Les articles de presse (commentaires autorisés)
+64
football fan
RES
Georgie
Lousonna
Matt
jb
El Nino
Cc1974
Védouble1896
Topper
Scoopex
Minime
Mouss
Mike21
yvanrosset
Gimli
Old School
rehn98
Mathias
Flo
Mange-gazon IV
FF-LS
RGI
fritz.k
neLSon
radio_global
AxeLS
abhak
zodov
LsLover
TKP1
pizzaiolo
Reckless One
stefvs10
LSDyl
Le Vaudois
Wankdorf 1981
Blue Raph
admin
fatpig
cte
dudu
plik
Thierrible
Qwertz
El Lutin
Nataniel
bonzai
Flee
Rolls
Clash
mic
NPLS
Shogun
Julien F.
michel222
Lessing
TKP
lamadechine
centvingt
Homer
lausarme
LKK
kok9
68 participants
Page 1 sur 40
Page 1 sur 40 • 1, 2, 3 ... 20 ... 40
Les articles de presse (commentaires autorisés)
Analyse: Casanova, première approche refoulée
https://lematin.ch/story/analyse-casanova-premiere-approche-refoulee-823037523632
Analyse intéressante
https://lematin.ch/story/analyse-casanova-premiere-approche-refoulee-823037523632
Analyse intéressante
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Il retrouve son ex-club en Coupe
«Il a fallu du temps pour digérer ce rêve envolé»
À l’enseigne d’un quart de finale plus ouvert qu’il n’y paraît, Yverdon attend Lausanne de pied ferme ce mardi soir. Pour son gardien Kevin Martin, ex-LS, il n’est pas question d’en rester là.
Nicolas Jacquier
On peut y voir un clin d’œil farceur du destin comme seule la Coupe aime en proposer, comme si l’on ne devait pas échapper d’où l’on vient. À l’enseigne des chaudes retrouvailles entre Yverdon, qui carbure du tonnerre de Dieu en Challenge League, et un LS en pleine déliquescence sportive, Kevin Martin (26 ans) fera face à son ancien club. «Il faut croire que c’était écrit d’avance, confie-t-il. C’est quelque chose qui devait arriver.»
Celui qui, naguère en concurrence avec Thomas Castella, était encore le portier de la Pontaise, avait été lancé en Super League par Fabio Celestini à l’automne 2016. Pour une dizaine de matches dans l’élite avant de perdre la confiance de ses dirigeants jusqu’à devoir vider son casier. Partir pour rebondir ailleurs, plus bas. Et se reconstruire.
À l’époque, Kevin Martin avait souffert de ne pas être mieux considéré; le recul aidant, ajouté au travail qu’il a entrepris avec une coach mentale, il n’en conçoit aucune rancœur. Ou parvient à la cacher. «J’aurais voulu m’imposer comme No 1 au LS, admet-il. Ne pas y être parvenu a été dur pour moi. Mais je ne ressens plus la haine et la frustration que j’avais accumulées. Pour autant, cela ne s’est pas fait tout seul ni du jour au lendemain. Il a fallu du temps pour digérer ce rêve envolé.»
Plus de six mois sans jouer
L’habitant de Bussigny n’en avait toutefois pas fini avec le jeu de la concurrence. Après avoir fait pourtant ses preuves au stade municipal, le gardien de la promotion avait dû composer l’été dernier avec l’arrivée de Mirko Salvi. Autre signe du destin, il a fallu la grave blessure de celui-ci cet hiver pour que Kevin Martin, rejeté sur le banc en début de saison, retrouve la lumière et une place de titulaire entre les poteaux.
«Ce sont les aléas du foot, reprend-il. Dans la hiérarchie des gardiens, il y a un No 1, un No 2 et un No 3. Mais je n’ai jamais rien lâché. Je fais du foot pour jouer, pas pour voir les autres jouer. Mon tour est à nouveau arrivé, j’en profite à 200% afin de me créer des souvenirs. J’ai le droit de le faire. Avant de retrouver ma place, j’ai fait plus de six mois sans une minute de jeu.»
Avec son talent, le voilà aujourd’hui prêt à défier Lausanne pour s’autoriser à rêver plus grand encore. «On serait très déçu si l’on ne passait pas. Quand on se retrouve en quarts de finale, on sait que l’on peut vite être en finale. On s’est certes peut-être rapproché de Berne mais on n’y est pas encore! N’oublions pas qu’il y a sept mois, Yverdon jouait encore contre Münsingen et Cham.»
Après avoir sorti le FC Zurich au tour précédent, comment signer un nouvel exploit? «On doit se focaliser sur notre jeu. Le plus important, c’est nous.» Pour Yverdon, porté par une dynamique positive, le plus grand danger ne serait-il pas d’inverser les rôles? Son gardien, qui reste sur deux blanchissages en 2022, n’est pas loin de souscrire à la thèse. «Malgré sa situation précaire, Lausanne reste une équipe de Super League. Il faudra être au top pour passer.»
Il en a fait un atout
Alors qu’on a parfois pu lui reprocher son manque d’envergure, Kevin Martin (1,80 m sous la toise) a réussi à en faire un atout, compensant son manque de centimètres par son positionnement. «On ne devrait pas juger un gardien sur sa seule taille. À mes yeux, ce n’est pas sensé. Les qualités peuvent être multiples, il y a tant d’autres critères.»
Yverdon en est conscient: au bout du chemin, si tant est qu’il y parvienne, il y a la perspective d’une possible Coupe d’Europe, une éventualité qui l’obligerait peut-être à évoluer à la Tuilière. «On sait que ce scénario incroyable existe, mais on en est encore très loin», conclut son gardien.
Le néo-promu nord-vaudois remettra à plus tard ses rêves de grandeur. Pour Yverdon, place à la réalité de ses envies face à un Lausanne dont il est séparé par 37 km par la route. Et sur le terrain?
L’avant-match-
YS - LS, stade municipal, 20h
Bilan Avant de célébrer leurs retrouvailles, Yverdon et Lausanne se sont rarement affrontés. Le dernier derby remonte à plus de dix ans: le 27 février 2011, les deux équipes n’étaient pas parvenues à se départager lors de la 17e journée de Challenge League (0-0).
Public Plus de 2600 billets ont été vendus. Avec des caisses ouvertes ce mardi soir, on devrait approcher la barre des 3000 spectateurs.
À la recherche du déclic Pour un LS dont le dernier succès remonte au 21 novembre (1-0 à Saint-Gall), la Coupe peut-elle faire office de détonateur? «L’importance du rendez-vous n’échappe à personne, répond Alain Casanova. On a l’occasion de retrouver une meilleure dynamique que la nôtre en championnat. Le match important, c’est celui-là, et pas encore la réception de GC samedi.»
Uli Forte (coach d’Yverdon): «Le seul objectif, c’est de poursuivre notre chemin. La Coupe reste une compétition à part, obéissant à d’autres règles. Lausanne reste clairement le favori. Même si cela ne veut parfois rien dire»
Alain Casanova (coach du LS) «Un bras de fer nous attend. En Coupe, les différences s’annulent souvent. Dans notre situation, il vaut mieux connaître de bonnes joies que des déceptions. Pas question de spéculer. On mettra la meilleure équipe possible pour rejoindre le dernier carré.» NJA
«Il a fallu du temps pour digérer ce rêve envolé»
À l’enseigne d’un quart de finale plus ouvert qu’il n’y paraît, Yverdon attend Lausanne de pied ferme ce mardi soir. Pour son gardien Kevin Martin, ex-LS, il n’est pas question d’en rester là.
Nicolas Jacquier
On peut y voir un clin d’œil farceur du destin comme seule la Coupe aime en proposer, comme si l’on ne devait pas échapper d’où l’on vient. À l’enseigne des chaudes retrouvailles entre Yverdon, qui carbure du tonnerre de Dieu en Challenge League, et un LS en pleine déliquescence sportive, Kevin Martin (26 ans) fera face à son ancien club. «Il faut croire que c’était écrit d’avance, confie-t-il. C’est quelque chose qui devait arriver.»
Celui qui, naguère en concurrence avec Thomas Castella, était encore le portier de la Pontaise, avait été lancé en Super League par Fabio Celestini à l’automne 2016. Pour une dizaine de matches dans l’élite avant de perdre la confiance de ses dirigeants jusqu’à devoir vider son casier. Partir pour rebondir ailleurs, plus bas. Et se reconstruire.
À l’époque, Kevin Martin avait souffert de ne pas être mieux considéré; le recul aidant, ajouté au travail qu’il a entrepris avec une coach mentale, il n’en conçoit aucune rancœur. Ou parvient à la cacher. «J’aurais voulu m’imposer comme No 1 au LS, admet-il. Ne pas y être parvenu a été dur pour moi. Mais je ne ressens plus la haine et la frustration que j’avais accumulées. Pour autant, cela ne s’est pas fait tout seul ni du jour au lendemain. Il a fallu du temps pour digérer ce rêve envolé.»
Plus de six mois sans jouer
L’habitant de Bussigny n’en avait toutefois pas fini avec le jeu de la concurrence. Après avoir fait pourtant ses preuves au stade municipal, le gardien de la promotion avait dû composer l’été dernier avec l’arrivée de Mirko Salvi. Autre signe du destin, il a fallu la grave blessure de celui-ci cet hiver pour que Kevin Martin, rejeté sur le banc en début de saison, retrouve la lumière et une place de titulaire entre les poteaux.
«Ce sont les aléas du foot, reprend-il. Dans la hiérarchie des gardiens, il y a un No 1, un No 2 et un No 3. Mais je n’ai jamais rien lâché. Je fais du foot pour jouer, pas pour voir les autres jouer. Mon tour est à nouveau arrivé, j’en profite à 200% afin de me créer des souvenirs. J’ai le droit de le faire. Avant de retrouver ma place, j’ai fait plus de six mois sans une minute de jeu.»
Avec son talent, le voilà aujourd’hui prêt à défier Lausanne pour s’autoriser à rêver plus grand encore. «On serait très déçu si l’on ne passait pas. Quand on se retrouve en quarts de finale, on sait que l’on peut vite être en finale. On s’est certes peut-être rapproché de Berne mais on n’y est pas encore! N’oublions pas qu’il y a sept mois, Yverdon jouait encore contre Münsingen et Cham.»
Après avoir sorti le FC Zurich au tour précédent, comment signer un nouvel exploit? «On doit se focaliser sur notre jeu. Le plus important, c’est nous.» Pour Yverdon, porté par une dynamique positive, le plus grand danger ne serait-il pas d’inverser les rôles? Son gardien, qui reste sur deux blanchissages en 2022, n’est pas loin de souscrire à la thèse. «Malgré sa situation précaire, Lausanne reste une équipe de Super League. Il faudra être au top pour passer.»
Il en a fait un atout
Alors qu’on a parfois pu lui reprocher son manque d’envergure, Kevin Martin (1,80 m sous la toise) a réussi à en faire un atout, compensant son manque de centimètres par son positionnement. «On ne devrait pas juger un gardien sur sa seule taille. À mes yeux, ce n’est pas sensé. Les qualités peuvent être multiples, il y a tant d’autres critères.»
Yverdon en est conscient: au bout du chemin, si tant est qu’il y parvienne, il y a la perspective d’une possible Coupe d’Europe, une éventualité qui l’obligerait peut-être à évoluer à la Tuilière. «On sait que ce scénario incroyable existe, mais on en est encore très loin», conclut son gardien.
Le néo-promu nord-vaudois remettra à plus tard ses rêves de grandeur. Pour Yverdon, place à la réalité de ses envies face à un Lausanne dont il est séparé par 37 km par la route. Et sur le terrain?
L’avant-match-
YS - LS, stade municipal, 20h
Bilan Avant de célébrer leurs retrouvailles, Yverdon et Lausanne se sont rarement affrontés. Le dernier derby remonte à plus de dix ans: le 27 février 2011, les deux équipes n’étaient pas parvenues à se départager lors de la 17e journée de Challenge League (0-0).
Public Plus de 2600 billets ont été vendus. Avec des caisses ouvertes ce mardi soir, on devrait approcher la barre des 3000 spectateurs.
À la recherche du déclic Pour un LS dont le dernier succès remonte au 21 novembre (1-0 à Saint-Gall), la Coupe peut-elle faire office de détonateur? «L’importance du rendez-vous n’échappe à personne, répond Alain Casanova. On a l’occasion de retrouver une meilleure dynamique que la nôtre en championnat. Le match important, c’est celui-là, et pas encore la réception de GC samedi.»
Uli Forte (coach d’Yverdon): «Le seul objectif, c’est de poursuivre notre chemin. La Coupe reste une compétition à part, obéissant à d’autres règles. Lausanne reste clairement le favori. Même si cela ne veut parfois rien dire»
Alain Casanova (coach du LS) «Un bras de fer nous attend. En Coupe, les différences s’annulent souvent. Dans notre situation, il vaut mieux connaître de bonnes joies que des déceptions. Pas question de spéculer. On mettra la meilleure équipe possible pour rejoindre le dernier carré.» NJA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le LS joue gros à Yverdon
https://www.blick.ch/fr//sport/football/le-ls-joue-gros-a-yverdon-kukuruzovic-un-capitaine-remis-en-question-id17217190.html
https://www.blick.ch/fr//sport/football/le-ls-joue-gros-a-yverdon-kukuruzovic-un-capitaine-remis-en-question-id17217190.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
[size=43]Yverdon Sport peut commencer à rêver[/size]
Après avoir sorti Zurich, le club de Challenge a éliminé le LS (1-0) pour se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de Suisse.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 22h32
L'entraineur yverdonnois Uli Forte enlace Steve Beleck, le héros du jour. Auteur du seul but d’un derby vaudois contre le LS agréable à suivre, l’attaquant français permet à son club de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe.
keystone-sda.ch
La belle aventure entre Yverdon et la Coupe de Suisse continue. Vingt ans après sa première, et unique, participation aux demi-finales, l'équipe chère au président Mario Di Pietrantonio s’est qualifiée, mardi soir, devant un public enthousiaste, pour le dernier carré d’une compétition qui ne lui avait pourtant jamais souri depuis son arrivée à la tête du club, il y a huit ans.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Un bonheur d’autant plus intense que pour y parvenir Yverdon s’est offert le scalp de son plus prestigieux voisin, le Lausanne-Sport.Un succès certes étriqué, obtenu sur un penalty parfaitement transformé par Beleck suite à une faute évitable de Zoukit sur Koné (21e), que le pensionnaire de Challenge League a défendu jusqu'au bout avec autant de courage que de lucidité. Ancien Lausannois, Kevin Martin a bien contribué à cette victoire en remportant, notamment, ses deux duels face à Amdouni (17e) puis Pollero (27e). Suffisant pour mettre à genoux un adversaire qui ne lui a en rien été supérieur.
