Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/lausanne-sport-en-danger-les-verites-du-directeur-sportif-cest-grave-monsieur-cisse-id17195378.html
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football - La colère gronde à la Tuilière
Trois regards décalés sur un Lausanne-Sport en crise
Un sponsor, un ancien joueur et un fan livrent leurs sentiments désabusés sur la situation du club vaudois. Leurs propos traduisent l’exaspération populaire.
Nicolas Jacquier
Un public en colère, des fans exaspérés, une équipe qui ne répond plus. À la Tuilière, le climat était déjà délétère avant même la reprise du championnat. Elle l’est encore plus, avec un niveau de crispation monté d’un cran, à la suite du cinglant revers subi à domicile devant Saint-Gall (1-5). Au moment où Ineos maintient sa confiance aux hommes en place, il devient toujours plus difficile pour les amoureux du LS de trouver des raisons d’y croire.
À trois jours du derby lémanique contre Servette, «24 heures» a choisi de donner la parole à trois personnes gravitant dans l’environnement du club: un sponsor, un ancien joueur devenu consultant et un fan. Leurs propos racontent l’histoire d’une désillusion, entre abattement, lucidité et timide espoir d’une tardive prise de conscience.
«Personne ne veut revivre une relégation, ce serait un sacré gâchis»
Daniel Guex (61 ans) est un amoureux éperdu du LS, qu’il a toujours suivi. Mais c’est aussi en même temps, à travers son garage du même nom basé à Bremblens, l’un de ses sponsors principaux. Une collaboration qui s’est encore renforcée depuis 2018. S’il n’a rien à dire au sujet du partenariat commercial le liant au club vaudois - «les gens du marketing font un travail incroyable» -, il n’en va pas de même sur le plan sportif.
«Les joueurs ont l’air désabusés. Y croient-ils vraiment eux-mêmes? Depuis le début de la saison, on n’a pas tellement eu l’occasion de vibrer. C’est de pire en pire On a de la peine à comprendre ce qui se passe. Les gens en ont marre, ils s’attendaient à autre chose. Comme simple supporter, je suis déçu. En tant que sponsor, on a toujours l’espoir que cela fonctionne mieux. Pour nous, cela représente un gros investissement.»
Présent ce week-end au stade comme à chaque rencontre, l’homme a souffert. «Ça nous fait mal parce qu’on aime Lausanne, reprend-il. Si Diaw n’était pas là, il y aurait déjà pu y avoir 0-5 après trente minutes. Quand on voit le recrutement de Saint-Gall et qu’on le compare au nôtre, on ne peut que se poser des questions. Au LS, personne ne fait la différence. Il n’y a pas assez de qualité dans le groupe, on sent un manque flagrant d’unité. Alors que les nouvelles installations sont splendides, l’équipe n’est pas à la hauteur du décor.»
Le propriétaire du garage Guex entend la grogne populaire qui monte des gradins. «On sent une cassure.» Lui aussi espérait de véritables renforts. «On ne voit pas un signal fort de la part d’Ineos. Est-ce si difficile de motiver des joueurs à venir jouer à Lausanne? Le club n’est-il pas assez attractif?»
Alors que la situation comptable n’incite guère à l’optimisme, Daniel Guex refuse d’envisager le scénario du pire. «Personne ne veut revivre une relégation. Ce serait un sacré gâchis. Même si les résultats ne suivent pas, on continue d’être présent. Et quoi qu’il en soit, on sera toujours là pour Lausanne.» NJA
Daniel Guex, sponsor
«C’est une forme d’abandon»
Gabet Chapuisat n’était pas à la Tuilière dimanche pour assister à la déroute du LS, humilié par Saint-Gall. Mais il était devant sa TV. Cela lui a suffi pour comprendre l’étendue du désastre. «On sent de la résignation. Lausanne ne ressemble déjà plus à une équipe de Super League. Même en cherchant bien, on ne perçoit aucun signe positif auquel s’accrocher, hormis peut-être Lucerne, aussi mal loti. On juge sur ce que l’on voit. Mais quand on ne voit rien»
Le plus désolant? Pour le consultant de Blue Sport, il s’agit de la faiblesse des présumés renforts étrangers. «On laisse partir nos meilleurs Suisses (ndlr: Cameron Puertas, Gabriel Barès) pour les remplacer par des tocards. Partout, un étranger se doit d’être plus fort qu’un joueur national. Or à Lausanne, c’est l’inverse!» À lui seul Mayron George, l’attaquant costaricain traînant ses kilos dans les seize mètres, cristallise la colère des fans.
Compte tenu des moyens colossaux de son propriétaire et de l’investissement réel d’Ineos, existerait-il un malentendu entre les promesses initiales et la nature exacte du projet? Le public vaudois désespère de ne pas voir débarquer un nom capable de le faire rêver.
«Je n’ai pas le sentiment qu’Ineos joue le jeu. Le LS n’a certes jamais été sa priorité mais là, c’est comme si les propriétaires avaient tiré un trait. Ineos n’a plus envie d’y investir, c’est une forme d’abandon. Si Lausanne leur tenait vraiment à cœur, ses dirigeants seraient déjà passés à l’action. On peut comprendre la frustration du public.»
Dans un stade flambant neuf, le barragiste de la Tuilière n’est-il plus qu’une coquille vide? L’ancien défenseur n’est pas loin de faire le procès de son directeur sportif. «J’entends encore Souleymane Cissé nous parler d’Europe à court terme. Le seul tort, c’est de l’avoir peut-être trop écouté. Tant la 10e place me semble réservée au LS.»NJA
Gabet Chapuisat, ancien joueur
«On est en dessous de tout»
«On est malheureusement à notre place. Dans ce championnat, je ne vois personne de plus faible que nous. On est en dessous de tout. J’y croirai malgré tout jusqu’au bout, mais ai-je vraiment raison d’espérer? En temps normal, je suis plutôt optimiste. Mais dans ces conditions, difficile de l’être.»
Michaël Duc (31 ans) est un soutien sans faille de son LS, qu’il supporte depuis plus de quinze ans. «Je le suis partout, y compris à l’extérieur. Au pire, je dois rater quelques matches par saison, et encore.» Une passion qu’il a jusque dans la peau, à considérer le tatouage - 1896, soit l’année de fondation du club - ornant son bras droit.
Comme beaucoup, ce supporter de la première heure est revenu des belles promesses entendues lors de la prise de pouvoir d’Ineos à la Pontaise. «Je me souviens encore de la première conférence de presse lors du rachat. On y parlait volontiers Europe et volonté d’aller chercher des trophées. Mais l’euphorie n’a pas duré. En lieu et place, on sent un abattement, un ras-le-bol généralisé du public. Tout ce que l’on espérait, on ne l’a pas vu.»
