Les articles de presse (pas de commentaire !)

Petit nul du LS
Davantage de frustration et de regrets que de points
Malgré deux buts d’avance à la pause, les Vaudois ont fini par concéder le nul, dimanche à Saint-Gall.

Inès Marques
Publié aujourd’hui à 21h21

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Avant de se mesurer au Lausanne-Sport, l’équipe de Peter Zeidler n’avait en effet plus connu l’ivresse de la victoire depuis quatre matches.
Avant de se mesurer au Lausanne-Sport, l’équipe de Peter Zeidler n’avait en effet plus connu l’ivresse de la victoire depuis quatre matches.
KEYSTONE
En temps normal, revenir d’un long déplacement à Saint-Gall avec un point peut être considéré comme une bonne opération pour un néopromu. Mais dimanche, cette «normalité» n’existait pas. D’une part parce que celui qui était, la saison passée, le remarquable contradicteur des Young Boys dans la course au titre n’est plus que l’ombre de lui-même. Si les Brodeurs restent animés d’un bel état d’esprit et de cette inaltérable envie de proposer un jeu offensif et agressif, les interprètes ont par trop changé pour qu’ils soient en mesure de rééditer leur enthousiasmant dernier parcours.

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Les résultats sont d’ailleurs là pour confirmer ce retour dans le rang des Saint-Gallois. Avant de se mesurer au Lausanne-Sport, l’équipe de Peter Zeidler n’avait en effet plus connu l’ivresse de la victoire depuis quatre matches. Pour montrer l’ampleur de la différence avec l’ultime exercice, il suffit de préciser que les Alémaniques n’avaient alors jamais connu une série supérieure à deux rencontres sans succès avant de souvent brillamment corriger cette incongruité.

St-Gall décimé

À cela, il convient d’ajouter que Peter Zeidler était privé, dimanche, de huit éléments. Et pas des moindres! Un contexte extrêmement favorable dont le LS n’a pas su profiter. Ou du moins pas pleinement. Malgré ce double avantage acquis avant la pause qui aurait dû lui permettre d’aborder les deux rendez-vous autrement plus ardus qui l’attendent cette semaine face à Bâle et YB avec deux unités supplémentaires. Sans négliger la précieuse injection de confiance qui aurait immanquablement accompagné ce retour à la victoire.

Les regrets du capitaine

Si le néopromu n’y est pas parvenu, il ne peut donc s’en prendre qu’à lui-même. «C’est à la fois dommage et frustrant d’égarer deux points de cette façon, soupire Stjepan Kukuruzovic. Lorsque l’on mène 2-0 à la mi-temps à l’extérieur, on doit sortir du terrain avec la victoire.» Reste à savoir les raisons pour lesquelles le LS n’a pas pu récolter tous les fruits de ce qu’il avait bien semé avant la mi-temps. Grâce à une très bonne maîtrise défensive et deux buts signés Flo et Zekhnini. «Il faut que l’on analyse notre seconde période pour bien voir ce qui n’a pas fonctionné, continue le capitaine lausannois. Mais ce que je peux déjà dire, c’est que nous avons joué beaucoup trop bas. Sans plus être ensuite capables de mener des contres intéressants, malgré les espaces qu’offrait Saint-Gall.»

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«Lorsque l’on mène 2-0 à la mi-temps à l’extérieur, on doit sortir du terrain avec la victoire.»

Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Interrogé sur les causes d’une deuxième mi-temps très faible, voire un brin préoccupante, Giorgio Contini préférait, lui, voir le verre à moitié plein. «Je suis très content, nous avons fait un bon match. À la mi-temps, j’avais pourtant prévenu mes joueurs que, contre cette équipe, même un avantage de deux buts pouvait être insuffisant. Il faut rendre hommage à Saint-Gall d’avoir trouvé la solution pour créer le danger. Cela dit, de notre côté, nous n’avons plus réussi à faire ce que nous avions prévu après la pause. Soit jouer court et conserver davantage le ballon dans nos pieds pour les inquiéter en contre.»

La sortie de Puertas

Incapables de contenir les assauts - souvent désordonnés - de leurs adversaires, les Vaudois ont logiquement fini par craquer. Sans plus jamais, ou presque, parvenir à solliciter Zigi. Une forte baisse de régime qui n’est certainement pas étrangère à la surprenante sortie de Cameron Puertas à la pause. «C’est notre joueur le plus agressif, conclut Contini, et comme il avait déjà été averti, je l’ai remplacé. Parce que je ne voulais pas courir le risque de finir encore une fois le match à dix.» Opération accomplie sur ce plan puisque le LS a conclu, pour la première fois en trois sorties, la rencontre au complet. Mais avec la désagréable sensation que, peut-être, il serait parvenu à conserver une partie de son avance si celui qui incarne le mieux cet épatant «irrespect» que l’on avait tant apprécié contre Servette et le FC Zurich était resté sur la pelouse. Le doute est malheureusement permis.

https://www.lematin.ch/story/les-droles-de-choix-de-giorgio-contini-739018254860

https://www.lausanne-sport.ch/nous-sommes-dans-les-temps/

Le spleen de Thomas Castella
«Ce qui me manque surtout, c’est l’adrénaline de la compétition»
Relégué sur le banc après une période délicate cet été au profit de Mory Diaw, le gardien fribourgeois du LS prend son mal en patience.

André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h30

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Malgré sa déception, Thomas Castella s’entraîne toujours avec le même enthousiasme. Pour répondre présent le jour où une opportunité se présentera.
Malgré sa déception, Thomas Castella s’entraîne toujours avec le même enthousiasme. Pour répondre présent le jour où une opportunité se présentera.
PATRICK MARTIN
Parc St-Jacques, samedi 9 septembre 2017. Avec seulement deux petits points à son actif en six matches, le Lausanne-Sport se traîne au fond du classement de Super League au moment de s’en aller défier un FC Bâle qui a fêté, deux mois plus tôt, son huitième titre consécutif. À la surprise générale, le futur relégué s’impose 2-1. Grâce, en bonne partie, aux prouesses répétées de son gardien, Thomas Castella.

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Ce mercredi, le LS va retrouver l’enceinte rhénane pour tenter de réaliser le même exploit qu’il y a un peu plus de trois ans. Mais sans celui qui était, jusqu’au mois de juillet dernier, un titulaire à la fois irréprochable et indiscutable dans les buts lausannois. «Même si cela me semble aujourd’hui très loin, je me souviens encore bien de ce match de 2017, sourit Thomas Castella. (Il marque une pause). Sans que j’aligne les mauvaises prestations, tout a tourné dans le mauvais sens pour moi, l’été dernier. Mon tort est de ne pas avoir su me montrer décisif lorsque l’équipe a connu un passage à vide suite à la longue pause Covid. Et, avec l’enchaînement rapide des matches, quand une équipe ne gagne plus, elle se met plus vite encore à douter. Pour inverser cette tendance, il faut parfois essayer autre chose. En l’occurrence, le coach a opté pour un changement de gardien.»

Un choix logique pour Contini

Une opportunité - alors presque inespérée au vu de la qualité des performances offertes par Thomas Castella depuis trois ans - que Mory Diaw (27 ans) a eu l’immense mérite de saisir. Parfait - à l’exception d’une erreur contre Winterthour - le Français a ainsi apporté sa précieuse contribution à la promotion du LS. En prouvant sur la longueur qu’il est, lui aussi, un gardien de grande qualité. «Sur ce que Mory a montré en fin de saison, explique Giorgio Contini, je n’ai pas longtemps hésité avant de le désigner comme mon nouveau No 1. Et sur ce qu’il réalise depuis l’entame du championnat, tout porte à croire que j’ai fait le bon choix. Je comprends la déception de Thomas mais, de mon côté, je ne peux être que très heureux et rassuré d’avoir de tels gardiens à disposition.»

Pas de tournus

Avec la confiance qui habite actuellement Mory Diaw, le coach de la Tuilière n’imagine d’ailleurs pas une seconde offrir une chance de se montrer à son désormais No 2. Malgré la répétition rapprochée des rencontres ces dix prochains jours. «Je vais effectivement faire tourner mon effectif, mais ce tournus ne concerne pas les gardiens, confirme Contini. Pour eux, la charge est plus mentale que physique et j’estime que Mory est tout à fait capable d’aligner les matches actuellement.»