Yverdon a maintenant deux mois pour se préparer à vivre un nouveau moment historique. Et le meilleur moyen sera de continuer sa remontée au classement et de se mêler à la lutte pour les deux premières places en championnat. Un défi que l’équipe vue mardi est capable de relever.
[size=31]Le LS pas vraiment concerné[/size]
Sans enlever une once de mérite aux Nord-Vaudois, bouter le LS actuel hors de la Coupe n’est pas vraiment un exploit. Surtout lorsque son adversaire se présente avec une équipe aussi remaniée et sans le moindre joueur capable de réfléchir ou de poser le pied sur le ballon dans l'entrejeu. Une façon très claire pour Alain Casanova de montrer qu’au vu des derniers événements, le maintien en Super League est désormais la seule et unique préoccupation des Lausannois. Dommage, car l’occasion de se qualifier dans le dernier carré d’une compétition aussi attractive ne leur est pas donnée chaque année. Loin de là. La suite du championnat dira si ce choix était le bon. Première partie de réponse, ce samedi contre Grasshopper. Un match que le LS ne peut plus se permettre de rater.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
24heures en-ligne de ce jour (extrait)
<<
Mario Di Pietrantonio regrette la situation du LS
En s’offrant le scalp du Lausanne-Sport, Yverdon Sport a marqué les esprits. Le constat était d’ailleurs saisissant entre deux clubs aux dynamiques opposée. Englué dans les profondeurs du classement de Super League, le LS est tombé devant un club nord-vaudois aux dents longues, qui joue les premiers rôles à l’échelon inférieur.
Une passation de pouvoir? Si Mario Di Pietrantonio esquive, il regrette la situation actuelle de son voisin. «Le malheur des autres n’est pas plaisant, dit-il. Je pense néanmoins que Lausanne n’a pas fait tout juste. Cette élimination subie contre nous est une nouvelle illustration.»
Le président yverdonnois espère toutefois que le résultat de ce 1/4 de finale servira de déclic à la Tuilière. «Ce revers doit permettre au LS de se remettre sérieusement en question pour la suite de leur saison. Cette défaite doit aussi rendre service aux dirigeants lausannois. Plus que Souleymane Cissé, c’est aux propriétaires d’Ineos de prendre les choses en main. À moins que la tournure actuelle des choses au LS ne les dérange pas.»
Au vu des derniers mois vécus par le club de la capitale olympique, la question mérite d’être posée.
>>
<<
Mario Di Pietrantonio regrette la situation du LS
En s’offrant le scalp du Lausanne-Sport, Yverdon Sport a marqué les esprits. Le constat était d’ailleurs saisissant entre deux clubs aux dynamiques opposée. Englué dans les profondeurs du classement de Super League, le LS est tombé devant un club nord-vaudois aux dents longues, qui joue les premiers rôles à l’échelon inférieur.
Une passation de pouvoir? Si Mario Di Pietrantonio esquive, il regrette la situation actuelle de son voisin. «Le malheur des autres n’est pas plaisant, dit-il. Je pense néanmoins que Lausanne n’a pas fait tout juste. Cette élimination subie contre nous est une nouvelle illustration.»
Le président yverdonnois espère toutefois que le résultat de ce 1/4 de finale servira de déclic à la Tuilière. «Ce revers doit permettre au LS de se remettre sérieusement en question pour la suite de leur saison. Cette défaite doit aussi rendre service aux dirigeants lausannois. Plus que Souleymane Cissé, c’est aux propriétaires d’Ineos de prendre les choses en main. À moins que la tournure actuelle des choses au LS ne les dérange pas.»
Au vu des derniers mois vécus par le club de la capitale olympique, la question mérite d’être posée.
>>
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
[size=43]Des supporters fâchés mais fidèles[/size]
Les quelque 150 fans lausannois présents à Yverdon ont eu une franche discussion avec Mory Diaw après la rencontre. Pas de quoi apaiser leur colère.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h31
[size=16]2
[/size]
Karim Sow, Trazié Thomas, Zeki Amdouni et Elton Monteiro quittent le terrain tête basse. Ils ne ressortiront pas ensuite pour parler avec les supporters.
Keystone
Depuis quelques mois déjà, les supporters du LS n’hésitent pas à clamer haut et fort leur profond mécontentement à l’égard des joueurs et, surtout, de Souleymane Cissé, le directeur sportif. Mardi, après avoir passé près de deux heures à encourager avec passion leur équipe, ils ont fini par exprimer leur légitime colère. «Nous espérions qu’une bonne partie des joueurs viennent vers nous pour s’expliquer, raconte Nicolas Bovey, supporter actif depuis une dizaine d’années. Malheureusement, seul Mory Diaw nous a rejoints. Même si je comprends que certains aient voulu éviter la confrontation, je regrette un peu leur manque de courage.»
Une absence dont Vincent Steinmann assume la responsabilité. «Les joueurs ont déjà rencontré à plusieurs reprises les fans ces derniers temps, explique le vice-président lausannois, et nous avons estimé que le moment n’était pas opportun, notamment pour des raisons de sécurité. Cela dit, nous avons tous beaucoup apprécié leurs encouragements tout au long de la partie.» Des heurts, avec quelques dégâts matériels, ont éclaté après la rencontre entre les deux groupes de supporters et une personne a été arrêtée.
Si la discussion entre Mory Diaw et les fans présents à Yverdon s’est globalement bien déroulée, elle n’a pas apaisé la fureur de certains. Sur les réseaux sociaux, quelques-uns appelaient même au boycott du match de samedi contre Grasshopper. «Je crois que ce n’est pas la bonne solution et cette initiative n’est pas partagée par la majorité, tempère Nicolas Bovey. Le LS vit une période difficile et ce n’est pas le moment d’arrêter de les encourager. Nous serons donc là samedi.»[size=34]«Le LS vit une période difficile et ce n’est pas le moment d’arrêter de les encourager. Nous serons donc là samedi.»[/size]
Nicolas Bovey, supporter actif du LS
Les supporters lausannois ont une cible privilégiée: Souleymane Cissé. «Ce que l’on attend, c’est que cette personne quitte le club, continue Nicolas Bovey. Il est évident qu’il n’est pas le seul responsable du désastre actuel, mais il en est assurément le principal.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le départ des Lausannois Puertas et Barès est une autre raison de la colère exprimée ces derniers temps. «Pourquoi chasse-t-on Barès pour le remplacer par des joueurs de l’extérieur qui n’apportent rien? conclut-il. Mon vœu le plus cher est que le LS s’en sorte, mais j’ai de plus en plus de doutes qu’il y parvienne vu ce que cette équipe propose depuis le début du championnat
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Rolls aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Crise au LS, la parole au président
«On a fait des erreurs que l’on ne répétera pas»
Très déçu par le scénario d’une saison qu’il espérait moins compliquée, Bob Ratcliffe réaffirme sa volonté de tout faire pour éviter une nouvelle relégation.
André Boschetti
Présent lors des deux premiers matches disputés cette année par le Lausanne-Sport, Bob Ratcliffe n’a pas assisté à sa énième déconvenue, mardi à Yverdon. Une élimination de la Coupe par son rival cantonal qui ne fait qu’attiser la colère des supporters mais ne change nullement la détermination de l’homme fort de la Tuilière de voir son club atteindre son objectif prioritaire, à savoir le maintien. «Je ne promets pas d’être là à chaque match, commence Bob Ratcliffe, mais je serai beaucoup plus souvent présent que ces deux dernières années. Cela dit, je tiens à répéter que mon absence était essentiellement due à l’impossibilité pour moi de me rendre en Suisse en raison du Covid, pas du tout à une forme d’indifférence envers le LS. Bien au contraire.»
Malgré le changement de coach opéré il y a une semaine, la descente aux enfers continue pour le LS. N’aurait-il pas fallu recruter Alain Casanova durant la trêve hivernale déjà?
Se séparer d’un coach n’est jamais une décision que l’on prend de gaieté de cœur, et après la franche discussion que nous avions eue en interne en décembre, nous pensions tous que cette mauvaise première partie de saison avait pu être digérée et que les compteurs étaient remis à zéro. On s’est malheureusement aperçus que ce n’était pas le cas face à Saint-Gall et nous avons ensuite réagi très vite. Ce dimanche a clairement été l’une des pires journées depuis que je suis ici.
Comment votre choix s’est-il porté sur Alain Casanova, un coach qui ignore tout de la Super League?
Nous avons eu la conviction qu’Alain est l’homme qu’il nous faut pour sortir l’équipe de cette mauvaise situation. Il apprécie travailler avec les jeunes, il a connu des situations difficiles et possède l’expérience nécessaire pour que le LS évite le pire.
Quand le public lausannois voit Nice lutter dans le haut du classement en France et le LS se morfondre en queue de tableau en Suisse, il se demande quelle est la place que leur club occupe dans la galaxie Ineos.
Je peux vous assurer qu’elle est tout aussi importante que celle de Nice. Personne chez nous ne veut voir Nice en haut et le LS en bas. Notre objectif est d’avoir du succès avec ces deux clubs. Cela prend simplement un peu plus de temps ici.
Pourquoi une telle différence?
Pour différentes raisons, dont je suis le premier responsable, le LS n’est pas aujourd’hui là où nous aurions voulu qu’il soit. Cette saison, nous avons commis des erreurs en changeant sans doute trop de choses trop vite. À l’avenir, nous devrons être bien meilleurs dans la détection de jeunes talents et faire preuve de davantage d’anticipation pour construire le groupe. Le propre d’Ineos a toujours été de ne jamais répéter deux fois les mêmes erreurs.
Avec les départs cet hiver de deux Lausannois, Cameron Puertas et Gabriel Barès, on peut se demander quelle importance a pour Ineos le développement des jeunes du canton, non?
Je suis le premier à regretter leur départ, mais il nous est impossible de forcer un joueur à rester alors que son rêve est de jouer ailleurs ou à l’étranger. Et puis, certains contrats dont Souleymane Cissé a hérité comportent des clauses particulières dont nous sommes obligés de tenir compte. Mais croyez-moi, voir des jeunes d’ici jouer pour le LS reste plus que jamais une priorité pour nous.
Comprenez-vous que le public lausannois soit un peu jaloux des investissements importants consentis par Ineos pour renforcer Nice?
Oui, mais je tiens quand même à dire qu’Ineos a déjà consenti des investissements importants dans le club (ndlr: selon nos estimations, plus de 40 millions) et que nous continuerons à le faire. Notre objectif n’est pas de signer des chèques, il est de stabiliser le LS en Super League et d’en faire un club durable. Pour cela, il faut des bases saines et ça prend du temps. Nous pourrons ensuite franchir un nouveau cap. Il est clair que ni Nice ni le LS ne seront un jour les clubs les plus puissants économiquement de leur pays. Il n’y a toutefois pas que l’argent qui permet de gagner.
La fracture entre le club et ses supporters semble désormais très importante. Que voulez-vous faire pour vous rapprocher d’eux?
J’aimerais leur dire avec sincérité que je comprends leur déception et leur colère. À ce sujet, je tiens personnellement à les rencontrer pour leur expliquer notre stratégie et les rassurer sur notre profond attachement à ce club. Personne ne veut plus que moi que le LS reste en Super League et, je le répète, nous ferons tout ce que nous pourrons pour éviter la relégation. Maintenant, il ne faut pas non plus être dupe: ce n’est qu’avec de bons résultats et en assurant notre maintien que nous réussirons à retisser de bons liens avec eux. Mais ce qu’ils doivent savoir, c’est que l’équipe a aujourd’hui plus que jamais besoin de leur soutien.
Un mot sur Souleymane Cissé, qui est la cible principale de leurs critiques?
Le public s’acharne sur le mauvais coupable. Nos erreurs ne sont pas le fait d’une personne, mais d’un tout. Souleymane a toute ma confiance et reste une personne importante dans le projet football d’Ineos. Je constate seulement que certaines personnes mal informées propagent de mauvaises rumeurs à son égard. Si elles le connaissaient mieux - notamment à travers ses connaissances, son expérience et son engagement pour la communauté en Afrique -, je suis sûr qu’elles changeraient d’avis.
La Ville et le Canton veulent rencontrer le Lausanne-Sport
C’était le match à ne pas perdre pour le Lausanne-Sport (LS), d’un point de vue sportif et aussi réputationnel. Campagne des cantonales oblige, tout le gotha politique et sportif vaudois était mardi soir dans le stade municipal d’Yverdon. Parmi tous ces candidats au Conseil d’État et au Grand Conseil, ces élus locaux et ces entraîneurs prestigieux, il y avait dans le public la municipale des Sports de la Ville de Lausanne, Émilie Moeschler, qui a vu d’un œil triste la énième défaite de l’équipe phare de la capitale, en perte totale d’identité locale.
Contactée au lendemain du match, elle nous avoue sa préoccupation et déclare vouloir faire le point sur la situation du club, propriété de la multinationale anglaise Ineos. «Nous avons pris contact avec les dirigeants du Lausanne-Sport pour les rencontrer, en présence du président Bob Ratcliffe, et en y associant également Philippe Leuba (ndlr: conseiller d’État en charge des Sports).» La date et le lieu de la rencontre doivent encore être fixés.
Cette entrevue sera l’occasion de rappeler les «excellentes relations» entre les deux parties et d’évoquer les dossiers communs, comme celui du stade de la Tuilière. Mais pas seulement. «Je souhaiterais discuter, lors de cette séance et de manière transparente, de la situation sportive, mais aussi de son impact sur les supporters, la formation des jeunes du LS et les partenaires du club», ajoute Émilie Moeschler, qui demande à toutes et tous de «rester mobilisés» derrière l’équipe.Dominique Botti
«On a fait des erreurs que l’on ne répétera pas»
Très déçu par le scénario d’une saison qu’il espérait moins compliquée, Bob Ratcliffe réaffirme sa volonté de tout faire pour éviter une nouvelle relégation.
André Boschetti
Présent lors des deux premiers matches disputés cette année par le Lausanne-Sport, Bob Ratcliffe n’a pas assisté à sa énième déconvenue, mardi à Yverdon. Une élimination de la Coupe par son rival cantonal qui ne fait qu’attiser la colère des supporters mais ne change nullement la détermination de l’homme fort de la Tuilière de voir son club atteindre son objectif prioritaire, à savoir le maintien. «Je ne promets pas d’être là à chaque match, commence Bob Ratcliffe, mais je serai beaucoup plus souvent présent que ces deux dernières années. Cela dit, je tiens à répéter que mon absence était essentiellement due à l’impossibilité pour moi de me rendre en Suisse en raison du Covid, pas du tout à une forme d’indifférence envers le LS. Bien au contraire.»
