Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Ce derby SLO - LS était inimaginable il y a peu»
Dom Favre
Trois témoins, dont Gabet Chapuisat, évoquent un duel lausannois qui se distingue surtout par sa rareté
Gabet Chapuisat et Gérard Castella étaient à la tête du LS lors des deux premiers derbys lausannois, en 2004-2005. ARC
André Boschetti
Samedi, le stade de Colovray, à Nyon, sera le théâtre du premier des quatre derbys lausannois de la saison. Il y a six ans seulement, quatre divisions séparaient pourtant encore Stade-Lausanne-Ouchy du Lausanne-Sport. Un fossé d’autant plus profond que, tout au long de leurs histoires respectives, jamais les deux clubs ne s’étaient affrontés en championnat dans des circonstances dites «normales».
Les deux seules exceptions jusque-là étaient la conséquence d’une mémorable faillite du LS et de sa relégation administrative en 2e ligue inter, en 2003. Une saison plus tard, en 1re ligue, ce LS en reconstruction que dirigeait alors le duo Gérard Castella-Gabet Chapuisat avait livré deux batailles – remportées 1-0 et 2-0 – contre un SLO en pleine déliquescence. Sinon, mis à part un affrontement en Coupe de Suisse au milieu des années 80, les deux voisins n’ont foulé simultanément la même pelouse que pour quelques matches amicaux. «De mon temps, se souvient Gabet, il existait une saine rivalité, mais seulement au niveau des juniors. Imaginer voir ces deux clubs se retrouver l’un face à l’autre en championnat était impensable.»
Pour que le «grand» LS et le «petit» SLO en décousent en compétition officielle, il y a quinze ans, il aura donc fallu un événement extrasportif. «En 2004-2005, explique celui qui était l’assistant de Gérard Castella au LS, la différence entre les deux équipes était énorme puisque nous étions montés en fin de saison alors que SLO avait été relégué. Cette année, les deux équipes sont plus proches, même si le potentiel du LS est largement supérieur.»
Ils ont joué pour les deux
Un derby que Patrick Maillard va vivre avec une pointe d’émotion particulière. Avec Blaise Nkufo, le Lausannois est en effet le seul joueur formé à Vidy qui a réussi à rejoindre ensuite la Pontaise. «C’était en 1989, rappelle le gardien. Bertine Barberis était le coach du LS. Me retrouver en face d’un homme qui était encore l’un des meilleurs joueurs du pays quelques années plus tôt m’avait beaucoup impressionné. Très naïf, je découvrais le monde du professionnalisme et je me souviens n’avoir rien négocié avec le LS et accepté sans broncher le contrat qui m’était proposé.»
Pour celui qui n’a finalement disputé qu’une trentaine de matches en quatre saisons passées à la Pontaise, cette affiche a presque quelque chose d’incongru. «Ce derby est possible parce que ni le LS ni SLO ne sont à leur place en Challenge, sourit-il. Cela dit, Stade a amplement mérité d’y jouer sur le plan sportif. Ce que réalise cette équipe depuis quelques années est digne d’éloges.»
Si les joueurs qui sont passés de Vidy à la Pontaise sont rares, ceux qui ont fait le chemin inverse sont bien plus nombreux. Parmi eux, on retrouve Jacques Bourloud. Formé au LS, le puissant attaquant avait fait quelques apparitions avec le LS de Miroslav Blazevic, en 1977, avant de débarquer au bord du lac, après avoir brièvement transité par Malley et Renens. «En bas de la ville, se réjouit celui qui est responsable des seniors de SLO depuis des décennies, on a toujours eu beaucoup de respect pour le LS. Et aujourd’hui, plus que de la rivalité sportive, j’éprouve une grande fierté de voir mon club se mesurer au LS. Le seul bémol, c’est que cette fête soit gâchée par le fait que ce derby lausannois se dispute à Nyon.»
Un regret que partagent Gabet Chapuisat et Patrick Maillard. «Cette délocalisation fait vraiment tache, maugréent les deux hommes. Mais sur le terrain, le spectacle sera présent entre deux équipes qui privilégient le jeu offensif.»
LS favori mais pas trop
Quant à l’issue de ce derby, nos pronostiqueurs sont unanimes pour dire que la partie sera beaucoup plus serrée que la différence de budgets entre les deux adversaires ne le laisse penser. «Le LS finira par l’emporter mais par un écart minime», prévoit Gabet dont le cœur restera à jamais bleu et blanc. Quant à Patrick Maillard et Jacques Bourloud, ils espèrent «un bon nul avec des buts. Mais le plus important, concluent-ils, c’est que le LS monte en fin de saison et que SLO se maintienne en Challenge League. Et tous deux ont largement les moyens d’atteindre leur objectif.»
Dom Favre
Trois témoins, dont Gabet Chapuisat, évoquent un duel lausannois qui se distingue surtout par sa rareté
Gabet Chapuisat et Gérard Castella étaient à la tête du LS lors des deux premiers derbys lausannois, en 2004-2005. ARC
André Boschetti
Samedi, le stade de Colovray, à Nyon, sera le théâtre du premier des quatre derbys lausannois de la saison. Il y a six ans seulement, quatre divisions séparaient pourtant encore Stade-Lausanne-Ouchy du Lausanne-Sport. Un fossé d’autant plus profond que, tout au long de leurs histoires respectives, jamais les deux clubs ne s’étaient affrontés en championnat dans des circonstances dites «normales».
Les deux seules exceptions jusque-là étaient la conséquence d’une mémorable faillite du LS et de sa relégation administrative en 2e ligue inter, en 2003. Une saison plus tard, en 1re ligue, ce LS en reconstruction que dirigeait alors le duo Gérard Castella-Gabet Chapuisat avait livré deux batailles – remportées 1-0 et 2-0 – contre un SLO en pleine déliquescence. Sinon, mis à part un affrontement en Coupe de Suisse au milieu des années 80, les deux voisins n’ont foulé simultanément la même pelouse que pour quelques matches amicaux. «De mon temps, se souvient Gabet, il existait une saine rivalité, mais seulement au niveau des juniors. Imaginer voir ces deux clubs se retrouver l’un face à l’autre en championnat était impensable.»
Pour que le «grand» LS et le «petit» SLO en décousent en compétition officielle, il y a quinze ans, il aura donc fallu un événement extrasportif. «En 2004-2005, explique celui qui était l’assistant de Gérard Castella au LS, la différence entre les deux équipes était énorme puisque nous étions montés en fin de saison alors que SLO avait été relégué. Cette année, les deux équipes sont plus proches, même si le potentiel du LS est largement supérieur.»
Ils ont joué pour les deux
Un derby que Patrick Maillard va vivre avec une pointe d’émotion particulière. Avec Blaise Nkufo, le Lausannois est en effet le seul joueur formé à Vidy qui a réussi à rejoindre ensuite la Pontaise. «C’était en 1989, rappelle le gardien. Bertine Barberis était le coach du LS. Me retrouver en face d’un homme qui était encore l’un des meilleurs joueurs du pays quelques années plus tôt m’avait beaucoup impressionné. Très naïf, je découvrais le monde du professionnalisme et je me souviens n’avoir rien négocié avec le LS et accepté sans broncher le contrat qui m’était proposé.»
Pour celui qui n’a finalement disputé qu’une trentaine de matches en quatre saisons passées à la Pontaise, cette affiche a presque quelque chose d’incongru. «Ce derby est possible parce que ni le LS ni SLO ne sont à leur place en Challenge, sourit-il. Cela dit, Stade a amplement mérité d’y jouer sur le plan sportif. Ce que réalise cette équipe depuis quelques années est digne d’éloges.»
Si les joueurs qui sont passés de Vidy à la Pontaise sont rares, ceux qui ont fait le chemin inverse sont bien plus nombreux. Parmi eux, on retrouve Jacques Bourloud. Formé au LS, le puissant attaquant avait fait quelques apparitions avec le LS de Miroslav Blazevic, en 1977, avant de débarquer au bord du lac, après avoir brièvement transité par Malley et Renens. «En bas de la ville, se réjouit celui qui est responsable des seniors de SLO depuis des décennies, on a toujours eu beaucoup de respect pour le LS. Et aujourd’hui, plus que de la rivalité sportive, j’éprouve une grande fierté de voir mon club se mesurer au LS. Le seul bémol, c’est que cette fête soit gâchée par le fait que ce derby lausannois se dispute à Nyon.»
Un regret que partagent Gabet Chapuisat et Patrick Maillard. «Cette délocalisation fait vraiment tache, maugréent les deux hommes. Mais sur le terrain, le spectacle sera présent entre deux équipes qui privilégient le jeu offensif.»
LS favori mais pas trop
Quant à l’issue de ce derby, nos pronostiqueurs sont unanimes pour dire que la partie sera beaucoup plus serrée que la différence de budgets entre les deux adversaires ne le laisse penser. «Le LS finira par l’emporter mais par un écart minime», prévoit Gabet dont le cœur restera à jamais bleu et blanc. Quant à Patrick Maillard et Jacques Bourloud, ils espèrent «un bon nul avec des buts. Mais le plus important, concluent-ils, c’est que le LS monte en fin de saison et que SLO se maintienne en Challenge League. Et tous deux ont largement les moyens d’atteindre leur objectif.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Suite à cet article, je confirme que le match se déroulera vendredi et non samedi
micky- Date d'inscription : 01/07/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/pressing-rennais-ls-ndoye/story/10091936
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/serey-die-vatil-rebondir-lausanne/story/17286595
football fan- Date d'inscription : 30/05/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
On voit que c’est la pause equipe nationale... du haut niveau journalistique...
L’HISTOIREDU JOUR
Et si Messi débarquaità la Tuilière?
L’Europe est en émoi. Depuis jeudi et un article paru dans «El País», l’idée de voir un jour – pas si lointain – Lionel Messi (32 ans) changer de casaque n’est plus une utopie. Pourquoi? Parce que le très sérieux quotidien généraliste espagnol nous apprend qu’il existe une drôle de clause dans le contrat entre le quintuple Ballon d’or et le FC Barcelone. Quelques lignes qui autorisent l’Argentin à quitter le club catalan chaque été. Sans que le champion d’Espagne puisse s’y opposer ni, surtout, réclamer le moindre centime en compensation!
Une clause insérée en 2017, lors des dernières et interminables négociations entre les deux parties qui ont débouché sur une entente jusqu’en 2021. «C’est un risque que nous assumons», se sont contentés de commenter des sources proches du club catalan. Et qui n’a rien d’unique au Barça puisque, semble-t-il, Xavi, Iniesta ou Puyol en avaient eux aussi bénéficié par le passé. Soit des joueurs qui ont grandi à la Masia avant de devenir autant de symboles du club; des hommes dont la loyauté n’a jamais été mise en doute.
En sera-t-il de même pour Messi? Pas sûr, car les rapports entre la Pulce, son clan et les dirigeants catalans se sont un peu rafraîchis ces derniers mois. Et le retour avorté de Neymar cet été n’a pas arrangé les choses. Les négociations pour prolonger un bail qui se termine pourtant dans moins de deux ans n’ont d’ailleurs pas encore débuté.
Lionel Messi «gratuit», ça fait bien sûr rêver. Mais pas trembler – du moins en apparence – les dirigeants catalans. «Avec ce qu’il gagne ici (ndlr: environ 40 millions d’euros net par an), il sera difficile à un autre club de s’aligner», assure-t-on dans l’entourage du club. Un «optimisme» que beaucoup ne partagent pas, notamment du côté de Manchester ou de Paris.
Une psychose que le quotidien catalan «Mundo Deportivo» a tenté d’apaiser en précisant que cette clause n’est valable que si Messi souhaite rejoindre un club d’un championnat mineur. D’où l’hypothèse de voir, dès juillet prochain, Lionel Messi débarquer au Lausanne-Sport. Une folie que pourrait se permettre un Jim Ratcliffe vexé d’avoir vu sa nouvelle offre de rachat de Chelsea repoussée par Roman Abramovitch. Une façon très originale aussi pour le big boss d’Ineos de témoigner sa gratitude à son frère Bob pour avoir permis au LS d’inaugurer son nouveau stade en Super League.
Les fans du LS ont eux aussi parfois le droit de rêver, non? André Boschetti
L’HISTOIREDU JOUR
Et si Messi débarquaità la Tuilière?
L’Europe est en émoi. Depuis jeudi et un article paru dans «El País», l’idée de voir un jour – pas si lointain – Lionel Messi (32 ans) changer de casaque n’est plus une utopie. Pourquoi? Parce que le très sérieux quotidien généraliste espagnol nous apprend qu’il existe une drôle de clause dans le contrat entre le quintuple Ballon d’or et le FC Barcelone. Quelques lignes qui autorisent l’Argentin à quitter le club catalan chaque été. Sans que le champion d’Espagne puisse s’y opposer ni, surtout, réclamer le moindre centime en compensation!
Une clause insérée en 2017, lors des dernières et interminables négociations entre les deux parties qui ont débouché sur une entente jusqu’en 2021. «C’est un risque que nous assumons», se sont contentés de commenter des sources proches du club catalan. Et qui n’a rien d’unique au Barça puisque, semble-t-il, Xavi, Iniesta ou Puyol en avaient eux aussi bénéficié par le passé. Soit des joueurs qui ont grandi à la Masia avant de devenir autant de symboles du club; des hommes dont la loyauté n’a jamais été mise en doute.
En sera-t-il de même pour Messi? Pas sûr, car les rapports entre la Pulce, son clan et les dirigeants catalans se sont un peu rafraîchis ces derniers mois. Et le retour avorté de Neymar cet été n’a pas arrangé les choses. Les négociations pour prolonger un bail qui se termine pourtant dans moins de deux ans n’ont d’ailleurs pas encore débuté.
Lionel Messi «gratuit», ça fait bien sûr rêver. Mais pas trembler – du moins en apparence – les dirigeants catalans. «Avec ce qu’il gagne ici (ndlr: environ 40 millions d’euros net par an), il sera difficile à un autre club de s’aligner», assure-t-on dans l’entourage du club. Un «optimisme» que beaucoup ne partagent pas, notamment du côté de Manchester ou de Paris.
Une psychose que le quotidien catalan «Mundo Deportivo» a tenté d’apaiser en précisant que cette clause n’est valable que si Messi souhaite rejoindre un club d’un championnat mineur. D’où l’hypothèse de voir, dès juillet prochain, Lionel Messi débarquer au Lausanne-Sport. Une folie que pourrait se permettre un Jim Ratcliffe vexé d’avoir vu sa nouvelle offre de rachat de Chelsea repoussée par Roman Abramovitch. Une façon très originale aussi pour le big boss d’Ineos de témoigner sa gratitude à son frère Bob pour avoir permis au LS d’inaugurer son nouveau stade en Super League.
Les fans du LS ont eux aussi parfois le droit de rêver, non? André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Numa Lavanchy et le FC Lugano prennent la Coupe très au sérieux (24heures)
La Coupe de Suisse est déjà en elle-même un rendez-vous bien à part. Le duel entre le Lausanne-Sport et Lugano de ce samedi l’est bien davantage encore. D’abord parce que le leader de Challenge League a une magnifique – et peut-être unique – occasion de se mesurer à l’une des meilleures équipes du pays, même si le classement actuel des Luganais (9e place) suggère le contraire. Ensuite parce que le LS a le devoir de se racheter de sa très décevante élimination face au FC Sion, il y a tout juste un an. Les retours à la Pontaise des vrais Vaudois que sont Fabio Celestini, Olivier Custodio et Numa Lavanchy ajoutent aussi un supplément de piment au principal choc de ce 2e tour de Coupe.
Comme on pouvait s’y attendre, Fabio Celestini a préféré préparer dans le silence sa première apparition à la Pontaise depuis son douloureux licenciement d’avril 2018. Pour Numa Lavanchy en revanche, ce retour ne sera pas le premier depuis son départ en 2016. «J’y étais déjà revenu quelques fois avec Grasshopper, confirme le défenseur, mais je m’attends quand même à vivre une soirée particulière. Compliquée sur le plan sportif car, en tant qu’équipe de Super League, on pouvait difficilement hériter de pire tirage à ce stade de la compétition. Émotionnellement ensuite, puisque jouer contre ce qui reste toujours le club de mon cœur ne me laissera jamais indifférent. Surtout à la Pontaise.» Pour Numa Lavanchy, personne au Tessin n’aura l’idée saugrenue de prendre ce déplacement à la légère. Bien au contraire. «Dans le vestiaire, assure-t-il, on parle de ce rendez-vous depuis le jour du tirage. Et pas seulement entre anciens Lausannois. Il n’y a qu’à suivre les résultats impressionnants du LS depuis juillet pour être convaincus que nous allons affronter un adversaire qui a le calibre de la ligue supérieure.»
L’obstacle s’annonce d’autant plus ardu que l’entame de championnat de Lugano est loin de ressembler à un dernier printemps euphorique qui avait permis aux Tessinois d’arracher un brillant troisième rang final. «C’est vrai que tout est un peu plus difficile depuis la reprise, admet Lavanchy. Même si le contenu est souvent resté de qualité, nous avons égaré de nombreux points par notre propre faute. Une certaine malchance a un peu contribué à ces résultats décevants mais ce ne saurait en aucun cas être une excuse. La vérité, c’est que nous peinons à faire la différence lors de nos bonnes séquences et que nous payons ensuite souvent au prix fort nos errements. Dans ce sens, la récente pause nous a permis de remettre les choses à plat pour faire en sorte de ne plus commettre les mêmes erreurs.»
