Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Les articles de presse (pas de commentaire !)
Quelle mauvaise fois ces gars!
Thierrible- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 27/07/2007
Shogun aime ce message
Qwertz n'aime pas ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Scoopex a écrit:fatpig a écrit:dudu a écrit:https://tribunenord.ch/
Juste pour se marrer, c'est trop bon
j’ai pas eu le courage d’écouter jusqu’au bout, mais il faut reconnaître à nos amis genevois un certain talent pour la réthorique: encore un peu, ils auraient fini par me convaincre que l’expulsion d’Alphonse était un scandale (alors que chacune de ses fautes vaut largement un jaune; y aurait-il donc une règle selon laquelle on ne peut pas mettre 2 jaunes quand les 2 fautes grossières qui les justifient se succèdent en moins de 2 minutes?)
j'ai été sur la page, j'ai vu du grenat, j'ai quitté... non sans avoir utilisé mon anti-virus pour être sûr qu'il ne reste pas de traces.
Je serais toi, je brûlerais mon ordinateur aussi. Juste pour être sûr.
Blue Raph- Localisation : Montreux
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Je l'avais presque oublié le fils à papa :
https://www.24heures.ch/sports/ls/nouvelle-vie-enzo-zidane/story/14626986
https://www.24heures.ch/sports/ls/nouvelle-vie-enzo-zidane/story/14626986
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/les-deux-defenseurs-font-la-paire-offensivement/?no_cache=1&cHash=90b841fd10d3cbf5ae14b2cc2ffde513
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Une autorité naturelle au service du jeu et du LS
FLORIAN CELLA
Giorgio Contini Quinze ans après avoir joué au Lausanne-Sports, le Zurichois y revient en tant qu’entraîneur, cette fois
André Boschetti Texte
Florian Cella Photo
Juin 2003. Au lendemain d’une faillite aussi retentissante que traumatisante, Giorgio Contini quitte le Lausanne-Sports en se posant mille questions. Sur la précarité de son métier de footballeur professionnel et son avenir personnel surtout. Le véloce attaquant n’a pourtant que 29 ans, un âge où un joueur est à l’apogée de sa carrière. Un destin d’autant plus étrange pour ce Zurichois d’origine italienne, né à Winterthour, qu’il avait connu deux consécrations rares peu auparavant.
Au printemps 2000, Giorgio Contini avait en effet eu l’immense bonheur de fêter le deuxième titre national de l’histoire centenaire du FC Saint-Gall au milieu d’un public qui voue une vraie passion au club de sa ville. Quelques mois plus tard, il s’était même vu appelé en équipe de Suisse par Enzo Trossero, l’éphémère sélectionneur de l’époque. «À cause, aussi, de mauvais choix, ma carrière a basculé très vite, explique-t-il non sans une pointe de regrets. Je venais de passer cinq magnifiques années à Saint-Gall lorsque j’ai décidé de rejoindre le FC Lucerne. Une grossière erreur, puisque le club connaissait d’énormes problèmes financiers qui allaient l’amener à la faillite. Nouvelle mauvaise décision six mois plus tard avec le Lausanne-Sports et ses promesses jamais tenues.» Avec l’issue que l’on connaît.
Un double choc qui aura un impact prépondérant sur la suite d’un parcours dont il mesure toute la fragilité. «Je suis retourné dans mon club, à Winterthour, mais en décidant de commencer à passer les différents diplômes d’entraîneur en parallèle. Jusqu’au jour où René Weiler m’a proposé de m’occuper des espoirs saint-gallois. Un choix qui impliquait que je mette un terme à ma carrière de joueur, à 31 ans seulement. Deux ans trop tôt car j’avais alors encore envie de jouer. Mais cette proposition présentait le grand avantage de m’offrir la possibilité de voir si ce métier était fait pour moi.»
Un ban d’essai plus que concluant. Avec autant de passion que de travail, il permet à nombre de jeunes talents du club de rejoindre l’équipe professionnelle. «Je me suis très vite rendu compte du rôle capital que jouent la communication et la psychologie. Lorsque j’étais moi-même joueur, j’avais souffert du mutisme ou de l’indifférence de certains coaches. Raison pour laquelle je pense être une personne ouverte au dialogue, qui donne des informations tout au long de la semaine. Mais je suis, bien sûr, aussi là pour prendre les décisions finales. Et les assumer ensuite.»
Dans ce nouveau métier, la première chose qu’a apprise Giorgio Contini est la difficulté, pour les joueurs, de placer l’intérêt collectif avant le leur. «Un entraîneur ne fait pas toujours jouer les onze meilleures individualités, mais celles qui composent, à ses yeux, le meilleur ensemble pour un certain plan de jeu. Une évidence pour un coach qu’il n’est pas simple de faire passer. Et je parle en connaissance de cause, puisque nombre d’entre eux préféraient, à l’époque, m’utiliser dans le rôle frustrant de joker.»
Un père boxeur
Une évolution qui a ensuite permis à Giorgio Contini d’obtenir des responsabilités plus importantes à Vaduz, à Saint-Gall puis au LS avec lequel il a pour mission de rejoindre très vite la Super League. Mais qu’aurait-il fait si ce métier ne lui avait pas convenu? «Je crois que j’aurais pu tout faire, rigole-t-il. Même vendre des parapluies les jours de beau temps! Je pense être une personne très positive qui aime le contact avec les gens. (Il marque une pause.) La seule chose inconcevable pour moi est de passer huit heures par jour assis sur une chaise dans un bureau.»
Un besoin de bouger et de se dépenser que lui a certainement transmis son père. Boxeur émérite, ce dernier a même décroché, en 1972, un titre de champion de Suisse. «Le sport a toujours rythmé nos journées, raconte Giorgio Contini. Je me souviens que je me rendais à l’école avec un ballon sous le bras. J’adorais aussi le tennis et le ski. Jusqu’au jour où il m’a fallu choisir.»
Un choix parfait au vu d’un parcours en ascension constante malgré quelques moments pénibles. «Dans un premier temps, j’ai mal vécu mon licenciement de Saint-Gall, en avril dernier. Même si le courant ne passait pas bien avec les nouveaux dirigeants, les résultats étaient bons (ndlr: 3e place au classement). Ce qui s’est ensuite avéré rassurant, c’est que je n’avais pas été mis à l’écart pour des raisons objectives. Cela ne m’a pas empêché de me remettre en question. La progression passe par là.»
Une issue abrupte qui permet aujourd’hui à Giorgio Contini de retrouver Lausanne et un homme qui l’a choisi en connaissance de cause. «Pour le grand projet que nous avons ici, détaille Pablo Iglesias, le directeur sportif lausannois, Giorgio est l’entraîneur idéal. Joueur (ndlr: il l’a dirigé au LS lors de la saison 2002-2003), il dégageait déjà cette autorité naturelle qui le caractérise toujours. Pour se faire entendre, il n’a pas besoin d’élever la voix. Et puis, j’apprécie chez lui non seulement sa capacité de travail, sa psychologie et ses compétences, mais aussi le fait qu’il ait d’abord passé cinq ans à se former avec les jeunes.»
Mais la vie de coach a aussi ses inconvénients. En relevant le défi que lui propose le LS, Giorgio Contini a dû sacrifier en partie sa vie de famille. Avec deux enfants en âge de scolarité, les Contini ont estimé plus sage qu’ils restent à Saint-Gall avec leur mère. «Je ne peux leur accorder qu’un jour par semaine, soupire-t-il. Une fois le match et les différentes analyses terminées, je me rends à Saint-Gall pour me consacrer entièrement à ma famille.» Une indispensable soupape de sécurité pour un homme qui passe ensuite une douzaine d’heures par jour au stade de la Pontaise. Avec succès jusque-là.
Bio
1974 Naît le 4 janvier, à Winterthour. 1998 Dispute sa seule finale de Coupe de Suisse en tant que joueur. Il la perd contre… le Lausanne-Sports de Fabio Celestini. 2000 Fête le deuxième, et pour l’instant dernier, titre de champion de Suisse de l’histoire du FC Saint-Gall. 2001 Joue son premier et seul match avec l’équipe de Suisse contre la Pologne, à Larnaca (Chypre). Défaite 4-0. 2005 Mariage avec Angela. 2008 Naissance de sa première fille, Alessia. Leona arrivera deux ans plus tard. 2014 Signe son premier grand succès en tant qu’entraîneur grâce à la promotion en Super League obtenue avec le FC Vaduz.
FLORIAN CELLA
Giorgio Contini Quinze ans après avoir joué au Lausanne-Sports, le Zurichois y revient en tant qu’entraîneur, cette fois
André Boschetti Texte
Florian Cella Photo
Juin 2003. Au lendemain d’une faillite aussi retentissante que traumatisante, Giorgio Contini quitte le Lausanne-Sports en se posant mille questions. Sur la précarité de son métier de footballeur professionnel et son avenir personnel surtout. Le véloce attaquant n’a pourtant que 29 ans, un âge où un joueur est à l’apogée de sa carrière. Un destin d’autant plus étrange pour ce Zurichois d’origine italienne, né à Winterthour, qu’il avait connu deux consécrations rares peu auparavant.
Au printemps 2000, Giorgio Contini avait en effet eu l’immense bonheur de fêter le deuxième titre national de l’histoire centenaire du FC Saint-Gall au milieu d’un public qui voue une vraie passion au club de sa ville. Quelques mois plus tard, il s’était même vu appelé en équipe de Suisse par Enzo Trossero, l’éphémère sélectionneur de l’époque. «À cause, aussi, de mauvais choix, ma carrière a basculé très vite, explique-t-il non sans une pointe de regrets. Je venais de passer cinq magnifiques années à Saint-Gall lorsque j’ai décidé de rejoindre le FC Lucerne. Une grossière erreur, puisque le club connaissait d’énormes problèmes financiers qui allaient l’amener à la faillite. Nouvelle mauvaise décision six mois plus tard avec le Lausanne-Sports et ses promesses jamais tenues.» Avec l’issue que l’on connaît.
Un double choc qui aura un impact prépondérant sur la suite d’un parcours dont il mesure toute la fragilité. «Je suis retourné dans mon club, à Winterthour, mais en décidant de commencer à passer les différents diplômes d’entraîneur en parallèle. Jusqu’au jour où René Weiler m’a proposé de m’occuper des espoirs saint-gallois. Un choix qui impliquait que je mette un terme à ma carrière de joueur, à 31 ans seulement. Deux ans trop tôt car j’avais alors encore envie de jouer. Mais cette proposition présentait le grand avantage de m’offrir la possibilité de voir si ce métier était fait pour moi.»
Un ban d’essai plus que concluant. Avec autant de passion que de travail, il permet à nombre de jeunes talents du club de rejoindre l’équipe professionnelle. «Je me suis très vite rendu compte du rôle capital que jouent la communication et la psychologie. Lorsque j’étais moi-même joueur, j’avais souffert du mutisme ou de l’indifférence de certains coaches. Raison pour laquelle je pense être une personne ouverte au dialogue, qui donne des informations tout au long de la semaine. Mais je suis, bien sûr, aussi là pour prendre les décisions finales. Et les assumer ensuite.»
Dans ce nouveau métier, la première chose qu’a apprise Giorgio Contini est la difficulté, pour les joueurs, de placer l’intérêt collectif avant le leur. «Un entraîneur ne fait pas toujours jouer les onze meilleures individualités, mais celles qui composent, à ses yeux, le meilleur ensemble pour un certain plan de jeu. Une évidence pour un coach qu’il n’est pas simple de faire passer. Et je parle en connaissance de cause, puisque nombre d’entre eux préféraient, à l’époque, m’utiliser dans le rôle frustrant de joker.»
Un père boxeur
Une évolution qui a ensuite permis à Giorgio Contini d’obtenir des responsabilités plus importantes à Vaduz, à Saint-Gall puis au LS avec lequel il a pour mission de rejoindre très vite la Super League. Mais qu’aurait-il fait si ce métier ne lui avait pas convenu? «Je crois que j’aurais pu tout faire, rigole-t-il. Même vendre des parapluies les jours de beau temps! Je pense être une personne très positive qui aime le contact avec les gens. (Il marque une pause.) La seule chose inconcevable pour moi est de passer huit heures par jour assis sur une chaise dans un bureau.»
Un besoin de bouger et de se dépenser que lui a certainement transmis son père. Boxeur émérite, ce dernier a même décroché, en 1972, un titre de champion de Suisse. «Le sport a toujours rythmé nos journées, raconte Giorgio Contini. Je me souviens que je me rendais à l’école avec un ballon sous le bras. J’adorais aussi le tennis et le ski. Jusqu’au jour où il m’a fallu choisir.»
Un choix parfait au vu d’un parcours en ascension constante malgré quelques moments pénibles. «Dans un premier temps, j’ai mal vécu mon licenciement de Saint-Gall, en avril dernier. Même si le courant ne passait pas bien avec les nouveaux dirigeants, les résultats étaient bons (ndlr: 3e place au classement). Ce qui s’est ensuite avéré rassurant, c’est que je n’avais pas été mis à l’écart pour des raisons objectives. Cela ne m’a pas empêché de me remettre en question. La progression passe par là.»
Une issue abrupte qui permet aujourd’hui à Giorgio Contini de retrouver Lausanne et un homme qui l’a choisi en connaissance de cause. «Pour le grand projet que nous avons ici, détaille Pablo Iglesias, le directeur sportif lausannois, Giorgio est l’entraîneur idéal. Joueur (ndlr: il l’a dirigé au LS lors de la saison 2002-2003), il dégageait déjà cette autorité naturelle qui le caractérise toujours. Pour se faire entendre, il n’a pas besoin d’élever la voix. Et puis, j’apprécie chez lui non seulement sa capacité de travail, sa psychologie et ses compétences, mais aussi le fait qu’il ait d’abord passé cinq ans à se former avec les jeunes.»
Mais la vie de coach a aussi ses inconvénients. En relevant le défi que lui propose le LS, Giorgio Contini a dû sacrifier en partie sa vie de famille. Avec deux enfants en âge de scolarité, les Contini ont estimé plus sage qu’ils restent à Saint-Gall avec leur mère. «Je ne peux leur accorder qu’un jour par semaine, soupire-t-il. Une fois le match et les différentes analyses terminées, je me rends à Saint-Gall pour me consacrer entièrement à ma famille.» Une indispensable soupape de sécurité pour un homme qui passe ensuite une douzaine d’heures par jour au stade de la Pontaise. Avec succès jusque-là.
Bio
1974 Naît le 4 janvier, à Winterthour. 1998 Dispute sa seule finale de Coupe de Suisse en tant que joueur. Il la perd contre… le Lausanne-Sports de Fabio Celestini. 2000 Fête le deuxième, et pour l’instant dernier, titre de champion de Suisse de l’histoire du FC Saint-Gall. 2001 Joue son premier et seul match avec l’équipe de Suisse contre la Pologne, à Larnaca (Chypre). Défaite 4-0. 2005 Mariage avec Angela. 2008 Naissance de sa première fille, Alessia. Leona arrivera deux ans plus tard. 2014 Signe son premier grand succès en tant qu’entraîneur grâce à la promotion en Super League obtenue avec le FC Vaduz.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Stjepan Kukuruzovic: «Je ne veux pas m’éterniser en Challenge league», 24heures
Dernier gros renfort estival du LS, Stjepan Kukuruzovic veut aider le club à vite retrouver la Super League.
Après deux longs mois de discussions et de reports successifs, Stjepan Kukuruzovic a fini par céder aux sirènes lausannoises. À quelques jours de la fin des transferts, le milieu de terrain à la belle «patte» gauche a rejoint à la Pontaise Giorgio Contini, son mentor depuis 2015. Rencontre avec un joueur ambitieux et un homme heureux.
Comment avez-vous vécu ces dernières semaines, plutôt fortes sur le plan émotionnel?
Très bien, même si elles ont été stressantes. Être devenu père pour la première fois est un sentiment exceptionnel. Il y a eu quelques belles montées d’adrénaline mais le plus important pour moi a été de voir que ma femme et ma fille sont en parfaite santé. Avec ce transfert au LS qui est tombé au même moment, il faut que nous apprenions encore à nous organiser dans un environnement différent. Mais tout se passe heureusement très bien pour le moment.
Pourquoi rejoindre un club de Challenge League lorsque l’on joue au niveau supérieur?
Le problème, c’est que je jouais moins à Saint-Gall ces deux derniers mois. Même si Peter Zeidler voulait me garder, je sentais que le moment était venu de vivre une autre aventure. Et puis, le projet du LS est très intéressant aussi. J’ai quitté Saint-Gall en bons termes, un détail important pour moi.
Quel rôle a joué Giorgio Contini dans votre décision?
Il a été un facteur important mais pas décisif. Nous avons travaillé ensemble ces trois dernières saisons, nous nous connaissons donc bien, ce qui est un avantage pour les deux. Il m’apporte cette confiance dont j’ai besoin. Cela dit, le fait de sentir que Pablo Iglesias me voulait vraiment, en m’approchant dès le mois de juillet, a aussi été un élément de poids.
Après une dizaine de jours passés ici, quel est votre sentiment?
Très bon. L’ambiance est excellente et même si je ne parle pas français, je sens que chacun fait de son mieux pour faciliter mon intégration. Et puis, il est toujours plus agréable de rejoindre une équipe invaincue et en tête du classement qu’une autre qui reste sur cinq défaites consécutives. La pause nous a aussi permis de travailler de façon plus décontractée la semaine passée avant de nous focaliser sur la Coupe dès lundi.
Avez-vous pu assister au derby contre Servette?
Oui, mais seulement à la TV, où il est difficile de porter un jugement. Je dirais donc que nous avons gagné un match très important, et à l’extérieur, ce qui est un bon point non seulement pour le classement mais encore pour la confiance. Pour le reste, je pense qu’il y a de la marge pour améliorer certaines choses. Je suis là pour y contribuer car j’ai un tempérament plutôt joueur. Mais pour cela, il faut de la patience et surtout beaucoup de travail.
Comment imaginez-vous ce derby contre Sion?
Je me réjouis de découvrir un contexte dont j’ignore tout. Mais ce que je sais, c’est que la Coupe est quelque chose de très spécial, où l’élément fondamental est d’être prêt le jour J. C’est aussi le moyen le plus rapide pour remporter un trophée. Même si on en est encore loin, il n’est jamais interdit de rêver. Nous sommes dans la peau d’un outsider qui s’apprête à entrer sur le terrain avec la ferme intention d’en ressortir en vainqueur. Même si nous sommes conscients de la qualité d’un adversaire toujours difficile à jouer. Surtout en Coupe.
Avec déjà quatre Coupes gagnées dans votre carrière, vous savez de quoi vous parlez.
C’est un bonheur dont on ne se lasse pas. Avec Zurich, nous avions même battu le grand FC Bâle en finale. Comme quoi, sur un jour, tout est toujours possible.
La priorité du LS reste le championnat et cette promotion en Super League.
Je n’ai pas encore vraiment senti cette pression mais je vais bientôt la découvrir car je connais les objectifs fixés par le club. Et c’est l’une des principales raisons qui m’ont convaincu de venir ici. Moi non plus je n’ai aucune intention de m’éterniser en Challenge League! Ce groupe a toutes les qualités pour y arriver, comme il le montre depuis le début de la saison.
La promotion en Super League, vous connaissez…
Oui, c’était avec Thoune. Mais la situation était très différente car nous n’étions pas les favoris du tout. Alors qu’ici, chaque semaine notre adversaire va prendre un malin plaisir à nous faire tomber. Mais, comme Zurich il y a trois ans, nous devons vivre avec ça.
Dernier gros renfort estival du LS, Stjepan Kukuruzovic veut aider le club à vite retrouver la Super League.
Après deux longs mois de discussions et de reports successifs, Stjepan Kukuruzovic a fini par céder aux sirènes lausannoises. À quelques jours de la fin des transferts, le milieu de terrain à la belle «patte» gauche a rejoint à la Pontaise Giorgio Contini, son mentor depuis 2015. Rencontre avec un joueur ambitieux et un homme heureux.
Comment avez-vous vécu ces dernières semaines, plutôt fortes sur le plan émotionnel?
Très bien, même si elles ont été stressantes. Être devenu père pour la première fois est un sentiment exceptionnel. Il y a eu quelques belles montées d’adrénaline mais le plus important pour moi a été de voir que ma femme et ma fille sont en parfaite santé. Avec ce transfert au LS qui est tombé au même moment, il faut que nous apprenions encore à nous organiser dans un environnement différent. Mais tout se passe heureusement très bien pour le moment.
Pourquoi rejoindre un club de Challenge League lorsque l’on joue au niveau supérieur?
Le problème, c’est que je jouais moins à Saint-Gall ces deux derniers mois. Même si Peter Zeidler voulait me garder, je sentais que le moment était venu de vivre une autre aventure. Et puis, le projet du LS est très intéressant aussi. J’ai quitté Saint-Gall en bons termes, un détail important pour moi.
Quel rôle a joué Giorgio Contini dans votre décision?
Il a été un facteur important mais pas décisif. Nous avons travaillé ensemble ces trois dernières saisons, nous nous connaissons donc bien, ce qui est un avantage pour les deux. Il m’apporte cette confiance dont j’ai besoin. Cela dit, le fait de sentir que Pablo Iglesias me voulait vraiment, en m’approchant dès le mois de juillet, a aussi été un élément de poids.
Après une dizaine de jours passés ici, quel est votre sentiment?
Très bon. L’ambiance est excellente et même si je ne parle pas français, je sens que chacun fait de son mieux pour faciliter mon intégration. Et puis, il est toujours plus agréable de rejoindre une équipe invaincue et en tête du classement qu’une autre qui reste sur cinq défaites consécutives. La pause nous a aussi permis de travailler de façon plus décontractée la semaine passée avant de nous focaliser sur la Coupe dès lundi.
Avez-vous pu assister au derby contre Servette?
