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Les articles de presse (pas de commentaire !) - Page 6 Empty Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)

Message par LKK Dim 14 Avr - 3:50

Une constellation pour éblouir

Les investissements récents et massifs de la firme pétrochimique dans le sport interpellent. Quel est leur but?

Florian Müller
florian.muller@lematindimanche.ch

Comment résumer l’image d’Ineos auprès des mouvements écologistes? «Ineos réunit tous les attributs du grand méchant loup pollueur. Des forages pour extraire du gaz de schiste à la production industrielle de matières plastiques, en passant par la promotion de la dépendance au gaz et au pétrole, ils semblent déterminés à nous enfermer dans une économie qui prône le tout carbone.» Tony Bosworth n’y va pas par quatre chemins: il est la tête pensante de l’ONG Friends of the Earth (les amis de la terre), qui condamne depuis de nombreuses années les activités de la firme pétrochimique basée à Rolle (VD).

Au moment où la jeunesse européenne s’empare de la rue pour crier son désespoir climatique, le fonds de commerce des propriétaires du Lausanne-Sport fait tache. Une crise d’image, à l’heure du carbone maudit, qu’Ineos tente de conjurer en arpentant un gazon béni. Rien de mieux que le sport pour se refaire une santé. «Le sport est le vecteur d’image le plus efficace pour une entreprise, confirme Michael Rockinger, professeur à HEC Lausanne. À condition d’en avoir les moyens, une entité peut produire un maximum d’impact auprès du grand public en un minimum de temps.»

Gros sponsor du Lausanne HC dès son arrivée sur le sol suisse en 2010, Ineos reprenait le FC Lausanne-Sport des mains d’Alain Joseph en 2017. En parallèle, le géant de la pétrochimie offrait le plus gros budget de l’histoire de la Coupe de l’America au Défi britannique, avant de s’adjuger le Team Sky, écurie majeure du cyclisme professionnel. Cette semaine encore, Ineos confirmait avoir entrepris des premières démarches pour racheter le club de football de l’OGC Nice, après que des rumeurs insistantes l’ont rapproché de Chelsea. Voilà qui ressemble à s’y méprendre à une stratégie globale d’investissement dans le sport.

«On peut identifier trois ancrages géographiques dans la stratégie d’Ineos, décrypte Emmanuel Baye, professeur en gestion du sport à l’ISSUL. D’abord, l’encrage britannique, celui qui fait vibrer la corde patriotique chère à Jim Ratcliffe: avec le Team Sky et la Coupe de l’America, Ineos investit dans deux fleurons du sport outre-Manche. Ensuite, il y a l’ancrage vaudois, du fait du siège fiscal de l’entreprise à Rolle. Enfin, le dernier point chaud est plus récent et il concerne la Riviera française avec l’OGC Nice, en lien avec le domicile fiscal de Jim Ratcliffe, son président, à Monaco.» Partout où Ineos est implanté, la volonté d’associer son image au sport est manifeste.

Interdire la pub, comme pour le tabac

C’est surtout vrai en Grande-Bretagne, où l’image d’Ineos a été particulièrement écornée ces dernières années avec les forages relatifs au gaz de schiste notamment. En alignant le Team Ineos au départ du prochain Tour de France, la firme est assurée d’obtenir d’énormes retombées positives en termes de visibilité. Entre le cyclisme et la voile, et peut-être bientôt le football, Ineos ratisse sur ses terres en mettant la main sur un large spectre de sports, du populaire à l’élitiste. Une entreprise de greenwashing – écoblanchiment en bon français – qui fait sortir de ses gonds Tony Bosworth. «Les voir associer leur nom au cyclisme et à la voile, deux sports propres en termes de bilan carbone, est hautement déprimant, indique le militant écologiste britannique. Ineos vante les valeurs du vélo alors que, dans les faits, il fait tout le contraire. Ça ne colle pas.»

Et Tony Bosworth de proposer d’imposer aux géants du carbone dans le sport le même type de lois qu’aux cigarettiers et autres distilleurs: «Il est temps de mettre un terme à ces formes outrancières de greenwashing et d’interdire la publicité des énergies fossiles dans le sport en raison des risques que ces industries présentent pour la santé comme pour la planète.» Un décalage éthique d’autant plus frappant que le Team Sky, qui deviendra officiellement le Team Ineos à partir du 1er mai, affichait jusque-là un slogan militant sur son maillot: «Pass on Plastic», pour un monde sans plastique.

Pression indirecte sur les politiques

Si Ineos investit dans le sport, c’est aussi, à l’image du Qatar et de toutes les économies hautement dépendantes des énergies fossiles, pour diversifier ses activités. «Ils ont monté tout un secteur de l’entreprise dédié au football, on peut donc imaginer qu’ils envisagent de rationaliser ce business-là en faisant du LS la première pierre de l’édifice et de s’en servir comme tremplin, un club d’un niveau supérieur en France comme Nice, qui possède un stade déjà financé et un prestige lié à la Côte d’Azur leur permettant d’organiser des activité RP haut de gamme, et puis un club fleuron en Angleterre comme leur intérêt récent pour Chelsea semble le démontrer, explique Emmanuel Baye. Il y a des possibilités de retour sur investissement à tous ces échelons, en mutualisant les moyens.»

En plaçant ses billes dans un maximum de sacoches, Ineos minimise le risque de revers. Et dans le cas très vaudois de ses investissements? «Peut-être qu’ils se servent de Lausanne pour faire un test grandeur nature avant de passer à l’échelle supérieure, avance Emmanuel Baye. Il y a un nouveau stade, un réservoir de joueurs intéressant et une culture locale, tous les ingrédients font que c’est plutôt une bonne affaire à leur échelle au moment de se faire la main dans un nouveau business. De ce point de vue là, les résultats du LS chaque week-end ne sont pas essentiels, il s’agit plutôt de poser des premiers jalons avant de grandir. Si Lausanne ne remonte pas cette année en Super League, ce ne sera pas un drame pour Ineos.»

Autre raison toute vaudoise: «En s’impliquant dans la vie culturelle régionale, Ineos met une pression indirecte sur le pouvoir politique: «Si on part, le football meurt, allez expliquer ça à vos électeurs. Donc continuez à nous caresser dans le sens du poil en termes de fiscalité.» Pas folle la guêpe.

FOOTBALL Ineos rachète le Lausanne-Sport en novembre 2017 pour
«promouvoir la jeunesse et le sport»
dans la région vaudoise, brandissant la
«responsabilité sociale qu’ont les grandes entreprises d’investir pour le bien de la communauté». Amen. Les premiers joueurs sont signés dans la foulée,
l’entourage ose parler de destin
européen. Jusqu’à la première anicroche: un nouveau logo pour le club, à mi-
chemin entre celui de l’entreprise et celui du LS. Fronde des supporters qui
estiment que l’histoire du pensionnaire de la Pontaise est bafouée par la multinationale. Ineos n’a pas d’autre choix que de faire machine arrière. Bien. Reste
que plus personne n’est dupe, désormais: Ineos n’a pas uniquement une vocation philanthropique dans le sport, mais
cherche bel et bien une notoriété
nouvelle. La semaine dernière, la société pétrochimique confirmait que des
discussions étaient en cours pour
racheter l’OGC Nice, alors qu’une offre à hauteur de 2 milliards de livres pour reprendre Chelsea aurait également été formulée, sans succès jusqu’ici.

HOCKEY SUR GLACE «Ineos a participé
de manière importante au développement
du Lausanne HC au cours de la dernière décennie», estime le directoire du club lausannois. Depuis que l’entreprise
a installé son siège mondial à Rolle en 2010, elle soutient financièrement le LHC, d’abord en Ligue nationale B puis sans
discontinuer depuis le retour dans l’élite en 2013. Pas question ici de rachat, mais de sponsoring. Ineos est «sponsor diamant» du club, au même titre que la BCV ou La Vaudoise. Avec sa percée dans le football vaudois, la société pétrochimique devrait se mettre légèrement en retrait
du hockey pour se concentrer sur le ballon rond. Reste que le logo d’Ineos trône
encore fièrement sur la patinoire
provisoire de Malley 2.0: impossible de le rater pour les passagers de la ligne
ferroviaire Lausanne-Genève.

