Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Des nouvelles de Voldemort : https://www.lequipe.fr/Football/Article/A-nantes-la-fronde-anti-waldemar-kita-s-amplifie/1204176
lamadechine- Date d'inscription : 23/07/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24H aujourd'hui.
Giorgio Contini: «Je suis convaincu d’être l’homme de la situation»
Malgré des derniers résultats décevants, le coach du LS se veut optimiste avant la réception de Saint-Gall, dimanche.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 08h55
Giorgio Contini veut que le LS propose de nouveau ce football offensif et spectaculaire qu’il avait offert en début de saison.
Après dix rondes, le LS pointe à la 6e place avec 12 points. Comment jugez-vous ce bilan comptable?
Entre moyen et bon. Pour qu’il soit excellent, il nous manque ces quatre points que nous aurions pu, et dû, obtenir. Deux à Saint-Gall et, par exemple, deux autres contre Lugano et Bâle. Sinon, pour un néo-promu, j’ai vu beaucoup de choses positives et, logiquement, d’autres qui le sont un peu moins. La difficulté que nous avons à enchaîner les bonnes performances lorsque les échéances se succèdent est un problème que nous devons régler pour continuer notre progression.
Ce qui est moins réjouissant, c’est la baisse de régime de ces dernières semaines (4 points lors des six dernières sorties). Avez-vous une explication?
Les pauses internationales, quelques absences importantes et les nombreux matches reportés en raison du Covid ont cassé le bon rythme de notre entame de saison. Je sais que le problème est le même pour tous mais, à part YB qui dispose d’un contingent étoffé et de qualité supérieure, personne n’a affiché la constance espérée. À ce titre, je suis impatient de voir comment Lugano va réagir après ces trois semaines de pause forcée.
Ces derniers résultats médiocres ont-ils une influence sur le groupe?
Non, l’atmosphère reste heureusement bonne, positive. C’est l’avantage d’avoir un groupe composé en majorité de jeunes. Après une défaite, ils se posent moins de questions que les plus anciens.
La façon prudente avec laquelle le LS a récemment abordé ses matches est ce qui déçoit peut-être le plus. Pourquoi ce changement d’attitude?
Croyez-moi, il n’y a eu aucun changement à ce niveau. À l’exception, c’est vrai, de la première mi-temps contre Vaduz, où nous avons choisi d’attendre nos adversaires, l’idée a toujours été de jouer haut et de presser. Nous nous entraînons toute la semaine pour garder cet état d’esprit conquérant. À Zurich, l’équipe a simplement joué à l’envers de ce que nous avions prévu. Ce qui peut parfois arriver.
Ce football agressif et offensif, pourquoi ne le voit-on plus?
Parce que jouer tous les trois jours engendre une fatigue psychologique difficile à supporter pour quiconque, alors imaginez combien cette répétition des matches est compliquée à gérer pour de jeunes joueurs. Avant cette semaine, ils ont passé près d’un mois sans déconnecter. C’est un apprentissage qui est loin d’être évident. Et puis, aussi par manque d’expérience, on a de la peine à se remettre en route après une pause. Sans oublier tous les changements que les joueurs ont vécus ces dernières semaines, avec notamment ce déménagement dans un nouveau stade qui n’a pas été un événement anecdotique pour eux.
Reverra-t-on bientôt le LS spectaculaire du début de saison?
Nous travaillons au quotidien pour cela, parce que c’est le jeu que l’on veut proposer. Mais il faut comprendre que c’est beaucoup plus facile à réaliser à la PlayStation qu’avec des êtres humains qui ont plein de choses qui leur passent par la tête. Pour jouer haut et de façon agressive, j’ai besoin que toute l’équipe opère en bloc. Or actuellement les défenseurs démontrent un peu moins de courage que les attaquants et restent trop bas. Et quand les milieux le remarquent, ils reculent de ces quelques mètres qui font toute la différence. Il faut que la défense retrouve ce courage d’oser prendre quelques risques. Dans cet ordre d’idées, l’absence de résultats complique un peu cette démarche.
Le 0-4 concédé dimanche à Zurich ne va pas aider.
Au contraire. La plupart des buts encaissés sont le résultat de grossières erreurs individuelles qui, je pense, sont plus faciles à corriger que les erreurs collectives. Reste qu’on en commet trop ces derniers temps.
Pourquoi?
C’est une mauvaise période qu’il faut passer. Cette semaine, je leur ai beaucoup parlé et j’ai senti des joueurs réceptifs et désireux de tout faire pour corriger certains manquements. J’ai la chance d’avoir un groupe qui est à l’écoute et apprend vite de ses erreurs. (Il sourit) Le problème, pour certains, c’est qu’ils oublient parfois ensuite. Mais à force de répéter les choses, je suis sûr que tout va finir par bien entrer dans leurs têtes.
«Un entraîneur doit avoir sa façon de travailler. La philosophie, c’est le club qui la donne.»
Giorgio Contini, entraîneur du LS depuis 2018
Êtes-vous pleinement satisfait du groupe dont vous disposez?
