Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Encore un prêche de Cissé dans 24 heures de ce jour, l’année commence bien…
Pour Cissé, le LS possède déjà «assez de diamants»
Directeur sportif du club vaudois, Souleymane Cissé refuse de s’alarmer. Il explique pourquoi en passant en revue cinq thèmes chauds avant la reprise.
Nicolas Jacquier
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 08h39
Personne ne sait trop où va Lausanne, et sans doute lui-même l’ignore-t-il aussi. Certains craignent pourtant déjà le pire pour l’actuel barragiste de Super League qui devra changer de rythme – et présenter autre chose – en 2022 pour échapper à son sort.
Au moment d’une reprise impactée par la déferlante Omicron, les dossiers chauds s’accumulent sur le bureau de Souleymane Cissé. Pris à partie et attaqué par Bernard Jaton (lire ci-dessous), le directeur sportif ne se détourne pas de ses objectifs. L’occasion d’évoquer cinq thèmes brûlants.
1. La situation sportive
Que ce soit au niveau du jeu présenté ou du bilan comptable, elle n’est pas brillante, chacun en convient, y compris notre interlocuteur. «On n’est pas à la rue, mais chacun devra en faire plus, moi le premier, pour nous en sortir. Si l’on avait fait tout juste, on serait dans le peloton de tête.»
Le club vaudois a bouclé sa première partie de championnat avec 12 points, en net recul par rapport à l’exercice précédent où il en comptait déjà 20.
«On a de réelles armes pour faire mieux, estime Cissé. Au niveau du contenu, Lausanne n’évolue pas comme un barragiste. Quand on parvient à disputer un match plein en restant concentré, on gagne.»
Lausanne-Sport à la peine
Souleymane Cissé: «Il n’y a aucune raison de paniquer»
Encore engagé en Coupe, le LS n’est qu’à trois matches de l’Europe mais court le risque de faire la culbute. Un triste exploit réalisé par Zurich en 2016. «Je préfère un autre scénario: soulever la Coupe et se sauver…»
2. Un camp en Tunisie
Afin de préparer au mieux son match de reprise l’opposant à Saint-Gall le 30 janvier à la Tuilière (et dont l’enjeu s’annonce déjà capital), l’équipe s’envolera le 10 janvier pour la Tunisie. Elle séjournera à Tabarka pour un camp d’entraînement d’une semaine en vertu d’un partenariat conclu avec l’Office national du tourisme tunisien.
Voilà ce qui est prévu, sachant que la donne pourrait changer en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. «On ne prendra aucun risque. Si l’on part, c’est parce qu’on aura la conviction d’être en sécurité là-bas, ce qui est le cas aujourd’hui.»
Cissé lui-même attend beaucoup d’un tel camp: «Vivre ensemble, c’est apprendre à mieux se connaître en dehors du football. Cela peut fédérer quelque chose que l’on retrouvera sur le terrain…»
3. Un gardien en partance?
En fin de contrat en juin et par conséquent libre de s’engager où il veut, Mory Diaw pourrait quitter la Tuilière pour Tourbillon. La rumeur évoque une entente de trois ans passée entre le dernier rempart du LS et le FC Sion.
Qu’en est-il vraiment? «Mory ne m’a jamais dit qu’il désirait partir. Mon objectif, c’est de parvenir à le prolonger. On va se revoir cette semaine. Lausanne possède avec lui l’un des meilleurs sinon le meilleur gardien du pays.»
«Chez nous, Diaw a trouvé une stabilité, il a tout pour s’épanouir. Maintenant, s’il veut se mettre en danger…»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Le directeur sportif reconnaît qu’il ne possède pas toutes les cartes en mains. «Je ne suis pas dans sa tête. On lui a tout donné. Chez nous, Diaw a trouvé une stabilité, il a tout pour s’épanouir. Maintenant, s’il veut se mettre en danger…»
Dans ce dossier complexe, Lausanne ne s’est pas encore mis en quête de lui trouver un successeur. Happy end en vue? On en doute.
4. Un mercato limité
«Le problème du LS n’est pas la qualité des joueurs, leur talent est indéniable…» Cissé ne varie pas son discours, convaincu que la roue finira par tourner dans le bon sens.
«Un espoir, c’est comme un diamant qu’il faut polir au quotidien. Or Lausanne possède déjà assez de diamants dans son contingent. Après une inévitable période d’adaptation, nos jeunes vont pleinement donner ce que l’on attend d’eux ce printemps.»
Cela n’exclut pas quelques retouches, avec l’arrivée notamment du buteur tant espéré. Le successeur de Pablo Iglesias y travaille, sans préciser quel marché européen il sonde. «Si je vous dis où je suis aujourd’hui (ndlr: lundi), d’autres concurrents pourraient venir se positionner…»
À la Tuilière, des départs, sous forme de prêts, sont à l’étude. «Il va falloir dégraisser. On ne peut pas empiler sans fin les joueurs. Notre mercato sera du reste chirurgical…»
5. Où en est Turkes?
Aldin Turkes n’est plus un footballeur depuis ce maudit 23 décembre 2020 à Lugano (0-0), match durant lequel l’attaquant avait été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit. À l’époque, l’homme pointait en tête du classement des buteurs de Super League avec six réussites. Opéré à plusieurs reprises, Turkes (25 ans) a depuis entamé une patiente rééducation, compliquée en raison d’un nerf fibulaire douloureux.
«On espère qu’Aldin pourra entamer sa préparation en février, mais il est illusoire d’espérer compter sur lui avant peut-être plusieurs mois. N’oublions pas qu’il sort d’une année blanche…»
Arrivé à ce qui était alors encore la Pontaise en juillet 2019, Turkes n’a jamais évolué dans le nouveau stade. Sous contrat jusqu’en juin 2023, le No 99 du LS a inscrit 32 buts en 52 matches. On attend impatiemment le prochain. «On commettrait toutefois une erreur de tout miser sur lui. Ce ne serait pas lui rendre service non plus.»
Pour Cissé, le LS possède déjà «assez de diamants»
Directeur sportif du club vaudois, Souleymane Cissé refuse de s’alarmer. Il explique pourquoi en passant en revue cinq thèmes chauds avant la reprise.
Nicolas Jacquier
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 08h39
Personne ne sait trop où va Lausanne, et sans doute lui-même l’ignore-t-il aussi. Certains craignent pourtant déjà le pire pour l’actuel barragiste de Super League qui devra changer de rythme – et présenter autre chose – en 2022 pour échapper à son sort.
Au moment d’une reprise impactée par la déferlante Omicron, les dossiers chauds s’accumulent sur le bureau de Souleymane Cissé. Pris à partie et attaqué par Bernard Jaton (lire ci-dessous), le directeur sportif ne se détourne pas de ses objectifs. L’occasion d’évoquer cinq thèmes brûlants.
1. La situation sportive
Que ce soit au niveau du jeu présenté ou du bilan comptable, elle n’est pas brillante, chacun en convient, y compris notre interlocuteur. «On n’est pas à la rue, mais chacun devra en faire plus, moi le premier, pour nous en sortir. Si l’on avait fait tout juste, on serait dans le peloton de tête.»
Le club vaudois a bouclé sa première partie de championnat avec 12 points, en net recul par rapport à l’exercice précédent où il en comptait déjà 20.
«On a de réelles armes pour faire mieux, estime Cissé. Au niveau du contenu, Lausanne n’évolue pas comme un barragiste. Quand on parvient à disputer un match plein en restant concentré, on gagne.»
Lausanne-Sport à la peine
Souleymane Cissé: «Il n’y a aucune raison de paniquer»
Encore engagé en Coupe, le LS n’est qu’à trois matches de l’Europe mais court le risque de faire la culbute. Un triste exploit réalisé par Zurich en 2016. «Je préfère un autre scénario: soulever la Coupe et se sauver…»
2. Un camp en Tunisie
Afin de préparer au mieux son match de reprise l’opposant à Saint-Gall le 30 janvier à la Tuilière (et dont l’enjeu s’annonce déjà capital), l’équipe s’envolera le 10 janvier pour la Tunisie. Elle séjournera à Tabarka pour un camp d’entraînement d’une semaine en vertu d’un partenariat conclu avec l’Office national du tourisme tunisien.
Voilà ce qui est prévu, sachant que la donne pourrait changer en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. «On ne prendra aucun risque. Si l’on part, c’est parce qu’on aura la conviction d’être en sécurité là-bas, ce qui est le cas aujourd’hui.»
Cissé lui-même attend beaucoup d’un tel camp: «Vivre ensemble, c’est apprendre à mieux se connaître en dehors du football. Cela peut fédérer quelque chose que l’on retrouvera sur le terrain…»
3. Un gardien en partance?
En fin de contrat en juin et par conséquent libre de s’engager où il veut, Mory Diaw pourrait quitter la Tuilière pour Tourbillon. La rumeur évoque une entente de trois ans passée entre le dernier rempart du LS et le FC Sion.
Qu’en est-il vraiment? «Mory ne m’a jamais dit qu’il désirait partir. Mon objectif, c’est de parvenir à le prolonger. On va se revoir cette semaine. Lausanne possède avec lui l’un des meilleurs sinon le meilleur gardien du pays.»
«Chez nous, Diaw a trouvé une stabilité, il a tout pour s’épanouir. Maintenant, s’il veut se mettre en danger…»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Le directeur sportif reconnaît qu’il ne possède pas toutes les cartes en mains. «Je ne suis pas dans sa tête. On lui a tout donné. Chez nous, Diaw a trouvé une stabilité, il a tout pour s’épanouir. Maintenant, s’il veut se mettre en danger…»
Dans ce dossier complexe, Lausanne ne s’est pas encore mis en quête de lui trouver un successeur. Happy end en vue? On en doute.
4. Un mercato limité
«Le problème du LS n’est pas la qualité des joueurs, leur talent est indéniable…» Cissé ne varie pas son discours, convaincu que la roue finira par tourner dans le bon sens.
«Un espoir, c’est comme un diamant qu’il faut polir au quotidien. Or Lausanne possède déjà assez de diamants dans son contingent. Après une inévitable période d’adaptation, nos jeunes vont pleinement donner ce que l’on attend d’eux ce printemps.»