CYCLISME C’est sans doute l’investissement qui sera le plus rentable en termes d’image pour Ineos. Fleuron du sport britannique, l’équipe Sky a gonflé d’orgueil tous les amateurs de sport outre-Manche. Une équipe anglaise, capable d’écraser les mangeurs
de grenouilles sur leur territoire historique, le Tour de France. En reprenant l’équipe,
la firme pétrochimique est assurée d’une
visibilité sans pareille durant les beaux jours. En cyclisme, l’équipe porte le nom de la société dont elle est partenaire. Ce naming agressif et sans pareil renforce la visibilité de la marque et, par conséquent, sa mémorisation. Emmenés par Chris Froome et Geraint Thomas, vainqueurs à eux deux de cinq des six dernières éditions de la Grande Boucle, les coureurs du Team Ineos seront à nouveau les grands favoris de l’édition 2019. Avec un budget annuel estimé à 50 millions de francs, le plus important jamais échafaudé, les retombées médiatiques positives ne sauraient se faire attendre.

VOILE Au sortir de la dernière édition de la Coupe de l’America aux Bermudes en 2017, où le Défi
britannique a échoué en demi-finale, le quadruple champion olympique Ben Ainslie et son équipage se cherchaient un nouveau sponsor. Et voilà Ineos qui débarque pour injecter 110 millions de livres (145 millions de francs) et financer la prochaine campagne, soit le plus gros budget de l’histoire
du plus ancien trophée sportif de la planète. Les autres milliardaires du palmarès – Larry Ellison, Ernesto Bertarelli, Torbjörn Törnqvist, Marcel Bich, pour ne citer qu’eux – peuvent aller se rhabiller. L’histoire britannique de la Coupe de l’America
est tourmentée. La fine fleur vélique de Sa Majesté a lancé le premier défi en 1851; mais jamais elle n’a remporté l’Aiguillère d’argent. À force de désillusions, le complexe est devenu une affaire d’orgueil national. «Bring the Cup home», voilà le slogan qui résume l’ambition de Ben Ainslie. Pas étonnant alors de voir Ineos et son patron milliardaire Jim Ratcliffe, très porté sur la fibre patriotique et désireux de soigner son image auprès de la population, investir les yeux fermés dans l’aventure.

Une entreprise planétaire
Est-ce pour fêter ses 20 ans, l’âge de
raison, que le discret Ineos souhaite
désormais apparaître à la face du monde? L’idée peut paraître farfelue, mais elle n’est pas totalement absurde. À 66 ans, Jim Ratcliffe a peut-être bien décidé d’exposer son œuvre: une pieuvre mondiale, qui
a grandi à la vitesse de l’éclair, rassemble 171 sites de production dans 24 pays, trente secteurs d’activité avec une position incontournable dans les produits chimiques intermédiaires ainsi que les matières premières, et 19 000 employés.

En 2018, ce puzzle a généré un chiffre d’affaires de quelque 60 milliards de francs, soit près de six fois le budget
annuel du canton de Vaud, qui héberge son siège de Rolle depuis 2010. Dans le club des multinationales, le jeune empire joue avec et pour les plus puissants. Ils sont clients, mais aussi alliés. Quand il le faut, Ineos n’hésite pas à entremêler ses tentacules avec celles d’autres mastodontes, comme cette joint-venture avec PetroChina, pour mieux couvrir la planète.
En fait, Ineos est devenu si vaste que
le commun des mortels n’arrive plus à en mesurer la dimension. Les informations qui lui parviennent sont comme des flashes aveuglants, qui gravent des montants astronomiques dans sa rétine.

Excellente gestion des impôts

Liste non exhaustive. Ces derniers mois, outre l’offre de 2 milliards de livres à l’oligarque russe Roman Abramovitch pour Chelsea, Ineos a investi 3 milliards d’euros dans la construction d’un vapocraqueur (processus de transformation du pétrole) à Anvers, une première en Europe depuis vingt ans. Le groupe a également engagé 1 milliard pour la poursuite de l’exploitation d’un pipeline en Écosse.

Les sommes sont colossales jusque dans la gestion des impôts, un domaine où Ineos et Jim Ratcliffe excellent, au mépris de leur popularité. Bien que fervent
défenseur du Brexit, le patron n’hésite pas à profiter des avantages disponibles ailleurs, peu importent les manques
à gagner pour ce pays qu’il chérit. Selon
le «Guardian», Ineos et sa galaxie ont,
depuis 2016, reçu des promesses d’allègements fiscaux en Allemagne, en France
ou en Belgique, qui pourraient dépasser 300 millions d’euros. Certaines aides sont liées à des politiques visant à accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Autre facilité fiscale: classé
55e fortune du monde par «Forbes» avec 18,5 milliards de francs, Jim Ratcliffe
a décidé, début 2019, de s’installer
à Monaco. Ce déménagement pourrait
lui permettre d’économiser jusqu’à 4 milliards. Pour la petite histoire, ce n’est pas la première fois que Jim Ratcliffe quitte son île. Lorsque, en 2010, Ineos s’était installé à Rolle – économie d’impôts de 450 millions sur quatre ans - après un bras de fer avec le gouvernement anglais, l’homme le plus riche d’Angleterre avait élu domicile, pour six ans, à Saint-Sulpice.

Entrepreneur iconoclaste

Chimiste de formation, Jim Ratcliffe
a trouvé la formule magique pour transformer les molécules en oseille. Avec un style bien à lui, comme le relève Emmanuel Baye, professeur en gestion du sport à
l’ISSUL: «C’est un entrepreneur iconoclaste. Il n’est pas à ranger dans une catégorie précise et affiche une forme de rationalité très personnelle. Mais il n’est pas du genre à s’engager dans le vide. S’il investit
de l’argent, c’est qu’il y voit une finalité.» Un portrait valable en 1992 lorsqu’il participait à l’achat du secteur «produits chimiques» de BP, InSpecGroup, avant d’en racheter, en 1998, le site d’Anvers pour créer Ineos. Mais aussi en 2017 quand, en parallèle de l’acquisition du Lausanne-Sport, Ineos annonçait un partenariat du club vaudois avec une future académie de football au Botswana, pays où le groupe lorgne aussi sur l’exploitation de gaz de schiste.

Anobli en 2018, l’homme n’a cessé de prendre des paris audacieux. Souvent à contresens des tendances, comme dans la chimie où, alors que ses concurrents ne juraient que par les spécialisations, il a misé sur les productions orientées «volumes» pour profiter des économies d’échelle.
patrick oberli/ Matin Dimanche
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Message par LKK Lun 15 Avr - 4:06

Football
Contini a encore un problèmeà régler en vue du barrage
Keystone

Malgré
une probante victoire contre Wil,
le LS n’offre plus
les garanties défensives
de l’été dernier

Cameron Puertas, seul à 8 mètres des buts, a signé le 2-0 d’une reprise de volée sur un corner de Kukuruzovic. KEYSTONE

André Boschetti

Le Lausanne-Sport a connu son week-end le plus faste de l’année. Après dix premières sorties où ils ont plus souvent soufflé le froid habituel que le chaud attendu, les Vaudois ont enfin offert à leur public une prestation globalement convaincante face à un FC Wil revigoré par la cure Ciriaco Sforza et qui abattait sa dernière carte pour espérer se mêler à la course au barrage. Avec, comme récompense logique, une belle victoire qui doit non seulement leur donner cette confiance qui leur a longtemps fait défaut mais aussi servir de déclic définitif. Indispensable pour que cette fin de saison puisse effacer neuf mois de souffrance dans la médiocrité.

Cette fin de semaine s’est révélée d’autant plus parfaite que le LS a ainsi pu pleinement profiter du nul entre ses deux derniers contradicteurs pour asseoir un peu plus sa place de barragiste. Avec désormais cinq et six points d’avance sur Aarau et Winterthour, le matelas dont disposent Pasche et Cie leur autorise certes un petit faux pas mais pas un nouveau long somme.

Sept matches très utiles
Les sept rendez-vous qui séparent le LS d’un duel au couteau face au 9e de Super League ne doivent surtout pas être considérés comme un dangereux compte à rebours pour éviter le retour de ses poursuivants. Ils seront au contraire très utiles à Giorgio Contini pour permettre à son équipe d’élever encore un peu plus son niveau de jeu.

Même si l’on a pu constater des progrès intéressants dans les intentions – les Vaudois ont, cette fois, cherché avec insistance à creuser l’écart plutôt que de se reposer sur le but précoce de
Dominguez –, le jeu manque encore de fluidité et de simplicité dans les 30 derniers mètres. «Je suis bien sûr satisfait de ce que nous avons montré, disait le coach lausannois samedi, mais je reste persuadé qu’on peut mieux faire. À l’approche du but adverse, mes joueurs ont encore trop tendance à chercher une dernière petite passe souvent superflue. En jouant de façon un peu moins compliquée, on aurait pu marquer deux ou trois buts de plus. Ce qui nous aurait fait du bien moralement.»

Castella décisif
Un petit problème que la concurrence – forte et de qualité – qui anime le secteur offensif devrait contribuer à régler. Une abondance de biens qui fait en revanche cruellement défaut au sein d’une défense qui est aujourd’hui loin d’offrir les mêmes garanties que lors de la première partie de championnat. Samedi, l’arrière-garde lausannoise est en effet trop souvent apparue déstabilisée lorsque les Saint-Gallois venaient la presser.

L’erreur de Loosli – perte de balle à l’orée de ses seize mètres (12e) – face à Cortelezzi aurait ainsi pu vite remettre les compteurs à zéro sans une brillante intervention de Castella. Un gardien lausannois qui a d’ailleurs bien contribué à cette victoire en sauvant de nouveau son équipe à deux reprises par la suite (32e et 51e).

Marge de progression
«Mais il est là pour ça, non? plaisantait Brandão. C’est vrai qu’on a peut-être concédé quelques occasions de trop à nos adversaires mais, personnellement, je ne me fais pas de souci. Ce que je préfère retenir, c’est que pour la deuxième fois consécutive nous n’avons pas encaissé de but et, surtout, que cette défense a encore une bonne marge de progression devant elle.

» Il ne faut pas oublier qu’il nous manque des joueurs, blessés (ndlr: Boranijasevic surtout), et que d’autres (Pos et Nganga) ont dû sortir prématurément, poursuit le Portugais. Et puis, en ce qui me concerne et même si je me sens bien désormais, j’ai encore besoin d’un peu de temps pour retrouver mon meilleur niveau après un mois d’absence. Tout rentrera donc bientôt dans l’ordre.»

Il faut l’espérer, notamment pour Noah Loosli qui, après avoir manqué cinq mois de compétition entre fin septembre et fin février, semble encore loin de l’excellent niveau qui était le sien avant sa blessure.

Quelle défense à Chiasso?
Cette semaine va ressembler à un intéressant casse-tête pour Giorgio Contini. Si les solutions pour remédier à la suspension de Dominguez, à Chiasso, ne manquent pas, l’absence de Brandão pour la même raison pose un vrai problème au coach de la Pontaise. Car elle vient s’ajouter à celles de Boranijasevic, de Nanizayamo et, probablement, à celle de Pos, sorti prématurément pour un problème musculaire contre Wil. Tout comme Nganga d’ailleurs.

«Igor a commencé à ressentir une gêne après la pause et il a préféré ne pas prendre de risques, souligne Contini. Avec la sortie de Pos, il a dû basculer sur le côté droit, où les efforts ne sont pas les mêmes. Mais je pense qu’il sera là samedi.»

Il faut l’espérer, car la présence de Nganga pourrait se révéler importante au sein d’une défense tant à trois qu’à quatre hommes. Dans le premier cas de figure, l’éventuel retour de blessure de Cabral pourrait être important.

Un contexte qui s’annonce quoi qu’il en soit délicat pour affronter un adversaire engagé dans une âpre lutte contre la relégation. Reste à espérer que l’ombre d’Elton Monteiro, déclaré «persona non grata» par Contini en décembre, ne plane pas trop sur le stade Riva IV, samedi soir. A.B.
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Message par LsLover Mer 17 Avr - 6:16

https://www.24heures.ch/sports/actu/La-Revue-de-Lausanne-animera-le-repas-de-soutien-du-LS/story/10373173
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Message par LsLover Jeu 18 Avr - 19:29

Kevin Martin "Rester à Yverdon est ma priorité"
https://www.laregion.ch/rester-a-yverdon-sport-est-ma-priorite/
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Message par LKK Sam 20 Avr - 1:40

Football
Koura n’est pas venu au LS pour s’éterniser en Challenge League
Odile Meylan

Odile Meylan

1
2

L’ex-international junior français sait que pour relancer
sa carrière une promotion en Super League est impérative

Après une expérience difficile à Nancy, Koura est en passe de retrouver sa confiance au LS. O. MEYLAN

André Boschetti

Depuis trop longtemps, les transferts ratés – ou douteux – sont une triste habitude au Lausanne-Sport. L’arrivée d’Ineos puis celle de Pablo Iglesias n’ont pas changé cette tendance. Du moins jusqu’en janvier dernier. Même si, après moins de trois mois de compétition, il est un peu tôt pour tirer un bilan, les prémices sont plutôt encourageantes pour les récentes recrues que sont Nikola Boranijasevic et Anthony Koura.

Sur le côté droit, le Serbe s’est en effet montré beaucoup plus convaincant que son prédécesseur, Igor Nganga. Touché contre Servette, le défenseur ne devrait toutefois pas réapparaître avant une quinzaine de jours. Au mieux. Quant à Anthony Koura, auteur de trois buts en huit matches, il est tout simplement le meilleur buteur lausannois de cette deuxième phase, à égalité avec Maxime Dominguez (dont deux penalties).

Le parcours du talentueux attaquant franco-burkinabé n’incitait pourtant pas forcément à l’optimisme avant qu’il ne débarque à la Pontaise en janvier. À 25 ans, Koura venait de vivre deux saisons et demie plus que tourmentées à Nancy. Un club où il n’a jamais réussi à s’imposer puisque, après un premier exercice très moyen (un but en 15 matches joués), ponctué d’une relégation en Ligue 2, son rendement n’a guère été plus positif à l’étage inférieur les dix-huit mois suivants (25 présences/2 buts). D’où son envie de changer d’air. «Dès le début, rien n’a fonctionné comme je l’espérais à Nancy, raconte Anthony Koura. Mon adaptation a été difficile car je ne m’y sentais pas bien. Et puis j’ai eu un peu de poisse avec plusieurs blessures. Mais je ne cache pas que je porte aussi une part de responsabilités dans cet échec. En fait, j’aurais dû partir en 2017 déjà, mais on ne fait pas ce qu’on veut quand on est sous contrat.»

Cette mauvaise expérience a fait perdre près de trois ans à un attaquant auquel un brillant avenir semblait pourtant promis, il y a quelques années. Lorsqu’il était international M17, M18 et M19, Anthony Koura partageait le vestiaire de ces différentes sélections françaises, dont il était le buteur redouté, avec Paul Pogba, Raphaël Varane ou Geoffrey Kondogbia. «S’ils évoluent maintenant au plus haut niveau mondial, c’est qu’ils le méritent, sourit le petit (173 cm) et véloce attaquant. Ils ont travaillé très dur pour cela. Quant à moi, je préfère regarder l’aspect positif de mon parcours. Contrairement à d’autres de mes coéquipiers de l’époque, j’ai la chance de pouvoir vivre du football et espérer encore rebondir.»

Cette ambition, l’international burkinabé pense pouvoir la réaliser au LS. «Si l’on m’avait dit, il y a quelques années, que j’allais jouer en 2e division en Suisse je n’y aurais pas cru. Mais c’est un choix que je ne regrette pas. Bien au contraire. Lausanne est non seulement très ambitieux mais, au niveau de ses structures et de son organisation, il tient aussi la comparaison avec bien des clubs de Ligue 2. Et puis j’y ai surtout été très bien accueilli. J’avais quelques craintes en changeant de pays, mais en fait mon adaptation a été plus rapide et bien meilleure que je ne l’imaginais. Sur le terrain, je suis globalement satisfait de mes performances même si je sais que je peux beaucoup mieux faire. Il ne faut pas oublier que j’ai très peu joué ces deux dernières années et que j’ai d’abord dû retrouver une bonne condition physique, mes sensations puis chercher à créer des automatismes avec mes coéquipiers. Maintenant, il ne me manque plus que davantage de constance et un peu de confiance face au but adverse. Car je suis bien conscient que j’aurais pu inscrire davantage de buts jusqu’ici. Mais ce n’est qu’une question de temps, j’en suis certain.»

Enchaîner les victoires
Ce déclic définitif serait d’autant plus précieux que les échéances déterminantes vont vite s’enchaîner pour le LS et Anthony Koura. «Mon objectif est le même que celui du club, assure l’attaquant. Je veux jouer en Super League dès la saison prochaine. Et, croyez-moi, même si nous n’avons pas choisi la voie la plus simple, nous avons les moyens de nos ambitions. Le groupe est de qualité mais il manque encore de confiance en lui. Quand on rate quelque chose, on se décourage trop vite. J’ai l’impression que nous sommes notre premier ennemi. Pour inverser cette tendance et aborder le barrage dans les meilleures conditions, il n’y a que les victoires.»

