Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Commentaire: et si INEOS s'était tiré une balle dans le pied? https://www.lematin.ch/30996394
Je ne suis pas toujours d'accord avec les journalistes, mais j'aurais pu écrire le même papier.
Je ne serais pas lausannois, je dirais même "bien fait"
Je ne suis pas toujours d'accord avec les journalistes, mais j'aurais pu écrire le même papier.
Je ne serais pas lausannois, je dirais même "bien fait"
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Je vous balance l'article du jour, jour important
Je suis persuadé
que nous monterons»Le directeur sportif du LS, Souleymane Cissé, se veut optimiste même si les Vaudois ont déjà égaré dix points depuis la reprise.
André Boschetti
Mis à jour il y a 2 heures
Souleymane Cissé, le nouveau directeur sportif du Lausanne-Sport, reste persuadé que cette saison tourmentée se terminera par une promotion en Super League.
KEYSTONE
Il y a une dizaine de jours seulement, lorsque Bob Ratcliffe avait fini par convaincre Souleymane Cissé de quitter son poste de directeur technique des Girondins de Bordeaux pour lier son destin avec celui du Lausanne-Sport, le leader de Challenge League avait plus qu’un pied en Super League. Avec quinze points d’avance alors qu’il ne restait que treize matches à jouer, le nouveau directeur sportif de la Pontaise devait trouver un contexte parfait pour prendre ses marques, gérer les affaires courantes et préparer la prochaine saison. L’idée était surtout de lui laisser le temps d’observer de près l’équipe et son staff technique pour pouvoir mieux se rendre compte des forces et faiblesses d’un groupe qu’il serait ensuite appelé à améliorer afin d’aborder le plus sereinement possible cette nouvelle aventure au sein de l’élite.
Mais voilà, entre la théorie et la pratique, il y a parfois un fossé. Alors qu’il est officiellement en place depuis moins d’une semaine, Souleymane Cissé doit déjà gérer une première grosse crise. Une tâche très complexe dont le Franco-Ivoirien se serait bien passé, mais qu’il assume avec calme. «Je suis depuis trop longtemps dans le football pour savoir que rien n’y est jamais acquis, soupire-t-il. Sincèrement, même lorsque nous avions quinze points d’avance, j’étais convaincu que nous devrions encore aller la chercher, cette promotion. Mais je suis tout aussi persuadé aujourd’hui que nous finirons par la décrocher. Pourquoi? Parce que ce groupe est sain, solidaire et qu’il ne manque pas de qualités, comme il l’a longtemps démontré. Le problème actuel est uniquement mental. Le doute s’est peu à peu installé et a fini par engendrer cette incroyable fin de match, vendredi.»
Mieux placé que GC
Trente dernière minutes apocalyptiques que Giorgio Contini peine à expliquer. «J’ai bien sûr parlé avec mes joueurs de ce qui s’est passé à Aarau et je dois dire que c’est tout simplement incompréhensible. J’ai vu une équipe en panique, incapable de reprendre ses esprits, d’ébaucher la moindre réaction. On a vécu ce genre de situations extraordinaires dans lesquelles tout ce que l’on entreprend est voué à l’échec.»
La débâcle lausannoise à Aarau.
YouTube
Une expérience aussi rare que traumatisante qui pourrait laisser des traces dans la tête des Lausannois? «Quand une équipe perd dix points sur son poursuivant direct en cinq matches, les joueurs sont évidemment touchés. Mais en ce qui concerne notre situation, je garde pleine confiance en mon groupe. Jamais je n’y ai décelé la moindre arrogance ou suffisance. Ils ont toujours été conscients de la difficulté de cette dernière ligne droite. Et puis, je préfère de loin être à notre place qu’à celle de Grasshopper. Cinq longueurs d’avance à ce stade de la saison restent quand même un avantage très intéressant.»
«L’hypothèse de licencier Giorgio Contini n’a jamais été envisagée»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Une vision positive que partage Souleymane Cissé. «Il ne faut pas oublier que le LS est toujours leader, souligne le directeur sportif lausannois. Et que les choses peuvent très vite tourner. D’autant plus que j’ai un peu l’impression que Grasshopper connaît aujourd’hui cette réussite qui accompagnait parfois Lausanne l’automne dernier. Non, je reste certain que malgré ces moments difficiles que nous traversons, nous allons y arriver.»
Une conviction qui a incité Souleymane Cissé à ne pas envisager ce changement d’entraîneurs que d’aucuns souhaitaient. «Je vous promets que cette hypothèse n’a jamais été envisagée. Giorgio Contini restera ici jusqu’à la fin.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Trois titulaires de retour
Peut-être, mais il ne faut pas non plus être devin pour imaginer que les deux hommes se sont souvent parlé depuis une semaine. Et que Souleymane Cissé a placé Giorgio Contini face à ses responsabilités. Car certains des choix du coach ont semblé étranges à plus d’un observateur. Notamment cette décision d’accorder du repos à l’indispensable Elton Monteiro vendredi à Aarau, alors que le moment aurait peut-être été plus propice ce mardi contre Chiasso. «Elton, qui avait tout joué jusque-là, était fatigué, explique Contini. Et je préfère accorder un break à l’un de mes titulaires le vendredi plutôt que le mardi…»
Avec les retours certains d’Elton Monteiro, de Dan Ndoye et celui, probable, d’Aldin Turkes, le LS pourra, pour la toute première fois depuis la pause forcée, aligner une équipe proche de celle qui lui avait permis de prendre ses distances puisque seul Noah Loosli manquera à l’appel. Des conditions rassurantes pour espérer profiter d’un calendrier qui sera peut-être son principal allié cette semaine. Car seules deux victoires contre les modestes Chiasso et Schaffhouse permettront, au pire, au leader de garder ses distances sur GC et, surtout, de reprendre un peu de cette précieuse confiance qui lui fait tant défaut aujourd’hui. Indispensable pour aborder ensuite avec un minimum de sérénité deux échéances cruciales face à Kriens puis GC.
Je suis persuadé
que nous monterons»Le directeur sportif du LS, Souleymane Cissé, se veut optimiste même si les Vaudois ont déjà égaré dix points depuis la reprise.
André Boschetti
Mis à jour il y a 2 heures
Souleymane Cissé, le nouveau directeur sportif du Lausanne-Sport, reste persuadé que cette saison tourmentée se terminera par une promotion en Super League.
KEYSTONE
Il y a une dizaine de jours seulement, lorsque Bob Ratcliffe avait fini par convaincre Souleymane Cissé de quitter son poste de directeur technique des Girondins de Bordeaux pour lier son destin avec celui du Lausanne-Sport, le leader de Challenge League avait plus qu’un pied en Super League. Avec quinze points d’avance alors qu’il ne restait que treize matches à jouer, le nouveau directeur sportif de la Pontaise devait trouver un contexte parfait pour prendre ses marques, gérer les affaires courantes et préparer la prochaine saison. L’idée était surtout de lui laisser le temps d’observer de près l’équipe et son staff technique pour pouvoir mieux se rendre compte des forces et faiblesses d’un groupe qu’il serait ensuite appelé à améliorer afin d’aborder le plus sereinement possible cette nouvelle aventure au sein de l’élite.
Mais voilà, entre la théorie et la pratique, il y a parfois un fossé. Alors qu’il est officiellement en place depuis moins d’une semaine, Souleymane Cissé doit déjà gérer une première grosse crise. Une tâche très complexe dont le Franco-Ivoirien se serait bien passé, mais qu’il assume avec calme. «Je suis depuis trop longtemps dans le football pour savoir que rien n’y est jamais acquis, soupire-t-il. Sincèrement, même lorsque nous avions quinze points d’avance, j’étais convaincu que nous devrions encore aller la chercher, cette promotion. Mais je suis tout aussi persuadé aujourd’hui que nous finirons par la décrocher. Pourquoi? Parce que ce groupe est sain, solidaire et qu’il ne manque pas de qualités, comme il l’a longtemps démontré. Le problème actuel est uniquement mental. Le doute s’est peu à peu installé et a fini par engendrer cette incroyable fin de match, vendredi.»
Mieux placé que GC
Trente dernière minutes apocalyptiques que Giorgio Contini peine à expliquer. «J’ai bien sûr parlé avec mes joueurs de ce qui s’est passé à Aarau et je dois dire que c’est tout simplement incompréhensible. J’ai vu une équipe en panique, incapable de reprendre ses esprits, d’ébaucher la moindre réaction. On a vécu ce genre de situations extraordinaires dans lesquelles tout ce que l’on entreprend est voué à l’échec.»
La débâcle lausannoise à Aarau.
YouTube
Une expérience aussi rare que traumatisante qui pourrait laisser des traces dans la tête des Lausannois? «Quand une équipe perd dix points sur son poursuivant direct en cinq matches, les joueurs sont évidemment touchés. Mais en ce qui concerne notre situation, je garde pleine confiance en mon groupe. Jamais je n’y ai décelé la moindre arrogance ou suffisance. Ils ont toujours été conscients de la difficulté de cette dernière ligne droite. Et puis, je préfère de loin être à notre place qu’à celle de Grasshopper. Cinq longueurs d’avance à ce stade de la saison restent quand même un avantage très intéressant.»
«L’hypothèse de licencier Giorgio Contini n’a jamais été envisagée»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Une vision positive que partage Souleymane Cissé. «Il ne faut pas oublier que le LS est toujours leader, souligne le directeur sportif lausannois. Et que les choses peuvent très vite tourner. D’autant plus que j’ai un peu l’impression que Grasshopper connaît aujourd’hui cette réussite qui accompagnait parfois Lausanne l’automne dernier. Non, je reste certain que malgré ces moments difficiles que nous traversons, nous allons y arriver.»
Une conviction qui a incité Souleymane Cissé à ne pas envisager ce changement d’entraîneurs que d’aucuns souhaitaient. «Je vous promets que cette hypothèse n’a jamais été envisagée. Giorgio Contini restera ici jusqu’à la fin.»
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Trois titulaires de retour
Peut-être, mais il ne faut pas non plus être devin pour imaginer que les deux hommes se sont souvent parlé depuis une semaine. Et que Souleymane Cissé a placé Giorgio Contini face à ses responsabilités. Car certains des choix du coach ont semblé étranges à plus d’un observateur. Notamment cette décision d’accorder du repos à l’indispensable Elton Monteiro vendredi à Aarau, alors que le moment aurait peut-être été plus propice ce mardi contre Chiasso. «Elton, qui avait tout joué jusque-là, était fatigué, explique Contini. Et je préfère accorder un break à l’un de mes titulaires le vendredi plutôt que le mardi…»
Avec les retours certains d’Elton Monteiro, de Dan Ndoye et celui, probable, d’Aldin Turkes, le LS pourra, pour la toute première fois depuis la pause forcée, aligner une équipe proche de celle qui lui avait permis de prendre ses distances puisque seul Noah Loosli manquera à l’appel. Des conditions rassurantes pour espérer profiter d’un calendrier qui sera peut-être son principal allié cette semaine. Car seules deux victoires contre les modestes Chiasso et Schaffhouse permettront, au pire, au leader de garder ses distances sur GC et, surtout, de reprendre un peu de cette précieuse confiance qui lui fait tant défaut aujourd’hui. Indispensable pour aborder ensuite avec un minimum de sérénité deux échéances cruciales face à Kriens puis GC.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
collet arrive à Xamax et ou le bordel
https://www.lematin.ch/sports/football/xamax-dechire-coulisses/story/12228182
https://www.lematin.ch/sports/football/xamax-dechire-coulisses/story/12228182
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
dudu a écrit:collet arrive à Xamax et ou le bordel
https://www.lematin.ch/sports/football/xamax-dechire-coulisses/story/12228182
Ca etonne encore qqun? Ce type est une plaie.
Reckless One- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 16/04/2009
dudu aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Trois points et pas grand-chose d’autre pour le LS
Les Vaudois ont profité de la venue à la Pontaise d’un très faible FC Chiasso pour enfin renouer avec la victoire.
André Boschetti
Mis à jour il y a 3 heures
Andi Zeqiri remercie son coéquipier Dan Ndoye qui lui a adressé la passe décisive sur l’ouverture du score lausannoise.
Andi Zeqiri remercie son coéquipier Dan Ndoye qui lui a adressé la passe décisive sur l’ouverture du score lausannoise.