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Un statut de No 2 qui ne satisfait bien entendu pas le compétiteur qu’est Thomas Castella. «J’ai envie de jouer et je ne cache pas que l’adrénaline de la compétition me manque beaucoup. Mais même si cette situation ne me convient pas, je continue de m’entraîner tous les jours avec la même motivation et l’ambition de progresser, à quelque niveau que ce soit. Cette période n’est pas facile à vivre mais je me dois d’accepter la décision du coach.»

«Ce qui me touche le plus, c’est d’avoir lutté deux années durant pour ramener le LS en Super League et de ne pas pouvoir maintenant en profiter»

Thomas Castella, gardien remplaçant du LS
Si regarder ses coéquipiers depuis le banc est une petite souffrance pour Castella, on peut imaginer quel sera son sentiment, ce dimanche, lors de cette ouverture de la Tuilière qu’il attend depuis des années. «Sincèrement, admet-il, quand on s’entraînait au centre sportif tout proche, il y a quelques mois, et qu’on voyait ce stade prendre forme, je rêvais de ce match d’ouverture et de la belle fête qui allait rendre cette journée inoubliable. Mais aujourd’hui, ma vraie déception est presque davantage d’inaugurer la Tuilière à huis clos que de me retrouver sur le banc. Non, ce qui me frustre le plus, c’est d’avoir lutté deux années durant pour ramener le LS en Super League et de ne pas pouvoir maintenant en profiter.»

En fin de contrat en juin

Un stade dans lequel Thomas Castella s’entraîne désormais chaque jour mais qu’il n’est même plus sûr de connaître en tant que titulaire lors d’un match officiel avec le LS puisque son contrat se termine en juin prochain. «Dans ma tête, conclut le Fribourgeois, je vois encore mon avenir ici. J’ai envie de continuer de grandir et de progresser avec un club où le contexte est très stimulant. Mais d’un autre côté, je n’ai que 27 ans et je ne vais pas me contenter d’un rôle de No 2. Je pense avoir prouvé, ces dernières années, que j’ai le niveau pour évoluer en Super League. Mais comme il est encore tôt dans la saison, j’ai encore le temps de bien réfléchir à mon avenir.»

Un LS sans point mais avec plus de certitudes
Le néo-promu a lutté à armes égales avec Bâle, le vice-champion. De quoi lui donner confiance, malgré la défaite (1-2), avant de recevoir YB dimanche.

André Boschetti

Le Lausanne-Sport a tout pour réaliser une saison réussie pour son retour en Super League. Il l’a encore démontré mercredi, à l’occasion d’un match en retard qu’il a pourtant perdu sur la pelouse du FCBâle. Une courte défaite qui reflète bien mal ce que les deux équipes ont montré durant nonante minutes. Mais qui sanctionne sans la moindre pitié le manque de percussion offensive des Vaudois. Du moins jusqu’à ce que Giorgio Contini remplace les décevants Lucas Da Cunha et Rafik Zekhnini par Pedro Brazão et Evann Guessand.

L’entrée des deux Niçois, peu après l’heure de jeu, a certes amené davantage de puissance et de créativité au sein d’une première ligne où Aldin Turkes a longtemps été privé de bons ballons, mais pas suffisamment pour permettre au LS de rester invaincu en déplacement, cette saison.

Nul doute que durant ce frustrant début de soirée, Giorgio Contini a souvent dû penser à Dan Ndoye et Andi Zeqiri. S’il avait pu compter, à Bâle, avec l’apport des deux jeunes talents, partis cet été sous d’autres latitudes, le néo-promu ne serait peut-être pas rentré bredouille du Parc Saint-Jacques. «Aujourd’hui (mercredi), la différence entre Bâle et nous a été l’efficacité, analysait le coach lausannois. Nous avons malheureusement trop souvent fait les mauvais choix dans les 20derniers mètres. On doit continuer à apprendre de ces erreurs. Sinon, je ne peux me montrer que satisfait de la prestation collective que nous avons offerte contre un tel adversaire. Nous avons beaucoup eu le ballon et parfois même davantage que le FCBâle. Non, perdre ce genre de matches est vraiment dommage.»

L’erreur de Loosli

Une déception compréhensible. Face à une équipe qui cherche encore la juste alchimie entre les très bons joueurs qui la composent, les Vaudois ont sans doute livré leur performance la plus aboutie, à l’extérieur, de cette entame de championnat. Car même s’il avait obtenu le partage des points à Lucerne, à Sion et, enfin, à Saint-Gall il y a trois jours, jamais le néo-promu n’avait affiché, loin de ses bases, un état d’esprit aussi encourageant et conquérant que mercredi.

Lors d’une première mi-temps longtemps avare de situations dangereuses, le LS a payé au prix fort son relâchement juste avant la pause. En trois minutes, Bâle a ainsi pu se ménager trois bonnes opportunités de prendre les devants. Et, sur la dernière, un blanc de Noah Loosli - le défenseur a peut-être été «intelligemment» gêné par Cabral - offrait à Valentin Stocker un ballon dont le capitaine bâlois, seul à 6mètres de Diaw, profitait pleinement.

Menés à la marque, les Lausannois auraient alors pu baisser la tête. Il n’en a rien été. Sous l’impulsion d’un Cameron Puertas une nouvelle fois omniprésent, ils prenaient peu à peu l’ascendant sur des Bâlois qui ne devaient, dans un premier temps, qu’aux mauvais choix de Zekhnini (50e et 61e) de conserver leur maigre avantage.

Une envie de contester cette victoire bâloise que le LS a encore intensifiée avec les entrées en jeu de Guessand et de Brazão. Sans résultat, malheureusement, avant les arrêts de jeu malgré de nombreuses tentatives. Mais comme Kasami - qui aurait probablement mérité une sanction plus sévère qu’un simple avertissement pour son intervention pied en avant sur Puertas (66e) - avait eu la mauvaise idée de doubler la mise sur un contre bien mené, la deuxième réussite de la saison de Guessand n’a finalement servi qu’à attiser les regrets lausannois.

YB à la Tuilière

Malgré cette deuxième défaite de l’exercice, Giorgio Contini tirera de cette rencontre plus d’enseignements positifs que, par exemple, à l’occasion du point pris à Saint-Gall. Autant de raisons d’aborder le duel de dimanche contre YB avec un maximum de confiance. Avec un tel état d’esprit et un peu plus de lucidité au moment d’effectuer le dernier, ou l’avant-dernier geste, le LS a toutes les cartes en main pour ouvrir son stade de la Tuilière par un retentissant exploit.

bonne analyse

https://www.lematin.ch/story/le-ls-et-une-efficacite-a-retrouver-506193312852

https://www.rtn.ch/rtn/Sports/Football/En-entrant-a-la-Tuiliere-le-LS-va-changer-d-ere.html

L’avenir leur appartient

Les jeunes talents du Lausanne-Sport rêvent d’illuminer le stade de la Tuilière
Dimanche contre YB, le LS ouvrira, à huis clos, son nouveau stade. Où les Barès, Hysenaj, Tsoungui, Cueni et Sanches espèrent bientôt briller.

André Boschetti Textes Patrick Martin Photos

On y est! Après d’interminables années d’attente, le Lausanne-Sport s’apprête enfin à disputer son tout premier match dans son nouveau stade de la Tuilière. Un magnifique écrin que, crise sanitaire oblige, le public ne pourra découvrir que dans quelques semaines - ou mois.

Un huis clos qui enlève une partie du bonheur qu’auraient éprouvé les joueurs lausannois en pénétrant dans une enceinte pleine à craquer, dimanche contre Young Boys, le triple champion en titre. Mais l’absence de public n’atténuera pas cette légitime fierté de voir leur club enfin doté d’un stade digne d’une ville olympique et des ambitieux projets de son propriétaire, Ineos. Un sentiment qui anime surtout les jeunes joueurs vaudois qui, grâce à leur talent et à leur travail - avec l’indispensable contribution de tous les entraîneurs de Team Vaud - sont parvenus à se frayer un chemin jusqu’à la 1reéquipe du LS. Et qui rêvent d’illuminer la Tuilière ces prochaines années. «Nous sommes tous des enfants de la ville, résume Gabriel Barès, et il est évident que la perspective de jouer dans ce superbe stade est non seulement une grande fierté pour nous mais aussi une motivation supplémentaire pour en obtenir le droit.»