Oui, mais seulement à la TV, où il est difficile de porter un jugement. Je dirais donc que nous avons gagné un match très important, et à l’extérieur, ce qui est un bon point non seulement pour le classement mais encore pour la confiance. Pour le reste, je pense qu’il y a de la marge pour améliorer certaines choses. Je suis là pour y contribuer car j’ai un tempérament plutôt joueur. Mais pour cela, il faut de la patience et surtout beaucoup de travail.
Comment imaginez-vous ce derby contre Sion?
Je me réjouis de découvrir un contexte dont j’ignore tout. Mais ce que je sais, c’est que la Coupe est quelque chose de très spécial, où l’élément fondamental est d’être prêt le jour J. C’est aussi le moyen le plus rapide pour remporter un trophée. Même si on en est encore loin, il n’est jamais interdit de rêver. Nous sommes dans la peau d’un outsider qui s’apprête à entrer sur le terrain avec la ferme intention d’en ressortir en vainqueur. Même si nous sommes conscients de la qualité d’un adversaire toujours difficile à jouer. Surtout en Coupe.
Avec déjà quatre Coupes gagnées dans votre carrière, vous savez de quoi vous parlez.
C’est un bonheur dont on ne se lasse pas. Avec Zurich, nous avions même battu le grand FC Bâle en finale. Comme quoi, sur un jour, tout est toujours possible.
La priorité du LS reste le championnat et cette promotion en Super League.
Je n’ai pas encore vraiment senti cette pression mais je vais bientôt la découvrir car je connais les objectifs fixés par le club. Et c’est l’une des principales raisons qui m’ont convaincu de venir ici. Moi non plus je n’ai aucune intention de m’éterniser en Challenge League! Ce groupe a toutes les qualités pour y arriver, comme il le montre depuis le début de la saison.
La promotion en Super League, vous connaissez…
Oui, c’était avec Thoune. Mais la situation était très différente car nous n’étions pas les favoris du tout. Alors qu’ici, chaque semaine notre adversaire va prendre un malin plaisir à nous faire tomber. Mais, comme Zurich il y a trois ans, nous devons vivre avec ça.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/Y-auratil-du-monde-a-La-Pontaise/story/15184069
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Jacobacci mis à pied avant le match de Coupe à Lausanne https://www.lematin.ch/22249160
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Contre Sion, le LS peut marquer son histoire
LUKAS LEHMANN
Depuis 2003 et leur renaissance, jamais les Vaudois n’ont réussi à éliminer
une équipe de Super League à la Pontaise en Coupe de Suisse
Luis Pimenta et Guillaume Katz félicitent Rodrigo Tosi, auteur d’un doublé au Stade de Suisse ce mémorable 13 décembre 2009. KEYSTONE
André Boschetti
Sans atteindre les sommets émotionnels que véhicule le FC Sion, le Lausanne-Sport vit lui aussi une belle idylle avec la Coupe de Suisse. Avec neuf trophées à son palmarès, il figure au 5e rang dans la hiérarchie helvétique, juste derrière GC (19), Sion (13), Bâle (12) et Zurich (10).
Mais ce glorieux passé ne concerne que le siècle dernier, puisque l’ultime succès en date remonte à 1999 et une victoire contre Zurich. Une époque où un «s» venait encore s’ajouter à Sport. Depuis la faillite, puis la renaissance du club en 2003, seule une finale – perdue 6-0 contre le grand FC Bâle en 2010 – est venue égayer des parcours souvent anonymes et parfois désastreux.
Comme cette saison, la dernière épopée lausannoise s’était déroulée alors que le LS militait en Challenge League. Un exercice au cours duquel les ambitions étaient modestes et où, d’ailleurs, l’équipe entraînée par John Dragani ne brillait pas particulièrement en championnat. Ce qui n’avait pas empêché Guillaume Katz et consorts de réaliser deux authentiques exploits en sortant d’abord Young Boys en quart de finale puis Saint-Gall en demie. Avant et après cette mémorable édition 2009-2010, seules trois participations à des quarts de finale sont venues titiller les espoirs de ses supporters.
Neuf ans plus tard, John Dragani se souvient encore parfaitement de l’exploit qu’avait réussi son équipe face à YB. «Le contexte était un peu spécial, raconte l’actuel entraîneur du Stade Nyonnais. Ce match, nous devions le jouer à la Pontaise mais pour des raisons financières, l’avantage du terrain avait été «vendu» à YB. Nous partions donc presque battus d’avance face à un adversaire qui caracolait en tête du championnat et n’avait plus perdu depuis un match européen face à l’Atlético.»
Un LS sans complexe
Condamné par l’opinion publique, le LS a pu préparer sans la moindre pression ce quart de finale. «J’avais concocté une préparation assez spéciale, sourit John Dragani. Et la veille du match, lors d’un petit entraînement au Stade de Suisse, je me souviens avoir échangé un regard avec notre capitaine, Antoine Rey. Sans trop nous épancher, nous sentions tous les deux que quelque chose pouvait se passer.» Et le petit miracle se produit le lendemain quand le LS atomise 4-1 un YB déboussolé. «C’est pour ce genre de matches que la Coupe garde ce côté magique et inexplicable qui nous plaît tant, insiste Dragani. Les émotions y sont différentes. La seule chose importante, c’est de croire que tout est possible.»
Portés par cette victoire, les Lausannois se déplacent ensuite à Saint-Gall avec un état d’esprit plus conquérant encore. «L’entraîneur avait changé (ndlr: Arpad Soos avait succédé à John Dragani) et notre confiance en nous aussi grâce à cette victoire à Berne, souligne Guillaume Katz. Je me souviens que nous avions abordé cette demi-finale avec plus de certitudes de pouvoir la gagner. En entrant sur le terrain, nous ne nous sentions, cette fois, pas inférieurs à nos adversaires.»
Coup sur coup, le pensionnaire de Challenge League s’était offert le scalp de deux prestigieuses équipes de Super League. Une performance alors inédite pour le nouveau Lausanne-Sport. Et qui l’est toujours, puisque jamais depuis il est parvenu à éliminer un club de l’élite suisse. Malgré sept tentatives, donc cinq dans son antre de la Pontaise. En résumé, le Lausanne-Sport n’a tout simplement jamais réussi à battre un adversaire de Super League à domicile en Coupe de Suisse au cours de ses quinze années d’histoire.
«Je reste toutefois convaincu que jouer devant son public sera un avantage, dimanche, pour le LS, conclut Guillaume Katz. La recette? Ne pas nourrir le moindre complexe! Et puis, la différence aujourd’hui entre ce LS, qui est une excellente équipe de Challenge League, et cette formation de milieu de tableau de Super League qu’est le FC Sion n’est pas énorme. Bien moindre que celle qui nous séparait alors de YB et de Saint-Gall.»
L’avant-match
Pontaise (dimanche 16 h)
Les absents Deux bonnes et deux mauvaises nouvelles du côté du LS avant ce derby de Coupe. Francesco Margiotta et Elton Monteiro ont pu s’entraîner normalement ces deux dernières semaines. Ils devraient donc prendre place sur le banc dimanche. Au contraire d’Andi Zeqiri et de Mickaël Nanizayamo, tous deux victimes d’une légère déchirure musculaire.
Préparation Pour souder encore un peu plus le groupe du LS, une sortie, avec course karting au programme, a été organisée la semaine dernière. «Je ne suis pas d’accord avec ceux qui prétendent que nous ne jouons bien qu’une vingtaine de minutes par match, assène Contini. Lorsqu’une équipe a le ballon 80% du temps, elle commet logiquement plus facilement des erreurs…» A.B.
FC Sion
Jacobacci écarté!
Coup de théâtre hier en toute fin de soirée! L’information a commencé à filtrer concernant une «mise en congé» de Maurizio Jacobacci, information non confirmée officiellement par le FC Sion pour l’instant. Il semblerait pourtant que l’entraîneur du club valaisan ait été écarté par Christian Constantin hier après-midi au cours d’une discussion qui aurait duré moins d’une minute. Christian Zermatten, adjoint de Maurizio Jacobacci, sera sur le banc dimanche, sans doute assisté de Sébastien Bichard (entraîneur des M21) et… de Christian Constantin lui-même. Pourtant, hier matin encore, Maurizio Jacobacci estimait «ne pas avoir un pistolet sur la tempe»… Apparemment, le coup est parti quand même. Alors, la question reste ouverte: quel FC Sion le public de la Pontaise découvrira-t-il? Au sortir d’un stage de remobilisation de quatre jours à Crans-Montana, l’équipe aura-t-elle trouvé les ressources pour éviter le piège? «Si l’on n’a pas une véritable remise en question, expliquait Christian Constantin dans la journée d’hier, ça risque d’être compliqué. Il faut un vrai choc dans les têtes.» Un an après l’élimination mortifiante contre Stade-Lausanne-Ouchy, le boss craint de revivre une nouvelle humiliation. «On affronte un Lausanne programmé pour la montée alors que nous, on n’arrête pas d’en faire des vertes et des pas mûres. En l’état actuel, ça risque d’être du Stade-Lausanne bis… L’heure est grave avec un G majuscule. Je vais m’en occuper, vivre avec l’équipe. On est obligé de monter une opération commando.» Qui est donc passée par le sacrifice d’un des lieutenants, Maurizio Jacobacci, prié de rester à la maison demain. N.JR et T.GN
Contre Sion, le LS peut marquer son histoire
LUKAS LEHMANN
Depuis 2003 et leur renaissance, jamais les Vaudois n’ont réussi à éliminer
une équipe de Super League à la Pontaise en Coupe de Suisse
Luis Pimenta et Guillaume Katz félicitent Rodrigo Tosi, auteur d’un doublé au Stade de Suisse ce mémorable 13 décembre 2009. KEYSTONE
André Boschetti
Sans atteindre les sommets émotionnels que véhicule le FC Sion, le Lausanne-Sport vit lui aussi une belle idylle avec la Coupe de Suisse. Avec neuf trophées à son palmarès, il figure au 5e rang dans la hiérarchie helvétique, juste derrière GC (19), Sion (13), Bâle (12) et Zurich (10).
Mais ce glorieux passé ne concerne que le siècle dernier, puisque l’ultime succès en date remonte à 1999 et une victoire contre Zurich. Une époque où un «s» venait encore s’ajouter à Sport. Depuis la faillite, puis la renaissance du club en 2003, seule une finale – perdue 6-0 contre le grand FC Bâle en 2010 – est venue égayer des parcours souvent anonymes et parfois désastreux.
Comme cette saison, la dernière épopée lausannoise s’était déroulée alors que le LS militait en Challenge League. Un exercice au cours duquel les ambitions étaient modestes et où, d’ailleurs, l’équipe entraînée par John Dragani ne brillait pas particulièrement en championnat. Ce qui n’avait pas empêché Guillaume Katz et consorts de réaliser deux authentiques exploits en sortant d’abord Young Boys en quart de finale puis Saint-Gall en demie. Avant et après cette mémorable édition 2009-2010, seules trois participations à des quarts de finale sont venues titiller les espoirs de ses supporters.
Neuf ans plus tard, John Dragani se souvient encore parfaitement de l’exploit qu’avait réussi son équipe face à YB. «Le contexte était un peu spécial, raconte l’actuel entraîneur du Stade Nyonnais. Ce match, nous devions le jouer à la Pontaise mais pour des raisons financières, l’avantage du terrain avait été «vendu» à YB. Nous partions donc presque battus d’avance face à un adversaire qui caracolait en tête du championnat et n’avait plus perdu depuis un match européen face à l’Atlético.»
Un LS sans complexe
Condamné par l’opinion publique, le LS a pu préparer sans la moindre pression ce quart de finale. «J’avais concocté une préparation assez spéciale, sourit John Dragani. Et la veille du match, lors d’un petit entraînement au Stade de Suisse, je me souviens avoir échangé un regard avec notre capitaine, Antoine Rey. Sans trop nous épancher, nous sentions tous les deux que quelque chose pouvait se passer.» Et le petit miracle se produit le lendemain quand le LS atomise 4-1 un YB déboussolé. «C’est pour ce genre de matches que la Coupe garde ce côté magique et inexplicable qui nous plaît tant, insiste Dragani. Les émotions y sont différentes. La seule chose importante, c’est de croire que tout est possible.»
Portés par cette victoire, les Lausannois se déplacent ensuite à Saint-Gall avec un état d’esprit plus conquérant encore. «L’entraîneur avait changé (ndlr: Arpad Soos avait succédé à John Dragani) et notre confiance en nous aussi grâce à cette victoire à Berne, souligne Guillaume Katz. Je me souviens que nous avions abordé cette demi-finale avec plus de certitudes de pouvoir la gagner. En entrant sur le terrain, nous ne nous sentions, cette fois, pas inférieurs à nos adversaires.»
Coup sur coup, le pensionnaire de Challenge League s’était offert le scalp de deux prestigieuses équipes de Super League. Une performance alors inédite pour le nouveau Lausanne-Sport. Et qui l’est toujours, puisque jamais depuis il est parvenu à éliminer un club de l’élite suisse. Malgré sept tentatives, donc cinq dans son antre de la Pontaise. En résumé, le Lausanne-Sport n’a tout simplement jamais réussi à battre un adversaire de Super League à domicile en Coupe de Suisse au cours de ses quinze années d’histoire.
«Je reste toutefois convaincu que jouer devant son public sera un avantage, dimanche, pour le LS, conclut Guillaume Katz. La recette? Ne pas nourrir le moindre complexe! Et puis, la différence aujourd’hui entre ce LS, qui est une excellente équipe de Challenge League, et cette formation de milieu de tableau de Super League qu’est le FC Sion n’est pas énorme. Bien moindre que celle qui nous séparait alors de YB et de Saint-Gall.»
L’avant-match
Pontaise (dimanche 16 h)
Les absents Deux bonnes et deux mauvaises nouvelles du côté du LS avant ce derby de Coupe. Francesco Margiotta et Elton Monteiro ont pu s’entraîner normalement ces deux dernières semaines. Ils devraient donc prendre place sur le banc dimanche. Au contraire d’Andi Zeqiri et de Mickaël Nanizayamo, tous deux victimes d’une légère déchirure musculaire.
Préparation Pour souder encore un peu plus le groupe du LS, une sortie, avec course karting au programme, a été organisée la semaine dernière. «Je ne suis pas d’accord avec ceux qui prétendent que nous ne jouons bien qu’une vingtaine de minutes par match, assène Contini. Lorsqu’une équipe a le ballon 80% du temps, elle commet logiquement plus facilement des erreurs…» A.B.
FC Sion
Jacobacci écarté!
Coup de théâtre hier en toute fin de soirée! L’information a commencé à filtrer concernant une «mise en congé» de Maurizio Jacobacci, information non confirmée officiellement par le FC Sion pour l’instant. Il semblerait pourtant que l’entraîneur du club valaisan ait été écarté par Christian Constantin hier après-midi au cours d’une discussion qui aurait duré moins d’une minute. Christian Zermatten, adjoint de Maurizio Jacobacci, sera sur le banc dimanche, sans doute assisté de Sébastien Bichard (entraîneur des M21) et… de Christian Constantin lui-même. Pourtant, hier matin encore, Maurizio Jacobacci estimait «ne pas avoir un pistolet sur la tempe»… Apparemment, le coup est parti quand même. Alors, la question reste ouverte: quel FC Sion le public de la Pontaise découvrira-t-il? Au sortir d’un stage de remobilisation de quatre jours à Crans-Montana, l’équipe aura-t-elle trouvé les ressources pour éviter le piège? «Si l’on n’a pas une véritable remise en question, expliquait Christian Constantin dans la journée d’hier, ça risque d’être compliqué. Il faut un vrai choc dans les têtes.» Un an après l’élimination mortifiante contre Stade-Lausanne-Ouchy, le boss craint de revivre une nouvelle humiliation. «On affronte un Lausanne programmé pour la montée alors que nous, on n’arrête pas d’en faire des vertes et des pas mûres. En l’état actuel, ça risque d’être du Stade-Lausanne bis… L’heure est grave avec un G majuscule. Je vais m’en occuper, vivre avec l’équipe. On est obligé de monter une opération commando.» Qui est donc passée par le sacrifice d’un des lieutenants, Maurizio Jacobacci, prié de rester à la maison demain. N.JR et T.GN
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Duel sous haute tension
Keystone
Entre un LS confiant et un Sion en plein chamboulement
après avoir viré
son coach, le derby s’annonce indécis.
La collaboration entre Christian Constantin (à g.) et Maurizio Jacobacci était à bout de souffle. Keystone/Alexandra Wey
Jérôme Reynard
jerome.reynard
@lematindimanche.ch
D’un côté: l’épouvantail de Challenge League, certes pas si séduisant que cela depuis le début de la saison, mais serein car leader solide et invaincu. De l’autre: un prétendant aux places européennes dans l’élite qui reste sur trois défaites consécutives en championnat (8 buts encaissés) et respire tout sauf la tranquillité après avoir mis à pied son entraîneur Maurizio Jacobacci. Entre le Lausanne-Sport et le FC Sion, il n’y aura pas vraiment une ligue d’écart, cet après-midi à la Pontaise, à l’heure du coup d’envoi de ce 16e de finale de la Coupe de Suisse (16 h). D’un point de vue psychologique surtout.
Le LS est inférieur sur le papier? Il n’est pas non plus à des années lumière de son adversaire. Et il aborde la rencontre dans la peau de l’outsider qui n’a rien à perdre, habité par le sentiment qu’il y a un véritable coup à jouer. Toute une différence avec l’état d’esprit des Valaisans, favoris mais forcément conscients du piège ainsi que de l’interdiction d’y tomber. Pressions contraires.
Reste à savoir quel poids accorder à ces prédispositions mentales ou autres (in) certitudes emmagasinées. «Seule la réalité du terrain nous le dira, mais sur une rencontre, ça peut effectivement avoir un impact, souffle le directeur sportif vaudois Pablo Iglesias. Notamment lors des moments-clés que peuvent être une ouverture du score ou les minutes qui suivent un fait de match du genre.»
Christian Constantin ne dira pas l’inverse, lui qui a actionné vendredi le couperet qu’il espère synonyme de choc psychologique dans un vestiaire des plus fébriles. Tout en tentant de décharger son groupe au moment d’évaluer les chances des deux équipes. «On est en difficulté et Lausanne est porté par son début de saison. Pour moi, ce sera du 50-50, avec même un léger avantage pour le LS.» Tiens donc.
Enjeux multiples pour Sion
C’est que le président sédunois connaît les enjeux. Il y a une supériorité intrinsèque à assumer. Il y a un élan à retrouver pour la suite de l’exercice. Il y a un lien à recréer autour de la Coupe, deux ans après une première défaite en finale et douze mois après une élimination «humiliante» face à Stade-Lausanne-Ouchy. Il y a là a priori le seul moyen de soulever un trophée au printemps prochain. Et il y a désormais aussi une décision à justifier sur la pelouse. Pas simple.
Le LS? Il est en confiance et possède – pour la première fois de la saison – le rôle facile. Il passera tout de même un test. «Malgré la relégation, on a voulu construire une équipe du format de la Super League et ce match va nous donner une indication de notre travail, ainsi que de notre capacité à nous mettre au niveau de l’élite en termes de rythme et d’exigence», explique Pablo Iglesias.
Y aura-t-il vraiment une ligue d’écart?
CC et la gestion du timing
Oui, il y a l’espoir d’un choc
psychologique, à quelques
heures d’une compétition qui lui tient particulièrement à cœur et qui l’a déjà poussé à agir de la sorte: Peter Zeidler (2017, licencié avant la finale) s’en souvient certainement, le duo Umberto Barberis-Christian Zermatten (2009, viré à trois jours d’une demi-finale à Lucerne) aussi. Au rayon logique, il faudra toutefois repasser.
Là où Christian Constantin aurait pu actionner le couperet le 1er septembre, au soir d’une troisième défaite consécutive en championnat face à YB (3-0), il a laissé Maurizio Jacobacci travailler pendant les quinze jours de la trêve. Avant de le chasser quand même, à quarante-huit heures d’un 16e de finale de Coupe et alors que se profile une semaine à trois matches pas forcément idéale pour l’intégration d’un nouveau coach.
Explications du boss de Tourbillon? «Au fond de moi,
je savais depuis un moment que je devais changer d’entraîneur. Mais si je gagnais à Lausanne, j’étais plus emmerdé pour
le faire.» Implacable.
Keystone
Entre un LS confiant et un Sion en plein chamboulement
après avoir viré
son coach, le derby s’annonce indécis.
La collaboration entre Christian Constantin (à g.) et Maurizio Jacobacci était à bout de souffle. Keystone/Alexandra Wey
Jérôme Reynard
jerome.reynard
@lematindimanche.ch
D’un côté: l’épouvantail de Challenge League, certes pas si séduisant que cela depuis le début de la saison, mais serein car leader solide et invaincu. De l’autre: un prétendant aux places européennes dans l’élite qui reste sur trois défaites consécutives en championnat (8 buts encaissés) et respire tout sauf la tranquillité après avoir mis à pied son entraîneur Maurizio Jacobacci. Entre le Lausanne-Sport et le FC Sion, il n’y aura pas vraiment une ligue d’écart, cet après-midi à la Pontaise, à l’heure du coup d’envoi de ce 16e de finale de la Coupe de Suisse (16 h). D’un point de vue psychologique surtout.
Le LS est inférieur sur le papier? Il n’est pas non plus à des années lumière de son adversaire. Et il aborde la rencontre dans la peau de l’outsider qui n’a rien à perdre, habité par le sentiment qu’il y a un véritable coup à jouer. Toute une différence avec l’état d’esprit des Valaisans, favoris mais forcément conscients du piège ainsi que de l’interdiction d’y tomber. Pressions contraires.
Reste à savoir quel poids accorder à ces prédispositions mentales ou autres (in) certitudes emmagasinées. «Seule la réalité du terrain nous le dira, mais sur une rencontre, ça peut effectivement avoir un impact, souffle le directeur sportif vaudois Pablo Iglesias. Notamment lors des moments-clés que peuvent être une ouverture du score ou les minutes qui suivent un fait de match du genre.»