Le témoignage de Michaël Duc, qui n’a pas souhaité apparaître en photo, illustre le décalage grandissant entre la gestion des dirigeants et un club coupé de sa base. «Il y a un agacement qui se focalise sur la personne de Souleymane Cissé. Tout un stade qui réclame sa démission, c’est rare. Cela traduit le malaise qui s’est instauré. Aux yeux d’Ineos, j’ai le sentiment que l’on n’existe pas trop.»
Moins d’une semaine après la déroute subie contre Saint-Gall, Lausanne se déplacera samedi à la Praille pour y affronter son pire ennemi. «Franchement, comment espérer gagner contre Servette? Je redoute que cela soit le même tarif.» Quoi qu’il lui en coûte, notre interlocuteur sera le dernier à renoncer. «J’aimerai toujours Lausanne. Je perpétue une tradition familiale commencée par mon grand-père. Je ne les lâcherai jamais.»NJA
Michaël Duc, supporter inconditionnel
Trois regards décalés sur un Lausanne-Sport en crise
Un sponsor, un ancien joueur et un fan livrent leurs sentiments désabusés sur la situation du club vaudois. Leurs propos traduisent l’exaspération populaire.
Nicolas Jacquier
Un public en colère, des fans exaspérés, une équipe qui ne répond plus. À la Tuilière, le climat était déjà délétère avant même la reprise du championnat. Elle l’est encore plus, avec un niveau de crispation monté d’un cran, à la suite du cinglant revers subi à domicile devant Saint-Gall (1-5). Au moment où Ineos maintient sa confiance aux hommes en place, il devient toujours plus difficile pour les amoureux du LS de trouver des raisons d’y croire.
À trois jours du derby lémanique contre Servette, «24 heures» a choisi de donner la parole à trois personnes gravitant dans l’environnement du club: un sponsor, un ancien joueur devenu consultant et un fan. Leurs propos racontent l’histoire d’une désillusion, entre abattement, lucidité et timide espoir d’une tardive prise de conscience.
«Personne ne veut revivre une relégation, ce serait un sacré gâchis»
Daniel Guex (61 ans) est un amoureux éperdu du LS, qu’il a toujours suivi. Mais c’est aussi en même temps, à travers son garage du même nom basé à Bremblens, l’un de ses sponsors principaux. Une collaboration qui s’est encore renforcée depuis 2018. S’il n’a rien à dire au sujet du partenariat commercial le liant au club vaudois - «les gens du marketing font un travail incroyable» -, il n’en va pas de même sur le plan sportif.
«Les joueurs ont l’air désabusés. Y croient-ils vraiment eux-mêmes? Depuis le début de la saison, on n’a pas tellement eu l’occasion de vibrer. C’est de pire en pire On a de la peine à comprendre ce qui se passe. Les gens en ont marre, ils s’attendaient à autre chose. Comme simple supporter, je suis déçu. En tant que sponsor, on a toujours l’espoir que cela fonctionne mieux. Pour nous, cela représente un gros investissement.»
Présent ce week-end au stade comme à chaque rencontre, l’homme a souffert. «Ça nous fait mal parce qu’on aime Lausanne, reprend-il. Si Diaw n’était pas là, il y aurait déjà pu y avoir 0-5 après trente minutes. Quand on voit le recrutement de Saint-Gall et qu’on le compare au nôtre, on ne peut que se poser des questions. Au LS, personne ne fait la différence. Il n’y a pas assez de qualité dans le groupe, on sent un manque flagrant d’unité. Alors que les nouvelles installations sont splendides, l’équipe n’est pas à la hauteur du décor.»
Le propriétaire du garage Guex entend la grogne populaire qui monte des gradins. «On sent une cassure.» Lui aussi espérait de véritables renforts. «On ne voit pas un signal fort de la part d’Ineos. Est-ce si difficile de motiver des joueurs à venir jouer à Lausanne? Le club n’est-il pas assez attractif?»
Alors que la situation comptable n’incite guère à l’optimisme, Daniel Guex refuse d’envisager le scénario du pire. «Personne ne veut revivre une relégation. Ce serait un sacré gâchis. Même si les résultats ne suivent pas, on continue d’être présent. Et quoi qu’il en soit, on sera toujours là pour Lausanne.» NJA
Daniel Guex, sponsor
«C’est une forme d’abandon»
Gabet Chapuisat n’était pas à la Tuilière dimanche pour assister à la déroute du LS, humilié par Saint-Gall. Mais il était devant sa TV. Cela lui a suffi pour comprendre l’étendue du désastre. «On sent de la résignation. Lausanne ne ressemble déjà plus à une équipe de Super League. Même en cherchant bien, on ne perçoit aucun signe positif auquel s’accrocher, hormis peut-être Lucerne, aussi mal loti. On juge sur ce que l’on voit. Mais quand on ne voit rien»
Le plus désolant? Pour le consultant de Blue Sport, il s’agit de la faiblesse des présumés renforts étrangers. «On laisse partir nos meilleurs Suisses (ndlr: Cameron Puertas, Gabriel Barès) pour les remplacer par des tocards. Partout, un étranger se doit d’être plus fort qu’un joueur national. Or à Lausanne, c’est l’inverse!» À lui seul Mayron George, l’attaquant costaricain traînant ses kilos dans les seize mètres, cristallise la colère des fans.
Compte tenu des moyens colossaux de son propriétaire et de l’investissement réel d’Ineos, existerait-il un malentendu entre les promesses initiales et la nature exacte du projet? Le public vaudois désespère de ne pas voir débarquer un nom capable de le faire rêver.
«Je n’ai pas le sentiment qu’Ineos joue le jeu. Le LS n’a certes jamais été sa priorité mais là, c’est comme si les propriétaires avaient tiré un trait. Ineos n’a plus envie d’y investir, c’est une forme d’abandon. Si Lausanne leur tenait vraiment à cœur, ses dirigeants seraient déjà passés à l’action. On peut comprendre la frustration du public.»
Dans un stade flambant neuf, le barragiste de la Tuilière n’est-il plus qu’une coquille vide? L’ancien défenseur n’est pas loin de faire le procès de son directeur sportif. «J’entends encore Souleymane Cissé nous parler d’Europe à court terme. Le seul tort, c’est de l’avoir peut-être trop écouté. Tant la 10e place me semble réservée au LS.»NJA
Gabet Chapuisat, ancien joueur
«On est en dessous de tout»
«On est malheureusement à notre place. Dans ce championnat, je ne vois personne de plus faible que nous. On est en dessous de tout. J’y croirai malgré tout jusqu’au bout, mais ai-je vraiment raison d’espérer? En temps normal, je suis plutôt optimiste. Mais dans ces conditions, difficile de l’être.»
Michaël Duc (31 ans) est un soutien sans faille de son LS, qu’il supporte depuis plus de quinze ans. «Je le suis partout, y compris à l’extérieur. Au pire, je dois rater quelques matches par saison, et encore.» Une passion qu’il a jusque dans la peau, à considérer le tatouage - 1896, soit l’année de fondation du club - ornant son bras droit.