Neuf de Team Vaud

Une perspective facilitée par cette ferme volonté d’Ineos de privilégier les jeunes talents - principalement du cru - plutôt que de miser sur des éléments confirmés. «C’est dans cette optique que nous travaillons, rappelle Souleymane Cissé. Le fait que neuf jeunes formés par Team Vaud fassent désormais partie du groupe professionnel est aussi une preuve de la qualité du travail effectué ici depuis quelques années. Mais notre objectif est de l’améliorer encore pour que ces jeunes soient plus nombreux à l’avenir.»

Un désir de développer les talents de la région qui n’est pas contredit par les récentes arrivées de cinq jeunes prêtés par Nice. «Nous accueillerons toujours ici de jeunes joueurs prometteurs en provenance d’autres horizons, précise le directeur sportif. Mais le fait que les «Niçois» soient si nombreux est aussi dû à la particularité de cette période. Après la promotion, il fallait faire très vite et le mieux possible. Nous nous sommes donc beaucoup appuyés sur l’expérience de Nice. Mais, croyez-moi, ils ne jouissent d’aucun privilège particulier.»

Une concurrence qui ne trouble pas nos jeunes Vaudois. «C’est au contraire une bonne chose, disent-ils à l’unisson. Ce sont des jeunes de notre âge qui nous poussent chaque jour à donner le meilleur de nous-mêmes. Cette concurrence est très stimulante. Nos rapports avec eux sont d’ailleurs très sains et amicaux. Et comme, en plus, il n’y a pas de barrière de langue entre nous, tout se passe pour le mieux.»

Cinq grands espoirs vus par Thierry Cotting et Xavier Margairaz

Alvyn Sanches, 17 ans, numéro 10.

«Alvyn est un créateur, un vrai artiste doté d’un pied gauche exceptionnel. Techniquement au-dessus, il a cette capacité rare d’anticiper ce que l’autre va faire. Il maîtrise très bien l’art du contre-pied. Mais c’est un petit diamant que l’on doit bien accompagner pour qu’il puisse un jour donner la pleine mesure de son talent au plus haut niveau. Avec lui, «il faut prendre le temps d’aller vite» en préservant son développement naturel. Au niveau athlétique surtout. C’est un surdoué qui bosse dur.»

Gabriel Barès, 20 ans, milieu de terrain.

«En plus d’être un joueur élégant, Gabriel est très à l’aise avec le ballon. Son intelligence de jeu est bien au-dessus de la moyenne. Il peut évoluer indifféremment en 6, en 8, voire en 10 ou sur un côté, même si la vitesse et le dynamisme restent des points qu’il doit encore améliorer. Sur le plan athlétique aussi il a encore du travail à faire, mais ce milieu de terrain sérieux et cognitif a franchi un palier depuis un an. Il a tout pour devenir un très bon joueur de Super League.»

Stéphane Cueni, 19 ans, milieu défensif.

«Lui aussi évolue au milieu, mais dans un style différent. Stéphane est un vrai récupérateur de ballons, très dynamique et discipliné, doté d’une bonne protection de balle. Gros travailleur, il a des jaillissements intéressants. Intelligent, il doit progresser sur le plan offensif, notamment dans la dernière passe. Mais lui aussi a le potentiel pour s’imposer en Super League s’il fait preuve de patience. Peut-être qu’une saison en Challenge League, avec pas mal de temps de jeu, lui serait utile.»

Marc Fred Tsoungui, 18 ans, latéral gauche.

«Il vient de vivre une dernière saison assez compliquée. Mal conseillé, il s’est aventuré à Naples, où il a très peu joué. À l’origine, Marc Fred a été formé en tant que défenseur central, mais nous estimons qu’il a surtout un bel avenir au poste de latéral gauche, où sa vitesse pourra mieux être exploitée. Pour s’imposer sur un côté, il doit encore progresser sur le plan tactique, mais son potentiel est très intéressant. Et il est assez travailleur et déterminé pour justifier les gros espoirs placés en lui.»

Florian Hysenaj, 19 ans, attaquant.

«Florian est obnubilé par le but adverse. Un vrai chasseur de buts comme il y en a peu en Suisse. Grâce à son instinct, il collectionnait les buts avec les M18. Mais avec les M21, il a dû apprendre à dialoguer davantage avec ses coéquipiers. Son jeu de relation est encore à développer. Dans les petits espaces, il est perfectible. S’il continue de bien travailler, avec le même état d’esprit, il réussira. À condition de faire preuve de patience et d’humilité à un poste où peu de joueurs arrivent à s’imposer à son âge.»

https://www.nzz.ch/sport/wichtigste-etappe-in-eine-neue-welt-das-neue-fussballstadion-in-lausanne-ist-eine-verheissung-ld.1589184

Qwertz a écrit:https://www.nzz.ch/sport/wichtigste-etappe-in-eine-neue-welt-das-neue-fussballstadion-in-lausanne-ist-eine-verheissung-ld.1589184

Traduction Google:

«L'étape la plus importante d'un nouveau monde» - le nouveau stade de football de Lausanne est une promesse

Une nouvelle ère s'ouvre pour le FC Lausanne-Sport avec l'ouverture de sa nouvelle arène en pleine crise Corona. Grâce au soutien de politiciens locaux et d'une entreprise mondiale, le club promeut l'un des plus grands projets du football suisse.



La boîte baignée de lumière du président est spacieuse et la vue depuis les sièges sur le gazon artificiel est de première classe. Le stade de la Tuilière au-dessus de la ville de Lausanne offre un espace pour 12 000 personnes et rappelle la Lucerne Arena, mais a plus d'air et d'espace. La nouvelle maison est considérée comme «l'étape la plus importante dans un nouveau monde, une nouvelle dimension, le pilier le plus important du FC Lausanne-Sport». C'est ce que parle Vincent Steinmann, responsable marketing du club.


L'ancien président Alain Joseph, qui a vendu l'association au groupe pétrochimique britannique Ineos fin 2017, a également salué ce qui était coulé dans le béton. La formule du succès qu'il n'a pas seulement exprimée ne saurait être plus simple. Un club de football et une ville «travaillent main dans la main» et sont secondés par une grande entreprise dans la phase finale - et tout ira bien. Rétrospectivement, Joseph ne regrette qu'une chose: "J'ai raté le nouveau stade à l'époque." La Pontaise pas loin et désuète lui a fixé des limites étroites.

Une ère pleine de promesses commence pour le club dimanche avec le match contre YB. C'était la même chose ailleurs. À Bâle et à Berne, les stades ouverts en 2001 et 2005 représentent désormais une croissance et une taille. Pendant longtemps, la prémisse du progrès du football suisse était que la construction de stades serait encouragée dans les cinq plus grandes villes, à savoir à Zurich, Genève, Bâle, Berne et Lausanne. Si vous ignorez le Letzigrund, seule Zurich manque.

Pas un trou d'un million de dollars comme à Genève
La fierté des Vaudois se retrouve à chaque pas que Patrice Iseli entreprend pour une visite animée de l'arène. Iseli est le chef du département municipal des sports. La ville a dépensé 80 millions de francs pour le stade. Quand Ineos s'est impliquée à Lausanne, le projet est entré dans une phase finale. Ineos s'est impliqué tardivement et a financé les grands écrans, l'éclairage LED et des parties considérables de l'intérieur. Il appartient à Ineos et au FC Lausanne-Sport de «faire vivre le stade», déclare Iseli. A l'avenir, la ville n'aura pas à combler des millions de trous, comme le fait le secteur public année après année au Stade de Genève, trop grand depuis 2003. La ville de Lausanne restera propriétaire du stade, mais en remettra entièrement la gestion au club, en contrepartie d'une sorte de garantie de déficit de 1 million de francs par an.

Néanmoins, la politique apporte une contribution significative. Ce serait impensable à Zurich ou à Berne. Engagement du stade en tant que marketing de localisation. Lausanne abrite des dizaines de fédérations sportives internationales, le Musée Olympique et le Comité International Olympique. Dans l'administration circule le bon mot que Lausanne appartient au mouvement olympique et au sport comme Rome au Vatican.