Christian Constantin ne dira pas l’inverse, lui qui a actionné vendredi le couperet qu’il espère synonyme de choc psychologique dans un vestiaire des plus fébriles. Tout en tentant de décharger son groupe au moment d’évaluer les chances des deux équipes. «On est en difficulté et Lausanne est porté par son début de saison. Pour moi, ce sera du 50-50, avec même un léger avantage pour le LS.» Tiens donc.
Enjeux multiples pour Sion
C’est que le président sédunois connaît les enjeux. Il y a une supériorité intrinsèque à assumer. Il y a un élan à retrouver pour la suite de l’exercice. Il y a un lien à recréer autour de la Coupe, deux ans après une première défaite en finale et douze mois après une élimination «humiliante» face à Stade-Lausanne-Ouchy. Il y a là a priori le seul moyen de soulever un trophée au printemps prochain. Et il y a désormais aussi une décision à justifier sur la pelouse. Pas simple.
Le LS? Il est en confiance et possède – pour la première fois de la saison – le rôle facile. Il passera tout de même un test. «Malgré la relégation, on a voulu construire une équipe du format de la Super League et ce match va nous donner une indication de notre travail, ainsi que de notre capacité à nous mettre au niveau de l’élite en termes de rythme et d’exigence», explique Pablo Iglesias.
Y aura-t-il vraiment une ligue d’écart?
CC et la gestion du timing
Oui, il y a l’espoir d’un choc
psychologique, à quelques
heures d’une compétition qui lui tient particulièrement à cœur et qui l’a déjà poussé à agir de la sorte: Peter Zeidler (2017, licencié avant la finale) s’en souvient certainement, le duo Umberto Barberis-Christian Zermatten (2009, viré à trois jours d’une demi-finale à Lucerne) aussi. Au rayon logique, il faudra toutefois repasser.
Là où Christian Constantin aurait pu actionner le couperet le 1er septembre, au soir d’une troisième défaite consécutive en championnat face à YB (3-0), il a laissé Maurizio Jacobacci travailler pendant les quinze jours de la trêve. Avant de le chasser quand même, à quarante-huit heures d’un 16e de finale de Coupe et alors que se profile une semaine à trois matches pas forcément idéale pour l’intégration d’un nouveau coach.
Explications du boss de Tourbillon? «Au fond de moi,
je savais depuis un moment que je devais changer d’entraîneur. Mais si je gagnais à Lausanne, j’étais plus emmerdé pour
le faire.» Implacable.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/actu/cabral-ls-meilleure-equipe-terrain/story/22252644
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Aarau traverse une crise qui dépasse l’aspect sportif
Keystone
Lanternes rouges sans aucun point au moment d’affronter le LS, les Argoviens tremblent aussi pour leur nouveau stade
Les Argoviens (en rouge) espèrent confirmer à la Pontaise le léger mieux entrevu dimanche dernier en Coupe de Suisse, malgré l’élimination contre Xamax. KEYSTONE
André Boschetti
Quelques heures après avoir vu son LS quitter la Coupe de Suisse par la petite porte, Pablo Iglesias se focalisait déjà sur le championnat. «Un vrai match piège nous attend», soulignait avec force le directeur sportif de la Pontaise. Une mise en garde a priori bien exagérée au vu du classement de Challenge League. Avec six défaites en autant de matches – et trois petits buts inscrits –, Aarau apparaît comme une solide lanterne rouge. Ne compte-t-il pas déjà six longueurs de retard sur Chiasso (9e), un adversaire contre lequel il s’était de surcroît incliné à domicile le 25 août?
Mais, à y regarder de plus près, Pablo Iglesias n’a sans doute pas tort de se méfier d’Aarau. Comme le rappelle Sandro Burki avec une pointe d’amertume dans la voix, les Argoviens avaient abordé cette saison avec l’ambition de jouer les trouble-fêtes. «Nous étions bien conscients que des équipes comme le LS, Servette ou Vaduz nous sont supérieures, précise le directeur sportif du FC Aarau. Mais nous imaginions pouvoir nous placer juste derrière ces favoris.»
Un espoir légitime selon Frédéric Page, un ancien du LS (2011-2012) qui a défendu durant 15 saisons – années de formation comprises – les couleurs d’un club auquel il reste très attaché. «Après un exercice raté (ndlr: 6e, mais à 41 unités de Xamax), Aarau a fait une bonne campagne de transferts, explique l’ancien défenseur. Et comme les matches de préparation ont été très convaincants, les nombreux supporters se sont mis à rêver. Mais après un bon premier match contre Servette, injustement perdu au Brügglifeld, les choses se sont rapidement détériorées.» Un constat que partage Sandro Burki. «Nous nous sommes englués dans une spirale négative dont nous n’arrivons pas à nous extraire. La semaine dernière, une grande séance a été organisée avec l’entraîneur et les joueurs pour savoir où était le problème. Un pas dans la bonne direction a été accompli depuis, comme on a pu le constater dimanche en Coupe contre Xamax. Mais tout cela est encore insuffisant. Pour espérer rebondir, l’équipe a besoin d’une bonne victoire qui pourrait lui servir de déclic.»
À Lausanne sans pression
Dans cette optique, Aarau n’est pas gâté par un calendrier qui lui réserve un déplacement chez le leader, vendredi. «Face à la meilleure équipe de Challenge League, ce sera très compliqué, soupire le jeune directeur sportif (33 ans). Malgré les deux renforts offensifs arrivés la semaine dernière (ndlr: Goran Karanovic et Stefan Maierhofer), nous peinons toujours autant à marquer, même si nous nous créons régulièrement des occasions. Dans ce sens, la grave blessure dont a été victime Marco Schneuwly en juillet pèse beaucoup.» «Pour ma part, je pense que ce déplacement à Lausanne tombe au contraire peut-être très bien, estime Frédéric Page. C’est un match qu’Aarau pourra aborder sans la moindre pression. Un contexte qui pourrait être idéal pour réaliser un petit exploit.»
Les soucis d’un club qui avait fêté son troisième titre national en 1993 ne s’arrêtent pas à ce seul aspect sportif. La construction du nouveau stade est sans cesse retardée. «En mai prochain, le peuple se prononcera sur le sujet, explique Sandro Burki. Ce vote est crucial pour l’avenir du club. J’espère simplement que les mauvais résultats sportifs actuels n’influenceront pas le jugement des gens.» Un épineux dossier sur lequel Frédéric Page en dit davantage: «Le vote décisif du printemps met une pression supplémentaire sur le club. Depuis une dizaine d’années on évoque cette nécessité, capitale pour l’avenir du FC Aarau, de pouvoir s’installer dans un nouvel écrin, qui se situera dans un environnement parfait, proche de la gare. Mais le problème, c’est que seules les personnes vivant à Aarau pourront s’exprimer sur un sujet qui concerne toute une région, l’une des plus importantes du pays au niveau de sa population. Du reste, lorsque le club s’était retrouvé tout près de la faillite, il y a quelques années, plus de 2 millions de francs avaient été récoltés à l’extérieur de la ville. Si le vote est négatif, je ne sais pas ce qu’il adviendra du FC Aarau…» Comme tout est souvent lié, ce club populaire – 2500 spectateurs en moyenne – vit aussi des heures difficiles au niveau de sa direction.
Départs en chaîne
Il y a dix jours, Marco Walker, l’entraîneur assistant, a donné son sac pour des raisons privées. Quant au président, Alfred Schmid, il a déjà annoncé qu’il laissera sa place en juillet. Tout comme les cinq autres membres du conseil d’administration. Et on peut déjà se demander si l’entraîneur, Patrick Rahmen, fera de vieux os sur le banc argovien. «Pour l’instant, il garde toute notre confiance, assure Sandro Burki. Depuis le début de la saison, il fait de l’excellent travail. Je suis certain qu’il a assez d’expérience pour nous sortir de cette mauvaise passe.»
Reste à connaître le délai que lui accordent les dirigeants. Après avoir rendu visite au LS, Aarau recevra Schaffhouse avant de conclure ce 1er tour à Vaduz.
Les infos
Les absents. Giorgio Contini n’en a que deux à déplorer: Jérémy Manière et Yeltsin Tejeda. «Sinon, mon effectif est au complet», souligne l’entraîneur.
La Coupe est oubliée. «Inutile d’y repenser, on ne peut rien y changer. On a bien analysé ce qui n’a pas fonctionné, il appartiendra aux joueurs d’apporter les corrections nécessaires sur le terrain.»
Santé! Pour fêter ses 60 ans,
le président David Thompson himself offrira bières et minérales sur l’esplanade de la tribune Nord.
Aarau traverse une crise qui dépasse l’aspect sportif
Keystone
Lanternes rouges sans aucun point au moment d’affronter le LS, les Argoviens tremblent aussi pour leur nouveau stade
Les Argoviens (en rouge) espèrent confirmer à la Pontaise le léger mieux entrevu dimanche dernier en Coupe de Suisse, malgré l’élimination contre Xamax. KEYSTONE
André Boschetti
Quelques heures après avoir vu son LS quitter la Coupe de Suisse par la petite porte, Pablo Iglesias se focalisait déjà sur le championnat. «Un vrai match piège nous attend», soulignait avec force le directeur sportif de la Pontaise. Une mise en garde a priori bien exagérée au vu du classement de Challenge League. Avec six défaites en autant de matches – et trois petits buts inscrits –, Aarau apparaît comme une solide lanterne rouge. Ne compte-t-il pas déjà six longueurs de retard sur Chiasso (9e), un adversaire contre lequel il s’était de surcroît incliné à domicile le 25 août?
Mais, à y regarder de plus près, Pablo Iglesias n’a sans doute pas tort de se méfier d’Aarau. Comme le rappelle Sandro Burki avec une pointe d’amertume dans la voix, les Argoviens avaient abordé cette saison avec l’ambition de jouer les trouble-fêtes. «Nous étions bien conscients que des équipes comme le LS, Servette ou Vaduz nous sont supérieures, précise le directeur sportif du FC Aarau. Mais nous imaginions pouvoir nous placer juste derrière ces favoris.»
Un espoir légitime selon Frédéric Page, un ancien du LS (2011-2012) qui a défendu durant 15 saisons – années de formation comprises – les couleurs d’un club auquel il reste très attaché. «Après un exercice raté (ndlr: 6e, mais à 41 unités de Xamax), Aarau a fait une bonne campagne de transferts, explique l’ancien défenseur. Et comme les matches de préparation ont été très convaincants, les nombreux supporters se sont mis à rêver. Mais après un bon premier match contre Servette, injustement perdu au Brügglifeld, les choses se sont rapidement détériorées.» Un constat que partage Sandro Burki. «Nous nous sommes englués dans une spirale négative dont nous n’arrivons pas à nous extraire. La semaine dernière, une grande séance a été organisée avec l’entraîneur et les joueurs pour savoir où était le problème. Un pas dans la bonne direction a été accompli depuis, comme on a pu le constater dimanche en Coupe contre Xamax. Mais tout cela est encore insuffisant. Pour espérer rebondir, l’équipe a besoin d’une bonne victoire qui pourrait lui servir de déclic.»
À Lausanne sans pression
Dans cette optique, Aarau n’est pas gâté par un calendrier qui lui réserve un déplacement chez le leader, vendredi. «Face à la meilleure équipe de Challenge League, ce sera très compliqué, soupire le jeune directeur sportif (33 ans). Malgré les deux renforts offensifs arrivés la semaine dernière (ndlr: Goran Karanovic et Stefan Maierhofer), nous peinons toujours autant à marquer, même si nous nous créons régulièrement des occasions. Dans ce sens, la grave blessure dont a été victime Marco Schneuwly en juillet pèse beaucoup.» «Pour ma part, je pense que ce déplacement à Lausanne tombe au contraire peut-être très bien, estime Frédéric Page. C’est un match qu’Aarau pourra aborder sans la moindre pression. Un contexte qui pourrait être idéal pour réaliser un petit exploit.»
Les soucis d’un club qui avait fêté son troisième titre national en 1993 ne s’arrêtent pas à ce seul aspect sportif. La construction du nouveau stade est sans cesse retardée. «En mai prochain, le peuple se prononcera sur le sujet, explique Sandro Burki. Ce vote est crucial pour l’avenir du club. J’espère simplement que les mauvais résultats sportifs actuels n’influenceront pas le jugement des gens.» Un épineux dossier sur lequel Frédéric Page en dit davantage: «Le vote décisif du printemps met une pression supplémentaire sur le club. Depuis une dizaine d’années on évoque cette nécessité, capitale pour l’avenir du FC Aarau, de pouvoir s’installer dans un nouvel écrin, qui se situera dans un environnement parfait, proche de la gare. Mais le problème, c’est que seules les personnes vivant à Aarau pourront s’exprimer sur un sujet qui concerne toute une région, l’une des plus importantes du pays au niveau de sa population. Du reste, lorsque le club s’était retrouvé tout près de la faillite, il y a quelques années, plus de 2 millions de francs avaient été récoltés à l’extérieur de la ville. Si le vote est négatif, je ne sais pas ce qu’il adviendra du FC Aarau…» Comme tout est souvent lié, ce club populaire – 2500 spectateurs en moyenne – vit aussi des heures difficiles au niveau de sa direction.
Départs en chaîne
Il y a dix jours, Marco Walker, l’entraîneur assistant, a donné son sac pour des raisons privées. Quant au président, Alfred Schmid, il a déjà annoncé qu’il laissera sa place en juillet. Tout comme les cinq autres membres du conseil d’administration. Et on peut déjà se demander si l’entraîneur, Patrick Rahmen, fera de vieux os sur le banc argovien. «Pour l’instant, il garde toute notre confiance, assure Sandro Burki. Depuis le début de la saison, il fait de l’excellent travail. Je suis certain qu’il a assez d’expérience pour nous sortir de cette mauvaise passe.»
Reste à connaître le délai que lui accordent les dirigeants. Après avoir rendu visite au LS, Aarau recevra Schaffhouse avant de conclure ce 1er tour à Vaduz.
Les infos
Les absents. Giorgio Contini n’en a que deux à déplorer: Jérémy Manière et Yeltsin Tejeda. «Sinon, mon effectif est au complet», souligne l’entraîneur.
La Coupe est oubliée. «Inutile d’y repenser, on ne peut rien y changer. On a bien analysé ce qui n’a pas fonctionné, il appartiendra aux joueurs d’apporter les corrections nécessaires sur le terrain.»
Santé! Pour fêter ses 60 ans,
le président David Thompson himself offrira bières et minérales sur l’esplanade de la tribune Nord.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS reste invaincu grâce à Castella et a Brandao
Le Lausanne-Sport est-il devenu allergique aux caméras? Que ce soit devant celles de Teleclub (Kriens et Servette) ou celles de la RTS (Sion), l’équipe de Giorgio Contini était passée à côté de son sujet à chaque fois qu’elle avait eu la possibilité de montrer un visage attractif à un plus large public que son carré de fidèles.
La vérité est malheureusement moins gaie que ce simple détail. Car, malgré un parcours comptable intéressant, le LS a très souvent déçu depuis la reprise en juillet. Même sans caméras. La venue du FC Aarau, lanterne rouge sans le moindre point à son compteur, n’a fait que confirmer, de façon flagrante, les errements d’une équipe qui semble toujours sans queue ni tête.
Comme vous l’imaginez, le LS n’a donc guère fait mieux qu’à l’accoutumée, vendredi. Et même pire encore. Tout au long des 90 minutes, les courageux spectateurs présents à la Pontaise se sont demandé laquelle des deux équipes était en tête du classement. Ou, plutôt, ils ont dû se dire que le LS jouait en rouge pour une fois. Car tant au niveau du volume de jeu que des occasions de but, Aarau s’est montré bien supérieur à son hôte. Sans un Thomas Castella des grands soirs, et de surcroît secouru par deux fois par ses poteaux, les Argoviens se seraient adjugé sans problème la totalité de l’enjeu. Le plus logiquement du monde.
L’audace d’Aarau
Contrairement aux six précédents adversaires qu’avaient affrontés jusque-là les Lausannois, Aarau a osé regarder le LS dans les yeux. Sans le moindre complexe, Zverotic et Cie ont d’emblée eu l’excellente idée de bousculer un leader qui s’attendait peut-être à affronter une équipe percluse de doutes et d’appréhension. Surprise par tant d’audace, la défense vaudoise a pris l’eau de toutes parts. Et après avoir galvaudé une première occasion par Karanovic, Tasar trouvait vite l’ouverture (2e).
Brouillon comme rarement, le LS tentait une réaction mais une belle volée de Brandao et un joli coup franc de Margiotta ne pouvaient cacher une misère inquiétante. Au lieu d’un début de saine révolte, le coup de tête victorieux de Brandao n’était malheureusement qu’un petit rayon de soleil dans un épais brouillard.
Loin de se reprendre après la pause, Lausanne passait beaucoup plus près de recevoir un nouveau coup de massue que d’ajouter trois points à son total. Même avec un homme de plus sur le terrain suite à l’exclusion de Maierhofer, il a fallu toute la classe et le courage de Castella pour empêcher Tasar puis Peyretti d’offrir aux Argoviens une première victoire qu’ils auraient amplement méritée. Et qui ne saurait tarder s’ils parviennent à retrouver un peu de cette confiance qui semble leur faire encore défaut au moment de conclure. Quant au LS, une sérieuse remise en questions apparaît plus que nécessaire s’il ne veut pas que ses espoirs de promotion s’évanouissent aussi vite que ses objectifs européens du printemps dernier.
David Thompson joue les barmans de luxe
«Alors, vous êtes là? C’est incroyable, jamais je n’aurais cru que vous alliez vraiment venir nous servir des bières…» Ce que ne savait pas ce supporter de longue date du LS, c’est que David Thompson est un homme de parole. Vendredi, entre 19 h et 20 h, le président du LS a, comme promis, servi avec le sourire tous ceux qui cherchaient à se désaltérer à l’œil avant d’assister au match contre Aarau. «C’est une idée que m’ont donné mes fils lorsque l’on cherchait une bonne manière de fêter mon anniversaire avec les fans lausannois. Et je dois dire que tout se passe merveilleusement bien. Tout le monde semble apprécier l’initiative.» Pour la petite histoire, David Thompson ne fêtera en fait que lundi son 60e anniversaire, mais ne vaut-il pas toujours mieux célébrer plutôt deux fois qu’une un tel moment? (nxp)
Créé: 21.09.2018, 23h10
Le Lausanne-Sport est-il devenu allergique aux caméras? Que ce soit devant celles de Teleclub (Kriens et Servette) ou celles de la RTS (Sion), l’équipe de Giorgio Contini était passée à côté de son sujet à chaque fois qu’elle avait eu la possibilité de montrer un visage attractif à un plus large public que son carré de fidèles.
La vérité est malheureusement moins gaie que ce simple détail. Car, malgré un parcours comptable intéressant, le LS a très souvent déçu depuis la reprise en juillet. Même sans caméras. La venue du FC Aarau, lanterne rouge sans le moindre point à son compteur, n’a fait que confirmer, de façon flagrante, les errements d’une équipe qui semble toujours sans queue ni tête.
Comme vous l’imaginez, le LS n’a donc guère fait mieux qu’à l’accoutumée, vendredi. Et même pire encore. Tout au long des 90 minutes, les courageux spectateurs présents à la Pontaise se sont demandé laquelle des deux équipes était en tête du classement. Ou, plutôt, ils ont dû se dire que le LS jouait en rouge pour une fois. Car tant au niveau du volume de jeu que des occasions de but, Aarau s’est montré bien supérieur à son hôte. Sans un Thomas Castella des grands soirs, et de surcroît secouru par deux fois par ses poteaux, les Argoviens se seraient adjugé sans problème la totalité de l’enjeu. Le plus logiquement du monde.
L’audace d’Aarau
Contrairement aux six précédents adversaires qu’avaient affrontés jusque-là les Lausannois, Aarau a osé regarder le LS dans les yeux. Sans le moindre complexe, Zverotic et Cie ont d’emblée eu l’excellente idée de bousculer un leader qui s’attendait peut-être à affronter une équipe percluse de doutes et d’appréhension. Surprise par tant d’audace, la défense vaudoise a pris l’eau de toutes parts. Et après avoir galvaudé une première occasion par Karanovic, Tasar trouvait vite l’ouverture (2e).
Brouillon comme rarement, le LS tentait une réaction mais une belle volée de Brandao et un joli coup franc de Margiotta ne pouvaient cacher une misère inquiétante. Au lieu d’un début de saine révolte, le coup de tête victorieux de Brandao n’était malheureusement qu’un petit rayon de soleil dans un épais brouillard.
Loin de se reprendre après la pause, Lausanne passait beaucoup plus près de recevoir un nouveau coup de massue que d’ajouter trois points à son total. Même avec un homme de plus sur le terrain suite à l’exclusion de Maierhofer, il a fallu toute la classe et le courage de Castella pour empêcher Tasar puis Peyretti d’offrir aux Argoviens une première victoire qu’ils auraient amplement méritée. Et qui ne saurait tarder s’ils parviennent à retrouver un peu de cette confiance qui semble leur faire encore défaut au moment de conclure. Quant au LS, une sérieuse remise en questions apparaît plus que nécessaire s’il ne veut pas que ses espoirs de promotion s’évanouissent aussi vite que ses objectifs européens du printemps dernier.