KEYSTONE
Dans le football actuel, la victoire est, paraît-il, la seule chose qui compte. Après - longue pause due au Covid-19 comprise - avoir passé quelque 137 jours sans éprouver le bonheur de quitter le terrain en vainqueur, le Lausanne-Sport est enfin parvenu à mettre un terme à cette interminable disette, mardi. Si l’on se satisfait de ce seul résultat, le leader de Challenge a donc de quoi se réjouir. Malheureusement, l’aspect positif de cette soirée à oublier se résume à ces trois points supplémentaires.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Deux cadeaux
Au moment d’abandonner la Pontaise après avoir soutenu avec une louable vigueur leur équipe, nombre de supporters se demandaient d’ailleurs, et à juste titre, ce qui se serait passé si l’opposition avait été un brin supérieure à celle proposée par ce très faible FC Chiasso. Des Tessinois qui s’étaient de surcroît déplacés à Lausanne avec seulement quatorze éléments. Un signe supplémentaire qu’ils bradent de la plus honteuse des façons une fin de championnat durant laquelle ils ne risquent plus rien. À Yverdon, on ne doit vraisemblablement pas trouver la plaisanterie très marrante.
Sous les yeux de Vieira
Avec la complicité involontaire de leurs adversaires - un cadeau magistral de Piccinni puis un autogoal de Conus - le LS prenait très vite deux longueurs d’avance. Un avantage qui aurait dû lui permettre de se rassurer en réussissant une véritable fête de tirs. Mais alors que toutes les étoiles étaient alignées pour que les Vaudois reprennent un peu de cette confiance perdue, c’est tout le contraire qui se produisait. Sur la première - et unique - occasion tessinoise, Cyzas profitait d’un mauvais placement défensif adverse pour réduire la marque. Et replonger aussitôt le LS dans le doute. «Avec tous les changements effectués, commençait Giorgio Contini, le rythme et la précision n’étaient pas aussi bonnes que d’habitude, mais la volonté et l’engagement de mes joueurs étaient ceux que j’attendais. Et je suis certain que si l’on avait concrétisé l’une ou l’autre de nos opportunités avant la réduction du score un brin heureuse de Chiasso, nous l’aurions emporté très largement.»
«Pour enchaîner les victoires, nous sommes tous conscients qu’il faudra mieux faire»
Alexandre Pasche, milieu de terrain du LS
Tel ne fut pas le cas et ce LS souffreteux et tenaillé par le doute a craint jusqu’au bout de vivre le même épilogue qu’à Wil en ouverture de cette dernière partie de saison. «J’espère simplement que cette victoire va nous servir de déclic, soupirait Alex Pasche. Nous traversons une période difficile et au moins nous avons maintenant stoppé l’hémorragie. Mais pour enchaîner les victoires, nous sommes tous conscients qu’il faudra mieux faire.»
Présents à la Pontaise, Thomas Bach, président du CIO, Dominique Blanc, président de l’ASF, et Patrick Vieira, entraîneur de l’OGC Nice, n’ont donc pas dû vivre une soirée mémorable. Habile diplomate, le coach niçois préférait justement garder le silence lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait du spectacle proposé et de la prestation de Dan Ndoye, son futur joueur.
Pour les plus pragmatiques, le LS a trois points de plus, un match de moins à son programme et toujours cinq points d’avance sur GC. Quant aux plus lucides, ils espèrent que ce succès ramène assez de confiance pour qu’il soit au moins confirmé vendredi face a Shaffhouse.
Les Vaudois ont profité de la venue à la Pontaise d’un très faible FC Chiasso pour enfin renouer avec la victoire.
André Boschetti
Mis à jour il y a 3 heures
Andi Zeqiri remercie son coéquipier Dan Ndoye qui lui a adressé la passe décisive sur l’ouverture du score lausannoise.
Andi Zeqiri remercie son coéquipier Dan Ndoye qui lui a adressé la passe décisive sur l’ouverture du score lausannoise.
KEYSTONE
Dans le football actuel, la victoire est, paraît-il, la seule chose qui compte. Après - longue pause due au Covid-19 comprise - avoir passé quelque 137 jours sans éprouver le bonheur de quitter le terrain en vainqueur, le Lausanne-Sport est enfin parvenu à mettre un terme à cette interminable disette, mardi. Si l’on se satisfait de ce seul résultat, le leader de Challenge a donc de quoi se réjouir. Malheureusement, l’aspect positif de cette soirée à oublier se résume à ces trois points supplémentaires.
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Deux cadeaux
Au moment d’abandonner la Pontaise après avoir soutenu avec une louable vigueur leur équipe, nombre de supporters se demandaient d’ailleurs, et à juste titre, ce qui se serait passé si l’opposition avait été un brin supérieure à celle proposée par ce très faible FC Chiasso. Des Tessinois qui s’étaient de surcroît déplacés à Lausanne avec seulement quatorze éléments. Un signe supplémentaire qu’ils bradent de la plus honteuse des façons une fin de championnat durant laquelle ils ne risquent plus rien. À Yverdon, on ne doit vraisemblablement pas trouver la plaisanterie très marrante.
Sous les yeux de Vieira
Avec la complicité involontaire de leurs adversaires - un cadeau magistral de Piccinni puis un autogoal de Conus - le LS prenait très vite deux longueurs d’avance. Un avantage qui aurait dû lui permettre de se rassurer en réussissant une véritable fête de tirs. Mais alors que toutes les étoiles étaient alignées pour que les Vaudois reprennent un peu de cette confiance perdue, c’est tout le contraire qui se produisait. Sur la première - et unique - occasion tessinoise, Cyzas profitait d’un mauvais placement défensif adverse pour réduire la marque. Et replonger aussitôt le LS dans le doute. «Avec tous les changements effectués, commençait Giorgio Contini, le rythme et la précision n’étaient pas aussi bonnes que d’habitude, mais la volonté et l’engagement de mes joueurs étaient ceux que j’attendais. Et je suis certain que si l’on avait concrétisé l’une ou l’autre de nos opportunités avant la réduction du score un brin heureuse de Chiasso, nous l’aurions emporté très largement.»
«Pour enchaîner les victoires, nous sommes tous conscients qu’il faudra mieux faire»
Alexandre Pasche, milieu de terrain du LS
Tel ne fut pas le cas et ce LS souffreteux et tenaillé par le doute a craint jusqu’au bout de vivre le même épilogue qu’à Wil en ouverture de cette dernière partie de saison. «J’espère simplement que cette victoire va nous servir de déclic, soupirait Alex Pasche. Nous traversons une période difficile et au moins nous avons maintenant stoppé l’hémorragie. Mais pour enchaîner les victoires, nous sommes tous conscients qu’il faudra mieux faire.»
Présents à la Pontaise, Thomas Bach, président du CIO, Dominique Blanc, président de l’ASF, et Patrick Vieira, entraîneur de l’OGC Nice, n’ont donc pas dû vivre une soirée mémorable. Habile diplomate, le coach niçois préférait justement garder le silence lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait du spectacle proposé et de la prestation de Dan Ndoye, son futur joueur.
Pour les plus pragmatiques, le LS a trois points de plus, un match de moins à son programme et toujours cinq points d’avance sur GC. Quant aux plus lucides, ils espèrent que ce succès ramène assez de confiance pour qu’il soit au moins confirmé vendredi face a Shaffhouse.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le cœur du LS oscille entre soulagement et inquiétude
Victorieux de Schaffhouse sur le terrain, les Vaudois craignent désormais que la saison n’aille pas jusqu’à son terme.
André Boschetti
Publié: 10.07.2020, 22h48
0 commentaire
L’attaquant lausannois Aldin Turkes a marqué le seul but de la victoire du LS contre Schaffhouse.
L’attaquant lausannois Aldin Turkes a marqué le seul but de la victoire du LS contre Schaffhouse.
KEYSTONE
Grâce à une deuxième victoire d’affilée - arrachée dans la douleur vendredi contre le FC Schaffhouse à la Pontaise - la soirée aurait dû se terminer par un mélange de joie et de soulagement du côté du Lausanne-Sport. Mais ce double et agréable sentiment - une première depuis la reprise du championnat - a vite été balayé par les inquiétantes nouvelles en provenance de Zurich. «Ce risque a toujours été présent mais c’est vrai qu’aujourd’hui, suite à ces deux cas positifs à Zurich et Grasshopper, le spectre d’un arrêt définitif des compétitions plane à nouveau, résume Stefan Nellen, un vice-président du club vaudois plutôt irrité. Un scénario que nous aurions très bien pu éviter si les clubs de SFL et leur Comité avaient accueilli positivement notre proposition d’augmenter à douze le nombre d’équipes de Super League. Si nous devions en arriver à cette décision extrême de tout stopper, au lieu de n’avoir qu’une seule équipe déçue sur vingt (ndlr: GC ou Vaduz, 2es ex aequo au moment de l’interruption), nous en aurons bien davantage, même si j’imagine bien qu’une telle issue comblerait Thoune, Xamax et le FC Sion.»
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Une lourde incertitude qui avait aussi régné sur le terrain en début de soirée. Malgré de légers progrès par rapport à sa dernière sortie contre Chiasso, le LS a une nouvelle fois souffert pour prendre la mesure de Schaffhouse. En fin de partie (84e), il a même eu besoin d’une intervention salvatrice de Mory Diaw pour empêcher Sessolo de plonger le leader dans une crise plus profonde encore. Il n’en a heureusement rien été et la réussite d’Aldin Turkes à la demi-heure, suite à une remarquable triangulation initiée par Schneuwly et poursuivie par Zeqiri, a suffi au LS pour aligner une deuxième et importante victoire. Avec toutefois l’incertitude qu’elle puisse être la dernière de la saison.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
«Le spectre d’un arrêt définitif des compétitions plane à nouveau»
Stefan Nellen, vice-président du LS
Héros lors de ce court succès, l’habituelle doublure de Thomas Castella savourait son plaisir avec humilité, lui qui était aligné pour la toute première fois en Challenge League depuis son arrivée à la Pontaise. «Je devais normalement jouer en Coupe contre Bâle, mais il n’en a rien été et mon moral en a pris un coup. Mais bon, après une blessure, je me suis remis au boulot et ça s’est plutôt bien passé ce soir [vendredi]. Le fait de gagner ce genre de matches si serrés est une raison supplémentaire pour moi d’être satisfait. Quant à mon intervention en fin de rencontre, elle fait partie du travail d’un gardien. Même lorsque nous sommes peu sollicités, nous nous devons d’être prêts à tout moment.»
La déception de Sessolo
Un réflexe salvateur qui a empêché le Vaudois de Schaffhouse Helios Sessolo de jouer à nouveau un mauvais tour au LS après avoir réussi l’égalisation, il y a un an, lors du match d’ouverture de la saison. «C’est dommage, sourit l’attaquant, mais je dois reconnaître que le gardien lausannois a effectué un superbe arrêt sur ma frappe.» Et lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du leader, l’ancien joueur du Mont fait preuve de diplomatie. «On voit que ça ne marche plus aussi bien qu’en automne dernier. Ils sont dans le dur mais ils ont quand même réussi à l’emporter et c’est là le plus important pour eux, même si on sent bien qu’il leur manque un petit quelque chose.»
L’apport de Puertas
Une prestation collective une nouvelle fois très en deçà des expectatives au cours de laquelle il y aura tout de même eu quelques notes positives. Comme la bonne performance de Dan Ndoye et une entrée en jeu plus convaincante que les précédentes de Cameron Puertas. «J’ai joué un peu plus longtemps qu’en d’autres occasions, explique le milieu de terrain, et j’ai eu un peu plus de temps pour prendre mes marques. J’ai donc essayé d’amener un peu plus d’énergie sur le terrain. Et dans l’ensemble, j’ai l’impression que nous avons mieux su gérer notre adversaire. Dans le jeu, nous étions aussi plus calmes que lors de nos dernières sorties. Mais l’essentiel, ce sont ces trois nouveaux points qui, j’espère, nous apporterons encore un peu plus de confiance pour la suite.»
Pour sa première titularisation en championnat, Mory Diaw a joué un rôle décisif dans la victoire lausannoise.
Pour sa première titularisation en championnat, Mory Diaw a joué un rôle décisif dans la victoire lausannoise.
KEYSTONE
Victorieux de Schaffhouse sur le terrain, les Vaudois craignent désormais que la saison n’aille pas jusqu’à son terme.
André Boschetti
Publié: 10.07.2020, 22h48
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L’attaquant lausannois Aldin Turkes a marqué le seul but de la victoire du LS contre Schaffhouse.