Comme beaucoup, ce supporter de la première heure est revenu des belles promesses entendues lors de la prise de pouvoir d’Ineos à la Pontaise. «Je me souviens encore de la première conférence de presse lors du rachat. On y parlait volontiers Europe et volonté d’aller chercher des trophées. Mais l’euphorie n’a pas duré. En lieu et place, on sent un abattement, un ras-le-bol généralisé du public. Tout ce que l’on espérait, on ne l’a pas vu.»
Le témoignage de Michaël Duc, qui n’a pas souhaité apparaître en photo, illustre le décalage grandissant entre la gestion des dirigeants et un club coupé de sa base. «Il y a un agacement qui se focalise sur la personne de Souleymane Cissé. Tout un stade qui réclame sa démission, c’est rare. Cela traduit le malaise qui s’est instauré. Aux yeux d’Ineos, j’ai le sentiment que l’on n’existe pas trop.»
Moins d’une semaine après la déroute subie contre Saint-Gall, Lausanne se déplacera samedi à la Praille pour y affronter son pire ennemi. «Franchement, comment espérer gagner contre Servette? Je redoute que cela soit le même tarif.» Quoi qu’il lui en coûte, notre interlocuteur sera le dernier à renoncer. «J’aimerai toujours Lausanne. Je perpétue une tradition familiale commencée par mon grand-père. Je ne les lâcherai jamais.»NJA
Michaël Duc, supporter inconditionnel
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Old School, Rolls et LSDyl aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.sportune.fr/sport-business/football/ineos-le-nouveau-geant-du-sport-275730
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Commentaire: Lausanne s’est séparé du coupable idéal
https://lematin.ch/story/commentaire-lausanne-sest-separe-du-coupable-ideal-316087811914
https://lematin.ch/story/commentaire-lausanne-sest-separe-du-coupable-ideal-316087811914
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Changement de coach à la Tuilière
Le maintien du LS sera confié à Alain Casanova
Selon nos informations, le technicien français de 60 ans a été choisi par Souleymane Cissé pour assurer une mission qui s’annonce délicate.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h58
Alain Casanova (à droite) a fait l’essentiel de sa carrière d’entraîneur à la tête de Toulouse, une équipe qu’il a dirigée près de 300 fois.
AFP
Les vives tensions qui ont accompagné, puis ont suivi, la prestation désastreuse du LS dimanche face au FC Saint-Gall (1-5) ont eu de lourdes conséquences. Une analyse approfondie et les discussions qui ont suivi le lendemain ont suffi à Bob Ratcliffe, le président du LS, à Julien Fournier, responsable football d’Ineos, et à Souleymane Cissé pour prendre la décision de se séparer avec effet immédiat d’Ilija Borenovic.
«La performance de l’équipe face à Saint-Gall n’a de loin pas correspondu à ce que nous espérions, explique le directeur sportif de la Tuilière. Nous avons donc choisi d’agir très vite en remplaçant Ilija Borenovic avant que notre situation sportive ne devienne vraiment très inquiétante. Je ne peux pas encore vous dire le nom de son successeur, mais ce qui est certain, c’est qu’il sera expérimenté.»
Le Lausanne-Sport et Ilija Borenovic ont décidé de se séparer
AboLa colère gronde à la Tuilière
Trois regards décalés sur un Lausanne-Sport en crise
Abo Le directeur d’Ineos s’exprime
Julien Fournier: «Si Cissé est blâmé, c’est moi qu’il faut blâmer»
Pendant que Bob Ratcliffe honorait un rendez-vous de longue date – au cours duquel il s’est voulu rassurant sur l’implication d’Ineos dans le projet lausannois –avec les hautes sphères du principal sponsor du club, la BCV, et que Julien Fournier prenait, lui, la direction de Paris pour assister au petit exploit de l’OGC Nice en Coupe de France au Parc des Princes, Souleymane Cissé s’en partait en quête du successeur d’Ilija Borenovic .
Le derby à l’horizon
Une décision d’évincer l’ancien coach du Team Vaud M21, huit mois seulement après son intronisation, que le directeur sportif lausannois n’a pas prise de gaieté de cœur. «C’est moi qui ai choisi Ilija et je crois l’avoir défendu très longtemps et du mieux que je pouvais. Mais là, ça devenait trop compliqué. Cela dit, je pense toujours qu’il a les qualités pour entraîner au plus haut niveau. Au LS, il n’a malheureusement pas eu cette part de chance qui est indispensable à toute réussite.»
Ilija Borenovic n’est plus l’entraîneur du Lausanne-Sport.
L’annonce de l’engagement d’Alain Casanova devrait intervenir ce jeudi matin déjà, une fois que les derniers détails contractuels auront été réglés. Dans la foulée, le technicien français dirigera son premier entraînement. Il n’aura donc que très peu de temps pour faire connaissance avec son groupe et préparer un derby lémanique de tous les dangers (samedi 18 h).
«Je reste convaincu que le groupe actuel est de qualité et qu’il est en mesure de faire beaucoup mieux que ce qu’il a montré jusque-là, insiste Souleymane Cissé. Il appartiendra au nouveau coach d’exploiter au mieux ce potentiel.»
Peut-être bien. Ou pas. Quoi qu’il en soit, le seul dernier renfort du milieu de terrain français Adrien Trebel (30 ans), en prêt d’Anderlecht, ne suffira pas pour augmenter sensiblement les chances du LS de rester en Super League. «Il ne sera pas notre seul renfort, confirme le directeur sportif. Il appartiendra à notre nouveau coach de me préciser le profil du ou des joueurs dont il a besoin pour satisfaire au mieux ses attentes.»
Un coach prudent
Selon un technicien et un journaliste, tous deux français, que nous avons contactés mercredi soir, Alain Casanova correspond au profil d’entraîneur capable de maintenir le LS en Super League. «C’est une bonne personne, discrète et très fiable», assurent-ils de concert. «Je ne le connais pas bien sur le plan personnel, ajoute le technicien, mais tous les échos que j’en ai eus sont positifs.»
Pour ce qui concerne sa philosophie de jeu, il ne faut pas s’attendre à un football offensif et spectaculaire, selon nos interlocuteurs, qui partagent le même avis sur Casanova. «C’est un coach plutôt prudent, qui base son jeu sur une base défensive très solide. Mais il faut aussi reconnaître qu’à Toulouse il n’avait pas non plus un groupe capable de rivaliser avec les meilleurs. Il a souvent obtenu le maximum avec les joueurs dont il disposait là-bas. Cela dit, c’est le profil d’entraîneur qui convient bien à une équipe qui cherche à se maintenir.»
Encore trois recrues?
Pour ce qui concerne d’éventuelles nouvelles arrivées, parmi les différentes pistes explorées jusque-là, celle qui mène à l’international algérien Mehdi Zerkane (23 ans) semble définitivement abandonnée. Lundi, le milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, mis à l’écart par Vladimir Petkovic il y a quelques semaines, a clairement fait savoir sur le site internet du club qu’il ne voulait pas partir.