David Thompson joue les barmans de luxe
«Alors, vous êtes là? C’est incroyable, jamais je n’aurais cru que vous alliez vraiment venir nous servir des bières…» Ce que ne savait pas ce supporter de longue date du LS, c’est que David Thompson est un homme de parole. Vendredi, entre 19 h et 20 h, le président du LS a, comme promis, servi avec le sourire tous ceux qui cherchaient à se désaltérer à l’œil avant d’assister au match contre Aarau. «C’est une idée que m’ont donné mes fils lorsque l’on cherchait une bonne manière de fêter mon anniversaire avec les fans lausannois. Et je dois dire que tout se passe merveilleusement bien. Tout le monde semble apprécier l’initiative.» Pour la petite histoire, David Thompson ne fêtera en fait que lundi son 60e anniversaire, mais ne vaut-il pas toujours mieux célébrer plutôt deux fois qu’une un tel moment? (nxp)
Créé: 21.09.2018, 23h10
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/ls-jeunes-sontils-bons-affronter-kosova/story/20131006
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Lausanne doit chasser ses doutes avec la venue de Wil
VALENTIN FLAURAUD
Le club vaudois traverse une zone agitée. À la crise de points s’ajoute une crise dans le jeu. Le choc au sommet du jour doit le relancer
Giorgio Contini, l’entraîneur du LS, reconnaît l’existence d’une mécanique grippée, manquant quelque peu d’allure. KEYSTONE
Nicolas Jacquier
Àl’heure des projections d’avant-saison, il était communément admis que le championnat de Challenge League se limiterait à un duel entre Lausanne et Servette, favoris déclarés pour la montée, un duel lémanique arbitré de loin par Schaffhouse, Vaduz et peut-être Aarau. Mais personne n’avait misé une thune sur le FC Wil, qui bouclera le premier tour en position de leader s’il ne s’incline pas samedi à la Pontaise. La faute à la (relative) faillite sportive des deux supposés cadors, dont les prestations, en termes de qualité de jeu, demeurent indignes des ambitions claironnées.
Tant que les résultats suivaient encore, Lausanne a certes pu se retrancher derrière la lecture du seul classement et réussir ainsi à faire illusion. Mais dès l’instant où les Vaudois ont été lâchés par la baraka qui les accompagnait cet été pour plonger dans la déprime de septembre, les faiblesses et l’inconstance de l’équipe ont éclaté au grand jour. Au point qu’avec un budget de Super League, le club de la Pontaise a présenté lors de ses deux dernières sorties (s’étant soldée par un nul poussif contre Aarau suivi d’une défaite à Winterthour) un jeu plus proche de la Promotion League. Et encore, cela est faire injure à une catégorie capable de proposer d’excellents spectacles.
La pression du favori
Alors dites-nous Giorgio Contini, pourquoi est-ce donc si compliqué de bien jouer? «Parce que l’on subit la pression d’être l’équipe qui doit monter, on veut parfois trop montrer que l’on est au-dessus de la mêlée. On se fabrique nos problèmes sans toujours parvenir à les résoudre par notre propre faute. Tous nos adversaires sont bien organisés. Lausanne, c’est chaque fois le match à gagner pour les autres. Sous prétexte que l’on était le relégué, certains ont pu penser que tout allait être facile. Mais la Challenge League, ce n’est pas ça…»
Engagé pour être l’entraîneur de la promotion, Contini n’est pas homme à s’alarmer au premier vent contraire. D’autant que la météo est loin d’annoncer un avis de tempête au-dessus des Plaines-du-Loup. «Je reste serein. Chacun fait ses points et je suis satisfait des nôtres. Je ne vais pas changer d’attitude ou imposer quatre entraînements par jour parce que l’on perd…» Cela n’empêche pas le technicien de reconnaître l’existence d’une mécanique grippée, manquant quelque peu d’allure. «Moi aussi, il y a des choses que je n’aime pas. Faute d’être suffisamment tueur par manque de lucidité, on n’affiche pas la souveraineté espérée…»
Nouveau rôle pour Zeqiri?
Voilà qui pourrait peut-être changer avec Andi Zeqiri. Se morfondant sur le banc (avec 64 minutes de temps de jeu réparties en six apparitions jusque-là), le jeune homme de 19 ans brûle de montrer qu’il mérite mieux que le statut d’intérimaire auquel son entraîneur semble l’avoir condamné. «J’attends mon heure en espérant pouvoir donner le petit plus qui manque à l’équipe, confie-t-il. Je suis prêt à prendre mes responsabilités.» Durant la pause internationale, Zeqiri, sélectionné ce printemps avec les M21 helvétiques, avait fêté avec la relève une victoire contre la Pologne en inscrivant l’unique but. «Chaque fois que je porte le maillot suisse, j’en ai des frissons.»
Pour la venue de cet étonnant FC Wil, Contini ira-t-il jusqu’à sortir le toujours terriblement décevant Rapp, pourtant meilleur buteur du LS? L’entraîneur pourrait aussi jouer la carte de l’offensive en misant sur une attaque incluant la présence de Zeqiri. Ce qui est certain, quelle que soit l’animation choisie, c’est que Lausanne a le devoir de rectifier le tir, ce qui reviendrait aussi à chasser les doutes concernant son véritable potentiel. Quand on a la chance d’avoir le «faux leader» dans son viseur, il y a des occasions à ne pas rater.
L’info
Dix kilomètres de plus Physiquement, l’ancien leader vaudois de Challenge League (et qui peut le redevenir en l’emportant ce samedi) est tout sauf à la rue, ce que confirment les données de ses derniers matches. Où il s’avère que les joueurs de Contini ont parcouru en moyenne dix kilomètres de plus qu’en début de championnat. Soit environ 112 km par sortie contre 102 km auparavant. Moralité: si Lausanne court davantage, il ne joue pas mieux. Comme si les Vaudois s’époumonaient en des courses trop souvent vaines.
L’adversaire
Un Vaudois au but Après le brutal retrait des investisseurs turcs, qui avaient disparu en février 2017, Wil s’est reconstruit une identité locale en nommant à sa présidence Maurice Weber, un architecte de 54 ans. Les attaquants du LS devront battre un visage connu, celui de Zivko Kostadinovic, l’ancien gardien du FC Le Mont. L’équipe est dirigée depuis quinze mois par Konrad Fünfstück, un Allemand de 38 ans (ex-Kaiserslautern B). Giorgio Contini: «Wil n’a rien à perdre et joue sans pression, c’est ce qui le rend dangereux.»
Le bilan
Lausanne «mène» neuf à trois Les statistiques parlent largement en faveur des Vaudois. Toujours privé des blessés Manière, Loosli et Tejeda, Lausanne reste sur trois succès contre le pensionnaire de l’IGP Arena, le dernier fêté 3-2 le 27 mai 2016 sur la pelouse synthétique saint-galloise. Ce jour-là, Lavanchy, Feuillassier et Rushenguziminega avaient inscrit les buts des visiteurs. Dans le bilan chiffré établi depuis dix ans, le club de la Pontaise «mène» par neuf victoires (et trois nuls) contre trois défaites.
Lausanne doit chasser ses doutes avec la venue de Wil
VALENTIN FLAURAUD
Le club vaudois traverse une zone agitée. À la crise de points s’ajoute une crise dans le jeu. Le choc au sommet du jour doit le relancer
Giorgio Contini, l’entraîneur du LS, reconnaît l’existence d’une mécanique grippée, manquant quelque peu d’allure. KEYSTONE
Nicolas Jacquier
Àl’heure des projections d’avant-saison, il était communément admis que le championnat de Challenge League se limiterait à un duel entre Lausanne et Servette, favoris déclarés pour la montée, un duel lémanique arbitré de loin par Schaffhouse, Vaduz et peut-être Aarau. Mais personne n’avait misé une thune sur le FC Wil, qui bouclera le premier tour en position de leader s’il ne s’incline pas samedi à la Pontaise. La faute à la (relative) faillite sportive des deux supposés cadors, dont les prestations, en termes de qualité de jeu, demeurent indignes des ambitions claironnées.
Tant que les résultats suivaient encore, Lausanne a certes pu se retrancher derrière la lecture du seul classement et réussir ainsi à faire illusion. Mais dès l’instant où les Vaudois ont été lâchés par la baraka qui les accompagnait cet été pour plonger dans la déprime de septembre, les faiblesses et l’inconstance de l’équipe ont éclaté au grand jour. Au point qu’avec un budget de Super League, le club de la Pontaise a présenté lors de ses deux dernières sorties (s’étant soldée par un nul poussif contre Aarau suivi d’une défaite à Winterthour) un jeu plus proche de la Promotion League. Et encore, cela est faire injure à une catégorie capable de proposer d’excellents spectacles.
La pression du favori
Alors dites-nous Giorgio Contini, pourquoi est-ce donc si compliqué de bien jouer? «Parce que l’on subit la pression d’être l’équipe qui doit monter, on veut parfois trop montrer que l’on est au-dessus de la mêlée. On se fabrique nos problèmes sans toujours parvenir à les résoudre par notre propre faute. Tous nos adversaires sont bien organisés. Lausanne, c’est chaque fois le match à gagner pour les autres. Sous prétexte que l’on était le relégué, certains ont pu penser que tout allait être facile. Mais la Challenge League, ce n’est pas ça…»
Engagé pour être l’entraîneur de la promotion, Contini n’est pas homme à s’alarmer au premier vent contraire. D’autant que la météo est loin d’annoncer un avis de tempête au-dessus des Plaines-du-Loup. «Je reste serein. Chacun fait ses points et je suis satisfait des nôtres. Je ne vais pas changer d’attitude ou imposer quatre entraînements par jour parce que l’on perd…» Cela n’empêche pas le technicien de reconnaître l’existence d’une mécanique grippée, manquant quelque peu d’allure. «Moi aussi, il y a des choses que je n’aime pas. Faute d’être suffisamment tueur par manque de lucidité, on n’affiche pas la souveraineté espérée…»
Nouveau rôle pour Zeqiri?
Voilà qui pourrait peut-être changer avec Andi Zeqiri. Se morfondant sur le banc (avec 64 minutes de temps de jeu réparties en six apparitions jusque-là), le jeune homme de 19 ans brûle de montrer qu’il mérite mieux que le statut d’intérimaire auquel son entraîneur semble l’avoir condamné. «J’attends mon heure en espérant pouvoir donner le petit plus qui manque à l’équipe, confie-t-il. Je suis prêt à prendre mes responsabilités.» Durant la pause internationale, Zeqiri, sélectionné ce printemps avec les M21 helvétiques, avait fêté avec la relève une victoire contre la Pologne en inscrivant l’unique but. «Chaque fois que je porte le maillot suisse, j’en ai des frissons.»
Pour la venue de cet étonnant FC Wil, Contini ira-t-il jusqu’à sortir le toujours terriblement décevant Rapp, pourtant meilleur buteur du LS? L’entraîneur pourrait aussi jouer la carte de l’offensive en misant sur une attaque incluant la présence de Zeqiri. Ce qui est certain, quelle que soit l’animation choisie, c’est que Lausanne a le devoir de rectifier le tir, ce qui reviendrait aussi à chasser les doutes concernant son véritable potentiel. Quand on a la chance d’avoir le «faux leader» dans son viseur, il y a des occasions à ne pas rater.
L’info
Dix kilomètres de plus Physiquement, l’ancien leader vaudois de Challenge League (et qui peut le redevenir en l’emportant ce samedi) est tout sauf à la rue, ce que confirment les données de ses derniers matches. Où il s’avère que les joueurs de Contini ont parcouru en moyenne dix kilomètres de plus qu’en début de championnat. Soit environ 112 km par sortie contre 102 km auparavant. Moralité: si Lausanne court davantage, il ne joue pas mieux. Comme si les Vaudois s’époumonaient en des courses trop souvent vaines.
L’adversaire
Un Vaudois au but Après le brutal retrait des investisseurs turcs, qui avaient disparu en février 2017, Wil s’est reconstruit une identité locale en nommant à sa présidence Maurice Weber, un architecte de 54 ans. Les attaquants du LS devront battre un visage connu, celui de Zivko Kostadinovic, l’ancien gardien du FC Le Mont. L’équipe est dirigée depuis quinze mois par Konrad Fünfstück, un Allemand de 38 ans (ex-Kaiserslautern B). Giorgio Contini: «Wil n’a rien à perdre et joue sans pression, c’est ce qui le rend dangereux.»
Le bilan
Lausanne «mène» neuf à trois Les statistiques parlent largement en faveur des Vaudois. Toujours privé des blessés Manière, Loosli et Tejeda, Lausanne reste sur trois succès contre le pensionnaire de l’IGP Arena, le dernier fêté 3-2 le 27 mai 2016 sur la pelouse synthétique saint-galloise. Ce jour-là, Lavanchy, Feuillassier et Rushenguziminega avaient inscrit les buts des visiteurs. Dans le bilan chiffré établi depuis dix ans, le club de la Pontaise «mène» par neuf victoires (et trois nuls) contre trois défaites.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pour une fois une article sérieux et réaliste du Matin.........Bravo !
Le football, du moins l’a-t-on toujours conçu ainsi au risque de contrarier ceux qui y voient «bien plus qu’une question de vie ou de mort» (Bill Shankly), devrait être un objet de joie et d’émotion, de partage et de passion; bref, un truc sympa qui aide à affronter les turpitudes dont le quotidien est forcément truffé, surtout si on supporte un club romand. Et supporter, par les temps qui courent, c’est le bon mot… Parce que les quatre clubs francophones dits «d’élite» font grand peine à voir en ce tout début d’automne.
Quel blues! Qu’on supporte les blanc et rouge ou les rouge et noir à l’étage supérieur, qu’on essaie de tolérer les bleu et blanc ou les grenat un cran en-dessous, il y a franchement de quoi broyer du sombre. Se faire un sang d’encre.
Xamax vient certes de sortir la tête du bac en battant Lugano (2-1) devant 3000 spectateurs et des poussières (snif). Mais surtout pas de quoi bomber le torse, avant de rendre visite au FC Zurich (dimanche 16h) et après la série ultra flippante que l’équipe a traversée (cinq défaites en autant de matches de championnat, 19 buts encaissés). Au moins les sympathisants neuchâtelois peuvent-ils se consoler en se disant que leur club applique une politique où continuité n’est pas un vain mot; qu’il cultive un esprit de copains parfois un peu naïf, qui fait chaud au cœur dans ce monde de brutes – mais ça ne rapporte pas assez de points.
Le bazar
Partout ailleurs, de Tourbillon au stade de Genève en passant par la Pontaise, c’est le bazar. L’arrivée de Murat Yakin en Valais a eu le mérite de faire diversion quelques jours, de déclencher bien des fantasmes. Mais deux défaites plus tard, la réalité se fait têtue, implacable: le FC Sion, comme souvent, se retrouve secoué de partout, trop instable pour exploiter les potentiels, bonifier les gens (on croise les doigts, Murat!). Reste que pour l’instant, cela ne donne pas grand-chose de bon sur le terrain. Déclic à Lucerne, dimanche après-midi? Ce serait bien parce que dernier de classe, vu les moyens déployés, c’est un bilan lamentable.
Si le marasme devait perdurer, les supporters sédunois pourront toujours se mettre du baume au cœur en jetant un œil sur la situation des deux superpuissances lémaniques de Challenge League. Lausanne a certes eu le mérite d’engranger des points. Mais la pauvreté du jeu présenté jusqu’ici par les joueurs de Giorgio Contini fait planer le spectre d’adieux glaçants à la Pontaise. L’objectif promotion reste parfaitement réaliste pour les Vaudois. Mais la manière laisse à désirer et tout d’un coup, le choc face au leader Wil (samedi 19h) prend un écho particulier. Et si ça se passe mal, ça commencera à grenouiller.
En attendant... le froid!
Comme on peut toujours trouver pire, il y a Servette. Aaah Servette, son temple vide et ses idées pas claires. Depuis trois ans, les finances sont les seules à être solides et la direction articulée autour du président Didier Fischer peine à dessiner un cap (on reste poli). Un faux-pas à Rapperswil (samedi 18h) et l’état de pré-crise sera déclaré autour d’Alain Geiger.
Voilà pour le triste tableau, tout du moins sous sa photographie actuelle, du foot romand d’élite. Bien sûr, on commence à avoir l’habitude de faillites en désillusions, mais c’est dur à supporter pour les supporters. Alors si en ce week-end, qui boucle le premier des quatre tours de Super et Challenge League, on pouvait avoir quelques signes de vie, d’espoir, ce serait pas mal. Pour le moral des derniers milliers de fidèles qui, en dépit des circonstances, suivent et aiment nos quatre fleurons. Et dire que bientôt, en plus, il fera froid dans les stades. (nxp)
Le football, du moins l’a-t-on toujours conçu ainsi au risque de contrarier ceux qui y voient «bien plus qu’une question de vie ou de mort» (Bill Shankly), devrait être un objet de joie et d’émotion, de partage et de passion; bref, un truc sympa qui aide à affronter les turpitudes dont le quotidien est forcément truffé, surtout si on supporte un club romand. Et supporter, par les temps qui courent, c’est le bon mot… Parce que les quatre clubs francophones dits «d’élite» font grand peine à voir en ce tout début d’automne.
Quel blues! Qu’on supporte les blanc et rouge ou les rouge et noir à l’étage supérieur, qu’on essaie de tolérer les bleu et blanc ou les grenat un cran en-dessous, il y a franchement de quoi broyer du sombre. Se faire un sang d’encre.
Xamax vient certes de sortir la tête du bac en battant Lugano (2-1) devant 3000 spectateurs et des poussières (snif). Mais surtout pas de quoi bomber le torse, avant de rendre visite au FC Zurich (dimanche 16h) et après la série ultra flippante que l’équipe a traversée (cinq défaites en autant de matches de championnat, 19 buts encaissés). Au moins les sympathisants neuchâtelois peuvent-ils se consoler en se disant que leur club applique une politique où continuité n’est pas un vain mot; qu’il cultive un esprit de copains parfois un peu naïf, qui fait chaud au cœur dans ce monde de brutes – mais ça ne rapporte pas assez de points.
Le bazar
Partout ailleurs, de Tourbillon au stade de Genève en passant par la Pontaise, c’est le bazar. L’arrivée de Murat Yakin en Valais a eu le mérite de faire diversion quelques jours, de déclencher bien des fantasmes. Mais deux défaites plus tard, la réalité se fait têtue, implacable: le FC Sion, comme souvent, se retrouve secoué de partout, trop instable pour exploiter les potentiels, bonifier les gens (on croise les doigts, Murat!). Reste que pour l’instant, cela ne donne pas grand-chose de bon sur le terrain. Déclic à Lucerne, dimanche après-midi? Ce serait bien parce que dernier de classe, vu les moyens déployés, c’est un bilan lamentable.
Si le marasme devait perdurer, les supporters sédunois pourront toujours se mettre du baume au cœur en jetant un œil sur la situation des deux superpuissances lémaniques de Challenge League. Lausanne a certes eu le mérite d’engranger des points. Mais la pauvreté du jeu présenté jusqu’ici par les joueurs de Giorgio Contini fait planer le spectre d’adieux glaçants à la Pontaise. L’objectif promotion reste parfaitement réaliste pour les Vaudois. Mais la manière laisse à désirer et tout d’un coup, le choc face au leader Wil (samedi 19h) prend un écho particulier. Et si ça se passe mal, ça commencera à grenouiller.
En attendant... le froid!
Comme on peut toujours trouver pire, il y a Servette. Aaah Servette, son temple vide et ses idées pas claires. Depuis trois ans, les finances sont les seules à être solides et la direction articulée autour du président Didier Fischer peine à dessiner un cap (on reste poli). Un faux-pas à Rapperswil (samedi 18h) et l’état de pré-crise sera déclaré autour d’Alain Geiger.
Voilà pour le triste tableau, tout du moins sous sa photographie actuelle, du foot romand d’élite. Bien sûr, on commence à avoir l’habitude de faillites en désillusions, mais c’est dur à supporter pour les supporters. Alors si en ce week-end, qui boucle le premier des quatre tours de Super et Challenge League, on pouvait avoir quelques signes de vie, d’espoir, ce serait pas mal. Pour le moral des derniers milliers de fidèles qui, en dépit des circonstances, suivent et aiment nos quatre fleurons. Et dire que bientôt, en plus, il fera froid dans les stades. (nxp)
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS perd deux points
Keystone. Matin Dimanche
Malgré deux buts
de retard à un quart d’heure du terme,
Wil a arraché le nul dans les arrêts de jeu.
Savic marque à la 91e minute et prive les Lausannois de deux points précieux. Cruel.
Le Lausanne-Sport n’a retrouvé ni le chemin de la victoire ni la tête du classement de Challenge League, hier à la Pontaise. Et, ironie du sort, cette double déception a pour coresponsables deux anciens Lausannois. Alors qu’il ne restait qu’un gros quart d’heure à jouer et que les Vaudois menaient logiquement à la marque grâce à deux réussites tombées, vers la demi-heure de jeu, sur autant de corners, une faute inutile de Monteiro sur Zé Eduardo était punie d’un penalty. Une sanction, peut-être un brin sévère, que Silvio transformait avec ce sang-froid qui avait été si précieux au LS, huit ans plus tôt, lors d’une brillante saison conclue par une inoubliable promotion.
Manque de réalisme
Une réussite tombée de nulle part qui ne déboussolait toutefois pas les Vaudois. Face aux assauts désordonnés des Saint-Gallois, la solide défense lausannoise ne courait plus le moindre danger. On se disait alors que les trois grosses occasions ratées, en deuxième mi-temps, par Margiotta (deux fois) et par Zeqiri pour se mettre définitivement à l’abri d’une mauvaise surprise n’allaient pas laisser trop de regrets. Mais, comme souvent, celui qui galvaude trop de possibilités finit par payer cher son manque de réalisme. Et c’est justement ce qui est arrivé au LS lorsqu’un long centre de Lombardi trouvait la tête de l’ex-Lausannois Andelko Savic dans la première des trois minutes d’arrêts de jeu. Des Vaudois qui passaient même tout près de la correctionnelle lorsque Silvio, encore lui, voyait son tir repoussé par le poteau!
Un verdict qui lèse un LS plus audacieux et inspiré qu’à l’accoutumée qui aurait largement mérité la victoire. Grâce aussi aux cinq changements apportés par Giorgio Contini au coup d’envoi, la qualité de jeu proposée par les Vaudois a longtemps été convaincante. «Nous avons été très mal payés de nos efforts, soupirait l’entraîneur lausannois. Malheureusement, nous avons commis deux erreurs individuelles qui nous ont privés des trois points. Il nous a aussi manqué un peu de lucidité dans le dernier geste pour concrétiser une ou deux occasions supplémentaires. Mais globalement, je ne peux être que satisfait de mes joueurs. Des jeunes notamment qui ont amené beaucoup de fraîcheur. Malgré cette issue cruelle, ce genre de performance doit nous donner confiance pour la suite.»
