Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.msn.com/fr-ch/sport/football/les-ultras-du-servette-d%C3%A9truisent-un-bus-%C3%A0-lausanne/ar-AARlJZi?ocid=msedgdhp&pc=U531
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Plus de détails :
https://www.blick.ch/fr/sport/football/le-lausanne-sport-devra-payer-un-car-postal-saccage-par-des-supporters-servettiens-id17032994.html
Triste
https://www.blick.ch/fr/sport/football/le-lausanne-sport-devra-payer-un-car-postal-saccage-par-des-supporters-servettiens-id17032994.html
Triste
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le FC Sion est l’équipe la plus correcte de Suisse
https://lematin.ch/story/le-fc-sion-est-lequipe-la-plus-correcte-de-suisse-204538823108
Pur jugement de valeur : on peut aussi considérer qu'on est les premiers (comme nous l'expliquerait sans doute notre DS)
https://lematin.ch/story/le-fc-sion-est-lequipe-la-plus-correcte-de-suisse-204538823108
Pur jugement de valeur : on peut aussi considérer qu'on est les premiers (comme nous l'expliquerait sans doute notre DS)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football - Retrouvailles avec Dan Ndoye
«Un retour au LS n’a jamais été une option»
Après une saison frustrante à Nice, l’international M21 a choisi l’ambitieux FC Bâle pour rebondir. Une équipe avec laquelle il affronte son club formateur lausannois dimanche.
André Boschetti
Dan Ndoye, si l’on vous avait dit, il y a six mois, que vous affronteriez le LS en match officiel cette année, y auriez-vous cru?
(Il rit.) Pas du tout. Au printemps dernier, je pensais vraiment rester à Nice. Une nouvelle preuve que tout peut très vite changer dans le monde du foot.
Ce départ, le dernier jour des transferts, a-t-il constitué une grosse déception?
Non, parce que c’est une décision que j’ai prise moi-même. À la reprise des entraînements, en été, je suis allé parler avec le directeur sportif en lui disant que je voulais avoir plus de temps de jeu. Il m’a répondu que j’aurai bien sûr ma chance, mais que l’équipe allait être renforcée dans tous les secteurs. On a donc convenu que, si une offre intéressante pour Nice et pour moi arrivait, j’aurais la possibilité de partir. Sino, je restais.
Quand Bâle s’est-il manifesté?
Mi-août, je crois, mais le transfert n’a été conclu que le dernier jour du mercato. J’avais quelques propositions de France et d’Allemagne, mais la perspective de jouer dans le plus grand club de mon pays était impossible à refuser. Et puis je ne voulais pas non plus aller un an en prêt quelque part pour revenir à Nice ensuite. Mon objectif est de faire mes preuves à Bâle et d’y remporter des titres.
Avez-vous aussi envisagé un retour au LS?
À aucun moment. Sincèrement, je n’ai eu aucun contact avec eux et de toute manière, un retour dans mon club formateur n’a jamais été une option pour moi. Pour poursuivre ma progression, je voulais jouer dans un club ambitieux avec des objectifs très élevés. Ce qui n’est pas le cas du LS aujourd’hui.
Revenir en Suisse après avoir joué en Ligue 1, n’est-ce quand même pas un petit échec?
Pas à mes yeux. Je suis au contraire flatté qu’un club aussi prestigieux que Bâle s’intéresse à moi. Après une saison difficile, j’ai besoin de beaucoup jouer. Et puis il m’a semblé que ce choix était parfait pour jouer à fond ma carte pour l’équipe de Suisse.
Comment avez-vous vécu cette saison à Nice?
Les choses ont été compliquées depuis le début. Je suis arrivé peu avant la reprise du championnat au sein d’un groupe qui s’entraînait ensemble depuis six semaines. Mais grâce aussi à l’aide de Patrick Vieira, mon intégration s’est bien faite, en douceur. Le coach croyait en moi et m’accordait régulièrement du temps de jeu.
Les choses se sont-elles gâtées après son départ?
Oui. Avec Adrian Ursea, je n’ai plus beaucoup joué. J’avais l’impression que même si je faisais tous les efforts demandés durant la semaine, je n’allais pas avoir ma chance. Et même si l’on m’accordait une occasion et que je jouais bien, je me retrouvais sur le banc le week-end suivant. Le coach était surtout préoccupé de sauver sa place. J’ai donc le sentiment d’avoir été un peu victime d’une injustice.
N’êtes-vous pas aussi parti du LS un peu trop tôt?
Non, même si je n’ai pas joué autant que je l’espérais, je pense avoir beaucoup plus appris à Nice que je ne l’aurais fait en Super League avec le LS. J’ai le sentiment d’y avoir beaucoup progressé, surtout sur le plan physique. Après une telle année, je me sens aussi plus fort mentalement, plus mûr et sûr de moi. Outre le fait de ne pas avoir bénéficié d’assez de temps de jeu pour montrer ce dont j’étais capable, le licenciement de Patrick Vieira est mon seul vrai regret.
La différence entre la Super League et la Ligue 1 est-elle si grande?
Il y a un monde d’écart! L’intensité et l’impact physique, pour ne citer que ces deux facteurs, sont incomparables. Pour en avoir parlé avec plusieurs joueurs qui ont vécu diverses expériences, ce championnat est sous-coté. En valeur pure, il vaut les quatre autres grandes ligues européennes.
Entre le verdict en Conference League ce jeudi et un sommet contre YB dans dix jours, cette fin d’année s’annonce chargée et intense avec Bâle, non?
Oui, et c’est très motivant. Ici, les objectifs sont clairs: on veut tout gagner! À commencer par le titre de champion.
Dans cet ordre d’idées, le match de dimanche s’annonce assez tranquille.
(Il rit.) Au contraire, je suis certain qu’il sera difficile. Le championnat est très équilibré, et je sais que Bâle avait souffert au match aller à la Tuilière (2-2). Et pour moi ce sera bien sûr un rendez-vous un peu spécial.
Le classement du LS vous étonne-t-il?
Oui, beaucoup. Durant la préparation, j’avais affronté le LS avec Nice (0-3), et cette équipe m’avait laissé une belle impression. J’étais persuadé qu’elle aurait un rôle très intéressant à jouer en Super League. Mais voilà, le départ raté a certainement conditionné de jeunes joueurs qui peinent à prendre confiance. Cela dit, je suis convaincu que le LS est capable de faire les points qui lui permettront de se maintenir.
Et pour le titre, ce sera un nouveau duel entre Bâle et YB, ce printemps?
Il faut y ajouter Zurich, qui réussit une première partie de saison remarquable. À mon avis, la lutte pour le titre sera serrée jusqu’au bout.
Et vous, êtes-vous satisfait de vos performances jusque-là?
Non, je sais que je peux amener davantage à mon équipe. Par exemple en étant plus souvent décisif. La concurrence est relevée au sein de l’équipe, mais cela ne me dérange pas, bien au contraire, car elle est très stimulante. Et puis, si on veut arriver à atteindre des objectifs élevés, il est indispensable de pouvoir compter avec un groupe élargi de grande valeur.
Cabral sera-t-il encore là en janvier?
Je n’en sais rien, mais je l’espère. Un attaquant qui marque un but par match en moyenne est irremplaçable. Son départ serait une grosse perte pour nous.
L’avant-match-
Bâle - LS, dimanche à 14 h 15
Les absents Puertas, Thomas (suspendus), Geissmann, Kapo, Turkes (blessés).
LS dernier Avec deux cartons rouges (Chafik et Puertas) et 49 jaunes après quinze journées, le LS est l’équipe la plus pénalisée de Super League. À l’opposé, Sion est la plus sage, avec seulement 26 cartons jaunes à son passif.
Coupe de Suisse Le quart de finale entre Yverdon et le LS a été fixé au mardi 8 février à 20 h.
Ilija Borenovic «Il nous a fallu un peu de temps pour digérer une défaite contre Servette qui nous a fait mal. À Bâle, personne ne nous imagine capables de créer l’exploit. Nous allons donc tout faire pour infirmer ces pronostics. Mais pour cela, il faudra être beaucoup plus efficace dans les deux zones de vérité.» ABO
«Un retour au LS n’a jamais été une option»
Après une saison frustrante à Nice, l’international M21 a choisi l’ambitieux FC Bâle pour rebondir. Une équipe avec laquelle il affronte son club formateur lausannois dimanche.
André Boschetti
Dan Ndoye, si l’on vous avait dit, il y a six mois, que vous affronteriez le LS en match officiel cette année, y auriez-vous cru?
(Il rit.) Pas du tout. Au printemps dernier, je pensais vraiment rester à Nice. Une nouvelle preuve que tout peut très vite changer dans le monde du foot.
Ce départ, le dernier jour des transferts, a-t-il constitué une grosse déception?
Non, parce que c’est une décision que j’ai prise moi-même. À la reprise des entraînements, en été, je suis allé parler avec le directeur sportif en lui disant que je voulais avoir plus de temps de jeu. Il m’a répondu que j’aurai bien sûr ma chance, mais que l’équipe allait être renforcée dans tous les secteurs. On a donc convenu que, si une offre intéressante pour Nice et pour moi arrivait, j’aurais la possibilité de partir. Sino, je restais.
Quand Bâle s’est-il manifesté?
Mi-août, je crois, mais le transfert n’a été conclu que le dernier jour du mercato. J’avais quelques propositions de France et d’Allemagne, mais la perspective de jouer dans le plus grand club de mon pays était impossible à refuser. Et puis je ne voulais pas non plus aller un an en prêt quelque part pour revenir à Nice ensuite. Mon objectif est de faire mes preuves à Bâle et d’y remporter des titres.
Avez-vous aussi envisagé un retour au LS?
À aucun moment. Sincèrement, je n’ai eu aucun contact avec eux et de toute manière, un retour dans mon club formateur n’a jamais été une option pour moi. Pour poursuivre ma progression, je voulais jouer dans un club ambitieux avec des objectifs très élevés. Ce qui n’est pas le cas du LS aujourd’hui.
Revenir en Suisse après avoir joué en Ligue 1, n’est-ce quand même pas un petit échec?
Pas à mes yeux. Je suis au contraire flatté qu’un club aussi prestigieux que Bâle s’intéresse à moi. Après une saison difficile, j’ai besoin de beaucoup jouer. Et puis il m’a semblé que ce choix était parfait pour jouer à fond ma carte pour l’équipe de Suisse.
Comment avez-vous vécu cette saison à Nice?
Les choses ont été compliquées depuis le début. Je suis arrivé peu avant la reprise du championnat au sein d’un groupe qui s’entraînait ensemble depuis six semaines. Mais grâce aussi à l’aide de Patrick Vieira, mon intégration s’est bien faite, en douceur. Le coach croyait en moi et m’accordait régulièrement du temps de jeu.
Les choses se sont-elles gâtées après son départ?
Oui. Avec Adrian Ursea, je n’ai plus beaucoup joué. J’avais l’impression que même si je faisais tous les efforts demandés durant la semaine, je n’allais pas avoir ma chance. Et même si l’on m’accordait une occasion et que je jouais bien, je me retrouvais sur le banc le week-end suivant. Le coach était surtout préoccupé de sauver sa place. J’ai donc le sentiment d’avoir été un peu victime d’une injustice.
N’êtes-vous pas aussi parti du LS un peu trop tôt?
Non, même si je n’ai pas joué autant que je l’espérais, je pense avoir beaucoup plus appris à Nice que je ne l’aurais fait en Super League avec le LS. J’ai le sentiment d’y avoir beaucoup progressé, surtout sur le plan physique. Après une telle année, je me sens aussi plus fort mentalement, plus mûr et sûr de moi. Outre le fait de ne pas avoir bénéficié d’assez de temps de jeu pour montrer ce dont j’étais capable, le licenciement de Patrick Vieira est mon seul vrai regret.
La différence entre la Super League et la Ligue 1 est-elle si grande?
Il y a un monde d’écart! L’intensité et l’impact physique, pour ne citer que ces deux facteurs, sont incomparables. Pour en avoir parlé avec plusieurs joueurs qui ont vécu diverses expériences, ce championnat est sous-coté. En valeur pure, il vaut les quatre autres grandes ligues européennes.
Entre le verdict en Conference League ce jeudi et un sommet contre YB dans dix jours, cette fin d’année s’annonce chargée et intense avec Bâle, non?
Oui, et c’est très motivant. Ici, les objectifs sont clairs: on veut tout gagner! À commencer par le titre de champion.
Dans cet ordre d’idées, le match de dimanche s’annonce assez tranquille.
(Il rit.) Au contraire, je suis certain qu’il sera difficile. Le championnat est très équilibré, et je sais que Bâle avait souffert au match aller à la Tuilière (2-2). Et pour moi ce sera bien sûr un rendez-vous un peu spécial.
Le classement du LS vous étonne-t-il?
Oui, beaucoup. Durant la préparation, j’avais affronté le LS avec Nice (0-3), et cette équipe m’avait laissé une belle impression. J’étais persuadé qu’elle aurait un rôle très intéressant à jouer en Super League. Mais voilà, le départ raté a certainement conditionné de jeunes joueurs qui peinent à prendre confiance. Cela dit, je suis convaincu que le LS est capable de faire les points qui lui permettront de se maintenir.
Et pour le titre, ce sera un nouveau duel entre Bâle et YB, ce printemps?