Oui. Celui qui a obtenu la promotion, l’été dernier, était un peu plus expérimenté, même si NDoye et Zeqiri étaient eux aussi très jeunes. Aujourd’hui, j’ai une colonne vertébrale solide, ce qui est une base de travail indispensable. À moi de la compléter au mieux avec les nombreux jeunes qui sont là. À ce sujet, je dois souligner qu’ils possèdent tous à la fois d’indéniables qualités techniques et une constante envie de progresser. Mais il ne faut pas oublier que, pour la plupart, ils découvrent le monde professionnel et cette Super League qui est un championnat exigeant et difficile. À moi, avec l’aide des plus anciens, de les mettre dans les meilleures conditions pour atteindre un niveau qui est à leur portée.
Souleymane Cissé veut le maintien avec des jeunes et en pratiquant un jeu spectaculaire. Cela ne correspond pas trop à votre philosophie, non?
Aujourd’hui, un entraîneur doit avoir sa façon de travailler. La philosophie, c’est le club qui la donne. Si elle change chaque année, ça se complique pour le coach. Mais je suis certain que je peux m’adapter à celle que le directeur sportif veut mettre en place ici. Dans le cas contraire, je serais parti. Comme ses joueurs, un entraîneur se doit de progresser, de franchir des étapes au cours de sa carrière. Je suis convaincu d’être à même de faire progresser ces jeunes, d’être l’homme de la situation.
Quels sont vos rapports avec Souleymane Cissé?
On échange comme le font un entraîneur et un directeur sportif. Il nous a fallu un peu de temps, mais notre relation se développe bien. «Soule» est arrivé alors que l’équipe se trouvait dans une phase délicate. Avec la promotion, il a ensuite eu beaucoup à faire mais je pense qu’aujourd’hui on s’est rapprochés et qu’il y a entre nous cette indispensable confiance réciproque.
Votre relation est-elle différente de celle que vous entreteniez avec Pablo Iglesias?
Oui et c’est normal. Avec Pablo, nous nous connaissions depuis près de vingt ans. Il avait été mon entraîneur au LS, m’avait choisi pour le poste et la confiance existait donc dès le premier jour.
Vous supportez mal que l’on vous dise quoi et comment faire, non?
C’est vrai (il se marre). À part ma femme et mes deux filles, je n’accepte d’ordres de personne. Non, plus sérieusement, j’estime avoir assez d’expérience dans mon métier d’entraîneur pour savoir comment travailler avec mon équipe et ce que je dois faire en fonction des situations.
Dans ce sens, le fait de voir plusieurs coéquipiers être mis à l’écart n’a pas dû être facile à vivre pour le groupe.
C’est vrai. Certains n’ont pas tout de suite compris pourquoi des gars avec lesquels ils ont partagé le vestiaire et n’ont pas commis de faute avaient été subitement écartés. Mais ces décisions, et les raisons pour lesquelles elles ont été prises, leur ont été bien expliquées par le directeur sportif. Le message a été suffisamment clair pour que chacun le comprenne et l’accepte.
Vous sentez-vous un coach en sursis?
Sincèrement, non. Je parle régulièrement avec Souleymane Cissé et, comme je l’ai dit, je sens que j’ai sa confiance. On vient à peine de commencer ensemble un projet et les premiers résultats sont plutôt positifs, je crois. Maintenant, je sais qu’on attend de moi que l’équipe progresse et fasse des points. Avec une équipe plus expérimentée, et sans l’idée de vouloir y ajouter un jeu porté vers l’offensive, le défi serait peut-être un peu plus simple à relever. Surtout avec un néo-promu. Mais je ne me plains pas. Car, je le répète, je me sens vraiment bien dans ce club et avec ces joueurs.
Il reste quatre matches à jouer d’ici à la pause de Noël. Quel visage proposera le LS?
J’espère que l’on aura retrouvé cette fraîcheur qui nous a un peu fait défaut ces dernières semaines. Dans cette optique, le fait, pour les jeunes surtout, d’avoir enfin eu quelques bonnes séances d’entraînement pour travailler le fond va nous être utile pour ce sprint final. L’un des objectifs sera aussi de proposer le même jeu qu’en début de saison, même si ce ne sera pas toujours possible avec, de nouveau, des matches tous les trois jours. Mais l’envie est là.
Publié aujourd’hui à 08h55
Giorgio Contini: «Je suis convaincu d’être l’homme de la situation»
Malgré des derniers résultats décevants, le coach du LS se veut optimiste avant la réception de Saint-Gall, dimanche.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 08h55
Giorgio Contini veut que le LS propose de nouveau ce football offensif et spectaculaire qu’il avait offert en début de saison.
Après dix rondes, le LS pointe à la 6e place avec 12 points. Comment jugez-vous ce bilan comptable?
Entre moyen et bon. Pour qu’il soit excellent, il nous manque ces quatre points que nous aurions pu, et dû, obtenir. Deux à Saint-Gall et, par exemple, deux autres contre Lugano et Bâle. Sinon, pour un néo-promu, j’ai vu beaucoup de choses positives et, logiquement, d’autres qui le sont un peu moins. La difficulté que nous avons à enchaîner les bonnes performances lorsque les échéances se succèdent est un problème que nous devons régler pour continuer notre progression.
Ce qui est moins réjouissant, c’est la baisse de régime de ces dernières semaines (4 points lors des six dernières sorties). Avez-vous une explication?
Les pauses internationales, quelques absences importantes et les nombreux matches reportés en raison du Covid ont cassé le bon rythme de notre entame de saison. Je sais que le problème est le même pour tous mais, à part YB qui dispose d’un contingent étoffé et de qualité supérieure, personne n’a affiché la constance espérée. À ce titre, je suis impatient de voir comment Lugano va réagir après ces trois semaines de pause forcée.