Le stade fait partie du grand projet «Metamorphosis». Un chantier gigantesque s’étend entre l’ancienne Pontaise et le nouveau stade des Tuilière. Dans le futur, 3 000 à 4 000 personnes vivront ici. Il y avait de nombreux terrains de sport ici, ils ont été rapidement transférés à côté du nouveau stade. 6 gazon artificiel, 3 gazon naturel. La métamorphose comprend également la planification d'une nouvelle ligne de métro. Lausanne est la seule ville suisse à disposer d'un métro. Le grand monde appelle.

Ceci est également symbolisé par le géant chimique Ineos, qui compte en milliards et a son siège à Rolle sur le lac Léman. "Si Ineos avait investi autant d'argent dans l'équipe que dans le stade, Lausanne aurait longtemps été champion", explique Joseph. Mais le donateur procède avec prudence. Grâce à lui, le projet jeune talent Team Vaud a doublé le budget à plus de 2 millions de francs. Grâce à lui, le volume du club passe à plus de 10 millions. Grâce à lui, le stade a été rembourré, pour ainsi dire. Les initiés sont d'accord: le canton de Vaud et Ineos ont un accord fiscal. En retour, les Britanniques s'engagent à rendre quelque chose. En outre, la publicité ne peut pas nuire, car les représentants d'Ineos de la méthode d'extraction de gaz très controversée fracking parlent avec véhémence.

Quel que soit l'angle sous lequel le projet est vu: Ineos est une aubaine pour Lausanne et pour le football de clubs suisse souvent déficitaire. "Lausanne a des conditions fantastiques", déclare l'ancien directeur du championnat Edmond Isoz. D'autres sont également d'accord: il y a quelque chose de gros qui sommeille là-bas, même si la capacité du stade n'indique pas la Ligue des champions. Ineos veut beaucoup. En témoigne diverses activités dans le secteur du sport, dans le football, par exemple la propriété du club de Ligue 1 de Nice. Ineos veut relier Nice à Lausanne, comme Red Bull l'a fait avec Salzbourg et Leipzig. Synergies, équipes formatées, transfert de connaissances, va-et-vient, va-et-vient. Le patron du club Bob Ratcliffe, le frère du patron de l'entreprise Jim Ratcliffe, a déclaré en mai de cette année dans une interview accordée au «NZZ am Sonntag».


"Ineos a compris et appris rapidement." Certains lausannois prononcent cette phrase. Néanmoins, les dommages collatéraux et les voix d'avertissement sont inévitables. Il est ouvertement affirmé que l'OGC Nice et en particulier son directeur Julien Fournier dirigent Lausanne en confident de Ratcliffe et que l'ancien directeur sportif lausannois Pablo Iglesias a dû quitter le bateau malgré son contrat coûteux, qui dure jusqu'en 2022, car il était trop intéressé par le « Influence suisse ». Celui qui veut bien faire avec le successeur d'Iglesias, l'Ivoirer Souleymane Cissé, dit: Il laisse jouer les relations. Quiconque veut se fâcher contre lui soutient que Cissé est une marionnette contrôlée depuis Nice. Le problème: la Côte d'Azur, Nice et Fournier sont loin du football suisse.

La réputation du club souffre
Mais non seulement Iglesias, qui a mérité des mérites au sein de la Fédération suisse de football pendant des années, est parti, non, mais aussi l'ancien scout Léonard Thurre et le vice-président Stefan Nellen. Les choses locales se détachent. Le responsable marketing Steinmann sait que la réputation en pâtit. Cela fait partie de ce qui se passe lorsqu'une entreprise comme Ineos intervient. La Chine et GC envoient leurs salutations. Steinmann défend le club. Il dit: "Nous avons 13 joueurs de l'équipe vaudoise dans l'équipe."

Le travail domestique est relatif. «Avec moi, nous avons eu plus de Vaudois, mais moins de résultats et, surtout, moins d'argent», raconte l'ancien patron du club Joseph. Un autre observateur souligne qu'Ineos a contredit l'idée enracinée que l'argent tomberait du ciel et que tout deviendrait possible. Le rythme était rapide, parfois trop rapide. Plus de 50 personnes auraient été employées en peu de temps.


La prochaine étape d'Ineos est l'ouverture du stade, qui ne se déroule pas avec des tambours et des trompettes, mais dans une atmosphère fantomatique. Les politiciens couperont un ruban devant le stade dimanche, puis rentreront chez eux. Pas d'invités, pas de spectateurs, pas de fête. Corona a un baptême de stade bizarre effectué. Les boîtes et les équipements de cuisine payés par Ineos sont pour plus tard. Les responsables peuvent se rendre compte que le club a rarement accueilli plus de 4 000 ou 5 000 spectateurs. Le club de hockey sur glace est plus populaire, mais Ineos s'en détourne. Le projet de football est grand, mais la réponse jusqu'à présent a été modeste.

SPORTS page 33
Comment s’approprier un nouveau stade
Au moment où Lausanne-Sport inaugure ce dimanche la Tuilière (contre YB), cinq témoins racontent autant d’emménagements en Suisse romande. Entre vent de modernité et bouffées de nostalgie.

Nicolas jacquier nicolas.jacquier@lematindimanche.ch

Oscar Londono Ancien joueur du Servette FC

Oscar Londono, qui a porté le maillot du SFC entre 2000 et 2008, a connu la fin des Charmilles et l’inauguration du Stade de Genève, le 16mars 2003 (1-1 contre YB). Il n’a pas oublié combien ce déménagement en a coûté au club grenat. «On a emménagé dans un stade au rabais, sorti de nulle part, coincé entre l’autoroute et les voies CFF, et qui n’était de surcroît pas fini. Il y avait des chantiers partout. Avec tout ce béton, ça ne payait pas de mine quand on arrivait devant. On n’est pas entré au bon moment, c’était déjà compliqué, avec des soucis financiers qui allaient précipiter la faillite quelques mois plus tard. Pour beaucoup, cela a été perçu comme un déracinement. Les Charmilles, c’était mythique. En quittant le quartier qui lui a donné son nom, Servette a perdu une partie de son identité et de ses repères. La Praille a plus été construite pour l’Euro 2008 que pour le club. Sa pelouse était nickel. J’ai toujours eu le sentiment d’être arrivé dans un grand appartement mais que l’on n’avait jamais réussi à le meubler.» Avec le recul, Londono en est convaincu: «Pour s’approprier un nouveau stade, il faut créer une histoire, gagner des titres. Or dans l’esprit de beaucoup de gens, c’est comme si Servette, aujourd’hui encore, n’avait pas déménagé. Ou avait raté son transfert de stade.»

Gérard Castella Ancien coach de NE/Xamax

Après trois ans d’exil à la Charrière, Xamax avait inauguré la nouvelle Maladière le 18février 2007 (3-2 contre La Chaux-de-Fonds). Gérard Castella n’a rien oublié de ce retour aux sources. «Il y avait beaucoup d’attentes, tout le monde réclamait des billets, on sentait poindre une nouvelle dynamique. La vieille Maladière était devenue trop désuète. Pour échapper à tout ce remue-ménage autour de l’équipe, on était même parti se mettre au vert! C’est un stade convivial, en harmonie avec la ville. On s’y est tout de suite acclimaté et senti à l’aise. L’objectif, c’est de faire en sorte que l’endroit ne convienne pas aux adversaires. Finalement, c’est ça qui compte. Cette saison-là, on était d’ailleurs monté. Quand j’ai pris possession de mon nouveau bureau, j’ai découvert qu’il n’avait pas de fenêtre. L’équipe avait assez vite trouvé ses marques. On a meublé une zone de détente, agrandi les vestiaires, acheté une TV, une machine à café, etc. On était heureux de pouvoir quitter notre bunker des Geneveys-sur-Coffrane (ndlr: où l’équipe s’entraînait jusque-là).» Gérard Castella en a tiré une conviction: «Avoir seulement un nouveau stade ne suffit pas encore pour se l’approprier. Il faut une équipe, l’identification à un projet. Plus que le club, ce sont les résultats qui font venir les gens.»

