Les articles de presse (pas de commentaire !)

https://footballleagueworld.co.uk/further-details-emerge-over-derby-county-transfer/

Le Lausanne-Sport se met au basket

Le club de football (sept fois champion de Suisse) dribblera aussi sur les parquets. Le LS s’associe avec la Team Lausanne qui compte parmi les meilleures équipes du monde en 3 contre 3.

BLICK

Les footballeurs Hicham Mahou et Gabriel Barès (à gauche et à droite) entourent le basketteur Gilles Martin. Le Lausanne-Sport a décidé de réunir ces deux sports.

par Ugo Curty

Journaliste Blick

Le Lausanne-Sport n’est jamais à court d’idées pour attirer du monde dans son nouveau stade de la Tuilière et toucher un plus jeune public. En 2017, le club lance une équipe de eSport. Trois ans plus tard, le LS donne dans la peluche en choisissant un loup bleu comme mascotte. «Loupo» est né.

«Notre but est d’étendre les réseaux et les communautés de nos supporters, explique Vincent Steinmann, directeur commercial & marketing. Nous essayons aussi de faire vivre le logo du Lausanne-Sport en dehors du stade.»

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Une discipline devenue olympique

Cette stratégie a pris un nouveau virage, plus sportif et urbain, cette semaine. Les footballeurs du LS ont décidé de s’allier aux basketteurs de la Team Lausanne. Cette équipe fait partie des meilleures formations du monde et parcourt la planète sur le World Tour FIBA. Leur spécialité? Le 3 contre 3 (écrit 3x3): une discipline qui se dispute sur un demi-terrain et fera son entrée, en grande pompe, dans le programme olympique aux prochains Jeux de Tokyo.

«Petit, j’allais voir les matches de foot à la Pontaise, se souvient avec des étoiles dans les yeux son capitaine Gilles Martin. J’ai vu des rencontres de folie. Faire quelque chose avec le LS des années plus tard, grâce au basket, c’est inespéré.»

Tout s’est accéléré après un shooting de mode et le lancement d’habits «streetwear» pour la boutique du club. «Nous avons échangé avec Guillaume – la légende! – Katz, que j’ai vu jouer plusieurs fois au stade, reprend le basketteur de la nouvelle entité, Lausanne-Sport 3x3. On a bien croché et le projet s’est concrétisé.»

Des footballeurs fans de basket

Le partenariat n’est pas financier, c’est un échange de bons procédés. Les basketteurs profitent des plateformes logistiques, de sponsoring et de merchandising du club de football. La «maison mère», de son côté, poursuit le rajeunissement de son image avec des ambassadeurs de marque.

Cette collaboration a suscité la curiosité de certains joueurs de football. Pour le jeune Gabriel Barès, 20 ans, c’est surtout du look qu’il suit. «Je ne connais pas grand-chose au basket mais des figures comme Michael Jordan sont de vraies sources d’inspiration», explique-t-il, des Air Jordan vissées aux pieds.

A ses côtés, son coéquipier Hicham Mahou est plus calé. «Le basket me fascine, reconnaît le Français, dont la technique balle en main est impressionnante. Je joue pas mal et je regarde beaucoup de matches. De plus en plus de stars du foot, comme Pogba ou Griezmann, s’intéressent aussi à la NBA.»

Un tournoi dans le stade?

Le basketteur Gilles Martin, surnommé «Pikachu» sur le circuit, rêve secrètement de s’incruster à un entraînement des footeux. «Sur un malentendu, je pourrais faire illusion», se marre le meneur de poche (1m78). Entre les trois compétiteurs, on se chambre déjà et les défis sont lancés. La collaboration entre les deux entités semble bien lancée.

Vincent Steinmann est enthousiaste. «Il y a moyen de se marrer, poursuit le dirigeant. On pourrait même imaginer un terrain d’entraînement de basket dans une coursive de la Tuilière ou, à plus long terme, organiser un tournoi d’envergure sur le terrain.»