Malgré le changement de coach opéré il y a une semaine, la descente aux enfers continue pour le LS. N’aurait-il pas fallu recruter Alain Casanova durant la trêve hivernale déjà?
Se séparer d’un coach n’est jamais une décision que l’on prend de gaieté de cœur, et après la franche discussion que nous avions eue en interne en décembre, nous pensions tous que cette mauvaise première partie de saison avait pu être digérée et que les compteurs étaient remis à zéro. On s’est malheureusement aperçus que ce n’était pas le cas face à Saint-Gall et nous avons ensuite réagi très vite. Ce dimanche a clairement été l’une des pires journées depuis que je suis ici.
Comment votre choix s’est-il porté sur Alain Casanova, un coach qui ignore tout de la Super League?
Nous avons eu la conviction qu’Alain est l’homme qu’il nous faut pour sortir l’équipe de cette mauvaise situation. Il apprécie travailler avec les jeunes, il a connu des situations difficiles et possède l’expérience nécessaire pour que le LS évite le pire.
Quand le public lausannois voit Nice lutter dans le haut du classement en France et le LS se morfondre en queue de tableau en Suisse, il se demande quelle est la place que leur club occupe dans la galaxie Ineos.
Je peux vous assurer qu’elle est tout aussi importante que celle de Nice. Personne chez nous ne veut voir Nice en haut et le LS en bas. Notre objectif est d’avoir du succès avec ces deux clubs. Cela prend simplement un peu plus de temps ici.
Pourquoi une telle différence?
Pour différentes raisons, dont je suis le premier responsable, le LS n’est pas aujourd’hui là où nous aurions voulu qu’il soit. Cette saison, nous avons commis des erreurs en changeant sans doute trop de choses trop vite. À l’avenir, nous devrons être bien meilleurs dans la détection de jeunes talents et faire preuve de davantage d’anticipation pour construire le groupe. Le propre d’Ineos a toujours été de ne jamais répéter deux fois les mêmes erreurs.
Avec les départs cet hiver de deux Lausannois, Cameron Puertas et Gabriel Barès, on peut se demander quelle importance a pour Ineos le développement des jeunes du canton, non?
Je suis le premier à regretter leur départ, mais il nous est impossible de forcer un joueur à rester alors que son rêve est de jouer ailleurs ou à l’étranger. Et puis, certains contrats dont Souleymane Cissé a hérité comportent des clauses particulières dont nous sommes obligés de tenir compte. Mais croyez-moi, voir des jeunes d’ici jouer pour le LS reste plus que jamais une priorité pour nous.
Comprenez-vous que le public lausannois soit un peu jaloux des investissements importants consentis par Ineos pour renforcer Nice?
Oui, mais je tiens quand même à dire qu’Ineos a déjà consenti des investissements importants dans le club (ndlr: selon nos estimations, plus de 40 millions) et que nous continuerons à le faire. Notre objectif n’est pas de signer des chèques, il est de stabiliser le LS en Super League et d’en faire un club durable. Pour cela, il faut des bases saines et ça prend du temps. Nous pourrons ensuite franchir un nouveau cap. Il est clair que ni Nice ni le LS ne seront un jour les clubs les plus puissants économiquement de leur pays. Il n’y a toutefois pas que l’argent qui permet de gagner.
La fracture entre le club et ses supporters semble désormais très importante. Que voulez-vous faire pour vous rapprocher d’eux?
J’aimerais leur dire avec sincérité que je comprends leur déception et leur colère. À ce sujet, je tiens personnellement à les rencontrer pour leur expliquer notre stratégie et les rassurer sur notre profond attachement à ce club. Personne ne veut plus que moi que le LS reste en Super League et, je le répète, nous ferons tout ce que nous pourrons pour éviter la relégation. Maintenant, il ne faut pas non plus être dupe: ce n’est qu’avec de bons résultats et en assurant notre maintien que nous réussirons à retisser de bons liens avec eux. Mais ce qu’ils doivent savoir, c’est que l’équipe a aujourd’hui plus que jamais besoin de leur soutien.
Un mot sur Souleymane Cissé, qui est la cible principale de leurs critiques?
Le public s’acharne sur le mauvais coupable. Nos erreurs ne sont pas le fait d’une personne, mais d’un tout. Souleymane a toute ma confiance et reste une personne importante dans le projet football d’Ineos. Je constate seulement que certaines personnes mal informées propagent de mauvaises rumeurs à son égard. Si elles le connaissaient mieux - notamment à travers ses connaissances, son expérience et son engagement pour la communauté en Afrique -, je suis sûr qu’elles changeraient d’avis.
La Ville et le Canton veulent rencontrer le Lausanne-Sport
C’était le match à ne pas perdre pour le Lausanne-Sport (LS), d’un point de vue sportif et aussi réputationnel. Campagne des cantonales oblige, tout le gotha politique et sportif vaudois était mardi soir dans le stade municipal d’Yverdon. Parmi tous ces candidats au Conseil d’État et au Grand Conseil, ces élus locaux et ces entraîneurs prestigieux, il y avait dans le public la municipale des Sports de la Ville de Lausanne, Émilie Moeschler, qui a vu d’un œil triste la énième défaite de l’équipe phare de la capitale, en perte totale d’identité locale.
Contactée au lendemain du match, elle nous avoue sa préoccupation et déclare vouloir faire le point sur la situation du club, propriété de la multinationale anglaise Ineos. «Nous avons pris contact avec les dirigeants du Lausanne-Sport pour les rencontrer, en présence du président Bob Ratcliffe, et en y associant également Philippe Leuba (ndlr: conseiller d’État en charge des Sports).» La date et le lieu de la rencontre doivent encore être fixés.
Cette entrevue sera l’occasion de rappeler les «excellentes relations» entre les deux parties et d’évoquer les dossiers communs, comme celui du stade de la Tuilière. Mais pas seulement. «Je souhaiterais discuter, lors de cette séance et de manière transparente, de la situation sportive, mais aussi de son impact sur les supporters, la formation des jeunes du LS et les partenaires du club», ajoute Émilie Moeschler, qui demande à toutes et tous de «rester mobilisés» derrière l’équipe.Dominique Botti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Rolls aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Crise au LS
La Ville et le Canton veulent rencontrer les dirigeants
Au lendemain de la défaite du club lausannois face à Yverdon, des élus s’inquiètent et veulent faire le point sur la situation de l’équipe phare de la capitale vaudoise, propriété d’Ineos.
C’était le match à ne pas perdre pour le Lausanne-Sport (LS), d’un point de vue sportif et aussi réputationnel. Campagne des cantonales oblige, tout le gotha politique et sportif vaudois était mardi soir dans le stade municipal d’Yverdon. Parmi tous ces candidats au Conseil d’État et au Grand Conseil, ces élus locaux et ces entraîneurs prestigieux, il y avait dans le public la municipale des Sports de la Ville de Lausanne, Émilie Moeschler, qui a vu d’un œil triste la énième défaite de l’équipe phare de la capitale, en perte totale d’identité locale.
Contactée au lendemain du match, elle nous avoue sa préoccupation et déclare vouloir faire le point sur la situation du club, propriété de la multinationale anglaise Ineos. «Nous avons pris contact avec les dirigeants du Lausanne-Sport pour les rencontrer, en présence du président Bob Ratcliffe, et en y associant également Philippe Leuba (ndlr: conseiller d’État en charge des Sports).» La date et le lieu de la rencontre doivent encore être fixés.
Cette entrevue sera l’occasion de rappeler les «excellentes relations» entre les deux parties et d’évoquer les dossiers communs, comme celui du stade de la Tuilière. Mais pas seulement. «Je souhaiterais discuter, lors de cette séance et de manière transparente, de la situation sportive, mais aussi de son impact sur les supporters, la formation des jeunes du LS et les partenaires du club», ajoute Émilie Moeschler, qui demande à toutes et tous de «rester mobilisés» derrière l’équipe.
La Ville et le Canton veulent rencontrer les dirigeants
Au lendemain de la défaite du club lausannois face à Yverdon, des élus s’inquiètent et veulent faire le point sur la situation de l’équipe phare de la capitale vaudoise, propriété d’Ineos.
C’était le match à ne pas perdre pour le Lausanne-Sport (LS), d’un point de vue sportif et aussi réputationnel. Campagne des cantonales oblige, tout le gotha politique et sportif vaudois était mardi soir dans le stade municipal d’Yverdon. Parmi tous ces candidats au Conseil d’État et au Grand Conseil, ces élus locaux et ces entraîneurs prestigieux, il y avait dans le public la municipale des Sports de la Ville de Lausanne, Émilie Moeschler, qui a vu d’un œil triste la énième défaite de l’équipe phare de la capitale, en perte totale d’identité locale.
Contactée au lendemain du match, elle nous avoue sa préoccupation et déclare vouloir faire le point sur la situation du club, propriété de la multinationale anglaise Ineos. «Nous avons pris contact avec les dirigeants du Lausanne-Sport pour les rencontrer, en présence du président Bob Ratcliffe, et en y associant également Philippe Leuba (ndlr: conseiller d’État en charge des Sports).» La date et le lieu de la rencontre doivent encore être fixés.
Cette entrevue sera l’occasion de rappeler les «excellentes relations» entre les deux parties et d’évoquer les dossiers communs, comme celui du stade de la Tuilière. Mais pas seulement. «Je souhaiterais discuter, lors de cette séance et de manière transparente, de la situation sportive, mais aussi de son impact sur les supporters, la formation des jeunes du LS et les partenaires du club», ajoute Émilie Moeschler, qui demande à toutes et tous de «rester mobilisés» derrière l’équipe.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
f-alex1997, Nataniel, Rolls et LSDyl aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pour mémoire, article de 2019. 24heures.
J'ai supprimé une partie des passages sur l'écologie et les autres sports.
Jim Ratcliffe à la conquête du monde sportif
La société pétrochimique déploie un plan d'investissements massif dans le sport. Elle vient d'acheter la meilleure équipe cycliste et convoite le club de Chelsea. Pour quoi faire?
Florian Müller
Publié: 18.04.2019, 10h05
Jim Ratcliffe à la conquête du monde sportif
[...]
le fonds de commerce des propriétaires du Lausanne-Sport fait tache. Une crise d'image, à l'heure du carbone maudit, qu'Ineos tente de conjurer en arpentant un gazon béni. Rien de mieux que le sport pour se refaire une santé. «Le sport est le vecteur d'image le plus efficace pour une entreprise, confirme Michael Rockinger, professeur à HEC Lausanne. À condition d'en avoir les moyens, une entité peut produire un maximum d'impact auprès du grand public en un minimum de temps.»
Gros sponsor du Lausanne HC dès son arrivée sur le sol suisse en 2010, Ineos reprenait le FC Lausanne-Sport des mains d'Alain Joseph en 2017. En parallèle, le géant de la pétrochimie offrait le plus gros budget de l'histoire de la Coupe de l'America au Défi britannique, avant de s'adjuger le Team Sky, écurie majeure du cyclisme professionnel. Cette semaine encore, Ineos confirmait avoir entrepris des premières démarches pour racheter le club de football de l'OGC Nice, après que des rumeurs insistantes l'ont rapproché de Chelsea. Voilà qui ressemble à s'y méprendre à une stratégie globale d'investissement dans le sport.
«On peut identifier trois ancrages géographiques dans la stratégie d'Ineos, décrypte Emmanuel Baye, professeur en gestion du sport à l'ISSUL. D'abord, l'encrage britannique, celui qui fait vibrer la corde patriotique chère à Jim Ratcliffe: avec le Team Sky et la Coupe de l'America, Ineos investit dans deux fleurons du sport outre-Manche. Ensuite, il y a l'ancrage vaudois, du fait du siège fiscal de l'entreprise à Rolle. Enfin, le dernier point chaud est plus récent et il concerne la Riviera française avec l'OGC Nice, en lien avec le domicile fiscal de Jim Ratcliffe, son président, à Monaco.» Partout où Ineos est implanté, la volonté d'associer son image au sport est manifeste.
C'est surtout vrai en Grande-Bretagne, où l'image d'Ineos a été particulièrement écornée ces dernières années avec les forages relatifs au gaz de schiste notamment. En alignant le Team Ineos au départ du prochain Tour de France, la firme est assurée d'obtenir d'énormes retombées positives en termes de visibilité. Entre le cyclisme et la voile, et peut-être bientôt le football, Ineos ratisse sur ses terres en mettant la main sur un large spectre de sports, du populaire à l'élitiste. Une entreprise de greenwashing – écoblanchiment en bon français – [...]
Pression indirecte sur les politiques
Si Ineos investit dans le sport, c'est aussi, à l'image du Qatar et de toutes les économies hautement dépendantes des énergies fossiles, pour diversifier ses activités. «Ils ont monté tout un secteur de l'entreprise dédié au football, on peut donc imaginer qu'ils envisagent de rationaliser ce business-là en faisant du LS la première pierre de l'édifice et de s'en servir comme tremplin, un club d'un niveau supérieur en France comme Nice, qui possède un stade déjà financé et un prestige lié à la Côte d'Azur leur permettant d'organiser des activité RP haut de gamme, et puis un club fleuron en Angleterre comme leur intérêt récent pour Chelsea semble le démontrer, explique Emmanuel Baye. Il y a des possibilités de retour sur investissement à tous ces échelons, en mutualisant les moyens.»
En plaçant ses billes dans un maximum de sacoches, Ineos minimise le risque de revers. Et dans le cas très vaudois de ses investissements? «Peut-être qu'ils se servent de Lausanne pour faire un test grandeur nature avant de passer à l'échelle supérieure, avance Emmanuel Baye. Il y a un nouveau stade, un réservoir de joueurs intéressant et une culture locale, tous les ingrédients font que c'est plutôt une bonne affaire à leur échelle au moment de se faire la main dans un nouveau business. De ce point de vue là, les résultats du LS chaque week-end ne sont pas essentiels, il s'agit plutôt de poser des premiers jalons avant de grandir. Si Lausanne ne remonte pas cette année en Super League, ce ne sera pas un drame pour Ineos.»
Autre raison toute vaudoise: «En s'impliquant dans la vie culturelle régionale, Ineos met une pression indirecte sur le pouvoir politique: «Si on part, le football meurt, allez expliquer ça à vos électeurs. Donc continuez à nous caresser dans le sens du poil en termes de fiscalité.» Pas folle la guêpe.