Dans cet ordre d’idées, le déplacement à Chiasso pourrait permettre au LS de s’en aller cueillir un troisième succès consécutif. Trois points supplémentaires qui le placeraient en position idéale avant un triptyque, probablement décisif, face à Winterthour, Aarau et Servette.
LKK
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Message par Scoopex Sam 20 Avr - 2:28

Footmercato- Enzo Zidane

Enzo Zidane est en plein flou pour son avenir !

Publié le : 18/04/2019 - 18 h 06

Max Franco Sanchez

Prêté au Rayo Majadahonda - club de deuxième division espagnole - par le FC Lausanne, Enzo Zidane est plutôt dans le flou pour son avenir.

Cet été, Enzo Zidane a signé son retour en Espagne. C’est du côté du Rayo Majadahonda, club de deuxième division espagnole tout juste promu, que l’aîné de la fratrie Zidane a décidé de relancer sa carrière après une demi-saison où il a peu joué à Alavés, puis six mois à Lausanne où il a profité de plus de temps de jeu mais qui se sont conclus par une relégation. Un prêt qui devait donc permettre au joueur de 24 ans de retrouver des sensations dans le pays où il a fait ses gammes. Et de ce côté là, c’est pour le moins réussi, puisque le joueur formé au Real Madrid profite d’un temps de jeu conséquent avec le club de la banlieue madrilène.

Vingt-neuf apparitions - dont vingt-trois en tant que titulaire - en Liga 1 2 3, et des prestations pour le moins convaincantes dans l’entrejeu. Seulement, sa situation est complexe, puisqu’il devrait normalement rentrer à Lausanne, où il est sous contrat jusqu’en 2020, une fois la saison terminée. Mais Marca explique que les plans du joueur ne passeraient pas forcément par un retour en Suisse.

Le Rayo Majadahonda veut conserver Zidane

Effectivement, Enzo Zidane serait très à l’aise à Majadahonda et apprécie son coach, Antonio Iriondo. Et c’est plutôt réciproque, toujours selon le média espagnol. La formation qui dispute ses matchs au centre d’entraînement de l’Atlético souhaiterait donc le conserver. Cependant, tout dépendra notamment du maintien - ou non - du club, qui pointe actuellement à la quinzième marche du classement (la D2 espagnole comporte 22 équipes, les 4 dernières descendent), quatre points au-dessus de la zone rouge. Une nouvelle saison en deuxième division permettrait au club de se renforcer financièrement et d’éventuellement pouvoir conserver Enzo Zidane.

D’autant plus que Lausanne, qui évolue en deuxième division suisse, n’a pas la certitude de retrouver l’élite du football helvète puisque le le club est deuxième et devrait donc passer par des playoffs. Le média précise qu’une saison en D2 suisse ne serait pas envisageable pour Enzo Zidane. Tout dépendra donc du sort des deux clubs, et une relégation du Rayo Majadahonda et une montée de Lausanne pourrait par exemple pousser le natif de Bordeaux à rester en Suisse. D’ici là, Enzo Zidane devra prendre son mal en patience...

Scoopex
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Message par centvingt Lun 22 Avr - 7:19

http://www.carton-rouge.ch/2019/04/22/ls-recu-5-sur-5/
centvingt
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Message par dudu Mar 23 Avr - 17:04

Laughing Laughing Laughing

https://www.lematin.ch/sports/football/binggeli-europe-serait-imbeciles/story/31072667
dudu
dudu

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Message par LKK Mar 23 Avr - 19:42

Football
Ce LS-là ne peut pas rater le barrage
Andy Mueller

Si l’équipe de Giorgio Contini garde le même
état d’esprit
qu’au Tessin,
la deuxième place ne lui échappera pas

Les joueurs lausannois ont réussi un véritable festival offensif au Tessin. ANDY MUELLER/FRESHFOCUS

André Boschetti Chiasso

Le week-end pascal a presque été synonyme de résurrection pour le Lausanne-Sport. Ou plutôt, et en attendant trois confirmations contre Winterthour, Aarau et Servette, la très bonne et convaincante prestation lausannoise à Chiasso laisse croire que quelque chose est vraiment enfin en train de changer du côté de l’ancien grand favori à la promotion directe en Super League. Il était temps après neuf mois plus que décevants.

La nette victoire acquise samedi au Tessin a aussi un peu plus rapproché le LS de la place de barragiste, son nouvel objectif. En cas de double succès, lausannois ce vendredi contre Winterthour, puis genevois le lendemain contre Aarau, les cinq dernières journées du championnat de Challenge League se résumeraient dès lors presque à autant de tours d’honneur pour Servette et à une précieuse préparation au barrage contre le 9e de Super League pour le LS.

Mais plus que la marge de cinq points que conserve le LS sur Aarau, son dernier contradicteur, ce sont donc les prestations abouties proposées contre Wil puis à Chiasso qui incitent à l’optimisme. Même si le niveau des Alémaniques et des Tessinois n’a bien sûr rien à voir avec celui de leurs trois futurs adversaires, les Lausannois semblent enfin avoir franchi un palier. Parce qu’ils ont peut-être compris que leur salut passera par une stratégie plus audacieuse et conquérante que celle, attentiste et calculatrice, trop souvent affichée depuis juillet. Samedi, face à un FC Chiasso certes limité mais qui lutte pour éviter la relégation, le LS n’a pas laissé le moindre espoir à son adversaire. Avec une défense bricolée en raison de l’absence simultanée de quatre éléments dont deux titulaires indiscutables, Contini a eu le courage de jouer la carte offensive. Un signal fort que ses joueurs ont interprété de la meilleure des façons: en allant d’emblée presser très haut l’arrière-garde tessinoise tout en y ajoutant cette indispensable intensité que l’on avait rarement vue auparavant.

«C’est vrai, à Chiasso nous avons réussi notre meilleur match de la saison à l’extérieur, se réjouissait Stjepan Kukuruzovic. Parce qu’après avoir ouvert très vite la marque, nous avons cette fois continué sur notre lancée et cherché à inscrire un deuxième but. Gagner avec la manière en marquant à cinq reprises est vraiment idéal pour la confiance.»

La montée en puissance de deux de ses principaux leaders est l’autre détail qui a permis au LS de briller au Tessin. Pour différentes raisons, les très attendus Stjepan Kukuruzovic et Francesco Margiotta n’avaient pas joué le rôle en vue espéré jusque-là. Or, à Chiasso, les deux hommes ont été les meilleurs Lausannois d’un très bon LS. C’est tout dire.
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Message par LsLover Ven 26 Avr - 8:36

Interview de Giorgio Contini dans le Aargauer Zeitung (traduit en français)

Pour le FC Lausanne-Sport sous les ordres de l'entraîneur Giorgio Contini, seule la victoire compte. Le club souhaite retrouver en Super League le plus rapidement possible après une saison en  Challenge League. Les Lausannois ont du respect pour Aarau, mais ils comptent jouer les barrages. Mais le FC Aarau a aussi un mot à dire.

La marque de fabrique de Giorgio Contini ? C'est un type simple et cool. Pour lui, le football est un jeu simple avec des règles simples. "Pour Lausanne, seule la victoire compte", dit l'entraîneur. "Si nous voulons jouer les barrages, nous devons toujours gagner.

Toujours gagner ? Honnêtement, Monsieur Contini, si Lausanne se rendait à Brügglifeld le samedi 4 mai, à cinq points ou plus d'Aarau, ne seriez-vous pas satisfait d'un nul ?

Contini hésite et dit : "Je ne suis pas un entraîneur qui sait se projeter. Je ne veux pas calculer, je veux gagner. Mais si Lausanne avait cinq points d'avance sur Aarau avant le duel direct, je pourrais me contenter d'un match nul."

Contini est un tacticien après tout ? Non ! Le peuple vaudois a obtenu 14 matchs nuls en 30 matchs. À son avis, c'est plus que suffisant.

Néanmoins, le quatrième match entre Lausanne et Aarau sera un match nul : Après tout, il y a eu un nul 1-1, 2-2 et 0-0 dans les trois matches de la saison. Mais il ne faut pas oublier que les matchs entre Lausanne et Winterthour et Servette et Aarau auront lieu avant le duel direct.

A six journées de la fin, Lausanne compte cinq points de plus qu'Aarau et une bien meilleure différence de buts (+23 contre +10). C'est un coussin rassurant. Les Vaudois ont un avantage. D'autant plus qu'ils ont une équipe puissante.

L'offensive est forte. Margiotta, Koura, Oliveira et Dominguez peuvent faire basculer un match à eux seuls. Le courage de Contini pour aller de l'avant est évident. Samedi dernier, lors de la victoire 5-0 à Chiasso, l'entraîneur a fait jouer son équipe dans un système de 4-3-3.

Mais quid du FC Aarau dans la lutte pour la deuxième place de la Challenge League ? "J'ai du respect pour l'équipe d'Aarau et sa remontée impressionnante", déclare Contini. "Sa plus grande force est son expérience. Neumayr, Maierhofer, Zverotic et Schneuwly ne sont pas seulement expérimentés, mais aussi des férus de la compétition. Ils sont prêts dès la première seconde et ne laisseront rien les inquiéter".

Atteint de la fièvre du football

Lors d'une conversation avec Contini, on sent clairement qu'il a été saisi par la fièvre du football grâce à la lutte pour la promotion avec les meilleures équipes Servette, Lausanne et Aarau.

"Malheureusement, nous ne pouvons plus trop penser à la première place", explique Contini. "Servette doit encore affronter Lausanne et Aarau, mais il ne peut que se faire battre par lui-même. La qualité de l'équipe est excellente et se reflète par le fait par exemple que Mychel Chagas ne soit qu'un joker. Dans la lutte pour le barrage, notre position est idéale pour nous. Contrairement à Aarau, nous avons notre destin en mains."

Si Lausanne atteint le Barrage, Contini pense qu'il a de bonnes chances d'accéder à la Super League. "Le deuxième de Challenge League arrive en ayant gagné, dit-il. "Le neuvième de la Super League, par contre, arrive en tant que perdant. C'est un avantage pour les outsiders. Le football est avant tout une affaire d'esprit."
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Message par lausarme Ven 26 Avr - 17:26

Sympatique Eric Haenzi

https://www.24heures.ch/sports/actu/toujours-chose-extraordinaire/story/27187431
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Message par dudu Ven 26 Avr - 19:10

https://www.24heures.ch/sports/football-vaudois/slo-entrer-histoire/story/19051346
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Message par dudu Ven 26 Avr - 20:41

https://www.20min.ch/ro/sports/football/story/La-passe-de-quatre-pour-le-LS-23936709
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Message par LKK Sam 27 Avr - 6:46

Football
Séduisant et irritant, le LS signe un quatrième succès consécutif
Keystone

La bonne victoire (4-1) remportée vendredi face à Winterthour suscite quand même de petites inquiétudes

D’une déviation subtile, Margiotta trompe le gardien zurichois Spiegel. C’est 2-1 en faveur de Lausanne, qui a de plus l’avantage d’évoluer en supériorité numérique depuis quelques minutes. Winterthour ne reviendra pas. KEYSTONE

André Boschetti

Il n’y a désormais plus que le FC Aarau qui peut encore priver le Lausanne-Sport d’un passionnant double duel au couteau contre le 9e de Super League, les 30 mai et 2 juin prochains. Forts de ce quatrième succès consécutif – un record pour eux cette saison – acquis de haute lutte face à un Winterthour coriace et joueur, les Vaudois ont un peu plus encore conforté leur précieuse 2e place puisqu’ils comptent désormais huit longueurs d’avance sur leur dernier contradicteur. Des Argoviens qui se déplaceront ce samedi à Genève avec l’obligation de gagner s’ils ne veulent pas se retrouver dans une situation quasi désespérée au moment d’accueillir le LS dans une semaine.

Si les Lausannois se retrouvent dans une position aussi confortable, ils le doivent surtout à eux-mêmes. En nette reprise depuis quinze jours et une prometteuse victoire à domicile contre Wil, Alex Pasche et Cie ont confirmé face à Chiasso et à Winterthour – quatrième force de Challenge League – que ces progrès sont appelés à se prolonger dans le temps. De bon augure avant une fin de saison qui devrait encore leur réserver quelques belles et intenses émotions.

Des occasions galvaudées
Mais, contrairement à ce que pourrait laisser penser le net 4-1 qui a sanctionné vendredi un duel passionnant et de qualité, tout est encore loin d’être parfait du côté de la Pontaise. Après avoir pris très tôt l’avantage suite à un remarquable mouvement collectif conclu par Oliveira (9e), les Lausannois ont eu le mérite de chercher avec insistance à se mettre à l’abri d’une réaction zurichoise. Mais ils ont, en revanche, une fois encore galvaudé trop d’occasions pour une équipe qui a toujours la promotion en Super League comme objectif. Tour à tour, Margiotta, Dominguez, Oliveira et Puertas ont manqué qui d’opportunisme, qui de lucidité ou de malice au moment de conclure.

Des erreurs que le LS ne peut pas se permettre. Même contre Winterthour. Les Zurichois n’ont, dans un premier temps, pas su profiter des largesses défensives lausannoises pour tromper Castella (35e, 44e et 49e). Tout cela avant que Brandao ne leur offre l’égalisation sur un plateau. Une grossière erreur individuelle qui est loin d’être une exception cette saison. On se souvient en effet qu’une bourde aussi énorme signée Nganga contre Servette avait réduit à néant les espoirs lausannois de promotion directe, il y a peu. Et le plus inquiétant, c’est que ces «cadeaux» réguliers sont souvent le fait de ses hommes les plus expérimentés.

Ces gaffes évitables déstabilisent une équipe qui passe alors encore trop vite d’un léger excès de confiance à une grosse période de doute. Dans cet ordre d’idées, on se demande à quoi auraient pu ressembler les vingt dernières minutes de jeu si Margiotta n’avait pas redonné l’avantage à ses couleurs dix minutes après l’égalisation zurichoise et neuf après l’exclusion logique et inutile de Doumbia. Ou si Ndoye ne l’avait pas ensuite conforté alors que le LS semblait tenaillé par la crainte de voir son adversaire revenir une seconde fois à sa hauteur.

Un «club des anciens»
Afin de renforcer la «culture club» du Lausanne-Sport, sa direction a décidé de créer un «club des anciens». Le premier rendez-vous de cette amicale appelée à se réunir le plus souvent possible a eu lieu ce vendredi, avant le match face à Winterthour, et une trentaine de «glorieux anciens» ont répondu à l’appel du club vaudois. Parmi eux, d’authentiques légendes comme Stéphane Chapuisat, Erich Burgener et Robert Kok, sans oublier Erich Hänzi, le blond et combatif latéral gauche que les spectateurs aimaient tant acclamer quand il déboulait sur son côté. «Je n’étais pas le meilleur joueur, mais je donnais tout et c’est peut-être ce que les gens appréciaient, je ne sais pas…», a lâché dans un sourire celui qui est aujourd’hui «talent manager» à Young Boys.

Les membres de cette nouvelle amicale ont commencé par visiter le chantier du futur stade de la Tuilière, sous la direction de Robert Mohr, architecte de la Ville de Lausanne et responsable des travaux. Puis ils se sont retrouvés pour un apéro avant de vivre le match dans un «carré» lui aussi nouvellement créé pour eux à la Pontaise.

«C’est toujours quelque chose d’extraordinaire de construire un nouveau stade. Ici en Suisse, on n’en a pas encore assez. Je me réjouis de voir cette enceinte en fonction et je souhaite évidemment au LS de monter en Super League», a réagi Erich Hänzi, très heureux de revoir une partie de ses anciens coéquipiers ce vendredi. Tim Guillemin
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Message par LsLover Lun 29 Avr - 6:38

Article de la NZZ sur Contini et le LS (traduit en français)

Lausanne-Sport a un "projet", comme le dit sans cesse l'entraîneur Giorgio Contini. Au printemps 2020, l'ancien champion de football vaudois emménagera dans un nouveau stade non loin de la Pontaise - plus ancien que vénérable - avec un centre de formation. Les millions du géant de la chimie Ineos garantissent le succès. Néanmoins, Lausanne joue toujours en Challenge League. L'ascension directe est presque inaccessible, la place de barragiste est proche. Le leader Servette devance Lausanne de huit points, troisième le FC Aarau est à cinq points. Samedi, Lausanne se rendra à Aarau. Contini sait depuis son aventure à Vaduz comment gravir les échelons de la Challenge League. "Mais ce qui est nouveau pour moi, c'est l'expérience de diriger une équipe qui a a été relégué", explique-t-il. Au début, il y avait "16 joueurs qui ont été relégués dans l'équipe, c'était le plus grand défi pour moi". Le budget de 12 millions a suscité de nombreux commentaires.

Contini est resté calme et confiant. Il s'est toujours senti soutenu par la direction du club et le directeur sportif. Mais il a dû "retoucher l'équipe", comme le dit Contini. Le prêt du meilleure buteur Simone Rapp, a été une mesure. Une autre a été le l'expulsion disciplinaire mais temporaire de Francesco Margiotta. Stjepan Kukuruzovic est également arrivé en tant que numéro 6. Contini a déjà parié sur lui à Vaduz et à Saint-Gall. Le bon chemin semble avoir été trouvé. Contini dit avec un sourire que ce serait "spécial" si l'adversaire du barrage s'appelait Saint-Gall. Il a dû quitter le club il y a un an et le club de Saint-Gall n'est pas mieux loti aujourd'hui qu'à l'époque. Contini a toujours sa résidence (familiale) en Suisse orientale.

Et si Lausanne échoue ? "Ensuite, le projet se poursuit, même s'il serait bien d'emménager dans le nouveau stade en tant que club de la Super League. Contini, 45 ans, le dit à la manière d'un vétéran détendu, qui ne peut plus être lésé par la pression des affaires.
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Message par Blue Raph Mar 30 Avr - 5:49

Merci pour la traduction Wink
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Message par LsLover Mar 30 Avr - 6:56

"Francesco Margiotta, Monsieur Promotion ?"
https://www.lematin.ch/sports/football/Francesco-Margiotta-Monsieur-promotion/story/30686773
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Message par mic Mar 30 Avr - 8:38

C'est écrit qu'il va nous mettre le but décisif pour la montée
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Message par LKK Jeu 2 Mai - 20:12

Pour Michaël Perrier, le match Aarau - Lausanne de samedi sera décisif
FootballAncien Argovien, le demi du SLO s’attend à un duel aux lourdes conséquences.
Michaël Perrier sous le maillot du FC Aarau.
Michaël Perrier sous le maillot du FC Aarau.(Photo: Keystone)
André Boschetti
10
Les festivités liées à la promotion historique en Challenge League ne se sont pas prolongées au-delà du week-end, du côté de Vidy. Mais depuis quelques jours, les joueurs du Stade-Lausanne-Ouchy observent avec un regard différent ce qui se passe dans leur future catégorie de jeu. Du coup, le choc entre Aarau et le Lausanne-Sport de ce samedi les concerne un peu. Un intérêt que ne nie surtout pas Michaël Perrier.

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Avant de venir renforcer le SLO en janvier, le milieu de terrain (30 ans) évoluait en effet au FC Aarau. «J’y ai passé trois ans et demi au cours desquels j’ai à la fois progressé et beaucoup gagné en maturité, explique le Valaisan. Il est donc logique que j’éprouve une sympathie particulière pour ce club et mes anciens coéquipiers. Je suis d’ailleurs toujours en contacts avec certains d’entre eux. Une fois notre derby contre Bavois terminé samedi, il est évident que j’observerai avec une attention particulière ce qui se passe au Brügglifeld. Comme toute l’équipe d’ailleurs car, dans notre vestiaire, ça parle aussi beaucoup du LS.»

«Pour Aarau, la victoire est impérative alors qu’un nul pourrait aussi faire l’affaire du LS»
Un choc qui, selon Michaël Perrier, sera déterminant pour désigner le barragiste. «Pour Aarau, analyse le milieu de terrain, la victoire est impérative alors qu’un nul pourrait aussi faire l’affaire du LS qui conserverait ses cinq longueurs d’avance à cinq journées du terme. Mais je me dis qu’au niveau mental, entrer sur le terrain avec un seul objectif en tête constitue peut-être un avantage. La situation a au moins l’avantage d’être claire. Cela dit, elle peut aussi se retourner contre les Argoviens s’ils prennent trop de risques et finissent par laisser des espaces aux Vaudois pour placer leurs contres. Mais si les Argoviens l’emportent, ils auront probablement fait un pas décisif vers le barrage, car le LS aura ensuite une énorme pression sur les épaules lorsqu’il se déplacera à Genève pour le derby, une semaine plus tard.»

Mais on n’en est pas encore là même si Aarau ne cesse d’impressionner après un départ catastrophique – quatre points seulement après onze matches – qui semblait alors déjà reporter leurs ambitions à la saison suivante. «Pendant cette longue période de crise, due en grande partie aux nombreux changements intervenus durant la dernière pause estivale, se souvient Michaël Perrier, les dirigeants ont continué de faire confiance au coach, Patrick Rahmen. Et depuis, l’incroyable série positive que connaît l’équipe leur a donné raison. Le mérite de Rahmen a été de savoir responsabiliser un groupe qui compte pas mal de joueurs expérimentés.»

Public nombreux et bruyant

Un FC Aarau qui se présentera devant son public en pleine confiance et sera donc très difficile à battre. «Cette victoire arrachée à Genève contre le leader le week-end dernier a conforté le groupe dans son idée que tout reste encore possible, assure l’ancien Argovien. L’équipe se trouve dans une formidable spirale positive et sera soutenue par un public non seulement nombreux mais très bruyant aussi. La pelouse, un peu lourde, que les joueurs connaissent à la perfection constitue un petit avantage supplémentaire pour eux. Mais enterrer déjà le LS serait la pire des erreurs. D’après ce que j’ai pu observer, les Lausannois jouent mieux depuis quelques semaines et le fait d’avoir aligné quatre victoires de suite leur donne une belle confiance. À coup sûr cette rencontre sera spectaculaire et de qualité mais ne me demandez pas de faire un pronostic car j’en serais incapable. Tout et son contraire sont possibles.»

source: 24 heures
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Message par LKK Sam 4 Mai - 8:56

Football
Le LS est au carrefour du meilleur et du pire
VALENTIN FLAURAUD

En une semaine,
les Lausannois
s’en iront à Aarau (ce samedi) puis à Genève. Deux chocs qui éclairciront
la situation. Ou pas

André Boschetti

Le championnat de Challenge League n’est certainement pas le rendez-vous le plus prisé des esthètes du football. Mais cette année, il offre au moins à ses habitués une fin de saison passionnante. Mis à part le FC Wil, qui peut terminer son exercice l’esprit tranquille, les neuf autres équipes, avec des ambitions différentes, s’apprêtent à vivre cinq dernières journées palpitantes.

Dans l’optique de la 2e place, qui offre un barrage contre le 9e de Super League, le choc entre Aarau et le LS est très prometteur. Et son issue sera à coup sûr lourde de conséquences. «Pour Aarau surtout, qui est dans l’obligation de l’emporter samedi pour entretenir son espoir d’être barragiste», prévient Gabet Chapuisat.

Le duel s’annonce d’autant plus passionnant que les deux adversaires respirent la santé. Les Argoviens viennent en effet de s’imposer par deux fois à l’extérieur, dont une victoire épatante face à Servette, alors que les Vaudois couchent sur leur meilleure série de la saison, avec quatre succès consécutifs. De quoi envisager le meilleur ou le pire pour un LS enfin séduisant et conquérant, mais qui reste tout de même d’une préoccupante fragilité sur ses bases arrière. Au moment d’entamer une semaine probablement décisive, trois scénarios sont envisageables pour lui.

Le scénario optimiste
«Pour l’instant, on continue de croire que la promotion directe reste jouable pour nous, assurent de concert Pablo Iglesias et Giorgio Contini. Mais pour cela, il faut impérativement que Servette perde des plumes à Schaffhouse. Et, bien sûr, que le LS gagne tant à Aarau qu’à Genève. Si tel est le cas, Servette devra vivre avec une vraie pression sur lui pour la première fois de la saison. Et qui peut être alors certain que les Genevois ne craqueront pas?» Détail intéressant, les Vaudois connaîtront le résultat du leader au moment d’entrer sur le terrain, samedi. «Mes joueurs seront bien entendu tous au courant de ce qu’il se sera passé auparavant à Schaffhouse, continue l’entraîneur. Et il est clair que si Servette ne s’y impose pas, cela sera une source supplémentaire de motivation. Quoi qu’il en soit, le LS se déplacera à Aarau avec la seule victoire comme objectif.»