Cela n’exclut pas quelques retouches, avec l’arrivée notamment du buteur tant espéré. Le successeur de Pablo Iglesias y travaille, sans préciser quel marché européen il sonde. «Si je vous dis où je suis aujourd’hui (ndlr: lundi), d’autres concurrents pourraient venir se positionner…»
À la Tuilière, des départs, sous forme de prêts, sont à l’étude. «Il va falloir dégraisser. On ne peut pas empiler sans fin les joueurs. Notre mercato sera du reste chirurgical…»
5. Où en est Turkes?
Aldin Turkes n’est plus un footballeur depuis ce maudit 23 décembre 2020 à Lugano (0-0), match durant lequel l’attaquant avait été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit. À l’époque, l’homme pointait en tête du classement des buteurs de Super League avec six réussites. Opéré à plusieurs reprises, Turkes (25 ans) a depuis entamé une patiente rééducation, compliquée en raison d’un nerf fibulaire douloureux.
«On espère qu’Aldin pourra entamer sa préparation en février, mais il est illusoire d’espérer compter sur lui avant peut-être plusieurs mois. N’oublions pas qu’il sort d’une année blanche…»
Arrivé à ce qui était alors encore la Pontaise en juillet 2019, Turkes n’a jamais évolué dans le nouveau stade. Sous contrat jusqu’en juin 2023, le No 99 du LS a inscrit 32 buts en 52 matches. On attend impatiemment le prochain. «On commettrait toutefois une erreur de tout miser sur lui. Ce ne serait pas lui rendre service non plus.»
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ah, et j’ai oublié l’encadré avec la réponse de Cissé à Jaton:
«Dans sa position, je me serais tu»
Afficher moins
Après la fronde des fans du LS, réclamant son départ avant les Fêtes, le directeur sportif de la Tuilière doit composer avec les attaques frontales de Bernard Jaton. Dans le premier «Matin Dimanche» de 2022, l’ancien boss de la Pontaise fait de Cissé le principal responsable de cette dérive, dénonçant la faillite de la direction.
«Je n’aime pas le LS actuel et cela tient à la présence de Souleymane Cissé. Quand son arrivée a été officialisée, j’ai quitté tous les clubs de soutien, pour des raisons éthiques.»
Une autre salve est réservée au nouveau décor. «Il y a un magnifique théâtre où on est très bien assis. Mais le metteur en scène est mauvais, la pièce est mauvaise et les acteurs aussi.»
L’accusé Cissé a eu connaissance des propos tenus à son endroit. Il ne s’en formalise pas et refuse de se laisser démonter.
«On est en démocratie et chacun a le droit d’exprimer ce qu’il ressent, dit-il. Mais quand on a été aussi impliqué dans la faillite du LS que ce monsieur, il faut un certain culot pour exprimer autant d’incohérences. Dans sa position, je me serais plutôt tu. Enfin, cela lui a permis de vivre une journée de star!»
L’intéressé a-t-il été atteint par les mots durs de Bernard Jaton? Il assure que non. «Venant de lui et connaissant son passé, cela m’a surtout fait sourire. Maintenant, contrairement à certains, moi, j’ai du travail. Je m’en vais donc y retourner…»
«Dans sa position, je me serais tu»
Afficher moins
Après la fronde des fans du LS, réclamant son départ avant les Fêtes, le directeur sportif de la Tuilière doit composer avec les attaques frontales de Bernard Jaton. Dans le premier «Matin Dimanche» de 2022, l’ancien boss de la Pontaise fait de Cissé le principal responsable de cette dérive, dénonçant la faillite de la direction.
«Je n’aime pas le LS actuel et cela tient à la présence de Souleymane Cissé. Quand son arrivée a été officialisée, j’ai quitté tous les clubs de soutien, pour des raisons éthiques.»
Une autre salve est réservée au nouveau décor. «Il y a un magnifique théâtre où on est très bien assis. Mais le metteur en scène est mauvais, la pièce est mauvaise et les acteurs aussi.»
L’accusé Cissé a eu connaissance des propos tenus à son endroit. Il ne s’en formalise pas et refuse de se laisser démonter.
«On est en démocratie et chacun a le droit d’exprimer ce qu’il ressent, dit-il. Mais quand on a été aussi impliqué dans la faillite du LS que ce monsieur, il faut un certain culot pour exprimer autant d’incohérences. Dans sa position, je me serais plutôt tu. Enfin, cela lui a permis de vivre une journée de star!»
L’intéressé a-t-il été atteint par les mots durs de Bernard Jaton? Il assure que non. «Venant de lui et connaissant son passé, cela m’a surtout fait sourire. Maintenant, contrairement à certains, moi, j’ai du travail. Je m’en vais donc y retourner…»
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Scoopex aime ce message
Qwertz, Old School et TKP n'aiment pas ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
[size=43]Dans le dossier Puertas, le LS se retrouve les mains liées
Attiré par l’étranger, Cameron Puertas ne devrait pas terminer la saison à Lausanne. Plusieurs clubs sont prêts à payer la clause libératoire du joyau de la Tuilière.
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 15h27[/size]
[size=16]1
[/size]
Avec Lausanne, Cameron Puertas était de retour à l’entraînement ce jeudi. En revanche, il n’est pas certain du tout qu’il termine la préparation sous les mêmes couleurs. À 23 ans, le milieu de terrain a déjà disputé 101 matches (11 buts) avec le LS.
Pascal Muller/freshfocus
Dans l’esprit des dirigeants de la Tuilière, Cameron Puertas, issu des M21 après avoir été formé au club, devait être l’âme du LS, la touche locale à laquelle le public pouvait s’identifier. Mais l’actuel barragiste de Super League risque de perdre ces prochains jours son talentueux No 10, qui ne cache plus ses envies d’ailleurs.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Au moment où plusieurs clubs, aussi bien en Suisse qu’à l’étranger (Portugal), ont manifesté leur intérêt, le jeune homme de 23 ans est fortement pressenti à l’Union Saint-Gilloise, étonnant leader en Belgique et prêt à verser la clause libératoire afin de recruter un élément pourtant lié au LS jusqu’en juin 2023.Jouer le titre dans un championnat de meilleure facture plutôt que le maintien en Suisse, on peut comprendre le raisonnement du joueur, lequel est tout sauf à blâmer.
L’été passé, seule la nomination d’Ilija Borenovic - un technicien qui avait accompagné son éclosion au sein de Team Vaud - l’avait probablement convaincu de différer son départ.
Parfois trahi par son langage corporel, l’international M21 sort d’une fin de première partie de saison moins brillante qu’à l’accoutumée. Comme si le joyau de la Tuilière, en s’éloignant de son rôle de prédilection à mi-terrain, avait perdu de son éclat.
[size=31]Il y a eu des précédents[/size]
Après le gardien Mory Diaw, que la rumeur a déjà transféré au FC Sion, Lausanne va-t-il bientôt devoir composer sans Puertas? Voilà qui coïnciderait avec un nouveau dégât d’image auprès des supporters après les départs de Dan Ndoye et Andi Zeqiri auxquels le club n’était pas parvenu à s’opposer.Dans le cas présent, comment en est-on arrivé là? À l’origine, il y a une clause de départ, fixée à 1,2 million de francs. Ce qui représentait peut-être beaucoup d’argent à l’époque en est bien peu aujourd’hui compte tenu de la valeur croissante du joueur, estimée à 2,2 millions.
Dans ce dossier épineux que le directeur sportif n’a pas souhaité commenter, Souleymane Cissé sait qu’il marche sur des œufs. D’autant plus que sa marge de manœuvre est réduite sinon inexistante. Évoqué à Nice, le cas Puertas est remonté jusqu’aux oreilles de Julien Fournier, responsable football chez Ineos.
Selon nos informations, Lausanne chercherait à contester la validité du contrat établi en son temps par Pablo Iglesias. Afin de minimiser le risque sportif, il y aurait aussi la volonté de proposer au joueur et à ses représentants un deal pour sauver la face: terminer la saison sous le maillot du LS en échange d’un bon de sortie garanti en juin. Un marché loin d’être conclu.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ce jour dans 24h, André Boschetti
Mardi matin, le Lausanne-Sport aurait dû effectuer son premier entraînement dans la douceur tunisienne. Omicron oblige, Ilija Borenovic et ses joueurs bravaient le froid dans un stade de la Tuilière balayé par une méchante bise. «C’est vraiment dommage que notre camp d’entraînement ait dû être annulé, soupire-t-il, mais la santé prime sur tout.»
Le mois dernier, au moment de tirer un trait sur une première partie de saison décevante, le coach lausannois attendait en effet de cette semaine en Tunisie qu’elle contribue à resserrer les liens et à renforcer un peu plus la cohésion d’un groupe qui devra offrir un tout autre visage s’il entend s’éviter de grandes souffrances ce printemps.
Mais pour obtenir ce maintien crucial, Ilija Borenovic espère aussi quelques «cadeaux» de son directeur sportif. Or mardi, à moins de trois semaines d’un match déjà de la plus haute importance contre Saint-Gall, aucune nouvelle tête n’était présente à la Tuilière. Au contraire puisque Mory Diaw, Mayron George et Anel Husic brillaient, eux, par leur absence.
Alors que le défenseur souffre d’un petit problème aux adducteurs, les deux autres sont annoncés malades. «Ils ont attrapé le Covid, précise Souleymane Cissé. Si Mory est à la maison, Mayron est bloqué en Espagne. Mais ils devraient tous deux être présents lundi.»
Rencontre avec Diaw
Un retour qui sera l’occasion d’une rencontre entre le gardien, son agent et le directeur sportif lausannois. Avec comme sujet de discussion la prolongation du bail de Diaw au LS. «Je suis toujours optimiste sur le fait qu’il accepte de prolonger son contrat, assure Cissé, même si je reste conscient que tout peut arriver. Mais pour nous sauver, nous aurons besoin de joueurs qui soient pleinement impliqués dans ce que j’appelle une opération commando. Une mission que nous avons les moyens de mener à bien. À condition que chacun évolue un bon ton au-dessus de ses performances du premier tour.»
Un objectif qu’il sera peut-être un peu moins compliqué d’atteindre avec quelques renforts. «Un joueur offensif va nous rejoindre ces prochains jours en principe. Puis un autre la semaine prochaine, assure Souleymane Cissé. Et pour que leur intégration se fasse très vite, il me semble important qu’ils connaissent déjà notre championnat.»
Reste le cas délicat de Cameron Puertas. Titulaire indiscutable de l’entrejeu, le Lausannois a annoncé la semaine dernière à ses dirigeants qu’il souhaitait partir cet hiver. Un départ qui contrarierait fortement les plans du LS.
