Les articles de presse (pas de commentaire !)

https://www.blick.ch/fr/sport/football/recrue-phare-de-lhiver-le-lausanne-sport-vaut-mieux-que-ca-id17157450.html

https://ecodellosport.ch/stories/1665/sport/sabbatini-e-il-lugano-rinnovo-ancora-lontano

https://www.google.com/amp/s/le10sport.com/football/mercato/exclu-mercato-koyalipou-lausanne-sapproche-de-caen-584926/amp

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Transferts-franklin-wadja-caen-recale-a-la-visite-medicale-a-lausanne/1312655

https://www.lematin.ch/story/commentaire-dans-la-realite-aucun-joueur-personne-naime-son-club-729937730948

https://www.watson.ch/fr/sport/football/458766470-football-royale-union-saint-gilloise-un-club-si-special

https://www.blick.ch/fr/sport/football/un-couac-qui-tombe-mal-limprobable-transfert-rate-du-lausanne-sport-id17174014.html

Content de voir notre forum de retour… ca manque! Merci Lausarme de reprendre le flambeau et a Scoopex que j’espere pouvoir continuer a lire…

Quoi de mieux qu’une interview de Cisse pour bien (re-)commencer

https://www.lfm.ch/actualite/sport/ls-les-fans-sinsurgent-le-directeur-sportif-sexplique/

Je suis assez d’accord avec lui concernant Bares au passage…

https://www.blick.ch/fr/sport/football/lausanne-en-dessous-de-la-moyenne-qui-a-reussi-son-mercato-on-a-sorti-notre-carnet-de-notes-id17184592.html

Y aurait-il une bonne âme pour diffuser ici l’article du 24heures de ce jour avec Borenovic ? Merci

https://girondins4ever.com/breves/20220127/425212-direction-la-suisse-pour-mehdi-zerkane/

RES a écrit:Y aurait-il une bonne âme pour diffuser ici l’article du 24heures de ce jour avec Borenovic ? Merci

le voici:

Borenovic: «J’aimerais que l’on parle en bien du LS»
L’entraîneur du club vaudois de Super League évoque l’ambiance parfois pesante qui règne autour de l’actuel barragiste, engagé dans un combat pour le maintien.

Nicolas Jacquier
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 07h01

4


Malgré les mauvais résultats, Ilija Borenovic croit en son travail, à la force du projet lausannois et en ses joueurs.
Malgré les mauvais résultats, Ilija Borenovic croit en son travail, à la force du projet lausannois et en ses joueurs.
FLORIAN CELLA
Ilija Borenovic n’est pas forcément celui que l’on croit. Alors qu’on pourrait le penser angoissé, anxieux, voire désespéré par la situation sportive, le technicien de la Tuilière réussit à dégager une surprenante sérénité. Mû par l’inébranlable conviction que «son» LS finira par s’en sortir, ce qui reviendrait aussi à faire taire les sceptiques. À 48 heures de la reprise contre Saint-Gall dans un rendez-vous déjà décisif, l’homme s’en est expliqué au cours du long entretien qu’il nous a accordé.

SUR LE MÊME THÈME
AboFootball à Lausanne
Au LS, Barès s’en va à son tour, Pollero débarque

AboToujours en chantier
Au LS, le remplaçant de Puertas a été recalé

AboLe club de la Tuilière prépare sa rentrée
Pour Cissé, le LS possède déjà «assez de diamants»

Quel est votre état d’esprit avant cette reprise?

Je suis déterminé, concentré sur l’objectif. Je sais de quoi cette équipe est capable. Une forme de confiance s’est installée. Je n’envisage pas l’échec. Lausanne va jouer sa place avec du panache et la volonté de s’en sortir. Mais je sais en même temps qu’il faudra en faire plus.

Qu’est-ce qui doit changer dès dimanche, ou plutôt, que ne faudra-t-il pas reproduire?

Il incombera d’être plus vigilant, plus compétiteur et surtout plus pragmatique. Faire plus, c’est aussi faire mieux. Nos qualités existent déjà mais on ne les exprime pas assez.

Aux yeux de beaucoup, Lausanne fait figure de candidat No 1 à la relégation. Cela vous agace-t-il?

Cela ne me dérange pas. Je m’efforce de ne pas être influencé par ce qui se dit. À nous de prouver que ces gens-là ont tort. Les critiques font partie du milieu. Lorsque l’on se retrouve dans notre situation, je ne m’attends pas à ce que l’on dise que le LS est super fort, ni à ce que l’on déroule le tapis rouge devant son coach!