Football
Ineos rachète le Lausanne-Sport en novembre 2017 pour «promouvoir la jeunesse et le sport» dans la région vaudoise, brandissant la «responsabilité sociale qu'ont les grandes entreprises d'investir pour le bien de la communauté». Amen. Les premiers joueurs sont signés dans la foulée, l'entourage ose parler de destin européen. Jusqu'à la première anicroche: un nouveau logo pour le club, à mi-chemin entre celui de l'entreprise et celui du LS. Fronde des supporters qui estiment que l'histoire du pensionnaire de la Pontaise est bafouée par la multinationale. Ineos n'a pas d'autre choix que de faire machine arrière. Bien. Reste que plus personne n'est dupe, désormais: Ineos n'a pas uniquement une vocation philanthropique dans le sport, mais cherche bel et bien une notoriété nouvelle. La semaine dernière, la société pétrochimique confirmait que des discussions étaient en cours pour racheter l'OGC Nice, alors qu'une offre à hauteur de 2 milliards de livres pour reprendre Chelsea aurait également été formulée, sans succès jusqu'ici.
[...]
6
[size=48]En milliards de dollars, l'augmentation de la fortune de Jim Ratcliffe au cours des douze derniers mois.
4,3%
[size=48]La part de l'effectif du groupe Ineos active en Suisse. Au total, le géant occupe 19 000 personnes dans 24 pays.[/size]
[size=48]Est-ce pour fêter ses 20 ans, l'âge de raison, que le discret Ineos souhaite désormais apparaître à la face du monde? L'idée peut paraître farfelue, mais elle n'est pas totalement absurde. À 66 ans, Jim Ratcliffe a peut-être bien décidé d'exposer son œuvre: une pieuvre mondiale, qui a grandi à la vitesse de l'éclair, rassemble 171 sites de production dans 24 pays, trente secteurs d'activité avec une position incontournable dans les produits chimiques intermédiaires ainsi que les matières premières, et 19 000 employés. En 2018, ce puzzle a généré un chiffre d'affaires de quelque 60 milliards de francs, soit près de six fois le budget annuel du canton de Vaud, qui héberge son siège de Rolle depuis 2010. Dans le club des multinationales, le jeune empire joue avec et pour les plus puissants. Ils sont clients, mais aussi alliés. Quand il le faut, Ineos n'hésite pas à entremêler ses tentacules avec celles d'autres mastodontes, comme cette joint-venture avec PetroChina, pour mieux couvrir la planète. En fait, Ineos est devenu si vaste que le commun des mortels n'arrive plus à en mesurer la dimension. Les informations qui lui parviennent sont comme des flashes aveuglants, qui gravent des montants astronomiques dans sa rétine.[/size]
Excellente gestion des impôts
[size=48]Liste non exhaustive. Ces derniers mois, outre l'offre de 2 milliards de livres à l'oligarque russe Roman Abramovitch pour Chelsea, Ineos a investi 3 milliards d'euros dans la construction d'un vapocraqueur (processus de transformation du pétrole) à Anvers, une première en Europe depuis vingt ans. Le groupe a également engagé 1 milliard pour la poursuite de l'exploitation d'un pipeline en Écosse. Les sommes sont colossales jusque dans la gestion des impôts, un domaine où Ineos et Jim Ratcliffe excellent, au mépris de leur popularité. Bien que fervent défenseur du Brexit, le patron n'hésite pas à profiter des avantages disponibles ailleurs, peu importent les manques à gagner pour ce pays qu'il chérit. Selon le «Guardian», Ineos et sa galaxie ont, depuis 2016, reçu des promesses d'allègements fiscaux en Allemagne, en France ou en Belgique, qui pourraient dépasser 300 millions d'euros. Certaines aides sont liées à des politiques visant à accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Autre facilité fiscale: classé 55e fortune du monde par «Forbes» avec 18,5 milliards de francs, Jim Ratcliffe a décidé, début 2019, de s'installer à Monaco. Ce déménagement pourrait lui permettre d'économiser jusqu'à 4 milliards. Pour la petite histoire, ce n'est pas la première fois que Jim Ratcliffe quitte son île. Lorsque, en 2010, Ineos s'était installé à Rolle – économie d'impôts de 450 millions sur quatre ans - après un bras de fer avec le gouvernement anglais, l'homme le plus riche d'Angleterre avait élu domicile, pour six ans, à Saint-Sulpice.[/size]
Entrepreneur iconoclaste
[size=48]Chimiste de formation, Jim Ratcliffe a trouvé la formule magique pour transformer les molécules en oseille. Avec un style bien à lui, comme le relève Emmanuel Baye, professeur en gestion du sport à l'ISSUL: «C'est un entrepreneur iconoclaste. Il n'est pas à ranger dans une catégorie précise et affiche une forme de rationalité très personnelle. Mais il n'est pas du genre à s'engager dans le vide. S'il investit de l'argent, c'est qu'il y voit une finalité.» Un portrait valable en 1992 lorsqu'il participait à l'achat du secteur «produits chimiques» de BP, InSpecGroup, avant d'en racheter, en 1998, le site d'Anvers pour créer Ineos. Mais aussi en 2017 quand, en parallèle de l'acquisition du Lausanne-Sport, Ineos annonçait un partenariat du club vaudois avec une future académie de football au Botswana, pays où le groupe lorgne aussi sur l'exploitation de gaz de schiste. Anobli en 2018, l'homme n'a cessé de prendre des paris audacieux. Souvent à contresens des tendances, comme dans la chimie où, alors que ses concurrents ne juraient que par les spécialisations, il a misé sur les productions orientées «volumes» pour profiter des économies d'échelle.[/size]
[size=48]Patrick Oberli[/size][/size]
J'ai supprimé une partie des passages sur l'écologie et les autres sports.
Jim Ratcliffe à la conquête du monde sportif
La société pétrochimique déploie un plan d'investissements massif dans le sport. Elle vient d'acheter la meilleure équipe cycliste et convoite le club de Chelsea. Pour quoi faire?
Florian Müller
Publié: 18.04.2019, 10h05
Jim Ratcliffe à la conquête du monde sportif
[...]
le fonds de commerce des propriétaires du Lausanne-Sport fait tache. Une crise d'image, à l'heure du carbone maudit, qu'Ineos tente de conjurer en arpentant un gazon béni. Rien de mieux que le sport pour se refaire une santé. «Le sport est le vecteur d'image le plus efficace pour une entreprise, confirme Michael Rockinger, professeur à HEC Lausanne. À condition d'en avoir les moyens, une entité peut produire un maximum d'impact auprès du grand public en un minimum de temps.»
Gros sponsor du Lausanne HC dès son arrivée sur le sol suisse en 2010, Ineos reprenait le FC Lausanne-Sport des mains d'Alain Joseph en 2017. En parallèle, le géant de la pétrochimie offrait le plus gros budget de l'histoire de la Coupe de l'America au Défi britannique, avant de s'adjuger le Team Sky, écurie majeure du cyclisme professionnel. Cette semaine encore, Ineos confirmait avoir entrepris des premières démarches pour racheter le club de football de l'OGC Nice, après que des rumeurs insistantes l'ont rapproché de Chelsea. Voilà qui ressemble à s'y méprendre à une stratégie globale d'investissement dans le sport.
«On peut identifier trois ancrages géographiques dans la stratégie d'Ineos, décrypte Emmanuel Baye, professeur en gestion du sport à l'ISSUL. D'abord, l'encrage britannique, celui qui fait vibrer la corde patriotique chère à Jim Ratcliffe: avec le Team Sky et la Coupe de l'America, Ineos investit dans deux fleurons du sport outre-Manche. Ensuite, il y a l'ancrage vaudois, du fait du siège fiscal de l'entreprise à Rolle. Enfin, le dernier point chaud est plus récent et il concerne la Riviera française avec l'OGC Nice, en lien avec le domicile fiscal de Jim Ratcliffe, son président, à Monaco.» Partout où Ineos est implanté, la volonté d'associer son image au sport est manifeste.
C'est surtout vrai en Grande-Bretagne, où l'image d'Ineos a été particulièrement écornée ces dernières années avec les forages relatifs au gaz de schiste notamment. En alignant le Team Ineos au départ du prochain Tour de France, la firme est assurée d'obtenir d'énormes retombées positives en termes de visibilité. Entre le cyclisme et la voile, et peut-être bientôt le football, Ineos ratisse sur ses terres en mettant la main sur un large spectre de sports, du populaire à l'élitiste. Une entreprise de greenwashing – écoblanchiment en bon français – [...]
Pression indirecte sur les politiques
Si Ineos investit dans le sport, c'est aussi, à l'image du Qatar et de toutes les économies hautement dépendantes des énergies fossiles, pour diversifier ses activités. «Ils ont monté tout un secteur de l'entreprise dédié au football, on peut donc imaginer qu'ils envisagent de rationaliser ce business-là en faisant du LS la première pierre de l'édifice et de s'en servir comme tremplin, un club d'un niveau supérieur en France comme Nice, qui possède un stade déjà financé et un prestige lié à la Côte d'Azur leur permettant d'organiser des activité RP haut de gamme, et puis un club fleuron en Angleterre comme leur intérêt récent pour Chelsea semble le démontrer, explique Emmanuel Baye. Il y a des possibilités de retour sur investissement à tous ces échelons, en mutualisant les moyens.»
En plaçant ses billes dans un maximum de sacoches, Ineos minimise le risque de revers. Et dans le cas très vaudois de ses investissements? «Peut-être qu'ils se servent de Lausanne pour faire un test grandeur nature avant de passer à l'échelle supérieure, avance Emmanuel Baye. Il y a un nouveau stade, un réservoir de joueurs intéressant et une culture locale, tous les ingrédients font que c'est plutôt une bonne affaire à leur échelle au moment de se faire la main dans un nouveau business. De ce point de vue là, les résultats du LS chaque week-end ne sont pas essentiels, il s'agit plutôt de poser des premiers jalons avant de grandir. Si Lausanne ne remonte pas cette année en Super League, ce ne sera pas un drame pour Ineos.»
Autre raison toute vaudoise: «En s'impliquant dans la vie culturelle régionale, Ineos met une pression indirecte sur le pouvoir politique: «Si on part, le football meurt, allez expliquer ça à vos électeurs. Donc continuez à nous caresser dans le sens du poil en termes de fiscalité.» Pas folle la guêpe.
Football
Ineos rachète le Lausanne-Sport en novembre 2017 pour «promouvoir la jeunesse et le sport» dans la région vaudoise, brandissant la «responsabilité sociale qu'ont les grandes entreprises d'investir pour le bien de la communauté». Amen. Les premiers joueurs sont signés dans la foulée, l'entourage ose parler de destin européen. Jusqu'à la première anicroche: un nouveau logo pour le club, à mi-chemin entre celui de l'entreprise et celui du LS. Fronde des supporters qui estiment que l'histoire du pensionnaire de la Pontaise est bafouée par la multinationale. Ineos n'a pas d'autre choix que de faire machine arrière. Bien. Reste que plus personne n'est dupe, désormais: Ineos n'a pas uniquement une vocation philanthropique dans le sport, mais cherche bel et bien une notoriété nouvelle. La semaine dernière, la société pétrochimique confirmait que des discussions étaient en cours pour racheter l'OGC Nice, alors qu'une offre à hauteur de 2 milliards de livres pour reprendre Chelsea aurait également été formulée, sans succès jusqu'ici.
[...]
[size=48]Une entreprise planétaire[/size]
6
[size=48]En milliards de dollars, l'augmentation de la fortune de Jim Ratcliffe au cours des douze derniers mois.
4,3%
[size=48]La part de l'effectif du groupe Ineos active en Suisse. Au total, le géant occupe 19 000 personnes dans 24 pays.[/size]
[size=48]Est-ce pour fêter ses 20 ans, l'âge de raison, que le discret Ineos souhaite désormais apparaître à la face du monde? L'idée peut paraître farfelue, mais elle n'est pas totalement absurde. À 66 ans, Jim Ratcliffe a peut-être bien décidé d'exposer son œuvre: une pieuvre mondiale, qui a grandi à la vitesse de l'éclair, rassemble 171 sites de production dans 24 pays, trente secteurs d'activité avec une position incontournable dans les produits chimiques intermédiaires ainsi que les matières premières, et 19 000 employés. En 2018, ce puzzle a généré un chiffre d'affaires de quelque 60 milliards de francs, soit près de six fois le budget annuel du canton de Vaud, qui héberge son siège de Rolle depuis 2010. Dans le club des multinationales, le jeune empire joue avec et pour les plus puissants. Ils sont clients, mais aussi alliés. Quand il le faut, Ineos n'hésite pas à entremêler ses tentacules avec celles d'autres mastodontes, comme cette joint-venture avec PetroChina, pour mieux couvrir la planète. En fait, Ineos est devenu si vaste que le commun des mortels n'arrive plus à en mesurer la dimension. Les informations qui lui parviennent sont comme des flashes aveuglants, qui gravent des montants astronomiques dans sa rétine.[/size]
Excellente gestion des impôts
[size=48]Liste non exhaustive. Ces derniers mois, outre l'offre de 2 milliards de livres à l'oligarque russe Roman Abramovitch pour Chelsea, Ineos a investi 3 milliards d'euros dans la construction d'un vapocraqueur (processus de transformation du pétrole) à Anvers, une première en Europe depuis vingt ans. Le groupe a également engagé 1 milliard pour la poursuite de l'exploitation d'un pipeline en Écosse. Les sommes sont colossales jusque dans la gestion des impôts, un domaine où Ineos et Jim Ratcliffe excellent, au mépris de leur popularité. Bien que fervent défenseur du Brexit, le patron n'hésite pas à profiter des avantages disponibles ailleurs, peu importent les manques à gagner pour ce pays qu'il chérit. Selon le «Guardian», Ineos et sa galaxie ont, depuis 2016, reçu des promesses d'allègements fiscaux en Allemagne, en France ou en Belgique, qui pourraient dépasser 300 millions d'euros. Certaines aides sont liées à des politiques visant à accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Autre facilité fiscale: classé 55e fortune du monde par «Forbes» avec 18,5 milliards de francs, Jim Ratcliffe a décidé, début 2019, de s'installer à Monaco. Ce déménagement pourrait lui permettre d'économiser jusqu'à 4 milliards. Pour la petite histoire, ce n'est pas la première fois que Jim Ratcliffe quitte son île. Lorsque, en 2010, Ineos s'était installé à Rolle – économie d'impôts de 450 millions sur quatre ans - après un bras de fer avec le gouvernement anglais, l'homme le plus riche d'Angleterre avait élu domicile, pour six ans, à Saint-Sulpice.[/size]
Entrepreneur iconoclaste
[size=48]Chimiste de formation, Jim Ratcliffe a trouvé la formule magique pour transformer les molécules en oseille. Avec un style bien à lui, comme le relève Emmanuel Baye, professeur en gestion du sport à l'ISSUL: «C'est un entrepreneur iconoclaste. Il n'est pas à ranger dans une catégorie précise et affiche une forme de rationalité très personnelle. Mais il n'est pas du genre à s'engager dans le vide. S'il investit de l'argent, c'est qu'il y voit une finalité.» Un portrait valable en 1992 lorsqu'il participait à l'achat du secteur «produits chimiques» de BP, InSpecGroup, avant d'en racheter, en 1998, le site d'Anvers pour créer Ineos. Mais aussi en 2017 quand, en parallèle de l'acquisition du Lausanne-Sport, Ineos annonçait un partenariat du club vaudois avec une future académie de football au Botswana, pays où le groupe lorgne aussi sur l'exploitation de gaz de schiste. Anobli en 2018, l'homme n'a cessé de prendre des paris audacieux. Souvent à contresens des tendances, comme dans la chimie où, alors que ses concurrents ne juraient que par les spécialisations, il a misé sur les productions orientées «volumes» pour profiter des économies d'échelle.[/size]
[size=48]Patrick Oberli[/size][/size]
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le club vaudois joue gros
Le Lausanne-Sport va-t-il continuer de sombrer?
