dans les instituts alentour. «Les Suisses ont découvert le football en regardant sur la pointe des pieds, derrière une palissade, les Britanniques qui s’y adonnaient dans les pensionnats.» Très vite, les clubs vont se multiplier par effet boule de neige. «Avant la Première Guerre mondiale, reprend le chercheur de l’UNIL, il y a pléthore de clubs. Le 12e homme qui ne pouvait pas jouer créait à son tour un nouveau club pour être sûr de jouer. Chaque quartier possédait son équipe.»

Coupe du Dimanche

Qui retrouve-t-on? Qui y joue? «Essentiellement une jeunesse urbaine, en phase avec la dynamique de la révolution industrielle.» Une lettre datée de 1867 dans laquelle Rodney L. Alfrey, un étudiant anglais, demande à la Municipalité lausannoise l’autorisation d’accéder au parc de Valency a récemment été retrouvée.

Alors que Lausanne s’essaie au football pour concurrencer l’aviron, le tennis et la gymnastique, bien implantés, au même moment, à Genève, la «Suisse sportive» organise la Coupe du Dimanche, dont la première édition sourit aux Servettiens (4-0 contre Neuchâtel). Cela coïncide avec l’apparition des premières annonces de match dans les gazettes. À l’époque, Lausanne, qui compte 47’000 habitants, ne bénéficie pourtant pas du même rayonnement que sa rivale du bout du lac. «C’est une ville moyenne de province, qui ne régate pas avec Genève, déjà ouverte sur le monde. Dans un canton aussi agricole que Vaud, Lausanne joue un rôle de pôle central d’attractivité. Dans le développement du sport, elle est même plus importante que Genève de par sa situation géographique à un carrefour ferroviaire.»

Au tournant du siècle, le sport n’en est qu’à ses balbutiements. Il faut créer des règles, veiller à les uniformiser. Cela concerne aussi la liberté des joueurs. «Un délégué neuchâtelois avait fait la proposition d’interdire à tout joueur d’évoluer dans un club éloigné de plus de 10 km de son domicile.» Avec son collège Philippe Vonnard, chercheur à l’Institut des Sciences du sport de l’UNIL, l’historien avait écrit en 2016 un premier livre consacré aux pionniers du football suisse. Un deuxième ouvrage est en préparation. On y relatera son essor de ville en ville. «Il existait déjà des concurrences locales. La rivalité est exacerbée quand on partage des choses en commun. C’est le propre des derbies.» Celui de ce dimanche sera un nouveau chapitre à écrire dans une histoire commencée 121 ans plus tôt.

Des retrouvailles placées sous haute surveillance
Avec l’offensive de l’hiver et un thermomètre frôlant le zéro degré, on va grelotter à la Tuilière. Après la première neige tombée samedi, le ciel devrait à nouveau cracher quelques flocons au coup d’envoi. Mais il fera aussi show dans les tribunes, où le comportement des fans sera particulièrement scruté. Pour ce premier derby lémanique disputé à la Tuilière avec du public - celui de ce printemps l’avait été à huis clos -, les supporters grenat seront présents en masse: 600 d’entre eux rempliront le parcage visiteur, alors que plusieurs autres centaines ont pris des billets dans les emplacements voisins.

Au moment où le football helvétique cherche des solutions pour lutter contre la violence banalisée - avec la généralisation attendue du billet nominatif, voire la suppression des secteurs visiteurs -, ce LS-Servette servira de test grandeur nature. Le 23 octobre dernier, le derby de la Limmat avait dégénéré et basculé dans le chaos quand des «fans» du FCZ avaient pénétré sur la piste pour en découdre avec ceux de GC. Le même week-end, un bus lucernois avait été saccagé par des Saint-Gallois.

Vice-président du LS, Vincent Steinmann sait que ces retrouvailles s’annoncent à hauts risques. «On ne nous pardonnera aucun débordement, note-t-il. Tout le monde a intérêt à ce que cela se passe bien pour le futur.» C’est tout l’enjeu sécuritaire du derby. NJR
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Message par LKK Lun 29 Nov 2021 - 6:04

Servette s’impose à la Tuilière

Une ingénuité de Puertas cause la perte du LS
L’expulsion du milieu de terrain lausannois juste avant la mi-temps a grandement facilité la tâche des Genevois, ce dimanche (0-3).

André Boschetti

Une défaite n’arrive jamais au bon moment. Mais le revers concédé ce dimanche par le Lausanne-Sport face à Servette est de ceux qui font particulièrement mal. L’échec est d’autant plus douloureux qu’il est intervenu devant un public accouru pour une fois en nombre à la Tuilière pour un derby lémanique à la saveur toujours particulière. L’adversaire avait, jusque-là, très bien convenu à des Vaudois qui, depuis leur retour en Super League, avaient aligné trois victoires et deux nuls face aux Grenat.

