Les articles de presse (pas de commentaire !)

Football
Cameron Puertas, une lueur dans le ciel gris de la Pontaise
PATRICK MARTIN

Le jeune milieu
de terrain de 20 ans est l’une des rares bonnes surprises cette saison au LS

Cameron Puertas a convaincu Contini et réussi à se faire une place de titulaire. PATRICK MARTIN

André Boschetti

24 novembre dernier. Très décevant depuis près de trois mois, le LS ne pointe plus qu’à un bien modeste quatrième rang. La crise couve du côté de la Pontaise et Giorgio Contini décide enfin de donner leur chance à deux jeunes du cru pourtant intégrés au contingent de la première équipe cinq mois plus tôt. Alignés d’entrée pour la première fois contre Winterthour, Lucas Pos et Cameron Puertas réussissent des débuts très prometteurs. Le défenseur réalise un doublé pendant que le milieu de terrain transcende ses coéquipiers par son dynamisme et sa rage de vaincre. À tel point que le LS surclasse le deuxième du classement en réalisant son meilleur match de la saison.

Plus encore que le héros du jour, c’est Cameron Puertas qui convainc vraiment Contini. Pour preuve, le coach zurichois en a fait depuis un titulaire indiscutable. «Pour être sincère, commence Cameron Puertas, et même si je savais que mes efforts à l’entraînement allaient bien finir par être récompensés, je commençais alors à trouver le temps long depuis juillet. Avant ce match contre Winterthour, je n’avais jamais été pris en considération par Giorgio Contini. Et subitement, je me suis retrouvé titulaire à ma première convocation avec le groupe. La surprise a été grande.»

En 2e ligue à 16 ans
Un étonnement que ne partage pas Ilija Borenovic, son coach au Team Vaud M21 durant un an et demi. «Le fait qu’il réussisse à s’imposer aussi vite est assez logique pour moi. Cameron a non seulement de belles qualités techniques, mais surtout il a une débauche d’énergie et un dynamisme pas courants. Ses origines espagnoles y sont probablement pour quelque chose. De plus, c’est un vrai passionné qui travaille plus que les autres. Il a toutes les cartes en main pour réaliser une belle carrière.»

Le parcours pour le moins atypique de ce Lausannois de Praz-Séchaud, dans les hauts de la ville, a certainement contribué à forger son fort caractère. «Tout jeune, je rêvais déjà de devenir professionnel, sourit Cameron Puertas. Je me souviens que ma vie a toujours été réglée en fonction du foot. Tous les jours, qu’il y ait entraînement ou pas, nous nous retrouvions dans le quartier avec des potes pour taper dans un ballon.» Mais, détail cocasse, jusqu’à l’âge de 13 ans, Puertas jouait au but. «Alors, plutôt petit, se souvient-il, j’étais partagé entre rester gardien ou occuper un autre rôle. C’est pour cette raison que j’ai quitté le Team Vaud M13, où l’on ne me voyait qu’au but, pour rejoindre Renens. Et là, j’ai définitivement opté pour le changement.» Une vraie réussite puisque, à 16 ans seulement, il fait même des débuts remarqués en 2e ligue. «À la fin de la saison, continue Puertas, mon beau-frère est parti à Forward Morges. À peine arrivé, il a parlé de moi à Christophe Ohrel, l’entraîneur, qui m’a aussitôt proposé de faire un essai d’une semaine.»

Retour au Team Vaud
Avec l’œil qui est le sien, l’ancien international n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour être convaincu des qualités de sa nouvelle recrue potentielle. «Un ou deux entraînements m’ont suffi pour être conquis, se souvient Christophe Ohrel. En plus d’être un jeune bourré de talent, Cameron est un acharné de travail qui est constamment à l’écoute. En quelques mois, il s’est imposé comme le meilleur joueur de 2e ligue de notre groupe.» Alors que nombre d’entraîneurs auraient jalousement gardé leur perle, Ohrel appelle son ami et ancien coéquipier Marc Hottiger pour lui proposer son prometteur milieu de terrain. Un petit test plus tard, Cameron Puertas retrouve donc ce Team Vaud qu’il avait quitté quelques années plus tôt. «Pour qu’il puisse continuer sa progression, assure Ohrel, il lui fallait un encadrement plus structuré que celui qu’un club de 2e ligue pouvait lui offrir. Le voir aujourd’hui en Challenge League me confirme que mon conseil était bon. Et s’il continue de travailler avec la même envie et la même passion, je suis persuadé qu’il a le potentiel pour devenir un joueur de Super League, même si le cap à franchir est important.»

Des progrès que Puertas est le premier conscient de devoir effectuer pour réaliser pleinement son rêve. «Je suis encore parfois trop fougueux, admet-il. Il faut que j’arrive à mieux gérer mes efforts et à jouer de façon plus simple aussi.» Comme à Wil vendredi dernier où, positionné en No 10, il n’a pas particulièrement brillé à cause de cette envie mal canalisée de vouloir parfois trop en faire. «C’est dans le rôle de milieu relayeur avec la possibilité de prendre des initiatives offensives que je me sens le mieux. Mais la place de No 6 n’est pas non plus pour me déplaire. Quoi qu’il en soit, l’intérêt de l’équipe passera toujours avant le mien.» Un esprit de sacrifice pour la cause commune que le LS devra afficher s’il veut s’imposer, dimanche à Winterthour. Un impératif pour entretenir l’espoir d’une promotion directe le 26 mai prochain.

Je suis encore parfois trop fougueux. Il faut que j’arrive à mieux gérer mes efforts
et à jouer de façon plus simple aussi
Cameron Puertas
Joueur du LS

L’avant-match
Schützenwiese (di 15 h)

Déplacement compliqué Le LS ne garde pas un bon souvenir de son premier match de la saison à Winterthour. Malgré un but de Simone Rapp en fin de match, les Vaudois s’étaient inclinés 2-1 devant 4000 spectateurs ravis à la Schützenwiese.

Mieux à la Pontaise Le «retour» s’était, lui, soldé par un convaincant 5-1 en faveur du Lausanne-Sport.

Trois absents Giorgio Contini peut compter quasi sur l’intégralité de son effectif pour ce match. Seuls Andi Zeqiri, Mickaël Nanizayamo et Gonçalo Brandao sont blessés. Aucun suspendu. Francesco Margiotta est toujours à disposition des M21. T.GN

24 heures de ce jour: bonne conclusion...

Lausanne ne parvient toujours pas à en faire plus
FootballUltradominé, le LS ramène un point flatteur de Winterthour (1-1). Le jeu qu’il propose demeure insuffisant.
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(Photo: Marc Schumacher/freshfocus)
Nicolas Jacquier/Winterthour
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Quand le leader que vous souhaitez rattraper connaît un coup de frein, il importe de tout faire afin d’en profiter, et pouvoir ainsi combler quelque peu ce qui vous en sépare. Mais Lausanne, bien trop frileux parce que beaucoup trop minimaliste comme à son habitude, n’a pas su tirer profit des deux points servettiens perdus en ouverture de la 23e journée. Car ce LS-là, qui ne possède pas assez de consistance, a dû se satisfaire d’un nouveau match nul, le douzième de l’exercice. Or personne n’a jamais été promu en enchaînant les verdicts de parité, surtout quand le reste ne suit pas.