Ce week-end, la Team Lausanne 3x3 étrennera son nouvel uniforme à Tel-Aviv pour les qualifications aux championnats d’Europe.

24h
Avec «son» Lausanne, Ilija Borenovic entend offrir des émotions
Promu cet été sur le banc du club vaudois, le successeur de Contini évoque son credo, ses ambitions et l’intégration de plusieurs espoirs. Premier test amical ce vendredi contre Xamax.

Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 18h31

Ancien coach des espoirs du club de la Tuilière, Ilija Borenovic a été récemment promu à la tête de l’équipe fanion du LS.

Claudio De Capitani/freshfocus
Lorsqu’il s’est agi de désigner le successeur de Giorgio Contini à la Tuilière, on a d’abord pensé que les propriétaires du LS allaient rapatrier en Suisse un nom connu, celui d’Adrian Ursea revenant même avec insistance. Avec la promotion d’Ilija Borenovic, passant de la relève à la première équipe, le choix d’Ineos s’est finalement porté sur une solution interne. Le technicien s’était déjà brièvement assis sur le banc lausannois au printemps 2018 - remplaçant Fabio Celestini au pied levé pour quatre matches, il n’avait alors pas pu empêcher la relégation du club vaudois, qui se trouvait déjà dans une position désespérée.

Trois ans plus tard, Borenovic revient par la grande porte. Avec une plus forte légitimité et surtout de nouvelles ambitions de jeu, qu’il ne craint pas d’exprimer.

«Même si tout le monde croit que je suis étranger, j’ai la nationalité suisse depuis douze ans!»

Ilija Borenovic, nouveau coach du LS
«Je ne crains rien du tout, dit-il. Je ne suis pas en train de me poser trop de questions. Je travaille, j’ai la tête dans le guidon.» Mais à la Tuilière, le nouvel occupant du banc sait déjà qu’il lui faudra vaincre quelques solides préjugés, principalement ceux liés à ses origines serbes. «Même si tout le monde croit que je suis étranger, aime-t-il rappeler, j’ai la nationalité suisse depuis douze ans!»

Qu’espère-t-il offrir au public, dès la rentrée contre Saint-Gall, fixée le 24 juillet en soirée? «Un football qui doit procurer des émotions à nos supporters, que l’on sait exigeants, répond notre interlocuteur. Le but, c’est que ça colle aussi à ma philosophie, en proposant un jeu qui mette en valeur nos forces. Je ne suis pas non plus enfermé dans un seul système. Si l’on parvient à mettre tout cela en place, nos fans seront enchantés.»

«On doit profiter de la chance d’être dans un club qui grandit. C’est bien d’être ici.»

Ilija Borenovic, nouveau coach du LS
Au moment de baliser le terrain, que dit un entraîneur à ses joueurs, que Borenovic découvre pour beaucoup? Avant les premiers tours de terrain effectués en début de semaine, quel a été son discours? «On doit profiter de la chance d’être dans un club qui grandit, leur a-t-il glissé. C’est bien d’être ici. Plus qu’une forme de pression, j’y vois surtout une opportunité pour chacun de se mettre en vitrine.»

Inscrire le club dans la durée
Pour Lausanne, le prochain exercice doit être celui de la consolidation. On sait la deuxième saison suivant une promotion souvent plus compliquée à vivre. Son entraîneur parle stabilité et maintien d’abord «afin, explique-t-il, d’inscrire le club dans la durée». Dans un second temps, il sera bien assez tôt pour être la bonne surprise du championnat.

«Je suis très content de l’équipe déjà en place. Ce qui doit compter, ce n’est pas l’âge, c’est le talent qui s’exprime.»

Ilija Borenovic, nouveau coach du LS
À 38 ans, le successeur de Contini sera le benjamin de la Super League. Une vague de jeunisme qui concerne aussi les renforts arrivés jusque-là: hormis Koyalipou et ses 21 printemps, tous ont 20 ans, voire beaucoup moins. «Je suis très content de l’équipe déjà en place. Ce qui doit compter, ce n’est pas l’âge, c’est le talent qui s’exprime.» Ce qui n’exclut nullement l’engagement futur d’éléments plus expérimentés.