Le retour sur terre après le beau succès obtenu à Saint-Gall une semaine plus tôt est abrupt pour le LS. Petite consolation: le succès de Bâle à Lucerne permet aux Lausannois de laisser la lanterne rouge à la désormais ex-équipe de Fabio Celestini.

Pour le reste, les sujets de satisfaction sont plutôt rares pour Ilija Borenovic. Et cela même si ses joueurs ont fait jeu égal avec leurs adversaires durant une première mi-temps pauvre en occasions et en jolis mouvements collectifs. Dans ce genre de match haché, équilibré et tendu, l’issue est souvent déterminée par un fait de jeu, un exploit ou une erreur individuelle. Et c’est bien ce qui s’est produit à la Tuilière. Alors qu’on jouait les derniers instants de la première mi-temps, Cameron Puertas commettait une faute inutile à mi-terrain sur Douline. Déjà justement averti une dizaine de minutes plus tôt pour avoir envoyé Sasso au tapis, le demi lausannois se voyait renvoyé prématurément au vestiaire par l’arbitre.

«C’est le genre de choses qui peuvent arriver au cours d’une carrière, analysait Ilija Borenovic après la rencontre. Cela dit, il est évident que cette expulsion a changé le cours de ce derby. À la pause, j’ai demandé à mes joueurs d’essayer de conserver ce 0-0 le plus longtemps possible, et voilà qu’on encaisse très vite un but évitable sur une situation de jeu que nous avions pourtant anticipée au moment de préparer cette partie.»

Le festival Stevanovic

L’ouverture du score signée Kyei (49e) doit beaucoup à Stevanovic, l’autre homme du match, dans le sens positif cette fois. Auteur des trois passes décisives dimanche - il en est désormais à 13 en 14 sorties, un total impressionnant qui en fait le meilleur passeur européen -, l’international bosnien a offert un énième récital dont il a seul le secret en Suisse.

Cela n’empêche pas Stjepan Kukuruzovic de nourrir de gros regrets: «C’est vraiment dommage de ne pas avoir su enchaîner après notre victoire à Saint-Gall, regrettait le capitaine lausannois. Une fois encore, nous avons eu les occasions pour prendre les devants avant la pause, puis pour revenir à la marque ensuite. Mais si le fait de jouer avec un homme de moins en deuxième mi-temps a indubitablement pesé, notre habituel manque de réalisme n’est pas la seule explication à cette défaite. Sur le plan défensif aussi nous n’avons pas été aussi efficaces qu’à Saint-Gall.»

Comme souvent toutefois, le LS a payé au prix fort son incapacité à transformer ses occasions. Si une certaine malchance peut être invoquée sur la frappe de Chafik - en position très excentrée -, qui échouait sur le poteau gauche du but de Frick (8e), les tirs d’Amdouni (24e) ou de Coyle (32e) manquaient par trop de précision pour inquiéter le gardien genevois. En fait, leurs occasions les plus nettes, les Lausannois se les sont ménagées alors qu’ils comptaient déjà deux longueurs de retard. Là encore, Amdouni, Kukuruzovic et Thomas ne réussissaient pas à trouver la faille dans une défense parmi les plus perméables de Super League.

Bâle puis Zurich au programme

S’il veut conserver sa place au sein de l’élite, le LS devra régler au plus vite son problème de stérilité offensive. Problème qu’il traîne depuis le début de cette saison et qui plombe régulièrement ses matches. «Nous sommes une équipe de bas de tableau qui lutte pour le maintien, soupirait le coach lausannois. À court terme, je ne pense pas que nous allons tout à coup nous mettre à inscrire trois ou quatre buts par match. Mais je reste convaincu que nos attaquants ont assez de talent et de qualités pour marquer davantage. Durant la semaine, ils travaillent fort pour recouvrer cette confiance qui leur fait actuellement défaut. Et ça finira bien par tourner, j’en suis sûr.»

Il vaudrait mieux que ce déclic se produise vite. Afin que les Lausannois conservent au moins leur 9e rang d’ici à Noël. Lors des deux prochaines échéances, face à Bâle puis Zurich, les deux premiers du classement, ils devront faire beaucoup mieux que dimanche pour espérer réduire un peu l’écart qui les sépare du maintien automatique.
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Message par LKK Lun 29 Nov 2021 - 19:40

https://www.lematin.ch/story/cisse-quand-il-y-a-du-contenu-il-ny-a-pas-dinquietudes-a-avoir-854148378174

Alors la il est dans le deni le plus complet l’ami Souleymane… ca en devient presque genant…
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