Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/contini-ls-seuls-points-comptent/story/10127793
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Les Vaudois se déplacent à Rapperswil, samedi (18 h), pour confirmer leur redressement comptable.
Giorgio Contini.(Photo: FLORIAN CELLA)
André Boschetti
1
La victoire remportée samedi passé contre Schaffhouse a été accueillie avec autant de joie que de soulagement du côté de la Pontaise. Après cinquante interminables jours de disette, il devenait en effet urgent de réussir de nouveau à quitter un terrain de Challenge League avec le sourire. «Même si la situation n’avait rien de comparable avec ce que nous avions vécu au printemps, ces trois points nous ont assurément fait beaucoup de bien, remarque Nicolas Gétaz. Maintenant, il s’agit surtout de confirmer contre Rapperswil les nombreuses bonnes choses montrées dans ce que je considère être un vrai match référence pour nous.»
Le gaucher polyvalent fait surtout là allusion au retour de cette solidité défensive qui avait permis au LS d’aligner quatre (courtes) victoires en cinq matches au mois d’août. Et de, peut-être, lui donner la fausse impression que son retour en Super League n’allait finalement n’être qu’une simple formalité. «Nous avons beaucoup travaillé cet aspect fondamental du jeu durant la trêve, souligne Giorgio Contini. Car, comme chacun le sait, c’est avec une bonne défense que l’on gagne les championnats. Et contre Schaffhouse, le fait de ne concéder qu’une seule occasion à notre adversaire tout au long des 90 minutes a été un des éléments importants du succès. Car offensivement – un domaine où nous avons encore pas mal de progrès à faire –, nous réussirons toujours à nous procurer ces quelques occasions qui doivent nous permettre de l’emporter.» Fort de ses nouvelles certitudes, le LS n’entend, pour l’instant, pas changer d’un iota l’approche plus prudente qui lui a permis de retrouver le chemin de la victoire. «Même si nous avons la meilleure équipe de Challenge League, rien ne nous oblige à faire le jeu, continue le pragmatique Giorgio Contini. On a aussi le droit de donner le ballon à l’adversaire et de regarder ce qui se passe. Avec l’idée de les voir quitter leur moitié de terrain pour ensuite profiter des espaces pour partir en contre.»
Le spectacle peut attendre
Une tactique attentiste qui est peut-être plus «facile» de mettre en place à l’extérieur que sous les yeux d’un public lausannois qui ne s’était d’ailleurs pas gêné de siffler ses joueurs contre Schaffhouse, samedi, après moins de dix premières minutes des plus ennuyeuses. «Pour moi, le spectacle passe bien après la réalité comptable, coupe l’entraîneur du LS. C’est pour cette raison d’ailleurs que j’avais été viré de Saint-Gall, ce printemps. Les résultats étaient bons mais les dirigeants en voulaient davantage. Surtout sur les terrains lourds qui nous attendent d’ici à Noël, je ne crois pas que les conditions soient idéales pour essayer de faire du beau jeu. Oser aussi parfois balancer de longs ballons sur nos attaquants peut se révéler beaucoup plus efficace.»
Avec Giorgio Contini, les esthètes ne trouveront pas leur bonheur, mais l’impératif fixé au technicien zurichois est de rejoindre la Super League, en mai. Mais si, sur un malentendu, le LS pouvait aussi parfois y ajouter la manière, personne ne s’en plaindrait.
L'avant-match
Les absents
Per-Egil Flo (problème musculaire) a rejoint, depuis samedi dernier, une infirmerie que Mersim Asllani a en revanche pu quitter. Le Norvégien devrait toutefois être de retour dès le 3 novembre pour la réception de Vaduz à la Pontaise. Quant à Noah Loosli, absent depuis plus d’un mois, il doit toujours se contenter de trottiner en marge du groupe. Selon Giorgio Contini, on pourrait revoir le défenseur central d’ici à deux semaines. Nicolas Gétaz prendra la place de Flo sur le côté gauche de la défense lausannoise.
Rapperswil
On se souvient que le LS avait dû attendre la 88e minute et un exploit individuel de Maxime Dominguez pour arracher la victoire lors du match aller à la Pontaise. Actuel 5e, Rapperswil ne traverse toutefois par une période particulièrement faste. Les Saint-Gallois restent sur deux défaites, à Schaffhouse puis à domicile contre Kriens. Un dernier adversaire qu’ils accueilleront à nouveau jeudi dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe de Suisse. De là à imaginer que Rapperswil aura, samedi, un peu la tête à un rendez-vous qui pourrait lui permettre de disputer le premier quart de finale de Coupe de son histoire, il y a un pas que l’on est en droit de franchir. Ou du moins d’espérer si l’on est Lausannois.
24heures
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Interview de Pablo Iglesias qui revient sur ce début de saison : https://www.footvaud.ch/ca-donne-limpression-quon-lutte-contre-une-nouvelle-relegation/?fbclid=IwAR3949tUK1Tp4ohFubdJAcjnQHoQqEQEsfGX_Llpos3QYrqjGkDU-STwP3o
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Ce championnat de Challenge League semble voué à n’avoir ni queue ni tête
Eric Lafargue
Après un tiers
de la saison, quatre équipes pointent
en tête, tandis que
le dernier a battu
le leader. Qu’est-ce que ça veut dire?
Lausanne et Servette, supposés être les deux cadors de la ligue, doivent partager la tête d’affiche avec Winterthour et Wil. Une homogénéité jamais vue dans cette ligue. LAFARGUE
Daniel Visentini
Il fut un temps où tout était simple. En Challenge League, il y avait un ou deux favoris et ils assumaient leur statut en enquillant les succès avec le sentiment du devoir accompli. C’était Zurich il y a deux ans, puis Xamax la saison passée, Servette ayant trop vite lâché prise. Mais ça, c’était avant. Avant le championnat 2018-2019 qui, après douze journées, soit un tiers de l’exercice, place quatre équipes en tête du classement.
Pas de hiérarchie claire
Seule la différence de buts départage les leaders: Servette devance Lausanne, Winterthour et Wil, et tout ce beau monde totalise 21 points. Cela ne peut signifier que deux choses: soit la Challenge League a la chance extraordinaire d’être la plus relevée de son histoire; soit il s’agit a contrario d’un nivellement des valeurs, par le bas, puisque les favoris supposés (Lausanne et Servette) ne sont pas capables de s’élever à la hauteur de leurs ambitions. Rien n’est tout blanc ou tout noir: il faudra sans doute encore quelques journées pour qu’une hiérarchie se dégage. Mais l’impression reste trouble.
La stimulation des barrages
Pablo Iglesias, directeur sportif du LS, s’est penché sur la question. «Quand on voit Bâle, en Coupe, très peu souverain à Winterthour (0-1), ou Thoune devoir passer par les tirs au but pour éliminer Wil, on peut se dire que le niveau de la Challenge League n’est pas mauvais. Au-delà du contenu technique de chaque match, c’est un championnat difficile à gérer. Je pense effectivement que sur la durée, on y verra plus clair. J’espère que Lausanne et Servette se détacheront pour batailler ensemble. Mais un autre facteur me semble important: depuis cette saison, la deuxième place permet à nouveau de disputer un barrage contre l’avant-dernier de Super League. Lors des promotions de Zurich et de Xamax, une fois que ces deux équipes avaient pris plusieurs points d’avance, tout était terminé ou presque. Les autres équipes n’avaient plus rien à espérer, à part éviter la relégation. Cette saison, il existe sûrement une nouvelle forme d’émulation. Je remarque aussi qu’il y a davantage de joueurs issus de Super League, davantage de jeunes internationaux aussi. Le niveau de compétitivité est meilleur. Il faudra peut-être se reposer la question de la formule du championnat, et envisager d’élargir la Super League. Ce doit être la place de Lausanne et de Servette.»
C’est sûr, le barrage redistribue les cartes. C’est justement un soir de match retour contre Bellinzone, le 31 mai 2011, que Servette a retrouvé la Super League. On aurait aimé connaître le point de vue des Grenats sur le classement actuel. Mais Servette n’a pas souhaité répondre à nos questions, préférant ne pas commenter la situation pour le moment. La pression du leader, sans doute…
Mais il en est un qui a son mot à dire: Sébastien Fournier, ancienne figure de Servette et actuel directeur technique de l’Association cantonale genevoise.
«Le LS n’est pas folichon»
«J’ai plutôt tendance à penser que le niveau d’ensemble est un peu plus élevé, explique-t-il. Il n’a en tout cas pas baissé. Mais aucune locomotive ne se détache, c’est vrai. Quand on voit Aarau, avec ses renforts, occuper la dernière place et néanmoins battre le leader d’alors, Wil, on devine surtout le signe d’une ligue plus homogène que par le passé. Servette me semble bien armé. Il a dû commencer sa saison à l’extérieur, la pelouse de la Praille étant en réfection, mais il semble bien corriger le tir. Il y a des choses très intéressantes sur le plan du jeu, on l’a vu contre Lucerne en Coupe, malgré l’élimination aux tirs au but. Avec plus d’efficacité, les Grenat seraient détachés devant. Je serais curieux de voir ce que donnerait un Xamax - Servette actuellement. Lausanne m’inquiète plus avec son fond de jeu. Ce n’est pas folichon pour le moment, mais il y a un beau potentiel.»
Une seule certitude au final: les points valent chers.
Winterthour et Wil vont craquer
Derrière Servette et Lausanne
se tiennent donc en embuscade, avec le même nombre de points, Winterthour et Wil. Ces deux équipes peuvent-elles jouer
les trouble-fêtes sur la longueur
du championnat?
Il y a de part et d’autres des individualités intéressantes, mais
ce contingent suffira-t-il pour durer et tenir tête aux Genevois et aux Vaudois, surtout si ces derniers atteignent une certaine régularité?
Alexandre Comisetti en doute. «Sur la longueur, cela me semble compliqué pour Winterthour ou Wil, assure le consultant de la RTS. Bien sûr, on ne distingue que par intermittence le fond de jeu qui est censé porter Servette et Lausanne. Mais cette inconstance montre justement qu’il existe encore une belle marge de progression.
Les points perdus bêtement vont gentiment cesser quand les Genevois et les Vaudois auront évolué collectivement. Enfin,
au niveau de la profondeur de banc, les deux équipes alémaniques ne possèdent pas les mêmes atouts.»
Marco Schällibaum, qui sillonne
la Suisse en tant que recruteur pour le compte du FC Bâle, a déjà vu plusieurs fois Winterthour et Wil. Son verdict: «Winterthour pourra peut-être s’accrocher plus longtemps que Wil, mais ni l’un
ni l’autre n’ont à disposition les qualités perceptibles dans les contingents de Servette et de Lausanne. Ils travaillent très bien, avec des budgets plus petits que
les deux clubs romands. Mais sur
la durée d’un championnat, les solutions de rechange à tous les postes feront la différence en faveur du SFC et du LS. Je peux
me tromper, parce qu’en football, on ne sait jamais, mais je crois
que Servette et Lausanne vont se détacher et que leurs concurrents ne pourront plus suivre.»
Des avis clairs et nets. Encore faut-il que les deux clubs lémaniques se montrent désormais à la hauteur de leurs ambitions en assumant sans plus trembler leurs statuts de grands favoris. Les Grenat reçoivent Schaffhouse dimanche, les Vaudois attendent Vaduz samedi. D.V.
Ce championnat de Challenge League semble voué à n’avoir ni queue ni tête
Eric Lafargue
Après un tiers
de la saison, quatre équipes pointent
en tête, tandis que
le dernier a battu
le leader. Qu’est-ce que ça veut dire?
Lausanne et Servette, supposés être les deux cadors de la ligue, doivent partager la tête d’affiche avec Winterthour et Wil. Une homogénéité jamais vue dans cette ligue. LAFARGUE
Daniel Visentini
Il fut un temps où tout était simple. En Challenge League, il y avait un ou deux favoris et ils assumaient leur statut en enquillant les succès avec le sentiment du devoir accompli. C’était Zurich il y a deux ans, puis Xamax la saison passée, Servette ayant trop vite lâché prise. Mais ça, c’était avant. Avant le championnat 2018-2019 qui, après douze journées, soit un tiers de l’exercice, place quatre équipes en tête du classement.
Pas de hiérarchie claire
Seule la différence de buts départage les leaders: Servette devance Lausanne, Winterthour et Wil, et tout ce beau monde totalise 21 points. Cela ne peut signifier que deux choses: soit la Challenge League a la chance extraordinaire d’être la plus relevée de son histoire; soit il s’agit a contrario d’un nivellement des valeurs, par le bas, puisque les favoris supposés (Lausanne et Servette) ne sont pas capables de s’élever à la hauteur de leurs ambitions. Rien n’est tout blanc ou tout noir: il faudra sans doute encore quelques journées pour qu’une hiérarchie se dégage. Mais l’impression reste trouble.
La stimulation des barrages
Pablo Iglesias, directeur sportif du LS, s’est penché sur la question. «Quand on voit Bâle, en Coupe, très peu souverain à Winterthour (0-1), ou Thoune devoir passer par les tirs au but pour éliminer Wil, on peut se dire que le niveau de la Challenge League n’est pas mauvais. Au-delà du contenu technique de chaque match, c’est un championnat difficile à gérer. Je pense effectivement que sur la durée, on y verra plus clair. J’espère que Lausanne et Servette se détacheront pour batailler ensemble. Mais un autre facteur me semble important: depuis cette saison, la deuxième place permet à nouveau de disputer un barrage contre l’avant-dernier de Super League. Lors des promotions de Zurich et de Xamax, une fois que ces deux équipes avaient pris plusieurs points d’avance, tout était terminé ou presque. Les autres équipes n’avaient plus rien à espérer, à part éviter la relégation. Cette saison, il existe sûrement une nouvelle forme d’émulation. Je remarque aussi qu’il y a davantage de joueurs issus de Super League, davantage de jeunes internationaux aussi. Le niveau de compétitivité est meilleur. Il faudra peut-être se reposer la question de la formule du championnat, et envisager d’élargir la Super League. Ce doit être la place de Lausanne et de Servette.»