Lausanne disputera ce vendredi matin contre Xamax un premier galop amical à huis clos (11 h). Dès lundi, l’équipe prendra de l’altitude pour un stage de préparation qui la conduira à Verbier. Les Vaudois en redescendront le 2 juillet pour affronter le lendemain Dynamo Kiev dans ce qui sera le premier match international à la Tuilière avec du public.

https://www.lematin.ch/story/pour-son-premier-match-avec-lausanne-amdouni-signe-un-double-504182180469

https://www.24heures.ch/des-yeux-supplementaires-pour-decortiquer-la-preparation-du-ls-429255892865

Interview très intéressant de Celestini, notamment sur le foot suisse (je vous laisse traduire via google):

https://elpais.com/deportes/eurocopa-futbol/2021-07-01/fabio-celestini-los-jovenes-suizos-ganan-tres-veces-mas-en-los-bancos-que-en-el-futbol.html

Le LS et le Dynamo Kiev se quittent sur un nul
Pour leur deuxième match de préparation, le Lausanne-Sport s’est offert un nul contre le Dynamo Kiev (1-1) à la Tuilière.

Engagé dans le Festival de football des Alpes pour sa préparation, le LS affrontait samedi le Dynamo Kiev à la Tuilière. Une manière de tester ce qui avait été mis en place durant leur camp de préparation à Verbier.

Les Ukrainiens ont rapidement trouvé la faille sur un penalty provoqué par Monteiro, bien transformé par Rodrigues (7e). Le score était le même à la pause, malgré plusieurs occasions provoquées par la triplette Koylipou, Mahou, Ouatarra.

C’est avec une composition tout à fait différente que les Vaudois sont revenus sur le terrain. Rapidement au retour des vestiaires, les Lausannois recollaient au score par une réussite de Lucas Ribeiro (48e, 1-1).

La pluie a tout de même semblé jouer les trouble-fêtes, notamment en seconde mi-temps. Le public était tout de même de la partie à la Tuilière pour la première fois. En tout cas pour ceux qui étaient munis d’un certificat Covid.

La prochaine rencontre de préparation pour le Lausanne-Sport est prévue mercredi à soir à Fully. Ils y affronteront le FC Sion à 17h.

https://m.le360.ma/sport/marocains-du-monde/interview-exclusive-entre-la-france-et-le-maroc-hicham-mahou-fait-son-choix-86780

https://www.lematin.ch/story/ilija-borenovic-mon-impression-est-que-cameron-puertas-restera-au-ls-481734071601

https://www.lematin.ch/story/quel-club-misera-sur-le-meilleur-buteur-de-1re-ligue-858503923295

Tôt ou tard il nous rejoindra je pense..

https://www.24heures.ch/steen-thychosen-sans-restrictions-on-envoyait-30-ou-40-000-danois-a-londres-674391412786

https://www.lematin.ch/story/lausanne-soffre-le-fc-sion-en-amical-280485837027

Football - Stjepan Kukuruzovic: «Tout n’a pas été bon…»
Publié8 juillet 2021, 08:07
Football: Stjepan Kukuruzovic: «Tout n’a pas été bon…»
Le capitaine du Lausanne-Sport était heureux de la victoire des siens contre Sion, mercredi à Fully en match amical (1-3). Mais il n’oublie pas de souligner le travail qu’il reste à faire.

par
Robin Carrel
(Fully)

Le LS n’en a pas mis plein la vue, mais presque.

Le LS n’en a pas mis plein la vue, mais presque.
freshfocus

Difficile de tirer des enseignements d’une partie jouée sur un terrain inhabituel pour des professionnels et sur lequel quasiment quatre équipes se sont affrontées ce mercredi. Mais on a tout de même pu y voir de belles promesses, notamment dans les rangs des jeunes arrivées au Lausanne-Sport. L’occasion de demander son analyse de la situation au capitaine vaudois Stjepan Kukuruzovic.