Il faut y ajouter Zurich, qui réussit une première partie de saison remarquable. À mon avis, la lutte pour le titre sera serrée jusqu’au bout.
Et vous, êtes-vous satisfait de vos performances jusque-là?
Non, je sais que je peux amener davantage à mon équipe. Par exemple en étant plus souvent décisif. La concurrence est relevée au sein de l’équipe, mais cela ne me dérange pas, bien au contraire, car elle est très stimulante. Et puis, si on veut arriver à atteindre des objectifs élevés, il est indispensable de pouvoir compter avec un groupe élargi de grande valeur.
Cabral sera-t-il encore là en janvier?
Je n’en sais rien, mais je l’espère. Un attaquant qui marque un but par match en moyenne est irremplaçable. Son départ serait une grosse perte pour nous.
L’avant-match-
Bâle - LS, dimanche à 14 h 15
Les absents Puertas, Thomas (suspendus), Geissmann, Kapo, Turkes (blessés).
LS dernier Avec deux cartons rouges (Chafik et Puertas) et 49 jaunes après quinze journées, le LS est l’équipe la plus pénalisée de Super League. À l’opposé, Sion est la plus sage, avec seulement 26 cartons jaunes à son passif.
Coupe de Suisse Le quart de finale entre Yverdon et le LS a été fixé au mardi 8 février à 20 h.
Ilija Borenovic «Il nous a fallu un peu de temps pour digérer une défaite contre Servette qui nous a fait mal. À Bâle, personne ne nous imagine capables de créer l’exploit. Nous allons donc tout faire pour infirmer ces pronostics. Mais pour cela, il faudra être beaucoup plus efficace dans les deux zones de vérité.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un point pour le LS à Bâle
Lausanne n’a su qu’en partie profiter des cadeaux bâlois
Outrageusement dominés durant 90 minutes, les Vaudois ont pris ensuite l’avantage sur penalty avant de concéder l’égalisation au bout du temps additionnel.
André BoschettiBâle
Publié aujourd’hui à 19h39
En transformant son penalty à la 91e minute, Stjepan Kukuruzovic pensait bien avoir offert une victoire en forme de hold-up au LS. Pajtim Kasami en a décidé autrement.
En transformant son penalty à la 91e minute, Stjepan Kukuruzovic pensait bien avoir offert une victoire en forme de hold-up au LS. Pajtim Kasami en a décidé autrement.
Keystone
Le Lausanne-Sport doit-il se lamenter d’avoir laissé filer, au bout du bout du temps additionnel, une précieuse victoire qui lui aurait permis de prendre ses distances avec le FC Lucerne, ou doit-il au contraire se réjouir de l’unité, longtemps inespérée, récoltée sur la pelouse du FC Bâle?
Une énigme que Ilija Borenovic ne semblait lui-même pas avoir encore résolue une demi-heure après le terme d’une rencontre de piètre qualité qui ne s’est finalement emballée que dans les arrêts de jeu.
Car si, dans son analyse, le technicien lausannois donnait l’impression de voir le verre à moitié plein, son body language disait clairement le contraire.
«Après une bonne entame de match, au cours de laquelle nous avons réussi à maintenir ce rythme assez bas que nous recherchions, Bâle a pris ensuite nettement l’ascendant. Et je me demande si nous aurions été capables de revenir au score si notre adversaire avait transformé son penalty (55e) ou l’une des nombreuses occasions qu’il s’est créées après la pause. Même s’il est rageant d’encaisser un but lorsque la victoire est si proche, je crois que nous avons pris un bon point.»
«La solidité de notre axe central est l’un des atouts qui nous a longtemps manqué.»
Ilija Borenovic, entraîneur du LS
Une unité supplémentaire qui ne change pas grand-chose au classement mais qui pourrait en revanche contribuer à insinuer dans les têtes lausannoises un peu plus de cette confiance que seuls les bons résultats peuvent amener.
Dans cet ordre d’idées, les excellentes prestations de Mory Diaw – une habitude – et du duo Lamine Koné-Simone Grippo sont de celles qui peuvent apporter au reste de l’équipe cette sérénité qui leur fait toujours si cruellement défaut.
«La solidité de notre axe central défensif est effectivement l’un des atouts qui nous a longtemps manqué, admet le coach lausannois. Mais pour moi, ce nul est surtout la récompense de la grande solidarité et de la combativité montrées par tous mes joueurs. Maintenant, il faut que nous réussissions encore à progresser dans les phases de possession, et surtout à beaucoup mieux faire dans une phase offensive où nous galvaudons encore trop de bonnes situations en raison de mauvais choix ou de passes approximatives dans les 30 derniers mètres.»
Des latéraux en souffrance
Encore un mot pour souligner la faiblesse de la défense lausannoise sur les côtés. Alors qu’il avait très bien su s’adapter jusque-là à un rôle de latéral gauche qui n’est pas le sien, Anel Husic a souffert le martyre face au virevoltant Zhegrova.
Une tâche que n’a d’ailleurs pas mieux remplie Suzuki, son successeur en 2e mi-temps. Quant à Chafik, loin d’être une garantie, sa responsabilité sur l’égalisation bâloise est malheureusement évidente.
Lausanne n’a su qu’en partie profiter des cadeaux bâlois
Outrageusement dominés durant 90 minutes, les Vaudois ont pris ensuite l’avantage sur penalty avant de concéder l’égalisation au bout du temps additionnel.
André BoschettiBâle
Publié aujourd’hui à 19h39
En transformant son penalty à la 91e minute, Stjepan Kukuruzovic pensait bien avoir offert une victoire en forme de hold-up au LS. Pajtim Kasami en a décidé autrement.
En transformant son penalty à la 91e minute, Stjepan Kukuruzovic pensait bien avoir offert une victoire en forme de hold-up au LS. Pajtim Kasami en a décidé autrement.
Keystone
Le Lausanne-Sport doit-il se lamenter d’avoir laissé filer, au bout du bout du temps additionnel, une précieuse victoire qui lui aurait permis de prendre ses distances avec le FC Lucerne, ou doit-il au contraire se réjouir de l’unité, longtemps inespérée, récoltée sur la pelouse du FC Bâle?
Une énigme que Ilija Borenovic ne semblait lui-même pas avoir encore résolue une demi-heure après le terme d’une rencontre de piètre qualité qui ne s’est finalement emballée que dans les arrêts de jeu.
Car si, dans son analyse, le technicien lausannois donnait l’impression de voir le verre à moitié plein, son body language disait clairement le contraire.
«Après une bonne entame de match, au cours de laquelle nous avons réussi à maintenir ce rythme assez bas que nous recherchions, Bâle a pris ensuite nettement l’ascendant. Et je me demande si nous aurions été capables de revenir au score si notre adversaire avait transformé son penalty (55e) ou l’une des nombreuses occasions qu’il s’est créées après la pause. Même s’il est rageant d’encaisser un but lorsque la victoire est si proche, je crois que nous avons pris un bon point.»
«La solidité de notre axe central est l’un des atouts qui nous a longtemps manqué.»
Ilija Borenovic, entraîneur du LS
Une unité supplémentaire qui ne change pas grand-chose au classement mais qui pourrait en revanche contribuer à insinuer dans les têtes lausannoises un peu plus de cette confiance que seuls les bons résultats peuvent amener.
Dans cet ordre d’idées, les excellentes prestations de Mory Diaw – une habitude – et du duo Lamine Koné-Simone Grippo sont de celles qui peuvent apporter au reste de l’équipe cette sérénité qui leur fait toujours si cruellement défaut.
«La solidité de notre axe central défensif est effectivement l’un des atouts qui nous a longtemps manqué, admet le coach lausannois. Mais pour moi, ce nul est surtout la récompense de la grande solidarité et de la combativité montrées par tous mes joueurs. Maintenant, il faut que nous réussissions encore à progresser dans les phases de possession, et surtout à beaucoup mieux faire dans une phase offensive où nous galvaudons encore trop de bonnes situations en raison de mauvais choix ou de passes approximatives dans les 30 derniers mètres.»
Des latéraux en souffrance
Encore un mot pour souligner la faiblesse de la défense lausannoise sur les côtés. Alors qu’il avait très bien su s’adapter jusque-là à un rôle de latéral gauche qui n’est pas le sien, Anel Husic a souffert le martyre face au virevoltant Zhegrova.
Une tâche que n’a d’ailleurs pas mieux remplie Suzuki, son successeur en 2e mi-temps. Quant à Chafik, loin d’être une garantie, sa responsabilité sur l’égalisation bâloise est malheureusement évidente.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/traite-de-singe-si-ca-continue-les-joueurs-noirs-vont-se-mettre-en-greve-id17043955.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/secteurs-visiteurs-fermes-la-suedkurve-appelle-les-supporters-zurichois-a-se-rendre-a-lausanne-id17057430.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Avant le LS - Zurich de samedi
Ludovic Magnin décrypte le choc des extrêmes
Ancien défenseur international puis coach du FC Zurich jusqu’à l’an passé, le Vaudois évoque toujours un duel particulier pour lui.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 10h05
Ludovic Magnin imagine un duel serré entre le LS et le FC Zurich. Mais avec quand même une victoire courte du leader de Super League au final. À Borenovic et à ses joueurs de lui donner tort.
Ludovic Magnin imagine un duel serré entre le LS et le FC Zurich. Mais avec quand même une victoire courte du leader de Super League au final. À Borenovic et à ses joueurs de lui donner tort.
Si la neige le permet, l’indéchiffrable Lausanne-Sport recevra le surprenant leader de Super League qu’est le FC Zurich version André Breitenreiter, ce samedi (18 h) à la Tuilière. Un duel qui s’annonce donc a priori très déséquilibré.
Après une première partie de saison décevante, les Vaudois ne précèdent en effet que le FC Lucerne dans un classement de Super League que dominent les Zurichois en pleine confiance et épatants de constance. En attendant de retrouver un banc, Ludovic Magnin a accepté d’évoquer une rencontre toujours spéciale pour lui.
Le point après 16 journées
«Le classement actuel du LS (9e) ne m’étonne pas. Parce que la valeur de son contingent le situe à mon avis entre la 7e et la 10e place. Les changements ont été trop nombreux pour qu’Ilija Borenovic puisse bâtir sur ce qui avait été fait la saison dernière. Cet été, le coach a dû repartir de zéro et avec une base beaucoup trop jeune. Une erreur qui a été corrigée en cours de route avec les arrivées de Grippo, Chafik puis Koné. Je remarque d’ailleurs qu’à chaque sortie, la moyenne d’âge de l’équipe augmente.»
«Cette saison, Zurich est sorti du programme de mon époque, basé sur les jeunes. L’été dernier, le coach a reçu ces renforts indispensables sur les côtés et il a pu laisser quelques éléments en fin de contrat qui étaient un peu à bout de souffle. Je vois désormais davantage de solidarité au sein du groupe. Mais la clé du succès actuel est le changement de style de jeu de l’équipe. Elle ne cherche plus à avoir la possession du ballon, elle joue plus bas et un jeu de transition d’une efficacité remarquable grâce à des attaquants très rapides.»
Quel est le point fort ou faible de chacun?
«Au LS, le manque d’efficacité est un vrai problème. Dans ce sens, un attaquant d’expérience fait cruellement défaut. Dommage, car un joueur comme Amdouni mériterait d’être mieux épaulé. Il fait partie des plus grands talents du pays, selon moi, mais il joue trop. Il a aussi peut-être un peu trop de pression et de responsabilités. Sur le terrain, je ne vois toujours pas de vraie ligne directrice. Dans le positif, je mettrai le calme affiché par le club malgré cette situation délicate. Le coach peut, vu de l’extérieur, travailler l’esprit tranquille.»
«La confiance qui anime Zurich et le petit nombre de blessés qu’il compte dans ses rangs à l’entame du championnat sont autant d’atouts précieux. Dans le jeu, cette équipe est redoutable lorsque ses attaquants ont des espaces. Sinon, il lui manque un petit quelque chose pour renforcer la défense.»
Quels objectifs finaux?
«Tout est toujours possible dans ce championnat, et le maintien est à la portée du LS. Mais pour cela, il faut qu’il réussisse à enchaîner ces deux, trois victoires consécutives qui peuvent sortir de cette spirale compliquée dans laquelle l’équipe est engluée. Ce qui est possible, car mis à part la lourde défaite contre YB, tous les matches du LS ont été serrés.»
«Le FCZ peut rafler le titre en mai! Mais cela dépendra en partie de la façon dont l’équipe gérera une pause hivernale qui risque de briser son élan actuel. Et puis YB ne me convainc pas cette saison et Bâle a un groupe très fourni, ce qui pourrait poser des problèmes de jalousie à la longue. De plus, les Rhénans devront gérer le cas Cabral. S’il part en janvier, il laissera un énorme vide et s’il reste, le Brésilien sera probablement un peu frustré. Une situation loin d’être simple pour le coach.»
Une surprise est-elle possible?
«Bien sûr. Si le LS peut réaliser un exploit, ce sera sur son synthétique. Pour cela, il faudra que les Vaudois jouent intelligemment en évitant d’attaquer la fleur au fusil pour se faire ensuite piéger en contre. Le FCZ est davantage en difficulté lorsqu’il doit faire le jeu. En revanche, je ne peux pas croire un instant que les Zurichois prendront leurs adversaires un peu à la légère. Ils sortent de deux saisons compliquées, des souvenirs encore trop proches pour qu’ils les aient oubliés. On voit qu’ils ont du plaisir sur le terrain et qu’ils ont envie de le prolonger au maximum.»