À la Tuilière, Alain Casanova attend toujours un déclic. La venue de GC peut faire office de détonateur. À condition de trouver le chemin des buts.
Nicolas Jacquier
En débarquant à la Tuilière voici dix jours dans le rôle du pompier de service, Alain Casanova savait qu’il héritait d’une mission périlleuse. Il lui fallait urgemment éteindre l’incendie en championnat tout en espérant se rapprocher du Wankdorf en Coupe. Mais le Lausanne-Sport ne va toujours pas mieux, lui qui vient de perdre deux derbys d’affilée: celui, lémanique, contre Servette (0-1), et celui, vaudois, contre Yverdon (0-1), où il a subi une humiliation. C’est dire s’il y a plus que jamais le feu au lac.
Alors que le temps à disposition lui est compté (il a dirigé seulement sept entraînements depuis son arrivée) et que les matches s’enchaînent, le successeur de Borenovic mesure mieux aujourd’hui l’ampleur de sa tâche. «Depuis mon arrivée, j’ai l’impression de n’avoir rien pu faire, explique Alain Casanova. Je n’ai pas encore eu l’impact que j’aimerais apporter. Quand on vous appelle, ce n’est jamais les meilleures équipes Mais si le club m’a contacté, c’est parce que ses dirigeants estiment que je peux provoquer un déclic. Je savais que Lausanne avait des problèmes.»
Évacuer la frustration
À ce niveau-là, le natif de Clermont-Ferrand n’a pas été dépaysé ni surpris; son nouveau vécu, ce qu’il découvre au quotidien, reste similaire au regard qu’il avait porté lors de ses observations à distance. «L’équipe est dans le dur, confirme-t-il. Mais on n’a pas le temps de s’apitoyer sur notre sort. À nous d’évacuer la frustration qui nous habitait mardi à Yverdon. Je crois énormément à la possibilité de se sauver, quitte à passer par les barrages, il faut s’y préparer.»
Alors qu’il compte onze points de moins qu’il y a une année à pareille époque après sa victoire contre Servette, le club vaudois va-t-il continuer de sombrer ou trouvera-t-il les moyens de rebondir et de freiner sa chute? «Quand on rentre dans une dynamique négative, il est compliqué d’en sortir, répond son nouveau coach. Retrouver de la sérénité passera par de la souffrance et du travail. Je ne crois pas à l’opération du Saint-Esprit ni à une expédition au sommet du Mont-Blanc ou dans le Jura!»
Plus mauvaise attaque
Avec la réception de Grasshopper ce samedi en début de soirée, le LS accueille le seul adversaire qu’il est parvenu à battre cette saison à la Tuilière (3-1 le 17 octobre). Mais pour réitérer ce qu’il convient bien de considérer comme un «exploit», il faudra marquer. Or c’est là l’un des soucis majeurs, parmi d’autres, de l’actuel barragiste qui, non content de présenter la défense la plus perméable du pays avec déjà 43 buts encaissés, possède aussi la plus mauvaise attaque (19). Voilà qui fait quand même beaucoup en même temps.
Au moment des retrouvailles avec Giorgio Contini, ce coach de la montée que les dirigeants vaudois n’avaient pas estimé utile de conserver, Lausanne se retrouve à la croisée des chemins. Ses joueurs possèdent-ils suffisamment d’orgueil et d’amour-propre pour se révolter? Les présumés leaders réussiront-ils à mieux encadrer de jeunes éléments trop souvent livrés à eux-mêmes? Dans l’optique de la bataille pour le maintien, c’est tout l’enjeu de la réception de GC, sachant que seule une victoire calmera la colère des fans.
«On doit se rebeller contre la fatalité. Je veux que l’on fasse les choses ensemble. Avec mon staff, on n’est pas des magiciens. Mais l’équipe est capable de repartir» Ayant beaucoup à se faire pardonner aux yeux de son public et de lui-même, le LS a plus besoin de points que de jeu. Avec ses idées généreuses, Casanova séduira plus tard. S’il le peut.
L’avant-match-
Lausanne - GC, samedi à 18 h
Bilan Depuis 2011 (29 matches), GC l’emporte au niveau des confrontations directes, avec 14 victoires zurichoises et 8 nuls. On ne compte que 7 succès du LS.
Effectif Grippo est suspendu, Husic, Geissmann et Spielmann sont blessés. Éloigné des terrains depuis le 23 décembre 2020, Turkes n’a toujours pas repris l’entraînement avec l’équipe. Et les mois passent
Ohé, capitaine Dans l’incapacité de pouvoir tenir sa place à Yverdon en raison d’un dos bloqué la veille, Kukuruzovic a pu s’entraîner quasi normalement vendredi. S’il se confirme que le capitaine du LS, dégradé par son nouveau coach qui l’avait condamné au banc à Genève, est en mesure de jouer, Casanova pourrait l’aligner aux côtés de Trebel, au profil identique. «Les deux joueurs ne doublonnent pas. Je n’aurais aucun problème à les aligner ensemble», assure l’ancien portier et coach du TFC.
Renforts Lausanne les attend toujours Souleymane Cissé travaille sur plusieurs dossiers, paraît-il. Dans l’autre sens, un ou plusieurs départs ne sont pas exclus. La date limite est fixée au 15 février. NJA
Le Lausanne-Sport va-t-il continuer de sombrer?
À la Tuilière, Alain Casanova attend toujours un déclic. La venue de GC peut faire office de détonateur. À condition de trouver le chemin des buts.
Nicolas Jacquier
En débarquant à la Tuilière voici dix jours dans le rôle du pompier de service, Alain Casanova savait qu’il héritait d’une mission périlleuse. Il lui fallait urgemment éteindre l’incendie en championnat tout en espérant se rapprocher du Wankdorf en Coupe. Mais le Lausanne-Sport ne va toujours pas mieux, lui qui vient de perdre deux derbys d’affilée: celui, lémanique, contre Servette (0-1), et celui, vaudois, contre Yverdon (0-1), où il a subi une humiliation. C’est dire s’il y a plus que jamais le feu au lac.
Alors que le temps à disposition lui est compté (il a dirigé seulement sept entraînements depuis son arrivée) et que les matches s’enchaînent, le successeur de Borenovic mesure mieux aujourd’hui l’ampleur de sa tâche. «Depuis mon arrivée, j’ai l’impression de n’avoir rien pu faire, explique Alain Casanova. Je n’ai pas encore eu l’impact que j’aimerais apporter. Quand on vous appelle, ce n’est jamais les meilleures équipes Mais si le club m’a contacté, c’est parce que ses dirigeants estiment que je peux provoquer un déclic. Je savais que Lausanne avait des problèmes.»
Évacuer la frustration
À ce niveau-là, le natif de Clermont-Ferrand n’a pas été dépaysé ni surpris; son nouveau vécu, ce qu’il découvre au quotidien, reste similaire au regard qu’il avait porté lors de ses observations à distance. «L’équipe est dans le dur, confirme-t-il. Mais on n’a pas le temps de s’apitoyer sur notre sort. À nous d’évacuer la frustration qui nous habitait mardi à Yverdon. Je crois énormément à la possibilité de se sauver, quitte à passer par les barrages, il faut s’y préparer.»
Alors qu’il compte onze points de moins qu’il y a une année à pareille époque après sa victoire contre Servette, le club vaudois va-t-il continuer de sombrer ou trouvera-t-il les moyens de rebondir et de freiner sa chute? «Quand on rentre dans une dynamique négative, il est compliqué d’en sortir, répond son nouveau coach. Retrouver de la sérénité passera par de la souffrance et du travail. Je ne crois pas à l’opération du Saint-Esprit ni à une expédition au sommet du Mont-Blanc ou dans le Jura!»
Plus mauvaise attaque
Avec la réception de Grasshopper ce samedi en début de soirée, le LS accueille le seul adversaire qu’il est parvenu à battre cette saison à la Tuilière (3-1 le 17 octobre). Mais pour réitérer ce qu’il convient bien de considérer comme un «exploit», il faudra marquer. Or c’est là l’un des soucis majeurs, parmi d’autres, de l’actuel barragiste qui, non content de présenter la défense la plus perméable du pays avec déjà 43 buts encaissés, possède aussi la plus mauvaise attaque (19). Voilà qui fait quand même beaucoup en même temps.
Au moment des retrouvailles avec Giorgio Contini, ce coach de la montée que les dirigeants vaudois n’avaient pas estimé utile de conserver, Lausanne se retrouve à la croisée des chemins. Ses joueurs possèdent-ils suffisamment d’orgueil et d’amour-propre pour se révolter? Les présumés leaders réussiront-ils à mieux encadrer de jeunes éléments trop souvent livrés à eux-mêmes? Dans l’optique de la bataille pour le maintien, c’est tout l’enjeu de la réception de GC, sachant que seule une victoire calmera la colère des fans.
«On doit se rebeller contre la fatalité. Je veux que l’on fasse les choses ensemble. Avec mon staff, on n’est pas des magiciens. Mais l’équipe est capable de repartir» Ayant beaucoup à se faire pardonner aux yeux de son public et de lui-même, le LS a plus besoin de points que de jeu. Avec ses idées généreuses, Casanova séduira plus tard. S’il le peut.
L’avant-match-
Lausanne - GC, samedi à 18 h
Bilan Depuis 2011 (29 matches), GC l’emporte au niveau des confrontations directes, avec 14 victoires zurichoises et 8 nuls. On ne compte que 7 succès du LS.
Effectif Grippo est suspendu, Husic, Geissmann et Spielmann sont blessés. Éloigné des terrains depuis le 23 décembre 2020, Turkes n’a toujours pas repris l’entraînement avec l’équipe. Et les mois passent
Ohé, capitaine Dans l’incapacité de pouvoir tenir sa place à Yverdon en raison d’un dos bloqué la veille, Kukuruzovic a pu s’entraîner quasi normalement vendredi. S’il se confirme que le capitaine du LS, dégradé par son nouveau coach qui l’avait condamné au banc à Genève, est en mesure de jouer, Casanova pourrait l’aligner aux côtés de Trebel, au profil identique. «Les deux joueurs ne doublonnent pas. Je n’aurais aucun problème à les aligner ensemble», assure l’ancien portier et coach du TFC.
Renforts Lausanne les attend toujours Souleymane Cissé travaille sur plusieurs dossiers, paraît-il. Dans l’autre sens, un ou plusieurs départs ne sont pas exclus. La date limite est fixée au 15 février. NJA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/un-tacle-pose-en-conference-de-presse-le-lausanne-sport-est-devenu-un-bricolage-id17231475.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
À nouveau lanterne rouge
Le LS n’a plus qu’un hypothétique barrage pour espérer
Fantomatiques face à GC (0-2), les Vaudois s’apprêtent désormais à livrer une longue lutte avec Lucerne pour éviter la culbute directe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 18h44
Trae Coyle et Fouad Chafik (à droite) semblent perplexes. À moins d’une sérieuse prise de conscience collective, on ne voit pas comment le LS peut espérer s’en sortir.
keystone-sda.ch
Seul un réveil qui semble aujourd’hui presque illusoire, voire miraculeux, pourrait désormais permettre au Lausanne-Sport de disputer une troisième saison d’affilée en Super League.
Samedi, dans un duel pourtant crucial pour leur présent et leur avenir, les Vaudois ont sombré pour la cinquième fois de suite en championnat. Six même si l’on ajoute la récente élimination en Coupe de Suisse, à Yverdon.
Un revers d’autant plus douloureux que son adversaire, Grasshopper, ne semblait pas au mieux lui non plus après une entame d’année ratée et d’ailleurs sanctionnée par deux défaites. Mais les Zurichois de Giorgio Contini ont, eux, au moins eu le courage d’essayer de jouer. Et de gagner.
Tout le contraire d’un LS recroquevillé devant Mory Diaw qui semblait donc d’entrée spéculer sur le nul en attendant un hypothétique coup du sort favorable pour espérer réussir le hold-up parfait. Une attitude pusillanime indigne d’une équipe vraiment désireuse d’inverser une spirale négative dont on se demande comment elle peut encore parvenir à s’extraire.
Amnésies défensives
Pour que le plan minimaliste d’Alain Casanova réussisse, il aurait fallu que le LS puisse d’abord s’appuyer sur une défense irréprochable. Ce qui fut, comme trop souvent, loin d’être le cas, samedi.
«GC ne s’est pas procuré d’occasions de marquer avant cette ouverture du score que nous avons concédée trop facilement», soupirait le coach lausannois. Un énième mauvais positionnement défensif collectif que Fouad Chafik aurait pu pallier s’il n’avait pas fait preuve d’une coupable passivité face à Schmid (28e).
Et dire que le Marocain (35 ans) est l’un de ces hommes d’expérience qui ont justement été engagés pour encadrer des jeunes dont la plupart sont encore et toujours très loin des attentes placées en eux. Ou comment résumer en une action et une phrase un exercice qui est en train de tourner au fiasco.
Une trop courte révolte
Pour être honnête, une fois mené, le LS a quand même eu l’orgueil d’esquisser un semblant de révolte. Une réaction qui aurait même pu lui permettre d’égaliser dans la foulée. Malheureusement pour lui et ses coéquipiers, le but de Zeki Amdouni - le seul Lausannois à être un peu sorti de la médiocrité avec Monteiro et Trebel - était justement annulé pour une faute de main.