À Copenhague jeudi
Un retour vers ces hauts standards du printemps passé ne devrait pas tarder. «Avec sept matches à jouer en une vingtaine de jours seulement, notre programme est très chargé, souligne l’indispensable homme du couloir droit luganais. À ce titre, notre proche entrée en matière en Ligue Europa (ndlr: ce jeudi à Copenhague) ne va pas nous distraire, même si avoir la possibilité de jouer à ce niveau est un moment rare. Non, samedi, en entrant sur le terrain, chacun aura l’esprit focalisé sur le présent. Pour des équipes comme le LS ou Lugano, la Coupe reste toujours le meilleur moyen de remporter un titre puisqu’en gagnant nos quatre prochains matches on aura déjà la chance de disputer une finale.»
Pour y parvenir, Fabio Celestini comptera beaucoup sur Numa Lavanchy. À 26 ans et après trois saisons et demie à GC, le Vaudois connaît, au Cornaredo, l’une des meilleures périodes de sa carrière. «À Lugano, je me sens renaître, sourit le défenseur formé au Team Vaud. J’y ai retrouvé ce plaisir que j’avais un peu perdu à Zurich, où j’avais la désagréable impression d’avoir atteint certaines limites.»
Sous contrat jusqu’en juin 2021, Lavanchy ignore à quoi ressemblera la suite. «Tout change si vite dans ce milieu que je préfère me concentrer sur le moment présent. En janvier, j’avais eu un contact informel avec Pablo Iglesias, mais rien de plus.» Une discussion qui pourrait peut-être devenir beaucoup plus sérieuse dans une vingtaine de mois. À condition bien sûr que le LS fasse, de son côté, ce que son public attend de lui.
La Coupe de Suisse est déjà en elle-même un rendez-vous bien à part. Le duel entre le Lausanne-Sport et Lugano de ce samedi l’est bien davantage encore. D’abord parce que le leader de Challenge League a une magnifique – et peut-être unique – occasion de se mesurer à l’une des meilleures équipes du pays, même si le classement actuel des Luganais (9e place) suggère le contraire. Ensuite parce que le LS a le devoir de se racheter de sa très décevante élimination face au FC Sion, il y a tout juste un an. Les retours à la Pontaise des vrais Vaudois que sont Fabio Celestini, Olivier Custodio et Numa Lavanchy ajoutent aussi un supplément de piment au principal choc de ce 2e tour de Coupe.
Comme on pouvait s’y attendre, Fabio Celestini a préféré préparer dans le silence sa première apparition à la Pontaise depuis son douloureux licenciement d’avril 2018. Pour Numa Lavanchy en revanche, ce retour ne sera pas le premier depuis son départ en 2016. «J’y étais déjà revenu quelques fois avec Grasshopper, confirme le défenseur, mais je m’attends quand même à vivre une soirée particulière. Compliquée sur le plan sportif car, en tant qu’équipe de Super League, on pouvait difficilement hériter de pire tirage à ce stade de la compétition. Émotionnellement ensuite, puisque jouer contre ce qui reste toujours le club de mon cœur ne me laissera jamais indifférent. Surtout à la Pontaise.» Pour Numa Lavanchy, personne au Tessin n’aura l’idée saugrenue de prendre ce déplacement à la légère. Bien au contraire. «Dans le vestiaire, assure-t-il, on parle de ce rendez-vous depuis le jour du tirage. Et pas seulement entre anciens Lausannois. Il n’y a qu’à suivre les résultats impressionnants du LS depuis juillet pour être convaincus que nous allons affronter un adversaire qui a le calibre de la ligue supérieure.»
L’obstacle s’annonce d’autant plus ardu que l’entame de championnat de Lugano est loin de ressembler à un dernier printemps euphorique qui avait permis aux Tessinois d’arracher un brillant troisième rang final. «C’est vrai que tout est un peu plus difficile depuis la reprise, admet Lavanchy. Même si le contenu est souvent resté de qualité, nous avons égaré de nombreux points par notre propre faute. Une certaine malchance a un peu contribué à ces résultats décevants mais ce ne saurait en aucun cas être une excuse. La vérité, c’est que nous peinons à faire la différence lors de nos bonnes séquences et que nous payons ensuite souvent au prix fort nos errements. Dans ce sens, la récente pause nous a permis de remettre les choses à plat pour faire en sorte de ne plus commettre les mêmes erreurs.»
À Copenhague jeudi
Un retour vers ces hauts standards du printemps passé ne devrait pas tarder. «Avec sept matches à jouer en une vingtaine de jours seulement, notre programme est très chargé, souligne l’indispensable homme du couloir droit luganais. À ce titre, notre proche entrée en matière en Ligue Europa (ndlr: ce jeudi à Copenhague) ne va pas nous distraire, même si avoir la possibilité de jouer à ce niveau est un moment rare. Non, samedi, en entrant sur le terrain, chacun aura l’esprit focalisé sur le présent. Pour des équipes comme le LS ou Lugano, la Coupe reste toujours le meilleur moyen de remporter un titre puisqu’en gagnant nos quatre prochains matches on aura déjà la chance de disputer une finale.»
Pour y parvenir, Fabio Celestini comptera beaucoup sur Numa Lavanchy. À 26 ans et après trois saisons et demie à GC, le Vaudois connaît, au Cornaredo, l’une des meilleures périodes de sa carrière. «À Lugano, je me sens renaître, sourit le défenseur formé au Team Vaud. J’y ai retrouvé ce plaisir que j’avais un peu perdu à Zurich, où j’avais la désagréable impression d’avoir atteint certaines limites.»
Sous contrat jusqu’en juin 2021, Lavanchy ignore à quoi ressemblera la suite. «Tout change si vite dans ce milieu que je préfère me concentrer sur le moment présent. En janvier, j’avais eu un contact informel avec Pablo Iglesias, mais rien de plus.» Une discussion qui pourrait peut-être devenir beaucoup plus sérieuse dans une vingtaine de mois. À condition bien sûr que le LS fasse, de son côté, ce que son public attend de lui.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS gâche le retour de Celestini
keystone-sda.ch
Face à un petit Lugano, les Vaudois
se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de Suisse.
Face à un pensionnaire de Super League, Turkes (à g.) et le Lausanne-Sport ont obtenu une victoire méritée. Cyril Zingaro/Keystone
andré boschetti
andre.boschetti
@lematindimanche.ch
Dix-sept mois après avoir été contraint et forcé de quitter la Pontaise, Fabio Celestini n’a pas réussi le retour qu’il espérait. Loin de là même, puisque son FC Lugano s’est lourdement incliné, samedi, face à un Lausanne-Sport très sérieux et surtout bien inspiré après la pause. Une nette victoire (3-0) et une qualification pour les huitièmes de finale que les Vaudois ont validée en un quart d’heure seulement, au retour des vestiaires.
Lugano à la peine
Le temps nécessaire pour que Turkes ouvre le score (48e) sur une habile déviation, puis à Zeqiri pour assommer, dix minutes plus tard, de bien ternes Tessinois. Cinq minutes plus tard, un but contre son camp de Daprela sanctionnait définitivement l’élimination luganaise. Une cinquième défaite consécutive que Fabio Celestini peinait à expliquer.
«Là, je n’arrive pas à trouver les raisons de notre très mauvaise performance collective. Durant les quinze jours de pause, nous avons pourtant beaucoup parlé entre nous et je pensais vraiment que nous allions montrer une vraie belle réaction. Je voyais chez mes joueurs cette envie non seulement de battre le LS mais aussi de tout faire pour remporter cette Coupe. Mais sur le terrain, en 90 minutes, je n’ai rien vu de tout cela.» Dans ces couloirs d’un stade qu’il connaît mieux que personne, l’entraîneur de Lugano a utilisé à peu près les mêmes mots que dix-huit mois plus tôt, alors qu’il était à la tête du LS. Des Lausannois qui ont, eux, signé leur première grosse victoire dans un match avec un enjeu élevé après plus de vingt mois de galère.
La maîtrise et la confiance montrées tout au long d’une rencontre face à un adversaire de catégorie supérieure prouvent que la fessée concédée lors du derby face au Stade-Lausanne-Ouchy il y a quinze jours n’était qu’un simple faux pas. Probablement utile. Contre ce Lugano, il est vrai en panne de confiance, le LS n’a jamais douté. Avant de prendre les devants, il n’a offert qu’une seule et unique possibilité à son adversaire d’ouvrir la marque. Une occasion, née d’une erreur d’appréciation de Nganga, que Bottani, légèrement bousculé, ne parvenait pas à exploiter comme il l’aurait souhaité (31e).
Ce petit exploit du LS parachève la soirée particulièrement faste des clubs vaudois puisque tant SLO que Bavois ont également rejoint le cercle fermé des seize derniers qualifiés. En attendant que le Stade Nyonnais ne transforme peut-être ce trio en quatuor dimanche après-midi contre le FC Thoune.
keystone-sda.ch
Face à un petit Lugano, les Vaudois
se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de Suisse.
Face à un pensionnaire de Super League, Turkes (à g.) et le Lausanne-Sport ont obtenu une victoire méritée. Cyril Zingaro/Keystone
andré boschetti
andre.boschetti
@lematindimanche.ch
Dix-sept mois après avoir été contraint et forcé de quitter la Pontaise, Fabio Celestini n’a pas réussi le retour qu’il espérait. Loin de là même, puisque son FC Lugano s’est lourdement incliné, samedi, face à un Lausanne-Sport très sérieux et surtout bien inspiré après la pause. Une nette victoire (3-0) et une qualification pour les huitièmes de finale que les Vaudois ont validée en un quart d’heure seulement, au retour des vestiaires.
Lugano à la peine
Le temps nécessaire pour que Turkes ouvre le score (48e) sur une habile déviation, puis à Zeqiri pour assommer, dix minutes plus tard, de bien ternes Tessinois. Cinq minutes plus tard, un but contre son camp de Daprela sanctionnait définitivement l’élimination luganaise. Une cinquième défaite consécutive que Fabio Celestini peinait à expliquer.
«Là, je n’arrive pas à trouver les raisons de notre très mauvaise performance collective. Durant les quinze jours de pause, nous avons pourtant beaucoup parlé entre nous et je pensais vraiment que nous allions montrer une vraie belle réaction. Je voyais chez mes joueurs cette envie non seulement de battre le LS mais aussi de tout faire pour remporter cette Coupe. Mais sur le terrain, en 90 minutes, je n’ai rien vu de tout cela.» Dans ces couloirs d’un stade qu’il connaît mieux que personne, l’entraîneur de Lugano a utilisé à peu près les mêmes mots que dix-huit mois plus tôt, alors qu’il était à la tête du LS. Des Lausannois qui ont, eux, signé leur première grosse victoire dans un match avec un enjeu élevé après plus de vingt mois de galère.
La maîtrise et la confiance montrées tout au long d’une rencontre face à un adversaire de catégorie supérieure prouvent que la fessée concédée lors du derby face au Stade-Lausanne-Ouchy il y a quinze jours n’était qu’un simple faux pas. Probablement utile. Contre ce Lugano, il est vrai en panne de confiance, le LS n’a jamais douté. Avant de prendre les devants, il n’a offert qu’une seule et unique possibilité à son adversaire d’ouvrir la marque. Une occasion, née d’une erreur d’appréciation de Nganga, que Bottani, légèrement bousculé, ne parvenait pas à exploiter comme il l’aurait souhaité (31e).
Ce petit exploit du LS parachève la soirée particulièrement faste des clubs vaudois puisque tant SLO que Bavois ont également rejoint le cercle fermé des seize derniers qualifiés. En attendant que le Stade Nyonnais ne transforme peut-être ce trio en quatuor dimanche après-midi contre le FC Thoune.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le résumé du match contre Lugano :
http://www.carton-rouge.ch/2019/09/16/lugano-en-coupe-devisse/
http://www.carton-rouge.ch/2019/09/16/lugano-en-coupe-devisse/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La forte concurrence qui règne au LS fait le bonheur de Contini
Football
Qualifiés en Coupe de Suisse et leaders en Challenge League, les Vaudois abordent avec sérénité leur semaine anglaise.
Giorgio Contini et le LS ont devant eux une semaine anglaise qui peut leur permettre de creuser le trou au classement.
Par André Boschetti
ABO+
«La Coupe de Suisse est une compétition à part. Contre Lugano, mon équipe a réalisé une très belle performance mais, pour moi, elle reste quand même sur un cuisant revers en championnat lors du derby contre SLO. Reprendre le chemin de la victoire est donc l’unique mot d’ordre de notre déplacement de dimanche, à Vaduz.» Avec un petit sourire au coin des lèvres, Giorgio Contini a le discours parfait pour remobiliser ses troupes après la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du week-end dernier.
La concurrence très relevée, tant au milieu qu’en attaque, reste toutefois le meilleur moyen pour le coach lausannois de garder ses joueurs sous pression. «Mis à part, peut-être, pour Boranijasevic sur le côté droit, il y a aussi une belle bataille en défense, s’amuse-t-il. Mais c’est vrai que la concurrence est très forte dans les deux autres secteurs. Elle l’est d’ailleurs même à l’entraînement où, lorsque nous faisons une opposition à dix contre dix, il y a souvent trois joueurs qui sont appelés à faire autre chose.»
Sept ou huit hommes de base
Cette abondance de biens – qui peut parfois susciter la mauvaise humeur de ceux qui bénéficient de moins de temps de jeu – ne nuit pas à Giorgio Contini. Au contraire. «À l’aube de cette saison, raconte-t-il, nous avons mis certaines choses au point. L’objectif que nous voulons atteindre est d’ordre collectif, pas individuel. L’an passé, nous avons perdu trop de temps à gérer et à ménager certains ego. Mais là, c’est terminé et mes joueurs l’ont bien compris si j’en juge par l’attitude que mes remplaçants ont sur le banc. Mon but est de conserver cet état d’esprit jusqu’au bout.»
Après six rencontres de Challenge League et une (vraie) en Coupe de Suisse, les titulaires sont pourtant pratiquement toujours les mêmes. Seules quelques blessures passagères et l’arrivée de Christian Schneuwly, mi-août, ont un peu bousculé l’ordre établi. «Aujourd’hui, j’ai sept ou huit hommes de base qui font un superjob, souligne Giorgio Contini. Mais rien n’est définitif. Le rôle des actuels remplaçants est de me causer des problèmes au moment où je dois choisir mes titulaires. Et je dois reconnaître qu’ils le font bien. Avec ces trois matches qui nous attendent en une semaine, il me semble évident que je ne vais pas toujours aligner le même onze de départ. À eux de profiter ensuite de la chance qui leur sera peut-être offerte.»
Chacun aura sa chance
Des ajustements qui ne sont toutefois encore que de simples hypothèses dans la tête du coach de la Pontaise. «Pour l’instant, mon esprit se focalise uniquement sur le match de Vaduz, même si je sais bien que nous recevrons ensuite Grasshopper. Le seul moyen que nous avons pour préparer au mieux ce choc au sommet de mercredi, c’est de remporter les trois points, dimanche au Liechtenstein. D’où l’avantage de pouvoir disposer d’une vingtaine de titulaires en puissance. Je suis en effet certain que ceux qui m’accompagneront sur le banc à Vaduz seront tous capables de parfaitement justifier mes attentes s’ils sont appelés à commencer la partie trois jours plus tard. Même contre GC.»
Apaiser l’impatience de ceux qui se retrouvent plus souvent dans le rôle du spectateur que dans celui d’acteur devient un problème plus délicat à résoudre pour un entraîneur lorsque les résultats ne suivent pas. Un détail que Giorgio Contini balaie sans ménagement. «Personne n’a l’obligation d’être là, soupire le coach italo-suisse. Et, comme je l’ai déjà dit, je n’ai plus de temps à perdre si ce genre de cas se représente. Durant la semaine, chacun a le devoir de lutter d’abord pour figurer parmi les dix-huit joueurs convoqués, puis pour démarrer le match sur le terrain. Et puis, durant ma carrière, j’ai moi-même plus souvent été un joker qu’un indiscutable titulaire. Ce qui ne m’a pas empêché de contribuer à la conquête d’un titre de champion avec Saint-Gall en marquant neuf ou dix buts.»
Pour Giorgio Contini et le LS, cette semaine anglaise – qui se conclura à Wil dans huit jours – peut presque être considérée comme un premier tournant. Neuf points supplémentaires permettraient en effet aux Lausannois de compter une avance déjà confortable sur ses poursuivants. Une hypothèse qui n’est encore que de la pure rhétorique.
Football
Qualifiés en Coupe de Suisse et leaders en Challenge League, les Vaudois abordent avec sérénité leur semaine anglaise.
Giorgio Contini et le LS ont devant eux une semaine anglaise qui peut leur permettre de creuser le trou au classement.
Par André Boschetti
ABO+
«La Coupe de Suisse est une compétition à part. Contre Lugano, mon équipe a réalisé une très belle performance mais, pour moi, elle reste quand même sur un cuisant revers en championnat lors du derby contre SLO. Reprendre le chemin de la victoire est donc l’unique mot d’ordre de notre déplacement de dimanche, à Vaduz.» Avec un petit sourire au coin des lèvres, Giorgio Contini a le discours parfait pour remobiliser ses troupes après la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du week-end dernier.