Keystone. Matin Dimanche
Malgré deux buts
de retard à un quart d’heure du terme,
Wil a arraché le nul dans les arrêts de jeu.
Savic marque à la 91e minute et prive les Lausannois de deux points précieux. Cruel.
Le Lausanne-Sport n’a retrouvé ni le chemin de la victoire ni la tête du classement de Challenge League, hier à la Pontaise. Et, ironie du sort, cette double déception a pour coresponsables deux anciens Lausannois. Alors qu’il ne restait qu’un gros quart d’heure à jouer et que les Vaudois menaient logiquement à la marque grâce à deux réussites tombées, vers la demi-heure de jeu, sur autant de corners, une faute inutile de Monteiro sur Zé Eduardo était punie d’un penalty. Une sanction, peut-être un brin sévère, que Silvio transformait avec ce sang-froid qui avait été si précieux au LS, huit ans plus tôt, lors d’une brillante saison conclue par une inoubliable promotion.
Manque de réalisme
Une réussite tombée de nulle part qui ne déboussolait toutefois pas les Vaudois. Face aux assauts désordonnés des Saint-Gallois, la solide défense lausannoise ne courait plus le moindre danger. On se disait alors que les trois grosses occasions ratées, en deuxième mi-temps, par Margiotta (deux fois) et par Zeqiri pour se mettre définitivement à l’abri d’une mauvaise surprise n’allaient pas laisser trop de regrets. Mais, comme souvent, celui qui galvaude trop de possibilités finit par payer cher son manque de réalisme. Et c’est justement ce qui est arrivé au LS lorsqu’un long centre de Lombardi trouvait la tête de l’ex-Lausannois Andelko Savic dans la première des trois minutes d’arrêts de jeu. Des Vaudois qui passaient même tout près de la correctionnelle lorsque Silvio, encore lui, voyait son tir repoussé par le poteau!
Un verdict qui lèse un LS plus audacieux et inspiré qu’à l’accoutumée qui aurait largement mérité la victoire. Grâce aussi aux cinq changements apportés par Giorgio Contini au coup d’envoi, la qualité de jeu proposée par les Vaudois a longtemps été convaincante. «Nous avons été très mal payés de nos efforts, soupirait l’entraîneur lausannois. Malheureusement, nous avons commis deux erreurs individuelles qui nous ont privés des trois points. Il nous a aussi manqué un peu de lucidité dans le dernier geste pour concrétiser une ou deux occasions supplémentaires. Mais globalement, je ne peux être que satisfait de mes joueurs. Des jeunes notamment qui ont amené beaucoup de fraîcheur. Malgré cette issue cruelle, ce genre de performance doit nous donner confiance pour la suite.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Commentaire
Le LS peut et doit mieux faire
André
Boschetti
Journaliste
Même si la victoire n’est pas arrivée contre Wil, le public n’a, pour une fois, pas quitté la Pontaise en hochant la tête de dépit. Ce qui n’est déjà pas si mal en cette triste année 2018. Malgré ces progrès, le bilan de ce 1er tour reste famélique. Grandissime favori dans la course à la Super League – avec un budget quatre à cinq fois supérieur à ceux qui sont aujourd’hui ses trois principaux contradicteurs –, le LS ne parvient même pas à franchir la première bouée en tête. Un détail qui ne semble pas préoccuper Giorgio Contini. Le technicien zurichois ne cesse-t-il pas de répéter que la seule chose importante sera d’occuper cette 1re place à l’heure du verdict, le 26 mai prochain? Ce qui est faux. Pour effacer un traumatisant dernier exercice, et surtout par simple respect du public et des efforts consentis par son propriétaire, le LS se doit de rejoindre l’élite avec
la manière.
Au vu du niveau général médiocre de cette Challenge League que domine un FC Wil dont l’objectif avoué est d’assurer au plus vite son maintien, cette exigence n’est pas exagérée. Pour que Lausanne prenne définitivement son envol, il est toutefois indispensable que ses plus gros salaires relèvent la tête. Car il ne faut pas s’y méprendre, même si le LS affiche la meilleure offensive de la catégorie, c’est bel et bien à ce niveau que Contini a encore le plus de problèmes à régler. Pour différentes raisons, le trio infernal (pour la Challenge League) que devraient composer Kukuruzovic, Rapp et Margiotta tourne en inquiétant sous-régime. Il n’est en effet pas normal que les deux premiers aient assisté depuis le banc à la meilleure performance collective lausannoise de la saison. Ou alors peut-on y trouver de vraies raisons d’espérer voir très vite cette montée en puissance tant attendue.
Football
L’audace de Contini n’a pas trouvé sa juste récompense
Keystone
Malgré cinq changements
au coup d’envoi,
le LS n’a pu renouer avec la victoire contre Wil
Le Lausannois Andi Zeqiri (en blanc) s’est montré à son avantage. Malheureusement, cela n’a pas suffi pour faire gagner le LS.
André Boschetti
La meilleure performance collective du Lausanne-Sport cette saison ne lui a pas permis de battre Wil et de détrôner ainsi le leader de Challenge League. Un petit relâchement dans le dernier quart d’heure l’a privé d’une victoire qu’il aurait pourtant cent fois méritée. Une affaire que les Lausannois ont aussi eu le tort de ne pas parvenir à classer définitivement avant que Monteiro ne commette cette faute inutile sur Zé Eduardo qui a redonné espoir à des Saint-Gallois impuissants jusque-là. Mais les trois occasions nettes que se sont ménagées Margiotta (2) et Zeqiri dans le quart d’heure qui a précédé cette réduction du score, signée Silvio sur penalty, ont aussi contribué à la perte de deux nouveaux points précieux.
Inverser la tendance
Dommage car, comme on l’a dit, le LS a tout fait, cette fois, pour inverser une tendance négative qui dure depuis un mois. À commencer par la décision courageuse de Giorgio Contini de se priver de cinq joueurs – Nganga, Kukuruzovic, Geissmann, Oliveira et Rapp – considérés jusque-là comme des pions essentiels de son échiquier. Une preuve irréfutable que le statut de titulaire indéboulonnable n’existe pas à la Pontaise. Pour remplacer ces absents de marque, lors d’un match au sommet de surcroît, le coach zurichois a eu l’audace de donner leur chance à trois jeunes presque néophytes puisque ni Asllani (19 ans) ni Zeqiri (19) n’avaient encore eu la chance de commencer une rencontre de Challenge League, cette saison. Une récompense que Schmid (20) n’avait, lui, reçue qu’une seule fois.
Trois jeunes qui ont non seulement amené un dynamisme et une fraîcheur intéressants mais qui, détail non négligeable, ne portent pas non plus la moindre responsabilité sur cette cruelle issue. Asllani et Zeqiri surtout ont plu par leur disponibilité et leur incessant engagement. Sur son flanc droit, le premier, après s’être fait surprendre d’entrée par Schäppi, a multiplié les appels dans son couloir. Il a même offert à Zeqiri un excellent ballon qui aurait pu être synonyme de victoire (70e). Quant à l’attaquant, il a pris de nombreuses initiatives et beaucoup travaillé pour ouvrir des brèches à un Margiotta à qui il n’a manqué qu’un peu de réussite pour débloquer son compteur (58e et 72e).
Lausannois de cœur, Andelko Savic, le bourreau du LS avec Silvio, un autre ancien de la Pontaise…, reconnaissait d’ailleurs sans problème la supériorité adverse. «En 1re mi-temps surtout, Lausanne nous a pressés très haut et nous ne parvenions pas à ressortir le ballon. Après la pause, ils ont un peu reculé et nous en avons profité pour revenir dans le jeu puis au score. Mais cela ne change rien au fait que le LS demeure, pour moi, le grand favori à la promotion.»
Monteiro malheureux
Un avis que partagent (presque) toutes les équipes de Challenge League mais que les Vaudois peinent toujours à justifier sur le terrain. À l’image du malheureux Elton Monteiro. Fidèle à ses mauvaises habitudes, le défenseur à l’immense potentiel non exploité a commis deux grosses erreurs de concentration qui ont à la fois coûté deux buts à son équipe et entaché une performance par ailleurs digne d’éloges.
Le LS peut et doit mieux faire
André
Boschetti
Journaliste
Même si la victoire n’est pas arrivée contre Wil, le public n’a, pour une fois, pas quitté la Pontaise en hochant la tête de dépit. Ce qui n’est déjà pas si mal en cette triste année 2018. Malgré ces progrès, le bilan de ce 1er tour reste famélique. Grandissime favori dans la course à la Super League – avec un budget quatre à cinq fois supérieur à ceux qui sont aujourd’hui ses trois principaux contradicteurs –, le LS ne parvient même pas à franchir la première bouée en tête. Un détail qui ne semble pas préoccuper Giorgio Contini. Le technicien zurichois ne cesse-t-il pas de répéter que la seule chose importante sera d’occuper cette 1re place à l’heure du verdict, le 26 mai prochain? Ce qui est faux. Pour effacer un traumatisant dernier exercice, et surtout par simple respect du public et des efforts consentis par son propriétaire, le LS se doit de rejoindre l’élite avec
la manière.
Au vu du niveau général médiocre de cette Challenge League que domine un FC Wil dont l’objectif avoué est d’assurer au plus vite son maintien, cette exigence n’est pas exagérée. Pour que Lausanne prenne définitivement son envol, il est toutefois indispensable que ses plus gros salaires relèvent la tête. Car il ne faut pas s’y méprendre, même si le LS affiche la meilleure offensive de la catégorie, c’est bel et bien à ce niveau que Contini a encore le plus de problèmes à régler. Pour différentes raisons, le trio infernal (pour la Challenge League) que devraient composer Kukuruzovic, Rapp et Margiotta tourne en inquiétant sous-régime. Il n’est en effet pas normal que les deux premiers aient assisté depuis le banc à la meilleure performance collective lausannoise de la saison. Ou alors peut-on y trouver de vraies raisons d’espérer voir très vite cette montée en puissance tant attendue.
Football
L’audace de Contini n’a pas trouvé sa juste récompense
Keystone
Malgré cinq changements
au coup d’envoi,
le LS n’a pu renouer avec la victoire contre Wil
Le Lausannois Andi Zeqiri (en blanc) s’est montré à son avantage. Malheureusement, cela n’a pas suffi pour faire gagner le LS.
André Boschetti
La meilleure performance collective du Lausanne-Sport cette saison ne lui a pas permis de battre Wil et de détrôner ainsi le leader de Challenge League. Un petit relâchement dans le dernier quart d’heure l’a privé d’une victoire qu’il aurait pourtant cent fois méritée. Une affaire que les Lausannois ont aussi eu le tort de ne pas parvenir à classer définitivement avant que Monteiro ne commette cette faute inutile sur Zé Eduardo qui a redonné espoir à des Saint-Gallois impuissants jusque-là. Mais les trois occasions nettes que se sont ménagées Margiotta (2) et Zeqiri dans le quart d’heure qui a précédé cette réduction du score, signée Silvio sur penalty, ont aussi contribué à la perte de deux nouveaux points précieux.
Inverser la tendance
Dommage car, comme on l’a dit, le LS a tout fait, cette fois, pour inverser une tendance négative qui dure depuis un mois. À commencer par la décision courageuse de Giorgio Contini de se priver de cinq joueurs – Nganga, Kukuruzovic, Geissmann, Oliveira et Rapp – considérés jusque-là comme des pions essentiels de son échiquier. Une preuve irréfutable que le statut de titulaire indéboulonnable n’existe pas à la Pontaise. Pour remplacer ces absents de marque, lors d’un match au sommet de surcroît, le coach zurichois a eu l’audace de donner leur chance à trois jeunes presque néophytes puisque ni Asllani (19 ans) ni Zeqiri (19) n’avaient encore eu la chance de commencer une rencontre de Challenge League, cette saison. Une récompense que Schmid (20) n’avait, lui, reçue qu’une seule fois.
Trois jeunes qui ont non seulement amené un dynamisme et une fraîcheur intéressants mais qui, détail non négligeable, ne portent pas non plus la moindre responsabilité sur cette cruelle issue. Asllani et Zeqiri surtout ont plu par leur disponibilité et leur incessant engagement. Sur son flanc droit, le premier, après s’être fait surprendre d’entrée par Schäppi, a multiplié les appels dans son couloir. Il a même offert à Zeqiri un excellent ballon qui aurait pu être synonyme de victoire (70e). Quant à l’attaquant, il a pris de nombreuses initiatives et beaucoup travaillé pour ouvrir des brèches à un Margiotta à qui il n’a manqué qu’un peu de réussite pour débloquer son compteur (58e et 72e).
Lausannois de cœur, Andelko Savic, le bourreau du LS avec Silvio, un autre ancien de la Pontaise…, reconnaissait d’ailleurs sans problème la supériorité adverse. «En 1re mi-temps surtout, Lausanne nous a pressés très haut et nous ne parvenions pas à ressortir le ballon. Après la pause, ils ont un peu reculé et nous en avons profité pour revenir dans le jeu puis au score. Mais cela ne change rien au fait que le LS demeure, pour moi, le grand favori à la promotion.»
Monteiro malheureux
Un avis que partagent (presque) toutes les équipes de Challenge League mais que les Vaudois peinent toujours à justifier sur le terrain. À l’image du malheureux Elton Monteiro. Fidèle à ses mauvaises habitudes, le défenseur à l’immense potentiel non exploité a commis deux grosses erreurs de concentration qui ont à la fois coûté deux buts à son équipe et entaché une performance par ailleurs digne d’éloges.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Le Lausanne-Sport fait moins bien que la plupart des récents promus
Au quart de son parcours, le favori
de Challenge League est loin de dominer son sujet. Le bilan provisoire ne répond pas aux attentes
André Boschetti
Cette saison devait être celle du renouveau pour le Lausanne-Sport. Celle de la réconciliation avec un public terriblement déçu par un printemps calamiteux qui a débouché sur une douloureuse relégation. Celle, aussi, du vrai départ de l’ambitieux projet «européen» qu’Ineos, le richissime propriétaire du club, a annoncé vouloir mettre en place, en novembre dernier. Des promesses qu’il a d’ailleurs largement tenues en investissant déjà plus d’une vingtaine de millions de francs et en doublant presque le budget du club en moins d’un an.
La réalité du terrain reste pourtant très éloignée de ces ambitieux desseins. Malgré les gros moyens déployés, le LS ne parvient même pas à dominer une Challenge League pourtant de bien médiocre qualité. Avec seulement seize points récoltés lors du premier des quatre tours au programme (9 matches), il se situe très loin du plan de marche espéré et du brillant parcours des deux derniers promus, Xamax et Zurich. Les plus optimistes rétorqueront que le LS ne compte que deux unités de retard sur Wil, un leader probablement très provisoire, mais déjà quatre d’avance sur Servette, son principal concurrent.
Vite trouver une équipe type
Toujours est-il que le bilan provisoire ne répond pas aux attentes, selon Marcel Parietti, un ancien capitaine du LS qui reste un fidèle de la Pontaise. «Les résultats et la manière sont décevants, c’est vrai, admet le Jurassien. Cela dit, je reste confiant car, individuellement, les joueurs sont de qualité et l’objectif de rejoindre la Super League est toujours largement à leur portée.»
Mais pour y parvenir, il est impératif que Lausanne progresse sur le plan collectif. «Il y a eu pas mal de changements au sein du groupe durant l’été, continue Marcel Parietti, et une phase d’adaptation est indispensable pour les nouveaux. Mais là, elle commence à prendre beaucoup de temps. J’ai l’impression que Giorgio Contini cherche encore son équipe type comme le montrent les cinq changements opérés lors du match contre Wil. Il est important qu’il la trouve vite, à la fois pour qu’une bonne cohésion se fasse entre les titulaires et pour que ceux-ci prennent peu à peu confiance en eux. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.»
Les itinéraires des six promus depuis que la Challenge League compte dix clubs et 36 matches au calendrier confirment que les chances du LS de retrouver l’élite en mai sont intactes. Même si Lugano a été, en 2014, la seule équipe à avoir compté moins de points que ce LS après le premier tour. «Il serait effectivement plus agréable de voir le Lausanne-Sport caracoler en tête du championnat avec cinq ou six longueurs d’avance sur le deuxième, sourit l’ancien secrétaire général du Fonds du sport vaudois. Mais la situation n’est, pour l’instant, pas préoccupante non plus… à condition toutefois que le LS monte en régime d’ici à Noël. D’abord pour empêcher que des adversaires comme Wil, Rapperswil ou Winterthour ne se prennent soudainement à rêver de promotion et ensuite parce que la pression sur le grand favori deviendrait logiquement très forte au printemps si le classement restait aussi serré. Pour moi, le scénario idéal serait donc que le LS réussisse à terminer l’année avec un petit matelas de points qui lui permettrait d’aborder 2019 avec davantage de sérénité.»
Le FC Wil est leader aussi grâce à ses deux joueurs vaudois
Football Zivko Kostadinovic
et Andelko Savic s’éclatent avec le club saint-gallois
Quelques minutes après le nul (2-2) entre Lausanne et Wil samedi, Andelko Savic aperçoit Pablo Iglesias dans les couloirs de la Pontaise. «Désolé…», lance l’attaquant. Le directeur sportif du Lausanne-Sport lui tape dans la main, comme pour lui pardonner d’avoir égalisé à la dernière minute et privé le LS de deux points sur la route de la montée en Super League. «J’aurais préféré marquer contre toutes les autres équipes plutôt que Lausanne. C’est le club où j’ai débuté, c’est mon club de cœur», glisse, sincère, Andelko Savic, auteur ce samedi de son premier but de la saison. Fait étonnant, s’il compte quatre entrées en jeu depuis le début du championnat, il n’a joué que… huit minutes au total! «Je me remets d’une blessure au métatarse. Je reviens gentiment», continue le Vaudois de 25 ans, qui a marqué trois fois en dix-sept matches avec Wil la saison dernière.
Leader de Challenge League après le premier des quatre tours, Wil surprend. De quoi faire sourire l’ancien attaquant du Mont, entre autres: «On ne s’y attendait pas forcément. On joue sans pression et les résultats suivent. On a une très bonne ambiance et ça paie. La preuve, aujourd’hui on perd 2-0 très vite et on arrache un point.»
Si «Andjel» vient à peine de retrouver les terrains, un autre Vaudois cartonne de manière régulière avec Wil: Zivko Kostadinovic. Le talentueux gardien, originaire de Renens, a retrouvé toutes ses sensations après sa grave blessure de décembre 2016. Alors qu’il enchaînait les blanchissages avec Le Mont, il s’est déchiré les ligaments croisés du genou gauche sur le synthétique de la Maladière. Après une année blanche et une rééducation loin de l’univers professionnel (Le Mont avait quitté la Challenge League entre-temps), il a fini par obtenir un contrat à Wil, repoussant plusieurs offres attractives venant de clubs vaudois de Promotion League. Son objectif était clair: rester dans le monde pro, quitte à le faire à l’autre bout du pays. Pas de quoi faire peur à un portier qui a joué à Schaffhouse et à Vaduz et qui a largement le potentiel pour découvrir la Super League.
À 26 ans, il n’est pas trop tard, d’autant plus qu’il est l’un des grands artisans du très bon début de saison du FC Wil. «Évidemment, on entendait parler de Lausanne, de Servette, de Vaduz et d’Aarau, qui étaient candidats déclarés à la promotion. Nous, on n’est pas dans cette optique, mais on travaille bien aussi. Depuis janvier, on n’a perdu que cinq fois. L’équipe est jeune, elle progresse», explique le grand Zivko (1,96 m).
Après le retrait spectaculaire du milliardaire turc qui avait pris la présidence, Wil a retrouvé l’humilité. «C’est redevenu un club sain, sans histoires, sans polémiques, avec une base solide», explique son gardien vaudois. T. GN
Le Lausanne-Sport fait moins bien que la plupart des récents promus
Au quart de son parcours, le favori
de Challenge League est loin de dominer son sujet. Le bilan provisoire ne répond pas aux attentes
André Boschetti
Cette saison devait être celle du renouveau pour le Lausanne-Sport. Celle de la réconciliation avec un public terriblement déçu par un printemps calamiteux qui a débouché sur une douloureuse relégation. Celle, aussi, du vrai départ de l’ambitieux projet «européen» qu’Ineos, le richissime propriétaire du club, a annoncé vouloir mettre en place, en novembre dernier. Des promesses qu’il a d’ailleurs largement tenues en investissant déjà plus d’une vingtaine de millions de francs et en doublant presque le budget du club en moins d’un an.
La réalité du terrain reste pourtant très éloignée de ces ambitieux desseins. Malgré les gros moyens déployés, le LS ne parvient même pas à dominer une Challenge League pourtant de bien médiocre qualité. Avec seulement seize points récoltés lors du premier des quatre tours au programme (9 matches), il se situe très loin du plan de marche espéré et du brillant parcours des deux derniers promus, Xamax et Zurich. Les plus optimistes rétorqueront que le LS ne compte que deux unités de retard sur Wil, un leader probablement très provisoire, mais déjà quatre d’avance sur Servette, son principal concurrent.
Vite trouver une équipe type
Toujours est-il que le bilan provisoire ne répond pas aux attentes, selon Marcel Parietti, un ancien capitaine du LS qui reste un fidèle de la Pontaise. «Les résultats et la manière sont décevants, c’est vrai, admet le Jurassien. Cela dit, je reste confiant car, individuellement, les joueurs sont de qualité et l’objectif de rejoindre la Super League est toujours largement à leur portée.»
Mais pour y parvenir, il est impératif que Lausanne progresse sur le plan collectif. «Il y a eu pas mal de changements au sein du groupe durant l’été, continue Marcel Parietti, et une phase d’adaptation est indispensable pour les nouveaux. Mais là, elle commence à prendre beaucoup de temps. J’ai l’impression que Giorgio Contini cherche encore son équipe type comme le montrent les cinq changements opérés lors du match contre Wil. Il est important qu’il la trouve vite, à la fois pour qu’une bonne cohésion se fasse entre les titulaires et pour que ceux-ci prennent peu à peu confiance en eux. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.»