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Les mêmes lacunes

À Winterthour, le visiteur a surtout confirmé ses lacunes actuelles, qui sont toujours les mêmes en vérité: une peur d’oser s’affirmer, une incapacité crasse à produire du jeu à un point qu’on éprouve le sentiment troublant que cette équipe n’existe pas en tant que telle. Tant l’on constate un décalage flagrant entre son potentiel supposé et la «marchandise» livrée sur le terrain. 1-1, cela équivaut pour Lausanne à une défaite si l’on s’en tient au seul scénario du match qui l’a vu ouvrir la marque sur son seul tir cadré du dimanche (81e). Mais c’est en même temps une victoire au vu de ce qu’a été son après-midi de souffrance. En ce sens, l’égalisation tardive de Sliskovic, punissant d’une frappe dans la lucarne un LS incapable de tenir le score qui lui aurait permis de signer le hold-up de l’année, a récompensé un hôte zurichois terriblement joueur. Que cela soit au niveau du rythme mis dans ses actions ou de l’impact offensif, Winterthour a offert tout ce que Lausanne ne parvenait pas à proposer.

Il n’est pas concevable d’imaginer remporter une rencontre en se révélant aussi emprunté lorsque le ballon atterrit dans vos pieds. Où Winterthour évoluait avec légèreté, il émanait du LS une pesanteur incompréhensible. À en croire ses joueurs, la piètre qualité de la pelouse ne se prêtait pas à un jeu plus soigné. Une excuse qui n’a pas empêché leur adversaire de multiplier les combinaisons léchées.

De fait, le contraste est aujourd’hui saisissant entre les moyens financiers considérables qu’Ineos, le nouveau propriétaire, met à la disposition des joueurs pour que ceux-ci puissent bénéficier des meilleures conditions possible et la pauvreté du rendu de cet investissement sur le rectangle vert. Quand on voit évoluer Lausanne, on en vient à se demander pourquoi il est si compliqué de trouver un dénominateur commun à ce groupe, dont les progrès, en termes de cohésion, tardent. Contrairement à Servette, dont le style est reconnaissable, ce qui n’exclut nullement les baisses de régime, le club vaudois demeure une énigme dont Giorgio Contini n’a pas trouvé la solution. À défaut d’être un magicien, le coach s’évertue à louer les vertus du repli défensif. Cela peut parfois fonctionner, mais cela ne fait en aucun cas du LS un prétendant sérieux à la Super League. Si aucun joueur ne triche, personne ne parvient non plus à sublimer les autres. De deux choses l’une: Contini parle peut-être déjà dans le vide et il n’est plus écouté, ce qui est ennuyeux; si son message passe toujours, c’est alors peut-être que son discours n’est pas le bon, ce qui est tout aussi ennuyeux.

Article 24H

À condition de vite changer, le LS peut encore croire à la promotion
FootballMalgré six derniers mois décevants, les Lausannois restent en course pour la Super League. Mais leur situation actuelle inquiète.

Dimanche, à Winterthour, le Lausanne-Sport a arraché son douzième nul de l’exercice. En 23 matches. Une impressionnante régularité dans la médiocrité pour un candidat à la promotion. Malgré ces innombrables points égarés contre ses neuf adversaires, l’équipe de Giorgio Contini pointe pourtant toujours au 2e rang du classement. À six longueurs «seulement» de Servette.

Sur le papier, tout reste donc encore jouable pour l’ambitieux club de la Pontaise. Mais dans les faits, ces très décevants Lausannois ont-ils les moyens de mener la vie dure aux Genevois? Pour avoir un début de réponse à cette énigme, nous avons posé quatre questions à Gabet Chapuisat et à Claude Gross. Les deux entraîneurs vaudois – consultants pour Teleclub – qui suivent avec attention la Challenge League en général et le parcours du LS en particulier, y répondent avec sincérité.

1
Le LS est-il encore un rival sérieux pour Servette?
«Absolument, commence Claude Gross. Avec encore 39 points à distribuer, six unités de retard et deux derbies au programme, tout reste possible. Mais pour espérer reprendre Servette, une victoire contre Aarau, samedi, est impérative. Dans le cas contraire, cela deviendra compliqué.» Un optimisme que ne partage pas tout à fait Gabet Chapuisat. «C’est vrai que l’écart n’est pas abyssal, admet l’ancien international, mais les performances du LS ne m’incitent pas à envisager un retournement de situation. Il faudrait un vrai miracle pour que cette équipe réussisse subitement à franchir un palier au niveau du jeu après avoir livré 23 prestations globalement de faible niveau.»

2
La place debarragiste pourrait-elle aussi lui échapper?
«Malheureusement oui, continue Gabet. Longtemps je n’ai pas cru que Winterthour allait tenir la longueur mais, comme ils l’ont montré dimanche face au LS, les Zurichois font mieux que de la simple résistance. Cette équipe, soutenue par un public fidèle et nombreux, est un bon mélange entre des jeunes très intéressants et quelques éléments plus chevronnés. Et puis, détail non négligeable, contrairement au LS, Winterthour n’a aucune pression. Quant au troisième larron, Aarau, il paie très cher sa défaite à Vaduz, il y a dix jours. Si les Argoviens veulent avoir une chance de décrocher cette place de barragiste, ils devront gagner à la Pontaise.»

«En théorie oui, mais en pratique cela m’étonnerait quand même qu’Aarau puisse refaire son retard, analyse Claude Gross. À moins qu’il ne s’impose à Lausanne bien sûr. Le cas échéant, la lutte serait très ouverte jusqu’au bout entre ces deux équipes car je ne vois toujours pas Winterthour tenir la distance, même si la prestation des Zurichois dimanche a été à la fois convaincante et de qualité. Cela dit, aujourd’hui on ne peut que se réjouir que ce barrage ait été réintroduit, cette saison. Il offre un précieux joker supplémentaire au LS.»

3
Après 23 matches, le LS est-il capable de franchir un palier?
«Je n’en sais rien, mais je l’espère vraiment, souffle l’ancien entraîneur du FC Le Mont. Je n’aime d’ailleurs pas trop juger les équipes de l’extérieur car j’estime que d’autres sont mieux placés que moi pour le faire. En l’occurrence, Pablo Iglesias et Giorgio Contini. Cela dit, il est évident que par rapport à la qualité de son effectif et à ses ambitions, le LS est aujourd’hui loin du compte. Et ce qui plombe son parcours, ce sont surtout ces trop nombreux nuls. Pour faire plus souvent la différence, peut-être leur manque-t-il un vrai buteur. À ce titre le départ de Rapp et l’absence de Margiotta, deux attaquants qui auraient dû faire la différence, sont un vrai problème. Comme un jeu qui ne décolle pas.»