L’attaquant lausannois Aldin Turkes a marqué le seul but de la victoire du LS contre Schaffhouse.
KEYSTONE
Grâce à une deuxième victoire d’affilée - arrachée dans la douleur vendredi contre le FC Schaffhouse à la Pontaise - la soirée aurait dû se terminer par un mélange de joie et de soulagement du côté du Lausanne-Sport. Mais ce double et agréable sentiment - une première depuis la reprise du championnat - a vite été balayé par les inquiétantes nouvelles en provenance de Zurich. «Ce risque a toujours été présent mais c’est vrai qu’aujourd’hui, suite à ces deux cas positifs à Zurich et Grasshopper, le spectre d’un arrêt définitif des compétitions plane à nouveau, résume Stefan Nellen, un vice-président du club vaudois plutôt irrité. Un scénario que nous aurions très bien pu éviter si les clubs de SFL et leur Comité avaient accueilli positivement notre proposition d’augmenter à douze le nombre d’équipes de Super League. Si nous devions en arriver à cette décision extrême de tout stopper, au lieu de n’avoir qu’une seule équipe déçue sur vingt (ndlr: GC ou Vaduz, 2es ex aequo au moment de l’interruption), nous en aurons bien davantage, même si j’imagine bien qu’une telle issue comblerait Thoune, Xamax et le FC Sion.»
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Une lourde incertitude qui avait aussi régné sur le terrain en début de soirée. Malgré de légers progrès par rapport à sa dernière sortie contre Chiasso, le LS a une nouvelle fois souffert pour prendre la mesure de Schaffhouse. En fin de partie (84e), il a même eu besoin d’une intervention salvatrice de Mory Diaw pour empêcher Sessolo de plonger le leader dans une crise plus profonde encore. Il n’en a heureusement rien été et la réussite d’Aldin Turkes à la demi-heure, suite à une remarquable triangulation initiée par Schneuwly et poursuivie par Zeqiri, a suffi au LS pour aligner une deuxième et importante victoire. Avec toutefois l’incertitude qu’elle puisse être la dernière de la saison.
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«Le spectre d’un arrêt définitif des compétitions plane à nouveau»
Stefan Nellen, vice-président du LS
Héros lors de ce court succès, l’habituelle doublure de Thomas Castella savourait son plaisir avec humilité, lui qui était aligné pour la toute première fois en Challenge League depuis son arrivée à la Pontaise. «Je devais normalement jouer en Coupe contre Bâle, mais il n’en a rien été et mon moral en a pris un coup. Mais bon, après une blessure, je me suis remis au boulot et ça s’est plutôt bien passé ce soir [vendredi]. Le fait de gagner ce genre de matches si serrés est une raison supplémentaire pour moi d’être satisfait. Quant à mon intervention en fin de rencontre, elle fait partie du travail d’un gardien. Même lorsque nous sommes peu sollicités, nous nous devons d’être prêts à tout moment.»
La déception de Sessolo
Un réflexe salvateur qui a empêché le Vaudois de Schaffhouse Helios Sessolo de jouer à nouveau un mauvais tour au LS après avoir réussi l’égalisation, il y a un an, lors du match d’ouverture de la saison. «C’est dommage, sourit l’attaquant, mais je dois reconnaître que le gardien lausannois a effectué un superbe arrêt sur ma frappe.» Et lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du leader, l’ancien joueur du Mont fait preuve de diplomatie. «On voit que ça ne marche plus aussi bien qu’en automne dernier. Ils sont dans le dur mais ils ont quand même réussi à l’emporter et c’est là le plus important pour eux, même si on sent bien qu’il leur manque un petit quelque chose.»
L’apport de Puertas
Une prestation collective une nouvelle fois très en deçà des expectatives au cours de laquelle il y aura tout de même eu quelques notes positives. Comme la bonne performance de Dan Ndoye et une entrée en jeu plus convaincante que les précédentes de Cameron Puertas. «J’ai joué un peu plus longtemps qu’en d’autres occasions, explique le milieu de terrain, et j’ai eu un peu plus de temps pour prendre mes marques. J’ai donc essayé d’amener un peu plus d’énergie sur le terrain. Et dans l’ensemble, j’ai l’impression que nous avons mieux su gérer notre adversaire. Dans le jeu, nous étions aussi plus calmes que lors de nos dernières sorties. Mais l’essentiel, ce sont ces trois nouveaux points qui, j’espère, nous apporterons encore un peu plus de confiance pour la suite.»
Pour sa première titularisation en championnat, Mory Diaw a joué un rôle décisif dans la victoire lausannoise.
Pour sa première titularisation en championnat, Mory Diaw a joué un rôle décisif dans la victoire lausannoise.
KEYSTONE
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/un-joueur-positif-au-coronavirus-a-xamax-757901429351
Pas bon, aller faut tenir 2 semaines et ce sera ok
Pas bon, aller faut tenir 2 semaines et ce sera ok
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS lance un signal fort à GrasshopperSéduisants et convaincants vainqueurs de Kriens, les Vaudois aborderont avec confiance le choc au sommet de Challenge League, vendredi.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 22h41
Auteur d’un doublé, Anthony Koura est félicité par ses coéquipiers Nicolas Gétaz, Aldin Turkes et Cameron Puertas.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport abordera le choc au sommet de ce vendredi contre Grasshopper à la Pontaise avec une confiance enfin retrouvée. Après avoir beaucoup inquiété leurs supporters lors de sept premières sorties post-Covid très décevantes – avec comme principale et fâcheuse conséquence d’avoir dilapidé les deux tiers de leur large avance sur Grasshopper – les Vaudois les ont rassurés, mardi à Kriens. Face à un adversaire qui avait pourtant remporté trois de ses quatre derniers matches, le LS s’est non seulement imposé sans jamais trembler, mais il a surtout affiché une autorité et un allant offensif que l’on avait plus vus depuis trop longtemps.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
«Même si elles ont été un peu laborieuses, les victoires contre Chiasso et Schaffhouse nous ont donné confiance»
Giorgio Contini, coach du LS
Pour cette première des trois rencontres successives qui oppose son équipe à ces adversaires qui la suivent directement au classement, Giorgio Contini, qui devait déjà se passer de Zeqiri, blessé, avait pourtant décidé de laisser six autres titulaires au repos. Et de changer de système de jeu. Deux choix a priori audacieux, mais qui se sont avérés gagnants. «Même si elles ont été un peu laborieuses, commence le coach lausannois, les deux victoires acquises contre Chiasso et Schaffhouse nous ont donné un peu de cette confiance qui nous faisait défaut récemment. D’emblée mes joueurs ont d’ailleurs montré beaucoup plus d’agressivité et de fluidité dans le jeu. Sans laisser la moindre chance à un adversaire, il faut aussi le reconnaître, qui a évolué très loin de son meilleur niveau.»
Changement de système
Disposé dans un inédit 4-3-1-2, le LS a en effet d’entrée de jeu su imposer sa supériorité à la fois technique et physique pour multiplier les offensives et les occasions nettes. En vain jusqu’au moment où Anthony Koura profitait de deux magnifiques services de Nicolas Gétaz d’abord et d’Aldin Turkes ensuite pour concrétiser par deux fois cette domination sans partage. «C’est le premier doublé que je réussis sous le maillot du LS, se réjouissait l’attaquant français. Et, même s’il n’explique pas tout, le changement tactique y est certainement pour quelque chose. Parce que dans ce système à deux attaquants, je peux tourner plus librement autour de Turkes. Du coup, j’ai davantage d’espaces. Mais le plus important, ce sont ces trois points qui nous permettent de conserver notre avance sur Grasshopper avant le choc au sommet de vendredi.»
Après une première mi-temps presque parfaite, qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à celle proposée à Wil l’automne dernier, le LS avait cette fois la bonne idée de continuer à aller chercher haut son adversaire pour ne pas lui donner la moindre illusion qu’un éventuel retour était possible. Pour preuve, les Lucernois ne se sont pas ménagé la moindre opportunité de réduire la marque ni avant ni après que Turkes ne réussisse à corser une addition qui aurait pu être plus lourde encore pour Kriens.
Prêt pour GC
Fort de cette troisième victoire consécutive, le leader de Challenge League a fait le plein de confiance avant la venue de GC. Un choc qu’il abordera avec l’avantage d’avoir deux résultats intéressants à disposition, et cela même si seul un quatrième succès successif lui assurerait déjà presque à coup sûr la promotion en Super League. Un sommet pour lequel Giorgio Contini pourra aussi compter avec les retours au jeu des précieux Kukuruzovic, Schneuwly et Ndoye, tous laissés longtemps au repos contre Kriens. Une rencontre à laquelle Andi Zeqiri, touché à un mollet contre Schaffhouse, espère lui aussi participer. «Et puis, comme chacun sait, les joueurs récupèrent beaucoup vite et mieux de leurs efforts quand on gagne», conclut un coach certainement beaucoup plus heureux et soulagé qu’il ne l’a laissé transparaître.
Publié aujourd’hui à 22h41
Kriens - LS 0-3 (0-2)
Kleinfeld. 850 spectateurs.
Arbitre: M. Piccolo.
Buts: 25e Koura 0-1, 36e Koura 0-2, 64e Turkes 0-3,
Kriens: Brügger; Alessandrini, Elvedi, Berisha; Bürgisser (79e Follonier); Urtic (62e Ulrich), Wiget (46e Sadrijaj), Yesilcayir (62e Teixeira), Busset; Tadic (46e Hoxha), Abubakar.
LS: Diaw; Boranijasevic (70e Bares), Monteiro (78e Nganga), Nanizayamo, Gétaz; Schmidt, Geissmann (70e Ndoye), Puertas; Dominguez; Turkes (70e Oliveira), Koura (78e Schneuwly).
Avertissements: 51e Bürgisser, 59e Puertas, 76e Sadrijaj, 77e Berisha, 82e Alessandrini.
Notes: Kriens sans Fanger, Fäh, Costa, Mijatovic, Dzongalic (blessés) ni Kukeli (pas convoqué). LS sans Loosli, Zeqiri (blessés), Flo ni Pasche (pas convoqués).
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 22h41
Auteur d’un doublé, Anthony Koura est félicité par ses coéquipiers Nicolas Gétaz, Aldin Turkes et Cameron Puertas.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport abordera le choc au sommet de ce vendredi contre Grasshopper à la Pontaise avec une confiance enfin retrouvée. Après avoir beaucoup inquiété leurs supporters lors de sept premières sorties post-Covid très décevantes – avec comme principale et fâcheuse conséquence d’avoir dilapidé les deux tiers de leur large avance sur Grasshopper – les Vaudois les ont rassurés, mardi à Kriens. Face à un adversaire qui avait pourtant remporté trois de ses quatre derniers matches, le LS s’est non seulement imposé sans jamais trembler, mais il a surtout affiché une autorité et un allant offensif que l’on avait plus vus depuis trop longtemps.
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«Même si elles ont été un peu laborieuses, les victoires contre Chiasso et Schaffhouse nous ont donné confiance»
Giorgio Contini, coach du LS
Pour cette première des trois rencontres successives qui oppose son équipe à ces adversaires qui la suivent directement au classement, Giorgio Contini, qui devait déjà se passer de Zeqiri, blessé, avait pourtant décidé de laisser six autres titulaires au repos. Et de changer de système de jeu. Deux choix a priori audacieux, mais qui se sont avérés gagnants. «Même si elles ont été un peu laborieuses, commence le coach lausannois, les deux victoires acquises contre Chiasso et Schaffhouse nous ont donné un peu de cette confiance qui nous faisait défaut récemment. D’emblée mes joueurs ont d’ailleurs montré beaucoup plus d’agressivité et de fluidité dans le jeu. Sans laisser la moindre chance à un adversaire, il faut aussi le reconnaître, qui a évolué très loin de son meilleur niveau.»
Changement de système
Disposé dans un inédit 4-3-1-2, le LS a en effet d’entrée de jeu su imposer sa supériorité à la fois technique et physique pour multiplier les offensives et les occasions nettes. En vain jusqu’au moment où Anthony Koura profitait de deux magnifiques services de Nicolas Gétaz d’abord et d’Aldin Turkes ensuite pour concrétiser par deux fois cette domination sans partage. «C’est le premier doublé que je réussis sous le maillot du LS, se réjouissait l’attaquant français. Et, même s’il n’explique pas tout, le changement tactique y est certainement pour quelque chose. Parce que dans ce système à deux attaquants, je peux tourner plus librement autour de Turkes. Du coup, j’ai davantage d’espaces. Mais le plus important, ce sont ces trois points qui nous permettent de conserver notre avance sur Grasshopper avant le choc au sommet de vendredi.»