«Sa décision m’a surpris, conclut Souleymane Cissé. J’espère encore réussir à le convaincre de rester six mois de plus avec nous. Cela dit, je n’ai pour l’instant pas reçu la moindre offre pour lui d’un autre club.» Nul doute que si Puertas devait quitter la Tuilière, un autre milieu de terrain serait alors recruté. Un scénario que le directeur sportif n’envisage pas encore.
Mardi matin, le Lausanne-Sport aurait dû effectuer son premier entraînement dans la douceur tunisienne. Omicron oblige, Ilija Borenovic et ses joueurs bravaient le froid dans un stade de la Tuilière balayé par une méchante bise. «C’est vraiment dommage que notre camp d’entraînement ait dû être annulé, soupire-t-il, mais la santé prime sur tout.»
Le mois dernier, au moment de tirer un trait sur une première partie de saison décevante, le coach lausannois attendait en effet de cette semaine en Tunisie qu’elle contribue à resserrer les liens et à renforcer un peu plus la cohésion d’un groupe qui devra offrir un tout autre visage s’il entend s’éviter de grandes souffrances ce printemps.
Mais pour obtenir ce maintien crucial, Ilija Borenovic espère aussi quelques «cadeaux» de son directeur sportif. Or mardi, à moins de trois semaines d’un match déjà de la plus haute importance contre Saint-Gall, aucune nouvelle tête n’était présente à la Tuilière. Au contraire puisque Mory Diaw, Mayron George et Anel Husic brillaient, eux, par leur absence.
Alors que le défenseur souffre d’un petit problème aux adducteurs, les deux autres sont annoncés malades. «Ils ont attrapé le Covid, précise Souleymane Cissé. Si Mory est à la maison, Mayron est bloqué en Espagne. Mais ils devraient tous deux être présents lundi.»
Rencontre avec Diaw
Un retour qui sera l’occasion d’une rencontre entre le gardien, son agent et le directeur sportif lausannois. Avec comme sujet de discussion la prolongation du bail de Diaw au LS. «Je suis toujours optimiste sur le fait qu’il accepte de prolonger son contrat, assure Cissé, même si je reste conscient que tout peut arriver. Mais pour nous sauver, nous aurons besoin de joueurs qui soient pleinement impliqués dans ce que j’appelle une opération commando. Une mission que nous avons les moyens de mener à bien. À condition que chacun évolue un bon ton au-dessus de ses performances du premier tour.»
Un objectif qu’il sera peut-être un peu moins compliqué d’atteindre avec quelques renforts. «Un joueur offensif va nous rejoindre ces prochains jours en principe. Puis un autre la semaine prochaine, assure Souleymane Cissé. Et pour que leur intégration se fasse très vite, il me semble important qu’ils connaissent déjà notre championnat.»
Reste le cas délicat de Cameron Puertas. Titulaire indiscutable de l’entrejeu, le Lausannois a annoncé la semaine dernière à ses dirigeants qu’il souhaitait partir cet hiver. Un départ qui contrarierait fortement les plans du LS.
«Sa décision m’a surpris, conclut Souleymane Cissé. J’espère encore réussir à le convaincre de rester six mois de plus avec nous. Cela dit, je n’ai pour l’instant pas reçu la moindre offre pour lui d’un autre club.» Nul doute que si Puertas devait quitter la Tuilière, un autre milieu de terrain serait alors recruté. Un scénario que le directeur sportif n’envisage pas encore.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Covid-19 fait planer le doute
La reprise du football en mode conditionnel
Avant le retour au jeu, prévu dans seize jours, les incertitudes sont nombreuses dans les clubs suisses. Faudra-t-il différer la rentrée?
Nicolas Jacquier
À quoi ressemblera la reprise des footballeurs helvétiques? Il est toujours prévu que les championnats de Super et de Challenge League recommencent à la fin du mois, à partir du 28 janvier. Mais l’on en est de moins en moins certain. La déferlante Omicron, la multiplication des joueurs placés à l’isolement ainsi que l’incertitude sanitaire qui en résulte pourraient venir modifier la donne. Terriblement fragile, la réalité est telle que ce retour au jeu s’inscrit toujours davantage au conditionnel.
Déjà fortement impactés au niveau de leur préparation si l’on sait que la très grande majorité des camps d’entraînement à l’étranger a été annulée, les clubs avancent prudemment, sans garantie aucune quant à savoir si le championnat pourra recommencer normalement.
«On se retrouve devant un gros point d’interrogation, reconnaît Vincent Steinmann, vice-président du LS. On est condamné à jongler, sachant que la situation au niveau épidémiologique va encore empirer.»
Pour Christian Constantin, la crise sanitaire va continuer de dicter le rythme. «On risque bien d’être en surchauffe dans la première quinzaine de février, estime le boss du FC Sion. Il faudra agir au cas par cas. Mais il apparaît prématuré d’imaginer aujourd’hui déjà des solutions qui s’imposeront peut-être d’elles-mêmes d’ici là.»
À considérer ce qui se passe en hockey, où les journées de championnat se réduisent à quelques matches isolés compte tenu des quarantaines collectives, le football va-t-il subir les mêmes désagréments? «Malgré les contraintes d’une préparation biaisée, répond Lionel Pizzinat, on se cale sur la date du 29 janvier (ndlr: Servette doit affronter ce jour-là Zurich au Letzigrund).»
À la Praille comme ailleurs, tout est affaire d’adaptation, de réorganisation permanente. «On se prépare au mieux, mais tout reste fragile», résume le team manager grenat.
Classement figé si
À Berne, au siège de la Swiss Football League (SFL), les courbes de la pandémie inquiètent forcément ses dirigeants. «Ce qui se passe n’est pas très rassurant, concède Philippe Guggisberg, porte-parole de la SFL. On est heureux de ne pas devoir rejouer maintenant. Notre seul avantage, c’est d’être en pause.» Si le scénario d’un report n’est pas - encore? - sur la table, certains, plus fatalistes, souscrivent à l’idée d’une reprise décalée. Dans un calendrier surchargé, il existe certes des dates de réserve mais elles sont rares.
Seule certitude: si le championnat 2021-2022 devait ne jamais pouvoir reprendre, un scénario catastrophe que personne ne souhaite bien sûr, le classement actuel serait figé et les résultats entérinés - à savoir Zurich champion, Lucerne relégué et Vaduz promu. En vertu du nouveau règlement, l’annulation des barrages entraînerait automatiquement le maintien de Lausanne (9e) dans l’élite.
Retour du huis clos?
Dans ce contexte de flou, il y a l’aspect de la préparation et de l’équité à préserver, mais il y a aussi celui des spectateurs. Si la première partie de saison, jusqu’à Noël, a pu se disputer avec du public dans les stades, qu’en sera-t-il à la reprise?
Pour les manifestations réunissant plus de 300 personnes à l’extérieur, le Conseil fédéral a imposé la règle des 3G. Valables jusqu’au 24 janvier, ces restrictions devraient être prolongées, voire encore renforcées. On parle ici de limitations, avec une jauge proportionnelle à la capacité des enceintes comme c’est déjà le cas en Espagne (75%) et en Italie (50%). Mais il existe une voie plus restrictive, suivie par l’Allemagne, qui interdit la présence du public, ce qui a obligé la Bundesliga à reprendre à huis clos.
La Suisse devra choisir entre pragmatisme, souplesse relative et fermeté. La Ligue s’alignera sur les prochaines décisions du Conseil fédéral, tout en croisant les doigts pour que le Covid ne décime pas les rangs des équipes dans l’intervalle. Un périlleux exercice d’équilibriste auquel chacun est rodé.
La reprise du football en mode conditionnel
Avant le retour au jeu, prévu dans seize jours, les incertitudes sont nombreuses dans les clubs suisses. Faudra-t-il différer la rentrée?
Nicolas Jacquier
À quoi ressemblera la reprise des footballeurs helvétiques? Il est toujours prévu que les championnats de Super et de Challenge League recommencent à la fin du mois, à partir du 28 janvier. Mais l’on en est de moins en moins certain. La déferlante Omicron, la multiplication des joueurs placés à l’isolement ainsi que l’incertitude sanitaire qui en résulte pourraient venir modifier la donne. Terriblement fragile, la réalité est telle que ce retour au jeu s’inscrit toujours davantage au conditionnel.
Déjà fortement impactés au niveau de leur préparation si l’on sait que la très grande majorité des camps d’entraînement à l’étranger a été annulée, les clubs avancent prudemment, sans garantie aucune quant à savoir si le championnat pourra recommencer normalement.
«On se retrouve devant un gros point d’interrogation, reconnaît Vincent Steinmann, vice-président du LS. On est condamné à jongler, sachant que la situation au niveau épidémiologique va encore empirer.»
Pour Christian Constantin, la crise sanitaire va continuer de dicter le rythme. «On risque bien d’être en surchauffe dans la première quinzaine de février, estime le boss du FC Sion. Il faudra agir au cas par cas. Mais il apparaît prématuré d’imaginer aujourd’hui déjà des solutions qui s’imposeront peut-être d’elles-mêmes d’ici là.»
À considérer ce qui se passe en hockey, où les journées de championnat se réduisent à quelques matches isolés compte tenu des quarantaines collectives, le football va-t-il subir les mêmes désagréments? «Malgré les contraintes d’une préparation biaisée, répond Lionel Pizzinat, on se cale sur la date du 29 janvier (ndlr: Servette doit affronter ce jour-là Zurich au Letzigrund).»
À la Praille comme ailleurs, tout est affaire d’adaptation, de réorganisation permanente. «On se prépare au mieux, mais tout reste fragile», résume le team manager grenat.
Classement figé si
À Berne, au siège de la Swiss Football League (SFL), les courbes de la pandémie inquiètent forcément ses dirigeants. «Ce qui se passe n’est pas très rassurant, concède Philippe Guggisberg, porte-parole de la SFL. On est heureux de ne pas devoir rejouer maintenant. Notre seul avantage, c’est d’être en pause.» Si le scénario d’un report n’est pas - encore? - sur la table, certains, plus fatalistes, souscrivent à l’idée d’une reprise décalée. Dans un calendrier surchargé, il existe certes des dates de réserve mais elles sont rares.
Seule certitude: si le championnat 2021-2022 devait ne jamais pouvoir reprendre, un scénario catastrophe que personne ne souhaite bien sûr, le classement actuel serait figé et les résultats entérinés - à savoir Zurich champion, Lucerne relégué et Vaduz promu. En vertu du nouveau règlement, l’annulation des barrages entraînerait automatiquement le maintien de Lausanne (9e) dans l’élite.