«Pour moi, estime Gabet Chapuisat, l’absence de jeu est le principal handicap du LS. Si tu veux réussir une indispensable série de victoires – ce dont les Lausannois n’ont jamais été capables – cela passe nécessairement par la manière. Or, depuis cet automne, il n’y a aucune surprise, tant dans le jeu que dans l’approche des matches. Du coup, le LS ne maîtrise jamais vraiment son sujet et se retrouve en danger contre n’importe quel adversaire, comme on l’a vu ce dernier mois face à Rapperswil et à Kriens, deux équipes de bas de classement. Avec comme conséquence des nuls à profusion qui ne servent à rien.»

4
Giorgio Contini reste-t-il l’homme de la situation?
«Clairement pas, conclut Chapuisat. Après huit mois de travail, Giorgio Contini n’a toujours pas trouvé la bonne formule. Avec le potentiel dont dispose le coach, le public est en droit d’attendre autre chose, non? De plus, il ne parvient pas à tirer les 100% de ses joueurs. Tactiquement, cette équipe reste pour moi une énigme. La seule question que je me pose, c’est quand les dirigeants lausannois vont-ils commencer à bouger?» Un sujet délicat que Claude Gross aborde avec plus de prudence. «Les résultats ne correspondent certes pas aux attentes mais il est, à mes yeux, prématuré de tirer un bilan définitif du travail de Giorgio Contini. Encore une fois, les seuls habilités à prendre des décisions sont ceux qui vivent cette situation de l’intérieur.» (nxp)

Schneuwly et Aarau jouent leur saison samedi

Football Une défaite face au LS
à la Pontaise anéantirait presque tout le bénéfice de la remontée au classement réussie par les Argoviens

Du côté de la Pontaise, chacun est bien conscient de la grande importance de la rencontre de samedi, face à Aarau. Un nouveau partage des points ou, pire, une défaite contre les Argoviens, compliquerait en effet un peu plus encore le chemin déjà tortueux vers cette première place que revendiquent toujours les Vaudois.

Mais si ce duel est crucial pour le LS, il sera tout simplement décisif pour le FC Aarau. Auteurs, après une entame catastrophique (11 matches/4 points), d’une exceptionnelle série de neuf victoires pour un seul nul entre le 26 octobre et le 24 février, les Argoviens viennent de voir leur folle remontée au classement connaître deux brusques coups d’arrêt. «Dans un premier temps, nous étions bien sûr très déçus d’avoir interrompu notre belle série en perdant à Vaduz, reconnaît Marco Schneuwly. Mais d’un autre côté, nous nous disons qu’il vaut mieux nous incliner là-bas que face au LS ou à Winterthour, nos deux concurrents dans cette lutte pour la 2e place. Quant au nul contre Servette, je crois que l’on peut finalement en être satisfaits. Même si nous menions 2-0, nous avons affronté un adversaire en pleine confiance qui évolue actuellement un petit cran au-dessus des autres.»

Ce qui est loin d’être le cas du Lausanne-Sport, l’autre grand favori à la promotion, avec Servette et Aarau, en juillet dernier. «C’est vrai que jusque-là les Lausannois ont manqué de régularité pour inquiéter les Genevois, souligne l’attaquant fribourgeois d’Aarau. Mais leur potentiel reste de premier ordre. Il nous faudra évoluer au même niveau que lors de notre première confrontation à la Pontaise pour espérer revenir avec ces trois points que nous viendrons chercher. Je me souviens qu’en septembre, alors que nous sortions de six défaites initiales, nous aurions mérité beaucoup mieux que ce nul obtenu en infériorité numérique.»

Marco Schneuwly ne fait donc pas de mystères. Aarau se déplacera à Lausanne avec la victoire comme unique objectif. Trois points d’autant plus importants qu’il se déplacera à Winterthour la semaine suivante. Mais chaque chose en son temps. «Dans notre position, conclut Schneuwly, il ne sert à rien de regarder trop loin.» Un choc que manquera le géant Stefan Maierhofer, suspendu. Un petit souci en moins pour Giorgio Contini. André Boschetti

Bon ben on va continuer avec Contini jusqu’à la fin de la saison :

Article 24h

«Le LS ne changera pas d’entraîneur cette saison»
FootballAu moment où les Vaudois s’apprêtent à jouer un match clé contre le FC Aarau, Pablo Iglesias renforce la position de Giorgio Contini.
Fidèle à lui-même, Pablo Iglesias a le sourire. Malgré les difficultés que rencontre le Lausanne-Sport cette saison, le directeur sportif de la Pontaise est toujours aussi enthousiaste et optimiste qu’au moment d’aborder le championnat de Challenge League en juillet dernier. Une «positive attitude» et une envie d’aller de l’avant que l’on cherche en vain sur le terrain depuis plus d’un an.

Êtes-vous prêt à miser votre salaire sur une promotion du LS en fin de saison? Bien sûr! Parce que j’ai de bonnes raisons d’y croire. Ce 2e tour sera très différent des saisons précédentes, car il n’y a pas de relégué administratif connu en hiver déjà. Du coup, la compétition est acharnée. Mis à part Wil, toutes les équipes sont engagées dans une âpre lutte pour conquérir qui l’une des deux premières places, qui le maintien. Avec comme conséquence des matches serrés où de nombreux points seront encore égarés par chaque équipe.

Le début d’année du LS n’incite pourtant pas à l’optimisme. On peut même parler de régression par rapport à la fin de 2018.
Nous devons mieux faire, c’est évident. Mais ce qui me réconforte, c’est l’état d’esprit de ce groupe. Il sait où il va et ce qu’il faut faire pour y arriver. Il nous manque aujourd’hui cette autorité sur le terrain que l’équipe affichait en début de saison. Elle doit se libérer pour à nouveau faire peur à ses adversaires. À mon avis, on ne parvient toujours pas à exploiter pleinement le potentiel de chaque joueur.

C’est l’une des principales tâches d’un coach, non? Comment Giorgio Contini peut-il espérer très vite un progrès qu’il n’est pas parvenu à obtenir en neuf mois?
Giorgio Contini est un très bon entraîneur, que nous n’avons pas choisi par hasard. À nos yeux, il avait, et il a toujours, toutes les qualités pour permettre au LS d’atteindre les objectifs fixés. Par exemple, tous les ajustements et les corrections qu’il a apportés cette année à l’équipe au cours des cinq premiers matches ont été gagnants. Ce qui prouve sa compétence. En revanche, j’admets qu’il nous manque encore cette constance et cette autorité sur le terrain qui nous permettraient d’éviter ces nuls qui nous pénalisent énormément. Mais que les choses soient claires: les propriétaires et dirigeants du LS n’ont pas l’intention de changer d’entraîneur cette saison!

Depuis le début de la saison, l’impression est que ce LS est une équipe à réaction. Piquée, elle sait répondre mais en reste malheureusement trop souvent là.
C’est vrai et, croyez-moi, c’est un problème qui nous préoccupe et que nous essayons de résoudre. Sans succès jusque-là. (Il marque une petite pause.) Peut-être s’agit-il d’une question de confiance. Ce qui serait d’autant plus étrange que l’équipe est invaincue depuis près de quatre mois. Même face à des adversaires de Super League affrontés en matches amicaux. Quant à la pression, elle n’est pas un argument. Plus que les bloquer, elle doit les galvaniser.