Un match intéressant, pas simple sur ce terrain. Mais une victoire, c’est toujours bon à prendre…

Oui, un succès, c’est toujours intéressant pour la confiance et tout ça, c’est sûr. Mais je crois aussi, et on l’a vu aujourd’hui, qu’on a besoin de temps. Tout n’a pas été bon… On a pas trop mal défendu, mais offensivement, avec le ballon, on doit mieux se trouver. Il y a quand même eu pas mal de mauvais choix et on n’a pas assez trouvé les espaces. Mais c’est toujours comme ça en préparation!

Vous êtes un ancien dorénavant. De voir tous ces jeunes qui arrivent et repartent, ça ne doit pas toujours être simple à gérer. Par contre, il y a une bonne dose de talent.

C’est clair qu’on a de nombreux espoirs dans cet effectif. C’est la philosophie du club! Tous les joueurs qui sont ici, à Lausanne, sont très talentueux. Ils sont pleins de qualités et, au LS, ils ont des perspectives pour faire de grandes choses. On a aussi un nouveau coach, qui a des idées de jeu différentes, aussi. Là également ça nous demande du temps pour que ça se mette en place, c’est clair. Je ne cesse de le répéter, mais je pense qu’on a la qualité nécessaire pour faire une bonne saison.

Surtout que ces jeunes, à notre époque, ont tous une culture qui les rapproche, non?

C’est difficile à juger pour moi (rires). Quand tu changes de pays, d'environnement, ce n’est jamais facile. Il faut toujours un certain temps d’adaptation pour s’y faire, notamment à côté du terrain. Mais c’est vrai que pas mal de ces jeunes ont un peu la même histoire, au fond. C’est bien! On a un groupe avec des éléments qui sont déjà bien intégrés et ça c’est important. Comme ça, c’est plus facile pour eux de se faire à la Suisse.

Dans la foulée, vous jouez tout bientôt à Nice. Chez le «grand frère». Un joli test?

Exactement! Et c’est un autre niveau, c’est de la Ligue 1. Ça va être pour nous une bonne expérience… On pourra y voir un peu mieux où nous nous situons. Ça va être intéressant et on verra comment on pourra régater là-bas, contre une équipe d’un autre championnat.
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Football - Stjepan Kukuruzovic: «Tout n’a pas été bon…»
Publié8 juillet 2021, 08:07
Football: Stjepan Kukuruzovic: «Tout n’a pas été bon…»
Le capitaine du Lausanne-Sport était heureux de la victoire des siens contre Sion, mercredi à Fully en match amical (1-3). Mais il n’oublie pas de souligner le travail qu’il reste à faire.

par
Robin Carrel
(Fully)

Le LS n’en a pas mis plein la vue, mais presque.

Le LS n’en a pas mis plein la vue, mais presque.
freshfocus

Difficile de tirer des enseignements d’une partie jouée sur un terrain inhabituel pour des professionnels et sur lequel quasiment quatre équipes se sont affrontées ce mercredi. Mais on a tout de même pu y voir de belles promesses, notamment dans les rangs des jeunes arrivées au Lausanne-Sport. L’occasion de demander son analyse de la situation au capitaine vaudois Stjepan Kukuruzovic.

Un match intéressant, pas simple sur ce terrain. Mais une victoire, c’est toujours bon à prendre…

Oui, un succès, c’est toujours intéressant pour la confiance et tout ça, c’est sûr. Mais je crois aussi, et on l’a vu aujourd’hui, qu’on a besoin de temps. Tout n’a pas été bon… On a pas trop mal défendu, mais offensivement, avec le ballon, on doit mieux se trouver. Il y a quand même eu pas mal de mauvais choix et on n’a pas assez trouvé les espaces. Mais c’est toujours comme ça en préparation!