Avec l’aide de la cellule de recrutement de l’OGC Nice, Souleymane Cissé devra probablement au moins ajouter un latéral gauche et un milieu récupérateur pour permettre à Alain Casanova de faire beaucoup mieux que son prédécesseur qui a chèrement payé une campagne de transfert estivale très chaotique et lacunaire.
Deux renforts auxquels on pourrait même ajouter un attaquant rapide capable d’épauler Rodrigo Pollero et Zeki Amdouni. Comme quoi les rafistolages hivernaux coûtent souvent plus cher que les bons choix faits avec la nécessaire anticipation.
Carte de visite
Nom: Alain Casanova.Né le 18 septembre 1961 à Clermont-Ferrand.Nationalités: Française et espagnole.Parcours de joueur: Avant de commencer une carrière d’entraîneur en 2008, il a été gardien au Havre, à Marseille et à Toulouse entre 1982 et 1995. Il compte 318 matches en pro, dont la grande majorité en Ligue 1.Parcours d’entraîneur: Toulouse de 2008 à 2015, puis Lens de juillet 2016 à août 2017 et Toulouse de juin 2018 à octobre 2019
Le maintien du LS sera confié à Alain Casanova
Selon nos informations, le technicien français de 60 ans a été choisi par Souleymane Cissé pour assurer une mission qui s’annonce délicate.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h58
Alain Casanova (à droite) a fait l’essentiel de sa carrière d’entraîneur à la tête de Toulouse, une équipe qu’il a dirigée près de 300 fois.
AFP
Les vives tensions qui ont accompagné, puis ont suivi, la prestation désastreuse du LS dimanche face au FC Saint-Gall (1-5) ont eu de lourdes conséquences. Une analyse approfondie et les discussions qui ont suivi le lendemain ont suffi à Bob Ratcliffe, le président du LS, à Julien Fournier, responsable football d’Ineos, et à Souleymane Cissé pour prendre la décision de se séparer avec effet immédiat d’Ilija Borenovic.
«La performance de l’équipe face à Saint-Gall n’a de loin pas correspondu à ce que nous espérions, explique le directeur sportif de la Tuilière. Nous avons donc choisi d’agir très vite en remplaçant Ilija Borenovic avant que notre situation sportive ne devienne vraiment très inquiétante. Je ne peux pas encore vous dire le nom de son successeur, mais ce qui est certain, c’est qu’il sera expérimenté.»
Le Lausanne-Sport et Ilija Borenovic ont décidé de se séparer
AboLa colère gronde à la Tuilière
Trois regards décalés sur un Lausanne-Sport en crise
Abo Le directeur d’Ineos s’exprime
Julien Fournier: «Si Cissé est blâmé, c’est moi qu’il faut blâmer»
Pendant que Bob Ratcliffe honorait un rendez-vous de longue date – au cours duquel il s’est voulu rassurant sur l’implication d’Ineos dans le projet lausannois –avec les hautes sphères du principal sponsor du club, la BCV, et que Julien Fournier prenait, lui, la direction de Paris pour assister au petit exploit de l’OGC Nice en Coupe de France au Parc des Princes, Souleymane Cissé s’en partait en quête du successeur d’Ilija Borenovic .
Le derby à l’horizon
Une décision d’évincer l’ancien coach du Team Vaud M21, huit mois seulement après son intronisation, que le directeur sportif lausannois n’a pas prise de gaieté de cœur. «C’est moi qui ai choisi Ilija et je crois l’avoir défendu très longtemps et du mieux que je pouvais. Mais là, ça devenait trop compliqué. Cela dit, je pense toujours qu’il a les qualités pour entraîner au plus haut niveau. Au LS, il n’a malheureusement pas eu cette part de chance qui est indispensable à toute réussite.»
Ilija Borenovic n’est plus l’entraîneur du Lausanne-Sport.
L’annonce de l’engagement d’Alain Casanova devrait intervenir ce jeudi matin déjà, une fois que les derniers détails contractuels auront été réglés. Dans la foulée, le technicien français dirigera son premier entraînement. Il n’aura donc que très peu de temps pour faire connaissance avec son groupe et préparer un derby lémanique de tous les dangers (samedi 18 h).
«Je reste convaincu que le groupe actuel est de qualité et qu’il est en mesure de faire beaucoup mieux que ce qu’il a montré jusque-là, insiste Souleymane Cissé. Il appartiendra au nouveau coach d’exploiter au mieux ce potentiel.»
Peut-être bien. Ou pas. Quoi qu’il en soit, le seul dernier renfort du milieu de terrain français Adrien Trebel (30 ans), en prêt d’Anderlecht, ne suffira pas pour augmenter sensiblement les chances du LS de rester en Super League. «Il ne sera pas notre seul renfort, confirme le directeur sportif. Il appartiendra à notre nouveau coach de me préciser le profil du ou des joueurs dont il a besoin pour satisfaire au mieux ses attentes.»
Un coach prudent
Selon un technicien et un journaliste, tous deux français, que nous avons contactés mercredi soir, Alain Casanova correspond au profil d’entraîneur capable de maintenir le LS en Super League. «C’est une bonne personne, discrète et très fiable», assurent-ils de concert. «Je ne le connais pas bien sur le plan personnel, ajoute le technicien, mais tous les échos que j’en ai eus sont positifs.»
Pour ce qui concerne sa philosophie de jeu, il ne faut pas s’attendre à un football offensif et spectaculaire, selon nos interlocuteurs, qui partagent le même avis sur Casanova. «C’est un coach plutôt prudent, qui base son jeu sur une base défensive très solide. Mais il faut aussi reconnaître qu’à Toulouse il n’avait pas non plus un groupe capable de rivaliser avec les meilleurs. Il a souvent obtenu le maximum avec les joueurs dont il disposait là-bas. Cela dit, c’est le profil d’entraîneur qui convient bien à une équipe qui cherche à se maintenir.»
Encore trois recrues?
Pour ce qui concerne d’éventuelles nouvelles arrivées, parmi les différentes pistes explorées jusque-là, celle qui mène à l’international algérien Mehdi Zerkane (23 ans) semble définitivement abandonnée. Lundi, le milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, mis à l’écart par Vladimir Petkovic il y a quelques semaines, a clairement fait savoir sur le site internet du club qu’il ne voulait pas partir.
Avec l’aide de la cellule de recrutement de l’OGC Nice, Souleymane Cissé devra probablement au moins ajouter un latéral gauche et un milieu récupérateur pour permettre à Alain Casanova de faire beaucoup mieux que son prédécesseur qui a chèrement payé une campagne de transfert estivale très chaotique et lacunaire.
Deux renforts auxquels on pourrait même ajouter un attaquant rapide capable d’épauler Rodrigo Pollero et Zeki Amdouni. Comme quoi les rafistolages hivernaux coûtent souvent plus cher que les bons choix faits avec la nécessaire anticipation.