Imaginez-vous un 3e rang final synonyme de scénario catastrophe?
Absolument pas et je ne veux pas l’imaginer. Les joueurs et le staff sont comme moi: ils ne veulent pas jouer une saison de plus en Challenge League!

Pour être promu, il faut que le LS parvienne très vite à enfin aligner une série de victoires.
À mon avis, il ne manque pas grand-chose, juste un petit déclic. Qu’il sera plus facile de provoquer si nous avons la chance de pouvoir une fois compter sur toutes nos forces en même temps. Les nombreuses blessures nous pénalisent beaucoup actuellement.

Comment réagissent les propriétaires du club?
Nous sommes en contacts réguliers, même si, pour des raisons professionnelles, ils ne sont pas aussi présents que nous le souhaiterions tous. Mais ils sont toujours aussi ambitieux pour le club et nous font une totale confiance. Ils découvrent un monde très émotionnel qui ne ressemble pas du tout à celui auquel ils sont habitués. Mais ils apprennent vite et apportent des réflexions toujours pertinentes.

Bob Ratcliffe, le CEO du club, était à Wil il y a quinze jours. Qu’a-t-il pensé de la prestation de son équipe qu’il voit rarement?
Je ne cache pas qu’il a été un peu déçu par ce que nous avons proposé ce soir-là. Surtout par le manque d’autorité et d’esprit d’initiative des joueurs. Il aurait aussi eu envie de voir ces progrès dans le jeu qui tardent à arriver. Des problèmes qui n’expliquent pas la sinistrose que je sens autour de nous. Le LS est toujours 2e, avec la 2e meilleure attaque, la 2e défense la moins perméable et son destin entre les mains, non? J’aimerais aussi que le public comprenne que ce championnat est compliqué et que ses encouragements sont d’autant plus importants pour nous. C’est avec leur soutien que nous réussirons à atteindre nos objectifs.

Plus qu’une ambition, cette promotion semble être une obsession pour le LS, non?
Avec tout le respect que je porte à cette catégorie de jeu et à nos adversaires, personne ici n’a envie de rester en Challenge League. Nous sommes d’ailleurs en train de préparer une équipe de Super League pour le prochain exercice avec le staff, la cellule de recrutement et le directeur technique de notre centre de formation.

Avez-vous le sentiment de jouer une partie de votre crédibilité de directeur sportif, cette saison?
Je n’en sais rien et cela m’importe peu. Je ne suis pas venu au Lausanne-Sport pour satisfaire mon ego mais pour aider le club à grandir et faire partie de ce projet unique qui est de permettre au LS de redevenir, avec le temps, l’un des grands clubs du pays. Le problème, avec le football, c’est que tout le monde s’y invite, pense le connaître et donne son avis. Or, comme dans chaque profession, il faut être à l’intérieur pour bien comprendre les choses. Jamais il ne me viendrait à l’esprit de critiquer un professionnel dans un domaine que je ne maîtrise pas.

Souffrez-vous des critiques, parfois féroces, qui vous sont adressées?
Sincèrement, je ne souffre que de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Même si, je le répète, je reste encore fermement convaincu que nous jouerons en Super League la saison prochaine, j’aurais préféré, comme tous nos supporters, voir le LS réaliser un brillant championnat, dominer son sujet. Mais, pour ce qui concerne le reste, j’ai l’avantage de ne pas être blessé par les attaques personnelles. Plus que me toucher, elles me motivent au contraire à chercher à faire toujours mieux. Je sais que, pour certains, je suis surtout un donneur de leçons et un grand théoricien. Peu importe. Voir ce club auquel je suis très attaché grandir et progresser mois après mois est la seule chose qui m’importe vraiment aujourd’hui. Cela dit, je suis bien conscient que, pour y parvenir nous avons besoin les uns des autres. D’où mon envie de rassembler autour de cet ambitieux projet tous ceux qui sont réellement attachés au LS. Si j’avais un vœu à exprimer, c’est que chacun essaie davantage de regarder ce qui va plutôt que de se focaliser sur ce qui ne fonctionne pas encore. (nxp)


L'avant-match

La Pontaise, samedi 17 h

Les absents Nanizayamo, Brandão et Zeqiri sont toujours blessés. «J’espère bien pouvoir les récupérer tous les trois à la fin du mois, après
la pause des équipes nationales», précise Giorgio Contini. Puertas (suspendu) sera également absent.

Aarau «Après une longue série positive, les Argoviens connaissent aussi un petit coup de moins bien. En gagnant, nous donnerions un sérieux coup de frein à leur ambition de promotion. À nous de faire le nécessaire pour prendre les trois points.» Les deux premières confrontations se sont soldées par autant de nuls (1-1 et 2-2). A.B.

Pour une fois qu'on est sur un podium européen
https://www.lematin.ch/sports/football/ls-roi-nuls/story/12626865

Dès la 15ème minutes :

https://www.lematin.ch/11647498

https://www.20min.ch/ro/sports/cyclisme/story/Le-Team-Sky-devient-le-Team-Ineos--31221505

https://www.24heures.ch/sports/ls/giorgio-contini-tend-derniere-fois-main-francesco-margiotta/story/11250957

https://www.lematin.ch/sports/football/proprietaire-ls-repart-conquete-chelsea/story/28680677

https://www.24heures.ch/sports/actu/oui-team-vaud-peut-monter-promotion-league/story/23708570

Selon le Blick, Margiotta serait le joueur le mieux payé de la BCL (30'000.-/mois).
https://www.blick.ch/sport/fussball/challengeleague/bei-lausanne-verbannt-margiotta-kassiert-30000-franken-fuers-nichtstun-id15234435.html

Football
Faire le boulot contre Chiasso avant de penser à Servette
CYRIL ZINGARO

Le LS de Giorgio Contini accueille
les Tessinois ce samedi avec une seule envie: gagner
pour préparer le derby de mercredi

Giorgio Contini et le LS entrent dans la phase décisive du championnat. KEYSTONE

Tim Guillemin

Vendredi en début d’après-midi, Giorgio Contini n’a pas voulu dévoiler s’il serait dans les tribunes de la Praille le soir même pour Servette-Winterhour. «Peut-être que j’y serai et peut-être pas», a lâché l’entraîneur du Lausanne-Sport, qui ne veut surtout pas donner l’impression qu’il pense à autre chose qu’à la réception du FC Chiasso, samedi à la Pontaise. Et cela, même si Servette se présentera mercredi dans ce même stade (20 h) pour le grand derby lémanique du haut de tableau, celui dont tout le monde parle déjà.

«On sait que ce match sera important, mais on n’y pense pas encore, assure Giorgio Contini. On doit rester absolument concentrés sur le match de Chiasso, prendre les trois points pour préparer sereinement le match suivant.»

Fini les congés
Les Rossoblu sont neuvièmes, avec un grand besoin de points, et il est d’ores et déjà acquis qu’ils ne viendront pas à la Pontaise pour faire le spectacle, ce qui rendra la tâche du LS compliquée.