Après une première mi-temps presque parfaite, qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à celle proposée à Wil l’automne dernier, le LS avait cette fois la bonne idée de continuer à aller chercher haut son adversaire pour ne pas lui donner la moindre illusion qu’un éventuel retour était possible. Pour preuve, les Lucernois ne se sont pas ménagé la moindre opportunité de réduire la marque ni avant ni après que Turkes ne réussisse à corser une addition qui aurait pu être plus lourde encore pour Kriens.
Prêt pour GC
Fort de cette troisième victoire consécutive, le leader de Challenge League a fait le plein de confiance avant la venue de GC. Un choc qu’il abordera avec l’avantage d’avoir deux résultats intéressants à disposition, et cela même si seul un quatrième succès successif lui assurerait déjà presque à coup sûr la promotion en Super League. Un sommet pour lequel Giorgio Contini pourra aussi compter avec les retours au jeu des précieux Kukuruzovic, Schneuwly et Ndoye, tous laissés longtemps au repos contre Kriens. Une rencontre à laquelle Andi Zeqiri, touché à un mollet contre Schaffhouse, espère lui aussi participer. «Et puis, comme chacun sait, les joueurs récupèrent beaucoup vite et mieux de leurs efforts quand on gagne», conclut un coach certainement beaucoup plus heureux et soulagé qu’il ne l’a laissé transparaître.
Publié aujourd’hui à 22h41
Kriens - LS 0-3 (0-2)
Kleinfeld. 850 spectateurs.
Arbitre: M. Piccolo.
Buts: 25e Koura 0-1, 36e Koura 0-2, 64e Turkes 0-3,
Kriens: Brügger; Alessandrini, Elvedi, Berisha; Bürgisser (79e Follonier); Urtic (62e Ulrich), Wiget (46e Sadrijaj), Yesilcayir (62e Teixeira), Busset; Tadic (46e Hoxha), Abubakar.
LS: Diaw; Boranijasevic (70e Bares), Monteiro (78e Nganga), Nanizayamo, Gétaz; Schmidt, Geissmann (70e Ndoye), Puertas; Dominguez; Turkes (70e Oliveira), Koura (78e Schneuwly).
Avertissements: 51e Bürgisser, 59e Puertas, 76e Sadrijaj, 77e Berisha, 82e Alessandrini.
Notes: Kriens sans Fanger, Fäh, Costa, Mijatovic, Dzongalic (blessés) ni Kukeli (pas convoqué). LS sans Loosli, Zeqiri (blessés), Flo ni Pasche (pas convoqués).
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ce LS–GC est bien plus qu’un match de football
Le choc au sommet de Challenge League oppose surtout deux clubs qui appartiennent à des groupes aux moyens et aux ambitions colossaux.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 07h03
0 commentaire
Le 26 juin dernier, Nassim Ben Khalifa et Grasshopper n’avaient pas laissé l’ombre d’une chance au LS de Kukuruzovic et Puertas. Ce quatrième et dernier rendez-vous de la saison permettra-t-il au leader de prendre sa revanche pour assurer sa promotion?
Le 26 juin dernier, Nassim Ben Khalifa et Grasshopper n’avaient pas laissé l’ombre d’une chance au LS de Kukuruzovic et Puertas. Ce quatrième et dernier rendez-vous de la saison permettra-t-il au leader de prendre sa revanche pour assurer sa promotion?
KEYSTONE
Ce vendredi, l’enjeu de ce choc au sommet, probablement décisif pour la promotion directe en Super League, entre le Lausanne-Sport et Grasshopper dépassera le cadre strictement sportif. Depuis, respectivement, près de trois ans et un peu plus de trois mois, les deux clubs ont rejoint deux conglomérats internationaux dont les moyens et les ambitions sont très éloignés des standards auxquels ils étaient habitués.
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Mais tant à Lausanne qu’à Zurich, on est bien conscient que la considération des sociétés mères Ineos et Hongkong Champion Union HK dépend en bonne partie de leur réussite sportive. Même si les deux clubs ne sont, et ne resteront, que des entités secondaires au sein de leur galaxie respective, l’intérêt qui leur sera accordé fluctuera en fonction des succès ou des échecs sportifs. C’est dire si, pour le LS surtout, un retour immédiat en Super League est impératif. Beaucoup plus qu’à Zurich où l’ambitieux projet n’en est qu’à ses balbutiements.
Ineos
Le Britannique Jim Ratcliffe (à gauche), fondateur et PDG du groupe de chimie Ineos.
Le Britannique Jim Ratcliffe (à gauche), fondateur et PDG du groupe de chimie Ineos.
Getty Images
Fondé en 1998 par Jim Ratcliffe, Ineos s’est développé par croissance externe en rachetant de nombreux sites de production dans l'industrie chimique et pétrochimique au début des années 2000. Il y a trois ans, le chiffre d’affaires de la multinationale, établie à Rolle depuis une petite décennie, s’élevait à environ 80 milliards d’euros. Quant à la fortune personnelle de son propriétaire, elle est supérieure à 20 milliards. En rachetant le Lausanne-Sport en novembre 2017, dont Bob Ratcliffe, le frère de Jim, est le président depuis le printemps 2019, Ineos posait un premier pied dans le monde du sport professionnel et du football en particulier. Depuis, le groupe de Jim Ratcliffe s’est diversifié, d’abord dans la voile en sponsorisant à hauteur de quelque 130 millions le défi britannique pour la prochaine Coupe de l’America, puis dans le cyclisme avec au rachat de l’équipe Sky pour une cinquantaine de millions et, bien sûr, dans le football en investissant une centaine de millions pour l’acquisition de l’OGC Nice. Sans oublier la formule 1, puisque Ineos sponsorise désormais Mercedes.
Union HK Holdings Limited
Jenny Wang Jinyuan, entrepreneuse chinoise et femme de milliardaire.
Jenny Wang Jinyuan, entrepreneuse chinoise et femme de milliardaire.
Getty Images
En proie à de grosses difficultés financières, Grasshopper a trouvé son sauveur du côté de l’Asie. Depuis avril dernier, la société Hongkong Champion Union HK Holdings Limited, fililae du groupe Fosun, a acquis plus de 90% des actions du club le plus titré de Suisse. À la tête de cette holding se trouve une femme, la Chinoise Jenny Wang Jinyuan, une ancienne présentatrice de téléjournal qui n’est autre que l’épouse du multimilliardaire Guo Guangchan, qui a créé Fosun en 1992, Son chiffre d’affaires est aujourd’hui supérieur à 14 milliards de dollars. Le groupe chinois est actif dans trois grands domaines d'activité: la santé, la finance et le divertissement (sport et jeu, mode et tourisme), avec un certain succès en football. Devenu propriétaire du club anglais de Wolverhampton en 2016 pour 60 millions d’euros seulement, Fosun a eu la bonne idée de s’allier étroitement avec Jorge Mendes, un des agents de joueurs les plus puissants et influents. GC pourra donc profiter du savoir-faire de personnes qui ont su hisser ce modeste club parmi les meilleurs d’Angleterre.
Sur le terrain, Chapuisat et Subiat voient le LS en favori
Lausanne-Sport
1. Forme du moment «Les chiffres plaident largement en faveur de GC, analyse Gabet Chapuisat. Avec les 19 points amassés en sept sorties - contre seulement 12 en huit matches pour LS - les Zurichois sont en pleine confiance. Mais je reste de l’avis que le contingent lausannois est bien supérieur à celui d’un adversaire qui, lui, a quand même pu compter avec un taux de réussite extraordinaire pour accomplir cette belle série. Les trois récentes victoires du LS, notamment la dernière, très convaincante, remportée à Kriens, me font penser que le leader est désormais à nouveau sur les bons rails.»
2. Les raisons d’une série noire «À première vue, elle est difficile à expliquer, continue Gabet. La préparation ne peut en aucun cas être remise en cause, car le LS a fait de très bons matches de préparation avant de tenir tête au FC Bâle en Coupe. Non, la seule hypothèse plausible à mon avis, c’est que, comme tout le monde d’ailleurs, les joueurs se sont inconsciemment dit que la promotion ne serait qu’une simple formalité après la belle prestation contre Bâle. Une série de petits détails défavorables ont ensuite peu à peu insinué le doute dans leurs esprits. Une erreur que l’équipe est toutefois parvenue à corriger.»
3. Les dernières nouvelles Seuls Loosli (blessé) et Puertas (suspendu) ne seront pas à disposition de Giorgio Contini. Pour cette rencontre que «nous aborderons avec la seule ambition de l’emporter même si un nul ne serait pas un mauvais résultat», le coach de la Pontaise devrait aligner celle qu’il considère comme son équipe type. Avec toujours Diaw dans les buts et les retours de Flo, Kukuruzovic, Geissmann, Schneuwly, Ndoye et Zeqiri, remis de son problème musculaire.
Grasshopper
1. Pas surprenant «Ce grand retour vers les sommets du classement ne m’étonne pas du tout, s’exclame Nestor Subiat. Parce que GC est un grand club et qu’il y existe une vraie culture de la gagne. Cela dit, je pense que le LS reste le favori de ce duel, et donc de la course à la promotion automatique, même si les chiffres récents plaident en faveur des Zurichois. Mais, attention, une victoire de Grasshopper à la Pontaise modifierait radicalement cette hiérarchie, car la peur s’installerait à Lausanne, alors qu’une incroyable euphorie porterait les Zurichois vers la première place.»
2. Les raisons d’une résurrection «Je pense, poursuit l’ancien international trois fois titré avec GC, que le changement d’entraîneur a été à la base de cette métamorphose. Même si j’ai beaucoup d’estime pour Uli Forte, Zaltan Kader a su amener une tranquillité au sein du groupe. L’arrivée d’un nouveau propriétaire a également contribué à provoquer ce déclic avant tout mental. De plus, Kader a le grand avantage de très bien connaître tous ces jeunes issus de la formation zurichoise. Il sait bien les mettre en confiance en leur permettant d’évoluer dans la sérénité. Pour le coup, je ne pense pas que la pression de pouvoir dépasser in extremis le LS pèsera sur l’équipe.»
3. Les dernières nouvelles Cabral, Goelzer et Pusic sont annoncés blessés. Quant à Buff, il est suspendu. Mis à part Cvetkovic, Salatic, Wittwer, Ben Khalifa et le joker Chagas, aucun des hommes de base de Zoltan Kader ne dépasse 22 ans. Côté expérience, un élément souvent prépondérant dans ce genre de matches, le LS semble donc mieux armé que GC pour gérer la pression qui pèsera sur les deux équipes.
Un même objectif mais une pression différente
Lausanne-Sport
Défaite interdite pour le LS Pas de doute, le LS se doit d’être en Super League le 2 août prochain. Après une relégation inattendue la première saison, puis un gigantesque fiasco l’an passé, Ineos ne supporterait pas un troisième échec consécutif. «Il est difficile de savoir quels sont les plans du propriétaire, admet Stefan Nellen, vice-président. Mais il me semble logique de penser qu’en cas de non promotion il deviendrait compliqué de retenir nos meilleurs éléments une saison de plus. Or, si les Monteiro, Loosli, Kukuruzovic, Turkes et Zeqiri devaient partir, ça signifierait tout recommencer à zéro. Avec, j’imagine, des moyens revus à la baisse. On peut aussi se demander si l’investissement consacré à la formation (ndlr: 2,4 millions) ne serait pas lui aussi diminué.»
Grasshopper
La promotion? Pas une obligation «La pression? Elle sera sur le LS, aucun doute là-dessus.» Pour Peter Birrer, le véritable objectif de Grasshopper est de monter l’an prochain. «Mais il est clair que personne ne se plaindrait au club si la Super League arrivait cet été déjà, explique le journaliste du «Tages Anzeiger». Même s’il est difficile de connaître avec précision le mode de fonctionnement des nouveaux propriétaires, un dirigeant m’avait clairement dit en avril que l’objectif de GC n’était que la 2e place. Avec ensuite toutes les incertitudes liées à un barrage contre le 9e de SL.» Un avis que partage Gabet Chapuisat. «Si GC avait vraiment voulu monter cette année déjà, il se serait renforcé avant ce sprint final. Je suis convaincu que personne à Zurich n’avait imaginé un tel scénario.»