Retour du huis clos?
Dans ce contexte de flou, il y a l’aspect de la préparation et de l’équité à préserver, mais il y a aussi celui des spectateurs. Si la première partie de saison, jusqu’à Noël, a pu se disputer avec du public dans les stades, qu’en sera-t-il à la reprise?
Pour les manifestations réunissant plus de 300 personnes à l’extérieur, le Conseil fédéral a imposé la règle des 3G. Valables jusqu’au 24 janvier, ces restrictions devraient être prolongées, voire encore renforcées. On parle ici de limitations, avec une jauge proportionnelle à la capacité des enceintes comme c’est déjà le cas en Espagne (75%) et en Italie (50%). Mais il existe une voie plus restrictive, suivie par l’Allemagne, qui interdit la présence du public, ce qui a obligé la Bundesliga à reprendre à huis clos.
La Suisse devra choisir entre pragmatisme, souplesse relative et fermeté. La Ligue s’alignera sur les prochaines décisions du Conseil fédéral, tout en croisant les doigts pour que le Covid ne décime pas les rangs des équipes dans l’intervalle. Un périlleux exercice d’équilibriste auquel chacun est rodé.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
[size=43]Marvin Spielmann, un vrai bon coup ou un pari risqué?
Premier apport offensif lausannois de l’hiver, l’ancien joueur de YB doit se relancer à la Tuilière après deux saisons et demie compliquées.
André BoschettiPublié aujourd’hui à 16h55[/size]
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Le 30 août 2020, Marvin Spielmann avait connu l’un de ses rares moments de gloire avec YB en inscrivant le but de la victoire bernoise en Coupe de Suisse contre le FC Bâle.
KEYSTONE
Aussitôt dit, aussitôt fait. Mardi matin, Souleymane Cissé évoquait l’arrivée imminente d’un premier renfort offensif et, quelques heures plus tard seulement, le Lausanne-Sport annonçait la signature de Marvin Spielmann (25 ans). À en croire le site internet des Young Boys, club avec lequel il était encore lié jusqu’en 2023, le contrat qui unit désormais l’ancien international M21 (11 matches pour trois buts) à l’actuel barragiste de Super League court jusqu’en juin 2024.
Une arrivée qui comble Ilija Borenovic. «Je suis très content de la venue de Marvin. C’est non seulement un joueur que je connais bien, mais qui a aussi déjà fait ses preuves en Super League. Maintenant, c’est vrai qu’il n’a pas beaucoup joué ces derniers mois et qu’il lui faudra un peu de temps pour retrouver sa forme physique. Mais pour cela, nous avons encore une vingtaine de jours à disposition. J’espère donc qu’il sera en mesure de nous donner un bon coup de main dès la reprise, contre Saint-Gall.»
À LIRE ÉGALEMENT
AboSuper LeagueLe LS n’a pas encore reçu d’offre pour Cameron Puertas
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Marvin Spielmann a rencontré mercredi déjà ses nouveaux coéquipiers avant d’effectuer son premier entraînement à la Tuilière. «Il est encore trop tôt pour dire s’il sera sur le terrain ce samedi pour notre premier match amical contre SLO, précise le coach lausannois, mais il sera sûrement à disposition mercredi prochain pour le deuxième, à Bâle.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Reste à vérifier si le LS a réalisé le gros coup espéré en recrutant Marvin Spielmann ou si le club vaudois tente, au contraire, un pari risqué pour une équipe engagée dans une âpre et périlleuse lutte pour éviter la relégation. Un peu des deux certainement.Pour mémoire, le véloce joueur de couloir gauche à la double nationalité suisse et congolaise était l’un des jeunes talents les plus recherchés du pays en été 2019. Après deux saisons plus que prometteuses à Thoune (25 buts et 10 passes décisives en 68 matches), le jeune milieu offensif est logiquement recruté par le grand voisin bernois, qui n’hésite pas à débourser quelque 2 millions pour convaincre les dirigeants oberlandais de leur céder leur joyau.[size=34]«Je suis très content de la venue de Marvin. C’est non seulement un joueur que je connais bien, mais qui a aussi déjà fait ses preuves en Super League.»[/size]
Ilija Borenovic, coach du LS
La suite ne sera malheureusement pour lui pas aussi brillante que l’avaient été ses débuts en Super League. Freiné par plusieurs blessures successives et victime d’une concurrence autrement plus relevée qu’au FC Thoune, Spielmann n’a jamais réussi à s’imposer dans la capitale. Cette saison, malgré l’arrivée d’un nouveau coach, il n’a d’ailleurs fait que trois apparitions en Super League avec YB, dont la dernière remonte déjà au 7 août dernier. Quant à son dernier match officiel, il date du 30 octobre avec les M21 d’YB, en Promotion League.
[size=31]Héros d’un jour[/size]
Malgré ses déboires et deux titres de champion davantage vécus depuis le banc que sur le terrain, Spielmann a quand même connu son heure de gloire en août 2020. Entré en jeu sept minutes plus tôt, le Soleurois marquait à la 89e minute le but qui offrait la Coupe de Suisse à YB contre le FC Bâle (2-1).
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
« En plus de ne perdre aucun joueur, le club de la région bruxelloise a déjà engagé quelques joueurs afin de se renforcer et d’élargir son contingent en vue de la lutte pour le titre. Le défenseur japonais Koki Machida est arrivé en prêt des Kashima Antlers alors que le Polonais Kacper Kozlowski est arrivé en prêt de Brighton. L’Union Saint-Gilloise cible également Cameron Puertas, le milieu de terrain de 23 ans du Lausanne-Sport. »
D’après le 20min qui je pense ne fait que répéter ce que les autres journaux ont déjà dit mais avec une équipe aussi motivée : les joueurs se sont engagé à ne pas partir cet hiver (https://www.20min.ch/fr/story/le-pacte-des-joueurs-lunion-saint-gilloise-640276374571) il y a moyen que ça pousse Puertas à les rejoindre… affaire à suivre
D’après le 20min qui je pense ne fait que répéter ce que les autres journaux ont déjà dit mais avec une équipe aussi motivée : les joueurs se sont engagé à ne pas partir cet hiver (https://www.20min.ch/fr/story/le-pacte-des-joueurs-lunion-saint-gilloise-640276374571) il y a moyen que ça pousse Puertas à les rejoindre… affaire à suivre
Maskey- Date d'inscription : 26/11/2021
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
bientôt deux semaines de la reprise du championnat, on ne sait toujours pas - et c’est ennuyeux - si Lausanne pourra oui ou non compter sur Cameron Puertas pour mener la difficile bataille pour le maintien qui attend les Vaudois.
Attiré par les sirènes de l’étranger et la perspective d’y toucher un meilleur salaire, le joueur a fait part de son ardent désir de quitter la Tuilière dès le présent mercato, ce qui serait après tout son droit si l’on en croit son contrat, notamment une clause libératoire que des clubs se sont déjà dits prêts à activer en versant un montant compensatoire de 1,2 million de francs. Ce faisant, Puertas quitterait ce qui, au fil des saisons, est devenu «sa» maison, lui qui s’est toujours prétendu fortement attaché à Lausanne, sa ville, et à son club sous le maillot duquel le milieu de terrain s’est révélé.
Affirmons-le ici suffisamment fort pour que cela soit compris sans équivoque: parce qu’il est un élément différent, possédant ce supplément de folie que l’on n’acquiert pas dans les centres de formation et qui le fait sortir du lot, on a toujours aimé le No 10 de la Tuilière. Sans doute Cameron lui même est-il conscient de sa valeur et du joyau qu’il est en train de devenir.
Le précédent Chapuisat
S’il est difficile de vouloir garder un joueur contre son gré, il est parfois encore plus compliqué de s’en séparer sans avoir exploré toutes les options. Dans un temps ancien dont seuls les plus âgés se souviennent, le club domicilié à la Pontaise avait perdu Stéphane Chapuisat lors d’une pause hivernale; en janvier 1991, l’attaquant s’en était allé tenter sa chance en Bundesliga du côté du Bayer Uerdingen, avant de signer quelques mois plus tard au Borussia Dortmund avec le bonheur que l’on sait, devenant très vite le «chouchou» du Westfalenstadion. A l’époque, le LS jouait les premiers rôles en LNA - le départ de celui qui n’était pas encore «Chappi» l’avait privé de son meilleur atout offensif.
Le fond et la forme
Plus de trois décennies plus tard, le club vaudois galère en fond de cale - la perte de Puertas laisserait à n’en pas douter un vide difficile à combler auquel s’ajouterait un dégât d’image considérable auprès des supporters.
Dans ce dossier épineux dont a hérité Souleymane Cissé, le directeur sportif, il y a le fond et il y a la forme. Les dirigeants n’ont peut-être pas tout fait juste, le joueur et son entourage non plus, il en va ainsi dans toutes les relations de travail. Il serait aussi question d’une clause de départ prêtant à interprétation et qui pourrait être retoquée. Selon nos informations, la fameuse clause dont il fait référence ne s’appliquerait pas forcément en hiver. Si cela était confirmé, les responsables de la Tuilière pourraient donc s’y opposer.
A 23 ans, Cameron Puertas est jeune et talentueux, ce qu’il sera toujours au mois de juin. Aussi convient-il de bien mesurer l’enjeu se tramant ces jours-ci dans les bureaux du nouveau stade. Au-delà de la situation administrative du milieu de terrain, peut-on encore faire en sorte que l’intérêt du joueur coïncide avec celui de l’actuel barragiste de Super League? Oui, à condition de déboucher sur un compromis bien vaudois permettant aux deux parties de sauver la face.
Une question de reconnaissance
Dans ce deal restant à conclure, Puertas prolongerait son aventure lausannoise jusqu’à l’été et son employeur accepterait de le libérer à ce moment-là pour services rendus. Dans ce cas de figure, le joueur partirait par la grande porte et son public lui en serait éternellement reconnaissant, surtout si le LS échappait au triste sort que d’aucuns lui prédisent déjà.
