Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le sport professionnel tremble
Les clubs du canton espèrent éviter le huis clos
Devoir de nouveau jouer devant des gradins vides fait
craindre le pire aux clubs.KEYSTONE
Le Conseil d’État se prononcera vendredi sur d’éventuelles nouvelles limitations de spectateurs dans les enceintes sportives vaudoises.
André Boschetti
Le Conseil d’État valaisan a décidé, ce mercredi, d’interdire la pratique des sports de contact (football, hockey, basket, sports de combat, etc.) dans le canton jusqu’au 30 novembre. Toutes les rencontres amateurs dans les séries inférieures sont suspendues, alors que le huis clos est imposé aux clubs professionnels. Cette décision suscite une grande inquiétude dans tout le pays, notamment dans le canton de Vaud.
Leuba botte en touche
Contacté mercredi après-midi, Philippe Leuba, chef du Département vaudois de l’économie et du sport, préférait botter en touche. «Nous communiquerons à ce sujet vendredi vers 13 h 30. D’ici là, je ne fais aucun commentaire.» Un mutisme qui permet toutes les hypothèses, du statu quo actuel, avec un taux de remplissage autorisé de deux tiers environ de la capacité des enceintes, à une décision aussi radicale que celle prise par les autorités valaisannes.
«La situation que nous vivons est dramatique, pas seulement pour le sport professionnel mais pour la Suisse dans son ensemble, soupire Sacha Weibel, manager général du LHC. Maintenant, pour ce qui nous concerne, je préfère être optimiste en me disant que nous avons élaboré un concept sanitaire de premier ordre pour assurer la sécurité de notre public de la Vaudoise aréna. Un investissement d’une centaine de milliers de francs que nous avons fait en bonne intelligence avec les autorités politiques et sanitaires du Canton. J’ose donc espérer qu’on ne nous imposera pas les mesures draconiennes prises en Valais.»
Un très léger optimisme que partage Vincent Steinmann, directeur de la communication du LS. «Je ne pense pas que le Canton réagira de la même façon que son homologue valaisan, mais quelle que soit la décision prise, nous nous y plierons naturellement. Cela dit, l’évolution de la pandémie me fait craindre le pire pour le sport professionnel de notre pays, car si le premier coup de massue de ce printemps a été terrible, un second serait probablement fatal pour nombre de clubs. Il faut donc bien être conscient que, sans soutien financier au niveau fédéral ou cantonal, on va dans le mur.»
Proposition de Constantin
Dans cet ordre d’idées, tant le LS avec Ineos que le LHC ont la chance d’avoir des propriétaires impliqués dans la vie de leur club et solides financièrement. «Sans la présence de nos deux nouveaux propriétaires, nous ne serions certainement déjà plus là aujourd’hui», lâche Sacha Weibel.
Alors que les renvois de matches commencent à se multiplier, la proposition de Christian Constantin d’arrêter tout de suite les championnats de football pour les reprendre au printemps sous un format réduit mérite réflexion. «Si cette solution garantissait l’avenir de notre football, conclut Vincent Steinmann, il est évident que nous l’envisagerions sérieusement. Mais aujourd’hui je pense plutôt qu’elle serait plus nuisible qu’utile.»
Mesures à Yverdon
Le sport amateur vaudois attend lui aussi avec une impatience teintée d’anxiété les décisions du Canton. À commencer par Yverdon Sport, le club de football qui a certainement le plus souffert de l’interruption définitive des compétitions amateurs, en mars, et qui doit déjà faire face à une décision municipale. Ses matches à domicile se dérouleront, dès samedi pour la réception de Breitenrain (17 h 30), devant un maximum de 200 spectateurs. «Cette décision ne nous fait bien sûr pas plaisir, a réagi Mario Di Pietrantonio, le président du club. Pour nous, il est toutefois capital que nous puissions disputer au moins un demi-championnat afin que celui-ci soit homologué. Une nouvelle interruption définitive du championnat mettrait notre club en grand danger.» Pour ne pas dire plus.
Bâle-Lausanne reporté
On s’y attendait depuis dimanche, et l’annonce de la mise en quarantaine de l’équipe et du staff du FC Bâle par le médecin cantonal adjoint du Canton de Bâle-Ville. La Swiss Football League a officiellement annoncé qu’elle acceptait la demande du club rhénan de renvoyer le match entre Bâle et Lausanne prévu ce dimanche.
Une décision, précise la SFL, due au fait que plus de six joueurs bâlois seront indisponibles. Pour le coup, la rencontre a été repoussée au mercredi 25novembre. «Cette décision me semble logique, réagit Vincent Steinmann, directeur de la communication du LS. D’autant plus que, contrairement à l’été dernier, des dates sont disponibles cet automne.»
Sion en quarantaine
De son côté, le FC Sion a annoncé que l’ensemble de l’équipe ainsi que le staff et le personnel médical ont été placés en quarantaine par le médecin cantonal valaisan. Ainsi l’équipe ne peut plus s’entraîner jusqu’au 31octobre et les matches contre Servette (dimanche) et contre Lucerne (le 1ernovembre) devraient être reportés après qu’une demande soit effectuée auprès de la SFL.
Les clubs du canton espèrent éviter le huis clos
Devoir de nouveau jouer devant des gradins vides fait
craindre le pire aux clubs.KEYSTONE
Le Conseil d’État se prononcera vendredi sur d’éventuelles nouvelles limitations de spectateurs dans les enceintes sportives vaudoises.
André Boschetti
Le Conseil d’État valaisan a décidé, ce mercredi, d’interdire la pratique des sports de contact (football, hockey, basket, sports de combat, etc.) dans le canton jusqu’au 30 novembre. Toutes les rencontres amateurs dans les séries inférieures sont suspendues, alors que le huis clos est imposé aux clubs professionnels. Cette décision suscite une grande inquiétude dans tout le pays, notamment dans le canton de Vaud.
Leuba botte en touche
Contacté mercredi après-midi, Philippe Leuba, chef du Département vaudois de l’économie et du sport, préférait botter en touche. «Nous communiquerons à ce sujet vendredi vers 13 h 30. D’ici là, je ne fais aucun commentaire.» Un mutisme qui permet toutes les hypothèses, du statu quo actuel, avec un taux de remplissage autorisé de deux tiers environ de la capacité des enceintes, à une décision aussi radicale que celle prise par les autorités valaisannes.
«La situation que nous vivons est dramatique, pas seulement pour le sport professionnel mais pour la Suisse dans son ensemble, soupire Sacha Weibel, manager général du LHC. Maintenant, pour ce qui nous concerne, je préfère être optimiste en me disant que nous avons élaboré un concept sanitaire de premier ordre pour assurer la sécurité de notre public de la Vaudoise aréna. Un investissement d’une centaine de milliers de francs que nous avons fait en bonne intelligence avec les autorités politiques et sanitaires du Canton. J’ose donc espérer qu’on ne nous imposera pas les mesures draconiennes prises en Valais.»
Un très léger optimisme que partage Vincent Steinmann, directeur de la communication du LS. «Je ne pense pas que le Canton réagira de la même façon que son homologue valaisan, mais quelle que soit la décision prise, nous nous y plierons naturellement. Cela dit, l’évolution de la pandémie me fait craindre le pire pour le sport professionnel de notre pays, car si le premier coup de massue de ce printemps a été terrible, un second serait probablement fatal pour nombre de clubs. Il faut donc bien être conscient que, sans soutien financier au niveau fédéral ou cantonal, on va dans le mur.»
Proposition de Constantin
Dans cet ordre d’idées, tant le LS avec Ineos que le LHC ont la chance d’avoir des propriétaires impliqués dans la vie de leur club et solides financièrement. «Sans la présence de nos deux nouveaux propriétaires, nous ne serions certainement déjà plus là aujourd’hui», lâche Sacha Weibel.
Alors que les renvois de matches commencent à se multiplier, la proposition de Christian Constantin d’arrêter tout de suite les championnats de football pour les reprendre au printemps sous un format réduit mérite réflexion. «Si cette solution garantissait l’avenir de notre football, conclut Vincent Steinmann, il est évident que nous l’envisagerions sérieusement. Mais aujourd’hui je pense plutôt qu’elle serait plus nuisible qu’utile.»
Mesures à Yverdon
Le sport amateur vaudois attend lui aussi avec une impatience teintée d’anxiété les décisions du Canton. À commencer par Yverdon Sport, le club de football qui a certainement le plus souffert de l’interruption définitive des compétitions amateurs, en mars, et qui doit déjà faire face à une décision municipale. Ses matches à domicile se dérouleront, dès samedi pour la réception de Breitenrain (17 h 30), devant un maximum de 200 spectateurs. «Cette décision ne nous fait bien sûr pas plaisir, a réagi Mario Di Pietrantonio, le président du club. Pour nous, il est toutefois capital que nous puissions disputer au moins un demi-championnat afin que celui-ci soit homologué. Une nouvelle interruption définitive du championnat mettrait notre club en grand danger.» Pour ne pas dire plus.
Bâle-Lausanne reporté
On s’y attendait depuis dimanche, et l’annonce de la mise en quarantaine de l’équipe et du staff du FC Bâle par le médecin cantonal adjoint du Canton de Bâle-Ville. La Swiss Football League a officiellement annoncé qu’elle acceptait la demande du club rhénan de renvoyer le match entre Bâle et Lausanne prévu ce dimanche.
Une décision, précise la SFL, due au fait que plus de six joueurs bâlois seront indisponibles. Pour le coup, la rencontre a été repoussée au mercredi 25novembre. «Cette décision me semble logique, réagit Vincent Steinmann, directeur de la communication du LS. D’autant plus que, contrairement à l’été dernier, des dates sont disponibles cet automne.»
Sion en quarantaine
De son côté, le FC Sion a annoncé que l’ensemble de l’équipe ainsi que le staff et le personnel médical ont été placés en quarantaine par le médecin cantonal valaisan. Ainsi l’équipe ne peut plus s’entraîner jusqu’au 31octobre et les matches contre Servette (dimanche) et contre Lucerne (le 1ernovembre) devraient être reportés après qu’une demande soit effectuée auprès de la SFL.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les quarantaines et les renvois se multiplient
La lassitude est en train de gagner le monde du foot
Des stades vides ou presque, des matches annulés, un calendrier chamboulé, le
football suisse vit des heures difficiles et incertaines. Keystone
Face à la nouvelle normalité imposée par le Covid-19, il devient compliqué de conserver une motivation intacte. Des entraîneurs et joueurs de la Swiss Football League en parlent sans détour.
Nicolas Jacquier
Des cas de Covid-19 qui explosent, des hôpitaux qui saturent Et là, au milieu, entre des équipes en quarantaine et des matches renvoyés, des joueurs qui continuent de s’entraîner.
Dans ce contexte particulier, de nombreux professionnels des pelouses de Swiss Football League l’admettent: ils n’ont plus vraiment la tête au foot et se posent une kyrielle de questions: poursuivre le championnat coûte que coûte a-t-il encore un sens? Ne vaudrait-il pas mieux suspendre les activités jusqu’au printemps afin de «laisser passer la deuxième vague», comme le suggère Christian Constantin? Si les avis divergent sur la proposition du président du FC Sion, un flou croissant règne dans les vestiaires.
À Lausanne, l’entraîneur Giorgio Contini ne sait lui non plus pas de quoi demain sera fait. «Avant, observe-t-il, l’incertitude était uniquement sportive. Aujourd’hui, les priorités ont changé. Il y a trop de choses plus importantes que le foot. On ne peut plus mettre le focus sur ce qui se passe sur le terrain.»
Le grand brassage des équipes nationales
Après le renvoi de son match agendé au Parc Saint-Jacques dimanche, le néo-promu vaudois sait déjà qu’il ne pourra pas accueillir Vaduz samedi soir. Après Bâle et Sion, le club de la Principauté est la troisième équipe de Super League à être mise à l’isolement pour dix jours. À ce rythme, l’établissement d’un calendrier tient du casse-tête. «À l’entraînement, reprend le coach du LS, l’équipe n’a pas lâché. Mais tout le monde s’interroge sur la suite. Avec autant de flous et de reports, où trouver la motivation? On peut toujours s’entraîner, mais qu’en sera-t-il dans une semaine?»
Face à l’explosion des cas intervenus après la dernière trêve internationale, le technicien de la Pontaise s’interroge sur le rôle qu’auraient pu jouer les équipes nationales et le brassage qui en résulte. «Ce type de rassemblement constitue un important facteur de propagation du virus», estime Contini, lequel n’est pas loin de penser qu’il conviendrait de supprimer la prochaine pause, prévue à partir du 9novembre.
Face à la dégradation de la situation sanitaire, un climat de pesanteur s’est installé autour des pelouses helvétiques. Une atmosphère que Raphaël Nuzzolo (37ans) ressent chaque jour lorsqu’il se rend à l’entraînement. «Cela devient pénible, reconnaît l’attaquant de Xamax. Le football n’est pas compatible avec le coronavirus. Chaque fois que tu arrives dans un vestiaire, tu sens que tu peux le choper. Avant, tu te concentrais sur ta performance. Désormais, l’important, c’est de faire attention. Jouer au football, c’est à la fois un plaisir et offrir un spectacle. Or, depuis des mois maintenant, il n’y a ni plaisir ni spectacle.»
Progression à l’arrêt
Ce sentiment de lassitude n’est pas propre au sport selon Nuzzolo. «Le foot n’est que le reflet de la société. Dans la réalité, c’est toute la population qui en a marre.» Fort de son expérience, le Biennois s’inquiète surtout pour la nouvelle génération, à l’arrêt, pour tous ces espoirs dont les rêves de progression sont en stand-by. Pour survivre, bien des clubs attendent l’aide de la manne fédérale. «On doit bien vivre de quelque chose, reprend le No 14 de la Maladière. Mais ce sont des décisions qui me dépassent. C’est devenu politique.»
Beaucoup d’acteurs nous ont parlé d’adaptation, c’est le cas de Vincent Sasso, le défenseur du Servette FC. «Cela devient compliqué car on ne maîtrise plus grand-chose, lâche la tour de la Praille. C’est plus dur de se motiver dans un stade vide, sans public. Alors oui, une forme de lassitude peut exister. C’est délicat pour tout le monde. En tant que pro, on se doit de continuer à être sérieux, en se préparant à jouer.» Le club grenat doit normalement accueillir Zurich samedi.
Toujours en quarantaine le week-end prochain (son match contre Lucerne a déjà été renvoyé), le FC Sion devrait au mieux reprendre le championnat une semaine plus tard à Bâle. Depuis le 21octobre, Gaëtan Karlen ne sort plus de son appartement veveysan. «C’est frustrant d’être stoppé du jour au lendemain alors que l’on venait de commencer. J’ai le sentiment qu’on ne contrôle plus rien.»
Promenade sur le balcon
Comment l’attaquant meuble-t-il ses longues journées? «J’ai un balcon, je peux aller prendre l’air, répond le Valaisan. Et ma femme m’a acheté une corde à sauter.»
Il est pourtant difficile de se projeter dans cette nouvelle normalité. «On voit que la situation ne cesse d’empirer, poursuit Karlen. En tant que joueur, on aimerait rejouer mais il importe aussi que le championnat ait un sens. J’évite de me poser trop de questions dans la mesure où je n’ai pas les réponses. Du reste, qui peut se targuer de les avoir?»
Dans les clubs comme partout, on attend avec impatience - et souvent anxiété - les prochaines décisions du Conseil fédéral.
Des stades vides ou presque, des matches annulés, un calendrier chamboulé, le football suisse vit des heures difficiles et incertaines. Keystone
Le prochain match sous la Coupole
Il y a d’abord l’urgence sanitaire, qui menace de siffler la fin provisoire de la Super et de la Challenge League. Comme les tests ne sont pas obligatoires dans le football professionnel en Suisse, chacun en est réduit à des estimations. «Un tiers des joueurs est positif», n’hésite pas à dénoncer un acteur du milieu qui tient à conserver l’anonymat. Et il y a l’urgence économique. On parle ici de l’aide de Berne, jugée indispensable pour éviter des banqueroutes dans un secteur sinistré. Élaborée ce printemps après une aide ponctuelle de 100millions de francs (dont la moitié à fonds perdu) alloués au sport, la première mouture prévoyait 350millions de prêts remboursables pour le foot et le hockey. Mais la Ligue et les 20 clubs de SFL avaient rechigné, refusant en août l’accord de prêt de la Confédération en raison des conditions imposées, notamment la création d’un fonds de garantie solidaire.
Désormais sous toit et modifiée (avec l’octroi de prêts simplifiés), la nouvelle ordonnance est entrée en consultation sous la Coupole. Dans le meilleur des cas, elle pourrait entrer en application le 1er décembre. N.JR
La lassitude est en train de gagner le monde du foot
Des stades vides ou presque, des matches annulés, un calendrier chamboulé, le
football suisse vit des heures difficiles et incertaines. Keystone
Face à la nouvelle normalité imposée par le Covid-19, il devient compliqué de conserver une motivation intacte. Des entraîneurs et joueurs de la Swiss Football League en parlent sans détour.
Nicolas Jacquier
Des cas de Covid-19 qui explosent, des hôpitaux qui saturent Et là, au milieu, entre des équipes en quarantaine et des matches renvoyés, des joueurs qui continuent de s’entraîner.
Dans ce contexte particulier, de nombreux professionnels des pelouses de Swiss Football League l’admettent: ils n’ont plus vraiment la tête au foot et se posent une kyrielle de questions: poursuivre le championnat coûte que coûte a-t-il encore un sens? Ne vaudrait-il pas mieux suspendre les activités jusqu’au printemps afin de «laisser passer la deuxième vague», comme le suggère Christian Constantin? Si les avis divergent sur la proposition du président du FC Sion, un flou croissant règne dans les vestiaires.
À Lausanne, l’entraîneur Giorgio Contini ne sait lui non plus pas de quoi demain sera fait. «Avant, observe-t-il, l’incertitude était uniquement sportive. Aujourd’hui, les priorités ont changé. Il y a trop de choses plus importantes que le foot. On ne peut plus mettre le focus sur ce qui se passe sur le terrain.»
Le grand brassage des équipes nationales
Après le renvoi de son match agendé au Parc Saint-Jacques dimanche, le néo-promu vaudois sait déjà qu’il ne pourra pas accueillir Vaduz samedi soir. Après Bâle et Sion, le club de la Principauté est la troisième équipe de Super League à être mise à l’isolement pour dix jours. À ce rythme, l’établissement d’un calendrier tient du casse-tête. «À l’entraînement, reprend le coach du LS, l’équipe n’a pas lâché. Mais tout le monde s’interroge sur la suite. Avec autant de flous et de reports, où trouver la motivation? On peut toujours s’entraîner, mais qu’en sera-t-il dans une semaine?»
Face à l’explosion des cas intervenus après la dernière trêve internationale, le technicien de la Pontaise s’interroge sur le rôle qu’auraient pu jouer les équipes nationales et le brassage qui en résulte. «Ce type de rassemblement constitue un important facteur de propagation du virus», estime Contini, lequel n’est pas loin de penser qu’il conviendrait de supprimer la prochaine pause, prévue à partir du 9novembre.
Face à la dégradation de la situation sanitaire, un climat de pesanteur s’est installé autour des pelouses helvétiques. Une atmosphère que Raphaël Nuzzolo (37ans) ressent chaque jour lorsqu’il se rend à l’entraînement. «Cela devient pénible, reconnaît l’attaquant de Xamax. Le football n’est pas compatible avec le coronavirus. Chaque fois que tu arrives dans un vestiaire, tu sens que tu peux le choper. Avant, tu te concentrais sur ta performance. Désormais, l’important, c’est de faire attention. Jouer au football, c’est à la fois un plaisir et offrir un spectacle. Or, depuis des mois maintenant, il n’y a ni plaisir ni spectacle.»
Progression à l’arrêt
Ce sentiment de lassitude n’est pas propre au sport selon Nuzzolo. «Le foot n’est que le reflet de la société. Dans la réalité, c’est toute la population qui en a marre.» Fort de son expérience, le Biennois s’inquiète surtout pour la nouvelle génération, à l’arrêt, pour tous ces espoirs dont les rêves de progression sont en stand-by. Pour survivre, bien des clubs attendent l’aide de la manne fédérale. «On doit bien vivre de quelque chose, reprend le No 14 de la Maladière. Mais ce sont des décisions qui me dépassent. C’est devenu politique.»
Beaucoup d’acteurs nous ont parlé d’adaptation, c’est le cas de Vincent Sasso, le défenseur du Servette FC. «Cela devient compliqué car on ne maîtrise plus grand-chose, lâche la tour de la Praille. C’est plus dur de se motiver dans un stade vide, sans public. Alors oui, une forme de lassitude peut exister. C’est délicat pour tout le monde. En tant que pro, on se doit de continuer à être sérieux, en se préparant à jouer.» Le club grenat doit normalement accueillir Zurich samedi.
Toujours en quarantaine le week-end prochain (son match contre Lucerne a déjà été renvoyé), le FC Sion devrait au mieux reprendre le championnat une semaine plus tard à Bâle. Depuis le 21octobre, Gaëtan Karlen ne sort plus de son appartement veveysan. «C’est frustrant d’être stoppé du jour au lendemain alors que l’on venait de commencer. J’ai le sentiment qu’on ne contrôle plus rien.»
Promenade sur le balcon
Comment l’attaquant meuble-t-il ses longues journées? «J’ai un balcon, je peux aller prendre l’air, répond le Valaisan. Et ma femme m’a acheté une corde à sauter.»
Il est pourtant difficile de se projeter dans cette nouvelle normalité. «On voit que la situation ne cesse d’empirer, poursuit Karlen. En tant que joueur, on aimerait rejouer mais il importe aussi que le championnat ait un sens. J’évite de me poser trop de questions dans la mesure où je n’ai pas les réponses. Du reste, qui peut se targuer de les avoir?»
Dans les clubs comme partout, on attend avec impatience - et souvent anxiété - les prochaines décisions du Conseil fédéral.
Des stades vides ou presque, des matches annulés, un calendrier chamboulé, le football suisse vit des heures difficiles et incertaines. Keystone
Le prochain match sous la Coupole
Il y a d’abord l’urgence sanitaire, qui menace de siffler la fin provisoire de la Super et de la Challenge League. Comme les tests ne sont pas obligatoires dans le football professionnel en Suisse, chacun en est réduit à des estimations. «Un tiers des joueurs est positif», n’hésite pas à dénoncer un acteur du milieu qui tient à conserver l’anonymat. Et il y a l’urgence économique. On parle ici de l’aide de Berne, jugée indispensable pour éviter des banqueroutes dans un secteur sinistré. Élaborée ce printemps après une aide ponctuelle de 100millions de francs (dont la moitié à fonds perdu) alloués au sport, la première mouture prévoyait 350millions de prêts remboursables pour le foot et le hockey. Mais la Ligue et les 20 clubs de SFL avaient rechigné, refusant en août l’accord de prêt de la Confédération en raison des conditions imposées, notamment la création d’un fonds de garantie solidaire.
Désormais sous toit et modifiée (avec l’octroi de prêts simplifiés), la nouvelle ordonnance est entrée en consultation sous la Coupole. Dans le meilleur des cas, elle pourrait entrer en application le 1er décembre. N.JR
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/lacces-des-spectateurs-est-reduit-a-15-places-557307324269
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Quelqu'un arrive à publier cet article ici?
https://www.24heures.ch/pour-le-ls-la-pontaise-fait-peut-etre-deja-partie-du-passe-837397406320
https://www.24heures.ch/pour-le-ls-la-pontaise-fait-peut-etre-deja-partie-du-passe-837397406320
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
LsLover a écrit:Quelqu'un arrive à publier cet article ici?
https://www.24heures.ch/pour-le-ls-la-pontaise-fait-peut-etre-deja-partie-du-passe-837397406320
[size=43]Pour le LS, la Pontaise fait peut-être déjà partie du passé
[size=36]Le 7 novembre, les Vaudois doivent disputer un ultime match dans leur stade des Plaines-du-Loup. Mais aura-t-il bien lieu?[/size]
André BoschettiPublié: 30.10.2020, 19h44[/size]
[size=16]2
[/size]
Dans le meilleur des cas, le LS pourra évoluer une toute dernière fois à la Pontaise, le 7 novembre prochain. Mais sans son public, comme ce fut déjà le cas contre Bâle en juin dernier.
[size=31]KEYSTONE[/size]
Sans le savoir, le 3 octobre dernier le Lausanne-Sport a peut-être disputé le dernier match de son histoire à la Pontaise. Ce soir-là, en quittant leur vétuste stade inauguré le 23 mai 1954, les Vaudois imaginaient y revenir à deux reprises. Ce samedi, ils devaient en effet y défier Vaduz avant de conclure cette longue - et parfois compliquée - complicité contre le FC Lugano, une semaine plus tard. Devant un parterre presque digne de l’événement puisque quelque 10’000 spectateurs étaient alors encore autorisés à garnir les gradins.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Des plans qui ont commencé à voler en éclats la semaine passée. Dans un premier temps à cause du renvoi de la rencontre de ce 31 octobre - mise en quarantaine de l’équipe liechtensteinoise oblige - puis en raison de l’annonce du Conseil fédéral qui impose désormais le retour du huis clos, jusqu’à nouvel ordre. «Nous avons vite dû accepter l’idée de quitter la Pontaise sans notre public, soupire Vincent Steinmann, directeur commercial du club, alors que nous avions rêvé d’un tout autre départ de ce stade qui a abrité durant soixante-six ans les matches du LS.»[size=31]L’espoir de Contini[/size]
Mais le pire est peut-être encore à venir avec l’annonce de la mise en quarantaine, à titre préventif, de six joueurs du FC Lugano après que deux de leurs coéquipiers ont été testés positifs. Du coup, le duel prévu dimanche entre les Tessinois et Young Boys a d’ores et déjà été repoussé alors que celui qui devait clôturer l’histoire de la Pontaise dans une semaine est désormais accompagné d’un gros point d’interrogation.«Nous avons encore tous l’espoir que ce match pourra se jouer le 7, assure Giorgio Contini. Quand une telle page se tourne dans un club, tu as toujours envie de bien faire les choses, de réussir une belle sortie devant beaucoup de monde. Ce qui ne sera bien sûr pas possible, mais si on nous enlève aussi la possibilité de jouer une dernière fois dans ce stade, ce sera très dommage. Mais bon, si tel devait être le cas, on aura au moins eu la satisfaction d’offrir une victoire et un très beau spectacle à notre public pour ce qui aura été notre vrai dernier match à la Pontaise, le 3 octobre contre le FC Zurich (4-0).»
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[size=31]La fête annulée[/size]
Une hypothèse qui ne réjouit bien sûr pas du tout Vincent Steinmann. «Même si, depuis quelques jours, j’avoue être plus préoccupé par l’organisation de ces matches à huis clos, les propositions que nous allons faire à nos fidèles supporters et, surtout, par ces renvois toujours nombreux qui nous inquiètent de plus en plus, la perspective que le LS ne jouera peut-être plus à la Pontaise m’attriste beaucoup. Car je ne vous cache pas que notre premier projet était de quitter ce stade en grande pompe, en organisant un événement digne de son histoire.»Des adieux qui auraient dû avoir lieu le 20 mai dernier. À l’occasion de cette dernière journée de championnat à l’issue de laquelle le trophée de champion de Challenge League a été remis au LS. «Notre repas de soutien, avec quelque 2000 personnes, devait justement se tenir à la Pontaise avant ce dernier match, rappelle Vincent Steinmann. Une fête, dans une enceinte pleine, à laquelle auraient participé de nombreux anciens grands joueurs qui ont marqué l’histoire du LS de leur empreinte, comme Stéphane Chapuisat, Frank Verlaat, Stefan Rehn et bien d’autres. Pour l’occasion, nous avions aussi prévu de présenter le livre «Un stade, des histoires» qui retrace les grands moments du LS à la Pontaise. Ce témoignage est prêt depuis quelques mois mais nous attendons maintenant le bon moment pour le faire découvrir à nos supporters. Mais que les gens qui nous sont proches se rassurent, malgré tous ces problèmes liés à la pandémie, nous monterons quand même une petite opération spéciale le 7 novembre. Avec ou sans match.»[size=36]«Malgré tous ces problèmes liés à la pandémie, nous monterons quand même une petite opération spéciale le 7 novembre. Avec ou sans match»[/size]
Vincent Steinmann, directeur commercial du LS
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
[size=31]Des festivités au printemps?[/size]
Un malheur venant rarement seul, le LS sait aussi depuis quelques jours qu’il inaugurera sa nouvelle enceinte de la Tuilière à huis clos, le 29 novembre prochain. «Oui, et c’est pour cette raison que nous allons simplement ouvrir notre nouveau stade contre YB et non pas l’inaugurer, précise Vincent Steinmann. Comme il est important que nous réussissions une belle entrée à la Tuilière, les festivités organisées pour son inauguration officielle auront probablement lieu au printemps prochain. À la seule condition que nous puissions accueillir les 12’500 spectateurs qu’il peut contenir. Et pourquoi pas alors mettre sur pied une grande fête où nous associerons la Pontaise et la Tuilière?» Les idées ne manquent pas et, probablement, le temps pour les réaliser de la plus belle des façons non plus.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Complement a l’article ci dessus:
Le nouveau casse-tête de Contini
L’incertitude est le pire ennemi des entraîneurs. Celle qui accompagne parfois la présence d’un ou plusieurs joueurs importants pour le rendez-vous du week-end est assez fréquente pour qu’un technicien expérimenté sache s’y préparer de la meilleure des manières. En revanche, l’inconnue qui plane depuis quelques semaines sur le calendrier est plus difficile à gérer. «La situation que nous vivons complique beaucoup notre tâche, souligne Giorgio Contini. Il est de plus en plus difficile de planifier le travail durant la semaine, surtout lorsque l’on ignore si l’on joue ou pas. Mais nous sommes tous à la même enseigne.»
Le renvoi de son match contre Vaduz, une semaine après celui qu’il devait disputer à Bâle, contraint le LS à une pause forcée de trois semaines. Et peut-être de deux semaines supplémentaires si Lugano ne pouvait se déplacer à la Pontaise le 7 novembre. «Dans ces conditions, continue le coach lausannois, il est très difficile de garder le rythme de la compétition. Même si nos entraînements sont intenses et pimentés de petits défis pour garder un esprit de compétition, rien ne remplace les vrais matches. Pas même les rencontres amicales que nous pourrions organiser. Heureusement que l’état d’esprit de mon groupe est remarquable. J’ai l’impression que chaque joueur donne le meilleur de lui-même au quotidien. Sans cela, ces semaines sans récompense au bout seraient plus pénibles encore.»
Après avoir en vain cherché un adversaire, Giorgio Contini a décidé de ne pas disputer de match amical ce week-end.
Le nouveau casse-tête de Contini
L’incertitude est le pire ennemi des entraîneurs. Celle qui accompagne parfois la présence d’un ou plusieurs joueurs importants pour le rendez-vous du week-end est assez fréquente pour qu’un technicien expérimenté sache s’y préparer de la meilleure des manières. En revanche, l’inconnue qui plane depuis quelques semaines sur le calendrier est plus difficile à gérer. «La situation que nous vivons complique beaucoup notre tâche, souligne Giorgio Contini. Il est de plus en plus difficile de planifier le travail durant la semaine, surtout lorsque l’on ignore si l’on joue ou pas. Mais nous sommes tous à la même enseigne.»
Le renvoi de son match contre Vaduz, une semaine après celui qu’il devait disputer à Bâle, contraint le LS à une pause forcée de trois semaines. Et peut-être de deux semaines supplémentaires si Lugano ne pouvait se déplacer à la Pontaise le 7 novembre. «Dans ces conditions, continue le coach lausannois, il est très difficile de garder le rythme de la compétition. Même si nos entraînements sont intenses et pimentés de petits défis pour garder un esprit de compétition, rien ne remplace les vrais matches. Pas même les rencontres amicales que nous pourrions organiser. Heureusement que l’état d’esprit de mon groupe est remarquable. J’ai l’impression que chaque joueur donne le meilleur de lui-même au quotidien. Sans cela, ces semaines sans récompense au bout seraient plus pénibles encore.»
Après avoir en vain cherché un adversaire, Giorgio Contini a décidé de ne pas disputer de match amical ce week-end.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
On y a aussi droit:
https://www.rts.ch/sport/football/11724664-super-league-cinq-cas-de-covid19-au-lausannesport.html
https://www.rts.ch/sport/football/11724664-super-league-cinq-cas-de-covid19-au-lausannesport.html
Clash- Date d'inscription : 11/09/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Cas de Covid au sein du club vaudois
Le LS espère encore pouvoir jouer son dernier match à la Pontaise
Le Lausanne-Sport n’a pas souhaité communiquer l’identité des joueurs positifs mais avec, en plus, la
suspension de son capitaine, Stjepan Kukuruzovic, Giorgio Contini devra probablement chambouler son équipe, samedi.Jean-Paul Guinnard
Quatre joueurs et un membre du staff lausannois sont positifs alors que le club devrait accueillir Lugano samedi, et disputer son ultime rencontre dans le stade olympique.
André Boschetti
L’air des hauts de Lausanne n’est malheureusement pas plus pur qu’ailleurs. On a pourtant longtemps pu penser le contraire puisque tant le Lausanne-Sport que Stade-Lausanne-Ouchy, les deux locataires actuels de la Pontaise, semblaient être à l’abri des perfides offensives du Covid-19. Un espoir qui s’est éteint mardi. Dans un communiqué laconique, le club de Super League annonçait cinq cas positifs dans son groupe professionnel. Quatre joueurs et un membre du staff de Giorgio Contini.
Pas de quarantaine
«En fin de semaine dernière, précise Vincent Steinmann, un joueur a eu des symptômes inquiétants. Nous avons alors immédiatement fait passer un test Covid à toute l’équipe et à l’encadrement. Cinq personnes se sont révélées positives.» Des résultats qui n’obligent pas, pour l’instant, le LS à reporter son match de championnat prévu samedi (19 h) contre Lugano. «En plein accord avec le médecin cantonal, poursuit le directeur de la communication lausannois, et grâce au protocole sanitaire en place au sein du club, nous évitons pour le moment la mise en quarantaine de l’ensemble de l’équipe. Une absence de mesure qui nous permettrait de jouer normalement, samedi. Mais le conditionnel reste de rigueur, car des symptômes peuvent encore apparaître chez certains dans les prochaines heures. Nous ne saurons donc définitivement que jeudi si la rencontre contre Lugano aura bel et bien lieu.»
Garder le rythme
Malgré toutes les précautions prises, le LS n’a donc pu que différer l’apparition de cas de Covid. «À dire vrai, ce n’est pas une surprise, admet Vincent Steinmann. Avec les cas qui se multiplient dans le canton, il aurait été miraculeux qu’on y échappe. Je crois plutôt que nous avons eu pas mal de chance de ne pas en enregistrer plus tôt.»
Alors que certains clubs sont mis en quarantaine à cause d’un seul joueur positif, le LS cherche, lui, par tous les moyens à reprendre son championnat. «C’est vrai, quitte à devoir nous passer de quelques éléments, nous souhaitons jouer, confirme Vincent Steinmann. Et cela n’a rien à voir avec une rencontre qui sera la dernière apparition du LS à la Pontaise. Avec la pause des équipes nationales et les renvois de nos deux matches précédents - à Bâle et contre Vaduz -, nous n’avons pu disputer qu’une seule partie depuis cinq semaines. Pour garder le rythme, il est important qu’on retrouve la compétition.»
D’autant plus qu’un nouveau break international est agendé pour la semaine prochaine. Si cette longue pause forcée handicape évidemment le LS, on ne peut pas dire que le FC Lugano, son adversaire samedi, partira avec un net avantage. Les Tessinois ont certes pu jouer le 24 octobre (victoire 1-0 contre Saint-Gall), mais ils ont ensuite été placés en quarantaine light par leur médecin cantonal. Une mesure adoucie qui permettra à Maurizio Jacobacci de voyager à Lausanne avec son effectif presque au complet, puisque seul son capitaine, Jonathan Sabbatini, doit prolonger sa quarantaine.
Le Lausanne-Sport n’a pas souhaité communiquer l’identité des joueurs positifs mais avec, en plus, la suspension de son capitaine, Stjepan Kukuruzovic, Giorgio Contini devra probablement chambouler son équipe, samedi.Jean-Paul Guinnard
Le LS espère encore pouvoir jouer son dernier match à la Pontaise
Le Lausanne-Sport n’a pas souhaité communiquer l’identité des joueurs positifs mais avec, en plus, la
suspension de son capitaine, Stjepan Kukuruzovic, Giorgio Contini devra probablement chambouler son équipe, samedi.Jean-Paul Guinnard
Quatre joueurs et un membre du staff lausannois sont positifs alors que le club devrait accueillir Lugano samedi, et disputer son ultime rencontre dans le stade olympique.
André Boschetti
L’air des hauts de Lausanne n’est malheureusement pas plus pur qu’ailleurs. On a pourtant longtemps pu penser le contraire puisque tant le Lausanne-Sport que Stade-Lausanne-Ouchy, les deux locataires actuels de la Pontaise, semblaient être à l’abri des perfides offensives du Covid-19. Un espoir qui s’est éteint mardi. Dans un communiqué laconique, le club de Super League annonçait cinq cas positifs dans son groupe professionnel. Quatre joueurs et un membre du staff de Giorgio Contini.
Pas de quarantaine
«En fin de semaine dernière, précise Vincent Steinmann, un joueur a eu des symptômes inquiétants. Nous avons alors immédiatement fait passer un test Covid à toute l’équipe et à l’encadrement. Cinq personnes se sont révélées positives.» Des résultats qui n’obligent pas, pour l’instant, le LS à reporter son match de championnat prévu samedi (19 h) contre Lugano. «En plein accord avec le médecin cantonal, poursuit le directeur de la communication lausannois, et grâce au protocole sanitaire en place au sein du club, nous évitons pour le moment la mise en quarantaine de l’ensemble de l’équipe. Une absence de mesure qui nous permettrait de jouer normalement, samedi. Mais le conditionnel reste de rigueur, car des symptômes peuvent encore apparaître chez certains dans les prochaines heures. Nous ne saurons donc définitivement que jeudi si la rencontre contre Lugano aura bel et bien lieu.»
Garder le rythme
Malgré toutes les précautions prises, le LS n’a donc pu que différer l’apparition de cas de Covid. «À dire vrai, ce n’est pas une surprise, admet Vincent Steinmann. Avec les cas qui se multiplient dans le canton, il aurait été miraculeux qu’on y échappe. Je crois plutôt que nous avons eu pas mal de chance de ne pas en enregistrer plus tôt.»
Alors que certains clubs sont mis en quarantaine à cause d’un seul joueur positif, le LS cherche, lui, par tous les moyens à reprendre son championnat. «C’est vrai, quitte à devoir nous passer de quelques éléments, nous souhaitons jouer, confirme Vincent Steinmann. Et cela n’a rien à voir avec une rencontre qui sera la dernière apparition du LS à la Pontaise. Avec la pause des équipes nationales et les renvois de nos deux matches précédents - à Bâle et contre Vaduz -, nous n’avons pu disputer qu’une seule partie depuis cinq semaines. Pour garder le rythme, il est important qu’on retrouve la compétition.»
D’autant plus qu’un nouveau break international est agendé pour la semaine prochaine. Si cette longue pause forcée handicape évidemment le LS, on ne peut pas dire que le FC Lugano, son adversaire samedi, partira avec un net avantage. Les Tessinois ont certes pu jouer le 24 octobre (victoire 1-0 contre Saint-Gall), mais ils ont ensuite été placés en quarantaine light par leur médecin cantonal. Une mesure adoucie qui permettra à Maurizio Jacobacci de voyager à Lausanne avec son effectif presque au complet, puisque seul son capitaine, Jonathan Sabbatini, doit prolonger sa quarantaine.
Le Lausanne-Sport n’a pas souhaité communiquer l’identité des joueurs positifs mais avec, en plus, la suspension de son capitaine, Stjepan Kukuruzovic, Giorgio Contini devra probablement chambouler son équipe, samedi.Jean-Paul Guinnard
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le dernier rendez-vous
Les adieux sans larmes du LS à la Pontaise
1961
Pandémie oblige, c’est sans public que le club vaudois tirera ce soir un trait sur les 66années passées dans son stade olympique.
André Boschetti
Clap de fin. Après plus desoixante-six ans d’une union pas toujours idyllique, le Lausanne- Sport quitte définitivement, ce samedi, son historique Stade olympique de la Pontaise. Des adieux sans larmes ni public. Même si le déménagement du plus grand club sportif du canton dans une enceinte moderne, confortable et fonctionnelle - la Tuilière répond à tous ces critères - était espéré depuis près de deux décennies, cette vénérable Pontaise aurait au moins mérité une belle fête. Qu’elle pourrait toutefois avoir - si le Covid le permet - l’été prochain.
Comme vous pouvez le lire ci-contre, personne - à part peut-être quelques irréductibles nostalgiques - ne pleure le départ de la Pontaise de ce LS qui aura été son principal et fidèle locataire. Pas même ceux qui y ont vécu les plus belles heures de ce stade dessiné par l’architecte lausannois Charles Thévenaz.
Inauguré en grande pompe le 23mai 1954, devant 43’500 spectateurs subjugués par ses douces courbes, l’édifice suscitait alors la jalousie et l’admiration de tous. Un attrait qui a depuis longtemps disparu malgré les nombreuses et coûteuses améliorations apportées depuis trente-cinq an, qui ont aussi progressivement réduit sa capacité à moins de 15’000 places.
Le palmarès famélique du LS au cours de ces soixante-six dernières années est une autre bonne raison de ne pas regretter la Pontaise. Avec un seul titre de champion (1965) et plusieurs sacres manqués d’un rien, on en vient presque à se demander si ce stade n’était pas, en fin de compte, un peu maudit.
Si elle n’est plus à la hauteur des exigences d’un club de Super League et de son public, la Pontaise fera, pendant quelques années encore, le bonheur du Stade-Lausanne-Ouchy, d’Athletissima et des nombreux athlètes qui continueront de venir s’y entraîner. Une sorte de semi- confinement qui, lui, correspond bien à l’air du temps.
Alain Joseph, vice-président puis président entre 2007 et 2017
«Il faut beaucoup de monde pour que ce stade vibre»
«Je n’éprouve aucune tristesse particulière de voir le LS quitter la Pontaise. Parce qu’il ne correspond plus aux exigences actuelles d’un club professionnel. Je sais que cela pourra paraître un peu étrange à certains, mais lorsque j’y retourne, ce stade représente d’abord pour moi un lieu de travail. À un certain moment, j’y passais d’ailleurs beaucoup plus de temps qu’au sein de mon entreprise. En dix ans, j’y ai connu de grosses déceptions et quelques belles satisfactions. Mais aussi quelques conflits mémorables. Malgré cela, et même si je n’avais jamais imaginé en devenir un jour un dirigeant, j’estime qu’avoir présidé ce club aura finalement été une chance. Gamin, sans être un fan absolu, j’étais déjà un fidèle de la Pontaise. Mes premiers souvenirs remontent à un derby lémanique dans un stade plein au milieu des années 70. Mais, à mon avis, la plus belle période a été celle de Stéphane Chapuisat, Marc Hottiger et Cie. Avec Bertine Barberis à la barre. Là encore, je me souviens d’un public nombreux et séduit par une bande de jeunes sans complexes.
Voilà, la désaffection du public est ce qui me touchait le plus lorsque j’étais à la tête de ce club. Car il faut du monde dans les gradins pour que ce stade vibre. Et nous n’avons malheureusement jamais réussi à en rassembler suffisamment. Malgré beaucoup d’efforts. Comme ce jour de promotion, au printemps 2016, où nous avions lancé une opération portes ouvertes pour que ce dernier match de la saison soit une vraie fête. Sans succès puisque la Pontaise était restée aux trois quarts vide.» A.B
Michel Zendali, supporter de longue date
«Un léger pincement au cœur, mais rien de plus»
«J’ai vécu tellement de choses extraordinaires dans ce stade que j’ai forcément un léger pincement au cœur au moment où le LS s’apprête à y livrer son dernier match. Mais rien de plus. Le club est en train de changer de vie et autant que les pages suivantes de son histoire s’écrivent dans une nouvelle enceinte. Pourtant, depuis le jour où, grâce à mon père, j’ai découvert la Pontaise - en tombant immédiatement sous le charme des Seigneurs de la nuit au milieu des années 60 -, j’ai bien dû y voir près de 700 matches! Comme beaucoup d’autres je pense, je suis plus attaché au club et à son histoire qu’à ce stade qui résonne et offre de belles émotions que lorsqu’il est bien garni. Même si ce n’est plus arrivé depuis pas mal de temps, j’ai eu la chance de connaître souvent une Pontaise avec plus de 20’000 spectateurs. Et, croyez-moi, même si le public vaudois n’est pas particulièrement chaud et démonstratif, cela faisait du bruit. Mais il y a aussi l’envers du décor. Soit un endroit souvent balayé par le vent où, malgré une vue magnifique sur les Alpes, on a parfois très froid. Comme ce jour de novembre où, à l’occasion d’un match contre Chiasso, le caissier avait comptabilisé une douzaine d’entrées payantes. Un souvenir marquant pour moi restera le jour où j’ai eu la chance d’y jouer une demi-finale de Coupe vaudoise avec les juniors du FC Renens. C’était en ouverture d’un LS-Vasco da Gama. Un moment d’autant plus génial qu’il y avait pas mal de monde dans les tribunes. Mais c’était une autre époque et, en ce qui me concerne, on peut maintenant raser ce stade, ça ne me ferait ni chaud ni froid.» A.B
Gabet Chapuisat, joueur entre 1965-1972, 1973-1976 et 1979-1984
«Des derbies avec souvent près de 20’000 spectateurs»
«C’est une page qui se tourne pour le LS et pour moi aussi. Je suis arrivé dans ce club en 1959, chez les juniors. Durant de longues années, ce stade a presque été un deuxième chez-moi. J’y ai d’ailleurs passé une bonne partie de ma vie puisque, avant même qu’il ne devienne Stade olympique en 1954, mon père évoluait déjà au même endroit avec le LS. Il y a fêté un titre de champion au début des années 50. Lorsque j’y jouais, je voulais toujours habiter à proximité de la Pontaise. Mais bon, même si j’en garderai à jamais une belle image, il faut reconnaître que le moment est arrivé pour le LS de passer à autre chose. À la Tuilière, il n’y aura probablement pas besoin d’y avoir un stade plein pour qu’on retrouve une bonne ambiance. Contrairement à cette Pontaise où même avec 5-6000 personnes l’atmosphère reste un peu tristounette. Je n’y vais d’ailleurs presque plus. En revanche, quand il y avait beaucoup de monde, ce stade devenait un vrai temple où, pour l’adversaire, il était difficile de s’imposer. Dans ce sens, les derbies, souvent disputés à mon époque devant près de 20’000 spectateurs, restent mes meilleurs souvenirs. J’ai encore en mémoire mon dernier match sous le maillot lausannois en 1984. C’était contre Sion et il y avait 19’600 personnes et une ambiance que les jeunes ne peuvent même pas imaginer. Quant à mon plus mauvais souvenir dans ce stade, il ne concerne pas le LS mais l’équipe de Suisse. Pour mon premier match international, nous y avions perdu un match décisif pour participer à la Coupe du monde 70. Contre la Roumanie d’un certain Radu Nunweiler.» A.B
Marc Hottiger, joueur entre 1988 et 1992 puis de 1997 à 1999
«Je ressens bien plus de nostalgie que de tristesse»
«Les grands moments que j’ai connus dans ce stade sont tellement nombreux que ce départ ne peut pas me laisser indifférent. En fait, je ressens plus de nostalgie que de tristesse. N’oublions pas que le LS a le bonheur d’emménager dans ce stade extraordinaire qu’est la Tuilière, parfaitement adapté aux exigences actuelles du public. Ce qui n’est plus du tout le cas de la Pontaise. Avec le recul, je mesure la chance que j’ai eue de vivre de l’intérieur ses dernières très belles périodes. Celles où l’on jouait encore devant plus de 10’000 spectateurs en moyenne. Avec des soirées européennes ou des derbies où il y en avait même parfois près du double. Notamment lors de cette rencontre gagnée contre la Real Sociedad au cours de laquelle j’avais marqué deux fois. Plus qu’une grande satisfaction, jouer dans ce stade a été une vraie fierté. Enfant puis ado, je m’y rendais régulièrement à vélo, avec mes potes, en rêvant d’un jour y jouer. À ce propos, je ne me souviens pas de mon premier match à la Pontaise mais très bien de mon premier but. C’était contre Lugano. Lancé en profondeur, je me suis retrouvé face au monument qu’était Karl Engel. J’ai réussi à le contourner pour ensuite glisser le ballon au fond des filets. Mais emporté par mon élan, je me suis fracassé contre les panneaux publicitaires. Et lorsque Christophe Ohrel m’a rejoint pour me féliciter, il a fait une drôle de tête en pointant mon genou. Le fer qui entourait ces panneaux l’avait profondément entaillé. J’en garde toujours une belle cicatrice. Mon seul vrai regret reste d’avoir manqué d’un rien, et par deux fois, le titre de champion. Tant en 1990 qu’en 1999, nous l’aurions mérité.» A.B
Cameron Puertas, joueur actuel du LS
«Je garde encore dans ma tête cette image de 2006»
«Même si j’aurais bien sûr préféré que ce soit avec du monde dans les tribunes, le fait de pouvoir quand même disputer, samedi, un dernier match à la Pontaise me fait très plaisir. Par rapport à d’autres, je n’y ai pas joué très souvent mais ce stade, et le LS, représentent quelque chose de spécial pour moi.
Dès que j’ai commencé l’école de foot dans ce club, j’ai rêvé de fouler cette pelouse avec la 1re équipe. Ce jour est enfin arrivé le 24 novembre 2018, lorsque Giorgio Contini m’a aligné d’entrée contre Winterthour. Avec le Team Vaud M21, j’avais bien déjà eu l’occasion de jouer dans ce stade, mais ça n’avait rien de comparable. Je ne devais pas avoir plus de cinq ans lorsque j’ai débarqué au LS et à la Pontaise, mais mon premier vrai souvenir remonte à 2006, je crois. Au début de la saison, tous ceux qui jouaient alors pour le LS, des plus jeunes jusqu’aux professionnels, avaient été disposés en forme de cœur dans la tribune principale pour une belle photo collective. Je me souviens qu’il y avait, entre autres, Stéphane Chapuisat et Gilberto Reis. J’étais très impressionné et cette image reste gravée à jamais dans mon esprit. Comme, quelque temps plus tard, le match d’adieu de Chapuisat et Isabella avec beaucoup de monde dans les tribunes.
Ces deux dernières années, je n’ai malheureusement pas eu la chance d’y jouer devant des tribunes pleines mais quitter définitivement cette Pontaise ne me laisse pourtant pas indifférent du tout. Même si nous nous réjouissons bien sûr tous de déménager à la Tuilière.» A.B
Le maillot de la mythique finale de Coupe remportée contre Zurich en 1981 a été réédité pour l’occasion.DR
Du vintage sous le sapin
Le maillot de la mythique finale de Coupe remportée contre Zurich en 1981 a été réédité pour l’occasion.DR
Stefano Crescenzi, Gabet Chapuisat, Claude Ryf, Marcel Parietti, Gérard Castella, Yves Mauron, Pierre-Albert Tachet, Joko Pfister, Robert Kok Ces noms résonnent comme une douce musique aux oreilles de ceux qui suivaient les péripéties du Lausanne-Sport au début des années huitante et des plus nostalgiques. Eh bien, ceux-ci peuvent désormais en prendre aussi plein les yeux, s’ils décident de faire un détour par la boutique du club, par exemple. Le Lausanne-Sport, en association avec son équipementier de l’époque, qui l’est redevenu à l’été 2019, a en effet réédité le magnifique maillot bleu et blanc d’alors, en coton, et avec les sponsors en velours. Classe! «Dès le départ de notre collaboration avec l’équipementier français, une telle réédition était une volonté commune. Il avait été utilisé la première fois quelques semaines après le triomphe en Coupe, sur le terrain de Cully, pour un match amical mémorable contre Servette. Il est mythique!» apprécie Vincent Steinmann, directeur commercial et marketing du LS. Seuls trois cents exemplaires ont été mis en vente jeudi dernier et les fans ont globalement salué sur les réseaux sociaux ce maillot vintage qui avait été porté les deux saisons ayant suivi l’inoubliable finale de Coupe de Suisse contre le FC Zurich (4-3 ap), le 9 juin 1981. Il trouvera certainement sa place sous le sapin, même si, comme pas mal de ces nouveaux artifices marketing, il faut ouvrir les cordons de sa bourse en grand pour pouvoir se l’offrir (109 francs). Robin Carrel
«Un stade des histoires» 160 pages 2500 exemplaires Prix: 29 francs
Il y a ce jour où Gabet Chapuisat a été affublé de son surnom de «tricheur de Bâle». La fois où Pascal Zetzmann a littéralement plaqué en direction d’une piscine un couple fraîchement marié lors d’un camp d’entraînement à l’étranger. Il y a aussi le moment où Bertine Barberis avait essayé d’empêcher Frank Verlaat, tout juste débarqué d’Amsterdam, de voir le stade de sa nouvelle équipe, de peur qu’il déguerpisse sans avoir signé son contrat Pour dire adieu à sa Pontaise, le LS a décidé de sortir un livre afin de lui rendre un hommage qui restera gravé. Dans ces quelque 160 pages sans photos, de nombreux et glorieux anciens ont raconté leurs plus belles anecdotes plus ou moins avouables autour de bons repas et de quelques verres. Elles ont été recueillies par un trio d’auteurs formé de Gianluca Sorrentino, Nicolas Munier et Samuel Varone et le tout est très agréable à lire. Une de nos anecdotes préférées parmi tant d’autres? Sans doute celle-ci, vécue par Dominique Herr, l’ancien stoppeur international: «Lorsque je signe au LS en 1988, une des premières choses qui me vient à l’esprit: le stade qui a accueilli les JO devient «mon stade»! Je dois dire que je déchante un peu quand je réalise qu’aucune épreuve olympique ne s’y est tenue mais que le nom vient de la présence du CIO à Lausanne» RCA
LS - Lugano, samedi 19 h-
Une équipe décimée mais motivée
Les absents Kukuruzovic (suspendu), Nanizayamo, Barès, Zohouri, Trazié, J. Monteiro (blessés), Turkes, Lukembila et Schmidt (malades). Gétaz et Koura pas convoqués.
Giorgio Contini «Avec toutes ces absences et cette pause forcée de trois semaines, nous sommes un peu dans l’inconnu. C’est une bonne occasion pour certains qui ont peu joué jusque-là de faire leurs preuves. J’ai pleine confiance en eux.»
La der «Jouer pour la dernière fois à la Pontaise est bien sûr très spécial. Mais l’émotion sera moins forte sans nos supporters. Quoi qu’il en soit, nous sommes tous très motivés et déterminés à terminer cette aventure par une victoire.» A.B
Les adieux sans larmes du LS à la Pontaise
1961
Pandémie oblige, c’est sans public que le club vaudois tirera ce soir un trait sur les 66années passées dans son stade olympique.
André Boschetti
Clap de fin. Après plus desoixante-six ans d’une union pas toujours idyllique, le Lausanne- Sport quitte définitivement, ce samedi, son historique Stade olympique de la Pontaise. Des adieux sans larmes ni public. Même si le déménagement du plus grand club sportif du canton dans une enceinte moderne, confortable et fonctionnelle - la Tuilière répond à tous ces critères - était espéré depuis près de deux décennies, cette vénérable Pontaise aurait au moins mérité une belle fête. Qu’elle pourrait toutefois avoir - si le Covid le permet - l’été prochain.
Comme vous pouvez le lire ci-contre, personne - à part peut-être quelques irréductibles nostalgiques - ne pleure le départ de la Pontaise de ce LS qui aura été son principal et fidèle locataire. Pas même ceux qui y ont vécu les plus belles heures de ce stade dessiné par l’architecte lausannois Charles Thévenaz.
Inauguré en grande pompe le 23mai 1954, devant 43’500 spectateurs subjugués par ses douces courbes, l’édifice suscitait alors la jalousie et l’admiration de tous. Un attrait qui a depuis longtemps disparu malgré les nombreuses et coûteuses améliorations apportées depuis trente-cinq an, qui ont aussi progressivement réduit sa capacité à moins de 15’000 places.
Le palmarès famélique du LS au cours de ces soixante-six dernières années est une autre bonne raison de ne pas regretter la Pontaise. Avec un seul titre de champion (1965) et plusieurs sacres manqués d’un rien, on en vient presque à se demander si ce stade n’était pas, en fin de compte, un peu maudit.
Si elle n’est plus à la hauteur des exigences d’un club de Super League et de son public, la Pontaise fera, pendant quelques années encore, le bonheur du Stade-Lausanne-Ouchy, d’Athletissima et des nombreux athlètes qui continueront de venir s’y entraîner. Une sorte de semi- confinement qui, lui, correspond bien à l’air du temps.
Alain Joseph, vice-président puis président entre 2007 et 2017
«Il faut beaucoup de monde pour que ce stade vibre»
«Je n’éprouve aucune tristesse particulière de voir le LS quitter la Pontaise. Parce qu’il ne correspond plus aux exigences actuelles d’un club professionnel. Je sais que cela pourra paraître un peu étrange à certains, mais lorsque j’y retourne, ce stade représente d’abord pour moi un lieu de travail. À un certain moment, j’y passais d’ailleurs beaucoup plus de temps qu’au sein de mon entreprise. En dix ans, j’y ai connu de grosses déceptions et quelques belles satisfactions. Mais aussi quelques conflits mémorables. Malgré cela, et même si je n’avais jamais imaginé en devenir un jour un dirigeant, j’estime qu’avoir présidé ce club aura finalement été une chance. Gamin, sans être un fan absolu, j’étais déjà un fidèle de la Pontaise. Mes premiers souvenirs remontent à un derby lémanique dans un stade plein au milieu des années 70. Mais, à mon avis, la plus belle période a été celle de Stéphane Chapuisat, Marc Hottiger et Cie. Avec Bertine Barberis à la barre. Là encore, je me souviens d’un public nombreux et séduit par une bande de jeunes sans complexes.
Voilà, la désaffection du public est ce qui me touchait le plus lorsque j’étais à la tête de ce club. Car il faut du monde dans les gradins pour que ce stade vibre. Et nous n’avons malheureusement jamais réussi à en rassembler suffisamment. Malgré beaucoup d’efforts. Comme ce jour de promotion, au printemps 2016, où nous avions lancé une opération portes ouvertes pour que ce dernier match de la saison soit une vraie fête. Sans succès puisque la Pontaise était restée aux trois quarts vide.» A.B
Michel Zendali, supporter de longue date
«Un léger pincement au cœur, mais rien de plus»
«J’ai vécu tellement de choses extraordinaires dans ce stade que j’ai forcément un léger pincement au cœur au moment où le LS s’apprête à y livrer son dernier match. Mais rien de plus. Le club est en train de changer de vie et autant que les pages suivantes de son histoire s’écrivent dans une nouvelle enceinte. Pourtant, depuis le jour où, grâce à mon père, j’ai découvert la Pontaise - en tombant immédiatement sous le charme des Seigneurs de la nuit au milieu des années 60 -, j’ai bien dû y voir près de 700 matches! Comme beaucoup d’autres je pense, je suis plus attaché au club et à son histoire qu’à ce stade qui résonne et offre de belles émotions que lorsqu’il est bien garni. Même si ce n’est plus arrivé depuis pas mal de temps, j’ai eu la chance de connaître souvent une Pontaise avec plus de 20’000 spectateurs. Et, croyez-moi, même si le public vaudois n’est pas particulièrement chaud et démonstratif, cela faisait du bruit. Mais il y a aussi l’envers du décor. Soit un endroit souvent balayé par le vent où, malgré une vue magnifique sur les Alpes, on a parfois très froid. Comme ce jour de novembre où, à l’occasion d’un match contre Chiasso, le caissier avait comptabilisé une douzaine d’entrées payantes. Un souvenir marquant pour moi restera le jour où j’ai eu la chance d’y jouer une demi-finale de Coupe vaudoise avec les juniors du FC Renens. C’était en ouverture d’un LS-Vasco da Gama. Un moment d’autant plus génial qu’il y avait pas mal de monde dans les tribunes. Mais c’était une autre époque et, en ce qui me concerne, on peut maintenant raser ce stade, ça ne me ferait ni chaud ni froid.» A.B
Gabet Chapuisat, joueur entre 1965-1972, 1973-1976 et 1979-1984
«Des derbies avec souvent près de 20’000 spectateurs»
«C’est une page qui se tourne pour le LS et pour moi aussi. Je suis arrivé dans ce club en 1959, chez les juniors. Durant de longues années, ce stade a presque été un deuxième chez-moi. J’y ai d’ailleurs passé une bonne partie de ma vie puisque, avant même qu’il ne devienne Stade olympique en 1954, mon père évoluait déjà au même endroit avec le LS. Il y a fêté un titre de champion au début des années 50. Lorsque j’y jouais, je voulais toujours habiter à proximité de la Pontaise. Mais bon, même si j’en garderai à jamais une belle image, il faut reconnaître que le moment est arrivé pour le LS de passer à autre chose. À la Tuilière, il n’y aura probablement pas besoin d’y avoir un stade plein pour qu’on retrouve une bonne ambiance. Contrairement à cette Pontaise où même avec 5-6000 personnes l’atmosphère reste un peu tristounette. Je n’y vais d’ailleurs presque plus. En revanche, quand il y avait beaucoup de monde, ce stade devenait un vrai temple où, pour l’adversaire, il était difficile de s’imposer. Dans ce sens, les derbies, souvent disputés à mon époque devant près de 20’000 spectateurs, restent mes meilleurs souvenirs. J’ai encore en mémoire mon dernier match sous le maillot lausannois en 1984. C’était contre Sion et il y avait 19’600 personnes et une ambiance que les jeunes ne peuvent même pas imaginer. Quant à mon plus mauvais souvenir dans ce stade, il ne concerne pas le LS mais l’équipe de Suisse. Pour mon premier match international, nous y avions perdu un match décisif pour participer à la Coupe du monde 70. Contre la Roumanie d’un certain Radu Nunweiler.» A.B
Marc Hottiger, joueur entre 1988 et 1992 puis de 1997 à 1999
«Je ressens bien plus de nostalgie que de tristesse»
«Les grands moments que j’ai connus dans ce stade sont tellement nombreux que ce départ ne peut pas me laisser indifférent. En fait, je ressens plus de nostalgie que de tristesse. N’oublions pas que le LS a le bonheur d’emménager dans ce stade extraordinaire qu’est la Tuilière, parfaitement adapté aux exigences actuelles du public. Ce qui n’est plus du tout le cas de la Pontaise. Avec le recul, je mesure la chance que j’ai eue de vivre de l’intérieur ses dernières très belles périodes. Celles où l’on jouait encore devant plus de 10’000 spectateurs en moyenne. Avec des soirées européennes ou des derbies où il y en avait même parfois près du double. Notamment lors de cette rencontre gagnée contre la Real Sociedad au cours de laquelle j’avais marqué deux fois. Plus qu’une grande satisfaction, jouer dans ce stade a été une vraie fierté. Enfant puis ado, je m’y rendais régulièrement à vélo, avec mes potes, en rêvant d’un jour y jouer. À ce propos, je ne me souviens pas de mon premier match à la Pontaise mais très bien de mon premier but. C’était contre Lugano. Lancé en profondeur, je me suis retrouvé face au monument qu’était Karl Engel. J’ai réussi à le contourner pour ensuite glisser le ballon au fond des filets. Mais emporté par mon élan, je me suis fracassé contre les panneaux publicitaires. Et lorsque Christophe Ohrel m’a rejoint pour me féliciter, il a fait une drôle de tête en pointant mon genou. Le fer qui entourait ces panneaux l’avait profondément entaillé. J’en garde toujours une belle cicatrice. Mon seul vrai regret reste d’avoir manqué d’un rien, et par deux fois, le titre de champion. Tant en 1990 qu’en 1999, nous l’aurions mérité.» A.B
Cameron Puertas, joueur actuel du LS
«Je garde encore dans ma tête cette image de 2006»
«Même si j’aurais bien sûr préféré que ce soit avec du monde dans les tribunes, le fait de pouvoir quand même disputer, samedi, un dernier match à la Pontaise me fait très plaisir. Par rapport à d’autres, je n’y ai pas joué très souvent mais ce stade, et le LS, représentent quelque chose de spécial pour moi.
Dès que j’ai commencé l’école de foot dans ce club, j’ai rêvé de fouler cette pelouse avec la 1re équipe. Ce jour est enfin arrivé le 24 novembre 2018, lorsque Giorgio Contini m’a aligné d’entrée contre Winterthour. Avec le Team Vaud M21, j’avais bien déjà eu l’occasion de jouer dans ce stade, mais ça n’avait rien de comparable. Je ne devais pas avoir plus de cinq ans lorsque j’ai débarqué au LS et à la Pontaise, mais mon premier vrai souvenir remonte à 2006, je crois. Au début de la saison, tous ceux qui jouaient alors pour le LS, des plus jeunes jusqu’aux professionnels, avaient été disposés en forme de cœur dans la tribune principale pour une belle photo collective. Je me souviens qu’il y avait, entre autres, Stéphane Chapuisat et Gilberto Reis. J’étais très impressionné et cette image reste gravée à jamais dans mon esprit. Comme, quelque temps plus tard, le match d’adieu de Chapuisat et Isabella avec beaucoup de monde dans les tribunes.
Ces deux dernières années, je n’ai malheureusement pas eu la chance d’y jouer devant des tribunes pleines mais quitter définitivement cette Pontaise ne me laisse pourtant pas indifférent du tout. Même si nous nous réjouissons bien sûr tous de déménager à la Tuilière.» A.B
Le maillot de la mythique finale de Coupe remportée contre Zurich en 1981 a été réédité pour l’occasion.DR
Du vintage sous le sapin
Le maillot de la mythique finale de Coupe remportée contre Zurich en 1981 a été réédité pour l’occasion.DR
Stefano Crescenzi, Gabet Chapuisat, Claude Ryf, Marcel Parietti, Gérard Castella, Yves Mauron, Pierre-Albert Tachet, Joko Pfister, Robert Kok Ces noms résonnent comme une douce musique aux oreilles de ceux qui suivaient les péripéties du Lausanne-Sport au début des années huitante et des plus nostalgiques. Eh bien, ceux-ci peuvent désormais en prendre aussi plein les yeux, s’ils décident de faire un détour par la boutique du club, par exemple. Le Lausanne-Sport, en association avec son équipementier de l’époque, qui l’est redevenu à l’été 2019, a en effet réédité le magnifique maillot bleu et blanc d’alors, en coton, et avec les sponsors en velours. Classe! «Dès le départ de notre collaboration avec l’équipementier français, une telle réédition était une volonté commune. Il avait été utilisé la première fois quelques semaines après le triomphe en Coupe, sur le terrain de Cully, pour un match amical mémorable contre Servette. Il est mythique!» apprécie Vincent Steinmann, directeur commercial et marketing du LS. Seuls trois cents exemplaires ont été mis en vente jeudi dernier et les fans ont globalement salué sur les réseaux sociaux ce maillot vintage qui avait été porté les deux saisons ayant suivi l’inoubliable finale de Coupe de Suisse contre le FC Zurich (4-3 ap), le 9 juin 1981. Il trouvera certainement sa place sous le sapin, même si, comme pas mal de ces nouveaux artifices marketing, il faut ouvrir les cordons de sa bourse en grand pour pouvoir se l’offrir (109 francs). Robin Carrel
«Un stade des histoires» 160 pages 2500 exemplaires Prix: 29 francs
Il y a ce jour où Gabet Chapuisat a été affublé de son surnom de «tricheur de Bâle». La fois où Pascal Zetzmann a littéralement plaqué en direction d’une piscine un couple fraîchement marié lors d’un camp d’entraînement à l’étranger. Il y a aussi le moment où Bertine Barberis avait essayé d’empêcher Frank Verlaat, tout juste débarqué d’Amsterdam, de voir le stade de sa nouvelle équipe, de peur qu’il déguerpisse sans avoir signé son contrat Pour dire adieu à sa Pontaise, le LS a décidé de sortir un livre afin de lui rendre un hommage qui restera gravé. Dans ces quelque 160 pages sans photos, de nombreux et glorieux anciens ont raconté leurs plus belles anecdotes plus ou moins avouables autour de bons repas et de quelques verres. Elles ont été recueillies par un trio d’auteurs formé de Gianluca Sorrentino, Nicolas Munier et Samuel Varone et le tout est très agréable à lire. Une de nos anecdotes préférées parmi tant d’autres? Sans doute celle-ci, vécue par Dominique Herr, l’ancien stoppeur international: «Lorsque je signe au LS en 1988, une des premières choses qui me vient à l’esprit: le stade qui a accueilli les JO devient «mon stade»! Je dois dire que je déchante un peu quand je réalise qu’aucune épreuve olympique ne s’y est tenue mais que le nom vient de la présence du CIO à Lausanne» RCA
LS - Lugano, samedi 19 h-
Une équipe décimée mais motivée
Les absents Kukuruzovic (suspendu), Nanizayamo, Barès, Zohouri, Trazié, J. Monteiro (blessés), Turkes, Lukembila et Schmidt (malades). Gétaz et Koura pas convoqués.
Giorgio Contini «Avec toutes ces absences et cette pause forcée de trois semaines, nous sommes un peu dans l’inconnu. C’est une bonne occasion pour certains qui ont peu joué jusque-là de faire leurs preuves. J’ai pleine confiance en eux.»
La der «Jouer pour la dernière fois à la Pontaise est bien sûr très spécial. Mais l’émotion sera moins forte sans nos supporters. Quoi qu’il en soit, nous sommes tous très motivés et déterminés à terminer cette aventure par une victoire.» A.B
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.facebook.com/402445349826966/posts/4592600897478036/
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/lugano-debarque-en-invincible-a-la-pontaise-619955837258
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne quitte la Pontaise sur une défaite excusable
Football Décimé par les absences et battu sur le plus petit des scores par un solide FCLugano, le club vaudois a pris congé à huis clos de son Stade olympique en concédant son premier revers de la saison.
André Boschetti andre.boschetti@lematindimanche.ch
En gagnant samedi soir contre le FCLugano, le Lausanne-Sport aurait pris congé de son vénérable mais désuet Stade olympique de la Pontaise dans la peau du leader de Super League. Une position au sommet de la hiérarchie helvétique qui n’aurait guère reflété le long et chaotique parcours du LS de ces 66dernières années. Mais cette récompense aurait été une magnifique façon d’entamer une prometteuse nouvelle aventure à la Tuilière.
Il n’en a rien été. Face à un FCLugano solide dans les compartiments de jeu et, surtout, doté d’un double rideau défensif parfaitement orchestré par Maric, les Vaudois ont longtemps semblé incapables de dénicher la moindre petite ouverture. Pour trouver trace d’une occasion lausannoise, il a, en effet, fallu patienter plus de cinquante minutes. Et cela bien que l’équipe de Giorgio Contini ait eu beaucoup plus souvent que son adversaire la maîtrise du ballon.
Une première, et dernière, opportunité qui a, malheureusement pour le néo-promu, été annihilée de brillante manière par Baumann. Parfaitement servi par Flo, Zekhnini gagnait son duel avec le défenseur tessinois pour dévier habilement le centre du Norvégien. Mais grâce à un superbe réflexe, le gardien tessinois pouvait s’emparer en deux temps du ballon. Un brin de réussite que le LS n’avait pas eu en début de partie. Sur une offensive luganaise a priori sans grand danger, Elton Monteiro manquait à la fois d’un peu de lucidité et de réactivité lorsqu’il crochetait Lavanchy à l’entrée de sa surface de réparation. Pour concéder un penalty évitable que Maric transformait (11e).
«Ce scénario était celui que nous devions à tout prix éviter, regrettait Giorgio Contini. Lugano est une équipe très efficace défensivement et ce but de retard nous a donc davantage encore compliqué la tâche. D’autant plus que nos adversaires se sont montrés bien meilleurs que nous sur les deuxièmes ballons. Mais je ne peux rien reprocher à mes joueurs, qui ont eu le seul tort de commettre une erreur de plus que les Tessinois.»
Beau joueur, Giorgio Contini ne cherche aucune excuse à une défaite que son équipe ne méritait pourtant pas sur l’ensemble de la rencontre. Pas même ces nombreuses absences qui ont grandement perturbé le rendement offensif de son équipe. Alors que lors de leurs deux premières sorties à la Pontaise les Vaudois avaient multiplié les offensives et les occasions, celles-ci ont été rarissimes, samedi. En grande partie parce que les interprètes étaient tous différents. Il est donc apparu évident que même s’ils ne manquent pas de qualités, les Da Cunha, Zekhnini, Brazao ou Guessand ne sont pas encore au niveau des titulaires habituellement alignés par Giorgio Contini. Ce dernier surtout est passé complètement à côté de son match. Imprécis et très approximatif sur le plan technique, le Français en prêt de l’OGC Nice a manqué à peu près tout ce qu’il a entrepris.
Le manque de compétition de Christian Schneuwly et Cie est une autre circonstance atténuante. Privé de matches depuis trois semaines, le LS a mis une mi-temps pour retrouver ses jambes et un peu de rythme. Un problème qui ne touche bien sûr pas que les Lausannois et qui facilite la tâche de ces équipes dont la principale préoccupation consiste à défendre. Comme ce FCLugano qui se retrouve leader de Super League. Sans jamais impressionner par son audace ou la qualité de son jeu. Telle est la réalité actuelle d’un championnat illisible.
Les joueurs du Lausanne-Sport ont raté leurs adieux à la Pontaise.Pascal Muller/freshfocus
Football Décimé par les absences et battu sur le plus petit des scores par un solide FCLugano, le club vaudois a pris congé à huis clos de son Stade olympique en concédant son premier revers de la saison.
André Boschetti andre.boschetti@lematindimanche.ch
En gagnant samedi soir contre le FCLugano, le Lausanne-Sport aurait pris congé de son vénérable mais désuet Stade olympique de la Pontaise dans la peau du leader de Super League. Une position au sommet de la hiérarchie helvétique qui n’aurait guère reflété le long et chaotique parcours du LS de ces 66dernières années. Mais cette récompense aurait été une magnifique façon d’entamer une prometteuse nouvelle aventure à la Tuilière.
Il n’en a rien été. Face à un FCLugano solide dans les compartiments de jeu et, surtout, doté d’un double rideau défensif parfaitement orchestré par Maric, les Vaudois ont longtemps semblé incapables de dénicher la moindre petite ouverture. Pour trouver trace d’une occasion lausannoise, il a, en effet, fallu patienter plus de cinquante minutes. Et cela bien que l’équipe de Giorgio Contini ait eu beaucoup plus souvent que son adversaire la maîtrise du ballon.
Une première, et dernière, opportunité qui a, malheureusement pour le néo-promu, été annihilée de brillante manière par Baumann. Parfaitement servi par Flo, Zekhnini gagnait son duel avec le défenseur tessinois pour dévier habilement le centre du Norvégien. Mais grâce à un superbe réflexe, le gardien tessinois pouvait s’emparer en deux temps du ballon. Un brin de réussite que le LS n’avait pas eu en début de partie. Sur une offensive luganaise a priori sans grand danger, Elton Monteiro manquait à la fois d’un peu de lucidité et de réactivité lorsqu’il crochetait Lavanchy à l’entrée de sa surface de réparation. Pour concéder un penalty évitable que Maric transformait (11e).
«Ce scénario était celui que nous devions à tout prix éviter, regrettait Giorgio Contini. Lugano est une équipe très efficace défensivement et ce but de retard nous a donc davantage encore compliqué la tâche. D’autant plus que nos adversaires se sont montrés bien meilleurs que nous sur les deuxièmes ballons. Mais je ne peux rien reprocher à mes joueurs, qui ont eu le seul tort de commettre une erreur de plus que les Tessinois.»
Beau joueur, Giorgio Contini ne cherche aucune excuse à une défaite que son équipe ne méritait pourtant pas sur l’ensemble de la rencontre. Pas même ces nombreuses absences qui ont grandement perturbé le rendement offensif de son équipe. Alors que lors de leurs deux premières sorties à la Pontaise les Vaudois avaient multiplié les offensives et les occasions, celles-ci ont été rarissimes, samedi. En grande partie parce que les interprètes étaient tous différents. Il est donc apparu évident que même s’ils ne manquent pas de qualités, les Da Cunha, Zekhnini, Brazao ou Guessand ne sont pas encore au niveau des titulaires habituellement alignés par Giorgio Contini. Ce dernier surtout est passé complètement à côté de son match. Imprécis et très approximatif sur le plan technique, le Français en prêt de l’OGC Nice a manqué à peu près tout ce qu’il a entrepris.
Le manque de compétition de Christian Schneuwly et Cie est une autre circonstance atténuante. Privé de matches depuis trois semaines, le LS a mis une mi-temps pour retrouver ses jambes et un peu de rythme. Un problème qui ne touche bien sûr pas que les Lausannois et qui facilite la tâche de ces équipes dont la principale préoccupation consiste à défendre. Comme ce FCLugano qui se retrouve leader de Super League. Sans jamais impressionner par son audace ou la qualité de son jeu. Telle est la réalité actuelle d’un championnat illisible.
Les joueurs du Lausanne-Sport ont raté leurs adieux à la Pontaise.Pascal Muller/freshfocus
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Une première défaite qui tombe mal
Triste clap de fin pour le LS à la Pontaise
Pour leurs adieux à leur mythique stade, les Vaudois ont été battus 0-1 par Lugano. Avec quelques circonstances atténuantes.
André Boschetti
Il fallait bien que ça arrive un jour. Invaincu, et souvent convaincant, depuis son retour en Super League, le Lausanne-Sport est tombé, samedi, contre le FC Lugano. Sur le plus petit des scores et face à un adversaire qui, lui, n’a plus connu la défaite depuis désormais 14 matches. Un record pour les Tessinois à ce niveau qui leur a permis de se retrouver au sommet de la hiérarchie nationale l’espace d’une nuit.
Même si seulement le sixième de la saison a été disputé et que le classement reste bancal, Lugano a prouvé dans le désert imposé de la Pontaise que ce départ presque parfait ne doit pas grand-chose au hasard. Au moment où la plupart des équipes manquent de rythme, de régularité et de cohésion - à la fois en raison des nombreux matches reportés et des joueurs mis en quarantaine - l’approche prudente et calculatrice prônée par Maurizio Jacobacci fait merveille.
Dans ce Stade olympique version LS qui aurait mérité une fin plus glorieuse après une complicité longue de 66ans, les Tessinois ont en plus connu une entame de match idéale en profitant de la seule grosse erreur lausannoise de la soirée pour prendre les devants (11e). Solide et bien articulé autour de Maric, le double rideau défensif luganais n’avait rien d’une ligne Maginot.