La concurrence très relevée, tant au milieu qu’en attaque, reste toutefois le meilleur moyen pour le coach lausannois de garder ses joueurs sous pression. «Mis à part, peut-être, pour Boranijasevic sur le côté droit, il y a aussi une belle bataille en défense, s’amuse-t-il. Mais c’est vrai que la concurrence est très forte dans les deux autres secteurs. Elle l’est d’ailleurs même à l’entraînement où, lorsque nous faisons une opposition à dix contre dix, il y a souvent trois joueurs qui sont appelés à faire autre chose.»
Sept ou huit hommes de base
Cette abondance de biens – qui peut parfois susciter la mauvaise humeur de ceux qui bénéficient de moins de temps de jeu – ne nuit pas à Giorgio Contini. Au contraire. «À l’aube de cette saison, raconte-t-il, nous avons mis certaines choses au point. L’objectif que nous voulons atteindre est d’ordre collectif, pas individuel. L’an passé, nous avons perdu trop de temps à gérer et à ménager certains ego. Mais là, c’est terminé et mes joueurs l’ont bien compris si j’en juge par l’attitude que mes remplaçants ont sur le banc. Mon but est de conserver cet état d’esprit jusqu’au bout.»
Après six rencontres de Challenge League et une (vraie) en Coupe de Suisse, les titulaires sont pourtant pratiquement toujours les mêmes. Seules quelques blessures passagères et l’arrivée de Christian Schneuwly, mi-août, ont un peu bousculé l’ordre établi. «Aujourd’hui, j’ai sept ou huit hommes de base qui font un superjob, souligne Giorgio Contini. Mais rien n’est définitif. Le rôle des actuels remplaçants est de me causer des problèmes au moment où je dois choisir mes titulaires. Et je dois reconnaître qu’ils le font bien. Avec ces trois matches qui nous attendent en une semaine, il me semble évident que je ne vais pas toujours aligner le même onze de départ. À eux de profiter ensuite de la chance qui leur sera peut-être offerte.»
Chacun aura sa chance
Des ajustements qui ne sont toutefois encore que de simples hypothèses dans la tête du coach de la Pontaise. «Pour l’instant, mon esprit se focalise uniquement sur le match de Vaduz, même si je sais bien que nous recevrons ensuite Grasshopper. Le seul moyen que nous avons pour préparer au mieux ce choc au sommet de mercredi, c’est de remporter les trois points, dimanche au Liechtenstein. D’où l’avantage de pouvoir disposer d’une vingtaine de titulaires en puissance. Je suis en effet certain que ceux qui m’accompagneront sur le banc à Vaduz seront tous capables de parfaitement justifier mes attentes s’ils sont appelés à commencer la partie trois jours plus tard. Même contre GC.»
Apaiser l’impatience de ceux qui se retrouvent plus souvent dans le rôle du spectateur que dans celui d’acteur devient un problème plus délicat à résoudre pour un entraîneur lorsque les résultats ne suivent pas. Un détail que Giorgio Contini balaie sans ménagement. «Personne n’a l’obligation d’être là, soupire le coach italo-suisse. Et, comme je l’ai déjà dit, je n’ai plus de temps à perdre si ce genre de cas se représente. Durant la semaine, chacun a le devoir de lutter d’abord pour figurer parmi les dix-huit joueurs convoqués, puis pour démarrer le match sur le terrain. Et puis, durant ma carrière, j’ai moi-même plus souvent été un joker qu’un indiscutable titulaire. Ce qui ne m’a pas empêché de contribuer à la conquête d’un titre de champion avec Saint-Gall en marquant neuf ou dix buts.»
Pour Giorgio Contini et le LS, cette semaine anglaise – qui se conclura à Wil dans huit jours – peut presque être considérée comme un premier tournant. Neuf points supplémentaires permettraient en effet aux Lausannois de compter une avance déjà confortable sur ses poursuivants. Une hypothèse qui n’est encore que de la pure rhétorique.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’implacable Aldin Turkes sauve le LS
S’ils l’ont emporté laborieusement à Vaduz, les Vaudois peuvent remercier leur jeune buteur avant le choc au sommet face à GC.
Avec désormais sept buts en autant de rencontres, Aldin Turkes est le meilleur buteur de Challenge League
Par André Boschetti
Vaduz
ABO+
Mis à jour à 21h31
Grasshopper n’aura pu profiter que quarante-quatre heures de son fauteuil de leader. Moins de deux jours après avoir vu son principal concurrent dans la longue course à la promotion lui chiper son trône, le Lausanne-Sport est donc parvenu à récupérer son bien. Un détail peut-être à ce stade de la saison mais qui présente quand même l’avantage, toujours intéressant, de permettre aux Lausannois d’aborder avec davantage de sérénité et de confiance le choc au sommet contre Grasshopper de ce mercredi. Une authentique soirée de gala pour cette Challenge League où ces duels grisants, au cours desquels trouver la juste motivation n’est pas parfois un brin problématique, sont plutôt rares. Car, vous l’aurez compris, si le LS a fini par renouer avec la victoire, dimanche à Vaduz, sa performance collective a été beaucoup plus proche de celle, très décevante, livrée lors du derby face au SLO il y a trois semaines, que de ces nombreuses autres qui lui avaient permis de prendre la tête du championnat et d’éliminer Lugano en Coupe de Suisse. «Mais c’est justement aussi en gagnant ce genre de matches que l’on se construit un mental pour viser la promotion», résumait Giorgio Contini avec pragmatisme.
«On a manqué de tout»
Pendant que Mario Frick, son collègue liechtensteinois, se plaignait justement du manque de réussite flagrant de ses joueurs, le coach lausannois reconnaissait sans problème que les siens avaient été très loin de confirmer leurs bonnes dispositions du week-end précédent. «En première mi-temps surtout, nous avons manqué de tout, dit-il, dont de cette indispensable agressivité sans laquelle on perd la plupart des duels. Mais bon, on a quand même, cette année, le grand avantage d’avoir de la qualité individuelle à tous les niveaux. Notamment devant, où l’on peut, entre autres, compter avec deux redoutables buteurs. Un atout qui nous avait énormément manqué et qui a fini par nous coûter très cher la saison passée.»
Brillant jusque-là, l’un d’eux, Andi Zeqiri, passe à côté de son match? Pas de problème, son compère, Aldin Turkes, assure seul le job. Car si le LS a fini par s’adjuger ces trois points supplémentaires, le mérite en revient en grande partie à son jeune (23 ans) et implacable buteur. À l’exception du derby perdu 0-3 face au SLO, le nouvel attaquant lausannois réussit le petit exploit d’agrémenter chacune de ses présences par un but. Avec désormais sept goals en autant de rencontres disputées jusque-là, il récupère même sa place de meilleur buteur, juste devant Zeqiri. Une efficacité et une régularité vraiment impressionnantes pour un si jeune joueur qui débarque à peine dans un nouvel environnement.
Castella sort le grand jeu
Cette victoire un brin heureuse, le LS la doit aussi un peu à Thomas Castella. En raison des nombreux balbutiements de sa défense et d’un milieu de terrain trop souvent emprunté, le gardien lausannois a dû sortir à plusieurs reprises le grand jeu. Ou alors compter avec ce brin de chance qui accompagne parfois ceux qui le méritent. Comme sur cette volée magnifique du malheureux Prokopic, qui a fini sur le poteau droit des buts vaudois (41e). Castella ne pouvait toutefois rien faire sur la reprise de la tête à bout portant de Dorn, esseulé à 5 mètres de lui.
Dans le long voyage qui les a ramenés à Lausanne, Giorgio Contini et ses joueurs auront eu tout le temps de chercher les raisons de cette contre-performance sans conséquence. Il le faudra impérativement car sans parvenir à hausser sensiblement leur niveau de jeu et l’intensité de leur implication, ils courent le risque de voir GC, leur principal antagoniste, repasser devant eux. Un abandon du fauteuil de leader qui, chacun s’en souvient, avait été définitif il y a tout juste un an.
«GC? Tout sera différent»
Stjepan Kukuruzovic a laissé un excellent souvenir à Vaduz, un club dont il a porté le maillot deux saisons durant. Mais les mines abattues de Liechtensteinois qui avaient la désagréable et compréhensible impression d’avoir laissé passer par leur faute une vraie opportunité de s’éloigner un peu de la queue du classement ne l’empêchaient pas de savourer cette laborieuse victoire. «Qu’est-ce que ça a été compliqué! soufflait, avec le sourire, le capitaine lausannois. Et ça l’a été à la fois parce qu’il est toujours difficile d’affronter des équipes qui ne font pas le jeu et se contentent la plupart du temps de se regrouper devant leur gardien, mais aussi et surtout parce que pas grand-chose ne fonctionnait non plus chez nous. Et si l’on ne joue pas juste, si le déchet technique est aussi important qu’aujourd’hui, l’issue d’un tel match devient forcément incertaine.» L’importance de marquer en premier est souvent capitale face à ce type d’adversaire. Ce plus dur, le LS l’avait pourtant fait grâce à l’opportunisme de Turkes. «Oui, mais nous ne sommes alors même pas parvenus à nous créer ces occasions de tuer le match, soupire Kuki. Mais je ne pense pas qu’une telle performance soit inquiétante avant de recevoir Grasshopper. Mercredi, le contexte sera très différent et il s’apparentera davantage à celui que nous avons connu en Coupe de Suisse. Le LS va faire un grand match… C’est en tout cas ce que j’espère.» A.B.
Créé: 22.09.2019, 21h40
S’ils l’ont emporté laborieusement à Vaduz, les Vaudois peuvent remercier leur jeune buteur avant le choc au sommet face à GC.
Avec désormais sept buts en autant de rencontres, Aldin Turkes est le meilleur buteur de Challenge League
Par André Boschetti
Vaduz
ABO+
Mis à jour à 21h31
Grasshopper n’aura pu profiter que quarante-quatre heures de son fauteuil de leader. Moins de deux jours après avoir vu son principal concurrent dans la longue course à la promotion lui chiper son trône, le Lausanne-Sport est donc parvenu à récupérer son bien. Un détail peut-être à ce stade de la saison mais qui présente quand même l’avantage, toujours intéressant, de permettre aux Lausannois d’aborder avec davantage de sérénité et de confiance le choc au sommet contre Grasshopper de ce mercredi. Une authentique soirée de gala pour cette Challenge League où ces duels grisants, au cours desquels trouver la juste motivation n’est pas parfois un brin problématique, sont plutôt rares. Car, vous l’aurez compris, si le LS a fini par renouer avec la victoire, dimanche à Vaduz, sa performance collective a été beaucoup plus proche de celle, très décevante, livrée lors du derby face au SLO il y a trois semaines, que de ces nombreuses autres qui lui avaient permis de prendre la tête du championnat et d’éliminer Lugano en Coupe de Suisse. «Mais c’est justement aussi en gagnant ce genre de matches que l’on se construit un mental pour viser la promotion», résumait Giorgio Contini avec pragmatisme.
«On a manqué de tout»
Pendant que Mario Frick, son collègue liechtensteinois, se plaignait justement du manque de réussite flagrant de ses joueurs, le coach lausannois reconnaissait sans problème que les siens avaient été très loin de confirmer leurs bonnes dispositions du week-end précédent. «En première mi-temps surtout, nous avons manqué de tout, dit-il, dont de cette indispensable agressivité sans laquelle on perd la plupart des duels. Mais bon, on a quand même, cette année, le grand avantage d’avoir de la qualité individuelle à tous les niveaux. Notamment devant, où l’on peut, entre autres, compter avec deux redoutables buteurs. Un atout qui nous avait énormément manqué et qui a fini par nous coûter très cher la saison passée.»
Brillant jusque-là, l’un d’eux, Andi Zeqiri, passe à côté de son match? Pas de problème, son compère, Aldin Turkes, assure seul le job. Car si le LS a fini par s’adjuger ces trois points supplémentaires, le mérite en revient en grande partie à son jeune (23 ans) et implacable buteur. À l’exception du derby perdu 0-3 face au SLO, le nouvel attaquant lausannois réussit le petit exploit d’agrémenter chacune de ses présences par un but. Avec désormais sept goals en autant de rencontres disputées jusque-là, il récupère même sa place de meilleur buteur, juste devant Zeqiri. Une efficacité et une régularité vraiment impressionnantes pour un si jeune joueur qui débarque à peine dans un nouvel environnement.
Castella sort le grand jeu
Cette victoire un brin heureuse, le LS la doit aussi un peu à Thomas Castella. En raison des nombreux balbutiements de sa défense et d’un milieu de terrain trop souvent emprunté, le gardien lausannois a dû sortir à plusieurs reprises le grand jeu. Ou alors compter avec ce brin de chance qui accompagne parfois ceux qui le méritent. Comme sur cette volée magnifique du malheureux Prokopic, qui a fini sur le poteau droit des buts vaudois (41e). Castella ne pouvait toutefois rien faire sur la reprise de la tête à bout portant de Dorn, esseulé à 5 mètres de lui.
Dans le long voyage qui les a ramenés à Lausanne, Giorgio Contini et ses joueurs auront eu tout le temps de chercher les raisons de cette contre-performance sans conséquence. Il le faudra impérativement car sans parvenir à hausser sensiblement leur niveau de jeu et l’intensité de leur implication, ils courent le risque de voir GC, leur principal antagoniste, repasser devant eux. Un abandon du fauteuil de leader qui, chacun s’en souvient, avait été définitif il y a tout juste un an.
«GC? Tout sera différent»
Stjepan Kukuruzovic a laissé un excellent souvenir à Vaduz, un club dont il a porté le maillot deux saisons durant. Mais les mines abattues de Liechtensteinois qui avaient la désagréable et compréhensible impression d’avoir laissé passer par leur faute une vraie opportunité de s’éloigner un peu de la queue du classement ne l’empêchaient pas de savourer cette laborieuse victoire. «Qu’est-ce que ça a été compliqué! soufflait, avec le sourire, le capitaine lausannois. Et ça l’a été à la fois parce qu’il est toujours difficile d’affronter des équipes qui ne font pas le jeu et se contentent la plupart du temps de se regrouper devant leur gardien, mais aussi et surtout parce que pas grand-chose ne fonctionnait non plus chez nous. Et si l’on ne joue pas juste, si le déchet technique est aussi important qu’aujourd’hui, l’issue d’un tel match devient forcément incertaine.» L’importance de marquer en premier est souvent capitale face à ce type d’adversaire. Ce plus dur, le LS l’avait pourtant fait grâce à l’opportunisme de Turkes. «Oui, mais nous ne sommes alors même pas parvenus à nous créer ces occasions de tuer le match, soupire Kuki. Mais je ne pense pas qu’une telle performance soit inquiétante avant de recevoir Grasshopper. Mercredi, le contexte sera très différent et il s’apparentera davantage à celui que nous avons connu en Coupe de Suisse. Le LS va faire un grand match… C’est en tout cas ce que j’espère.» A.B.
Créé: 22.09.2019, 21h40
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le petit Poucet de la Coupe obtient une dérogation https://www.lematin.ch/19465843
C'est dingue, on entend plus M. Joseph que nos actuels dirigeants
C'est dingue, on entend plus M. Joseph que nos actuels dirigeants
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le lien correct :
Le choc Lausanne-GC est-il déjà un tournant ? https://www.lematin.ch/20727436
Le choc Lausanne-GC est-il déjà un tournant ? https://www.lematin.ch/20727436
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS montre qui est le patron de cette Challenge League
Football
Une réussite de Ndoye à huit minutes du terme permet au leader de prendre ses distances sur GC.
Par André Boschetti
ABO+
Parfois le «quand» est beaucoup plus important que le «combien». Depuis le début de la saison, Dan Ndoye n’avait pas encore réussi à trouver le chemin des filets. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’international M21 a choisi le meilleur moment pour le faire et la meilleure façon aussi pour se rappeler au bon souvenir de son coach. Utilisé avec une parcimonie douteuse par Giorgio Contini depuis deux mois, le talentueux attaquant ne cachait d’ailleurs pas une légitime frustration ces dernières semaines. Au point de pousser pour que le LS accepte la lucrative proposition des Français de Rennes, le mois dernier.
Une insistance qui n’a pas fait vaciller la direction du club de la Pontaise. Un refus que Dan Ndoye a donc pleinement justifié, mercredi lors du match au sommet contre Grasshopper. Et qui permet au leader lausannois de prendre cinq longueurs d’avance sur son principal concurrent dans la course à la Super League. Un viatique certes très loin de lui offrir la moindre garantie, mais qui a l’énorme avantage de renforcer sa conviction qu’il dispose bel et bien de tous les atouts pour parvenir à ses fins.
Cette précieuse victoire, le LS a longtemps cru qu’il allait la remporter sans trop souffrir. Face à un adversaire qui se montrait que très rarement dangereux, les Vaudois ont d’abord pris logiquement les devants grâce à l’inévitable Andi Zeqiri. Parfaitement lancé par le très bon Kukuruzovic, l’autre international M21 résistait au retour de Cvetkovic avant de placer le ballon hors de portée de Salvi (36e). Mais au lieu de chercher le coup de grâce, le LS préférait laisser l’initiative à Grasshopper. Un manque d’audace qu’il payait au prix fort. Sur un corner bien tiré par Salatic, Basic détournait la balle hors de portée de Castella (60e).