La balle est dans le camp de Cameron Puertas. Doit-il nécessairement forcer le destin en tournant le dos au LS sur un coup de force? Quand on se dit «clubiste», il n’y a pas lieu d’adopter le profil d’un mercenaire sans états d’âme. On ne peut pas toujours piétiner l’éthique au nom du dieu pognon. Quand on reçoit, il faut aussi savoir donner, quitte à sauter un tour. Cela s’appelle la reconnaissance. Si Cameron Puertas aime «son» Lausanne autant qu’il l’a toujours affirmé, il doit faire en sorte de contribuer à son sauvetage. Et non fuir en abandonnant le rafiot
Attiré par les sirènes de l’étranger et la perspective d’y toucher un meilleur salaire, le joueur a fait part de son ardent désir de quitter la Tuilière dès le présent mercato, ce qui serait après tout son droit si l’on en croit son contrat, notamment une clause libératoire que des clubs se sont déjà dits prêts à activer en versant un montant compensatoire de 1,2 million de francs. Ce faisant, Puertas quitterait ce qui, au fil des saisons, est devenu «sa» maison, lui qui s’est toujours prétendu fortement attaché à Lausanne, sa ville, et à son club sous le maillot duquel le milieu de terrain s’est révélé.
Affirmons-le ici suffisamment fort pour que cela soit compris sans équivoque: parce qu’il est un élément différent, possédant ce supplément de folie que l’on n’acquiert pas dans les centres de formation et qui le fait sortir du lot, on a toujours aimé le No 10 de la Tuilière. Sans doute Cameron lui même est-il conscient de sa valeur et du joyau qu’il est en train de devenir.
Le précédent Chapuisat
S’il est difficile de vouloir garder un joueur contre son gré, il est parfois encore plus compliqué de s’en séparer sans avoir exploré toutes les options. Dans un temps ancien dont seuls les plus âgés se souviennent, le club domicilié à la Pontaise avait perdu Stéphane Chapuisat lors d’une pause hivernale; en janvier 1991, l’attaquant s’en était allé tenter sa chance en Bundesliga du côté du Bayer Uerdingen, avant de signer quelques mois plus tard au Borussia Dortmund avec le bonheur que l’on sait, devenant très vite le «chouchou» du Westfalenstadion. A l’époque, le LS jouait les premiers rôles en LNA - le départ de celui qui n’était pas encore «Chappi» l’avait privé de son meilleur atout offensif.
Le fond et la forme
Plus de trois décennies plus tard, le club vaudois galère en fond de cale - la perte de Puertas laisserait à n’en pas douter un vide difficile à combler auquel s’ajouterait un dégât d’image considérable auprès des supporters.
Dans ce dossier épineux dont a hérité Souleymane Cissé, le directeur sportif, il y a le fond et il y a la forme. Les dirigeants n’ont peut-être pas tout fait juste, le joueur et son entourage non plus, il en va ainsi dans toutes les relations de travail. Il serait aussi question d’une clause de départ prêtant à interprétation et qui pourrait être retoquée. Selon nos informations, la fameuse clause dont il fait référence ne s’appliquerait pas forcément en hiver. Si cela était confirmé, les responsables de la Tuilière pourraient donc s’y opposer.
A 23 ans, Cameron Puertas est jeune et talentueux, ce qu’il sera toujours au mois de juin. Aussi convient-il de bien mesurer l’enjeu se tramant ces jours-ci dans les bureaux du nouveau stade. Au-delà de la situation administrative du milieu de terrain, peut-on encore faire en sorte que l’intérêt du joueur coïncide avec celui de l’actuel barragiste de Super League? Oui, à condition de déboucher sur un compromis bien vaudois permettant aux deux parties de sauver la face.
Une question de reconnaissance
Dans ce deal restant à conclure, Puertas prolongerait son aventure lausannoise jusqu’à l’été et son employeur accepterait de le libérer à ce moment-là pour services rendus. Dans ce cas de figure, le joueur partirait par la grande porte et son public lui en serait éternellement reconnaissant, surtout si le LS échappait au triste sort que d’aucuns lui prédisent déjà.
La balle est dans le camp de Cameron Puertas. Doit-il nécessairement forcer le destin en tournant le dos au LS sur un coup de force? Quand on se dit «clubiste», il n’y a pas lieu d’adopter le profil d’un mercenaire sans états d’âme. On ne peut pas toujours piétiner l’éthique au nom du dieu pognon. Quand on reçoit, il faut aussi savoir donner, quitte à sauter un tour. Cela s’appelle la reconnaissance. Si Cameron Puertas aime «son» Lausanne autant qu’il l’a toujours affirmé, il doit faire en sorte de contribuer à son sauvetage. Et non fuir en abandonnant le rafiot
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
On verra la vrai vrai mentalité du mec, pour moi, il va se casser. Ce qui ne me fera ni chaud ni froid, ça confirmera juste ce qu'est le garçon !
Thierrible- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL:
Au LS, le mouvement se précise
Cameron Puertas n’était pas sur la feuille de match de l’amical de samedi contre Stade-Lausanne. Mickaël Nanizayamo devrait s’engager en Autriche.
par
Florian Vaney
Les jours de Cameron Puertas au LS paraissent compté.
Les jours de Cameron Puertas au LS paraissent compté.
Eric-Lafargue
Pendant que ses coéquipiers s’échauffaient, samedi matin avant d’affronter Stade-Lausanne-Ouchy, Cameron Puertas a empilé les tours de terrain. Seul. Toujours dans le survêtement du Lausanne-Sport. Son départ vers la Belgique et l’Union saint-gilloise semble se préciser. Bien que tout ne soit pas encore réglé. Pour l’heure, le Lausannois prend son mal en patience, lui qui n’a pas été aligné une seconde lors du derby amical. Contrairement à plusieurs éléments du Team Vaud venus renforcer les rangs.
PUBLICITÉ
La partie (1-1) a livré plusieurs informations hors terrain interéssantes. Mory Diaw, toujours en discussion avec ses dirigeants pour savoir si son avenir se trouve à la Tuilière ou ailleurs, l’a passée en tribunes. Pendant que la cage du LS était défendue par Melvin Mastil. Pas de traces de Mickaël Nanizayamo non plus. Il se pourrait que le futur du défenseur central s’écrive en Autriche, où Ludovic Magnin et le SCR Altach seraient prêt à l’accueillir.
Route barrée pour Gabriel Barès?
Les mouvements en coulisses en ont généré sur la pelouse. Ilija Borenovic a ainsi tenté l’expérience Karim Sow au milieu. Un secteur de jeu où l’actuel 9e de Super League pourrait, donc, se retrouver orphelin de Cameron Puertas et aurait décidé de mettre à l’écart Gabriel Barès. Ses 256 minutes jouées en Super League cette saison n’étaient pas un leurre: visiblement, le club aurait fait comprendre au jeune homme qu’il peut se chercher une nouvelle adresse.
Si Zeki Amdouni a marqué (sur penalty), Mayron George semble toujours aussi à la peine. Entré pour disputer la seconde mi-temps, le Costaricain a dû sortir avant la fin. Le club le sait, il ne devra pas se tromper en désignant la recrue qui doit donner de l’allure à la pointe de l’attaque bleue et blanche. Pour sa première apparition avec le LS, Marvin Spielmann, tout juste arrivé d’YB, s’est montré plutôt discret. Il aura une nouvelle occasion se de montrer mercredi, Lausanne affrontant Bâle à dix jours de la reprise.
Au LS, le mouvement se précise
Cameron Puertas n’était pas sur la feuille de match de l’amical de samedi contre Stade-Lausanne. Mickaël Nanizayamo devrait s’engager en Autriche.
par
Florian Vaney
Les jours de Cameron Puertas au LS paraissent compté.
Les jours de Cameron Puertas au LS paraissent compté.
Eric-Lafargue
Pendant que ses coéquipiers s’échauffaient, samedi matin avant d’affronter Stade-Lausanne-Ouchy, Cameron Puertas a empilé les tours de terrain. Seul. Toujours dans le survêtement du Lausanne-Sport. Son départ vers la Belgique et l’Union saint-gilloise semble se préciser. Bien que tout ne soit pas encore réglé. Pour l’heure, le Lausannois prend son mal en patience, lui qui n’a pas été aligné une seconde lors du derby amical. Contrairement à plusieurs éléments du Team Vaud venus renforcer les rangs.
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La partie (1-1) a livré plusieurs informations hors terrain interéssantes. Mory Diaw, toujours en discussion avec ses dirigeants pour savoir si son avenir se trouve à la Tuilière ou ailleurs, l’a passée en tribunes. Pendant que la cage du LS était défendue par Melvin Mastil. Pas de traces de Mickaël Nanizayamo non plus. Il se pourrait que le futur du défenseur central s’écrive en Autriche, où Ludovic Magnin et le SCR Altach seraient prêt à l’accueillir.
Route barrée pour Gabriel Barès?
Les mouvements en coulisses en ont généré sur la pelouse. Ilija Borenovic a ainsi tenté l’expérience Karim Sow au milieu. Un secteur de jeu où l’actuel 9e de Super League pourrait, donc, se retrouver orphelin de Cameron Puertas et aurait décidé de mettre à l’écart Gabriel Barès. Ses 256 minutes jouées en Super League cette saison n’étaient pas un leurre: visiblement, le club aurait fait comprendre au jeune homme qu’il peut se chercher une nouvelle adresse.
Si Zeki Amdouni a marqué (sur penalty), Mayron George semble toujours aussi à la peine. Entré pour disputer la seconde mi-temps, le Costaricain a dû sortir avant la fin. Le club le sait, il ne devra pas se tromper en désignant la recrue qui doit donner de l’allure à la pointe de l’attaque bleue et blanche. Pour sa première apparition avec le LS, Marvin Spielmann, tout juste arrivé d’YB, s’est montré plutôt discret. Il aura une nouvelle occasion se de montrer mercredi, Lausanne affrontant Bâle à dix jours de la reprise.
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Tout sauf rassurant
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Et si, en douce, le championnat faisait vraiment sa révolution?
L’élargissement du nombre de clubs en Super League est à nouveau sur le tapis. Lenouveau comité de la SFL va s’y intéresser. Explications.
Il y a dans le football suisse un étrange paradoxe: tous les techniciens sont d’accord pour dire la nécessité d’une réforme, mais rien ne bouge; tous les clubs sont conscients de la volatilité de la situation pour le football professionnel d’élite, avec un danger de relégation qui peut menacer tout le monde à part Young Boys et Bâle (donc un danger potentiel pour 80% des engagés), mais le statu quo demeure, avec dix équipes en Super League. Et si le football suisse faisait vraiment sa révolution, en commençant par le haut de sa pyramide?
Sur le tapis, une idée qui a déjà existé, sans trouver grâce ces dernières années: l’élargissement du nombre de clubs en Super League. Pourquoi ce qui a été refusé par le passé aurait plus de chances de réussir maintenant? Parce que depuis le mois de novembre, il y a un nouveau comité à la Swiss Football League. Et que ces idées de réforme vont être portées à nouveau.