Le scénario réaliste
Avec cinq longueurs d’avance sur Aarau et huit de retard sur Servette, la situation du LS semble aujourd’hui assez claire. La logique dit que pour accéder à la Super League, les Lausannois devront passer par un barrage. «Je pense que c’est cette issue qui attend le LS, analyse Gabet Chapuisat. L’équipe de Contini est non seulement en progrès, mais elle marque aussi enfin des buts. Raison pour laquelle je l’estime tout à fait capable, malgré l’ambiance surchauffée qui l’attend, de prendre le point qu’il lui faut au Brügglifeld. Mon seul petit doute concerne une défense, de surcroît privée de Loosli, qui ne me convainc toujours pas. Quant à la perspective de devancer in extremis Servette, je n’y crois malheureusement pas.»

Le scénario pessimiste
Interrogé par l’«Aargauer Tagblatt», Ciriaco Sforza n’avait aucun doute: «Nous venons d’affronter Servette, LS et Aarau, et pour moi Aarau est la meilleure équipe de Challenge League! affirme le coach de Wil. Tant au niveau physique que sur le plan du jeu, cette équipe est supérieure à ses deux concurrents. Pour moi, les Argoviens seront barragistes.»

Pour qu’un tel retournement de situation se matérialise, il faudra à la fois qu’Aarau réussisse un carton plein d’ici au 26 mai et que le LS trébuche tant au Brügglifeld qu’à la Praille vendredi prochain. Possible mais compliqué si l’on sait que les Lausannois n’ont jusque-là perdu qu’une seule fois à l’extérieur en quinze déplacements. Une courte défaite (1-2), à Winterthour, qui remonte déjà au 26 septembre.

Quant aux parcours respectifs des trois cadors de Challenge League depuis la reprise, en février, ils ne font que confirmer ce grand équilibre puisque Aarau, qui domine ce classement avec 28 points, ne compte qu’une unité de plus que Servette et deux de plus que le LS (26).



L’avant-match
Brügglifeld, samedi 20 h -

Les absents Pour ce choc de la 32e journée, Giorgio Contini enregistre les retours de blessure de Cabral et de Nganga. Celui de Koura est encore incertain. Quant à Geissmann, Boranijasevic et Pos, ils ont repris l’entraînement mais ne sont pas encore prêts. Averti contre Winterthour, Loosli est suspendu.

Encore un nul? Les trois premières confrontations entre Aarau et le LS se sont toutes terminées sur un résultat de parité. Après avoir fait 1-1, 2-2 et 0-0, les deux équipes offriront-elles un spectaculaire 3-3 au bouillonnant public argovien?
Aarau Patrick Rahmen aura l’embarras du choix au moment de composer son équipe puisque seul Peralta est indisponible.
Esprit club Chaque semaine ou presque, le LS a une nouvelle idée pour renforcer sa «culture club». Dernière «invention», un magnifique album de photos tiré à 1500 exemplaires, regroupant toutes les équipes, de la Challenge League aux M10. Tous unis sous les mêmes couleurs. Bien vu.



«Nos fans sont chauds»
Comment Aarau aborde-t-il ce rendez-vous décisif?

Avec la confiance d’une équipe qui surfe sur une série positive. En battant Servette chez lui, on a déjà remporté une première finale. Il nous en reste une deuxième à gagner, contre Lausanne. Si l’on veut retrouver la Super League, quittée en 2015, on sait de quoi il en retourne. On aura l’avantage du public, nos fans sont déjà chauds.

Après un faux départ prolongé (6 matches/0 point), votre équipe a engrangé 51 points, contre seulement 42 au LS dans le même temps…

Une équipe qui réalise un aussi mauvais départ que le nôtre est habituellement reléguée. Mais le groupe a su rebondir et témoigner d’une extraordinaire volonté. Cet hiver, personne n’aurait pourtant encore misé sur Aarau. On a désormais la possibilité d’aller au bout, profitons de notre élan.

En barrage, quel serait votre adversaire idéal?

Tout est tellement serré qu’il est impossible de désigner l’identité du futur barragiste. Ce que je sais, c’est qu’Aarau bénéficierait d’un ascendant psychologique. Mais allons-y dans l’ordre, commençons par battre le LS! N.JR
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Message par LKK Dim 5 Mai - 8:33

Le LS peut commencer à trembler
Keystone
Battus, dans des conditions difficiles par Aarau, les Vaudois voient leur adversaire revenir à deux points.

Sous la neige, Dominguez et le LS ont été malmenés par Aarau.

André Boschetti Aarau
andre.boschetti
@lematindimanche.ch

Une grosse demi-heure avant le coup d’envoi de son match contre Aarau, le Lausanne-Sport apprenait que son fol espoir de coiffer Servette au poteau venait de s’évanouir. Cette victoire – attendue – des Genevois à Schaffhouse replaçait le duel entre Argoviens et Vaudois à sa juste place, à savoir avec comme unique enjeu la place de barragiste.

Mais, comme il y a un petit mois contre Servette, ce match à gros enjeu contre le FC Aarau s’est disputé dans des conditions très compliquées. Une nouvelle fois à cause de cette neige qui est tombée sans arrêt sur le Brügglifeld. Et comme les Genevois à la Pontaise, les Argoviens se sont beaucoup plus vite et mieux habitués à une pelouse à la limite du praticable. Pour preuve cette première énorme occasion qu’ils se sont ménagée dès l’entame de match (4e). Suite à une magnifique passe en profondeur, Tasar débordait Flo pour servir sur un plateau Karanovic. Seul à six mètres de Castella, l’attaquant argovien manquait toutefois la cible.

Sans vraiment subir l’ascendant de son adversaire, le LS éprouvait pourtant davantage de problèmes. D’abord pour poser son jeu puis pour se procurer des occasions de marquer ce premier but, très souvent capital lorsque les conditions de jeu sont si précaires. Ce n’est d’ailleurs que sur un coup franc tiré par Margiotta que les Lausannois parvenaient à inquiéter Nikolic (9e). Pas de quoi troubler la sérénité d’un Aarau qui prenait ensuite presque logiquement l’avantage. Tasar profitait d’un renvoi approximatif de Brandao pour ouvrir le score.

Des Vaudois sous pression

Même le visage plus offensif voulu par Giorgio Contini après la pause n’y changeait rien. Aarau subissait dans un premier temps sans dommage les assauts généreux mais désordonnés des Lausannois avant de reprendre peu à peu l’initiative. Une maîtrise qui était à la fois justement et injustement récompensée puisque M. Hänni, pas trop inspiré à cette occasion, se laissait abuser par une apparente simulation de Schneuwly. Malgré une première magnifique détente, Castella ne pouvait que repousser le penalty sur Neumayr qui finissait le travail.

Des Vaudois qui sont désormais sous la pression d’un FC Aarau euphorique et donc capable de réussir un indispensable carton plein d’ici à la fin de la saison. C’est dire si la pression sera sur les épaules du LS, vendredi à Genève. Une défaite face à Servette pourrait en effet avoir des conséquences catastrophiques pour lui. «Nous avons encore notre destin entre nos mains, c’est la seule chose qui compte à mes yeux aujourd’hui», lançait Giorgio Contini peu avant de reprendre la route.
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Message par El Lutin Lun 6 Mai - 12:22

Lausanne-Sport jouera sa saison face à Servette
Battus à Aarau sous la neige, les Vaudois devront prendre au moins un point à Genève, vendredi, pour conserver leur place de barragiste.


Sur une pelouse glissante, Puertas (à gauche) tente de stopper Neumayr.
Image: MARC SCHUMACHER/FRESHFOCUS
Par André Boschetti Aarau ABO+ 05.05.2019


Giorgio Contini est-il un inquiétant rêveur ou un brillant acteur? Samedi soir, quelques minutes seulement après que son équipe eut concédé sa défaite la plus lourde de la saison (0-3), l’entraîneur lausannois affichait une étonnante sérénité. Comme si ce match contre Aarau, son concurrent direct pour la place de barragiste, ne comptait finalement pas vu les conditions très particulières (fortes chutes de neige) dans lesquelles il s’était déroulé. La réalité est malheureusement bien différente, puisque ces trois points permettent désormais aux Argoviens de talonner les Lausannois.

«On sait que dans de telles circonstances, expliquait le coach de la Pontaise, l’équipe qui marque en premier prend une grosse option sur la victoire. La chose que je regrette donc le plus, c’est d’avoir concédé ce but sur un contre. Ensuite, sur une pelouse où il était presque impossible de jouer, nous n’avons pas réussi à faire ce qu’on voulait avec le ballon. Pour bien préparer le derby de vendredi, nous devons oublier cette défaite et nous souvenir de tout ce que nous avons fait de bien ces dernières semaines, sur de bons terrains.»