Quel mercato en janvier?
«Pour ce qui concerne le LS, cela me paraît assez simple. Le recrutement d’un No 9 d’expérience, ou d’un joueur offensif capable de jouer derrière Amdouni, est indispensable si le club ne veut pas vivre une deuxième partie de saison stressante. Un tel élément permettrait aussi aux autres jeunes attaquants lausannois de se développer et de progresser plus tranquillement. À Zurich, le sujet est plus délicat. Lorsque j’étais jeune entraîneur, j’ai commis l’erreur de changer un peu mon équipe en hiver alors qu’elle faisait partie du trio de tête. Des ajustements qui ont modifié la hiérarchie dans le vestiaire, ce qui avait engendré un deuxième tour plus laborieux et une petite chute au classement. Dans la situation actuelle, le FCZ ne devrait donc, à mon avis, pas intervenir sur le marché des transferts en janvier. Et si la mécanique reste la même au printemps, le titre ne sera pas une utopie.»
Un pronostic?
«Ce qui est évident pour moi, c’est que ce duel sera beaucoup plus serré sur le terrain que ne peut le laisser penser la différence de valeur et de confiance qui anime aujourd’hui les deux équipes. Cela dit, je vois quand même une victoire zurichoise à la fin. Un 2-1 me semble envisageable.»
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Zurich, un leader bien construit
https://lematin.ch/story/zurich-un-leader-bien-construit-373703942532
https://lematin.ch/story/zurich-un-leader-bien-construit-373703942532
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/le-ls-est-en-crise-les-ultras-lausannois-confrontent-leurs-joueurs-et-dirigeants-id17061190.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a joué comme un relégué
La venue du FC Zurich a tourné à la confusion pour des Vaudois réduits à dix dès la demi-heure (1-3).
Si Lucerne l’emporte cet après-midi contre GC, Lausanne retrouvera son rang de cancre de la Super League. Il en a déjà le niveau si l’on s’en tient à ce que les Vaudois ont proposé samedi contre Zurich. Dans ce choc des extrêmes, le LS n’a pas existé pendant 75 minutes, faute peut-être de s’en être aussi donné les moyens si l’on songe à la présence incompréhensible de Puertas sur le banc à l’engagement.
La réception de ce fringant Zurich a tourné à la débandade pour une équipe qui a rappelé ses limites actuelles, qui sont les mêmes qu’au coup d’envoi du championnat. Ce LS-là présente trop de lacunes et n’affiche pas assez de points forts pour restaurer une confiance enterrée.
Le club vaudois a peut-être fait illusion à Saint-Gall et à Bâle mais quand il retrouve son toujours plus maigre public, il n’y a plus grand-chose pouvant faire croire à une possible inversion de tendance. Or lorsqu’on en est réduit à lutter pour son maintien, la situation commanderait d’amorcer une série positive à domicile. Il y a bien une série d’entamée, mais elle est négative: battu par Lugano (0-2), Servette (0-3), Lausanne a encaissé un troisième revers de rang. Ajoutée à un doublé de Gnonto, l’expulsion de Thomas (30e) pour un tacle inconsidéré sur Ceesay a fini de confondre un hôte trahi par son manque d’identité de jeu et d’idées. Tout l’inverse d’un FC Zurich respirant la confiance.
Feux d’artifice à l’extérieur
Chaque but et plusieurs de ses actions n’ont pas manqué d’être fêtés par des feux d’artifice tirés derrière les gradins par ses ultras tenus à l’écart par les forces de l’ordre. Malgré la fermeture du secteur visiteurs par la Ligue, ceux-ci avaient effectué le déplacement.
Entre fusées et chants, Zurich était chez lui à la Tuilière. Dans un stade que plusieurs dizaines de ses supporters, infiltrés dans les tribunes, avaient annexé, les protégés de Breitenreiter ont su imposer leur magnifique jouerie avant de lever le pied.
Alors que le leader a confirmé son statut de prétendant au titre (qu’il n’a plus remporté depuis 2009), Lausanne a joué comme un relégué avant de profiter du relâchement adverse. On doit même à Coyle le geste de la soirée - frappe croisée déposée dans la lucarne - alors que le scénario aurait pu être différent si le poteau n’avait pas repoussé un essai de Sanches.
Pour des Vaudois en manque de certitudes, de quoi faut-il le plus s’inquiéter? Outre une nervosité de mauvais aloi, c’est l’absence d’ambitions dans le jeu qui freine l’expression collective. La vérité est cruelle pour un LS qui a régressé, faute d’avoir réussi à intégrer les multiples changements intervenus cet été. Alors qu’il comptait déjà 20 points la saison passée à pareille époque (ce qui lui assurait le 7e rang), le voici condamné à faire les fonds de tiroir.
À la Tuilière, il y a quelque chose de cassé. C’est l’accoutumance à l’échec, comme l’acceptation d’un destin. C’est ce qu’il faudra combattre durant la trêve. Les chances de maintien dépendront de la stratégie d’Ineos. Hormis le cas de Borenovic lui-même (le coach devra-t-il s’effacer?), ses dirigeants accepteront-ils de faire l’effort financier pour recruter le grand attaquant qui fait défaut? Si tant est qu’il soit rétabli, Turkes ne sauvera pas seul Lausanne. Le salut de celui-ci passe obligatoirement par l’engagement d’un véritable buteur.Nicolas Jacquier, Lausanne
La venue du FC Zurich a tourné à la confusion pour des Vaudois réduits à dix dès la demi-heure (1-3).
Si Lucerne l’emporte cet après-midi contre GC, Lausanne retrouvera son rang de cancre de la Super League. Il en a déjà le niveau si l’on s’en tient à ce que les Vaudois ont proposé samedi contre Zurich. Dans ce choc des extrêmes, le LS n’a pas existé pendant 75 minutes, faute peut-être de s’en être aussi donné les moyens si l’on songe à la présence incompréhensible de Puertas sur le banc à l’engagement.
La réception de ce fringant Zurich a tourné à la débandade pour une équipe qui a rappelé ses limites actuelles, qui sont les mêmes qu’au coup d’envoi du championnat. Ce LS-là présente trop de lacunes et n’affiche pas assez de points forts pour restaurer une confiance enterrée.
Le club vaudois a peut-être fait illusion à Saint-Gall et à Bâle mais quand il retrouve son toujours plus maigre public, il n’y a plus grand-chose pouvant faire croire à une possible inversion de tendance. Or lorsqu’on en est réduit à lutter pour son maintien, la situation commanderait d’amorcer une série positive à domicile. Il y a bien une série d’entamée, mais elle est négative: battu par Lugano (0-2), Servette (0-3), Lausanne a encaissé un troisième revers de rang. Ajoutée à un doublé de Gnonto, l’expulsion de Thomas (30e) pour un tacle inconsidéré sur Ceesay a fini de confondre un hôte trahi par son manque d’identité de jeu et d’idées. Tout l’inverse d’un FC Zurich respirant la confiance.
Feux d’artifice à l’extérieur
Chaque but et plusieurs de ses actions n’ont pas manqué d’être fêtés par des feux d’artifice tirés derrière les gradins par ses ultras tenus à l’écart par les forces de l’ordre. Malgré la fermeture du secteur visiteurs par la Ligue, ceux-ci avaient effectué le déplacement.
Entre fusées et chants, Zurich était chez lui à la Tuilière. Dans un stade que plusieurs dizaines de ses supporters, infiltrés dans les tribunes, avaient annexé, les protégés de Breitenreiter ont su imposer leur magnifique jouerie avant de lever le pied.
Alors que le leader a confirmé son statut de prétendant au titre (qu’il n’a plus remporté depuis 2009), Lausanne a joué comme un relégué avant de profiter du relâchement adverse. On doit même à Coyle le geste de la soirée - frappe croisée déposée dans la lucarne - alors que le scénario aurait pu être différent si le poteau n’avait pas repoussé un essai de Sanches.
Pour des Vaudois en manque de certitudes, de quoi faut-il le plus s’inquiéter? Outre une nervosité de mauvais aloi, c’est l’absence d’ambitions dans le jeu qui freine l’expression collective. La vérité est cruelle pour un LS qui a régressé, faute d’avoir réussi à intégrer les multiples changements intervenus cet été. Alors qu’il comptait déjà 20 points la saison passée à pareille époque (ce qui lui assurait le 7e rang), le voici condamné à faire les fonds de tiroir.
À la Tuilière, il y a quelque chose de cassé. C’est l’accoutumance à l’échec, comme l’acceptation d’un destin. C’est ce qu’il faudra combattre durant la trêve. Les chances de maintien dépendront de la stratégie d’Ineos. Hormis le cas de Borenovic lui-même (le coach devra-t-il s’effacer?), ses dirigeants accepteront-ils de faire l’effort financier pour recruter le grand attaquant qui fait défaut? Si tant est qu’il soit rétabli, Turkes ne sauvera pas seul Lausanne. Le salut de celui-ci passe obligatoirement par l’engagement d’un véritable buteur.Nicolas Jacquier, Lausanne
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
André Boschetti, 24h
Un naufrage qui oblige le LS à ouvrir les yeux
Trop longtemps passifs et très tôt réduits à dix, les Vaudois ont subi la loi de Zurich, samedi (1-3). De quoi fortement irriter leurs fans.
Samedi, le Lausanne-Sport a touché le fond. Une fois de plus. Et si cette troisième défaite d’affilée à domicile est restée dans des proportions comptables raisonnables, les Vaudois le doivent plus à la nette baisse de régime et d’intensité du FC Zurich depuis l’heure de jeu qu’à leur propre mérite.
Avec un brin de réussite - reprise sur le poteau de Sanches suite à un bon centre de Husic (85e) -, ils auraient certes pu enfin offrir quelques tardives émotions à leurs supporters, mais ce suspense final n’aurait été que de la poudre aux yeux.
Discussion avec les fans en colère
Le fait d’avoir courbé l’échine face à un leader de Super League en pleine confiance, qui a, lui, aligné un cinquième succès d’affilée à la Tuilière, ne constitue pas une excuse suffisante pour justifier une performance collective d’une extrême pauvreté durant près de septante minutes.
Et lorsqu’une percée solitaire de Puertas (66e) contraignait Brecher à son premier plongeon d’un début de soirée bien tranquille pour lui, l’équipe de ce dernier comptait déjà trois longueurs d’avance. Un matelas qui aurait d’ailleurs pu être plus confortable encore au vu d’une première période à sens unique.
Ce baroud d’honneur beaucoup trop tardif de Kukuruzovic et compagnie n’a dupé personne. Et surtout pas ces ultras lausannois, pourtant en grève samedi à cause des mesures prises - interdiction de déplacements pour les supporters adverses -, et que s’apprête à prendre - billets nominatifs - la SFL.
Ils étaient une bonne centaine à manifester verbalement leur colère après la partie. Contre l’équipe d’abord - Grippo, Diaw et Puertas sont restés de longues minutes à parler avec eux - puis, surtout, contre Souleymane Cissé. Un directeur sportif dont ils ont demandé la démission, qu’ils estiment être le principal responsable d’une première partie de saison catastrophique.
Ce qui préoccupe le plus aujourd’hui, ce n’est ni le classement actuel - le huitième, Saint-Gall, n’est qu’à quatre longueurs - ni les sept points de moins que compte le LS par rapport à celui de la saison précédente, mais des performances collectives en nette régression alors que l’on s’attendait à voir cette jeune équipe en lente mais constante progression tout au long d’un exercice très mal entamé.
À ce titre, les cinq dernières mi-temps offertes par les Vaudois ont frôlé l’indécence. Et cacher la misère actuelle derrière le nul obtenu à Bâle et les deux expulsions précoces subies contre Servette puis Zurich n’est qu’un vrai faux alibi.
Les fautes, aussi inutiles que stupides, commises par Puertas face aux Genevois et par Thomas samedi ne sont probablement que le résultat d’un mal. La conséquence presque logique d’une énorme frustration due à au sentiment d’impuissance qui habite aujourd’hui les joueurs du LS.
Une perte de confiance qui est certainement liée à cette incapacité des Vaudois à marquer ces buts qui doivent être la récompense d’un travail bien fait en amont. Ce qui, en octobre, a été souvent le cas mais sans ce résultat concret attendu.
À Sion pour conclure
Depuis la grosse déception causée par la perte de ces deux points cruciaux égarés contre Lucerne à la Tuilière, le LS n’a inscrit que trois buts en cinq sorties. Mais aucun n’a procuré ce sentiment d’avoir bien fait les choses collectivement puisqu’ils ont été le fruit d’un autogoal à Saint-Gall, d’un penalty à Bâle et d’une prouesse individuelle exceptionnelle de Coyle contre Zurich.
«On a encore un match dimanche à Sion pour conclure sur une note positive une première partie de saison très compliquée pour nous, soupire Stjepan Kukuruzovic. Un bon résultat nous aiderait aussi à bien recommencer une préparation en janvier où nous devrons analyser tout ce qui n’a pas fonctionné jusque-là.» Un mois au cours duquel Souleymane Cissé aura l’occasion, de son côté, de corriger les erreurs commises l’été dernier. Pour que le printemps en soit vraiment un pour le LS.