Pour le LS vu samedi en tout cas. Malgré de louables efforts, le néopromu n’est en effet parvenu à inquiéter sérieusement Baumann qu’à une seule et unique reprise (52e). Sur une déviation à bout portant de Zekhnini, après un bon centre de Flo, le gardien du Cornaredo repoussait en deux temps un ballon qui avait le poids d’une égalisation. Un partage des points qui aurait été finalement plus équitable sur l’ensemble d’une rencontre très avare en émotions et en occasions. «Notre tort, soulignait justement Giorgio Contini, est d’avoir commis une seule petite erreur de plus que notre adversaire.»
Une double explication
Cette pauvreté offensive d’une équipe lausannoise qui avait tant séduit par son audace, sa volonté de presser haut la défense adverse et son remarquable état d’esprit lors de ses deux premières sorties à domicile face à Servette et à Zurich, a une double explication plus que plausible. Le fait d’avoir été privée de compétition depuis trois semaines - et un seul match disputé depuis le 3 octobre! - a cassé le rythme d’une équipe qui en a davantage besoin qu’une autre, plus attentiste, et constitue une première circonstance atténuante.
Mais il suffit de jeter un simple coup d’œil à la feuille de match de samedi pour trouver la principale raison de ce premier revers. Privé de Stjepan Kukuruzovic, son meneur de jeu et capitaine dans l’entrejeu - ainsi que, détail pas si anodin, de sa première alternative, le talentueux Gabriel Barès - et de tout son compartiment offensif, Giorgio Contini a dû abandonner son habituel et fiable 3-4-2-1 pour prendre le pari, risqué, d’aligner quatre néophytes, ou presque, dans les deux premières lignes de ce 4-2-3-1 vu contre Lugano.
Pointer les jeunes et inexpérimentés Lucas Da Cunha (19 ans), Pedro Brazao (17), Rafik Zekhnini (22) et Ewann Guessand (19) pour expliquer les problèmes offensifs lausannois serait à la fois injuste et déplacé. Giorgio Contini était d’ailleurs le premier à voler au secours de son quatuor. «Les absences de quelques joueurs importants ne sont pas une excuse à cette défaite. Ceux qui les ont remplacés ont essayé de faire de leur mieux. Ils ont tous d’intéressantes qualités et ont par moments su les montrer contre une équipe qui est, sur le plan défensif, tout simplement la meilleure que nous ayons eu à affronter jusque-là.»
Alors qu’il regrettait, à juste titre, de ne pas avoir pu jouer avec régularité ces dernières semaines, le LS ne se plaindra pas cette fois de cette nouvelle pause forcée de quinze jours. Elle lui permettra en effet de récupérer la très grande majorité des onze éléments absents contre Lugano. Indispensable pour aborder une semaine de feu qui amènera le néo-promu à Saint-Gall puis à Bâle avant d’inaugurer son nouveau stade de la Tuilière face à YB, triple champion de Suisse, le 29 novembre prochain. Un tour de force qui permettra de mieux situer la valeur réelle du LS.
Contini: «Encore beaucoup de travail»
Giorgio Contini aurait aimé quitter la Pontaise avec une nouvelle victoire et la (provisoire) place de leader. Mais vu les circonstances, le coach lausannois préférait relativiser cette sortie ratée. Comme les performances décevantes de son inédit quatuor offensif. «Ce match leur montre qu’ils ont encore beaucoup de travail à effectuer. Il y a une différence sensible entre être bon à l’entraînement et le confirmer en compétition. Mais ils sont très jeunes et possèdent des qualités indéniables. Les nouvelles opportunités pour le démontrer ne manqueront pas.»
Entre Da Cunha, Brazao, Guessand et Zekhnini, seul le dernier nommé a parfois su tirer son épingle du jeu. Bon dribbleur, vif, le gaucher norvégien a fait étalage d’un bagage prometteur. En plus de s’être ménagé la seule grosse occasion lausannoise, son débordement et son centre parfait auraient pu donner un tour très différent à la partie si Guessand, et d’autres, avaient été à leur place, devant le but luganais (8e).
L’attaquant, prêté par Nice, a été la plus grosse déception de la soirée. Intéressant lorsqu’il était entré en cours de match contre Zurich et Sion, le Français s’est certes beaucoup démené mais son manque de justesse technique et ses mouvements parfois incompréhensibles ont laissé ses coéquipiers sans vrai repère devant. Même verdict mitigé pour Da Cunha. Un peu trop amoureux du ballon, le gaucher n’a jamais vraiment trouvé sa juste position sur le terrain. Quant à Brazao, pas même 18ans, il a tout simplement été dépassé par la puissance physique et l’engagement des Tessinois. Tous méritent de nouvelles et nombreuses chances de prouver que Souleymane Cissé a vu juste en les amenant au LS. Mais certainement pas encore simultanément la prochaine fois. A.B.
Triste clap de fin pour le LS à la Pontaise
Pour leurs adieux à leur mythique stade, les Vaudois ont été battus 0-1 par Lugano. Avec quelques circonstances atténuantes.
André Boschetti
Il fallait bien que ça arrive un jour. Invaincu, et souvent convaincant, depuis son retour en Super League, le Lausanne-Sport est tombé, samedi, contre le FC Lugano. Sur le plus petit des scores et face à un adversaire qui, lui, n’a plus connu la défaite depuis désormais 14 matches. Un record pour les Tessinois à ce niveau qui leur a permis de se retrouver au sommet de la hiérarchie nationale l’espace d’une nuit.
Même si seulement le sixième de la saison a été disputé et que le classement reste bancal, Lugano a prouvé dans le désert imposé de la Pontaise que ce départ presque parfait ne doit pas grand-chose au hasard. Au moment où la plupart des équipes manquent de rythme, de régularité et de cohésion - à la fois en raison des nombreux matches reportés et des joueurs mis en quarantaine - l’approche prudente et calculatrice prônée par Maurizio Jacobacci fait merveille.
Dans ce Stade olympique version LS qui aurait mérité une fin plus glorieuse après une complicité longue de 66ans, les Tessinois ont en plus connu une entame de match idéale en profitant de la seule grosse erreur lausannoise de la soirée pour prendre les devants (11e). Solide et bien articulé autour de Maric, le double rideau défensif luganais n’avait rien d’une ligne Maginot.
Pour le LS vu samedi en tout cas. Malgré de louables efforts, le néopromu n’est en effet parvenu à inquiéter sérieusement Baumann qu’à une seule et unique reprise (52e). Sur une déviation à bout portant de Zekhnini, après un bon centre de Flo, le gardien du Cornaredo repoussait en deux temps un ballon qui avait le poids d’une égalisation. Un partage des points qui aurait été finalement plus équitable sur l’ensemble d’une rencontre très avare en émotions et en occasions. «Notre tort, soulignait justement Giorgio Contini, est d’avoir commis une seule petite erreur de plus que notre adversaire.»
Une double explication
Cette pauvreté offensive d’une équipe lausannoise qui avait tant séduit par son audace, sa volonté de presser haut la défense adverse et son remarquable état d’esprit lors de ses deux premières sorties à domicile face à Servette et à Zurich, a une double explication plus que plausible. Le fait d’avoir été privée de compétition depuis trois semaines - et un seul match disputé depuis le 3 octobre! - a cassé le rythme d’une équipe qui en a davantage besoin qu’une autre, plus attentiste, et constitue une première circonstance atténuante.
Mais il suffit de jeter un simple coup d’œil à la feuille de match de samedi pour trouver la principale raison de ce premier revers. Privé de Stjepan Kukuruzovic, son meneur de jeu et capitaine dans l’entrejeu - ainsi que, détail pas si anodin, de sa première alternative, le talentueux Gabriel Barès - et de tout son compartiment offensif, Giorgio Contini a dû abandonner son habituel et fiable 3-4-2-1 pour prendre le pari, risqué, d’aligner quatre néophytes, ou presque, dans les deux premières lignes de ce 4-2-3-1 vu contre Lugano.
Pointer les jeunes et inexpérimentés Lucas Da Cunha (19 ans), Pedro Brazao (17), Rafik Zekhnini (22) et Ewann Guessand (19) pour expliquer les problèmes offensifs lausannois serait à la fois injuste et déplacé. Giorgio Contini était d’ailleurs le premier à voler au secours de son quatuor. «Les absences de quelques joueurs importants ne sont pas une excuse à cette défaite. Ceux qui les ont remplacés ont essayé de faire de leur mieux. Ils ont tous d’intéressantes qualités et ont par moments su les montrer contre une équipe qui est, sur le plan défensif, tout simplement la meilleure que nous ayons eu à affronter jusque-là.»
Alors qu’il regrettait, à juste titre, de ne pas avoir pu jouer avec régularité ces dernières semaines, le LS ne se plaindra pas cette fois de cette nouvelle pause forcée de quinze jours. Elle lui permettra en effet de récupérer la très grande majorité des onze éléments absents contre Lugano. Indispensable pour aborder une semaine de feu qui amènera le néo-promu à Saint-Gall puis à Bâle avant d’inaugurer son nouveau stade de la Tuilière face à YB, triple champion de Suisse, le 29 novembre prochain. Un tour de force qui permettra de mieux situer la valeur réelle du LS.
Contini: «Encore beaucoup de travail»
Giorgio Contini aurait aimé quitter la Pontaise avec une nouvelle victoire et la (provisoire) place de leader. Mais vu les circonstances, le coach lausannois préférait relativiser cette sortie ratée. Comme les performances décevantes de son inédit quatuor offensif. «Ce match leur montre qu’ils ont encore beaucoup de travail à effectuer. Il y a une différence sensible entre être bon à l’entraînement et le confirmer en compétition. Mais ils sont très jeunes et possèdent des qualités indéniables. Les nouvelles opportunités pour le démontrer ne manqueront pas.»
Entre Da Cunha, Brazao, Guessand et Zekhnini, seul le dernier nommé a parfois su tirer son épingle du jeu. Bon dribbleur, vif, le gaucher norvégien a fait étalage d’un bagage prometteur. En plus de s’être ménagé la seule grosse occasion lausannoise, son débordement et son centre parfait auraient pu donner un tour très différent à la partie si Guessand, et d’autres, avaient été à leur place, devant le but luganais (8e).
L’attaquant, prêté par Nice, a été la plus grosse déception de la soirée. Intéressant lorsqu’il était entré en cours de match contre Zurich et Sion, le Français s’est certes beaucoup démené mais son manque de justesse technique et ses mouvements parfois incompréhensibles ont laissé ses coéquipiers sans vrai repère devant. Même verdict mitigé pour Da Cunha. Un peu trop amoureux du ballon, le gaucher n’a jamais vraiment trouvé sa juste position sur le terrain. Quant à Brazao, pas même 18ans, il a tout simplement été dépassé par la puissance physique et l’engagement des Tessinois. Tous méritent de nouvelles et nombreuses chances de prouver que Souleymane Cissé a vu juste en les amenant au LS. Mais certainement pas encore simultanément la prochaine fois. A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/la-semaine-cauchemardesque-daldin-turkes-932822034619
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/le-lausanne-sport-a-decouvert-son-nouveau-joyau-154678365115
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/je-ne-pensais-pas-avoir-laisse-une-si-belle-trace-744233576736?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/gabet-aurait-bien-voulu-jouer-avec-son-fiston-982168984946
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Bel article sur notre gardien Mory Diaw. Un parcours difficile qui l'a grandement forgé. Il ne mérite que de pouvoir atteindre son objectif d'être à la CAN avec le Sénégal.
https://www.footmercato.net/a7424864661630506141-mory-diaw-le-rebond-inattendu
https://www.footmercato.net/a7424864661630506141-mory-diaw-le-rebond-inattendu
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
GoLS aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Quelqu'un pourrait partager cette article ?
https://www.24heures.ch/a-chaque-fois-ilija-borenovic-repere-quelque-chose-de-special-638696358615
https://www.24heures.ch/a-chaque-fois-ilija-borenovic-repere-quelque-chose-de-special-638696358615
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le voici (ça fait rêver !):
Chaque week-end, c’est le même choix cornélien qui réapparaît pour Ilija Borenovic: quel match regarder? Celui d’Andi Zeqiri à Brighton? Celui de Dan Ndoye et Jordan Lotomba à Nice? Ou peut-être celui d’Adam Ouattara à Neuchâtel Xamax? Passée cette décision sensible demeure surtout la rançon du succès. Parce que les quatre talentueux footballeurs ont en commun d’être passés entre les mains de coach Borenovic. «En ce moment, je suis surtout l’OGC Nice, parce que les matches tombent à une heure idéale. Mais s’il y a moyen de caser une autre rencontre dans le week-end, je m’arrange pour le faire.»
Entraîneur des M21 du Team Vaud en 1re ligue pour la sixième saison, Ilija Borenovic est l’homme qui allume la mèche. Depuis tout ce temps, son équipe n’a pas gravi de ligue, ni rétrogradé, mais sorti un nombre impressionnant de joueurs qui se sont imposés ou sont en train de le faire dans le monde professionnel. Il sait que son bon travail, de coach, d’ami, de mentor, n’y est pas étranger, tout comme il sait qu’il a la chance de se trouver au sommet d’une pyramide de formation qui fonctionne particulièrement bien. «Certains sont déjà tellement forts qu’il suffit de les accompagner. Mais ce que je préfère, le plus gratifiant, c’est d’amener en haut des joueurs pas forcément programmés pour réussir.»
Le Serbe n’en est pas moins ambitieux. Sans faire de bruit, sans se mettre en avant, il espère que son travail finira par être remarqué. En attendant, sa seule ambition est d’accompagner ses poulains aux portes du professionnalisme. D’ici peu, les prochains noms à exploser sur le devant de la scène pourraient bien être ceux de Stéphane Cueni, Théo Rochat ou Florian Hysenaj.
Avant, Ilija Borenovic pose son regard de spécialiste, d’ancien coach et de protecteur sur ceux qui ont déjà pris une dimension supplémentaire.
Andi Zeqiri, 21 ans, Brighton
«La grande question avec Andi, c’était de savoir si on ne l’avait pas propulsé en haut un peu trop vite. On nous l’avait reproché d’ailleurs. À juste titre? Peut-être. Mais qui peut dire où il serait si on l’avait gardé au Team Vaud six mois ou une année de plus? Il n’y a pas de formule préconçue. Ce qui est valable pour un jeune ne l’est pas forcément pour l’autre. Andi, c’est un gars qui a toujours montré une immense envie. À l’entraînement, il était impressionnant. Il a une grande, une très grande confiance en lui. Attention, on ne parle pas de prétention, jamais. Mais c’est ce qui l’a mené où il est. S'il va réussir à Brighton? J’en suis convaincu. Certains se demandent si la marche n’est pas un peu haute, mais ils ne savent pas qu’Andi a besoin de ce genre de défi.»
Gabriel Barès, 20 ans, LS
«En tant que coach des M21, mon but est de faire naître une ambition intrinsèque chez chaque joueur. Souvent, je les mets dans la peau d’un entrepreneur et je compare leur corps à une entreprise. J’essaie de leur faire comprendre que plus ils investissent dans ce corps, plus ils en prennent soin, et plus ils iront loin. Avec Gabriel, je n’en ai jamais eu besoin. Il a toujours su ce qu’il voulait, où il allait. Ça ne veut pas dire qu’il n’a pas connu de bas, au contraire. Son principal problème venait de sa morphologie. Pour un milieu de terrain, il était léger, il en imposait moins que les autres. Mais il a bossé, beaucoup bossé. Et il ne faut pas se mentir: Gabi, c’est un «top talent». Il est promis à de belles choses. La prochaine étape, c’est de convaincre son coach de lui donner du temps de jeu à un poste où il y a déjà du lourd.»
Cameron Puertas, 22 ans, LS
«Il m’avait convaincu en un entraînement. On l’avait fait venir de Forward-Morges pour vérifier que ce qu’on nous promettait à son sujet était vrai: c’était encore mieux! Le seul petit détail, c’est qu’une fois lâché sur la pelouse, il était incontrôlable: il courrait partout. En s’écartant de la filière Team Vaud, il avait pris beaucoup de retard tactique. Mais qu'est-ce qu’il donne sur un terrain! À la fin, j’avais même fini par adapter ma stratégie de match pour qu’il jouisse de suffisamment de liberté et exprime ses qualités. Avec Cameron, l’objectif a toujours été de contrôler sa fougue. Maintenant qu’il le fait bien et qu’il s’est mis à niveau tactiquement, tout le monde le remarque. D’ailleurs, je le range dans la catégorie «no limit». Il n’a aucun plafond. Un peu comme Andi.»
Dan Ndoye, 19 ans, Nice
«Il voulait tout le temps jouer, avoir le ballon, s’entraîner. Il a passé un peu moins d’une saison et demie avec les M21. Sans doute le laps de temps idéal pour un jeune en pleine ascension. Dan, aussi, c’était un «top talent» destiné à gravir rapidement les échelons. Dans ces cas-là, mon rôle est surtout de les assister psychologiquement. D’ailleurs, le seul «problème» pour Dan, c’était d’avoir participé à la préparation d’avant-saison avec le LS et de ne pas avoir été retenu. Le genre d’événement dont il faut se relever. Il l’a fait et aujourd’hui, il joue pour Nice et n’est plus très loin de l’équipe nationale. Son début de saison? Il a participé à presque tous les matches jusqu’ici, vous vous rendez compte? Je sais qu’il a les capacités pour s’imposer en France.»
Joël Monteiro, 21 ans, LS
«Quel chemin parcouru! J’ai encore le souvenir d’être assis à mon bureau et de le voir trimballer des cartons dans les couloirs de la Pontaise. C’était il y a même pas une année. Il jouait dans mon équipe et, le reste du temps, il était employé par le secteur marketing du club. Avant d’arriver chez nous, il y a une année, il jouait à Conthey, en 2e ligue inter. Et avant cela, en 1re ligue, à Azzurri Lausanne. C’est dire à quelle vitesse il a progressé. Il s’est super bien adapté. Peut-être aussi parce que son frère, Elton, est ici. Joël, c’est l’exemple du joueur qui ne toque pas à la porte, mais qui la défonce. Tu peux être un bon footballeur, mériter d’évoluer plus haut et malgré tout passer inaperçu. Mais si tu défonces la porte, on est obligé de te prendre.»
Chaque week-end, c’est le même choix cornélien qui réapparaît pour Ilija Borenovic: quel match regarder? Celui d’Andi Zeqiri à Brighton? Celui de Dan Ndoye et Jordan Lotomba à Nice? Ou peut-être celui d’Adam Ouattara à Neuchâtel Xamax? Passée cette décision sensible demeure surtout la rançon du succès. Parce que les quatre talentueux footballeurs ont en commun d’être passés entre les mains de coach Borenovic. «En ce moment, je suis surtout l’OGC Nice, parce que les matches tombent à une heure idéale. Mais s’il y a moyen de caser une autre rencontre dans le week-end, je m’arrange pour le faire.»
Entraîneur des M21 du Team Vaud en 1re ligue pour la sixième saison, Ilija Borenovic est l’homme qui allume la mèche. Depuis tout ce temps, son équipe n’a pas gravi de ligue, ni rétrogradé, mais sorti un nombre impressionnant de joueurs qui se sont imposés ou sont en train de le faire dans le monde professionnel. Il sait que son bon travail, de coach, d’ami, de mentor, n’y est pas étranger, tout comme il sait qu’il a la chance de se trouver au sommet d’une pyramide de formation qui fonctionne particulièrement bien. «Certains sont déjà tellement forts qu’il suffit de les accompagner. Mais ce que je préfère, le plus gratifiant, c’est d’amener en haut des joueurs pas forcément programmés pour réussir.»
Le Serbe n’en est pas moins ambitieux. Sans faire de bruit, sans se mettre en avant, il espère que son travail finira par être remarqué. En attendant, sa seule ambition est d’accompagner ses poulains aux portes du professionnalisme. D’ici peu, les prochains noms à exploser sur le devant de la scène pourraient bien être ceux de Stéphane Cueni, Théo Rochat ou Florian Hysenaj.
Avant, Ilija Borenovic pose son regard de spécialiste, d’ancien coach et de protecteur sur ceux qui ont déjà pris une dimension supplémentaire.
Andi Zeqiri, 21 ans, Brighton
«La grande question avec Andi, c’était de savoir si on ne l’avait pas propulsé en haut un peu trop vite. On nous l’avait reproché d’ailleurs. À juste titre? Peut-être. Mais qui peut dire où il serait si on l’avait gardé au Team Vaud six mois ou une année de plus? Il n’y a pas de formule préconçue. Ce qui est valable pour un jeune ne l’est pas forcément pour l’autre. Andi, c’est un gars qui a toujours montré une immense envie. À l’entraînement, il était impressionnant. Il a une grande, une très grande confiance en lui. Attention, on ne parle pas de prétention, jamais. Mais c’est ce qui l’a mené où il est. S'il va réussir à Brighton? J’en suis convaincu. Certains se demandent si la marche n’est pas un peu haute, mais ils ne savent pas qu’Andi a besoin de ce genre de défi.»
Gabriel Barès, 20 ans, LS
«En tant que coach des M21, mon but est de faire naître une ambition intrinsèque chez chaque joueur. Souvent, je les mets dans la peau d’un entrepreneur et je compare leur corps à une entreprise. J’essaie de leur faire comprendre que plus ils investissent dans ce corps, plus ils en prennent soin, et plus ils iront loin. Avec Gabriel, je n’en ai jamais eu besoin. Il a toujours su ce qu’il voulait, où il allait. Ça ne veut pas dire qu’il n’a pas connu de bas, au contraire. Son principal problème venait de sa morphologie. Pour un milieu de terrain, il était léger, il en imposait moins que les autres. Mais il a bossé, beaucoup bossé. Et il ne faut pas se mentir: Gabi, c’est un «top talent». Il est promis à de belles choses. La prochaine étape, c’est de convaincre son coach de lui donner du temps de jeu à un poste où il y a déjà du lourd.»
Cameron Puertas, 22 ans, LS
«Il m’avait convaincu en un entraînement. On l’avait fait venir de Forward-Morges pour vérifier que ce qu’on nous promettait à son sujet était vrai: c’était encore mieux! Le seul petit détail, c’est qu’une fois lâché sur la pelouse, il était incontrôlable: il courrait partout. En s’écartant de la filière Team Vaud, il avait pris beaucoup de retard tactique. Mais qu'est-ce qu’il donne sur un terrain! À la fin, j’avais même fini par adapter ma stratégie de match pour qu’il jouisse de suffisamment de liberté et exprime ses qualités. Avec Cameron, l’objectif a toujours été de contrôler sa fougue. Maintenant qu’il le fait bien et qu’il s’est mis à niveau tactiquement, tout le monde le remarque. D’ailleurs, je le range dans la catégorie «no limit». Il n’a aucun plafond. Un peu comme Andi.»
Dan Ndoye, 19 ans, Nice
«Il voulait tout le temps jouer, avoir le ballon, s’entraîner. Il a passé un peu moins d’une saison et demie avec les M21. Sans doute le laps de temps idéal pour un jeune en pleine ascension. Dan, aussi, c’était un «top talent» destiné à gravir rapidement les échelons. Dans ces cas-là, mon rôle est surtout de les assister psychologiquement. D’ailleurs, le seul «problème» pour Dan, c’était d’avoir participé à la préparation d’avant-saison avec le LS et de ne pas avoir été retenu. Le genre d’événement dont il faut se relever. Il l’a fait et aujourd’hui, il joue pour Nice et n’est plus très loin de l’équipe nationale. Son début de saison? Il a participé à presque tous les matches jusqu’ici, vous vous rendez compte? Je sais qu’il a les capacités pour s’imposer en France.»
Joël Monteiro, 21 ans, LS
«Quel chemin parcouru! J’ai encore le souvenir d’être assis à mon bureau et de le voir trimballer des cartons dans les couloirs de la Pontaise. C’était il y a même pas une année. Il jouait dans mon équipe et, le reste du temps, il était employé par le secteur marketing du club. Avant d’arriver chez nous, il y a une année, il jouait à Conthey, en 2e ligue inter. Et avant cela, en 1re ligue, à Azzurri Lausanne. C’est dire à quelle vitesse il a progressé. Il s’est super bien adapté. Peut-être aussi parce que son frère, Elton, est ici. Joël, c’est l’exemple du joueur qui ne toque pas à la porte, mais qui la défonce. Tu peux être un bon footballeur, mériter d’évoluer plus haut et malgré tout passer inaperçu. Mais si tu défonces la porte, on est obligé de te prendre.»
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Qwertz et LsLover aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/joel-monteiro-somme-de-retourner-au-team-vaud-m21-768401895539
Honteux cette mentalité de Monteiro !
Honteux cette mentalité de Monteiro !
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’article:
Séparation inattendue au LS
Joel Monteiro sommé de retourner au Team Vaud
Pour avoir refusé de prolonger son contrat, le jeune attaquant ne jouera plus avec le club de la Tuilière.
André Boschetti
Cette semaine, le Lausanne-Sport a emménagé dans son magnifique stade de la Tuilière. En championnat, sur le plan comptable, l’équipe de Giorgio Contini peut être créditée d’un bon début de parcours. Quand les circonstances l’ont permis, le néopromu est même parvenu à enchanter son exigeant public grâce à un jeu agressif et porté vers l’offensive. Tout cela avec la contribution de plus en plus marquée de talents prometteurs, du cru et d’ailleurs.
Un premier petit bilan intermédiaire que le plus optimiste des supporters vaudois n’osait même pas imaginer il y a deux mois. Mais qui est quelque peu terni par la toute récente relégation de Joel Monteiro dans le Team Vaud M21. Considéré comme un titulaire par Giorgio Contini depuis le départ à Brighton d’Andi Zeqiri, le jeune attaquant (21ans) est en effet une des belles découvertes lausannoises de ce début de championnat. Son absence - pour cause de maladie - contre Lugano, il y a deux semaines, s’était d’ailleurs fait sentir sur le front de l’attaque. Désormais rétabli, on s’attendait à revoir le nom du natif de Sion dans la liste des convoqués pour le périlleux déplacement à Saint-Gall. Or, vendredi, le frère d’Elton n’a brillé que par son absence lors de la séance matinale. «Il a dû retourner avec le Team Vaud M21», confirme sans autre commentaire Giorgio Contini.
Autre attitude attendue
Une décision qui n’étonne que ceux qui ignorent la nouvelle politique, sans la moindre concession, voulue par le LS. «Tous ceux qui n’adhèrent pas à 100% au projet que nous sommes en train de mettre en place doivent quitter le club, rappelle Souleymane Cissé. Nous ne voulons que des joueurs heureux d’être ici. Ce qui, apparemment, n’est plus tout à fait le cas de Joel.»
Le litige entre le LS et son jeune attaquant concerne, comme très souvent, l’aspect financier. En fin de contrat en juin prochain, Joel Monteiro a reçu deux propositions successives de prolongation qu’il a choisi de repousser. «Une décision qui lui appartient et que je regrette, soupire le directeur sportif de la Tuilière. Le LS était allé le chercher en 2eligue inter, il y a un an et demi, lui a permis de franchir plusieurs paliers en lui offrant de très bonnes conditions d’entraînement et un encadrement sain. Dès que nous en avons eu l’occasion, nous lui avons donné beaucoup de temps de jeu pour qu’il montre ses qualités. En échange, nous nous attendions à une autre attitude de sa part, car la dernière offre financière que nous lui avons soumise était très bonne, à mes yeux. Bien supérieure à celle que nous faisons habituellement à un néoprofessionnel.»
Elton va prolonger
Jusqu’à la pause de Noël au moins, Joel Monteiro continuera donc de s’entraîner avec les M21 d’Ilija Borenovic. Et en janvier il pourra quitter le club s’il le souhaite. «Mais Joel a un contrat avec nous jusqu’en juin, il ne partira donc pas libre avant l’été prochain», prévient Cissé.
Cette façon abrupte de se séparer de Joel pourrait-elle dès lors perturber la prolongation du contrat qui lie le LS à son frère, Elton? Car celui qui s’affirme toujours plus comme le pilier de la défense lausannoise sera en effet lui aussi en fin de bail dans sept mois. «Je ne pense pas, poursuit Souleymane Cissé. Les deux cas sont distincts, et je crois qu’Elton l’a bien compris lors de la discussion que nous avons eue. Mon idée est bien sûr de continuer l’aventure avec lui, mais en lui donnant aussi davantage de responsabilités dans le vestiaire. Et, sans vouloir anticiper l’avenir, je crois pouvoir ajouter que nous avons déjà trouvé un accord dans ce sens.»
Une prolongation de contrat qui ne va pas concerner tous les Lausannois dont l’entente avec le LS se terminera en juin. Certains le savent d’ailleurs déjà. Comme Simone Rapp, Nicolas Gétaz ou Anthony Koura, qui ne sont plus à disposition de Giorgio Contini depuis quelques semaines déjà. «Ce sont tous de bons joueurs, détaille le boss lausannois, mais notre nouvelle politique est de privilégier l’éclosion de nos jeunes talents. Et pour cela ils ont besoin de temps de jeu. Mais tous trois continuent bien entendu d’être payés. Même si, c’est vrai, ils ne s’entraînent plus tout le temps avec la 1reéquipe, ils entretiennent leur forme ici. À eux, dés ormais, de choisir si, pour leur avenir professionnel, le moment ne sera pas venu de changer d’air cet hiver.»
Même si tout est toujours possible dans le football, plusieurs autres départs seront actés une fois la saison terminée. «Mais certains resteront avec nous, c’est certain, conclut Cissé. À condition bien sûr qu’ils aient envie de s’investir avec plaisir et enthousiasme dans notre projet. Des discussions dans ce sens avec eux auront probablement lieu avant Noël déjà.»
La semaine de vérité du LS
Après avoir disputé un seul match en cinq semaines, le LS s’apprête à en livrer cinq en quinze jours. Un tour de force que le néo-promu commencera à Saint-Gall, ce dimanche, avant de s’en aller à Bâle mercredi, puis de recevoir Young Boys dimanche prochain dans le cadre de l’ouverture de sa nouvelle enceinte de la Tuilière. En résumé, les Vaudois ont à leur programme de la semaine rien moins que les trois meilleures équipes de la saison passée!
«Dans huit jours, on saura au moins un peu mieux si le LS a vraiment le niveau pour rivaliser avec les meilleures formations du pays, souligne Giorgio Contini. Plus que le calendrier, c’est le rythme très irrégulier des matches qui est compliqué à gérer. Entre les trêves internationales et les différents renvois, le contexte est loin d’être évident pour les joueurs. Mais on se doit de s’adapter aussi à ce genre de situations. Malgré cela, je suis persuadé que mon équipe réalisera un bon match à Saint-Gall. Elle est prête.»
Un bon sentiment que partage Souleymane Cissé: «Même si je pense que nous aurions pu grappiller quelques points de plus sans ces deux expulsions contre Lucerne et Sion, je suis satisfait de ce début de saison. Tant sur le plan comptable que sur celui du spectacle proposé. Le travail effectué jusque-là par le coach et son staff va dans la bonne direction.»
Et si le LS parvient à ajouter trois ou quatre unités supplémentaires contre ces trois cadors, le technicien zurichois fera, de son côté, quelques petits pas de plus vers cette prolongation de contrat qu’il souhaite ardemment.A.B.
Saint-Gall - Lausanne, dimanche 16 h
Les absents. Au LS, Nanizayamo, Schmidt (blessés), Koura, J. Monteiro, Rapp et Gétaz (hors cadre) ne sont pas du voyage. Huit forfaits du côté de Saint-Gall, dont Kräuchi, Görtler et Guillemenot (malades).
Giorgio Contini «Nous nous déplaçons avec l’objectif de renouer avec la victoire après le nul concédé à Sion et la défaite face à Lugano. Mais même si Saint-Gall n’obtient pour l’instant pas d’aussi bons résultats que la saison dernière, cette équipe reste redoutable. À domicile, elle est agressive, défend haut et met beaucoup de pression sur les défenseurs adverses. Avec les cinq matches qui nous attendent en quinze jours, nous aurons besoin de tout le monde. Au Kybunpark, j’espère voir un LS courageux et ambitieux.»