Vous êtes un ancien dorénavant. De voir tous ces jeunes qui arrivent et repartent, ça ne doit pas toujours être simple à gérer. Par contre, il y a une bonne dose de talent.

C’est clair qu’on a de nombreux espoirs dans cet effectif. C’est la philosophie du club! Tous les joueurs qui sont ici, à Lausanne, sont très talentueux. Ils sont pleins de qualités et, au LS, ils ont des perspectives pour faire de grandes choses. On a aussi un nouveau coach, qui a des idées de jeu différentes, aussi. Là également ça nous demande du temps pour que ça se mette en place, c’est clair. Je ne cesse de le répéter, mais je pense qu’on a la qualité nécessaire pour faire une bonne saison.

Surtout que ces jeunes, à notre époque, ont tous une culture qui les rapproche, non?

C’est difficile à juger pour moi (rires). Quand tu changes de pays, d'environnement, ce n’est jamais facile. Il faut toujours un certain temps d’adaptation pour s’y faire, notamment à côté du terrain. Mais c’est vrai que pas mal de ces jeunes ont un peu la même histoire, au fond. C’est bien! On a un groupe avec des éléments qui sont déjà bien intégrés et ça c’est important. Comme ça, c’est plus facile pour eux de se faire à la Suisse.

Dans la foulée, vous jouez tout bientôt à Nice. Chez le «grand frère». Un joli test?

Exactement! Et c’est un autre niveau, c’est de la Ligue 1. Ça va être pour nous une bonne expérience… On pourra y voir un peu mieux où nous nous situons. Ça va être intéressant et on verra comment on pourra régater là-bas, contre une équipe d’un autre championnat.

https://www.24heures.ch/un-meme-bonheur-reunit-deux-clubs-de-la-cote-433156517872

https://twitter.com/swissfootdata/status/1413418662426464258 Ben qu'on m'amène immédiatement un stylo, je signe immédiatement pour un tel classement...

Oh que oui !

Football vaudois au top!

https://www.lematin.ch/story/yverdon-sport-marque-son-territoire-786454555629

…..

Puisqu’il est question de Stade Lausanne-Ouchy, il convient aussi de rappeler que le club a sans doute perdu son meilleur joueur à l’intersaison: Zeki Amdouni. Le Genevois s’est retrouvé particulièrement courtisé avant d’opter pour le Lausanne-Sport, où il a déjà inscrit quatre buts en préparation. «Financièrement, on a reçu de meilleures propositions, souligne Yagan Hiraç, le directeur sportif. Mais pour son développement, trouver un club qui accorde autant d’importance aux jeunes, c’était capital. Nos relations avec le LS sont bonnes, l’accord qu’on a trouvé nous satisfait et la situation de Zeki nous réjouit beaucoup.»

https://www.20min.ch/fr/story/admir-mehmedi-ne-portera-plus-le-maillot-de-lequipe-de-suisse-322258412393

Une chance pour N'Doye/Zeqiri ?

GoLS a écrit:https://www.20min.ch/fr/story/admir-mehmedi-ne-portera-plus-le-maillot-de-lequipe-de-suisse-322258412393

Une chance pour N'Doye/Zeqiri ?

Faudrait déjà que les 2 zoulous jouent plus régulièrement.

Ouais tout-à-fait. Mais ils avaient tout de même été retenus dans le pré-groupe élargi à l'Euro. Alors peut-être qu'avec encore un joueur de moins, une mini-porte s'entrebâille.

lausarme a écrit:

GoLS a écrit:https://www.20min.ch/fr/story/admir-mehmedi-ne-portera-plus-le-maillot-de-lequipe-de-suisse-322258412393

Une chance pour N'Doye/Zeqiri ?

Faudrait déjà que les 2 zoulous jouent plus régulièrement.

SPORTS page 9
Reprise de la Super League de foot

C’est le championnat suisse le plus relevé de l’histoire
Les dix clubs qui batailleront dès samedi pour le titre ont tous déjà été champions. Il n’y a pas de «petit». Cela promet de sacrés chocs.

