Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
ÉDITORIAL
Une saison pour dissiper la méfiance
Sebastien Anex
Patrick
Oberli
Chef de la
rubrique sportive
Quel paradoxe! À l’aube du championnat de Challenge League, les amateurs de football lausannois devraient pouvoir se réjouir sans retenue. La capitale vaudoise n’est-elle pas la seule ville de Suisse à présenter deux équipes en deuxième division? Avec le Lausanne-Sport, estampillé «grosse cylindrée», qui vise la promotion en Super League, et le Stade-Lausanne-Ouchy (SLO), néo-promu rafraîchissant, les trois coups donnés samedi devraient procurer une double dose d’enthousiasme. Ce n’est toutefois pas vraiment le cas. Car cette légitime excitation est étouffée par un regret et la méfiance.
Le regret est extrasportif. Il concerne le SLO, dont le style de jeu miroite comme la promesse d’un dessert inattendu. Un dessert dont le public lausannois sera privé.
En effet, c’est à Nyon, loin de ses racines, que l’équipe lausannoise jouera ses matches à domicile.
La faute aux règlements, parfois aberrants, de la Swiss Football League. Mais aussi à l’incapacité d’une ville, qui aspire au titre de capitale du sport, à mettre en valeur une aventure pourtant remarquable.
Quant à la méfiance, elle découle des pérégrinations du LS, version Ineos. Le club phare saute à pieds joints dans le football business depuis presque deux ans. Mais jusqu’à présent, il a surtout démontré que l’argent ne protège pas d’une relégation ni n’achète une promotion. La multinationale de la pétrochimie s’est également rendu compte que les transferts onéreux – que très peu de clubs suisses peuvent se permettre – et les salaires confortables ne sont l’assurance de rien sur un terrain.
D’ailleurs, les mesures correctives n’ont pas tardé, sur fond de crise étouffée. Pour le moment, son mercato 2019 est resté timide, enveloppé dans un marketing qui vend du «changement dans la stabilité». Une manière de responsabiliser un groupe et son staff, mais aussi de garder profil bas en espérant enfin convaincre par les résultats et la manière. Pour lui-même, mais aussi pour dissiper le scepticisme ambiant. La vérité est que le LS n’a plus le choix.
FACE-À-FACE
Les deux visagesdu football lausannois
Photographe:PATRICK MARTIN
Photographe:PATRICK MARTIN
Photographe:PATRICK MARTIN
Photographe:PATRICK MARTIN
1
2
Andrea Binotto et Giorgio Contini, les coachs des clubs vaudois de Challenge League – SLO et le LS –, ne s’étaient jamais rencontrés. Nous les avons réunis juste avant la reprise
ENTRAÎNEURS
Andrea Binotto (à gauche)
et Giorgio Contini ont
des parcours très différents.
PATRICK MARTIN
Sylvain Bolt
S
ur le terrain, leurs chemins vont se croiser le 30 août. Stade-Lausanne-Ouchy (SLO) accueillera alors le Lausanne-Sport (LS) pour le premier derby lausannois de la saison. Mais un mois, c’est long. Trop long. «24 heures» a anticipé la poignée de main et réunit les deux entraîneurs avant la reprise du championnat, ce samedi. Ni une ni deux, la terrasse d’un café situé au centre de la ville – un cadre neutre – est devenu le lieu du premier rendez-vous entre Andrea Binotto (SLO) et son homologue du LS, Giorgio Contini. «Enchanté, Giorgio!» lance l’entraîneur zurichois. «Ça fait plaisir de se rencontrer!» répond Andrea Binotto. La poignée de main est franche et cordiale. Les deux hommes n’ont pas encore passé commande qu’ils se tutoient déjà. «Ah bon, tu pars si tôt samedi?» s’étonne Andrea Binotto, dont l’équipe affronte Grasshopper samedi à 17 h 30 au Letzigrund. Le LS entamera lui sa saison de Challenge League à Schaffhouse.
La discussion devient vite plus sérieuse. La pression est-elle plus forte sur le «grand» LS ou sur le «petit» SLO? Les deux se regardent, hésitent. Puis Andrea Binotto se lance: «Giorgio, c’est toi qui a la pression de devoir monter. Les projets et les budgets sont différents. Mais je ressens aussi une certaine pression, car même si nous n’avons rien à perdre, je veux qu’on se maintienne.» Pourtant, l’homme à la tête de SLO dispose d’un filet de sécurité, vu qu’il pourrait reprendre son métier si l’aventure tourne mal. «Andrea, comment tu dis les spese? Ah, les dépenses… ça ne fait pas tout. On doit faire la différence sur le terrain. L’argent ne peut rien y faire.» Puis, Giorgio Contini de rebondir: «Je n’ai pas besoin de filet. Vous savez, si je n’arrivais pas à gérer la pression, j’aurais fait un job qui m’aurait permis de partir faire l’apéro dès 15 h. C’est sympa Lausanne pour ça, non?» Les deux hommes éclatent de rire dans une complicité qui semble déjà toute naturelle.
Trajectoires opposées
Leurs clubs et leurs parcours sont pourtant diamétralement opposés. L’ancien footballeur pro Giorgio Contini (45 ans) a entamé sa carrière d’entraîneur au moment où il a raccroché ses crampons. Il a vite retrouvé l’élite dans sa nouvelle fonction. Joueur amateur devenu entraîneur à succès – il a mené SLO de la 2e ligue inter à la Challenge League –, Andrea Binotto (48 ans) a mis son métier d’enseignant entre parenthèses pour une année au moins. «J’ai la chance d’avoir une profession qui me le permet. J’entre prudemment dans l’univers du foot pro, mais j’aimerais m’y installer.» L’entraîneur du néo-promu a gravi un à un les échelons avant cette première expérience en Challenge League. «Il m’a fallu quatre ans d’expérience pour obtenir la licence UEFA Pro alors que la moitié suffit à un ancien pro. C’est normal que ça aille plus vite pour lui. Moi, j’ai dû atteindre cette ligue par des promotions. Ça m’a forgé.»
Un virage radical
Andrea Binotto estime que l’aspect relationnel est plus important dans le foot amateur. Il souligne les singularités de ce dernier, comme le fait qu’il faut parfois s’adapter aux joueurs absents. Giorgio Contini, qui écoute attentivement en sirotant son espresso, pose sa tasse, déconcerté: «Les joueurs absents? Ça, je ne supporterais pas. Je ne pourrais pas entraîner des joueurs amateurs.»
On veut savoir ce qui a changé depuis l’été passé. «Là, je débarquais à Lausanne sans ma famille restée à Saint-Gall, où elle vit toujours. Maintenant, tout s’est normalisé mais c’était compliqué au début», confie le coach du LS. La vie d’Andrea Binotto a également pris un virage radical. «Depuis cette promotion, j’ai la tête exclusivement tournée vers le foot. Je découvre aussi tout ce qui gravite autour, comme le rendez-vous d’aujourd’hui», enchaîne le coach de SLO, interrompu par son vis-à-vis: «Mais c’est plutôt sympa, non? Tu verras, parfois c’est moins cool avec la presse.» La vanne fait mouche. Après une discussion nourrie sur les sacrifices exigés par le métier d’entraîneur, les premiers doutes surgissent chez Andrea Binotto. «J’espère que ça va le faire. Je me rends compte de tous les détails nécessaires à ce niveau pour jouer la gagne.»
Un jeune garçon vêtu d’un maillot du LS interrompt la discussion. «Il porte celui de SLO dessous j’espère?» tacle gentiment Andrea Binotto. L’heure semble toute trouvée pour revenir aux duels annoncés. «Ces derbys seront bons pour notre visibilité, mais c’est surtout pratique car ça réduit les déplacements», se marre le coach de SLO, qui ne ressent pas personnellement la rivalité entre le nord et le sud de la ville. En face, Giorgio Contini acquiesce d’un sourire: «Émotionnellement, c’est toujours spécial, car certains de mes joueurs vont affronter leur club formateur.» La question, volontairement provocatrice, de savoir si deux équipes lausannoises ont leur place en Challenge League ne brise pas l’alchimie. «Il faut le prendre positivement, même si nous ne sommes pas censés être là», rétorque le coach du LS, dont les propos sont appuyés par le technicien de SLO. «C’est provisoire, je leur souhaite de remonter en Super League. Nous, notre objectif n’est pas de jouer contre le LS, mais de tirer notre épingle du jeu.»
«Ils vont se maintenir»
Impossible de quitter le duo sans revenir sur l’opposition du 30 août. «SLO se sera adapté au championnat. Je suis sûr qu’ils vont se maintenir, voire mieux. Je les ai vus jouer, affirme Giorgio Contini. Nous, on devra être dans les deux premiers.» Andrea Binotto espère que son équipe sera à la hauteur, car les Stadistes comptent bien bousculer les plus gros. «Mon prono? Allez, disons 1-1!» ose le coach du SLO, qui oblige son homologue à se mouiller aussi. «J’accepte le match nul si l’on a déjà assez d’avance sur le deuxième, se marre Giorgio Contini. Bon, Andrea, on va bosser?» Les entraîneurs repartent dans la même direction. Leurs chemins se recroiseront bientôt.
«Nous allons jouer 36 matches à l’extérieur»
Comme déjà annoncé, le stade Juan-Antonio-Samaranch, à Vidy, n’a pas été homologué pour accueillir Stade-Lausanne-Ouchy en Challenge League. Le club devra s’exiler à Nyon. «Je dois avouer que ça me fait un peu souci. Nous n’avons même pas pu jouer un match amical à Colovray, déplore Andrea Binotto. Nous allons disputer 36 matches à l’extérieur. C’est une décision incompréhensible.» Giorgio Contini comprend le désarroi du technicien stadiste: «Tu sais, quand nous sommes montés avec Vaduz, le club a investi plusieurs millions pour rénover le stade alors qu’il était utilisé par le Liechtenstein pour des matches internationaux.» L’état de la pelouse nyonnaise, qui sera fortement sollicitée, inquiète l’entraîneur de SLO.
«À Chiasso, en février-mars, tu ne joues que des longs ballons», l’avertit Giorgio Contini, avant de glisser un dernier conseil à son futur adversaire lausannois: «À Kriens, tu as un mur derrière le but. Le ballon revient donc vite sur le terrain et les joueurs en profitent pour rapidement remettre en jeu… Faites attention!» S.BO.
FOOTBALL
Deux clubs lausannois face au reste de la Suisse
ENNIO LEANZA
Le LS et le Stade-Lausanne-Ouchy commencent leur championnat
ce week-end. Coup de projecteur sur la Challenge League
Yoric Ravet et les Grasshoppers, qui devraient être les principaux contradicteurs du Lausanne-Sport dans la lutte pour la promotion, reçoivent le néo-promu SLO ce samedi. KEYSTONE
Sylvain Bolt
Au casting du championnat de Challenge League version 2019-2020, deux clubs vaudois ont un rôle à jouer. Le Lausanne-Sport, en tête d’affiche, a manqué de peu les barrages de promotion la saison passée et doit se racheter. «Lausanne est le favori. Mais l’équipe qui descend de Super League est logiquement la meilleure et je vois donc une bataille entre le LS et GC», se lance l’ancien pro Carlos Varela. «Le LS doit monter, même si l’on a vu la saison passée que le budget ne faisait pas tout, ajoute Claude Gross, ancien coach du Mont. GC est la grosse énigme et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose que le club remonte directement.»
Quant au FC Aarau, qui a «volé» le barrage au LS avant de se faire humilier par Xamax, jouera-t-il à nouveau le haut du tableau? «Plusieurs joueurs qui ont négocié des contrats en Super League sont mécontents. Le club a pris une immense claque et cet échec a aussi mis un coup de frein au futur stade», analyse l’ancien Argovien Carlos Varela, installé de l’autre côté de la Sarine depuis une quinzaine d’années au profit de la cellule de recrutement du Servette FC. «Ici, j’ai souvent entendu que la Super League était réservée aux Alémaniques et la Challenge League aux Romands. Aujourd’hui, le discours a changé et je sens que le football romand revit et est à nouveau considéré, notamment auprès des jeunes joueurs alémaniques.»
Dans le second rôle, le voisin lausannois du Stade-Lausanne-Ouchy a connu la joie d’une ascension mais va devoir batailler au niveau supérieur avec l’un des plus petits budgets. «Ces derbys lausannois rendent ce championnat encore plus attrayant, se réjouit Claude Gross, qui les a vécus à la tête du FC Le Mont il y a quelques saisons. Être dans la peau du petit était très excitant: je me souviens que nous avions tenu tête au LS à la Pontaise devant 4800 spectateurs en semaine, au terme d’un match incroyable.» Des propos corroborés par l’ancien international Daniel Gygax, qui est passé par Le Mont. «Ces derbys permettent d’attirer l’attention également en Suisse alémanique. Voir le petit contre le grand plaît au public.»
L’exemple de Kriens
SLO a réussi de solides prestations lors des matches de préparation, s’offrant notamment Servette, Xamax et le FC Nantes. «Ils ont été bons au niveau du jeu, mais le club a subi de nombreux changements et il faudra voir ce que ça va donner en championnat», souligne Claude Gross, également consultant chez Teleclub. Daniel Gygax, qui occupe le même poste pour la chaîne sportive en Suisse alémanique, est plein d’enthousiasme à l’idée de voir évoluer SLO. «C’est très difficile de monter de Promotion League et l’équipe a fait une superbe saison. Elle doit s’inspirer de l’ancien néo-promu Kriens, qui s’est solidement battu pour se maintenir alors que tout le monde le condamnait à la relégation.» Carlos Varela n’est pas non plus contre l’idée d’une surprise de SLO, dans l’euphorie de sa promotion. «Mais je miserais aussi sur Schaffhouse, où je suis convaincu que les frères Yakin vont faire de l’excellent travail. Le talent tactique de Murat n’est plus à prouver.»
La saison passée de Challenge League a été particulièrement disputée. «Les locomotives comme Servette, Lausanne et Aarau ont tiré le niveau vers le haut et elles ont largement de quoi rivaliser avec GC, Xamax, voire Saint-Gall en fin de saison», estime Carlos Varela, qui doute en revanche de la valeur du reste du championnat. «La ligue est jeune, avec certains joueurs qui ont 17 ou 18 ans. C’est prometteur pour la Suisse mais j’ai des doutes sur le niveau, estime le consultant à la RTS. Ce sont d’ailleurs uniquement les clubs ayant des joueurs d’expérience qui occupent le haut du tableau et la Challenge League ne progresse guère.» L’ancien joueur de Bâle et d’YB prône l’élargissement de la Super League à plus d’équipes. «Cela donnerait l’occasion à plusieurs jeunes de franchir plus tôt le pas en Super League.»
Un rôle de tremplin
Claude Gross défend un championnat qui est selon lui sous-estimé et souligne le rôle de tremplin que doit jouer la Challenge League pour les jeunes joueurs. À la tête du FC Le Mont lors des trois saisons passées dans l’antichambre de la Super League – le club a décidé, en 2017, de ne pas recourir contre la décision de la SFL de ne pas lui accorder sa licence –, le Vaudois rappelle que plusieurs joueurs qui évoluent dans l’élite suisse (Benjamin Kololli du FCZ ou Jonas Omlin de Bâle notamment) ont profité du tremplin montain.
«Entre les candidats à la montée, la lutte pour la relégation et des équipes déçues la saison passée et qui veulent se racheter, comme Vaduz, la Challenge League va être palpitante», conclut Daniel Gygax.
Le mot du coach «Je suis confiant, déclare Giorgio Contini. Oui, nous visons les deux premières places. L’objectif est clair. Comparé à la saison passée, on sait ce qui nous attend et nous sommes prêts.»
Les absents Koura et Lukembila sont toujours blessés et manqueront pour la reprise.
Contexte Le FC Schaffhouse a connu plusieurs changements cet été, dont l’arrivée à sa tête des frères Yakin. «C’est un avantage d’affronter cette équipe si tôt.
À nous d’en profiter», affirme l’entraîneur du LS, qui mise sur la stabilité de son effectif.
Patience «Le point décisif cette saison est la patience. Plutôt que d’éviter de vouloir prendre un but, il faudra réussir à aller marquer celui qui nous fera gagner. Devant, Aldin Turkes est le joueur qui nous manquait.» SBO
Une saison pour dissiper la méfiance
Sebastien Anex
Patrick
Oberli
Chef de la
rubrique sportive
Quel paradoxe! À l’aube du championnat de Challenge League, les amateurs de football lausannois devraient pouvoir se réjouir sans retenue. La capitale vaudoise n’est-elle pas la seule ville de Suisse à présenter deux équipes en deuxième division? Avec le Lausanne-Sport, estampillé «grosse cylindrée», qui vise la promotion en Super League, et le Stade-Lausanne-Ouchy (SLO), néo-promu rafraîchissant, les trois coups donnés samedi devraient procurer une double dose d’enthousiasme. Ce n’est toutefois pas vraiment le cas. Car cette légitime excitation est étouffée par un regret et la méfiance.
Le regret est extrasportif. Il concerne le SLO, dont le style de jeu miroite comme la promesse d’un dessert inattendu. Un dessert dont le public lausannois sera privé.
En effet, c’est à Nyon, loin de ses racines, que l’équipe lausannoise jouera ses matches à domicile.
La faute aux règlements, parfois aberrants, de la Swiss Football League. Mais aussi à l’incapacité d’une ville, qui aspire au titre de capitale du sport, à mettre en valeur une aventure pourtant remarquable.
Quant à la méfiance, elle découle des pérégrinations du LS, version Ineos. Le club phare saute à pieds joints dans le football business depuis presque deux ans. Mais jusqu’à présent, il a surtout démontré que l’argent ne protège pas d’une relégation ni n’achète une promotion. La multinationale de la pétrochimie s’est également rendu compte que les transferts onéreux – que très peu de clubs suisses peuvent se permettre – et les salaires confortables ne sont l’assurance de rien sur un terrain.
D’ailleurs, les mesures correctives n’ont pas tardé, sur fond de crise étouffée. Pour le moment, son mercato 2019 est resté timide, enveloppé dans un marketing qui vend du «changement dans la stabilité». Une manière de responsabiliser un groupe et son staff, mais aussi de garder profil bas en espérant enfin convaincre par les résultats et la manière. Pour lui-même, mais aussi pour dissiper le scepticisme ambiant. La vérité est que le LS n’a plus le choix.
FACE-À-FACE
Les deux visagesdu football lausannois
Photographe:PATRICK MARTIN
Photographe:PATRICK MARTIN
Photographe:PATRICK MARTIN
Photographe:PATRICK MARTIN
1
2
Andrea Binotto et Giorgio Contini, les coachs des clubs vaudois de Challenge League – SLO et le LS –, ne s’étaient jamais rencontrés. Nous les avons réunis juste avant la reprise
ENTRAÎNEURS
Andrea Binotto (à gauche)
et Giorgio Contini ont
des parcours très différents.
PATRICK MARTIN
Sylvain Bolt
S
ur le terrain, leurs chemins vont se croiser le 30 août. Stade-Lausanne-Ouchy (SLO) accueillera alors le Lausanne-Sport (LS) pour le premier derby lausannois de la saison. Mais un mois, c’est long. Trop long. «24 heures» a anticipé la poignée de main et réunit les deux entraîneurs avant la reprise du championnat, ce samedi. Ni une ni deux, la terrasse d’un café situé au centre de la ville – un cadre neutre – est devenu le lieu du premier rendez-vous entre Andrea Binotto (SLO) et son homologue du LS, Giorgio Contini. «Enchanté, Giorgio!» lance l’entraîneur zurichois. «Ça fait plaisir de se rencontrer!» répond Andrea Binotto. La poignée de main est franche et cordiale. Les deux hommes n’ont pas encore passé commande qu’ils se tutoient déjà. «Ah bon, tu pars si tôt samedi?» s’étonne Andrea Binotto, dont l’équipe affronte Grasshopper samedi à 17 h 30 au Letzigrund. Le LS entamera lui sa saison de Challenge League à Schaffhouse.
La discussion devient vite plus sérieuse. La pression est-elle plus forte sur le «grand» LS ou sur le «petit» SLO? Les deux se regardent, hésitent. Puis Andrea Binotto se lance: «Giorgio, c’est toi qui a la pression de devoir monter. Les projets et les budgets sont différents. Mais je ressens aussi une certaine pression, car même si nous n’avons rien à perdre, je veux qu’on se maintienne.» Pourtant, l’homme à la tête de SLO dispose d’un filet de sécurité, vu qu’il pourrait reprendre son métier si l’aventure tourne mal. «Andrea, comment tu dis les spese? Ah, les dépenses… ça ne fait pas tout. On doit faire la différence sur le terrain. L’argent ne peut rien y faire.» Puis, Giorgio Contini de rebondir: «Je n’ai pas besoin de filet. Vous savez, si je n’arrivais pas à gérer la pression, j’aurais fait un job qui m’aurait permis de partir faire l’apéro dès 15 h. C’est sympa Lausanne pour ça, non?» Les deux hommes éclatent de rire dans une complicité qui semble déjà toute naturelle.