Un naufrage qui oblige le LS à ouvrir les yeux
Trop longtemps passifs et très tôt réduits à dix, les Vaudois ont subi la loi de Zurich, samedi (1-3). De quoi fortement irriter leurs fans.
Samedi, le Lausanne-Sport a touché le fond. Une fois de plus. Et si cette troisième défaite d’affilée à domicile est restée dans des proportions comptables raisonnables, les Vaudois le doivent plus à la nette baisse de régime et d’intensité du FC Zurich depuis l’heure de jeu qu’à leur propre mérite.
Avec un brin de réussite - reprise sur le poteau de Sanches suite à un bon centre de Husic (85e) -, ils auraient certes pu enfin offrir quelques tardives émotions à leurs supporters, mais ce suspense final n’aurait été que de la poudre aux yeux.
Discussion avec les fans en colère
Le fait d’avoir courbé l’échine face à un leader de Super League en pleine confiance, qui a, lui, aligné un cinquième succès d’affilée à la Tuilière, ne constitue pas une excuse suffisante pour justifier une performance collective d’une extrême pauvreté durant près de septante minutes.
Et lorsqu’une percée solitaire de Puertas (66e) contraignait Brecher à son premier plongeon d’un début de soirée bien tranquille pour lui, l’équipe de ce dernier comptait déjà trois longueurs d’avance. Un matelas qui aurait d’ailleurs pu être plus confortable encore au vu d’une première période à sens unique.
Ce baroud d’honneur beaucoup trop tardif de Kukuruzovic et compagnie n’a dupé personne. Et surtout pas ces ultras lausannois, pourtant en grève samedi à cause des mesures prises - interdiction de déplacements pour les supporters adverses -, et que s’apprête à prendre - billets nominatifs - la SFL.
Ils étaient une bonne centaine à manifester verbalement leur colère après la partie. Contre l’équipe d’abord - Grippo, Diaw et Puertas sont restés de longues minutes à parler avec eux - puis, surtout, contre Souleymane Cissé. Un directeur sportif dont ils ont demandé la démission, qu’ils estiment être le principal responsable d’une première partie de saison catastrophique.
Ce qui préoccupe le plus aujourd’hui, ce n’est ni le classement actuel - le huitième, Saint-Gall, n’est qu’à quatre longueurs - ni les sept points de moins que compte le LS par rapport à celui de la saison précédente, mais des performances collectives en nette régression alors que l’on s’attendait à voir cette jeune équipe en lente mais constante progression tout au long d’un exercice très mal entamé.
À ce titre, les cinq dernières mi-temps offertes par les Vaudois ont frôlé l’indécence. Et cacher la misère actuelle derrière le nul obtenu à Bâle et les deux expulsions précoces subies contre Servette puis Zurich n’est qu’un vrai faux alibi.
Les fautes, aussi inutiles que stupides, commises par Puertas face aux Genevois et par Thomas samedi ne sont probablement que le résultat d’un mal. La conséquence presque logique d’une énorme frustration due à au sentiment d’impuissance qui habite aujourd’hui les joueurs du LS.
Une perte de confiance qui est certainement liée à cette incapacité des Vaudois à marquer ces buts qui doivent être la récompense d’un travail bien fait en amont. Ce qui, en octobre, a été souvent le cas mais sans ce résultat concret attendu.
À Sion pour conclure
Depuis la grosse déception causée par la perte de ces deux points cruciaux égarés contre Lucerne à la Tuilière, le LS n’a inscrit que trois buts en cinq sorties. Mais aucun n’a procuré ce sentiment d’avoir bien fait les choses collectivement puisqu’ils ont été le fruit d’un autogoal à Saint-Gall, d’un penalty à Bâle et d’une prouesse individuelle exceptionnelle de Coyle contre Zurich.
«On a encore un match dimanche à Sion pour conclure sur une note positive une première partie de saison très compliquée pour nous, soupire Stjepan Kukuruzovic. Un bon résultat nous aiderait aussi à bien recommencer une préparation en janvier où nous devrons analyser tout ce qui n’a pas fonctionné jusque-là.» Un mois au cours duquel Souleymane Cissé aura l’occasion, de son côté, de corriger les erreurs commises l’été dernier. Pour que le printemps en soit vraiment un pour le LS.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La vrai (fausse) interview de Cissé suite au match face à Zurich :
https://www.carton-rouge.ch/2021/12/12/cisse-et-cecite/
https://www.carton-rouge.ch/2021/12/12/cisse-et-cecite/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
dudu, Blue Raph et Old School aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Supporters lausannois en colère
Un naufrage qui oblige le LS à ouvrir les yeux
Trop longtemps passifs et très tôt réduits à dix, les Vaudois ont subi la loi de Zurich, samedi (1-3). De quoi fortement irriter leurs fans.
André Boschetti
Samedi, le Lausanne-Sport a touché le fond. Une fois de plus. Et si cette troisième défaite d’affilée à domicile est restée dans des proportions comptables raisonnables, les Vaudois le doivent plus à la nette baisse de régime et d’intensité du FC Zurich depuis l’heure de jeu qu’à leur propre mérite. Avec un brin de réussite - reprise sur le poteau de Sanches suite à un bon centre de Husic (85e) -, ils auraient certes pu enfin offrir quelques tardives émotions à leurs supporters, mais ce suspense final n’aurait été que de la poudre aux yeux.
Grève et manifestation
Le fait d’avoir courbé l’échine face à un leader de Super League en pleine confiance, qui a, lui, aligné un cinquième succès d’affilée à la Tuilière, ne constitue pas une excuse suffisante pour justifier une performance collective d’une extrême pauvreté durant près de septante minutes. Et lorsqu’une percée solitaire de Puertas (66e) contraignait Brecher à son premier plongeon d’un début de soirée bien tranquille pour lui, l’équipe de ce dernier comptait déjà trois longueurs d’avance. Un matelas qui aurait d’ailleurs pu être plus confortable encore au vu d’une première période à sens unique.
Ce baroud d’honneur beaucoup trop tardif de Kukuruzovic et compagnie n’a dupé personne. Et surtout pas ces ultras lausannois, pourtant en grève samedi à cause des mesures prises - interdiction de déplacements pour les supporters adverses -, et que s’apprête à prendre - billets nominatifs - la SFL. Ils étaient une bonne centaine à manifester verbalement leur colère après la partie. Contre l’équipe d’abord - Grippo, Diaw et Puertas sont restés de longues minutes à parler avec eux - puis, surtout, contre Souleymane Cissé. Un directeur sportif dont ils ont demandé la démission, qu’ils estiment être le principal responsable d’une première partie de saison catastrophique.
Ce qui préoccupe le plus aujourd’hui, ce n’est ni le classement actuel - le huitième, Saint-Gall, n’est qu’à quatre longueurs - ni les sept points de moins que compte le LS par rapport à celui de la saison précédente, mais des performances collectives en nette régression alors que l’on s’attendait à voir cette jeune équipe en lente mais constante progression tout au long d’un exercice très mal entamé.
À ce titre, les cinq dernières mi-temps offertes par les Vaudois ont frôlé l’indécence. Et cacher la misère actuelle derrière le nul obtenu à Bâle et les deux expulsions précoces subies contre Servette puis Zurich n’est qu’un vrai faux alibi. Les fautes, aussi inutiles que stupides, commises par Puertas face aux Genevois et par Thomas samedi ne sont probablement que le résultat d’un mal. La conséquence presque logique d’une énorme frustration due à au sentiment d’impuissance qui habite aujourd’hui les joueurs du LS.
Une perte de confiance qui est certainement liée à cette incapacité des Vaudois à marquer ces buts qui doivent être la récompense d’un travail bien fait en amont. Ce qui, en octobre, a été souvent le cas mais sans ce résultat concret attendu.
À Sion pour conclure
Depuis la grosse déception causée par la perte de ces deux points cruciaux égarés contre Lucerne à la Tuilière, le LS n’a inscrit que trois buts en cinq sorties. Mais aucun n’a procuré ce sentiment d’avoir bien fait les choses collectivement puisqu’ils ont été le fruit d’un autogoal à Saint-Gall, d’un penalty à Bâle et d’une prouesse individuelle exceptionnelle de Coyle contre Zurich.
«On a encore un match dimanche à Sion pour conclure sur une note positive une première partie de saison très compliquée pour nous, soupire Stjepan Kukuruzovic. Un bon résultat nous aiderait aussi à bien recommencer une préparation en janvier où nous devrons analyser tout ce qui n’a pas fonctionné jusque-là.» Un mois au cours duquel Souleymane Cissé aura l’occasion, de son côté, de corriger les erreurs commises l’été dernier. Pour que le printemps en soit vraiment un pour le LS.
Un naufrage qui oblige le LS à ouvrir les yeux
Trop longtemps passifs et très tôt réduits à dix, les Vaudois ont subi la loi de Zurich, samedi (1-3). De quoi fortement irriter leurs fans.
André Boschetti
Samedi, le Lausanne-Sport a touché le fond. Une fois de plus. Et si cette troisième défaite d’affilée à domicile est restée dans des proportions comptables raisonnables, les Vaudois le doivent plus à la nette baisse de régime et d’intensité du FC Zurich depuis l’heure de jeu qu’à leur propre mérite. Avec un brin de réussite - reprise sur le poteau de Sanches suite à un bon centre de Husic (85e) -, ils auraient certes pu enfin offrir quelques tardives émotions à leurs supporters, mais ce suspense final n’aurait été que de la poudre aux yeux.
Grève et manifestation
Le fait d’avoir courbé l’échine face à un leader de Super League en pleine confiance, qui a, lui, aligné un cinquième succès d’affilée à la Tuilière, ne constitue pas une excuse suffisante pour justifier une performance collective d’une extrême pauvreté durant près de septante minutes. Et lorsqu’une percée solitaire de Puertas (66e) contraignait Brecher à son premier plongeon d’un début de soirée bien tranquille pour lui, l’équipe de ce dernier comptait déjà trois longueurs d’avance. Un matelas qui aurait d’ailleurs pu être plus confortable encore au vu d’une première période à sens unique.
Ce baroud d’honneur beaucoup trop tardif de Kukuruzovic et compagnie n’a dupé personne. Et surtout pas ces ultras lausannois, pourtant en grève samedi à cause des mesures prises - interdiction de déplacements pour les supporters adverses -, et que s’apprête à prendre - billets nominatifs - la SFL. Ils étaient une bonne centaine à manifester verbalement leur colère après la partie. Contre l’équipe d’abord - Grippo, Diaw et Puertas sont restés de longues minutes à parler avec eux - puis, surtout, contre Souleymane Cissé. Un directeur sportif dont ils ont demandé la démission, qu’ils estiment être le principal responsable d’une première partie de saison catastrophique.
Ce qui préoccupe le plus aujourd’hui, ce n’est ni le classement actuel - le huitième, Saint-Gall, n’est qu’à quatre longueurs - ni les sept points de moins que compte le LS par rapport à celui de la saison précédente, mais des performances collectives en nette régression alors que l’on s’attendait à voir cette jeune équipe en lente mais constante progression tout au long d’un exercice très mal entamé.
À ce titre, les cinq dernières mi-temps offertes par les Vaudois ont frôlé l’indécence. Et cacher la misère actuelle derrière le nul obtenu à Bâle et les deux expulsions précoces subies contre Servette puis Zurich n’est qu’un vrai faux alibi. Les fautes, aussi inutiles que stupides, commises par Puertas face aux Genevois et par Thomas samedi ne sont probablement que le résultat d’un mal. La conséquence presque logique d’une énorme frustration due à au sentiment d’impuissance qui habite aujourd’hui les joueurs du LS.
Une perte de confiance qui est certainement liée à cette incapacité des Vaudois à marquer ces buts qui doivent être la récompense d’un travail bien fait en amont. Ce qui, en octobre, a été souvent le cas mais sans ce résultat concret attendu.
À Sion pour conclure
Depuis la grosse déception causée par la perte de ces deux points cruciaux égarés contre Lucerne à la Tuilière, le LS n’a inscrit que trois buts en cinq sorties. Mais aucun n’a procuré ce sentiment d’avoir bien fait les choses collectivement puisqu’ils ont été le fruit d’un autogoal à Saint-Gall, d’un penalty à Bâle et d’une prouesse individuelle exceptionnelle de Coyle contre Zurich.
«On a encore un match dimanche à Sion pour conclure sur une note positive une première partie de saison très compliquée pour nous, soupire Stjepan Kukuruzovic. Un bon résultat nous aiderait aussi à bien recommencer une préparation en janvier où nous devrons analyser tout ce qui n’a pas fonctionné jusque-là.» Un mois au cours duquel Souleymane Cissé aura l’occasion, de son côté, de corriger les erreurs commises l’été dernier. Pour que le printemps en soit vraiment un pour le LS.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un tableau avec l'impact des gardiens de LNA sur leur équipe :
https://www.lematin.ch/story/analyse-mais-quest-ce-qui-cloche-a-yb-739810523743
https://www.lematin.ch/story/analyse-mais-quest-ce-qui-cloche-a-yb-739810523743
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ilija Borenovic est plus une victime qu’un coupable idéal
Avant un dernier match à Sion dimanche, le neuvième rang actuel du LS suscite l’inquiétude des supporters vaudois. À qui la faute?