Daniel Visentini

Dix clubs historiques du football suisse pour un constat: cette saison constituera sans doute le championnat de Super League le plus relevé ayant jamais existé. Il y a là toutes les régions de Suisse représentées ou presque, toutes les grandes villes ou presque aussi, tous les clubs engagés ont déjà été champions de Suisse et, surtout, il n’y a pas, avant le coup d’envoi programmé samedi, de victime expiatoire désignée à lutter contre la relégation.

Pas de «petit»

Du jamais-vu depuis que l’élite du foot suisse se concentre à dix équipes, soit depuis la saison 2003-2004. Ces derniers temps, il y avait toujours un Vaduz ou/et un Thoune le plus souvent, et avant des Aarau, Bellinzone, Yverdon, Schaffhouse et même Wil qui, avec plus ou moins de succès et sans dénigrer des performances remarquables (comme longtemps celles de Thoune), avaient cette étiquette de «petits». Cette année, rien de tout cela, ni sportivement ni économiquement. Il y a dans l’ordre alphabétique alémanique de la Swiss Football League, Bâle, Grasshopper, Lausanne-Sport, Lugano, Lucerne, Servette, Sion, Saint-Gall, Young Boys et Zurich.

Dans les faits, ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire de la Super League que toutes les équipes engagées ont au moins une fois fêté un titre de champion de Suisse. Il faut remonter à la saison 2009-2010 pour avoir également dix champions alignés. Sauf que, sans dénigrement aucun, étaient présents Bellinzone (qui allait terminer 9e, se sauver en barrage avant de le perdre la saison d’après contre Servette) et Aarau (qui finissait 10e et relégué), soit deux «petits» à proprement parler. Si l’on peut penser que Young Boys part avec les faveurs de la cote pour briguer un cinquième titre consécutif, même avec un nouvel entraîneur (David Wagner), difficile de se projeter pour dire qui devrait lutter contre la relégation. Tous peut-être, comme cela a quasi été le cas la saison passée, derrière le cavalier seul des Bernois.

Attention à la relégation

Autrement dit, il y a là le fleuron du football helvétique qui est réuni pour la première fois dans cette ligue à dix. Sportivement parlant, c’est forcément alléchant: sur le papier, les meilleures formations sont toutes présentes. «Oui, enfin, il manque Xamax», rigole Raphaël Nuzzolo. Le Neuchâtelois, ex-joueur d’YB, est conscient de la qualité présente cette saison dans l’élite. «Aucune de ces équipes n’aura pour objectif le maintien en tête, dit-il. Toutes ont sans doute dans l’idée, même si ce n’est pas formulé directement, une place européenne. Parce qu’en plus, il n’y a plus de petit budget, le minimum devant se situer autour des 15 millions, d’après ce qui se dit sur le sujet. Je crois qu’il y aura de belles bagarres. Mais il y aura tout de même des équipes qui devront lutter contre la relégation, il ne faut pas l’oublier. Donc des formations qui n’avaient pas projeté de le faire. Et ça, ce n’est jamais simple.»

C’est vrai. Il y aura au moins un «gros» historique qui sera dernier et relégué au printemps prochain. Et peut-être un deuxième, celui qui finira neuvième, s’il se prend les pieds dans le tapis d’un barrage toujours périlleux. Malheur à ceux qui seront concernés. Ce championnat va donc s’ouvrir entre euphorie et craintes.

Le retour du public

L’euphorie d’abord, bien sûr. Il y aura du public dans les stades, plus de limitation en nombre, plus de masques: en d’autres termes, des retrouvailles avec les supporters, les spectateurs, le parfum du temps d’avant. Un Certificat Covid de vaccination (deux doses), un test récent négatif ou une preuve qu’on a déjà eu la maladie (donc qu’on a les anticorps qui vont avec), accompagnés d’une pièce d’identité, seront requis pour aller au stade. Après plus d’un an et demi de vide, pour les joueurs comme pour le public, rien de surprenant, toutes les précautions sont prises pour ce retour à la normale.