C’est sûr, le barrage redistribue les cartes. C’est justement un soir de match retour contre Bellinzone, le 31 mai 2011, que Servette a retrouvé la Super League. On aurait aimé connaître le point de vue des Grenats sur le classement actuel. Mais Servette n’a pas souhaité répondre à nos questions, préférant ne pas commenter la situation pour le moment. La pression du leader, sans doute…
Mais il en est un qui a son mot à dire: Sébastien Fournier, ancienne figure de Servette et actuel directeur technique de l’Association cantonale genevoise.
«Le LS n’est pas folichon»
«J’ai plutôt tendance à penser que le niveau d’ensemble est un peu plus élevé, explique-t-il. Il n’a en tout cas pas baissé. Mais aucune locomotive ne se détache, c’est vrai. Quand on voit Aarau, avec ses renforts, occuper la dernière place et néanmoins battre le leader d’alors, Wil, on devine surtout le signe d’une ligue plus homogène que par le passé. Servette me semble bien armé. Il a dû commencer sa saison à l’extérieur, la pelouse de la Praille étant en réfection, mais il semble bien corriger le tir. Il y a des choses très intéressantes sur le plan du jeu, on l’a vu contre Lucerne en Coupe, malgré l’élimination aux tirs au but. Avec plus d’efficacité, les Grenat seraient détachés devant. Je serais curieux de voir ce que donnerait un Xamax - Servette actuellement. Lausanne m’inquiète plus avec son fond de jeu. Ce n’est pas folichon pour le moment, mais il y a un beau potentiel.»
Une seule certitude au final: les points valent chers.
Winterthour et Wil vont craquer
Derrière Servette et Lausanne
se tiennent donc en embuscade, avec le même nombre de points, Winterthour et Wil. Ces deux équipes peuvent-elles jouer
les trouble-fêtes sur la longueur
du championnat?
Il y a de part et d’autres des individualités intéressantes, mais
ce contingent suffira-t-il pour durer et tenir tête aux Genevois et aux Vaudois, surtout si ces derniers atteignent une certaine régularité?
Alexandre Comisetti en doute. «Sur la longueur, cela me semble compliqué pour Winterthour ou Wil, assure le consultant de la RTS. Bien sûr, on ne distingue que par intermittence le fond de jeu qui est censé porter Servette et Lausanne. Mais cette inconstance montre justement qu’il existe encore une belle marge de progression.
Les points perdus bêtement vont gentiment cesser quand les Genevois et les Vaudois auront évolué collectivement. Enfin,
au niveau de la profondeur de banc, les deux équipes alémaniques ne possèdent pas les mêmes atouts.»
Marco Schällibaum, qui sillonne
la Suisse en tant que recruteur pour le compte du FC Bâle, a déjà vu plusieurs fois Winterthour et Wil. Son verdict: «Winterthour pourra peut-être s’accrocher plus longtemps que Wil, mais ni l’un
ni l’autre n’ont à disposition les qualités perceptibles dans les contingents de Servette et de Lausanne. Ils travaillent très bien, avec des budgets plus petits que
les deux clubs romands. Mais sur
la durée d’un championnat, les solutions de rechange à tous les postes feront la différence en faveur du SFC et du LS. Je peux
me tromper, parce qu’en football, on ne sait jamais, mais je crois
que Servette et Lausanne vont se détacher et que leurs concurrents ne pourront plus suivre.»
Des avis clairs et nets. Encore faut-il que les deux clubs lémaniques se montrent désormais à la hauteur de leurs ambitions en assumant sans plus trembler leurs statuts de grands favoris. Les Grenat reçoivent Schaffhouse dimanche, les Vaudois attendent Vaduz samedi. D.V.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Tout est dit !!!
https://www.24heures.ch/sports/ls/reaction-saison-ls-virera-cauchemar/story/27196263
https://www.24heures.ch/sports/ls/reaction-saison-ls-virera-cauchemar/story/27196263
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C'est possible d'avoir l'article en copié collé svp ?
stefvs10- Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Sans réaction, la saison du LS virera au cauchemar
FootballSamedi, face au modeste FC Vaduz, l’équipe de Giorgio Contini – apathique et sans orgueil – a sombré devant un public très irrité.
Les résultats et le jeu proposé par le LS deviennent toujours plus préoccupants.(Photo: Keystone)
André Boschetti
1
Pour la première fois depuis son arrivée à la Pontaise, il y a quatre mois, Giorgio Contini n’a pas voulu s’expliquer devant la presse, samedi soir. Plutôt que de se plaindre en public du comportement inadmissible de ses joueurs, ou de leur chercher mille excuses, le technicien zurichois, accompagné de son staff, est resté dans son bureau. Pour un indispensable débriefing avec son directeur sportif, Pablo Iglesias, et le vice-président du club, Stefan Nellen.
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Au même moment et à quelques mètres de là, les joueurs du LS décidaient eux aussi de laver leur linge sale en famille. Deux réunions improvisées qui suffisent à démontrer le total désarroi dans lequel se retrouve aujourd’hui l’ex-grand favori à la promotion en Super League.
Comment aurait-il pu en être autrement après la nouvelle pitoyable performance collective offerte par le Lausanne-Sport contre Vaduz? Qui a cette fois, et contrairement à d’autres occasions, débouché sur une défaite. La deuxième de la saison et la première devant un public de moins en moins nombreux mais de plus en plus ulcéré par le néant que proposent ses protégés. Une irritation grandissante que les spectateurs présents n’ont d’ailleurs pas manqué de manifester bruyamment et à maintes reprises.
Le triste constat de Castella
Peu avant de rejoindre ses coéquipiers pour en débattre à huis clos, Thomas Castella avait de la peine à pointer du doigt les raisons de ce fiasco. «C’est à la fois triste et décevant mais on n’a jamais montré que l’on voulait absolument gagner ce match, commence le gardien lausannois. À mes yeux, il n’y a rien de positif à tirer de ces 90 minutes. Il semble que les joueurs ne sont pas connectés les uns aux autres. Du coup, on n’arrive pas à se créer des occasions et la tension monte. D’où les quelques échanges verbaux entre certains. Si on n’entreprend rien rapidement, on ne remportera pas ce championnat!»
Les joueurs sont bien entendu les premiers responsables de ce marasme. Mais Giorgio Contini n’est, de loin, pas non plus exempt de tout reproche. En quatre mois et quinze matches officiels – Coupe de Suisse incluse – le technicien zurichois n’a pas été en mesure de donner une identité à son équipe. Sans parler d’un fond de jeu encore inexistant. «À ma connaissance, Giorgio Contini n’est pas un entraîneur en danger, explique Stefan Nellen. Sur la performance de ce samedi, la direction en veut surtout aux joueurs. D’après ce que j’ai compris, en première mi-temps surtout, ils n’ont pas respecté les consignes de leur entraîneur. Sur ce qu’elle a montré, l’équipe a, à mon avis, clairement manqué de respect au public, aux propriétaires et à elle-même! Une rapide et profonde remise en question individuelle et collective est impérative si l’on veut conserver une chance de retrouver la Super League au printemps prochain.»
Montrer sa force
Mais Giorgio Contini est-il capable d’inverser cette préoccupante tendance? On peut se poser la question lorsque l’on comprend que le coach s’est plaint que ses consignes n’ont pas été suivies.
Et que dire de l’attitude initiale du LS? Comment une équipe qui se veut ambitieuse peut-elle d’emblée laisser volontairement l’initiative du jeu et le monopole du ballon à son adversaire? De surcroît si elle évolue devant son public. La philosophie de jeu de Giorgio Contini, basée sur une défense solide et des contres rapides, peut être valable en cours de match mais pas dès ces premières minutes au cours desquelles le LS devrait au contraire montrer sa force et sa supériorité à ses adversaires.
Sauf imprévu toujours possible – une séance ordinaire est à l’ordre du jour en milieu de semaine avec David Thompson, le président, et Bob Ratcliffe, CEO, tous deux absents samedi – Giorgio Contini sera toujours sur le banc, dimanche à Kriens. Mais une nouvelle défaite face, cette fois, au néopromu, devrait sonner le glas de cette brève collaboration. Pour que les chances de rejoindre la Super League ne soient pas déjà très réduites lorsqu’il s’agira d’aborder le 2e tour, en février.
FootballSamedi, face au modeste FC Vaduz, l’équipe de Giorgio Contini – apathique et sans orgueil – a sombré devant un public très irrité.
Les résultats et le jeu proposé par le LS deviennent toujours plus préoccupants.(Photo: Keystone)
André Boschetti
1
Pour la première fois depuis son arrivée à la Pontaise, il y a quatre mois, Giorgio Contini n’a pas voulu s’expliquer devant la presse, samedi soir. Plutôt que de se plaindre en public du comportement inadmissible de ses joueurs, ou de leur chercher mille excuses, le technicien zurichois, accompagné de son staff, est resté dans son bureau. Pour un indispensable débriefing avec son directeur sportif, Pablo Iglesias, et le vice-président du club, Stefan Nellen.
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Au même moment et à quelques mètres de là, les joueurs du LS décidaient eux aussi de laver leur linge sale en famille. Deux réunions improvisées qui suffisent à démontrer le total désarroi dans lequel se retrouve aujourd’hui l’ex-grand favori à la promotion en Super League.
Comment aurait-il pu en être autrement après la nouvelle pitoyable performance collective offerte par le Lausanne-Sport contre Vaduz? Qui a cette fois, et contrairement à d’autres occasions, débouché sur une défaite. La deuxième de la saison et la première devant un public de moins en moins nombreux mais de plus en plus ulcéré par le néant que proposent ses protégés. Une irritation grandissante que les spectateurs présents n’ont d’ailleurs pas manqué de manifester bruyamment et à maintes reprises.
Le triste constat de Castella
Peu avant de rejoindre ses coéquipiers pour en débattre à huis clos, Thomas Castella avait de la peine à pointer du doigt les raisons de ce fiasco. «C’est à la fois triste et décevant mais on n’a jamais montré que l’on voulait absolument gagner ce match, commence le gardien lausannois. À mes yeux, il n’y a rien de positif à tirer de ces 90 minutes. Il semble que les joueurs ne sont pas connectés les uns aux autres. Du coup, on n’arrive pas à se créer des occasions et la tension monte. D’où les quelques échanges verbaux entre certains. Si on n’entreprend rien rapidement, on ne remportera pas ce championnat!»
Les joueurs sont bien entendu les premiers responsables de ce marasme. Mais Giorgio Contini n’est, de loin, pas non plus exempt de tout reproche. En quatre mois et quinze matches officiels – Coupe de Suisse incluse – le technicien zurichois n’a pas été en mesure de donner une identité à son équipe. Sans parler d’un fond de jeu encore inexistant. «À ma connaissance, Giorgio Contini n’est pas un entraîneur en danger, explique Stefan Nellen. Sur la performance de ce samedi, la direction en veut surtout aux joueurs. D’après ce que j’ai compris, en première mi-temps surtout, ils n’ont pas respecté les consignes de leur entraîneur. Sur ce qu’elle a montré, l’équipe a, à mon avis, clairement manqué de respect au public, aux propriétaires et à elle-même! Une rapide et profonde remise en question individuelle et collective est impérative si l’on veut conserver une chance de retrouver la Super League au printemps prochain.»
Montrer sa force
Mais Giorgio Contini est-il capable d’inverser cette préoccupante tendance? On peut se poser la question lorsque l’on comprend que le coach s’est plaint que ses consignes n’ont pas été suivies.
Et que dire de l’attitude initiale du LS? Comment une équipe qui se veut ambitieuse peut-elle d’emblée laisser volontairement l’initiative du jeu et le monopole du ballon à son adversaire? De surcroît si elle évolue devant son public. La philosophie de jeu de Giorgio Contini, basée sur une défense solide et des contres rapides, peut être valable en cours de match mais pas dès ces premières minutes au cours desquelles le LS devrait au contraire montrer sa force et sa supériorité à ses adversaires.
Sauf imprévu toujours possible – une séance ordinaire est à l’ordre du jour en milieu de semaine avec David Thompson, le président, et Bob Ratcliffe, CEO, tous deux absents samedi – Giorgio Contini sera toujours sur le banc, dimanche à Kriens. Mais une nouvelle défaite face, cette fois, au néopromu, devrait sonner le glas de cette brève collaboration. Pour que les chances de rejoindre la Super League ne soient pas déjà très réduites lorsqu’il s’agira d’aborder le 2e tour, en février.
hluna- Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Reportage (en allemand) sur Zeqiri d'il y a 1 an. Il y aura d'autres épisodes à voir la semaine prochaine sur SRF (coucou la RTS )
https://www.srf.ch/sendungen/morgensindwirchampions/andis-weg-zurueck-in-die-zukunft
https://www.srf.ch/sendungen/morgensindwirchampions/andis-weg-zurueck-in-die-zukunft
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
ABO+Mardi 6 Novembre 2018 À 19:09
Pourquoi le LS inquiète plus que son classement
FootballDepuis deux mois, les résultats du club de la Pontaise sont en chute libre. Seuls Rapperswil et Chiasso font pire que l’ex-favori de CL.
Giorgio Contini se doit de montrer qu’il est en mesure de remettre le Lausanne-Sport sur les bons rails, dès dimanche à Kriens.(Photo: Keystone)
André Boschetti
À la Pontaise, le mot crise n’existe pas. Ou pas encore. Les dirigeants lausannois veulent garder leur calme, ne rien précipiter. Un simple coup d’œil au classement peut leur donner raison. Alors qu’il reste encore sept longs mois de compétition, 69 points à prendre, et, en janvier, un mercato hivernal pour corriger le tir avant le verdict final, les trois petites unités de retard que le Lausanne-Sport compte sur Servette et Winterthour, le duo de tête, paraissent à juste titre dérisoires.