Confirmer à Wil
Tout était donc à refaire et, loin de maîtriser leur sujet, les Vaudois passaient même tout près du désastre une dizaine de minutes plus tard lorsque Morandi puis Asllani voyaient coup sur coup leurs frappes être détournées par Castella (72e). Un double avertissement qui avait l’avantage de réveiller un LS subitement plus entreprenant. Une réaction tardive mais suffisante pour lui permettre de fêter sa quatrième victoire à domicile en autant de rencontres. Un but qui a encore une fois eu Kukuruzovic à l’origine. Le parfait centre en retrait du capitaine lausannois trouvait cette fois Dan Ndoye à la réception. Sans trop se poser de questions, le jeune attaquant crucifiait Mirko Salvi. Pour le plus grand soulagement de 4625 spectateurs qui commençaient à se demander, avec de plus en plus de doutes, comment leurs protégés allaient faire pour battre un adversaire contre lequel ils n’avaient plus gagné depuis 17 rencontres.
Pour que ce premier tour soit proche de la perfection, il ne reste plus au LS qu’à confirmer sa suprématie à Wil dimanche. Face à une équipe saint-galloise qui est, comme l’an dernier, l’une des deux belles surprise – avec SLO – de cette entame de saison. Facile vainqueur de Vaduz, l’équipe de Sforza occupe un surprenant 2e rang. À trois unités seulement des Lausannois.
Il faut profiter des pépites tant qu’elles sont là
La saison dernière aurait dû être celle d’Andi Zeqiri. À 19 ans, le jeune attaquant formé au club et passé par la Juventus semblait prêt à franchir un palier et à s’imposer en première équipe. Giorgio Contini, dans un premier temps, en avait décidé autrement, le cantonnant à un rôle de joker frustrant. Et puis, lorsque le technicien s’est décidé à faire confiance aux jeunes, Zeqiri s’est retrouvé éloigné des terrains jusqu’au milieu de second tour à cause d’une blessure à rallonge.
Cette saison galère appartient désormais au passé, et c’est peu dire que le buteur rattrape le temps perdu. Depuis ce mercredi, il a retrouvé la tête du classement des buteurs de Challenge League grâce à une véritable réussite d’attaquant. D’abord, il y a cet appel parfait pour recevoir l’offrande de Stjepan Kukuruzovic. Surtout, il y a cette course tellement intelligente pour résister au retour du défenseur de GC et se placer idéalement pour tromper Mirko Salvi. Cerise sur le gâteau, ce tir piqué venu mourir sous la latte. Du tout, tout bon travail.
Le public lausannois doit à tout prix se rendre compte de la chance qu’il a de pouvoir compter dans ses rangs un joueur de la classe d’Andi Zeqiri, ou de celle de Dan Ndoye. Car entre le face-à-face géré tel un vieux briscard par le premier et la combinaison initiée et conclue tellement spontanément par le second, en relais encore une fois avec Kukuruzovic, les jeunes espoirs vaudois ont de nouveau fait vibrer les supporters de la Pontaise. Ces deux-là n’ont pas attendu pour attirer les recruteurs européens, qui ont largement manifesté leur intérêt cet été. Le club s’est battu pour les garder et les deux hommes ont assurément bien fait de rester au moins une saison supplémentaire au LS. N’empêche qu’un jour, qui finira par arriver bien assez vite, ils régaleront un autre club que le Lausanne-Sport. En attendant, il faut profiter. Florian Vaney
Football
Une réussite de Ndoye à huit minutes du terme permet au leader de prendre ses distances sur GC.
Par André Boschetti
ABO+
Parfois le «quand» est beaucoup plus important que le «combien». Depuis le début de la saison, Dan Ndoye n’avait pas encore réussi à trouver le chemin des filets. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’international M21 a choisi le meilleur moment pour le faire et la meilleure façon aussi pour se rappeler au bon souvenir de son coach. Utilisé avec une parcimonie douteuse par Giorgio Contini depuis deux mois, le talentueux attaquant ne cachait d’ailleurs pas une légitime frustration ces dernières semaines. Au point de pousser pour que le LS accepte la lucrative proposition des Français de Rennes, le mois dernier.
Une insistance qui n’a pas fait vaciller la direction du club de la Pontaise. Un refus que Dan Ndoye a donc pleinement justifié, mercredi lors du match au sommet contre Grasshopper. Et qui permet au leader lausannois de prendre cinq longueurs d’avance sur son principal concurrent dans la course à la Super League. Un viatique certes très loin de lui offrir la moindre garantie, mais qui a l’énorme avantage de renforcer sa conviction qu’il dispose bel et bien de tous les atouts pour parvenir à ses fins.
Cette précieuse victoire, le LS a longtemps cru qu’il allait la remporter sans trop souffrir. Face à un adversaire qui se montrait que très rarement dangereux, les Vaudois ont d’abord pris logiquement les devants grâce à l’inévitable Andi Zeqiri. Parfaitement lancé par le très bon Kukuruzovic, l’autre international M21 résistait au retour de Cvetkovic avant de placer le ballon hors de portée de Salvi (36e). Mais au lieu de chercher le coup de grâce, le LS préférait laisser l’initiative à Grasshopper. Un manque d’audace qu’il payait au prix fort. Sur un corner bien tiré par Salatic, Basic détournait la balle hors de portée de Castella (60e).
Confirmer à Wil
Tout était donc à refaire et, loin de maîtriser leur sujet, les Vaudois passaient même tout près du désastre une dizaine de minutes plus tard lorsque Morandi puis Asllani voyaient coup sur coup leurs frappes être détournées par Castella (72e). Un double avertissement qui avait l’avantage de réveiller un LS subitement plus entreprenant. Une réaction tardive mais suffisante pour lui permettre de fêter sa quatrième victoire à domicile en autant de rencontres. Un but qui a encore une fois eu Kukuruzovic à l’origine. Le parfait centre en retrait du capitaine lausannois trouvait cette fois Dan Ndoye à la réception. Sans trop se poser de questions, le jeune attaquant crucifiait Mirko Salvi. Pour le plus grand soulagement de 4625 spectateurs qui commençaient à se demander, avec de plus en plus de doutes, comment leurs protégés allaient faire pour battre un adversaire contre lequel ils n’avaient plus gagné depuis 17 rencontres.
Pour que ce premier tour soit proche de la perfection, il ne reste plus au LS qu’à confirmer sa suprématie à Wil dimanche. Face à une équipe saint-galloise qui est, comme l’an dernier, l’une des deux belles surprise – avec SLO – de cette entame de saison. Facile vainqueur de Vaduz, l’équipe de Sforza occupe un surprenant 2e rang. À trois unités seulement des Lausannois.
Il faut profiter des pépites tant qu’elles sont là
La saison dernière aurait dû être celle d’Andi Zeqiri. À 19 ans, le jeune attaquant formé au club et passé par la Juventus semblait prêt à franchir un palier et à s’imposer en première équipe. Giorgio Contini, dans un premier temps, en avait décidé autrement, le cantonnant à un rôle de joker frustrant. Et puis, lorsque le technicien s’est décidé à faire confiance aux jeunes, Zeqiri s’est retrouvé éloigné des terrains jusqu’au milieu de second tour à cause d’une blessure à rallonge.
Cette saison galère appartient désormais au passé, et c’est peu dire que le buteur rattrape le temps perdu. Depuis ce mercredi, il a retrouvé la tête du classement des buteurs de Challenge League grâce à une véritable réussite d’attaquant. D’abord, il y a cet appel parfait pour recevoir l’offrande de Stjepan Kukuruzovic. Surtout, il y a cette course tellement intelligente pour résister au retour du défenseur de GC et se placer idéalement pour tromper Mirko Salvi. Cerise sur le gâteau, ce tir piqué venu mourir sous la latte. Du tout, tout bon travail.
Le public lausannois doit à tout prix se rendre compte de la chance qu’il a de pouvoir compter dans ses rangs un joueur de la classe d’Andi Zeqiri, ou de celle de Dan Ndoye. Car entre le face-à-face géré tel un vieux briscard par le premier et la combinaison initiée et conclue tellement spontanément par le second, en relais encore une fois avec Kukuruzovic, les jeunes espoirs vaudois ont de nouveau fait vibrer les supporters de la Pontaise. Ces deux-là n’ont pas attendu pour attirer les recruteurs européens, qui ont largement manifesté leur intérêt cet été. Le club s’est battu pour les garder et les deux hommes ont assurément bien fait de rester au moins une saison supplémentaire au LS. N’empêche qu’un jour, qui finira par arriver bien assez vite, ils régaleront un autre club que le Lausanne-Sport. En attendant, il faut profiter. Florian Vaney
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Les trois raisons du succès de Lausanne
keystone-sda.ch
Entre la forme
de ses attaquants,
les caviars de Kukuruzovic et son sérieux en défense,
le LS est un leader équilibré
Stjepan Kukuruzovic, plaque tournante du LS, a retrouvé tout son tranchant. KEYSTONE
Florian Vaney
À ce stade de la saison, il y a une année, le Lausanne-Sport avait déjà commencé son irrémédiable chute vers une inutile 3e place finale. La large défaite 3-0 face à Stade-Lausanne il y a un mois ressemblait fortement à un signal de déclin similaire à celui qu’a connu le LS la saison dernière. Sauf que cette fois-ci Giorgio Contini et ses hommes ont considéré cette baisse de régime comme un véritable avertissement. Trois victoires plus tard, les Vaudois sont de nouveau un leader équilibré. Pas toujours serein, mais à qui on imagine mal une nouvelle mésaventure arriver.
Le LS version 2019-2020 n’a de toute façon pas envie d’être comparé à celui qui a tant déçu lors du dernier exercice. Pour s’en distancier, les Bleu et Blanc peuvent compter sur trois éléments déterminants.
Un danger offensif permanent
On a assez parlé des flops des récents mercatos pour relever un joli coup réussit par le club. En l’occurrence, il se nomme Aldin Turkes et il aurait déjà inscrit son 8e but de la saison si son coup de tête de la troisième minute, mercredi face à GC, n’avait pas été entaché d’un hors-jeu. Qu’importe, le buteur de 23 ans arrivé de Rapperswil va sans doute au-devant d’une belle carrière, et il est en train de prendre une dimension supplémentaire à la Pontaise. «Il a faim, relève l’ex-entraîneur du FC Le Mont Claude Gross. C’est souvent le cas avec les jeunes joueurs de Challenge League. Je ne me permettrai pas de juger ce qui s’était passé avec Simone Rapp, mais la différence de réussite entre lui et Turkes se situe peut-être à ce niveau. En tout cas, il s’agit d’une vraie bonne pioche.»
Une bonne pioche qui bénéficie aussi de l’euphorie qui entoure les rangs offensifs de l’équipe. «On le voit avec Andi Zeqiri, qui marque à chaque fois qu’il se trouve sur le terrain», souligne le technicien. En fait, et contrairement à l’an dernier, le danger peut venir à tout moment et surtout de partout. Maxime Dominguez réalise un match moyen? Dan Ndoye entre et fait la différence. Andi Zeqiri connaît une soirée sans? Aldin Turkes est là pour compenser. Et, forcément, une formation qui carbure à trois buts de moyenne est nettement moins sensible aux coups d’arrêt et au virus du match nul (quinze la saison dernière).
Kukuruzovic a trouvé sa place
Claude Gross en est persuadé: «Un duel comme celui de mercredi se serait achevé sur un partage des points, il y a quelques mois.» Si le LS a fini par passer l’épaule, c’est en partie grâce aux deux passes – vraiment – décisives de Stjepan Kukuruzovic. Son arrivée, à l’été 2018, avait suscité beaucoup d’attente, que l’ancien Saint-Gallois a d’abord peiné à assumer. La remise des compteurs à zéro durant l’intersaison lui a fait beaucoup de bien et lui a surtout permis de retrouver tout son tranchant.
«J’ai le sentiment que son rôle a changé sur le terrain, lance Admir Bilibani, ancien défenseur du LS. Il a moins à se concentrer sur la récupération et peut davantage orienter le jeu, comme il sait très bien le faire. Cela se ressent dans le rythme global.»
Ce que disent les chiffres? Huit matches de championnat, 720 minutes de jeu, six passes décisives. «On croit toujours que c’est simple de s’adapter à une nouvelle équipe, reprend Claude Gross. C’est complètement faux. Stjepan a juste eu besoin d’un temps d’adaptation.» Aujourd’hui en tout cas, il est la plaque tournante d’un Lausanne capable de se projeter infiniment plus vite vers l’avant que dans un passé récent.
La défense tient le choc
Non, la charnière centrale Loosli-Nganga ne dégage pas une sérénité totale et, oui, la justesse technique des latéraux Per-Egil Flo et Nikola Boranijasevic laisse parfois à désirer. Toujours est-il que le LS n’encaisse pas (quatre blanchissages pour Thomas Castella) ou peu (quatre matches où il n’a concédé qu’un but), toutes compétitions confondues.
Faut-il y voir une montée en puissance de la ligne défensive ou celle-ci doit-elle son salut aux parades de son gardien, toujours irréprochable? «L’équipe dans son ensemble subi moins le jeu, et cela se répercute sur sa défense, observe Claude Gross. Probablement que le rendement des attaquants y est aussi pour quelque chose. Derrière, les joueurs peuvent davantage se consacrer à leurs tâches défensives.»
Un supplément d’autorité qui n’est sans doute pas étranger au changement de discours du club. Le LS de l’an dernier devait être champion avant même d’avoir joué son premier match. Sa version actuelle fait de son mieux pour éviter de reproduire les mêmes erreurs, à commencer par les excès de prétention, et enjambe les obstacles les uns après les autres. Toute la différence.
Les trois raisons du succès de Lausanne
keystone-sda.ch
Entre la forme
de ses attaquants,
les caviars de Kukuruzovic et son sérieux en défense,
le LS est un leader équilibré
Stjepan Kukuruzovic, plaque tournante du LS, a retrouvé tout son tranchant. KEYSTONE
Florian Vaney
À ce stade de la saison, il y a une année, le Lausanne-Sport avait déjà commencé son irrémédiable chute vers une inutile 3e place finale. La large défaite 3-0 face à Stade-Lausanne il y a un mois ressemblait fortement à un signal de déclin similaire à celui qu’a connu le LS la saison dernière. Sauf que cette fois-ci Giorgio Contini et ses hommes ont considéré cette baisse de régime comme un véritable avertissement. Trois victoires plus tard, les Vaudois sont de nouveau un leader équilibré. Pas toujours serein, mais à qui on imagine mal une nouvelle mésaventure arriver.
Le LS version 2019-2020 n’a de toute façon pas envie d’être comparé à celui qui a tant déçu lors du dernier exercice. Pour s’en distancier, les Bleu et Blanc peuvent compter sur trois éléments déterminants.
Un danger offensif permanent
On a assez parlé des flops des récents mercatos pour relever un joli coup réussit par le club. En l’occurrence, il se nomme Aldin Turkes et il aurait déjà inscrit son 8e but de la saison si son coup de tête de la troisième minute, mercredi face à GC, n’avait pas été entaché d’un hors-jeu. Qu’importe, le buteur de 23 ans arrivé de Rapperswil va sans doute au-devant d’une belle carrière, et il est en train de prendre une dimension supplémentaire à la Pontaise. «Il a faim, relève l’ex-entraîneur du FC Le Mont Claude Gross. C’est souvent le cas avec les jeunes joueurs de Challenge League. Je ne me permettrai pas de juger ce qui s’était passé avec Simone Rapp, mais la différence de réussite entre lui et Turkes se situe peut-être à ce niveau. En tout cas, il s’agit d’une vraie bonne pioche.»
Une bonne pioche qui bénéficie aussi de l’euphorie qui entoure les rangs offensifs de l’équipe. «On le voit avec Andi Zeqiri, qui marque à chaque fois qu’il se trouve sur le terrain», souligne le technicien. En fait, et contrairement à l’an dernier, le danger peut venir à tout moment et surtout de partout. Maxime Dominguez réalise un match moyen? Dan Ndoye entre et fait la différence. Andi Zeqiri connaît une soirée sans? Aldin Turkes est là pour compenser. Et, forcément, une formation qui carbure à trois buts de moyenne est nettement moins sensible aux coups d’arrêt et au virus du match nul (quinze la saison dernière).
Kukuruzovic a trouvé sa place
Claude Gross en est persuadé: «Un duel comme celui de mercredi se serait achevé sur un partage des points, il y a quelques mois.» Si le LS a fini par passer l’épaule, c’est en partie grâce aux deux passes – vraiment – décisives de Stjepan Kukuruzovic. Son arrivée, à l’été 2018, avait suscité beaucoup d’attente, que l’ancien Saint-Gallois a d’abord peiné à assumer. La remise des compteurs à zéro durant l’intersaison lui a fait beaucoup de bien et lui a surtout permis de retrouver tout son tranchant.
«J’ai le sentiment que son rôle a changé sur le terrain, lance Admir Bilibani, ancien défenseur du LS. Il a moins à se concentrer sur la récupération et peut davantage orienter le jeu, comme il sait très bien le faire. Cela se ressent dans le rythme global.»