Le choc au sommet de Challenge League oppose surtout deux clubs qui appartiennent à des groupes aux moyens et aux ambitions colossaux.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 07h03
0 commentaire
Le 26 juin dernier, Nassim Ben Khalifa et Grasshopper n’avaient pas laissé l’ombre d’une chance au LS de Kukuruzovic et Puertas. Ce quatrième et dernier rendez-vous de la saison permettra-t-il au leader de prendre sa revanche pour assurer sa promotion?
Le 26 juin dernier, Nassim Ben Khalifa et Grasshopper n’avaient pas laissé l’ombre d’une chance au LS de Kukuruzovic et Puertas. Ce quatrième et dernier rendez-vous de la saison permettra-t-il au leader de prendre sa revanche pour assurer sa promotion?
KEYSTONE
Ce vendredi, l’enjeu de ce choc au sommet, probablement décisif pour la promotion directe en Super League, entre le Lausanne-Sport et Grasshopper dépassera le cadre strictement sportif. Depuis, respectivement, près de trois ans et un peu plus de trois mois, les deux clubs ont rejoint deux conglomérats internationaux dont les moyens et les ambitions sont très éloignés des standards auxquels ils étaient habitués.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Mais tant à Lausanne qu’à Zurich, on est bien conscient que la considération des sociétés mères Ineos et Hongkong Champion Union HK dépend en bonne partie de leur réussite sportive. Même si les deux clubs ne sont, et ne resteront, que des entités secondaires au sein de leur galaxie respective, l’intérêt qui leur sera accordé fluctuera en fonction des succès ou des échecs sportifs. C’est dire si, pour le LS surtout, un retour immédiat en Super League est impératif. Beaucoup plus qu’à Zurich où l’ambitieux projet n’en est qu’à ses balbutiements.
Ineos
Le Britannique Jim Ratcliffe (à gauche), fondateur et PDG du groupe de chimie Ineos.
Le Britannique Jim Ratcliffe (à gauche), fondateur et PDG du groupe de chimie Ineos.
Getty Images
Fondé en 1998 par Jim Ratcliffe, Ineos s’est développé par croissance externe en rachetant de nombreux sites de production dans l'industrie chimique et pétrochimique au début des années 2000. Il y a trois ans, le chiffre d’affaires de la multinationale, établie à Rolle depuis une petite décennie, s’élevait à environ 80 milliards d’euros. Quant à la fortune personnelle de son propriétaire, elle est supérieure à 20 milliards. En rachetant le Lausanne-Sport en novembre 2017, dont Bob Ratcliffe, le frère de Jim, est le président depuis le printemps 2019, Ineos posait un premier pied dans le monde du sport professionnel et du football en particulier. Depuis, le groupe de Jim Ratcliffe s’est diversifié, d’abord dans la voile en sponsorisant à hauteur de quelque 130 millions le défi britannique pour la prochaine Coupe de l’America, puis dans le cyclisme avec au rachat de l’équipe Sky pour une cinquantaine de millions et, bien sûr, dans le football en investissant une centaine de millions pour l’acquisition de l’OGC Nice. Sans oublier la formule 1, puisque Ineos sponsorise désormais Mercedes.
Union HK Holdings Limited
Jenny Wang Jinyuan, entrepreneuse chinoise et femme de milliardaire.
Jenny Wang Jinyuan, entrepreneuse chinoise et femme de milliardaire.
Getty Images
En proie à de grosses difficultés financières, Grasshopper a trouvé son sauveur du côté de l’Asie. Depuis avril dernier, la société Hongkong Champion Union HK Holdings Limited, fililae du groupe Fosun, a acquis plus de 90% des actions du club le plus titré de Suisse. À la tête de cette holding se trouve une femme, la Chinoise Jenny Wang Jinyuan, une ancienne présentatrice de téléjournal qui n’est autre que l’épouse du multimilliardaire Guo Guangchan, qui a créé Fosun en 1992, Son chiffre d’affaires est aujourd’hui supérieur à 14 milliards de dollars. Le groupe chinois est actif dans trois grands domaines d'activité: la santé, la finance et le divertissement (sport et jeu, mode et tourisme), avec un certain succès en football. Devenu propriétaire du club anglais de Wolverhampton en 2016 pour 60 millions d’euros seulement, Fosun a eu la bonne idée de s’allier étroitement avec Jorge Mendes, un des agents de joueurs les plus puissants et influents. GC pourra donc profiter du savoir-faire de personnes qui ont su hisser ce modeste club parmi les meilleurs d’Angleterre.
Sur le terrain, Chapuisat et Subiat voient le LS en favori
Lausanne-Sport
1. Forme du moment «Les chiffres plaident largement en faveur de GC, analyse Gabet Chapuisat. Avec les 19 points amassés en sept sorties - contre seulement 12 en huit matches pour LS - les Zurichois sont en pleine confiance. Mais je reste de l’avis que le contingent lausannois est bien supérieur à celui d’un adversaire qui, lui, a quand même pu compter avec un taux de réussite extraordinaire pour accomplir cette belle série. Les trois récentes victoires du LS, notamment la dernière, très convaincante, remportée à Kriens, me font penser que le leader est désormais à nouveau sur les bons rails.»
2. Les raisons d’une série noire «À première vue, elle est difficile à expliquer, continue Gabet. La préparation ne peut en aucun cas être remise en cause, car le LS a fait de très bons matches de préparation avant de tenir tête au FC Bâle en Coupe. Non, la seule hypothèse plausible à mon avis, c’est que, comme tout le monde d’ailleurs, les joueurs se sont inconsciemment dit que la promotion ne serait qu’une simple formalité après la belle prestation contre Bâle. Une série de petits détails défavorables ont ensuite peu à peu insinué le doute dans leurs esprits. Une erreur que l’équipe est toutefois parvenue à corriger.»
3. Les dernières nouvelles Seuls Loosli (blessé) et Puertas (suspendu) ne seront pas à disposition de Giorgio Contini. Pour cette rencontre que «nous aborderons avec la seule ambition de l’emporter même si un nul ne serait pas un mauvais résultat», le coach de la Pontaise devrait aligner celle qu’il considère comme son équipe type. Avec toujours Diaw dans les buts et les retours de Flo, Kukuruzovic, Geissmann, Schneuwly, Ndoye et Zeqiri, remis de son problème musculaire.
Grasshopper
1. Pas surprenant «Ce grand retour vers les sommets du classement ne m’étonne pas du tout, s’exclame Nestor Subiat. Parce que GC est un grand club et qu’il y existe une vraie culture de la gagne. Cela dit, je pense que le LS reste le favori de ce duel, et donc de la course à la promotion automatique, même si les chiffres récents plaident en faveur des Zurichois. Mais, attention, une victoire de Grasshopper à la Pontaise modifierait radicalement cette hiérarchie, car la peur s’installerait à Lausanne, alors qu’une incroyable euphorie porterait les Zurichois vers la première place.»
2. Les raisons d’une résurrection «Je pense, poursuit l’ancien international trois fois titré avec GC, que le changement d’entraîneur a été à la base de cette métamorphose. Même si j’ai beaucoup d’estime pour Uli Forte, Zaltan Kader a su amener une tranquillité au sein du groupe. L’arrivée d’un nouveau propriétaire a également contribué à provoquer ce déclic avant tout mental. De plus, Kader a le grand avantage de très bien connaître tous ces jeunes issus de la formation zurichoise. Il sait bien les mettre en confiance en leur permettant d’évoluer dans la sérénité. Pour le coup, je ne pense pas que la pression de pouvoir dépasser in extremis le LS pèsera sur l’équipe.»
3. Les dernières nouvelles Cabral, Goelzer et Pusic sont annoncés blessés. Quant à Buff, il est suspendu. Mis à part Cvetkovic, Salatic, Wittwer, Ben Khalifa et le joker Chagas, aucun des hommes de base de Zoltan Kader ne dépasse 22 ans. Côté expérience, un élément souvent prépondérant dans ce genre de matches, le LS semble donc mieux armé que GC pour gérer la pression qui pèsera sur les deux équipes.
Un même objectif mais une pression différente
Lausanne-Sport
Défaite interdite pour le LS Pas de doute, le LS se doit d’être en Super League le 2 août prochain. Après une relégation inattendue la première saison, puis un gigantesque fiasco l’an passé, Ineos ne supporterait pas un troisième échec consécutif. «Il est difficile de savoir quels sont les plans du propriétaire, admet Stefan Nellen, vice-président. Mais il me semble logique de penser qu’en cas de non promotion il deviendrait compliqué de retenir nos meilleurs éléments une saison de plus. Or, si les Monteiro, Loosli, Kukuruzovic, Turkes et Zeqiri devaient partir, ça signifierait tout recommencer à zéro. Avec, j’imagine, des moyens revus à la baisse. On peut aussi se demander si l’investissement consacré à la formation (ndlr: 2,4 millions) ne serait pas lui aussi diminué.»
Grasshopper
La promotion? Pas une obligation «La pression? Elle sera sur le LS, aucun doute là-dessus.» Pour Peter Birrer, le véritable objectif de Grasshopper est de monter l’an prochain. «Mais il est clair que personne ne se plaindrait au club si la Super League arrivait cet été déjà, explique le journaliste du «Tages Anzeiger». Même s’il est difficile de connaître avec précision le mode de fonctionnement des nouveaux propriétaires, un dirigeant m’avait clairement dit en avril que l’objectif de GC n’était que la 2e place. Avec ensuite toutes les incertitudes liées à un barrage contre le 9e de SL.» Un avis que partage Gabet Chapuisat. «Si GC avait vraiment voulu monter cette année déjà, il se serait renforcé avant ce sprint final. Je suis convaincu que personne à Zurich n’avait imaginé un tel scénario.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/contini-on-veut-definitivement-assommer-gc-945994225246
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS fait un grand pas vers la Super League
Une superbe réussite de Dan Ndoye dans les arrêts de jeu rapproche les Vaudois du Graal.
André Boschetti
Dan Ndoye vient de marquer le but de la victoire à la 91e minute. Les Lausannois peuvent laisser exploser leur joie.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Seuls le virus ou un impardonnable relâchement peuvent désormais empêcher le couronnement du Lausanne-Sport. Avec encore quatre matches à leur programme, les Vaudois ne devront en effet plus récolter que quatre petits points pour assurer leur promotion en Super League. Un défi largement à la portée d’une équipe qui surfe sur une confortante série de quatre victoires consécutives.
Un nouvel échec, après ceux qui avaient sanctionné ces deux derniers exercices, qui apparaît aujourd’hui hautement improbable. Non pas parce que le LS domine à la perfection son sujet mais parce qu’il a retrouvé au meilleur moment cette réussite qui lui avait permis de prendre un avantage considérable avant la pause Covid. Une bonne étoile qui semblait l’avoir abandonné durant trois semaines mais qui est heureusement réapparue à temps.
GC supérieur dans le jeu
Un apport fondamental qui a joué un rôle déterminant, vendredi soir, lors du choc au sommet contre Grasshopper. Un duel que les Lausannois ont certes abordé avec l’énergie et la détermination voulues par Giorgio Contini, mais ces louables velléités sont restées au stade des intentions. Par la faute de Lausannois très empruntés et souvent imprécis mais surtout en raison d’une opposition que l’on n’attendait pas aussi coriace, sereine et intelligente. Très bien disposé sur le terrain, agressif comme il se doit et au bénéfice d’un fond de jeu supérieur à son adversaire, Grasshopper a globalement laissé une bien meilleure impression collective que le LS. Malheureusement pour cette jeune et prometteuse équipe zurichoise, il lui a manqué un soupçon de chance ou de malice pour concrétiser l’une de ses trois occasions nettes de prendre l’avantage. Séduisant et joueur, ce GC version Zoltan Kadar sera assurément un os dur à ronger pour l’avant-dernier de Super League le mois prochain.
«Même si nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions devant, nous avons eu le mérite d’être un peu plus réalistes que nos adversaires»
Mory Diaw, gardien du LS
Un probable barrage que les Vaudois espèrent observer avec détachement. Avant de penser à festoyer cette promotion, ils se devront toutefois de terminer le travail. Mais avant cela, il leur faudra surtout remercier Dan Ndoye de leur avoir offert un si important matelas de sécurité. Même si ses choix n’ont pas toujours été judicieux vendredi, le futur Niçois n’a cessé de lutter en soutien d’un duo offensif à la fois mal servi et peu inspiré. Alors que l’on jouait la première des deux minutes supplémentaires, l’ailier a eu la superbe inspiration de décocher une magistrale volée qui s’en est allée mourir dans la lucarne droite du malheureux Salvi. Un but capital qui n’est pas sans rappeler celui, presque aussi important, que Ndoye avait inscrit à Kriens en toute fin de partie en automne dernier.