Les itinéraires des six promus depuis que la Challenge League compte dix clubs et 36 matches au calendrier confirment que les chances du LS de retrouver l’élite en mai sont intactes. Même si Lugano a été, en 2014, la seule équipe à avoir compté moins de points que ce LS après le premier tour. «Il serait effectivement plus agréable de voir le Lausanne-Sport caracoler en tête du championnat avec cinq ou six longueurs d’avance sur le deuxième, sourit l’ancien secrétaire général du Fonds du sport vaudois. Mais la situation n’est, pour l’instant, pas préoccupante non plus… à condition toutefois que le LS monte en régime d’ici à Noël. D’abord pour empêcher que des adversaires comme Wil, Rapperswil ou Winterthour ne se prennent soudainement à rêver de promotion et ensuite parce que la pression sur le grand favori deviendrait logiquement très forte au printemps si le classement restait aussi serré. Pour moi, le scénario idéal serait donc que le LS réussisse à terminer l’année avec un petit matelas de points qui lui permettrait d’aborder 2019 avec davantage de sérénité.»
Le FC Wil est leader aussi grâce à ses deux joueurs vaudois
Football Zivko Kostadinovic
et Andelko Savic s’éclatent avec le club saint-gallois
Quelques minutes après le nul (2-2) entre Lausanne et Wil samedi, Andelko Savic aperçoit Pablo Iglesias dans les couloirs de la Pontaise. «Désolé…», lance l’attaquant. Le directeur sportif du Lausanne-Sport lui tape dans la main, comme pour lui pardonner d’avoir égalisé à la dernière minute et privé le LS de deux points sur la route de la montée en Super League. «J’aurais préféré marquer contre toutes les autres équipes plutôt que Lausanne. C’est le club où j’ai débuté, c’est mon club de cœur», glisse, sincère, Andelko Savic, auteur ce samedi de son premier but de la saison. Fait étonnant, s’il compte quatre entrées en jeu depuis le début du championnat, il n’a joué que… huit minutes au total! «Je me remets d’une blessure au métatarse. Je reviens gentiment», continue le Vaudois de 25 ans, qui a marqué trois fois en dix-sept matches avec Wil la saison dernière.
Leader de Challenge League après le premier des quatre tours, Wil surprend. De quoi faire sourire l’ancien attaquant du Mont, entre autres: «On ne s’y attendait pas forcément. On joue sans pression et les résultats suivent. On a une très bonne ambiance et ça paie. La preuve, aujourd’hui on perd 2-0 très vite et on arrache un point.»
Si «Andjel» vient à peine de retrouver les terrains, un autre Vaudois cartonne de manière régulière avec Wil: Zivko Kostadinovic. Le talentueux gardien, originaire de Renens, a retrouvé toutes ses sensations après sa grave blessure de décembre 2016. Alors qu’il enchaînait les blanchissages avec Le Mont, il s’est déchiré les ligaments croisés du genou gauche sur le synthétique de la Maladière. Après une année blanche et une rééducation loin de l’univers professionnel (Le Mont avait quitté la Challenge League entre-temps), il a fini par obtenir un contrat à Wil, repoussant plusieurs offres attractives venant de clubs vaudois de Promotion League. Son objectif était clair: rester dans le monde pro, quitte à le faire à l’autre bout du pays. Pas de quoi faire peur à un portier qui a joué à Schaffhouse et à Vaduz et qui a largement le potentiel pour découvrir la Super League.
À 26 ans, il n’est pas trop tard, d’autant plus qu’il est l’un des grands artisans du très bon début de saison du FC Wil. «Évidemment, on entendait parler de Lausanne, de Servette, de Vaduz et d’Aarau, qui étaient candidats déclarés à la promotion. Nous, on n’est pas dans cette optique, mais on travaille bien aussi. Depuis janvier, on n’a perdu que cinq fois. L’équipe est jeune, elle progresse», explique le grand Zivko (1,96 m).
Après le retrait spectaculaire du milliardaire turc qui avait pris la présidence, Wil a retrouvé l’humilité. «C’est redevenu un club sain, sans histoires, sans polémiques, avec une base solide», explique son gardien vaudois. T. GN
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Magnin a redonné de l’ambition au FCZ
Keystone
Ce jeudi (18 h 55), contre Ludogorets, Zurich et son coach vaudois jouent une carte capitale pour l’accession aux 16es de la Ligue Europa
Ludovic Magnin, un compétiteur hors pair qui insuffle un nouvel état d’esprit au FC Zurich.
André Boschetti
La victoire arrachée à Larnaca lors de la première journée de la Ligue Europa a montré au FC Zurich que son aventure européenne pourrait se prolonger jusqu’au printemps. Même si elle passe impérativement par un succès, ce jeudi au Letzigrund contre Ludogorets (18 h 55), une qualification pour les seizièmes de finale constituerait une nouvelle preuve qu’Ancillo Canepa a vu juste en confiant les rênes de son équipe au néophyte Ludovic Magnin, en février. Durant ces sept mois, le Vaudois d’Échallens a bluffé tout le monde en remettant d’abord le FCZ sur de bons rails en championnat, puis en gagnant la Coupe de Suisse face à YB. Une progression spectaculaire qui permet aujourd’hui aux Zurichois de pointer juste derrière YB en Suisse et d’entrevoir la possibilité de s’extraire de la phase de poule de la Ligue Europa. Mais pas suffisante pour combler le perfectionniste qu’est Ludovic Magnin.
Il n’est plus le même
entraîneur qu’en février
«En sept petits mois, je pense avoir déjà beaucoup changé. Aujourd’hui, je ne suis plus le même entraîneur qu’en février. Et encore moins celui que j’étais lors des six années de formation passées avec les jeunes du FCZ. Avec eux, certaines choses ne passaient pas. Avec les pros, j’ai appris à les accepter. Au niveau du jeu, je ne suis plus aussi idéaliste qu’avant. Il faut savoir faire des compromis. Dans les rapports humains aussi car l’aspect psychologique revêt une importance primordiale.»
Sur le podium
en Super League
«Notre deuxième place actuelle ne m’intéresse pas plus que cela, mais notre nombre de points reflète ce que l’on a montré sur le terrain lors du premier tour. Notre objectif est de poursuivre une progression qui ne passe que par le travail. Pour, si tout va bien, terminer la saison sur le podium. Mais tout reste très aléatoire dans un championnat aussi équilibré que le nôtre. À part YB, bien sûr, qui compte deux bonnes longueurs d’avance sur tout le monde en Suisse. À moins d’un tremblement de terre, les Bernois sont déjà champions. Pour manquer le titre, il faudrait que les dirigeants se séparent de la moitié des titulaires en janvier. Et encore, avec l’avance qu’ils peuvent creuser avant Noël, ils pourraient encore l’emporter.»
Le Lausanne-Sport,
le club de son cœur
«Le LS est, et restera toujours, le club de mon cœur. Je suis d’ailleurs régulièrement en contact avec Pablo Iglesias et j’espère vraiment que toutes les belles choses qu’ils sont en train de mettre en place seront vite récompensées. Prétendre aujourd’hui que je serai un jour l’entraîneur du LS me semble toutefois un brin utopique. Cela dit, je ne cache pas que cette idée trotte dans un coin de ma tête. Gamin, je rêvais de porter le maillot de ce club et cela ne s’est malheureusement jamais concrétisé. Peut-être que cela se réalisera un jour dans un autre rôle… Mais ce qui me navre le plus aujourd’hui, c’est, lorsque je rentre à Échallens, de voir que tous ces jeunes footballeurs vaudois ne rêvent plus de jouer pour le LS. Si je reviens, j’aimerais contribuer à changer ça.»
Les ambitions
européennes
«Dans ma carrière de joueur, raconte le Vaudois, je n’ai jamais disputé une compétition pour simplement y participer. Je ne vais donc pas commencer à le faire en tant qu’entraîneur. La qualification pour les seizième de finale est notre objectif dans un groupe qui n’est pas le plus attractif pour le public mais qui a l’avantage d’être très homogène. Dans cet ordre d’idées, la victoire obtenue à Larnaca a été un bon premier pas. À condition de réussir à confirmer cette bonne entame, jeudi.»
Ludogorets, un adversaire
à la saveur brésilienne
«Ludogorets n’a de bulgare que le nom! Le coach est Brésilien et la majorité des joueurs sont des Brésiliens. Même s’il a plus d’expérience internationale que nous puisqu’il a notamment participé à la Ligue des champions contre Bâle il y a peu, cet adversaire est à notre portée. Avec une victoire, on les mettrait à six points. Idéal pour aborder la suite avec davantage de sérénité. C’est dire si l’on joue déjà une petite balle de match, jeudi. Mais attention, Ludogorets est une équipe qui aime le ballon et possède quelques jolis atouts offensifs. En revanche, elle n’aime pas trop la phase défensive. À nous d’aller la presser et la bousculer là où elle sent le moins à l’aise. J’y crois aussi parce que mes joueurs se sentent de mieux en mieux physiquement et que la phase d’intégration des nouveaux progresse bien. À commencer par celle de Benjamin Kololli, qui trouve peu à peu ses marques après avoir vécu un gros changement en quittant le LS pour nous rejoindre. Un renfort que nous voulions vraiment avec mon président.»
Magnin a redonné de l’ambition au FCZ
Keystone
Ce jeudi (18 h 55), contre Ludogorets, Zurich et son coach vaudois jouent une carte capitale pour l’accession aux 16es de la Ligue Europa
Ludovic Magnin, un compétiteur hors pair qui insuffle un nouvel état d’esprit au FC Zurich.
André Boschetti
La victoire arrachée à Larnaca lors de la première journée de la Ligue Europa a montré au FC Zurich que son aventure européenne pourrait se prolonger jusqu’au printemps. Même si elle passe impérativement par un succès, ce jeudi au Letzigrund contre Ludogorets (18 h 55), une qualification pour les seizièmes de finale constituerait une nouvelle preuve qu’Ancillo Canepa a vu juste en confiant les rênes de son équipe au néophyte Ludovic Magnin, en février. Durant ces sept mois, le Vaudois d’Échallens a bluffé tout le monde en remettant d’abord le FCZ sur de bons rails en championnat, puis en gagnant la Coupe de Suisse face à YB. Une progression spectaculaire qui permet aujourd’hui aux Zurichois de pointer juste derrière YB en Suisse et d’entrevoir la possibilité de s’extraire de la phase de poule de la Ligue Europa. Mais pas suffisante pour combler le perfectionniste qu’est Ludovic Magnin.
Il n’est plus le même
entraîneur qu’en février
«En sept petits mois, je pense avoir déjà beaucoup changé. Aujourd’hui, je ne suis plus le même entraîneur qu’en février. Et encore moins celui que j’étais lors des six années de formation passées avec les jeunes du FCZ. Avec eux, certaines choses ne passaient pas. Avec les pros, j’ai appris à les accepter. Au niveau du jeu, je ne suis plus aussi idéaliste qu’avant. Il faut savoir faire des compromis. Dans les rapports humains aussi car l’aspect psychologique revêt une importance primordiale.»
Sur le podium
en Super League
«Notre deuxième place actuelle ne m’intéresse pas plus que cela, mais notre nombre de points reflète ce que l’on a montré sur le terrain lors du premier tour. Notre objectif est de poursuivre une progression qui ne passe que par le travail. Pour, si tout va bien, terminer la saison sur le podium. Mais tout reste très aléatoire dans un championnat aussi équilibré que le nôtre. À part YB, bien sûr, qui compte deux bonnes longueurs d’avance sur tout le monde en Suisse. À moins d’un tremblement de terre, les Bernois sont déjà champions. Pour manquer le titre, il faudrait que les dirigeants se séparent de la moitié des titulaires en janvier. Et encore, avec l’avance qu’ils peuvent creuser avant Noël, ils pourraient encore l’emporter.»
Le Lausanne-Sport,
le club de son cœur
«Le LS est, et restera toujours, le club de mon cœur. Je suis d’ailleurs régulièrement en contact avec Pablo Iglesias et j’espère vraiment que toutes les belles choses qu’ils sont en train de mettre en place seront vite récompensées. Prétendre aujourd’hui que je serai un jour l’entraîneur du LS me semble toutefois un brin utopique. Cela dit, je ne cache pas que cette idée trotte dans un coin de ma tête. Gamin, je rêvais de porter le maillot de ce club et cela ne s’est malheureusement jamais concrétisé. Peut-être que cela se réalisera un jour dans un autre rôle… Mais ce qui me navre le plus aujourd’hui, c’est, lorsque je rentre à Échallens, de voir que tous ces jeunes footballeurs vaudois ne rêvent plus de jouer pour le LS. Si je reviens, j’aimerais contribuer à changer ça.»
Les ambitions
européennes
«Dans ma carrière de joueur, raconte le Vaudois, je n’ai jamais disputé une compétition pour simplement y participer. Je ne vais donc pas commencer à le faire en tant qu’entraîneur. La qualification pour les seizième de finale est notre objectif dans un groupe qui n’est pas le plus attractif pour le public mais qui a l’avantage d’être très homogène. Dans cet ordre d’idées, la victoire obtenue à Larnaca a été un bon premier pas. À condition de réussir à confirmer cette bonne entame, jeudi.»
Ludogorets, un adversaire
à la saveur brésilienne
«Ludogorets n’a de bulgare que le nom! Le coach est Brésilien et la majorité des joueurs sont des Brésiliens. Même s’il a plus d’expérience internationale que nous puisqu’il a notamment participé à la Ligue des champions contre Bâle il y a peu, cet adversaire est à notre portée. Avec une victoire, on les mettrait à six points. Idéal pour aborder la suite avec davantage de sérénité. C’est dire si l’on joue déjà une petite balle de match, jeudi. Mais attention, Ludogorets est une équipe qui aime le ballon et possède quelques jolis atouts offensifs. En revanche, elle n’aime pas trop la phase défensive. À nous d’aller la presser et la bousculer là où elle sent le moins à l’aise. J’y crois aussi parce que mes joueurs se sentent de mieux en mieux physiquement et que la phase d’intégration des nouveaux progresse bien. À commencer par celle de Benjamin Kololli, qui trouve peu à peu ses marques après avoir vécu un gros changement en quittant le LS pour nous rejoindre. Un renfort que nous voulions vraiment avec mon président.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
«Le LS n’assume pas encore son rôle de favori»
PATRICK MARTIN
Malgré un 1er tour décevant, Pablo Iglesias explique pourquoi il continue de croire
à la promotion
en Super League
Pour Pablo Iglesias, le traumatisme causé par la relégation trotte encore dans la tête des joueurs.
André Boschetti
Le très ambitieux Lausanne-Sport a bouclé son 1er tour à la 2e place, derrière le surprenant, mais modeste, FC Wil. Plus que le fait de ne pas voir le grandissime favori dominer cette Challenge League, c’est la manière qui déçoit. Avec une seule victoire par plus d’un but d’écart, le LS a souffert à chacune de ses sorties. Malgré un effectif du niveau de la Super League. Mais le plus inquiétant aujourd’hui est de constater que l’équipe ne progresse pas collectivement. Des errements que Pablo Iglesias, le directeur sportif, admet avoir lui-même constatés mais qui ne l’inquiètent pas. Pour le moment tout du moins.
Quelle note donnez-vous au LS sur ce 1er tour?
7! Même s’il nous en manque quatre – ceux égarés contre Wil et Kriens – nous respectons globalement notre feuille de route en termes de points. Pour ce qui concerne la manière, elle n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Mais il ne faut pas oublier que le groupe définitif actuel ne travaille ensemble que depuis un bon mois seulement. Laissons donc du temps à Giorgio Contini et à son staff avant de tirer un premier bilan.
Pourquoi est-ce que
ces progrès tardent autant avec cet effectif
de qualité?
Sans manquer de respect à qui que ce soit, sur le plan individuel, il est évident que nous sommes, avec Servette et Aarau, au-dessus de nos adversaires. Mais il y a un facteur – que j’avais peut-être moi-même un peu sous-estimé – qui freine encore notre progression: le traumatisme causé par cette relégation dans la tête des joueurs.
C’est-à-dire?
Ils se savent responsables de ce qui est arrivé ce printemps et en gardent un sentiment de culpabilité important. Du coup, les joueurs se mettent une pression négative sur les épaules en se disant qu’ils n’ont plus de droit à l’erreur. Chez les jeunes, ce sentiment néfaste est encore plus latent. Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi seul le FC Zurich a, ces dernières années, réussi à rebondir immédiatement. Et encore, comme me le faisait remarquer Uli Forte, il a eu le gros avantage de jouer la Ligue Europa alors que son équipe luttait pour remonter.
Pourquoi était-ce
un avantage?
Parce que, grâce aux matches européens, ils ont pu garder un rythme de jeu différent. Et, croyez-moi, conserver ce rythme supérieur est la clé du succès pour nous. Mais aussi la chose la plus difficile à faire. Car, si l’on excepte notre confrontation contre Servette, nos adversaires n’ont jamais pris l’initiative. Nous sommes seuls à dicter le rythme. D’où le risque important de caler sur la longueur.
À vous entendre, le costume de favori est alors trop grand pour le LS.
Je ne sais pas. Aussi loin que remonte ma mémoire, très rares ont été les saisons que le LS a abordées en tant que favori. Dans notre région, on aime être dans la peau du petit. Si on se plante, ce n’est pas trop grave, et si on réussit, c’est un petit exploit. On n’arrive pas encore à assumer ce rôle.
Que faut-il maintenant pour que ce projet collectif décolle?
Il est nécessaire que nos principaux atouts offensifs montent en puissance. Je fais, entre autres, allusion à Kukuruzovic et Margiotta, deux hommes capables de faire la différence mais sur lesquels le coach ne peut compter que depuis un mois seulement. «Kuki» vient juste de débarquer dans un environnement tout nouveau pour lui et Margiotta a manqué les deux premiers mois de compétition en raison de blessures. Sans oublier qu’il a été tiraillé tout l’été par cette éventualité de quitter le club. Ce ne sont pas des excuses mais des explications.
Et Contini, porte-t-il une part de responsabilité sur ce médiocre 1er tour?
Juger aujourd’hui la qualité de son travail n’est pas d’actualité, mais ce que je remarque, c’est qu’il a déjà donné une excellente assise défensive au LS. Pour ce qui concerne le jeu, chaque entraîneur a son style, sa philosophie. Réussir à l’inculquer à ses joueurs requiert davantage que trois mois. Ce que je trouve en revanche très positif, ce sont ces signaux clairs que Contini a adressés aux titulaires contre Wil. Avec lui, l’âge, le nom ou l’expérience ne sont pas synonymes de passe-droits. L’équipe et les résultats passent avant l’intérêt individuel.
Malgré les grosses difficultés que rencontre le LS, on vous sent quand même très optimiste pour la suite. Pourquoi?
Je comprends la déception des gens car l’attente est très grande. On aimerait tous voir le LS gagner ses matches avec deux ou trois buts d’écart, en jouant bien au foot et en ayant une majorité de jeunes sur le terrain. Mais ce tableau idéal est une utopie. L’objectif reste de monter et je crois que tout le monde a désormais compris que nous n’y arriverons que collectivement. J’ajouterai que nous avons tout pour réussir. Lors du match de Coupe contre Sion, Kasami me disait même à la mi-temps que, sur le papier, le LS était supérieur à la moitié des équipes de Super League. Mais il ne comprenait pas que, sur le terrain, nous ne parvenions pas à nous faire quatre passes de suite. Ce jour-là, je ne pouvais pas lui donner tort.
Cette élimination vous reste-t-elle encore en travers de la gorge?
Oui et je suis toujours à la fois très déçu et fâché par notre prestation. Nous avons raté l’occasion de prolonger un peu une belle aventure et de nous confronter encore une fois à une équipe de Super League afin de pouvoir mieux mesurer nos progrès. C’est d’autant plus regrettable que nous avons montré, après la pause, que la qualification était à notre portée.
Pour terminer sur une note positive, je vous dirai que tout va bien puisque le LS compte déjà quatre points d’avance sur Servette et douze sur Aarau, vos deux seuls concurrents…
Non, c’est encore insuffisant à bien des égards. Tout se jouera dès le mois de février. Jusque-là, il appartiendra à chacun de démontrer, par les faits, qu’il mérite de poursuivre l’aventure au LS, l’an prochain. En décembre, après avoir fait le bilan de cette première partie de championnat, nous apporterons les changements nécessaires durant le mercato hivernal. Mais je suis convaincu que la très grande majorité des joueurs seront les mêmes pour aborder cette dernière et cruciale ligne droite.
Avant-match
Périple Parce que le coup d’envoi est fixé à 14 h 30 dimanche et parce que Chiasso n’est pas la porte à côté, le Lausanne-Sport prendra la route samedi, après l’entraînement du matin et le repas de midi. La délégation passera la nuit à Chiasso même. L’excuse des jambes lourdes ne tiendra pas.
Infirmerie Jérémy Manière, Yeltsin Tejeda et Noah Loosli sont blessés. «Sinon, tout le monde est en forme», constate l’entraîneur Giorgio Contini, qui ne déplore aucun suspendu.
Vision Dans la vie, tout est question de regard. Giorgio Contini ne veut surtout pas voir deux nouveaux points de perdus dans le 2-2 de samedi passé contre Wil. Le coach préfère retenir la manière, la matière qui prend forme. Et considérer ce match comme un tremplin: «Notre performance doit donner confiance à l’équipe. Nous allons à Chiasso pour terminer ce que nous avons commencé, prendre trois points, dans une organisation offensive.» S.M.
«Le LS n’assume pas encore son rôle de favori»
PATRICK MARTIN
Malgré un 1er tour décevant, Pablo Iglesias explique pourquoi il continue de croire
à la promotion
en Super League
Pour Pablo Iglesias, le traumatisme causé par la relégation trotte encore dans la tête des joueurs.