Ces derniers résultats médiocres ont-ils une influence sur le groupe?
Non, l’atmosphère reste heureusement bonne, positive. C’est l’avantage d’avoir un groupe composé en majorité de jeunes. Après une défaite, ils se posent moins de questions que les plus anciens.
La façon prudente avec laquelle le LS a récemment abordé ses matches est ce qui déçoit peut-être le plus. Pourquoi ce changement d’attitude?
Croyez-moi, il n’y a eu aucun changement à ce niveau. À l’exception, c’est vrai, de la première mi-temps contre Vaduz, où nous avons choisi d’attendre nos adversaires, l’idée a toujours été de jouer haut et de presser. Nous nous entraînons toute la semaine pour garder cet état d’esprit conquérant. À Zurich, l’équipe a simplement joué à l’envers de ce que nous avions prévu. Ce qui peut parfois arriver.
Ce football agressif et offensif, pourquoi ne le voit-on plus?
Parce que jouer tous les trois jours engendre une fatigue psychologique difficile à supporter pour quiconque, alors imaginez combien cette répétition des matches est compliquée à gérer pour de jeunes joueurs. Avant cette semaine, ils ont passé près d’un mois sans déconnecter. C’est un apprentissage qui est loin d’être évident. Et puis, aussi par manque d’expérience, on a de la peine à se remettre en route après une pause. Sans oublier tous les changements que les joueurs ont vécus ces dernières semaines, avec notamment ce déménagement dans un nouveau stade qui n’a pas été un événement anecdotique pour eux.
Reverra-t-on bientôt le LS spectaculaire du début de saison?
Nous travaillons au quotidien pour cela, parce que c’est le jeu que l’on veut proposer. Mais il faut comprendre que c’est beaucoup plus facile à réaliser à la PlayStation qu’avec des êtres humains qui ont plein de choses qui leur passent par la tête. Pour jouer haut et de façon agressive, j’ai besoin que toute l’équipe opère en bloc. Or actuellement les défenseurs démontrent un peu moins de courage que les attaquants et restent trop bas. Et quand les milieux le remarquent, ils reculent de ces quelques mètres qui font toute la différence. Il faut que la défense retrouve ce courage d’oser prendre quelques risques. Dans cet ordre d’idées, l’absence de résultats complique un peu cette démarche.
Le 0-4 concédé dimanche à Zurich ne va pas aider.
Au contraire. La plupart des buts encaissés sont le résultat de grossières erreurs individuelles qui, je pense, sont plus faciles à corriger que les erreurs collectives. Reste qu’on en commet trop ces derniers temps.
Pourquoi?
C’est une mauvaise période qu’il faut passer. Cette semaine, je leur ai beaucoup parlé et j’ai senti des joueurs réceptifs et désireux de tout faire pour corriger certains manquements. J’ai la chance d’avoir un groupe qui est à l’écoute et apprend vite de ses erreurs. (Il sourit) Le problème, pour certains, c’est qu’ils oublient parfois ensuite. Mais à force de répéter les choses, je suis sûr que tout va finir par bien entrer dans leurs têtes.
«Un entraîneur doit avoir sa façon de travailler. La philosophie, c’est le club qui la donne.»
Giorgio Contini, entraîneur du LS depuis 2018
Êtes-vous pleinement satisfait du groupe dont vous disposez?
Oui. Celui qui a obtenu la promotion, l’été dernier, était un peu plus expérimenté, même si NDoye et Zeqiri étaient eux aussi très jeunes. Aujourd’hui, j’ai une colonne vertébrale solide, ce qui est une base de travail indispensable. À moi de la compléter au mieux avec les nombreux jeunes qui sont là. À ce sujet, je dois souligner qu’ils possèdent tous à la fois d’indéniables qualités techniques et une constante envie de progresser. Mais il ne faut pas oublier que, pour la plupart, ils découvrent le monde professionnel et cette Super League qui est un championnat exigeant et difficile. À moi, avec l’aide des plus anciens, de les mettre dans les meilleures conditions pour atteindre un niveau qui est à leur portée.
Souleymane Cissé veut le maintien avec des jeunes et en pratiquant un jeu spectaculaire. Cela ne correspond pas trop à votre philosophie, non?
Aujourd’hui, un entraîneur doit avoir sa façon de travailler. La philosophie, c’est le club qui la donne. Si elle change chaque année, ça se complique pour le coach. Mais je suis certain que je peux m’adapter à celle que le directeur sportif veut mettre en place ici. Dans le cas contraire, je serais parti. Comme ses joueurs, un entraîneur se doit de progresser, de franchir des étapes au cours de sa carrière. Je suis convaincu d’être à même de faire progresser ces jeunes, d’être l’homme de la situation.
Quels sont vos rapports avec Souleymane Cissé?
On échange comme le font un entraîneur et un directeur sportif. Il nous a fallu un peu de temps, mais notre relation se développe bien. «Soule» est arrivé alors que l’équipe se trouvait dans une phase délicate. Avec la promotion, il a ensuite eu beaucoup à faire mais je pense qu’aujourd’hui on s’est rapprochés et qu’il y a entre nous cette indispensable confiance réciproque.
Votre relation est-elle différente de celle que vous entreteniez avec Pablo Iglesias?