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En y regardant d’un peu plus près, la réalité semble toutefois plus préoccupante. Après une entame de saison moyenne au niveau du jeu mais bonne sur le plan comptable, le LS est en chute libre. Depuis sa douloureuse victoire à Genève contre Servette – après une bonne première mi-temps, l’équipe avait sombré malgré les deux expulsions adverses – les déceptions se succèdent. À commencer par une défaite contre le FC Sion en Coupe de Suisse qui a laissé de profondes traces.
Une élimination très frustrante – les Valaisans traversaient une énième crise qui avait conduit à l’éviction de Jacobacci à la veille du match – qui a marqué le début d’un automne maudit pour le LS. Et le commencement des soucis pour un Giorgio Contini dont le bilan avait, jusque-là, été sauvé par les chiffres. Largement suffisant aux yeux d’un club qui semble malheureusement placer le résultat bien au-dessus de la qualité du spectacle proposé dans son échelle des priorités.
La défaite qui fait mal
Plus grave qu’une simple défaite, cet échec précoce dans une compétition dont l’importance était plus grande encore que d’habitude a fait naître quelques doutes sur la capacité de Giorgio Contini à ramener le LS en Super League. Non seulement auprès du public mais, peut-être, aussi dans la tête de ses joueurs. Comment justifier à leurs yeux le fait de titulariser son gardien No 2 et trois éléments qui n’avaient plus joué depuis des semaines pour un tel match couperet? Sans oublier cette subite révolution tactique (défense à trois avec deux attaquants) qui n’avait jamais été testée sérieusement auparavant. «Ce changement de système a nécessité un certain temps d’adaptation», expliquait Cabral dès la fin du match.
Toujours est-il que depuis ce triste dimanche 16 septembre, le bilan comptable du LS (voir classements ci-contre) ressemble plus à celui d’une équipe qui lutte contre la relégation qu’à un prétendant à la promotion. «Oui, admettait d’ailleurs le capitaine du LS la semaine dernière, cette défaite contre Sion a brisé quelque chose. Elle nous a laissé beaucoup de regrets et de frustration car l’adversaire était clairement à notre portée.
C’est d’autant plus dommage qu’il y avait aussi beaucoup de monde à la Pontaise. Il est difficile ensuite de retrouver toute la motivation nécessaire pour des matches de Challenge League devant 1500 spectateurs. Ce n’est en aucun cas une excuse mais ce genre de choses peuvent malheureusement arriver. À nous de changer ça au plus vite.»
Le grand déballage?
De là à imaginer que la frilosité de Contini, qui lui avait coûté sa place à Saint-Gall en avril, et ses errements tactiques aient fini par jeter le trouble dans les esprits des Lausannois, il n’y a qu’un pas. Que personne ne veut prendre en considération du côté de la Pontaise. Du moins jusqu’à ce mercredi et cette réunion prévue entre Pablo Iglesias et les joueurs à laquelle David Thompson, le président et principal représentant du propriétaire, Ineos, prendra part. Quant à l’autre homme fort du LS, le CEO Bob Ratcliffe, il ne rejoindra Lausanne que jeudi.
À coup sûr, les deux Anglais – pas souvent présents les soirs de match cette saison – ne manqueront pas de s’étonner de la spirale négative dans laquelle se retrouve aujourd’hui le LS. Avec un effectif que nombre d’observateurs avisés – les Sédunois Carlitos et Kasami en tête – estiment capable de jouer un rôle intéressant en Super League, et un budget quatre à cinq fois supérieur à la moyenne de la Challenge League, il sera très compliqué pour les techniciens lausannois de défendre le travail effectué depuis juillet.
Mais, à moins que David Thompson et Bob Ratcliffe soient de fort mauvaise humeur, Giorgio Contini sera toujours sur le banc, dimanche à Kriens. À lui de montrer, face à un néo-promu dont le parcours comptable est similaire à celui du LS depuis le 2 septembre, qu’il est capable de reprendre la situation en main. Et d’inverser une tendance qui devient chaque semaine plus préoccupante.
Pourquoi le LS inquiète plus que son classement
FootballDepuis deux mois, les résultats du club de la Pontaise sont en chute libre. Seuls Rapperswil et Chiasso font pire que l’ex-favori de CL.
Giorgio Contini se doit de montrer qu’il est en mesure de remettre le Lausanne-Sport sur les bons rails, dès dimanche à Kriens.(Photo: Keystone)
André Boschetti
À la Pontaise, le mot crise n’existe pas. Ou pas encore. Les dirigeants lausannois veulent garder leur calme, ne rien précipiter. Un simple coup d’œil au classement peut leur donner raison. Alors qu’il reste encore sept longs mois de compétition, 69 points à prendre, et, en janvier, un mercato hivernal pour corriger le tir avant le verdict final, les trois petites unités de retard que le Lausanne-Sport compte sur Servette et Winterthour, le duo de tête, paraissent à juste titre dérisoires.
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En y regardant d’un peu plus près, la réalité semble toutefois plus préoccupante. Après une entame de saison moyenne au niveau du jeu mais bonne sur le plan comptable, le LS est en chute libre. Depuis sa douloureuse victoire à Genève contre Servette – après une bonne première mi-temps, l’équipe avait sombré malgré les deux expulsions adverses – les déceptions se succèdent. À commencer par une défaite contre le FC Sion en Coupe de Suisse qui a laissé de profondes traces.
Une élimination très frustrante – les Valaisans traversaient une énième crise qui avait conduit à l’éviction de Jacobacci à la veille du match – qui a marqué le début d’un automne maudit pour le LS. Et le commencement des soucis pour un Giorgio Contini dont le bilan avait, jusque-là, été sauvé par les chiffres. Largement suffisant aux yeux d’un club qui semble malheureusement placer le résultat bien au-dessus de la qualité du spectacle proposé dans son échelle des priorités.
La défaite qui fait mal
Plus grave qu’une simple défaite, cet échec précoce dans une compétition dont l’importance était plus grande encore que d’habitude a fait naître quelques doutes sur la capacité de Giorgio Contini à ramener le LS en Super League. Non seulement auprès du public mais, peut-être, aussi dans la tête de ses joueurs. Comment justifier à leurs yeux le fait de titulariser son gardien No 2 et trois éléments qui n’avaient plus joué depuis des semaines pour un tel match couperet? Sans oublier cette subite révolution tactique (défense à trois avec deux attaquants) qui n’avait jamais été testée sérieusement auparavant. «Ce changement de système a nécessité un certain temps d’adaptation», expliquait Cabral dès la fin du match.
Toujours est-il que depuis ce triste dimanche 16 septembre, le bilan comptable du LS (voir classements ci-contre) ressemble plus à celui d’une équipe qui lutte contre la relégation qu’à un prétendant à la promotion. «Oui, admettait d’ailleurs le capitaine du LS la semaine dernière, cette défaite contre Sion a brisé quelque chose. Elle nous a laissé beaucoup de regrets et de frustration car l’adversaire était clairement à notre portée.
C’est d’autant plus dommage qu’il y avait aussi beaucoup de monde à la Pontaise. Il est difficile ensuite de retrouver toute la motivation nécessaire pour des matches de Challenge League devant 1500 spectateurs. Ce n’est en aucun cas une excuse mais ce genre de choses peuvent malheureusement arriver. À nous de changer ça au plus vite.»
Le grand déballage?
De là à imaginer que la frilosité de Contini, qui lui avait coûté sa place à Saint-Gall en avril, et ses errements tactiques aient fini par jeter le trouble dans les esprits des Lausannois, il n’y a qu’un pas. Que personne ne veut prendre en considération du côté de la Pontaise. Du moins jusqu’à ce mercredi et cette réunion prévue entre Pablo Iglesias et les joueurs à laquelle David Thompson, le président et principal représentant du propriétaire, Ineos, prendra part. Quant à l’autre homme fort du LS, le CEO Bob Ratcliffe, il ne rejoindra Lausanne que jeudi.
À coup sûr, les deux Anglais – pas souvent présents les soirs de match cette saison – ne manqueront pas de s’étonner de la spirale négative dans laquelle se retrouve aujourd’hui le LS. Avec un effectif que nombre d’observateurs avisés – les Sédunois Carlitos et Kasami en tête – estiment capable de jouer un rôle intéressant en Super League, et un budget quatre à cinq fois supérieur à la moyenne de la Challenge League, il sera très compliqué pour les techniciens lausannois de défendre le travail effectué depuis juillet.
Mais, à moins que David Thompson et Bob Ratcliffe soient de fort mauvaise humeur, Giorgio Contini sera toujours sur le banc, dimanche à Kriens. À lui de montrer, face à un néo-promu dont le parcours comptable est similaire à celui du LS depuis le 2 septembre, qu’il est capable de reprendre la situation en main. Et d’inverser une tendance qui devient chaque semaine plus préoccupante.
hluna- Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne souffre dela discrétion de ses leaders
PATRICK MARTIN
Football Depuis deux mois, le club de la Pontaise fait moins bien que la lanterne rouge
Pablo
Iglesias
Directeur sportif du LS
Lundi matin gris à la Pontaise, les couloirs sont déserts, les joueurs en congé. Seul dans son bureau, le directeur sportif, Pablo Iglesias, se repassant en boucle les images d’un film catastrophe, aurait de quoi déprimer. La vérité est telle que le constat est glacial: ce Lausanne-là, qui devait tout renverser sur son passage, n’y arrive plus. Malgré tout l’argent d’Ineos, malgré un investissement destiné à mettre ses footballeurs dans les meilleures dispositions, etc. Or le spectacle est absent, les résultats également, et le public, n’ayant rien à applaudir, gronde, manifestant son incompréhension devant ce qu’il doit subir chaque week-end. Défait chez lui par Vaduz, le LS a même touché le fond.
Giorgio Contini a-t-il déjà «perdu» le vestiaire, comme la rumeur le suggère, ou ses joueurs, à chipoter sur les options tactiques, ne seraient-ils pas plutôt en train de se saborder eux-mêmes? Les deux hypothèses conduisent à la même conclusion: quel que soit leur entraîneur, les supposés leaders, ceux qui devraient sinon sonner la révolte du moins susciter une prise de conscience, ne parviennent pas à prendre leurs responsabilités. Peut-être parce qu’ils n’en ont pas les capacités. Ou l’envie. Un problème qui existait déjà à la fin de l’ère Celestini, un technicien beaucoup plus directif que ne l’est Contini.
Si le LS a pu faire illusion en début de championnat, peut-être sous l’effet de la nouveauté, ce n’est plus le cas depuis deux mois. Le malaise remonte à la (chanceuse) victoire contre Servette, le 31 août. Depuis ce soir-là, le bilan du LS est famélique: avec sept points engrangés en autant de matches (contre 16 à Winterthour et 15 à Servette), le club vaudois, pourtant favori No 1 à la montée, fait même moins bien que la lanterne rouge argovienne (10).
«Ce n’est plus de la déception, c’est du mécontentement, reconnaît Iglesias. Le seuil de tolérance est entamé. Aujourd’hui, les joueurs se mettent en danger. Je leur trouve peu d’arguments ou de circonstances atténuantes compte tenu de ce qui est mis en place ici…» Mercredi, le responsable technique parlera à l’équipe, secouera ses cadors, notamment ceux qui traînent leur spleen. Quand bien même sa position apparaît fragilisée, le coach demeure l’homme de la situation aux yeux de ses dirigeants.
Mais la patience d’Ineos a des limites, et il nous étonnerait que le Zurichois demeure longtemps en place si rien ne change radicalement, aussi bien au niveau des résultats que du jeu présenté. Par ricochet, un nouveau changement de banc pourrait aussi déstabiliser Pablo Iglesias, à l’origine de la venue de Contini à Lausanne. À ce rythme, le jeune directeur sportif pourrait se retrouver dans la tourmente plus vite que prévu.
Nicolas Jacquier
PATRICK MARTIN
Football Depuis deux mois, le club de la Pontaise fait moins bien que la lanterne rouge
Pablo
Iglesias
Directeur sportif du LS
Lundi matin gris à la Pontaise, les couloirs sont déserts, les joueurs en congé. Seul dans son bureau, le directeur sportif, Pablo Iglesias, se repassant en boucle les images d’un film catastrophe, aurait de quoi déprimer. La vérité est telle que le constat est glacial: ce Lausanne-là, qui devait tout renverser sur son passage, n’y arrive plus. Malgré tout l’argent d’Ineos, malgré un investissement destiné à mettre ses footballeurs dans les meilleures dispositions, etc. Or le spectacle est absent, les résultats également, et le public, n’ayant rien à applaudir, gronde, manifestant son incompréhension devant ce qu’il doit subir chaque week-end. Défait chez lui par Vaduz, le LS a même touché le fond.
Giorgio Contini a-t-il déjà «perdu» le vestiaire, comme la rumeur le suggère, ou ses joueurs, à chipoter sur les options tactiques, ne seraient-ils pas plutôt en train de se saborder eux-mêmes? Les deux hypothèses conduisent à la même conclusion: quel que soit leur entraîneur, les supposés leaders, ceux qui devraient sinon sonner la révolte du moins susciter une prise de conscience, ne parviennent pas à prendre leurs responsabilités. Peut-être parce qu’ils n’en ont pas les capacités. Ou l’envie. Un problème qui existait déjà à la fin de l’ère Celestini, un technicien beaucoup plus directif que ne l’est Contini.
Si le LS a pu faire illusion en début de championnat, peut-être sous l’effet de la nouveauté, ce n’est plus le cas depuis deux mois. Le malaise remonte à la (chanceuse) victoire contre Servette, le 31 août. Depuis ce soir-là, le bilan du LS est famélique: avec sept points engrangés en autant de matches (contre 16 à Winterthour et 15 à Servette), le club vaudois, pourtant favori No 1 à la montée, fait même moins bien que la lanterne rouge argovienne (10).