Dan Ndoye avait déjà inscrit plusieurs très importants pour le LS cette saison avant vendredi.
Heureux et auteur d’une nouvelle prestation sans tache, Mory Diaw savourait avec un immense plaisir cette victoire et l’exploit de son coéquipier. «Défensivement nous avons été très efficaces, analysait le gardien lausannois. Et même si nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions devant, nous avons eu le mérite d’être un peu plus réalistes que nos adversaires.» Suffisant pour voir l’avenir en couleurs.
Une superbe réussite de Dan Ndoye dans les arrêts de jeu rapproche les Vaudois du Graal.
André Boschetti
Dan Ndoye vient de marquer le but de la victoire à la 91e minute. Les Lausannois peuvent laisser exploser leur joie.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Seuls le virus ou un impardonnable relâchement peuvent désormais empêcher le couronnement du Lausanne-Sport. Avec encore quatre matches à leur programme, les Vaudois ne devront en effet plus récolter que quatre petits points pour assurer leur promotion en Super League. Un défi largement à la portée d’une équipe qui surfe sur une confortante série de quatre victoires consécutives.
Un nouvel échec, après ceux qui avaient sanctionné ces deux derniers exercices, qui apparaît aujourd’hui hautement improbable. Non pas parce que le LS domine à la perfection son sujet mais parce qu’il a retrouvé au meilleur moment cette réussite qui lui avait permis de prendre un avantage considérable avant la pause Covid. Une bonne étoile qui semblait l’avoir abandonné durant trois semaines mais qui est heureusement réapparue à temps.
GC supérieur dans le jeu
Un apport fondamental qui a joué un rôle déterminant, vendredi soir, lors du choc au sommet contre Grasshopper. Un duel que les Lausannois ont certes abordé avec l’énergie et la détermination voulues par Giorgio Contini, mais ces louables velléités sont restées au stade des intentions. Par la faute de Lausannois très empruntés et souvent imprécis mais surtout en raison d’une opposition que l’on n’attendait pas aussi coriace, sereine et intelligente. Très bien disposé sur le terrain, agressif comme il se doit et au bénéfice d’un fond de jeu supérieur à son adversaire, Grasshopper a globalement laissé une bien meilleure impression collective que le LS. Malheureusement pour cette jeune et prometteuse équipe zurichoise, il lui a manqué un soupçon de chance ou de malice pour concrétiser l’une de ses trois occasions nettes de prendre l’avantage. Séduisant et joueur, ce GC version Zoltan Kadar sera assurément un os dur à ronger pour l’avant-dernier de Super League le mois prochain.
«Même si nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions devant, nous avons eu le mérite d’être un peu plus réalistes que nos adversaires»
Mory Diaw, gardien du LS
Un probable barrage que les Vaudois espèrent observer avec détachement. Avant de penser à festoyer cette promotion, ils se devront toutefois de terminer le travail. Mais avant cela, il leur faudra surtout remercier Dan Ndoye de leur avoir offert un si important matelas de sécurité. Même si ses choix n’ont pas toujours été judicieux vendredi, le futur Niçois n’a cessé de lutter en soutien d’un duo offensif à la fois mal servi et peu inspiré. Alors que l’on jouait la première des deux minutes supplémentaires, l’ailier a eu la superbe inspiration de décocher une magistrale volée qui s’en est allée mourir dans la lucarne droite du malheureux Salvi. Un but capital qui n’est pas sans rappeler celui, presque aussi important, que Ndoye avait inscrit à Kriens en toute fin de partie en automne dernier.
Dan Ndoye avait déjà inscrit plusieurs très importants pour le LS cette saison avant vendredi.
Heureux et auteur d’une nouvelle prestation sans tache, Mory Diaw savourait avec un immense plaisir cette victoire et l’exploit de son coéquipier. «Défensivement nous avons été très efficaces, analysait le gardien lausannois. Et même si nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions devant, nous avons eu le mérite d’être un peu plus réalistes que nos adversaires.» Suffisant pour voir l’avenir en couleurs.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/c-est-rentre-c-etait-magnifique-354747936962
https://www.lematin.ch/story/le-heros-cest-mory-diaw-815541086106
https://www.lematin.ch/story/le-heros-cest-mory-diaw-815541086106
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://wiwsport.com/2020/07/15/zoom-sur-dan-ndoye-le-jeune-attaquant-de-19-ans-qui-a-signe-a-logc-nice-et-qui-peut-jouer-pour-le-senegal/
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.youtube.com/watch?v=uH5wveg2DB8&fbclid=IwAR030AxD2NjHY6uRZ9UO5fRgLRy0YH71NsqUvWMr7S31nCTtOFghrsUUt1M
Au début LS - GC
Au début LS - GC
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Fin de saison victorieuse pour le LS
Mory Diaw, le gardien qui sait se relever
Depuis trois journées, le Français incarne la reprise en main lausannoise. Une habitude pour une personnalité habituée à rebondir.
Grégory Beaud
Grégory Beaud
Publié: 20.07.2020, 18h47
Mory Diaw a fait forte impression devant la cage du LS.
Mory Diaw a fait forte impression devant la cage du LS.
KEYSTONE
Le dernier rempart du Lausanne-Sport est un as de la relance. Sa carrière a été jalonnée de moments où il a dû apprendre à reculer pour mieux sauter. Ce n’est donc pas forcément un hasard si le club de la Pontaise s’en est inspiré et va mieux depuis qu’il est devant le filet. En trois titularisations, Mory Diaw n’a pas encaissé le moindre but et le LS a gagné neuf points qui lui permettent de prendre à nouveau le large en tête du championnat de deuxième division.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Non pas que Thomas Castella déméritait, mais Mory Diaw a fait forte impression depuis son arrivée devant le filet contre Schaffhouse. Peu sollicité, l’ancien junior du Paris Saint-Germain avait été solide lorsque le LS avait besoin de lui, en fin de match. Le gardien avait réalisé l’arrêt qu’il faut pour sauver les trois points de la victoire. Capital. Depuis, il a encore participé aux succès à Kriens et à domicile contre GC. Plus que ses arrêts, c’est surtout par son jeu au pied et ses qualités à la relance qu’il s’est illustré contre Schaffhouse. La relance, comme un symbole de sa carrière.
Car l’histoire de Mory Diaw pourrait se résumer en une succession de hauts et de bas. Mais surtout comme une volonté de toujours se trouver un moyen de rebondir. Quoi qu’il arrive. On rembobine.
«Star» sur internet
En 2015, certaines de ses publications sur le réseau social Twitter sont exhumées. Et elles ne lui rendent pas franchement hommage. Le nom de Mory Diaw est associé à des tweets polémiques où le jeune homme, en 2012, donnait son avis sur tout, sans forcément réfléchir aux conséquences. Les thèmes étaient multiples. Le sexe et les filles (beaucoup), la nourriture (un peu) et le PSG. Bref, les préoccupations normales d’un gamin de banlieue parisienne. Normal lorsque l’on n’est pas joueur parisien se moquant de certains coéquipiers. Dans un milieu où le droit d’aînesse est une vertu, ce remue-ménage lui a causé bien du tort.
Mory Diaw avait 19 ans et, à l’époque, le danger d’internet n’était pas aussi connu qu’aujourd’hui des joueurs. C’était l’année où Michel Morganella avait été renvoyé des Jeux olympiques de Londres pour sa sortie raciste sur Twitter concernant la Corée du Sud. Autres temps, autres mœurs.
«Il y avait des milliers de publications dans lesquelles j’étais mentionné»
Mory Diaw, gardien du LS
Toujours est-il que ce déterrage de vieilles publications a eu de lourdes conséquences pour Mory Diaw. S’il ne veut pas s’exprimer sur le sujet pour le moment, il s’était remémoré cet épisode sur le plateau de RMC Sport. «Le soir où tout est arrivé, j’étais chez moi et je regardais la TV. Tout à coup, ma tablette, sur laquelle Twitter est installé, a commencé à sonner, sonner, sonner. Plusieurs amis m’ont écrit pour me demander ce que j’avais fait.» C’est lorsqu’il a ouvert l’application qu’il a vite compris le problème. «Il y avait des milliers de publications dans lesquelles j’étais mentionné.»
Un déferlement auquel on ne peut que difficilement être préparé. «Tout le monde en a fait une grande histoire, mais mes amis et moi, on rigolait, a-t-il expliqué sur la chaîne de télévision française. Nous étions plusieurs à avoir ce compte et lorsque j’ai commencé ma carrière, je me suis approprié ce compte qui est donc devenu le mien.» L’histoire d’une déconne entre potes qui a freiné l’élan du gardien. «Mais ce qui m’a fait le plus peiné, c’est que cela a fait de la peine à ma famille», a-t-il poursuivi.
Pour sa carrière, le mal était clairement fait. Au plus mauvais moment, car Mory Diaw voyait doucement les portes de la première équipe s’ouvrir. Salvatore Sirigu était certes indéboulonnable, toutefois, en arrivant sur la pointe des pieds, l’actuel gardien du LS aurait pu se faire une place. Mais une entrée avec un tel fracas était vouée à l’échec. «Mon agent de l’époque a été convoqué et nous nous sommes rendus dans les bureaux, où c’est allé très vite, s’est-il souvenu. Ils m’ont dit que mon contrat ne serait pas prolongé.»
Au plus bas
Difficile de rebondir après une telle histoire. Pourtant, on l’a dit, Mory Diaw a une vraie capacité à (se) relancer. Deuxième division portugaise, première division bulgare, Promotion League à United Zurich. À chaque fois, il fait ses preuves lors d’un test. On n’engage visiblement pas ce gardien à la légère. Ses «bagages» pèsent lourd. «Quand Lausanne s’est intéressé, le sujet n’est pas venu sur la table, nous a confié son agent. Ce n’est que lors du dernier rendez-vous, avant la signature, que nous en avons parlé. Mais cela n’a pas été un frein à l’engagement.» Il faut dire que le dernier rempart avait plus que convaincu durant les deux phases d’essai.
Ce soir (18 h 15), Lausanne se rendra à Vaduz pour un match qui pourrait être synonyme d’immense pas en direction de la Super League. Mory Diaw sera-t-il à nouveau titularisé? «J’ai la chance de pouvoir compter sur deux bons gardiens, nous lançait Giorgio Contini il y a quelques jours. Par son calme et sa prestance, Mory a tranquillisé la défense. Disons que j’ai désormais un problème de riches (rires).»
Mory Diaw, le gardien qui sait se relever
Depuis trois journées, le Français incarne la reprise en main lausannoise. Une habitude pour une personnalité habituée à rebondir.
Grégory Beaud
Grégory Beaud
Publié: 20.07.2020, 18h47
Mory Diaw a fait forte impression devant la cage du LS.
Mory Diaw a fait forte impression devant la cage du LS.
KEYSTONE
Le dernier rempart du Lausanne-Sport est un as de la relance. Sa carrière a été jalonnée de moments où il a dû apprendre à reculer pour mieux sauter. Ce n’est donc pas forcément un hasard si le club de la Pontaise s’en est inspiré et va mieux depuis qu’il est devant le filet. En trois titularisations, Mory Diaw n’a pas encaissé le moindre but et le LS a gagné neuf points qui lui permettent de prendre à nouveau le large en tête du championnat de deuxième division.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Non pas que Thomas Castella déméritait, mais Mory Diaw a fait forte impression depuis son arrivée devant le filet contre Schaffhouse. Peu sollicité, l’ancien junior du Paris Saint-Germain avait été solide lorsque le LS avait besoin de lui, en fin de match. Le gardien avait réalisé l’arrêt qu’il faut pour sauver les trois points de la victoire. Capital. Depuis, il a encore participé aux succès à Kriens et à domicile contre GC. Plus que ses arrêts, c’est surtout par son jeu au pied et ses qualités à la relance qu’il s’est illustré contre Schaffhouse. La relance, comme un symbole de sa carrière.
Car l’histoire de Mory Diaw pourrait se résumer en une succession de hauts et de bas. Mais surtout comme une volonté de toujours se trouver un moyen de rebondir. Quoi qu’il arrive. On rembobine.