Dimanche, dans le cadre de la dernière ronde avant une trêve hivernale qu’il attend avec impatience, le Lausanne-Sport se déplacera à Sion. Pour un derby qui aura déjà des relents de lutte contre la relégation. Pour les Vaudois surtout. Le risque de devoir passer les Fêtes à la dernière place en cas de défaite à Tourbillon – Lucerne accueille Servette samedi soir – est en effet une hypothèse aussi désagréable que plausible.
Ce deuxième duel de la saison contre les Valaisans est donc très important pour le LS. Mais pourrait-il être déjà crucial pour l’avenir d’Ilija Borenovic? À la Tuilière, la simple idée qu’une nouvelle déroute à Tourbillon puisse être fatale au coach vaudois est aussitôt balayée. Par l’intéressé d’abord. «Je ne me sens absolument pas en danger, assure-t-il sans ciller. Je connais bien cette équipe et je sais comment la mener vers le maintien, l’objectif réaliste qui a été fixé par le club en début de saison. Je connais aussi les étapes qu’il nous reste à franchir pour y parvenir. Cela dit, je suis convaincu que le potentiel de ce groupe est supérieur à ce qu’il a montré sur le terrain ces derniers mois. Il l’a d’ailleurs prouvé lors de certains matches durant cette première phase, sans malheureusement en être récompensé sur le plan comptable. Cette pause va nous faire du bien à tous les niveaux.»
Des certitudes que partage Souleymane Cissé. «Je peux vous assurer qu’Ilija Borenovic sera encore là en janvier, confirme, d’un ton péremptoire, le directeur sportif lausannois. Personne n’est satisfait de cette première partie de championnat, l’entraîneur en tête. À part ces trois derniers matches, je suis d’ailleurs content de son évolution et de celle de l’équipe au cours des mois. Même s’il a commis des erreurs, comme nous tous, je l’estime toujours capable de réussir.»
Un blanc-seing qui ne sera toutefois pas éternel. «Je ne peux en revanche pas garantir aujourd’hui qu’il sera encore là la saison prochaine, ou même au terme de celle-ci, précise Souleymane Cissé. Il est évident que si les résultats devaient rester identiques ces prochains mois, il faudrait réagir. Mais c’est une hypothèse que je n’envisage pas actuellement.
Même s’il a commis des erreurs, le professionnalisme et l’investissement quotidien du technicien vaudois sont irréprochables. Ce qui est loin d’être le cas du bilan intermédiaire de son équipe. Un bilan jugé catastrophique même par ceux qui imaginaient – malgré les déclarations prudentes faites par la direction du club cet été – que ce groupe, encore rajeuni et surtout bouleversé, allait faire au moins aussi bien que le précédent.
La principale et légitime déception est certainement liée au nombre de points acquis et aux deux petites victoires seulement récoltées en 17 sorties. Une misère. S’il est évident que le LS aurait, sur le contenu proposé, mérité quelques unités de plus, cette excuse n’en est pas une. Sion, Saint-Gall et Lucerne, pour ne citer que les équipes du fond du classement, peuvent sans doute en dire autant.
Pas de cassure après le derby
Mais ce qui inquiète peut-être le plus aujourd’hui, c’est la nette baisse de régime que connaît le LS depuis cinq mi-temps. Alors qu’elle était en progression constante après une entame de championnat ratée, l’équipe a subi une vraie cassure depuis la mi-temps du derby lémanique. «Je ne crois pas que l’on puisse parler de cassure après l’expulsion de Puertas et les trois buts encaissés ensuite contre Servette, analyse Stjepan Kukuruzovic. Même si je reconnais que le contenu a été un peu moins bon contre Bâle et Zurich. Mais, malgré le choc qu’a provoqué dans nos têtes la nette défaite dans le derby et la qualité de l’opposition, nous avons quand même pris un bon point au Parc Saint-Jacques. En passant même tout près de la victoire. Quant à la rencontre du week-end dernier, elle m’a énervé au plus haut point. Un peu parce que nous avons subi une nouvelle exclusion à la demi-heure, mais surtout en raison d’une entame de match beaucoup trop passive de notre part. Une erreur que nous allons corriger à Sion.»
Mais si le LS se retrouve englué en fin de tableau depuis le début du championnat, il le doit principalement à l’absence rédhibitoire de cet attaquant expérimenté capable d’épauler les jeunes éléments offensifs lausannois et, surtout, de marquer ces buts qui font toute la différence. Avec une moyenne d’un but inscrit par match – de loin la pire de Super League – le LS est une équipe en totale panne d’efficacité, et donc de confiance. Dans cet ordre d’idées, Ilija Borenovic paye au prix fort le fiasco Mayron George. Un choix qui appartient au directeur sportif. «Ce n’est pas à moi de dire combien de points en plus on aurait si Mayron avait été en bonne forme cet automne, conclut Ilija Borenovic. Peut-être aucun… Mais la seule chose que je peux vous assurer, c’est qu’avec quelques kilos de moins, il aurait été un très précieux apport offensif.»
L’avant-match
Les absents Turkes, Kapo (blessés), Thomas (suspendu).
La poisse Le 23 décembre 2020, à Lugano, Aldin Turkes se blessait gravement au genou gauche. Un an plus tard, il est toujours impossible de prévoir la date de son retour. «J’espère qu’il pourra participer à la préparation en janvier, mais je n’ai aucune certitude à ce sujet», soupire Ilija Borenovic. Le problème? Un nerf endormi durant l’opération qui a eu du mal à se réveiller. «Mais il commence enfin à avoir quelques sensations, complète Souleymane Cissé. C’est déjà un bon début.»
Réaction attendue Selon nos informations, le directeur technique lausannois n’a guère goûté la prestation de son équipe face au FC Zurich. Et il l’a même clairement, et bruyamment, fait savoir au staff et aux joueurs, dimanche soir. Une forte réaction est donc attendue dimanche à Tourbillon.
Avant un dernier match à Sion dimanche, le neuvième rang actuel du LS suscite l’inquiétude des supporters vaudois. À qui la faute?
Dimanche, dans le cadre de la dernière ronde avant une trêve hivernale qu’il attend avec impatience, le Lausanne-Sport se déplacera à Sion. Pour un derby qui aura déjà des relents de lutte contre la relégation. Pour les Vaudois surtout. Le risque de devoir passer les Fêtes à la dernière place en cas de défaite à Tourbillon – Lucerne accueille Servette samedi soir – est en effet une hypothèse aussi désagréable que plausible.
Ce deuxième duel de la saison contre les Valaisans est donc très important pour le LS. Mais pourrait-il être déjà crucial pour l’avenir d’Ilija Borenovic? À la Tuilière, la simple idée qu’une nouvelle déroute à Tourbillon puisse être fatale au coach vaudois est aussitôt balayée. Par l’intéressé d’abord. «Je ne me sens absolument pas en danger, assure-t-il sans ciller. Je connais bien cette équipe et je sais comment la mener vers le maintien, l’objectif réaliste qui a été fixé par le club en début de saison. Je connais aussi les étapes qu’il nous reste à franchir pour y parvenir. Cela dit, je suis convaincu que le potentiel de ce groupe est supérieur à ce qu’il a montré sur le terrain ces derniers mois. Il l’a d’ailleurs prouvé lors de certains matches durant cette première phase, sans malheureusement en être récompensé sur le plan comptable. Cette pause va nous faire du bien à tous les niveaux.»
Des certitudes que partage Souleymane Cissé. «Je peux vous assurer qu’Ilija Borenovic sera encore là en janvier, confirme, d’un ton péremptoire, le directeur sportif lausannois. Personne n’est satisfait de cette première partie de championnat, l’entraîneur en tête. À part ces trois derniers matches, je suis d’ailleurs content de son évolution et de celle de l’équipe au cours des mois. Même s’il a commis des erreurs, comme nous tous, je l’estime toujours capable de réussir.»
Un blanc-seing qui ne sera toutefois pas éternel. «Je ne peux en revanche pas garantir aujourd’hui qu’il sera encore là la saison prochaine, ou même au terme de celle-ci, précise Souleymane Cissé. Il est évident que si les résultats devaient rester identiques ces prochains mois, il faudrait réagir. Mais c’est une hypothèse que je n’envisage pas actuellement.
Même s’il a commis des erreurs, le professionnalisme et l’investissement quotidien du technicien vaudois sont irréprochables. Ce qui est loin d’être le cas du bilan intermédiaire de son équipe. Un bilan jugé catastrophique même par ceux qui imaginaient – malgré les déclarations prudentes faites par la direction du club cet été – que ce groupe, encore rajeuni et surtout bouleversé, allait faire au moins aussi bien que le précédent.
La principale et légitime déception est certainement liée au nombre de points acquis et aux deux petites victoires seulement récoltées en 17 sorties. Une misère. S’il est évident que le LS aurait, sur le contenu proposé, mérité quelques unités de plus, cette excuse n’en est pas une. Sion, Saint-Gall et Lucerne, pour ne citer que les équipes du fond du classement, peuvent sans doute en dire autant.
Pas de cassure après le derby
Mais ce qui inquiète peut-être le plus aujourd’hui, c’est la nette baisse de régime que connaît le LS depuis cinq mi-temps. Alors qu’elle était en progression constante après une entame de championnat ratée, l’équipe a subi une vraie cassure depuis la mi-temps du derby lémanique. «Je ne crois pas que l’on puisse parler de cassure après l’expulsion de Puertas et les trois buts encaissés ensuite contre Servette, analyse Stjepan Kukuruzovic. Même si je reconnais que le contenu a été un peu moins bon contre Bâle et Zurich. Mais, malgré le choc qu’a provoqué dans nos têtes la nette défaite dans le derby et la qualité de l’opposition, nous avons quand même pris un bon point au Parc Saint-Jacques. En passant même tout près de la victoire. Quant à la rencontre du week-end dernier, elle m’a énervé au plus haut point. Un peu parce que nous avons subi une nouvelle exclusion à la demi-heure, mais surtout en raison d’une entame de match beaucoup trop passive de notre part. Une erreur que nous allons corriger à Sion.»
Mais si le LS se retrouve englué en fin de tableau depuis le début du championnat, il le doit principalement à l’absence rédhibitoire de cet attaquant expérimenté capable d’épauler les jeunes éléments offensifs lausannois et, surtout, de marquer ces buts qui font toute la différence. Avec une moyenne d’un but inscrit par match – de loin la pire de Super League – le LS est une équipe en totale panne d’efficacité, et donc de confiance. Dans cet ordre d’idées, Ilija Borenovic paye au prix fort le fiasco Mayron George. Un choix qui appartient au directeur sportif. «Ce n’est pas à moi de dire combien de points en plus on aurait si Mayron avait été en bonne forme cet automne, conclut Ilija Borenovic. Peut-être aucun… Mais la seule chose que je peux vous assurer, c’est qu’avec quelques kilos de moins, il aurait été un très précieux apport offensif.»
L’avant-match
Les absents Turkes, Kapo (blessés), Thomas (suspendu).
La poisse Le 23 décembre 2020, à Lugano, Aldin Turkes se blessait gravement au genou gauche. Un an plus tard, il est toujours impossible de prévoir la date de son retour. «J’espère qu’il pourra participer à la préparation en janvier, mais je n’ai aucune certitude à ce sujet», soupire Ilija Borenovic. Le problème? Un nerf endormi durant l’opération qui a eu du mal à se réveiller. «Mais il commence enfin à avoir quelques sensations, complète Souleymane Cissé. C’est déjà un bon début.»
Réaction attendue Selon nos informations, le directeur technique lausannois n’a guère goûté la prestation de son équipe face au FC Zurich. Et il l’a même clairement, et bruyamment, fait savoir au staff et aux joueurs, dimanche soir. Une forte réaction est donc attendue dimanche à Tourbillon.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/lausanne-encore-battu-a-sion-ce-serait-trop-facile-de-sacrifier-lentra-neur-id17083204.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Nouvelle déception lausannoise
Le LS a encore une fois payé ses carences au prix fort
Incapables de matérialiser leur supériorité, les Vaudois ont fini par céder face au FC Sion sur deux grossières erreurs défensives.
André BoschettiSion
Publié aujourd’hui à 20h31
Sous le regard de Stjepan Kukuruzovic, Filip Stojilkovic et le FC Sion s’éloignent de la zone dangereuse grâce à leur victoire dans le derby romand.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport a perdu, dimanche en Valais, un match qu’il aurait dû gagner (2-0). Ou, au minimum, ne pas perdre. Mais, comme trop souvent, les Vaudois ont quitté le terrain pleins de frustration et sans le moindre point.
Ce verdict est certes cruel, mais il souligne encore une fois en gras les habituelles lacunes qui ne cessent de plomber les efforts et les indéniables progrès - avec quelques temps faibles au milieu - que réalise le LS depuis son départ catastrophique de juillet dernier. Avec comme principale sanction de se retrouver aujourd’hui plus que jamais englué dans une lutte pour le maintien en Super League qui s’annonce d’ores et déjà très chaude, l’an prochain.
À Tourbillon, les Lausannois avaient pourtant tout pour terminer sur une note positive cette première phase en forme de douloureux pensum. «Nous avons effectivement réalisé une bonne première mi-temps, soupire Stjepan Kukuruzovic. Grâce à notre pressing haut, nous avons non seulement beaucoup gêné Sion, mais aussi réussi à nous ménager plusieurs occasions de prendre les devants. Sans succès malheureusement.»