Ce que disent les chiffres? Huit matches de championnat, 720 minutes de jeu, six passes décisives. «On croit toujours que c’est simple de s’adapter à une nouvelle équipe, reprend Claude Gross. C’est complètement faux. Stjepan a juste eu besoin d’un temps d’adaptation.» Aujourd’hui en tout cas, il est la plaque tournante d’un Lausanne capable de se projeter infiniment plus vite vers l’avant que dans un passé récent.
La défense tient le choc
Non, la charnière centrale Loosli-Nganga ne dégage pas une sérénité totale et, oui, la justesse technique des latéraux Per-Egil Flo et Nikola Boranijasevic laisse parfois à désirer. Toujours est-il que le LS n’encaisse pas (quatre blanchissages pour Thomas Castella) ou peu (quatre matches où il n’a concédé qu’un but), toutes compétitions confondues.
Faut-il y voir une montée en puissance de la ligne défensive ou celle-ci doit-elle son salut aux parades de son gardien, toujours irréprochable? «L’équipe dans son ensemble subi moins le jeu, et cela se répercute sur sa défense, observe Claude Gross. Probablement que le rendement des attaquants y est aussi pour quelque chose. Derrière, les joueurs peuvent davantage se consacrer à leurs tâches défensives.»
Un supplément d’autorité qui n’est sans doute pas étranger au changement de discours du club. Le LS de l’an dernier devait être champion avant même d’avoir joué son premier match. Sa version actuelle fait de son mieux pour éviter de reproduire les mêmes erreurs, à commencer par les excès de prétention, et enjambe les obstacles les uns après les autres. Toute la différence.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Giorgio Contini et son LS veulent réaliser la semaine parfaite
Football Après celles acquises
à Vaduz puis contre GC, une victoire face à Wil permettrait aux Vaudois
de prendre leurs distances
Le Lausanne-Sport a une magnifique occasion de déjà creuser un petit trou sur ses poursuivants. Après avoir mis Grasshopper à cinq longueurs mercredi, le leader de Challenge League pourrait éloigner Wil, son nouveau et surprenant dauphin, à six unités.
Mais pour espérer s’imposer sur le synthétique de l’IGP Arena, dimanche, il faudra que le LS montre un autre visage que lors de ses deux derniers déplacements. Car tant à Vaduz le week-end dernier qu’à Nyon à l’occasion du derby une semaine plus tôt, les prestations lausannoises avaient été loin d’être à la hauteur de celles proposées à la Pontaise. «Cette différence est surtout due à l’attitude de nos adversaires, justifie Giorgio Contini. Lorsqu’ils se présentent à la Pontaise, ils sont craintifs et peut-être un peu trop respectueux. À l’image de Grasshopper, qui, pour l’occasion, avait changé son système défensif. En revanche, quand ces mêmes équipes évoluent à domicile, elles montrent davantage de courage et d’esprit d’initiative. Comme c’était le cas de Vaduz ou du SLO, leur motivation est plus importante lorsque le favori qu’est le LS se trouve en face.»
Un cas de figure logique auquel les ambitieux Lausannois sont désormais habitués. «Wil va probablement jouer de façon très agressive, conclut le coach de la Pontaise. À nous de bien lire cette rencontre et de savoir quand il s’agira de les attendre ou alors de les presser haut. Cela dit, on ne joue pas un troisième match en une semaine comme on aborde le premier.»
Sans donner davantage de précisions, Giorgio Contini confirme qu’il y aura quelques changements au sein de son onze de départ. A.B.
L’AVANT-MATCH
Wil - LS – IGP Arena, dimanche 14 h 30 -
1
2
Au complet Le LS se déplacera à Wil dès ce samedi sans aucun joueur blessé ou suspendu.
Convoqués Comme lors du premier match de qualification pour l’Euro M21, gagné face au Liechtenstein, Andi Zeqiri et Dan Ndoye figurent à nouveau dans la sélection de Mauro Lustrinelli pour les deux prochaines rencontres qui opposeront la Suisse à la Géorgie puis à l’Azerbaïdjan dans une quinzaine jours. L’attaquant du FC Wil Filip Stojilkovic (19 ans) en fait aussi partie.
Antécédents Le terrain synthétique de l’IGP Arena avait plutôt souri au LS la saison dernière. Les Lausannois l’avaient emporté 2-0 en décembre avant d’y partager l’enjeu deux mois plus tard (1-1).
FC Wil «Les Saint-Gallois sont, avec Stade-Lausanne-Ouchy et Kriens, l’une des bonnes surprises de cette première partie de saison, prévient Giorgio Contini. Attention à cette très jeune et insouciante équipe qui joue avec l’avantage de n’avoir aucune pression sur elle.»
Football Après celles acquises
à Vaduz puis contre GC, une victoire face à Wil permettrait aux Vaudois
de prendre leurs distances
Le Lausanne-Sport a une magnifique occasion de déjà creuser un petit trou sur ses poursuivants. Après avoir mis Grasshopper à cinq longueurs mercredi, le leader de Challenge League pourrait éloigner Wil, son nouveau et surprenant dauphin, à six unités.
Mais pour espérer s’imposer sur le synthétique de l’IGP Arena, dimanche, il faudra que le LS montre un autre visage que lors de ses deux derniers déplacements. Car tant à Vaduz le week-end dernier qu’à Nyon à l’occasion du derby une semaine plus tôt, les prestations lausannoises avaient été loin d’être à la hauteur de celles proposées à la Pontaise. «Cette différence est surtout due à l’attitude de nos adversaires, justifie Giorgio Contini. Lorsqu’ils se présentent à la Pontaise, ils sont craintifs et peut-être un peu trop respectueux. À l’image de Grasshopper, qui, pour l’occasion, avait changé son système défensif. En revanche, quand ces mêmes équipes évoluent à domicile, elles montrent davantage de courage et d’esprit d’initiative. Comme c’était le cas de Vaduz ou du SLO, leur motivation est plus importante lorsque le favori qu’est le LS se trouve en face.»
Un cas de figure logique auquel les ambitieux Lausannois sont désormais habitués. «Wil va probablement jouer de façon très agressive, conclut le coach de la Pontaise. À nous de bien lire cette rencontre et de savoir quand il s’agira de les attendre ou alors de les presser haut. Cela dit, on ne joue pas un troisième match en une semaine comme on aborde le premier.»
Sans donner davantage de précisions, Giorgio Contini confirme qu’il y aura quelques changements au sein de son onze de départ. A.B.
L’AVANT-MATCH
Wil - LS – IGP Arena, dimanche 14 h 30 -
1
2
Au complet Le LS se déplacera à Wil dès ce samedi sans aucun joueur blessé ou suspendu.
Convoqués Comme lors du premier match de qualification pour l’Euro M21, gagné face au Liechtenstein, Andi Zeqiri et Dan Ndoye figurent à nouveau dans la sélection de Mauro Lustrinelli pour les deux prochaines rencontres qui opposeront la Suisse à la Géorgie puis à l’Azerbaïdjan dans une quinzaine jours. L’attaquant du FC Wil Filip Stojilkovic (19 ans) en fait aussi partie.
Antécédents Le terrain synthétique de l’IGP Arena avait plutôt souri au LS la saison dernière. Les Lausannois l’avaient emporté 2-0 en décembre avant d’y partager l’enjeu deux mois plus tard (1-1).
FC Wil «Les Saint-Gallois sont, avec Stade-Lausanne-Ouchy et Kriens, l’une des bonnes surprises de cette première partie de saison, prévient Giorgio Contini. Attention à cette très jeune et insouciante équipe qui joue avec l’avantage de n’avoir aucune pression sur elle.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Petite série sympa intitulée "Du samedi au samedi", avec déjà 3 épisodes en mode "insider" :
https://www.youtube.com/channel/UCeRYY2gEbftk-I2abukV3sw
https://www.youtube.com/channel/UCeRYY2gEbftk-I2abukV3sw
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Un brillant LS réussit à se faire mal tout seul
Marc Schumacher
Très supérieurs au FC Wil et en avance de deux buts,
les Vaudois payent au prix fort deux erreurs individuelles
En dépit d’une supériorité évidente, Ndoye (à g.) et les Lausannois ont dû se contenter d’un point. MARC SCHUMACHER/FRESHFOCUS
André Boschetti Wil
Comment le Lausanne-Sport a-t-il pu égarer deux points, dimanche, à Wil? Une question que Giorgio Contini et ses joueurs ont dû se poser une bonne dizaine de fois sur le long chemin du retour. Comme, d’ailleurs, tous ces spectateurs présents à l’IGP Arena, qui ont longtemps assisté à une authentique démonstration vaudoise face à son dauphin.
En première mi-temps surtout, le leader n’a pas laissé l’ombre d’une chance à l’une des révélations de ce début de saison. Inspirés, joueurs et conquérants comme jamais, Kukuruzovic et Cie ont réduit le FC Wil au rôle de simple faire-valoir. Malheureusement pour eux, leur supériorité sans partage n’a débouché que sur deux réussites. Beaucoup trop peu au vu de l’énorme écart entre les deux équipes, comme l’admettait Zivko Kostadinovic. «Si le LS avait inscrit trois ou quatre buts supplémentaires avant la pause, il n’y aurait rien eu à dire, sourit le gardien vaudois de Wil. Je ne sais pas pourquoi, mais nous n’étions tout simplement pas là. À la mi-temps, notre coach a procédé à quelques ajustements et nous avons ensuite eu la chance de marquer sur notre première vraie occasion. Une réussite qui nous a redonné un peu de confiance et d’enthousiasme.» Mais elle n’a pas changé la physionomie d’une rencontre que les visiteurs ont continué de maîtriser sans trop de soucis.
«Ce nul est terriblement frustrant, analysait pour sa part Giorgio Contini. Jamais, au cours des 90 minutes de jeu, nous n’avons eu l’impression que ce match nous échappait. Même après avoir subi l’égalisation, sur le deuxième tir saint-gallois de la journée, le LS a toujours été la meilleure équipe sur le terrain. Aujourd’hui (dimanche), nous égarons deux points à cause de deux grossières, et inhabituelles, erreurs individuelles. Et aussi parce que nous avons fait preuve d’une trop grande suffisance dans les vingt derniers mètres. C’est vraiment dommage.»
GC à trois points
Cet aspect comptable est finalement la seule fausse note d’une partition que le LS a magnifiquement interprétée sur la pelouse de l’un de ses principaux concurrents dans la lutte pour la promotion. «Tous ces joueurs qui composent notre secteur offensif sont très jeunes, soulignait justement le coach de la Pontaise. Manquer parfois de justesse ou jouer de façon trop compliquée à l’approche des buts adverses fait partie de l’apprentissage pour un attaquant. Ce qui s’est passé à Wil est une bonne leçon pour eux. Personnellement, je préfère retenir la qualité globale de notre performance. Notre état d’esprit et notre constante volonté de presser haut sont désormais de très intéressantes garanties pour l’avenir.»
Ce nul permet tout de même au LS de terminer en tête ce premier tour. Les trois longueurs d’avance qu’il possède sur Wil et, surtout, Grasshopper ne lui autorisent pas le moindre relâchement. Et, finalement, on n’est pas loin de se dire que c’est peut-être beaucoup mieux comme ça.
Un brillant LS réussit à se faire mal tout seul
Marc Schumacher
Très supérieurs au FC Wil et en avance de deux buts,
les Vaudois payent au prix fort deux erreurs individuelles
En dépit d’une supériorité évidente, Ndoye (à g.) et les Lausannois ont dû se contenter d’un point. MARC SCHUMACHER/FRESHFOCUS
André Boschetti Wil
Comment le Lausanne-Sport a-t-il pu égarer deux points, dimanche, à Wil? Une question que Giorgio Contini et ses joueurs ont dû se poser une bonne dizaine de fois sur le long chemin du retour. Comme, d’ailleurs, tous ces spectateurs présents à l’IGP Arena, qui ont longtemps assisté à une authentique démonstration vaudoise face à son dauphin.
En première mi-temps surtout, le leader n’a pas laissé l’ombre d’une chance à l’une des révélations de ce début de saison. Inspirés, joueurs et conquérants comme jamais, Kukuruzovic et Cie ont réduit le FC Wil au rôle de simple faire-valoir. Malheureusement pour eux, leur supériorité sans partage n’a débouché que sur deux réussites. Beaucoup trop peu au vu de l’énorme écart entre les deux équipes, comme l’admettait Zivko Kostadinovic. «Si le LS avait inscrit trois ou quatre buts supplémentaires avant la pause, il n’y aurait rien eu à dire, sourit le gardien vaudois de Wil. Je ne sais pas pourquoi, mais nous n’étions tout simplement pas là. À la mi-temps, notre coach a procédé à quelques ajustements et nous avons ensuite eu la chance de marquer sur notre première vraie occasion. Une réussite qui nous a redonné un peu de confiance et d’enthousiasme.» Mais elle n’a pas changé la physionomie d’une rencontre que les visiteurs ont continué de maîtriser sans trop de soucis.
«Ce nul est terriblement frustrant, analysait pour sa part Giorgio Contini. Jamais, au cours des 90 minutes de jeu, nous n’avons eu l’impression que ce match nous échappait. Même après avoir subi l’égalisation, sur le deuxième tir saint-gallois de la journée, le LS a toujours été la meilleure équipe sur le terrain. Aujourd’hui (dimanche), nous égarons deux points à cause de deux grossières, et inhabituelles, erreurs individuelles. Et aussi parce que nous avons fait preuve d’une trop grande suffisance dans les vingt derniers mètres. C’est vraiment dommage.»
GC à trois points
Cet aspect comptable est finalement la seule fausse note d’une partition que le LS a magnifiquement interprétée sur la pelouse de l’un de ses principaux concurrents dans la lutte pour la promotion. «Tous ces joueurs qui composent notre secteur offensif sont très jeunes, soulignait justement le coach de la Pontaise. Manquer parfois de justesse ou jouer de façon trop compliquée à l’approche des buts adverses fait partie de l’apprentissage pour un attaquant. Ce qui s’est passé à Wil est une bonne leçon pour eux. Personnellement, je préfère retenir la qualité globale de notre performance. Notre état d’esprit et notre constante volonté de presser haut sont désormais de très intéressantes garanties pour l’avenir.»
Ce nul permet tout de même au LS de terminer en tête ce premier tour. Les trois longueurs d’avance qu’il possède sur Wil et, surtout, Grasshopper ne lui autorisent pas le moindre relâchement. Et, finalement, on n’est pas loin de se dire que c’est peut-être beaucoup mieux comme ça.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne n’a-t-il plus que GC comme adversaire
?
La place de leader, avec trois points d’avance, après le premier tour, place les Vaudois dans une situation idéale. Mais…
Les deux points égarés stupidement dimanche dernier à Wil ne ternissent pas le bilan prometteur du Lausanne-Sport après un tour. Avec vingt unités à son actif, le leader de Challenge League se situe dans la norme des équipes promues en fin de saison depuis que la deuxième division compte dix clubs. Seuls le FC Zurich en 2016 (23 points) et Xamax la saison suivante (24) ont réussi un meilleur départ. A contrario, Servette ne comptait que douze points il y a un an et Lugano treize en 2014.
Principal concerné, Giorgio Contini tire un bilan positif de cette première partie de championnat. «Avec quatre points de plus que l’an passé, et bien davantage de certitudes au niveau du jeu, je ne peux être que satisfait, confirme le coach de la Pontaise. Si nous gardons le même rythme, avec 80 points, la promotion ne devrait pas nous échapper. On ne peut pas exclure de manquer – comme ce fut le cas contre SLO – l’un ou l’autre des 27 matches qu’il nous reste à jouer, mais je n’ai plus aucun doute sur notre capacité à vite rebondir.»
Un autre GC au printemps?
Un optimisme que partage Gabet Chapuisat: «Contrairement à la saison dernière, explique le consultant de Teleclub, le LS confirme les attentes placées en lui. Avec les deux seuls changements apportés durant l’été à un groupe très décevant, je m’attendais à ce que les choses soient plus compliquées. Même si Turkes et Schneuwly sont de bonnes «pioches», c’est surtout sur le plan du jeu et de l’état d’esprit que cette équipe a beaucoup progressé. Et puis, soyons honnêtes, je ne lui vois pas aujourd’hui de gros concurrents dans cette lutte pour la première place.»
Même s’ils ne comptent que trois longueurs de retard, Wil et Grasshopper ne semblent pas, pour l’ancien international, en mesure de contrarier les Lausannois sur la durée. «GC est à la peine car en pleine reconstruction, observe Gabet Chapuisat. Toutes ses victoires ont été acquises dans la souffrance. Quant au FC Wil, il connaît le même excellent départ que la saison passée (ndlr: les Saint-Gallois étaient même en tête après neuf matches) mais il a montré ses limites face au LS. Ses jeunes joueurs ne sont pas assez aguerris pour une longue lutte au sommet. Le dernier vrai concurrent de Lausanne aurait dû être Aarau. À nouveau mal partie, je ne vois pas l’équipe de Patrick Rahmen réussir une autre remontée spectaculaire. Les conditions sont vraiment idéales pour le LS.»
L’identité du rival tout désigné sera peut-être définie par la confrontation entre GC et Wil, samedi au Letzigrund. «Non, coupe Nestor Subiat, les deux premières places seront pour le LS et GC. À ce jour, les Vaudois méritent sans le moindre doute d’être où ils sont. L’équipe est à la fois jeune, conquérante et bien équilibrée. Lors du récent duel entre ces deux favoris, Lausanne m’a beaucoup plus séduit qu’un GC catastrophique.» Mais, comme le souligne l’ancien buteur du club zurichois, la vérité de cet automne ne sera probablement pas celle du printemps prochain.