Oui et c’est normal. Avec Pablo, nous nous connaissions depuis près de vingt ans. Il avait été mon entraîneur au LS, m’avait choisi pour le poste et la confiance existait donc dès le premier jour.
Vous supportez mal que l’on vous dise quoi et comment faire, non?
C’est vrai (il se marre). À part ma femme et mes deux filles, je n’accepte d’ordres de personne. Non, plus sérieusement, j’estime avoir assez d’expérience dans mon métier d’entraîneur pour savoir comment travailler avec mon équipe et ce que je dois faire en fonction des situations.
Dans ce sens, le fait de voir plusieurs coéquipiers être mis à l’écart n’a pas dû être facile à vivre pour le groupe.
C’est vrai. Certains n’ont pas tout de suite compris pourquoi des gars avec lesquels ils ont partagé le vestiaire et n’ont pas commis de faute avaient été subitement écartés. Mais ces décisions, et les raisons pour lesquelles elles ont été prises, leur ont été bien expliquées par le directeur sportif. Le message a été suffisamment clair pour que chacun le comprenne et l’accepte.
Vous sentez-vous un coach en sursis?
Sincèrement, non. Je parle régulièrement avec Souleymane Cissé et, comme je l’ai dit, je sens que j’ai sa confiance. On vient à peine de commencer ensemble un projet et les premiers résultats sont plutôt positifs, je crois. Maintenant, je sais qu’on attend de moi que l’équipe progresse et fasse des points. Avec une équipe plus expérimentée, et sans l’idée de vouloir y ajouter un jeu porté vers l’offensive, le défi serait peut-être un peu plus simple à relever. Surtout avec un néo-promu. Mais je ne me plains pas. Car, je le répète, je me sens vraiment bien dans ce club et avec ces joueurs.
Il reste quatre matches à jouer d’ici à la pause de Noël. Quel visage proposera le LS?
J’espère que l’on aura retrouvé cette fraîcheur qui nous a un peu fait défaut ces dernières semaines. Dans cette optique, le fait, pour les jeunes surtout, d’avoir enfin eu quelques bonnes séances d’entraînement pour travailler le fond va nous être utile pour ce sprint final. L’un des objectifs sera aussi de proposer le même jeu qu’en début de saison, même si ce ne sera pas toujours possible avec, de nouveau, des matches tous les trois jours. Mais l’envie est là.
Publié aujourd’hui à 08h55
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
intéressant la notion de respect et de concurrence de Mory Diaw - discours intelligent et posé.
https://www.lematin.ch/story/mory-diaw-ca-venait-de-trop-loin-pour-qu-on-puisse-identifier-les-coupables-382966755066
https://www.lematin.ch/story/mory-diaw-ca-venait-de-trop-loin-pour-qu-on-puisse-identifier-les-coupables-382966755066
Scoopex- Date d'inscription : 31/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS doit commencer à apprendre de ses leçons
Lausanne a été battu par un Saint-Gall plus réaliste (0-1), sur le seul tir cadré adverse, dimanche à la Tuilière.
Robin Carrel
Rafik Zekhnini a été bon partout, sauf dans les derniers mètres.
KEYSTONE
Le club vaudois est ambitieux, mais c’est encore un néo-promu avec, qui plus est, les défauts de la jeunesse qui peuple son effectif. Il est en plein apprentissage de l’élite et, avant de passer un palier pour devenir l’équipe de haut de tableau qu’il souhaite devenir à terme, il doit enregistrer les leçons à plusieurs niveaux. Les hommes de Giorgio Contini, quand ils vont revoir la défaite de dimanche contre le FC Saint-Gall, vont aisément pointer de nombreux axes à travailler.
Le premier domaine à améliorer d’urgence, c’est le réalisme devant le but. Les Lausannois n’étaient pas la meilleure équipe sur la pelouse, face aux Brodeurs, mais ils étaient les plus percutants offensivement. Ils se sont créé une bonne demi-douzaine de grosses opportunités, sans arriver à pousser ce satané rond de cuir au fond des filets du toujours excellent Lawrence Ati Zigi.
Cameron Puertas (4e), sur un bon centre en retrait de Rafik Zekhnini, et Aldin Turkes (6e et 28e), bien décalé à chaque fois par Pedro Brazao, auraient pu rendre la partie plus simple à leur formation. Le sans doute futur international bosnien a ensuite été trop court, sur un centre au cordeau de Per-Egil Flo, quelques secondes après la pause. Zekhnini, lui, a envoyé un missile à quelques centimètres du poteau gauche des Saint-Gallois à la 68e.
«Quand tu as autant de bonnes chances et que tu ne marques pas, tu es à la merci d’un tel but et ça fait zéro point à l’arrivée.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
«C’est clair que c’est un tout autre niveau. En Challenge League, à force d’avoir des occasions, tu finis par la mettre au fond. Même si tu en rates une, deux ou trois, tu finis quand même par gagner, a analysé le capitaine Stjepan Kukuruzovic. En Super League, quand tu as autant de bonnes chances et que tu ne marques pas, tu es à la merci d’un tel but et ça fait zéro point à l’arrivée. C’est nouveau pour nous, c’est une expérience à enregistrer. On a montré une réaction par rapport à notre défaite à Zurich (ndlr: défaite en semaine 4-0). Mais à la fin, ce sont les buts qui comptent et notre prestation n’a pas suffi de ce côté-là.»