En cas de faux départ prolongé, vous allez très vite vous retrouver en danger. Craignez-vous pour votre place?

J’évite d’être guidé par la peur. En tant que Lausannois habitant près du stade, la situation du club m’importe davantage que la mienne. Cela ne m’empêche pas de connaître les règles du jeu. Si les résultats ne devaient pas suivre alors que j’en suis responsable, je serais le premier à être remplacé.

«Peut-être ne parlera-t-on déjà plus de Puertas dans un mois. Prenez Messi, il est parti, et Barcelone l’a aussi oublié.»

Ilija Borenovic, coach du LS
Cameron Puertas et Gabriel Barès étaient eux aussi Lausannois de cœur, incarnant le fameux projet Ineos. Or l’un et l’autre ont choisi d’abandonner leurs coéquipiers au milieu du gué. Vous le regrettez?

Cela ne m’a pas fait mal parce que je m’y attendais. Si je pleure après chaque départ, on n’avancera pas. Celui de Cameron était prémédité sinon il n’aurait pas fait inscrire une telle clause libératoire dans son contrat. Dans la mesure où il voulait partir à tout prix, tout le monde aurait été perdant si le club s’était lancé dans une bataille juridique pour chercher à le retenir. Puertas a aidé Lausanne autant que Lausanne l’a aidé. Mais peut-être n’en parlera-t-on déjà plus dans un mois. Prenez le cas de Messi, il est parti, et Barcelone l’a aussi oublié.

Ces derniers jours, on a davantage évoqué les départs que les arrivées. Parlons de ces dernières…

On a renforcé les secteurs ciblés. Avec les engagements de Marvin (ndlr: Spielmann) et de Rodrigo (ndlr: Pollero), le club a bien travaillé, et ce n’est peut-être pas terminé. Lausanne est plus fort qu’avant Noël. Notre préparation a été courte mais efficace. On a aussi eu la chance d’être épargné par le Covid. Malgré les défaites à la sortie, l’équipe s’est rassurée contre Bâle et YB.


Compte tenu des moyens financiers colossaux du propriétaire, n’existe-t-il pas une incompréhension, un malentendu entre le projet Ineos tel qu’il se présente aujourd’hui et l’attente du public, qui désespère de ne pas voir débarquer un grand nom de nature à le faire rêver?

Je ne suis pas le mieux placé pour en parler. Sans doute y a-t-il eu des attentes exagérées, ce qui a pu provoquer un décalage au niveau de la perception.

«Des gens ont pu penser qu’ils venaient voir jouer le Real Madrid. Regardons plutôt d’où l’on vient.»

Ilija Borenovic, coach du LS
Depuis plusieurs mois, on sent beaucoup de négativisme autour du LS. Ressentez-vous cette énergie destructrice et à quoi l’attribuez-vous?

Beaucoup de choses se sont enchaînées, à commencer par le déménagement. Comme si au seul prétexte de quitter la Pontaise pour découvrir ce magnifique outil de travail, des gens ont pu penser qu’ils venaient voir jouer le Real Madrid. Regardons plutôt d’où l’on vient. Le club en est encore à s’installer en Super League. Ce n’est pas comme si l’on avait fêté deux titres de champion ces cinq dernières années…

Dans ces conditions, comment inverser la tendance?

Les joueurs ont davantage besoin d’encouragements que de sifflets. Ceux qui ne veulent pas le bien du LS devraient s’abstenir, s’épargner de venir au stade. Je veux faire en sorte de changer le regard négatif que les gens ont sur mon équipe. J’aimerais que l’on parle en bien du LS.

On vous sent très concerné mais qu’en est-il des joueurs eux-mêmes? Sont-ils aussi impliqués?

Ils le sont. C’est du moins ce que je ressens. Chacun a pris conscience de la gravité de l’instant. On doit désormais en récolter les fruits.

Faire face aux critiques coûte des forces. Où puisez-vous la sérénité qui semble vous habiter en permanence?

Se lamenter ne fait pas avancer. Pourquoi être éternellement pessimiste? Je préfère m’en tenir au bon côté des choses que de me focaliser sur le mauvais. Je ne joue pas un rôle. Je crois en mon travail, à la force de notre projet et en mes joueurs. En dépit de l’absence de résultats, ce groupe a progressé. Malgré les vents contraires, on construit, on s’appuie sur des certitudes. À moi de trouver des ressources dans ce que l’équipe propose.

https://www.msn.com/fr-ch/sport/other/coup-dur-pour-le-lausanne-sport-aldin-turkes-ne-reviendra-pas-avant-le-printemps/ar-AATf4Sn?ocid=msedgdhp&pc=U531

https://www.google.com/amp/s/www.allezpaillade.com/contrat/gabriel-bares-arrive-gratuitement/amp/

Le projet du LS joue sa crédibilité
La Super League reprend dimanche pour l’équipe d’Ilija Borenovic. Avec la perspective de 18 matches qui n’auront pour seul but que d’assurer un maintien aux Vaudois.

Valentin Schnorhk

Dans ces situations-là, la panique n’est pas bonne conseillère. «La saison ne sera pas terminée dimanche soir, non?» Question rhétorique, énoncée par Peter Zeidler. L’entraîneur saint-gallois opte pour la relativisation. Son homologue Ilija Borenovic y souscrit forcément. Ce Lausanne-Saint-Gall de dimanche (14 h 15) a sa part d’enjeu, avec les quatre points qui séparent les deux clubs, mais il ne décidera de rien. Sinon de la tonalité des discussions de la semaine qui suivra. Pour le LS, elle sera celle du derby contre Servette, avec son lot de pression garantie en cas de défaite inaugurale.

Cette deuxième partie de saison promet d’être longue pour le Lausanne-Sport. Du moins tant que le spectre de la relégation ne se sera pas éloigné. Les 18 prochains matches seront analysés à l’aune de cette thématique-là. De la capacité du LS à se maintenir dans cette Super League. Là où le cousin niçois joue les premiers rôles en Ligue 1, c’est tout le versant lausannois du projet chapeauté par Ineos qui joue sa crédibilité. Personne n’a intérêt à ce que le club vaudois soit relégué d’ici quatre mois, il importe de le souligner. Mais tout a-t-il été fait pour l’éviter?

Fidélité au projet

En tout cas, Lausanne n’a rien chamboulé durant l’hiver. Si le LS devait tomber à la fin du mois de mai, cela serait avec ses propres certitudes. Ou du moins celles d’Ineos, incarnées par le directeur sportif Souleymane Cissé. Depuis le début de la saison, l’Ivoirien campe droit dans ses bottes. Ilija Borenovic n’est pas remis en question, et le projet global reste fidèle à celui énoncé ces derniers mois. En clair, aux yeux des décideurs, l’équipe et le staff actuels demeurent les meilleurs éléments pour se préserver d’une descente.

C’est un parti pris. Il y en avait d’autres envisageables (comme celui de changer d’entraîneur ou d’apporter beaucoup de sang frais à l’effectif), mais rien ne garantissait qu’ils soient assurément plus concluants. Le cap reste le même, avec un mélange fait de joueurs d’expérience et de jeunes susceptibles d’être vendus. Comme depuis quelques mois, l’emprise niçoise est également moins perceptible, sans aucun élément venu de la Côte d’Azur, durant la trêve. Comme si Souleymane Cissé avait choisi d’assumer la seule responsabilité du dessein lausannois. Lui, plus que n’importe qui, joue sa réputation sur ces quatre prochains mois.

Des ajustements relatifs

Bien sûr, le directeur sportif n’est pas resté les bras croisés. Des recrues, le LS en compte. Marvin Spielmann est arrivé de Young Boys pour animer l’aile gauche. Devant, Rodrigo Pollero a été prêté avec option d’achat par Schaffhouse. Et le jeune Nassim Zoukit (20 ans) est un pari venu d’Étoile Carouge, lui qui peut jouer derrière ou au milieu. Personne n’a vraiment remplacé Cameron Puertas, ni même Gabriel Barès, les deux Vaudois formés au club. On peut imaginer que les choses bougent encore. Le Bordelais de 22 ans Mehdi Zerkane a été mentionné par la presse française.

En comparaison du concurrent saint-gallois (qui a fait venir Quintilla, Toma, Jankewitz et Von Moos, notamment), le bilan du mercato lausannois questionne tout de même. Reste que Pollero (19 buts en Challenge League avec Schaffhouse l’an dernier) a le profil du coup intéressant. Notamment pour un Lausanne qui se cherchait un buteur, sachant que Zeki Amdouni a trop souvent paru esseulé en première partie de saison et qu’il n’est jamais aussi à l’aise qu’en soutien d’une pointe. Sur le papier, le contingent a été ajusté et complété. Restera à déterminer s’il a été effectivement renforcé.

La responsabilité de Borenovic

La tâche de le rendre performant n’est plus que dévolue à Ilija Borenovic. Sa liberté d’action a parfois été mise en doute. Sur le choix des joueurs, peut-être. Mais l’animation est la sienne. Et le dire, c’est rappeler que Lausanne a certes mis un peu de temps, mais il a trouvé une identité qui lui correspond, et qu’il a encore développée en matches amicaux. Une volonté assumée de jouer, de repartir depuis l’arrière. Une valorisation des côtés, avec Hicham Mahou qui a désormais en Spielmann un pendant intéressant. Mais une difficulté évidente à créer du danger dans le dernier tiers.

Avant Noël, le modèle de jeu était incomplet et révélateur d’un Borenovic qui se cherchait encore. Le calme qui lui a été accordé durant l’hiver est une aubaine pour affiner ses principes. L’ancien entraîneur des M21 désire qu’on parle en bien de son Lausanne. À la veille de la reprise, il n’y a plus que lui pour le rendre crédible.

LS - Saint-Gall, dimanche 14 h 15
Les absents Thomas (suspendu), Turkes, Kapo et Husic (blessés). Koyalipou (Caen) et Tsoungui sont sur le départ et n’ont pas été convoqués.

L’adversaire Hasard du calendrier, c’est déjà en accueillant Saint-Gall que le LS avait inauguré sa saison. Avec à la clé une défaite plus nette que ne l’indiquait le score (1-2). «Le contexte sera bien différent dimanche, assure Ilija Borenovic. Cela dit, je partage d’impression que les Brodeurs ont réussi jusque-là le meilleur recrutement du pays durant l’hiver. Mais ces arrivées ne vont pas modifier leur façon de jouer. Nous savons à quoi nous attendre.»

Soutien L’atmosphère n’est pas à l’optimisme chez les supporters du LS à la veille de cette deuxième phase. «Je le sais, et c’est dommage, soupire le coach lausannois. J’espère que nous aurons quand même le précieux soutien de notre public, dimanche. Je crois aussi qu’il est toujours prêt à changer d’avis si on lui montre que nous méritons sa confiance. C’est en tout cas ce que je souhaite. La balle est dans notre camp.» ABO

https://www.google.ch/amp/s/www.sudouest.fr/sport/mercato-aux-girondins-de-bordeaux-guilavogui-arrive-maja-s-en-va-phil-jones-cible-8133887.amp.html

Zerkane ne serait pas chaud de nous rejoindre.

https://www.24heures.ch/sans-changements-le-ls-ne-sen-sortira-pas-567550862729

Nouvelle débâcle lausannoise
Sans changements, le LS ne s’en sortira pas
Largement dominés par un très bon Saint-Gall (1-5), les Vaudois doivent très vite et bien se renforcer s’ils veulent assurer leur maintien en Super League.

André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h02

0 commentaires





Grippo, Ouattara, Suzuki et Sow (de gauche à droite) quittent, têtes basses, le terrain après la lourde défaite concédée face à Saint-Gall
keystone-sda.ch
Le Lausanne-Sport a entamé l’année comme il avait commencé la saison. Surclassé par Saint-Gall en ouverture de championnat, l’été dernier, il a même réussi «l’exploit» de faire pire encore six mois plus tard. Dimanche, une grosse première demi-heure cauchemardesque du LS aurait en effet dû permettre aux Saint-Gallois – qui semblaient évoluer deux niveaux au-dessus de leurs adversaires – de prendre déjà cinq ou six longueurs d’avance.

Mais la maladresse de Duah (12e) et von Moos (25e), les réflexes de Diaw (2e/13e/32e/33e) et deux déviations salvatrices (20e/31e) ont laissé une lueur d’espoir à des Lausannois qui ne comptaient que deux buts de retard – Duah (15e) et Görtler (17e) – au moment où, enfin, Ilija Borenovic apportait les indispensables corrections au sein de son équipe en sortant les catastrophiques Brown et George.

«Le football est parfois bizarre, souriait l’entraîneur saint-gallois Peter Zeidler une bonne demi-heure après la rencontre. Alors que l’on aurait dû avoir plié cette partie au cours de notre excellente première demi-heure, un autre match a commencé suite aux deux changements opérés par le LS et au but de Pollero. Heureusement qu’ensuite deux épisodes nous ont été favorables avec l’expulsion d’un Lausannois puis, juste derrière, notre troisième but libérateur.»

Avec l’involontaire complicité de M. Cibelli puisque le deuxième carton jaune infligé à N’Guessan était le résultat d’une grossière erreur de jugement.

Au moment où Luca Cibelli a injustement exclu N’Guessan, le LS avait ramené le score à 1-2 et enfin pris un léger ascendant sur Saint-Gall.

keystone-sda.ch
Personne, du côté de la Tuilière, n’a toutefois eu assez de mauvaise foi pour expliquer par ce fait de jeu cette nouvelle débâcle lausannoise devant un public qui tourne de plus en plus clairement le dos à son équipe.

«J’ai de la peine à trouver les mots, avouait, le visage marqué, Simone Grippo. Alors que l’on voulait montrer un tout autre visage qu’en automne dernier, on concède quatre occasions à notre adversaire lors d’un premier quart d’heure joué à l’envers. Ce n’est tout simplement pas possible. Et puis, même si le rouge n’est cette fois pas justifié, il n’est pas normal de finir en infériorité numérique pour la troisième fois consécutive à domicile. Là, comme mes coéquipiers, je suis particulièrement frustré et en colère contre nous-mêmes.»

«J’ai bien entendu ma part de responsabilités dans cet échec. Tactiquement, nous sommes passés à côté.»

Ilija Borenovic, entraîneur du Lausanne-Sport
De son côté, Ilija Borenovic, très déçu, admettait avoir commis quelques erreurs. «J’ai bien entendu ma part de responsabilités dans cet échec. Tactiquement, nous sommes passés à côté. Nous avons très mal géré aussi les transitions au milieu du terrain. Chaque fois que Saint-Gall récupérait le ballon, il pouvait lancer des contres meurtriers sans grande opposition. Le choix de George en pointe au côté de Pollero n’était pas non plus le bon. Dans ce contexte, les deux hommes ne sont pas complémentaires.»

«Personnellement, je ne vais jamais lâcher et mon boulot sera de transmettre cette semaine cette même conviction à mes coéquipiers.»

Simone Grippo, défenseur du LS
Exceptions faites des bonnes, voire très bonnes performances individuelles d’Amdouni et Diaw - ainsi que, peut-être, la petite réaction d’orgueil vue entre la 36e et la 52e minute –, il faut se creuser les méninges pour trouver des raisons d’imaginer cette équipe lutter avec succès pour son maintien en Super League. Finalement, le seul véritable aspect positif de cette noire journée – avec la tardive mais lourde défaite du FC Lucerne face au FC Bâle – a été la présence simultanée à la Tuilière de Julien Fournier, le responsable football d’Ineos, et de Bob Ratcliffe, le président.

SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ

Les deux hommes forts d’Ineos football ont ainsi pu constater de visu les sérieux renforts dont le LS a urgemment besoin pour espérer se sauver.

Le message de Grippo

Les retours - probablement dès samedi prochain face à Servette - de Koné et de Thomas feront du bien, mais ils ne suffiront pas. Même ce No 6 qui devrait débarquer très prochainement à la Tuilière ne permettra pas à lui seul d’inverser une tendance de plus en plus inquiétante. Deux voire trois joueurs de niveau clairement supérieur devront venir compléter un groupe qui aura, de son côté, de la peine à digérer cette énième claque.

«Pour nous en sortir, nous devrons gagner sept ou huit de nos 17 derniers matches (ndlr: alors que le LS n’en a remporté que deux en 19 sorties jusque-là), se projetait Simone Grippo. Et ce n’est que par le travail que nous y parviendrons. Personnellement, je ne vais jamais rien lâcher et mon boulot sera de transmettre, cette semaine, cette même conviction à mes coéquipiers. C’est ensemble et unis que nous nous en sortirons.»

https://www.blick.ch/fr/sport/football/sans-les-resultats-lentra-neur-ilija-borenovic-se-sait-menace-au-lausanne-sport-id17192185.html

Dans 24h de ce jour : intéressant article sur la flibusterie fiscale des multinationales, notamment établies à Rolle (mais pas la nôtre).

[size=41][size=41]Le projet jeunes du LS a déjà pris un sérieux coup de vieux[/size][/size]

La moyenne d’âge des Vaudois a pris l’ascenseur depuis juillet. Et ce n’est probablement pas fini.

[size=14]par
André Boschetti
[/size]



Il y a dix-huit mois, et après deux longues années d’absence, le Lausanne-Sport regagnait sa place au sein de l’élite du football suisse. Un retour en Super League que le propriétaire du club vaudois voulait sous le signe de la jeunesse. Dictée par Ineos et exécutée par Souleymane Cissé, l’objectif - intéressant - de cette politique de développement de jeunes talents, non seulement vaudois mais du monde entier, connaissait un premier exercice riche en satisfactions. Grâce, notamment – malgré les départs de Dan Ndoye et d’Andi Zeqiri – à un groupe soudé, bien rôdé et dopé par la promotion. Mais aussi grâce à l’apport de jeunes recrues de qualité, telles que Moritz Jenz, Lucas Da Cunha, Trazié Thomas ou Evann Guessan, qui ont amené la plus-value espérée.

Trois transferts réussis sur dix

Trois de ces quatre joueurs ont toutefois décidé, l’été dernier, de quitter un championnat de troisième zone pour se mesurer à la dure réalité de la Ligue 1. Des départs qui n’ont, dans un premier temps, pas été remplacés malgré les arrivées de six jeunes aussi talentueux, si ce n’est plus, que leurs prédécesseurs, selon Souleymane Cissé.



Après sept mois de compétition, force est de constater que la plupart des «diamants bruts» engagés l’été dernier ont davantage l’air de faux que de prometteuses pierres qui ne demandent qu’à être encore bien polies pour briller. Hormis Zeki Amdouni, que le LS est allé débaucher chez son voisin Stade-Lausanne-Ouchy, l'évaluation intermédiaire des cinq autres jeunes recrues lausannoises oscille entre le passable (Jean N’Guessan), le décevant (Trae Coyle, Archie Brown) et l’échec total (Goduine Koyalipou, Maxen Kapo). A tel point que le premier est déjà sur le point de quitter la Tuilière alors que le second, blessé chronique, n’a foulé les pelouses que durant six petites minutes en sept mois.

[size=33]«Autre particularité, «anormale» elle, seuls quatre des onze titulaires de juillet l’étaient encore dimanche»[/size]

C’est dans cette configuration que le LS avait commencé sa saison en juillet dernier. Contre Saint-Gall, la moyenne d’âge des quinze éléments utilisés par Ilija Borenovic se situait à tout juste 22 ans. Ceux qui ont joué dimanche comptaient, eux, déjà deux ans et demi de plus. Avec toutefois Sow (18 ans) à la place de Koné (33) et N’Guessan (18) pour Thomas (22). Deux hommes qui auraient été titulaires s’ils n’avaient pas été malade pour le premier et suspendu pour le second. Autre particularité, «anormale» elle, seuls quatre des onze titulaires de juillet l’étaient encore dimanche. Dont N’Guessan. Les changements en cours d’exercice ont donc été trop nombreux pour obtenir cette si précieuse osmose qui contribue habituellement à la force d’un groupe.

Ces prochains jours, le «vieillissement» du LS va très probablement continuer. S’il veut voir son club conserver sa place au sein de l’élite, Souleymane Cissé, avec l’apport de la cellule de recrutement niçoise, devra choisir au moins deux renforts capables d’amener une sérieuse plus-value au groupe actuel. Il va donc sans dire qu’ils ne devront être ni très jeunes ni inexpérimentés.

Plus de droit à l’erreur

Une simple mais indispensable parenthèse dans cette saine politique de développement de jeunes talents voulue par Ineos, qui avait d’ailleurs déjà débuté cet automne avec les arrivées successives de George (28 ans), Grippo (33), Chafik (35) et Koné (33). Dont, malheureusement, seuls deux sont, jusque-là, positifs (Grippo et Koné).

Entre jeunes et moins jeunes, la balance de transferts réussis (30%) lors du présent exercice est donc pour le moment largement déficitaire. Raison pour laquelle les décideurs de la Tuilière n’ont désormais plus le moindre droit à l’erreur. Il ont certes jusqu’au 15 février pour agir mais, plus vite ces renforts débarqueront à Lausanne, mieux ce sera. Car il ne fait maintenant plus aucun doute qu’une partie de l’avenir du LS se jouera dans les coulisses ces prochains jours déjà.

VOTRE OPINION

Le sujet est important.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/commentaire-sauve-qui-peut-au-lausanne-sport-id17192553.html

On tourne en rond (itw de Julien Fournier dans 24h de ce jour):

Julien Fournier: «Si Cissé est blâmé, c’est moi qu’il faut blâmer»
Présent dimanche à la Tuilière lors de la défaite 5-1 de Lausanne contre Saint-Gall, le directeur d’Ineos Football admet des erreurs. Mais il soutient son directeur sportif.

Valentin Schnorhk
Valentin Schnorhk
Publié aujourd’hui à 15h24



Julien Fournier n’a pas apprécié le spectacle, dimanche à la Tuilière: «Les choses doivent évoluer et nous allons les faire évoluer.»
Julien Fournier n’a pas apprécié le spectacle, dimanche à la Tuilière: «Les choses doivent évoluer et nous allons les faire évoluer.»
AFP
Julien Fournier l’assure: il regarde tous les matches de Lausanne. Dimanche, contre Saint-Gall, il était même à la Tuilière. Le directeur d’Ineos Football pouvant constater de près la déconvenue subie par le LS (5-1) et la fronde populaire qui monte, notamment contre le directeur sportif Souleymane Cissé. La rencontre terminée, Julien Fournier nous a reçus dans une loge. Cissé et Bob Ratcliffe, président d’Ineos Football, étaient présents. Ils se sont éclipsés, laissant le patron du sportif disséquer la condition inquiétante du Lausanne-Sport.

AboNouvelle débâcle lausannoise
Sans changements, le LS ne s’en sortira pas

AboAvant Lausanne-Saint-Gall
Le projet du LS a quatre mois pour demeurer crédible

Comment décrivez-vous la situation actuelle du LS?

Elle est forcément préoccupante. Même si le travail d’un dirigeant est de prendre du recul par rapport aux résultats, on ne peut pas en être déconnecté. Mais ça ne date pas d’aujourd’hui: ce n’est pas le match contre Saint-Gall qui détermine ce constat.

Qu’est-ce qui la rend préoccupante, alors?

Nous savons où nous voulons aller. Mais il est vrai qu’aujourd’hui ce n’est pas visible pour les gens qui suivent le LS. Je conçois parfaitement que les suiveurs aient de la peine à identifier où veut aller Ineos avec le Lausanne-Sport. Nous savons très bien que dans ces périodes-là nous ne sommes pas audibles. Mais je fais toujours attention à ne tomber ni dans l’euphorie totale, ni dans le catastrophisme. Même si les résultats et le contenu des matches doivent nettement s’améliorer. Il faut que ça change.

Aujourd’hui, Souleymane Cissé est la cible des revendications. Peut-il être relevé de ses fonctions?

Non, il est hors de question. Je ne blâme jamais les supporters, parce qu’ils vivent pour leur club et veulent s’y reconnaître. On ne peut pas faire la sourde oreille. Nous prendrons les décisions après une vraie analyse. Souleymane Cissé est mon choix. Il correspond en tout point à ce que nous cherchons pour développer le projet. S’il est blâmé, c’est moi qu’il faut blâmer. Et il n’y a pas qu’un seul responsable. Personne ne doit se cacher: bien évidemment les joueurs, l’entraîneur, la direction et, tout en haut, Ineos ont une part. Manifestement, beaucoup de choses ont été ratées. Personne ne va être protégé, moi le premier. Les choses doivent évoluer, et nous allons les faire évoluer.

«Pendant l’hiver, j’ai demandé certaines choses que je n’ai pas vues dimanche. Ce ne peut pas rester en l’état, et il va falloir une remobilisation de chacun.»

Julien Fournier, directeur d’Ineos Football
Pendant l’hiver, qu’avez-vous demandé pour améliorer la situation?

Je suis venu à Lausanne. J’ai rencontré certains joueurs, l’entraîneur. J’ai bien sûr échangé avec Souleymane. Je leur ai fait part de mon analyse des six premiers mois. C’est quelque chose qui reste en interne. Mais j’avais une analyse assez déterminée et précise. J’ai demandé certaines choses que je n’ai pas vues dimanche. Ce ne peut pas rester en l’état, et il va falloir une remobilisation de chacun. C’est une absolue certitude.

Comment expliquez-vous que Nice se porte aussi bien sportivement (ndlr: 2e de Ligue 1) et Lausanne aussi mal?

C’est notre souhait le plus absolu que les deux clubs tracent un chemin parallèle. Cela signifie que le LS n’est pas dans de si mauvaises mains. Les supporters doivent se dire que certes, à l’instant T, nous sommes insatisfaits, mais les choses peuvent aussi bien se passer par ailleurs. Et il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas au LS. Il y a des saisons comme celles-ci. Le plus important est de tirer conséquence de ses erreurs. Chaque personne, dans ce club, qui a des responsabilités, doit être en capacité de se remettre en question. Notre ambition est de mener de front les deux clubs avec des résultats, et je sais que nous arriverons à le faire.

Julien Fournier, dimanche à la Tuilière.
Julien Fournier, dimanche à la Tuilière.
KEYSTONE-ATS
Il y a une cellule de recrutement commune. À Nice, elle fonctionne, mais à Lausanne, peu de recrues convainquent.

Je ne vais pas rentrer dans le détail de chaque secteur du fonctionnement d’Ineos Football. Cette année, il n’y a pas de Niçois prêtés au LS pour la simple et bonne raison que j’ai estimé qu’il n’y en a pas d’assez bons pour rejoindre le LS. Il faut que ce soit une vraie plus-value. Le LS n’est pas là pour faire la postformation de l’OGC Nice. Après, sur le recrutement, il y a peut-être eu plus d’anticipation à Nice qu’au LS. C’est une de mes fautes. Croyez bien qu’elle ne se reproduira pas. La cellule de recrutement a de la qualité. Ne pensez pas que le LS soit entre de mauvaises mains avec Ineos.

«Nous sommes des gens sérieux. Aujourd’hui, en Europe, c’est une chance d’être dans l’environnement d’Ineos.»

Julien Fournier, directeur d’Ineos Football
Quel est donc le projet qu’Ineos Football a pour le LS?

La première des choses est d’installer le club en Super League. On ne peut pas bâtir en ayant la corde autour du cou. Car les décisions prises sont parfois contraintes pour gérer l’urgence. Mais un club de foot ne se gère pas comme ça. Il faut remettre du confort dans les résultats, pour commencer à mettre en place une stratégie d’anticipation et à long terme. Nous avons les mêmes ambitions pour Nice que pour le LS.

Est-ce possible de parvenir à un développement similaire à Lausanne?

Pourquoi pas? Cela marche par ailleurs. À Nice, avant Ineos, nous avons connu des saisons comme celle-ci et nous avons gardé un cap. C’est toujours risqué de faire le pari de la jeunesse, puisque ce sont des saisons en dents de scie. L’environnement peut avoir du mal à le comprendre. Ce n’est pas parce que la saison est difficile que toutes les décisions prises sont à jeter. On se veut ambitieux pour le LS, à moyen et à long terme. Et, comme tout le monde, nous avons des défauts. Mais je pense que nous sommes des gens sérieux. Aujourd’hui, en Europe, c’est une chance d’être dans l’environnement d’Ineos.

Que se passerait-il si Lausanne devait être relégué?

Nous sommes en plein dans la saison. Je répète que la situation est compliquée, nous en sommes conscients. Mais nous n’allons pas nous projeter sur une relégation. Je n’ai jamais pour habitude de rendre les armes avant la fin. Je veux bien sûr qu’on se maintienne et surtout qu’on montre autre chose.

Ilija Borenovic en danger?


Afficher moins
Le fusible est facile. Il est même souvent privilégié. Lausanne peut-il se séparer de son entraîneur après une journée en 2022? Dimanche, Ilija Borenovic a notamment reconnu sa part de responsabilité dans la déroute contre Saint-Gall. Ses deux changements précoces (Brown et George sortis à la 36e) l’ont confirmé.

Borenovic, nommé l’été dernier par Souleymane Cissé, est-il donc menacé? Julien Fournier élude la question: «N’importe quelle personne qui gravite dans le football dépend des résultats. Nous devons avoir une analyse lucide sur l’équipe. Le fait de changer d’entraîneur, c’est facile. Mais que fait-on derrière? Est-ce le bon choix? Un dirigeant doit toujours essayer d’avoir la lucidité d’analyse, pour prendre la bonne décision. Je n’ai pas vu des joueurs qui n’ont pas envie. Mais la situation est bien sûr préoccupante.»

C’est en tout cas sur le contingent qu’il faudra agir. Et vite, avant le derby contre Servette à Genève samedi. VSC