«L’engagement de Fredy Bickel au poste de directeur technique (ndlr: il a pris ses fonctions mardi) montre que le club a de l’ambition, assure Nestor Subiat. Je connais bien Fredy et je sais qu’il travaille depuis quelques semaines déjà pour trouver des solutions et améliorer l’équipe durant le mercato de janvier. Le LS a donc intérêt à creuser le plus grand écart possible avant Noël s’il ne veut pas voir GC fondre sur lui au printemps.»
Hausser encore le rythme
Pour se mettre un peu à l’abri, Lausanne doit donc hausser encore un peu le rythme d’ici à la trêve hivernale. Mais en est-il capable? Son programme, avec notamment des déplacements à Aarau et à GC – sans oublier les incertitudes liées au derby face au Stade Lausanne Ouchy et à un match de Coupe très attendu contre Xamax – apparaît un peu plus compliqué qu’au premier tour. «La défense n’offre pas encore toutes les garanties, conclut Gabet Chapuisat, mais ce LS dispose encore d’une belle marge de progression. Logique avec tous ces jeunes éléments qui ne manquent pas de talent. Devant surtout.»
Une force offensive – près de trois buts par match en moyenne – qui est aussi l’atout principal des Vaudois aux yeux de Nestor Subiat. «L’éclosion de Zeqiri me fait très plaisir. Comme celles de Ndoye et de Turkes, deux jeunes qui ont les moyens d’apporter davantage encore pour le premier et de confirmer pour le second.»
?
La place de leader, avec trois points d’avance, après le premier tour, place les Vaudois dans une situation idéale. Mais…
Les deux points égarés stupidement dimanche dernier à Wil ne ternissent pas le bilan prometteur du Lausanne-Sport après un tour. Avec vingt unités à son actif, le leader de Challenge League se situe dans la norme des équipes promues en fin de saison depuis que la deuxième division compte dix clubs. Seuls le FC Zurich en 2016 (23 points) et Xamax la saison suivante (24) ont réussi un meilleur départ. A contrario, Servette ne comptait que douze points il y a un an et Lugano treize en 2014.
Principal concerné, Giorgio Contini tire un bilan positif de cette première partie de championnat. «Avec quatre points de plus que l’an passé, et bien davantage de certitudes au niveau du jeu, je ne peux être que satisfait, confirme le coach de la Pontaise. Si nous gardons le même rythme, avec 80 points, la promotion ne devrait pas nous échapper. On ne peut pas exclure de manquer – comme ce fut le cas contre SLO – l’un ou l’autre des 27 matches qu’il nous reste à jouer, mais je n’ai plus aucun doute sur notre capacité à vite rebondir.»
Un autre GC au printemps?
Un optimisme que partage Gabet Chapuisat: «Contrairement à la saison dernière, explique le consultant de Teleclub, le LS confirme les attentes placées en lui. Avec les deux seuls changements apportés durant l’été à un groupe très décevant, je m’attendais à ce que les choses soient plus compliquées. Même si Turkes et Schneuwly sont de bonnes «pioches», c’est surtout sur le plan du jeu et de l’état d’esprit que cette équipe a beaucoup progressé. Et puis, soyons honnêtes, je ne lui vois pas aujourd’hui de gros concurrents dans cette lutte pour la première place.»
Même s’ils ne comptent que trois longueurs de retard, Wil et Grasshopper ne semblent pas, pour l’ancien international, en mesure de contrarier les Lausannois sur la durée. «GC est à la peine car en pleine reconstruction, observe Gabet Chapuisat. Toutes ses victoires ont été acquises dans la souffrance. Quant au FC Wil, il connaît le même excellent départ que la saison passée (ndlr: les Saint-Gallois étaient même en tête après neuf matches) mais il a montré ses limites face au LS. Ses jeunes joueurs ne sont pas assez aguerris pour une longue lutte au sommet. Le dernier vrai concurrent de Lausanne aurait dû être Aarau. À nouveau mal partie, je ne vois pas l’équipe de Patrick Rahmen réussir une autre remontée spectaculaire. Les conditions sont vraiment idéales pour le LS.»
L’identité du rival tout désigné sera peut-être définie par la confrontation entre GC et Wil, samedi au Letzigrund. «Non, coupe Nestor Subiat, les deux premières places seront pour le LS et GC. À ce jour, les Vaudois méritent sans le moindre doute d’être où ils sont. L’équipe est à la fois jeune, conquérante et bien équilibrée. Lors du récent duel entre ces deux favoris, Lausanne m’a beaucoup plus séduit qu’un GC catastrophique.» Mais, comme le souligne l’ancien buteur du club zurichois, la vérité de cet automne ne sera probablement pas celle du printemps prochain.
«L’engagement de Fredy Bickel au poste de directeur technique (ndlr: il a pris ses fonctions mardi) montre que le club a de l’ambition, assure Nestor Subiat. Je connais bien Fredy et je sais qu’il travaille depuis quelques semaines déjà pour trouver des solutions et améliorer l’équipe durant le mercato de janvier. Le LS a donc intérêt à creuser le plus grand écart possible avant Noël s’il ne veut pas voir GC fondre sur lui au printemps.»
Hausser encore le rythme
Pour se mettre un peu à l’abri, Lausanne doit donc hausser encore un peu le rythme d’ici à la trêve hivernale. Mais en est-il capable? Son programme, avec notamment des déplacements à Aarau et à GC – sans oublier les incertitudes liées au derby face au Stade Lausanne Ouchy et à un match de Coupe très attendu contre Xamax – apparaît un peu plus compliqué qu’au premier tour. «La défense n’offre pas encore toutes les garanties, conclut Gabet Chapuisat, mais ce LS dispose encore d’une belle marge de progression. Logique avec tous ces jeunes éléments qui ne manquent pas de talent. Devant surtout.»
Une force offensive – près de trois buts par match en moyenne – qui est aussi l’atout principal des Vaudois aux yeux de Nestor Subiat. «L’éclosion de Zeqiri me fait très plaisir. Comme celles de Ndoye et de Turkes, deux jeunes qui ont les moyens d’apporter davantage encore pour le premier et de confirmer pour le second.»
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Igor Nganga, le leader naturel et inattendu du LS
Football Décevant la saison passée, le Congolais formé
au Team Vaud est devenu l’élément incontournable
de la défense lausannoise
Il y a tout juste un an, Igor Nganga symbolisait les errements, tant individuels que collectifs, d’un LS à la vaine recherche d’une identité. Transféré du FC Aarau pour occuper le flanc droit de la défense lausannoise, les premiers mois à la Pontaise de Nganga ont été un vrai flop. Au point de se demander pourquoi Giorgio Contini avait tant insisté pour le recruter.
Ces doutes appartiennent désormais au passé. Repositionné dans l’axe dès le 24 novembre contre Winterthour à la Pontaise, Igor Nganga (32 ans) a commencé par reprendre ses marques à un poste qu’il n’avait plus occupé depuis ses jeunes années au Team Vaud. Avant de peu à peu s’imposer comme le leader de la défense lausannoise. «Les efforts à fournir sur un côté ou dans l’axe sont très différents, explique-t-il. Et puis, le poste de latéral est beaucoup plus compliqué lorsque l’on évolue au sein d’une équipe qui ne tourne pas. Ce qui était le cas du LS la saison passée.»
D’abord aligné le plus souvent au côté de Brandao, Igor Nganga a pris davantage de responsabilités après le départ du Portugais, en juillet. «Ce rôle de leader me convient parfaitement, sourit l’ex-international congolais. Que ce soit dans ma vie de père de famille ou sur le terrain, pour encadrer mes jeunes coéquipiers, j’aime avoir des responsabilités importantes. Je me sens d’ailleurs redevable au coach de me les avoir accordées. Et le meilleur moyen pour moi de lui montrer ma reconnaissance, c’est de prouver au quotidien que je mérite sa confiance. À la fois sur le terrain en ayant une attitude positive et dans le vestiaire en conseillant et en épaulant les nombreux jeunes du groupe. Disons que si «Kuki» (Kukuruzovic) est le leader technique du LS, j’en suis le leader moral, par l’exemple. À chacun son rôle, selon ses possibilités.»
Une réunion décisive
La forte personnalité et l’imposante force physique du solide défenseur contribuent à cette première partie de championnat très positive du Lausanne-Sport. «Le déclic s’est produit en fin de saison dernière, détaille-t-il. Lors d’une réunion en forme de bilan, nous nous sommes parlé ouvertement. Le coach nous a aussi très clairement mis face à nos responsabilités. Et lui comme nous tous sommes repartis avec un tout autre état d’esprit.»
Avec succès puisque le LS montre depuis trois mois qu’il est capable d’allier bons résultats et spectacle. «J’ai remarqué combien il est important, pour nos exigeants supporters, de proposer un jeu attractif à la Pontaise. Et je dois avouer que moi aussi je prends beaucoup de plaisir sur le terrain, cette année. Pour nous, défenseurs, le fait que l’équipe soit positionnée plus haut et qu’elle soit plus conquérante nécessite quelques ajustements dans notre façon de jouer. Mais quand tout le monde est en mouvement devant toi, comme c’est le cas désormais, il est également plus facile d’assurer une bonne relance.»
Et il est aussi plus simple pour Igor Nganga de se réjouir d’avoir rejoint le club où tout avait commencé. «Lorsque, à 18 ans, j’ai quitté le LS, j’étais déjà convaincu que cet adieu était définitif. Revenir à la Pontaise n’a jamais fait partie de mon plan de carrière. Au contraire même. Après avoir passé une douzaine d’années en Suisse alémanique, accepter l’offre du LS n’a pas été une décision évidente. D’autant plus que mes enfants sont nés et ont grandi en Argovie, où j’ai passé six années magnifiques. Le changement était donc important pour eux comme pour ma femme et moi d’ailleurs.»
Mais ce choix, peut-être un brin douloureux sur le moment, lui permettra-t-il de goûter à nouveau au plaisir d’évoluer en Super League la saison prochaine. «C’est ce que j’espère, conclut-il. Je n’y ai joué que deux ans avec Aarau et l’idée d’y retourner me plaît évidemment. Mais pour y arriver, nous devons en faire encore plus. Les erreurs commises à Wil par exemple ne peuvent plus se reproduire.» Pour Igor Nganga et le LS, la route vers la Super League est encore très longue et ardue. Mais le fait que chacun en soit bien conscient est déjà un bel atout supplémentaire.
André Boschetti
L’AVANT-MATCH
Pontaise, vendredi 20 h – LS - Winterthour -
1
2
Absent Seul Anthony Koura, touché lors de son dernier match disputé avec le Team Vaud M21, n’est pas
à disposition de Giorgio Contini. «Depuis quelques mois, souligne le coach lausannois, nous avons mis en place un entraînement préventif pour éviter les blessures musculaires. Cela semble porter ses fruits.»
Match de gala Durant la prochaine pause des équipes nationales, le LS se déplacera à Nice pour y disputer, à l’Allianz Riviera, un match amical contre l’OGC le vendredi 11 octobre (15 h). Une occasion idéale pour dessiner les grandes lignes de ce rapprochement attendu entre les deux clubs dont Ineos est propriétaire.
Winterthour Laminés (0-6) sur sa pelouse par le LS le 3 août, les Zurichois auront à cœur de laver cet affront. «De notre côté, prévient Giorgio Contini, il n’y aura pas le moindre excès de confiance. Après les deux points égarés à Wil, il est important que nous retrouvions très vite cette volonté de «tuer» les matches qui nous a un peu manqué dimanche passé. Et puis l’occasion est belle pour creuser un peu plus l’écart sur l’un de nos deux poursuivants, qui s’affrontent samedi.» A.B.
Football Décevant la saison passée, le Congolais formé
au Team Vaud est devenu l’élément incontournable
de la défense lausannoise
Il y a tout juste un an, Igor Nganga symbolisait les errements, tant individuels que collectifs, d’un LS à la vaine recherche d’une identité. Transféré du FC Aarau pour occuper le flanc droit de la défense lausannoise, les premiers mois à la Pontaise de Nganga ont été un vrai flop. Au point de se demander pourquoi Giorgio Contini avait tant insisté pour le recruter.
Ces doutes appartiennent désormais au passé. Repositionné dans l’axe dès le 24 novembre contre Winterthour à la Pontaise, Igor Nganga (32 ans) a commencé par reprendre ses marques à un poste qu’il n’avait plus occupé depuis ses jeunes années au Team Vaud. Avant de peu à peu s’imposer comme le leader de la défense lausannoise. «Les efforts à fournir sur un côté ou dans l’axe sont très différents, explique-t-il. Et puis, le poste de latéral est beaucoup plus compliqué lorsque l’on évolue au sein d’une équipe qui ne tourne pas. Ce qui était le cas du LS la saison passée.»
D’abord aligné le plus souvent au côté de Brandao, Igor Nganga a pris davantage de responsabilités après le départ du Portugais, en juillet. «Ce rôle de leader me convient parfaitement, sourit l’ex-international congolais. Que ce soit dans ma vie de père de famille ou sur le terrain, pour encadrer mes jeunes coéquipiers, j’aime avoir des responsabilités importantes. Je me sens d’ailleurs redevable au coach de me les avoir accordées. Et le meilleur moyen pour moi de lui montrer ma reconnaissance, c’est de prouver au quotidien que je mérite sa confiance. À la fois sur le terrain en ayant une attitude positive et dans le vestiaire en conseillant et en épaulant les nombreux jeunes du groupe. Disons que si «Kuki» (Kukuruzovic) est le leader technique du LS, j’en suis le leader moral, par l’exemple. À chacun son rôle, selon ses possibilités.»
Une réunion décisive
La forte personnalité et l’imposante force physique du solide défenseur contribuent à cette première partie de championnat très positive du Lausanne-Sport. «Le déclic s’est produit en fin de saison dernière, détaille-t-il. Lors d’une réunion en forme de bilan, nous nous sommes parlé ouvertement. Le coach nous a aussi très clairement mis face à nos responsabilités. Et lui comme nous tous sommes repartis avec un tout autre état d’esprit.»
Avec succès puisque le LS montre depuis trois mois qu’il est capable d’allier bons résultats et spectacle. «J’ai remarqué combien il est important, pour nos exigeants supporters, de proposer un jeu attractif à la Pontaise. Et je dois avouer que moi aussi je prends beaucoup de plaisir sur le terrain, cette année. Pour nous, défenseurs, le fait que l’équipe soit positionnée plus haut et qu’elle soit plus conquérante nécessite quelques ajustements dans notre façon de jouer. Mais quand tout le monde est en mouvement devant toi, comme c’est le cas désormais, il est également plus facile d’assurer une bonne relance.»
Et il est aussi plus simple pour Igor Nganga de se réjouir d’avoir rejoint le club où tout avait commencé. «Lorsque, à 18 ans, j’ai quitté le LS, j’étais déjà convaincu que cet adieu était définitif. Revenir à la Pontaise n’a jamais fait partie de mon plan de carrière. Au contraire même. Après avoir passé une douzaine d’années en Suisse alémanique, accepter l’offre du LS n’a pas été une décision évidente. D’autant plus que mes enfants sont nés et ont grandi en Argovie, où j’ai passé six années magnifiques. Le changement était donc important pour eux comme pour ma femme et moi d’ailleurs.»
Mais ce choix, peut-être un brin douloureux sur le moment, lui permettra-t-il de goûter à nouveau au plaisir d’évoluer en Super League la saison prochaine. «C’est ce que j’espère, conclut-il. Je n’y ai joué que deux ans avec Aarau et l’idée d’y retourner me plaît évidemment. Mais pour y arriver, nous devons en faire encore plus. Les erreurs commises à Wil par exemple ne peuvent plus se reproduire.» Pour Igor Nganga et le LS, la route vers la Super League est encore très longue et ardue. Mais le fait que chacun en soit bien conscient est déjà un bel atout supplémentaire.
André Boschetti
L’AVANT-MATCH
Pontaise, vendredi 20 h – LS - Winterthour -
1
2
Absent Seul Anthony Koura, touché lors de son dernier match disputé avec le Team Vaud M21, n’est pas
à disposition de Giorgio Contini. «Depuis quelques mois, souligne le coach lausannois, nous avons mis en place un entraînement préventif pour éviter les blessures musculaires. Cela semble porter ses fruits.»
Match de gala Durant la prochaine pause des équipes nationales, le LS se déplacera à Nice pour y disputer, à l’Allianz Riviera, un match amical contre l’OGC le vendredi 11 octobre (15 h). Une occasion idéale pour dessiner les grandes lignes de ce rapprochement attendu entre les deux clubs dont Ineos est propriétaire.
Winterthour Laminés (0-6) sur sa pelouse par le LS le 3 août, les Zurichois auront à cœur de laver cet affront. «De notre côté, prévient Giorgio Contini, il n’y aura pas le moindre excès de confiance. Après les deux points égarés à Wil, il est important que nous retrouvions très vite cette volonté de «tuer» les matches qui nous a un peu manqué dimanche passé. Et puis l’occasion est belle pour creuser un peu plus l’écart sur l’un de nos deux poursuivants, qui s’affrontent samedi.» A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne égare encoredeux points précieux
Football Contraints au nul par Winterthour, les Vaudois pourraient voir GC
ou Wil se rapprocher
à un point samedi
Le Lausanne-Sport voit son avance sur ses poursuivants fondre comme neige au soleil. En une semaine, la marge, plutôt confortable, de cinq points que les Vaudois comptaient sur leurs deux principaux poursuivants pourrait se réduire à une seule et unique unité, ce samedi. Pour cela, il suffirait que le choc entre Grasshopper et Wil accouche d’un vainqueur.