«Ce n’est plus de la déception, c’est du mécontentement, reconnaît Iglesias. Le seuil de tolérance est entamé. Aujourd’hui, les joueurs se mettent en danger. Je leur trouve peu d’arguments ou de circonstances atténuantes compte tenu de ce qui est mis en place ici…» Mercredi, le responsable technique parlera à l’équipe, secouera ses cadors, notamment ceux qui traînent leur spleen. Quand bien même sa position apparaît fragilisée, le coach demeure l’homme de la situation aux yeux de ses dirigeants.
Mais la patience d’Ineos a des limites, et il nous étonnerait que le Zurichois demeure longtemps en place si rien ne change radicalement, aussi bien au niveau des résultats que du jeu présenté. Par ricochet, un nouveau changement de banc pourrait aussi déstabiliser Pablo Iglesias, à l’origine de la venue de Contini à Lausanne. À ce rythme, le jeune directeur sportif pourrait se retrouver dans la tourmente plus vite que prévu.
Nicolas Jacquier
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LHC offre 500 billets en collaboration avec le Journal la Broye et des entreprises à toutes les personnes de La région. Accueil par le speaker et animation sur le grand écran... une idée pour notre cellule marketing...
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
mic a écrit:Le LHC offre 500 billets en collaboration avec le Journal la Broye et des entreprises à toutes les personnes de La région. Accueil par le speaker et animation sur le grand écran... une idée pour notre cellule marketing...
Ils font pareil avec le Journal de Morges. Une manière comme une autre de se rapprocher du canton, ce dont le LS pourrait en effet s'inspirer
AxeLS- Date d'inscription : 05/01/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/contini-ls-faut-actes/story/23460332
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Merci Gabet, tu as raison !
hluna- Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
la cellule marketing du LS fait actuellement du bon boulot. Invitation pour les présidents des clubs de foot vaudois, invitation des juniors de ces même clubs, proposition de venir aux différentes soirées des clubs. Leur discours est plein de modestie. Nous voulons nous appuyer sur les footeux du canton pour faire venir du monde au stade. Leur ambition: avoir un public pour le nouveau stade! Tout ça est très positif! Le seul problème est que l'on ne peut pas dire que l'équipe fait beaucoup pour convaincre les footeux de revenir au stade. Samedi passé, malgré l'accueil chaleureux, le coup de blanc et les petits fours, le spectacle présenté n'incitait pas les présidents à revenir ... dommage !
fritz.k- Date d'inscription : 23/06/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Contini: «Maintenant, il n’y a plus d’excuses»
FootballSous pression, l’entraîneur du LS semble ne pas trop s’en faire. En tout cas, il ne changera ni sa personnalité ni sa méthode.
Simon Meier in 24H
Giorgio Contini aurait de quoi être en souci. Il nous a reçu en toute décontraction, vendredi midi, afin d’évoquer l’actualité peu reluisante de son Lausanne-Sport. Et à l’entendre, si l’on excepte les résultats, tout va bien.
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Giorgio, qu’est-ce qui ne va pas?
Les résultats ne sont pas là, on souffre un peu. C’est toujours comme ça, quand tu n’arrives pas à saisir les moments, tuer les matches. Il manque le truc qui fait tourner les choses et, à force, tout devient plus compliqué. Il y a des phases dans une saison et en ce moment, on a un souci de confiance.
À vous voir, vous n’en manquez pas. Comment la transmettre?
Mais tout le monde a confiance au club, à commencer par les dirigeants, qui voient comment on bosse. On discute ensemble, je suis très sévère avec les joueurs. Quand je n’obtiens pas ce que j’attends, je le leur dis. À l’entraînement, ils apportent des réponses. Mais le moment de vérité, ce sont les 90 minutes que tout le monde voit. Et là, on n’y arrive pas. Il faut travailler. Plus qu’un boulot tactique, c’est une histoire de dialogue.
Il y en a eu cette semaine à la Pontaise. Pour se dire quoi?
Je ne suis ni du genre à faire des sauts de 2 mètres quand on gagne, ni à me cacher quand on perd. Je garde ma ligne, sinon je perds ma crédibilité. Je ne changerai pas d’attitude, j’ai toujours confiance en mon travail et mon équipe.
Comprenez-vous qu’il y ait de l’inquiétude et de la colère?
C’est normal, j’ai connu pire à Saint-Gall. Les gens ont le droit d’être fâchés, surtout après une prestation comme celle contre Vaduz. Les joueurs n’ont pas le droit de rééditer ça. Bien sûr que je comprends les sifflets. Mais il ne faut pas tout remettre en question quand cela ne va pas, sinon tu sèmes encore plus le doute. L’important, c’est qu’on sache exactement ce que nous faisons à l’interne. Je suis sûr que le travail va payer.
Vos dirigeants vous ont-ils mis sous pression?
Non. Dès le premier jour, j’ai tenu à ce qu’il y ait une liaison avec les dirigeants, le président. La séance était prévue mais, vu la situation, certains ont parlé de crise. Le président nous a répété qu’il était convaincu par ce qui se faisait.
Donc vous ne vous sentez pas en danger?
Non. Je me suis toujours mis de la pression et c’est clair qu’on doit gagner à Kriens. On doit assumer.
Vous n’êtes pas venu en conférence de presse après Vaduz. Aviez-vous peur de ce que vous pourriez y dire?
Non. J’ai pris le temps de parler à l’équipe – c’était le plus important pour moi. Puis j’ai laissé les joueurs discuter ensemble.
Avez-vous senti une révolte?
Cette semaine, ils étaient très concentrés – mais les précédentes aussi. On a fait en sorte de laisser ce match contre Vaduz derrière nous. On sait qu’il n’était pas bon, mais on veut aller de l’avant.
Votre vestiaire est-il pleinement derrière vous?
Oui. Tous les joueurs, y compris ceux qui attendent l’occasion de jouer, sont là. Je le vois dans leur implication, je n’ai aucun doute. Personne n’a été obligé de rester au LS, il y a une volonté commune.
Donc ce n’est pas ça, le souci. On cherche toujours… Le souci, ce sont les 90 minutes. Si tu vois nos sept entraînements de la semaine, tout va bien. Il manque peut-être un esprit de compétitivité. Il faut être là quand ça compte, dès le coup d’envoi.
On vous reproche d’être trop prudent, de ne pas imposer votre supériorité supposée…
Si on joue dix fois vertical et que le ballon sort huit fois, je m’en fous – parce qu’il peut se passer quelque chose les deux ou trois fois où le ballon arrivera. Moi aussi, j’aimerais des victoires et du spectacle. Mais des fois, il n’y a pas de place pour faire le jeu. Alors il vaut mieux mettre de longs ballons, provoquer les duels et les gagner. C’est aussi une façon de s’imposer, en puissance, comme à la guerre.
Vos joueurs sont-ils trop gentils?
Non. (Silence.) Des fois, oui, on pourrait dire qu’on perd trop de duels. Mais j’ai les statistiques, je peux vous dire que nous ne courons pas moins que les autres. En revanche, si Margiotta marque trois buts au lieu de tirer trois fois sur la barre, ça peut nous faire six points en plus et on discuterait autrement. Ce sont toujours ces petits détails qui changent le foot.
Qu’est-ce qui vous fait penser que le déclic arrivera à Kriens?
Je suis très positif. Maintenant, il n’y a plus d’excuses. Après Kriens, nous aurons Winterthour, Aarau, Servette et Wil. Soit on est vraiment là, soit on devra revenir sur certains choix. Mais je suis sûr que les joueurs vont réagir. Ma vision est claire, sans nuage ni brouillard.
Vous allez jouer votre poste sur ces cinq matches, non?
Si cela me pose problème, je dois changer de boulot. On n’est pas là où on aimerait être. Peut-être avions-nous besoin de vivre ça. En tout cas, je ne changerai rien à ma personnalité, à mon travail. Je pense que je suis dans le juste.
Pensez-vous avoir fait des erreurs depuis cet été?
C’était la première fois que je reprenais une équipe reléguée. C’était très dur de savoir qui partirait ou qui resterait, qui était bien ou pas au niveau mental. Je ne peux pas dire que je changerais quelque chose, puisque je n’avais jamais vécu ça. Les regrets, ça ne sert à rien. Il faut rester soi-même.
Serez-vous sur le banc du LS pour l’inauguration du nouveau stade?
Oui, absolument.
L'avant-match
Kleinfeld, dimanche (14 h 30)
Au vert. Comme il en a pris l’habitude avant tout déplacement dominical lointain, le LS prendra la route dès samedi et passera la nuit dans la région lucernoise.
Infirmerie. Jérémy Manière, Noah Loosli et Yeltsin Tejeda manquent toujours à l’appel. Per Egil Flo et Mickaël Nanizayamo sont en revanche de retour au sein de l’effectif.
Retrouvailles. C’était le 20 juillet à la Pontaise – il y a une éternité. Lausanne débutait sa saison en épouvantail face au néo-promu Kriens. Nonante minutes et un match nul plus tard (1-1), les Vaudois avaient compris que leur tâche ne serait pas simple. Ils seraient inspirés, à l’occasion de leurs retrouvailles avec les Lucernois, de lancer enfin leur saison.
(24 heures)
FootballSous pression, l’entraîneur du LS semble ne pas trop s’en faire. En tout cas, il ne changera ni sa personnalité ni sa méthode.
Simon Meier in 24H
Giorgio Contini aurait de quoi être en souci. Il nous a reçu en toute décontraction, vendredi midi, afin d’évoquer l’actualité peu reluisante de son Lausanne-Sport. Et à l’entendre, si l’on excepte les résultats, tout va bien.
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inRead invented by Teads
Giorgio, qu’est-ce qui ne va pas?
Les résultats ne sont pas là, on souffre un peu. C’est toujours comme ça, quand tu n’arrives pas à saisir les moments, tuer les matches. Il manque le truc qui fait tourner les choses et, à force, tout devient plus compliqué. Il y a des phases dans une saison et en ce moment, on a un souci de confiance.
À vous voir, vous n’en manquez pas. Comment la transmettre?
Mais tout le monde a confiance au club, à commencer par les dirigeants, qui voient comment on bosse. On discute ensemble, je suis très sévère avec les joueurs. Quand je n’obtiens pas ce que j’attends, je le leur dis. À l’entraînement, ils apportent des réponses. Mais le moment de vérité, ce sont les 90 minutes que tout le monde voit. Et là, on n’y arrive pas. Il faut travailler. Plus qu’un boulot tactique, c’est une histoire de dialogue.
Il y en a eu cette semaine à la Pontaise. Pour se dire quoi?
Je ne suis ni du genre à faire des sauts de 2 mètres quand on gagne, ni à me cacher quand on perd. Je garde ma ligne, sinon je perds ma crédibilité. Je ne changerai pas d’attitude, j’ai toujours confiance en mon travail et mon équipe.
Comprenez-vous qu’il y ait de l’inquiétude et de la colère?
C’est normal, j’ai connu pire à Saint-Gall. Les gens ont le droit d’être fâchés, surtout après une prestation comme celle contre Vaduz. Les joueurs n’ont pas le droit de rééditer ça. Bien sûr que je comprends les sifflets. Mais il ne faut pas tout remettre en question quand cela ne va pas, sinon tu sèmes encore plus le doute. L’important, c’est qu’on sache exactement ce que nous faisons à l’interne. Je suis sûr que le travail va payer.
Vos dirigeants vous ont-ils mis sous pression?
Non. Dès le premier jour, j’ai tenu à ce qu’il y ait une liaison avec les dirigeants, le président. La séance était prévue mais, vu la situation, certains ont parlé de crise. Le président nous a répété qu’il était convaincu par ce qui se faisait.
Donc vous ne vous sentez pas en danger?
Non. Je me suis toujours mis de la pression et c’est clair qu’on doit gagner à Kriens. On doit assumer.
Vous n’êtes pas venu en conférence de presse après Vaduz. Aviez-vous peur de ce que vous pourriez y dire?
Non. J’ai pris le temps de parler à l’équipe – c’était le plus important pour moi. Puis j’ai laissé les joueurs discuter ensemble.
Avez-vous senti une révolte?
Cette semaine, ils étaient très concentrés – mais les précédentes aussi. On a fait en sorte de laisser ce match contre Vaduz derrière nous. On sait qu’il n’était pas bon, mais on veut aller de l’avant.
Votre vestiaire est-il pleinement derrière vous?
Oui. Tous les joueurs, y compris ceux qui attendent l’occasion de jouer, sont là. Je le vois dans leur implication, je n’ai aucun doute. Personne n’a été obligé de rester au LS, il y a une volonté commune.
Donc ce n’est pas ça, le souci. On cherche toujours… Le souci, ce sont les 90 minutes. Si tu vois nos sept entraînements de la semaine, tout va bien. Il manque peut-être un esprit de compétitivité. Il faut être là quand ça compte, dès le coup d’envoi.
On vous reproche d’être trop prudent, de ne pas imposer votre supériorité supposée…
Si on joue dix fois vertical et que le ballon sort huit fois, je m’en fous – parce qu’il peut se passer quelque chose les deux ou trois fois où le ballon arrivera. Moi aussi, j’aimerais des victoires et du spectacle. Mais des fois, il n’y a pas de place pour faire le jeu. Alors il vaut mieux mettre de longs ballons, provoquer les duels et les gagner. C’est aussi une façon de s’imposer, en puissance, comme à la guerre.
Vos joueurs sont-ils trop gentils?
Non. (Silence.) Des fois, oui, on pourrait dire qu’on perd trop de duels. Mais j’ai les statistiques, je peux vous dire que nous ne courons pas moins que les autres. En revanche, si Margiotta marque trois buts au lieu de tirer trois fois sur la barre, ça peut nous faire six points en plus et on discuterait autrement. Ce sont toujours ces petits détails qui changent le foot.
Qu’est-ce qui vous fait penser que le déclic arrivera à Kriens?