Trajectoires opposées
Leurs clubs et leurs parcours sont pourtant diamétralement opposés. L’ancien footballeur pro Giorgio Contini (45 ans) a entamé sa carrière d’entraîneur au moment où il a raccroché ses crampons. Il a vite retrouvé l’élite dans sa nouvelle fonction. Joueur amateur devenu entraîneur à succès – il a mené SLO de la 2e ligue inter à la Challenge League –, Andrea Binotto (48 ans) a mis son métier d’enseignant entre parenthèses pour une année au moins. «J’ai la chance d’avoir une profession qui me le permet. J’entre prudemment dans l’univers du foot pro, mais j’aimerais m’y installer.» L’entraîneur du néo-promu a gravi un à un les échelons avant cette première expérience en Challenge League. «Il m’a fallu quatre ans d’expérience pour obtenir la licence UEFA Pro alors que la moitié suffit à un ancien pro. C’est normal que ça aille plus vite pour lui. Moi, j’ai dû atteindre cette ligue par des promotions. Ça m’a forgé.»
Un virage radical
Andrea Binotto estime que l’aspect relationnel est plus important dans le foot amateur. Il souligne les singularités de ce dernier, comme le fait qu’il faut parfois s’adapter aux joueurs absents. Giorgio Contini, qui écoute attentivement en sirotant son espresso, pose sa tasse, déconcerté: «Les joueurs absents? Ça, je ne supporterais pas. Je ne pourrais pas entraîner des joueurs amateurs.»
On veut savoir ce qui a changé depuis l’été passé. «Là, je débarquais à Lausanne sans ma famille restée à Saint-Gall, où elle vit toujours. Maintenant, tout s’est normalisé mais c’était compliqué au début», confie le coach du LS. La vie d’Andrea Binotto a également pris un virage radical. «Depuis cette promotion, j’ai la tête exclusivement tournée vers le foot. Je découvre aussi tout ce qui gravite autour, comme le rendez-vous d’aujourd’hui», enchaîne le coach de SLO, interrompu par son vis-à-vis: «Mais c’est plutôt sympa, non? Tu verras, parfois c’est moins cool avec la presse.» La vanne fait mouche. Après une discussion nourrie sur les sacrifices exigés par le métier d’entraîneur, les premiers doutes surgissent chez Andrea Binotto. «J’espère que ça va le faire. Je me rends compte de tous les détails nécessaires à ce niveau pour jouer la gagne.»
Un jeune garçon vêtu d’un maillot du LS interrompt la discussion. «Il porte celui de SLO dessous j’espère?» tacle gentiment Andrea Binotto. L’heure semble toute trouvée pour revenir aux duels annoncés. «Ces derbys seront bons pour notre visibilité, mais c’est surtout pratique car ça réduit les déplacements», se marre le coach de SLO, qui ne ressent pas personnellement la rivalité entre le nord et le sud de la ville. En face, Giorgio Contini acquiesce d’un sourire: «Émotionnellement, c’est toujours spécial, car certains de mes joueurs vont affronter leur club formateur.» La question, volontairement provocatrice, de savoir si deux équipes lausannoises ont leur place en Challenge League ne brise pas l’alchimie. «Il faut le prendre positivement, même si nous ne sommes pas censés être là», rétorque le coach du LS, dont les propos sont appuyés par le technicien de SLO. «C’est provisoire, je leur souhaite de remonter en Super League. Nous, notre objectif n’est pas de jouer contre le LS, mais de tirer notre épingle du jeu.»
«Ils vont se maintenir»
Impossible de quitter le duo sans revenir sur l’opposition du 30 août. «SLO se sera adapté au championnat. Je suis sûr qu’ils vont se maintenir, voire mieux. Je les ai vus jouer, affirme Giorgio Contini. Nous, on devra être dans les deux premiers.» Andrea Binotto espère que son équipe sera à la hauteur, car les Stadistes comptent bien bousculer les plus gros. «Mon prono? Allez, disons 1-1!» ose le coach du SLO, qui oblige son homologue à se mouiller aussi. «J’accepte le match nul si l’on a déjà assez d’avance sur le deuxième, se marre Giorgio Contini. Bon, Andrea, on va bosser?» Les entraîneurs repartent dans la même direction. Leurs chemins se recroiseront bientôt.
«Nous allons jouer 36 matches à l’extérieur»
Comme déjà annoncé, le stade Juan-Antonio-Samaranch, à Vidy, n’a pas été homologué pour accueillir Stade-Lausanne-Ouchy en Challenge League. Le club devra s’exiler à Nyon. «Je dois avouer que ça me fait un peu souci. Nous n’avons même pas pu jouer un match amical à Colovray, déplore Andrea Binotto. Nous allons disputer 36 matches à l’extérieur. C’est une décision incompréhensible.» Giorgio Contini comprend le désarroi du technicien stadiste: «Tu sais, quand nous sommes montés avec Vaduz, le club a investi plusieurs millions pour rénover le stade alors qu’il était utilisé par le Liechtenstein pour des matches internationaux.» L’état de la pelouse nyonnaise, qui sera fortement sollicitée, inquiète l’entraîneur de SLO.
«À Chiasso, en février-mars, tu ne joues que des longs ballons», l’avertit Giorgio Contini, avant de glisser un dernier conseil à son futur adversaire lausannois: «À Kriens, tu as un mur derrière le but. Le ballon revient donc vite sur le terrain et les joueurs en profitent pour rapidement remettre en jeu… Faites attention!» S.BO.
FOOTBALL
Deux clubs lausannois face au reste de la Suisse
ENNIO LEANZA
Le LS et le Stade-Lausanne-Ouchy commencent leur championnat
ce week-end. Coup de projecteur sur la Challenge League
Yoric Ravet et les Grasshoppers, qui devraient être les principaux contradicteurs du Lausanne-Sport dans la lutte pour la promotion, reçoivent le néo-promu SLO ce samedi. KEYSTONE
Sylvain Bolt
Au casting du championnat de Challenge League version 2019-2020, deux clubs vaudois ont un rôle à jouer. Le Lausanne-Sport, en tête d’affiche, a manqué de peu les barrages de promotion la saison passée et doit se racheter. «Lausanne est le favori. Mais l’équipe qui descend de Super League est logiquement la meilleure et je vois donc une bataille entre le LS et GC», se lance l’ancien pro Carlos Varela. «Le LS doit monter, même si l’on a vu la saison passée que le budget ne faisait pas tout, ajoute Claude Gross, ancien coach du Mont. GC est la grosse énigme et je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose que le club remonte directement.»
Quant au FC Aarau, qui a «volé» le barrage au LS avant de se faire humilier par Xamax, jouera-t-il à nouveau le haut du tableau? «Plusieurs joueurs qui ont négocié des contrats en Super League sont mécontents. Le club a pris une immense claque et cet échec a aussi mis un coup de frein au futur stade», analyse l’ancien Argovien Carlos Varela, installé de l’autre côté de la Sarine depuis une quinzaine d’années au profit de la cellule de recrutement du Servette FC. «Ici, j’ai souvent entendu que la Super League était réservée aux Alémaniques et la Challenge League aux Romands. Aujourd’hui, le discours a changé et je sens que le football romand revit et est à nouveau considéré, notamment auprès des jeunes joueurs alémaniques.»
Dans le second rôle, le voisin lausannois du Stade-Lausanne-Ouchy a connu la joie d’une ascension mais va devoir batailler au niveau supérieur avec l’un des plus petits budgets. «Ces derbys lausannois rendent ce championnat encore plus attrayant, se réjouit Claude Gross, qui les a vécus à la tête du FC Le Mont il y a quelques saisons. Être dans la peau du petit était très excitant: je me souviens que nous avions tenu tête au LS à la Pontaise devant 4800 spectateurs en semaine, au terme d’un match incroyable.» Des propos corroborés par l’ancien international Daniel Gygax, qui est passé par Le Mont. «Ces derbys permettent d’attirer l’attention également en Suisse alémanique. Voir le petit contre le grand plaît au public.»
L’exemple de Kriens
SLO a réussi de solides prestations lors des matches de préparation, s’offrant notamment Servette, Xamax et le FC Nantes. «Ils ont été bons au niveau du jeu, mais le club a subi de nombreux changements et il faudra voir ce que ça va donner en championnat», souligne Claude Gross, également consultant chez Teleclub. Daniel Gygax, qui occupe le même poste pour la chaîne sportive en Suisse alémanique, est plein d’enthousiasme à l’idée de voir évoluer SLO. «C’est très difficile de monter de Promotion League et l’équipe a fait une superbe saison. Elle doit s’inspirer de l’ancien néo-promu Kriens, qui s’est solidement battu pour se maintenir alors que tout le monde le condamnait à la relégation.» Carlos Varela n’est pas non plus contre l’idée d’une surprise de SLO, dans l’euphorie de sa promotion. «Mais je miserais aussi sur Schaffhouse, où je suis convaincu que les frères Yakin vont faire de l’excellent travail. Le talent tactique de Murat n’est plus à prouver.»
La saison passée de Challenge League a été particulièrement disputée. «Les locomotives comme Servette, Lausanne et Aarau ont tiré le niveau vers le haut et elles ont largement de quoi rivaliser avec GC, Xamax, voire Saint-Gall en fin de saison», estime Carlos Varela, qui doute en revanche de la valeur du reste du championnat. «La ligue est jeune, avec certains joueurs qui ont 17 ou 18 ans. C’est prometteur pour la Suisse mais j’ai des doutes sur le niveau, estime le consultant à la RTS. Ce sont d’ailleurs uniquement les clubs ayant des joueurs d’expérience qui occupent le haut du tableau et la Challenge League ne progresse guère.» L’ancien joueur de Bâle et d’YB prône l’élargissement de la Super League à plus d’équipes. «Cela donnerait l’occasion à plusieurs jeunes de franchir plus tôt le pas en Super League.»
Un rôle de tremplin
Claude Gross défend un championnat qui est selon lui sous-estimé et souligne le rôle de tremplin que doit jouer la Challenge League pour les jeunes joueurs. À la tête du FC Le Mont lors des trois saisons passées dans l’antichambre de la Super League – le club a décidé, en 2017, de ne pas recourir contre la décision de la SFL de ne pas lui accorder sa licence –, le Vaudois rappelle que plusieurs joueurs qui évoluent dans l’élite suisse (Benjamin Kololli du FCZ ou Jonas Omlin de Bâle notamment) ont profité du tremplin montain.
«Entre les candidats à la montée, la lutte pour la relégation et des équipes déçues la saison passée et qui veulent se racheter, comme Vaduz, la Challenge League va être palpitante», conclut Daniel Gygax.
Le mot du coach «Je suis confiant, déclare Giorgio Contini. Oui, nous visons les deux premières places. L’objectif est clair. Comparé à la saison passée, on sait ce qui nous attend et nous sommes prêts.»
Les absents Koura et Lukembila sont toujours blessés et manqueront pour la reprise.
Contexte Le FC Schaffhouse a connu plusieurs changements cet été, dont l’arrivée à sa tête des frères Yakin. «C’est un avantage d’affronter cette équipe si tôt.
À nous d’en profiter», affirme l’entraîneur du LS, qui mise sur la stabilité de son effectif.
Patience «Le point décisif cette saison est la patience. Plutôt que d’éviter de vouloir prendre un but, il faudra réussir à aller marquer celui qui nous fera gagner. Devant, Aldin Turkes est le joueur qui nous manquait.» SBO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
S’il veut dominer la ligue, le LS devra modifier son ADN.
Rejoint sur le fil par le FC Schaffhouse samedi, le LS a manqué une belle occasion d’entrer du bon pied dans cette saison.
À en juger la prestation livrée lors de leur rentrée des classes, un mois de préparation et de remise en question n’a semble-t-il pas été suffisant aux footballeurs vaudois pour corriger les carences du dernier exercice. Alors qu’un succès leur tendait les bras, ils ont été contraints au partage des points après que Helios Sessolo, employé de la Pontaise trois ans plus tôt, a profité d’un mauvais repli défensif et d’une certaine naïveté adverse, de Noah Loosli pour ne citer que lui, pour adresser une frappe imparable dans les derniers instants.
Sur cette action lourde de conséquence, l’absence de discernement du collectif lausannois revêt un caractère inexcusable. Ce d’autant plus que dix-sept secondes avant que ne tombe l’égalisation, les visiteurs ont eu l’opportunité de classer l’affaire. «C’est un fait, on ne doit pas se faire prendre aussi facilement», accorde Giorgio Contini, qui admettra au regard de cette défaillance «qu’il y a des éléments tactiques qui ne sont pas encore au point. Il faut se montrer critique et sévère à cet égard et les corriger au plus vite.»
Changer rapidement
L’évidence qui a prévalu lors de la défunte saison s’est ainsi à nouveau imposée aux observateurs en ce jour de reprise: si le LS entend dominer la ligue, il devra modifier son ADN. Modifier les mentalités, les rendre plus entreprenantes lorsque l’adversité laisse entrevoir ses faiblesses, mais également générer davantage de maîtrise et de sang-froid quand la victoire se dessine. L’histoire récente relève que c’est justement une accumulation débordante de parités (quinze au total) qui a privé Lausanne de la place de barragiste ce printemps.
Ce week-end, les joueurs de Contini ont pourtant affiché du caractère en certaines circonstances. Au sortir de cette première rencontre «frustrante», selon le terme employé par l’entraîneur, celui-ci a pourtant vu davantage de motifs de satisfaction que de déception. «On est revenu dans le jeu et au score. L’état d’esprit a été positif. L’équipe n’a jamais accepté d’être soumise à l’adversaire. Dans les instants difficiles, elle a réagi et pris le jeu à son compte.»
Points déjà perdus
Concrètement, ses hommes ont calmement attendu que la formation dirigée à nouveau par les frères Murat et Hakan Yakin épuise son excès de fièvre initial – cinq corners lors des neuf premières minutes – pour prendre le commandement. «Il nous a fallu un temps d’adaptation, un moment pour que les choses se mettent en place. Durant cette période, on a souffert, c’est vrai», concède le coach zurichois.
Les regrets de Contini
Plus tard, ils n’ont pas non plus paniqué suite à l’ouverture du score par le capitaine Imran Bunjaku. Au contraire même, ils ont choisi d’accélérer la manœuvre. Une entreprise matérialisée par un coup de tête dévastateur d’Igor Nganga. Le patron de la défense, monté aux avant-postes sur le sixième corner visiteur, a rappelé que le LS demeure toujours aussi redoutable sur les coups de pied arrêtés.
Puis il y a eu celui d’Aldin Turkes, meilleur buteur de Challenge League l’an passé avec Rapperswil qui a ainsi fait oublier, en partie du moins, son manqué monumental de la 35e minute. «Après une heure de jeu, l’adversaire était à bout de souffle et nous, on avait le match sous contrôle. Dans ce contexte, on aurait dû ramener les trois points à la maison», regrette tout de même Contini.
Oui, le LS aurait dû faire le plein lors de cette reprise. «On a parfois manqué de lucidité», ajoute-t-il encore. Au bout, il y a un manque à gagner. Déjà.
Rejoint sur le fil par le FC Schaffhouse samedi, le LS a manqué une belle occasion d’entrer du bon pied dans cette saison.
À en juger la prestation livrée lors de leur rentrée des classes, un mois de préparation et de remise en question n’a semble-t-il pas été suffisant aux footballeurs vaudois pour corriger les carences du dernier exercice. Alors qu’un succès leur tendait les bras, ils ont été contraints au partage des points après que Helios Sessolo, employé de la Pontaise trois ans plus tôt, a profité d’un mauvais repli défensif et d’une certaine naïveté adverse, de Noah Loosli pour ne citer que lui, pour adresser une frappe imparable dans les derniers instants.
Sur cette action lourde de conséquence, l’absence de discernement du collectif lausannois revêt un caractère inexcusable. Ce d’autant plus que dix-sept secondes avant que ne tombe l’égalisation, les visiteurs ont eu l’opportunité de classer l’affaire. «C’est un fait, on ne doit pas se faire prendre aussi facilement», accorde Giorgio Contini, qui admettra au regard de cette défaillance «qu’il y a des éléments tactiques qui ne sont pas encore au point. Il faut se montrer critique et sévère à cet égard et les corriger au plus vite.»
Changer rapidement
L’évidence qui a prévalu lors de la défunte saison s’est ainsi à nouveau imposée aux observateurs en ce jour de reprise: si le LS entend dominer la ligue, il devra modifier son ADN. Modifier les mentalités, les rendre plus entreprenantes lorsque l’adversité laisse entrevoir ses faiblesses, mais également générer davantage de maîtrise et de sang-froid quand la victoire se dessine. L’histoire récente relève que c’est justement une accumulation débordante de parités (quinze au total) qui a privé Lausanne de la place de barragiste ce printemps.
Ce week-end, les joueurs de Contini ont pourtant affiché du caractère en certaines circonstances. Au sortir de cette première rencontre «frustrante», selon le terme employé par l’entraîneur, celui-ci a pourtant vu davantage de motifs de satisfaction que de déception. «On est revenu dans le jeu et au score. L’état d’esprit a été positif. L’équipe n’a jamais accepté d’être soumise à l’adversaire. Dans les instants difficiles, elle a réagi et pris le jeu à son compte.»
Points déjà perdus
Concrètement, ses hommes ont calmement attendu que la formation dirigée à nouveau par les frères Murat et Hakan Yakin épuise son excès de fièvre initial – cinq corners lors des neuf premières minutes – pour prendre le commandement. «Il nous a fallu un temps d’adaptation, un moment pour que les choses se mettent en place. Durant cette période, on a souffert, c’est vrai», concède le coach zurichois.
Les regrets de Contini
Plus tard, ils n’ont pas non plus paniqué suite à l’ouverture du score par le capitaine Imran Bunjaku. Au contraire même, ils ont choisi d’accélérer la manœuvre. Une entreprise matérialisée par un coup de tête dévastateur d’Igor Nganga. Le patron de la défense, monté aux avant-postes sur le sixième corner visiteur, a rappelé que le LS demeure toujours aussi redoutable sur les coups de pied arrêtés.
Puis il y a eu celui d’Aldin Turkes, meilleur buteur de Challenge League l’an passé avec Rapperswil qui a ainsi fait oublier, en partie du moins, son manqué monumental de la 35e minute. «Après une heure de jeu, l’adversaire était à bout de souffle et nous, on avait le match sous contrôle. Dans ce contexte, on aurait dû ramener les trois points à la maison», regrette tout de même Contini.
Oui, le LS aurait dû faire le plein lors de cette reprise. «On a parfois manqué de lucidité», ajoute-t-il encore. Au bout, il y a un manque à gagner. Déjà.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
vendredi 26 juillet 2019 à 20:32
Lausanne-Sport a-t-il raison de faire des économies?
FOOTBALLA la Pontaise, Ineos a choisi de réduire le train de vie du LS, jugé trop dispendieux par son propriétaire. Une réduction des coûts qui a de quoi interpeller.
Le président du LS, Bob Ratcliffe (à dr., ici avec le directeur sportif, Pablo Iglesias) calme le jeu sur les dépenses.
Le président du LS, Bob Ratcliffe (à dr., ici avec le directeur sportif, Pablo Iglesias) calme le jeu sur les dépenses.(Photo: Keystone)
Sport-Center
114
Oui
André Boschetti, journaliste.
Cette cure d’amaigrissement n’a rien de scandaleux
L’arrivée d’Ineos aux commandes du Lausanne-Sport avait suscité, chez ses supporters, l’espoir d’un rapide retour aux habitudes européennes des années 90. Mais, tant dans le monde sportif qu’industriel, rien ne se construit en un simple claquement de doigts. Pour avoir voulu mettre la charrue avant les bœufs, le LS version David Thompson l’a appris à ses dépens. Les sommes déraisonnables - pour le standing du club - investies pour acquérir, puis rémunérer, des joueurs moyens ou mal dans leur peau n’ont non seulement pas amené les résultats escomptés mais ont surtout lancé le pire des messages possibles: celui d’un club aux fonds presque illimités dans lequel il était facile de venir se remplir sans risque les poches.
Les deux cuisants échecs consécutifs subis par le LS ont coûté sa place à David Thompson. Son successeur, Bob Ratcliffe a, lui, choisi de montrer à son frère Jim, le richissime big boss d’Ineos, qu’il était capable de faire mieux avec beaucoup moins. Les ambitions lausannoises de retour en Super League ne changent donc pas mais, aujourd’hui, le LS offre l’image plus saine et cohérente d’un candidat ambitieux à la promotion qui ne fait plus n’importe quoi de ses deniers.
Dans ce sens, la cure d’amaigrissement imposée par Bob Ratcliffe n’a rien de scandaleux. On ajoutera même qu’elle est logique puisque le LS n’a fait que réduire un contingent pléthorique en se séparant, avec une certaine habileté, de ces joueurs onéreux qui ne désiraient plus mouiller leur maillot pour le club.
En contrepartie, les supporters lausannois attendaient, il est vrai, quelques renforts supplémentaires. Deux ou trois éléments d’expérience capables d’entourer et de valoriser les nombreux jeunes de qualité que compte Giorgio Contini. Une option que Bob Ratcliffe a écartée. Pour l’instant. Mais si Brandao devait quitter la Pontaise, rien ne dit que le boss de la Pontaise ne consentira pas un petit effort pour offrir à son coach un deuxième vrai renfort supplémentaire après celui du prometteur Aldin Turkes? Au LS et à Contini de donner maintenant le bon signal en réussissant une encourageante entame de championnat. Pablo Iglesias aura ensuite jusqu’à la fin du mois d’août pour dénicher cette perle rare capable d’emmener son équipe jusqu’à la promotion directe en Super League. Un objectif qui reste d’ailleurs tout à fait à la portée du LS, même sans ce dernier apport.
Non
Nicolas Jacquier, journaliste.