Le plus préoccupant n’est pas là pour les Lausannois. Après avoir séduit mais galvaudé un nombre impressionnant d’occasions dimanche dernier à Wil, le LS a obtenu le même résultat de parité face à Winterthour. Mais, cette fois, après avoir livré l’une de ses plus faibles prestations de la saison, avec celle du derby nettement perdu contre SLO. Car même si Kukuruzovic et Cie ont monopolisé la plupart du temps le ballon face à des Zurichois qui ne s’étaient déplacés à la Pontaise que pour limiter les dégâts, ils n’ont que trop rarement su mettre la pression sur une défense adverse bien regroupée devant Spiegel.
Avec un brin de réussite, de précision ou de conviction supplémentaires, Geissmann, Zeqiri, Kukuruzovic ou Ndoye auraient pu permettre aux Lausannois d’aligner une sixième victoire consécutive devant leur public, mais il serait malvenu de leur part de se plaindre du mauvais sort. Car s’il a égaré deux nouveaux précieux points, le LS ne doit s’en prendre qu’à lui-même. Trop longtemps apathique et prévisible, il n’a attendu que les vingt dernières minutes pour enfin tenter d’emballer la partie.
Face à des défenses compactes et regroupées comme celle de Winterthour, on sait que le rôle des latéraux est primordial. Or, comme trop souvent, les prestations de Boranijasevic et de Flo ont été insuffisantes. Souvent libres de tout marquage, les deux latéraux ont eu un nombre incalculable de possibilités d’adresser de bons centres, de tenter une passe audacieuse dans l’axe de la défense zurichoise ou de chercher à combiner avec un coéquipier. Sans jamais réussir quoi que ce soit d’intéressant.
Deux performances individuelles très en dessous de la moyenne qui ont certes privé le LS d’une arme importante mais qui ne sauraient expliquer le manque de créativité d’un entrejeu que seuls quelques éclairs de Kukuruzovic semblaient capables d’illuminer.
Le LS s’apprête donc à vivre une petite pause automnale beaucoup moins sereine que la précédente. Quinze jours sans match officiel qui permettront aussi à Giorgio Contini de se poser les bonnes questions, lui qui s’entête à n’accorder sa pleine confiance qu’aux mêmes joueurs depuis trois mois. André Boschetti
Football Contraints au nul par Winterthour, les Vaudois pourraient voir GC
ou Wil se rapprocher
à un point samedi
Le Lausanne-Sport voit son avance sur ses poursuivants fondre comme neige au soleil. En une semaine, la marge, plutôt confortable, de cinq points que les Vaudois comptaient sur leurs deux principaux poursuivants pourrait se réduire à une seule et unique unité, ce samedi. Pour cela, il suffirait que le choc entre Grasshopper et Wil accouche d’un vainqueur.
Le plus préoccupant n’est pas là pour les Lausannois. Après avoir séduit mais galvaudé un nombre impressionnant d’occasions dimanche dernier à Wil, le LS a obtenu le même résultat de parité face à Winterthour. Mais, cette fois, après avoir livré l’une de ses plus faibles prestations de la saison, avec celle du derby nettement perdu contre SLO. Car même si Kukuruzovic et Cie ont monopolisé la plupart du temps le ballon face à des Zurichois qui ne s’étaient déplacés à la Pontaise que pour limiter les dégâts, ils n’ont que trop rarement su mettre la pression sur une défense adverse bien regroupée devant Spiegel.
Avec un brin de réussite, de précision ou de conviction supplémentaires, Geissmann, Zeqiri, Kukuruzovic ou Ndoye auraient pu permettre aux Lausannois d’aligner une sixième victoire consécutive devant leur public, mais il serait malvenu de leur part de se plaindre du mauvais sort. Car s’il a égaré deux nouveaux précieux points, le LS ne doit s’en prendre qu’à lui-même. Trop longtemps apathique et prévisible, il n’a attendu que les vingt dernières minutes pour enfin tenter d’emballer la partie.
Face à des défenses compactes et regroupées comme celle de Winterthour, on sait que le rôle des latéraux est primordial. Or, comme trop souvent, les prestations de Boranijasevic et de Flo ont été insuffisantes. Souvent libres de tout marquage, les deux latéraux ont eu un nombre incalculable de possibilités d’adresser de bons centres, de tenter une passe audacieuse dans l’axe de la défense zurichoise ou de chercher à combiner avec un coéquipier. Sans jamais réussir quoi que ce soit d’intéressant.
Deux performances individuelles très en dessous de la moyenne qui ont certes privé le LS d’une arme importante mais qui ne sauraient expliquer le manque de créativité d’un entrejeu que seuls quelques éclairs de Kukuruzovic semblaient capables d’illuminer.
Le LS s’apprête donc à vivre une petite pause automnale beaucoup moins sereine que la précédente. Quinze jours sans match officiel qui permettront aussi à Giorgio Contini de se poser les bonnes questions, lui qui s’entête à n’accorder sa pleine confiance qu’aux mêmes joueurs depuis trois mois. André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Si vite encensés ou enterrés
PHILIPPE DESMAZES
Toute vérité est vite démentie. D’où la difficulté de poser un verdict pour
les observateurs et
de subir la critique pour les acteurs
Simon Meier
C’est la synthèse du yoyo et de la girouette. Le phénomène, initié par les médias puis alimenté par le public, est à double tranchant. Un jour, on encense telle équipe pour sa formidable série de victoires; le lendemain ou presque (mettons après deux trois défaites), la critique condamne le même groupe pour ses affreuses lacunes. Quand l’immédiateté d’un jugement se heurte aux aléas d’une réalité non durable, quand les cancres deviennent étincelants ou vice et versa, on s’emballe ou on fustige (lire encadrés).
«Le monde médiatique, encore accéléré par les réseaux sociaux, débouche sur une course à l’information – ou la désinformation – qui dépasse la raison, estime Pablo Iglesias, directeur sportif d’un Lausanne-Sport génial voici quinze jours mais qui risque de redevenir médiocre après deux nuls. Un jour, tu es celui qui ne sait pas nager et le lendemain, tu marches sur l’eau. Ce grand écart permanent est assez dur à gérer.»
Même au cœur d’un match
Tout footballeur connaît ça. Les hauts qui enivrent et les bas qui blessent. «Quand je jouais pour le grand GC, on passait vite de rois du monde à zéros», confirme Alexandre Comisetti, ex-international. Le Vaudois se rappelle en particulier cette fin d’été 1996, après avoir disputé l’Euro avec la Suisse. «On avait du mal à se promener sans que des gens nous félicitent, raconte-t-il. Et deux mois plus tard, après une défaite en Azerbaïdjan, le «Blick» nous qualifiait de traîtres à la nation. Peu après, on battait l’Ajax avec GC en Ligue des champions et on redevenait des héros.»
La bascule peut parfois frapper au cœur d’un même match. Alexandre Comisetti n’a pas oublié ce Suisse - Équateur au Mondial 2014, qu’il avait commenté pour la RTS: «On avait passé 80 minutes à s’ennuyer, puis critiquer, avant de s’emballer dans le final. Les médias sont là pour faire vivre le sport. C’est le rôle du journaliste de donner son opinion, tant que cela reste poli, quitte à reconnaître ensuite qu’il s’est trompé.»
Reste que joueurs, techniciens et dirigeants n’acceptent pas tous cet intempestif va-et-vient avec la même bonhomie. «Au printemps 1999, quelques semaines avant de devenir champions avec Servette, nous avions été cloués au pilori parce que nous perdions des points et que notre jeu n’était pas folichon, se rappelle Eddy Barea. On nous avait enterrés trop tôt et après le dernier match, en direct à la télé, j’avais adressé un mot aux scribouillards de caniveau.»
Un effet dévastateur
L’ex-défenseur genevois en rigole, aujourd’hui. Mais pour les acteurs, ça n’est pas simple. «Bien plus que par les médias, les joueurs sont touchés par ce qui se dit sur les réseaux sociaux, témoigne Christian Constantin, président du FC Sion. Il y a beaucoup de susceptibilités d’autant plus qu’un footballeur, en général, se voit plus beau qu’il n’est.» «Ceux qui les écrivent oublient parfois à quel point une seule phrase peut avoir un effet dévastateur, note Christian Binggeli, président de Ne/Xamax, tantôt fêté, tantôt honni. J’ai le courage d’admettre que les articles les plus méchants m’ont déstabilisé. Pour les jeunes, c’est dur aussi.»
Au printemps dernier, le dirigeant neuchâtelois a vécu un contraste fou lors d’un barrage de promotion-relégation qui paraissait perdu (défaite 0-4 à la Maladière) avant de virer au miracle (victoire aux penalties à Aarau). «Le jeudi, j’étais en plein cauchemar, je subissais des agressions verbales. Et le dimanche, j’étais encensé par ceux qui me reprochaient de ne pas avoir lâché le club plus tôt.»
Foot, yoyo et girouettes. Comment s’en sortir, dans tout ça? «Il faut réussir à faire la part des choses, dit Stéphane Henchoz, qui a connu l’épisode xamaxien avant d’atterrir cet été sur le banc si particulier de Sion. Pour les gens, tu passes de zéro à héros en trois jours. Mais moi, je suis resté la même personne, juste un gars qui a essayé de faire le mieux possible.» «Ce qui me dérange le plus, c’est qu’on n’a plus le droit de lâcher les émotions, déplore Pablo Iglesias. Si tu gagnes, tu dois être le premier garde-fou contre l’euphorie. Et quand tu perds, tu te protèges, tu te replies parce que tu es là pour défendre une fonction, un club, une image.» Une image susceptible d’être piétinée au moindre faux pas; et qui remontera en flèche à la première embellie.
AU LS, UNE FLAMBOYANCE SUJETTE À CAUTION
Le LS, meurtri par sa décevante saison passée, a entamé celle-ci pied au plancher: 19 points en huit matches, des buts à la pelle et, la plupart du temps, un spectacle séduisant. Bref, les Vaudois sont clairement sur les rails qui doivent mener à la Super League. Du moins y croyait-on dur avant que deux matches nuls, à Wil puis surtout face à Winterthour, ne viennent ternir le tableau. Lausanne est toujours en tête. Mais dans un ou deux faux pas, il sera redevenu moyen. JEAN-CHRISTOPHE BOTT/KEYSTONE
Si vite encensés ou enterrés
PHILIPPE DESMAZES
Toute vérité est vite démentie. D’où la difficulté de poser un verdict pour
les observateurs et
de subir la critique pour les acteurs
Simon Meier
C’est la synthèse du yoyo et de la girouette. Le phénomène, initié par les médias puis alimenté par le public, est à double tranchant. Un jour, on encense telle équipe pour sa formidable série de victoires; le lendemain ou presque (mettons après deux trois défaites), la critique condamne le même groupe pour ses affreuses lacunes. Quand l’immédiateté d’un jugement se heurte aux aléas d’une réalité non durable, quand les cancres deviennent étincelants ou vice et versa, on s’emballe ou on fustige (lire encadrés).
«Le monde médiatique, encore accéléré par les réseaux sociaux, débouche sur une course à l’information – ou la désinformation – qui dépasse la raison, estime Pablo Iglesias, directeur sportif d’un Lausanne-Sport génial voici quinze jours mais qui risque de redevenir médiocre après deux nuls. Un jour, tu es celui qui ne sait pas nager et le lendemain, tu marches sur l’eau. Ce grand écart permanent est assez dur à gérer.»
Même au cœur d’un match
Tout footballeur connaît ça. Les hauts qui enivrent et les bas qui blessent. «Quand je jouais pour le grand GC, on passait vite de rois du monde à zéros», confirme Alexandre Comisetti, ex-international. Le Vaudois se rappelle en particulier cette fin d’été 1996, après avoir disputé l’Euro avec la Suisse. «On avait du mal à se promener sans que des gens nous félicitent, raconte-t-il. Et deux mois plus tard, après une défaite en Azerbaïdjan, le «Blick» nous qualifiait de traîtres à la nation. Peu après, on battait l’Ajax avec GC en Ligue des champions et on redevenait des héros.»
La bascule peut parfois frapper au cœur d’un même match. Alexandre Comisetti n’a pas oublié ce Suisse - Équateur au Mondial 2014, qu’il avait commenté pour la RTS: «On avait passé 80 minutes à s’ennuyer, puis critiquer, avant de s’emballer dans le final. Les médias sont là pour faire vivre le sport. C’est le rôle du journaliste de donner son opinion, tant que cela reste poli, quitte à reconnaître ensuite qu’il s’est trompé.»
Reste que joueurs, techniciens et dirigeants n’acceptent pas tous cet intempestif va-et-vient avec la même bonhomie. «Au printemps 1999, quelques semaines avant de devenir champions avec Servette, nous avions été cloués au pilori parce que nous perdions des points et que notre jeu n’était pas folichon, se rappelle Eddy Barea. On nous avait enterrés trop tôt et après le dernier match, en direct à la télé, j’avais adressé un mot aux scribouillards de caniveau.»
Un effet dévastateur
L’ex-défenseur genevois en rigole, aujourd’hui. Mais pour les acteurs, ça n’est pas simple. «Bien plus que par les médias, les joueurs sont touchés par ce qui se dit sur les réseaux sociaux, témoigne Christian Constantin, président du FC Sion. Il y a beaucoup de susceptibilités d’autant plus qu’un footballeur, en général, se voit plus beau qu’il n’est.» «Ceux qui les écrivent oublient parfois à quel point une seule phrase peut avoir un effet dévastateur, note Christian Binggeli, président de Ne/Xamax, tantôt fêté, tantôt honni. J’ai le courage d’admettre que les articles les plus méchants m’ont déstabilisé. Pour les jeunes, c’est dur aussi.»
Au printemps dernier, le dirigeant neuchâtelois a vécu un contraste fou lors d’un barrage de promotion-relégation qui paraissait perdu (défaite 0-4 à la Maladière) avant de virer au miracle (victoire aux penalties à Aarau). «Le jeudi, j’étais en plein cauchemar, je subissais des agressions verbales. Et le dimanche, j’étais encensé par ceux qui me reprochaient de ne pas avoir lâché le club plus tôt.»
Foot, yoyo et girouettes. Comment s’en sortir, dans tout ça? «Il faut réussir à faire la part des choses, dit Stéphane Henchoz, qui a connu l’épisode xamaxien avant d’atterrir cet été sur le banc si particulier de Sion. Pour les gens, tu passes de zéro à héros en trois jours. Mais moi, je suis resté la même personne, juste un gars qui a essayé de faire le mieux possible.» «Ce qui me dérange le plus, c’est qu’on n’a plus le droit de lâcher les émotions, déplore Pablo Iglesias. Si tu gagnes, tu dois être le premier garde-fou contre l’euphorie. Et quand tu perds, tu te protèges, tu te replies parce que tu es là pour défendre une fonction, un club, une image.» Une image susceptible d’être piétinée au moindre faux pas; et qui remontera en flèche à la première embellie.
AU LS, UNE FLAMBOYANCE SUJETTE À CAUTION
Le LS, meurtri par sa décevante saison passée, a entamé celle-ci pied au plancher: 19 points en huit matches, des buts à la pelle et, la plupart du temps, un spectacle séduisant. Bref, les Vaudois sont clairement sur les rails qui doivent mener à la Super League. Du moins y croyait-on dur avant que deux matches nuls, à Wil puis surtout face à Winterthour, ne viennent ternir le tableau. Lausanne est toujours en tête. Mais dans un ou deux faux pas, il sera redevenu moyen. JEAN-CHRISTOPHE BOTT/KEYSTONE
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Le-LS-aurait-verse-300-000-francs-a-Enzo-Zidane-17372944
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
300 000 francs pour Enzo Zidane, est-ce indécent?
LAURENT GILLIERON
Le milieu de terrain aurait été généreusement rémunéré lors de son court passage au LS. Trop?
Les avis divergent
Sur le plan sportif, Enzo Zidane n’a pas vraiment fait les beaux jours du Lausanne-Sport. KEYSTONE
Florian Vaney
«On est toujours plus malins après.» Tantôt encensé, tantôt critiqué lorsqu’il tirait les ficelles du Lausanne-Sport, comme nombre de ses homologues présidents, Alain Joseph a appris à devenir philosophe. Alors, forcément, l’ancien boss de la Pontaise sourit un peu lorsqu’il entend que certains s’indignent par rapport à la somme perçue par Enzo Zidane lors de sa brève aventure en bleu et blanc. Selon «Blick», le fils de «Zizou» aurait touché 300 000 francs lors des six mois qu’il a passés dans la capitale olympique. «S’il avait marqué dix buts et que l’équipe s’était sauvée en Super League, il n’y aurait aucune discussion aujourd’hui. Au contraire, on estimerait que 300 000, ce n’était pas grand-chose…» assure celui qui a passé le témoin à Ineos fin 2017.