Je suis très positif. Maintenant, il n’y a plus d’excuses. Après Kriens, nous aurons Winterthour, Aarau, Servette et Wil. Soit on est vraiment là, soit on devra revenir sur certains choix. Mais je suis sûr que les joueurs vont réagir. Ma vision est claire, sans nuage ni brouillard.
Vous allez jouer votre poste sur ces cinq matches, non?
Si cela me pose problème, je dois changer de boulot. On n’est pas là où on aimerait être. Peut-être avions-nous besoin de vivre ça. En tout cas, je ne changerai rien à ma personnalité, à mon travail. Je pense que je suis dans le juste.
Pensez-vous avoir fait des erreurs depuis cet été?
C’était la première fois que je reprenais une équipe reléguée. C’était très dur de savoir qui partirait ou qui resterait, qui était bien ou pas au niveau mental. Je ne peux pas dire que je changerais quelque chose, puisque je n’avais jamais vécu ça. Les regrets, ça ne sert à rien. Il faut rester soi-même.
Serez-vous sur le banc du LS pour l’inauguration du nouveau stade?
Oui, absolument.
L'avant-match
Kleinfeld, dimanche (14 h 30)
Au vert. Comme il en a pris l’habitude avant tout déplacement dominical lointain, le LS prendra la route dès samedi et passera la nuit dans la région lucernoise.
Infirmerie. Jérémy Manière, Noah Loosli et Yeltsin Tejeda manquent toujours à l’appel. Per Egil Flo et Mickaël Nanizayamo sont en revanche de retour au sein de l’effectif.
Retrouvailles. C’était le 20 juillet à la Pontaise – il y a une éternité. Lausanne débutait sa saison en épouvantail face au néo-promu Kriens. Nonante minutes et un match nul plus tard (1-1), les Vaudois avaient compris que leur tâche ne serait pas simple. Ils seraient inspirés, à l’occasion de leurs retrouvailles avec les Lucernois, de lancer enfin leur saison.
(24 heures)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un but gag assomme un LS en léger progrès
lLes Vaudois avaient le match en main à Kriens, quand une erreur d’appréciation a joué un sale tour à Castella.
Image: MARTIN MEIENBERGER
André Boschetti à Kriens
ABO+
Un point, c’est tout. Et ce n’est surtout pas assez pour le LS par les temps douloureux qu’il traverse. Le déplacement, a priori idéal, à Kriens n’a donc pas permis à un Lausanne-Sport en plein doute de sortir plus qu’un petit orteil de la crise dans laquelle il se morfond depuis des semaines. Un nouvel échec comptable qui le relègue désormais à cinq longueurs du leader, Servette. Alors que, heureusement ou pas, un programme gargantuesque l’attend d’ici à la pause de Noël, avec trois matches contre ses principaux contradicteurs dans la lutte pour la promotion. Sans négliger un voyage, qui s’annonce lui aussi compliqué, à Aarau face à un adversaire en pleine reprise. C’est dire que, dans un mois seulement, le LS saura si seul un miracle pourra lui permettre de retourner une situation déjà hautement compromise, au printemps.
Beaucoup de regrets
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces quatre échéances capitales, les Lausannois ne les ont pas préparées de la meilleure des façons. «Ce nul nous laisse beaucoup de regrets, concédait Giorgio Contini. Nous étions clairement venus à Kriens pour gagner. Nous avons d’ailleurs fait les efforts nécessaires pour y parvenir, mais nous avons ensuite été punis par une erreur de trop.» Sur le fond, le contesté entraîneur lausannois a raison.
L’état d’esprit affiché par ses joueurs dès le coup d’envoi n’avait rien à voir avec l’extrême passivité vue en d’autres récentes occasions. Une volonté d’aller de l’avant, à laquelle on était plus habitué, qui a au moins eu le mérite de rendre cette rencontre rythmée et agréable à suivre. Mais le plus inquiétant reste que ces légers progrès «comportementaux» n’ont pas suffi pour gagner sur le terrain synthétique de la pire équipe de Challenge League à domicile! Lors des quatre matches disputés devant leur public, les Lucernois n’en ont en effet encore remporté aucun.
L’autogoal de Castella
Et sans un coup du sort les Lausannois auraient certainement ajouté une quatrième défaite au bilan lucernois. «Au moment de l’égalisation de Kriens, nous avions la partie parfaitement en main, poursuivait Contini. Depuis l’ouverture du score de Zeqiri, le LS avait la maîtrise du jeu et les occasions pour creuser l’écart. Ce que nous n’avons malheureusement pas réussi à faire. Et un détail défavorable est venu tout remettre en question.»
Le technicien zurichois fait là allusion au malheureux autogoal de Thomas Castella. Jusque-là irréprochable – superbe arrêt réflexe sur un tir à bout portant de Chihadeh (5e) –, le gardien a cru bloquer sans trop de problème un long centre tir d’Ulrich. Malheureusement pour lui, emporté par son élan il heurtait, de dos, son poteau gauche. Surpris par le choc, Castella relâchait ensuite le ballon dans son propre but. Et remontait par là même le moral chancelant de ses adversaires.
Deux millions sur le banc
Comme le répètent jusqu’à l’ennui les coaches, un match de football se joue souvent sur d’infimes détails. Mais ce qu’il faut préciser, c’est que ces petites choses qui font basculer une rencontre d’un côté ou de l’autre ne concernent que celles disputées entre des équipes de même valeur. Or, jusqu’à nouvel avis, LS et Kriens ont non seulement des ambitions diamétralement opposées mais surtout des moyens techniques et financiers plus différents encore. Il n’est donc pas normal que ce qui n’aurait dû être qu’une désagréable péripétie, de surcroît à une quarantaine de minutes du terme, se transforme en élément décisif.
Même s’il se dit toujours serein et confiant, le mois à venir sera décisif pour Giorgio Contini. Dimanche, son nouveau coup de poker – avec Margiotta et Rapp il était assis avec 2 millions d’euros sur son banc – n’a pas fonctionné. Et comme les trois différentes réunions, dont un discours rassembleur de David Thompson aux joueurs mercredi, n’ont pas eu beaucoup plus d’effet, le Zurichois semble toujours plus avancer sur la corde raide. (24 heures)
lLes Vaudois avaient le match en main à Kriens, quand une erreur d’appréciation a joué un sale tour à Castella.
Image: MARTIN MEIENBERGER
André Boschetti à Kriens
ABO+
Un point, c’est tout. Et ce n’est surtout pas assez pour le LS par les temps douloureux qu’il traverse. Le déplacement, a priori idéal, à Kriens n’a donc pas permis à un Lausanne-Sport en plein doute de sortir plus qu’un petit orteil de la crise dans laquelle il se morfond depuis des semaines. Un nouvel échec comptable qui le relègue désormais à cinq longueurs du leader, Servette. Alors que, heureusement ou pas, un programme gargantuesque l’attend d’ici à la pause de Noël, avec trois matches contre ses principaux contradicteurs dans la lutte pour la promotion. Sans négliger un voyage, qui s’annonce lui aussi compliqué, à Aarau face à un adversaire en pleine reprise. C’est dire que, dans un mois seulement, le LS saura si seul un miracle pourra lui permettre de retourner une situation déjà hautement compromise, au printemps.
Beaucoup de regrets
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces quatre échéances capitales, les Lausannois ne les ont pas préparées de la meilleure des façons. «Ce nul nous laisse beaucoup de regrets, concédait Giorgio Contini. Nous étions clairement venus à Kriens pour gagner. Nous avons d’ailleurs fait les efforts nécessaires pour y parvenir, mais nous avons ensuite été punis par une erreur de trop.» Sur le fond, le contesté entraîneur lausannois a raison.
L’état d’esprit affiché par ses joueurs dès le coup d’envoi n’avait rien à voir avec l’extrême passivité vue en d’autres récentes occasions. Une volonté d’aller de l’avant, à laquelle on était plus habitué, qui a au moins eu le mérite de rendre cette rencontre rythmée et agréable à suivre. Mais le plus inquiétant reste que ces légers progrès «comportementaux» n’ont pas suffi pour gagner sur le terrain synthétique de la pire équipe de Challenge League à domicile! Lors des quatre matches disputés devant leur public, les Lucernois n’en ont en effet encore remporté aucun.
L’autogoal de Castella
Et sans un coup du sort les Lausannois auraient certainement ajouté une quatrième défaite au bilan lucernois. «Au moment de l’égalisation de Kriens, nous avions la partie parfaitement en main, poursuivait Contini. Depuis l’ouverture du score de Zeqiri, le LS avait la maîtrise du jeu et les occasions pour creuser l’écart. Ce que nous n’avons malheureusement pas réussi à faire. Et un détail défavorable est venu tout remettre en question.»
Le technicien zurichois fait là allusion au malheureux autogoal de Thomas Castella. Jusque-là irréprochable – superbe arrêt réflexe sur un tir à bout portant de Chihadeh (5e) –, le gardien a cru bloquer sans trop de problème un long centre tir d’Ulrich. Malheureusement pour lui, emporté par son élan il heurtait, de dos, son poteau gauche. Surpris par le choc, Castella relâchait ensuite le ballon dans son propre but. Et remontait par là même le moral chancelant de ses adversaires.
Deux millions sur le banc
Comme le répètent jusqu’à l’ennui les coaches, un match de football se joue souvent sur d’infimes détails. Mais ce qu’il faut préciser, c’est que ces petites choses qui font basculer une rencontre d’un côté ou de l’autre ne concernent que celles disputées entre des équipes de même valeur. Or, jusqu’à nouvel avis, LS et Kriens ont non seulement des ambitions diamétralement opposées mais surtout des moyens techniques et financiers plus différents encore. Il n’est donc pas normal que ce qui n’aurait dû être qu’une désagréable péripétie, de surcroît à une quarantaine de minutes du terme, se transforme en élément décisif.
Même s’il se dit toujours serein et confiant, le mois à venir sera décisif pour Giorgio Contini. Dimanche, son nouveau coup de poker – avec Margiotta et Rapp il était assis avec 2 millions d’euros sur son banc – n’a pas fonctionné. Et comme les trois différentes réunions, dont un discours rassembleur de David Thompson aux joueurs mercredi, n’ont pas eu beaucoup plus d’effet, le Zurichois semble toujours plus avancer sur la corde raide. (24 heures)
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Ce but gag, c’est une petite erreur et pas mal de poisse»
Football Thomas Castella s’en veut d’avoir marqué ce curieux autogoal qui a coûté deux précieux points au LS
Les images des matches de Challenge League n’intéressent en général pas grand monde. Dimanche, celles du but égalisateur de Kriens contre le Lausanne-Sport ont pourtant fait le buzz. Et pour cause, puisque Thomas Castella se l’est fabriqué tout seul. «Sur un long centre, un peu vicieux, d’Ulrich, je n’ai pas très bien calculé la trajectoire du ballon, explique le gardien lausannois. J’ai quand même réussi à le bloquer mais, un peu déséquilibré par la vitesse de la balle, je suis allé heurter le poteau. Suite à ce choc, le ballon m’a échappé et je l’ai malencontreusement poussé de la main gauche dans mon propre but. Je reconnais sans problème que ma responsabilité est engagée mais je dois dire que j’ai aussi eu pas mal de poisse. Après ma chute, le ballon aurait très bien pu filer devant moi ou en corner.»
Une petite erreur d’autant plus regrettable qu’elle a fini par coûter deux points à un LS qui en aurait bien eu besoin pour se relancer. «Et c’est ce qui m’embête le plus, soupire Thomas Castella. Si on avait gagné ce match, je crois que j’aurais été le premier à en rire. Mais tel n’a malheureusement pas été le cas et j’ai encore un peu de mal à chasser ces images de mon esprit. Même si je suis préparé à vite digérer ce genre de péripéties, j’avoue que j’y ai parfois aussi repensé, dimanche, durant les 40 minutes restantes. Surtout lorsque nous rations une occasion de reprendre l’avantage.»
Même s’il aurait préféré rejouer au plus vite pour effacer ce souvenir, Thomas Castella se focalise déjà sur une fin de 2e tour qui s’annonce ardue. «Nous avons maintenant deux semaines pour bien travailler afin de repartir sur de bonnes bases.» Avec, on n’en doute pas, un Castella qui ne sera aucunement marqué par un épisode où il apparaît plus malchanceux que coupable. Du côté de la Pontaise aussi, personne ne tiendra rigueur à un gardien dont le bilan personnel reste très largement positif en cette triste année 2018. Au cours de laquelle il doit d’ailleurs être l’un des très rares Lausannois à ne pas avoir grand-chose à se reprocher.
André Boschetti
Football Thomas Castella s’en veut d’avoir marqué ce curieux autogoal qui a coûté deux précieux points au LS
Les images des matches de Challenge League n’intéressent en général pas grand monde. Dimanche, celles du but égalisateur de Kriens contre le Lausanne-Sport ont pourtant fait le buzz. Et pour cause, puisque Thomas Castella se l’est fabriqué tout seul. «Sur un long centre, un peu vicieux, d’Ulrich, je n’ai pas très bien calculé la trajectoire du ballon, explique le gardien lausannois. J’ai quand même réussi à le bloquer mais, un peu déséquilibré par la vitesse de la balle, je suis allé heurter le poteau. Suite à ce choc, le ballon m’a échappé et je l’ai malencontreusement poussé de la main gauche dans mon propre but. Je reconnais sans problème que ma responsabilité est engagée mais je dois dire que j’ai aussi eu pas mal de poisse. Après ma chute, le ballon aurait très bien pu filer devant moi ou en corner.»
Une petite erreur d’autant plus regrettable qu’elle a fini par coûter deux points à un LS qui en aurait bien eu besoin pour se relancer. «Et c’est ce qui m’embête le plus, soupire Thomas Castella. Si on avait gagné ce match, je crois que j’aurais été le premier à en rire. Mais tel n’a malheureusement pas été le cas et j’ai encore un peu de mal à chasser ces images de mon esprit. Même si je suis préparé à vite digérer ce genre de péripéties, j’avoue que j’y ai parfois aussi repensé, dimanche, durant les 40 minutes restantes. Surtout lorsque nous rations une occasion de reprendre l’avantage.»