Richard Feuz, directeur administratif du Servette FC, est l’un des nouveaux entrants au comité de la SFL. Il ne cache pas une intention qui prend forme. «L’idée du Servette FC d’avoir un de ses représentants au comité est de pouvoir aider à s’engager sur le chemin d’une réforme, oui, assure-t-il. Cette réforme a trois axes principaux: la place accordée aux jeunes, l’attractivité et la compétitivité du championnat, ainsi que les rapports avec les sponsors, les droits TV.»
La formule magique: 12 + 8
Cette position n’est pas celle d’un club, mais de plusieurs. Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport, ne cache pas non plus ce qui a toujours été l’intention du club vaudois. «Le LS est pour l’élargissement du nombre de clubs en Super League, dit-il. Donc nous serons favorables à toute idée allant dans ce sens, pour le bien du football suisse.» En 2020, les clubs, peu enclins à une réforme en plus de l’incertitude sanitaire, avaient balayé l’idée.
En 2022, les choses sont sans doute un peu différentes. C’est l’ex-international Stefan Wolf qui est l’actuel président du FC Lucerne. «Oui, nous sommes favorables à un nombre plus élevé d’équipes en Super League, lance-t-il. Après, il faut voir comment on s’organise. Parce que si cela suppose moins de matches, donc moins de recettes à domicile, cela posera un problème financier pour beaucoup de clubs.»
Dans l’urgence, il s’est esquissé çà et là chez certains l’idée de passer dès la saison prochaine, de manière transitoire sur le chemin d’une réforme plus profonde encore, à 12 équipes en Super League et 8 en Challenge League. Cela ne toucherait pas dans un premier temps les autres sections (Première Ligue, foot amateur). Pas de relégation cette saison pour les ténors de l’élite (et deux promotions de l’étage inférieur), c’est sécuriser les clubs historiques du foot suisse qui sont tous en Super League actuellement, c’est donc minimiser un risque de faillite ou de disparition en cas de culbute.
Le 12 + 8 est-il possible si rapidement? Dans les faits, oui. Selon les statuts de la SFL, il suffit que quatre clubs d’accord sur le sujet fassent la demande d’une assemblée générale extraordinaire pour qu’une séance soit convoquée dans les deux mois. Après, pour avaliser le projet, il faudrait la majorité des deux tiers sur les 20 clubs votants, soit 14 voix.
On n’en est pas encore là. Ce qu’il faut, ce que le groupe de travail qui va voir le jour doit faire, c’est s’atteler aussi à penser aux modalités de l’élargissement. S’il y a 12équipes, on peut imaginer trois tours. Soit 33 matches. Mais c’est trop peu et inégal sportivement. Alors on peut envisager que les six premiers disputent entre eux le dernier match manquant les concernant, pour arriver à deux matches à domicile et deux à l’extérieur. De même pour les six derniers. Cela signifie alors cinq rencontres de plus par club, soit 38 matches. C’est le système écossais. Idée à creuser, comme d’autres évidemment. Même si cela n’est pas mis en place dès la saison prochaine.
La balle est dans le camp de la SFL et de son nouveau président, Philipp Studhalter. Il pourrait devenir l’homme de la réforme, que ce soit le 12 + 8, ou autre. Avec la question de la Challenge League aussi en toile de fond. Le foot suisse en a besoin. Daniel Visentini
L’élargissement du nombre de clubs en Super League est à nouveau sur le tapis. Lenouveau comité de la SFL va s’y intéresser. Explications.
Il y a dans le football suisse un étrange paradoxe: tous les techniciens sont d’accord pour dire la nécessité d’une réforme, mais rien ne bouge; tous les clubs sont conscients de la volatilité de la situation pour le football professionnel d’élite, avec un danger de relégation qui peut menacer tout le monde à part Young Boys et Bâle (donc un danger potentiel pour 80% des engagés), mais le statu quo demeure, avec dix équipes en Super League. Et si le football suisse faisait vraiment sa révolution, en commençant par le haut de sa pyramide?
Sur le tapis, une idée qui a déjà existé, sans trouver grâce ces dernières années: l’élargissement du nombre de clubs en Super League. Pourquoi ce qui a été refusé par le passé aurait plus de chances de réussir maintenant? Parce que depuis le mois de novembre, il y a un nouveau comité à la Swiss Football League. Et que ces idées de réforme vont être portées à nouveau.
Richard Feuz, directeur administratif du Servette FC, est l’un des nouveaux entrants au comité de la SFL. Il ne cache pas une intention qui prend forme. «L’idée du Servette FC d’avoir un de ses représentants au comité est de pouvoir aider à s’engager sur le chemin d’une réforme, oui, assure-t-il. Cette réforme a trois axes principaux: la place accordée aux jeunes, l’attractivité et la compétitivité du championnat, ainsi que les rapports avec les sponsors, les droits TV.»
La formule magique: 12 + 8
Cette position n’est pas celle d’un club, mais de plusieurs. Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport, ne cache pas non plus ce qui a toujours été l’intention du club vaudois. «Le LS est pour l’élargissement du nombre de clubs en Super League, dit-il. Donc nous serons favorables à toute idée allant dans ce sens, pour le bien du football suisse.» En 2020, les clubs, peu enclins à une réforme en plus de l’incertitude sanitaire, avaient balayé l’idée.
En 2022, les choses sont sans doute un peu différentes. C’est l’ex-international Stefan Wolf qui est l’actuel président du FC Lucerne. «Oui, nous sommes favorables à un nombre plus élevé d’équipes en Super League, lance-t-il. Après, il faut voir comment on s’organise. Parce que si cela suppose moins de matches, donc moins de recettes à domicile, cela posera un problème financier pour beaucoup de clubs.»
Dans l’urgence, il s’est esquissé çà et là chez certains l’idée de passer dès la saison prochaine, de manière transitoire sur le chemin d’une réforme plus profonde encore, à 12 équipes en Super League et 8 en Challenge League. Cela ne toucherait pas dans un premier temps les autres sections (Première Ligue, foot amateur). Pas de relégation cette saison pour les ténors de l’élite (et deux promotions de l’étage inférieur), c’est sécuriser les clubs historiques du foot suisse qui sont tous en Super League actuellement, c’est donc minimiser un risque de faillite ou de disparition en cas de culbute.
Le 12 + 8 est-il possible si rapidement? Dans les faits, oui. Selon les statuts de la SFL, il suffit que quatre clubs d’accord sur le sujet fassent la demande d’une assemblée générale extraordinaire pour qu’une séance soit convoquée dans les deux mois. Après, pour avaliser le projet, il faudrait la majorité des deux tiers sur les 20 clubs votants, soit 14 voix.
On n’en est pas encore là. Ce qu’il faut, ce que le groupe de travail qui va voir le jour doit faire, c’est s’atteler aussi à penser aux modalités de l’élargissement. S’il y a 12équipes, on peut imaginer trois tours. Soit 33 matches. Mais c’est trop peu et inégal sportivement. Alors on peut envisager que les six premiers disputent entre eux le dernier match manquant les concernant, pour arriver à deux matches à domicile et deux à l’extérieur. De même pour les six derniers. Cela signifie alors cinq rencontres de plus par club, soit 38 matches. C’est le système écossais. Idée à creuser, comme d’autres évidemment. Même si cela n’est pas mis en place dès la saison prochaine.
La balle est dans le camp de la SFL et de son nouveau président, Philipp Studhalter. Il pourrait devenir l’homme de la réforme, que ce soit le 12 + 8, ou autre. Avec la question de la Challenge League aussi en toile de fond. Le foot suisse en a besoin. Daniel Visentini
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/bourreau-du-fc-bale-en-coupe-lausanne-va-recruter-un-joueur-amateur-id17156340.html?utm_medium=social&utm_campaign=share-button&utm_source=twitter
football fan- Date d'inscription : 30/05/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C'est George qui va être content, on va même lui apporter de la bouffe directement au stade.
Autrement bienvenue à lui, c est une jolie histoire
Autrement bienvenue à lui, c est une jolie histoire
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
lausarme a écrit:C'est George qui va être content, on va même lui apporter de la bouffe directement au stade.
Autrement bienvenue à lui, c est une jolie histoire
Les sushi, c'est peut-être trop light !?
mais oui, jolie histoire !
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
kok9 a écrit:lausarme a écrit:C'est George qui va être content, on va même lui apporter de la bouffe directement au stade.
Autrement bienvenue à lui, c est une jolie histoire
Les sushi, c'est peut-être trop light !?
mais oui, jolie histoire !
Ou Toichi
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le joueur n'était pas repris lors du dernier match de son équipe. Il resterait quelques détails à finaliser.
L'Union Saint Gilloise semble décidée à être active dans le mercato jusqu'au bout. Après les prêts de Koki Machida et de Kacper Koslowski, les Bruxellois pourraient très prochainement voir débarquer dans leurs rangs un milieu de terrain évoluant au Lausanne Sport. Selon le média suisse Le Matin, Cameron Puertas (23 ans) serait tout proche de rallier le stade Marien. Le numéro 10 espagnol semblerait motivé par venir en Belgique, lui qui n'a pas été repris lors du dernier match de son équipe. L'Union serait prête à payer les 1,2 millions d'euros de sa clause libératoire. Quelques détails resteraient à régler, mais sa venue se préciserait de plus en plus. Puertas a inscrit 2 buts en 16 matchs de Super League suisse. Selon le site de référence Transfermarkt, il a une valeur marchande de 2 millions d'euros
L'Union Saint Gilloise semble décidée à être active dans le mercato jusqu'au bout. Après les prêts de Koki Machida et de Kacper Koslowski, les Bruxellois pourraient très prochainement voir débarquer dans leurs rangs un milieu de terrain évoluant au Lausanne Sport. Selon le média suisse Le Matin, Cameron Puertas (23 ans) serait tout proche de rallier le stade Marien. Le numéro 10 espagnol semblerait motivé par venir en Belgique, lui qui n'a pas été repris lors du dernier match de son équipe. L'Union serait prête à payer les 1,2 millions d'euros de sa clause libératoire. Quelques détails resteraient à régler, mais sa venue se préciserait de plus en plus. Puertas a inscrit 2 buts en 16 matchs de Super League suisse. Selon le site de référence Transfermarkt, il a une valeur marchande de 2 millions d'euros
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Est-ce que quelqu’un pourrait partager cet article sur Turkes dans Le Temps ?
https://www.letemps.ch/sport/aldin-turkes-footballeur-blesse-jai-laisse-derriere-moi-une-place-or-attise-convoitises
https://www.letemps.ch/sport/aldin-turkes-footballeur-blesse-jai-laisse-derriere-moi-une-place-or-attise-convoitises
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://lematin.ch/story/humilie-par-yb-sion-na-pas-existe-au-wankdorf-286091231873
Ça promet.