Il convient donc d’oublier que, jusqu’à l’ouverture du score argovien, le LS en avait fait moins qu’Aarau pour inscrire ce fameux premier but. Un précieux avantage qui aurait d’ailleurs très bien pu tomber dès la 4e minute déjà, sans une erreur colossale de Karanovic. Ou un petit peu plus tard si la déviation de la tête de Schneuwly (11e) n’avait pas chatouillé la barre des buts de Castella. Côté lausannois, seul un bon coup franc frappé par Margiotta parvenait (un tout petit peu) à inquiéter Nikolic.

Mauvaise stratégie

Le fait que Giorgio Contini insiste depuis trois semaines pour que son équipe cherche à enfin proposer un jeu bien construit et réfléchi est sans conteste une excellente chose. Mais on s’étonne que le technicien zurichois n’ait pas choisi de déroger à cette nouvelle exigence samedi. En d’autres termes que Contini n’ait pas, cette fois, fait du vrai… Contini, vu l’extrême difficulté de progresser en passes courtes sur une pelouse enneigée. «Comme Servette il y a un mois, nos adversaires se sont mieux adaptés que nous à ces conditions de jeu», lâchait-il. Pour aider son coach, le LS devrait peut-être songer à engager un météorologue, car le froid et ces chutes de neige étaient, semble-t-il, prévus depuis quelques jours déjà. Il y avait donc largement le temps de préparer une stratégie mieux adaptée aux circonstances.

Avec un brin de réflexion supplémentaire, et fort de l’expérience un peu similaire vécue le mois dernier contre Servette, Contini n’aurait probablement pas aligné simultanément ses poids légers que sont Pasche, Domínguez et Oliveira. Trois joueurs qui avaient déjà démontré face aux Genevois ne pas être à leur aise dans de telles conditions. L’expérience et la force physique de Cabral n’auraient-elles pas été des plus utiles à mi-terrain? Et cela même si le capitaine lausannois, de retour de blessure, n’avait probablement pas les 90 minutes dans les jambes. Une décision aussi étrange que celle de laisser Margiotta au vestiaire à la mi-temps.

«À Genève pour gagner»

Des choix douteux qui placent dés­ormais le LS en situation délicate, mais sans encore compromettre sa saison. «Nous irons à Genève pour gagner, prévient Giorgio Contini. À ma connaissance, nous sommes toujours deuxièmes et avec notre destin entre nos mains. Nos dernières sorties ont été de qualité et l’équipe est donc en pleine confiance. Je n’ai aucun souci, nous ferons un bon match.» Il le faudra pour espérer quitter la Praille avec au moins ce point qui permettrait à Lausanne de garder l’avantage sur Aarau grâce à une meilleure différence de buts. Un nul qui permettrait aussi à Servette de vivre cette promotion directe devant son public. À moins que les Genevois ne se convainquent qu’enfoncer sous l’eau la tête de leurs «ennemis» rendrait la fête plus belle encore.

Source: 24heures, 5.5.2019

El Lutin

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Message par LKK Mer 8 Mai - 5:52

FOOTBALL - DERBY J-2
Servette a bien su profiter des errements du LS et d’Aarau
JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Les Genevois
ont vite choisi
de privilégier l’offensive et ont su éviter les longs passages à vide

À l’image de Roman Buess, dépité sous la neige, Lausanne-Sport peut nourrir des regrets. Mais tout n’est pas perdu. KEYSTONE

André Boschetti

Samedi 20 octobre 2018. Deux bonnes heures après une victoire facile du Lausanne-Sport contre Schaffhouse (2-0), Aarau est dominé par Servette dans les dernières minutes de jeu. Ce coup d’assommoir est synonyme de neuvième (!) défaite en onze journées seulement pour les Argoviens. Il relègue désormais ceux qui se profilaient, en juillet, comme les principaux outsiders dans la course à la Super League à 14 unités des Genevois et à 16 du grand favori lausannois.

Un retard que chacun considère comme rédhibitoire. Du côté du Brügglifeld en premier lieu, où la crise est jugée très sérieuse. La place de l’entraîneur, Patrick Rahmen, semble d’ailleurs plus que menacée. L’unique préoccupation des dirigeants consiste alors à trouver au plus vite la solution miracle pour sortir l’équipe du trou noir dans lequel elle est enlisée depuis près de trois mois. Un nouvel objectif, beaucoup moins ambitieux, est fixé. Il se résume à tout entreprendre, mais dans le calme, pour éviter une dramatique culbute en Promotion League. Une nécessité alors que le projet de nouveau stade, vital pour l’avenir du club, devra être soumis au vote populaire au printemps.

Montée en puissance
Un chaos qui n’est plus qu’un mauvais souvenir aujourd’hui. En quelque six mois et 21 matches, Patrick Rahmen, confirmé in extremis dans ses fonctions, et son assistant, Petar Aleksandrov – l’ancienne légende bulgare du club qui a pris quelques responsabilités supplémentaires en octobre –, ont réussi l’impensable. Jusqu’à devenir, depuis samedi et une éclatante victoire contre le LS, un très préoccupant concurrent des Vaudois dans la course à la place de barragiste. Une impressionnante montée en puissance qui pourrait peut-être aussi contribuer à attiser les regrets des Argoviens si le LS réussit à cueillir les dix points qui lui seront probablement nécessaires pour sauver sa 2e place. Que se serait-il en effet passé si Aarau avait commencé «normalement» son exercice? La réponse est simple: il serait aujourd’hui au coude-à-coude avec Servette pour rejoindre directement la Super League.

Cela ne signifie toutefois pas que le LS serait aujourd’hui irrémédiablement distancé. Car des regrets, le LS peut lui aussi en avoir. Comme il le prouve depuis quelques matches, lorsque le terrain n’est pas enneigé, il avait les moyens de faire beaucoup mieux. Mais les innombrables points égarés en automne et en hiver l’ont été par sa propre faute. Car, fait assez rare pour être souligné, sur les 18 matches qu’ils n’ont pas gagné cette saison, il n’y en a aucun au sujet duquel les Lausannois peuvent se plaindre d’une erreur d’arbitrage défavorable, d’une noire malchance au cours d’une partie outrageusement dominée ou d’une performance hors norme d’un gardien adverse. Au contraire même car à l’occasion de certains nuls et de deux ou trois victoires, ils devaient plutôt se sentir assez généreusement récompensés au moment de quitter le terrain. C’est donc principalement en raison de cet attentisme et cette pusillanimité qui a trop longtemps irrité ses supporters que le LS se retrouve en position délicate.

Cette volonté d’aller de l’avant, de prendre des risques et d’offrir du spectacle – qui anime enfin le LS depuis trois semaines – a été la force de Servette depuis septembre. Une prise de conscience précoce qui lui a permis d’aligner les victoires après une entame poussive. Un changement d’attitude qui lui a permis de pleinement profiter des longs errements de ses deux adversaires pour s’envoler vers une promotion cent fois méritée.

Foule et légendes à Genève
Les signes se multiplient autour du Servette FC. Et les souvenirs resurgissent. On évoque le dernier titre des Grenat, remporté à Lausanne le 2 juin 1999 sur un 5-2 ravageur, il y a vingt ans. Ce mois de mai coïncide aussi avec l’extraordinaire sacre du Servette FC de la saison 1978-1979, la plus incroyable du club. C’était il y a quarante ans, elle est entrée dans l’histoire. Vendredi soir, les légendes de l’époque se rassembleront sur la pelouse de la Praille pour un hommage légitime. Tous n’ont pas pu se libérer, mais il y aura notamment Gilbert Guyot, Marc Schnyder, Didi Andrey, Bertine Barberis, Lucio Bizzini ou Serge Trinchero. Des hommes qui ont écrit l’histoire en étant les seuls à tout rafler durant une saison. Tout: le championnat en alignant dix victoires en dix matches dans le tour final, la Coupe de Suisse, la Coupe de la Ligue et la Coupe des Alpes.

Depuis, les Charmilles ont été rasées. Les Grenat d’aujourd’hui n’étaient pas nés quand leurs légendaires prédécesseurs brillaient, mais ils sont les dépositaires de cette histoire. Ils sont concentrés sur le derby de vendredi. Un point suffit à une promotion officielle, une victoire serait la cerise sur le gâteau. Il y aura du monde: près de 10 000 billets ont déjà trouvé preneur. D.V.
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Message par LsLover Mer 8 Mai - 11:34

https://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/-La-Swiss-Football-League-tue-le-football---25848603
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Message par TKP Mer 8 Mai - 12:38

Tout est dit : SFL = mafia
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