En face, le dauphin du dernier exercice de Super League, chez qui le Lausanne-Sport était allé glaner un joli point (2-2) trois semaines auparavant, a globalement dominé la rencontre territorialement. La phalange de Peter Zeidler a toutefois peiné à se montrer dangereuse, avant de porter l’estocade sur son premier tir cadré de la rencontre. Le Genevois Jérémy Guillemenot, entré à la 61e, a parfaitement servi deux minutes plus tard son compère Victor Ruiz. Ce dernier a tranquillement ouvert son pied droit à l’orée des 16 mètres et enroulé son tir dans le petit filet de Mory Diaw. Une leçon de réalisme.
À corriger à Vaduz, jeudi
«Je pense que les Vaudois auraient au moins mérité le nul, si on regarde la partie en entier, a concédé le passeur décisif des Brodeurs. Ce genre de rencontre se joue sur des détails et, aujourd’hui, ils ont un peu péché devant le but. Je ne me fais toutefois pas de soucis pour eux. Il y a toujours des équipes promues qui parviennent à trouver leurs marques rapidement et d’autres moins. C’est un niveau au-dessus et je trouve qu’ils s’y adaptent assez vite.»
Dimanche, les Lausannois évoluaient seulement pour la troisième fois dans leur nouveau stade et, là aussi, ils doivent apprivoiser ce nouvel outil. Être bon sur surface synthétique n’est pas donné à tous. Turkes et Joël Geissmann – sorti à la mi-temps pour s’éviter un deuxième carton jaune –, notamment, n’ont pas forcément le gabarit et la finesse technique pour briller sur ce genre de revêtement exigeant. Les plus petits gabarits, tels Brazao ou Zekhnini par exemple, ont bien plus de facilité. Jeudi, à Vaduz, lors d’une partie qui a encore pris un peu plus d’importance ce week-end, il faudra viser juste.
Lausanne a été battu par un Saint-Gall plus réaliste (0-1), sur le seul tir cadré adverse, dimanche à la Tuilière.
Robin Carrel
Rafik Zekhnini a été bon partout, sauf dans les derniers mètres.
KEYSTONE
Le club vaudois est ambitieux, mais c’est encore un néo-promu avec, qui plus est, les défauts de la jeunesse qui peuple son effectif. Il est en plein apprentissage de l’élite et, avant de passer un palier pour devenir l’équipe de haut de tableau qu’il souhaite devenir à terme, il doit enregistrer les leçons à plusieurs niveaux. Les hommes de Giorgio Contini, quand ils vont revoir la défaite de dimanche contre le FC Saint-Gall, vont aisément pointer de nombreux axes à travailler.
Le premier domaine à améliorer d’urgence, c’est le réalisme devant le but. Les Lausannois n’étaient pas la meilleure équipe sur la pelouse, face aux Brodeurs, mais ils étaient les plus percutants offensivement. Ils se sont créé une bonne demi-douzaine de grosses opportunités, sans arriver à pousser ce satané rond de cuir au fond des filets du toujours excellent Lawrence Ati Zigi.
Cameron Puertas (4e), sur un bon centre en retrait de Rafik Zekhnini, et Aldin Turkes (6e et 28e), bien décalé à chaque fois par Pedro Brazao, auraient pu rendre la partie plus simple à leur formation. Le sans doute futur international bosnien a ensuite été trop court, sur un centre au cordeau de Per-Egil Flo, quelques secondes après la pause. Zekhnini, lui, a envoyé un missile à quelques centimètres du poteau gauche des Saint-Gallois à la 68e.
«Quand tu as autant de bonnes chances et que tu ne marques pas, tu es à la merci d’un tel but et ça fait zéro point à l’arrivée.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
«C’est clair que c’est un tout autre niveau. En Challenge League, à force d’avoir des occasions, tu finis par la mettre au fond. Même si tu en rates une, deux ou trois, tu finis quand même par gagner, a analysé le capitaine Stjepan Kukuruzovic. En Super League, quand tu as autant de bonnes chances et que tu ne marques pas, tu es à la merci d’un tel but et ça fait zéro point à l’arrivée. C’est nouveau pour nous, c’est une expérience à enregistrer. On a montré une réaction par rapport à notre défaite à Zurich (ndlr: défaite en semaine 4-0). Mais à la fin, ce sont les buts qui comptent et notre prestation n’a pas suffi de ce côté-là.»
En face, le dauphin du dernier exercice de Super League, chez qui le Lausanne-Sport était allé glaner un joli point (2-2) trois semaines auparavant, a globalement dominé la rencontre territorialement. La phalange de Peter Zeidler a toutefois peiné à se montrer dangereuse, avant de porter l’estocade sur son premier tir cadré de la rencontre. Le Genevois Jérémy Guillemenot, entré à la 61e, a parfaitement servi deux minutes plus tard son compère Victor Ruiz. Ce dernier a tranquillement ouvert son pied droit à l’orée des 16 mètres et enroulé son tir dans le petit filet de Mory Diaw. Une leçon de réalisme.
À corriger à Vaduz, jeudi
«Je pense que les Vaudois auraient au moins mérité le nul, si on regarde la partie en entier, a concédé le passeur décisif des Brodeurs. Ce genre de rencontre se joue sur des détails et, aujourd’hui, ils ont un peu péché devant le but. Je ne me fais toutefois pas de soucis pour eux. Il y a toujours des équipes promues qui parviennent à trouver leurs marques rapidement et d’autres moins. C’est un niveau au-dessus et je trouve qu’ils s’y adaptent assez vite.»
Dimanche, les Lausannois évoluaient seulement pour la troisième fois dans leur nouveau stade et, là aussi, ils doivent apprivoiser ce nouvel outil. Être bon sur surface synthétique n’est pas donné à tous. Turkes et Joël Geissmann – sorti à la mi-temps pour s’éviter un deuxième carton jaune –, notamment, n’ont pas forcément le gabarit et la finesse technique pour briller sur ce genre de revêtement exigeant. Les plus petits gabarits, tels Brazao ou Zekhnini par exemple, ont bien plus de facilité. Jeudi, à Vaduz, lors d’une partie qui a encore pris un peu plus d’importance ce week-end, il faudra viser juste.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
EDIT MODO : https://www.lfm.ch/podcasts/morax-dans-la-radio-linvitee-du-jour-15122020-0826/
Soprano annoncé en méga concert en juin 2022 à la Pontaise avec une scène centrale. C'est surprenant mais ce sera sympa de revoir notre vestige en feu
Soprano annoncé en méga concert en juin 2022 à la Pontaise avec une scène centrale. C'est surprenant mais ce sera sympa de revoir notre vestige en feu
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
P.-L. Tami sur la situation de Zeqiri (notamment?) : "Le Tessinois goûte, en revanche, bien moins à l'exode des joueurs de Mauro Lustrinelli. "On prétend avec raison qu'il convient de jouer deux ou trois ans en Super League avant de partir à l'étranger. Ces dernières semaines, des joueurs ont dérogé à cette règle, sans doute pour de bonnes raisons, pour se retrouver dans une situation bien inconfortable", souligne-t-il."
https://www.rts.ch/sport/football/11827007-football-pierluigi-tami-encore-un-fosse-a-combler.html?rts_source=rss_t
https://www.rts.ch/sport/football/11827007-football-pierluigi-tami-encore-un-fosse-a-combler.html?rts_source=rss_t
GoLS- Date d'inscription : 16/09/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.laliberte.ch/news/sports/football/a-32-ans-je-n-ai-pas-envie-d-arreter-588394
GoLS- Date d'inscription : 16/09/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/jeunes-saint-gall-le-ls-et-yb-en-tete-de-classement-699224411867
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/le-stade-de-la-pontaise-obtient-sa-derniere-obole-383382323651
GoLS- Date d'inscription : 16/09/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/fr/story/2021-le-spectre-dune-degringolade-pour-leconomie-du-foot-990845478454
GoLS- Date d'inscription : 16/09/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
"24 Heures Abo"
"Mickael Nanizayamo trouve enfin ses marques
Après deux années de galère, le défenseur central est en passe de devenir un point fort de la défense lausannoise.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 08h30
"Mickaël Nanizayamo est bien parti pour faire oublier ses deux premières années très compliquées au LS.
Florian Cella
Ce jeudi, à Vaduz, le Lausanne-Sport aborde une dernière ligne droite de tous les dangers. Pour passer une courte pause de Noël avec un minimum de sérénité, le néo-promu doit briser sa mauvaise série – quatre petits points en sept sorties – qui noircit une entame de saison presque parfaite.
Pour inverser la tendance, Giorgio Contini mesure mieux que personne l’importance de pouvoir compter avec une défense solide. Même si, comme on a pu le constater dimanche contre Saint-Gall, cet avantage ne suffit pas toujours. Mais pour espérer ramener de Vaduz une première victoire à l’extérieur qui changerait beaucoup de choses, le coach de la Tuilière s’appuiera-t-il sur le duo Elton Monteiro-Mickael Nanizayamo qui avait contenu avec autorité les velléités saint-galloises? Cette solide paire de défenseurs, on s’en souvient, n’avait déjà pas été étrangère à la petite résurrection estivale qui avait permis au LS d’arracher sa promotion après un passage à vide post-Covid.
Si la présence de Monteiro à un bon niveau de Super League n’a rien d’étonnant, pas un seul supporter lausannois n’aurait misé un iota sur l’avènement du jeune Français, il y a quelques mois encore. Mickaël Nanizayamo (22 ans) fait pourtant partie des plus anciens du groupe actuel. Arrivé en juin 2018 de Tours (Ligue 2), avec une sélection en équipe de France M 20 comme preuve de son potentiel, l’athlétique défenseur central (192 cm) a pourtant vite fini aux oubliettes. En vingt-quatre mois, il n’a totalisé que 212 minutes de jeu. Son transfert fleurait bon le fiasco. À tel point que Giorgio Contini a même décidé de l’envoyer avec les M 21 il y a tout juste un an.
Problèmes personnels
Alors que le gaucher s’apprêtait à changer d’air, deux événements ont donné un tour très différent à son parcours lausannois: l’arrivée d’un nouveau directeur sportif et la blessure de Noah Loosli contre Bâle, en Coupe. «Lorsque Souleymane Cissé est arrivé, raconte Mickaël Nanizayamo, il a voulu savoir pourquoi ça ne marchait pas pour moi ici. Cette bonne discussion m’a permis de me remettre en questions et de reconnaître que j’en étais le principal responsable. Dès mes premières semaines à Lausanne, j’ai eu une série de petits problèmes extra-sportifs qui m’ont empêché de me concentrer pleinement sur mon métier. Et quand un joueur n’est pas bien dans sa tête, il lui est presque impossible de l’être sur un terrain.»