«Star» sur internet
En 2015, certaines de ses publications sur le réseau social Twitter sont exhumées. Et elles ne lui rendent pas franchement hommage. Le nom de Mory Diaw est associé à des tweets polémiques où le jeune homme, en 2012, donnait son avis sur tout, sans forcément réfléchir aux conséquences. Les thèmes étaient multiples. Le sexe et les filles (beaucoup), la nourriture (un peu) et le PSG. Bref, les préoccupations normales d’un gamin de banlieue parisienne. Normal lorsque l’on n’est pas joueur parisien se moquant de certains coéquipiers. Dans un milieu où le droit d’aînesse est une vertu, ce remue-ménage lui a causé bien du tort.
Mory Diaw avait 19 ans et, à l’époque, le danger d’internet n’était pas aussi connu qu’aujourd’hui des joueurs. C’était l’année où Michel Morganella avait été renvoyé des Jeux olympiques de Londres pour sa sortie raciste sur Twitter concernant la Corée du Sud. Autres temps, autres mœurs.
«Il y avait des milliers de publications dans lesquelles j’étais mentionné»
Mory Diaw, gardien du LS
Toujours est-il que ce déterrage de vieilles publications a eu de lourdes conséquences pour Mory Diaw. S’il ne veut pas s’exprimer sur le sujet pour le moment, il s’était remémoré cet épisode sur le plateau de RMC Sport. «Le soir où tout est arrivé, j’étais chez moi et je regardais la TV. Tout à coup, ma tablette, sur laquelle Twitter est installé, a commencé à sonner, sonner, sonner. Plusieurs amis m’ont écrit pour me demander ce que j’avais fait.» C’est lorsqu’il a ouvert l’application qu’il a vite compris le problème. «Il y avait des milliers de publications dans lesquelles j’étais mentionné.»
Un déferlement auquel on ne peut que difficilement être préparé. «Tout le monde en a fait une grande histoire, mais mes amis et moi, on rigolait, a-t-il expliqué sur la chaîne de télévision française. Nous étions plusieurs à avoir ce compte et lorsque j’ai commencé ma carrière, je me suis approprié ce compte qui est donc devenu le mien.» L’histoire d’une déconne entre potes qui a freiné l’élan du gardien. «Mais ce qui m’a fait le plus peiné, c’est que cela a fait de la peine à ma famille», a-t-il poursuivi.
Pour sa carrière, le mal était clairement fait. Au plus mauvais moment, car Mory Diaw voyait doucement les portes de la première équipe s’ouvrir. Salvatore Sirigu était certes indéboulonnable, toutefois, en arrivant sur la pointe des pieds, l’actuel gardien du LS aurait pu se faire une place. Mais une entrée avec un tel fracas était vouée à l’échec. «Mon agent de l’époque a été convoqué et nous nous sommes rendus dans les bureaux, où c’est allé très vite, s’est-il souvenu. Ils m’ont dit que mon contrat ne serait pas prolongé.»
Au plus bas
Difficile de rebondir après une telle histoire. Pourtant, on l’a dit, Mory Diaw a une vraie capacité à (se) relancer. Deuxième division portugaise, première division bulgare, Promotion League à United Zurich. À chaque fois, il fait ses preuves lors d’un test. On n’engage visiblement pas ce gardien à la légère. Ses «bagages» pèsent lourd. «Quand Lausanne s’est intéressé, le sujet n’est pas venu sur la table, nous a confié son agent. Ce n’est que lors du dernier rendez-vous, avant la signature, que nous en avons parlé. Mais cela n’a pas été un frein à l’engagement.» Il faut dire que le dernier rempart avait plus que convaincu durant les deux phases d’essai.
Ce soir (18 h 15), Lausanne se rendra à Vaduz pour un match qui pourrait être synonyme d’immense pas en direction de la Super League. Mory Diaw sera-t-il à nouveau titularisé? «J’ai la chance de pouvoir compter sur deux bons gardiens, nous lançait Giorgio Contini il y a quelques jours. Par son calme et sa prestance, Mory a tranquillisé la défense. Disons que j’ai désormais un problème de riches (rires).»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’insoutenable légèreté de ce déroutant LS
Deux buts concédés sur autant de corners ont valu une frustrante défaite à des Vaudois qui auraient mérité mieux à Vaduz.
André Boschetti
Mis à jour il y a 52 minutes
0 commentaire
Bien que mené au score dès la 55e minute, Vaduz s’est accroché, à l’image ici de Simani (à dr.) face à Puertas, pour finalement s’imposer. Les Lausannois n’avaient du coup plus à attendre le résultat de GC pour savoir qu’ils ne valideraient pas leur ticket pour la Super League en ce mardi soir.
Bien que mené au score dès la 55e minute, Vaduz s’est accroché, à l’image ici de Simani (à dr.) face à Puertas, pour finalement s’imposer. Les Lausannois n’avaient du coup plus à attendre le résultat de GC pour savoir qu’ils ne valideraient pas leur ticket pour la Super League en ce mardi soir.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport n’est pas parvenu à prendre, mardi à Vaduz, ce – ou ces – point(s) qui lui aurai(en)t permis de fêter avec certitude sa promotion en Super League devant son public, ce vendredi soir, en cas de victoire contre Winterthour. Ensuite, sur le long chemin du retour, ils ont longtemps cru que leur faux pas serait partiellement corrigé par le FC Schaffhouse. À une vingtaine de minutes du terme, l’équipe de Murat Yakin menait 3-1 face à Grasshopper. Mais c’était compter sans la remarquable réaction d’orgueil des Zurichois, finalement vainqueurs 5-3.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Pour que cet épilogue – attendu avec toujours plus d’impatience – puisse enfin se matérialiser dans trois jours, les Vaudois devront donc d’abord espérer que GC ne quitte pas le Kleinfeld de Kriens en vainqueur, ce même vendredi en fin d’après-midi.
«Vaduz n’est pratiquement jamais parvenu à créer le danger. Alors que de notre côté, nous avons eu plusieurs occasions nettes de marquer»
Giorgio Contini, entraîneur du Lausanne-Sport
Si elle ne remet finalement pas grand-chose en question, cette sixième défaite lausannoise de l’exercice – mais la troisième déjà en dix sorties post-Covid – a l’avantage de pointer du doigt un sérieux problème que le leader ne connaissait pas avant cette longue pause forcée. Pour la quatrième fois déjà après Wil, Vaduz à la Pontaise et Aarau, les Vaudois ne sont pas parvenus, au Liechtenstein, à conserver leur avantage au tableau d’affichage. Cette petite longueur d’avance, signée Aldin Turkes au début de la seconde mi-temps (55e), était alors le juste reflet d’une rencontre que le leader donnait l’impression de bien maîtriser. À tel point que les Lausannois auraient même pu, peu après, doubler la mise par Gétaz (reprise de la tête qui a frôlé le poteau droit d’Ospelt / 59e) face à un adversaire alors décontenancé.
«C’est une défaite très frustrante, soupire l’entraîneur Giorgio Contini. Car mis à part ces deux buts concédés sur deux balles arrêtées, Vaduz n’est pratiquement jamais parvenu à créer le danger. Alors que de notre côté, nous avons eu plusieurs occasions nettes de marquer.»
Meilleurs que contre GC
Le LS paie donc au prix fort deux erreurs de marquage contre un adversaire connu pour être particulièrement dangereux dans ce type de situations. «Nous en avions pourtant beaucoup parlé au moment de préparer cette rencontre, peste l’entraîneur lausannois. Mais voilà, par manque d’engagement et de concentration, nous égarons trois nouveaux points. Et c’est d’autant plus dommage que je trouve que mon équipe a été plutôt intéressante dans le jeu.»
Anthony Koura et ses coéquipiers égarent trois nouveaux points.
Un avis que partage Christian Schneuwly, entré à la pause pour son capitaine, Stjepan Kukuruzovic. «C’est dommage car mis à part ces deux corners, nous avons livré une bonne et solide partie sur le plan défensif, regrette le milieu de terrain. Sur le plan du jeu et de l’animation offensive, nous avons d’ailleurs été bien meilleurs que face à Grasshopper. Mais bon, cette défaite ne compromet heureusement rien et n’entamera donc pas notre confiance. Un revers évitable qui rendra aussi le voyage de retour à Lausanne beaucoup plus long qu’il ne l’aurait été si l’on avait pris ne serait-ce qu’un point.»
Cette défaite aura peut-être l’avantage de pleinement remobiliser mentalement une équipe qui aura à cœur de terminer le travail vendredi soir devant ses supporters face à un inconstant Winterthour. Pendant ce temps, le FC Vaduz est totalement relancé. Il pourrait bien profiter de nouveaux errements de la jeune formation de GC et d’un calendrier favorable pour arracher un barrage inespéré.
Deux buts concédés sur autant de corners ont valu une frustrante défaite à des Vaudois qui auraient mérité mieux à Vaduz.
André Boschetti
Mis à jour il y a 52 minutes
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Bien que mené au score dès la 55e minute, Vaduz s’est accroché, à l’image ici de Simani (à dr.) face à Puertas, pour finalement s’imposer. Les Lausannois n’avaient du coup plus à attendre le résultat de GC pour savoir qu’ils ne valideraient pas leur ticket pour la Super League en ce mardi soir.
Bien que mené au score dès la 55e minute, Vaduz s’est accroché, à l’image ici de Simani (à dr.) face à Puertas, pour finalement s’imposer. Les Lausannois n’avaient du coup plus à attendre le résultat de GC pour savoir qu’ils ne valideraient pas leur ticket pour la Super League en ce mardi soir.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport n’est pas parvenu à prendre, mardi à Vaduz, ce – ou ces – point(s) qui lui aurai(en)t permis de fêter avec certitude sa promotion en Super League devant son public, ce vendredi soir, en cas de victoire contre Winterthour. Ensuite, sur le long chemin du retour, ils ont longtemps cru que leur faux pas serait partiellement corrigé par le FC Schaffhouse. À une vingtaine de minutes du terme, l’équipe de Murat Yakin menait 3-1 face à Grasshopper. Mais c’était compter sans la remarquable réaction d’orgueil des Zurichois, finalement vainqueurs 5-3.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Pour que cet épilogue – attendu avec toujours plus d’impatience – puisse enfin se matérialiser dans trois jours, les Vaudois devront donc d’abord espérer que GC ne quitte pas le Kleinfeld de Kriens en vainqueur, ce même vendredi en fin d’après-midi.
«Vaduz n’est pratiquement jamais parvenu à créer le danger. Alors que de notre côté, nous avons eu plusieurs occasions nettes de marquer»
Giorgio Contini, entraîneur du Lausanne-Sport
Si elle ne remet finalement pas grand-chose en question, cette sixième défaite lausannoise de l’exercice – mais la troisième déjà en dix sorties post-Covid – a l’avantage de pointer du doigt un sérieux problème que le leader ne connaissait pas avant cette longue pause forcée. Pour la quatrième fois déjà après Wil, Vaduz à la Pontaise et Aarau, les Vaudois ne sont pas parvenus, au Liechtenstein, à conserver leur avantage au tableau d’affichage. Cette petite longueur d’avance, signée Aldin Turkes au début de la seconde mi-temps (55e), était alors le juste reflet d’une rencontre que le leader donnait l’impression de bien maîtriser. À tel point que les Lausannois auraient même pu, peu après, doubler la mise par Gétaz (reprise de la tête qui a frôlé le poteau droit d’Ospelt / 59e) face à un adversaire alors décontenancé.
«C’est une défaite très frustrante, soupire l’entraîneur Giorgio Contini. Car mis à part ces deux buts concédés sur deux balles arrêtées, Vaduz n’est pratiquement jamais parvenu à créer le danger. Alors que de notre côté, nous avons eu plusieurs occasions nettes de marquer.»
Meilleurs que contre GC
Le LS paie donc au prix fort deux erreurs de marquage contre un adversaire connu pour être particulièrement dangereux dans ce type de situations. «Nous en avions pourtant beaucoup parlé au moment de préparer cette rencontre, peste l’entraîneur lausannois. Mais voilà, par manque d’engagement et de concentration, nous égarons trois nouveaux points. Et c’est d’autant plus dommage que je trouve que mon équipe a été plutôt intéressante dans le jeu.»
Anthony Koura et ses coéquipiers égarent trois nouveaux points.