André Boschetti
Le très ambitieux Lausanne-Sport a bouclé son 1er tour à la 2e place, derrière le surprenant, mais modeste, FC Wil. Plus que le fait de ne pas voir le grandissime favori dominer cette Challenge League, c’est la manière qui déçoit. Avec une seule victoire par plus d’un but d’écart, le LS a souffert à chacune de ses sorties. Malgré un effectif du niveau de la Super League. Mais le plus inquiétant aujourd’hui est de constater que l’équipe ne progresse pas collectivement. Des errements que Pablo Iglesias, le directeur sportif, admet avoir lui-même constatés mais qui ne l’inquiètent pas. Pour le moment tout du moins.
Quelle note donnez-vous au LS sur ce 1er tour?
7! Même s’il nous en manque quatre – ceux égarés contre Wil et Kriens – nous respectons globalement notre feuille de route en termes de points. Pour ce qui concerne la manière, elle n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Mais il ne faut pas oublier que le groupe définitif actuel ne travaille ensemble que depuis un bon mois seulement. Laissons donc du temps à Giorgio Contini et à son staff avant de tirer un premier bilan.
Pourquoi est-ce que
ces progrès tardent autant avec cet effectif
de qualité?
Sans manquer de respect à qui que ce soit, sur le plan individuel, il est évident que nous sommes, avec Servette et Aarau, au-dessus de nos adversaires. Mais il y a un facteur – que j’avais peut-être moi-même un peu sous-estimé – qui freine encore notre progression: le traumatisme causé par cette relégation dans la tête des joueurs.
C’est-à-dire?
Ils se savent responsables de ce qui est arrivé ce printemps et en gardent un sentiment de culpabilité important. Du coup, les joueurs se mettent une pression négative sur les épaules en se disant qu’ils n’ont plus de droit à l’erreur. Chez les jeunes, ce sentiment néfaste est encore plus latent. Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi seul le FC Zurich a, ces dernières années, réussi à rebondir immédiatement. Et encore, comme me le faisait remarquer Uli Forte, il a eu le gros avantage de jouer la Ligue Europa alors que son équipe luttait pour remonter.
Pourquoi était-ce
un avantage?
Parce que, grâce aux matches européens, ils ont pu garder un rythme de jeu différent. Et, croyez-moi, conserver ce rythme supérieur est la clé du succès pour nous. Mais aussi la chose la plus difficile à faire. Car, si l’on excepte notre confrontation contre Servette, nos adversaires n’ont jamais pris l’initiative. Nous sommes seuls à dicter le rythme. D’où le risque important de caler sur la longueur.
À vous entendre, le costume de favori est alors trop grand pour le LS.
Je ne sais pas. Aussi loin que remonte ma mémoire, très rares ont été les saisons que le LS a abordées en tant que favori. Dans notre région, on aime être dans la peau du petit. Si on se plante, ce n’est pas trop grave, et si on réussit, c’est un petit exploit. On n’arrive pas encore à assumer ce rôle.
Que faut-il maintenant pour que ce projet collectif décolle?
Il est nécessaire que nos principaux atouts offensifs montent en puissance. Je fais, entre autres, allusion à Kukuruzovic et Margiotta, deux hommes capables de faire la différence mais sur lesquels le coach ne peut compter que depuis un mois seulement. «Kuki» vient juste de débarquer dans un environnement tout nouveau pour lui et Margiotta a manqué les deux premiers mois de compétition en raison de blessures. Sans oublier qu’il a été tiraillé tout l’été par cette éventualité de quitter le club. Ce ne sont pas des excuses mais des explications.
Et Contini, porte-t-il une part de responsabilité sur ce médiocre 1er tour?
Juger aujourd’hui la qualité de son travail n’est pas d’actualité, mais ce que je remarque, c’est qu’il a déjà donné une excellente assise défensive au LS. Pour ce qui concerne le jeu, chaque entraîneur a son style, sa philosophie. Réussir à l’inculquer à ses joueurs requiert davantage que trois mois. Ce que je trouve en revanche très positif, ce sont ces signaux clairs que Contini a adressés aux titulaires contre Wil. Avec lui, l’âge, le nom ou l’expérience ne sont pas synonymes de passe-droits. L’équipe et les résultats passent avant l’intérêt individuel.
Malgré les grosses difficultés que rencontre le LS, on vous sent quand même très optimiste pour la suite. Pourquoi?
Je comprends la déception des gens car l’attente est très grande. On aimerait tous voir le LS gagner ses matches avec deux ou trois buts d’écart, en jouant bien au foot et en ayant une majorité de jeunes sur le terrain. Mais ce tableau idéal est une utopie. L’objectif reste de monter et je crois que tout le monde a désormais compris que nous n’y arriverons que collectivement. J’ajouterai que nous avons tout pour réussir. Lors du match de Coupe contre Sion, Kasami me disait même à la mi-temps que, sur le papier, le LS était supérieur à la moitié des équipes de Super League. Mais il ne comprenait pas que, sur le terrain, nous ne parvenions pas à nous faire quatre passes de suite. Ce jour-là, je ne pouvais pas lui donner tort.
Cette élimination vous reste-t-elle encore en travers de la gorge?
Oui et je suis toujours à la fois très déçu et fâché par notre prestation. Nous avons raté l’occasion de prolonger un peu une belle aventure et de nous confronter encore une fois à une équipe de Super League afin de pouvoir mieux mesurer nos progrès. C’est d’autant plus regrettable que nous avons montré, après la pause, que la qualification était à notre portée.
Pour terminer sur une note positive, je vous dirai que tout va bien puisque le LS compte déjà quatre points d’avance sur Servette et douze sur Aarau, vos deux seuls concurrents…
Non, c’est encore insuffisant à bien des égards. Tout se jouera dès le mois de février. Jusque-là, il appartiendra à chacun de démontrer, par les faits, qu’il mérite de poursuivre l’aventure au LS, l’an prochain. En décembre, après avoir fait le bilan de cette première partie de championnat, nous apporterons les changements nécessaires durant le mercato hivernal. Mais je suis convaincu que la très grande majorité des joueurs seront les mêmes pour aborder cette dernière et cruciale ligne droite.
Avant-match
Périple Parce que le coup d’envoi est fixé à 14 h 30 dimanche et parce que Chiasso n’est pas la porte à côté, le Lausanne-Sport prendra la route samedi, après l’entraînement du matin et le repas de midi. La délégation passera la nuit à Chiasso même. L’excuse des jambes lourdes ne tiendra pas.
Infirmerie Jérémy Manière, Yeltsin Tejeda et Noah Loosli sont blessés. «Sinon, tout le monde est en forme», constate l’entraîneur Giorgio Contini, qui ne déplore aucun suspendu.
Vision Dans la vie, tout est question de regard. Giorgio Contini ne veut surtout pas voir deux nouveaux points de perdus dans le 2-2 de samedi passé contre Wil. Le coach préfère retenir la manière, la matière qui prend forme. Et considérer ce match comme un tremplin: «Notre performance doit donner confiance à l’équipe. Nous allons à Chiasso pour terminer ce que nous avons commencé, prendre trois points, dans une organisation offensive.» S.M.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport dans les flops de ces 3 dernières journées de championnat pour HoppSuisse http://www.toutlemondesenfoot.fr/blog/2018/10/04/coucou-suisse-episode-3/
AxeLS- Date d'inscription : 05/01/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS peut être heureux du point pris à Chiasso
Football
Les Lausannois ont touché le fond face à un adversaire qui ne peut pourtant guère espérer mieux que le maintien.
Malgré une prestation misérable, Monteiro (il tente ici de stopper Belometti) et les Lausannois sont revenus à un point du leader, Wil.
André Boschietti
La plaisanterie a assez duré. Candidat autoproclamé et grandissime favori logique à la promotion, le Lausanne-Sport a touché le fond dimanche à Chiasso. Face à un adversaire qui n’avait jusque-là pris que trois petits points sur son terrain – la pire statistique de Challenge League avec Kriens –, l’équipe de Giorgio Contini a livré une nouvelle prestation désolante. Et si elle a finalement réussi à ne pas quitter le Tessin bredouille, elle peut remercier à la fois le ciel (frappe de Charlier sur la barre à la 64e), Cabral (sauvetage miraculeux sur Milinceanu à la 72e) et son gardien, Thomas Castella (87e).
«C’en est assez!»
Comme on pouvait le craindre, la légère embellie vue 70 minutes durant contre Wil il y a huit jours n’a donc pas eu de confirmation. Pire même, puisque le LS a sombré sans réagir au Tessin. Au point que Giorgio Contini, pourtant toujours prompt jusque-là à défendre ses ouailles en dehors de l’intimité du vestiaire, ne trouvait pas la moindre circonstance atténuante, dimanche. «Pour une équipe, il est assez simple de faire un bon match, mais il est beaucoup plus compliqué de le confirmer, soufflait le coach lausannois. Là, je ne trouve pas d’explications à cette nouvelle performance ratée. Peut-être mes joueurs se voient-ils trop beaux et font dès lors preuve d’une certaine suffisance sur le terrain? Quoi qu’il en soit, les choses vont désormais changer. Je suis un coach qui accorde pas mal de confiance à ses joueurs mais là, c’en est assez! Depuis quelques matches, les mêmes erreurs reviennent trop souvent. Mais le problème, c’est que ce ne sont pas toujours les mêmes qui les commettent…»
Avant la venue de Schaffhouse, le 20 octobre prochain, un immense chantier attend Giorgio Contini. Sa dimension est inversement proportionnelle, aujourd’hui, aux espoirs du LS de se retrouver en Super League en mai. À moins d’une forte et rapide inversion de tendance, on imagine mal cette équipe sans queue ni tête, ni le moindre fond de jeu, lutter pour un objectif qui semblait pourtant largement à sa portée il y a cinq semaines. Et cela même si, en termes strictement comptables, la situation des Lausannois s’est un peu «améliorée» ce week-end puisqu’ils ne comptent désormais plus qu’une longueur de retard sur le leader, Wil, battu par Servette. Des Genevois qui sont non seulement revenus à deux unités du LS mais qui semblent, eux, avoir brisé la spirale négative dans laquelle ils végétaient depuis leur défaite lors du derby lémanique. Tout le contraire d’un (ex?)-favori qui donne, lui, plus l’impression de régresser que de progresser.
Le LS ne fait plus peur
Dans ce contexte inquiétant, la pause des équipes nationales tombe à point nommé. Giorgio Contini a quinze jours pour cerner les problèmes et trouver les solutions. Pour que cette quête aboutisse, le coach zurichois devra commencer par se remettre lui-même en question. Même s’il est indéniable qu’il a hérité d’un groupe traumatisé par une douloureuse relégation, on peut se demander comment il est possible qu’avec de si bonnes individualités (pour la Challenge League) son équipe propose, depuis bientôt trois mois, toujours un jeu aussi pauvre.
Car il ne faut pas se leurrer, lorsque le LS trônait en tête du classement avant de connaître cette série de cinq matches sans victoire – Coupe de Suisse comprise –, chaque succès, ou presque, avait dû être arraché face à des adversaires pourtant initialement convaincus de la supériorité lausannoise. Cet avantage psychologique n’ayant plus lieu d’être aujourd’hui, il va falloir très vite le reconquérir. Sur le terrain, cette fois, ce qui s’annonce bien plus compliqué. (nxp)
Des supporters lausannois doublement fâchés
Malgré le triste mois de septembre du LS, une vingtaine de supporters a quand même cru bon de passer une douzaine d’heures sur les routes ou sur les rails pour s’en aller soutenir les siens à Chiasso. Mal lui en a pris puisque, comme d’habitude, les fans visiteurs étaient parqués dans un secteur d’où il faut parfois faire preuve d’imagination pour tenter de suivre la partie. Fâchés par une vision plus qu’approximative à cause des grillages, les membres du BWFK l’étaient donc davantage encore en fin de partie. Pas sûr qu’ils soient du voyage au printemps.
Quant aux principaux responsables de cette misérable prestation, ils s’apprêtent à passer une quinzaine très laborieuse. «Dès mardi, deux séances quotidiennes seront au programme, annonce Giorgio Contini. Dommage que les quelques internationaux qui étaient sur le terrain ne puissent pas revoir ce match. Un exercice qui sera à la fois long et pénible pour nous tous. Durant ces deux semaines, nous aurons le temps de tout reprendre depuis la base.» Vendredi déjà, le LS pourra mesurer ses progrès contre Grenoble, à la Pontaise (17 h).
Football
Les Lausannois ont touché le fond face à un adversaire qui ne peut pourtant guère espérer mieux que le maintien.
Malgré une prestation misérable, Monteiro (il tente ici de stopper Belometti) et les Lausannois sont revenus à un point du leader, Wil.
André Boschietti
La plaisanterie a assez duré. Candidat autoproclamé et grandissime favori logique à la promotion, le Lausanne-Sport a touché le fond dimanche à Chiasso. Face à un adversaire qui n’avait jusque-là pris que trois petits points sur son terrain – la pire statistique de Challenge League avec Kriens –, l’équipe de Giorgio Contini a livré une nouvelle prestation désolante. Et si elle a finalement réussi à ne pas quitter le Tessin bredouille, elle peut remercier à la fois le ciel (frappe de Charlier sur la barre à la 64e), Cabral (sauvetage miraculeux sur Milinceanu à la 72e) et son gardien, Thomas Castella (87e).
«C’en est assez!»
Comme on pouvait le craindre, la légère embellie vue 70 minutes durant contre Wil il y a huit jours n’a donc pas eu de confirmation. Pire même, puisque le LS a sombré sans réagir au Tessin. Au point que Giorgio Contini, pourtant toujours prompt jusque-là à défendre ses ouailles en dehors de l’intimité du vestiaire, ne trouvait pas la moindre circonstance atténuante, dimanche. «Pour une équipe, il est assez simple de faire un bon match, mais il est beaucoup plus compliqué de le confirmer, soufflait le coach lausannois. Là, je ne trouve pas d’explications à cette nouvelle performance ratée. Peut-être mes joueurs se voient-ils trop beaux et font dès lors preuve d’une certaine suffisance sur le terrain? Quoi qu’il en soit, les choses vont désormais changer. Je suis un coach qui accorde pas mal de confiance à ses joueurs mais là, c’en est assez! Depuis quelques matches, les mêmes erreurs reviennent trop souvent. Mais le problème, c’est que ce ne sont pas toujours les mêmes qui les commettent…»
Avant la venue de Schaffhouse, le 20 octobre prochain, un immense chantier attend Giorgio Contini. Sa dimension est inversement proportionnelle, aujourd’hui, aux espoirs du LS de se retrouver en Super League en mai. À moins d’une forte et rapide inversion de tendance, on imagine mal cette équipe sans queue ni tête, ni le moindre fond de jeu, lutter pour un objectif qui semblait pourtant largement à sa portée il y a cinq semaines. Et cela même si, en termes strictement comptables, la situation des Lausannois s’est un peu «améliorée» ce week-end puisqu’ils ne comptent désormais plus qu’une longueur de retard sur le leader, Wil, battu par Servette. Des Genevois qui sont non seulement revenus à deux unités du LS mais qui semblent, eux, avoir brisé la spirale négative dans laquelle ils végétaient depuis leur défaite lors du derby lémanique. Tout le contraire d’un (ex?)-favori qui donne, lui, plus l’impression de régresser que de progresser.
Le LS ne fait plus peur
Dans ce contexte inquiétant, la pause des équipes nationales tombe à point nommé. Giorgio Contini a quinze jours pour cerner les problèmes et trouver les solutions. Pour que cette quête aboutisse, le coach zurichois devra commencer par se remettre lui-même en question. Même s’il est indéniable qu’il a hérité d’un groupe traumatisé par une douloureuse relégation, on peut se demander comment il est possible qu’avec de si bonnes individualités (pour la Challenge League) son équipe propose, depuis bientôt trois mois, toujours un jeu aussi pauvre.
Car il ne faut pas se leurrer, lorsque le LS trônait en tête du classement avant de connaître cette série de cinq matches sans victoire – Coupe de Suisse comprise –, chaque succès, ou presque, avait dû être arraché face à des adversaires pourtant initialement convaincus de la supériorité lausannoise. Cet avantage psychologique n’ayant plus lieu d’être aujourd’hui, il va falloir très vite le reconquérir. Sur le terrain, cette fois, ce qui s’annonce bien plus compliqué. (nxp)
Des supporters lausannois doublement fâchés
Malgré le triste mois de septembre du LS, une vingtaine de supporters a quand même cru bon de passer une douzaine d’heures sur les routes ou sur les rails pour s’en aller soutenir les siens à Chiasso. Mal lui en a pris puisque, comme d’habitude, les fans visiteurs étaient parqués dans un secteur d’où il faut parfois faire preuve d’imagination pour tenter de suivre la partie. Fâchés par une vision plus qu’approximative à cause des grillages, les membres du BWFK l’étaient donc davantage encore en fin de partie. Pas sûr qu’ils soient du voyage au printemps.
Quant aux principaux responsables de cette misérable prestation, ils s’apprêtent à passer une quinzaine très laborieuse. «Dès mardi, deux séances quotidiennes seront au programme, annonce Giorgio Contini. Dommage que les quelques internationaux qui étaient sur le terrain ne puissent pas revoir ce match. Un exercice qui sera à la fois long et pénible pour nous tous. Durant ces deux semaines, nous aurons le temps de tout reprendre depuis la base.» Vendredi déjà, le LS pourra mesurer ses progrès contre Grenoble, à la Pontaise (17 h).
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
À Giorgio Contini de vite montrerqu’il est capable de réveiller le LS
Maxime Schmid
Après dix matches, le favori
de Challenge League continue
de s’enliser dans
la médiocrité
Giorgio Contini vit des moments difficiles
au Lausanne-Sport. Comme ses joueurs, il a maintenant deux mois et huit matches pour
convaincre ses dirigeants qu’il est bel
et bien l’entraîneur avec lequel le club vaudois peut réaliser ses objectifs.
MAXIME SCHMID
André Boschetti
Cette saison devait être celle du grand pardon. Après la terrible désillusion du printemps dernier, cet exercice de Challenge League se profilait, pour le Lausanne-Sport, comme le véritable départ de l’ambitieuse aventure souhaitée par son riche propriétaire, Ineos. Or, au quart du parcours, le bilan est très décevant. Analyse en six questions de la situation du club.
Le bilan intermédiaire du LS est-il si mauvais?
Oui. Le seul petit point de retard que le LS compte sur le leader, Wil, ne doit pas masquer une triste réalité. L’équipe de Giorgio Contini profite simplement du grand équilibre – dans la médiocrité – qui caractérise cet exercice de Challenge League pour faire encore illusion. Avec déjà 13 points égarés en 10 rondes, soit près de la moitié, son tableau de marche est très loin de celui d’un futur promu. Tout cela malgré un budget largement supérieur à ceux de ses adversaires et à un groupe sans véritable rival sur le papier. Sans oublier la pauvreté du jeu proposé par les Lausannois depuis trois mois. Les vrais moments de plaisir ont été rares cette saison pour les habitués de la Pontaise.
La situation actuelle est-elle inquiétante?
Oui et non. Comme on vient de l’écrire, le LS figure toujours dans le peloton de tête, et c’est bien là l’essentiel. Rien n’est donc compromis et les dirigeants de la Pontaise ont encore la fenêtre de janvier pour intervenir sur le marché afin d’opérer les corrections nécessaires. Ce qui est plus préoccupant aujourd’hui, c’est de constater qu’aucune progression intéressante dans le jeu n’est visible, malgré les douze matches déjà disputés. Pire, on peut même évoquer une régression depuis la mi-temps du derby lémanique du 31 août. Lors de ses cinq dernières sorties, le LS n’a en effet récolté que trois unités et une élimination sans gloire en Coupe de Suisse. Or personne n’a fait pire en Challenge League, puisque le néo-promu Kriens – qui n’a lui aussi pris que trois points – a, au moins, connu le plaisir de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe.
Giorgio Contini porte-t-il
une part de responsabilité?
Sans le moindre doute. Le Zurichois dirige ce groupe depuis près de quatre mois. Le temps des excuses est donc terminé. Plus que de réussir à imposer sa patte dans la façon de jouer de son équipe – ceux qui y parviennent ne sont pas légion – on attend d’un entraîneur qu’il soit capable d’exploiter au maximum le potentiel à sa disposition. Et qu’il fasse coexister ses joueurs le plus harmonieusement possible. Deux exigences que Contini est très loin de satisfaire. Plus inquiétant encore, l’état d’esprit positif vu durant l’été semble s’être sérieusement détérioré depuis six semaines. Dans ce sens, la résignation lausannoise affichée lors de la dernière demi-heure à Chiasso, dimanche, est inadmissible. Même avec son bilan famélique, Contini n’est pas en danger aujourd’hui. Mais, comme ses joueurs, il a maintenant huit matches jusqu’à Noël pour montrer à ses dirigeants qu’il est bel et bien à la hauteur de la mission pour laquelle il a été engagé.
Le LS doit-il défendre
à trois ou à quatre?
La question n’est pas anodine car les championnats, dit-on, se gagnent grâce à la solidité de l’assise défensive. Une qualité sur laquelle le LS pouvait se reposer jusqu’à ce crucial match de Coupe contre Sion où, de façon incompréhensible, Contini a décidé de passer d’une défense rodée à quatre à une hasardeuse tentative à trois. Pour revenir ensuite au premier système avant de choisir d’évoluer de nouveau avec trois défenseurs depuis deux matches. Laquelle des deux options est-elle la meilleure? À considérer les joueurs dont le coach dispose, le système à trois est probablement le plus idoine. Mais à la seule condition de pouvoir disposer simultanément de Loosli, de Brandao et de Monteiro. La solution Flo (Loosli est blessé) n’est qu’un pis-aller qui prive de surcroît le LS d’un vrai atout sur le côté gauche. Quant au flanc opposé, il est moins bien fourni. Nganga a de la peine à jouer un cran plus haut et Asllani (19 ans) apporte certes un dynamisme intéressant mais il manque encore de régularité pour assumer ce rôle à temps plein.