«Quand un joueur n’est pas bien dans sa tête, il lui est presque impossible de l’être sur un terrain.»
Mickaël Nanizayamo, défenseur du LS
Un long tunnel dont le gaucher a commencé à entrevoir le bout à Aarau lors d’une cauchemardesque soirée (défaite 4-5), le 3 juillet. Mais contrairement à ce qui s’était passé auparavant, Nanizayamo s’est accroché et a obtenu une seconde chance, dix jours plus tard à Kriens, qu’il n’a pas laissé passer. À tel point que Contini n’a pas hésité à en faire l’un des hommes de base de sa nouvelle défense à trois en Super League. Jusqu’à ce que le destin ne s’en mêle une fois encore, à Lucerne. «Cette expulsion après une demi-heure de jeu seulement est entièrement ma faute, admet sans peine le défenseur. Même si je n’avais pas la moindre intention de faire mal à mon adversaire, mon intervention a été mal maîtrisée.»
Une nouvelle éclipse
Une erreur qu’il a mis du temps à digérer. «Après les deux matches de suspension, rappelle-t-il, il y a eu la pause internationale, puis une méchante blessure musculaire qui m’a laissé quelques semaines sur le flanc. Moralement, cette période a été très dure, malgré le soutien de mes proches.»
Un mauvais souvenir qui fait désormais partie du passé. À nouveau titularisé contre Vaduz (3-0) puis face à Saint-Gall, Nanizayamo a montré à ces deux occasions qu’il pouvait être un atout défensif pour le LS. «C’est vrai, contre Saint-Gall j’ai peut-être livré l’une de mes meilleures performances depuis que je suis ici. Mais cette satisfaction a été ternie par notre défaite, imméritée. Pour l’effacer, nous devons gagner à Vaduz, un objectif à notre portée.»"
"Mickael Nanizayamo trouve enfin ses marques
Après deux années de galère, le défenseur central est en passe de devenir un point fort de la défense lausannoise.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 08h30
"Mickaël Nanizayamo est bien parti pour faire oublier ses deux premières années très compliquées au LS.
Florian Cella
Ce jeudi, à Vaduz, le Lausanne-Sport aborde une dernière ligne droite de tous les dangers. Pour passer une courte pause de Noël avec un minimum de sérénité, le néo-promu doit briser sa mauvaise série – quatre petits points en sept sorties – qui noircit une entame de saison presque parfaite.
Pour inverser la tendance, Giorgio Contini mesure mieux que personne l’importance de pouvoir compter avec une défense solide. Même si, comme on a pu le constater dimanche contre Saint-Gall, cet avantage ne suffit pas toujours. Mais pour espérer ramener de Vaduz une première victoire à l’extérieur qui changerait beaucoup de choses, le coach de la Tuilière s’appuiera-t-il sur le duo Elton Monteiro-Mickael Nanizayamo qui avait contenu avec autorité les velléités saint-galloises? Cette solide paire de défenseurs, on s’en souvient, n’avait déjà pas été étrangère à la petite résurrection estivale qui avait permis au LS d’arracher sa promotion après un passage à vide post-Covid.
Si la présence de Monteiro à un bon niveau de Super League n’a rien d’étonnant, pas un seul supporter lausannois n’aurait misé un iota sur l’avènement du jeune Français, il y a quelques mois encore. Mickaël Nanizayamo (22 ans) fait pourtant partie des plus anciens du groupe actuel. Arrivé en juin 2018 de Tours (Ligue 2), avec une sélection en équipe de France M 20 comme preuve de son potentiel, l’athlétique défenseur central (192 cm) a pourtant vite fini aux oubliettes. En vingt-quatre mois, il n’a totalisé que 212 minutes de jeu. Son transfert fleurait bon le fiasco. À tel point que Giorgio Contini a même décidé de l’envoyer avec les M 21 il y a tout juste un an.
Problèmes personnels
Alors que le gaucher s’apprêtait à changer d’air, deux événements ont donné un tour très différent à son parcours lausannois: l’arrivée d’un nouveau directeur sportif et la blessure de Noah Loosli contre Bâle, en Coupe. «Lorsque Souleymane Cissé est arrivé, raconte Mickaël Nanizayamo, il a voulu savoir pourquoi ça ne marchait pas pour moi ici. Cette bonne discussion m’a permis de me remettre en questions et de reconnaître que j’en étais le principal responsable. Dès mes premières semaines à Lausanne, j’ai eu une série de petits problèmes extra-sportifs qui m’ont empêché de me concentrer pleinement sur mon métier. Et quand un joueur n’est pas bien dans sa tête, il lui est presque impossible de l’être sur un terrain.»
«Quand un joueur n’est pas bien dans sa tête, il lui est presque impossible de l’être sur un terrain.»
Mickaël Nanizayamo, défenseur du LS
Un long tunnel dont le gaucher a commencé à entrevoir le bout à Aarau lors d’une cauchemardesque soirée (défaite 4-5), le 3 juillet. Mais contrairement à ce qui s’était passé auparavant, Nanizayamo s’est accroché et a obtenu une seconde chance, dix jours plus tard à Kriens, qu’il n’a pas laissé passer. À tel point que Contini n’a pas hésité à en faire l’un des hommes de base de sa nouvelle défense à trois en Super League. Jusqu’à ce que le destin ne s’en mêle une fois encore, à Lucerne. «Cette expulsion après une demi-heure de jeu seulement est entièrement ma faute, admet sans peine le défenseur. Même si je n’avais pas la moindre intention de faire mal à mon adversaire, mon intervention a été mal maîtrisée.»