Carte de visite
Nom: Alain Casanova.Né le 18 septembre 1961 à Clermont-Ferrand.Nationalités: Française et espagnole.Parcours de joueur: Avant de commencer une carrière d’entraîneur en 2008, il a été gardien au Havre, à Marseille et à Toulouse entre 1982 et 1995. Il compte 318 matches en pro, dont la grande majorité en Ligue 1.Parcours d’entraîneur: Toulouse de 2008 à 2015, puis Lens de juillet 2016 à août 2017 et Toulouse de juin 2018 à octobre 2019
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Interview du Onze il y a qq année d'Alain Casanova
https://www.google.ch/amp/s/www.onzemondial.com/ligue-1/instant-tactique-alain-casanova-toulouse-interview-exclu-jeu-184317%3fview=amp
https://www.google.ch/amp/s/www.onzemondial.com/ligue-1/instant-tactique-alain-casanova-toulouse-interview-exclu-jeu-184317%3fview=amp
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/servette-lausanne-a-qui-appartient-le-lac-167735875977
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/alain-casanova-presente-jai-foi-en-cette-mission-sauvetage-pour-lausanne-id17204128.html
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
[size=47]Nicolas Jacquier, 24h de ce jour.
Alain Casanova: «Je veux que l’on devienne une équipe difficile à battre»[/size]
Franco-Espagnol de 60 ans, l’ancien portier du Havre, de Marseille - il était remplaçant lors de la finale de la Ligue des champions 1991 perdue par l’OM à Bari contre l’Étoile rouge de Belgrade - et de Toulouse succède à Ilija Borenovic, limogé en milieu de semaine.
À la Tuilière, le natif de Clermont-Ferrand devra apporter toute sa grinta afin de relancer un barragiste apparu étrangement amorphe contre Saint-Gall (1-5).
À 48 heures du derby lémanique, les dirigeants du LS ont ainsi voulu créer un choc psychologique. Après Celestini, Weaver, Contini et Borenovic, Casanova est le cinquième technicien de l’ère Ineos à s’asseoir sur le banc vaudois.
À considérer la situation périlleuse dans laquelle se trouve le LS, peut-on en déduire que vous aimez vivre dangereusement?
Le défi est certes élevé, mais c’est aussi l’occasion de s’exposer pour savoir si on est capable de le réussir. J’ai trouvé un groupe très mobilisé, qui m’a fait plaisir au niveau de son implication. Ces premières impressions ne seront validées que si on parvient à les transférer dans le match de samedi contre Servette.
Alors qu’il y a urgence, vous débarquez dans un championnat que vous ne connaissez pas vraiment. N’est-ce pas problématique?
Cela peut être un handicap mais cela peut aussi être une libération. J’arrive avec un regard neuf, j’apporte ma fraîcheur. Tout ce que le club a connu de négatif, je ne l’ai pas subi. Je viens sans états d’âme, ni a priori. On n’effacera pas le classement. Mais en affichant un nouvel état d’esprit, on peut repartir d’une feuille blanche. Dès les premiers contacts, avoir ressenti la confiance d’Ineos est aussi quelque chose d’appréciable. Quand on se sent désiré comme je l’ai été, on a envie de rendre cette confiance.
Vous n’avez plus entraîné depuis votre départ volontaire du banc de Toulouse, à l’automne 2019. Que fait un coach sans banc durant plus de deux ans?
Ce n’est jamais évident de quitter un club dans lequel vous avez passé trente ans de votre vie. C’est l’équivalent d’une petite mort. Je suis passé par différentes phases. Il m’a fallu évacuer le mal-être que je ressentais. J’avais reçu modestement quelques offres mais aucune ne me convenait. J’en ai profité pour me perfectionner, mais la pandémie a limité ce que je pensais initialement faire.
Vous voilà aujourd’hui à Lausanne pour relancer une formation en pleine crise de confiance. Dans ces cas-là, comment s’y prend-on?
On doit tous tendre vers le même objectif, en faisant les choses ensemble de manière soudée. L’aspect mental est souvent déterminant. Je veux que l’on devienne une équipe difficile à battre. J’ai une croyance totale sur la réussite de ma mission. Je ne prétends pas que l’expédition qui nous attend va être facile. Le bateau va tanguer, il faudra souquer ferme pour arriver à bon port.
Votre épouse est une psychologue clinicienne réputée. Dans son approche pluridisciplinaire, puisez-vous des idées afin de libérer un potentiel collectif qui peine à s’exprimer? Comment surmonter ces blocages?
Tout ce qui est utile a son importance. Toutes les ressources sont bonnes et celles de mon épouse sont encore meilleures…
Alors que le LS n’en a peut-être pas terminé de ses emplettes, vous affichez une position très tranchée en vous déclarant globalement opposé au mercato hivernal… Qu’est-ce qui vous agace tant que ça?
À mes yeux, on commence une saison avec un effectif et on devrait terminer celle-ci avec ce même effectif. En cours de championnat, il y a une intégration à faire qui peut fragiliser le groupe, avec un déséquilibre entre les titulaires d’alors et ceux susceptibles de les remplacer.
Samedi, il y a match à la Praille, face à l’«ennemi» du bout du lac.
On sait combien ce match est important et combien les suivants le seront aussi. On a envie de plaire à nos supporters parce que l’on en a besoin. Cela doit être des alliés, pas des adversaires! Mais l’adhésion du public ne passera que par des résultats positifs, avant la manière…
Le capitaine sonne la révolte
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«C’est bien sûr frustrant. Personne ne pensait vivre ce que l’on a vécu l’autre jour…» Stjepan Kukuruzovic le reconnait sans ambages. L’humiliation contre Saint-Gall lui a fait mal; ce qui devait suivre, avec la mise à pied de Borenovic, également. «Le départ d’un coach représente aussi une défaite pour les joueurs. On n’a pas su être à la hauteur.»
Dans l’urgence, que faut-il changer en priorité? «La première chose à changer, répond «Kuki», c’est notre mentalité. On doit bosser plus ensemble, comme une équipe, et pas chacun seul dans son coin.»
Cette semaine, le capitaine du LS a parlé à plusieurs joueurs. Mais il connaît aussi les limites de l’exercice. «Moi-même, je ne suis pas à niveau, admet-il. Je sais que je dois apporter plus. On ne s’en sortira que tous ensemble, le foot n’est pas un sport individuel. Pour cela, on se doit d’afficher un autre état d’esprit, avec plus de grinta et d’envie. Faute de quoi, ça sera difficile de faire des choses.»
Certitude: contre Servette, le visiteur aura beaucoup à se faire pardonner.
Alain Casanova: «Je veux que l’on devienne une équipe difficile à battre»[/size]
Après avoir pris ses marques le matin même à la Tuilière, le successeur de Borenovic a évoqué jeudi sa mission – assurer le maintien du club vaudois - et les moyens qu’il entend déployer pour y parvenir.
Sans surprise puisque sa nomination était attendue depuis la veille, Alain Casanova a été intronisé jeudi au chevet du Lausanne-Sport, 9e de Super League.Franco-Espagnol de 60 ans, l’ancien portier du Havre, de Marseille - il était remplaçant lors de la finale de la Ligue des champions 1991 perdue par l’OM à Bari contre l’Étoile rouge de Belgrade - et de Toulouse succède à Ilija Borenovic, limogé en milieu de semaine.
À la Tuilière, le natif de Clermont-Ferrand devra apporter toute sa grinta afin de relancer un barragiste apparu étrangement amorphe contre Saint-Gall (1-5).
À 48 heures du derby lémanique, les dirigeants du LS ont ainsi voulu créer un choc psychologique. Après Celestini, Weaver, Contini et Borenovic, Casanova est le cinquième technicien de l’ère Ineos à s’asseoir sur le banc vaudois.
À considérer la situation périlleuse dans laquelle se trouve le LS, peut-on en déduire que vous aimez vivre dangereusement?
Le défi est certes élevé, mais c’est aussi l’occasion de s’exposer pour savoir si on est capable de le réussir. J’ai trouvé un groupe très mobilisé, qui m’a fait plaisir au niveau de son implication. Ces premières impressions ne seront validées que si on parvient à les transférer dans le match de samedi contre Servette.
Alors qu’il y a urgence, vous débarquez dans un championnat que vous ne connaissez pas vraiment. N’est-ce pas problématique?
Cela peut être un handicap mais cela peut aussi être une libération. J’arrive avec un regard neuf, j’apporte ma fraîcheur. Tout ce que le club a connu de négatif, je ne l’ai pas subi. Je viens sans états d’âme, ni a priori. On n’effacera pas le classement. Mais en affichant un nouvel état d’esprit, on peut repartir d’une feuille blanche. Dès les premiers contacts, avoir ressenti la confiance d’Ineos est aussi quelque chose d’appréciable. Quand on se sent désiré comme je l’ai été, on a envie de rendre cette confiance.
Vous n’avez plus entraîné depuis votre départ volontaire du banc de Toulouse, à l’automne 2019. Que fait un coach sans banc durant plus de deux ans?
Ce n’est jamais évident de quitter un club dans lequel vous avez passé trente ans de votre vie. C’est l’équivalent d’une petite mort. Je suis passé par différentes phases. Il m’a fallu évacuer le mal-être que je ressentais. J’avais reçu modestement quelques offres mais aucune ne me convenait. J’en ai profité pour me perfectionner, mais la pandémie a limité ce que je pensais initialement faire.
Vous voilà aujourd’hui à Lausanne pour relancer une formation en pleine crise de confiance. Dans ces cas-là, comment s’y prend-on?
On doit tous tendre vers le même objectif, en faisant les choses ensemble de manière soudée. L’aspect mental est souvent déterminant. Je veux que l’on devienne une équipe difficile à battre. J’ai une croyance totale sur la réussite de ma mission. Je ne prétends pas que l’expédition qui nous attend va être facile. Le bateau va tanguer, il faudra souquer ferme pour arriver à bon port.
Votre épouse est une psychologue clinicienne réputée. Dans son approche pluridisciplinaire, puisez-vous des idées afin de libérer un potentiel collectif qui peine à s’exprimer? Comment surmonter ces blocages?
Tout ce qui est utile a son importance. Toutes les ressources sont bonnes et celles de mon épouse sont encore meilleures…
Alors que le LS n’en a peut-être pas terminé de ses emplettes, vous affichez une position très tranchée en vous déclarant globalement opposé au mercato hivernal… Qu’est-ce qui vous agace tant que ça?
À mes yeux, on commence une saison avec un effectif et on devrait terminer celle-ci avec ce même effectif. En cours de championnat, il y a une intégration à faire qui peut fragiliser le groupe, avec un déséquilibre entre les titulaires d’alors et ceux susceptibles de les remplacer.
Samedi, il y a match à la Praille, face à l’«ennemi» du bout du lac.
On sait combien ce match est important et combien les suivants le seront aussi. On a envie de plaire à nos supporters parce que l’on en a besoin. Cela doit être des alliés, pas des adversaires! Mais l’adhésion du public ne passera que par des résultats positifs, avant la manière…
Le capitaine sonne la révolte
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«C’est bien sûr frustrant. Personne ne pensait vivre ce que l’on a vécu l’autre jour…» Stjepan Kukuruzovic le reconnait sans ambages. L’humiliation contre Saint-Gall lui a fait mal; ce qui devait suivre, avec la mise à pied de Borenovic, également. «Le départ d’un coach représente aussi une défaite pour les joueurs. On n’a pas su être à la hauteur.»
Dans l’urgence, que faut-il changer en priorité? «La première chose à changer, répond «Kuki», c’est notre mentalité. On doit bosser plus ensemble, comme une équipe, et pas chacun seul dans son coin.»
Cette semaine, le capitaine du LS a parlé à plusieurs joueurs. Mais il connaît aussi les limites de l’exercice. «Moi-même, je ne suis pas à niveau, admet-il. Je sais que je dois apporter plus. On ne s’en sortira que tous ensemble, le foot n’est pas un sport individuel. Pour cela, on se doit d’afficher un autre état d’esprit, avec plus de grinta et d’envie. Faute de quoi, ça sera difficile de faire des choses.»
Certitude: contre Servette, le visiteur aura beaucoup à se faire pardonner.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Moubandje: «Casanova affectionne le jeu de possession du Barça»
Le défenseur genevois François Moubandje a joué deux saisons sous les ordres du nouvel entraîneur du Lausanne-Sport. C'était à Toulouse entre 2013 et 2015. Il se souvient d'un homme de principes, adepte du 3-5-2 et du jeu catalan.
03.02.2022, 16:4003.02.2022, 17:07
Julien Caloz
Julien Caloz
Suivez-moi
François Moubandje, on vous appelle pour que vous nous parliez d'Alain Casanova, le nouvel entraîneur du LS...
Oh purée! Il a signé quand?!
Ce matin même!
Aaaah! Bien, bien. C'est un entraîneur qui a de l'expérience en Ligue 1 et qui connait notre championnat. Je sais qu'il le suit depuis longtemps puisque c'est lui qui m'avait recruté en 2013 quand je jouais à Servette.
Quels souvenirs gardez-vous de lui?
C'est un coach qui aime le jeu, qui apprécie la jouerie espagnole. Dans les mises en place et les stratégies, on se rapprochait de ce qui se faisait en Liga.
Il était plutôt Barça ou Real?
Barça, sans hésiter. Il insistait sur la possession du ballon et la récupération agressive dès la perte du cuir.
Fiche bio
Ancien gardien du Havre et de Toulouse, Alain Casanova, qui était sans club depuis octobre 2019, n'a dirigé que deux équipes dans sa carrière de technicien: Toulouse (2008-2015 et 2018-2019) et Lens (2016-2017). Au fil de sa carrière, il s'est forgé une réputation d'expert dans le développement de talents. A Toulouse, il a notamment accompagné l'émergence de joueurs comme M. Sissoko, Capoue, Ben Yedder ou Gignac. Son expérience des situations difficiles devrait lui être précieuse dans sa nouvelle mission. Le LS occupe en effet le 9e rang de la Super League, avec un point d'avance sur la lanterne rouge Lucerne.
Les supporters du LS vont donc se régaler!
Il faudra voir comment les choses se mettent en place. C'est toujours difficile d'imposer de nouvelles idées dans un club.
Avait-il un système de jeu privilégié, ou était-il plutôt du genre à s'adapter à l'adversaire?
On avait commencé en 4-3-3, mais on avait ensuite opté pour le 3-5-2, qu'il affectionnait beaucoup. On avait réussi à comprendre ce système de jeu et à déranger pas mal d'équipes avec.
Humainement, il était comment, Casanova?
Il a des principes forts, qu'il impose et défend. Il préfèrera toujours mourir avec ses idées que triompher avec celles d'un autre. Cela dit, il n'est pas fermé non plus. Il est ouvert à la discussion et aux échanges.
Que vous a-t-il apporté sur le plan personnel?
D'abord, c'est l'entraîneur qui m'a lancé en Ligue 1. Il a beaucoup cru en moi malgré une première année difficile avec ma blessure. Il m'a dit un jour: «Tu as toutes les qualités. Libère ta tête!» J'ai beaucoup travaillé, je suis revenu, et M. Casanova a fini par m'avouer: «T'es beaucoup trop fort, je suis obligé de te trouver une place sur le terrain.» Je m'en rappelle très bien.
Il vous a aussi fait progresser défensivement.
C'est vrai. Il pensait que j'étais un défenseur costaud, rugueux dans les duels, mais il a vu un joueur très technique, plutôt offensif. On a dû ajuster ça ensemble car il souhaitait que je travaille davantage défensivement. J'ai beaucoup appris dans ce registre avec lui.
Il a la réputation d'être un excellent formateur. Vous a-t-il fait grandir comme footballeur?
On ne peut pas dire le contraire, puisque c'est sous ses ordres que j'ai intégré l'équipe nationale pour la première fois!
Quand on est un joueur et qu'on s'entend bien avec un entraîneur, est-ce qu'on reste en contact quand l'un des deux quitte le club?
On ne le fait pas toujours mais M. Casanova est un entraîneur qui a compté pour moi, c'est une belle personne, quelqu'un que je respecte beaucoup. Du coup on ne s'est pas perdu de vue après son départ du TFC. Je vais d'ailleurs lui envoyer un WhatsApp pour lui souhaiter bonne chance à Lausanne.
Le défenseur genevois François Moubandje a joué deux saisons sous les ordres du nouvel entraîneur du Lausanne-Sport. C'était à Toulouse entre 2013 et 2015. Il se souvient d'un homme de principes, adepte du 3-5-2 et du jeu catalan.
03.02.2022, 16:4003.02.2022, 17:07
Julien Caloz
Julien Caloz
Suivez-moi
François Moubandje, on vous appelle pour que vous nous parliez d'Alain Casanova, le nouvel entraîneur du LS...
Oh purée! Il a signé quand?!
Ce matin même!
Aaaah! Bien, bien. C'est un entraîneur qui a de l'expérience en Ligue 1 et qui connait notre championnat. Je sais qu'il le suit depuis longtemps puisque c'est lui qui m'avait recruté en 2013 quand je jouais à Servette.
Quels souvenirs gardez-vous de lui?
C'est un coach qui aime le jeu, qui apprécie la jouerie espagnole. Dans les mises en place et les stratégies, on se rapprochait de ce qui se faisait en Liga.
Il était plutôt Barça ou Real?
Barça, sans hésiter. Il insistait sur la possession du ballon et la récupération agressive dès la perte du cuir.
Fiche bio
Ancien gardien du Havre et de Toulouse, Alain Casanova, qui était sans club depuis octobre 2019, n'a dirigé que deux équipes dans sa carrière de technicien: Toulouse (2008-2015 et 2018-2019) et Lens (2016-2017). Au fil de sa carrière, il s'est forgé une réputation d'expert dans le développement de talents. A Toulouse, il a notamment accompagné l'émergence de joueurs comme M. Sissoko, Capoue, Ben Yedder ou Gignac. Son expérience des situations difficiles devrait lui être précieuse dans sa nouvelle mission. Le LS occupe en effet le 9e rang de la Super League, avec un point d'avance sur la lanterne rouge Lucerne.
Les supporters du LS vont donc se régaler!
Il faudra voir comment les choses se mettent en place. C'est toujours difficile d'imposer de nouvelles idées dans un club.
Avait-il un système de jeu privilégié, ou était-il plutôt du genre à s'adapter à l'adversaire?
On avait commencé en 4-3-3, mais on avait ensuite opté pour le 3-5-2, qu'il affectionnait beaucoup. On avait réussi à comprendre ce système de jeu et à déranger pas mal d'équipes avec.
Humainement, il était comment, Casanova?
Il a des principes forts, qu'il impose et défend. Il préfèrera toujours mourir avec ses idées que triompher avec celles d'un autre. Cela dit, il n'est pas fermé non plus. Il est ouvert à la discussion et aux échanges.
Que vous a-t-il apporté sur le plan personnel?
D'abord, c'est l'entraîneur qui m'a lancé en Ligue 1. Il a beaucoup cru en moi malgré une première année difficile avec ma blessure. Il m'a dit un jour: «Tu as toutes les qualités. Libère ta tête!» J'ai beaucoup travaillé, je suis revenu, et M. Casanova a fini par m'avouer: «T'es beaucoup trop fort, je suis obligé de te trouver une place sur le terrain.» Je m'en rappelle très bien.
Il vous a aussi fait progresser défensivement.
C'est vrai. Il pensait que j'étais un défenseur costaud, rugueux dans les duels, mais il a vu un joueur très technique, plutôt offensif. On a dû ajuster ça ensemble car il souhaitait que je travaille davantage défensivement. J'ai beaucoup appris dans ce registre avec lui.
Il a la réputation d'être un excellent formateur. Vous a-t-il fait grandir comme footballeur?
On ne peut pas dire le contraire, puisque c'est sous ses ordres que j'ai intégré l'équipe nationale pour la première fois!
Quand on est un joueur et qu'on s'entend bien avec un entraîneur, est-ce qu'on reste en contact quand l'un des deux quitte le club?
On ne le fait pas toujours mais M. Casanova est un entraîneur qui a compté pour moi, c'est une belle personne, quelqu'un que je respecte beaucoup. Du coup on ne s'est pas perdu de vue après son départ du TFC. Je vais d'ailleurs lui envoyer un WhatsApp pour lui souhaiter bonne chance à Lausanne.
bonzai- Date d'inscription : 03/11/2009
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/servette-lausanne-un-derby-en-contrastes-149547384571
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/souleymane-cisse-il-saura-redonner-un-coup-de-fouet-a-lequipe-875947733340
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.watson.ch/fr/sport/lausanne/264723883-lausanne-sport-cisse-coach-tres-aime-est-devenu-un-dirigeant-conteste
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/les-11-commandements-de-cisse-selon-les-ultras-du-ls-252449951642
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
kok9 et michel222 aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
[size=43]Alain Casanova peut mieux mesurer l’ampleur de sa tâche[/size]
Malgré une évidente bonne volonté, le Lausanne-Sport et son nouveau coach se sont inclinés face à Servette (1-0), samedi, sans se créer la moindre occasion de but.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 15h45
[size=16]3
[/size]
La «première» d’Alain Casanova à la tête du LS n’a pas été couronnée de succès. Le technicien français y a pourtant vu plusieurs raisons d’envisager la suite avec un certain optimisme.
keystone-sda.ch
Au moment où il a paraphé le contrat que lui proposait Souleymane Cissé, Alain Casanova connaissait la complexité du défi qu’il allait devoir relever. «Nos premiers contacts remontent à près de deux mois, nous avouait, jeudi, le directeur sportif de la Tuilière. Depuis, il a suivi de loin mais avec attention les matches du LS et visionné la plupart des autres. Alain ne débarque pas dans l’inconnu.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Il y a tout de même une belle différence entre observer la prestation d’une équipe choisie et dirigée par un autre entraîneur et l’avoir sous ses yeux et sous ses ordres. Samedi, pour sa toute première rencontre à la tête du LS - avec seulement deux jours de préparation -, l’ancien coach de Toulouse a ainsi beaucoup mieux pu évaluer l’ampleur de la tâche qui l’attend pour éviter une deuxième relégation en Challenge League en moins de cinq ans à son puissant propriétaire. Une sanction qui serait assurément plus douloureuse encore que celle de mai 2018.À LIRE ÉGALEMENT
FootballServette s’offre un Lausanne transparent
[size][/size]
AboInterview de Denis Zakaria«La Juve a montré plus d’envie que les autres!»
[size]Pour tenter de ne pas revenir bredouille du bout du lac, Alain Casanova a essentiellement misé sur une solide assise défensive. Grâce à la mise en place d’un premier bloc à cinq, protégé par un second, de quatre éléments, dont la préoccupation principale était d’empêcher les Servettiens de trouver des espaces. Pour espérer marquer, le LS comptait sur les qualités de finisseur de Pollero et sur un improbable concours de circonstances.
Un second scénario qui a d’ailleurs bien failli se produire à la 90e minute lorsque le ballon que Mayron George cherchait à remettre dans l’axe de la tête touchait le bras gauche d’Antunes. Malheureusement pour les Lausannois, la VAR sauvait ensuite Servette d’un penalty en raison d’un hors-jeu préalable de l’attaquant costaricien.
[/size]
[size=31]Un Servette emprunté[/size]
[size]Même si les occasions genevoises se résument au but de Sasso, à une légèreté de Diaw (30e) et à une reprise contrée d’Imeri (59e), la victoire de Servette tombe sous le sens, tant les Lausannois se sont montrés inoffensifs tout au long d’un derby lémanique d’une pauvreté historique.
«Je suis très déçu pour le club, les supporters et mes joueurs, soulignait d’emblée Alain Casanova. L’état d’esprit qu’ils ont affiché a été celui que j’attends d’eux. Je suis très fier de ce qu’ils ont montré dans des circonstances très compliquées. Bien qu’elle se trouve actuellement dans une dynamique négative (ndlr: le LS reste sur quatre défaites consécutives), où tout est très fragile, l’équipe a pris ses responsabilités dans le jeu. Et il ne nous a finalement pas manqué grand-chose pour arracher un point.»[/size]
Pour le mériter, il aurait tout de même fallu que le LS se montre un peu plus entreprenant. Si l’on excepte une frappe de Pollero, captée sans problème par Frick (12e), et une reprise de la tête mal cadrée du même attaquant (45e), ce fut le néant offensif complet. Pour tenter d’inverser le cours des choses, Alain Casanova s’est contenté de changer son «trio» offensif.[size=34]«Quand une équipe concède en moyenne plus de deux buts par match, il me semble primordial d’essayer de faire en sorte qu’elle soit plus solide sur le plan défensif.»[/size]
Alain Casanova, entraîneur du LS
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
«Mahou, Amdouni et Pollero avaient beaucoup travaillé jusque-là, explique-t-il. Mon but était que Coyle, Spielmann et George parviennent à insuffler un nouveau souffle grâce à leur fraîcheur, en profitant peut-être aussi d’une baisse de régime physique de nos adversaires.»Un plan qui a failli fonctionner samedi mais qui apparaît un peu minimaliste pour qu’Alain Casanova s’en contente à l’avenir. «Quand une équipe concède en moyenne plus de deux buts par match, détaille-t-il, il me semble primordial d’essayer de faire en sorte qu’elle soit plus solide sur le plan défensif. Il était en effet utopique de l’imaginer marquer trois fois ici pour faire un résultat. Maintenant, il est clair que l’on se devra d’être plus fort et présent à l’avenir en phase offensive. Par exemple en cherchant à récupérer plus haut le ballon. Mais chaque chose en son temps.»
Les supporters lausannois, samedi à la Praille.
KEYSTONE
[size=31]Le capitaine sur le banc[/size]
Pour cette première, Alain Casanova a d’emblée marqué son territoire en écartant Kukuruzovic de son onze initial. Sa façon de montrer au groupe qu’il voulait repartir d’une page blanche. «Ma décision n’a en aucun cas été une sanction contre le capitaine, coupe le technicien. J’ai le plus grand respect pour lui et il nous sera d’une grande utilité d’ici au terme de la saison. J’ai simplement choisi l’option qui me semblait être la meilleure pour ce match.»La performance du nouveau venu, Adrien Trebel, a été positive. Dans un registre similaire à celui de Kukuruzovic, celui qui n’avait plus joué la moindre rencontre officielle depuis huit mois a donné l’impression de trouver peu à peu ses marques après une entame de match logiquement délicate. Mais vu les profils des deux hommes, on a de la peine à les imaginer régulièrement ensemble sur la pelouse.
Si tout n’est pas à jeter dans le clan lausannois, la tâche d’Alain Casanova s’annonce déjà très compliquée. Ses principales missions seront de redonner, en peu de temps, un semblant de confiance et de sérénité à un groupe qui en est aujourd’hui totalement dépourvu. Puis, sur le plan offensif, d’essayer de transformer une couleuvre en cobra. Malgré les progrès de la science et son expérience, le défi semble toutefois relevé sans un ou deux renforts supplémentaires.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/premiere-dadrien-trebel-avec-lausanne-jattendais-ce-match-depuis-si-longtemps-id17212540.html
-------
https://lausanne-sports.forumsactifs.com/viewtopic.php?t=2813
-------
https://lausanne-sports.forumsactifs.com/viewtopic.php?t=2813
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
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