Pourquoi l’offensive
du LS peine-t-elle autant?
Avec Margiotta, Rapp, Zeqiri et Kukuruzovic, la force offensive du LS ne devrait rien avoir à envier à la plupart des clubs de Super League. La réalité du terrain est toutefois très différente, puisque seul Rapp a marqué en Challenge League. Mais des quatre réussites du Tessinois, une seule a valu un point supplémentaire à son équipe. Si ses trois compères ont des circonstances atténuantes – blessures ou arrivée tardive dans le groupe – leur rendement reste quand même très éloigné de ce que l’on est en droit d’attendre d’eux. Leur manque de percussion et d’efficacité peut aussi être expliqué par la lenteur d’exécution d’un entrejeu qui peine à jouer simplement et, surtout, à changer de rythme. À Chiasso, le but lausannois est, comme par hasard, le résultat de l’une de ces rares accélérations. Le contrôle rapide et la passe, en deux touches, de Schmid pour Margiotta ont permis à l’attaquant de voir un bel espace s’ouvrir devant lui. L’Italien a ensuite adressé une passe en profondeur pour un demi (Pasche) qui a fait le bon appel. Comme quoi le LS sait comment faire.
Le LS est-il encore le favori
à la promotion?
Non… mais oui. Sur ce qu’il montre depuis trois mois, le LS devrait revoir ses ambitions à la baisse. Mais d’un autre côté, on ne peut pas croire que ces joueurs se contentent de ce qui est moins que le minimum acceptable. Plusieurs de ces «cadors» souhaitaient partir après la relégation. À eux d’avoir assez de fierté pour remettre le club là où ils l’avaient trouvé à leur arrivée à la Pontaise. Le problème, c’est que ses piètres performances ont fait perdre au LS le net avantage psychologique qu’il comptait sur ses adversaires. Et dont il a bien profité en début de championnat. Aujourd’hui, comme l’a montré Chiasso, plus personne ne craint Lausanne. Seules quelques belles et convaincantes victoires rétabliront la hiérarchie initiale et prouveront que ce LS n’est pas qu’un tigre de papier.
À Giorgio Contini de vite montrerqu’il est capable de réveiller le LS
Maxime Schmid
Après dix matches, le favori
de Challenge League continue
de s’enliser dans
la médiocrité
Giorgio Contini vit des moments difficiles
au Lausanne-Sport. Comme ses joueurs, il a maintenant deux mois et huit matches pour
convaincre ses dirigeants qu’il est bel
et bien l’entraîneur avec lequel le club vaudois peut réaliser ses objectifs.
MAXIME SCHMID
André Boschetti
Cette saison devait être celle du grand pardon. Après la terrible désillusion du printemps dernier, cet exercice de Challenge League se profilait, pour le Lausanne-Sport, comme le véritable départ de l’ambitieuse aventure souhaitée par son riche propriétaire, Ineos. Or, au quart du parcours, le bilan est très décevant. Analyse en six questions de la situation du club.
Le bilan intermédiaire du LS est-il si mauvais?
Oui. Le seul petit point de retard que le LS compte sur le leader, Wil, ne doit pas masquer une triste réalité. L’équipe de Giorgio Contini profite simplement du grand équilibre – dans la médiocrité – qui caractérise cet exercice de Challenge League pour faire encore illusion. Avec déjà 13 points égarés en 10 rondes, soit près de la moitié, son tableau de marche est très loin de celui d’un futur promu. Tout cela malgré un budget largement supérieur à ceux de ses adversaires et à un groupe sans véritable rival sur le papier. Sans oublier la pauvreté du jeu proposé par les Lausannois depuis trois mois. Les vrais moments de plaisir ont été rares cette saison pour les habitués de la Pontaise.
La situation actuelle est-elle inquiétante?
Oui et non. Comme on vient de l’écrire, le LS figure toujours dans le peloton de tête, et c’est bien là l’essentiel. Rien n’est donc compromis et les dirigeants de la Pontaise ont encore la fenêtre de janvier pour intervenir sur le marché afin d’opérer les corrections nécessaires. Ce qui est plus préoccupant aujourd’hui, c’est de constater qu’aucune progression intéressante dans le jeu n’est visible, malgré les douze matches déjà disputés. Pire, on peut même évoquer une régression depuis la mi-temps du derby lémanique du 31 août. Lors de ses cinq dernières sorties, le LS n’a en effet récolté que trois unités et une élimination sans gloire en Coupe de Suisse. Or personne n’a fait pire en Challenge League, puisque le néo-promu Kriens – qui n’a lui aussi pris que trois points – a, au moins, connu le plaisir de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe.
Giorgio Contini porte-t-il
une part de responsabilité?
Sans le moindre doute. Le Zurichois dirige ce groupe depuis près de quatre mois. Le temps des excuses est donc terminé. Plus que de réussir à imposer sa patte dans la façon de jouer de son équipe – ceux qui y parviennent ne sont pas légion – on attend d’un entraîneur qu’il soit capable d’exploiter au maximum le potentiel à sa disposition. Et qu’il fasse coexister ses joueurs le plus harmonieusement possible. Deux exigences que Contini est très loin de satisfaire. Plus inquiétant encore, l’état d’esprit positif vu durant l’été semble s’être sérieusement détérioré depuis six semaines. Dans ce sens, la résignation lausannoise affichée lors de la dernière demi-heure à Chiasso, dimanche, est inadmissible. Même avec son bilan famélique, Contini n’est pas en danger aujourd’hui. Mais, comme ses joueurs, il a maintenant huit matches jusqu’à Noël pour montrer à ses dirigeants qu’il est bel et bien à la hauteur de la mission pour laquelle il a été engagé.
Le LS doit-il défendre
à trois ou à quatre?
La question n’est pas anodine car les championnats, dit-on, se gagnent grâce à la solidité de l’assise défensive. Une qualité sur laquelle le LS pouvait se reposer jusqu’à ce crucial match de Coupe contre Sion où, de façon incompréhensible, Contini a décidé de passer d’une défense rodée à quatre à une hasardeuse tentative à trois. Pour revenir ensuite au premier système avant de choisir d’évoluer de nouveau avec trois défenseurs depuis deux matches. Laquelle des deux options est-elle la meilleure? À considérer les joueurs dont le coach dispose, le système à trois est probablement le plus idoine. Mais à la seule condition de pouvoir disposer simultanément de Loosli, de Brandao et de Monteiro. La solution Flo (Loosli est blessé) n’est qu’un pis-aller qui prive de surcroît le LS d’un vrai atout sur le côté gauche. Quant au flanc opposé, il est moins bien fourni. Nganga a de la peine à jouer un cran plus haut et Asllani (19 ans) apporte certes un dynamisme intéressant mais il manque encore de régularité pour assumer ce rôle à temps plein.
Pourquoi l’offensive
du LS peine-t-elle autant?
Avec Margiotta, Rapp, Zeqiri et Kukuruzovic, la force offensive du LS ne devrait rien avoir à envier à la plupart des clubs de Super League. La réalité du terrain est toutefois très différente, puisque seul Rapp a marqué en Challenge League. Mais des quatre réussites du Tessinois, une seule a valu un point supplémentaire à son équipe. Si ses trois compères ont des circonstances atténuantes – blessures ou arrivée tardive dans le groupe – leur rendement reste quand même très éloigné de ce que l’on est en droit d’attendre d’eux. Leur manque de percussion et d’efficacité peut aussi être expliqué par la lenteur d’exécution d’un entrejeu qui peine à jouer simplement et, surtout, à changer de rythme. À Chiasso, le but lausannois est, comme par hasard, le résultat de l’une de ces rares accélérations. Le contrôle rapide et la passe, en deux touches, de Schmid pour Margiotta ont permis à l’attaquant de voir un bel espace s’ouvrir devant lui. L’Italien a ensuite adressé une passe en profondeur pour un demi (Pasche) qui a fait le bon appel. Comme quoi le LS sait comment faire.
Le LS est-il encore le favori
à la promotion?
Non… mais oui. Sur ce qu’il montre depuis trois mois, le LS devrait revoir ses ambitions à la baisse. Mais d’un autre côté, on ne peut pas croire que ces joueurs se contentent de ce qui est moins que le minimum acceptable. Plusieurs de ces «cadors» souhaitaient partir après la relégation. À eux d’avoir assez de fierté pour remettre le club là où ils l’avaient trouvé à leur arrivée à la Pontaise. Le problème, c’est que ses piètres performances ont fait perdre au LS le net avantage psychologique qu’il comptait sur ses adversaires. Et dont il a bien profité en début de championnat. Aujourd’hui, comme l’a montré Chiasso, plus personne ne craint Lausanne. Seules quelques belles et convaincantes victoires rétabliront la hiérarchie initiale et prouveront que ce LS n’est pas qu’un tigre de papier.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
À Giorgio Contini de vite montrerqu’il est capable de réveiller le LS
Maxime Schmid
Après dix matches, le favori
de Challenge League continue
de s’enliser dans
la médiocrité
Giorgio Contini vit des moments difficiles
au Lausanne-Sport. Comme ses joueurs, il a maintenant deux mois et huit matches pour
convaincre ses dirigeants qu’il est bel
et bien l’entraîneur avec lequel le club vaudois peut réaliser ses objectifs.
MAXIME SCHMID
André Boschetti
Cette saison devait être celle du grand pardon. Après la terrible désillusion du printemps dernier, cet exercice de Challenge League se profilait, pour le Lausanne-Sport, comme le véritable départ de l’ambitieuse aventure souhaitée par son riche propriétaire, Ineos. Or, au quart du parcours, le bilan est très décevant. Analyse en six questions de la situation du club.
Le bilan intermédiaire du LS est-il si mauvais?
Oui. Le seul petit point de retard que le LS compte sur le leader, Wil, ne doit pas masquer une triste réalité. L’équipe de Giorgio Contini profite simplement du grand équilibre – dans la médiocrité – qui caractérise cet exercice de Challenge League pour faire encore illusion. Avec déjà 13 points égarés en 10 rondes, soit près de la moitié, son tableau de marche est très loin de celui d’un futur promu. Tout cela malgré un budget largement supérieur à ceux de ses adversaires et à un groupe sans véritable rival sur le papier. Sans oublier la pauvreté du jeu proposé par les Lausannois depuis trois mois. Les vrais moments de plaisir ont été rares cette saison pour les habitués de la Pontaise.
La situation actuelle est-elle inquiétante?
Oui et non. Comme on vient de l’écrire, le LS figure toujours dans le peloton de tête, et c’est bien là l’essentiel. Rien n’est donc compromis et les dirigeants de la Pontaise ont encore la fenêtre de janvier pour intervenir sur le marché afin d’opérer les corrections nécessaires. Ce qui est plus préoccupant aujourd’hui, c’est de constater qu’aucune progression intéressante dans le jeu n’est visible, malgré les douze matches déjà disputés. Pire, on peut même évoquer une régression depuis la mi-temps du derby lémanique du 31 août. Lors de ses cinq dernières sorties, le LS n’a en effet récolté que trois unités et une élimination sans gloire en Coupe de Suisse. Or personne n’a fait pire en Challenge League, puisque le néo-promu Kriens – qui n’a lui aussi pris que trois points – a, au moins, connu le plaisir de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe.
Giorgio Contini porte-t-il
une part de responsabilité?
Sans le moindre doute. Le Zurichois dirige ce groupe depuis près de quatre mois. Le temps des excuses est donc terminé. Plus que de réussir à imposer sa patte dans la façon de jouer de son équipe – ceux qui y parviennent ne sont pas légion – on attend d’un entraîneur qu’il soit capable d’exploiter au maximum le potentiel à sa disposition. Et qu’il fasse coexister ses joueurs le plus harmonieusement possible. Deux exigences que Contini est très loin de satisfaire. Plus inquiétant encore, l’état d’esprit positif vu durant l’été semble s’être sérieusement détérioré depuis six semaines. Dans ce sens, la résignation lausannoise affichée lors de la dernière demi-heure à Chiasso, dimanche, est inadmissible. Même avec son bilan famélique, Contini n’est pas en danger aujourd’hui. Mais, comme ses joueurs, il a maintenant huit matches jusqu’à Noël pour montrer à ses dirigeants qu’il est bel et bien à la hauteur de la mission pour laquelle il a été engagé.
Le LS doit-il défendre
à trois ou à quatre?
La question n’est pas anodine car les championnats, dit-on, se gagnent grâce à la solidité de l’assise défensive. Une qualité sur laquelle le LS pouvait se reposer jusqu’à ce crucial match de Coupe contre Sion où, de façon incompréhensible, Contini a décidé de passer d’une défense rodée à quatre à une hasardeuse tentative à trois. Pour revenir ensuite au premier système avant de choisir d’évoluer de nouveau avec trois défenseurs depuis deux matches. Laquelle des deux options est-elle la meilleure? À considérer les joueurs dont le coach dispose, le système à trois est probablement le plus idoine. Mais à la seule condition de pouvoir disposer simultanément de Loosli, de Brandao et de Monteiro. La solution Flo (Loosli est blessé) n’est qu’un pis-aller qui prive de surcroît le LS d’un vrai atout sur le côté gauche. Quant au flanc opposé, il est moins bien fourni. Nganga a de la peine à jouer un cran plus haut et Asllani (19 ans) apporte certes un dynamisme intéressant mais il manque encore de régularité pour assumer ce rôle à temps plein.
Pourquoi l’offensive
du LS peine-t-elle autant?
Avec Margiotta, Rapp, Zeqiri et Kukuruzovic, la force offensive du LS ne devrait rien avoir à envier à la plupart des clubs de Super League. La réalité du terrain est toutefois très différente, puisque seul Rapp a marqué en Challenge League. Mais des quatre réussites du Tessinois, une seule a valu un point supplémentaire à son équipe. Si ses trois compères ont des circonstances atténuantes – blessures ou arrivée tardive dans le groupe – leur rendement reste quand même très éloigné de ce que l’on est en droit d’attendre d’eux. Leur manque de percussion et d’efficacité peut aussi être expliqué par la lenteur d’exécution d’un entrejeu qui peine à jouer simplement et, surtout, à changer de rythme. À Chiasso, le but lausannois est, comme par hasard, le résultat de l’une de ces rares accélérations. Le contrôle rapide et la passe, en deux touches, de Schmid pour Margiotta ont permis à l’attaquant de voir un bel espace s’ouvrir devant lui. L’Italien a ensuite adressé une passe en profondeur pour un demi (Pasche) qui a fait le bon appel. Comme quoi le LS sait comment faire.
Le LS est-il encore le favori
à la promotion?
Non… mais oui. Sur ce qu’il montre depuis trois mois, le LS devrait revoir ses ambitions à la baisse. Mais d’un autre côté, on ne peut pas croire que ces joueurs se contentent de ce qui est moins que le minimum acceptable. Plusieurs de ces «cadors» souhaitaient partir après la relégation. À eux d’avoir assez de fierté pour remettre le club là où ils l’avaient trouvé à leur arrivée à la Pontaise. Le problème, c’est que ses piètres performances ont fait perdre au LS le net avantage psychologique qu’il comptait sur ses adversaires. Et dont il a bien profité en début de championnat. Aujourd’hui, comme l’a montré Chiasso, plus personne ne craint Lausanne. Seules quelques belles et convaincantes victoires rétabliront la hiérarchie initiale et prouveront que ce LS n’est pas qu’un tigre de papier.
À Giorgio Contini de vite montrerqu’il est capable de réveiller le LS
Maxime Schmid
Après dix matches, le favori
de Challenge League continue
de s’enliser dans
la médiocrité
Giorgio Contini vit des moments difficiles
au Lausanne-Sport. Comme ses joueurs, il a maintenant deux mois et huit matches pour
convaincre ses dirigeants qu’il est bel
et bien l’entraîneur avec lequel le club vaudois peut réaliser ses objectifs.
MAXIME SCHMID
André Boschetti
Cette saison devait être celle du grand pardon. Après la terrible désillusion du printemps dernier, cet exercice de Challenge League se profilait, pour le Lausanne-Sport, comme le véritable départ de l’ambitieuse aventure souhaitée par son riche propriétaire, Ineos. Or, au quart du parcours, le bilan est très décevant. Analyse en six questions de la situation du club.
Le bilan intermédiaire du LS est-il si mauvais?
Oui. Le seul petit point de retard que le LS compte sur le leader, Wil, ne doit pas masquer une triste réalité. L’équipe de Giorgio Contini profite simplement du grand équilibre – dans la médiocrité – qui caractérise cet exercice de Challenge League pour faire encore illusion. Avec déjà 13 points égarés en 10 rondes, soit près de la moitié, son tableau de marche est très loin de celui d’un futur promu. Tout cela malgré un budget largement supérieur à ceux de ses adversaires et à un groupe sans véritable rival sur le papier. Sans oublier la pauvreté du jeu proposé par les Lausannois depuis trois mois. Les vrais moments de plaisir ont été rares cette saison pour les habitués de la Pontaise.
La situation actuelle est-elle inquiétante?
Oui et non. Comme on vient de l’écrire, le LS figure toujours dans le peloton de tête, et c’est bien là l’essentiel. Rien n’est donc compromis et les dirigeants de la Pontaise ont encore la fenêtre de janvier pour intervenir sur le marché afin d’opérer les corrections nécessaires. Ce qui est plus préoccupant aujourd’hui, c’est de constater qu’aucune progression intéressante dans le jeu n’est visible, malgré les douze matches déjà disputés. Pire, on peut même évoquer une régression depuis la mi-temps du derby lémanique du 31 août. Lors de ses cinq dernières sorties, le LS n’a en effet récolté que trois unités et une élimination sans gloire en Coupe de Suisse. Or personne n’a fait pire en Challenge League, puisque le néo-promu Kriens – qui n’a lui aussi pris que trois points – a, au moins, connu le plaisir de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe.
Giorgio Contini porte-t-il
une part de responsabilité?
Sans le moindre doute. Le Zurichois dirige ce groupe depuis près de quatre mois. Le temps des excuses est donc terminé. Plus que de réussir à imposer sa patte dans la façon de jouer de son équipe – ceux qui y parviennent ne sont pas légion – on attend d’un entraîneur qu’il soit capable d’exploiter au maximum le potentiel à sa disposition. Et qu’il fasse coexister ses joueurs le plus harmonieusement possible. Deux exigences que Contini est très loin de satisfaire. Plus inquiétant encore, l’état d’esprit positif vu durant l’été semble s’être sérieusement détérioré depuis six semaines. Dans ce sens, la résignation lausannoise affichée lors de la dernière demi-heure à Chiasso, dimanche, est inadmissible. Même avec son bilan famélique, Contini n’est pas en danger aujourd’hui. Mais, comme ses joueurs, il a maintenant huit matches jusqu’à Noël pour montrer à ses dirigeants qu’il est bel et bien à la hauteur de la mission pour laquelle il a été engagé.
Le LS doit-il défendre
à trois ou à quatre?
La question n’est pas anodine car les championnats, dit-on, se gagnent grâce à la solidité de l’assise défensive. Une qualité sur laquelle le LS pouvait se reposer jusqu’à ce crucial match de Coupe contre Sion où, de façon incompréhensible, Contini a décidé de passer d’une défense rodée à quatre à une hasardeuse tentative à trois. Pour revenir ensuite au premier système avant de choisir d’évoluer de nouveau avec trois défenseurs depuis deux matches. Laquelle des deux options est-elle la meilleure? À considérer les joueurs dont le coach dispose, le système à trois est probablement le plus idoine. Mais à la seule condition de pouvoir disposer simultanément de Loosli, de Brandao et de Monteiro. La solution Flo (Loosli est blessé) n’est qu’un pis-aller qui prive de surcroît le LS d’un vrai atout sur le côté gauche. Quant au flanc opposé, il est moins bien fourni. Nganga a de la peine à jouer un cran plus haut et Asllani (19 ans) apporte certes un dynamisme intéressant mais il manque encore de régularité pour assumer ce rôle à temps plein.
Pourquoi l’offensive
du LS peine-t-elle autant?
Avec Margiotta, Rapp, Zeqiri et Kukuruzovic, la force offensive du LS ne devrait rien avoir à envier à la plupart des clubs de Super League. La réalité du terrain est toutefois très différente, puisque seul Rapp a marqué en Challenge League. Mais des quatre réussites du Tessinois, une seule a valu un point supplémentaire à son équipe. Si ses trois compères ont des circonstances atténuantes – blessures ou arrivée tardive dans le groupe – leur rendement reste quand même très éloigné de ce que l’on est en droit d’attendre d’eux. Leur manque de percussion et d’efficacité peut aussi être expliqué par la lenteur d’exécution d’un entrejeu qui peine à jouer simplement et, surtout, à changer de rythme. À Chiasso, le but lausannois est, comme par hasard, le résultat de l’une de ces rares accélérations. Le contrôle rapide et la passe, en deux touches, de Schmid pour Margiotta ont permis à l’attaquant de voir un bel espace s’ouvrir devant lui. L’Italien a ensuite adressé une passe en profondeur pour un demi (Pasche) qui a fait le bon appel. Comme quoi le LS sait comment faire.
Le LS est-il encore le favori
à la promotion?
Non… mais oui. Sur ce qu’il montre depuis trois mois, le LS devrait revoir ses ambitions à la baisse. Mais d’un autre côté, on ne peut pas croire que ces joueurs se contentent de ce qui est moins que le minimum acceptable. Plusieurs de ces «cadors» souhaitaient partir après la relégation. À eux d’avoir assez de fierté pour remettre le club là où ils l’avaient trouvé à leur arrivée à la Pontaise. Le problème, c’est que ses piètres performances ont fait perdre au LS le net avantage psychologique qu’il comptait sur ses adversaires. Et dont il a bien profité en début de championnat. Aujourd’hui, comme l’a montré Chiasso, plus personne ne craint Lausanne. Seules quelques belles et convaincantes victoires rétabliront la hiérarchie initiale et prouveront que ce LS n’est pas qu’un tigre de papier.
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