Et but de Joël Monteiro, au passage.
Ça promet.
Et but de Joël Monteiro, au passage.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/recrue-phare-de-lhiver-le-lausanne-sport-vaut-mieux-que-ca-id17157450.html
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«J’ai laissé derrière moi une place en or»
FOOTBALL L’attaquant Aldin Turkes fut, en 2020, l’un des grands artisans de la promotion du Lausanne-Sport en Super League. Les complications d’une déchirure des ligaments croisés du genou l’empêchent depuis plus d’un an d’y affirmer son talent de buteur
Le Temps19 Jan 2022
PROPOS RECUEILLIS PAR RAPHAËL JOTTERAND t@Raph_jott
La déchirure des ligaments croisés du genou est le cauchemar de tout footballeur. Non pas pour la douleur mais pour la laborieuse convalescence qu’elle occasionne. On table en général sur six mois d’absence pour un sportif professionnel. Cela fait plus d’une année qu’Aldin Turkes n’a pas disputé le moindre match.
Considéré comme le meilleur joueur du Lausanne-Sport pendant près de trois ans, l’attaquant fut l’un des grands artisans du retour du club en Super League en juillet 2020. Le 23 décembre suivant, il aura suffi d’un duel anodin contre le FC Lugano pour le mettre à terre. Mine défaite, bras levés en direction du staff médical. L’attaquant a senti un craquement dans la jambe – comme un élastique qui lâche – qui ne laisse pas l’ombre d’un doute sur le verdict.
Deux fois meilleur buteur de Challenge League et stoppé net à sept buts dans l’élite, il laisse alors une carrière en plein essor et une équipe à la lutte pour le podium. Depuis, le club vaudois se traîne à l’avant-dernière position du classement et n’a pas trouvé de remplaçants à la hauteur du garçon de 1 m 93. Dans un entretien accordé au «Temps», il révèle qu’il faudra encore de la patience.
Ça fait désormais plus d’un an que vous avez subi une rupture des ligaments croisés du genou. Pourquoi n’êtes-vous pas encore de retour au jeu?
Lors de l’accident, l’un de mes nerfs situé le long de la jambe s’est tendu de manière inhabituelle et a perdu la connexion avec le muscle. Aujourd’hui, lorsque je bouge mon pied de l’avant à l’arrière, je ressens une intense douleur et ça m’empêche de me rétablir aussi vite que je le voudrais. Mais je dois dire que depuis trois mois les progrès sont constants et j’aperçois enfin de la lumière au bout du tunnel. J’espère pouvoir reprendre les entraînements collectifs au début du printemps.
Par quelles étapes êtes-vous passé?
Les premiers jours après l’accident, j’ai vécu des moments durs et tristes car il a fallu accepter de ne plus jouer alors que j’étais au top de ma forme. Avec le temps, j’ai compris que ça faisait partie du football et je me suis préparé à affronter le long voyage qui m’attendait. Après l’opération, j’ai travaillé tous les jours pour stabiliser mon genou et je dois dire qu’aujourd’hui tout va bien de ce côté. Malheureusement, ces grosses complications avec ce nerf persistent et c’est ce qui m’empêche de retrouver les terrains.
Craignez-vous que cette blessure ne vous éloigne définitivement des terrains?
Je sais qu’il y a eu quelques rumeurs à ce propos mais mon médecin a toujours été clair à ce sujet: je pourrai revenir!
Cette blessure est le premier coup d’arrêt dans votre carrière, comment vivez-vous avec elle?
Par le passé, j’ai déjà connu des moments très difficiles. Ce fut le cas notamment lors de mon passage à Vaduz où je ne marquais aucun but. Je me rappelle qu’à cette époque j’avais l’impression que le football n’était pas fait pour moi. J’ai pu m’appuyer sur ces années noires pour me rappeler que chaque difficulté rend plus fort. Le football, c’est comme le vélo, quand on sait jouer, ça ne se perd pas.
Vous aviez 24 ans au moment de votre blessure et vos performances avaient un large écho. Craignez-vous d’être oublié?
Non, absolument pas, car je me sens plus «fit» que jamais et surtout mieux armé. A l’époque, certains clubs, notamment au Portugal ou aux Pays-Bas, m’ont proposé de bonnes offres mais malgré ça je n’ai jamais cédé car je savais au fond de moi que je n’étais pas au niveau physiquement. Je pense qu’aujourd’hui certains joueurs partent trop tôt à l’étranger et que la marche est parfois trop haute à franchir.
Cette période loin des terrains vous a aussi permis de prendre du temps pour vous?
Quand on est footballeur professionnel, on vit dans un autre monde. Les trois dernières années avant ma blessure, j’ai explosé au niveau de mes performances mais je n’ai jamais vraiment pu savourer ce succès. Donc c’est vrai que j’ai profité de partir en vacances et de prendre du recul afin de réaliser ce que j’avais atteint jusqu’ici.
Regrettez-vous toutes les concessions faites pour en arriver là?
Parfois, on regrette tous un peu l’exigence de notre sport mais ça ne dure jamais très longtemps. Durant ma rééducation, j’ai eu l’occasion de pouvoir manger au restaurant avec mes proches et même de sortir quelquefois en discothèque. Ce sont de bons moments, assez rares, mais le manque du football se rappelle très vite à vous.
De quels soutiens avez-vous pu bénéficier pendant votre convalescence?
Ma famille et mes trois meilleurs amis ont été là pour moi 24h/24. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être seul car ils se sont très bien occupés de moi. Le club et le directeur sportif Souleymane Cissé ont eux aussi été d’une grande classe. Ils ne m’ont jamais mis de pression pour que je revienne trop vite. J’espère sincèrement pouvoir les remercier en marquant des buts lors de mon retour.
Dans un milieu aussi concurrentiel, certains ont-ils pu se réjouir de vos galères?
Ce sont les règles dans le football, où il est dur de faire sa place, mais je les connais et les accepte. Vous savez, à Lausanne j’étais le «chef», l’attaquant de pointe titulaire qui claquait des buts, et j’ai laissé derrière moi une place en or qui attise automatiquement des convoitises. Certains
joueurs étaient peut-être contents. C’est presque normal si on y réfléchit.
Le Lausanne-Sport a annoncé cette semaine l’arrivée de Marvin Spielmann, un attaquant en provenance de Young Boys. Est-ce le signe qu’on ne compte plus sur vous?
Non, je ne le ressens pas du tout de cette manière. Le club est réaliste: actuellement je ne suis pas prêt pour faire mon retour. J’espère pouvoir reprendre les entraînements avec l’équipe au début du printemps mais il n’y a encore rien de défini. Je sais aussi que le directeur sportif est derrière moi et qu’il me soutient dans chaque situation. Une chose est sûre: je veux pouvoir retrouver les terrains cette saison, que ce soit pour un ou dix matchs.
■
«Le football, c’est comme le vélo, quand on sait jouer, ça ne se perd pas»
FOOTBALL L’attaquant Aldin Turkes fut, en 2020, l’un des grands artisans de la promotion du Lausanne-Sport en Super League. Les complications d’une déchirure des ligaments croisés du genou l’empêchent depuis plus d’un an d’y affirmer son talent de buteur
Le Temps19 Jan 2022
PROPOS RECUEILLIS PAR RAPHAËL JOTTERAND t@Raph_jott
La déchirure des ligaments croisés du genou est le cauchemar de tout footballeur. Non pas pour la douleur mais pour la laborieuse convalescence qu’elle occasionne. On table en général sur six mois d’absence pour un sportif professionnel. Cela fait plus d’une année qu’Aldin Turkes n’a pas disputé le moindre match.
Considéré comme le meilleur joueur du Lausanne-Sport pendant près de trois ans, l’attaquant fut l’un des grands artisans du retour du club en Super League en juillet 2020. Le 23 décembre suivant, il aura suffi d’un duel anodin contre le FC Lugano pour le mettre à terre. Mine défaite, bras levés en direction du staff médical. L’attaquant a senti un craquement dans la jambe – comme un élastique qui lâche – qui ne laisse pas l’ombre d’un doute sur le verdict.
Deux fois meilleur buteur de Challenge League et stoppé net à sept buts dans l’élite, il laisse alors une carrière en plein essor et une équipe à la lutte pour le podium. Depuis, le club vaudois se traîne à l’avant-dernière position du classement et n’a pas trouvé de remplaçants à la hauteur du garçon de 1 m 93. Dans un entretien accordé au «Temps», il révèle qu’il faudra encore de la patience.
Ça fait désormais plus d’un an que vous avez subi une rupture des ligaments croisés du genou. Pourquoi n’êtes-vous pas encore de retour au jeu?
Lors de l’accident, l’un de mes nerfs situé le long de la jambe s’est tendu de manière inhabituelle et a perdu la connexion avec le muscle. Aujourd’hui, lorsque je bouge mon pied de l’avant à l’arrière, je ressens une intense douleur et ça m’empêche de me rétablir aussi vite que je le voudrais. Mais je dois dire que depuis trois mois les progrès sont constants et j’aperçois enfin de la lumière au bout du tunnel. J’espère pouvoir reprendre les entraînements collectifs au début du printemps.
Par quelles étapes êtes-vous passé?
Les premiers jours après l’accident, j’ai vécu des moments durs et tristes car il a fallu accepter de ne plus jouer alors que j’étais au top de ma forme. Avec le temps, j’ai compris que ça faisait partie du football et je me suis préparé à affronter le long voyage qui m’attendait. Après l’opération, j’ai travaillé tous les jours pour stabiliser mon genou et je dois dire qu’aujourd’hui tout va bien de ce côté. Malheureusement, ces grosses complications avec ce nerf persistent et c’est ce qui m’empêche de retrouver les terrains.
Craignez-vous que cette blessure ne vous éloigne définitivement des terrains?
Je sais qu’il y a eu quelques rumeurs à ce propos mais mon médecin a toujours été clair à ce sujet: je pourrai revenir!
Cette blessure est le premier coup d’arrêt dans votre carrière, comment vivez-vous avec elle?