Un avis que partage Christian Schneuwly, entré à la pause pour son capitaine, Stjepan Kukuruzovic. «C’est dommage car mis à part ces deux corners, nous avons livré une bonne et solide partie sur le plan défensif, regrette le milieu de terrain. Sur le plan du jeu et de l’animation offensive, nous avons d’ailleurs été bien meilleurs que face à Grasshopper. Mais bon, cette défaite ne compromet heureusement rien et n’entamera donc pas notre confiance. Un revers évitable qui rendra aussi le voyage de retour à Lausanne beaucoup plus long qu’il ne l’aurait été si l’on avait pris ne serait-ce qu’un point.»
Cette défaite aura peut-être l’avantage de pleinement remobiliser mentalement une équipe qui aura à cœur de terminer le travail vendredi soir devant ses supporters face à un inconstant Winterthour. Pendant ce temps, le FC Vaduz est totalement relancé. Il pourrait bien profiter de nouveaux errements de la jeune formation de GC et d’un calendrier favorable pour arracher un barrage inespéré.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://soundcloud.com/user-431658807/xamaxoutaudio
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Très beau reportage de l'OGC Nice sur le RC Abidjan (club fondé par notre directeur sportif Souleymane Cissé) avec également la présence de Xavier Margairaz lors de cette visite.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=UgzBLxiUUxc&feature=emb_logo
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=UgzBLxiUUxc&feature=emb_logo
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/philippe-guignard-ecope-dune-peine-ferme-692651318710
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/jai-compris-que-je-ne-serai-jamais-apprecie-par-le-public-vaudois-120000793708?fbclid=IwAR3N6qhhzOetkQ9OSSq-omR9-Z3CfnLuGH6IquwGv0QYRTYRCTRtt4F0wTE
«J’ai compris que je ne serai jamais apprécié par le public vaudois»
Malgré une relation compliquée avec les supporters du Lausanne-Sport, Giorgio Contini assure qu’il sera encore là la saison prochaine.
André Boschetti
La nouvelle n’est bien sûr pas encore officielle, mais depuis lundi soir et la défaite de GC à Wil, le Lausanne-Sport est à nouveau un club de Super League. Avec cette marge confortable de dix-huit buts en cas d’égalité de points, ce dimanche, avec le FC Vaduz, son dernier contradicteur, les Vaudois ne craignent désormais plus rien ni personne.
Une rarissime période de douce quiétude que Giorgio Contini goûte avec un plaisir non dissimulé. «Même si je n’ai jamais douté un instant de notre promotion, commence l’entraîneur lausannois, c’est vrai que depuis mardi matin, la pression est retombée. Mais cela ne signifie aucunement que le LS va terminer ce championnat en roue libre. Non, notre objectif est maintenant de conclure cet exercice si particulier par deux victoires. Pour ensuite fêter cela comme il se doit à la Pontaise, dimanche.»
Quel est le vrai visage du LS?
Ce déroutant LS entend rassurer un peu le public vaudois en montrant, tant lors du derby de ce jeudi face au SLO que contre Wil dimanche, que le vrai visage de l’équipe est plus proche de celui qui séduisait en automne que de sa préoccupante copie post-Covid. «La seule chose que je peux dire, continue Giorgio Contini, c’est qu’actuellement le vrai LS est celui de ces dernières semaines. Et, pour moi, il n’y a pas qu’une seule explication à cette métamorphose. À commencer par ce match de Coupe contre Bâle qui nous a fait beaucoup de mal. Puis par ces quinze points d’avance qui constituaient une petite garantie. Et, surtout, par le rythme effréné de la compétition avec des matches tous les trois jours qui ont brisé nos habitudes en contrariant fortement la récupération de mes joueurs et la préparation des rencontres suivantes. Je suis d’accord que le problème a été le même pour tout le monde mais il est tout aussi évident que, exception faite du Bayern je crois (ndlr: et du Real Madrid), aucun club en Europe n’est plus parvenu à aligner les bons résultats avec constance.»
Le départ d’Iglesias
Des circonstances un brin atténuantes qui n’expliquent toutefois pas que le leader incontesté de Challenge League jusqu’en juin ne pointe plus qu’au 7e rang - avec seulement 15 points en 11 sorties - sur les matches disputés depuis la reprise. «Ces derniers temps, il s’est passé beaucoup de choses dans ce club qui peuvent elles aussi expliquer en partie ces résultats, ajoute Contini. Le départ de Pablo Iglesias en est certainement une, même si ce n’est pas une excuse. Une équipe de foot fonctionne comme une horloge. Si tu changes une petite chose dans son mécanisme, elle ne donne plus l’heure exacte. Cela dit, nous (ndlr: staff) aussi on aurait peut-être dû faire les choses un peu différemment. Comme de jouer de façon un peu plus prudente afin de ménager davantage les organismes. (Il marque une courte pause) Mais si on avait été plus défensifs, en cherchant à proposer moins de spectacle, j’aurais aussi été critiqué. Non, la seule chose que j’espère, c’est de ne plus jamais vivre une telle période au cours de ma carrière.»
«Ici, dans le même cas de figure que le FC Aarau l’an passé, nous aurions été fusillés!»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Bien qu’il ait atteint l’objectif fixé, Giorgio Contini est désormais convaincu que sa relation avec le public de la Pontaise ne décollera jamais. «J’ai bien sûr entendu que l’on demandait ma démission vendredi dernier après la défaite contre Winterthour. Et sincèrement, cela ne me touche pas. Je ne m’attache d’ailleurs plus aux clubs pour lesquels je travaille parce que, le cas échéant, la douleur est trop forte lorsque l’on se sépare. Mais ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est que j’ai presque l’impression qu’on a terminé le championnat à la 3e place, tant les gens me semblent insatisfaits. à Lausanne, les supporters attendent de nous que l’on gagne bien sûr, mais en proposant toujours un jeu spectaculaire avec une pluie de buts. Ce qui est naturellement impossible. (Il sourit) Quand je pense qu’il y a un an Aarau est sorti du terrain sous les applaudissements de son public après avoir perdu 4-0 en barrage contre Xamax… Ici, dans le même cas de figure, nous aurions été fusillés! Non, j’ai maintenant compris que je ne serai jamais un entraîneur apprécié par le public vaudois, même si les résultats plaident en ma faveur.»
Prêt pour la Super League
Un rapport loin d’être idyllique qui n’empêche pas Giorgio Contini de vouloir poursuivre son aventure lausannoise. «J’ai un contrat et le 17 août je serai là pour la reprise des entraînements! Et je suis même prêt à aborder la nouvelle saison avec ce même groupe en qui j’ai une totale confiance. Car je suis convaincu que nous pourrons espérer nous maintenir dans cette configuration. Maintenant, il est clair que si l’objectif du club est de vivre un exercice plus tranquille, il faudra y apporter quelques retouches. L’étoffer avec des éléments qui ont une certaine habitude de la Super League.»
«J’ai compris que je ne serai jamais apprécié par le public vaudois»
Malgré une relation compliquée avec les supporters du Lausanne-Sport, Giorgio Contini assure qu’il sera encore là la saison prochaine.
André Boschetti
La nouvelle n’est bien sûr pas encore officielle, mais depuis lundi soir et la défaite de GC à Wil, le Lausanne-Sport est à nouveau un club de Super League. Avec cette marge confortable de dix-huit buts en cas d’égalité de points, ce dimanche, avec le FC Vaduz, son dernier contradicteur, les Vaudois ne craignent désormais plus rien ni personne.
Une rarissime période de douce quiétude que Giorgio Contini goûte avec un plaisir non dissimulé. «Même si je n’ai jamais douté un instant de notre promotion, commence l’entraîneur lausannois, c’est vrai que depuis mardi matin, la pression est retombée. Mais cela ne signifie aucunement que le LS va terminer ce championnat en roue libre. Non, notre objectif est maintenant de conclure cet exercice si particulier par deux victoires. Pour ensuite fêter cela comme il se doit à la Pontaise, dimanche.»
Quel est le vrai visage du LS?
Ce déroutant LS entend rassurer un peu le public vaudois en montrant, tant lors du derby de ce jeudi face au SLO que contre Wil dimanche, que le vrai visage de l’équipe est plus proche de celui qui séduisait en automne que de sa préoccupante copie post-Covid. «La seule chose que je peux dire, continue Giorgio Contini, c’est qu’actuellement le vrai LS est celui de ces dernières semaines. Et, pour moi, il n’y a pas qu’une seule explication à cette métamorphose. À commencer par ce match de Coupe contre Bâle qui nous a fait beaucoup de mal. Puis par ces quinze points d’avance qui constituaient une petite garantie. Et, surtout, par le rythme effréné de la compétition avec des matches tous les trois jours qui ont brisé nos habitudes en contrariant fortement la récupération de mes joueurs et la préparation des rencontres suivantes. Je suis d’accord que le problème a été le même pour tout le monde mais il est tout aussi évident que, exception faite du Bayern je crois (ndlr: et du Real Madrid), aucun club en Europe n’est plus parvenu à aligner les bons résultats avec constance.»
Le départ d’Iglesias
Des circonstances un brin atténuantes qui n’expliquent toutefois pas que le leader incontesté de Challenge League jusqu’en juin ne pointe plus qu’au 7e rang - avec seulement 15 points en 11 sorties - sur les matches disputés depuis la reprise. «Ces derniers temps, il s’est passé beaucoup de choses dans ce club qui peuvent elles aussi expliquer en partie ces résultats, ajoute Contini. Le départ de Pablo Iglesias en est certainement une, même si ce n’est pas une excuse. Une équipe de foot fonctionne comme une horloge. Si tu changes une petite chose dans son mécanisme, elle ne donne plus l’heure exacte. Cela dit, nous (ndlr: staff) aussi on aurait peut-être dû faire les choses un peu différemment. Comme de jouer de façon un peu plus prudente afin de ménager davantage les organismes. (Il marque une courte pause) Mais si on avait été plus défensifs, en cherchant à proposer moins de spectacle, j’aurais aussi été critiqué. Non, la seule chose que j’espère, c’est de ne plus jamais vivre une telle période au cours de ma carrière.»
«Ici, dans le même cas de figure que le FC Aarau l’an passé, nous aurions été fusillés!»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Bien qu’il ait atteint l’objectif fixé, Giorgio Contini est désormais convaincu que sa relation avec le public de la Pontaise ne décollera jamais. «J’ai bien sûr entendu que l’on demandait ma démission vendredi dernier après la défaite contre Winterthour. Et sincèrement, cela ne me touche pas. Je ne m’attache d’ailleurs plus aux clubs pour lesquels je travaille parce que, le cas échéant, la douleur est trop forte lorsque l’on se sépare. Mais ce qui m’étonne aujourd’hui, c’est que j’ai presque l’impression qu’on a terminé le championnat à la 3e place, tant les gens me semblent insatisfaits. à Lausanne, les supporters attendent de nous que l’on gagne bien sûr, mais en proposant toujours un jeu spectaculaire avec une pluie de buts. Ce qui est naturellement impossible. (Il sourit) Quand je pense qu’il y a un an Aarau est sorti du terrain sous les applaudissements de son public après avoir perdu 4-0 en barrage contre Xamax… Ici, dans le même cas de figure, nous aurions été fusillés! Non, j’ai maintenant compris que je ne serai jamais un entraîneur apprécié par le public vaudois, même si les résultats plaident en ma faveur.»
Prêt pour la Super League
Un rapport loin d’être idyllique qui n’empêche pas Giorgio Contini de vouloir poursuivre son aventure lausannoise. «J’ai un contrat et le 17 août je serai là pour la reprise des entraînements! Et je suis même prêt à aborder la nouvelle saison avec ce même groupe en qui j’ai une totale confiance. Car je suis convaincu que nous pourrons espérer nous maintenir dans cette configuration. Maintenant, il est clair que si l’objectif du club est de vivre un exercice plus tranquille, il faudra y apporter quelques retouches. L’étoffer avec des éléments qui ont une certaine habitude de la Super League.»
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/le-ls-devrait-jouer-a-la-tuiliere-en-novembre-973260669507
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.bluewin.ch/fr/sport/football/lausanne-tient-enfin-sa-promotion-420883.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/les-ambitions-plus-ou-moins-affirmees-du-lausanne-sport-917719578860
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pour ceux qui connaissent un peu le personnage :
http://www.carton-rouge.ch/2020/07/30/dr-martin-et-mister-yves/
http://www.carton-rouge.ch/2020/07/30/dr-martin-et-mister-yves/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://latele.ch/emissions/cest-lete-quand-meme/c-est-l-ete-quand-meme-s-2020-e-20?
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
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