Les Vaudois sont souverains contre les équipes de Super League en amical, comme le prouve encore le 3-0 infligé au FC Lucerne pendant la pause des équipes nationales. «Pour nous, c’est plus facile actuellement de jouer contre des équipes de Super League», avoue l’entraîneur du LS. Un peu paradoxal, non, de ne pas réussir à enflammer des matches contre des équipes de bas de tableau de Challenge League, tout en faisant exploser des équipes de l’élite? «Le niveau de jeu est plus haut, les équipes viennent nous chercher, donc on a de l’espace. Et comme on est techniquement à l’aise, on arrive à se sortir de leur pression. Ce n’est rien de nouveau: si on a la place pour jouer, on est capables de faire de bonnes choses», explique Giorgio Contini.

Le souci, on l’a dit, c’est que le FC Chiasso ne viendra pas à Lausanne pour offrir des espaces à son adversaire. «Depuis le changement d’entraîneur, les Tessinois jouent moins au football qu’avant, mais ils prennent plus de points. Leur 3-5-2 est plutôt un 5-4-1, très défensif. Ils vont venir pour défendre à fond, il nous faudra rester concentrés, ne pas leur donner d’espaces pour nous frapper en contre-attaque. Et bien sûr, marquer le plus tôt possible. Si on n’y arrive pas, rester patients pendant 93 ou 94 minutes…» Pour faire exploser le verrou tessinois, le Lausanne-Sport pourra probablement compter sur Francesco Margiotta, même si Giorgio Contini n’a pas confirmé à 100% qu’il serait dans le groupe: «Il est là, il s’entraîne avec nous. On lui a tendu la main, il est bien. Il est disponible pour une place dans le contingent.»

Après ce match, donc, il sera temps de penser à Servette et de rentrer dans la dernière phase de ce championnat. Et là, ça devient sérieux, y compris en ce qui concerne les programmes hebdomadaires.

«Finis les congés! On en a eu ces derniers jours, les joueurs ont pu couper. Maintenant, on n’en aura plus jusqu’à la fin. Samedi, on joue contre Chiasso. Dimanche, décrassage. Lundi et mardi, entraînement. Mercredi, match contre Servette. Jeudi et vendredi entraînement et samedi on joue à Rapperswil. Et après, on recommence», détaille Giorgio Contini.

L’avant-match
La Pontaise, samedi 17 h -

Deux retours Andi Zeqiri et Gonçalo Brandao sont de retour de blessure. Les deux hommes seront mis à disposition d’Ilija Borenovic et du Team Vaud M21 ce samedi après-midi à 15 h face à Meyrin, au Bois-Gentil.

Quasi au complet Mickaël Nanizayamo et Joël Geissmann sont les deux joueurs blessés du contingent lausannois.

Un Vaudois en face Fabio Porterlinha Gomes était un très élégant milieu de terrain du Team Vaud M21 jusqu’à l’été dernier. Très technique, à l’aise avec le ballon, il s’est engagé avec Chiasso, où il brille depuis trois matches. En septante minutes de jeu, toutes rencontres cumulées, il a inscrit un but et donné une passe décisive. À même pas 20 ans, il s’agit d’un talent à suivre. Autre joueur bien connu dans le canton de Vaud, le gardien Anthony Mossi, ex-portier du FC Le Mont.

Première pour l’arbitre À 27 ans, l’arbitre zougois Mirel Turkes sifflera samedi son tout premier match en Challenge League. T.GN

https://www.lematin.ch/sports/football/ben-khalifa-bras-fer-club/story/27798820

La presse fait son job, des articles presque en continu depuis 2 jours :
Ces quatre hommes qui peuvent faire basculer le derby https://www.lematin.ch/17715735

https://www.bluewin.ch/fr/sport/football/challenge-league-geiger-reste-prudent-234357.html

http://www.carton-rouge.ch/2019/04/05/pigeon-margiotta/?fbclid=IwAR2JR6WjOWTCfDgLFlKwObJc1cLjpt9TFf5L8re0GnJwH-Ro8niJRyO_t8k

Les tauliers de la Pontaise doivent prendre le destin du Lausanne-Sport en main

Football Le club vaudois, qui se rend à Rapperswil, souffre de
la discrétion de ses leaders

Dans les glaces de la Pontaise, Lausanne a dévissé contre Servette (0-2). Délicieux vertige du plaisir pour les premiers de cordée. Et chute vertigineuse des (mauvais) perdants. Pour ceux-ci, il faudra trouver une autre voie pour rejoindre le sommet toujours espéré. Au lieu de l’itinéraire direct, il s’agit désormais d’emprunter celui qui passe par les barrages; soit un total de onze matches (et non plus neuf). Mais avant d’imaginer batailler contre le 9e de Super League – probablement Ne/Xamax –, le LS se doit de «blinder» sa deuxième place, donc de rebondir. Jeudi matin, Pablo Iglesias a parlé aux joueurs ainsi qu’au staff élargi. «Ne laissez pas entrer le moindre doute dans ce qu’il reste à faire, leur a dit le directeur sportif. On sait que l’exploit est possible et on va le réaliser ensemble.» À condition d’en être vraiment persuadé, ce dont on peut parfois douter.

À la Pontaise, l’heure n’est toutefois pas au bilan intermédiaire (vite établi de toute manière, car désastreux) ni aux prises de tête, mais encore à la mobilisation. À cet égard, le rôle des joueurs d’expérience pourrait s’avérer capital au sein du groupe. Encore faudrait-il que les tauliers du LS jouent pleinement leur rôle, ce qui suppose un tout autre investissement de leur part.

Ce n’est pas aux «gamins» de porter le destin de l’équipe mais bien à ceux qui ont déjà un important vécu derrière eux. Au moment où le rendu collectif n’exprime pas la valeur des individualités, on est en droit d’attendre bien plus, en tout cas autre chose, d’un Flo, d’un Cabral, d’un Kukuruzovic, d’un Pasche sans parler des états d’âme de Margiotta. Seule certitude acquise: si Lausanne peut toujours viser l’ascension, il le fera sans changer de guide. En dépit de résultats décevants loin de correspondre aux aspirations d’Ineos, Giorgio Contini, dont le contrat court jusqu’en 2020, demeurera en place «cette saison» – ce qui laisse la porte ouverte à un changement de banc pour la suivante, peut-être même en cas de montée.

Au LS, la question de l’entraîneur est en tout cas jugée suffisamment sensible pour être du seul ressort du grand patron, Jim Ratcliffe lui-même. Voici quelques semaines, le propriétaire du club aurait ainsi mis son veto à un changement de coach alors que l’esquisse d’un plan B se dessinait. Les grandes manœuvres attendront. Nicolas Jacquier

L’avant-match
Grünfeld, samedi (17 h) -




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Forfaits Le derby a coûté cher au LS qui, outre les trois points, a perdu Puertas (cuisse) et Boranijasevic, touché aux ligaments du genou.

Bilan Lausanne compte deux succès étriqués contre Rapperswil, ayant chaque fois gagné 1-0 dans les dernières minutes, avec des buts de Dominguez (88e) le 11 août et Nganga (84e) le 16 février. Entre-temps, les Vaudois n’avaient pu faire mieux qu’un nul 2-2 dans la cité des Knie.

Mise au vert L’équipe a quitté vendredi les Plaines-du-Loup pour aller prendre ses quartiers et dormir
au bord du lac de Zurich. Dans ce domaine-là, les Vaudois «assurent».