Benjamin Antonietti Attaquant du LHC

Après avoir connu l’ambiance enivrante de Malley, l’emblématique No 46 des Lions a découvert la Vaudoise aréna non sans une

certaine nostalgie. Le LHC a pris possession de sa nouvelle enceinte le 24septembre 2019 (défaite 3-5 contre Ge/Servette). «Forcément, cela a beaucoup changé. Tout était propre, neuf et brillant. J’étais émerveillé comme un gosse devant un nouveau jouet. Au tout début, on avait dû un peu bricoler. On se perdait parfois, partant à gauche au fond du couloir au lieu de passer par la droite. Malley, c’était spécial, avec un public plongeant au-dessus de la glace. Là, c’est différent. C’est un peu notre deuxième maison, on y passe la moitié de notre temps mais on ne s’est pas encore préoccupé de la décoration. La glace aussi a changé, on doit plus aiguiser nos patins. Le premier match avait tourné à la cata. On a voulu trop bien faire et on a surjoué. Par rapport à Malley, j’éprouve une petite nostalgie. Le confort est-il vraiment ce que cherchent les fans en priorité?» Au moment où les footballeurs de la ville emménagent à la Tuilière, Antonietti parle de l’esprit des lieux. «Il faut créer ton truc à toi, que l’on retrouve nulle part ailleurs. Sans âme, une enceinte reste vide.»

Julien Sprunger Capitaine de FR Gottéron

Depuis le 1er octobre dernier (2-1 contre les Lakers), Fribourg-Gottéron peut disposer de la nouvelle BCF Arena. Après avoir vécu les travaux de l’intérieur et l’inconfort que cela a pu engendrer, son capitaine évoque ce qui a le plus changé. «Pendant les travaux, cela a été assez rock’n’roll puisque l’on continuait de s’entraîner autour des ouvriers qui s’affairaient. Il y avait parfois des bidons dans le vestiaire parce que ça coulait, qu’il y avait des fuites. Mais lorsque tout a été terminé, on s’est juste dit: «Waow» Il est vrai que c’est un outil extraordinaire qui en jette. Outre la prouesse architecturale, le résultat dégage une véritable beauté. On sent une grandeur, ce lieu incarne l’évolution du sport business. Géographiquement, on n’a pas bougé, chacun a conservé ses mêmes habitudes. On a pu garder cette impression de chaudron. Mais les bruits que l’on entend depuis la glace ne sont plus les mêmes. La rumeur des fans nous parvient avec un petit décalage. Maintenant, il faut encore réussir à lui donner un cœur. Quand on parle d’âme, les supporters en font partie.» Aussi Julien Sprunger attend-il avec une impatience non dissimulée le retour espéré du public. «Ce qui fait l’histoire d’une patinoire, ce sont les moments vécus, les émotions partagées, ce que l’on y fête.»

Jordane Hauert Capitaine du HC Ajoie

Après avoir griffé la glace de l’antique Voyeboeuf durant des lustres, le HC Ajoie a inauguré la Raiffeisen Arena ce 24novembre (4-0 contre Thurgovie). Pour son capitaine, le coup d’envoi d’une nouvelle ère. «J’ai joué dix-huit ans dans l’ancienne patinoire et je dois bien admettre qu’elle avait fait son temps. Cela devenait rustique, on n’avait pas toujours de l’eau chaude. Quand je vois le changement, c’est quand même la classe. Il n’y a plus d’humidité, tout est plus lumineux. Un peu comme si l’on passait d’une grange sombre à un attique ensoleillé. Qu’un petit coin comme le Jura ait pu se doter d’une telle infrastructure représente une fierté pour tout le canton. J’ai vu mon père se démener pour porter ce projet. C’est une vitrine magnifique qui va permettre au club de changer d’ère, en choyant ses sponsors et ses fans. On va enfin pouvoir passer un cap. Depuis le mois d’août, on avait trouvé refuge à la patinoire de Saignelégier ou à celle de Tramelan. Mais cela faisait beaucoup de kilomètres. Le chantier n’est pas terminé, il y a encore du boulot. On ne découvrira nos nouveaux vestiaires qu’en janvier.» Comment vibre déjà la nouvelle enceinte (4800places)? «C’est quand la patinoire sera pleine que l’on saura vraiment quelle atmosphère elle dégage.»

Ouverture de la Tuilière
Le LS a pu mesurer l’écart qui le sépare encore des meilleurs
Pour leur première à la Tuilière, et sans vraiment démériter, les Vaudois ont subi la loi d’un YB en pleine confiance.

André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h28

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Le Lausannois Ewann Guessand – ici à la lutte avec Quentin Maceiras – n’est pas parvenu à trouver le chemin des filets malgré de louables efforts.
Le Lausannois Ewann Guessand – ici à la lutte avec Quentin Maceiras – n’est pas parvenu à trouver le chemin des filets malgré de louables efforts.
KEYSTONE
Un premier match dans son nouveau stade est une expérience toujours très particulière. Et délicate pour quelque équipe que ce soit. Dès lors, lorsque le destin désigne comme hôte d’honneur le triple champion en titre, réussir son baptême du feu tient presque de l’exploit. Surtout pour un néopromu.

Sans surprise, le Lausanne-Sport a donc commencé sa longue cohabitation avec son magnifique nouveau stade de la Tuilière par une nette défaite (0-3) contre Young Boys, le dominateur absolu de la Super League depuis plus de trois ans. Un deuxième revers consécutif – et un troisième concédé lors de leurs quatre dernières sorties – qui ne doit toutefois pas plomber le moral des Vaudois. Qui ont, une fois encore, payé au prix fort leur incapacité à concrétiser les occasions qu’ils se procurent.

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La supériotité d’YB

En première mi-temps surtout, le LS a parfaitement tenu son rôle d’outsider face à un adversaire qui, malgré les nombreux changements opérés par Gerardo Seoane, reste de loin la meilleure équipe du pays. «La victoire bernoise ne souffre aucune discussion, admet Giorgio Contini, mais, avant la pause surtout, nous n’avons pas su profiter des quelques occasions que nous nous sommes ménagées. Parce que nous n’avons pas fait les bons choix dans les trente derniers mètres.»

En panne d’efficacité

Un problème offensif que les Lausannois traînent depuis cinq matches maintenant. Après une entame de championnat prometteuse (huit buts marqués en trois rencontres), la première ligne a brusquement perdu de son efficacité (trois seulement dans les cinq suivantes). «Perdre de cette façon fait mal, résume Ewann Guessand. En première mi-temps, les opportunités de prendre l’avantage étaient là et qui sait si ce duel n’aurait pas pris une autre tournure si on avait pu mener au score. Ensuite, après le deuxième but adverse, nous avons un peu baissé les bras.»

Très présent, et longtemps combatif, l’attaquant français aurait lui-même pu permettre au LS de prendre les devants. Malheureusement pour lui et son équipe, il a été l’auteur de belles initiatives qu’il a toutefois à chaque fois mal conclues. On pense notamment à cette frappe mal cadrée, à la suite d’un remarquable service de Pedro Brazao (23e), qui aurait pu insinuer quelques doutes dans les esprits bernois. Ou à ce duel perdu contre von Ballmoos juste avant le thé qui aurait remis les compteurs à zéro.

«Tous les six mois il existe aussi un mercato pour améliorer une équipe…»

Giorgio Contini
, entraîneur du LS
Le jeune Français (19 ans) n’est pas le seul responsable de ce mutisme offensif. Meilleur buteur de Challenge League ces deux dernières saisons, et auteur de trois buts lors des trois premiers matches, Aldin Turkes traverse une période compliquée. En panne de confiance et de bons repères depuis qu’il a souffert du Covid, le longiligne buteur a en effet galvaudé, de la tête, deux excellents ballons – sur autant de coups francs parfaitement tirés par Kukuruzovic – qui avaient d’abord le poids d’une égalisation (49e), puis celui de relancer les actions lausannoises (64e). «Il nous manque de la qualité, souligne le coach lausannois, mais vu de la jeunesse de mon groupe, il y a des raisons de croire qu’il peut progresser. Cela dit, tous les six mois il existe aussi un mercato pour améliorer une équipe…»

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Vaduz mercredi

Mais avant d’espérer recevoir quelques renforts en janvier, Giorgio Contini et le LS se doivent d’interrompre au plus vite cette série négative. Même si elle n’entame pas, pour l’instant, le moral des joueurs. «Ils ont toujours confiance, j’en suis convaincu, assure le technicien. Dans le cas contraire, ils ne chercheraient plus à jouer au ballon depuis derrière, à proposer du jeu.»