Les craintes, elles, sont diverses. Après les vaches maigres durant de si long mois, tous les clubs prient pour que ce championnat se déroule normalement. Sans retour du Covid cet automne ou plus tard avec son variant Delta en épouvantail, qui impliquerait un nouveau cortège de mesures restrictives. Le reste, c’est l’appréhension du terrain: dix équipes et la menace d’une relégation directe pour celui qui, malgré les moyens engagés, se sera raté.

De là à relancer le débat sur cette Super League à seulement dix places, il n’y a qu’un pas.

Young Boys en favori, mais après?
Gerardo Seoane, l’homme des derniers succès de Young Boys, est parti entraîner à Leverkusen? Les Bernois ont pris un technicien de Bundesliga, David Wagner. Au Wankdorf, il aura toujours à disposition une belle machine, un contingent fourni et de qualité.

Bâle voudra également retrouver de sa gloire passée et il en a les moyens sportifs. Du côté des clubs romands, tout demande encore confirmation.

À Lausanne, nouvel entraîneur aussi, avec Ilija Borenovic, un homme du sérail. Le LS va devoir composer cette saison sans Da Cunha, Guessand, Borajinasevic, Loosli, Brasao ou Zekhnini. N’Guessan, Trae-Coyle, Brown, Amdouni et d’autres à venir les remplaceront. Mais il va falloir trouver les automatismes.

À Servette, pas de grands bouleversements dans l’effectif. Ondoua, Kone, Mendy ne sont plus là, mais Rodelin, Douline ou Papu Mendes, ainsi que des jeunes du club, sont arrivés. Les Grenat misent sur la continuité.

À Sion, on veut éviter de lutter encore une fois contre la relégation. Alors on s’est offert les services de Zuffi et de Bua. Stojilkovic est de retour comme Luan et le mercato n’est pas terminé.

Ajoutez encore un GC nouveau riche avec ses investisseurs chinois, un Zurich ou un Saint-Gall qui veulent s’éviter des frayeurs, un Lucerne solide et il reste Lugano pour seul point d’interrogation. Une réserve moins sportive (il y a une belle équipe), que financière avec le président Renzetti qui reste seul à la barre. Bref, ça va être serré.DVI

https://www.facebook.com/daniel.romano.3781/videos/978582062961322

https://www.24heures.ch/vincent-steinmann-et-guillaume-katz-ont-pris-du-galon-au-ls-469409685074

https://www.lematin.ch/story/reprise-en-super-league-qui-sera-le-premier-coach-vire-827062135225

Nouvel entraîneur du Lausanne-Sport, Ilija Borenovic est un néophyte de 38 ans. Mais celui qui a officié pendant plusieurs saisons au Team Vaud M21 s'intègre parfaitement dans la politique du club vaudois.

Nouvel entraîneur du Lausanne-Sport, Ilija Borenovic est un néophyte de 38 ans.

KEYSTONE

Sa nomination a dû en surprendre quelques-uns. D'aucuns imaginaient peut-être un nom plus «ronflant» à la tête du LS. Des bruits émanant de la presse parlaient d'une possible arrivée d'Adrian Ursea. Mais le 22 mai, le club de la capitale a officialisé le nom de son pilote pour l'exercice à venir et c'est Ilija Borenovic qui a décroché le poste. Une vraie première pour celui qui avait officié pendant six matches en 2018 après le départ de Fabio Celestini et une inévitable relégation en Challenge League.

Lorsqu'on lui demande comment il a accueilli la nouvelle, le coach ne fait pas d'effets de manche: «On en avait discuté, mais je ne m'y attendais pas forcément. En fait, c'était une surprise sans en être une, vu que j'espérais le poste et que je suis là depuis longtemps. C'est pour ça que quand on m'a annoncé que c'était moi, j'étais froid. Si je devais résumer en trois mots, ce serait: tranquillité, sagesse et joie.»

Un effectif très jeune

La nomination de Borenovic à la tête du LS prend tout son sens à la lecture du contingent et des années de naissance des joueurs. Un seul trentenaire dans l'équipe (Kukuruzovic, 32 ans) et trois autres de plus de 25 ans (Geissmann, Diaw et Monteiro). Le reste, ce sont des garçons de 18 à 22 ans. A la Tuilière, on va jouer à fond la carte jeunesse. «Miser sur les jeunes, c'est un challenge extraordinaire pour moi et pour le projet INEOS», appuie Borenovic.

Si le côté fontaine de jouvence a le don de faire saliver les supporters, la présence de joueurs expérimentés doit aussi permettre de trouver une bonne balance. Un avis que conteste le nouveau coach: «Je trouve que cette histoire d'équilibre entre jeunes joueurs et éléments expérimentés appartient au passé. Moi je parle plutôt de la motivation, de la confiance et de la qualité. Après, si ça se rejoint, tant mieux», dit-il.

«Mais je ne vais pas vous dire qu'il faut six jeunes et quatre gars d'expérience ou l'inverse. Ajax a été en finale de la Champions League avec presque que des jeunes. Il y a des exemples des deux côtés. Si notre équipe est jeune, c'est que c'est notre projet. Mais c'est aussi ça le challenge avec eux. On sait qu'on ne pourra pas les avoir tous au top niveau en même temps», explique encore l'entraîneur.

Un mot d'ordre: développement

Formateur attaché au développement, Ilija Borenovic décrit une partie de sa méthode: «J'aime me baser sur trois principes: la performance, le travail et la progression. Mon but, c'est d'élever le niveau tous les jours. L'ambition qui doit nourrir ces jeunes, c'est de parvenir à percer au plus haut niveau. Pour moi, une partie du travail, c'est qu'il y arrivent. Mais pas qu'ils y arrivent demain, qu'ils y arrivent sur la longueur. Quand on a 20 ans, on a une chance d'y arriver mais aussi une chance de ne pas y rester parce qu'on n'est pas prêt. Une fois prêts, ils pourront gérer.»

A 38 ans, Borenovic est le plus jeune coach de Super League. Un avantage lorsque votre vestiaire pense plutôt TikTok que Facebook? «D'être un jeune entraîneur, c'est un plus. Même si d'anciens coaches savent parfaitement travailler avec les jeunes. Ce qui est sûr, c'est qu'avec la nouvelle donne économique et la situation accentuée par la pandémie, on va davantage voir les jeunes. Les entraîneurs vont devoir être bons avec les jeunes. Il faut tirer sur la bonne ficelle. Des fois pincer, des fois ignorer. Mais les écarts ne sont pas gigantesques dans l'attention qu'il faut donner à un jeune ou à un «ancien».»

Procurer des émotions

Le championnat qui débute samedi avec la réception de St-Gall s'annonce plus ouvert que jamais avec dix bonnes équipes et a priori pas de victime désignée pour la 10e place. Avec 15 buts marqués en cinq matches de préparation, le LS version Borenovic semble tourné vers l'attaque, ce que le principal intéressé développe: «La première question que l'entraîneur se pose c'est soit comment je vais faire pour ne pas encaisser un but ou comment je vais faire pour marquer un but. Je me situe dans la deuxième proposition. On veut posséder le ballon de manière utile et que ça aboutisse à quelque chose. C'est un foot qui va procurer des émotions.»

Pour sa deuxième saison dans l'élite, le club vaudois recherche la stabilité et logiquement le maintien. Ilija Borenovic en est conscient, mais il ne tient pas à abandonner ses principes: «Je ne sais pas trop planifier. J'essaie de voir au jour le jour, de préparer le meilleur entraînement à venir. Le résultat à tout prix, je n'ai pas cette fibre-là.»