Par le passé, j’ai déjà connu des moments très difficiles. Ce fut le cas notamment lors de mon passage à Vaduz où je ne marquais aucun but. Je me rappelle qu’à cette époque j’avais l’impression que le football n’était pas fait pour moi. J’ai pu m’appuyer sur ces années noires pour me rappeler que chaque difficulté rend plus fort. Le football, c’est comme le vélo, quand on sait jouer, ça ne se perd pas.
Vous aviez 24 ans au moment de votre blessure et vos performances avaient un large écho. Craignez-vous d’être oublié?
Non, absolument pas, car je me sens plus «fit» que jamais et surtout mieux armé. A l’époque, certains clubs, notamment au Portugal ou aux Pays-Bas, m’ont proposé de bonnes offres mais malgré ça je n’ai jamais cédé car je savais au fond de moi que je n’étais pas au niveau physiquement. Je pense qu’aujourd’hui certains joueurs partent trop tôt à l’étranger et que la marche est parfois trop haute à franchir.
Cette période loin des terrains vous a aussi permis de prendre du temps pour vous?
Quand on est footballeur professionnel, on vit dans un autre monde. Les trois dernières années avant ma blessure, j’ai explosé au niveau de mes performances mais je n’ai jamais vraiment pu savourer ce succès. Donc c’est vrai que j’ai profité de partir en vacances et de prendre du recul afin de réaliser ce que j’avais atteint jusqu’ici.
Regrettez-vous toutes les concessions faites pour en arriver là?
Parfois, on regrette tous un peu l’exigence de notre sport mais ça ne dure jamais très longtemps. Durant ma rééducation, j’ai eu l’occasion de pouvoir manger au restaurant avec mes proches et même de sortir quelquefois en discothèque. Ce sont de bons moments, assez rares, mais le manque du football se rappelle très vite à vous.
De quels soutiens avez-vous pu bénéficier pendant votre convalescence?
Ma famille et mes trois meilleurs amis ont été là pour moi 24h/24. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être seul car ils se sont très bien occupés de moi. Le club et le directeur sportif Souleymane Cissé ont eux aussi été d’une grande classe. Ils ne m’ont jamais mis de pression pour que je revienne trop vite. J’espère sincèrement pouvoir les remercier en marquant des buts lors de mon retour.
Dans un milieu aussi concurrentiel, certains ont-ils pu se réjouir de vos galères?
Ce sont les règles dans le football, où il est dur de faire sa place, mais je les connais et les accepte. Vous savez, à Lausanne j’étais le «chef», l’attaquant de pointe titulaire qui claquait des buts, et j’ai laissé derrière moi une place en or qui attise automatiquement des convoitises. Certains
joueurs étaient peut-être contents. C’est presque normal si on y réfléchit.
Le Lausanne-Sport a annoncé cette semaine l’arrivée de Marvin Spielmann, un attaquant en provenance de Young Boys. Est-ce le signe qu’on ne compte plus sur vous?
Non, je ne le ressens pas du tout de cette manière. Le club est réaliste: actuellement je ne suis pas prêt pour faire mon retour. J’espère pouvoir reprendre les entraînements avec l’équipe au début du printemps mais il n’y a encore rien de défini. Je sais aussi que le directeur sportif est derrière moi et qu’il me soutient dans chaque situation. Une chose est sûre: je veux pouvoir retrouver les terrains cette saison, que ce soit pour un ou dix matchs.
■
«Le football, c’est comme le vélo, quand on sait jouer, ça ne se perd pas»
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
LsLover a écrit:«J’ai laissé derrière moi une place en or»
FOOTBALL L’attaquant Aldin Turkes fut, en 2020, l’un des grands artisans de la promotion du Lausanne-Sport en Super League. Les complications d’une déchirure des ligaments croisés du genou l’empêchent depuis plus d’un an d’y affirmer son talent de buteur
Le Temps19 Jan 2022
PROPOS RECUEILLIS PAR RAPHAËL JOTTERAND t@Raph_jott
La déchirure des ligaments croisés du genou est le cauchemar de tout footballeur. Non pas pour la douleur mais pour la laborieuse convalescence qu’elle occasionne. On table en général sur six mois d’absence pour un sportif professionnel. Cela fait plus d’une année qu’Aldin Turkes n’a pas disputé le moindre match.
Considéré comme le meilleur joueur du Lausanne-Sport pendant près de trois ans, l’attaquant fut l’un des grands artisans du retour du club en Super League en juillet 2020. Le 23 décembre suivant, il aura suffi d’un duel anodin contre le FC Lugano pour le mettre à terre. Mine défaite, bras levés en direction du staff médical. L’attaquant a senti un craquement dans la jambe – comme un élastique qui lâche – qui ne laisse pas l’ombre d’un doute sur le verdict.
Deux fois meilleur buteur de Challenge League et stoppé net à sept buts dans l’élite, il laisse alors une carrière en plein essor et une équipe à la lutte pour le podium. Depuis, le club vaudois se traîne à l’avant-dernière position du classement et n’a pas trouvé de remplaçants à la hauteur du garçon de 1 m 93. Dans un entretien accordé au «Temps», il révèle qu’il faudra encore de la patience.
Ça fait désormais plus d’un an que vous avez subi une rupture des ligaments croisés du genou. Pourquoi n’êtes-vous pas encore de retour au jeu?
Lors de l’accident, l’un de mes nerfs situé le long de la jambe s’est tendu de manière inhabituelle et a perdu la connexion avec le muscle. Aujourd’hui, lorsque je bouge mon pied de l’avant à l’arrière, je ressens une intense douleur et ça m’empêche de me rétablir aussi vite que je le voudrais. Mais je dois dire que depuis trois mois les progrès sont constants et j’aperçois enfin de la lumière au bout du tunnel. J’espère pouvoir reprendre les entraînements collectifs au début du printemps.
Par quelles étapes êtes-vous passé?
Les premiers jours après l’accident, j’ai vécu des moments durs et tristes car il a fallu accepter de ne plus jouer alors que j’étais au top de ma forme. Avec le temps, j’ai compris que ça faisait partie du football et je me suis préparé à affronter le long voyage qui m’attendait. Après l’opération, j’ai travaillé tous les jours pour stabiliser mon genou et je dois dire qu’aujourd’hui tout va bien de ce côté. Malheureusement, ces grosses complications avec ce nerf persistent et c’est ce qui m’empêche de retrouver les terrains.
Craignez-vous que cette blessure ne vous éloigne définitivement des terrains?
Je sais qu’il y a eu quelques rumeurs à ce propos mais mon médecin a toujours été clair à ce sujet: je pourrai revenir!
Cette blessure est le premier coup d’arrêt dans votre carrière, comment vivez-vous avec elle?
Par le passé, j’ai déjà connu des moments très difficiles. Ce fut le cas notamment lors de mon passage à Vaduz où je ne marquais aucun but. Je me rappelle qu’à cette époque j’avais l’impression que le football n’était pas fait pour moi. J’ai pu m’appuyer sur ces années noires pour me rappeler que chaque difficulté rend plus fort. Le football, c’est comme le vélo, quand on sait jouer, ça ne se perd pas.
Vous aviez 24 ans au moment de votre blessure et vos performances avaient un large écho. Craignez-vous d’être oublié?
Non, absolument pas, car je me sens plus «fit» que jamais et surtout mieux armé. A l’époque, certains clubs, notamment au Portugal ou aux Pays-Bas, m’ont proposé de bonnes offres mais malgré ça je n’ai jamais cédé car je savais au fond de moi que je n’étais pas au niveau physiquement. Je pense qu’aujourd’hui certains joueurs partent trop tôt à l’étranger et que la marche est parfois trop haute à franchir.
Cette période loin des terrains vous a aussi permis de prendre du temps pour vous?
Quand on est footballeur professionnel, on vit dans un autre monde. Les trois dernières années avant ma blessure, j’ai explosé au niveau de mes performances mais je n’ai jamais vraiment pu savourer ce succès. Donc c’est vrai que j’ai profité de partir en vacances et de prendre du recul afin de réaliser ce que j’avais atteint jusqu’ici.
Regrettez-vous toutes les concessions faites pour en arriver là?
Parfois, on regrette tous un peu l’exigence de notre sport mais ça ne dure jamais très longtemps. Durant ma rééducation, j’ai eu l’occasion de pouvoir manger au restaurant avec mes proches et même de sortir quelquefois en discothèque. Ce sont de bons moments, assez rares, mais le manque du football se rappelle très vite à vous.
De quels soutiens avez-vous pu bénéficier pendant votre convalescence?
Ma famille et mes trois meilleurs amis ont été là pour moi 24h/24. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être seul car ils se sont très bien occupés de moi. Le club et le directeur sportif Souleymane Cissé ont eux aussi été d’une grande classe. Ils ne m’ont jamais mis de pression pour que je revienne trop vite. J’espère sincèrement pouvoir les remercier en marquant des buts lors de mon retour.
Dans un milieu aussi concurrentiel, certains ont-ils pu se réjouir de vos galères?
Ce sont les règles dans le football, où il est dur de faire sa place, mais je les connais et les accepte. Vous savez, à Lausanne j’étais le «chef», l’attaquant de pointe titulaire qui claquait des buts, et j’ai laissé derrière moi une place en or qui attise automatiquement des convoitises. Certains
joueurs étaient peut-être contents. C’est presque normal si on y réfléchit.
Le Lausanne-Sport a annoncé cette semaine l’arrivée de Marvin Spielmann, un attaquant en provenance de Young Boys. Est-ce le signe qu’on ne compte plus sur vous?
Non, je ne le ressens pas du tout de cette manière. Le club est réaliste: actuellement je ne suis pas prêt pour faire mon retour. J’espère pouvoir reprendre les entraînements avec l’équipe au début du printemps mais il n’y a encore rien de défini. Je sais aussi que le directeur sportif est derrière moi et qu’il me soutient dans chaque situation. Une chose est sûre: je veux pouvoir retrouver les terrains cette saison, que ce soit pour un ou dix matchs.
■
«Le football, c’est comme le vélo, quand on sait jouer, ça ne se perd pas»
Merci à LSlover et au journaliste du Temps (c'est le moment d'avoir des nouvelles; et dire que le Temps n'est pas un journal trop orienté sports...)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/au-ls-le-renfort-espere-tarde-a-arriver-210556597729
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/incapable-de-concretiser-ses-occasions-le-ls-a-fini-par-sincliner-883715443523
everls- Date d'inscription : 18/06/2021
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