Les rois du nul n’ont rien à y gagner
Tout change, rien ne change, c’est le surplace perpétuel. Lausanne-Sport a repris sa marche peu triomphante en ramenant un seul point de Schaffhouse (2-2), là même où l’on attendait qu’il entame sa saison avec un succès qui lui aurait permis d’afficher ses ambitions : celles d’une équipe qui vise ouvertement la promotion si l’on s’en tient au message officiel des dirigeants, du staff et des joueurs de la Pontaise.
Les rois vaudois du nul doivent pourtant affronter quelques vents contraire qui soufflent à l’interne. Avec la volonté manifeste et désormais affichée du propriétaire de réduire la voilure en se lançant dans un train d’économies… Le tout puissant Ineos qui, après avoir ouvert les cordons de la bourse sans compter, se lance depuis plusieurs semaines dans des calculs d’épiciers (ou de grossistes), voilà qui prête déjà à sourire. C’est surtout un message négatif lancé à la communauté du LS et de ses supporters. Ce n’est certes pas un abandon mais cela ressemble déjà à un pas de retrait lourd de conséquences…
Au moment où les efforts d’Ineos semblent davantage se concentrer sur la conquête du maillot jaune et le rachat de l’OGC Nice (sans cesse annoncé de source sûre mais jamais officiellement confirmé), la multinationale de Rolle a choisi de changer de stratégie, celle mise en place la saison dernière s’étant avérée peu suffisamment payante.
Résultat, il a été demandé au LS de se serrer la ceinture comme le prouve son très discret mercato estival, limité à l’engagement d’un gardien remplaçant pour six mois (Mory Diaw) et à l’arrivée du buteur du FC Rapperswil (Aldin Turkes). Pas de quoi sauter au plafond ni remplir la Pontaise, on vous le concède. Du côté des Plaines-du-Loup, où les fans s’impatientent, on attend toujours l’arrivée d’un vrai gros renfort…
Le probable départ de Brandao, parti ces jours-ci au Portugal pour y négocier son retour au pays, ne fait qu’ajouter à l’incertitude ambiante. S’il devait se confirmer, son départ permettrait à Lausanne de réaliser quelques substantielles économies supplémentaires. Dans ce domaine-là au moins, le club vaudois est en phase avec l’objectif financier que lui ont assigné les frères Ratcliffe. Pas sûr qu’il y gagne au change sur la longueur
stefvs10- Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS ne convainc qu’à moitié
Faciles vainqueurs d’un FC Chiasso limité, les Vaudois
ont pourtant alterné
le bon et le moins bon.
La première sortie à domicile de cette saison qui se doit d’être synonyme de rachat s’est soldée par une victoire pour le Lausanne-Sport. Ce qui n’est déjà pas si mal pour une équipe qui déçoit beaucoup ses supporters depuis dix-huit mois. Un succès net qui aurait toutefois pu, et dû, prendre des proportions plus amples encore lors d’un ultime quart de match – disputé de surcroît en supériorité numérique – au cours duquel les attaquants lausannois ont galvaudé un nombre impressionnant d’occasions de saler davantage encore l’addition.
Des buts supplémentaires qui n’auraient a priori pas changé grand-chose mais qui auraient certainement contribué à leur donner cette confiance dans le dernier geste qui leur a cruellement fait défaut la saison passée. «Mes deux attaquants entrés en cours de jeu (ndlr: Ndoye et Oliveira) ont fait preuve d’une coupable suffisance que je ne veux plus revoir, pestait Giorgio Contini. Mais, au moins, leur attitude va me faciliter la tâche le week-end prochain au moment où je devrai composer mon onze de départ…»
Avant de connaître un très bon passage entre la 40e et la 70e minute, ponctué de trois réussites signées Geissmann, Zeqiri et Turkes – les deux premiers sur des magnifiques passes décisives de Domínguez -, le LS avait commencé par souffrir. Face à un Chiasso plus joueur que ces dernières saisons, les Vaudois ont éprouvé pas mal de peine à imposer leur jeu et à se créer de réelles occasions d’ouvrir la marque. Des difficultés dues aussi en grande partie à leur incapacité à changer de rythme et à un manque d’agressivité qui a résulté en pas mal d’imprécisions en tous genres.
Des petits défauts que l’on peut excuser au mois de juillet contre Chiasso, mais qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences contre un adversaire d’un niveau supérieur. Comme Winterthour, par exemple, que les Lausannois s’en iront défier samedi prochain.
ANDRÉ BOSCHETTI
LAUSANNE
Faciles vainqueurs d’un FC Chiasso limité, les Vaudois
ont pourtant alterné
le bon et le moins bon.
La première sortie à domicile de cette saison qui se doit d’être synonyme de rachat s’est soldée par une victoire pour le Lausanne-Sport. Ce qui n’est déjà pas si mal pour une équipe qui déçoit beaucoup ses supporters depuis dix-huit mois. Un succès net qui aurait toutefois pu, et dû, prendre des proportions plus amples encore lors d’un ultime quart de match – disputé de surcroît en supériorité numérique – au cours duquel les attaquants lausannois ont galvaudé un nombre impressionnant d’occasions de saler davantage encore l’addition.
Des buts supplémentaires qui n’auraient a priori pas changé grand-chose mais qui auraient certainement contribué à leur donner cette confiance dans le dernier geste qui leur a cruellement fait défaut la saison passée. «Mes deux attaquants entrés en cours de jeu (ndlr: Ndoye et Oliveira) ont fait preuve d’une coupable suffisance que je ne veux plus revoir, pestait Giorgio Contini. Mais, au moins, leur attitude va me faciliter la tâche le week-end prochain au moment où je devrai composer mon onze de départ…»
Avant de connaître un très bon passage entre la 40e et la 70e minute, ponctué de trois réussites signées Geissmann, Zeqiri et Turkes – les deux premiers sur des magnifiques passes décisives de Domínguez -, le LS avait commencé par souffrir. Face à un Chiasso plus joueur que ces dernières saisons, les Vaudois ont éprouvé pas mal de peine à imposer leur jeu et à se créer de réelles occasions d’ouvrir la marque. Des difficultés dues aussi en grande partie à leur incapacité à changer de rythme et à un manque d’agressivité qui a résulté en pas mal d’imprécisions en tous genres.
Des petits défauts que l’on peut excuser au mois de juillet contre Chiasso, mais qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences contre un adversaire d’un niveau supérieur. Comme Winterthour, par exemple, que les Lausannois s’en iront défier samedi prochain.
ANDRÉ BOSCHETTI
LAUSANNE
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Une promotion du LS passera par l’éclosion définitive de Dominguez
MARIUS AFFOLTER
À l’origine des deux premiers buts contre Chiasso,
le talentueux milieu
de terrain a tout pour illuminer le jeu offensif lausannois
Perturbé par les blessures ses deux premières saisons, Maxime Dominguez se doit de franchir un palier cette saison. MARIUS AFFOLTER
André Boschetti
La première victoire du Lausanne-Sport, cette saison, porte la griffe de Maxime Dominguez. Alors que les Vaudois éprouvaient mille difficultés à imposer leur supériorité face au pourtant modeste FC Chiasso, l’exemple à suivre est venu des pieds de son milieu de terrain le plus créatif et imprévisible. Sous la forme de cette frappe instantanée de 18 mètres (39e) sur une excellente remise directe de Cameron Puertas, qui a frôlé le poteau droit des buts de Guarnone et provoqué un premier vrai frisson au sein d’une défense tessinoise bien tranquille jusque-là.
Mis sur la bonne voie par Dominguez, le LS a alors enfin affiché cette attitude plus conquérante et agressive que l’on espérait voir dès le coup d’envoi. «Même si nous étions prévenus, expliquait le Genevois, dans un premier temps nous avons été un peu surpris par la volonté de jouer et l’audace de Chiasso. Le fait qu’ils prennent l’initiative nous a mis en difficulté et nous a même un peu fait douter. Personnellement, j’ai d’ailleurs mis pas mal de temps avant de trouver ma place entre les lignes. Cette occasion manquée nous a au moins permis de nous rendre compte qu’en jouant plus vite et de façon plus directe, il était possible de trouver des failles.» D’où un changement d’attitude qui a d’abord causé une autre sueur froide au gardien tessinois (Kukuruzovic/45e), avant de permettre au LS de se mettre à l’abri d’une nouvelle déconvenue, juste après la pause. Grâce, encore, à deux intuitions de Maxime Dominguez qui a offert l’ouverture du score à Geissmann puis transmis – de façon peu orthodoxe – le ballon à Zeqiri pour le but dit de la sécurité.
Une influence décisive sur le cours du match qui n’a pourtant pas incité Giorgio Contini à laisser plus longtemps son meilleur élément sur le terrain. «J’ai moi aussi été un peu surpris de devoir sortir alors que je me sentais très bien, admettait Dominguez. Mais, bon, avec deux longueurs d’avance, le coach a probablement voulu faire entrer des attaquants rapides pour profiter, en contre, des espaces qu’allait inévitablement nous laisser Chiasso.» Une option qui, avec un peu plus concentration et de détermination des nouveaux venus, aurait pu permettre au LS de corser bien davantage l’addition. «Leur suffisance au moment d’effectuer le dernier geste a le don de m’irriter, pestait Giorgio Contini. Pour un attaquant, il n’y a rien de mieux pour la confiance que de marquer des buts. Et c’est vraiment regrettable qu’ils n’aient pas su profiter de ces circonstances favorables pour ouvrir leur compteur.»
Progression freinée
Une confiance en soi qui sera capitale pour l’éclosion définitive de Maxime Dominguez. Arrivé à la Pontaise en provenance du FC Zurich, il y a déjà trois ans, avec l’étiquette de grand espoir en mal de temps de jeu, le gaucher de 23 ans se doit d’enfin franchir un palier cette saison. «J’en suis le premier conscient et c’est clairement mon objectif. Mais, pour cela, il faut que je sois épargné par ces blessures qui ont grandement perturbé mes deux premières saisons ici. L’an dernier, j’ai enfin pu disputer une saison presque complète et j’ai senti que ma progression reprenait gentiment. Avec l’enchaînement des matches, je trouverai aussi plus vite cette régularité dans mes performances qui me fait encore un peu défaut. Et puis, conclut-il, je sais que dans la position que j’occupe, je me dois de marquer plus de buts (ndlr: 7 la saison passée) et d’adresser davantage de passes décisives (4).» Un objectif personnel, largement à sa portée, qui, s’il est atteint, contribuera beaucoup à cette volonté des Lausannois de faire oublier à leurs supporters un dernier exercice raté.
Le départ de Brandão à compenser
Comme trop souvent, Bob Ratcliffe n’était pas à Lausanne samedi. Dommage, car l’omnipotent président du LS aurait pu constater que, malgré le régime minceur qu’il a imposé cet été, il ne manque finalement pas grand-chose à son équipe pour qu’elle puisse enfin donner une vraie bonne raison à tous ses supporters qui désertent
la Pontaise de revenir au stade. Soit une envie plus marquée,
sur la durée, de proposer un football offensif ainsi qu’un ou deux petits compléments au niveau du contingent. Dans ce sens, le départ inattendu de Gonçalo Brandão pour le FC Porto devrait inciter Bob Ratcliffe à écouter, cette fois, les requêtes de son directeur sportif et de son entraîneur. «Le départ de Brandão est une perte importante pour nous, souligne Giorgio Contini, mais, avec quatre défenseurs centraux et Cabral qui pourrait aussi dépanner derrière, je n’ai besoin de personne pour le remplacer. En revanche, et comme je le répète depuis longtemps, j’accueillerais avec plaisir un milieu offensif. Maxime Dominguez me donne entière satisfaction, mais il occupe le seul poste où je ne dispose pas encore d’une alternative.»
Mais pour que, peut-être, ce souhait soit exaucé, il faudra attendre le retour aux affaires de Bob Ratcliffe. Un nouveau passage à la Pontaise qui n’est, semble-t-il, pas prévu avant la mi-août. Il restera alors une quinzaine de jours à Pablo Iglesias pour convaincre son boss. Un défi qui serait un peu moins compliqué à relever avec une série de bons résultats à la clé. AB
Une promotion du LS passera par l’éclosion définitive de Dominguez
MARIUS AFFOLTER
À l’origine des deux premiers buts contre Chiasso,
le talentueux milieu
de terrain a tout pour illuminer le jeu offensif lausannois
Perturbé par les blessures ses deux premières saisons, Maxime Dominguez se doit de franchir un palier cette saison. MARIUS AFFOLTER
André Boschetti
La première victoire du Lausanne-Sport, cette saison, porte la griffe de Maxime Dominguez. Alors que les Vaudois éprouvaient mille difficultés à imposer leur supériorité face au pourtant modeste FC Chiasso, l’exemple à suivre est venu des pieds de son milieu de terrain le plus créatif et imprévisible. Sous la forme de cette frappe instantanée de 18 mètres (39e) sur une excellente remise directe de Cameron Puertas, qui a frôlé le poteau droit des buts de Guarnone et provoqué un premier vrai frisson au sein d’une défense tessinoise bien tranquille jusque-là.
Mis sur la bonne voie par Dominguez, le LS a alors enfin affiché cette attitude plus conquérante et agressive que l’on espérait voir dès le coup d’envoi. «Même si nous étions prévenus, expliquait le Genevois, dans un premier temps nous avons été un peu surpris par la volonté de jouer et l’audace de Chiasso. Le fait qu’ils prennent l’initiative nous a mis en difficulté et nous a même un peu fait douter. Personnellement, j’ai d’ailleurs mis pas mal de temps avant de trouver ma place entre les lignes. Cette occasion manquée nous a au moins permis de nous rendre compte qu’en jouant plus vite et de façon plus directe, il était possible de trouver des failles.» D’où un changement d’attitude qui a d’abord causé une autre sueur froide au gardien tessinois (Kukuruzovic/45e), avant de permettre au LS de se mettre à l’abri d’une nouvelle déconvenue, juste après la pause. Grâce, encore, à deux intuitions de Maxime Dominguez qui a offert l’ouverture du score à Geissmann puis transmis – de façon peu orthodoxe – le ballon à Zeqiri pour le but dit de la sécurité.
Une influence décisive sur le cours du match qui n’a pourtant pas incité Giorgio Contini à laisser plus longtemps son meilleur élément sur le terrain. «J’ai moi aussi été un peu surpris de devoir sortir alors que je me sentais très bien, admettait Dominguez. Mais, bon, avec deux longueurs d’avance, le coach a probablement voulu faire entrer des attaquants rapides pour profiter, en contre, des espaces qu’allait inévitablement nous laisser Chiasso.» Une option qui, avec un peu plus concentration et de détermination des nouveaux venus, aurait pu permettre au LS de corser bien davantage l’addition. «Leur suffisance au moment d’effectuer le dernier geste a le don de m’irriter, pestait Giorgio Contini. Pour un attaquant, il n’y a rien de mieux pour la confiance que de marquer des buts. Et c’est vraiment regrettable qu’ils n’aient pas su profiter de ces circonstances favorables pour ouvrir leur compteur.»
Progression freinée
Une confiance en soi qui sera capitale pour l’éclosion définitive de Maxime Dominguez. Arrivé à la Pontaise en provenance du FC Zurich, il y a déjà trois ans, avec l’étiquette de grand espoir en mal de temps de jeu, le gaucher de 23 ans se doit d’enfin franchir un palier cette saison. «J’en suis le premier conscient et c’est clairement mon objectif. Mais, pour cela, il faut que je sois épargné par ces blessures qui ont grandement perturbé mes deux premières saisons ici. L’an dernier, j’ai enfin pu disputer une saison presque complète et j’ai senti que ma progression reprenait gentiment. Avec l’enchaînement des matches, je trouverai aussi plus vite cette régularité dans mes performances qui me fait encore un peu défaut. Et puis, conclut-il, je sais que dans la position que j’occupe, je me dois de marquer plus de buts (ndlr: 7 la saison passée) et d’adresser davantage de passes décisives (4).» Un objectif personnel, largement à sa portée, qui, s’il est atteint, contribuera beaucoup à cette volonté des Lausannois de faire oublier à leurs supporters un dernier exercice raté.
Le départ de Brandão à compenser
Comme trop souvent, Bob Ratcliffe n’était pas à Lausanne samedi. Dommage, car l’omnipotent président du LS aurait pu constater que, malgré le régime minceur qu’il a imposé cet été, il ne manque finalement pas grand-chose à son équipe pour qu’elle puisse enfin donner une vraie bonne raison à tous ses supporters qui désertent
la Pontaise de revenir au stade. Soit une envie plus marquée,
sur la durée, de proposer un football offensif ainsi qu’un ou deux petits compléments au niveau du contingent. Dans ce sens, le départ inattendu de Gonçalo Brandão pour le FC Porto devrait inciter Bob Ratcliffe à écouter, cette fois, les requêtes de son directeur sportif et de son entraîneur. «Le départ de Brandão est une perte importante pour nous, souligne Giorgio Contini, mais, avec quatre défenseurs centraux et Cabral qui pourrait aussi dépanner derrière, je n’ai besoin de personne pour le remplacer. En revanche, et comme je le répète depuis longtemps, j’accueillerais avec plaisir un milieu offensif. Maxime Dominguez me donne entière satisfaction, mais il occupe le seul poste où je ne dispose pas encore d’une alternative.»
Mais pour que, peut-être, ce souhait soit exaucé, il faudra attendre le retour aux affaires de Bob Ratcliffe. Un nouveau passage à la Pontaise qui n’est, semble-t-il, pas prévu avant la mi-août. Il restera alors une quinzaine de jours à Pablo Iglesias pour convaincre son boss. Un défi qui serait un peu moins compliqué à relever avec une série de bons résultats à la clé. AB
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a l’occasion idéale de montrer qu’il a changé
Marc Schumacher/freshfocus
Guère performants face aux cadors
la saison passée,
les Vaudois sauront-ils offrir un autre visage, dès samedi face à Winterthour?
Stjepan Kukuruzovic et le Lausanne-Sport n’avaient pris qu’un seul point en deux déplacements à la Schützenwiese la saison dernière. FRESHFOCUS
André Boschetti
Le dernier exercice du Lausanne-Sport a été, dans son ensemble, d’une telle médiocrité qu’il est difficile de trouver à quel moment précis les Vaudois ont laissé filer la place de barragiste. Mais en observant d’un peu plus près leur parcours, on s’aperçoit qu’ils n’ont remporté que trois de leurs douze confrontations contre Servette, Aarau et Winterthour. Soit leurs trois principaux adversaires dans la course aux deux premières places.
C’est donc aussi, et surtout, lors de ces confrontations directes – des chocs où les points «valent double» – que les Vaudois doivent mieux faire. Un constat qui a le don de profondément agacer Giorgio Contini. «J’aimerais qu’on arrête de faire des comparaisons avec la saison passée, soupire le coach lausannois. Les joueurs et le staff sont certes les mêmes mais ce n’est plus la même équipe qui entre sur le terrain. La mentalité et l’état d’esprit ont changé. Je sais parfaitement que nous avons tous commis des erreurs, l’an dernier. Moi le premier, mais nous avons su en tirer les enseignements pour ne plus les reproduire. Tout n’est pas encore au point mais nous sommes sur le bon chemin, comme nous l’avons d’ailleurs prouvé à Schaffhouse et contre Chiasso.»
Winterthour a deux visages
Ces (légers) progrès, le LS se doit maintenant de les confirmer face à Winterthour, un adversaire d’un autre rang. Des Zurichois qu’ils affronteront de surcroît sur un terrain où Kukuruzovic et consorts avaient souffert mille morts, tant en automne qu’au printemps. «J’étais à Colovray mardi, détaille Giorgio Contini, et pas grand-chose ne m’a surpris chez notre futur adversaire. Si ce n’est que Winterthour a beaucoup peiné avant de s’imposer sur la longueur contre SLO. J’ai aussi eu la confirmation que cette équipe était redoutable en contre grâce à des attaquants rapides auxquels il ne faudra pas donner d’espaces.»
Longtemps dominés par le néo-promu, les Zurichois ont pourtant davantage cherché à imposer leur jeu que leur supériorité athlétique. «Ils n’ont pas joué avec autant d’impact physique que je l’attendais, continue le technicien lausannois. Mais Winterthour est une équipe très différente lorsqu’elle évolue devant son public. Portée par ses supporters, elle devient beaucoup plus agressive et conquérante. À nous de trouver le bon équilibre entre nos phases d’attente et celles où nous irons les presser haut. Mais une chose est sûre, le LS se déplacera à Winterthour pour gagner.»
Une victoire qui lui permettrait d’effacer les deux unités égarées d’entrée à Schaffhouse et de profiter ensuite d’un calendrier plutôt favorable – deux matches à domicile consécutifs contre Kriens et Aarau puis un derby lausannois à Nyon – pour engranger un maximum de points et de confiance avant la longue pause de trois semaines que connaîtra le championnat de Challenge League.
Ce mois d’août – qui avait d’ailleurs été si favorable au Lausanne-Sport l’an dernier qu’il lui avait laissé croire que la promotion lui était promise – devrait aussi permettre à Giorgio Contini d’accueillir enfin ce deuxième renfort qu’il réclame depuis plus d’un mois. Un nouveau visage qui ne sera pas, sauf surprise toujours possible, celui de l’ancien Lucernois Christian Schneuwly. «C’est un joueur qui correspond au profil du milieu offensif que je souhaiterais, conclut Giorgio Contini, mais il me semble assez improbable qu’un joueur qui a fait toute sa carrière en Super League choisisse, à 31 ans, de rejoindre la catégorie inférieure. Et puis, ce type de décisions ne m’appartient de toute façon pas.»
Quant à Pablo Iglesias, il préférera peut-être patienter encore un peu pour éventuellement profiter d’une belle opportunité venue d’un club européen qui cherche à dégraisser suite à une élimination prématurée. Affaire à suivre.
Schützenwiese, samedi 18 h, Winterthour - LS -
1
2
Les absents Da Silva et Koura
sont toujours blessés.
Winterthour Les deux derniers déplacements du LS à la Schützenwiese se sont soldés par une défaite (2-1) et un nul heureux (1-1).
Ousmane Doumbia «La victoire,
un peu heureuse il est vrai, obtenue contre SLO mardi nous a fait beaucoup de bien, admet le milieu de terrain ivoirien de Winterthour. Elle nous permet d’aborder le match contre le LS avec moins de pression. Par rapport à la saison passée, l’équipe a peu changé mais elle est plus ambitieuse. Notamment dans le jeu. La promotion? On n’y pense pas… pour le moment.» A.B.
Marc Schumacher/freshfocus
Guère performants face aux cadors
la saison passée,
les Vaudois sauront-ils offrir un autre visage, dès samedi face à Winterthour?
Stjepan Kukuruzovic et le Lausanne-Sport n’avaient pris qu’un seul point en deux déplacements à la Schützenwiese la saison dernière. FRESHFOCUS
André Boschetti
Le dernier exercice du Lausanne-Sport a été, dans son ensemble, d’une telle médiocrité qu’il est difficile de trouver à quel moment précis les Vaudois ont laissé filer la place de barragiste. Mais en observant d’un peu plus près leur parcours, on s’aperçoit qu’ils n’ont remporté que trois de leurs douze confrontations contre Servette, Aarau et Winterthour. Soit leurs trois principaux adversaires dans la course aux deux premières places.
C’est donc aussi, et surtout, lors de ces confrontations directes – des chocs où les points «valent double» – que les Vaudois doivent mieux faire. Un constat qui a le don de profondément agacer Giorgio Contini. «J’aimerais qu’on arrête de faire des comparaisons avec la saison passée, soupire le coach lausannois. Les joueurs et le staff sont certes les mêmes mais ce n’est plus la même équipe qui entre sur le terrain. La mentalité et l’état d’esprit ont changé. Je sais parfaitement que nous avons tous commis des erreurs, l’an dernier. Moi le premier, mais nous avons su en tirer les enseignements pour ne plus les reproduire. Tout n’est pas encore au point mais nous sommes sur le bon chemin, comme nous l’avons d’ailleurs prouvé à Schaffhouse et contre Chiasso.»
Winterthour a deux visages
Ces (légers) progrès, le LS se doit maintenant de les confirmer face à Winterthour, un adversaire d’un autre rang. Des Zurichois qu’ils affronteront de surcroît sur un terrain où Kukuruzovic et consorts avaient souffert mille morts, tant en automne qu’au printemps. «J’étais à Colovray mardi, détaille Giorgio Contini, et pas grand-chose ne m’a surpris chez notre futur adversaire. Si ce n’est que Winterthour a beaucoup peiné avant de s’imposer sur la longueur contre SLO. J’ai aussi eu la confirmation que cette équipe était redoutable en contre grâce à des attaquants rapides auxquels il ne faudra pas donner d’espaces.»
Longtemps dominés par le néo-promu, les Zurichois ont pourtant davantage cherché à imposer leur jeu que leur supériorité athlétique. «Ils n’ont pas joué avec autant d’impact physique que je l’attendais, continue le technicien lausannois. Mais Winterthour est une équipe très différente lorsqu’elle évolue devant son public. Portée par ses supporters, elle devient beaucoup plus agressive et conquérante. À nous de trouver le bon équilibre entre nos phases d’attente et celles où nous irons les presser haut. Mais une chose est sûre, le LS se déplacera à Winterthour pour gagner.»
Une victoire qui lui permettrait d’effacer les deux unités égarées d’entrée à Schaffhouse et de profiter ensuite d’un calendrier plutôt favorable – deux matches à domicile consécutifs contre Kriens et Aarau puis un derby lausannois à Nyon – pour engranger un maximum de points et de confiance avant la longue pause de trois semaines que connaîtra le championnat de Challenge League.
Ce mois d’août – qui avait d’ailleurs été si favorable au Lausanne-Sport l’an dernier qu’il lui avait laissé croire que la promotion lui était promise – devrait aussi permettre à Giorgio Contini d’accueillir enfin ce deuxième renfort qu’il réclame depuis plus d’un mois. Un nouveau visage qui ne sera pas, sauf surprise toujours possible, celui de l’ancien Lucernois Christian Schneuwly. «C’est un joueur qui correspond au profil du milieu offensif que je souhaiterais, conclut Giorgio Contini, mais il me semble assez improbable qu’un joueur qui a fait toute sa carrière en Super League choisisse, à 31 ans, de rejoindre la catégorie inférieure. Et puis, ce type de décisions ne m’appartient de toute façon pas.»
Quant à Pablo Iglesias, il préférera peut-être patienter encore un peu pour éventuellement profiter d’une belle opportunité venue d’un club européen qui cherche à dégraisser suite à une élimination prématurée. Affaire à suivre.
Schützenwiese, samedi 18 h, Winterthour - LS -
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Les absents Da Silva et Koura
sont toujours blessés.
Winterthour Les deux derniers déplacements du LS à la Schützenwiese se sont soldés par une défaite (2-1) et un nul heureux (1-1).
Ousmane Doumbia «La victoire,
un peu heureuse il est vrai, obtenue contre SLO mardi nous a fait beaucoup de bien, admet le milieu de terrain ivoirien de Winterthour. Elle nous permet d’aborder le match contre le LS avec moins de pression. Par rapport à la saison passée, l’équipe a peu changé mais elle est plus ambitieuse. Notamment dans le jeu. La promotion? On n’y pense pas… pour le moment.» A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
À Winterthour, le LS s’en donne à cœur joie
Les Vaudois ont manifesté
de l’envie et de l’ambition, ridiculisant Winterthour
sur ses terres.
Parfois contesté dans ses choix jugés comme étant trop prudents, Giorgio Contini a prouvé qu’en ravalant sa méfiance et en offrant à ses employés l’occasion de laisser libre cours à leur créativité, il pouvait conduire le LS à de belles et convaincantes entreprises. Celle d’hier à Winterthour, face à une formation qui a terminé juste derrière la sienne la saison dernière, en est la preuve éclatante.
En regagnant le vestiaire à la pause fort d’une avance de deux longueurs, le boss de la Pontaise aurait pu se fier à son instinct et assurer coûte que coûte cet avantage en reconsidérant son dispositif avec un renforcement prématuré de ses lignes défensives. Avec le risque que cela comporte. Au lieu de cela, il a laissé ses joueurs poursuivre sur leur lancée. Avec le résultat que l’on sait.
Au terme de ce rendez-vous redouté contre une opposition attendue comme redoutable, les motifs de satisfaction sont multiples, au-delà même du résultat. Contrairement à Schaffhouse et à Chiasso lors de la dernière quinzaine, les Vaudois ont imposé leur loi et leur style dès le coup d’envoi. Et s’ils ont attendu l’approche de la demi-heure pour prendre véritablement leur envol, ils ne le doivent qu’à un excès de maladresse devant la cage.
Les grincheux et autres observateurs pointilleux avanceront les écarts de conduite de la défense, qui a notamment laissé Sliskovic s’ouvrir à quatre reprises le chemin des filets entre la 12e et la 57e minute. Certes, celle-ci n’a pas toujours offert les gages de sécurité nécessaires, rien cependant en comparaison à celle de Winterthour qui a littéralement volé en éclats au plus fort de la fougue lausannoise.
Fait loin d’être insignifiant, les six réussites visiteuses ont été inscrites par un joueur différent, preuve de la bonne santé du secteur offensif du LS (11 buts en 3 matches). Julien Boegli, winterthour
Les Vaudois ont manifesté
de l’envie et de l’ambition, ridiculisant Winterthour
sur ses terres.
Parfois contesté dans ses choix jugés comme étant trop prudents, Giorgio Contini a prouvé qu’en ravalant sa méfiance et en offrant à ses employés l’occasion de laisser libre cours à leur créativité, il pouvait conduire le LS à de belles et convaincantes entreprises. Celle d’hier à Winterthour, face à une formation qui a terminé juste derrière la sienne la saison dernière, en est la preuve éclatante.
En regagnant le vestiaire à la pause fort d’une avance de deux longueurs, le boss de la Pontaise aurait pu se fier à son instinct et assurer coûte que coûte cet avantage en reconsidérant son dispositif avec un renforcement prématuré de ses lignes défensives. Avec le risque que cela comporte. Au lieu de cela, il a laissé ses joueurs poursuivre sur leur lancée. Avec le résultat que l’on sait.
Au terme de ce rendez-vous redouté contre une opposition attendue comme redoutable, les motifs de satisfaction sont multiples, au-delà même du résultat. Contrairement à Schaffhouse et à Chiasso lors de la dernière quinzaine, les Vaudois ont imposé leur loi et leur style dès le coup d’envoi. Et s’ils ont attendu l’approche de la demi-heure pour prendre véritablement leur envol, ils ne le doivent qu’à un excès de maladresse devant la cage.
Les grincheux et autres observateurs pointilleux avanceront les écarts de conduite de la défense, qui a notamment laissé Sliskovic s’ouvrir à quatre reprises le chemin des filets entre la 12e et la 57e minute. Certes, celle-ci n’a pas toujours offert les gages de sécurité nécessaires, rien cependant en comparaison à celle de Winterthour qui a littéralement volé en éclats au plus fort de la fougue lausannoise.
Fait loin d’être insignifiant, les six réussites visiteuses ont été inscrites par un joueur différent, preuve de la bonne santé du secteur offensif du LS (11 buts en 3 matches). Julien Boegli, winterthour
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Contini a peut-être enfin trouvé la bonne recette
Entreprenant et joueur, le LS a étrillé Winterthour 6-0 pour signer une victoire historique par son ampleur.
Par André Boschetti
Lors des quatorze premières saisons qu’il a passées au sein de la Swiss Football League depuis sa renaissance, en 2003, jamais le Lausanne-Sport n’avait été à pareille fête en championnat. Le 26 mai dernier, les Vaudois avaient certes trompé à six reprises le pauvre Justin Ospelt et son FC Vaduz – il est vrai à l’occasion d’une rencontre sans enjeu – mais ils avaient aussi concédé deux buts. Pour trouver un écart un peu plus important, il faut remonter au 11 septembre 2016 et un succès 5-0, en Super League, contre ce même club liechtensteinois à la Pontaise. En déplacement, le LS de Martin Rueda avait déjà obtenu un résultat identique (5-0) à Colovray, face au Stade Nyonnais, le 11 mai 2011. Avec, quelques semaines plus tard, un retour en Super League à la clé.
Giorgio Contini et son Lausanne-Sport nouveau sont bien entendu encore très loin de ne serait-ce qu’entrevoir ce même objectif avoué. Depuis qu’ils sont dirigés par le technicien zurichois, les Vaudois ont en effet trop souvent déçu pour ne pas envisager la suite avec une extrême prudence. À Winterthour, au coup de sifflet final, Pablo Iglesias était d’ailleurs le premier à faire profil bas. «Nous avons livré une très belle performance collective, soulignait le directeur sportif lausannois, mais ce n’est qu’un match. Verser dans l’euphorie serait la pire des choses. Comme je le répète depuis deux mois, une belle saison du LS passera impérativement par la qualité de son banc. Ce qui a été le cas aujourd’hui (samedi). Servette a bien montré, la saison dernière, l’importance primordiale des joueurs appelés à entrer en cours de partie. Et je sens que, chez nous, tout le monde se sent impliqué maintenant.»
Il le fallait d’ailleurs pour anéantir un adversaire qui nourrit les mêmes hautes ambitions. Jusqu’à l’ouverture du score signée Flo (27e), Winterthour a d’ailleurs parfaitement tenu tête au LS. Non seulement dans le jeu mais aussi au décompte des occasions de buts. Car si Zeqiri (8e) et Turkes (17e) se sont procuré deux énormes possibilités d’ouvrir le score, Sliskovic et Da Silva (13e et 20e) auraient aussi pu compliquer le début de soirée des Lausannois. Sans oublier que le même Sliskovic a également eu, un peu plus tard (44e), la possibilité de relancer le suspense. Une grosse opportunité annihilée une nouvelle fois par un excellent Thomas Castella. «Ces occasions ratées d’entrée auraient pu nous coûter cher, admet Giorgio Contini. Mais mis à part ce petit manque de lucidité initial, je ne peux être que très satisfait du rendement offensif de l’équipe. Mes attaquants montrent une détermination qu’ils n’avaient pas l’an passé.» Et le LS une volonté collective de prendre l’initiative, ou alors de très vite se projeter vers l’avant lorsqu’il récupère le ballon, qu’on ne lui connaissait pas jusque-là. Ou beaucoup trop rarement.
Cette première preuve d’une évolution si longtemps attendue ne doit pas masquer les quelques lacunes vues à Winterthour. Notamment les soucis que connaît la défense lorsqu’elle est confrontée à des attaquants aussi rapides que Sliskovic et Da Silva. Le Portugais notamment a posé moult tourments sur son flanc droit au duo Per-Egil Flo-Igor Nganga. Une nouvelle preuve que si le Norvégien a retrouvé, sur le plan offensif, toutes ses belles sensations de l’été dernier, son manque de vitesse et surtout d’explosivité ne lui permettent pas d’offrir les mêmes garanties défensivement. Pour compenser cela, il est indispensable que le filtre soit un peu plus efficace à mi-terrain.
Comme quoi une équipe peut gagner 6-0 sur le terrain d’un concurrent direct à la promotion et encore disposer d’une bonne marge de progression. Encourageant, non?
Entreprenant et joueur, le LS a étrillé Winterthour 6-0 pour signer une victoire historique par son ampleur.
Par André Boschetti
Lors des quatorze premières saisons qu’il a passées au sein de la Swiss Football League depuis sa renaissance, en 2003, jamais le Lausanne-Sport n’avait été à pareille fête en championnat. Le 26 mai dernier, les Vaudois avaient certes trompé à six reprises le pauvre Justin Ospelt et son FC Vaduz – il est vrai à l’occasion d’une rencontre sans enjeu – mais ils avaient aussi concédé deux buts. Pour trouver un écart un peu plus important, il faut remonter au 11 septembre 2016 et un succès 5-0, en Super League, contre ce même club liechtensteinois à la Pontaise. En déplacement, le LS de Martin Rueda avait déjà obtenu un résultat identique (5-0) à Colovray, face au Stade Nyonnais, le 11 mai 2011. Avec, quelques semaines plus tard, un retour en Super League à la clé.
Giorgio Contini et son Lausanne-Sport nouveau sont bien entendu encore très loin de ne serait-ce qu’entrevoir ce même objectif avoué. Depuis qu’ils sont dirigés par le technicien zurichois, les Vaudois ont en effet trop souvent déçu pour ne pas envisager la suite avec une extrême prudence. À Winterthour, au coup de sifflet final, Pablo Iglesias était d’ailleurs le premier à faire profil bas. «Nous avons livré une très belle performance collective, soulignait le directeur sportif lausannois, mais ce n’est qu’un match. Verser dans l’euphorie serait la pire des choses. Comme je le répète depuis deux mois, une belle saison du LS passera impérativement par la qualité de son banc. Ce qui a été le cas aujourd’hui (samedi). Servette a bien montré, la saison dernière, l’importance primordiale des joueurs appelés à entrer en cours de partie. Et je sens que, chez nous, tout le monde se sent impliqué maintenant.»
Il le fallait d’ailleurs pour anéantir un adversaire qui nourrit les mêmes hautes ambitions. Jusqu’à l’ouverture du score signée Flo (27e), Winterthour a d’ailleurs parfaitement tenu tête au LS. Non seulement dans le jeu mais aussi au décompte des occasions de buts. Car si Zeqiri (8e) et Turkes (17e) se sont procuré deux énormes possibilités d’ouvrir le score, Sliskovic et Da Silva (13e et 20e) auraient aussi pu compliquer le début de soirée des Lausannois. Sans oublier que le même Sliskovic a également eu, un peu plus tard (44e), la possibilité de relancer le suspense. Une grosse opportunité annihilée une nouvelle fois par un excellent Thomas Castella. «Ces occasions ratées d’entrée auraient pu nous coûter cher, admet Giorgio Contini. Mais mis à part ce petit manque de lucidité initial, je ne peux être que très satisfait du rendement offensif de l’équipe. Mes attaquants montrent une détermination qu’ils n’avaient pas l’an passé.» Et le LS une volonté collective de prendre l’initiative, ou alors de très vite se projeter vers l’avant lorsqu’il récupère le ballon, qu’on ne lui connaissait pas jusque-là. Ou beaucoup trop rarement.
Cette première preuve d’une évolution si longtemps attendue ne doit pas masquer les quelques lacunes vues à Winterthour. Notamment les soucis que connaît la défense lorsqu’elle est confrontée à des attaquants aussi rapides que Sliskovic et Da Silva. Le Portugais notamment a posé moult tourments sur son flanc droit au duo Per-Egil Flo-Igor Nganga. Une nouvelle preuve que si le Norvégien a retrouvé, sur le plan offensif, toutes ses belles sensations de l’été dernier, son manque de vitesse et surtout d’explosivité ne lui permettent pas d’offrir les mêmes garanties défensivement. Pour compenser cela, il est indispensable que le filtre soit un peu plus efficace à mi-terrain.
Comme quoi une équipe peut gagner 6-0 sur le terrain d’un concurrent direct à la promotion et encore disposer d’une bonne marge de progression. Encourageant, non?
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
ABO+Lundi 5 Août 2019 À 19:17
Le LS cherche un renfort mais ne veut pas se tromper
FootballPablo Iglesias ne désespère pas de trouver l’élément offensif que lui réclame Giorgio Contini.
Pablo Iglesias, directeur sportif du Lausanne-Sport.
Pablo Iglesias, directeur sportif du Lausanne-Sport.(Photo: Patrick Martin)
André Boschetti
3
Même une victoire à l’ampleur historique – acquise au terme de la meilleure prestation de l’ère Giorgio Contini – ne fait pas perdre le sens des réalités à Pablo Iglesias. Lundi, et comme le lui réclame son entraîneur depuis des semaines, le directeur sportif de la Pontaise s’est donc remis à la tâche pour tenter de dénicher un nouvel élément offensif. Un homme capable de compléter, et surtout de renforcer, un secteur qui ne compte toujours que cinq joueurs (plus les jeunes Lukembila et Schmidt). Et l’un d’eux, Anthony Koura, ne sera pas à la disposition de son coach avant la fin de ce mois.
Mais l’entreprise n’est pas sans risque car, contrairement à la saison passée, le groupe actuel donne l’impression d’être très soudé et solidaire. Lui ajouter un élément moyen au caractère difficile ne pourrait donc s’avérer que contre-productif. Raison pour laquelle une nouvelle arrivée est certes souhaitée par le LS mais pas impérative. «Aujourd’hui, admet Pablo Iglesias, je dirai qu’il y a une chance sur deux qu’un nouveau joueur débarque encore cet été à la Pontaise. Mais si tel est cas, il devra être dans le vestiaire d’ici à une semaine au plus tard. Passé ce délai, je pense que nous continuerons avec le groupe actuel jusqu’à Noël.»
Sachant que le départ de Brandao libère une place pour un étranger, Pablo Iglesias ne doit pas focaliser ses recherches sur le seul marché suisse. Mais il est certain qu’un renfort venu hors de nos frontières devra apporter une importante valeur ajoutée au groupe. À ce niveau, deux pistes sont toujours explorées, à notre connaissance.
Quant au marché suisse, il se résume, pour le LS, lui aussi à deux ou trois éléments. Dont Christian Schneuwly, un attaquant qui, comme Giorgio Contini l’a encore répété vendredi, correspond bien au profil que le coach lausannois souhaiterait. Libre depuis son départ volontaire de Lucerne le 31 juillet dernier, le Fribourgeois est toutefois très sollicité. Par, semble-t-il, des clubs comme Thoune, Saint-Gall et Xamax.
À 31 ans, et après avoir disputé près de 350 matches en Super League, Christian Schneuwly serait-il vraiment très motivé à l’idée de rejoindre la Challenge League? Et, surtout, on peut aussi se demander s’il mérite vraiment que le LS consente un gros effort financier pour le convaincre, avec à la clé un contrat de longue durée.
source: 24 heures
Le LS cherche un renfort mais ne veut pas se tromper
FootballPablo Iglesias ne désespère pas de trouver l’élément offensif que lui réclame Giorgio Contini.
Pablo Iglesias, directeur sportif du Lausanne-Sport.
Pablo Iglesias, directeur sportif du Lausanne-Sport.(Photo: Patrick Martin)
André Boschetti
3
Même une victoire à l’ampleur historique – acquise au terme de la meilleure prestation de l’ère Giorgio Contini – ne fait pas perdre le sens des réalités à Pablo Iglesias. Lundi, et comme le lui réclame son entraîneur depuis des semaines, le directeur sportif de la Pontaise s’est donc remis à la tâche pour tenter de dénicher un nouvel élément offensif. Un homme capable de compléter, et surtout de renforcer, un secteur qui ne compte toujours que cinq joueurs (plus les jeunes Lukembila et Schmidt). Et l’un d’eux, Anthony Koura, ne sera pas à la disposition de son coach avant la fin de ce mois.
Mais l’entreprise n’est pas sans risque car, contrairement à la saison passée, le groupe actuel donne l’impression d’être très soudé et solidaire. Lui ajouter un élément moyen au caractère difficile ne pourrait donc s’avérer que contre-productif. Raison pour laquelle une nouvelle arrivée est certes souhaitée par le LS mais pas impérative. «Aujourd’hui, admet Pablo Iglesias, je dirai qu’il y a une chance sur deux qu’un nouveau joueur débarque encore cet été à la Pontaise. Mais si tel est cas, il devra être dans le vestiaire d’ici à une semaine au plus tard. Passé ce délai, je pense que nous continuerons avec le groupe actuel jusqu’à Noël.»
Sachant que le départ de Brandao libère une place pour un étranger, Pablo Iglesias ne doit pas focaliser ses recherches sur le seul marché suisse. Mais il est certain qu’un renfort venu hors de nos frontières devra apporter une importante valeur ajoutée au groupe. À ce niveau, deux pistes sont toujours explorées, à notre connaissance.
Quant au marché suisse, il se résume, pour le LS, lui aussi à deux ou trois éléments. Dont Christian Schneuwly, un attaquant qui, comme Giorgio Contini l’a encore répété vendredi, correspond bien au profil que le coach lausannois souhaiterait. Libre depuis son départ volontaire de Lucerne le 31 juillet dernier, le Fribourgeois est toutefois très sollicité. Par, semble-t-il, des clubs comme Thoune, Saint-Gall et Xamax.
À 31 ans, et après avoir disputé près de 350 matches en Super League, Christian Schneuwly serait-il vraiment très motivé à l’idée de rejoindre la Challenge League? Et, surtout, on peut aussi se demander s’il mérite vraiment que le LS consente un gros effort financier pour le convaincre, avec à la clé un contrat de longue durée.
source: 24 heures
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Si Joseph avair invité Fabio à dancé, on aurait gagné la ligue des champions
https://www.lematin.ch/sports/football/fabio-celestini-trouve-salut-danse/story/10844861
https://www.lematin.ch/sports/football/fabio-celestini-trouve-salut-danse/story/10844861
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Christian Schneuwly débarque au LS
Football L’ancien Lucernois a préféré le club vaudois à Thoune, Saint-Gall ou GC
Giorgio Contini est un entraîneur comblé. Depuis une dizaine de jours et l’annonce de la séparation consensuelle entre Christian Schneuwly et le FC Lucerne, le technicien de la Pontaise considérait en effet le milieu offensif fribourgeois comme le renfort idéal. En bon directeur sportif, Pablo Iglesias a ensuite fait le nécessaire pour satisfaire cette nouvelle exigence après s’être séparé – tant en janvier que cet été – de plusieurs joueurs avec lesquels Giorgio Contini ne souhaitait plus travailler.
L’arrivée de Christian Schneuwly au Lausanne-Sport n’a toutefois pas été une simple formalité. «La concurrence était rude, raconte Pablo Iglesias. Des clubs comme Saint-Gall, Thoune et Grasshopper avaient plus qu’un œil sur le joueur. Mais ce qui me réjouit le plus, c’est que la proposition financière que nous lui avons soumise n’était pas la plus élevée. Pour rejoindre le LS, Christian a donc consenti un important effort financier.»
À 31 ans, et après avoir disputé près de 350 matches de Super League entre Lucerne, Young Boys, Zurich et Thoune, l’idée de se rapprocher géographiquement de Fribourg a joué un rôle. «Certainement, admet Pablo Iglesias, mais la longue discussion que nous avons eue mercredi m’a permis de découvrir un homme très motivé à l’idée de venir chez nous. Il m’a d’ailleurs confié que, depuis tout petit, ce club occupe une petite place à part dans son cœur. Cela dit, j’ai aussi rarement rencontré un joueur qui me pose autant de questions sur notre projet sportif. Je l’ai senti très intéressé par tout ce qui touche au LS.»
Sur le terrain, Christian Schneuwly viendra compléter un compartiment offensif qui compte déjà cinq éléments de qualité. «La concurrence devra être une stimulation supplémentaire pour chacun d’entre eux. Et, je l’espère, elle convaincra définitivement notre coach que le succès passe par l’offensive, sourit le directeur sportif lausannois. Quoi qu’il en soit, Christian Schneuwly est un profil de joueur offensif – travailleur, expérimenté et polyvalent – que nous n’avions pas dans notre groupe. De plus, il devrait être la personne idéale pour calmer les ardeurs lorsque tout va bien et aider ses coéquipiers lors des phases plus délicates.»
À moins d’un contretemps, Contini pourra compter avec Schneuwly dès samedi pour la venue de Kriens à la Pontaise.
André Boschetti
Football L’ancien Lucernois a préféré le club vaudois à Thoune, Saint-Gall ou GC
Giorgio Contini est un entraîneur comblé. Depuis une dizaine de jours et l’annonce de la séparation consensuelle entre Christian Schneuwly et le FC Lucerne, le technicien de la Pontaise considérait en effet le milieu offensif fribourgeois comme le renfort idéal. En bon directeur sportif, Pablo Iglesias a ensuite fait le nécessaire pour satisfaire cette nouvelle exigence après s’être séparé – tant en janvier que cet été – de plusieurs joueurs avec lesquels Giorgio Contini ne souhaitait plus travailler.
L’arrivée de Christian Schneuwly au Lausanne-Sport n’a toutefois pas été une simple formalité. «La concurrence était rude, raconte Pablo Iglesias. Des clubs comme Saint-Gall, Thoune et Grasshopper avaient plus qu’un œil sur le joueur. Mais ce qui me réjouit le plus, c’est que la proposition financière que nous lui avons soumise n’était pas la plus élevée. Pour rejoindre le LS, Christian a donc consenti un important effort financier.»
À 31 ans, et après avoir disputé près de 350 matches de Super League entre Lucerne, Young Boys, Zurich et Thoune, l’idée de se rapprocher géographiquement de Fribourg a joué un rôle. «Certainement, admet Pablo Iglesias, mais la longue discussion que nous avons eue mercredi m’a permis de découvrir un homme très motivé à l’idée de venir chez nous. Il m’a d’ailleurs confié que, depuis tout petit, ce club occupe une petite place à part dans son cœur. Cela dit, j’ai aussi rarement rencontré un joueur qui me pose autant de questions sur notre projet sportif. Je l’ai senti très intéressé par tout ce qui touche au LS.»
Sur le terrain, Christian Schneuwly viendra compléter un compartiment offensif qui compte déjà cinq éléments de qualité. «La concurrence devra être une stimulation supplémentaire pour chacun d’entre eux. Et, je l’espère, elle convaincra définitivement notre coach que le succès passe par l’offensive, sourit le directeur sportif lausannois. Quoi qu’il en soit, Christian Schneuwly est un profil de joueur offensif – travailleur, expérimenté et polyvalent – que nous n’avions pas dans notre groupe. De plus, il devrait être la personne idéale pour calmer les ardeurs lorsque tout va bien et aider ses coéquipiers lors des phases plus délicates.»
À moins d’un contretemps, Contini pourra compter avec Schneuwly dès samedi pour la venue de Kriens à la Pontaise.
André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Avec Christian Schneuwly, Giorgio Contini a ce «couteau suisse» dont il rêvait
Football L’arrivée au LS de
l’ex-capitaine du FC Lucerne sera un atout sur le terrain, mais aussi dans le vestiaire
Du monde et beaucoup de bonne humeur. Une fois n’est pas coutume, le point presse qu’organise le Lausanne-Sport avant chaque ronde de championnat a été animé et joyeux, vendredi. Un afflux inhabituel de journalistes attirés par la présence, à la Pontaise, de Christian Schneuwly (31 ans), le troisième et dernier transfert estival réalisé par Pablo Iglesias.
«Je suis très content de pouvoir désormais compter avec un joueur aussi expérimenté et humble que Christian, commençait Giorgio Contini avec un large sourire. Sans oublier sa polyvalence. Avec lui, j’ai un véritable couteau suisse à disposition. Sa présence sera donc non seulement très importante sur le terrain, mais aussi dans le vestiaire.»
Si le LS a pu réaliser ce qui ressemble à un vrai bon coup, il le doit d’abord à l’étrange décision qu’a prise le Fribourgeois il y a dix jours. Encore sous contrat avec un FC Lucerne dont il était le capitaine la saison précédente, Christian Schneuwly a subitement décidé de demander à ses dirigeants la rupture anticipée d’une fructueuse collaboration commencée en 2016. «En fin de saison dernière, explique le milieu de terrain, j’avais eu une discussion avec le coach qui m’avait annoncé qu’il ne me considérerait désormais plus comme un titulaire. Dans un premier temps, j’ai accepté son choix, mais plus les semaines passaient, plus je me rendais compte que je vivais mal cette situation. Je me posais mille questions qui me perturbaient chaque jour davantage. D’où ma décision de quitter Lucerne.»
Le Fribourgeois aux quelque 350 matches de Super League n’a pas dû attendre bien longtemps pour voir les propositions se succéder. «Le LS a été le premier à prendre contact avec mon agent, continue Christian Schneuwly. D’autres ont ensuite fait la même démarche mais ma décision était déjà prise. C’est au LS que je voulais poursuivre ma carrière. D’abord parce que ce club représente quelque chose de spécial pour moi depuis 1998 et une finale de Coupe gagnée contre Saint-Gall. Ensuite parce que le projet sportif du LS – que m’a longuement détaillé Pablo Iglesias – est magnifique. Ce que l’on me propose ici est le genre de défi dont je rêvais.»
D’ambitieux objectifs dont le premier reste un retour en Super League dès le printemps prochain. Et pour y parvenir, Contini compte beaucoup sur sa nouvelle recrue. «Je sais que l’on attend beaucoup de moi ici, conclut le néo-Lausannois, mais ce genre de pression ne me pèse pas. Je suis venu à Lausanne pour avoir des responsabilités. J’espère pouvoir contribuer au succès de mon équipe en aidant aussi les nombreux jeunes (ndlr: 12 des 21 joueurs du cadre sont âgés de 23 ans ou moins) à bien progresser.» André Boschetti
L’AVANT-MATCH
Pontaise, samedi 19 h, LS - Kriens -
1
2
Les absents Da Silva et Koura (blessés). Touché à une cuisse, Nganga est très incertain. Christian Schneuwly est qualifié mais il sera sur le banc. Mis à part Nganga, le onze de départ devrait être le même que lors des trois premières sorties.
Kriens Après la brillante victoire à Winterthour, Contini se méfie à juste titre d’un léger excès de confiance de ses joueurs. «Un seul match ne doit pas inciter mes joueurs à se voir trop beaux. Pour gagner, il faudra faire preuve de patience et d’humilité.»
Les deux précédents La saison dernière, le LS avait beaucoup souffert à la Pontaise contre Kriens (1-1 et 3-2). A.B.
Football L’arrivée au LS de
l’ex-capitaine du FC Lucerne sera un atout sur le terrain, mais aussi dans le vestiaire
Du monde et beaucoup de bonne humeur. Une fois n’est pas coutume, le point presse qu’organise le Lausanne-Sport avant chaque ronde de championnat a été animé et joyeux, vendredi. Un afflux inhabituel de journalistes attirés par la présence, à la Pontaise, de Christian Schneuwly (31 ans), le troisième et dernier transfert estival réalisé par Pablo Iglesias.
«Je suis très content de pouvoir désormais compter avec un joueur aussi expérimenté et humble que Christian, commençait Giorgio Contini avec un large sourire. Sans oublier sa polyvalence. Avec lui, j’ai un véritable couteau suisse à disposition. Sa présence sera donc non seulement très importante sur le terrain, mais aussi dans le vestiaire.»
Si le LS a pu réaliser ce qui ressemble à un vrai bon coup, il le doit d’abord à l’étrange décision qu’a prise le Fribourgeois il y a dix jours. Encore sous contrat avec un FC Lucerne dont il était le capitaine la saison précédente, Christian Schneuwly a subitement décidé de demander à ses dirigeants la rupture anticipée d’une fructueuse collaboration commencée en 2016. «En fin de saison dernière, explique le milieu de terrain, j’avais eu une discussion avec le coach qui m’avait annoncé qu’il ne me considérerait désormais plus comme un titulaire. Dans un premier temps, j’ai accepté son choix, mais plus les semaines passaient, plus je me rendais compte que je vivais mal cette situation. Je me posais mille questions qui me perturbaient chaque jour davantage. D’où ma décision de quitter Lucerne.»
Le Fribourgeois aux quelque 350 matches de Super League n’a pas dû attendre bien longtemps pour voir les propositions se succéder. «Le LS a été le premier à prendre contact avec mon agent, continue Christian Schneuwly. D’autres ont ensuite fait la même démarche mais ma décision était déjà prise. C’est au LS que je voulais poursuivre ma carrière. D’abord parce que ce club représente quelque chose de spécial pour moi depuis 1998 et une finale de Coupe gagnée contre Saint-Gall. Ensuite parce que le projet sportif du LS – que m’a longuement détaillé Pablo Iglesias – est magnifique. Ce que l’on me propose ici est le genre de défi dont je rêvais.»
D’ambitieux objectifs dont le premier reste un retour en Super League dès le printemps prochain. Et pour y parvenir, Contini compte beaucoup sur sa nouvelle recrue. «Je sais que l’on attend beaucoup de moi ici, conclut le néo-Lausannois, mais ce genre de pression ne me pèse pas. Je suis venu à Lausanne pour avoir des responsabilités. J’espère pouvoir contribuer au succès de mon équipe en aidant aussi les nombreux jeunes (ndlr: 12 des 21 joueurs du cadre sont âgés de 23 ans ou moins) à bien progresser.» André Boschetti
L’AVANT-MATCH
Pontaise, samedi 19 h, LS - Kriens -
1
2
Les absents Da Silva et Koura (blessés). Touché à une cuisse, Nganga est très incertain. Christian Schneuwly est qualifié mais il sera sur le banc. Mis à part Nganga, le onze de départ devrait être le même que lors des trois premières sorties.
Kriens Après la brillante victoire à Winterthour, Contini se méfie à juste titre d’un léger excès de confiance de ses joueurs. «Un seul match ne doit pas inciter mes joueurs à se voir trop beaux. Pour gagner, il faudra faire preuve de patience et d’humilité.»
Les deux précédents La saison dernière, le LS avait beaucoup souffert à la Pontaise contre Kriens (1-1 et 3-2). A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne-Sport gagne et séduit
Nets vainqueurs de Kriens
à la Pontaise, les Vaudois s’emparent de surcroît
de la tête du classement
de Challenge League.
Le Lausanne-Sport a parfaitement su profiter du faux pas de Grasshopper vendredi pour prendre les commandes du championnat. Un simple détail, bien entendu, après seulement quatre journées. Mais ce qui est beaucoup moins anecdotique, c’est la manière avec laquelle les Vaudois ont remporté leurs deux derniers succès.
Après la démonstration faite à Winterthour une semaine plus tôt, le LS est en effet parvenu à confirmer devant son public. Un défi qui n’avait rien d’évident puisque Kriens réussit lui aussi un excellent début de saison. Et surtout parce que, contrairement à Winterthour, il ne s’était pas déplacé à la Pontaise pour assurer sa part de spectacle. Dans ce contexte très différent, les Lausannois ont eu la bonne idée de mettre d’emblée leurs adversaires sous pression. Positionnés haut sur le terrain et très agressifs, ils auraient d’ailleurs très bien pu faire une première différence dès l’entame de match. Malheureusement pour eux, Dominguez manquait de peu la cible avant que Zeqiri ne voie sa belle frappe échouer sur l’intérieur du poteau droit des buts d’Osigwe (3e).
Loin de se décourager, le LS trouvait l’ouverture six minutes plus tard grâce à l’implacable Aldin Turkes, servi de façon très acrobatique par Puertas. Une réussite qui est déjà la quatrième de l’exercice pour le transfuge de Rapperswil. Outrageusement dominés, les Lucernois n’inquiétaient Castella qu’à une seule et unique reprise en 1re mi-temps. L’occasion pour Castella, parfait devant Kukeli (21e), de contribuer à cette fête collective.
Un danger qui vient de partout
Un petit avertissement dont les Vaudois tenaient compte puisque, peu après, le même Puertas plaçait, sur corner, le ballon sur la tête de Monteiro. Le défenseur n’avait alors plus qu’à le pousser au fond du but pour assurer la victoire à ses couleurs.
Trois nouveaux points que le LS allait encore conforter après la pause. Au lieu, comme trop souvent la saison dernière, de reculer pour préserver leur acquis, Kukuruzovic et consorts augmentaient leur pression sur Kriens pour se mettre définitivement à l’abri. Avec Andi Zeqiri dans le rôle de l’exécuteur. Auteur d’un doublé, le jeune international M21 peut rejoindre son coéquipier Aldin Turkes en tête du classement des buteurs de Challenge League. Avec ce LS porté vers l’offensive et conquérant comme jamais, le danger vient désormais de partout. andré boschetti, LAUSANNE
Nets vainqueurs de Kriens
à la Pontaise, les Vaudois s’emparent de surcroît
de la tête du classement
de Challenge League.
Le Lausanne-Sport a parfaitement su profiter du faux pas de Grasshopper vendredi pour prendre les commandes du championnat. Un simple détail, bien entendu, après seulement quatre journées. Mais ce qui est beaucoup moins anecdotique, c’est la manière avec laquelle les Vaudois ont remporté leurs deux derniers succès.
Après la démonstration faite à Winterthour une semaine plus tôt, le LS est en effet parvenu à confirmer devant son public. Un défi qui n’avait rien d’évident puisque Kriens réussit lui aussi un excellent début de saison. Et surtout parce que, contrairement à Winterthour, il ne s’était pas déplacé à la Pontaise pour assurer sa part de spectacle. Dans ce contexte très différent, les Lausannois ont eu la bonne idée de mettre d’emblée leurs adversaires sous pression. Positionnés haut sur le terrain et très agressifs, ils auraient d’ailleurs très bien pu faire une première différence dès l’entame de match. Malheureusement pour eux, Dominguez manquait de peu la cible avant que Zeqiri ne voie sa belle frappe échouer sur l’intérieur du poteau droit des buts d’Osigwe (3e).
Loin de se décourager, le LS trouvait l’ouverture six minutes plus tard grâce à l’implacable Aldin Turkes, servi de façon très acrobatique par Puertas. Une réussite qui est déjà la quatrième de l’exercice pour le transfuge de Rapperswil. Outrageusement dominés, les Lucernois n’inquiétaient Castella qu’à une seule et unique reprise en 1re mi-temps. L’occasion pour Castella, parfait devant Kukeli (21e), de contribuer à cette fête collective.
Un danger qui vient de partout
Un petit avertissement dont les Vaudois tenaient compte puisque, peu après, le même Puertas plaçait, sur corner, le ballon sur la tête de Monteiro. Le défenseur n’avait alors plus qu’à le pousser au fond du but pour assurer la victoire à ses couleurs.
Trois nouveaux points que le LS allait encore conforter après la pause. Au lieu, comme trop souvent la saison dernière, de reculer pour préserver leur acquis, Kukuruzovic et consorts augmentaient leur pression sur Kriens pour se mettre définitivement à l’abri. Avec Andi Zeqiri dans le rôle de l’exécuteur. Auteur d’un doublé, le jeune international M21 peut rejoindre son coéquipier Aldin Turkes en tête du classement des buteurs de Challenge League. Avec ce LS porté vers l’offensive et conquérant comme jamais, le danger vient désormais de partout. andré boschetti, LAUSANNE
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Source: 24heures (André Boschetti)
Là, la place de leader du LS ne doit rien au hasard
Samedi, face à Kriens, les Vaudois ont encore montré qu’ils avaient toutes les qualités pour atteindre leurs ambitieux objectifs.
Il y a tout juste un an, après quatre journées, le Lausanne-Sport était déjà installé au sommet de la hiérarchie de la Challenge League. Comme aujourd’hui, la troupe de Giorgio Contini venait alors d’enchaîner trois succès consécutifs après avoir concédé un nul initial. Exceptions faites de Boranijasevic et Turkes, les joueurs alignés d’entrée contre Kriens, samedi, par le coach zurichois, étaient aussi les mêmes que ceux dont il disposait douze mois plus tôt.
Les similitudes entre le LS de l’été 2018-2019 et l’actuel s’arrêtent toutefois là. Car tout sépare ces deux équipes. À commencer par un état d’esprit et une mentalité diamétralement opposés. Alors, le tout frais et frileux relégué de Super League profitait de la crainte qu’il suscitait chez ses adversaires pour concrétiser, avec passablement de réussite, une supériorité tout sauf évidente. Aujourd’hui, le LS nouveau cherche à démontrer sur le terrain, par son attitude conquérante et une saine agressivité, qu’il est bel et bien le meilleur.
Un public séduit
Les quelque 3300 spectateurs présents à la Pontaise – un chiffre encourageant pour une telle affiche à la mi-août – sont les premiers à apprécier cette métamorphose. Entraînés par les belles intentions de leurs protégés, ils n’ont cessé, dès les premières minutes et jusqu’au dernier coup de sifflet, de les pousser et de les encourager. Pour leur réserver ensuite une magnifique – et méritée – ovation finale qui ne peut qu’inciter les joueurs à recommencer. «Voir les gens heureux comme ce soir (samedi) fait très plaisir, sourit Andi Zeqiri. Je prends cela comme une récompense du bon travail que nous avons fourni sur le terrain. Leur apport est très important. Nous avons besoin d’eux pour nous pousser à toujours mieux faire. J’espère maintenant qu’ils seront aussi là dans les moments difficiles que nous allons inévitablement devoir traverser.»
Comme quoi le public lausannois n’est peut-être pas aussi frustré et difficile à satisfaire que d’aucuns se plaisaient à le souligner il n’y a pas longtemps encore. S’il est évident que, comme partout, il aime d’abord voir son équipe gagner, l’état d’esprit qu’elle montre sur le terrain est tout aussi important pour lui. Il remarque ainsi d’emblée si ses joueurs sont animés par cette volonté de prendre le jeu à leur compte, d’aller de l’avant quand le moment est opportun et, surtout, s’ils ont du plaisir à lutter ensemble pour une cause commune. D’indispensables ingrédients que le LS n’a pas souvent proposés la saison dernière, mais qu’il a déjà partiellement offerts contre Chiasso, il y a quinze jours, puis en quantité industrielle tant à Winterthour que face à Kriens. «L’entame de championnat est réussie, le groupe est uni et la confiance augmente peu à peu, mais il ne faut surtout pas s’emballer maintenant», prévient Andi Zeqiri.
Une attaque de feu
Malgré son jeune âge (20 ans), l’attaquant sait de quoi il parle. Très attendu, il y a un an, après son retour de la «Primavera» de la Juventus, Zeqiri a vécu une dernière saison plus obscure que claire; il est vrai fortement perturbée aussi par plusieurs blessures. «Pour l’équipe comme pour moi, insiste-t-il, ce récent passé est oublié.» Une évidence pour qui a pu constater la détermination avec laquelle les attaquants lausannois cherchent à marquer… et à faire marquer. «J’ai toujours eu la rage devant le but adverse, rigole Zeqiri. Mais l’intérêt collectif primera toujours sur mes statistiques personnelles. Si je peux adresser une passe à un coéquipier mieux placé, jamais je n’hésiterai à lui donner le ballon.» Autrement dit, une stimulante concurrence existe certainement entre Aldin Turkes, «Monsieur un but par match», et le premier Lausannois à avoir réussi un doublé cette saison, mais elle ne se transforme pas en rivalité embarrassante.
Et quand on sait que Giorgio Contini compte encore de nombreux arguments offensifs de qualité avec Dan Ndoye, Maxime Dominguez, Christian Schneuwly, Joao Oliveira, Sancidino Silva puis, d’ici une quinzaine de jours, un Anthony Koura enfin en pleine santé, on se dit que la promotion du LS ne peut passer que par l’offensive.
Première réussie pour Christian Schneuwly
Christian Schneuwly se souviendra longtemps de sa première apparition sous le maillot du LS, ce club qui occupe une place spéciale dans son cœur. Entré à la 67e pour un très bon Cameron Puertas – qui sera meilleur encore lorsqu’il saura jouer parfois de façon un peu plus simple –, et alors que le LS avait déjà fait la différence, le Fribourgeois n’a dû patienter que cinq petites minutes pour recevoir sa deuxième ovation du public puisque son entrée en jeu avait déjà été chaleureusement saluée. Sur la deuxième réussite de Zeqiri, c’est lui qui a adressé une offrande que l’attaquant convertissait ensuite sans difficulté. «Il était effectivement compliqué de rêver d’un meilleur départ pour moi, commence l’ancien Lucernois. L’équipe avait fait de l’excellent boulot avant et rentrer dans ces conditions était idéal. J’ai eu d’emblée la confirmation, si besoin était, que le choix de venir ici était vraiment le bon.» Après un seul entraînement avec ses nouveaux coéquipiers, les automatismes ne pouvaient naturellement pas être rodés. Raison pour laquelle Schneuwly a d’abord cherché à comprendre chacun en jouant avec une intelligente simplicité. «Comme je m’y attendais un peu, continue-t-il, par la qualité de son effectif le LS m’a confirmé qu’il est presque déjà une équipe de Super League. Mais le plus important est de ne pas se le répéter ni de regarder trop loin pour garder les pieds sur terre. Si je suis là, c’est aussi pour faire en sorte que l’on ne tombe pas dans une dangereuse euphorie après une belle performance.» Un mot d’ordre qui semble déjà être le dénominateur commun des Lausannois. Dans leurs propos mais aussi dans l’attitude puisque après une impressionnante victoire à Winterthour on aurait pu craindre une petite baisse de régime face à un adversaire moins coté. «Il faut garder cette ligne, souligne Schneuwly, et rester conscient que la défaite finira bien par arriver. C’est à ce moment-là qu’il faudra montrer que l’on est assez fort pour rebondir aussitôt.» A.B.
Là, la place de leader du LS ne doit rien au hasard
Samedi, face à Kriens, les Vaudois ont encore montré qu’ils avaient toutes les qualités pour atteindre leurs ambitieux objectifs.
Il y a tout juste un an, après quatre journées, le Lausanne-Sport était déjà installé au sommet de la hiérarchie de la Challenge League. Comme aujourd’hui, la troupe de Giorgio Contini venait alors d’enchaîner trois succès consécutifs après avoir concédé un nul initial. Exceptions faites de Boranijasevic et Turkes, les joueurs alignés d’entrée contre Kriens, samedi, par le coach zurichois, étaient aussi les mêmes que ceux dont il disposait douze mois plus tôt.
Les similitudes entre le LS de l’été 2018-2019 et l’actuel s’arrêtent toutefois là. Car tout sépare ces deux équipes. À commencer par un état d’esprit et une mentalité diamétralement opposés. Alors, le tout frais et frileux relégué de Super League profitait de la crainte qu’il suscitait chez ses adversaires pour concrétiser, avec passablement de réussite, une supériorité tout sauf évidente. Aujourd’hui, le LS nouveau cherche à démontrer sur le terrain, par son attitude conquérante et une saine agressivité, qu’il est bel et bien le meilleur.
Un public séduit
Les quelque 3300 spectateurs présents à la Pontaise – un chiffre encourageant pour une telle affiche à la mi-août – sont les premiers à apprécier cette métamorphose. Entraînés par les belles intentions de leurs protégés, ils n’ont cessé, dès les premières minutes et jusqu’au dernier coup de sifflet, de les pousser et de les encourager. Pour leur réserver ensuite une magnifique – et méritée – ovation finale qui ne peut qu’inciter les joueurs à recommencer. «Voir les gens heureux comme ce soir (samedi) fait très plaisir, sourit Andi Zeqiri. Je prends cela comme une récompense du bon travail que nous avons fourni sur le terrain. Leur apport est très important. Nous avons besoin d’eux pour nous pousser à toujours mieux faire. J’espère maintenant qu’ils seront aussi là dans les moments difficiles que nous allons inévitablement devoir traverser.»
Comme quoi le public lausannois n’est peut-être pas aussi frustré et difficile à satisfaire que d’aucuns se plaisaient à le souligner il n’y a pas longtemps encore. S’il est évident que, comme partout, il aime d’abord voir son équipe gagner, l’état d’esprit qu’elle montre sur le terrain est tout aussi important pour lui. Il remarque ainsi d’emblée si ses joueurs sont animés par cette volonté de prendre le jeu à leur compte, d’aller de l’avant quand le moment est opportun et, surtout, s’ils ont du plaisir à lutter ensemble pour une cause commune. D’indispensables ingrédients que le LS n’a pas souvent proposés la saison dernière, mais qu’il a déjà partiellement offerts contre Chiasso, il y a quinze jours, puis en quantité industrielle tant à Winterthour que face à Kriens. «L’entame de championnat est réussie, le groupe est uni et la confiance augmente peu à peu, mais il ne faut surtout pas s’emballer maintenant», prévient Andi Zeqiri.
Une attaque de feu
Malgré son jeune âge (20 ans), l’attaquant sait de quoi il parle. Très attendu, il y a un an, après son retour de la «Primavera» de la Juventus, Zeqiri a vécu une dernière saison plus obscure que claire; il est vrai fortement perturbée aussi par plusieurs blessures. «Pour l’équipe comme pour moi, insiste-t-il, ce récent passé est oublié.» Une évidence pour qui a pu constater la détermination avec laquelle les attaquants lausannois cherchent à marquer… et à faire marquer. «J’ai toujours eu la rage devant le but adverse, rigole Zeqiri. Mais l’intérêt collectif primera toujours sur mes statistiques personnelles. Si je peux adresser une passe à un coéquipier mieux placé, jamais je n’hésiterai à lui donner le ballon.» Autrement dit, une stimulante concurrence existe certainement entre Aldin Turkes, «Monsieur un but par match», et le premier Lausannois à avoir réussi un doublé cette saison, mais elle ne se transforme pas en rivalité embarrassante.
Et quand on sait que Giorgio Contini compte encore de nombreux arguments offensifs de qualité avec Dan Ndoye, Maxime Dominguez, Christian Schneuwly, Joao Oliveira, Sancidino Silva puis, d’ici une quinzaine de jours, un Anthony Koura enfin en pleine santé, on se dit que la promotion du LS ne peut passer que par l’offensive.
Première réussie pour Christian Schneuwly
Christian Schneuwly se souviendra longtemps de sa première apparition sous le maillot du LS, ce club qui occupe une place spéciale dans son cœur. Entré à la 67e pour un très bon Cameron Puertas – qui sera meilleur encore lorsqu’il saura jouer parfois de façon un peu plus simple –, et alors que le LS avait déjà fait la différence, le Fribourgeois n’a dû patienter que cinq petites minutes pour recevoir sa deuxième ovation du public puisque son entrée en jeu avait déjà été chaleureusement saluée. Sur la deuxième réussite de Zeqiri, c’est lui qui a adressé une offrande que l’attaquant convertissait ensuite sans difficulté. «Il était effectivement compliqué de rêver d’un meilleur départ pour moi, commence l’ancien Lucernois. L’équipe avait fait de l’excellent boulot avant et rentrer dans ces conditions était idéal. J’ai eu d’emblée la confirmation, si besoin était, que le choix de venir ici était vraiment le bon.» Après un seul entraînement avec ses nouveaux coéquipiers, les automatismes ne pouvaient naturellement pas être rodés. Raison pour laquelle Schneuwly a d’abord cherché à comprendre chacun en jouant avec une intelligente simplicité. «Comme je m’y attendais un peu, continue-t-il, par la qualité de son effectif le LS m’a confirmé qu’il est presque déjà une équipe de Super League. Mais le plus important est de ne pas se le répéter ni de regarder trop loin pour garder les pieds sur terre. Si je suis là, c’est aussi pour faire en sorte que l’on ne tombe pas dans une dangereuse euphorie après une belle performance.» Un mot d’ordre qui semble déjà être le dénominateur commun des Lausannois. Dans leurs propos mais aussi dans l’attitude puisque après une impressionnante victoire à Winterthour on aurait pu craindre une petite baisse de régime face à un adversaire moins coté. «Il faut garder cette ligne, souligne Schneuwly, et rester conscient que la défaite finira bien par arriver. C’est à ce moment-là qu’il faudra montrer que l’on est assez fort pour rebondir aussitôt.» A.B.
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS et SLO veulent prendre ce 1er tour de Coupe de Suisse très au sérieux
Football Même si Iliria et Perly-Certoux n’évoluent qu’en 2e ligue, Giorgio Contini et Andrea Binotto ne laissent rien au hasard
Une simple formalité. Sur le papier, les quatre ligues qui séparent le Lausanne-Sport et Stade-Lausanne-Ouchy de leurs deux adversaires du 1er tour principal de la Coupe de Suisse, sont presque garantes d’une qualification plutôt tranquille, ce samedi. On imagine en effet mal les deux clubs de 2e ligue que sont Iliria et Perly-Certoux inquiéter plus que de raison respectivement le LS et SLO.
En pleine confiance après avoir aligné trois victoires consécutives – très probantes de surcroît – en championnat, le leader de Challenge League se déplacera l’esprit tranquille dans le canton de Soleure. «Cette bonne entame de saison donne confiance à mes joueurs, se réjouit Giorgio Contini. Par rapport à l’an dernier, nous pouvons aborder la Coupe l’esprit plus libre. Mais tout en restant bien conscients que nous n’avons pas de droit à l’erreur.»
Pour éviter le piège, le coach lausannois a même envoyé un émissaire pour superviser Iliria qui disputait, mercredi soir, son premier match de championnat (victoire 5-0 contre Oensingen). «Nous ne voulons rien laisser au hasard, précise Contini. D’ailleurs, si, logiquement, le onze de départ subira bien quelques changements par rapport au championnat, il n’y aura pas non plus de révolution.» Ce match permettra au moins au gardien Mory Diaw d’effectuer ses grands débuts et à Gétaz, Ndoye et Oliveira d’obtenir davantage de temps de jeu.
Mise en garde de Binotto
Une détermination à poursuivre l’aventure que partagent Andrea Binotto et Stade-Lausanne-Ouchy, malgré une situation plus précaire en Challenge League. «Notre classement actuel (10e) ne nous préoccupe pas, commence le technicien. Même si nous espérions faire quelques points de plus, nous savions qu’il nous faudrait un peu de temps pour trouver nos marques. Cela dit, dans le jeu, mon équipe a réalisé de bonnes choses jusque-là. Il faut maintenant qu’elle réussisse à les concrétiser.»
Dans cet ordre d’idées, la rencontre contre Perly-Certoux, qui ne commencera sa saison que le 1er septembre, pourrait être idéale. «Oui, mais seulement si l’on connaît une bonne entame de match, insiste Andrea Binotto. Pour avoir souvent été dans la peau du «petit» en Coupe, je sais combien ce contexte peut être délicat pour le favori. Si on laisse aux Genevois la possibilité d’espérer, la partie deviendra compliquée pour nous.»
Comme pour le LS, les changements ne seront pas très nombreux du côté du SLO. «Certains, comme Jérémy Manière ou Axel Danner ont besoin de souffler un peu, conclut Binotto. Sinon, avant de me décider, j’évaluerai le degré de fatigue de ceux qui ont beaucoup joué jusqu-là.» André Boschetti
Football Même si Iliria et Perly-Certoux n’évoluent qu’en 2e ligue, Giorgio Contini et Andrea Binotto ne laissent rien au hasard
Une simple formalité. Sur le papier, les quatre ligues qui séparent le Lausanne-Sport et Stade-Lausanne-Ouchy de leurs deux adversaires du 1er tour principal de la Coupe de Suisse, sont presque garantes d’une qualification plutôt tranquille, ce samedi. On imagine en effet mal les deux clubs de 2e ligue que sont Iliria et Perly-Certoux inquiéter plus que de raison respectivement le LS et SLO.
En pleine confiance après avoir aligné trois victoires consécutives – très probantes de surcroît – en championnat, le leader de Challenge League se déplacera l’esprit tranquille dans le canton de Soleure. «Cette bonne entame de saison donne confiance à mes joueurs, se réjouit Giorgio Contini. Par rapport à l’an dernier, nous pouvons aborder la Coupe l’esprit plus libre. Mais tout en restant bien conscients que nous n’avons pas de droit à l’erreur.»
Pour éviter le piège, le coach lausannois a même envoyé un émissaire pour superviser Iliria qui disputait, mercredi soir, son premier match de championnat (victoire 5-0 contre Oensingen). «Nous ne voulons rien laisser au hasard, précise Contini. D’ailleurs, si, logiquement, le onze de départ subira bien quelques changements par rapport au championnat, il n’y aura pas non plus de révolution.» Ce match permettra au moins au gardien Mory Diaw d’effectuer ses grands débuts et à Gétaz, Ndoye et Oliveira d’obtenir davantage de temps de jeu.
Mise en garde de Binotto
Une détermination à poursuivre l’aventure que partagent Andrea Binotto et Stade-Lausanne-Ouchy, malgré une situation plus précaire en Challenge League. «Notre classement actuel (10e) ne nous préoccupe pas, commence le technicien. Même si nous espérions faire quelques points de plus, nous savions qu’il nous faudrait un peu de temps pour trouver nos marques. Cela dit, dans le jeu, mon équipe a réalisé de bonnes choses jusque-là. Il faut maintenant qu’elle réussisse à les concrétiser.»
Dans cet ordre d’idées, la rencontre contre Perly-Certoux, qui ne commencera sa saison que le 1er septembre, pourrait être idéale. «Oui, mais seulement si l’on connaît une bonne entame de match, insiste Andrea Binotto. Pour avoir souvent été dans la peau du «petit» en Coupe, je sais combien ce contexte peut être délicat pour le favori. Si on laisse aux Genevois la possibilité d’espérer, la partie deviendra compliquée pour nous.»
Comme pour le LS, les changements ne seront pas très nombreux du côté du SLO. «Certains, comme Jérémy Manière ou Axel Danner ont besoin de souffler un peu, conclut Binotto. Sinon, avant de me décider, j’évaluerai le degré de fatigue de ceux qui ont beaucoup joué jusqu-là.» André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Interview de Turkes sur son arrivée à Lausanne pour un média bosniaque (traduit en français)
La saison dernière, cet attaquant de 193 centimètres a joué pour Rapperswil. Ses 16 buts et 5 passes décisives ont suffi pour faire de lui un joueur courtisé, mais Aldin Turkes, étonnamment, est finalement resté en 2ème division suisse et a signé pour l’un des plus vieux clubs du continent européen.
Lorsque vous mettez le transfert sous la loupe, vous vous rendrez vite compte que la décision de déménager à Lausanne était plus que bonne. Le club pour lequel il joue n'est pas un club qui joue la survie, mais un leader du classement et un candidat de choix, mené par le plus riche des Britanniques, Jim Ratcliffe, qui a récemment offert 2 milliards de livres à Roman Abramovich pour Chelsea...
Bien sûr, tout cela a influencé la décision de Turkes de finalement signer pour Lausanne-Sport où il est actuellement le meilleur buteur avec quatre buts en quatre matchs.
"J'ai continué là où je m'étais arrêtée la saison dernière. Ça va vraiment bien, marquer quatre buts en quatre matches n'est pas une mince affaire. Rester comme ça, continuer avec de bons résultats et monter en Super League. Ce ne sera pas facile. Les Grasshoppers sont également dans le combat, mais je pense que nous avons l'équipe avec le plus de qualités ", a déclaré Turkes à SportSport.ba.
Il est ravi des conditions, du travail et de tout le reste dans le nouveau club ...
"Je suis arrivé dans un club beaucoup plus grand. Rapperswil est, pour ainsi dire, un petit club, mais pour mon développement, il a été excellent et je les en remercie, mais Lausanne a un niveau beaucoup plus grand. Tout est arrangé dans le club, à un niveau parfait. Les conditions sont également excellentes. Mais la pression est également beaucoup plus forte. "
La décision de déménager à Lausanne a surpris beaucoup de gens.
"Il y avait beaucoup d'offres après la grande saison dernière, a déclaré celui qui était également courtisé par St. Gallen, puis Lugano, mais j'ai finalement été attiré par les ambitions de Lausanne. Le club est dirigé par un anglais qui est littéralement un milliardaire, qui a récemment acheté Nice et qui veut maintenant acquérir Chelsea. Que dire ensuite ... L'objectif est de continuer comme ça, de se qualifier pour la Super League, puis de rivaliser avec les plus grands clubs suisses et se qualifier en Coupe d'Europe "
Les performances de Turkes sont suivies de très près.
"Je suis né, j'ai grandi, joué pour l'équipe nationale suisse ... Ils me suivent toujours, mais j'ai déjà dit que la Bosnie était un pays pour lequel je jouerai et que ça reste comme ça. Comme vous pouvez le voir, je travaille, j'essaye et j'espère qu'après l'équipe nationale des moins de 21 ans, je jouerais avec Pjanic, Dzeko une fois ... Ce serait un rêve devenu réalité pour moi. "
Turkes a également fait ses débuts au sein de l'équipe nationale espoirs bosniaque. Cinq minutes lui ont suffi pour marquer des points et se présenter au public bosniaque.
La saison dernière, cet attaquant de 193 centimètres a joué pour Rapperswil. Ses 16 buts et 5 passes décisives ont suffi pour faire de lui un joueur courtisé, mais Aldin Turkes, étonnamment, est finalement resté en 2ème division suisse et a signé pour l’un des plus vieux clubs du continent européen.
Lorsque vous mettez le transfert sous la loupe, vous vous rendrez vite compte que la décision de déménager à Lausanne était plus que bonne. Le club pour lequel il joue n'est pas un club qui joue la survie, mais un leader du classement et un candidat de choix, mené par le plus riche des Britanniques, Jim Ratcliffe, qui a récemment offert 2 milliards de livres à Roman Abramovich pour Chelsea...
Bien sûr, tout cela a influencé la décision de Turkes de finalement signer pour Lausanne-Sport où il est actuellement le meilleur buteur avec quatre buts en quatre matchs.
"J'ai continué là où je m'étais arrêtée la saison dernière. Ça va vraiment bien, marquer quatre buts en quatre matches n'est pas une mince affaire. Rester comme ça, continuer avec de bons résultats et monter en Super League. Ce ne sera pas facile. Les Grasshoppers sont également dans le combat, mais je pense que nous avons l'équipe avec le plus de qualités ", a déclaré Turkes à SportSport.ba.
Il est ravi des conditions, du travail et de tout le reste dans le nouveau club ...
"Je suis arrivé dans un club beaucoup plus grand. Rapperswil est, pour ainsi dire, un petit club, mais pour mon développement, il a été excellent et je les en remercie, mais Lausanne a un niveau beaucoup plus grand. Tout est arrangé dans le club, à un niveau parfait. Les conditions sont également excellentes. Mais la pression est également beaucoup plus forte. "
La décision de déménager à Lausanne a surpris beaucoup de gens.
"Il y avait beaucoup d'offres après la grande saison dernière, a déclaré celui qui était également courtisé par St. Gallen, puis Lugano, mais j'ai finalement été attiré par les ambitions de Lausanne. Le club est dirigé par un anglais qui est littéralement un milliardaire, qui a récemment acheté Nice et qui veut maintenant acquérir Chelsea. Que dire ensuite ... L'objectif est de continuer comme ça, de se qualifier pour la Super League, puis de rivaliser avec les plus grands clubs suisses et se qualifier en Coupe d'Europe "
Les performances de Turkes sont suivies de très près.
"Je suis né, j'ai grandi, joué pour l'équipe nationale suisse ... Ils me suivent toujours, mais j'ai déjà dit que la Bosnie était un pays pour lequel je jouerai et que ça reste comme ça. Comme vous pouvez le voir, je travaille, j'essaye et j'espère qu'après l'équipe nationale des moins de 21 ans, je jouerais avec Pjanic, Dzeko une fois ... Ce serait un rêve devenu réalité pour moi. "
Turkes a également fait ses débuts au sein de l'équipe nationale espoirs bosniaque. Cinq minutes lui ont suffi pour marquer des points et se présenter au public bosniaque.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/ro/sports/football/story/L-OGC-Nice-a-ete-rachete-par-Ineos-28065623
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.laregion.ch/le-lausanne-sport-invite-le-nord-vaudois-et-le-gros-de-vaud-a-remplir-la-pontaise-ce-samedi/
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Merci pour cet article. On espère ???
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Je suis moins confiant qu’en août dernier»
algré un début
de saison très réussi
du LS, Thomas Castella prône
la prudence. Pour éviter de reproduire les mêmes erreurs
Thomas Castella avoue avoir beaucoup hésité avant de prolonger son contrat au LS. PATRICK MARTIN
André Boschetti
La place de leader qu’occupe déjà le Lausanne-Sport – grâce, de surcroît, à trois dernières sorties très convaincantes – ne monte pas à la tête de Thomas Castella. L’irréprochable et perfectionniste No 1 lausannois a encore trop bien en mémoire les parcours très décevants des deux derniers exercices pour se bercer de fausses et nuisibles illusions après une simple entame de championnat réussie.
Après dix-huit mois d’épais brouillard, n’apercevez-vous pas enfin une éclaircie dans
le ciel de la Pontaise?
Ce sentiment me semble normal lorsqu’une équipe gagne sur de jolis scores en y ajoutant la manière, comme c’est le cas du LS. Mais je me souviens que nous étions dans une situation identique l’an passé, avec la même impression de facilité. Et on sait comment cela s’est passé ensuite.
Oui, mais l’état d’esprit
et la manière semblent très différents aujourd’hui.
C’est vrai, mais nous n’en sommes qu’au tout début de notre long parcours. Personnellement, je préfère donc rester prudent et attendre encore un peu avant d’être pleinement rassuré. Pour être sincère, je suis moins confiant aujourd’hui que je ne l’étais en août dernier après notre victoire contre Servette. Sans bien jouer, nous dominions tous nos adversaires. Inconsciemment, on s’est peut-être dit qu’on allait retourner en Super League sans avoir à forcer notre talent. Et lorsque les premières difficultés sont arrivées, l’équipe a été incapable de réagir.
À tous les niveaux, ces premiers matches sont quand même plus encourageants qu’il y a un an, non?
Absolument. Je vois deux raisons principales à ces progrès. D’abord parce que le groupe a subi peu de changements et se connaît bien désormais. Je remarque ensuite que l’envie de bien faire et les efforts au niveau de l’implication et de la concentration sont plus constants aussi. Chacun encourage son coéquipier à tout donner puis à ne rien lâcher. Même lorsque l’on mène largement, on fait tout pour rester agressifs et appliqués. L’exigence est plus élevée aujourd’hui et elle devrait, je l’espère, nous éviter quelques mauvaises surprises.
Sur le terrain, les joueurs semblent aussi éprouver davantage de plaisir qu’avant.
C’est le cas. Et pas seulement lors des matches. À l’entraînement, tout le monde est content d’être là, de s’investir pour cette équipe. On rigole plus souvent aussi.
Vous n’éprouvez donc aucun regret d’avoir prolongé votre contrat avec le LS.
Non, mais cette décision a été le fruit d’une longue réflexion. Pour être sincère, à la fin de notre match contre Vaduz en mai, je n’étais pas certain du tout d’être Lausannois à la reprise.
Vous avez été sollicité par
des clubs de Super League. Pourquoi alors avoir choisi
de rester au LS?
D’un côté, c’est vrai que cet intérêt était flatteur, comme une récompense pour mes bonnes performances. Mais, en sept ans, je me suis attaché à ce club et aux personnes qui y travaillent. Et puis le projet ambitieux qu’a mis en place le LS, les excellentes conditions de travail et la perspective concrète du nouveau stade ont pesé lourd dans ma décision.
La Super League ne vous manque-t-elle donc pas?
Oh oui! Au niveau des émotions c’est très différent, plus intense encore. Mais, j’espère, ce n’est que partie remise. Nous avons tout pour y parvenir rapidement.
Jouer en Challenge League n’est-il pas un handicap pour votre progression?
Je ne pense pas car la situation d’un gardien est différente de celle d’un autre joueur. Le rythme est certes moins élevé et il est clair que je suis aussi moins sollicité. Mais c’est justement ce qui rend ma tâche compliquée. En Super League, tu sais en entrant sur le terrain que tu dois être à 100% mentalement de la première à la dernière minute. Au LS en Challenge League, tu as peu de travail, donc le temps de te disperser. Du coup, il y a un gros effort de concentration à faire. Mon objectif consiste à sortir du terrain aussi fatigué qu’après un match de Super League.
Vous ne devriez pas courir
le risque d’être déconcentré face à Aarau, l’un de vos principaux concurrents, non?
C’est à nouveau l’un des prétendants aux premières places mais, même après ce qui s’est passé la saison dernière, il n’y aura aucun sentiment de revanche chez nous. Seulement l’envie de poursuivre notre belle série face à un adversaire redoutable.
Comment avez-vous vécu leur barrage contre Xamax?
(Il sourit) Avec beaucoup d’intérêt. Et je dois ajouter que son issue ne m’a pas déplu. En premier lieu parce que Xamax, où j’ai quand même évolué avant de venir ici, est un club qui m’est sympathique. L’arrogance dont a fait preuve Aarau la saison passée m’a ensuite passablement agacé. Forts de leur série de victoires, les Argoviens se prenaient un peu pour les champions du monde alors que l’équipe n’était pas exceptionnelle et qu’elle l’avait souvent emporté d’extrême justesse. Et puis je dois avouer qu’une promotion d’Aarau aurait sensiblement attisé nos regrets d’être, par notre propre faute, passés à côté de cette deuxième place.
algré un début
de saison très réussi
du LS, Thomas Castella prône
la prudence. Pour éviter de reproduire les mêmes erreurs
Thomas Castella avoue avoir beaucoup hésité avant de prolonger son contrat au LS. PATRICK MARTIN
André Boschetti
La place de leader qu’occupe déjà le Lausanne-Sport – grâce, de surcroît, à trois dernières sorties très convaincantes – ne monte pas à la tête de Thomas Castella. L’irréprochable et perfectionniste No 1 lausannois a encore trop bien en mémoire les parcours très décevants des deux derniers exercices pour se bercer de fausses et nuisibles illusions après une simple entame de championnat réussie.
Après dix-huit mois d’épais brouillard, n’apercevez-vous pas enfin une éclaircie dans
le ciel de la Pontaise?
Ce sentiment me semble normal lorsqu’une équipe gagne sur de jolis scores en y ajoutant la manière, comme c’est le cas du LS. Mais je me souviens que nous étions dans une situation identique l’an passé, avec la même impression de facilité. Et on sait comment cela s’est passé ensuite.
Oui, mais l’état d’esprit
et la manière semblent très différents aujourd’hui.
C’est vrai, mais nous n’en sommes qu’au tout début de notre long parcours. Personnellement, je préfère donc rester prudent et attendre encore un peu avant d’être pleinement rassuré. Pour être sincère, je suis moins confiant aujourd’hui que je ne l’étais en août dernier après notre victoire contre Servette. Sans bien jouer, nous dominions tous nos adversaires. Inconsciemment, on s’est peut-être dit qu’on allait retourner en Super League sans avoir à forcer notre talent. Et lorsque les premières difficultés sont arrivées, l’équipe a été incapable de réagir.
À tous les niveaux, ces premiers matches sont quand même plus encourageants qu’il y a un an, non?
Absolument. Je vois deux raisons principales à ces progrès. D’abord parce que le groupe a subi peu de changements et se connaît bien désormais. Je remarque ensuite que l’envie de bien faire et les efforts au niveau de l’implication et de la concentration sont plus constants aussi. Chacun encourage son coéquipier à tout donner puis à ne rien lâcher. Même lorsque l’on mène largement, on fait tout pour rester agressifs et appliqués. L’exigence est plus élevée aujourd’hui et elle devrait, je l’espère, nous éviter quelques mauvaises surprises.
Sur le terrain, les joueurs semblent aussi éprouver davantage de plaisir qu’avant.
C’est le cas. Et pas seulement lors des matches. À l’entraînement, tout le monde est content d’être là, de s’investir pour cette équipe. On rigole plus souvent aussi.
Vous n’éprouvez donc aucun regret d’avoir prolongé votre contrat avec le LS.
Non, mais cette décision a été le fruit d’une longue réflexion. Pour être sincère, à la fin de notre match contre Vaduz en mai, je n’étais pas certain du tout d’être Lausannois à la reprise.
Vous avez été sollicité par
des clubs de Super League. Pourquoi alors avoir choisi
de rester au LS?
D’un côté, c’est vrai que cet intérêt était flatteur, comme une récompense pour mes bonnes performances. Mais, en sept ans, je me suis attaché à ce club et aux personnes qui y travaillent. Et puis le projet ambitieux qu’a mis en place le LS, les excellentes conditions de travail et la perspective concrète du nouveau stade ont pesé lourd dans ma décision.
La Super League ne vous manque-t-elle donc pas?
Oh oui! Au niveau des émotions c’est très différent, plus intense encore. Mais, j’espère, ce n’est que partie remise. Nous avons tout pour y parvenir rapidement.
Jouer en Challenge League n’est-il pas un handicap pour votre progression?
Je ne pense pas car la situation d’un gardien est différente de celle d’un autre joueur. Le rythme est certes moins élevé et il est clair que je suis aussi moins sollicité. Mais c’est justement ce qui rend ma tâche compliquée. En Super League, tu sais en entrant sur le terrain que tu dois être à 100% mentalement de la première à la dernière minute. Au LS en Challenge League, tu as peu de travail, donc le temps de te disperser. Du coup, il y a un gros effort de concentration à faire. Mon objectif consiste à sortir du terrain aussi fatigué qu’après un match de Super League.
Vous ne devriez pas courir
le risque d’être déconcentré face à Aarau, l’un de vos principaux concurrents, non?
C’est à nouveau l’un des prétendants aux premières places mais, même après ce qui s’est passé la saison dernière, il n’y aura aucun sentiment de revanche chez nous. Seulement l’envie de poursuivre notre belle série face à un adversaire redoutable.
Comment avez-vous vécu leur barrage contre Xamax?
(Il sourit) Avec beaucoup d’intérêt. Et je dois ajouter que son issue ne m’a pas déplu. En premier lieu parce que Xamax, où j’ai quand même évolué avant de venir ici, est un club qui m’est sympathique. L’arrogance dont a fait preuve Aarau la saison passée m’a ensuite passablement agacé. Forts de leur série de victoires, les Argoviens se prenaient un peu pour les champions du monde alors que l’équipe n’était pas exceptionnelle et qu’elle l’avait souvent emporté d’extrême justesse. Et puis je dois avouer qu’une promotion d’Aarau aurait sensiblement attisé nos regrets d’être, par notre propre faute, passés à côté de cette deuxième place.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne donne une leçon à son bourreau
À nouveau très inspirés, les Vaudois ont balayé (5-1) le
FC Aarau à la Pontaise.
La vengeance n’est pas un plat que le Lausanne-Sport aime manger trop froid. Le premier rendez-vous de cette nouvelle saison contre ce FC Aarau qui lui avait chipé in extremis la place de barragiste, il y a trois mois, lui a déjà permis de savourer une magnifique victoire au goût un peu spécial. Si elle n’a, bien entendu, pas le même poids que la traumatisante déroute vécue au Brügglifeld le 4 mai dernier, la démonstration de force réussie, samedi soir, par les Vaudois est une preuve supplémentaire que, cette année, l’issue du championnat ne ressemblera probablement pas à la précédente.
Le public, accouru en nombre inhabituellement élevé (4048) pour une telle affiche au mois d’août, est d’ailleurs le premier à apprécier le nouvel allant offensif, la solidarité et la détermination sans faille qui semblent être le nouveau fil rouge du LS depuis un mois.
Même au cours d’un premier quart de match plutôt compliqué, durant lequel les Lausannois éprouvaient de la peine à contourner le bloc défensif très compact et renforcé des Argoviens, des encouragements incessants accompagnaient chaque initiative. Et, à force d’insister, les Vaudois ont fini par trouver la faille grâce à une reprise de la tête parfaite de Joël Geissmann sur un corner de Kukuruzovic (37e).
Le plus dur était fait puisque Thomas Castella ne connaissait ensuite qu’une seule petite frayeur – tir trop enlevé de Rossini (52e) – avant que Zeqiri ne mette au chaud, trente secondes plus tard, ces trois points supplémentaires et donne ainsi le coup d’envoi à un joli festival offensif. Idéal pour envisager l’avenir et un prometteur derby lausannois avec un maximum de confiance et de sérénité. ANDRÉ BOSCHETTI
À nouveau très inspirés, les Vaudois ont balayé (5-1) le
FC Aarau à la Pontaise.
La vengeance n’est pas un plat que le Lausanne-Sport aime manger trop froid. Le premier rendez-vous de cette nouvelle saison contre ce FC Aarau qui lui avait chipé in extremis la place de barragiste, il y a trois mois, lui a déjà permis de savourer une magnifique victoire au goût un peu spécial. Si elle n’a, bien entendu, pas le même poids que la traumatisante déroute vécue au Brügglifeld le 4 mai dernier, la démonstration de force réussie, samedi soir, par les Vaudois est une preuve supplémentaire que, cette année, l’issue du championnat ne ressemblera probablement pas à la précédente.
Le public, accouru en nombre inhabituellement élevé (4048) pour une telle affiche au mois d’août, est d’ailleurs le premier à apprécier le nouvel allant offensif, la solidarité et la détermination sans faille qui semblent être le nouveau fil rouge du LS depuis un mois.
Même au cours d’un premier quart de match plutôt compliqué, durant lequel les Lausannois éprouvaient de la peine à contourner le bloc défensif très compact et renforcé des Argoviens, des encouragements incessants accompagnaient chaque initiative. Et, à force d’insister, les Vaudois ont fini par trouver la faille grâce à une reprise de la tête parfaite de Joël Geissmann sur un corner de Kukuruzovic (37e).
Le plus dur était fait puisque Thomas Castella ne connaissait ensuite qu’une seule petite frayeur – tir trop enlevé de Rossini (52e) – avant que Zeqiri ne mette au chaud, trente secondes plus tard, ces trois points supplémentaires et donne ainsi le coup d’envoi à un joli festival offensif. Idéal pour envisager l’avenir et un prometteur derby lausannois avec un maximum de confiance et de sérénité. ANDRÉ BOSCHETTI
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Et maintenant, Contini devra être un bon psy
keystone-sda.ch
Les Vaudois ont largement dominé Aarau grâce à une nouvelle prestation collective aboutie. Le coach va devoir gérer l’euphorie
Boranijasevic savoure son but, le troisième du LS, dans les bras de Kukuruzovic, Geissmann et Turkes (de face, de g. à dr.). KEYSTONE
André Boschetti
La Pontaise nage en plein bonheur. Sur le terrain d’abord, où un Lausanne-Sport à nouveau conquérant et séduisant a signé sa quatrième probante victoire consécutive, samedi contre Aarau. Une belle série que les joueurs de Giorgio Contini n’avaient jamais réussie tout au long de la saison passée. Ce bonheur se retrouve ensuite dans les gradins. Comme cela avait déjà été le cas face à Kriens, il y a quinze jours, Kukuruzovic et Cie sont sortis sous les applaudissements nourris et mérités d’un public toujours plus nombreux et enthousiaste.
La sécheresse du score pourrait laisser penser que tout a été très simple pour le LS contre son récent bourreau. Tel n’a pas été le cas. Jusqu’au moment où Aldin Turkes, «Monsieur un but par match», ne profite d’un superbe travail préparatoire d’Andi Zeqiri pour assommer les Argoviens (2-0 à la 53e), les Vaudois avaient connu pas mal de problèmes pour trouver des failles dans une défense adverse renforcée et bien articulée autour de l’expérimenté Zverotic. «Durant près d’une heure, nous avons plutôt bien maîtrisé les offensives du LS, soupirait le capitaine argovien. Mais après ce deuxième but, nous avons sombré en leur laissant beaucoup trop d’espaces. Et face à une équipe aussi forte, cela ne pardonne pas.»
Durant cette longue période d’incertitude, le mérite des Lausannois a été de rester patients tout en ne relâchant jamais leur étreinte. Sans multiplier les occasions, ils maintenaient ainsi une pression constante sur des Argoviens auxquels ils n’accordaient pas la moindre possibilité d’aller titiller Castella, si l’on excepte la reprise trop enlevée de Rossini, pourtant bien placé. Une trentaine de secondes plus tard, Turkes mettait un terme à ce très léger suspense tout en donnant le signal de départ à une véritable fête de tirs qui aurait pu déboucher sur une correction à l’ampleur historique sans l’excellente performance du jeune Nicholas Ammeter (18 ans), le meilleur Argovien.
Forts de l’éclatante supériorité démontrée ces dernières semaines, les Vaudois ne risquent-ils pas de tomber peu à peu dans la facilité, bercés par une euphorie toujours dangereuse? «Je ne crois pas, coupe, avec le sourire, un Joël Geissmann décisif contre ses anciennes couleurs. Ce qui s’est passé la saison dernière nous servira de leçon pour continuer à maintenir la pression. Comme on le fait désormais lorsque l’on mène à la marque.» Heureusement pour Giorgio Contini, le calendrier lui donne un précieux coup de main avec deux prochaines confrontations grisantes qui devraient, pour le moment, éviter ce risque de décompression. À commencer par un derby lausannois prometteur, ce vendredi à Nyon, puis un duel des plus motivants en Coupe de Suisse face à Lugano, juste après la pause des équipes nationales.
Un problème de riche
L’abondance de biens doit être l’autre sujet de préoccupation du coach lausannois. Un problème de riche qu’il ne doit pas sous-estimer. «Je sais qu’il y a un peu de mauvaise humeur chez certains de ceux qui ont eu moins de temps de jeu jusque-là, soufflait-il. Mais aujourd’hui (ndlr: samedi), et contrairement à d’autres occasions, ils ont affiché l’état d’esprit que j’attends d’eux.»
L’allusion à Pasche, Oliveira et autres Ndoye est claire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que, samedi, leurs apparitions sur le terrain ne sont pas passées inaperçues. Au contraire même, puisque Oliveira a été à l’origine du cinquième but alors que la vitesse et la puissance de Ndoye ont posé des problèmes insolubles à la défense argovienne. Avec, notamment, une frappe sur le poteau intérieur (68e) et une passe décisive sur le premier but de Zeqiri (79e). Durant la dizaine de minutes qui lui a été accordée, Alex Pasche a, lui aussi, eu le temps de montrer qu’il vaut mieux qu’une simple alternative. Alors que l’issue du match était pliée depuis longtemps, l’ancien vice-capitaine s’en est allé récupérer avec rage un ballon dans les pieds d’un adversaire à une trentaine de mètres de Castella, sur le côté droit. Pour ensuite lancer un contre qui débouchait sur un penalty, toutefois manqué par Kukuruzovic. La lutte interne pour un poste de titulaire contre SLO s’annonce féroce.
Et maintenant, Contini devra être un bon psy
keystone-sda.ch
Les Vaudois ont largement dominé Aarau grâce à une nouvelle prestation collective aboutie. Le coach va devoir gérer l’euphorie
Boranijasevic savoure son but, le troisième du LS, dans les bras de Kukuruzovic, Geissmann et Turkes (de face, de g. à dr.). KEYSTONE
André Boschetti
La Pontaise nage en plein bonheur. Sur le terrain d’abord, où un Lausanne-Sport à nouveau conquérant et séduisant a signé sa quatrième probante victoire consécutive, samedi contre Aarau. Une belle série que les joueurs de Giorgio Contini n’avaient jamais réussie tout au long de la saison passée. Ce bonheur se retrouve ensuite dans les gradins. Comme cela avait déjà été le cas face à Kriens, il y a quinze jours, Kukuruzovic et Cie sont sortis sous les applaudissements nourris et mérités d’un public toujours plus nombreux et enthousiaste.
La sécheresse du score pourrait laisser penser que tout a été très simple pour le LS contre son récent bourreau. Tel n’a pas été le cas. Jusqu’au moment où Aldin Turkes, «Monsieur un but par match», ne profite d’un superbe travail préparatoire d’Andi Zeqiri pour assommer les Argoviens (2-0 à la 53e), les Vaudois avaient connu pas mal de problèmes pour trouver des failles dans une défense adverse renforcée et bien articulée autour de l’expérimenté Zverotic. «Durant près d’une heure, nous avons plutôt bien maîtrisé les offensives du LS, soupirait le capitaine argovien. Mais après ce deuxième but, nous avons sombré en leur laissant beaucoup trop d’espaces. Et face à une équipe aussi forte, cela ne pardonne pas.»