Séparation inattendue au LS
Joel Monteiro sommé de retourner au Team Vaud
Pour avoir refusé de prolonger son contrat, le jeune attaquant ne jouera plus avec le club de la Tuilière.
André Boschetti
Cette semaine, le Lausanne-Sport a emménagé dans son magnifique stade de la Tuilière. En championnat, sur le plan comptable, l’équipe de Giorgio Contini peut être créditée d’un bon début de parcours. Quand les circonstances l’ont permis, le néopromu est même parvenu à enchanter son exigeant public grâce à un jeu agressif et porté vers l’offensive. Tout cela avec la contribution de plus en plus marquée de talents prometteurs, du cru et d’ailleurs.
Un premier petit bilan intermédiaire que le plus optimiste des supporters vaudois n’osait même pas imaginer il y a deux mois. Mais qui est quelque peu terni par la toute récente relégation de Joel Monteiro dans le Team Vaud M21. Considéré comme un titulaire par Giorgio Contini depuis le départ à Brighton d’Andi Zeqiri, le jeune attaquant (21ans) est en effet une des belles découvertes lausannoises de ce début de championnat. Son absence - pour cause de maladie - contre Lugano, il y a deux semaines, s’était d’ailleurs fait sentir sur le front de l’attaque. Désormais rétabli, on s’attendait à revoir le nom du natif de Sion dans la liste des convoqués pour le périlleux déplacement à Saint-Gall. Or, vendredi, le frère d’Elton n’a brillé que par son absence lors de la séance matinale. «Il a dû retourner avec le Team Vaud M21», confirme sans autre commentaire Giorgio Contini.
Autre attitude attendue
Une décision qui n’étonne que ceux qui ignorent la nouvelle politique, sans la moindre concession, voulue par le LS. «Tous ceux qui n’adhèrent pas à 100% au projet que nous sommes en train de mettre en place doivent quitter le club, rappelle Souleymane Cissé. Nous ne voulons que des joueurs heureux d’être ici. Ce qui, apparemment, n’est plus tout à fait le cas de Joel.»
Le litige entre le LS et son jeune attaquant concerne, comme très souvent, l’aspect financier. En fin de contrat en juin prochain, Joel Monteiro a reçu deux propositions successives de prolongation qu’il a choisi de repousser. «Une décision qui lui appartient et que je regrette, soupire le directeur sportif de la Tuilière. Le LS était allé le chercher en 2eligue inter, il y a un an et demi, lui a permis de franchir plusieurs paliers en lui offrant de très bonnes conditions d’entraînement et un encadrement sain. Dès que nous en avons eu l’occasion, nous lui avons donné beaucoup de temps de jeu pour qu’il montre ses qualités. En échange, nous nous attendions à une autre attitude de sa part, car la dernière offre financière que nous lui avons soumise était très bonne, à mes yeux. Bien supérieure à celle que nous faisons habituellement à un néoprofessionnel.»
Elton va prolonger
Jusqu’à la pause de Noël au moins, Joel Monteiro continuera donc de s’entraîner avec les M21 d’Ilija Borenovic. Et en janvier il pourra quitter le club s’il le souhaite. «Mais Joel a un contrat avec nous jusqu’en juin, il ne partira donc pas libre avant l’été prochain», prévient Cissé.
Cette façon abrupte de se séparer de Joel pourrait-elle dès lors perturber la prolongation du contrat qui lie le LS à son frère, Elton? Car celui qui s’affirme toujours plus comme le pilier de la défense lausannoise sera en effet lui aussi en fin de bail dans sept mois. «Je ne pense pas, poursuit Souleymane Cissé. Les deux cas sont distincts, et je crois qu’Elton l’a bien compris lors de la discussion que nous avons eue. Mon idée est bien sûr de continuer l’aventure avec lui, mais en lui donnant aussi davantage de responsabilités dans le vestiaire. Et, sans vouloir anticiper l’avenir, je crois pouvoir ajouter que nous avons déjà trouvé un accord dans ce sens.»
Une prolongation de contrat qui ne va pas concerner tous les Lausannois dont l’entente avec le LS se terminera en juin. Certains le savent d’ailleurs déjà. Comme Simone Rapp, Nicolas Gétaz ou Anthony Koura, qui ne sont plus à disposition de Giorgio Contini depuis quelques semaines déjà. «Ce sont tous de bons joueurs, détaille le boss lausannois, mais notre nouvelle politique est de privilégier l’éclosion de nos jeunes talents. Et pour cela ils ont besoin de temps de jeu. Mais tous trois continuent bien entendu d’être payés. Même si, c’est vrai, ils ne s’entraînent plus tout le temps avec la 1reéquipe, ils entretiennent leur forme ici. À eux, dés ormais, de choisir si, pour leur avenir professionnel, le moment ne sera pas venu de changer d’air cet hiver.»
Même si tout est toujours possible dans le football, plusieurs autres départs seront actés une fois la saison terminée. «Mais certains resteront avec nous, c’est certain, conclut Cissé. À condition bien sûr qu’ils aient envie de s’investir avec plaisir et enthousiasme dans notre projet. Des discussions dans ce sens avec eux auront probablement lieu avant Noël déjà.»
La semaine de vérité du LS
Après avoir disputé un seul match en cinq semaines, le LS s’apprête à en livrer cinq en quinze jours. Un tour de force que le néo-promu commencera à Saint-Gall, ce dimanche, avant de s’en aller à Bâle mercredi, puis de recevoir Young Boys dimanche prochain dans le cadre de l’ouverture de sa nouvelle enceinte de la Tuilière. En résumé, les Vaudois ont à leur programme de la semaine rien moins que les trois meilleures équipes de la saison passée!
«Dans huit jours, on saura au moins un peu mieux si le LS a vraiment le niveau pour rivaliser avec les meilleures formations du pays, souligne Giorgio Contini. Plus que le calendrier, c’est le rythme très irrégulier des matches qui est compliqué à gérer. Entre les trêves internationales et les différents renvois, le contexte est loin d’être évident pour les joueurs. Mais on se doit de s’adapter aussi à ce genre de situations. Malgré cela, je suis persuadé que mon équipe réalisera un bon match à Saint-Gall. Elle est prête.»
Un bon sentiment que partage Souleymane Cissé: «Même si je pense que nous aurions pu grappiller quelques points de plus sans ces deux expulsions contre Lucerne et Sion, je suis satisfait de ce début de saison. Tant sur le plan comptable que sur celui du spectacle proposé. Le travail effectué jusque-là par le coach et son staff va dans la bonne direction.»
Et si le LS parvient à ajouter trois ou quatre unités supplémentaires contre ces trois cadors, le technicien zurichois fera, de son côté, quelques petits pas de plus vers cette prolongation de contrat qu’il souhaite ardemment.A.B.
Saint-Gall - Lausanne, dimanche 16 h
Les absents. Au LS, Nanizayamo, Schmidt (blessés), Koura, J. Monteiro, Rapp et Gétaz (hors cadre) ne sont pas du voyage. Huit forfaits du côté de Saint-Gall, dont Kräuchi, Görtler et Guillemenot (malades).
Giorgio Contini «Nous nous déplaçons avec l’objectif de renouer avec la victoire après le nul concédé à Sion et la défaite face à Lugano. Mais même si Saint-Gall n’obtient pour l’instant pas d’aussi bons résultats que la saison dernière, cette équipe reste redoutable. À domicile, elle est agressive, défend haut et met beaucoup de pression sur les défenseurs adverses. Avec les cinq matches qui nous attendent en quinze jours, nous aurons besoin de tout le monde. Au Kybunpark, j’espère voir un LS courageux et ambitieux.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS avance sur une pente glissante
https://lematin.ch/story/le-ls-avance-sur-une-pente-glissante-949591757245
https://lematin.ch/story/le-ls-avance-sur-une-pente-glissante-949591757245
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24H aujourd'hui:
Challenge League
Pour mieux se projeter vers le haut, le SLO sait regarder en bas
Les Stadistes ont été sauvés à la 94e par un ancien joueur de Promotion League, vendredi contre Schaffhouse (2-2). La récompense d’une politique intelligente.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 09h13
Lavdrim Hajrulahu (à droite) a connu sa deuxième titularisation de la saison avec Stade-Lausanne.
Lavdrim Hajrulahu (à droite) a connu sa deuxième titularisation de la saison avec Stade-Lausanne.
Chantal Dervey
S’il y a bien une chose qu’on peut reprocher à bon nombre de clubs suisses, c’est la peur de regarder en dessous d’eux. Autrement dit, la réticence à faire confiance à des éléments qui proviennent de divisions inférieures. Le défaut est valable en Super League, en Challenge League, mais vaut tout aussi bien pour les ligues qui suivent. Et à cause de ça, chaque année, pléthore de clubs passent à côté de joueurs à fort potentiel, et ces derniers à côté de belles occasions de carrière.
Stade-Lausanne-Ouchy a souvent été loué pour ses exploits, son identité, sa capacité d’adaptation. À raison, mais malheureusement en en oubliant parfois la justesse de sa politique. Pendant des années (cela a un peu changé aujourd’hui), le SLO a été un club disposant de moyens importants pour sa division. Une entité capable d’attirer des éléments de top niveau pour sa catégorie (et ne s’en privant pas), mais qui n’a jamais oublié de s’enquérir de ce qu’il se faisait plus bas au moment de se renforcer.
Avant le début de l’exercice, les derniers arrivés appartenant à cette catégorie s’appelaient notamment Lavrdrim Hajrulahu, Bijan Dalvand ou Zeki Amdouni, trois joueurs qui peuvent légitimement espérer continuer à vivre du football. Et il y en a eu tant d’autres avant eux qui ont participé à amener Stade-Lausanne où il se trouve aujourd’hui.
Merci Giovani Bamba et Mergim Qarri
Cet été, les Stadistes sont allés chercher deux de ces éléments-là: Mergim Qarri et Giovani Bamba. La situation est un peu particulière, puisque les deux hommes appartenaient au Stade Nyonnais, club dirigé par Vartan Sirmakes, également président de Stade-Lausane-Ouchy. Mais au fond qu’importe. Ces footballeurs étaient dominants en Promotion League, le SLO leur a offert la possibilité de prouver leurs qualités à l’étage supérieur: tant mieux.
Et puisque la Promotion League est remplie de joueurs géniaux, rien d’étonnant à voir l’ancien duo nyonnais à l’aise sur une pelouse de Challenge League. Enfin, à l’aise n’est pas tout à fait le terme. Vendredi soir à l’occasion de la réception de Schaffhouse, Mergim Qarri a tout simplement été l’homme le plus en vue sur le terrain. Et si ses statistiques n’ont pas rendu honneur à sa prestation, celles de ses deux premières titularisations sont là pour compenser (un but, un assist). Depuis plusieurs saisons, l’ancien de Lancy et Carouge est un ailier qui monte. Le SLO ne s’est pas trompé en misant dessus.
Giovani Bamba? C’est bien simple, Stade-Lausanne était parti pour revivre exactement le même scénario frustrant que lors de son dernier match face à Grasshopper. Les Lausannois ont ouvert le score en début de seconde période avant d’encaisser deux buts dans les vingt dernières minutes. Il y a trois semaines, cela avait franchement été mal vécu dans les rangs stadistes. Vendredi, la question ne s’est finalement pas posée, puisque l’imposant Bamba a surgi de nulle part à la 94eminute, a plongé sur un coup franc sortant et a envoyé son immense coup de tête juste sous la latte de David Da Costa.
La conséquence, c’est que le SLO reste plutôt bien accroché à sa deuxième place. Un rang flatteur? Peut-être un peu, mais franchement pas si éloigné du potentiel de cette équipe. Pensée et bâtie non sans faille, mais intelligemment.
Publié aujourd’hui à 09h13
Challenge League
Pour mieux se projeter vers le haut, le SLO sait regarder en bas
Les Stadistes ont été sauvés à la 94e par un ancien joueur de Promotion League, vendredi contre Schaffhouse (2-2). La récompense d’une politique intelligente.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 09h13
Lavdrim Hajrulahu (à droite) a connu sa deuxième titularisation de la saison avec Stade-Lausanne.
Lavdrim Hajrulahu (à droite) a connu sa deuxième titularisation de la saison avec Stade-Lausanne.
Chantal Dervey
S’il y a bien une chose qu’on peut reprocher à bon nombre de clubs suisses, c’est la peur de regarder en dessous d’eux. Autrement dit, la réticence à faire confiance à des éléments qui proviennent de divisions inférieures. Le défaut est valable en Super League, en Challenge League, mais vaut tout aussi bien pour les ligues qui suivent. Et à cause de ça, chaque année, pléthore de clubs passent à côté de joueurs à fort potentiel, et ces derniers à côté de belles occasions de carrière.
Stade-Lausanne-Ouchy a souvent été loué pour ses exploits, son identité, sa capacité d’adaptation. À raison, mais malheureusement en en oubliant parfois la justesse de sa politique. Pendant des années (cela a un peu changé aujourd’hui), le SLO a été un club disposant de moyens importants pour sa division. Une entité capable d’attirer des éléments de top niveau pour sa catégorie (et ne s’en privant pas), mais qui n’a jamais oublié de s’enquérir de ce qu’il se faisait plus bas au moment de se renforcer.
Avant le début de l’exercice, les derniers arrivés appartenant à cette catégorie s’appelaient notamment Lavrdrim Hajrulahu, Bijan Dalvand ou Zeki Amdouni, trois joueurs qui peuvent légitimement espérer continuer à vivre du football. Et il y en a eu tant d’autres avant eux qui ont participé à amener Stade-Lausanne où il se trouve aujourd’hui.
Merci Giovani Bamba et Mergim Qarri
Cet été, les Stadistes sont allés chercher deux de ces éléments-là: Mergim Qarri et Giovani Bamba. La situation est un peu particulière, puisque les deux hommes appartenaient au Stade Nyonnais, club dirigé par Vartan Sirmakes, également président de Stade-Lausane-Ouchy. Mais au fond qu’importe. Ces footballeurs étaient dominants en Promotion League, le SLO leur a offert la possibilité de prouver leurs qualités à l’étage supérieur: tant mieux.
Et puisque la Promotion League est remplie de joueurs géniaux, rien d’étonnant à voir l’ancien duo nyonnais à l’aise sur une pelouse de Challenge League. Enfin, à l’aise n’est pas tout à fait le terme. Vendredi soir à l’occasion de la réception de Schaffhouse, Mergim Qarri a tout simplement été l’homme le plus en vue sur le terrain. Et si ses statistiques n’ont pas rendu honneur à sa prestation, celles de ses deux premières titularisations sont là pour compenser (un but, un assist). Depuis plusieurs saisons, l’ancien de Lancy et Carouge est un ailier qui monte. Le SLO ne s’est pas trompé en misant dessus.
Giovani Bamba? C’est bien simple, Stade-Lausanne était parti pour revivre exactement le même scénario frustrant que lors de son dernier match face à Grasshopper. Les Lausannois ont ouvert le score en début de seconde période avant d’encaisser deux buts dans les vingt dernières minutes. Il y a trois semaines, cela avait franchement été mal vécu dans les rangs stadistes. Vendredi, la question ne s’est finalement pas posée, puisque l’imposant Bamba a surgi de nulle part à la 94eminute, a plongé sur un coup franc sortant et a envoyé son immense coup de tête juste sous la latte de David Da Costa.
La conséquence, c’est que le SLO reste plutôt bien accroché à sa deuxième place. Un rang flatteur? Peut-être un peu, mais franchement pas si éloigné du potentiel de cette équipe. Pensée et bâtie non sans faille, mais intelligemment.
Publié aujourd’hui à 09h13
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Nous sommes prêts pour ce premier gros défi»
https://lematin.ch/story/nous-sommes-prets-pour-ce-premier-gros-defi-582867776971
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kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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