Puis, peu avant la mi-temps, Moreira détournait in extremis une superbe frappe de l’international suisse M21, juste avant qu’une reprise de la tête sans conviction de Koné ne termine dans les bras du gardien portugais. C’est peu mais c’est tout.
«Il faut être réaliste et admettre que notre maintien en Super League ne peut désormais passer que par une victoire en barrage.»
Alain Casanova, entraîneur du LS
Le manque d’ambition des Lausannois après la pause - et alors qu’ils ne comptaient qu’une longueur de retard - est peut-être l’élément le plus décevant et inquiétant de cette triste soirée. Comme si le verdict de cette rencontre était déjà inéluctable. Tout comme l’est assurément le dernier objectif encore à leur portée pour tenter d’éviter un retour automatique en Challenge League.
«Il faut être réaliste, concluait Alain Casanova, et admettre que notre maintien en Super League ne peut désormais passer que par une victoire en barrage. Pour le disputer, nous allons devoir gagner le minichampionnat qui va nous opposer au FC Lucerne lors des quinze prochains matches.»
Un objectif minimal que l’apport de l’ancien latéral gauche de Bordeaux Maxime Poundjé (29 ans), officialisé dimanche, ne suffira pas à atteindre. Pour espérer rebondir, les joueurs, le staff et la direction du LS se doivent de rester unis et solidaires pour chercher au fond d’eux-mêmes la force et le courage de rebondir.
Pour la première fois depuis son arrivée à la Tuilière, il y a dix jours, Alain Casanova aura une pleine semaine pour préparer son équipe à ce rude et long combat contre des Lucernois qui ont cédé au LS la lanterne rouge, dimanche, en offrant, face au FC Sion, une performance digne d’un groupe déterminé à s’en sortir. Une lutte au couteau que les Vaudois entameront ce samedi à Bâle avec deux unités de retard et une montagne de doutes en plus.
Un voyage auquel ne prendra pas part Adrien Trebel, exclu en fin de partie. Un carton rouge qui est le quatrième de suite reçu par les Vaudois au cours de leurs quatre dernières exhibitions dans leur stade. Un signe supplémentaire qui atteste que plus rien ne tourne rond au LS.
Le LS n’a plus qu’un hypothétique barrage pour espérer
Fantomatiques face à GC (0-2), les Vaudois s’apprêtent désormais à livrer une longue lutte avec Lucerne pour éviter la culbute directe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 18h44
Trae Coyle et Fouad Chafik (à droite) semblent perplexes. À moins d’une sérieuse prise de conscience collective, on ne voit pas comment le LS peut espérer s’en sortir.
keystone-sda.ch
Seul un réveil qui semble aujourd’hui presque illusoire, voire miraculeux, pourrait désormais permettre au Lausanne-Sport de disputer une troisième saison d’affilée en Super League.
Samedi, dans un duel pourtant crucial pour leur présent et leur avenir, les Vaudois ont sombré pour la cinquième fois de suite en championnat. Six même si l’on ajoute la récente élimination en Coupe de Suisse, à Yverdon.
Un revers d’autant plus douloureux que son adversaire, Grasshopper, ne semblait pas au mieux lui non plus après une entame d’année ratée et d’ailleurs sanctionnée par deux défaites. Mais les Zurichois de Giorgio Contini ont, eux, au moins eu le courage d’essayer de jouer. Et de gagner.
Tout le contraire d’un LS recroquevillé devant Mory Diaw qui semblait donc d’entrée spéculer sur le nul en attendant un hypothétique coup du sort favorable pour espérer réussir le hold-up parfait. Une attitude pusillanime indigne d’une équipe vraiment désireuse d’inverser une spirale négative dont on se demande comment elle peut encore parvenir à s’extraire.
Amnésies défensives
Pour que le plan minimaliste d’Alain Casanova réussisse, il aurait fallu que le LS puisse d’abord s’appuyer sur une défense irréprochable. Ce qui fut, comme trop souvent, loin d’être le cas, samedi.
«GC ne s’est pas procuré d’occasions de marquer avant cette ouverture du score que nous avons concédée trop facilement», soupirait le coach lausannois. Un énième mauvais positionnement défensif collectif que Fouad Chafik aurait pu pallier s’il n’avait pas fait preuve d’une coupable passivité face à Schmid (28e).
Et dire que le Marocain (35 ans) est l’un de ces hommes d’expérience qui ont justement été engagés pour encadrer des jeunes dont la plupart sont encore et toujours très loin des attentes placées en eux. Ou comment résumer en une action et une phrase un exercice qui est en train de tourner au fiasco.
Une trop courte révolte
Pour être honnête, une fois mené, le LS a quand même eu l’orgueil d’esquisser un semblant de révolte. Une réaction qui aurait même pu lui permettre d’égaliser dans la foulée. Malheureusement pour lui et ses coéquipiers, le but de Zeki Amdouni - le seul Lausannois à être un peu sorti de la médiocrité avec Monteiro et Trebel - était justement annulé pour une faute de main.
Puis, peu avant la mi-temps, Moreira détournait in extremis une superbe frappe de l’international suisse M21, juste avant qu’une reprise de la tête sans conviction de Koné ne termine dans les bras du gardien portugais. C’est peu mais c’est tout.
«Il faut être réaliste et admettre que notre maintien en Super League ne peut désormais passer que par une victoire en barrage.»
Alain Casanova, entraîneur du LS
Le manque d’ambition des Lausannois après la pause - et alors qu’ils ne comptaient qu’une longueur de retard - est peut-être l’élément le plus décevant et inquiétant de cette triste soirée. Comme si le verdict de cette rencontre était déjà inéluctable. Tout comme l’est assurément le dernier objectif encore à leur portée pour tenter d’éviter un retour automatique en Challenge League.
«Il faut être réaliste, concluait Alain Casanova, et admettre que notre maintien en Super League ne peut désormais passer que par une victoire en barrage. Pour le disputer, nous allons devoir gagner le minichampionnat qui va nous opposer au FC Lucerne lors des quinze prochains matches.»
Un objectif minimal que l’apport de l’ancien latéral gauche de Bordeaux Maxime Poundjé (29 ans), officialisé dimanche, ne suffira pas à atteindre. Pour espérer rebondir, les joueurs, le staff et la direction du LS se doivent de rester unis et solidaires pour chercher au fond d’eux-mêmes la force et le courage de rebondir.
Pour la première fois depuis son arrivée à la Tuilière, il y a dix jours, Alain Casanova aura une pleine semaine pour préparer son équipe à ce rude et long combat contre des Lucernois qui ont cédé au LS la lanterne rouge, dimanche, en offrant, face au FC Sion, une performance digne d’un groupe déterminé à s’en sortir. Une lutte au couteau que les Vaudois entameront ce samedi à Bâle avec deux unités de retard et une montagne de doutes en plus.
Un voyage auquel ne prendra pas part Adrien Trebel, exclu en fin de partie. Un carton rouge qui est le quatrième de suite reçu par les Vaudois au cours de leurs quatre dernières exhibitions dans leur stade. Un signe supplémentaire qui atteste que plus rien ne tourne rond au LS.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Retour sur le match de GC et sur la situation actuelle :
https://www.carton-rouge.ch/2022/02/13/gc-plus-quoi-dire/
https://www.carton-rouge.ch/2022/02/13/gc-plus-quoi-dire/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Blue Raph, El Lutin, kok9 et Nataniel aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/humeur-lausanne-en-chute-libre-combien-ineos-va-t-il-me-rembourser-962951660852
lamadechine- Date d'inscription : 23/07/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le LS n'est pas bon, je dirai même très, très, très mauvais. Mais que dire du journaliste (!!!) Nicolas Jacquier ?
TKP- Date d'inscription : 27/06/2011
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ca reste dans la lignée.. du tout grand journalisme...
il n'empêche qu'il ne serait pas scandaleux de demander le remboursement d'un partie des abonnements, je ne crois pas que la prestation est la hauteur du prix payé. Ou tout au moins des rabais sur les abonnements de la prochaine saison. En ce sens, un courrier d'excuse en fin de saison serait le bienvenu. Plus que de la promotion pour des fondues à 160 francs ou pour le loupo club...
il n'empêche qu'il ne serait pas scandaleux de demander le remboursement d'un partie des abonnements, je ne crois pas que la prestation est la hauteur du prix payé. Ou tout au moins des rabais sur les abonnements de la prochaine saison. En ce sens, un courrier d'excuse en fin de saison serait le bienvenu. Plus que de la promotion pour des fondues à 160 francs ou pour le loupo club...
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
fatpig et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Une campagne pour demander la démission de Souleymane Cissé
https://lematin.ch/story/une-campagne-pour-demander-la-demission-de-souleymane-cisse-880041235476
michel222- Date d'inscription : 01/07/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ineos dément chercher à se séparer du LS
Bob Ratcliffe, le président du LS, tient des propos sans équivoque face aux rumeurs évoquant un prochain départ du propriétaire du club vaudois.
André Boschetti
Depuis quelques jours, la rumeur d’un départ d’Ineos du LS recommence à se propager. Selon elle, lassée par des critiques incessantes, par le désintérêt du public et les nouvelles grandes difficultés sportives, la multinationale sise à Rolle chercherait à se débarrasser d’un club devenu encombrant. Et dont l’image actuelle est très éloignée de celle de gagnant qu’Ineos souhaite véhiculer dans le monde du sport. Tout le contraire, par exemple, du succès qu’il connaît avec l’OGC Nice, un club qu’il a pourtant acquis depuis moins de trois ans seulement.
Interrogé à ce sujet, Vincent Steinmann préfère sourire. «Ce n’est malheureusement pas la première fois que de telles rumeurs reviennent à nos oreilles, regrette le vice-président du LS. L’occasion semble donc bonne pour y mettre un terme.» Ce que fait, quelques heures plus tard, Bob Ratcliffe d’un ton péremptoire et d’une phrase lapidaire: «Il n’existe aucune intention de vendre le club!»
Engagements tenus
Cette hypothèse de voir Ineos se séparer du LS ne convainc pas non plus Stefan Nellen, l’homme qui avait servi de trait d’union entre la multinationale et Alain Joseph, en 2017. «On vit dans un monde où tout change très vite, explique l’ancien vice-président lausannois. Tout y est à vendre à condition de trouver un accord satisfaisant pour chacune des parties. Cela dit, je serais très étonné qu’Ineos décide de lâcher le club aujourd’hui. D’autant plus qu’il traverse une période délicate et que ce n’est pas du tout son genre d’abandonner dans la difficulté. Encore moins de quitter un club sur un coup de tête. Et puis, je tiens quand même à rappeler que malgré toutes les vicissitudes sportives, le Covid et autres contretemps que le LS a connus depuis plus de quatre ans, Ineos a toujours assuré en temps et en heure tous ses engagements. Non, le jour où il souhaitera se retirer, tout sera fait avec anticipation et sans que le Lausanne-Sport ne souffre de son départ.»
La moitié du chemin
Même scepticisme du côté d’Alain Joseph. «J’ai vraiment de la peine à y croire, raconte l’ancien propriétaire du LS. Lorsque nous avions conclu le rachat du LS, Ineos ne nous avait certes fait aucune promesse mais avait défini assez clairement son projet. À savoir de consolider le club avant de tenter de lui donner une dimension supérieure. Puis, simultanément, de développer les structures et d’investir dans la formation. Pour l’instant, ils ont fait la moitié du chemin et cela m’étonnerait - et me chagrinerait - qu’ils n’aillent pas au bout de leurs intentions.»
Un sentiment que partagent en grande partie ceux qui soutiennent le club. «Je ne crois pas du tout à un départ d’Ineos, coupe l’un des principaux sponsors du LS. Il y a quelques semaines, nous avons eu une discussion avec Bob Ratcliffe et, c’est vrai, nous avons senti qu’il était affecté par la situation sportive du club. Mais à aucun moment il n’a exprimé la moindre lassitude ou un quelconque détachement. Bien au contraire.»
Plus de mauvais que de bons moments
La relégation en Challenge League qui a suivi sa prise de pouvoir, le retour immédiat en Super League raté puis la situation sportive actuelle - le tout en moins de cinq ans - pourraient en revanche avoir incité Ineos à se poser la question de son intérêt de conserver le LS. «Dans tout ce qu’il fait dans le sport, continue Alain Joseph, Ineos vise le très haut niveau. On peut donc imaginer qu’il se demande quelle est la place du LS dans son projet. Mais comme ce sont des gens honnêtes et sérieux, ils ne laisseront jamais le club en de mauvaises mains, alors qu’il traverse une période délicate.»
Le prix que demanderait Ineos pour céder le LS est une autre question cruciale. Après y avoir injecté plus de 40 millions, combien peut-il espérer récupérer? «Beaucoup moins que leur investissement global, ose un spécialiste dans le domaine. La valeur actuelle du club ne devrait pas dépasser la moitié de la somme investie. Et encore.»
D’après nos informations, le riche propriétaire d’un club français serait actuellement à la recherche d’un club suisse. Sans que les différents contacts noués jusque-là n’aient encore débouché sur quoi que ce soit de concret. Mais, selon une personne proche du dossier, si le LS est vraiment à vendre, il s’y intéressera à coup sûr.
Bob Ratcliffe, le président du LS, tient des propos sans équivoque face aux rumeurs évoquant un prochain départ du propriétaire du club vaudois.
André Boschetti
Depuis quelques jours, la rumeur d’un départ d’Ineos du LS recommence à se propager. Selon elle, lassée par des critiques incessantes, par le désintérêt du public et les nouvelles grandes difficultés sportives, la multinationale sise à Rolle chercherait à se débarrasser d’un club devenu encombrant. Et dont l’image actuelle est très éloignée de celle de gagnant qu’Ineos souhaite véhiculer dans le monde du sport. Tout le contraire, par exemple, du succès qu’il connaît avec l’OGC Nice, un club qu’il a pourtant acquis depuis moins de trois ans seulement.
Interrogé à ce sujet, Vincent Steinmann préfère sourire. «Ce n’est malheureusement pas la première fois que de telles rumeurs reviennent à nos oreilles, regrette le vice-président du LS. L’occasion semble donc bonne pour y mettre un terme.» Ce que fait, quelques heures plus tard, Bob Ratcliffe d’un ton péremptoire et d’une phrase lapidaire: «Il n’existe aucune intention de vendre le club!»