Sauf que le bilan du milieu de terrain français entre février et juin 2018 était loin d’être aussi resplendissant, lui qui n’avait distillé qu’une mince passe décisive, en plus de deux réussites. «Et au bout du compte ça n’a sûrement pas été une bonne opération pour le LS, continue Alain Joseph. Mais c’est facile de juger après coup. Si le club avait choisi de l’enrôler à ce prix, c’est que, dans le contexte de l’époque, cela lui semblait être un bon coup. Un pari peut-être, potentiellement fait dans l’urgence, mais un bon coup quand même. À titre personnel, j’étais heureux d’apprendre sa venue. Et je n’étais pas le seul.»
Un joli coup marketing
Lorsqu’il s’agit de faire le compte, il y a deux aspects à séparer. D’une part, le footballeur, un jeune homme de 22 ans qui n’avait pas encore prouvé grand-chose chez les actifs. De l’autre, son nom, atout marketing de premier plan. «Et, de ce point de vue là, la venue d’Enzo Zidane a assurément fait du bien au Lausanne-Sport, note le président de Neuchâtel Xamax Christian Binggeli. Il n’y avait jamais eu autant de monde à une conférence de presse de Lausanne que le jour où il a été présenté. Bénéficier d’un petit boost de popularité, ça fait toujours du bien quand on est un club suisse.»
Alors, au fond, 300 000 francs, ce ne serait même pas tant que ça? «Tant que le club peut se le permettre et n’investit pas à perte… En l’occurrence, je ne pense pas que cette somme ait creusé un immense trou dans le budget d’Ineos», continue l’homme fort de la Maladière.
Un montant à six chiffres pour un joli coup marketing, voilà qui ferait également doucement rigoler dans certains championnats alentour. «Même en Suisse. Certains joueurs de Super League touchent autant, voire bien plus, sans forcément être très brillants», lance encore Christian Binggeli.
Faire venir des noms dans le championnat de Suisse, c’est une des spécialités de Christian Constantin. La courte histoire entre le FC Sion et Valon Behrami en début de saison en est une preuve parmi d’autres. «Quand j’avais signé Gattuso (ndlr: à l’été 2012), on avait vendu 10 000 maillots. Si l’on avait fait Del Piero dans la foulée, on triplait ce chiffre, assure «CC». Mais attention, on parle de champions du monde. Si j’annonce que je recrute Maradona demain, la billetterie explose. Si je prends son fils, en revanche, l’effervescence ne sera pas la même…»
Le Valaisan se montre également sceptique quant au chiffre annoncé de 300 000 francs. «Le montant exact de son salaire, je ne le connais pas. Mais dans cette somme il faut également prendre en compte la résiliation de son contrat. Donc ce chiffre est imprécis, au mieux.» Reste que sa divulgation, aussi floue puisse-t-elle être, a joué son rôle: ulcéré, étonné ou blasé, tolérant ou admiratif, chacun s’est fait son opinion.
300 000 francs pour Enzo Zidane, est-ce indécent?
LAURENT GILLIERON
Le milieu de terrain aurait été généreusement rémunéré lors de son court passage au LS. Trop?
Les avis divergent
Sur le plan sportif, Enzo Zidane n’a pas vraiment fait les beaux jours du Lausanne-Sport. KEYSTONE
Florian Vaney
«On est toujours plus malins après.» Tantôt encensé, tantôt critiqué lorsqu’il tirait les ficelles du Lausanne-Sport, comme nombre de ses homologues présidents, Alain Joseph a appris à devenir philosophe. Alors, forcément, l’ancien boss de la Pontaise sourit un peu lorsqu’il entend que certains s’indignent par rapport à la somme perçue par Enzo Zidane lors de sa brève aventure en bleu et blanc. Selon «Blick», le fils de «Zizou» aurait touché 300 000 francs lors des six mois qu’il a passés dans la capitale olympique. «S’il avait marqué dix buts et que l’équipe s’était sauvée en Super League, il n’y aurait aucune discussion aujourd’hui. Au contraire, on estimerait que 300 000, ce n’était pas grand-chose…» assure celui qui a passé le témoin à Ineos fin 2017.
Sauf que le bilan du milieu de terrain français entre février et juin 2018 était loin d’être aussi resplendissant, lui qui n’avait distillé qu’une mince passe décisive, en plus de deux réussites. «Et au bout du compte ça n’a sûrement pas été une bonne opération pour le LS, continue Alain Joseph. Mais c’est facile de juger après coup. Si le club avait choisi de l’enrôler à ce prix, c’est que, dans le contexte de l’époque, cela lui semblait être un bon coup. Un pari peut-être, potentiellement fait dans l’urgence, mais un bon coup quand même. À titre personnel, j’étais heureux d’apprendre sa venue. Et je n’étais pas le seul.»
Un joli coup marketing
Lorsqu’il s’agit de faire le compte, il y a deux aspects à séparer. D’une part, le footballeur, un jeune homme de 22 ans qui n’avait pas encore prouvé grand-chose chez les actifs. De l’autre, son nom, atout marketing de premier plan. «Et, de ce point de vue là, la venue d’Enzo Zidane a assurément fait du bien au Lausanne-Sport, note le président de Neuchâtel Xamax Christian Binggeli. Il n’y avait jamais eu autant de monde à une conférence de presse de Lausanne que le jour où il a été présenté. Bénéficier d’un petit boost de popularité, ça fait toujours du bien quand on est un club suisse.»
Alors, au fond, 300 000 francs, ce ne serait même pas tant que ça? «Tant que le club peut se le permettre et n’investit pas à perte… En l’occurrence, je ne pense pas que cette somme ait creusé un immense trou dans le budget d’Ineos», continue l’homme fort de la Maladière.
Un montant à six chiffres pour un joli coup marketing, voilà qui ferait également doucement rigoler dans certains championnats alentour. «Même en Suisse. Certains joueurs de Super League touchent autant, voire bien plus, sans forcément être très brillants», lance encore Christian Binggeli.
Faire venir des noms dans le championnat de Suisse, c’est une des spécialités de Christian Constantin. La courte histoire entre le FC Sion et Valon Behrami en début de saison en est une preuve parmi d’autres. «Quand j’avais signé Gattuso (ndlr: à l’été 2012), on avait vendu 10 000 maillots. Si l’on avait fait Del Piero dans la foulée, on triplait ce chiffre, assure «CC». Mais attention, on parle de champions du monde. Si j’annonce que je recrute Maradona demain, la billetterie explose. Si je prends son fils, en revanche, l’effervescence ne sera pas la même…»
Le Valaisan se montre également sceptique quant au chiffre annoncé de 300 000 francs. «Le montant exact de son salaire, je ne le connais pas. Mais dans cette somme il faut également prendre en compte la résiliation de son contrat. Donc ce chiffre est imprécis, au mieux.» Reste que sa divulgation, aussi floue puisse-t-elle être, a joué son rôle: ulcéré, étonné ou blasé, tolérant ou admiratif, chacun s’est fait son opinion.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La suite "Du samedi au samedi", pour ceux qui auraient raté :
https://www.youtube.com/watch?v=E-qixITxbJE
https://www.youtube.com/watch?v=p0CVk02vW6s
Avec notamment le petit voyage à Nice. Sympa également de voir que Contini participe activement à l'entraînement avec les joueurs et se marrent avec eux.
https://www.youtube.com/watch?v=E-qixITxbJE
https://www.youtube.com/watch?v=p0CVk02vW6s
Avec notamment le petit voyage à Nice. Sympa également de voir que Contini participe activement à l'entraînement avec les joueurs et se marrent avec eux.
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Dan Ndoye attend son heure au Lausanne-Sport
CYRIL ZINGARO
Courtisé cet été, l’ailier joue un rôle important en équipe de Suisse M21. Au LS, il doit
se contenter
de celui de joker
Pour Dan Ndoye, «obtenir plus de temps
de jeu passera par davantage de travail
à l’entraînement».
KEYSTONE
Florian Vaney
Dan Ndoye se marre franchement. «Ma passe décisive cette semaine face à l’Azerbaïdjan? Je n’ai pas le droit de dire qu’elle était volontaire. C’était un coup de chance sur toute la ligne.» Reste que sans le tir écrasé de son ailier vaudois qui s’est transformé en ouverture parfaite pour Nedim Bajrami, l’équipe de Suisse M21 aurait sans doute connu un premier coup d’arrêt dans sa campagne qualificative pour l’Euro 2021, pour l’heure immaculée (trois victoires en trois matches).
Même si cet épisode-là était chanceux, le Nyonnais se décarcasse pour saisir sa chance au sein d’une équipe nationale qui lui donne du crédit. Quasi septante minutes de jeu en Azerbaïdjan, une dizaine quatre jours plus tôt contre la Géorgie: Dan Ndoye, qui a fêté ses troisième et quatrième sélections, est un pion important de l’effectif de Mauro Lustrinelli. Une bonne nouvelle lorsqu’on sait que celui-ci compte des pépites comme Bastien Toma, Ruben Vargas ou Jérémy Guillemenot.
De telles responsabilités, le jeune homme de 18 ans aimeraient bien aussi en être digne en club, au Lausanne-Sport. «Du temps de jeu, on en veut toujours plus. Pour l’instant, je compose avec ce qu’on me donne. J’essaie de rentabiliser mes apparitions sur le terrain du mieux possible. C’est tout ce que je peux faire, en plus de travailler dur la semaine.»
Renouveau offensif
Cet été, l’attaquant formé au Team Vaud faisait pourtant l’objet de toutes les convoitises. L’Europe a manifesté son intérêt et la question d’un départ était plus que jamais sur la table. «Devoir faire face à autant de sollicitations à cet âge, c’est tout sauf évident, lance Giorgio Contini, son entraîneur. Dan a vécu un mois compliqué par rapport à tout ça, et c’est bien normal. Maintenant, on connaît tous son talent et ses qualités. Il est revenu en forme de son aventure avec la Suisse, et tant mieux, on aura besoin de lui.»
Si Dan Ndoye a bel et bien pris part à la séance de jeudi matin, au lendemain de son retour, pas sûr que cela suffise pour lui offrir une première titularisation en championnat ce vendredi à Aarau. En dix rencontres jusqu’ici, il a dû se contenter d’autant d’entrées en cours de match. De dix minutes quand tout va bien pour le onze de base, à une demi-heure lorsque le LS a plus de mal à trouver la faille, comme face à Winterthour il y a deux semaines.
Un paradoxe qui trouve en partie sa source dans le renouveau offensif du Lausanne-Sport. Là où le club de la Pontaise a été confronté à une pénurie d’attaquants convaincants ces dernières saisons, Giorgio Contini doit cette fois jongler avec des talents du standing d’Aldin Turkes, d’Andi Zeqiri ou, donc, de Dan Ndoye. Une situation d’abondance de biens idéale pour tirer le wagon vers l’avant, mais au sein de laquelle certains sont moins bien lotis que d’autres. Logique. Surtout lorsque ledit wagon avance à un rythme conséquent, ce qui est le cas actuellement.
De là à dire qu’une baisse de régime du Lausanne-Sport serait profitable à son ailier… Personne n’a toutefois envie de penser à une telle éventualité. Le souvenir de la saison dernière n’est encore pas si loin derrière et, malgré un bon début d’exercice, Lausanne n’est pas encore un leader souverain et sans concurrent qui peut se permettre de calculer. Son seul souci en ce vendredi? Ramener les trois points du Brügglifeld. Et c’est déjà pas mal.
L’AVANT-MATCH
Brügglifeld, vendredi, 20 h -
1
2
Constance Le LS s’est montré convaincant la majorité du temps cette saison. Mais il y a aussi eu un non-match (Stade-Lausanne-Ouchy), un déplacement compliqué (Vaduz) et une rencontre inaboutie sur le plan offensif (Winterthour). Alors, quel visage montrera Lausanne à Aarau après deux semaines de pause?
Pas de bus Giorgio Contini l’a souvent répété ces derniers mois: il est difficile d’offrir du spectacle lorsque l’équipe d’en face a décidé de jouer à dix derrière. Le dernier duel face à Winterthour en est un assez bon exemple. «Mais devant son public, avec des joueurs de la classe de Maierhofer, de Neumayr ou de Schneuwly, Aarau va jouer le coup à fond», assure le technicien. A priori, pas de bus pour cette fois.
Absence Une seule absence à signaler: celle d’Alexandre Pasche, légèrement blessé. Sinon, Giorgio Contini pourra compter sur l’entier de son groupe. F.V.
Dan Ndoye attend son heure au Lausanne-Sport
CYRIL ZINGARO
Courtisé cet été, l’ailier joue un rôle important en équipe de Suisse M21. Au LS, il doit
se contenter
de celui de joker
Pour Dan Ndoye, «obtenir plus de temps
de jeu passera par davantage de travail
à l’entraînement».
KEYSTONE
Florian Vaney
Dan Ndoye se marre franchement. «Ma passe décisive cette semaine face à l’Azerbaïdjan? Je n’ai pas le droit de dire qu’elle était volontaire. C’était un coup de chance sur toute la ligne.» Reste que sans le tir écrasé de son ailier vaudois qui s’est transformé en ouverture parfaite pour Nedim Bajrami, l’équipe de Suisse M21 aurait sans doute connu un premier coup d’arrêt dans sa campagne qualificative pour l’Euro 2021, pour l’heure immaculée (trois victoires en trois matches).
Même si cet épisode-là était chanceux, le Nyonnais se décarcasse pour saisir sa chance au sein d’une équipe nationale qui lui donne du crédit. Quasi septante minutes de jeu en Azerbaïdjan, une dizaine quatre jours plus tôt contre la Géorgie: Dan Ndoye, qui a fêté ses troisième et quatrième sélections, est un pion important de l’effectif de Mauro Lustrinelli. Une bonne nouvelle lorsqu’on sait que celui-ci compte des pépites comme Bastien Toma, Ruben Vargas ou Jérémy Guillemenot.
De telles responsabilités, le jeune homme de 18 ans aimeraient bien aussi en être digne en club, au Lausanne-Sport. «Du temps de jeu, on en veut toujours plus. Pour l’instant, je compose avec ce qu’on me donne. J’essaie de rentabiliser mes apparitions sur le terrain du mieux possible. C’est tout ce que je peux faire, en plus de travailler dur la semaine.»
Renouveau offensif
Cet été, l’attaquant formé au Team Vaud faisait pourtant l’objet de toutes les convoitises. L’Europe a manifesté son intérêt et la question d’un départ était plus que jamais sur la table. «Devoir faire face à autant de sollicitations à cet âge, c’est tout sauf évident, lance Giorgio Contini, son entraîneur. Dan a vécu un mois compliqué par rapport à tout ça, et c’est bien normal. Maintenant, on connaît tous son talent et ses qualités. Il est revenu en forme de son aventure avec la Suisse, et tant mieux, on aura besoin de lui.»
Si Dan Ndoye a bel et bien pris part à la séance de jeudi matin, au lendemain de son retour, pas sûr que cela suffise pour lui offrir une première titularisation en championnat ce vendredi à Aarau. En dix rencontres jusqu’ici, il a dû se contenter d’autant d’entrées en cours de match. De dix minutes quand tout va bien pour le onze de base, à une demi-heure lorsque le LS a plus de mal à trouver la faille, comme face à Winterthour il y a deux semaines.
Un paradoxe qui trouve en partie sa source dans le renouveau offensif du Lausanne-Sport. Là où le club de la Pontaise a été confronté à une pénurie d’attaquants convaincants ces dernières saisons, Giorgio Contini doit cette fois jongler avec des talents du standing d’Aldin Turkes, d’Andi Zeqiri ou, donc, de Dan Ndoye. Une situation d’abondance de biens idéale pour tirer le wagon vers l’avant, mais au sein de laquelle certains sont moins bien lotis que d’autres. Logique. Surtout lorsque ledit wagon avance à un rythme conséquent, ce qui est le cas actuellement.
De là à dire qu’une baisse de régime du Lausanne-Sport serait profitable à son ailier… Personne n’a toutefois envie de penser à une telle éventualité. Le souvenir de la saison dernière n’est encore pas si loin derrière et, malgré un bon début d’exercice, Lausanne n’est pas encore un leader souverain et sans concurrent qui peut se permettre de calculer. Son seul souci en ce vendredi? Ramener les trois points du Brügglifeld. Et c’est déjà pas mal.
L’AVANT-MATCH
Brügglifeld, vendredi, 20 h -
1
2
Constance Le LS s’est montré convaincant la majorité du temps cette saison. Mais il y a aussi eu un non-match (Stade-Lausanne-Ouchy), un déplacement compliqué (Vaduz) et une rencontre inaboutie sur le plan offensif (Winterthour). Alors, quel visage montrera Lausanne à Aarau après deux semaines de pause?
Pas de bus Giorgio Contini l’a souvent répété ces derniers mois: il est difficile d’offrir du spectacle lorsque l’équipe d’en face a décidé de jouer à dix derrière. Le dernier duel face à Winterthour en est un assez bon exemple. «Mais devant son public, avec des joueurs de la classe de Maierhofer, de Neumayr ou de Schneuwly, Aarau va jouer le coup à fond», assure le technicien. A priori, pas de bus pour cette fois.
Absence Une seule absence à signaler: celle d’Alexandre Pasche, légèrement blessé. Sinon, Giorgio Contini pourra compter sur l’entier de son groupe. F.V.
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