Le capitaine fait allusion aux cinq possibilités lausannoises de marquer au cours de quarante-cinq premières minutes dominées par un LS beaucoup plus entreprenant qu’un adversaire plus attentiste que conquérant. On peut aussi évoquer une certaine malchance, une magnifique frappe de Amdouni ayant échoué sur le poteau droit du but d’un Fickentscher trop heureux de ce dénouement (45e).
«Ce qui est rageant, c’est que, comme trop souvent, nous encaissons deux buts sur autant de grossières erreurs de notre part.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Une poisse, cette fois teintée de maladresse, qui allait porter un coup fatal aux Vaudois après la pause. Quelques minutes seulement après une longue interruption suite aux lancers de fumigènes des supporters valaisans, Archie Brown détournait dans ses propres filets un ballon qu’il aurait sans doute pu dégager sans problème en touche avec un peu plus de lucidité (58e). Ce premier coup dur aurait d’ailleurs pu être effacé cinq minutes plus tard si la reprise de la tête de Grippo sur un corner de Kukuruzovic n’avait pas frôlé le poteau gauche valaisan.
Et comme à Lausanne un malheur vient rarement seul cette saison, un gros oubli défensif de Koyalipou permettait à Cavaré de doubler la mise (77e). Sur l’action suivante, Amdouni aurait pu relancer le suspense, mais sa reprise à cinq mètres de Fickentscher échouait encore une fois à quelques centimètres seulement du but valaisan. «Ce qui est rageant, poursuit Kukuruzovic, c’est que, comme trop souvent, nous encaissons deux buts sur autant de grossières erreurs de notre part. Sans, de notre côté, savoir faire preuve d’efficacité offensive, ce qui nous coûte cher depuis des mois.»
Mahou hors sujet
Ce constat, tout le monde l’a fait depuis longtemps. À commencer, peut-on espérer, par Souleymane Cissé. Durant cette trêve hivernale, la mission du directeur sportif lausannois est à la fois simple et compliquée: trouver cet attaquant expérimenté et habile devant le but adverse capable de concrétiser le travail fourni en amont. Et d’épauler et de soulager le talentueux Zeki Amdouni sur le front de l’attaque. Car si l’international suisse M21 ne trouve plus le chemin des filets depuis près de deux mois, la faute en incombe plus au manque de soutien dont il souffre qu’à lui-même. Les prestations très en deçà de leur potentiel de Cameron Puertas, Trae Coyle et, surtout, d’un Hicham Mahou totalement hors sujet ces derniers mois, le laissent trop souvent seul face aux défenseurs adverses.
Un renfort offensif est indispensable
En attendant cet indispensable cadeau de Noël de leur directeur sportif, les Lausannois partiront en vacances le cœur lourd et l’esprit rongé par la frustration. «Il faut que l’on profite de ces deux semaines de vacances pour oublier le football, conclut le capitaine du LS. Il sera temps ensuite d’analyser nos erreurs, de nous remettre tous en question et de beaucoup travailler pour aborder la deuxième phase du championnat avec un moral tout neuf.»
Reprise le 5 janvier
La reprise de la préparation a été fixée au 5 janvier prochain. Cinq jours plus tard, et si la pandémie le permet, le LS devrait prendre la direction de la Tunisie pour une semaine de camp d’entraînement. Reste à savoir si cet indispensable renfort offensif sera ou pas du voyage. L’avenir du LS dépend en bonne partie de la réponse à cette interrogation.
Le LS a encore une fois payé ses carences au prix fort
Incapables de matérialiser leur supériorité, les Vaudois ont fini par céder face au FC Sion sur deux grossières erreurs défensives.
André BoschettiSion
Publié aujourd’hui à 20h31
Sous le regard de Stjepan Kukuruzovic, Filip Stojilkovic et le FC Sion s’éloignent de la zone dangereuse grâce à leur victoire dans le derby romand.
KEYSTONE
Le Lausanne-Sport a perdu, dimanche en Valais, un match qu’il aurait dû gagner (2-0). Ou, au minimum, ne pas perdre. Mais, comme trop souvent, les Vaudois ont quitté le terrain pleins de frustration et sans le moindre point.
Ce verdict est certes cruel, mais il souligne encore une fois en gras les habituelles lacunes qui ne cessent de plomber les efforts et les indéniables progrès - avec quelques temps faibles au milieu - que réalise le LS depuis son départ catastrophique de juillet dernier. Avec comme principale sanction de se retrouver aujourd’hui plus que jamais englué dans une lutte pour le maintien en Super League qui s’annonce d’ores et déjà très chaude, l’an prochain.
À Tourbillon, les Lausannois avaient pourtant tout pour terminer sur une note positive cette première phase en forme de douloureux pensum. «Nous avons effectivement réalisé une bonne première mi-temps, soupire Stjepan Kukuruzovic. Grâce à notre pressing haut, nous avons non seulement beaucoup gêné Sion, mais aussi réussi à nous ménager plusieurs occasions de prendre les devants. Sans succès malheureusement.»
Le capitaine fait allusion aux cinq possibilités lausannoises de marquer au cours de quarante-cinq premières minutes dominées par un LS beaucoup plus entreprenant qu’un adversaire plus attentiste que conquérant. On peut aussi évoquer une certaine malchance, une magnifique frappe de Amdouni ayant échoué sur le poteau droit du but d’un Fickentscher trop heureux de ce dénouement (45e).
«Ce qui est rageant, c’est que, comme trop souvent, nous encaissons deux buts sur autant de grossières erreurs de notre part.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Une poisse, cette fois teintée de maladresse, qui allait porter un coup fatal aux Vaudois après la pause. Quelques minutes seulement après une longue interruption suite aux lancers de fumigènes des supporters valaisans, Archie Brown détournait dans ses propres filets un ballon qu’il aurait sans doute pu dégager sans problème en touche avec un peu plus de lucidité (58e). Ce premier coup dur aurait d’ailleurs pu être effacé cinq minutes plus tard si la reprise de la tête de Grippo sur un corner de Kukuruzovic n’avait pas frôlé le poteau gauche valaisan.
Et comme à Lausanne un malheur vient rarement seul cette saison, un gros oubli défensif de Koyalipou permettait à Cavaré de doubler la mise (77e). Sur l’action suivante, Amdouni aurait pu relancer le suspense, mais sa reprise à cinq mètres de Fickentscher échouait encore une fois à quelques centimètres seulement du but valaisan. «Ce qui est rageant, poursuit Kukuruzovic, c’est que, comme trop souvent, nous encaissons deux buts sur autant de grossières erreurs de notre part. Sans, de notre côté, savoir faire preuve d’efficacité offensive, ce qui nous coûte cher depuis des mois.»
Mahou hors sujet
Ce constat, tout le monde l’a fait depuis longtemps. À commencer, peut-on espérer, par Souleymane Cissé. Durant cette trêve hivernale, la mission du directeur sportif lausannois est à la fois simple et compliquée: trouver cet attaquant expérimenté et habile devant le but adverse capable de concrétiser le travail fourni en amont. Et d’épauler et de soulager le talentueux Zeki Amdouni sur le front de l’attaque. Car si l’international suisse M21 ne trouve plus le chemin des filets depuis près de deux mois, la faute en incombe plus au manque de soutien dont il souffre qu’à lui-même. Les prestations très en deçà de leur potentiel de Cameron Puertas, Trae Coyle et, surtout, d’un Hicham Mahou totalement hors sujet ces derniers mois, le laissent trop souvent seul face aux défenseurs adverses.
Un renfort offensif est indispensable
En attendant cet indispensable cadeau de Noël de leur directeur sportif, les Lausannois partiront en vacances le cœur lourd et l’esprit rongé par la frustration. «Il faut que l’on profite de ces deux semaines de vacances pour oublier le football, conclut le capitaine du LS. Il sera temps ensuite d’analyser nos erreurs, de nous remettre tous en question et de beaucoup travailler pour aborder la deuxième phase du championnat avec un moral tout neuf.»
Reprise le 5 janvier
La reprise de la préparation a été fixée au 5 janvier prochain. Cinq jours plus tard, et si la pandémie le permet, le LS devrait prendre la direction de la Tunisie pour une semaine de camp d’entraînement. Reste à savoir si cet indispensable renfort offensif sera ou pas du voyage. L’avenir du LS dépend en bonne partie de la réponse à cette interrogation.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24h de ce jour. Un air de déjà lu.
Souleymane Cissé: «Nous n’allons pas rester inactifs en janvier»
Au moment de tirer le bilan d’une première phase décevante, le directeur sportif lausannois se dit conscient de l’impératif de renforcer l’équipe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 07h31
Le Lausanne-Sport a conclu sa première moitié de saison comme il l’avait entamée. Trois défaites (Servette, Zurich et Sion) et un nul (Bâle) sont venus sanctionner une dernière ligne droite ratée qui place le club vaudois en position délicate de barragiste. Avec un petit point d’avance sur le relégable, le FC Lucerne.
«Mais seulement quatre de retard sur le maintien direct, pointe Souleymane Cissé. Ce qui ne signifie pas que je suis satisfait de cette première phase. Bien au contraire. Je comprends d’ailleurs parfaitement la déception, l’inquiétude et la colère qui animent aujourd’hui nos supporters. Nous comptons huit points de moins que l’an passé au même stade de la compétition et je partage donc leur profond mécontentement mais je leur demande aussi de rester objectifs. Depuis cet été, je n’ai cessé de répéter que cette saison de transition sera compliquée pour nous et que le maintien est l’objectif du LS. Cela dit, nous traînons comme un boulet notre très mauvais premier tour (ndlr: quatre unités seulement), mais depuis, l’équipe est en constante progression si l’on excepte le petit coup de moins bien avant notre dernière sortie à Sion.»
Fidèle à lui-même, le directeur sportif affiche sa confiance et son optimisme pour la seconde partie de saison. «Je suis parfaitement conscient du danger et de la difficulté de cette Super League que je n’ai jamais sous-estimée. Raison pour laquelle nous allons faire le nécessaire pour assurer le maintien du LS en Super League.»
Un aller-retour à Nice
La semaine dernière, Souleymane Cissé a d’ailleurs fait un voyage éclair à Nice, pour y rencontrer notamment Julien Fournier, le directeur du club français qui chapeaute aussi, pour Ineos, tout ce qui concerne le football et donc le LS. «Ce n’était en aucun cas une réunion de crise mais un rendez-vous programmé depuis longtemps, sourit le directeur technique de la Tuilière. Nous avons fait le point sur notre situation sportive, qui est décevante pour tout le monde. Mais je n’ai pas senti la moindre pression de leur part, simplement l’envie de tout faire pour que la saison se termine mieux qu’elle n’a commencé. Et je vous assure que le maintien en Super League est une priorité absolue pour Ineos.>>
Pendant son court séjour, Souleymane Cissé a bien entendu évoqué avec Julien Fournier et la cellule niçoise de recrutement la possibilité de renforcer le groupe d’Ilija Borenovic. «Nous n’allons pas rester inactifs durant ce mercato de janvier, assure-t-il. Mais pas non plus procéder à de nombreux changements. Cette équipe n’en a d’ailleurs pas besoin du tout. Avec un ou deux ajustements dans le secteur offensif, le LS sera à même d’atteindre son objectif.»
Une première ligne qui est la cause principale des soucis lausannois actuels. Avec une misérable moyenne d’un but marqué par match, elle plombe les efforts fournis en amont. Exception faite de Zeki Amdouni (4 buts), aucun autre attaquant n’a joué à son niveau sur ces premiers mois. Et Mayron George et son zéro pointé en termes de buts et d’assists encore moins que les autres. Un joueur que le directeur sportif a lui-même choisi pour pallier l’absence d’Aldin Turke
«J’assume la responsabilité de ce qui est pour l’instant un échec, admet-il. Mais je confirme que Mayron est un très bon joueur qui, j’espère toujours, le prouvera au printemps. Son problème est qu’il est arrivé en surpoids suite au Covid qu’il a contracté au Costa Rica cet été à son retour d’Europe. Il y est resté deux mois en confinement et a pris du poids. Mon erreur a été de croire qu’il arriverait à perdre ses kilos de trop en deux mois.>>
Mais, pour Souleymane Cissé, le problème du LS ne se résume pas à l’absence de cet attaquant de qualité capable de seconder efficacement Amdouni. «Mis à part quatre ou cinq éléments, personne n’a évolué au niveau qui doit être le sien lors de cette première phase. Dont certains cadres dont nous attendons beaucoup plus. Les joueurs, comme le staff d’ailleurs, ont donc leur part de responsabilités dans ces mauvais résultats. J’ose espérer que chacun saura se remettre individuellement en question durant cette trêve pour aborder la suite en ayant la conviction de pouvoir en faire davantage.»
La Coupe dans un coin de la tête
D’autant plus important que le LS est qualifié pour les quarts de finale d’une Coupe de Suisse désormais privée de ses têtes d’affiche. «Nous savons bien qu’il y a un coup à jouer dans cette compétition qui nous tient tous à cœur, conclut Souleymane Cissé. Mais aujourd’hui, la priorité reste le maintien. Ce qui ne nous empêchera pas de nous déplacer à Yverdon, en février, avec la ferme intention de nous qualifier pour le dernier carré. À la reprise, chaque victoire sera précieuse car elle permettra au groupe de retrouver peu à peu cette confiance qui lui a fait défaut jusque-là. À ce titre, je dois encore souligner le remarquable état d’esprit qui anime cette équipe malgré les difficultés qu’elle traverse. Et cet aspect n’est de loin pas un détail lorsqu’on lutte pour le maintien.»
.»s.is.»
»»
Souleymane Cissé: «Nous n’allons pas rester inactifs en janvier»
Au moment de tirer le bilan d’une première phase décevante, le directeur sportif lausannois se dit conscient de l’impératif de renforcer l’équipe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 07h31
Le Lausanne-Sport a conclu sa première moitié de saison comme il l’avait entamée. Trois défaites (Servette, Zurich et Sion) et un nul (Bâle) sont venus sanctionner une dernière ligne droite ratée qui place le club vaudois en position délicate de barragiste. Avec un petit point d’avance sur le relégable, le FC Lucerne.
«Mais seulement quatre de retard sur le maintien direct, pointe Souleymane Cissé. Ce qui ne signifie pas que je suis satisfait de cette première phase. Bien au contraire. Je comprends d’ailleurs parfaitement la déception, l’inquiétude et la colère qui animent aujourd’hui nos supporters. Nous comptons huit points de moins que l’an passé au même stade de la compétition et je partage donc leur profond mécontentement mais je leur demande aussi de rester objectifs. Depuis cet été, je n’ai cessé de répéter que cette saison de transition sera compliquée pour nous et que le maintien est l’objectif du LS. Cela dit, nous traînons comme un boulet notre très mauvais premier tour (ndlr: quatre unités seulement), mais depuis, l’équipe est en constante progression si l’on excepte le petit coup de moins bien avant notre dernière sortie à Sion.»
Fidèle à lui-même, le directeur sportif affiche sa confiance et son optimisme pour la seconde partie de saison. «Je suis parfaitement conscient du danger et de la difficulté de cette Super League que je n’ai jamais sous-estimée. Raison pour laquelle nous allons faire le nécessaire pour assurer le maintien du LS en Super League.»
Un aller-retour à Nice
La semaine dernière, Souleymane Cissé a d’ailleurs fait un voyage éclair à Nice, pour y rencontrer notamment Julien Fournier, le directeur du club français qui chapeaute aussi, pour Ineos, tout ce qui concerne le football et donc le LS. «Ce n’était en aucun cas une réunion de crise mais un rendez-vous programmé depuis longtemps, sourit le directeur technique de la Tuilière. Nous avons fait le point sur notre situation sportive, qui est décevante pour tout le monde. Mais je n’ai pas senti la moindre pression de leur part, simplement l’envie de tout faire pour que la saison se termine mieux qu’elle n’a commencé. Et je vous assure que le maintien en Super League est une priorité absolue pour Ineos.>>
Pendant son court séjour, Souleymane Cissé a bien entendu évoqué avec Julien Fournier et la cellule niçoise de recrutement la possibilité de renforcer le groupe d’Ilija Borenovic. «Nous n’allons pas rester inactifs durant ce mercato de janvier, assure-t-il. Mais pas non plus procéder à de nombreux changements. Cette équipe n’en a d’ailleurs pas besoin du tout. Avec un ou deux ajustements dans le secteur offensif, le LS sera à même d’atteindre son objectif.»
Une première ligne qui est la cause principale des soucis lausannois actuels. Avec une misérable moyenne d’un but marqué par match, elle plombe les efforts fournis en amont. Exception faite de Zeki Amdouni (4 buts), aucun autre attaquant n’a joué à son niveau sur ces premiers mois. Et Mayron George et son zéro pointé en termes de buts et d’assists encore moins que les autres. Un joueur que le directeur sportif a lui-même choisi pour pallier l’absence d’Aldin Turke
«J’assume la responsabilité de ce qui est pour l’instant un échec, admet-il. Mais je confirme que Mayron est un très bon joueur qui, j’espère toujours, le prouvera au printemps. Son problème est qu’il est arrivé en surpoids suite au Covid qu’il a contracté au Costa Rica cet été à son retour d’Europe. Il y est resté deux mois en confinement et a pris du poids. Mon erreur a été de croire qu’il arriverait à perdre ses kilos de trop en deux mois.>>
Mais, pour Souleymane Cissé, le problème du LS ne se résume pas à l’absence de cet attaquant de qualité capable de seconder efficacement Amdouni. «Mis à part quatre ou cinq éléments, personne n’a évolué au niveau qui doit être le sien lors de cette première phase. Dont certains cadres dont nous attendons beaucoup plus. Les joueurs, comme le staff d’ailleurs, ont donc leur part de responsabilités dans ces mauvais résultats. J’ose espérer que chacun saura se remettre individuellement en question durant cette trêve pour aborder la suite en ayant la conviction de pouvoir en faire davantage.»
La Coupe dans un coin de la tête
D’autant plus important que le LS est qualifié pour les quarts de finale d’une Coupe de Suisse désormais privée de ses têtes d’affiche. «Nous savons bien qu’il y a un coup à jouer dans cette compétition qui nous tient tous à cœur, conclut Souleymane Cissé. Mais aujourd’hui, la priorité reste le maintien. Ce qui ne nous empêchera pas de nous déplacer à Yverdon, en février, avec la ferme intention de nous qualifier pour le dernier carré. À la reprise, chaque victoire sera précieuse car elle permettra au groupe de retrouver peu à peu cette confiance qui lui a fait défaut jusque-là. À ce titre, je dois encore souligner le remarquable état d’esprit qui anime cette équipe malgré les difficultés qu’elle traverse. Et cet aspect n’est de loin pas un détail lorsqu’on lutte pour le maintien.»
.»s.is.»
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kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://lematin.ch/story/avec-ces-stats-les-fans-peuvent-questionner-la-gestion-de-leur-club-409390712464
Intéressant
Intéressant
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lfm.ch/actualite/suisse/romandie/vaud/le-ras-le-bol-des-ultras-lausannois/
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Du Nicolas Jacquier dans toute sa splendeur, triste bonhomme
https://www.lematin.ch/story/mory-diaw-a-t-il-signe-au-fc-sion-297048779701
https://www.lematin.ch/story/mory-diaw-a-t-il-signe-au-fc-sion-297048779701
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Il y a pas de fumée sans feu, franchement plus rien ne m’étonne…
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La crainte des supporters
Mory Diaw et le LS: stop ou encore?
La rumeur envoie le gardien à Sion la saison prochaine, mais le club de la Tuilière n’a pas encore dit son dernier mot.
André Boschetti
Publié le 29.12.2021, 16h57
Mory Diaw gardera-t-il encore la cage du LS la saison prochaine? Ou plutôt celle du FC Sion?
KEYSTONE
Où jouera Mory Diaw la saison prochaine? En fin de contrat avec le Lausanne-Sport le 30 juin prochain, le Français pourra s’engager dès le 1er janvier avec le club de son choix.
Depuis quelques semaines déjà, la rumeur prétend que celui qui s’impose depuis dix-huit mois comme l’un des tout meilleurs gardiens de Super League aurait trouvé un accord avec le FC Sion, valable dès le 1er juillet 2022. Selon nos informations, le bail serait de trois ans pour un montant global d’environ 1 million de francs.
Réponse début janvier?
Des chiffres importants qui pourraient faire vaciller celui qui, il n’y a pas longtemps, nous assurait toujours que son envie était de prolonger son aventure lausannoise.
«Comme tout le monde, j’ai entendu ces rumeurs, confirme Souleymane Cissé. Et je me dis qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Mais je préfère rester pragmatique et me dire que Mory est là. Il y a quelques semaines, nous avons d’ailleurs convenu de nous revoir avec lui et son agent. Nous devrions donc être fixés avant le départ de l’équipe pour le stage en Tunisie, le 10 janvier.»
«J’estime lui avoir fait une très bonne proposition, nettement au-dessus du montant que je m’étais fixé dans un premier temps.»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Pour conserver son portier No 1, le directeur sportif lausannois assure lui avoir soumis une offre de prolongation très alléchante.
«J’estime lui avoir fait une très bonne proposition, nettement au-dessus du montant que je m’étais fixé dans un premier temps. Je reste donc d’autant plus optimiste qu’il m’a encore dit récemment que son souhait était de rester au LS. Mais je connais assez le milieu du foot pour savoir que rien n’est jamais définitif avant que les contrats ne soient signés.»
Pour conserver son gardien, Souleymane Cissé compte aussi sur une forme de reconnaissance du joueur envers un club qui lui a tendu la main à un moment critique de sa carrière. Pour mémoire, Mory Diaw avait débarqué à la Pontaise en juillet 2019 – en tant que doublure de Thomas Castella – en provenance de United Zurich (1re ligue) après quatre ans de galère à la suite de ses déboires avec le PSG.
Mais que se passera-t-il, en janvier, si Mory Diaw venait à repousser encore une fois l’offre lausannoise? Le LS pourrait-il si possible chercher à le vendre immédiatement, sans attendre juin – à Sion ou à l’étranger –, pour engager un autre gardien aux côtés de Castella?
«Pour l’instant, c’est une question que je ne me pose même pas, conclut Souleymane Cissé. Dans nos discussions, j’ai toujours été honnête et sincère avec Mory en lui assurant que je ne lui cherchais pas de substitut, malgré le fait qu’il n’ait toujours pas prolongé son bail ici. Parce que le LS compte beaucoup sur lui.» Pour le présent et pour l'avenir.
Mory Diaw et le LS: stop ou encore?
La rumeur envoie le gardien à Sion la saison prochaine, mais le club de la Tuilière n’a pas encore dit son dernier mot.
André Boschetti
Publié le 29.12.2021, 16h57
Mory Diaw gardera-t-il encore la cage du LS la saison prochaine? Ou plutôt celle du FC Sion?
KEYSTONE
Où jouera Mory Diaw la saison prochaine? En fin de contrat avec le Lausanne-Sport le 30 juin prochain, le Français pourra s’engager dès le 1er janvier avec le club de son choix.
Depuis quelques semaines déjà, la rumeur prétend que celui qui s’impose depuis dix-huit mois comme l’un des tout meilleurs gardiens de Super League aurait trouvé un accord avec le FC Sion, valable dès le 1er juillet 2022. Selon nos informations, le bail serait de trois ans pour un montant global d’environ 1 million de francs.
Réponse début janvier?
Des chiffres importants qui pourraient faire vaciller celui qui, il n’y a pas longtemps, nous assurait toujours que son envie était de prolonger son aventure lausannoise.
«Comme tout le monde, j’ai entendu ces rumeurs, confirme Souleymane Cissé. Et je me dis qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Mais je préfère rester pragmatique et me dire que Mory est là. Il y a quelques semaines, nous avons d’ailleurs convenu de nous revoir avec lui et son agent. Nous devrions donc être fixés avant le départ de l’équipe pour le stage en Tunisie, le 10 janvier.»
«J’estime lui avoir fait une très bonne proposition, nettement au-dessus du montant que je m’étais fixé dans un premier temps.»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Pour conserver son portier No 1, le directeur sportif lausannois assure lui avoir soumis une offre de prolongation très alléchante.
«J’estime lui avoir fait une très bonne proposition, nettement au-dessus du montant que je m’étais fixé dans un premier temps. Je reste donc d’autant plus optimiste qu’il m’a encore dit récemment que son souhait était de rester au LS. Mais je connais assez le milieu du foot pour savoir que rien n’est jamais définitif avant que les contrats ne soient signés.»
Pour conserver son gardien, Souleymane Cissé compte aussi sur une forme de reconnaissance du joueur envers un club qui lui a tendu la main à un moment critique de sa carrière. Pour mémoire, Mory Diaw avait débarqué à la Pontaise en juillet 2019 – en tant que doublure de Thomas Castella – en provenance de United Zurich (1re ligue) après quatre ans de galère à la suite de ses déboires avec le PSG.
Mais que se passera-t-il, en janvier, si Mory Diaw venait à repousser encore une fois l’offre lausannoise? Le LS pourrait-il si possible chercher à le vendre immédiatement, sans attendre juin – à Sion ou à l’étranger –, pour engager un autre gardien aux côtés de Castella?
«Pour l’instant, c’est une question que je ne me pose même pas, conclut Souleymane Cissé. Dans nos discussions, j’ai toujours été honnête et sincère avec Mory en lui assurant que je ne lui cherchais pas de substitut, malgré le fait qu’il n’ait toujours pas prolongé son bail ici. Parce que le LS compte beaucoup sur lui.» Pour le présent et pour l'avenir.
Scoopex- Date d'inscription : 31/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’article complet
Bernard Jaton, l’ex-président du LS qui boycotte la Tuilière
L’ancien dirigeant ne cautionne pas la politique d’Ineos et encore moins celle du directeur sportif Souleymane Cissé. Il s’en explique.
Simon Meier simon.meier@lematindimanche.ch
«Le gros problème, c’est l’absence de gouvernance.» Installé au cœur du bouquet de sapins enneigés du Lausanne Palace, Bernard Jaton évoque le sort d’un Lausanne-Sport qui passe sa trêve hivernale au milieu du gué. En manque de points (deux victoires en 18 matches de Super League) et, malgré l’optimisme galopant du directeur sportif Souleymane Cissé, en panne de perspectives. Celles qui se dessinaient joyeusement à l’arrivée d’Ineos, fin 2017, semblent en tout cas très lointaines.
«Je ne suis pas là pour porter des jugements de valeur, assure celui qui dirigea le LS entre octobre 1999 et décembre 2002. Mais avec tout ce que les copains me rapportent, il y aurait matière.» Matière à dire; à s’agacer et s’inquiéter: les Vaudois ne comptent qu’un point d’avance sur la lanterne rouge lucernoise et une nouvelle relégation au printemps, quatre ans après la dernière, constituerait une catastrophe.
Bernard Jaton, 76 ans, a mis assez de distance entre le club et lui pour ne plus avoir peur de rien à cet égard. Mais il n’en pense pas moins. Il en sait beaucoup, sur la vie intestine du Lausanne-Sport. Mais il ne souhaite pas trop en dire. Alors il faut gratter, tricoter voire asticoter pour savoir ce qu’il pense vraiment de «l’œuvre» menée jusqu’ici par l’investisseur britannique. «Au moins, on n’a pas de dettes, positive-t-il pour commencer. L’arrivée d’Ineos était quelque chose d’inespéré pour le LS. Pour la première fois, comme ils l’ont dit eux-mêmes, on pouvait nourrir un espoir de pérennité sur quinze ou vingt ans.»
Dans la pratique, le constat s’avère moins rose. «D’un discours initial où ils voulaient retrouver la scène internationale avec Lausanne, on est passé à une tout autre stratégie, avec une gestion centralisée à Nice (ndlr: club racheté en 2019 par Ineos pour 100 millions d’euros, soit environ vingt fois plus que le LS), observe l’ancien banquier. Il y a un très bel outil, avec le stade de la Tuilière et ses infrastructures, il n’y avait jamais eu un marketing aussi présent et créatif. Ça fait une jambe. Mais l’autre, celle qui doit amener le contenu dans le contenant, n’existe pas.»
Tout va très bien sauf le sport
Autrement dit, tout va très bien au Lausanne-Sport; sauf le sport. «Il y a un magnifique théâtre où on est très bien assis, reprend Bernard Jaton. Mais le metteur en scène est mauvais, la pièce est mauvaise et les acteurs aussi. Donc vous n’allez pas au spectacle. À l’ouverture de la Tuilière, les gens sont venus voir le stade. Mais à partir du moment où ils avaient vu jouer deux fois l’équipe, ils avaient compris: le niveau technique est faible, l’engagement est faible, il n’y a rien.»
Une chanteuse au piano égaie de sa jolie voix le lobby du Lausanne Palace. L’occasion de marquer une pause et d’évoquer les souvenirs anciens, glorieux ou dramatiques. Bernard Jaton a vécu de l’intérieur la période la plus contrastée de l’histoire du LS, au tournant du millénaire. Membre du conseil d’administration du Lausanne Hockey Club entre 1995 et 1998, il suit Jean-François Kurz à la Pontaise dans la foulée. L’équipe, qui aligne trois finales de Coupe dont deux victorieuses entre 1998 et 2000, ainsi que deux «titres» de vice-champion (1999 et 2000), tourne plein pot sur le terrain. Mais en dehors, la situation politico-financière devient épineuse, notamment suite à l’arrivée de l’homme d’affaires Waldemar Kita.
«Nous avions une présidence bicéphale, sourit Bernard Jaton. Moi j’avais les charges en tant que président de l’association, employeur des joueurs, et lui avait les recettes comme président de la SA, propriétaire des joueurs. Ce système était un héritage du père Lei Ravello, qui l’a transmis à Bezzola, qui l’a transmis à Kurz, qui l’a transmis à Kita.» Quand ce dernier quitte le navire en 2001, des cieux sombres annoncent la tempête. Et les comptes prennent l’eau, un an après la très belle campagne européenne qui avait vu Lausanne éliminer l’Ajax.
Administrativement relégué en 2002, le club obtient un sursis concordataire auprès de la justice vaudoise. En fin d’année, Bernard Jaton cède le pouvoir à Philippe Guignard, alors confiseur traiteur en vogue. «À mon départ, il manquait 2,2 millions, ajoute celui qui évoluait encore avec les seniors du FC Lonay voici trois ans. Guignard a parlé de 6 millions pour paraître plus glorieux. Il disait qu’il avait de quoi suivre mais fin janvier suivant, il pleurait devant les sponsors. C’est la Fondation Sandoz qui avait payé les salaires de janvier et février. Le bilan était déposé en mars.»
Autres temps, fantômes différents. Le LS contemporain n’a plus de soucis de sous. Mais il peine à trouver une cohérence, une direction - à tous les sens du terme. Le président Bob Ratcliffe? Absent. Julien Fournier, directeur du football chez Ineos? «Il sait naviguer dans ce milieu, puisqu’il était secrétaire général à Marseille. Mais sa tasse de thé, ce n’est pas Lausanne, c’est Nice. Quant à Ineos, ce qui les préoccupe, c’est le rachat d’un club au Portugal.»
Bernard Jaton parvient-il encore à aimer ce LS qui n’a jamais été complètement sien, lui qui se sent avant tout Veveysan? Silence. Esquives. Et, enfin, le verdict: «Je n’aime pas le LS actuel et cela tient à la présence de Souleymane Cissé. Quand son arrivée a été officialisée (ndlr: en juin 2020), j’ai quitté tous les clubs de soutien, pour des raisons éthiques. Vous croyez que quelqu’un aurait eu le courage de me téléphoner? Pas un!»
Bernard Jaton, qui boycotte la Tuilière pour se «protéger de [ses] réactions primaires voire secondaires», déplore une «gestion sportive hors-sol». Il fustige aussi ce qu’il considère comme une mainmise du directeur sportif. «Pourquoi ont-ils évincé Giorgio Contini? Parce qu’il refusait les appels de Cissé qui voulait lui dire qui faire jouer. Pourquoi Adrian Ursea n’est-il pas venu pour le remplacer? Parce qu’il voulait avoir les mains libres. Quant à Boro (ndlr: Ilija Borenovic, le coach), il est sous l’influence de son assistant portugais, João Gião, un homme de Cissé.»
Bernard Jaton a la dent dure, mais le cœur léger. «Si vous saviez les gens que je connais dans ce club et qui me disent «Bernard, fais quelque chose.» Mais Bernard, il ne fait rien, il a autre chose à faire.» Observer la vie du LS, par exemple.
Bernard Jaton, l’ex-président du LS qui boycotte la Tuilière
L’ancien dirigeant ne cautionne pas la politique d’Ineos et encore moins celle du directeur sportif Souleymane Cissé. Il s’en explique.
Simon Meier simon.meier@lematindimanche.ch
«Le gros problème, c’est l’absence de gouvernance.» Installé au cœur du bouquet de sapins enneigés du Lausanne Palace, Bernard Jaton évoque le sort d’un Lausanne-Sport qui passe sa trêve hivernale au milieu du gué. En manque de points (deux victoires en 18 matches de Super League) et, malgré l’optimisme galopant du directeur sportif Souleymane Cissé, en panne de perspectives. Celles qui se dessinaient joyeusement à l’arrivée d’Ineos, fin 2017, semblent en tout cas très lointaines.
«Je ne suis pas là pour porter des jugements de valeur, assure celui qui dirigea le LS entre octobre 1999 et décembre 2002. Mais avec tout ce que les copains me rapportent, il y aurait matière.» Matière à dire; à s’agacer et s’inquiéter: les Vaudois ne comptent qu’un point d’avance sur la lanterne rouge lucernoise et une nouvelle relégation au printemps, quatre ans après la dernière, constituerait une catastrophe.
Bernard Jaton, 76 ans, a mis assez de distance entre le club et lui pour ne plus avoir peur de rien à cet égard. Mais il n’en pense pas moins. Il en sait beaucoup, sur la vie intestine du Lausanne-Sport. Mais il ne souhaite pas trop en dire. Alors il faut gratter, tricoter voire asticoter pour savoir ce qu’il pense vraiment de «l’œuvre» menée jusqu’ici par l’investisseur britannique. «Au moins, on n’a pas de dettes, positive-t-il pour commencer. L’arrivée d’Ineos était quelque chose d’inespéré pour le LS. Pour la première fois, comme ils l’ont dit eux-mêmes, on pouvait nourrir un espoir de pérennité sur quinze ou vingt ans.»
Dans la pratique, le constat s’avère moins rose. «D’un discours initial où ils voulaient retrouver la scène internationale avec Lausanne, on est passé à une tout autre stratégie, avec une gestion centralisée à Nice (ndlr: club racheté en 2019 par Ineos pour 100 millions d’euros, soit environ vingt fois plus que le LS), observe l’ancien banquier. Il y a un très bel outil, avec le stade de la Tuilière et ses infrastructures, il n’y avait jamais eu un marketing aussi présent et créatif. Ça fait une jambe. Mais l’autre, celle qui doit amener le contenu dans le contenant, n’existe pas.»
Tout va très bien sauf le sport
Autrement dit, tout va très bien au Lausanne-Sport; sauf le sport. «Il y a un magnifique théâtre où on est très bien assis, reprend Bernard Jaton. Mais le metteur en scène est mauvais, la pièce est mauvaise et les acteurs aussi. Donc vous n’allez pas au spectacle. À l’ouverture de la Tuilière, les gens sont venus voir le stade. Mais à partir du moment où ils avaient vu jouer deux fois l’équipe, ils avaient compris: le niveau technique est faible, l’engagement est faible, il n’y a rien.»
Une chanteuse au piano égaie de sa jolie voix le lobby du Lausanne Palace. L’occasion de marquer une pause et d’évoquer les souvenirs anciens, glorieux ou dramatiques. Bernard Jaton a vécu de l’intérieur la période la plus contrastée de l’histoire du LS, au tournant du millénaire. Membre du conseil d’administration du Lausanne Hockey Club entre 1995 et 1998, il suit Jean-François Kurz à la Pontaise dans la foulée. L’équipe, qui aligne trois finales de Coupe dont deux victorieuses entre 1998 et 2000, ainsi que deux «titres» de vice-champion (1999 et 2000), tourne plein pot sur le terrain. Mais en dehors, la situation politico-financière devient épineuse, notamment suite à l’arrivée de l’homme d’affaires Waldemar Kita.
«Nous avions une présidence bicéphale, sourit Bernard Jaton. Moi j’avais les charges en tant que président de l’association, employeur des joueurs, et lui avait les recettes comme président de la SA, propriétaire des joueurs. Ce système était un héritage du père Lei Ravello, qui l’a transmis à Bezzola, qui l’a transmis à Kurz, qui l’a transmis à Kita.» Quand ce dernier quitte le navire en 2001, des cieux sombres annoncent la tempête. Et les comptes prennent l’eau, un an après la très belle campagne européenne qui avait vu Lausanne éliminer l’Ajax.
Administrativement relégué en 2002, le club obtient un sursis concordataire auprès de la justice vaudoise. En fin d’année, Bernard Jaton cède le pouvoir à Philippe Guignard, alors confiseur traiteur en vogue. «À mon départ, il manquait 2,2 millions, ajoute celui qui évoluait encore avec les seniors du FC Lonay voici trois ans. Guignard a parlé de 6 millions pour paraître plus glorieux. Il disait qu’il avait de quoi suivre mais fin janvier suivant, il pleurait devant les sponsors. C’est la Fondation Sandoz qui avait payé les salaires de janvier et février. Le bilan était déposé en mars.»
Autres temps, fantômes différents. Le LS contemporain n’a plus de soucis de sous. Mais il peine à trouver une cohérence, une direction - à tous les sens du terme. Le président Bob Ratcliffe? Absent. Julien Fournier, directeur du football chez Ineos? «Il sait naviguer dans ce milieu, puisqu’il était secrétaire général à Marseille. Mais sa tasse de thé, ce n’est pas Lausanne, c’est Nice. Quant à Ineos, ce qui les préoccupe, c’est le rachat d’un club au Portugal.»
Bernard Jaton parvient-il encore à aimer ce LS qui n’a jamais été complètement sien, lui qui se sent avant tout Veveysan? Silence. Esquives. Et, enfin, le verdict: «Je n’aime pas le LS actuel et cela tient à la présence de Souleymane Cissé. Quand son arrivée a été officialisée (ndlr: en juin 2020), j’ai quitté tous les clubs de soutien, pour des raisons éthiques. Vous croyez que quelqu’un aurait eu le courage de me téléphoner? Pas un!»
Bernard Jaton, qui boycotte la Tuilière pour se «protéger de [ses] réactions primaires voire secondaires», déplore une «gestion sportive hors-sol». Il fustige aussi ce qu’il considère comme une mainmise du directeur sportif. «Pourquoi ont-ils évincé Giorgio Contini? Parce qu’il refusait les appels de Cissé qui voulait lui dire qui faire jouer. Pourquoi Adrian Ursea n’est-il pas venu pour le remplacer? Parce qu’il voulait avoir les mains libres. Quant à Boro (ndlr: Ilija Borenovic, le coach), il est sous l’influence de son assistant portugais, João Gião, un homme de Cissé.»
Bernard Jaton a la dent dure, mais le cœur léger. «Si vous saviez les gens que je connais dans ce club et qui me disent «Bernard, fais quelque chose.» Mais Bernard, il ne fait rien, il a autre chose à faire.» Observer la vie du LS, par exemple.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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