Pour le vérifier, il ne faudra pas attendre bien longtemps. Ce mercredi déjà, à nouveau à la Tuilière, le néopromu aura, contre Vaduz, son récent compagnon de promotion, une occasion à ne pas rater de goûter à nouveau aux joies de la victoire. Et de reprendre en même temps une petite mais précieuse marge sur ces deux dernières places dont ils doivent à tout prix s’éloigner. Pour conclure l’année avec cette sérénité dont une équipe aussi jeune a grand besoin pour progresser.

Publié aujourd’hui à 20h28

Drôle, comme d'habitude, et tellement juste !

http://www.carton-rouge.ch/2020/11/30/et-la-tuiliere-fut/

In 24H.

Lausanne doit faire de sa moquette un avantage
En changeant de stade, le club vaudois a aussi changé de surface de jeu. Au moment d’accueillir Vaduz, voilà qu’interviennent quelques ajustements.
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 19h07
Mis à jour il y a 1 heure

Le LS espère rapidement trouver ses marques sur sa pelouse synthétique flambant neuve qui a souri dimanche à YB, habitué à évoluer sur une telle surface.

Éric Lafargue
Avec la réception du FC Vaduz ce mercredi en amuse-bouche de la soirée de Ligue des champions, Lausanne entend bien retrouver le chemin d’un succès qui le fuit depuis cinq matches (2 nuls, 3 défaites). Trois jours après avoir plié trop facilement devant YB dans un rendez-vous coïncidant avec l’inauguration de la Tuilière (0-3), le club vaudois n’a cette fois plus vraiment droit à l’erreur: s’il veut prendre ses marques dans ses nouveaux murs, il doit s’imposer afin de repousser l’écueil du doute et d’une confiance fragilisée.

Prendre ses marques, ce que le LS n’a pas su faire face au triple champion en titre, c’est aussi apprivoiser une nouvelle surface, désormais synthétique. Initialement, on le sait, la Ville et le club avaient opté pour un revêtement naturel. Mais le retard pris dans le dossier du futur centre d’entraînement avait entraîné durant la construction l’abandon de l’herbe au profit d’une moquette de dernière génération (de la marque Tarkett, No 1 mondial des sols sportifs). Avec un objectif clairement défini: mieux exploiter, à longueur d’année, le potentiel du nouvel écrin dans lequel les joueurs de Giorgio Contini s’entraînent désormais au quotidien.

Une surface qui ne tolère aucune imprécision
Voilà qui doit permettre au résident de la Tuilière de profiter, le plus rapidement étant le mieux, de l’avantage que lui confère le gazon artificiel. Un avantage qu’YB a appris à faire sien, n’ayant nullement été dépaysé dimanche, et pour cause.

‹‹Notre jeu convient aux caractéristiques du synthétique. On doit en faire un atout.››

Giorgio Contini
, entraîneur du LS
Au changement de stade s’est donc ajouté un changement de surface, ce qui nécessite quelques adaptations. «Le plus grand changement concerne la précision et la vitesse, détaille Giorgio Contini. Cela ne tolère aucune approximation. Quelque part, c’est un autre football. Le joueur qui n’est pas propre au niveau technique s’en sortira plus difficilement.» Mais le coach du LS en est convaincu: son équipe peut tirer profit d’évoluer sur un tel revêtement. «Notre jeu convient aux caractéristiques du synthétique. On doit en faire un atout.» À condition de maîtriser les rebonds, qui sont tout autres. Plus de trous qui font tourner les chevilles non plus, de terrain bosselé, parfois inondé suivant les caprices du ciel mais une surface aseptisée qu’il convient de s’approprier.

«Tout va plus vite, confirme Stjepan Kukuruzovic. Et si tu n’es pas précis sur une telle surface, c’est un ballon perdu.» Si jouer sur un synthétique n’est pas forcément sa tasse de thé – «à choisir, admet-il ouvertement, je préfère les sensations offertes par un beau gazon en herbe» –, le capitaine y voit néanmoins quelques avantages. «Avec l’arrivée de l’hiver, reprend «Kuki», la nouvelle pelouse ne va pas bouger. Il ne faut pas se mentir, on ne passe pas d’un monde à l’autre non plus. Toutes les équipes sont aujourd’hui habituées à évoluer sur du synthétique. Pour Lausanne, c’est un détail qui peut néanmoins représenter un avantage décisif sur la longueur d’un championnat. À nous de savoir en profiter.»

Comme une partie de flipper
Durant sa prolifique carrière (Bienne, Thoune, Lausanne, SLO notamment), Jérémy Manière a tout connu. Ce qu’il préfère comme surface? «Rien ne remplace un gazon naturel, répond le consultant de Blue Sports. Le nouveau stade est magnifique mais 99% des gens auraient aimé y voir de l’herbe. Tant au niveau des appuis que de la vitesse, le jeu est complètement différent. Cela permet de réussir des passes qui, en vrai, ne seraient pas possibles sur de l’herbe. Dimanche, on a vu des phases qui ressemblaient à une partie de flipper.» Le club vaudois saura-t-il s’y adapter? «Ça doit aider le LS, reprend son ancien défenseur. Quand je jouais à Thoune, on faisait les trois-quarts de nos points à domicile, sur notre synthétique. On se sauvait d’ailleurs comme ça.»

Afin de minimiser les risques de blessure, souvent favorisée par les incessants changements de surface, Lausanne s’entraînera à l’avenir exclusivement sur son nouveau revêtement, ceci même avant de retrouver une pelouse naturelle lors de ses déplacements. Et à défaut de pouvoir respirer l’odeur de l’herbe mouillée ou fraîchement tondue, ses joueurs se satisferaient déjà de renouer avec le goût de la victoire dans quelques heures.

Lausanne – Vaduz, mercredi 18h15

Le choc des promus. Le déplacement lausannois convient plutôt bien au club de la Principauté. La saison passée en Challenge League, Vaduz avait administré une leçon au LS à la Pontaise avant Noël (0-2) avant de repartir avec un point (1-1) le 23 juin. Dans ce match à rattraper de la 6e journée, son compagnon vaudois d’ascension est averti.

L’adversaire: Vaduz arrive les pectoraux et le moral gonflés à bloc. Ce week-end, les joueurs de Mario Frick ont humilié Sion 4-1, inscrivant trois buts en moins d’un quart d’heure. Voici le LS doublement averti.

L’homme à surveiller. Auteur d’un doublé contre Sion, Tunahan Cicek n’en finit pas d’affoler les compteurs. L’homme ne paie peut-être pas de mine mais s’avère d’une redoutable efficacité.

Giorgio Contini: «On peut parler de la beauté du stade, de nos occasions galvaudées, des jeunes, de tout ce que l’on veut. Mais à un moment donné, ce qui compte, ce sont les points. On connaît bien Vaduz, qui aime s’exprimer dans les transitions, il ne faudra pas leur laisser des espaces.»

L’effectif. Un seul blessé, Schmidt. S’y ajoutent les «indésirables» que sont Rapp, Gétaz, Joël Monteiro et Koura.

Ouais Cicek, de même que le Doumbia de Vaduz - je ne sais pas s'il y est toujours -, cela fait plusieurs mercato(i ?)s que je souhaite les voir à Lausanne. Malheureusement je pense que cela ne se fera jamais étant donné l'orientation de nos recherches depuis quelques saisons.

Une sorte de 6 "Box-to-Box" très rapide, volontaire et malin en ce qui concerne Cicek et un ailier ultra-rapide concernant Doumbia. 2 profils que nous n'avons pas.

Doumbia a signé à Zürich cet été. Mais effectivement très bon joueur qui aurait été pas mal chez nous.

Les Vaudois au pied du podium
Premier succès à la Tuilière pour le LS
Longtemps empruntés, les Lausannois ont profité d’un penalty et d’une expulsion adverse pour disposer (3-0) d’un pâle FC Vaduz.

André Boschetti
Publié aujourd’hui à 21h59

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L’attaquant lausannois Aldin Turkes a retrouvé le chemin des filets sur penalty contre Vaduz. Avant de doubler la mise sur une jolie frappe d’une quinzaine de mètres. Schmied n’a pu qu’admirer.
L’attaquant lausannois Aldin Turkes a retrouvé le chemin des filets sur penalty contre Vaduz. Avant de doubler la mise sur une jolie frappe d’une quinzaine de mètres. Schmied n’a pu qu’admirer.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport n’a pas tardé avant de déposer un premier bijou dans son nouvel écrin. Trois jours après être logiquement tombée, face à YB, à l’occasion de l’ouverture officielle de son stade de la Tuilière, l’équipe de Giorgio Contini a vite corrigé ce départ raté.