Durant cette longue période d’incertitude, le mérite des Lausannois a été de rester patients tout en ne relâchant jamais leur étreinte. Sans multiplier les occasions, ils maintenaient ainsi une pression constante sur des Argoviens auxquels ils n’accordaient pas la moindre possibilité d’aller titiller Castella, si l’on excepte la reprise trop enlevée de Rossini, pourtant bien placé. Une trentaine de secondes plus tard, Turkes mettait un terme à ce très léger suspense tout en donnant le signal de départ à une véritable fête de tirs qui aurait pu déboucher sur une correction à l’ampleur historique sans l’excellente performance du jeune Nicholas Ammeter (18 ans), le meilleur Argovien.
Forts de l’éclatante supériorité démontrée ces dernières semaines, les Vaudois ne risquent-ils pas de tomber peu à peu dans la facilité, bercés par une euphorie toujours dangereuse? «Je ne crois pas, coupe, avec le sourire, un Joël Geissmann décisif contre ses anciennes couleurs. Ce qui s’est passé la saison dernière nous servira de leçon pour continuer à maintenir la pression. Comme on le fait désormais lorsque l’on mène à la marque.» Heureusement pour Giorgio Contini, le calendrier lui donne un précieux coup de main avec deux prochaines confrontations grisantes qui devraient, pour le moment, éviter ce risque de décompression. À commencer par un derby lausannois prometteur, ce vendredi à Nyon, puis un duel des plus motivants en Coupe de Suisse face à Lugano, juste après la pause des équipes nationales.
Un problème de riche
L’abondance de biens doit être l’autre sujet de préoccupation du coach lausannois. Un problème de riche qu’il ne doit pas sous-estimer. «Je sais qu’il y a un peu de mauvaise humeur chez certains de ceux qui ont eu moins de temps de jeu jusque-là, soufflait-il. Mais aujourd’hui (ndlr: samedi), et contrairement à d’autres occasions, ils ont affiché l’état d’esprit que j’attends d’eux.»
L’allusion à Pasche, Oliveira et autres Ndoye est claire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que, samedi, leurs apparitions sur le terrain ne sont pas passées inaperçues. Au contraire même, puisque Oliveira a été à l’origine du cinquième but alors que la vitesse et la puissance de Ndoye ont posé des problèmes insolubles à la défense argovienne. Avec, notamment, une frappe sur le poteau intérieur (68e) et une passe décisive sur le premier but de Zeqiri (79e). Durant la dizaine de minutes qui lui a été accordée, Alex Pasche a, lui aussi, eu le temps de montrer qu’il vaut mieux qu’une simple alternative. Alors que l’issue du match était pliée depuis longtemps, l’ancien vice-capitaine s’en est allé récupérer avec rage un ballon dans les pieds d’un adversaire à une trentaine de mètres de Castella, sur le côté droit. Pour ensuite lancer un contre qui débouchait sur un penalty, toutefois manqué par Kukuruzovic. La lutte interne pour un poste de titulaire contre SLO s’annonce féroce.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«La nouvelle formule du championnat, c’est la mort du football» https://www.lematin.ch/28968635
Intéressante analyse LS + Zeqiri dès la 16ème minutes
Intéressante analyse LS + Zeqiri dès la 16ème minutes
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Le rachat de l’OGC Nice pourrait freiner l’exode des talents du LS
VALERY HACHE
Avec l’acquisition du club français par Ineos, Lausanne-Sport va découvrir la multipropriété et ses synergies. Un «atout formation»?
Bob Ratcliffe, président d’Ineos Football et CEO du LS, a ajouté une corde à son arc avec le rachat de l’OGC Nice. AFP
Mathieu Aeschmann
C’est une réaction instinctive, presque un réflexe amoureux. Lundi soir, les supporters du Lausanne-Sport ont ressenti un (bref) sentiment d’abandon. En actant le rachat de l’OGC Nice, Ineos venait de s’offrir un second club de football, plus grand, plus cher (environ 100 millions d’euros). Entre jalousie et résignation, les tripes ne sont jamais de bons conseils. Alors même si Bob Ratcliffe s’empressa mardi, au cœur de son marathon médiatique, d’écrire que le LS «rest[ait] solidement en place au centre de [son] attention», la crainte de devenir «l’autre» s’était emparée des subconscients.
Une référence en Europe
Cette crainte est-elle justifiée? Même s’il faudra du temps pour dessiner une réponse définitive, rien n’interdit de parier que non. D’abord parce que les logiques économiques et amoureuses ne suivent pas les mêmes ressorts. Ensuite parce que l’histoire récente des multipropriétés – un actionnaire majoritaire qui possède plusieurs clubs – raconte une dynamique peu exclusive et rarement linéaire. Si le City Football Group a créé une marque globale (New York, Melbourne, Yokohama) à partir d’un joyau (Manchester), la famille Pozzo s’est, elle, diversifiée au point que Watford génère plus de revenus que la «maison mère» de l’Udinese. Quant à la «galaxie Red Bull» – un groupe industriel actif dans plusieurs disciplines sportives comme Ineos –, elle a réussi à s’imposer comme une référence de la postformation européenne tout en faisant accepter à l’UEFA l’idée que Salzbourg et Leipzig participent à la même Coupe d’Europe.
Si Ineos souhaite s’inspirer de Red Bull, le Lausanne-Sport doit-il craindre un destin à la Salzbourg – dix titres de champion depuis 2007, demi-finaliste de l’Europa League 2017, deux saisons à admirer Sadio Mané? La question fait sourire. Mais est-ce vraiment le modèle envisagé? «Il y a des synergies à trouver entre Nice et Lausanne-Sport, insistait mardi Bob Ratcliffe devant les médias français. La Suisse est un grand pays de formation, son système fonctionne bien. Or comme nous voulons investir dans la jeunesse, les opportunités existent; notamment en matière de scouting, d’analyse des données et de camps d’entraînement.»
Au cœur d’une conférence de presse d’intronisation, avant même que Patrick Vieira ne soit confirmé à son poste d’entraîneur, la déclaration d’intention a de quoi rassurer. Certes Ineos rêve de disputer la Ligue des champions avec Nice («dans un projet de trois à cinq ans»). Mais il compte y parvenir en s’appuyant sur le Lausanne-Sport. Et sa logique «gagnant-gagnant» semble vouloir faire la part belle au «scouting» et au «data», deux mots très souvent prononcés par Bob Ratcliffe.
«Même si je n’ai aucune idée des intentions d’Ineos, je comparerais plutôt le potentiel de ce projet à celui qui unit l’AS Monaco au Cercle Bruges, précise Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football au Centre international d’étude du sport à Neuchâtel. Il y a un club qui cherche à jouer les premiers rôles en Ligue 1 et un autre, moins performant dans un championnat plus modeste, qui peut servir de plateforme pour faire mûrir et valoriser des jeunes joueurs.» Pour le chercheur, «ce modèle visant à mutualiser certains moyens et à contrôler un plus grand parc de joueurs fait sens tant sportivement qu’économiquement». «Mais si tel était l’objectif dès le début, on peut s’étonner qu’Ineos ait commencé par le «petit club»; sauf s’il a considéré le LS comme un laboratoire, s’interroge Raffaele Poli. Au final, la multipropriété et ses synergies ne se mettent pas en place en un claquement de doigts. Il faut des personnes compétentes partout et une structure précise. Car si elle n’est pas bien pensée, l’expérience est vouée à l’échec.»
Liens à détailler
Voilà sans doute pourquoi, de Lausanne jusqu’à Nice, chacun préfère attendre avant de détailler ces liens qui doivent devenir une force. «À Lausanne, on vise la promotion avec l’inauguration du nouveau stade, mais la saison vient tout juste de débuter. Et à Nice, je viens à peine de recevoir ma carte d’accès, souriait mardi Bob Ratcliffe. Donc oui, on va se pencher attentivement sur des synergies. C’est au programme.» Un programme sur lequel Ineos a peut-être déjà pris un peu d’avance.
«Avec Nice, Bryan Okoh serait resté»
Même s’il le cache derrière une mine aussi triste qu’un ciel du Lancashire, Bob Ratcliffe est un passionné. Mardi à Nice, il l’a prouvé en multipliant les références à ses dialogues avec les acteurs du football. Parmi eux, Patrick Viera, Dante, capitaine des Aiglons, mais aussi la famille de Bryan Okoh, le jeune Lausannois de 16 ans parti cet été au Red Bull Salzbourg. «Nous avions un grand espoir au Lausanne-Sport qui avait sur la table une très belle proposition. J’ai longuement discuté avec sa famille parce que nous voulions le garder. Quand j’ai demandé si le fait d’acheter Nice pouvait les faire rester, ils m’ont répondu que oui.»
À quelques semaines près, l’argument aurait pu faire pencher la balance. Aujourd’hui, ce défenseur central ambidextre évolue à Liefering (2e division autrichienne) et son transfert a rapporté plus de 2 millions d’euros au LS. Le fait que Bob Ratcliffe cite son cas à l’heure d’évoquer les synergies à créer n’a donc rien d’anodin. Il témoigne d’une frustration à corriger et montre le modèle à suivre (le milieu Joël Ribeiro est aussi parti à la Juventus). «Nous avons trois internationaux M21 au LS. L’axe Lausanne-Nice va créer des opportunités, dans les deux sens.»
L’OGC Nice peut-il devenir la carotte capable de faire patienter les meilleurs jeunes jusqu’à la Challenge (Super) League? «C’est un discours cohérent, valide Raffaele Poli. Avec des réussites comme Mané ou Upamecano, Salzbourg a prouvé sa capacité à valoriser des joueurs. Le LS part de très loin. Mais il suffirait d’un ou deux parcours réussis pour que le club se façonne une réputation.» M.A.
Lausanne n’entend pas lâcherses pépites
Football Plusieurs jeunes joueurs du LS attisent les convoitises. Le point avec le directeur sportif, Pablo Iglesias
Mardi, comme tous ces jours-ci en cette période agitée de fin de mercato (clôture le 2 septembre), le téléphone de Pablo Iglesias, le directeur sportif du LS, n’a pas cessé de chauffer. «Ça n’arrête pas de sonner, confirme l’intéressé. On est méchamment sollicités…» Avec les résultats du séduisant leader vaudois de Challenge League, la présence de plusieurs espoirs dans ses rangs attise les convoitises. Un intérêt qui vient de partout: non seulement de France et d’Allemagne mais également d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre, etc. Avec parfois, précise notre interlocuteur, «des clubs que l’on voit le mardi et le mercredi soir à la TV» – soit la taille champion, excusez du peu.
Mais entre faux bruits (souvent véhiculés par les agents eux-mêmes), vraies rumeurs, pistes sans issue et réel intérêt du club demandeur, ce n’est pas toujours facile de s’y repérer.
Ndoye annoncé à Rennes
Dernier exemple en date: le départ pressenti de Dan Ndoye (18 ans), l’un des joyaux de la Pontaise, à Rennes, où l’attendrait un mégacontrat de cinq ans. Renseignements pris, il n’en sera rien; en tout cas pas dans l’immédiat. Avec une nouvelle qui s’est dégonflée aussi vite qu’elle avait vu le jour. Vous avez dit info ou intox? «Dan était aussi annoncé à Monaco, à Marseille, s’amuse Iglesias. Les bruits vont plus vite que la réalité. Pour Zeqiri, c’était hier Wolfsburg, et demain? Même pour Aldin (ndlr: Turkes), ça grenouille déjà.»
Mais les consignes, venues d’en haut, sont formelles: pas question de céder aux sirènes du marché. Ni de brûler les étapes. «Là-dessus, le propriétaire du club est très clair, reprend le responsable de la cellule recrutement, personne ne bouge ou ne sort d’ici, hormis l’un ou l’autre cas isolé. Ces gamins-là, ce sont nos pépites et Lausanne veut les garder. Avant d’aller un jour voir peut-être ailleurs, c’est ici, chez nous, que nos talents doivent encore progresser. Si les étoiles se mettent sur la même constellation, cela peut d’ailleurs donner quelque chose de fantastique…» Ce n’est pas un hasard non plus si les contrats des joueurs concernés ont été «blindés», jusqu’en 2021 ou 2022.
Entériné ce début de semaine, le rachat de l’OGC Nice par Ineos ouvre aussi bien évidemment de futures perspectives de collaboration, sous la forme d’un possible pont entre la baie des Anges et les Plaines-du-Loup. Avec une passerelle que l’on peut imaginer empruntée, le moment venu, par l’un ou l’autre des joyaux actuels de la Pontaise. Nicolas Jacquier
Le rachat de l’OGC Nice pourrait freiner l’exode des talents du LS
VALERY HACHE
Avec l’acquisition du club français par Ineos, Lausanne-Sport va découvrir la multipropriété et ses synergies. Un «atout formation»?
Bob Ratcliffe, président d’Ineos Football et CEO du LS, a ajouté une corde à son arc avec le rachat de l’OGC Nice. AFP
Mathieu Aeschmann
C’est une réaction instinctive, presque un réflexe amoureux. Lundi soir, les supporters du Lausanne-Sport ont ressenti un (bref) sentiment d’abandon. En actant le rachat de l’OGC Nice, Ineos venait de s’offrir un second club de football, plus grand, plus cher (environ 100 millions d’euros). Entre jalousie et résignation, les tripes ne sont jamais de bons conseils. Alors même si Bob Ratcliffe s’empressa mardi, au cœur de son marathon médiatique, d’écrire que le LS «rest[ait] solidement en place au centre de [son] attention», la crainte de devenir «l’autre» s’était emparée des subconscients.
Une référence en Europe
Cette crainte est-elle justifiée? Même s’il faudra du temps pour dessiner une réponse définitive, rien n’interdit de parier que non. D’abord parce que les logiques économiques et amoureuses ne suivent pas les mêmes ressorts. Ensuite parce que l’histoire récente des multipropriétés – un actionnaire majoritaire qui possède plusieurs clubs – raconte une dynamique peu exclusive et rarement linéaire. Si le City Football Group a créé une marque globale (New York, Melbourne, Yokohama) à partir d’un joyau (Manchester), la famille Pozzo s’est, elle, diversifiée au point que Watford génère plus de revenus que la «maison mère» de l’Udinese. Quant à la «galaxie Red Bull» – un groupe industriel actif dans plusieurs disciplines sportives comme Ineos –, elle a réussi à s’imposer comme une référence de la postformation européenne tout en faisant accepter à l’UEFA l’idée que Salzbourg et Leipzig participent à la même Coupe d’Europe.
Si Ineos souhaite s’inspirer de Red Bull, le Lausanne-Sport doit-il craindre un destin à la Salzbourg – dix titres de champion depuis 2007, demi-finaliste de l’Europa League 2017, deux saisons à admirer Sadio Mané? La question fait sourire. Mais est-ce vraiment le modèle envisagé? «Il y a des synergies à trouver entre Nice et Lausanne-Sport, insistait mardi Bob Ratcliffe devant les médias français. La Suisse est un grand pays de formation, son système fonctionne bien. Or comme nous voulons investir dans la jeunesse, les opportunités existent; notamment en matière de scouting, d’analyse des données et de camps d’entraînement.»
Au cœur d’une conférence de presse d’intronisation, avant même que Patrick Vieira ne soit confirmé à son poste d’entraîneur, la déclaration d’intention a de quoi rassurer. Certes Ineos rêve de disputer la Ligue des champions avec Nice («dans un projet de trois à cinq ans»). Mais il compte y parvenir en s’appuyant sur le Lausanne-Sport. Et sa logique «gagnant-gagnant» semble vouloir faire la part belle au «scouting» et au «data», deux mots très souvent prononcés par Bob Ratcliffe.
«Même si je n’ai aucune idée des intentions d’Ineos, je comparerais plutôt le potentiel de ce projet à celui qui unit l’AS Monaco au Cercle Bruges, précise Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football au Centre international d’étude du sport à Neuchâtel. Il y a un club qui cherche à jouer les premiers rôles en Ligue 1 et un autre, moins performant dans un championnat plus modeste, qui peut servir de plateforme pour faire mûrir et valoriser des jeunes joueurs.» Pour le chercheur, «ce modèle visant à mutualiser certains moyens et à contrôler un plus grand parc de joueurs fait sens tant sportivement qu’économiquement». «Mais si tel était l’objectif dès le début, on peut s’étonner qu’Ineos ait commencé par le «petit club»; sauf s’il a considéré le LS comme un laboratoire, s’interroge Raffaele Poli. Au final, la multipropriété et ses synergies ne se mettent pas en place en un claquement de doigts. Il faut des personnes compétentes partout et une structure précise. Car si elle n’est pas bien pensée, l’expérience est vouée à l’échec.»
Liens à détailler
Voilà sans doute pourquoi, de Lausanne jusqu’à Nice, chacun préfère attendre avant de détailler ces liens qui doivent devenir une force. «À Lausanne, on vise la promotion avec l’inauguration du nouveau stade, mais la saison vient tout juste de débuter. Et à Nice, je viens à peine de recevoir ma carte d’accès, souriait mardi Bob Ratcliffe. Donc oui, on va se pencher attentivement sur des synergies. C’est au programme.» Un programme sur lequel Ineos a peut-être déjà pris un peu d’avance.
«Avec Nice, Bryan Okoh serait resté»
Même s’il le cache derrière une mine aussi triste qu’un ciel du Lancashire, Bob Ratcliffe est un passionné. Mardi à Nice, il l’a prouvé en multipliant les références à ses dialogues avec les acteurs du football. Parmi eux, Patrick Viera, Dante, capitaine des Aiglons, mais aussi la famille de Bryan Okoh, le jeune Lausannois de 16 ans parti cet été au Red Bull Salzbourg. «Nous avions un grand espoir au Lausanne-Sport qui avait sur la table une très belle proposition. J’ai longuement discuté avec sa famille parce que nous voulions le garder. Quand j’ai demandé si le fait d’acheter Nice pouvait les faire rester, ils m’ont répondu que oui.»
À quelques semaines près, l’argument aurait pu faire pencher la balance. Aujourd’hui, ce défenseur central ambidextre évolue à Liefering (2e division autrichienne) et son transfert a rapporté plus de 2 millions d’euros au LS. Le fait que Bob Ratcliffe cite son cas à l’heure d’évoquer les synergies à créer n’a donc rien d’anodin. Il témoigne d’une frustration à corriger et montre le modèle à suivre (le milieu Joël Ribeiro est aussi parti à la Juventus). «Nous avons trois internationaux M21 au LS. L’axe Lausanne-Nice va créer des opportunités, dans les deux sens.»
L’OGC Nice peut-il devenir la carotte capable de faire patienter les meilleurs jeunes jusqu’à la Challenge (Super) League? «C’est un discours cohérent, valide Raffaele Poli. Avec des réussites comme Mané ou Upamecano, Salzbourg a prouvé sa capacité à valoriser des joueurs. Le LS part de très loin. Mais il suffirait d’un ou deux parcours réussis pour que le club se façonne une réputation.» M.A.
Lausanne n’entend pas lâcherses pépites
Football Plusieurs jeunes joueurs du LS attisent les convoitises. Le point avec le directeur sportif, Pablo Iglesias
Mardi, comme tous ces jours-ci en cette période agitée de fin de mercato (clôture le 2 septembre), le téléphone de Pablo Iglesias, le directeur sportif du LS, n’a pas cessé de chauffer. «Ça n’arrête pas de sonner, confirme l’intéressé. On est méchamment sollicités…» Avec les résultats du séduisant leader vaudois de Challenge League, la présence de plusieurs espoirs dans ses rangs attise les convoitises. Un intérêt qui vient de partout: non seulement de France et d’Allemagne mais également d’Italie, d’Espagne, d’Angleterre, etc. Avec parfois, précise notre interlocuteur, «des clubs que l’on voit le mardi et le mercredi soir à la TV» – soit la taille champion, excusez du peu.
Mais entre faux bruits (souvent véhiculés par les agents eux-mêmes), vraies rumeurs, pistes sans issue et réel intérêt du club demandeur, ce n’est pas toujours facile de s’y repérer.
Ndoye annoncé à Rennes
Dernier exemple en date: le départ pressenti de Dan Ndoye (18 ans), l’un des joyaux de la Pontaise, à Rennes, où l’attendrait un mégacontrat de cinq ans. Renseignements pris, il n’en sera rien; en tout cas pas dans l’immédiat. Avec une nouvelle qui s’est dégonflée aussi vite qu’elle avait vu le jour. Vous avez dit info ou intox? «Dan était aussi annoncé à Monaco, à Marseille, s’amuse Iglesias. Les bruits vont plus vite que la réalité. Pour Zeqiri, c’était hier Wolfsburg, et demain? Même pour Aldin (ndlr: Turkes), ça grenouille déjà.»
Mais les consignes, venues d’en haut, sont formelles: pas question de céder aux sirènes du marché. Ni de brûler les étapes. «Là-dessus, le propriétaire du club est très clair, reprend le responsable de la cellule recrutement, personne ne bouge ou ne sort d’ici, hormis l’un ou l’autre cas isolé. Ces gamins-là, ce sont nos pépites et Lausanne veut les garder. Avant d’aller un jour voir peut-être ailleurs, c’est ici, chez nous, que nos talents doivent encore progresser. Si les étoiles se mettent sur la même constellation, cela peut d’ailleurs donner quelque chose de fantastique…» Ce n’est pas un hasard non plus si les contrats des joueurs concernés ont été «blindés», jusqu’en 2021 ou 2022.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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