Engagements tenus
Cette hypothèse de voir Ineos se séparer du LS ne convainc pas non plus Stefan Nellen, l’homme qui avait servi de trait d’union entre la multinationale et Alain Joseph, en 2017. «On vit dans un monde où tout change très vite, explique l’ancien vice-président lausannois. Tout y est à vendre à condition de trouver un accord satisfaisant pour chacune des parties. Cela dit, je serais très étonné qu’Ineos décide de lâcher le club aujourd’hui. D’autant plus qu’il traverse une période délicate et que ce n’est pas du tout son genre d’abandonner dans la difficulté. Encore moins de quitter un club sur un coup de tête. Et puis, je tiens quand même à rappeler que malgré toutes les vicissitudes sportives, le Covid et autres contretemps que le LS a connus depuis plus de quatre ans, Ineos a toujours assuré en temps et en heure tous ses engagements. Non, le jour où il souhaitera se retirer, tout sera fait avec anticipation et sans que le Lausanne-Sport ne souffre de son départ.»
La moitié du chemin
Même scepticisme du côté d’Alain Joseph. «J’ai vraiment de la peine à y croire, raconte l’ancien propriétaire du LS. Lorsque nous avions conclu le rachat du LS, Ineos ne nous avait certes fait aucune promesse mais avait défini assez clairement son projet. À savoir de consolider le club avant de tenter de lui donner une dimension supérieure. Puis, simultanément, de développer les structures et d’investir dans la formation. Pour l’instant, ils ont fait la moitié du chemin et cela m’étonnerait - et me chagrinerait - qu’ils n’aillent pas au bout de leurs intentions.»
Un sentiment que partagent en grande partie ceux qui soutiennent le club. «Je ne crois pas du tout à un départ d’Ineos, coupe l’un des principaux sponsors du LS. Il y a quelques semaines, nous avons eu une discussion avec Bob Ratcliffe et, c’est vrai, nous avons senti qu’il était affecté par la situation sportive du club. Mais à aucun moment il n’a exprimé la moindre lassitude ou un quelconque détachement. Bien au contraire.»
Plus de mauvais que de bons moments
La relégation en Challenge League qui a suivi sa prise de pouvoir, le retour immédiat en Super League raté puis la situation sportive actuelle - le tout en moins de cinq ans - pourraient en revanche avoir incité Ineos à se poser la question de son intérêt de conserver le LS. «Dans tout ce qu’il fait dans le sport, continue Alain Joseph, Ineos vise le très haut niveau. On peut donc imaginer qu’il se demande quelle est la place du LS dans son projet. Mais comme ce sont des gens honnêtes et sérieux, ils ne laisseront jamais le club en de mauvaises mains, alors qu’il traverse une période délicate.»
Le prix que demanderait Ineos pour céder le LS est une autre question cruciale. Après y avoir injecté plus de 40 millions, combien peut-il espérer récupérer? «Beaucoup moins que leur investissement global, ose un spécialiste dans le domaine. La valeur actuelle du club ne devrait pas dépasser la moitié de la somme investie. Et encore.»
D’après nos informations, le riche propriétaire d’un club français serait actuellement à la recherche d’un club suisse. Sans que les différents contacts noués jusque-là n’aient encore débouché sur quoi que ce soit de concret. Mais, selon une personne proche du dossier, si le LS est vraiment à vendre, il s’y intéressera à coup sûr.
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/une-video-inedite-le-prouve-le-lausanne-sport-sest-fait-voler-un-goal-id17245807.html
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Scandaleux quand même!! On est pas bon ok mais quand même pas aidé!!
NPLS- Date d'inscription : 04/09/2020
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Comme quoi la VAR n'a rien apporté, pire les arbitres sont encore plus nuls qu'avant
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Exact et le carton rouge sur Trebel aussi, il ne le touche même pas. Bref quand rien ne va, rien ne va...
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
plik aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12875882-les-autorites-lausannoises-et-vaudoises-simmiscent-dans-la-crise-du-lausannesport.html
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
La lanterne rouge de Super League
Un nombre (trop?) élevé de transferts plombe la saison du LS
Une étude révèle que le roulement de l’effectif au Lausanne-Sport est important. Un signe de fébrilité qui expliquerait les mauvais résultats actuels.
Dominique Botti
Dominique Botti
Publié: 18.02.2022, 20h02
2 commentaires
2
Arrivé en surpoids à Lausanne en juillet 2021, l’ancien attaquant du FC Pau Mayron George n’a pas marqué un seul but en Super League.
Arrivé en surpoids à Lausanne en juillet 2021, l’ancien attaquant du FC Pau Mayron George n’a pas marqué un seul but en Super League.
KEYSTONE
Et deux joueurs de plus. Le Lausanne-Sport a profité des derniers jours du mercato hivernal, qui s’est terminé le 15 février 2022, pour engager de nouveaux défenseurs: Maxime Poundjé de Bordeaux et Sofiane Alakouch de Metz. Ces recrues, qui sont déjà disponibles ce samedi contre le FC Bâle, viennent grossir le rang des nombreux joueurs déjà utilisés cette saison par le club vaudois.
AboRumeurs de départ
Bob Ratcliffe dément qu’Ineos cherche à se séparer du LS
AboÀ nouveau lanterne rouge
Le LS n’a plus qu’un hypothétique barrage pour espérer
AboBaston entre supporters vaudois
Vincent Steinmann: «Entre les deux groupes, les torts sont partagés»
Le roulement est important. Une étude révèle que les Lausannois ont aligné 42 joueurs différents depuis février 2021. Ce qui les positionne juste devant Sion, mais loin derrière Zurich (voir tableau) dans ce classement effectué par le Centre international d’étude du sport de Neuchâtel (CIES).
Cette statistique fait écho à la politique de recrutement des clubs. «Le nombre de joueurs alignés reflète en grande partie le volume d’activité sur le marché des transferts», commente Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football du CIES qui rendra public son enquête lundi prochain.
Ce va-et-vient est tout aussi remarquable au LS. Selon nos calculs, le directeur sportif Souleymane Cissé, depuis son arrivée à Lausanne en juin 2020, a fait signer 31 nouveaux joueurs, principalement sous forme de prêt la saison dernière, et s’est débarrassé de 26 autres. Il a changé deux fois d’entraîneur.
En surpoids, 0 but
En 20 mois, le onze de base a ainsi quasi totalement changé. Certains mouvements étonnent. Arrivé en surpoids à Lausanne en juillet 2021, l’attaquant Mayron George, qui n’a toujours pas retrouvé la forme, n’a encore marqué aucun but en Super League.
Pedro Brazao, lui, n’a pas été plus impressionnant (15 matches en une saison, 1 but). Ce jeune espoir de Lisbonne (né en 2002) avait été repéré par l’OGC Nice, qui l’avait prêté à Lausanne de septembre 2020 à l’été 2021 avant de le renvoyer chez lui au Portugal sous les couleurs de Famalicao.
Le football aime la stabilité. «D’ordinaire, la règle dit qu’il faut changer le moins possible l’équipe type. Trois, quatre joueurs maximum par saison. Et poste pour poste. La durée de vie d’un groupe gagnant est de trois à cinq ans», explique Raffaele Poli. Ce rythme est toutefois difficile à respecter, voire impossible pour les clubs helvétiques. Ces derniers peinent à retenir les plus doués qui se font remarquer. Ils doivent alors trouver un remplaçant. S’il n’est pas à la hauteur, la direction sportive devra retourner sur le marché des transferts. Et ainsi de suite.
Du «bricolage»
Répété, le roulement peut devenir contre-productif, un cercle vicieux qui affaiblit le groupe plutôt que le renforcer. C’est ce qui s’est passé pour le LS, selon le consultant de Blue Sport Carlos Varela. L’équipe entraînée qui avait réussi sa saison 2020-21 «a été défaite en quelques mois» l’été dernier. Les trop nombreux changements sont une des causes de la catastrophe sportive actuelle.
«Gabriel Barès et Cameron Puertas sont partis à l’étranger trop tôt par rapport au plan prévu par le LS.»
Jérémy Manière, consultant pour Blue Sport et ancien joueur du LS
L’entraîneur de Grasshopper Giorgio Contini n’a pas dit autre chose samedi dernier au sujet de son ancienne équipe du LS qu’il venait de battre. «Il y a eu beaucoup de changements en peu de temps. C’était sûrement trop, trop vite et le groupe n’a pas pris tout de suite. Il manque cruellement de stabilité. L’équipe est devenue un bricolage.»
Mais il y a pire, selon Jérémy Manière. Cet autre consultant de Blue Sport et ancien défenseur au Lausanne-Sport estime que le projet initial du club a changé en raison des mauvais résultats actuels. «On nous avait annoncé vouloir miser sur les jeunes.» Or de nombreux espoirs du Team Vaud ont disparu de la première équipe. La moyenne d’âge a augmenté. Des joueurs de première division française ont pris la place des espoirs du cru.
«Gabriel Barès et Cameron Puertas sont partis à l’étranger trop tôt par rapport au plan prévu par le LS.» Le spécialiste romand répète que ces deux talents sont pourtant ceux sur lesquels les Vaudois devraient s’appuyer. «Ils étaient l’avenir du club.»
Nice ou Lausanne?
Les deux consultants sont unanimes. Selon eux, Souleymane Cissé et son staff ont sous-estimé la qualité de la Super League. Le niveau du championnat suisse n’est pas mauvais, au contraire: des joueurs renommés ne sont pas parvenus à s’imposer en Suisse. La responsabilité du LS pourrait être partagée, ajoute Carlos Varela qui est persuadé que les principales décisions se prennent en France, dans la cellule de recrutement de l’OGC Nice.
Ce club compose avec le LS et le RC Abidjan de la «Galaxie Ineos». En théorie, les talents de Côte d’Ivoire et d’ailleurs doivent s’aguerrir en Suisse, aux côtés de la relève vaudoise, avant de rejoindre l’OGC Nice, puis de rebondir sur les grandes places européennes.
Le LS n’est pas la seule société à vivre ce système de prêt entre partenaires. D’autres clubs (Manchester City, RB Salzburg) l’expérimentent aussi, avec plus de succès sportif pour l’instant.
Cette architecture est accusée d’être un moyen pour tenter de monopoliser les talents aux dépens de leur développement personnel. La FIFA a ainsi décidé de limiter le nombre de ces transferts sous forme de prêt et d’interdire le sous-prêt. La Swiss Football League a déjà adapté son règlement.
Le vice-président du LS Vincent Steinmann relativise. Il dit ne pas pouvoir confirmer les chiffres de l’étude du CIES qu’il n’a pas pu consulter. Selon lui, le roulement de l’effectif lausannois est dans les standards des autres équipes de Super League. Il rappelle que des chiffres bruts ne font pas foi et que l’on peut leur donner l’interprétation que l’on veut.
«La formation et le développement de talents restent au cœur du projet du LS.»
Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport
La récente promotion dans l’élite a provoqué des changements inévitables et les difficultés sur le terrain ont demandé des ajustements en cours de saison qui expliquent en partie le roulement.
Dans tous les cas, «la formation et le développement de talents restent au cœur du projet du LS». Les ultras lausannois demandent la tête de Souleymane Cissé. La direction a répondu récemment maintenir sa confiance envers le directeur sportif.
Un nombre (trop?) élevé de transferts plombe la saison du LS
Une étude révèle que le roulement de l’effectif au Lausanne-Sport est important. Un signe de fébrilité qui expliquerait les mauvais résultats actuels.
Dominique Botti
Dominique Botti
Publié: 18.02.2022, 20h02
2 commentaires
2
Arrivé en surpoids à Lausanne en juillet 2021, l’ancien attaquant du FC Pau Mayron George n’a pas marqué un seul but en Super League.
Arrivé en surpoids à Lausanne en juillet 2021, l’ancien attaquant du FC Pau Mayron George n’a pas marqué un seul but en Super League.
KEYSTONE
Et deux joueurs de plus. Le Lausanne-Sport a profité des derniers jours du mercato hivernal, qui s’est terminé le 15 février 2022, pour engager de nouveaux défenseurs: Maxime Poundjé de Bordeaux et Sofiane Alakouch de Metz. Ces recrues, qui sont déjà disponibles ce samedi contre le FC Bâle, viennent grossir le rang des nombreux joueurs déjà utilisés cette saison par le club vaudois.
AboRumeurs de départ
Bob Ratcliffe dément qu’Ineos cherche à se séparer du LS
AboÀ nouveau lanterne rouge
Le LS n’a plus qu’un hypothétique barrage pour espérer
AboBaston entre supporters vaudois
Vincent Steinmann: «Entre les deux groupes, les torts sont partagés»
Le roulement est important. Une étude révèle que les Lausannois ont aligné 42 joueurs différents depuis février 2021. Ce qui les positionne juste devant Sion, mais loin derrière Zurich (voir tableau) dans ce classement effectué par le Centre international d’étude du sport de Neuchâtel (CIES).
Cette statistique fait écho à la politique de recrutement des clubs. «Le nombre de joueurs alignés reflète en grande partie le volume d’activité sur le marché des transferts», commente Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football du CIES qui rendra public son enquête lundi prochain.
Ce va-et-vient est tout aussi remarquable au LS. Selon nos calculs, le directeur sportif Souleymane Cissé, depuis son arrivée à Lausanne en juin 2020, a fait signer 31 nouveaux joueurs, principalement sous forme de prêt la saison dernière, et s’est débarrassé de 26 autres. Il a changé deux fois d’entraîneur.
En surpoids, 0 but
En 20 mois, le onze de base a ainsi quasi totalement changé. Certains mouvements étonnent. Arrivé en surpoids à Lausanne en juillet 2021, l’attaquant Mayron George, qui n’a toujours pas retrouvé la forme, n’a encore marqué aucun but en Super League.
Pedro Brazao, lui, n’a pas été plus impressionnant (15 matches en une saison, 1 but). Ce jeune espoir de Lisbonne (né en 2002) avait été repéré par l’OGC Nice, qui l’avait prêté à Lausanne de septembre 2020 à l’été 2021 avant de le renvoyer chez lui au Portugal sous les couleurs de Famalicao.
Le football aime la stabilité. «D’ordinaire, la règle dit qu’il faut changer le moins possible l’équipe type. Trois, quatre joueurs maximum par saison. Et poste pour poste. La durée de vie d’un groupe gagnant est de trois à cinq ans», explique Raffaele Poli. Ce rythme est toutefois difficile à respecter, voire impossible pour les clubs helvétiques. Ces derniers peinent à retenir les plus doués qui se font remarquer. Ils doivent alors trouver un remplaçant. S’il n’est pas à la hauteur, la direction sportive devra retourner sur le marché des transferts. Et ainsi de suite.