Dans ce duel entre néopromus, le LS a pourtant longtemps paru emprunté face à un FC Vaduz beaucoup plus timide et inoffensif que lors de ses deux derniers voyages à la Pontaise. D’où, faut-il le rappeler, les Liechtensteinois étaient repartis avec une victoire et un nul. «Pour ne pas laisser notre adversaire opérer en contre, comme il l’avait si bien fait la saison passée, j’ai choisi de jouer plus bas et de lui laisser la possession du ballon, explique Giorgio Contini. Un plan de jeu qui a bien fonctionné. Car, si nous ne nous sommes pas créés d’occasions nettes, Vaduz ne s’est, lui non plus, pas montré dangereux avant la pause.»

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Quarante-cinq minutes indigentes qui auraient pourtant pu sourire aux visiteurs si Cicek n’avait pas galvaudé cette belle occasion que lui a offerte le Lausannois Boranijasevic (30e) d’une remise maladroite et plein axe.

Le fait de jeu qui change tout

Dans ce genre de duels fermés et équilibrés, seuls un exploit personnel, une grossière erreur ou un fait de jeu permettent à la rencontre de se décanter. «Longtemps nous avons eu l’impression d’avoir le match en main, soupire Mario Frick, le coach liechtensteinois. Selon moi, nous étions même plus proches de marquer que le LS. Malheureusement, un fait de jeu, sous la forme de ce penalty et de cette expulsion pour une faute de main, a changé le cours de la partie.» Une sanction suprême que Turkes s’est chargé de transformer pour inscrire son quatrième but de la saison. Mais le premier depuis le 3 octobre, contre Zurich. Libéré par cette réussite qu’il recherchait désespérément, le buteur du LS récidivait sept minutes plus tard d’une jolie frappe que Büchel ne pouvait que regarder passer.

«Pour ne pas laisser notre adversaire opérer en contre, comme il l’avait si bien fait la saison passée, j’ai choisi de jouer plus bas et de lui laisser la possession du ballon.»

Giorgio Contini, entraîneur du LS
«Cette première victoire à la Tuilière me fait très plaisir, conclut le coach lausannois. Psychologiquement, il était important pour mes joueurs qu’elle ne tarde pas trop à arriver. Pour qu’on ne commence pas à compter le nombre de matches qu’il nous aura fallu pour y parvenir.»

À Zurich sans Puertas

Trois points qui mettent aussi, et surtout, un terme à une série de cinq rencontres sans victoire pour le LS. Même si sa situation au classement n’avait rien de préoccupant, le doute aurait pu commencer à s’installer au sein d’un groupe aussi jeune et inexpérimenté. Il n’en a rien été, et même si la manière a longtemps laissé à désirer et que les Lausannois ont eu besoin de ce petit coup de pouce du destin qui l’avait fui ces dernières semaines, ce succès leur permettra de conclure plus sereinement cette harassante série de cinq matches en quinze jours, dimanche à Zurich. Contre un adversaire qui alignait, lui, les bons résultats avant de trébucher contre Servette mercredi.

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Un déplacement que les Vaudois effectueront sans Cameron Puertas. Averti face à Vaduz, le milieu de terrain sera en effet suspendu pour une rencontre qui pourrait ouvrir des horizons plus intéressants et grisants encore au LS en cas de victoire au Letzigrund.

Dany Da Silva est enfin passé de l’ombre à la lumière
Après avoir longtemps été un précieux No 2, le gardien vaudois s’imposé avec brio au SLO.

Ce vendredi, dans son «nouveau» stade de la Pontaise, Stade-Lausanne-Ouchy reçoit le FC Wil. Avec l’ambition d’aligner une troisième victoire consécutive dans un championnat de Challenge League des plus équilibrés. Une belle série que l’équipe de Meho Kodro n’a pas encore réussie, cette saison, même si seul Grasshopper la devance au classement.

Une excellente entame à laquelle Dany Da Silva (27 ans) n’est pas étranger. Mardi, face à Xamax, le gardien lausannois s’est une fois encore illustré en gardant sa cage inviolée, malgré les nombreuses tentatives neuchâteloises. «C’était un match difficile contre un adversaire de qualité, analyse Da Silva. Disons que la réussite était un peu de notre côté.»

Le plaisir de jouer
Modeste, l’ultime rempart du SLO n’évoque pas sa performance individuelle, même s’il ne cache pas sa satisfaction de pouvoir enfin enchaîner les matches. Ce qui a rarement été le cas au cours de sa carrière. Notamment ces deux dernières années, au Lausanne-Sport, où il n’était que la fidèle doublure de Thomas Castella. Un rôle qu’il assumait avec le sourire. «Je m’y sentais bien, avoue-t-il, et j’étais même prêt à rempiler, l’été dernier. Mais lorsque j’ai vu que Mory Diaw avait prolongé son contrat au LS, j’ai bien compris que l’on ne comptait plus sur moi.»

n petit coup dur qui s’est transformé en gros coup de chance pour Dany Da Silva. «Avec le recul, c’est vrai que j’éprouve à nouveau le plaisir de jouer, ici. Et le fait de pouvoir aligner les matches m’a surtout permis de retrouver très vite les bonnes sensations.» Une lutte pour une place de titulaire qui était pourtant loin d’être gagnée. «Avant d’accepter de rejoindre SLO, je voulais simplement avoir la garantie que je n’allais pas être la doublure de Barroca, mais qu’une saine concurrence allait déterminer celui qui serait appelé à jouer.»

Très vite titulaire
Ce qui a été le cas, même si Joao Barroca a eu l’avantage de commencer la saison. Pour peu de temps toutefois puisque, après une défaite en Coupe contre GC (1-2) et un nul (2-2) à Thoune en championnat, Meho Kodro a décidé de donner sa chance à Dany Da Silva. Une opportunité que le gardien vaudois n’a pas laissée filer. «Pour qu’un joueur puisse donner le meilleur de lui-même, assure-t-il, il est capital qu’il puisse évoluer dans un environnement sain et motivant. Ce qui est mon cas ici.»

https://www.lematin.ch/story/vieira-vire-cest-ursea-qui-assure-linterim-a-nice-635837036902

INEOS commence à voir clair ??? Ursea un gars de qualité. Vieira .......un melon !!!

Quelqu'un peut mettre l'article sur le forum ? Merci
https://www.24heures.ch/le-ls-a-choisi-de-ressusciter-lhymne-vaudois-534550353580

En voila...

Animation à la Tuilière
Le LS a choisi de ressusciter l’hymne vaudois
Dans son nouveau stade, le club vaudois a remis au goût du jour le cantique cantonal, écrit par un colonel en 1803 sur une mélodie populaire. Explications.

Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 17h52

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Vue panoramique de la Tuilière, le nouveau stade du Lausanne-Sport.
Vue panoramique de la Tuilière, le nouveau stade du Lausanne-Sport.
KEYSTONE
Avec l’inauguration de la Tuilière, un bijou architectural qui offre un concentré de technologie et de confort, Lausanne a fait un bond en avant de plusieurs décennies et est entré à son tour dans la modernité. Le nouveau résident a aussi plongé dans ses racines cantonales en remettant au goût du jour l’hymne vaudois, écrit en 1803 par le colonel Samuel-Henri Rochat.

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Quelques minutes avant l’entrée des joueurs et le coup d’envoi inaugural contre Young Boys, les haut-parleurs ont diffusé cet hymne populaire, avec la possibilité, pour les invités qui en auraient oublié les paroles, de suivre la première strophe sur les deux écrans géants. Le même cérémonial a précédé l’apparition des joueurs contre Vaduz et sera reconduit lors de chaque match à domicile.

«On trouve que c’est un joli clin d’œil à notre identité. Vaudois, c’est ce que l’on est.»

Vincent Steinmann, responsable commercial du LS
Interprété lors de chaque Fête des Jeunesses campagnardes ou encore souvent chanté en clôture des assemblées du PLR, l’hymne vaudois a-t-il sa place à la Tuilière? Vincent Steinmann en est convaincu. «On trouve que c’est un joli clin d’œil à notre identité, explique le responsable commercial du club. Vaudois, c’est ce que l’on est. On veut faire de la Tuilière le lieu de rassemblement de tout un canton. On n’aurait pas fait ça à la Pontaise.»

Au moment où la galaxie Ineos a fait du LS un satellite parfois lointain de l’OGC Nice, on peut aussi y voir une manière de renforcer le slogan officiel: un club, un canton. Et donc désormais aussi un hymne, destiné à «chauffer» le stade.

Lausanne qui fait vibrer la corde patriotique de ses (futurs) spectateurs et en appelle au «sens du devoir» des acteurs, est-ce une volonté délibérée de mettre en scène l’avant-match et si oui, quel sens faut-il lui accorder? «Actuellement, reprend notre interlocuteur, l’hymne est nu mais l’objectif est de l’habiller afin de proposer toute une série d’animations.» Contre Vaduz, un show lumineux accompagnait déjà l’entrée des joueurs sur un air composé par le musicien Benoît Corboz.

«Cé qu’è lainô» interdit à Genève

Alors que le cantique valaisan résonne à Tourbillon et que Bâle, Saint-Gall et YB ont pris l’habitude de diffuser la chanson du club, Servette avait été retoqué par la Swiss Football League lors de son retour dans l’élite. En juillet 2018, le fameux «Cé qu’è lainô» cher aux Genevois, chanté jusque-là a capella par un ténor, avait été interdit par la SFL.

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Aucun risque à Lausanne puisque la première strophe et le refrain («Que dans ces lieux règnent à jamais l’amour des lois, la liberté, la paix!») sont diffusés quelques minutes avant l’apparition des équipes.

Le LHC avait dû y renoncer

En ressuscitant l’hymne vaudois, le LS sait qu’il prend un risque. Lors de la saison 2014-2015, les hockeyeurs du LHC avaient tenté le même exercice à Malley et l’opération s’était soldée par un bide qui avait forcé les dirigeants à dire stop sous les sifflets. «Cela avait très mal passé, se souvient Vincent Steinmann. Cette fois, rien ne garantit que nos supporters trouveront ça génial. Mais s’il y avait un moment pour lier l’hymne vaudois au destin du LS, c’était maintenant.»

On doute fort que les joueurs de Contini et tout le staff en ont déjà appris les paroles. «C’est le public qui devra les chanter.»

Zurich – LS, dimanche à 16 h


Afficher moins
L’affiche. Lausanne se déplace dimanche au bord de la Limmat pour y affronter un FC Zurich en net progrès (5 matches/10 points). Avec l’enchaînement des semaines anglaises, le visiteur disputera son 5e match en 14 jours.

Départ réussi. Avec déjà 12 points, le club vaudois fait un excellent néo-promu. S’il est meilleur que Servette à pareille époque en 2019 (10 points), le LS de Fabio Celestini avait placé la barre plus haut encore en 2016 totalisant 14 unités au pointage intermédiaire lors du retour en Super League.

Giorgio Contini: «Même si les échéances sont rapprochées, on repart chaque fois de zéro, ou presque. Face à un adversaire n’ayant plus rien à voir avec celui que l’on avait battu cet automne (ndlr: 4-0 le 3 octobre), il importera de ne rien précipiter, d’être patient. Mais l’objectif est d’effectuer le voyage retour avec trois points de plus.»

L’effectif. Puertas suspendu. Schmidt a rejoué une heure avec les M21. Et Rapp, Gétaz, Koura sont toujours «bannis»…

https://www.lematin.ch/story/le-lausanne-sport-avec-quel-milieu-a-zurich-135389442967

Des Lausannois giflés au Letzigrund
Longtemps absent, le LS offre une belle revanche au FCZ
Inexistants avant la pause et menés de deux longueurs, les Vaudois se sont lourdement inclinés à Zurich (0-4).

André Boschetti
Publié: 06.12.2020, 21h25

Une fin d’après-midi à oublier pour Aldin Turkes et ses coéquipiers du LS, dimanche au Letzigrund, où ils ont concédé la plus large défaite de l’ère Contini.

Deux mois seulement après avoir laminé (4-0) le FC Zurich au terme de sa prestation collective la plus aboutie de ces trois dernières années, le Lausanne-Sport s’est incliné sur le même score face au même adversaire, dimanche. Le tout en affichant un visage déplorable tout au long d’une première mi-temps, au cours de laquelle le néopromu n’a pas ébauché la moindre offensive digne de ce nom.

Alors menés de deux longueurs par un FC Zurich pourtant loin d’être aussi irrésistible qu’eux-mêmes l’avaient été en octobre, les Vaudois ont bien tenté ensuite de réagir, mais avec trop peu de justesse et de conviction pour parvenir à relancer leurs actions. «C’est le genre de défaites qui fait mal, soupire Stjepan Kukuruzovic. En première mi-temps, nous n’étions tout simplement pas là. Ensuite, ça devient très compliqué de remonter un handicap de deux buts. Malgré cela, nous aurions quand même pu inquiéter Zurich si l’on avait concrétisé l’une de nos occasions après la pause.»

Réaction après la pause

Par deux fois, en effet, le LS est passé très près de revenir à portée de tir de son adversaire. Mais le poteau extérieur droit de Brechet a d’abord repoussé la frappe de Geissmann (47e), avant que le pied gauche de Brazão, seul à 6 mètres du but après une intervention hasardeuse du gardien zurichois, ne manque cruellement de précision (72e). Mais comme, entre-temps, le FC Zurich a lui aussi eu plusieurs occasions de classer définitivement l’affaire, personne dans les rangs lausannois n’a osé hasarder que la victoire zurichoise n’était pas des plus logiques.

«C’est le genre de défaites qui fait mal. En première mi-temps, nous n’étions tout simplement pas là.»

Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Plus qu’une défaite qui a pris des allures de correction dans les arrêts de jeu seulement, c’est cette nouvelle totale apathie lausannoise avant la pause qui interpelle et inquiète. Car si elle n’avait pas porté à conséquence face au faible FC Vaduz mercredi, elle s’est révélée logiquement rédhibitoire contre un adversaire de calibre supérieur. Si Kukuruzovic ne s’explique pas cette deuxième entame consécutive ratée, Giorgio Contini a sa petite idée sur les raisons de ces absences. «Je n’y vois rien de très préoccupant, analyse le coach lausannois. Pour moi, il s’agit seulement d’une compréhensible fatigue psychologique chez mes joueurs, due à cette série de cinq matches que nous avons dû livrer en quinze jours. Cela dit, nous avons aligné un nombre impressionnant et inhabituel d’erreurs individuelles qui ont largement précipité notre défaite.»

Une explication que ne partage que partiellement Souleymane Cissé. «En première mi-temps, je ne comprends pas pourquoi l’équipe a été si prudente, sans oser quoi que ce soit sur le plan offensif. Je me demande aussi pourquoi on a joué à trois derrière alors que l’adversaire n’alignait qu’un seul attaquant. Ensuite, pourquoi n’y avait-il personne pour faire la relation entre le milieu de terrain et les deux attaquants? Pour terminer sur une note positive, la réaction montrée après la pause m’a plu. Si notre défaite est méritée, ce score final est trop sévère pour nous.»

Où est passé Christian Schneuwly?

Titulaire inamovible et homme de confiance de Giorgio Contini, Christian Schneuwly n’est plus apparu sur un terrain depuis le 25 novembre et sa sortie prématurée au Parc Saint-Jacques (70e). Vissé 90 minutes durant au banc de touche contre YB, le Fribourgeois ne faisait même plus partie des 18 joueurs convoqués face à Vaduz mercredi puis ce dimanche à Zurich. «Il reste à disposition du coach, a précisé Souleymane Cissé au Letzigrund. Mais il y a du monde au milieu et, comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises, notre projet doit permettre à des jeunes aussi prometteurs que par exemple Barès ou Zai de se développer. Et pour cela il est préférable qu’ils soient acteurs sur le terrain plutôt que spectateurs sur le banc ou en tribune.» Est-ce dès lors un choix de Giorgio Contini? Une question à laquelle le coach lausannois n’a pas voulu répondre. De là à penser que Schneuwly – auquel le directeur sportif du LS avait d’ailleurs clairement signifié qu’il pouvait quitter le club, il y a trois mois – est lui aussi devenu, comme Joël Monteiro, Simone Rapp, Nicolas Gétaz et Anthony Koura, persona non grata, il n’y a qu’un pas, que l’on peut franchir sans grand risque de se tromper.

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