Lanterne rouge Entraîné par le directeur sportif Stefan Flühmann
(qui a remplacé Urs Meier le 19 mars), «Rappi» lutte pour sa survie. La suspension de Turkes, son meilleur atout offensif (avec 12 buts), ne déplaira pas aux visiteurs. N.JR

Football
Ineos veut s’acheter l’OGC Nice et le rapprocher du LS
SEBASTIEN NOGIER

La société rolloise, propriétaire du Lausanne-Sport, aimerait élargir
son empire en s’offrant l’ancien club de Lucien Favre

Jim Ratcliffe, qui a des attaches sur la Côte d’Azur, a fait une offre d’achat pour l’OGC Nice. EPA

Christian Maillard

Fou de foot, le boss d’Ineos Jim Ratcliffe adore escalader des cols à vélo ou courir des marathons. Mais surtout loin des projecteurs. C’est son frère aîné, Robert, 68 ans, qui se met pour lui en lumière. Ensemble, ils placent une partie de leur fortune dans le sport. Bob (son diminutif), qui a succédé il y a deux semaines à David Thompson à la tête du Lausanne-Sport, se trouvait jeudi sur la Côte d’Azur. Après avoir jeté leur dévolu sur la petite reine en reprenant les destinées de l’équipe Sky, les Ratcliffe ont bien l’intention d’acquérir l’Olympique Gymnaste Club Nice pour en faire un club capable de viser la Ligue des champions. «On est prêt à investir de manière conséquente avec un plan de développement ambitieux sur le long terme», a expliqué Bob Ratcliffe à «Nice Matin», ajoutant, notamment, que les premiers échanges remontent au mois de novembre «par l’entremise du LS».

Il connaît bien Patrick Vieira
Alors qu’Ineos veut être impliqué «dans le football de très haut niveau», pourquoi avoir «choisi» l’ancien club de Lucien Favre, 8e du championnat de France? Si Jim Ratcliffe, fan des Reds, a toujours des vues sur Chelsea, il refuse toutefois d’entrer dans le jeu de la surenchère avec Roman Abramovitch. «À vrai dire, mon frère, qui connaît bien Patrick Vieira, a des attaches sur la Côte d’Azur, poursuit l’aîné dans «Nice Matin». En plus, l’OGC Nice, avec son stade flambant neuf, ses supporters et son spectacle intéressant, correspond à notre philosophie.» Il veut acheter un club à long terme qui possède une histoire pour le développer et lui faire franchir un palier. «C’est la mentalité d’Ineos, ce sont nos valeurs. On a toujours investi dans le sport de manière cohérente.» Selon lui, il pourrait y avoir une passerelle entre Lausanne Sport et Nice, histoire de développer l’académie.

Il ne «leur» reste plus qu’à convaincre le propriétaire chinois, Chien Lee, qui semble tout aussi redoutable en affaires. «On a eu un rendez-vous. Il a été charmant. C’était il y a un mois environ, raconte Bob Ratcliffe. On avait un dossier solide, des arguments. Lui disait être ouvert à la vente. Et vingt-quatre heures plus tard, on nous a fait savoir qu’il ne voulait plus recevoir d’offre de rachat.» Jim Ratcliffe, bien décidé à bâtir son empire, n’a pas abandonné l’idée de racheter ce club. Mais pas 100 millions d’euros.

Un tueur dans les affaires
Y parviendra-t-il? Jim a montré par le passé qu’il remportait tous ses paris. À ses débuts, il n’avait pas de pétrole, pas encore deux yachts de luxe à Monaco. Il avait surtout des idées. Un jour de 1998, il a lâché le monde de la finance pour engager son patrimoine, sa maison, ses économies, celles de sa femme et de ses trois enfants. Son but: acheter la division chimique du pétrolier BP. C’est à ce moment qu’est né Ineos, cette entreprise de pétrochimie, dont la maison mère est basée à Rolle, qui emploie 18 000 personnes dans 73 usines à travers le monde. Chiffre d’affaires annuel: 60 milliards de francs.

C’était assez osé, vraiment gonflé. Mais Jim Ratcliffe, anobli par la reine, est aujourd’hui avec 30 milliards de francs l’homme le plus riche de Grande-Bretagne. Celui que l’on surnomme aussi «Dr No» a la réputation, à 66 ans, d’un tueur dans les affaires, qui saute sur tout ce qui bouge et qui peut lui rapporter gros. Le Londonien habite Monaco pour échapper aux impôts. Ce n’est pas très loin de Nice…

é Lausanne-Sport (Football)

Fan de foot, Jim Ratcliffe, qui est également l’un des sponsors principaux des hockeyeurs du Lausanne HC, a racheté le Lausanne Sport fin 2017. «On veut retrouver la scène européenne», avait déclaré son premier président, David Thompson avant que Jim ne place son frère, Robert, à sa tête il y a deux semaines. Nul ne sait précisément combien la société a déjà investi au LS, mais on parle d’une bonne dizaine de millions de francs. Au moins…

é Ineos Team UK (Voile)

Depuis deux ans, Jim Ratcliffe sponsorise le bateau britannique qui participera à la prochaine Coupe de l’America en 2021.
Sir Ben Ainslie barrera l’Ineos Team UK.
Le tout contre un chèque de 128 millions d’euros (144 millions de francs). «C’est une compétition créée par les Anglais il y a 150 ans. Ils ne l’ont jamais gagnée, on veut remédier à ça», s’est exprimé Bob Ratcliffe dans «Nice Matin».

é Équipe SKY (Cyclisme)

Dès le 1er mai de cette année, Ineos sera à la tête de la formation cycliste de la Sky, celle de Chris Froome et de Geraint Thomas, victorieuse des quatre derniers Tour de France.

Les cinq lettres de la société britannique figureront dès cet été sur le maillot. «Mon frère, Jim, est un grand passionné de sport. Il fait beaucoup de vélo et a gravi plusieurs fois le col de la Madone», explique aussi Bob Ratcliffe dans le quotidien niçois. L’investissement s’élève à 46,6 millions d’euros par an.

é Chelsea (Football)

Grand supporter de Manchester United et ami d’Alex Ferguson, Jim Ratcliffe a fait une croix sur les Red Devils de la famille Glazer et une offre pour les Blues de Chelsea, son quartier londonien. Mais Roman Abramovitch réclamerait plus que les 2 milliards d’euros proposés.

é OGC Nice (Football)

Dernier souhait de celui qu’on surnomme «Dr No»: l’acquisition de l’OGC Nice au Chinois Chien Lee. Une première offre évaluée à 90 millions d’euros mais, selon «Nice Matin», le propriétaire actuel en voudrait dix millions de plus. «On est prudent, on veut payer le juste prix… On ne cédera pas à la surenchère» a lâché Bob Ratcliffe. Les transactions sont en cours. C.MA.

Margiotta candidat au pigeon de mars sur Carton-Rouge

http://www.carton-rouge.ch/2019/04/05/pigeon-margiotta/

Football
Après neuf mois de travail,le LS est toujours en chantier
Keystone

La petite victoire arrachée à Rapperswil confirme que Giorgio Contini est encore loin de la bonne formule

Giorgio Contini était le premier à admettre la pauvreté de la prestation lausannoise. Le coach a du pain sur la planche. KEYSTONE

André Boschetti Rapperswil

Le résultat est identique, mais le contraste, saisissant, résume parfaitement la situation. Le 29 juillet dernier, à l’occasion de la 2e journée de championnat, le Lausanne-Sport remporte une courte victoire (2-1) à Vaduz. Sa toute première d’une saison qui doit avoir pour couronnement logique un retour immédiat à l’échelon supérieur. Dans le vestiaire lausannois, l’ambiance est plus que joyeuse. Durant une bonne vingtaine de minutes, les chants des joueurs de Giorgio Contini leur font alors presque oublier ce tout frais et traumatisant retour en Challenge League ainsi que la chaleur caniculaire. Hilare, Pablo Iglesias n’en revient pas. Après la galère printanière, tout semble gentiment se mettre en place pour vite effacer une relégation qui, dans les plans ambitieux d’Ineos, ne doit finalement être qu’un simple et peut-être utile incident de parcours.

Huit mois plus tard, le tableau est loin d’être aussi idyllique. Ce samedi 6 avril, seuls cinq joueurs présents au coup d’envoi au Liechtenstein le sont encore à Rapperswil. Face à la lanterne rouge, le LS s’impose à nouveau chichement sur le plus petit des scores. Mais dans le vestiaire lausannois, l’humeur n’a pas grand-chose à voir avec celle, joyeuse et festive, de juillet. Le visage sombre, Pablo Iglesias se dirige vers la sortie sans esquisser le moindre sourire. Le directeur sportif de la Pontaise est sans doute conscient que sans un excellent Thomas Castella dans les buts et cette fébrilité qui accompagne souvent le cancre d’une ligue, les Saint-Gallois auraient vraisemblablement pris un point mérité. Et par là même compliqué encore un peu plus le chemin qui doit mener le LS jusqu’à ce périlleux barrage, désormais la seule façon pour lui d’éviter un second fiasco consécutif.

«Il faut savoir s’en contenter»
Moins de deux mois et huit matches séparent encore les Vaudois de cette double confrontation tant espérée contre le 9e de Super League. À voir l’ampleur de la tâche qui attend Giorgio Contini, on commence à se dire que c’est peu. Un constat que font certainement aussi les joueurs eux-mêmes, puisque aucun d’entre eux n’a daigné manifester sa joie, ni même lever les bras au ciel, au moment du dernier coup de sifflet libérateur. Pourtant souvent prompt à positiver, Giorgio Contini est le premier à admettre la pauvreté de la prestation lausannoise. «Ce que nous avons montré sur le terrain aujourd’hui (samedi) était clairement insuffisant. Mais dans certaines circonstances, il faut savoir s’en contenter et se réjouir des trois points, la seule chose qui comptait contre Rapperswil. Mal jouer et gagner peut aussi faire du bien au moral.»

Même si le coach ne l’avoue qu’à demi-mot, les trois jours qui ont séparé le derby perdu contre Servette et ce déplacement sur la pelouse de la lanterne rouge ont été parmi les plus pénibles d’une saison qui n’en a pourtant pas manqué. «Mercredi, poursuit Contini, nous sommes tous sortis du terrain terriblement frustrés. Un peu à cause de la défaite, bien sûr, mais surtout parce que les conditions de jeu ne nous ont pas permis de montrer ce que nous voulions proposer. D’où un léger abattement collectif et une fatigue physique compréhensibles. Nous avons eu peu de temps pour les évacuer avant ce match délicat contre un adversaire qui joue le maintien. Voilà pourquoi je me contente du résultat, même si je reste conscient qu’il faudra réussir à faire beaucoup mieux pour conserver cette 2e place.»

Aucune certitude
Si le prochain retour des blessés (Cabral et Puertas), ainsi que la vitesse et la facilité de dribble de Dan Ndoye sur le côté droit, offrent des perspectives intéressantes au milieu, les deux autres secteurs de jeu sont encore loin de proposer les garanties espérées pour aborder cette dernière ligne droite avec la sérénité nécessaire. Sans parler de cet éventuel barrage où il faudra que le Lausanne-Sport propose un tout autre visage pour espérer créer ce qui, au vu de ce que l’équipe propose aujourd’hui, constituerait un petit exploit.

Dès 16'56

https://www.lematin.ch/sports/football/lausannesport-dernier-soucis-ineos/story/12785002

Football
Passer de paria à sauveur du LS, tel est le grand défi de Margiotta
Pascal Muller/freshfocus
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Pascal Muller/freshfocus
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Pour la première fois cette année, l’attaquant italien
a été titularisé
à Rapperswil. Une étape importante pour lui et son club

Auteur d’une passe décisive à Rapperswil, Francesco Margiotta retrouve peu à peu ses meilleures sensations. PASCAL MULLER/FRESHFOCUS

André Boschetti

Lundi, le temps ressemblait beaucoup à l’ambiance qui règne ces jours à la Pontaise: quelques petites éclaircies parvenaient quand même à percer par-ci par-là un ciel très nuageux.

Comment pourrait-il en être autrement? En quatre jours et deux matches à domicile – Chiasso et Servette – qui devaient sonner le début de cette révolte longtemps attendue, le Lausanne-Sport n’a réussi qu’à définitivement anéantir ses ambitions de promotion directe en Super League.

Paradoxalement, la victoire arrachée ensuite à Rapperswil samedi n’a, semble-t-il, fait que plomber davantage le moral des troupes de Giorgio Contini et du proche entourage du club. La mine sombre de Pablo Iglesias, de la plupart des joueurs et du coach au moment de quitter le stade de la lanterne rouge de Challenge League rappelait étrangement les instants qui avaient suivi le très laborieux et inutile succès du LS de Fabio Celestini contre Lugano, il y a tout juste un an. Avec les conséquences et l’issue que l’on connaît.

Aujourd’hui, la situation n’est pas aussi dramatique qu’en avril 2018. Avec huit matches à jouer, trois points d’avance sur Aarau et une différence de buts nettement à son avantage (+10), le LS a largement les moyens de conserver cette place de barragiste qui lui permettrait au moins de (provisoirement?) sauver les apparences. Mais pour cela, il devra très vite être capable de montrer un tout autre état d’esprit, et surtout beaucoup plus d’enthousiasme et de qualité que sur les bords du lac de Zurich. Ou comme à de trop nombreuses reprises tout au long de cette saison.

Aussi étrange que cela puisse paraître, on a aujourd’hui l’impression que le salut de Giorgio Contini et du LS passe par l’offensive. Un secteur de jeu qui ne cesse pourtant de décevoir depuis huit mois. En partie par la faute de Francesco Margiotta, son élément le plus talentueux mais aussi le plus imprévisible. À tel point que Contini avait décidé de le rayer des listes en janvier, au profit de Roman Buess, en l’envoyant en pause de réflexion avec les M21. Avant, vu la misère offensive lausannoise, de lui accorder une nouvelle chance il y a quinze jours.