Du «bricolage»
Répété, le roulement peut devenir contre-productif, un cercle vicieux qui affaiblit le groupe plutôt que le renforcer. C’est ce qui s’est passé pour le LS, selon le consultant de Blue Sport Carlos Varela. L’équipe entraînée qui avait réussi sa saison 2020-21 «a été défaite en quelques mois» l’été dernier. Les trop nombreux changements sont une des causes de la catastrophe sportive actuelle.
«Gabriel Barès et Cameron Puertas sont partis à l’étranger trop tôt par rapport au plan prévu par le LS.»
Jérémy Manière, consultant pour Blue Sport et ancien joueur du LS
L’entraîneur de Grasshopper Giorgio Contini n’a pas dit autre chose samedi dernier au sujet de son ancienne équipe du LS qu’il venait de battre. «Il y a eu beaucoup de changements en peu de temps. C’était sûrement trop, trop vite et le groupe n’a pas pris tout de suite. Il manque cruellement de stabilité. L’équipe est devenue un bricolage.»
Mais il y a pire, selon Jérémy Manière. Cet autre consultant de Blue Sport et ancien défenseur au Lausanne-Sport estime que le projet initial du club a changé en raison des mauvais résultats actuels. «On nous avait annoncé vouloir miser sur les jeunes.» Or de nombreux espoirs du Team Vaud ont disparu de la première équipe. La moyenne d’âge a augmenté. Des joueurs de première division française ont pris la place des espoirs du cru.
«Gabriel Barès et Cameron Puertas sont partis à l’étranger trop tôt par rapport au plan prévu par le LS.» Le spécialiste romand répète que ces deux talents sont pourtant ceux sur lesquels les Vaudois devraient s’appuyer. «Ils étaient l’avenir du club.»
Nice ou Lausanne?
Les deux consultants sont unanimes. Selon eux, Souleymane Cissé et son staff ont sous-estimé la qualité de la Super League. Le niveau du championnat suisse n’est pas mauvais, au contraire: des joueurs renommés ne sont pas parvenus à s’imposer en Suisse. La responsabilité du LS pourrait être partagée, ajoute Carlos Varela qui est persuadé que les principales décisions se prennent en France, dans la cellule de recrutement de l’OGC Nice.
Ce club compose avec le LS et le RC Abidjan de la «Galaxie Ineos». En théorie, les talents de Côte d’Ivoire et d’ailleurs doivent s’aguerrir en Suisse, aux côtés de la relève vaudoise, avant de rejoindre l’OGC Nice, puis de rebondir sur les grandes places européennes.
Le LS n’est pas la seule société à vivre ce système de prêt entre partenaires. D’autres clubs (Manchester City, RB Salzburg) l’expérimentent aussi, avec plus de succès sportif pour l’instant.
Cette architecture est accusée d’être un moyen pour tenter de monopoliser les talents aux dépens de leur développement personnel. La FIFA a ainsi décidé de limiter le nombre de ces transferts sous forme de prêt et d’interdire le sous-prêt. La Swiss Football League a déjà adapté son règlement.
Le vice-président du LS Vincent Steinmann relativise. Il dit ne pas pouvoir confirmer les chiffres de l’étude du CIES qu’il n’a pas pu consulter. Selon lui, le roulement de l’effectif lausannois est dans les standards des autres équipes de Super League. Il rappelle que des chiffres bruts ne font pas foi et que l’on peut leur donner l’interprétation que l’on veut.
«La formation et le développement de talents restent au cœur du projet du LS.»
Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport
La récente promotion dans l’élite a provoqué des changements inévitables et les difficultés sur le terrain ont demandé des ajustements en cours de saison qui expliquent en partie le roulement.
Dans tous les cas, «la formation et le développement de talents restent au cœur du projet du LS». Les ultras lausannois demandent la tête de Souleymane Cissé. La direction a répondu récemment maintenir sa confiance envers le directeur sportif.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Dernier mais pas largué
La statistique qui donne de l’espoir aux Lausannois
Depuis la création de la Super League, le dernier au terme de la 21e ronde a souvent réussi à sauver sa peau. Début de révolte ce samedi soir à Bâle?
André Boschetti
Depuis samedi dernier et une mortifiante défaite (0-2) contre le Grasshopper de Giorgio Contini, le public vaudois imagine d’ores et déjà l’avenir du Lausanne-Sport en Challenge League. Une résignation que ne partagent heureusement pas Alain Casanova et ses joueurs. Cette semaine, le technicien français a d’ailleurs commencé par chercher à remonter le moral chancelant d’un groupe qui reste sur six défaites consécutives, Coupe comprise.
«Toute l’année, l’aspect psychologique est une partie importante de notre boulot, explique Alain Casanova. Vu notre situation, il l’est encore davantage actuellement. Mais il n’y a pas non plus mort d’homme. Les footballeurs sont aujourd’hui des privilégiés qui ont la chance d’exercer un beau métier qu’ils ont choisi. J’attends d’eux qu’ils travaillent avec acharnement pour que chacun contribue à inverser la tendance actuelle. Et surtout, qu’ils laissent leurs états d’âme de côté.»
Pour la toute première fois depuis son arrivée à la Tuilière, il y a une quinzaine de jours, Alain Casanova a pu commencer, lundi, à inculquer ses principes de jeu à son équipe. «Nous avons eu une bonne semaine de travail tactique et athlétique, résume-t-il. Je suis satisfait de mon groupe actuel et des renforts qui nous ont récemment rejoints. Nous avions une petite faiblesse sur les côtés en défense que les arrivées de Poundjé et Alakouch ont compensée. Maintenant, il est clair que nous sommes un peu trop nombreux à mon goût pour aborder la suite dans des conditions idéales. Nous verrons ce que nous pouvons faire prochainement pour y remédier mais, pour l’instant, je suis totalement focalisé sur le présent et sur ce déplacement à Bâle.»
«L’important, c’est d’y croire»
L’opération maintien s’annonce délicate, comme le souligne le coach français. «Durant mes nombreuses années à Toulouse, jamais je n’avais connu une situation aussi compliquée qu’ici. Mais nous allons tout faire pour nous sortir de ce mauvais pas. L’important, c’est d’y croire et ne pas faire preuve de fatalisme ou de résignation.»
Le passé contribue à nourrir cet espoir. Depuis la création de la Super League, en 2003, l’équipe qui occupait la dernière place au classement au terme de la 21e journée a en effet réussi dans plus de 50% des cas à gratter au moins un rang lors des quinze dernières rondes. Même en faisant fi des exercices 2004-2005 et 2011-2012 (faillites de Servette puis de Xamax à mi-saison), sept lanternes rouges sur seize sont parvenues à s’en débarrasser. Très souvent, de surcroît, alors qu’elles comptaient bien plus de retard que les deux unités que le LS doit désormais rattraper sur le FC Lucerne.
Dans cet ordre d’idées, l’exemple le plus significatif n’est pas si ancien. En janvier 2018, le handicap du FC Sion se montait en effet à sept longueurs sur le 9e, le FC Thoune, au même stade de la saison. Chacun a encore bien en mémoire l’épilogue de cette triste saison pour un LS qui comptait alors encore un matelas de huit points sur les Valaisans.
Bâle sans droit à l’erreur
Mais pour espérer se maintenir grâce au barrage, les Vaudois devront, dès samedi à Bâle, afficher un tout autre état d’esprit que celui, beaucoup trop attentiste et frileux, montré lors de leurs trois premières sorties de l’année.
Pas simple contre un adversaire qui n’a, lui, plus le moindre droit à l’erreur s’il entend reprendre ce titre de champion qui lui échappe désormais depuis quatre ans. Tenus en échec par le FC Sion (3-3), puis battus à Berne (1-3) lors de leurs deux dernières sorties, les Bâlois ne respirent pas non plus la confiance. Un nouveau faux pas contre le LS, juste avant de se rendre à Zurich une semaine plus tard, pourrait certainement à nouveau porter préjudice à Patrick Rahmen, même si l’entraîneur rhénan a récemment prolongé d’un an son bail.
L’avant-match-
Bâle-LS, samedi à 20 h 30
Les absents Trebel (suspendu), Husic et Geissmann (blessés). Maxen Kapo, longtemps blessé et utilisé durant six petites minutes seulement jusque-là en Super League, a enfin pu rejouer, vendredi, avec le Team Vaud M21. Retour de suspension de Grippo.
FC Bâle Avec six départs pour autant d’arrivées, les Rhénans sont, en Suisse, les champions hivernaux des changements au sein de leur effectif. Pas sûr, en revanche, que les nouveaux venus parviennent à compenser qualitativement les pertes de Zhegrova, Cömert et surtout Cabral.
La stat Les quatre dernières confrontations directes entre Bâle et le LS se sont toutes terminées en parité. Le Stade Saint-Jacques convient plutôt bien aux Vaudois depuis leur retour en Super League. Ils y ont obtenu deux nuls et perdu un duel (1-2) au cours duquel ils avaient pourtant fait mieux que jeu égal en novembre 2020.
Alain Casanova: «Quand une équipe est dans une telle spirale négative, tout se ligue contre elle. Certaines images montrent clairement que l’arbitre n’aurait pas dû refuser le but égalisateur à Amdouni contre GC. Mais ce n’est pas une raison de nous montrer fatalistes.» ABO
La statistique qui donne de l’espoir aux Lausannois
Depuis la création de la Super League, le dernier au terme de la 21e ronde a souvent réussi à sauver sa peau. Début de révolte ce samedi soir à Bâle?
André Boschetti
Depuis samedi dernier et une mortifiante défaite (0-2) contre le Grasshopper de Giorgio Contini, le public vaudois imagine d’ores et déjà l’avenir du Lausanne-Sport en Challenge League. Une résignation que ne partagent heureusement pas Alain Casanova et ses joueurs. Cette semaine, le technicien français a d’ailleurs commencé par chercher à remonter le moral chancelant d’un groupe qui reste sur six défaites consécutives, Coupe comprise.
«Toute l’année, l’aspect psychologique est une partie importante de notre boulot, explique Alain Casanova. Vu notre situation, il l’est encore davantage actuellement. Mais il n’y a pas non plus mort d’homme. Les footballeurs sont aujourd’hui des privilégiés qui ont la chance d’exercer un beau métier qu’ils ont choisi. J’attends d’eux qu’ils travaillent avec acharnement pour que chacun contribue à inverser la tendance actuelle. Et surtout, qu’ils laissent leurs états d’âme de côté.»
Pour la toute première fois depuis son arrivée à la Tuilière, il y a une quinzaine de jours, Alain Casanova a pu commencer, lundi, à inculquer ses principes de jeu à son équipe. «Nous avons eu une bonne semaine de travail tactique et athlétique, résume-t-il. Je suis satisfait de mon groupe actuel et des renforts qui nous ont récemment rejoints. Nous avions une petite faiblesse sur les côtés en défense que les arrivées de Poundjé et Alakouch ont compensée. Maintenant, il est clair que nous sommes un peu trop nombreux à mon goût pour aborder la suite dans des conditions idéales. Nous verrons ce que nous pouvons faire prochainement pour y remédier mais, pour l’instant, je suis totalement focalisé sur le présent et sur ce déplacement à Bâle.»
«L’important, c’est d’y croire»
L’opération maintien s’annonce délicate, comme le souligne le coach français. «Durant mes nombreuses années à Toulouse, jamais je n’avais connu une situation aussi compliquée qu’ici. Mais nous allons tout faire pour nous sortir de ce mauvais pas. L’important, c’est d’y croire et ne pas faire preuve de fatalisme ou de résignation.»
Le passé contribue à nourrir cet espoir. Depuis la création de la Super League, en 2003, l’équipe qui occupait la dernière place au classement au terme de la 21e journée a en effet réussi dans plus de 50% des cas à gratter au moins un rang lors des quinze dernières rondes. Même en faisant fi des exercices 2004-2005 et 2011-2012 (faillites de Servette puis de Xamax à mi-saison), sept lanternes rouges sur seize sont parvenues à s’en débarrasser. Très souvent, de surcroît, alors qu’elles comptaient bien plus de retard que les deux unités que le LS doit désormais rattraper sur le FC Lucerne.
Dans cet ordre d’idées, l’exemple le plus significatif n’est pas si ancien. En janvier 2018, le handicap du FC Sion se montait en effet à sept longueurs sur le 9e, le FC Thoune, au même stade de la saison. Chacun a encore bien en mémoire l’épilogue de cette triste saison pour un LS qui comptait alors encore un matelas de huit points sur les Valaisans.
Bâle sans droit à l’erreur
Mais pour espérer se maintenir grâce au barrage, les Vaudois devront, dès samedi à Bâle, afficher un tout autre état d’esprit que celui, beaucoup trop attentiste et frileux, montré lors de leurs trois premières sorties de l’année.
Pas simple contre un adversaire qui n’a, lui, plus le moindre droit à l’erreur s’il entend reprendre ce titre de champion qui lui échappe désormais depuis quatre ans. Tenus en échec par le FC Sion (3-3), puis battus à Berne (1-3) lors de leurs deux dernières sorties, les Bâlois ne respirent pas non plus la confiance. Un nouveau faux pas contre le LS, juste avant de se rendre à Zurich une semaine plus tard, pourrait certainement à nouveau porter préjudice à Patrick Rahmen, même si l’entraîneur rhénan a récemment prolongé d’un an son bail.
L’avant-match-
Bâle-LS, samedi à 20 h 30
Les absents Trebel (suspendu), Husic et Geissmann (blessés). Maxen Kapo, longtemps blessé et utilisé durant six petites minutes seulement jusque-là en Super League, a enfin pu rejouer, vendredi, avec le Team Vaud M21. Retour de suspension de Grippo.
FC Bâle Avec six départs pour autant d’arrivées, les Rhénans sont, en Suisse, les champions hivernaux des changements au sein de leur effectif. Pas sûr, en revanche, que les nouveaux venus parviennent à compenser qualitativement les pertes de Zhegrova, Cömert et surtout Cabral.
La stat Les quatre dernières confrontations directes entre Bâle et le LS se sont toutes terminées en parité. Le Stade Saint-Jacques convient plutôt bien aux Vaudois depuis leur retour en Super League. Ils y ont obtenu deux nuls et perdu un duel (1-2) au cours duquel ils avaient pourtant fait mieux que jeu égal en novembre 2020.
Alain Casanova: «Quand une équipe est dans une telle spirale négative, tout se ligue contre elle. Certaines images montrent clairement que l’arbitre n’aurait pas dû refuser le but égalisateur à Amdouni contre GC. Mais ce n’est pas une raison de nous montrer fatalistes.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Page 1 sur 40 • 1, 2, 3 ... 20 ... 40
Sujets similaires
» Les articles de presse (commentaires autorisés)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
Page 1 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum