Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2019/06/03/edito-et-ca-contini-encore-et-encore/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/le-boss-du-ls-a-ecrit-aux-abonnes/story/15593596
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Il faudra passer l’éponge
JEAN-CHRISTOPHE BOTT/Keystone
CYRIL ZINGARO / Keystone
SALVATORE DI NOLFI / Keystone
besthqwallpapers.com
JEAN-CHRISTOPHE BOTT/Keystone
CYRIL ZINGARO / Keystone
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4
Secoué par deux exercices ratés, le Lausanne-Sport
ne transpire pas l’harmonie. Le président, Bob Ratcliffe, semble décidé à serrer les boulons.
Bob Radcliffe, président. Salvatore Di Nolfi/Keystone
Pablo Iglesias,
directeur sportif.
Jean-Christophe Bott/Keystone
Giorgio Contini,
entraîneur.
Cyril Zingaro/Keystone
simon meier
simon.meier@lematindimanche.ch
Des joueurs, souvent bien en dessous de leur valeur supposée, qui prétextent la déception du printemps 2018 pour justifier – en vain – le nouvel échec vécu un an plus tard. Une équipe qui baisse la tête, un entraîneur qui peine à la lui faire relever. Un maigre public qui nourrit une grosse colère et, afin de chapeauter tout ça, une direction sportive déboussolée sous l’autorité d’un président muet sur la place publique, lointain. Le Lausanne-Sport d’Ineos, condamné à ronger ses freins un an de plus en Challenge League, navigue bien loin des rivages dorés qu’avait fait miroiter le nouveau propriétaire, au moment de racheter le club en novembre 2017.
Une relégation et une non-promotion plus tard, et ce malgré des investissements financiers importants, la désolation s’est gentiment installée, ces derniers mois, dans les couloirs de la Pontaise et tout autour. «Je ne sais pas où ils vont, ni ce qu’ils font, c’est assez opaque, c’est dur de savoir, souffle un agent de joueurs habitué des lieux. Mais comme nous avons affaire à une société privée et à un club de foot, ils ont parfaitement le droit de fonctionner ainsi.» Quitte à déclencher certaines rognes, voire quelques craintes. Parce que ces temps, la direction d’Ineos semblait davantage préoccupée par le rachat de l’OGC Nice, apparemment à bout touchant, que par la redynamisation du LS.
«Depuis que David Thompson a été débarqué et remplacé par Bob Ratcliffe (ndlr: frère de Jim, patron d’Ineos) à la présidence au mois de mars, le discours à l’interne est devenu bien plus prudent, voire frileux, témoigne un proche du club. On parle de diminuer la masse salariale alors qu’au départ, on évoquait la Ligue Europa dans les trois ans. Aujourd’hui, tout le monde voudrait un gros transfert pour remonter le moral des troupes, mais la direction mégote sur quelques milliers de francs à gauche, à droite.» Voilà qui ressemble à un resserrage de boulons – et de robinets.
«Le président Ratcliffe me l’a avoué: lorsqu’ils ont racheté le club, ils n’y connaissaient presque rien du football, de ses codes, ni du milieu, explique Patrice Iseli. Ils ont commis des erreurs et réalisé que tout ne dépendait pas d’un carnet de chèques. Il s’agit de construire. Et après avoir investi un peu dans l’urgence, ils ont appris à se montrer plus réfléchis, cela me semble sain.» Le responsable des Sports à la Ville de Lausanne, qui souligne les excellentes relations avec le groupe britannique, se montre serein pour la suite.
C’est le cas, aussi, du vice-président, Stefan Nellen. «L’inquiétude d’un éventuel désengagement a été balayée ces jours, se félicite le dirigeant. J’ai discuté avec Bob jeudi encore, il m’a paru très motivé, déterminé à aller de l’avant. Ineos est bien en place, avec l’envie de travailler encore plus et mieux.» Et, peut-être, avec d’autres personnes. La rumeur insinue que Stefan Nellen quittera bientôt le navire. «Pour l’instant, je suis vice-président du LS et personne ne m’a demandé de démissionner, assure l’intéressé, sans vraiment écarter la thèse. Après, s’ils ont envie de resserrer leur garde, de changer quelque chose, je ne m’accrocherai pas.»
Pablo Iglesias, directeur sportif un peu livré à lui-même dans tout ça, pourrait aussi payer à terme les pots cassés. «J’ai dit au président que si je représentais un problème pour le projet, il fallait me le signifier franchement, explique-t-il. Je n’ai rien entendu en ce sens me concernant, j’ai l’impression qu’on me fait confiance.»
De la confiance, voilà ce qu’il faut au Lausanne-Sport. Bob Ratcliffe, présent cette semaine dans la capitale olympique, l’a bien compris. S’il a une énième fois refusé nos demandes d’interview, il a distillé la bonne parole, battant sa coulpe dans un communiqué adressé à tous les supporters: «Nous sommes conscients que certaines de nos décisions peuvent engendrer une lassitude et une distance.» Puis il a réaffirmé ses ambitions: «Amener le LS vers les sommets.» C’est aussi en substance le message qui fut adressé, mardi midi et soir, aux assemblées générales respectives du Onze d’Or et de la Confrérie, les deux principaux clubs de soutien.
Alain Joseph, l’homme qui a cédé le LS à Ineos, est sorti emballé de la première séance: «Quand je vois les perspectives qui s’offrent avec le nouveau stade, les structures qui se mettent en place (ndlr: une vingtaine de personnes ont été engagées au club depuis un an, hors joueurs), je me réjouis de la suite. Ce n’est pas de la démagogie, je continue à croire qu’Ineos est la meilleure solution pour le LS. Le club est en train de prendre un chemin, une dimension. Il lui fallait du temps.»
Il n’en a plus guère. «Ils ont fait leur mea culpa, invoqué une accumulation de malchance et souligné tout le travail effectué en coulisses, râle à moitié l’ex-journaliste Michel Zendali, fondu des Bleu et Blanc. Mais les structures, le bazar, je m’en tape un peu. Nous, on veut voir l’équipe gagner!» «Je reste confiant et optimiste, mais il va falloir changer au niveau du sportif, parce que les gens ne pardonneront pas deux fois, estime Mathieu Maillard, conseiller communal PLR et président de la Confrérie. Quand j’écoute mes membres, plus que les résultats décevants, c’est l’attitude, le manque d’enthousiasme et l’absence de révolte de l’équipe qui a fâché le public. Si l’entraîneur Giorgio Contini, à mes yeux le principal responsable, ne parvient pas à changer ça, les gens vont vite perdre patience.»
Ils ont sans doute meilleur moral, au terme d’une semaine qui se voulait apaisante, réparatrice. La bonne nouvelle de la prolongation de contrat du gardien Thomas Castella a précédé l’intégration à la première équipe des deux pépites issues des M21, Josias Lukembila et Isaac Schmidt. Mais le plus gros soulagement est tombé samedi, avec l’annonce du prêt pour une saison de l’attaquant Simone Rapp à Thoune – là où il avait été acheté pour 1 million en janvier 2018… Il reste encore à se délester de Francesco Margiotta, de Cabral et d’Enzo Zidane, qui a signifié au propriétaire qu’il ne souhaitait pas remettre les pieds à la Pontaise. Larguer les amers pour retrouver un équipage sain, déterminé à suivre le cap fixé.
Le Lausanne-Sport reprend l’entraînement mardi. Cette saison, il continuera à effectuer la navette entre sa vieille Pontaise et sa future Tuilière, comme s’il n’avait pas encore assimilé son changement de galaxie. La greffe prendra-t-elle enfin entre le peuple du LS et Ineos? Entre le directeur sportif, Pablo Iglesias, et l’entraîneur, Giorgio Contini, tous deux sous tension? Au sein du vestiaire? Beaucoup de questions pour un nouveau départ, avec une marge d’erreur extrêmement réduite sur le plan de route.
JEAN-CHRISTOPHE BOTT/Keystone
CYRIL ZINGARO / Keystone
SALVATORE DI NOLFI / Keystone
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JEAN-CHRISTOPHE BOTT/Keystone
CYRIL ZINGARO / Keystone
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Secoué par deux exercices ratés, le Lausanne-Sport
ne transpire pas l’harmonie. Le président, Bob Ratcliffe, semble décidé à serrer les boulons.
Bob Radcliffe, président. Salvatore Di Nolfi/Keystone
Pablo Iglesias,
directeur sportif.
Jean-Christophe Bott/Keystone
Giorgio Contini,
entraîneur.
Cyril Zingaro/Keystone
simon meier
simon.meier@lematindimanche.ch
Des joueurs, souvent bien en dessous de leur valeur supposée, qui prétextent la déception du printemps 2018 pour justifier – en vain – le nouvel échec vécu un an plus tard. Une équipe qui baisse la tête, un entraîneur qui peine à la lui faire relever. Un maigre public qui nourrit une grosse colère et, afin de chapeauter tout ça, une direction sportive déboussolée sous l’autorité d’un président muet sur la place publique, lointain. Le Lausanne-Sport d’Ineos, condamné à ronger ses freins un an de plus en Challenge League, navigue bien loin des rivages dorés qu’avait fait miroiter le nouveau propriétaire, au moment de racheter le club en novembre 2017.
Une relégation et une non-promotion plus tard, et ce malgré des investissements financiers importants, la désolation s’est gentiment installée, ces derniers mois, dans les couloirs de la Pontaise et tout autour. «Je ne sais pas où ils vont, ni ce qu’ils font, c’est assez opaque, c’est dur de savoir, souffle un agent de joueurs habitué des lieux. Mais comme nous avons affaire à une société privée et à un club de foot, ils ont parfaitement le droit de fonctionner ainsi.» Quitte à déclencher certaines rognes, voire quelques craintes. Parce que ces temps, la direction d’Ineos semblait davantage préoccupée par le rachat de l’OGC Nice, apparemment à bout touchant, que par la redynamisation du LS.
«Depuis que David Thompson a été débarqué et remplacé par Bob Ratcliffe (ndlr: frère de Jim, patron d’Ineos) à la présidence au mois de mars, le discours à l’interne est devenu bien plus prudent, voire frileux, témoigne un proche du club. On parle de diminuer la masse salariale alors qu’au départ, on évoquait la Ligue Europa dans les trois ans. Aujourd’hui, tout le monde voudrait un gros transfert pour remonter le moral des troupes, mais la direction mégote sur quelques milliers de francs à gauche, à droite.» Voilà qui ressemble à un resserrage de boulons – et de robinets.
«Le président Ratcliffe me l’a avoué: lorsqu’ils ont racheté le club, ils n’y connaissaient presque rien du football, de ses codes, ni du milieu, explique Patrice Iseli. Ils ont commis des erreurs et réalisé que tout ne dépendait pas d’un carnet de chèques. Il s’agit de construire. Et après avoir investi un peu dans l’urgence, ils ont appris à se montrer plus réfléchis, cela me semble sain.» Le responsable des Sports à la Ville de Lausanne, qui souligne les excellentes relations avec le groupe britannique, se montre serein pour la suite.
C’est le cas, aussi, du vice-président, Stefan Nellen. «L’inquiétude d’un éventuel désengagement a été balayée ces jours, se félicite le dirigeant. J’ai discuté avec Bob jeudi encore, il m’a paru très motivé, déterminé à aller de l’avant. Ineos est bien en place, avec l’envie de travailler encore plus et mieux.» Et, peut-être, avec d’autres personnes. La rumeur insinue que Stefan Nellen quittera bientôt le navire. «Pour l’instant, je suis vice-président du LS et personne ne m’a demandé de démissionner, assure l’intéressé, sans vraiment écarter la thèse. Après, s’ils ont envie de resserrer leur garde, de changer quelque chose, je ne m’accrocherai pas.»
Pablo Iglesias, directeur sportif un peu livré à lui-même dans tout ça, pourrait aussi payer à terme les pots cassés. «J’ai dit au président que si je représentais un problème pour le projet, il fallait me le signifier franchement, explique-t-il. Je n’ai rien entendu en ce sens me concernant, j’ai l’impression qu’on me fait confiance.»
De la confiance, voilà ce qu’il faut au Lausanne-Sport. Bob Ratcliffe, présent cette semaine dans la capitale olympique, l’a bien compris. S’il a une énième fois refusé nos demandes d’interview, il a distillé la bonne parole, battant sa coulpe dans un communiqué adressé à tous les supporters: «Nous sommes conscients que certaines de nos décisions peuvent engendrer une lassitude et une distance.» Puis il a réaffirmé ses ambitions: «Amener le LS vers les sommets.» C’est aussi en substance le message qui fut adressé, mardi midi et soir, aux assemblées générales respectives du Onze d’Or et de la Confrérie, les deux principaux clubs de soutien.
Alain Joseph, l’homme qui a cédé le LS à Ineos, est sorti emballé de la première séance: «Quand je vois les perspectives qui s’offrent avec le nouveau stade, les structures qui se mettent en place (ndlr: une vingtaine de personnes ont été engagées au club depuis un an, hors joueurs), je me réjouis de la suite. Ce n’est pas de la démagogie, je continue à croire qu’Ineos est la meilleure solution pour le LS. Le club est en train de prendre un chemin, une dimension. Il lui fallait du temps.»
Il n’en a plus guère. «Ils ont fait leur mea culpa, invoqué une accumulation de malchance et souligné tout le travail effectué en coulisses, râle à moitié l’ex-journaliste Michel Zendali, fondu des Bleu et Blanc. Mais les structures, le bazar, je m’en tape un peu. Nous, on veut voir l’équipe gagner!» «Je reste confiant et optimiste, mais il va falloir changer au niveau du sportif, parce que les gens ne pardonneront pas deux fois, estime Mathieu Maillard, conseiller communal PLR et président de la Confrérie. Quand j’écoute mes membres, plus que les résultats décevants, c’est l’attitude, le manque d’enthousiasme et l’absence de révolte de l’équipe qui a fâché le public. Si l’entraîneur Giorgio Contini, à mes yeux le principal responsable, ne parvient pas à changer ça, les gens vont vite perdre patience.»
Ils ont sans doute meilleur moral, au terme d’une semaine qui se voulait apaisante, réparatrice. La bonne nouvelle de la prolongation de contrat du gardien Thomas Castella a précédé l’intégration à la première équipe des deux pépites issues des M21, Josias Lukembila et Isaac Schmidt. Mais le plus gros soulagement est tombé samedi, avec l’annonce du prêt pour une saison de l’attaquant Simone Rapp à Thoune – là où il avait été acheté pour 1 million en janvier 2018… Il reste encore à se délester de Francesco Margiotta, de Cabral et d’Enzo Zidane, qui a signifié au propriétaire qu’il ne souhaitait pas remettre les pieds à la Pontaise. Larguer les amers pour retrouver un équipage sain, déterminé à suivre le cap fixé.
Le Lausanne-Sport reprend l’entraînement mardi. Cette saison, il continuera à effectuer la navette entre sa vieille Pontaise et sa future Tuilière, comme s’il n’avait pas encore assimilé son changement de galaxie. La greffe prendra-t-elle enfin entre le peuple du LS et Ineos? Entre le directeur sportif, Pablo Iglesias, et l’entraîneur, Giorgio Contini, tous deux sous tension? Au sein du vestiaire? Beaucoup de questions pour un nouveau départ, avec une marge d’erreur extrêmement réduite sur le plan de route.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://m.24heures.ch/articles/10724323
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FootballPour Giorgio Contini, un retour en Super League reste toutefois l’objectif du club vaudois.
Image d'illustration.
Image d'illustration.
André Boschetti
Trois semaines de pause n’ont bien sûr pas suffi à effacer l’immense déception d’un exercice raté. Mardi, à l’heure de la reprise, les mines n’étaient donc pas rayonnantes à la Pontaise. Une première journée chargée puisque, après avoir satisfait les habituelles exigences médicales le matin, auprès du MotionLab au Mont, la vingtaine de joueurs présents – sur les 28 que compte aujourd’hui le contingent – ont dû passer une série de tests physiques en fin d’après-midi, à la Tuilière.
Parmi les absents, aucune surprise puisqu’il s’agissait des internationaux Zeqiri, Puertas, Ndoye (M21) et Falk (M19 et désormais 3e gardien) puis de Koura et Pos (blessés) et enfin de Zidane, dont le cas devrait être bientôt réglé. Quant à Dany Da Silva, qui souffre d’une pubalgie depuis quelques mois déjà, il ne pourra pas reprendre l’entraînement avant cinq semaines environ. «C’est un problème que nous avons anticipé, explique Contini. Cette semaine, un gardien sera à l’essai.» Ce sera le seul nouveau visage que croisera l’entraîneur du LS. Car avant de penser à renforcer le groupe, le directeur sportif Pablo Iglesias a pour mission de le réduire de plusieurs unités.
«Bien entendu que cette situation m’embête, soupire le coach lausannois. La saison passée, il ne nous a manqué qu’un point pour disputer le barrage et notre manque d’efficacité offensive en a été l’une des causes principales. Mais je ne désespère pas de pouvoir bientôt accueillir au moins un élément offensif capable de marquer ces buts décisifs qui nous ont tant fait défaut. Quoi qu’il en soit, la promotion reste plus que jamais notre objectif et la présence de GC a au moins le petit avantage de nous enlever l’encombrant statut de favori.»
Pour en revenir au groupe qui devra permettre au LS d’atteindre son but, seuls deux cas – Buess et Rapp – sont déjà réglés. À Pablo Iglesias de convaincre d’autres joueurs que leur avenir à la Pontaise est bouché. Une liste sur laquelle figurent, entre autres, les gros salaires que sont Margiotta, Cabral et Zidane. «Ces choix ce n’est pas moi qui les ai faits mais les joueurs eux-mêmes au travers de leurs prestations la saison passée, résume avec malice Giorgio Contini. Mais comme ils ont tous un contrat, la situation n’est pas simple. Cela dit, je n’ai aucun problème personnel avec qui que ce soit. Dès mercredi, chacun aura l’occasion de me démontrer, par les faits, que son attitude et sa motivation sont celles que l’on est en droit d’attendre d’un professionnel ambitieux.»
À commencer par Elton Monteiro. Écarté par Contini en janvier, celui qui reste potentiellement le meilleur défenseur du LS aura une dernière opportunité de prouver à son entraîneur qu’il mérite une nouvelle chance. «J’espère que les cinq mois compliqués qu’il vient de passer en Pologne auront servi de déclic», augurait Contini le mois dernier.
Image d'illustration.
Image d'illustration.
André Boschetti
Trois semaines de pause n’ont bien sûr pas suffi à effacer l’immense déception d’un exercice raté. Mardi, à l’heure de la reprise, les mines n’étaient donc pas rayonnantes à la Pontaise. Une première journée chargée puisque, après avoir satisfait les habituelles exigences médicales le matin, auprès du MotionLab au Mont, la vingtaine de joueurs présents – sur les 28 que compte aujourd’hui le contingent – ont dû passer une série de tests physiques en fin d’après-midi, à la Tuilière.
Parmi les absents, aucune surprise puisqu’il s’agissait des internationaux Zeqiri, Puertas, Ndoye (M21) et Falk (M19 et désormais 3e gardien) puis de Koura et Pos (blessés) et enfin de Zidane, dont le cas devrait être bientôt réglé. Quant à Dany Da Silva, qui souffre d’une pubalgie depuis quelques mois déjà, il ne pourra pas reprendre l’entraînement avant cinq semaines environ. «C’est un problème que nous avons anticipé, explique Contini. Cette semaine, un gardien sera à l’essai.» Ce sera le seul nouveau visage que croisera l’entraîneur du LS. Car avant de penser à renforcer le groupe, le directeur sportif Pablo Iglesias a pour mission de le réduire de plusieurs unités.
«Bien entendu que cette situation m’embête, soupire le coach lausannois. La saison passée, il ne nous a manqué qu’un point pour disputer le barrage et notre manque d’efficacité offensive en a été l’une des causes principales. Mais je ne désespère pas de pouvoir bientôt accueillir au moins un élément offensif capable de marquer ces buts décisifs qui nous ont tant fait défaut. Quoi qu’il en soit, la promotion reste plus que jamais notre objectif et la présence de GC a au moins le petit avantage de nous enlever l’encombrant statut de favori.»
Pour en revenir au groupe qui devra permettre au LS d’atteindre son but, seuls deux cas – Buess et Rapp – sont déjà réglés. À Pablo Iglesias de convaincre d’autres joueurs que leur avenir à la Pontaise est bouché. Une liste sur laquelle figurent, entre autres, les gros salaires que sont Margiotta, Cabral et Zidane. «Ces choix ce n’est pas moi qui les ai faits mais les joueurs eux-mêmes au travers de leurs prestations la saison passée, résume avec malice Giorgio Contini. Mais comme ils ont tous un contrat, la situation n’est pas simple. Cela dit, je n’ai aucun problème personnel avec qui que ce soit. Dès mercredi, chacun aura l’occasion de me démontrer, par les faits, que son attitude et sa motivation sont celles que l’on est en droit d’attendre d’un professionnel ambitieux.»
À commencer par Elton Monteiro. Écarté par Contini en janvier, celui qui reste potentiellement le meilleur défenseur du LS aura une dernière opportunité de prouver à son entraîneur qu’il mérite une nouvelle chance. «J’espère que les cinq mois compliqués qu’il vient de passer en Pologne auront servi de déclic», augurait Contini le mois dernier.
Invité- Invité
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Source 24H
SLO jouera-t-il quatre fois à la Pontaise?
FootballLa Ville, le LS et Vartan Sirmakes, le propriétaire du club néo-promu, sont tous intéressés par l’idée de disputer les derbies à Lausanne.
L’affaire est encore loin d’être conclue, mais les prémices sont positives. Les quatre derbys lausannois au programme de cette saison de Challenge League pourraient bien tous se jouer au stade de la Pontaise, à Lausanne.
Un choix qui devrait être naturel lorsque deux clubs de la même ville s’affrontent et qu’une seule des deux enceintes répond aux exigences de la Swiss Football League (SFL). Mais ce qui semble normal dans la vie courante ne l’est pas toujours en football. Ainsi, le Stade-Lausanne-Ouchy, nouveau venu en Challenge League, devra disputer à Nyon ses matches dits à domicile. Enfin presque tous peut-être.
Comme il nous a paru incongru de voir un derby lausannois se jouer à Nyon, nous avons demandé aux parties concernées s’il était envisageable que le vétuste stade de la Pontaise accueille les quatre derbys au programme. Et si, du côté du Lausanne-Sport, cette hypothèse a logiquement été tout de suite adoubée avec enthousiasme, l’intérêt montré par le SLO a été un peu plus surprenant. «Personnellement, je pense que c’est une très bonne idée, sourit Andrea Binotto, l’entraîneur du SLO. Même si disputer ces quatre derbys à domicile constituerait un petit avantage pour le LS, je pense qu’il serait un peu dommage de voir un duel entre clubs lausannois à Colovray.» Un avis que partage Vartan Sirmakes, le propriétaire et bienfaiteur du SLO. «Pourquoi pas, en effet, jouer quatre fois à la Pontaise… Actuellement, pour être sincère, nous avons d’autres préoccupations dans nos têtes au moment d’aborder un championnat qui s’annonce difficile. Mais la perspective d’organiser à quatre reprises une vraie fête du football lausannois me semble intéressante. Nous allons donc très probablement entreprendre des démarches dans ce sens.»
La première sera d’en informer la Ville. Qui, par l’intermédiaire de Patrice Iseli, responsable du Service des sports, ne cache pas son intérêt. «On n’y avait pas pensé mais c’est effectivement une bonne idée à creuser. Et je ne vois pas pourquoi ça ne marchera pas si les choses sont faites à temps et dans le bon ordre.»
Dans ce sens, le calendrier donne un coup de main supplémentaire aux amateurs de foot lausannois puisque la première des deux rencontres concernées se déroulera le 23 août. Un délai de deux mois amplement suffisant pour permettre aux dirigeants du SLO de faire toutes les démarches nécessaires afin d’organiser les deux derbys prévus à Nyon à la Pontaise. En demandant notamment aussi l’indispensable autorisation de la Swiss Football League.
Du côté du terrain, le SLO s’est attaché les services du Genevois Karim Gazzetta (24 ans). Ce demi évoluait à Winterthour la saison dernière. (nxp)
SLO jouera-t-il quatre fois à la Pontaise?
FootballLa Ville, le LS et Vartan Sirmakes, le propriétaire du club néo-promu, sont tous intéressés par l’idée de disputer les derbies à Lausanne.
L’affaire est encore loin d’être conclue, mais les prémices sont positives. Les quatre derbys lausannois au programme de cette saison de Challenge League pourraient bien tous se jouer au stade de la Pontaise, à Lausanne.
Un choix qui devrait être naturel lorsque deux clubs de la même ville s’affrontent et qu’une seule des deux enceintes répond aux exigences de la Swiss Football League (SFL). Mais ce qui semble normal dans la vie courante ne l’est pas toujours en football. Ainsi, le Stade-Lausanne-Ouchy, nouveau venu en Challenge League, devra disputer à Nyon ses matches dits à domicile. Enfin presque tous peut-être.
Comme il nous a paru incongru de voir un derby lausannois se jouer à Nyon, nous avons demandé aux parties concernées s’il était envisageable que le vétuste stade de la Pontaise accueille les quatre derbys au programme. Et si, du côté du Lausanne-Sport, cette hypothèse a logiquement été tout de suite adoubée avec enthousiasme, l’intérêt montré par le SLO a été un peu plus surprenant. «Personnellement, je pense que c’est une très bonne idée, sourit Andrea Binotto, l’entraîneur du SLO. Même si disputer ces quatre derbys à domicile constituerait un petit avantage pour le LS, je pense qu’il serait un peu dommage de voir un duel entre clubs lausannois à Colovray.» Un avis que partage Vartan Sirmakes, le propriétaire et bienfaiteur du SLO. «Pourquoi pas, en effet, jouer quatre fois à la Pontaise… Actuellement, pour être sincère, nous avons d’autres préoccupations dans nos têtes au moment d’aborder un championnat qui s’annonce difficile. Mais la perspective d’organiser à quatre reprises une vraie fête du football lausannois me semble intéressante. Nous allons donc très probablement entreprendre des démarches dans ce sens.»
La première sera d’en informer la Ville. Qui, par l’intermédiaire de Patrice Iseli, responsable du Service des sports, ne cache pas son intérêt. «On n’y avait pas pensé mais c’est effectivement une bonne idée à creuser. Et je ne vois pas pourquoi ça ne marchera pas si les choses sont faites à temps et dans le bon ordre.»
Dans ce sens, le calendrier donne un coup de main supplémentaire aux amateurs de foot lausannois puisque la première des deux rencontres concernées se déroulera le 23 août. Un délai de deux mois amplement suffisant pour permettre aux dirigeants du SLO de faire toutes les démarches nécessaires afin d’organiser les deux derbys prévus à Nyon à la Pontaise. En demandant notamment aussi l’indispensable autorisation de la Swiss Football League.
Du côté du terrain, le SLO s’est attaché les services du Genevois Karim Gazzetta (24 ans). Ce demi évoluait à Winterthour la saison dernière. (nxp)
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pendant que le LS sue, Iglesias cherche à dégraisser
Football Les Vaudois disputent
ce samedi, à Saanen contre le FC Thoune, leur premier match de préparation
Le test entre le LS et Thoune aura l’importance que chacun veut bien lui accorder. Pour Giorgio Contini, ce premier des quatre matches de préparation prévus avant les trois coups du championnat – le 20 juillet à Schaffhouse – ne ressemblera guère plus qu’à une simple revue d’effectif. Partielle de surcroît puisque les internationaux M21 (Puertas, Ndoye, Zeqiri) et M19 (Falk) n’ont pas encore repris le chemin de la Pontaise. Sans oublier les quelques joueurs blessés (Koura, Pos, Da Silva) qui ne se déplaceront pas, ce samedi (17 h), à Saanen.
Les absences simultanées de deux des trois gardiens lausannois pourraient permettre à Mory Diaw (26 ans) de montrer qu’il mérite cette nouvelle chance que le LS semble prêt à lui offrir. À l’essai cette semaine, l’ancien junior du PSG, alors promis à un bel avenir, connaît un début de carrière pro chaotique. Passé par le Portugal (Mafra/2e division) puis par la Bulgarie (Lokomotiv Plovdiv), l’athlétique (197 cm) gardien français aura donc peut-être l’occasion de rebondir après une pige de six mois avec United Zurich, en 1re ligue.
Cette mise en jambes, avant une semaine de travail physique intense, devrait aussi permettre à Margiotta, Monteiro et Cabral – les trois principaux joueurs qui n’avaient pas trouvé grâce aux yeux de leur coach la saison dernière – de prouver à Contini que leur état d’esprit a changé. Si les deux derniers cités ont une chance de réussir à convaincre le coach zurichois, le sort de Margiotta semble, lui, scellé.
Enzo Zidane (24 ans), l’autre gros salaire dont le LS souhaite se libérer, ne rejouera plus pour le club vaudois. Si les choses se passent comme Pablo Iglesias l’espère, le contrat du Français sera prochainement résilié. Avec, en principe, un certain montant à l’actif du LS qui permettra au club d’adoucir un peu la perte finale. Il serait en effet très étonnant qu’Alain Migliaccio, l’agent de Zidane, accepte de débourser, comme il l’avait pourtant promis au moment de la signature, l’intégralité des quelque 800 000 fr. versés à Alaves par le LS en janvier 2018. Quant à la suite de la carrière du fils de Zizou, elle s’annonce compliquée après une dernière saison décevante au Rayo Majadahonda, relégué en 3e division espagnole le mois dernier. Une modeste équipe au sein de laquelle il a passé davantage de temps sur le banc que sur le terrain. André Boschetti
Les trois autres rendez-vous Dimanche 30 juin
15.30 LS - Sion, à Lentigny (FR).
Samedi 6 juillet
17.00 LS - Servette, à Vevey.
Samedi 13 juillet
18.00 LS - Monaco, à la Pontaise.
Football Les Vaudois disputent
ce samedi, à Saanen contre le FC Thoune, leur premier match de préparation
Le test entre le LS et Thoune aura l’importance que chacun veut bien lui accorder. Pour Giorgio Contini, ce premier des quatre matches de préparation prévus avant les trois coups du championnat – le 20 juillet à Schaffhouse – ne ressemblera guère plus qu’à une simple revue d’effectif. Partielle de surcroît puisque les internationaux M21 (Puertas, Ndoye, Zeqiri) et M19 (Falk) n’ont pas encore repris le chemin de la Pontaise. Sans oublier les quelques joueurs blessés (Koura, Pos, Da Silva) qui ne se déplaceront pas, ce samedi (17 h), à Saanen.
Les absences simultanées de deux des trois gardiens lausannois pourraient permettre à Mory Diaw (26 ans) de montrer qu’il mérite cette nouvelle chance que le LS semble prêt à lui offrir. À l’essai cette semaine, l’ancien junior du PSG, alors promis à un bel avenir, connaît un début de carrière pro chaotique. Passé par le Portugal (Mafra/2e division) puis par la Bulgarie (Lokomotiv Plovdiv), l’athlétique (197 cm) gardien français aura donc peut-être l’occasion de rebondir après une pige de six mois avec United Zurich, en 1re ligue.
Cette mise en jambes, avant une semaine de travail physique intense, devrait aussi permettre à Margiotta, Monteiro et Cabral – les trois principaux joueurs qui n’avaient pas trouvé grâce aux yeux de leur coach la saison dernière – de prouver à Contini que leur état d’esprit a changé. Si les deux derniers cités ont une chance de réussir à convaincre le coach zurichois, le sort de Margiotta semble, lui, scellé.
Enzo Zidane (24 ans), l’autre gros salaire dont le LS souhaite se libérer, ne rejouera plus pour le club vaudois. Si les choses se passent comme Pablo Iglesias l’espère, le contrat du Français sera prochainement résilié. Avec, en principe, un certain montant à l’actif du LS qui permettra au club d’adoucir un peu la perte finale. Il serait en effet très étonnant qu’Alain Migliaccio, l’agent de Zidane, accepte de débourser, comme il l’avait pourtant promis au moment de la signature, l’intégralité des quelque 800 000 fr. versés à Alaves par le LS en janvier 2018. Quant à la suite de la carrière du fils de Zizou, elle s’annonce compliquée après une dernière saison décevante au Rayo Majadahonda, relégué en 3e division espagnole le mois dernier. Une modeste équipe au sein de laquelle il a passé davantage de temps sur le banc que sur le terrain. André Boschetti
Les trois autres rendez-vous Dimanche 30 juin
15.30 LS - Sion, à Lentigny (FR).
Samedi 6 juillet
17.00 LS - Servette, à Vevey.
Samedi 13 juillet
18.00 LS - Monaco, à la Pontaise.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
SLO espère plus que jamais accueillir Jérémy Manière
FLORIAN CELLA
Évincé par le LS
et recalé par Xamax, le défenseur central serait le bienvenu chez le néo-promu en Challenge League
Andrea Binotto peaufine la préparation de son équipe. Premières indications ce mercredi contre le FC Sion. FLORIAN CELLA
André Boschetti
Ce mercredi à Crans-Montana (18 h), Stade-Lausanne-Ouchy disputera, contre le FC Sion, son tout premier match amical avec le statut d’équipe de Challenge League. «Cette sortie est intéressante car elle me permettra de donner du temps de jeu à tous mes joueurs après une grosse semaine d’entraînements, explique Andrea Binotto. Elle sera aussi, pour moi, une bonne occasion de mieux jauger les nouveaux et, surtout, de nous rendre tous bien compte du chemin qu’il nous reste à parcourir pour être compétitifs dans notre nouvelle catégorie de jeu.»
Un test que les Lausannois du bas effectueront avec une défense centrale qui ne ressemblera en rien à celle qui devrait commencer le championnat à Zurich, contre Grasshopper, le 20 juillet. «C’est notre dernier chantier, confirme l’entraîneur du SLO. D’ici à la fin de cette semaine, j’espère d’ailleurs que deux importants renforts nous auront rejoints. Si tel est le cas, j’aurai alors utilisé les 19 licences – sur les 21 autorisées – que nous souhaitons activer pour cette première partie de saison. Il me semble en effet capital de nous laisser la possibilité, en cas de nécessité, d’apporter deux corrections, en janvier.»
Un renfort venu d’Écosse
Pour ce qui concerne sa défense, Andrea Binotto ne cache pas que Jérémy Manière (27 ans) reste sa priorité. Évincé par le LS au début du mois, le Vaudois, qui n’a pas réussi à convaincre Xamax la semaine dernière, est espéré avec un certain optimisme du côté de Vidy. «Je suis sincèrement déçu pour lui qu’il n’ait pas la possibilité d’évoluer en Super League, continue Andrea Binotto. Mais s’il veut relever le défi que nous lui proposons, il sera le bienvenu. Pour moi, avec ses qualités techniques et son expérience, il est le successeur idéal de Fabian Geiser. Nous sommes en contact régulier avec Jérémy et j’ai aujourd’hui bon espoir qu’il accepte de nous rejoindre, même si la décision finale lui appartient.»
Un second défenseur «plus à l’aise dans les duels et dans le jeu aérien» devrait aussi s’engager ces prochains jours. Il n’est ensuite pas exclu que le Lausannois Lukas Pos vienne, plus tard, renforcer lui aussi le contingent du SLO. «En fin de contrat le 30 juin, résume Andrea Binotto, Lukas ne sait pas s’il fait encore partie des plans du LS. Dans le cas contraire, nous l’accueillerions bien volontiers. Mais avant de se déterminer, il doit soigner une blessure contractée en fin de saison passée.»
Dans les autres secteurs, les choses ont bien évolué ce week-end puisque le gardien portugais du Stade Nyonnais, Joao Barroca, épaulera finalement Christophe Guedes. Devant, le SLO a apparemment réussi un bon coup en enrôlant Andréa Mbuyi-Mutombo. À 29 ans, ce Belge, formé au RSC Anderlecht, a beaucoup bourlingué avant de poser son sac à Vidy, son… 12e club en dix ans de professionnalisme. Ces six derniers mois, il a évolué à Patrick Thistle, en First Division écossaise, l’équivalent de la Challenge League.
Changements de dates
Les 5e et 6e journées de Challenge League ont été inversées par la SFL. Du coup, le premier derby de la saison entre SLO et le LS a été repoussé du 23 au 30 août, toujours
à 20 h.
SLO espère plus que jamais accueillir Jérémy Manière
FLORIAN CELLA
Évincé par le LS
et recalé par Xamax, le défenseur central serait le bienvenu chez le néo-promu en Challenge League
Andrea Binotto peaufine la préparation de son équipe. Premières indications ce mercredi contre le FC Sion. FLORIAN CELLA
André Boschetti
Ce mercredi à Crans-Montana (18 h), Stade-Lausanne-Ouchy disputera, contre le FC Sion, son tout premier match amical avec le statut d’équipe de Challenge League. «Cette sortie est intéressante car elle me permettra de donner du temps de jeu à tous mes joueurs après une grosse semaine d’entraînements, explique Andrea Binotto. Elle sera aussi, pour moi, une bonne occasion de mieux jauger les nouveaux et, surtout, de nous rendre tous bien compte du chemin qu’il nous reste à parcourir pour être compétitifs dans notre nouvelle catégorie de jeu.»
Un test que les Lausannois du bas effectueront avec une défense centrale qui ne ressemblera en rien à celle qui devrait commencer le championnat à Zurich, contre Grasshopper, le 20 juillet. «C’est notre dernier chantier, confirme l’entraîneur du SLO. D’ici à la fin de cette semaine, j’espère d’ailleurs que deux importants renforts nous auront rejoints. Si tel est le cas, j’aurai alors utilisé les 19 licences – sur les 21 autorisées – que nous souhaitons activer pour cette première partie de saison. Il me semble en effet capital de nous laisser la possibilité, en cas de nécessité, d’apporter deux corrections, en janvier.»
Un renfort venu d’Écosse
Pour ce qui concerne sa défense, Andrea Binotto ne cache pas que Jérémy Manière (27 ans) reste sa priorité. Évincé par le LS au début du mois, le Vaudois, qui n’a pas réussi à convaincre Xamax la semaine dernière, est espéré avec un certain optimisme du côté de Vidy. «Je suis sincèrement déçu pour lui qu’il n’ait pas la possibilité d’évoluer en Super League, continue Andrea Binotto. Mais s’il veut relever le défi que nous lui proposons, il sera le bienvenu. Pour moi, avec ses qualités techniques et son expérience, il est le successeur idéal de Fabian Geiser. Nous sommes en contact régulier avec Jérémy et j’ai aujourd’hui bon espoir qu’il accepte de nous rejoindre, même si la décision finale lui appartient.»
Un second défenseur «plus à l’aise dans les duels et dans le jeu aérien» devrait aussi s’engager ces prochains jours. Il n’est ensuite pas exclu que le Lausannois Lukas Pos vienne, plus tard, renforcer lui aussi le contingent du SLO. «En fin de contrat le 30 juin, résume Andrea Binotto, Lukas ne sait pas s’il fait encore partie des plans du LS. Dans le cas contraire, nous l’accueillerions bien volontiers. Mais avant de se déterminer, il doit soigner une blessure contractée en fin de saison passée.»
Dans les autres secteurs, les choses ont bien évolué ce week-end puisque le gardien portugais du Stade Nyonnais, Joao Barroca, épaulera finalement Christophe Guedes. Devant, le SLO a apparemment réussi un bon coup en enrôlant Andréa Mbuyi-Mutombo. À 29 ans, ce Belge, formé au RSC Anderlecht, a beaucoup bourlingué avant de poser son sac à Vidy, son… 12e club en dix ans de professionnalisme. Ces six derniers mois, il a évolué à Patrick Thistle, en First Division écossaise, l’équivalent de la Challenge League.
Changements de dates
Les 5e et 6e journées de Challenge League ont été inversées par la SFL. Du coup, le premier derby de la saison entre SLO et le LS a été repoussé du 23 au 30 août, toujours
à 20 h.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Merci pour l'article. Très intéressant. Seul ombre au tableau ce scandaleux déménagement des matchs à domicile à...……..Nyon ! bon ce n'est pas Saint-Gall ! ouf. Ce club est bien géré, j'y crois car la LNB est loin d'être terrible.
TKP- Date d'inscription : 27/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport se sépare de Margiotta et apprend à maîtriser la canicule
FootballLes températures très élevées prévues cette semaine ne perturbent pas un groupe dont l’Italien ne fait plus partie.
Mardi après-midi, lorsque Adilson Cabral et consorts ont repris l’entraînement après avoir bénéficié de 36 heures de récupération suite à leurs efforts du week-end, le thermomètre titillait la barre des 30 degrés.
Des conditions, encore acceptables, que Francesco Margiotta n’a pas pu apprécier. La veille, l’attaquant italien de 26 ans avait vidé son casier pour se rendre à Lucerne où il a paraphé un contrat pour les trois prochaines saisons. Un transfert définitif qui a l’avantage de faire le bonheur du club alémanique de Super League, du joueur, de Giorgio Contini et du Lausanne-Sport, même si la somme versée dans les caisses lausannoises est probablement très éloignée du million d’euros investi par Ineos, il y a dix-huit mois. Malgré cela, on a maintenant, du côté de la Pontaise, le secret espoir que le départ du plus gros salaire du club permette à Pablo Iglesias d’offrir à son coach ce buteur expérimenté et très motivé qui a tant manqué au LS la saison dernière. Un deuxième renfort – après le gardien français Mory Diaw, officiellement engagé mardi pour les six prochains mois – qui laisse espérer que les Lausannois franchiront alors un indispensable palier sur le plan offensif. À condition, bien entendu, de ne pas se tromper, cette fois.
Des considérations qui n’intéressent pas Sébastien Devillaz, l’homme qui a la délicate mission de devoir préparer au mieux l’équipe sur le plan physique. Une tâche a priori encore compliquée par les températures annoncées. «Depuis plusieurs années, explique le Français, nous connaissons une ou plusieurs périodes de canicule durant l’été. Les joueurs y sont donc habitués. Pour ce qui concerne la préparation physique, ces conditions ne changent qu’éventuellement les horaires des séances. En cas de forte chaleur, on avancera simplement un peu l’entraînement du matin et on retardera celui de la deuxième partie de journée.»
À quelques très rares exceptions près, l’intensité et la charge de travail ne subiront, elles, aucune modification. «Dans de telles conditions, poursuit Sébastien Devillaz, la récupération est plus importante encore. Pour qu’elle soit optimale et adaptée aux exigences individuelles, des tests hydriques sont effectués sur chaque joueur afin de calculer la perte en eau, qui peut être très différente d’un individu à l’autre. Pour ce qui concerne les moments passés en dehors de la Pontaise, nous donnons à chacun un programme d’alimentation personnalisé, notamment en quantité d’eau à boire, qu’ils se doivent de suivre le plus scrupuleusement possible.»
Une façon de faire qui semble bien convenir aux joueurs. «Personnellement, je ne souffre pas trop de la chaleur, admet Andi Zeqiri. Et je n’ai pas remarqué que l’un ou l’autre de mes coéquipiers éprouve de grosses difficultés dans de telles circonstances. Du coup, je préfère rester ici que de partir quelques jours à la montagne pour y rechercher un peu de fraîcheur.»
FootballLes températures très élevées prévues cette semaine ne perturbent pas un groupe dont l’Italien ne fait plus partie.
Mardi après-midi, lorsque Adilson Cabral et consorts ont repris l’entraînement après avoir bénéficié de 36 heures de récupération suite à leurs efforts du week-end, le thermomètre titillait la barre des 30 degrés.
Des conditions, encore acceptables, que Francesco Margiotta n’a pas pu apprécier. La veille, l’attaquant italien de 26 ans avait vidé son casier pour se rendre à Lucerne où il a paraphé un contrat pour les trois prochaines saisons. Un transfert définitif qui a l’avantage de faire le bonheur du club alémanique de Super League, du joueur, de Giorgio Contini et du Lausanne-Sport, même si la somme versée dans les caisses lausannoises est probablement très éloignée du million d’euros investi par Ineos, il y a dix-huit mois. Malgré cela, on a maintenant, du côté de la Pontaise, le secret espoir que le départ du plus gros salaire du club permette à Pablo Iglesias d’offrir à son coach ce buteur expérimenté et très motivé qui a tant manqué au LS la saison dernière. Un deuxième renfort – après le gardien français Mory Diaw, officiellement engagé mardi pour les six prochains mois – qui laisse espérer que les Lausannois franchiront alors un indispensable palier sur le plan offensif. À condition, bien entendu, de ne pas se tromper, cette fois.
Des considérations qui n’intéressent pas Sébastien Devillaz, l’homme qui a la délicate mission de devoir préparer au mieux l’équipe sur le plan physique. Une tâche a priori encore compliquée par les températures annoncées. «Depuis plusieurs années, explique le Français, nous connaissons une ou plusieurs périodes de canicule durant l’été. Les joueurs y sont donc habitués. Pour ce qui concerne la préparation physique, ces conditions ne changent qu’éventuellement les horaires des séances. En cas de forte chaleur, on avancera simplement un peu l’entraînement du matin et on retardera celui de la deuxième partie de journée.»
À quelques très rares exceptions près, l’intensité et la charge de travail ne subiront, elles, aucune modification. «Dans de telles conditions, poursuit Sébastien Devillaz, la récupération est plus importante encore. Pour qu’elle soit optimale et adaptée aux exigences individuelles, des tests hydriques sont effectués sur chaque joueur afin de calculer la perte en eau, qui peut être très différente d’un individu à l’autre. Pour ce qui concerne les moments passés en dehors de la Pontaise, nous donnons à chacun un programme d’alimentation personnalisé, notamment en quantité d’eau à boire, qu’ils se doivent de suivre le plus scrupuleusement possible.»
Une façon de faire qui semble bien convenir aux joueurs. «Personnellement, je ne souffre pas trop de la chaleur, admet Andi Zeqiri. Et je n’ai pas remarqué que l’un ou l’autre de mes coéquipiers éprouve de grosses difficultés dans de telles circonstances. Du coup, je préfère rester ici que de partir quelques jours à la montagne pour y rechercher un peu de fraîcheur.»
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Élégantes, les tenues du LSne font pourtant pas l’unanimité
Photographe:PATRICK MARTIN
Le club vaudois a présenté, mercredi à la Tuilière, les deux nouveaux maillots que porteront
les joueurs de Giorgio Contini
Alex Pasche et Dan Ndoye jouent les mannequins. PATRICK MARTIN
André Boschetti
Le Lausanne-Sport a bien fait les choses pour présenter officiellement les deux nouvelles tenues avec lesquelles ses joueurs sont censés rejoindre la Super League dans onze mois. Ce n’est pas un hasard si le futur stade de la Tuilière, symbole d’un club qui voit grand, a été choisi pour accueillir la bonne centaine d’invités appelés à découvrir en primeur ces maillots conçus par le Coq Sportif, le nouvel équipementier officiel.
À ce titre, plus encore que les maillots eux-mêmes, c’est l’association entre ces deux marques qui a d’abord séduit les personnes présentes. Tous les quadragénaires (et au-delà) avaient encore en mémoire ce fameux 8 juin 1981 et la formidable victoire (4-3 après prolongation) en finale de la Coupe de Suisse contre un FC Zurich fraîchement sacré champion. Un trophée qui mettait un terme à une disette de seize interminables années.
Deux des acteurs de ce jour de gloire s’en souviennent encore parfaitement. «Revoir l’emblème du Coq Sportif (ndlr: l’équipementier du club entre 1980 et 1984) sur ces maillots rappelle de très bons souvenirs, rigole Gabet Chapuisat. Espérons maintenant qu’il va à nouveau porter chance au Lausanne-Sport. Quant à ces nouvelles tenues, je les trouve plutôt sympas. La blanche est assez sobre, classique, et la violette interpelle un peu par sa couleur. Mais bon, l’habit n’a jamais fait le moine et le LS a pu vérifier l’an dernier que la Challenge League n’était pas un défilé de mode. On va donc accorder à ce genre de détails l’importance qu’ils méritent.»
Un Coq un peu vaudois
Robert Kok, premier des trois buteurs lausannois en 1981, est lui aussi heureux de revoir cette marque historique associée à nouveau au destin du LS. «Je me souviens encore que le responsable du Coq nous avait permis de rencontrer Jean-Paul Belmondo à Lausanne, à l’époque, sourit le Néerlandais. Pour en venir aux tenues elles-mêmes, elles me plaisent moyennement. Surtout ce violet qui ne correspond en rien aux couleurs du club. Mais ce qui me dérange le plus, ce sont ces shorts trop longs et les chaussettes. Pour moi, elles devraient être entièrement blanches.»
La couleur violette est une nouveauté absolue dans l’histoire du club. Elle remplace les maillots jaunes ou orange qu’arboraient les Lausannois à l’extérieur la saison dernière. Un changement que Vincent Steinmann assume pleinement. «Pour tout dire, explique le directeur commercial et marketing du club, nous l’avons choisi conjointement avec le représentant du Coq Sportif et Bob Ratcliffe. À nos yeux, ce violet est une couleur à la fois jeune et fraîche qui sied bien à l’identité de cette équipe. Mais nous ne l’aurions jamais choisie pour figurer sur notre premier maillot, celui qui sera porté lors des matches à domicile.»
Propriétaire et CEO du Coq Sportif depuis 2005, Marc-Henri Beausire était présent à la Tuilière. «En tant que Vaudois, le fait que notre marque collabore à nouveau avec le LS me comble. À mes yeux, cette relation était une évidence. D’autant que j’ai moi-même porté ce maillot durant ma jeunesse. Le fait que le club attache une grande importance aux jeunes et à la formation a été un élément déterminant dans notre volonté de nous associer, sur le long terme j’espère, à l’aventure qui se profile.»
Très active dans le milieu du rugby, la marque franco-suisse – le siège se trouve à Clarens mais les usines sont à Romilly, près de Troyes – veut aussi se refaire un nom dans le football. «Mais pour l’instant, nous le faisons avec un seul club important par pays, conclut Marc-Henri Beausire. Comme Saint-Étienne en France, la Fiorentina en Italie et l’Atlético Mineiro au Brésil.» Au LS de montrer qu’il est digne de figurer aux côtés de ces trois clubs prestigieux. Réponse en mai prochain.
Lausanne complète son secteur offensif
Football Meilleur buteur
de Challenge League
avec Rapperswil la saison passée, Aldin Turkes
rejoint la Pontaise
Au lendemain du départ de Francesco Margiotta pour Lucerne, le Lausanne-Sport annonce déjà l’arrivée de son successeur. Mercredi matin, Aldin Turkes a paraphé le contrat de deux ans, avec option pour une troisième saison, que lui proposait Pablo Iglesias.
Exception faite des rares suiveurs de la Challenge League, le nom de cet attaquant helvético-bosnien de 23 ans n’évoque pas grand-chose. D’autant plus que l’homme a évolué au sein du modeste Rapperswil ces dix-huit derniers mois.
Au sein d’une équipe reléguée en Promotion League, l’échassier (194 cm) aux allures de Peter Crouch s’est pourtant distingué sans discontinuer. En dépit d’un contexte difficile, Aldin Turkes a en effet inscrit 24 buts en 49 matches de championnat. La saison précédente, il est même devenu le meilleur buteur de Challenge League, à égalité avec Nico Siegrist (Kriens), grâce à ses 16 réussites.
Avant de montrer l’étendue de ses qualités à Rapperswil, Turkes avait un peu galéré. Formé à Lucerne, ce grand attaquant – paradoxalement assez rapide et plus à son avantage balle au pied que dans le jeu aérien – a mis un peu de temps à confirmer tout le bien que l’on pensait de lui durant ses années chez les juniors. Transféré à GC, Zurich puis Vaduz – deux derniers clubs avec lesquels il a disputé 31 rencontres de Super League, pour un but – Turkes a finalement trouvé à Rapperswil le contexte idéal pour progresser et acquérir cette indispensable confiance qui lui a permis d’enchaîner à la fois les buts et les bonnes performances.
«Aldin complète bien les différents profils d’attaquants que nous possédons déjà, résume Pablo Iglesias. C’est un joueur capable de faire la différence dans sa zone de prédilection, la surface de réparation.» Une zone sensible où Lausanne a beaucoup péché ces douze derniers mois. Et si l’on part du principe qu’à 23 ans, un attaquant recèle encore une grosse marge de progression, Giorgio Contini dispose d’un précieux atout supplémentaire avec Aldin Turkes. Reste au coach lausannois à le mettre dans les meilleures conditions, pour qu’il soit aussi à l’aise au LS qu’à Rapperswil. A.B.
Photographe:PATRICK MARTIN
Le club vaudois a présenté, mercredi à la Tuilière, les deux nouveaux maillots que porteront
les joueurs de Giorgio Contini
Alex Pasche et Dan Ndoye jouent les mannequins. PATRICK MARTIN
André Boschetti
Le Lausanne-Sport a bien fait les choses pour présenter officiellement les deux nouvelles tenues avec lesquelles ses joueurs sont censés rejoindre la Super League dans onze mois. Ce n’est pas un hasard si le futur stade de la Tuilière, symbole d’un club qui voit grand, a été choisi pour accueillir la bonne centaine d’invités appelés à découvrir en primeur ces maillots conçus par le Coq Sportif, le nouvel équipementier officiel.
À ce titre, plus encore que les maillots eux-mêmes, c’est l’association entre ces deux marques qui a d’abord séduit les personnes présentes. Tous les quadragénaires (et au-delà) avaient encore en mémoire ce fameux 8 juin 1981 et la formidable victoire (4-3 après prolongation) en finale de la Coupe de Suisse contre un FC Zurich fraîchement sacré champion. Un trophée qui mettait un terme à une disette de seize interminables années.
Deux des acteurs de ce jour de gloire s’en souviennent encore parfaitement. «Revoir l’emblème du Coq Sportif (ndlr: l’équipementier du club entre 1980 et 1984) sur ces maillots rappelle de très bons souvenirs, rigole Gabet Chapuisat. Espérons maintenant qu’il va à nouveau porter chance au Lausanne-Sport. Quant à ces nouvelles tenues, je les trouve plutôt sympas. La blanche est assez sobre, classique, et la violette interpelle un peu par sa couleur. Mais bon, l’habit n’a jamais fait le moine et le LS a pu vérifier l’an dernier que la Challenge League n’était pas un défilé de mode. On va donc accorder à ce genre de détails l’importance qu’ils méritent.»
Un Coq un peu vaudois
Robert Kok, premier des trois buteurs lausannois en 1981, est lui aussi heureux de revoir cette marque historique associée à nouveau au destin du LS. «Je me souviens encore que le responsable du Coq nous avait permis de rencontrer Jean-Paul Belmondo à Lausanne, à l’époque, sourit le Néerlandais. Pour en venir aux tenues elles-mêmes, elles me plaisent moyennement. Surtout ce violet qui ne correspond en rien aux couleurs du club. Mais ce qui me dérange le plus, ce sont ces shorts trop longs et les chaussettes. Pour moi, elles devraient être entièrement blanches.»
La couleur violette est une nouveauté absolue dans l’histoire du club. Elle remplace les maillots jaunes ou orange qu’arboraient les Lausannois à l’extérieur la saison dernière. Un changement que Vincent Steinmann assume pleinement. «Pour tout dire, explique le directeur commercial et marketing du club, nous l’avons choisi conjointement avec le représentant du Coq Sportif et Bob Ratcliffe. À nos yeux, ce violet est une couleur à la fois jeune et fraîche qui sied bien à l’identité de cette équipe. Mais nous ne l’aurions jamais choisie pour figurer sur notre premier maillot, celui qui sera porté lors des matches à domicile.»
Propriétaire et CEO du Coq Sportif depuis 2005, Marc-Henri Beausire était présent à la Tuilière. «En tant que Vaudois, le fait que notre marque collabore à nouveau avec le LS me comble. À mes yeux, cette relation était une évidence. D’autant que j’ai moi-même porté ce maillot durant ma jeunesse. Le fait que le club attache une grande importance aux jeunes et à la formation a été un élément déterminant dans notre volonté de nous associer, sur le long terme j’espère, à l’aventure qui se profile.»
Très active dans le milieu du rugby, la marque franco-suisse – le siège se trouve à Clarens mais les usines sont à Romilly, près de Troyes – veut aussi se refaire un nom dans le football. «Mais pour l’instant, nous le faisons avec un seul club important par pays, conclut Marc-Henri Beausire. Comme Saint-Étienne en France, la Fiorentina en Italie et l’Atlético Mineiro au Brésil.» Au LS de montrer qu’il est digne de figurer aux côtés de ces trois clubs prestigieux. Réponse en mai prochain.
Lausanne complète son secteur offensif
Football Meilleur buteur
de Challenge League
avec Rapperswil la saison passée, Aldin Turkes
rejoint la Pontaise
Au lendemain du départ de Francesco Margiotta pour Lucerne, le Lausanne-Sport annonce déjà l’arrivée de son successeur. Mercredi matin, Aldin Turkes a paraphé le contrat de deux ans, avec option pour une troisième saison, que lui proposait Pablo Iglesias.
Exception faite des rares suiveurs de la Challenge League, le nom de cet attaquant helvético-bosnien de 23 ans n’évoque pas grand-chose. D’autant plus que l’homme a évolué au sein du modeste Rapperswil ces dix-huit derniers mois.
Au sein d’une équipe reléguée en Promotion League, l’échassier (194 cm) aux allures de Peter Crouch s’est pourtant distingué sans discontinuer. En dépit d’un contexte difficile, Aldin Turkes a en effet inscrit 24 buts en 49 matches de championnat. La saison précédente, il est même devenu le meilleur buteur de Challenge League, à égalité avec Nico Siegrist (Kriens), grâce à ses 16 réussites.
Avant de montrer l’étendue de ses qualités à Rapperswil, Turkes avait un peu galéré. Formé à Lucerne, ce grand attaquant – paradoxalement assez rapide et plus à son avantage balle au pied que dans le jeu aérien – a mis un peu de temps à confirmer tout le bien que l’on pensait de lui durant ses années chez les juniors. Transféré à GC, Zurich puis Vaduz – deux derniers clubs avec lesquels il a disputé 31 rencontres de Super League, pour un but – Turkes a finalement trouvé à Rapperswil le contexte idéal pour progresser et acquérir cette indispensable confiance qui lui a permis d’enchaîner à la fois les buts et les bonnes performances.
«Aldin complète bien les différents profils d’attaquants que nous possédons déjà, résume Pablo Iglesias. C’est un joueur capable de faire la différence dans sa zone de prédilection, la surface de réparation.» Une zone sensible où Lausanne a beaucoup péché ces douze derniers mois. Et si l’on part du principe qu’à 23 ans, un attaquant recèle encore une grosse marge de progression, Giorgio Contini dispose d’un précieux atout supplémentaire avec Aldin Turkes. Reste au coach lausannois à le mettre dans les meilleures conditions, pour qu’il soit aussi à l’aise au LS qu’à Rapperswil. A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/du-changement-dans-la-stabilite/story/17936947
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/sport/fussball/challengeleague/stade-lausanne-ouchy-das-verrueckte-fruehjahr-des-challenge-league-aufsteigers-id15388059.html
TKP- Date d'inscription : 27/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://24heures.ch/28234229
lamadechine- Date d'inscription : 23/07/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un derby positif
Les matches amicaux ont parfois une rare vertu, celle de ne pas faire perdre leur bonne humeur aux coaches des deux équipes, quel que soit le résultat. Hier, à Vevey, le derby lémanique en a été une belle preuve. Alors que Giorgio Contini se réjouissait de la nouvelle et probante victoire de son LS face à un adversaire de catégorie supérieure, Alain Geiger trouvait lui aussi maintes raisons de se réjouir de la prestation de son équipe.
À juste titre d’ailleurs, car durant les quarante-cinq premières minutes, soit lorsque l’entraîneur genevois a aligné un «onze» proche de son équipe type, Servette a montré d’indéniables qualités. «Dans ce genre de matches, le résultat est secondaire pour moi, insistait Geiger. En première mi-temps, j’ai vu une équipe solide. Ensuite, avec les nombreux changements, cela a été un peu plus hésitant.» Aligné pour la première fois, Gaël Ondouna a d’ailleurs laissé une excellente impression dans l’entrejeu. Avec un peu de temps, le Camerounais devrait donc être un renfort de taille pour Servette.
Des renforts, le LS n’en a qu’un seul pour l’instant, mais il laisse lui aussi entrevoir de belles promesses. Aligné après la pause, avec la plupart des titulaires probables, Aldin Turkes a confirmé le talent qui lui avait permis de terminer en tête du classement des buteurs avec Rapperswil, en mai dernier. Le Bosnien au passeport suisse a même profité d’une faute de main de Kiassumbua pour inscrire son premier but sous les couleurs lausannoises. Une réussite qui permettait au LS de recoller au score avant que Puertas ne signe la victoire vaudoise d’une magnifique frappe lointaine dans la lucarne.
Après cet apéritif de qualité inégale, le public veveysan aura droit à un joli plat de résistance, cet après-midi. Dès 17 heures, le PSV Eindhoven se mesurera à l’OGC Nice pour un deuxième et dernier match du Festival des Alpes. André Boschetti
Les matches amicaux ont parfois une rare vertu, celle de ne pas faire perdre leur bonne humeur aux coaches des deux équipes, quel que soit le résultat. Hier, à Vevey, le derby lémanique en a été une belle preuve. Alors que Giorgio Contini se réjouissait de la nouvelle et probante victoire de son LS face à un adversaire de catégorie supérieure, Alain Geiger trouvait lui aussi maintes raisons de se réjouir de la prestation de son équipe.
À juste titre d’ailleurs, car durant les quarante-cinq premières minutes, soit lorsque l’entraîneur genevois a aligné un «onze» proche de son équipe type, Servette a montré d’indéniables qualités. «Dans ce genre de matches, le résultat est secondaire pour moi, insistait Geiger. En première mi-temps, j’ai vu une équipe solide. Ensuite, avec les nombreux changements, cela a été un peu plus hésitant.» Aligné pour la première fois, Gaël Ondouna a d’ailleurs laissé une excellente impression dans l’entrejeu. Avec un peu de temps, le Camerounais devrait donc être un renfort de taille pour Servette.
Des renforts, le LS n’en a qu’un seul pour l’instant, mais il laisse lui aussi entrevoir de belles promesses. Aligné après la pause, avec la plupart des titulaires probables, Aldin Turkes a confirmé le talent qui lui avait permis de terminer en tête du classement des buteurs avec Rapperswil, en mai dernier. Le Bosnien au passeport suisse a même profité d’une faute de main de Kiassumbua pour inscrire son premier but sous les couleurs lausannoises. Une réussite qui permettait au LS de recoller au score avant que Puertas ne signe la victoire vaudoise d’une magnifique frappe lointaine dans la lucarne.
Après cet apéritif de qualité inégale, le public veveysan aura droit à un joli plat de résistance, cet après-midi. Dès 17 heures, le PSV Eindhoven se mesurera à l’OGC Nice pour un deuxième et dernier match du Festival des Alpes. André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article 24H
Déjà prometteur, le LS attend un dernier renfort offensif
FootballVainqueurs de Servette samedi, les Vaudois ont tout pour bien faire.
Dans le long cheminement qui doit amener le Lausanne-Sport en Super League en mai prochain, réussir un excellent départ n’est plus une option intéressante mais une obligation absolue. Pour Giorgio Contini en tout cas. En fin de contrat dans douze mois, et après un premier exercice catastrophique à la tête de l’ambitieux LS, le technicien zurichois ne dispose donc ni de parachute ni du moindre droit à l’erreur. Nul doute en effet qu’une première partie de saison chaotique – voire même deux premiers mois poussifs seulement – serait cette fois synonyme d’adieux précipités.
Malgré cette pression, Giorgio Contini a tout pour être serein et confiant. Comme son équipe l’a encore démontré samedi contre Servette, il dispose de tous les atouts pour atteindre l’objectif fixé. Lâché par une partie de son vestiaire la saison passée, il s’emploie à le reconquérir depuis la reprise. Notamment en cherchant à désormais proposer un jeu plus adapté aux indéniables qualités offensives d’un groupe jeune – donc perfectible – et, corollaire logique, également très inconstant et au moral chancelant.
Turkes, «le genre de joueur qui nous manquait»
Dans cette optique, l’arrivée du buteur qu’est Aldin Turkes pourrait être décisive. A Vevey, le jeune attaquant venu de Rapperswil, qui ne disputait pourtant que sa deuxième mi-temps avec ses nouveaux coéquipiers, a offert un petit échantillon de ses qualités. «C’est le genre de joueur qui nous manquait, se réjouissait Giorgio Contini. Même si je suis persuadé qu’il est capable de beaucoup mieux faire encore, il sait très bien garder le ballon pour permettre à l’équipe de monter. En plus, Aldin est calme et bon techniquement. Il faut maintenant que ses coéquipiers apprennent à le connaître et à mieux jouer avec lui.»
Des prémices encourageantes que le LS aura l’occasion de confirmer à deux reprises, cette semaine. Mardi, à Herzogenbuchsee, les Vaudois se frotteront cette fois à Bâle dans le cadre du Festival des Alpes. Avant de conclure leur préparation contre Monaco à la Pontaise, samedi. Avec, peut-être, un dernier cadeau pour Giorgio Contini. Il semble en effet possible qu’un nouvel élément offensif vienne très prochainement compléter un compartiment, certes jeune et un brin inexpérimenté, mais déjà bien fourni qualitativement. (nxp)
Déjà prometteur, le LS attend un dernier renfort offensif
FootballVainqueurs de Servette samedi, les Vaudois ont tout pour bien faire.
Dans le long cheminement qui doit amener le Lausanne-Sport en Super League en mai prochain, réussir un excellent départ n’est plus une option intéressante mais une obligation absolue. Pour Giorgio Contini en tout cas. En fin de contrat dans douze mois, et après un premier exercice catastrophique à la tête de l’ambitieux LS, le technicien zurichois ne dispose donc ni de parachute ni du moindre droit à l’erreur. Nul doute en effet qu’une première partie de saison chaotique – voire même deux premiers mois poussifs seulement – serait cette fois synonyme d’adieux précipités.
Malgré cette pression, Giorgio Contini a tout pour être serein et confiant. Comme son équipe l’a encore démontré samedi contre Servette, il dispose de tous les atouts pour atteindre l’objectif fixé. Lâché par une partie de son vestiaire la saison passée, il s’emploie à le reconquérir depuis la reprise. Notamment en cherchant à désormais proposer un jeu plus adapté aux indéniables qualités offensives d’un groupe jeune – donc perfectible – et, corollaire logique, également très inconstant et au moral chancelant.
Turkes, «le genre de joueur qui nous manquait»
Dans cette optique, l’arrivée du buteur qu’est Aldin Turkes pourrait être décisive. A Vevey, le jeune attaquant venu de Rapperswil, qui ne disputait pourtant que sa deuxième mi-temps avec ses nouveaux coéquipiers, a offert un petit échantillon de ses qualités. «C’est le genre de joueur qui nous manquait, se réjouissait Giorgio Contini. Même si je suis persuadé qu’il est capable de beaucoup mieux faire encore, il sait très bien garder le ballon pour permettre à l’équipe de monter. En plus, Aldin est calme et bon techniquement. Il faut maintenant que ses coéquipiers apprennent à le connaître et à mieux jouer avec lui.»
Des prémices encourageantes que le LS aura l’occasion de confirmer à deux reprises, cette semaine. Mardi, à Herzogenbuchsee, les Vaudois se frotteront cette fois à Bâle dans le cadre du Festival des Alpes. Avant de conclure leur préparation contre Monaco à la Pontaise, samedi. Avec, peut-être, un dernier cadeau pour Giorgio Contini. Il semble en effet possible qu’un nouvel élément offensif vienne très prochainement compléter un compartiment, certes jeune et un brin inexpérimenté, mais déjà bien fourni qualitativement. (nxp)
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/deja-prometteur-le-ls-attend-un-dernier-renfort-offensif/story/25661269
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Incroyable... sauf erreur plus haut transfert depuis 20 ans (NKufo...). J’espere qu’ils ont négocié une participation en cas de vente future!
1 Okoh = 1 Margiotta + 1 Rapp!
——————————————————
Le LS a vendu Bryan Okoh, son joyau, à prix d’or
Le RB Salzbourg a investi plus de 2 millions d’euros pour s’attacher les services du défenseur de 16 ans du Team Vaud.
Le choix de Bryan Okoh et de sa famille s’est porté sur le RB Salzbourg, un club reconnu en Europe pour la qualité de sa formation.
Par André Boschetti
ABO+
Mis à jour à 22h32
Le mois dernier, le Lausanne-Sport a réalisé l’une des ventes les plus lucratives de son histoire. Dans la discrétion la plus totale, Bryan Okoh, un jeune joueur de 16 ans du Team Vaud, a en effet été transféré, pour plus de 2 millions d’euros, au Red Bull Salzbourg. Il y a quelques semaines encore, ce talentueux défenseur faisait, comme tant d’autres espoirs, tranquillement ses classes au sein des M16 et des M18 lausannois.
Alors qu’Ineos ne cesse de répéter l’importance primordiale qu’il accorde à la formation, le départ de son talent le plus prometteur peut étonner. Même pour un montant qui est le plus élevé jamais versé pour un si jeune footballeur suisse. «Notre objectif était bien sûr de conserver Bryan et de le mettre dans les meilleures conditions possible pour qu’il poursuive sa progression chez nous, explique Pablo Iglesias, le directeur sportif du LS. Le parcours de 98% des meilleurs joueurs suisses évoluant aujourd’hui à l’étranger le prouve: sans avoir effectué, au minimum, une cinquantaine de matches en Challenge League ou en Super League, il devient extrêmement difficile de s’imposer au plus haut niveau. Malgré cela et les énormes efforts consentis pour améliorer la qualité de la formation au LS, il n’est plus possible, en Suisse, de rivaliser avec les grands clubs européens.»
Bryan Okoh n’est pourtant pas le seul espoir du Team Vaud à avoir choisi de poursuivre sa formation à l’étranger, cet été. Joël Ribeiro, milieu offensif des M16, a, lui, cédé aux sirènes de la Juventus. Mais même s’ils semblent identiques, les cas Okoh et Ribeiro sont bien différents en termes de perspectives, de potentiel et surtout de situations contractuelles puisque ce dernier n’était pas lié au LS. «Bryan était à la fois un très grand talent de notre secteur de formation et sous contrat avec le LS, continue Pablo Iglesias. L’élément qui a fait la différence n’est pas uniquement financier. La détermination montrée par le joueur et sa famille pour tenter cette nouvelle expérience a été décisive. Son choix, réfléchi, l’atteste puisque sa destination n’est pas la plus prestigieuse de celles qui s’offraient à lui. Nous aurions préféré que Bryan reste encore un an ici afin, aussi, de lui permettre de terminer des études qu’il mène avec beaucoup de facilité. Dans cette optique, nous lui proposions de rejoindre, cette saison déjà, le Team Vaud M21, avec en plus la possibilité d’effectuer la préparation estivale avec la première équipe. Pour qu’il se rende compte de l’énorme saut qui existe entre le football des jeunes et celui des adultes. Bob Ratcliffe et Giorgio Contini ont même pris part aux discussions pour convaincre Bryan que cette option était prématurée et que nous étions tous mobilisés pour le conserver.»
Un choix réfléchi
Ce talent précoce, Oscar Londono, coach du Team Vaud M17, l’avait aussi très vite remarqué, l’an passé. «L’été dernier, raconte l’actuel adjoint de Stéphane Henchoz au FC Sion, lors d’une opposition entre mon équipe et celle des M16, où il évoluait alors, Bryan m’a tout de suite fait très forte impression. Non seulement par son grand gabarit et son habileté balle au pied, mais surtout par son calme, son intelligence et sa maturité. Quelques mois plus tard, il intégrait d’ailleurs déjà directement les M18. Même s’il faut toujours rester prudent avec de si jeunes joueurs, il a incontestablement tout pour réussir une belle carrière. À commencer par une famille saine qui sait bien l’entourer.»
Ce n’est donc pas par hasard si le choix de Bryan et de sa famille s’est finalement porté sur le RB Salzbourg, un club reconnu en Europe pour la qualité de sa formation. «Depuis un an déjà, de nombreux clubs nous ont sollicités, raconte Geoffrey, le père de Bryan. Des offres que nous avons toutes repoussées dans un premier temps. Jusqu’au moment où nous nous sommes rendu compte que voir autre chose serait peut-être profitable à Bryan.» Du coup, la famille Okoh a reçu plusieurs invitations de grands clubs européens à venir visiter leur centre de formation et étudier le programme de développement qu’ils souhaitaient réserver à leur fils. «Comme il m’était impossible de me libérer pour honorer chaque invitation, poursuit Geoffrey Okoh, nous avons opéré une première sélection. Pour ensuite décider de répondre à celles du Bayern Munich et du RB Salzbourg.» Et finalement opter pour un club autrichien qui a donc cassé sa tirelire afin de convaincre le LS de libérer le défenseur central ambidextre.
Dans un premier temps, Bryan Okoh évoluera avec le FC Liefering, un club salzbourgeois de 2e division, où il a aussitôt été cédé en prêt et avec lequel il commencera le championnat. Sous les regards attentifs des techniciens du Red Bull qui suivront ainsi au quotidien la progression de ce joyau lausannois.
Sur les traces de Zeqiri
Quant à Joël Ribeiro, il rejoindra donc la Juventus. «Son potentiel et ses perspectives sont un peu différents. Il y a un an, il avait préféré décliner l’offre que le LS lui avait soumise, détaille le directeur sportif lausannois. Le choix de la Juve est très ambitieux et Andi Zeqiri pourrait mieux en parler que moi, lui qui, on s’en souvient, avait également tenté cette expérience il y a deux saisons. Avec l’issue que l’on connaît. Cela dit, je dois toutefois préciser que la Juventus s’est comportée de façon très correcte dans le cas de Joël.» (24 heures)
1 Okoh = 1 Margiotta + 1 Rapp!
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Le LS a vendu Bryan Okoh, son joyau, à prix d’or
Le RB Salzbourg a investi plus de 2 millions d’euros pour s’attacher les services du défenseur de 16 ans du Team Vaud.
Le choix de Bryan Okoh et de sa famille s’est porté sur le RB Salzbourg, un club reconnu en Europe pour la qualité de sa formation.
Par André Boschetti
ABO+
Mis à jour à 22h32
Le mois dernier, le Lausanne-Sport a réalisé l’une des ventes les plus lucratives de son histoire. Dans la discrétion la plus totale, Bryan Okoh, un jeune joueur de 16 ans du Team Vaud, a en effet été transféré, pour plus de 2 millions d’euros, au Red Bull Salzbourg. Il y a quelques semaines encore, ce talentueux défenseur faisait, comme tant d’autres espoirs, tranquillement ses classes au sein des M16 et des M18 lausannois.
Alors qu’Ineos ne cesse de répéter l’importance primordiale qu’il accorde à la formation, le départ de son talent le plus prometteur peut étonner. Même pour un montant qui est le plus élevé jamais versé pour un si jeune footballeur suisse. «Notre objectif était bien sûr de conserver Bryan et de le mettre dans les meilleures conditions possible pour qu’il poursuive sa progression chez nous, explique Pablo Iglesias, le directeur sportif du LS. Le parcours de 98% des meilleurs joueurs suisses évoluant aujourd’hui à l’étranger le prouve: sans avoir effectué, au minimum, une cinquantaine de matches en Challenge League ou en Super League, il devient extrêmement difficile de s’imposer au plus haut niveau. Malgré cela et les énormes efforts consentis pour améliorer la qualité de la formation au LS, il n’est plus possible, en Suisse, de rivaliser avec les grands clubs européens.»
Bryan Okoh n’est pourtant pas le seul espoir du Team Vaud à avoir choisi de poursuivre sa formation à l’étranger, cet été. Joël Ribeiro, milieu offensif des M16, a, lui, cédé aux sirènes de la Juventus. Mais même s’ils semblent identiques, les cas Okoh et Ribeiro sont bien différents en termes de perspectives, de potentiel et surtout de situations contractuelles puisque ce dernier n’était pas lié au LS. «Bryan était à la fois un très grand talent de notre secteur de formation et sous contrat avec le LS, continue Pablo Iglesias. L’élément qui a fait la différence n’est pas uniquement financier. La détermination montrée par le joueur et sa famille pour tenter cette nouvelle expérience a été décisive. Son choix, réfléchi, l’atteste puisque sa destination n’est pas la plus prestigieuse de celles qui s’offraient à lui. Nous aurions préféré que Bryan reste encore un an ici afin, aussi, de lui permettre de terminer des études qu’il mène avec beaucoup de facilité. Dans cette optique, nous lui proposions de rejoindre, cette saison déjà, le Team Vaud M21, avec en plus la possibilité d’effectuer la préparation estivale avec la première équipe. Pour qu’il se rende compte de l’énorme saut qui existe entre le football des jeunes et celui des adultes. Bob Ratcliffe et Giorgio Contini ont même pris part aux discussions pour convaincre Bryan que cette option était prématurée et que nous étions tous mobilisés pour le conserver.»
Un choix réfléchi
Ce talent précoce, Oscar Londono, coach du Team Vaud M17, l’avait aussi très vite remarqué, l’an passé. «L’été dernier, raconte l’actuel adjoint de Stéphane Henchoz au FC Sion, lors d’une opposition entre mon équipe et celle des M16, où il évoluait alors, Bryan m’a tout de suite fait très forte impression. Non seulement par son grand gabarit et son habileté balle au pied, mais surtout par son calme, son intelligence et sa maturité. Quelques mois plus tard, il intégrait d’ailleurs déjà directement les M18. Même s’il faut toujours rester prudent avec de si jeunes joueurs, il a incontestablement tout pour réussir une belle carrière. À commencer par une famille saine qui sait bien l’entourer.»
Ce n’est donc pas par hasard si le choix de Bryan et de sa famille s’est finalement porté sur le RB Salzbourg, un club reconnu en Europe pour la qualité de sa formation. «Depuis un an déjà, de nombreux clubs nous ont sollicités, raconte Geoffrey, le père de Bryan. Des offres que nous avons toutes repoussées dans un premier temps. Jusqu’au moment où nous nous sommes rendu compte que voir autre chose serait peut-être profitable à Bryan.» Du coup, la famille Okoh a reçu plusieurs invitations de grands clubs européens à venir visiter leur centre de formation et étudier le programme de développement qu’ils souhaitaient réserver à leur fils. «Comme il m’était impossible de me libérer pour honorer chaque invitation, poursuit Geoffrey Okoh, nous avons opéré une première sélection. Pour ensuite décider de répondre à celles du Bayern Munich et du RB Salzbourg.» Et finalement opter pour un club autrichien qui a donc cassé sa tirelire afin de convaincre le LS de libérer le défenseur central ambidextre.
Dans un premier temps, Bryan Okoh évoluera avec le FC Liefering, un club salzbourgeois de 2e division, où il a aussitôt été cédé en prêt et avec lequel il commencera le championnat. Sous les regards attentifs des techniciens du Red Bull qui suivront ainsi au quotidien la progression de ce joyau lausannois.
Sur les traces de Zeqiri
Quant à Joël Ribeiro, il rejoindra donc la Juventus. «Son potentiel et ses perspectives sont un peu différents. Il y a un an, il avait préféré décliner l’offre que le LS lui avait soumise, détaille le directeur sportif lausannois. Le choix de la Juve est très ambitieux et Andi Zeqiri pourrait mieux en parler que moi, lui qui, on s’en souvient, avait également tenté cette expérience il y a deux saisons. Avec l’issue que l’on connaît. Cela dit, je dois toutefois préciser que la Juventus s’est comportée de façon très correcte dans le cas de Joël.» (24 heures)
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Très bonne vente de ce jeune joueur. Le travail de formation commence a porter ses fruits. Au passage, Pablo a rectifié le tir avec la vente de Margiotta, Buess, reprise de contrat de Zidane. Concernant le prêt de Rapp, si tout se passe bien, le rachat de ce joueur se fera sur des bonnes bases…….Tout se passe bien dans ce domaine, reste à confirmer sur le terrain, cela c'est le job de Contini !!!!
TKP- Date d'inscription : 27/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
TKP a écrit:reste à confirmer sur le terrain, cela c'est le job de Contini !!!!
Et pour lui ça va être une autre histoire. Je crois vraiment pas en lui, malheureusement
stefvs10- Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Je suis comme toi, très sceptique sur le bonhomme…….mais en sport tout peu arriver. Attendons donc ce début de saison mais l'ami Giorgio joue *gros* !
TKP- Date d'inscription : 27/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24h
A la Pontaise, Contini choisit de changer de capitaine pour s’affranchir du passé
FootballStjepan Kukurozevic a hérité du brassard. Le LS défie Monaco ce samedi à la Pontaise.
Pour sa saison II à la Pontaise, qui doit être celle du retour impératif en Super League, le coach du LS y voit beaucoup plus clair.
Pour sa saison II à la Pontaise, qui doit être celle du retour impératif en Super League, le coach du LS y voit beaucoup plus clair.(Photo: Florian Cella)
Nicolas Jacquier
Voici 12 mois, Giorgio Contini découvrait un nouvel environnement (au niveau des mentalités aussi), une force d’inertie et des vents parfois contraires qui allaient se retourner contre lui. Pour sa saison II à la Pontaise, qui doit être celle du retour impératif en Super League, le coach du LS y voit cette fois beaucoup plus clair. «Il y a moins d’inconnues, admet-il. On a appris à se connaître, le groupe est aussi plus sain. Aujourd’hui, je sais surtout sur qui je peux compter…»
Les cartes ont ainsi été redistribuées. Afin de s’affranchir d’un passé sportivement douloureux, un nouveau capitaine a été nommé: Cabral et Alexandre Pasche l’un et l’autre «dégradés», le brassard a désormais été confié à Stjepan Kukurozevic (30 ans), appelé à jouer un rôle clé dans l’organisation du LS en tant que premier relais de l’entraîneur. «Dans sa mission de patron, explique Contini pour justifier ce changement de capitaine, j’ai voulu donner à Kuki encore davantage de responsabilités. C’est aussi un moyen de tourner la page de deux derniers exercices décevants pour le club et de nous donner un nouvel élan.»
«J'ai trouvé mon onze de départ»
À une semaine de la reprise, qui le verra affronter Schaffhouse au bord du Rhin, Lausanne passera ce samedi son grand oral avec la venue de l’AS Monaco à la Pontaise (coup d’envoi à 18h). Emmené par son champion du monde espagnol Fàbregas – l’ancien joueur de Barcelone, d’Arsenal et de Chelsea avait rejoint Monaco en début d’année –, le club de la Principauté poursuivra sa préparation en Valais, à Saillon. «Dans ma tête, j’ai trouvé mon onze de départ pour le championnat. J’espère revoir demain (samedi) ce que j’ai déjà bien aimé lors de nos premiers matches de préparation.» À savoir un LS devenu enfin plus joueur, ce dont personne ne se plaindra.
Après avoir failli la saison dernière, les cadors du vestiaire se montreront-ils cette fois à la hauteur? C’est l’un des enjeux du nouvel exercice, et probablement la clé pour remporter le match à distance qui opposera (au moins sur le papier) le club vaudois à Grasshopper, l’autre favori naturel. «Si l’on fait notre job, le reste devrait suivre…» Condamné à réussir, le Zurichois sait ce qu’il ne lui faut plus répéter.
source: 24 heures
A la Pontaise, Contini choisit de changer de capitaine pour s’affranchir du passé
FootballStjepan Kukurozevic a hérité du brassard. Le LS défie Monaco ce samedi à la Pontaise.
Pour sa saison II à la Pontaise, qui doit être celle du retour impératif en Super League, le coach du LS y voit beaucoup plus clair.
Pour sa saison II à la Pontaise, qui doit être celle du retour impératif en Super League, le coach du LS y voit beaucoup plus clair.(Photo: Florian Cella)
Nicolas Jacquier
Voici 12 mois, Giorgio Contini découvrait un nouvel environnement (au niveau des mentalités aussi), une force d’inertie et des vents parfois contraires qui allaient se retourner contre lui. Pour sa saison II à la Pontaise, qui doit être celle du retour impératif en Super League, le coach du LS y voit cette fois beaucoup plus clair. «Il y a moins d’inconnues, admet-il. On a appris à se connaître, le groupe est aussi plus sain. Aujourd’hui, je sais surtout sur qui je peux compter…»
Les cartes ont ainsi été redistribuées. Afin de s’affranchir d’un passé sportivement douloureux, un nouveau capitaine a été nommé: Cabral et Alexandre Pasche l’un et l’autre «dégradés», le brassard a désormais été confié à Stjepan Kukurozevic (30 ans), appelé à jouer un rôle clé dans l’organisation du LS en tant que premier relais de l’entraîneur. «Dans sa mission de patron, explique Contini pour justifier ce changement de capitaine, j’ai voulu donner à Kuki encore davantage de responsabilités. C’est aussi un moyen de tourner la page de deux derniers exercices décevants pour le club et de nous donner un nouvel élan.»
«J'ai trouvé mon onze de départ»
À une semaine de la reprise, qui le verra affronter Schaffhouse au bord du Rhin, Lausanne passera ce samedi son grand oral avec la venue de l’AS Monaco à la Pontaise (coup d’envoi à 18h). Emmené par son champion du monde espagnol Fàbregas – l’ancien joueur de Barcelone, d’Arsenal et de Chelsea avait rejoint Monaco en début d’année –, le club de la Principauté poursuivra sa préparation en Valais, à Saillon. «Dans ma tête, j’ai trouvé mon onze de départ pour le championnat. J’espère revoir demain (samedi) ce que j’ai déjà bien aimé lors de nos premiers matches de préparation.» À savoir un LS devenu enfin plus joueur, ce dont personne ne se plaindra.
Après avoir failli la saison dernière, les cadors du vestiaire se montreront-ils cette fois à la hauteur? C’est l’un des enjeux du nouvel exercice, et probablement la clé pour remporter le match à distance qui opposera (au moins sur le papier) le club vaudois à Grasshopper, l’autre favori naturel. «Si l’on fait notre job, le reste devrait suivre…» Condamné à réussir, le Zurichois sait ce qu’il ne lui faut plus répéter.
source: 24 heures
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Un-stade-lausannois-part-en-fumee-durant-la-nuit-30927383
S_Gerrard- Date d'inscription : 17/03/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2019/07/19/quizz-ls-saison-2018-2019/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24h
«Il est exclu d’inaugurer le nouveau stade ailleurs qu’en Super League»
Nouveau capitaine du LS, Kukuruzovic évoque le dernier exercice raté et ce qui doit changer pour assumer enfin le rôle de favori.
Nicolas Jacquier
Après un dernier exercice raté, le Lausanne-Sport abordera l’exercice 2019-2020, qui doit le conduire en Super League, avec un nouveau capitaine. À 30 ans, Stjepan Kukuruzovic incarne le renouveau qu’a souhaité apporter Giorgio Contini afin de relancer les actions vaudoises. Dans un français qu’il maîtrise parfaitement, le nouvel homme de liaison de la Pontaise solde le passé pour mieux rebondir. Explications sans faux-fuyants.
Stjepan, lors de votre arrivée au LS voici 11 mois, vous nous aviez confié votre intention de ne pas vous «éterniser en Challenge League». C’est raté…
Le plan n’a pas fonctionné comme prévu, c’est vrai, et cela constitue une terrible déception. L’objectif était pourtant clair, mais on l’a raté. Lausanne n’a pas été à la hauteur de ses ambitions. En tant que joueur, on a beaucoup de choses à se faire pardonner, ne gâchons pas la deuxième chance de monter qui nous est offerte.
Le recul aidant, qu’est-ce qu’il a le plus manqué?
Hormis les points, on n’a pas suffisamment su faire le travail. Quand on menait 1-0, on a rarement réussi à enfoncer le clou. Pire, on s’est souvent fait remonter, faute de savoir gérer le score. Le poids de tous ces matches nuls a plombé le bilan. Ils nous ont tués. Personne ne peut être promu avec autant de nuls (ndlr: Lausanne en a concédé pas moins de quinze). Il aurait mieux valu perdre une ou deux fois de plus pour remporter les autres matches. Sans doute aussi le groupe n’était-il pas prêt à assumer le rôle de favori. Le coach était nouveau, les joueurs souvent aussi, il a fallu du temps pour apprendre à se connaître et que tout se mette en place.
On a souvent reproché au LS un jeu froid, peu spectaculaire et ennuyeux. Vous cautionnez?
Tout le monde aimerait séduire, offrir du spectacle en permanence et l’emporter chaque fois 5-0! Mais la réalité, c’est autre chose. Bien jouer ne se fait pas sur un simple claquement de doigts, cela requiert un subtil équilibre, parfois long à trouver. On l’a vu dans nos récents matches amicaux, Lausanne s’exprime mieux quand l’adversaire joue lui aussi, offre des espaces. Or ce n’est pas toujours le cas en Challenge League, où beaucoup d’équipes ont tendance à fermer le jeu. Mais je suis le premier à le reconnaître, on doit être plus fort que ça pour imposer un nouveau style.
Si les jeunes que sont Puertas, Ndoye ou encore Zeqiri se sont révélés, on a curieusement beaucoup moins vu les anciens. N’est-ce pas cela qui doit changer en priorité?
Cela fait partie d’un tout. Il est vrai que cette saison, les joueurs plus expérimentés devront apporter bien davantage, moi également. On en est tous conscients. Je n’ai marqué par exemple qu’un seul but, c’est insuffisant. J’aimerais en inscrire au moins cinq ou six.
Sur une échelle de 1 à 10, quelle note donneriez-vous au LS version Contini, saison I?
Tout n’était pas si mauvais que ça, même si, à l’arrivée, on a échoué. Alors peut-être un 5, qui ne correspond même pas à la moyenne.
Au moment où Lausanne redouble, que faudra-t-il améliorer dans la saison II?
Il faudra se montrer intraitable à la maison, devant notre public, ce qui n’a pas été assez le cas jusqu’à présent. Pour cela, tout le monde doit être meilleur et en faire plus. Aujourd’hui, l’esprit est top. Cela doit être notre dernière saison en Challenge League. Je passe devant le nouveau stade en construction tous les jours et il est exclu de l’inaugurer en étant ailleurs qu’en Super League en mai prochain. On a déjà les qualités pour jouer dans l’élite. À nous de les démontrer.
Afin de rompre avec le passé récent, vous avez hérité du brassard de capitaine. Comment concevez-vous votre nouveau rôle?
Quand le coach m’a confié le brassard, j’ai d’abord été surpris. J’en ai alors discuté avec lui. Je ne suis pas le gars qui va aboyer sur le terrain ou faire son show. Mon premier but est d’aider chacun à bien vivre au sein du groupe. Chacun aimerait jouer, c’est sûr, mais ce n’est pas pour autant la guerre entre nous. Idéalement, il faudrait onze capitaines au moins!
Entre vous et Giorgio Contini, c’est une longue histoire…
Il connaît mon jeu et ma personnalité et j’apprécie l’homme qu’il est. Je l’ai connu à Vaduz avant de le suivre à Saint-Gall. Je le retrouve maintenant ici. Je suis convaincu que l’on verra un autre LS et un autre Contini dès la rentrée. On a tous appris de notre échec. On sait ce qu’il ne faudra plus répéter. Cette fois, on n’a plus aucune excuse.
Bio express
Nom Stjepan Kukuruzovic.
Né le 7 juin 1989 à Thoune.
Taille, poids 1,80 m pour 76 kg.
État civil Marié, ce Suisse d’origine croate est le papa comblé d’une petite Emilia (11 mois), née le lendemain de son transfert à Lausanne.
Parcours Formé à Lerchenfeld, il rejoint Thoune avant de signer au FC Zurich qui le prête en 2010 au club bernois pour six mois. Ferencváros, Vaduz et Saint-Gall constituent les étapes intermédiaires de sa carrière. Le 29 août 2018, cet élégant gaucher s’engage pour trois saisons avec Lausanne.
Palmarès Une promotion en Super League (fêtée avec Thoune), une Coupe de Suisse (soulevée avec Zurich en 2014), une Coupe de Hongrie (avec Ferencváros en 2015) et deux Coupes du Liechtenstein (2016 et 2017).
L'importance d'un départ réussi
Il est assez périlleux de prédire à quoi ressemblera le championnat de Challenge League à venir. Assistera-t-on à un match à distance entre Lausanne et Grasshopper comme beaucoup le supposent déjà ou d’autres équipes – à l’instar du FC Aarau et de Vaduz – émergeront-elles, dans un rôle d’arbitre pour certaines?
«En tant que relégué, détaille le capitaine et milieu de terrain de la Pontaise, GC se retrouve dans la situation que l’on a vécue la saison passée. Ce n’est jamais évident à gérer. Lorsque j’avais été promu avec Thoune, personne n’avait misé sur nous et l’on avait pu jouer librement, sans pression aucune.»
L’importance du départ, qui verra le club vaudois se déplacer samedi à Schaffhouse, n’échappe pas à «Kuki». «La préparation est une chose, les points en sont une autre. Commencer le championnat en gagnant nos quatre ou cinq premiers matches renforcerait notre confiance tout en accentuant la pression sur nos adversaires.»
Stjepan Kukuruzovic en est toutefois convaincu: «Si l’on fait le job comme c’est notre responsabilité de le faire, on n’aura pas à se préoccuper de ce que font les autres…»
source: 24 heures
«Il est exclu d’inaugurer le nouveau stade ailleurs qu’en Super League»
Nouveau capitaine du LS, Kukuruzovic évoque le dernier exercice raté et ce qui doit changer pour assumer enfin le rôle de favori.
Nicolas Jacquier
Après un dernier exercice raté, le Lausanne-Sport abordera l’exercice 2019-2020, qui doit le conduire en Super League, avec un nouveau capitaine. À 30 ans, Stjepan Kukuruzovic incarne le renouveau qu’a souhaité apporter Giorgio Contini afin de relancer les actions vaudoises. Dans un français qu’il maîtrise parfaitement, le nouvel homme de liaison de la Pontaise solde le passé pour mieux rebondir. Explications sans faux-fuyants.
Stjepan, lors de votre arrivée au LS voici 11 mois, vous nous aviez confié votre intention de ne pas vous «éterniser en Challenge League». C’est raté…
Le plan n’a pas fonctionné comme prévu, c’est vrai, et cela constitue une terrible déception. L’objectif était pourtant clair, mais on l’a raté. Lausanne n’a pas été à la hauteur de ses ambitions. En tant que joueur, on a beaucoup de choses à se faire pardonner, ne gâchons pas la deuxième chance de monter qui nous est offerte.
Le recul aidant, qu’est-ce qu’il a le plus manqué?
Hormis les points, on n’a pas suffisamment su faire le travail. Quand on menait 1-0, on a rarement réussi à enfoncer le clou. Pire, on s’est souvent fait remonter, faute de savoir gérer le score. Le poids de tous ces matches nuls a plombé le bilan. Ils nous ont tués. Personne ne peut être promu avec autant de nuls (ndlr: Lausanne en a concédé pas moins de quinze). Il aurait mieux valu perdre une ou deux fois de plus pour remporter les autres matches. Sans doute aussi le groupe n’était-il pas prêt à assumer le rôle de favori. Le coach était nouveau, les joueurs souvent aussi, il a fallu du temps pour apprendre à se connaître et que tout se mette en place.
On a souvent reproché au LS un jeu froid, peu spectaculaire et ennuyeux. Vous cautionnez?
Tout le monde aimerait séduire, offrir du spectacle en permanence et l’emporter chaque fois 5-0! Mais la réalité, c’est autre chose. Bien jouer ne se fait pas sur un simple claquement de doigts, cela requiert un subtil équilibre, parfois long à trouver. On l’a vu dans nos récents matches amicaux, Lausanne s’exprime mieux quand l’adversaire joue lui aussi, offre des espaces. Or ce n’est pas toujours le cas en Challenge League, où beaucoup d’équipes ont tendance à fermer le jeu. Mais je suis le premier à le reconnaître, on doit être plus fort que ça pour imposer un nouveau style.
Si les jeunes que sont Puertas, Ndoye ou encore Zeqiri se sont révélés, on a curieusement beaucoup moins vu les anciens. N’est-ce pas cela qui doit changer en priorité?
Cela fait partie d’un tout. Il est vrai que cette saison, les joueurs plus expérimentés devront apporter bien davantage, moi également. On en est tous conscients. Je n’ai marqué par exemple qu’un seul but, c’est insuffisant. J’aimerais en inscrire au moins cinq ou six.
Sur une échelle de 1 à 10, quelle note donneriez-vous au LS version Contini, saison I?
Tout n’était pas si mauvais que ça, même si, à l’arrivée, on a échoué. Alors peut-être un 5, qui ne correspond même pas à la moyenne.
Au moment où Lausanne redouble, que faudra-t-il améliorer dans la saison II?
Il faudra se montrer intraitable à la maison, devant notre public, ce qui n’a pas été assez le cas jusqu’à présent. Pour cela, tout le monde doit être meilleur et en faire plus. Aujourd’hui, l’esprit est top. Cela doit être notre dernière saison en Challenge League. Je passe devant le nouveau stade en construction tous les jours et il est exclu de l’inaugurer en étant ailleurs qu’en Super League en mai prochain. On a déjà les qualités pour jouer dans l’élite. À nous de les démontrer.
Afin de rompre avec le passé récent, vous avez hérité du brassard de capitaine. Comment concevez-vous votre nouveau rôle?
Quand le coach m’a confié le brassard, j’ai d’abord été surpris. J’en ai alors discuté avec lui. Je ne suis pas le gars qui va aboyer sur le terrain ou faire son show. Mon premier but est d’aider chacun à bien vivre au sein du groupe. Chacun aimerait jouer, c’est sûr, mais ce n’est pas pour autant la guerre entre nous. Idéalement, il faudrait onze capitaines au moins!
Entre vous et Giorgio Contini, c’est une longue histoire…
Il connaît mon jeu et ma personnalité et j’apprécie l’homme qu’il est. Je l’ai connu à Vaduz avant de le suivre à Saint-Gall. Je le retrouve maintenant ici. Je suis convaincu que l’on verra un autre LS et un autre Contini dès la rentrée. On a tous appris de notre échec. On sait ce qu’il ne faudra plus répéter. Cette fois, on n’a plus aucune excuse.
Bio express
Nom Stjepan Kukuruzovic.
Né le 7 juin 1989 à Thoune.
Taille, poids 1,80 m pour 76 kg.
État civil Marié, ce Suisse d’origine croate est le papa comblé d’une petite Emilia (11 mois), née le lendemain de son transfert à Lausanne.
Parcours Formé à Lerchenfeld, il rejoint Thoune avant de signer au FC Zurich qui le prête en 2010 au club bernois pour six mois. Ferencváros, Vaduz et Saint-Gall constituent les étapes intermédiaires de sa carrière. Le 29 août 2018, cet élégant gaucher s’engage pour trois saisons avec Lausanne.
Palmarès Une promotion en Super League (fêtée avec Thoune), une Coupe de Suisse (soulevée avec Zurich en 2014), une Coupe de Hongrie (avec Ferencváros en 2015) et deux Coupes du Liechtenstein (2016 et 2017).
L'importance d'un départ réussi
Il est assez périlleux de prédire à quoi ressemblera le championnat de Challenge League à venir. Assistera-t-on à un match à distance entre Lausanne et Grasshopper comme beaucoup le supposent déjà ou d’autres équipes – à l’instar du FC Aarau et de Vaduz – émergeront-elles, dans un rôle d’arbitre pour certaines?
«En tant que relégué, détaille le capitaine et milieu de terrain de la Pontaise, GC se retrouve dans la situation que l’on a vécue la saison passée. Ce n’est jamais évident à gérer. Lorsque j’avais été promu avec Thoune, personne n’avait misé sur nous et l’on avait pu jouer librement, sans pression aucune.»
L’importance du départ, qui verra le club vaudois se déplacer samedi à Schaffhouse, n’échappe pas à «Kuki». «La préparation est une chose, les points en sont une autre. Commencer le championnat en gagnant nos quatre ou cinq premiers matches renforcerait notre confiance tout en accentuant la pression sur nos adversaires.»
Stjepan Kukuruzovic en est toutefois convaincu: «Si l’on fait le job comme c’est notre responsabilité de le faire, on n’aura pas à se préoccuper de ce que font les autres…»
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kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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