Même s’il aurait préféré rejouer au plus vite pour effacer ce souvenir, Thomas Castella se focalise déjà sur une fin de 2e tour qui s’annonce ardue. «Nous avons maintenant deux semaines pour bien travailler afin de repartir sur de bonnes bases.» Avec, on n’en doute pas, un Castella qui ne sera aucunement marqué par un épisode où il apparaît plus malchanceux que coupable. Du côté de la Pontaise aussi, personne ne tiendra rigueur à un gardien dont le bilan personnel reste très largement positif en cette triste année 2018. Au cours de laquelle il doit d’ailleurs être l’un des très rares Lausannois à ne pas avoir grand-chose à se reprocher.
André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Interview de Thompson dans le 24 heures
Le 15 novembre 2017, Ineos annonçait officiellement le rachat du Lausanne-Sport à Alain Joseph. Avec l’ambition de ramener le club, à moyen terme, dans le cercle restreint des meilleures équipes du pays. Une année plus tard, le bilan sportif est très éloigné de ces desseins enivrants. Un constat alarmant que son président, David Thompson, tente de relativiser. Pour le moment.
On imagine facilement qu’il y a un an vous espériez une première année très différente, non?
(Il rit.) Oui, bien sûr, même s’il était difficile pour nous, à l’époque, de faire des prévisions précises. D’abord parce que le défi était grand: nous avions tout à découvrir d’un milieu que nous ne connaissions pas. Et je peux vous confirmer que diriger un club de foot et une société active dans la pétrochimie sont deux choses très différentes. Mais l’aspect positif, c’est que durant ces douze derniers mois, nous avons appris beaucoup de choses.
D’accord, mais le bilan sportif de cette année 2018 du LS est catastrophique. Cela ne vous fâche-t-il pas?
Je suis bien entendu déçu par les résultats mais nous étions bien conscients que ce championnat de Challenge League serait compliqué. En revanche, ce que je ne peux pas accepter, c’est l’attitude que l’équipe a parfois affichée durant certains matches, comme celui contre Vaduz. C’était inexcusable. Ce n’est pas en adéquation avec l’image que veut véhiculer Ineos. Je peux toujours accepter une défaite si elle est accompagnée d’une belle prestation collective, avec une équipe qui a tout donné sur le terrain. Ce qui n’a malheureusement pas toujours été le cas cette année.
C’est ce que vous avez dit aux joueurs lors de votre rencontre la semaine passée?
Absolument. Lors de ma courte intervention, j’ai voulu mettre l’accent sur l’importance primordiale de jouer en équipe, sur la solidarité. Parce que je reste convaincu qu’elle est la base du succès. Quand une équipe travaille bien ensemble, que les joueurs qui la composent jouent les uns pour les autres, elle est toujours supérieure à une simple addition de bonnes individualités. J’ai aussi essayé de faire comprendre aux joueurs qu’ils jouaient pour leurs coéquipiers, les fans, le club et le canton.
À Kriens, l’implication et l’envie de bien faire étaient meilleures. Le message a donc passé.
Oui, je l’espère. Mais il faut croire que ce n’est pas encore suffisant pour gagner.
La base du succès est de mettre les bonnes personnes aux bonnes places. Est-ce le cas au LS?
(Il marque une pause.) Je le crois. Giorgio (ndlr: Contini) me donne l’impression de savoir ce qu’il fait. Le problème, selon lui, c’est que les joueurs ne sont pas encore capables de reproduire en match toutes les bonnes choses qu’ils montrent à l’entraînement. Il faut du temps. C’est d’ailleurs pour cela, je le répète, qu’Ineos s’est engagé ici sur le long terme.
Comment réagit Jim Ratcliffe, le «big boss»?
(Il sourit.) Pour l’instant, ça va, il ne s’occupe pas trop des affaires de l’équipe. Mais il ne faudra pas que des prestations comme celle de Vaduz se répètent. Il a beaucoup de patience mais elle a aussi ses limites.
La place de Giorgio Contini n’est donc pas en danger?
Aujourd’hui pas. Maintenant, nous avons quatre matches très importants à bien négocier d’ici à la trêve. À commencer par un derby contre Servette qui vaudra six points. Ensuite seulement nous ferons le bilan de cette première moitié de saison.
Que se passera-t-il si le LS compte une dizaine de points de retard sur le leader à Noël?
C’est une question intéressante que je me suis déjà posée. J’ai une ou deux petites idées qui, je l’espère, devront se contenter de rester dans un coin de ma tête.
Le club a-t-il de l’argent pour se renforcer au mercato?
Nous avons jusqu’en janvier pour réfléchir à cette question.
Ni Bob Ratcliffe (CEO du LS) ni vous-même n’êtes souvent présents à la Pontaise. Avez-vous peur de vous y ennuyer?
(Il se marre.) Non non, mais mon emploi du temps ne s’y prête pas actuellement. Les matches du samedi soir ne conviennent pas non plus à Bob en raison d’autres obligations. Mais dès février, je vais m’organiser pour être davantage présent. Quant à la qualité du spectacle, comme je l’avais souligné l’an passé, nous y tenons beaucoup. Dans ce domaine aussi, il y a quelques progrès à faire. Cela dit, je reste malgré tout confiant pour la suite. Parce que l’état d’esprit est bon. Un atout capital pour avoir du succès.
Le 15 novembre 2017, Ineos annonçait officiellement le rachat du Lausanne-Sport à Alain Joseph. Avec l’ambition de ramener le club, à moyen terme, dans le cercle restreint des meilleures équipes du pays. Une année plus tard, le bilan sportif est très éloigné de ces desseins enivrants. Un constat alarmant que son président, David Thompson, tente de relativiser. Pour le moment.
On imagine facilement qu’il y a un an vous espériez une première année très différente, non?
(Il rit.) Oui, bien sûr, même s’il était difficile pour nous, à l’époque, de faire des prévisions précises. D’abord parce que le défi était grand: nous avions tout à découvrir d’un milieu que nous ne connaissions pas. Et je peux vous confirmer que diriger un club de foot et une société active dans la pétrochimie sont deux choses très différentes. Mais l’aspect positif, c’est que durant ces douze derniers mois, nous avons appris beaucoup de choses.
D’accord, mais le bilan sportif de cette année 2018 du LS est catastrophique. Cela ne vous fâche-t-il pas?
Je suis bien entendu déçu par les résultats mais nous étions bien conscients que ce championnat de Challenge League serait compliqué. En revanche, ce que je ne peux pas accepter, c’est l’attitude que l’équipe a parfois affichée durant certains matches, comme celui contre Vaduz. C’était inexcusable. Ce n’est pas en adéquation avec l’image que veut véhiculer Ineos. Je peux toujours accepter une défaite si elle est accompagnée d’une belle prestation collective, avec une équipe qui a tout donné sur le terrain. Ce qui n’a malheureusement pas toujours été le cas cette année.
C’est ce que vous avez dit aux joueurs lors de votre rencontre la semaine passée?
Absolument. Lors de ma courte intervention, j’ai voulu mettre l’accent sur l’importance primordiale de jouer en équipe, sur la solidarité. Parce que je reste convaincu qu’elle est la base du succès. Quand une équipe travaille bien ensemble, que les joueurs qui la composent jouent les uns pour les autres, elle est toujours supérieure à une simple addition de bonnes individualités. J’ai aussi essayé de faire comprendre aux joueurs qu’ils jouaient pour leurs coéquipiers, les fans, le club et le canton.
À Kriens, l’implication et l’envie de bien faire étaient meilleures. Le message a donc passé.
Oui, je l’espère. Mais il faut croire que ce n’est pas encore suffisant pour gagner.
La base du succès est de mettre les bonnes personnes aux bonnes places. Est-ce le cas au LS?
(Il marque une pause.) Je le crois. Giorgio (ndlr: Contini) me donne l’impression de savoir ce qu’il fait. Le problème, selon lui, c’est que les joueurs ne sont pas encore capables de reproduire en match toutes les bonnes choses qu’ils montrent à l’entraînement. Il faut du temps. C’est d’ailleurs pour cela, je le répète, qu’Ineos s’est engagé ici sur le long terme.
Comment réagit Jim Ratcliffe, le «big boss»?
(Il sourit.) Pour l’instant, ça va, il ne s’occupe pas trop des affaires de l’équipe. Mais il ne faudra pas que des prestations comme celle de Vaduz se répètent. Il a beaucoup de patience mais elle a aussi ses limites.
La place de Giorgio Contini n’est donc pas en danger?
Aujourd’hui pas. Maintenant, nous avons quatre matches très importants à bien négocier d’ici à la trêve. À commencer par un derby contre Servette qui vaudra six points. Ensuite seulement nous ferons le bilan de cette première moitié de saison.
Que se passera-t-il si le LS compte une dizaine de points de retard sur le leader à Noël?
C’est une question intéressante que je me suis déjà posée. J’ai une ou deux petites idées qui, je l’espère, devront se contenter de rester dans un coin de ma tête.
Le club a-t-il de l’argent pour se renforcer au mercato?
Nous avons jusqu’en janvier pour réfléchir à cette question.
Ni Bob Ratcliffe (CEO du LS) ni vous-même n’êtes souvent présents à la Pontaise. Avez-vous peur de vous y ennuyer?
(Il se marre.) Non non, mais mon emploi du temps ne s’y prête pas actuellement. Les matches du samedi soir ne conviennent pas non plus à Bob en raison d’autres obligations. Mais dès février, je vais m’organiser pour être davantage présent. Quant à la qualité du spectacle, comme je l’avais souligné l’an passé, nous y tenons beaucoup. Dans ce domaine aussi, il y a quelques progrès à faire. Cela dit, je reste malgré tout confiant pour la suite. Parce que l’état d’esprit est bon. Un atout capital pour avoir du succès.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/lausanne-chronique-annee-decevante/story/12315583
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Ineos sait que la réussite passera par le changement» - 24 heures, l'actualité en direct: politique, sports, people, culture, économie, multimédia
Alain Joseph, avez-vous fêté le 1er anniversaire de la vente du LS?
Pour être sincère, je ne me souvenais pas exactement de la date, mais j’ai reçu une très sympathique invitation d’Ineos pour que l’on marque le coup ensemble. Je l’ai bien sûr acceptée avec plaisir.
Comment cette rencontre s’est-elle déroulée?
L’atmosphère était très simple et cordiale. Il y avait Bob Ratcliffe (CEO), Florence Bardot (responsable des finances), Jeff Collet et moi-même. David Thompson (président) était malheureusement absent.
La présence de Jeff Collet étonne un peu.
Non car il a dirigé ce club avec moi des années durant. Et comme leur envie était d’avoir notre regard extérieur sur cette première année, il était logique qu’il soit là.
Et que leur avez-vous raconté?
(Il marque un temps de réflexion) Au début, je n’étais pas très chaud à l’idée de leur livrer mon point de vue, mais comme ils revenaient souvent sur le sujet, je leur ai d’abord expliqué notre fonctionnement et la chance que nous avons eue de pouvoir vite compter sur l’expérience de Jeff Collet dans le milieu sportif. Elle nous a non seulement fait gagner beaucoup de temps et d’argent mais elle nous a aussi évité de nombreuses erreurs.
De celles qu’Ineos a commises?
Oui. La principale ayant été, à mon avis, de donner d’emblée beaucoup trop de pouvoir et de moyens aux «footeux». Je m’explique. Quand Ineos est arrivé, le chantier LS était bien en place même s’il restait beaucoup de choses à faire et à améliorer. Mais au lieu de le poursuivre étape après étape, ils ont voulu aller beaucoup trop vite en écoutant de belles théories. Gérer un club demande du pragmatisme avant tout.
On a l’impression que vous êtes toujours persuadé qu’il ne faut pas mettre le foot entre les mains des footballeurs, non?
Ce n’est pas tout à fait ça. Je pense qu’ils auraient d’abord dû prendre le temps de découvrir un milieu qui est très différent de celui de la construction ou de la pétrochimie. Et apprendre à connaître la façon de fonctionner du club. Ce n’est qu’une fois cette base acquise et certains principes bien ancrés qu’il devient nécessaire de donner des responsabilités aux spécialistes du foot. Les gens d’Ineos, qui apprennent vite car ils sont intelligents, se rendent aujourd’hui compte que leurs budgets et leurs investissements ont été excessifs. Injecter très vite beaucoup d’argent est plus un gage d’échec que de réussite. Cela dit, je reste convaincu qu’ils vont réussir quelque chose de fantastique à la tête de ce club. Cela leur prendra juste un peu plus de temps qu’ils ne l’imaginaient. Mais je tiens à préciser que si j’avais été à la place d’Ineos, en 2007, j’aurais commis les mêmes erreurs.
Que faudrait-il faire pour que le LS redresse vite la barre?
Pour que le club progresse, il me semble important que les personnes qui composent le staff technique – au sens global – fassent d’abord un bel examen de conscience puis identifient et admettent leurs erreurs. Avec mon frère, nous dirigeons notre entreprise depuis vingt ans. Et l’an dernier, pour la première fois, nous avons perdu de l’argent. En partie à cause d’une conjoncture difficile mais surtout parce que nous n’avons pas été bons. Les seuls responsables, ce sont nous! Au LS, c’est la même chose. Certains doivent arrêter de trouver mille excuses et commencer par se remettre sérieusement en question. Ce n’est que de cette façon que le LS pourra grandir. Arrêter de mettre la faute sur le chantier et les contrats passés puis assumer les échecs pour mieux profiter des succès futurs.
C’est une démarche qui est loin d’être évidente.
Peut-être, mais elle est indispensable. Il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui le LS est plus proche du Stade-Lausanne-Ouchy que du FC Bâle ou de YB! (Il soupire) En janvier, j’ai demandé au responsable financier de Grand Chelem, qui a continué de s’occuper du LS jusqu’au 30 juin, de ne plus m’informer de ce qui se passait dans le club. Mais un jour, alors que je cherchais un papier dans un dossier, je suis tombé sur un contrat signé par la direction du club. J’ai failli tomber à la renverse. C’était du vol, il n’y a pas d’autre mot! À la Pontaise, les employés – au sens large – sont trop gâtés. Il me semble capital, vu ce qui se passe, d’adopter un profil plus bas. Je ne dis pas qu’il faut revenir au quotidien qui était le nôtre il y a quelques années, mais il existe un juste milieu entre cette époque et les excès d’aujourd’hui.
À vous entendre, il n’y a pas beaucoup de raisons d’être optimiste.
À moyen terme, oui. Parce que, je le répète, les gens d’Ineos ont envie de réussir et ils savent que cela passe par le changement. À titre d’exemple, je vous citerai YB. Un club qui a pris le temps de grandir peu à peu. Tout comme Stéphane Chapuisat qui, en dix ans, est passé du statut d’ancien très grand joueur à celui de dirigeant très compétent. L’homme avec lequel je parlais en 2007 ne réfléchissait pas comme celui d’aujourd’hui. Je me souviens que lorsque nous avons négocié, avec lui et Spycher, le transfert à YB de Lotomba, j’avais affaire à deux personnes qui s’engageaient comme s’ils apprêtaient à investir leur propre argent. Ils ont été intraitables et à la fin j’ai dû céder le joueur à un prix inférieur de 150'000 francs à celui que j’espérais. Et, croyez-moi ou pas, je suis sorti de ces discussions avec le sourire et le sentiment que j’avais négocié avec de vrais dirigeants respectueux du propriétaire qui les paie.
Vous qui êtes désormais dans la peau du supporter, avez-vous du plaisir à la Pontaise?
Pas beaucoup, non. Je me réjouis encore d’aller au stade car je m’y rends toujours avec l’espoir d’y voir un bon spectacle. Mais je dois dire que, malheureusement, les bons moments y sont rares. Or je reste convaincu que pour gagner, il faut commencer par bien jouer.
Vous y croyez encore en cette promotion?
Oui, même si j’avoue être aujourd’hui un peu inquiet. Parce que je ne vois pas cet enthousiasme et cet allant dans le jeu qui avaient accompagné nos deux promotions en Super League. Mais, comme on a pu le vérifier à maintes reprises, tout peut aussi changer très vite en football.
Les absents:
Manière, Tejeda, Loosli et Zeqiri sont blessés. Nanizayamo (0 minute en match officiel cette saison) est annoncé malade. Zeqiri, buteur lors du 1-1 contre la France, a été touché à une cuisse avec l’équipe de Suisse M21. Quant à Loosli, absent depuis deux mois, il n’est pas du tout certain qu’on le revoie sur un terrain cette année.
Giorgio Contini
«Les deux matches amicaux disputés durant la trêve ont été bons pour notre confiance. Quelques jeunes en ont profité pour se mettre en valeur. Contre Winterthour, nous entamons la dernière ligne droite avant la pause. Notre objectif est de réduire cet écart pour aborder la deuxième moitié de saison en bonne position, en février.»
Alain Joseph, avez-vous fêté le 1er anniversaire de la vente du LS?
Pour être sincère, je ne me souvenais pas exactement de la date, mais j’ai reçu une très sympathique invitation d’Ineos pour que l’on marque le coup ensemble. Je l’ai bien sûr acceptée avec plaisir.
Comment cette rencontre s’est-elle déroulée?
L’atmosphère était très simple et cordiale. Il y avait Bob Ratcliffe (CEO), Florence Bardot (responsable des finances), Jeff Collet et moi-même. David Thompson (président) était malheureusement absent.
La présence de Jeff Collet étonne un peu.
Non car il a dirigé ce club avec moi des années durant. Et comme leur envie était d’avoir notre regard extérieur sur cette première année, il était logique qu’il soit là.
Et que leur avez-vous raconté?
(Il marque un temps de réflexion) Au début, je n’étais pas très chaud à l’idée de leur livrer mon point de vue, mais comme ils revenaient souvent sur le sujet, je leur ai d’abord expliqué notre fonctionnement et la chance que nous avons eue de pouvoir vite compter sur l’expérience de Jeff Collet dans le milieu sportif. Elle nous a non seulement fait gagner beaucoup de temps et d’argent mais elle nous a aussi évité de nombreuses erreurs.
De celles qu’Ineos a commises?
Oui. La principale ayant été, à mon avis, de donner d’emblée beaucoup trop de pouvoir et de moyens aux «footeux». Je m’explique. Quand Ineos est arrivé, le chantier LS était bien en place même s’il restait beaucoup de choses à faire et à améliorer. Mais au lieu de le poursuivre étape après étape, ils ont voulu aller beaucoup trop vite en écoutant de belles théories. Gérer un club demande du pragmatisme avant tout.
On a l’impression que vous êtes toujours persuadé qu’il ne faut pas mettre le foot entre les mains des footballeurs, non?
Ce n’est pas tout à fait ça. Je pense qu’ils auraient d’abord dû prendre le temps de découvrir un milieu qui est très différent de celui de la construction ou de la pétrochimie. Et apprendre à connaître la façon de fonctionner du club. Ce n’est qu’une fois cette base acquise et certains principes bien ancrés qu’il devient nécessaire de donner des responsabilités aux spécialistes du foot. Les gens d’Ineos, qui apprennent vite car ils sont intelligents, se rendent aujourd’hui compte que leurs budgets et leurs investissements ont été excessifs. Injecter très vite beaucoup d’argent est plus un gage d’échec que de réussite. Cela dit, je reste convaincu qu’ils vont réussir quelque chose de fantastique à la tête de ce club. Cela leur prendra juste un peu plus de temps qu’ils ne l’imaginaient. Mais je tiens à préciser que si j’avais été à la place d’Ineos, en 2007, j’aurais commis les mêmes erreurs.
Que faudrait-il faire pour que le LS redresse vite la barre?
Pour que le club progresse, il me semble important que les personnes qui composent le staff technique – au sens global – fassent d’abord un bel examen de conscience puis identifient et admettent leurs erreurs. Avec mon frère, nous dirigeons notre entreprise depuis vingt ans. Et l’an dernier, pour la première fois, nous avons perdu de l’argent. En partie à cause d’une conjoncture difficile mais surtout parce que nous n’avons pas été bons. Les seuls responsables, ce sont nous! Au LS, c’est la même chose. Certains doivent arrêter de trouver mille excuses et commencer par se remettre sérieusement en question. Ce n’est que de cette façon que le LS pourra grandir. Arrêter de mettre la faute sur le chantier et les contrats passés puis assumer les échecs pour mieux profiter des succès futurs.
C’est une démarche qui est loin d’être évidente.
Peut-être, mais elle est indispensable. Il ne faut pas se leurrer, aujourd’hui le LS est plus proche du Stade-Lausanne-Ouchy que du FC Bâle ou de YB! (Il soupire) En janvier, j’ai demandé au responsable financier de Grand Chelem, qui a continué de s’occuper du LS jusqu’au 30 juin, de ne plus m’informer de ce qui se passait dans le club. Mais un jour, alors que je cherchais un papier dans un dossier, je suis tombé sur un contrat signé par la direction du club. J’ai failli tomber à la renverse. C’était du vol, il n’y a pas d’autre mot! À la Pontaise, les employés – au sens large – sont trop gâtés. Il me semble capital, vu ce qui se passe, d’adopter un profil plus bas. Je ne dis pas qu’il faut revenir au quotidien qui était le nôtre il y a quelques années, mais il existe un juste milieu entre cette époque et les excès d’aujourd’hui.
À vous entendre, il n’y a pas beaucoup de raisons d’être optimiste.
À moyen terme, oui. Parce que, je le répète, les gens d’Ineos ont envie de réussir et ils savent que cela passe par le changement. À titre d’exemple, je vous citerai YB. Un club qui a pris le temps de grandir peu à peu. Tout comme Stéphane Chapuisat qui, en dix ans, est passé du statut d’ancien très grand joueur à celui de dirigeant très compétent. L’homme avec lequel je parlais en 2007 ne réfléchissait pas comme celui d’aujourd’hui. Je me souviens que lorsque nous avons négocié, avec lui et Spycher, le transfert à YB de Lotomba, j’avais affaire à deux personnes qui s’engageaient comme s’ils apprêtaient à investir leur propre argent. Ils ont été intraitables et à la fin j’ai dû céder le joueur à un prix inférieur de 150'000 francs à celui que j’espérais. Et, croyez-moi ou pas, je suis sorti de ces discussions avec le sourire et le sentiment que j’avais négocié avec de vrais dirigeants respectueux du propriétaire qui les paie.
Vous qui êtes désormais dans la peau du supporter, avez-vous du plaisir à la Pontaise?
Pas beaucoup, non. Je me réjouis encore d’aller au stade car je m’y rends toujours avec l’espoir d’y voir un bon spectacle. Mais je dois dire que, malheureusement, les bons moments y sont rares. Or je reste convaincu que pour gagner, il faut commencer par bien jouer.
Vous y croyez encore en cette promotion?
Oui, même si j’avoue être aujourd’hui un peu inquiet. Parce que je ne vois pas cet enthousiasme et cet allant dans le jeu qui avaient accompagné nos deux promotions en Super League. Mais, comme on a pu le vérifier à maintes reprises, tout peut aussi changer très vite en football.
Les absents:
Manière, Tejeda, Loosli et Zeqiri sont blessés. Nanizayamo (0 minute en match officiel cette saison) est annoncé malade. Zeqiri, buteur lors du 1-1 contre la France, a été touché à une cuisse avec l’équipe de Suisse M21. Quant à Loosli, absent depuis deux mois, il n’est pas du tout certain qu’on le revoie sur un terrain cette année.
Giorgio Contini
«Les deux matches amicaux disputés durant la trêve ont été bons pour notre confiance. Quelques jeunes en ont profité pour se mettre en valeur. Contre Winterthour, nous entamons la dernière ligne droite avant la pause. Notre objectif est de réduire cet écart pour aborder la deuxième moitié de saison en bonne position, en février.»
hluna- Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Une tempete dans un verre d’eau pour moi.
Moi je salue Fabio pour ce qu’il a ammene au LS. Du beau jet de l’espoir. Apres tout a un cycle...
Son refus de l’offre de Servette pour ne pas trahir le LS?
Rien que pour ca il merite notre respect eternel!
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«J’ai mes idées, mais je ne suis pas arrogant»
VALENTIN FLAURAUD/Keystone
Depuis Lugano, où il a rebondi après son départ
de Lausanne, le Vaudois parle de lui, de son vécu, de ses sentiments, avec ses lumières et ses parts d’ombre.
Fabio Celestini regarde devant, même si certains souvenirs désagréables restent dans
un coin de sa tête.
Valentin Flauraud/Keystone
Daniel Visentini Lugano
daniel.visentini@lematindimanche.ch
Derrière la tribune B du Cornaredo, séance d’entraînement du FC Lugano. Les Tessinois bossent dur. Fabio Celestini connaît cette réalité. Il donne ses instructions, observe le petit jeu d’opposition avec attention. Après la fin en queue de poisson il y a quelque mois à Lausanne, il a rebondi ici, au Tessin, succédant à Guillermo Abascal. Le jeu des chaises musicales, version entraîneurs de foot. On s’approche au terme de l’entraînement et on lui propose un entretien. «D’accord. Maintenant, ça va? On peut se poser sur le petit banc, juste là», indique-t-il immédiatement, sans chichi. Parfait.
Fabio, que représente pour vous
le FC Lugano?
Mon premier match de Super League en tant que joueur, avec Lausanne. Georges Bregy, l’entraîneur, m’avait dit de marquer un certain Igor Chalimov, un ancien de l’Inter notamment. Petite pression pour un début de carrière…
Mais que représente le Lugano
d’aujourd’hui dans votre carrière
d’entraîneur?
C’est un pas de plus. Un club structuré, humble, où il y a du dialogue. En fait, dans ma carrière de joueur ou d’entraîneur, en Suisse, je n’ai connu que Lausanne. Mais j’ai toujours été attiré par une autre expérience dans le pays. La Suisse allemande, par exemple. Je me retrouve ici, au Tessin, et je m’y sens bien.
Mieux qu’à Lausanne avant votre limogeage en avril dernier?
Je ne veux pas parler du Lausanne qui
se met en place actuellement, avec Ineos. Ce que les nouveaux propriétaires font est très bien. C’est bon pour le futur du LS
et je ne peux qu’espérer une pleine réussite avec tout ce qui se structure, avec
les moyens qui existent désormais. Je n’ai aucune amertume envers le club, qui est au début de quelque chose de bon. De toute façon, j’ai vécu trois ans et demi
tellement exceptionnels au LS que je ne peux pas avoir de regrets. Nous sommes partis de Challenge League pour arriver assez haut, si l’on fait abstraction des
derniers mois où tout s’est compliqué. Non, il n’y a que le fait de ne pas vivre
l’arrivée dans le nouveau stade que
je peux éventuellement regretter.
Aucune amertume, vraiment?
Non, vraiment. C’était simplement la fin d’une aventure. Tout a un début et une fin, il faut l’accepter. Même si les circonstances m’ont fait mal.
Lesquelles?
C’est dur de se faire insulter par les supporters, de devoir quitter la Pontaise par une porte dérobée, de nuit, après le dernier match contre Lucerne. Cela fait mal de s’entendre dire tout le «bien» que certains pensent de toi. Évidemment que j’ai ma part de responsabilité. Mais j’ai fait mon métier au plus proche de ma conscience. J’ai sûrement commis des erreurs, j’ai dû louper des choses. Mais quand tu regardes derrière toi et que tu mesures tout ce que tu as sacrifié durant trois ans et demi, au détriment de ta famille souvent, quand tu te rends compte finalement que tu étais en immersion totale pour le bien du club, c’est dur d’entendre la réaction des gens après ce match contre Lucerne. Être le fusible, à tort ou à raison, cela fait partie du métier d’entraîneur. Mais ça fait mal d’entendre certaines choses. D’autant plus parce que c’est ma ville, mon club. Et puis on a raconté tellement de choses sur moi, des mensonges. C’était absurde, faux.
Parlez-vous d’Alain Joseph, l’ancien
président, qui a dit qu’on ne pouvait
pas discuter avec vous, que vous étiez
inaccessible?
J’en veux beaucoup à Alain Joseph, oui. Moi, je n’ai jamais évoqué quoi que ce soit de négatif le concernant, alors qu’il a peut-être lui aussi une part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Je n’ai jamais souligné ce qu’il a fait moins bien. Parce qu’au final, il y a bien plus de positif que de négatif dans son action. Alors j’ai vraiment trouvé injuste qu’Alain Joseph dise ces choses sur moi, après mon licenciement, qui ne reflètent pas la réalité de ce que l’on a vécu.
N’est-ce pas lié à l’image que vous
renvoyez de vous-même, où l’on peut parfois deviner une forme d’arrogance?
Mais je n’ai cette image-là que dans le canton de Vaud! Allez demander à Troyes,
à Marseille, à Levante ou à Getafe. Allez-y! Vous verrez que personne dans ces clubs n’a ce ressenti vis-à-vis de moi. C’est pour ça que ça me fait mal, parce que ce n’est pas moi, ce personnage soi-disant arrogant. J’ai de la personnalité, oui. Je ne suis pas un mouton. Si je pense qu’un chemin n’est pas bon à prendre, je ne l’emprunte pas. Pourquoi est-ce que je devrais fonctionner autrement? Je me tiens à mes choix, à mes idées. Parce qu’à la fin, c’est moi qui suis viré et insulté un soir de défaite contre Lucerne.
La proposition de Servette, au lendemain de votre départ de Lausanne, a dû vous faire plaisir.
Oui. Bien sûr que dans ces moments difficiles, recevoir immédiatement un appel de Servette a fait du bien. D’autant qu’il s’agissait d’une belle proposition: trois ans de contrat, un travail sur le long terme. J’ai rencontré Constantin Georges à deux reprises. Tout était parfait, je n’aurais même pas eu besoin de changer mes enfants d’école. En fait, Servette m’a fait une offre que l’on ne refuse pas.
Mais vous l’avez pourtant refusée…
Disons qu’il a fallu ce processus pour que je me rende compte que je ne pouvais pas venir au Servette FC après mon vécu avec le LS. Je ne me voyais pas avec le maillot de Servette. Attention: rien de dénigrant pour ce club, cela n’a rien à voir. Simplement, j’aurais eu l’impression de trahir Lausanne.
Pourtant, vous posez vos conditions,
Servette les accepte, et vous renoncez:
dans ce cas, n’aurait-il pas fallu décliner d’emblée?
Oui, cela peut paraître bizarre, c’est vrai. Dans un monde idéal, j’aurais dû dire non tout de suite, pourquoi pas? Mais encore une fois: il a fallu que je traverse tout ça, ce processus, pour me rendre compte que ce n’était pas possible. Je m’en suis d’ailleurs excusé auprès des dirigeants servettiens. Je n’arrivais pas à me faire
à l’idée de travailler pour le club rival, c’était plus fort que moi.
Désormais, il y a Lugano. Avez-vous
totalement tourné la page avec Lausanne et Servette?
Oui. Les Tessinois ont pensé à moi.
Et je m’investis à fond pour ce club,
maintenant.
«C’est dur
de se faire insulter,
de devoir quitter
la Pontaise
par une
porte
dérobée,
de nuit»
Fabio Celestini, entraîneur
Alain Joseph répond
«Fabio se dit déçu que je lui ai attribué
une part importante des événements qui se sont passés après la reprise du LS par Ineos. C’est son droit de penser que
j’ai eu tort de parler. J’ai déjà été confronté à ce genre de problèmes lorsque, après l’avoir défendu avec vigueur malgré
des résultats mauvais, je m’étais permis
de dire à un journaliste qu’il avait encore une marge de progression importante dans la gestion d’un groupe. J’ai rappelé qu’il était un jeune retraité footballeur,
et qu’entraîneur était un autre métier.
J’ai ajouté que j’étais persuadé que Lucien Favre, avant d’être où il est aujourd’hui, avait aussi eu «une phase d’apprentissage dans la gestion d’un groupe». À mon sens, il s’agissait d’une vérité bienveillante.
Le lendemain, lors d’une séance de crise, Fabio a lancé que j’avais brisé sa carrière.
Il doit aussi savoir que je ne l’ai jamais
lâché ou trahi à l’interne, une loyauté dont il n’a pas fait preuve à mon égard, notamment en montrant à l’équipe un SMS privé que je lui avais envoyé.» A. B.
Moi je salue Fabio pour ce qu’il a ammene au LS. Du beau jet de l’espoir. Apres tout a un cycle...
Son refus de l’offre de Servette pour ne pas trahir le LS?
Rien que pour ca il merite notre respect eternel!
-————————————————————
«J’ai mes idées, mais je ne suis pas arrogant»
VALENTIN FLAURAUD/Keystone
Depuis Lugano, où il a rebondi après son départ
de Lausanne, le Vaudois parle de lui, de son vécu, de ses sentiments, avec ses lumières et ses parts d’ombre.
Fabio Celestini regarde devant, même si certains souvenirs désagréables restent dans
un coin de sa tête.
Valentin Flauraud/Keystone
Daniel Visentini Lugano
daniel.visentini@lematindimanche.ch
Derrière la tribune B du Cornaredo, séance d’entraînement du FC Lugano. Les Tessinois bossent dur. Fabio Celestini connaît cette réalité. Il donne ses instructions, observe le petit jeu d’opposition avec attention. Après la fin en queue de poisson il y a quelque mois à Lausanne, il a rebondi ici, au Tessin, succédant à Guillermo Abascal. Le jeu des chaises musicales, version entraîneurs de foot. On s’approche au terme de l’entraînement et on lui propose un entretien. «D’accord. Maintenant, ça va? On peut se poser sur le petit banc, juste là», indique-t-il immédiatement, sans chichi. Parfait.
Fabio, que représente pour vous
le FC Lugano?
Mon premier match de Super League en tant que joueur, avec Lausanne. Georges Bregy, l’entraîneur, m’avait dit de marquer un certain Igor Chalimov, un ancien de l’Inter notamment. Petite pression pour un début de carrière…
Mais que représente le Lugano
d’aujourd’hui dans votre carrière
d’entraîneur?
C’est un pas de plus. Un club structuré, humble, où il y a du dialogue. En fait, dans ma carrière de joueur ou d’entraîneur, en Suisse, je n’ai connu que Lausanne. Mais j’ai toujours été attiré par une autre expérience dans le pays. La Suisse allemande, par exemple. Je me retrouve ici, au Tessin, et je m’y sens bien.
Mieux qu’à Lausanne avant votre limogeage en avril dernier?
Je ne veux pas parler du Lausanne qui
se met en place actuellement, avec Ineos. Ce que les nouveaux propriétaires font est très bien. C’est bon pour le futur du LS
et je ne peux qu’espérer une pleine réussite avec tout ce qui se structure, avec
les moyens qui existent désormais. Je n’ai aucune amertume envers le club, qui est au début de quelque chose de bon. De toute façon, j’ai vécu trois ans et demi
tellement exceptionnels au LS que je ne peux pas avoir de regrets. Nous sommes partis de Challenge League pour arriver assez haut, si l’on fait abstraction des
derniers mois où tout s’est compliqué. Non, il n’y a que le fait de ne pas vivre
l’arrivée dans le nouveau stade que
je peux éventuellement regretter.
Aucune amertume, vraiment?
Non, vraiment. C’était simplement la fin d’une aventure. Tout a un début et une fin, il faut l’accepter. Même si les circonstances m’ont fait mal.
Lesquelles?
C’est dur de se faire insulter par les supporters, de devoir quitter la Pontaise par une porte dérobée, de nuit, après le dernier match contre Lucerne. Cela fait mal de s’entendre dire tout le «bien» que certains pensent de toi. Évidemment que j’ai ma part de responsabilité. Mais j’ai fait mon métier au plus proche de ma conscience. J’ai sûrement commis des erreurs, j’ai dû louper des choses. Mais quand tu regardes derrière toi et que tu mesures tout ce que tu as sacrifié durant trois ans et demi, au détriment de ta famille souvent, quand tu te rends compte finalement que tu étais en immersion totale pour le bien du club, c’est dur d’entendre la réaction des gens après ce match contre Lucerne. Être le fusible, à tort ou à raison, cela fait partie du métier d’entraîneur. Mais ça fait mal d’entendre certaines choses. D’autant plus parce que c’est ma ville, mon club. Et puis on a raconté tellement de choses sur moi, des mensonges. C’était absurde, faux.
Parlez-vous d’Alain Joseph, l’ancien
président, qui a dit qu’on ne pouvait
pas discuter avec vous, que vous étiez
inaccessible?
J’en veux beaucoup à Alain Joseph, oui. Moi, je n’ai jamais évoqué quoi que ce soit de négatif le concernant, alors qu’il a peut-être lui aussi une part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Je n’ai jamais souligné ce qu’il a fait moins bien. Parce qu’au final, il y a bien plus de positif que de négatif dans son action. Alors j’ai vraiment trouvé injuste qu’Alain Joseph dise ces choses sur moi, après mon licenciement, qui ne reflètent pas la réalité de ce que l’on a vécu.
N’est-ce pas lié à l’image que vous
renvoyez de vous-même, où l’on peut parfois deviner une forme d’arrogance?
Mais je n’ai cette image-là que dans le canton de Vaud! Allez demander à Troyes,
à Marseille, à Levante ou à Getafe. Allez-y! Vous verrez que personne dans ces clubs n’a ce ressenti vis-à-vis de moi. C’est pour ça que ça me fait mal, parce que ce n’est pas moi, ce personnage soi-disant arrogant. J’ai de la personnalité, oui. Je ne suis pas un mouton. Si je pense qu’un chemin n’est pas bon à prendre, je ne l’emprunte pas. Pourquoi est-ce que je devrais fonctionner autrement? Je me tiens à mes choix, à mes idées. Parce qu’à la fin, c’est moi qui suis viré et insulté un soir de défaite contre Lucerne.
La proposition de Servette, au lendemain de votre départ de Lausanne, a dû vous faire plaisir.
Oui. Bien sûr que dans ces moments difficiles, recevoir immédiatement un appel de Servette a fait du bien. D’autant qu’il s’agissait d’une belle proposition: trois ans de contrat, un travail sur le long terme. J’ai rencontré Constantin Georges à deux reprises. Tout était parfait, je n’aurais même pas eu besoin de changer mes enfants d’école. En fait, Servette m’a fait une offre que l’on ne refuse pas.
Mais vous l’avez pourtant refusée…
Disons qu’il a fallu ce processus pour que je me rende compte que je ne pouvais pas venir au Servette FC après mon vécu avec le LS. Je ne me voyais pas avec le maillot de Servette. Attention: rien de dénigrant pour ce club, cela n’a rien à voir. Simplement, j’aurais eu l’impression de trahir Lausanne.
Pourtant, vous posez vos conditions,
Servette les accepte, et vous renoncez:
dans ce cas, n’aurait-il pas fallu décliner d’emblée?
Oui, cela peut paraître bizarre, c’est vrai. Dans un monde idéal, j’aurais dû dire non tout de suite, pourquoi pas? Mais encore une fois: il a fallu que je traverse tout ça, ce processus, pour me rendre compte que ce n’était pas possible. Je m’en suis d’ailleurs excusé auprès des dirigeants servettiens. Je n’arrivais pas à me faire
à l’idée de travailler pour le club rival, c’était plus fort que moi.
Désormais, il y a Lugano. Avez-vous
totalement tourné la page avec Lausanne et Servette?
Oui. Les Tessinois ont pensé à moi.
Et je m’investis à fond pour ce club,
maintenant.
«C’est dur
de se faire insulter,
de devoir quitter
la Pontaise
par une
porte
dérobée,
de nuit»
Fabio Celestini, entraîneur
Alain Joseph répond
«Fabio se dit déçu que je lui ai attribué
une part importante des événements qui se sont passés après la reprise du LS par Ineos. C’est son droit de penser que
j’ai eu tort de parler. J’ai déjà été confronté à ce genre de problèmes lorsque, après l’avoir défendu avec vigueur malgré
des résultats mauvais, je m’étais permis
de dire à un journaliste qu’il avait encore une marge de progression importante dans la gestion d’un groupe. J’ai rappelé qu’il était un jeune retraité footballeur,
et qu’entraîneur était un autre métier.
J’ai ajouté que j’étais persuadé que Lucien Favre, avant d’être où il est aujourd’hui, avait aussi eu «une phase d’apprentissage dans la gestion d’un groupe». À mon sens, il s’agissait d’une vérité bienveillante.
Le lendemain, lors d’une séance de crise, Fabio a lancé que j’avais brisé sa carrière.
Il doit aussi savoir que je ne l’ai jamais
lâché ou trahi à l’interne, une loyauté dont il n’a pas fait preuve à mon égard, notamment en montrant à l’équipe un SMS privé que je lui avais envoyé.» A. B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/esprit-encore-team-vaud/story/27608820
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.footvaud.ch/lausanne-new-look-a-convaincu/?fbclid=IwAR3YWAcOL2ZoKncfO3piiE_EmTB5bZvrxOoALR9uEHO2SGLYzSSFEmwSpoI
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article du Matin sur les camps d'entrainements des clubs romands cet hiver
https://www.lematin.ch/sports/football/fc-sion-mettre-cap-turquie/story/17754008
https://www.lematin.ch/sports/football/fc-sion-mettre-cap-turquie/story/17754008
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
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