Après deux bribes de matches contre Chiasso puis Servette, l’ancien paria a donc connu sa première titularisation, à Rapperswil. Avec un certain succès puisque c’est suite à une passe lumineuse de l’Italien que Koura a inscrit l’unique but de la partie. «Même s’il me faut encore un peu de temps pour retrouver mon meilleur niveau, analyse Francesco Margiotta, je suis globalement satisfait de ma prestation. Comme du résultat que nous avons obtenu dans un contexte très compliqué.»

Mais pour que le LS puisse jouer son avenir sur deux matches, en juin, avec de réelles chances de succès, il est impératif que son meilleur élément potentiel réponde enfin aux attentes placées en lui. «Je sens que je suis sur la bonne voie, continue-t-il. J’ai passé par des moments difficiles, mais ils sont désormais derrière moi. Mon envie de contribuer à cette lutte pour la promotion est grande. Le fait d’avoir notre destin entre nos pieds (sic) doit être une grande source de motivation ces deux prochains mois.»

Un duo de choc avec Koura?
À Rapperswil, malgré une performance collective très décevante, on a quand même pu voir l’embryon de ce que pourrait vite devenir l’association Margiotta-Koura en pointe. «Logiquement, les automatismes ne sont pas encore parfaits, conclut l’Italien. Mais j’aime bien évoluer à ses côtés. Avec sa vitesse, il nous offre la possibilité de jouer davantage dans la profondeur. Maintenant, en ce qui me concerne, et même si adresser une passe décisive me fait très plaisir, il serait important pour ma confiance de marquer.» Un but en forme de déclic qui lancerait peut-être le LS vers une promotion en Super League et son ancien paria vers une forme de rédemption. Un scénario qui semble, il est vrai, un brin utopique aujourd’hui. Et demain?

[size=31]Pablo Iglesias attend un grand sursaut d’orgueil de ses joueurs[/size]
Football
Après une nouvelle semaine décevante, le directeur sportif du LS met son équipe et le staff technique face à leurs responsabilités.



[size=21]Même si la qualité des prestations du LS n’incite pas à l’optimisme, Pablo Iglesias croit toujours à la promotion.
(Photo: Keystone)


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• André Boschetti
  

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Samedi, malgré la victoire, Pablo Iglesias quittait Rapperswil tête basse et au pas de charge. Quelques minutes plus tard, en direct sur les ondes de La Première, le directeur sportif de la Pontaise ne cachait ni son courroux ni sa déception après la nouvelle prestation très insuffisante offerte par le Lausanne-Sport.

Trois jours après avoir extériorisé ses états d’âme, l’humeur de Pablo Iglesias est redevenue plus joviale, même si le fond de sa pensée n’a pas changé. «Je suis bien entendu toujours très contrarié par ce que j’ai vu sur le terrain samedi, commence-t-il. Après deux sorties à domicile pénibles, avec un seul point de plus à notre compteur alors que nous en espérions six, je m’attendais à une vive réaction de l’équipe. Malheureusement, malgré un contexte idéal avec ce but réussi d’entrée de jeu, la prestation a été loin de me rassurer. Principalement en raison d’un manque d’enthousiasme et de passion que j’ai toujours plus de mal à comprendre alors qu’on aborde la dernière ligne droite avec l’avantage d’avoir notre destin entre nos mains.»
Dans l'attente du déclic
Alors qu’il ne reste plus que huit matches au programme avant de, peut-être, pouvoir disputer un barrage de tous les espoirs face au 9e de Super League, le LS continue de traîner son spleen sans la moindre révolte apparente. À tel point que les supporters lausannois finissent même par penser que les joueurs se complaisent dans cette médiocrité. «Non, car je continue de croire qu’ils ont un gros ego, beaucoup d’orgueil, et qu’ils vont donc bien finir par le montrer sur le terrain, assure Pablo Iglesias. Ils font le maximum, j’en suis certain, mais il manque toujours ce petit déclic, cette étincelle que nous attendons tous en vain depuis trop longtemps. Pour vous imager le fond de ma pensée, je me sens comme celui qui a devant lui un magnifique puzzle auquel il manque une dernière pièce pour le compléter.»
Une petite mais très importante pièce que l’on pourrait peut-être appeler personnalité ou caractère. «Ou enthousiasme, ajoute le directeur sportif. Quoi qu’il en soit, l’heure du verdict se rapproche et le temps des excuses et des questions est terminé. Il appartient désormais au staff technique et aux joueurs eux-mêmes de trouver les réponses aux questions et les solutions aux problèmes. J’ai le sentiment que tout a été fait depuis de nombreux mois pour placer tout le monde dans les meilleures conditions possible pour bien travailler, dans la sérénité. Ceux qui me connaissent savent que jamais je ne refuserai d’apporter mon aide si on me le demande, mais j’attends de l’équipe et du staff qu’ils parviennent très vite à enfin franchir ce palier qui doit leur permettre de transformer nos trop nombreux nuls en victoires.»
Ces nuls qui font très mal
Quatorze parités – pour trois défaites seulement – qui ont probablement contribué à atténuer ce sentiment de révolte qu’une série de revers aurait engendré. «Ces nuls à répétition nous ont fait beaucoup de mal. Car ils n’insinuent pas le désagréable sentiment de défaite dans les esprits. Tous ces points égarés face aux équipes de deuxième partie de tableau expliquent d’ailleurs presque à eux seuls les onze longueurs de retard sur le leader. Car je reste aujourd’hui encore persuadé qu’individuellement le LS n’a rien à envier à Servette.»
Une remarque, partagée par beaucoup, qui force à évoquer une fois encore le cas de Giorgio Contini. Un entraîneur qui n’a, dit-on, été confirmé dans ses fonctions jusqu’au terme de la saison que grâce au diktat de Jim Ratcliffe lui-même, le big boss d’Ineos. «La seule chose que j’ai à dire, coupe Iglesias, c’est que nous n’avons jamais eu la moindre séance commune à ce sujet avec Jim Ratcliffe. En revanche, nous organisons régulièrement des séances de travail avec Bob Ratcliffe, le CEO et nouveau président, et Stefan Nellen, le vice-président. Nous y évoquons naturellement le présent et l’avenir. Et lorsque nous avons des explications techniques à recevoir, Giorgio Contini y participe. Par ailleurs, je n’ai pas le pouvoir unique de décider du sort de qui que ce soit. Aujourd’hui, le coach comme l’équipe disposent encore de huit matches pour réussir à atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé. Et je reste convaincu que nous y arriverons.»
L’engagement d’Ineos
Même si le LS devait enchaîner les contre-performances ces prochaines semaines, il n’y aura donc apparemment pas de révolution à la Pontaise. «Ceux qui imaginent qu’Ineos se désintéresse peu à peu du club se trompent, conclut le directeur sportif. Dans l’esprit des gens, les voir racheter une équipe cycliste et chercher à acquérir l’OGC Nice les conforte dans cette idée, car ils souhaiteraient que le LS soit au centre de leurs préoccupations. Ce que je comprends mais, croyez-moi, nos propriétaires sont bel et bien là, présents et sur le long terme. Et ils sont toujours aussi ambitieux»
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source: 24 heures
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