Une nouvelle éclipse
Une erreur qu’il a mis du temps à digérer. «Après les deux matches de suspension, rappelle-t-il, il y a eu la pause internationale, puis une méchante blessure musculaire qui m’a laissé quelques semaines sur le flanc. Moralement, cette période a été très dure, malgré le soutien de mes proches.»
Un mauvais souvenir qui fait désormais partie du passé. À nouveau titularisé contre Vaduz (3-0) puis face à Saint-Gall, Nanizayamo a montré à ces deux occasions qu’il pouvait être un atout défensif pour le LS. «C’est vrai, contre Saint-Gall j’ai peut-être livré l’une de mes meilleures performances depuis que je suis ici. Mais cette satisfaction a été ternie par notre défaite, imméritée. Pour l’effacer, nous devons gagner à Vaduz, un objectif à notre portée.»"
GoLS- Date d'inscription : 16/09/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Dans-l-enquete-fiscale-qui-vise-waldemar-kita-nantes-le-prejudice-pour-l-etat-serait-estime-a-pres-de-15-m-et-8364-uniquement-au-titre-de-l-isf/1206810
sacré Waldemar..........
sacré Waldemar..........
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/fr/story/ineos-prend-de-grandes-parts-de-lecurie-mercedes-509341876584
GoLS- Date d'inscription : 16/09/2020
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Première victoire du LS à l’extérieur
Lausanne-Sport prend ses distances avec la lanterne rouge
Grâce à une bonne deuxième mi-temps, les Vaudois ont disposé pour la seconde fois en quinze jours du FC Vaduz.
André Boschetti Vaduz
Le Lausanne-Sport respire beaucoup mieux depuis jeudi soir. Alors qu’ils avaient tout à craindre d’un long déplacement à Vaduz qui aurait pu remettre en question leur première partie de saison en cas de défaite, les Vaudois ont fait le nécessaire pour éviter de se retrouver englués dans la lutte contre la relégation.
Avec un mérite certain, ils ont en effet disposé, sans presque jamais trembler, de ce FC Vaduz qu’ils se doivent impérativement de garder à bonne distance s’ils veulent vivre un retour plutôt tranquille en Super League. Le fruit d’une performance collective solide qui est aussi synonyme de premier succès de la saison loin de leurs bases. Avec comme principale conséquence de leur permettre de creuser un écart confortable de neuf points déjà sur la lanterne rouge actuelle.
Diaw décisif
Trois points très précieux dont le mérite revient aussi en partie à Giorgio Contini. Parce que, au contraire de son homologue liechtensteinois Mario Frick, le technicien de la Tuilière avait préparé un plan B qu’il a justement mis en route à la pause.
Avant cela, le LS avait, comme il y a deux semaines contre le même adversaire, choisi de laisser le FC Vaduz prendre l’initiative. Avec, certes, beaucoup d’entrain et de bonne volonté du côté des Liechtensteinois, mais en affichant toujours ces grosses limites offensives dont les Lausannois avaient pu mesurer l’ampleur quinze jours plus tôt. Une nette domination, sans réel danger pour Diaw, qui n’aura duré qu’une vingtaine de minutes. Et pour que le très fiable gardien français se mette en valeur, il a même fallu patienter un quart d’heure de plus et une frappe à bout portant d’Obexer qui aurait certainement terminé sa course au fond du filet lausannois sans un réflexe époustouflant de Mory Diaw (34e). Et comme, en face, seul Guessand avait provoqué quelques sueurs froides à Büchel (30e), la parité était des plus logiques à l’heure du thé.
Un partage des points qui ne satisfaisait toutefois pas le LS. Alors qu’il avait disposé, comme face à Saint-Gall, son équipe dans un très classique 4-3-3 en début de rencontre, Giorgio Contini surprenait ensuite Vaduz en passant à ce 3-4-1-2 plus adapté aux qualités de ses joueurs après la pause. Un plan B qui trouvait très vite sa récompense grâce à une superbe percée de l’excellent Cameron Puertas, bien relayée par Guessand (49e). Un avantage que Turkes allait doubler un quart d’heure plus tard en transformant un penalty logique, accordé pour une faute sur le même Guessand.
Face à ce FC Vaduz généreux mais terriblement limité, rien ne pouvait ensuite arriver au LS. Une supériorité dont profitait Contini pour accorder un peu de repos à deux de ses hommes clés, Kukuruzovic et Turkes. «C’est une première victoire à l’extérieur qui nous fait énormément de bien, soulignait, avec le sourire, Noah Loosli. Sur un terrain lourd, et donc pas idéal pour faire du beau jeu, nous avons eu le mérite de gagner la bataille physique contre Vaduz. J’espère maintenant que ces points vont surtout nous apporter un peu de cette confiance qui nous faisait défaut ces derniers temps.»
Lucerne à la Tuilière
Il le faudra pour fêter, ce dimanche à la Tuilière contre Lucerne, une deuxième victoire d’affilée que les Vaudois ne sont jamais encore parvenus à enchaîner, cette saison. «Nous aurions pu le faire en début de championnat, concluait le défenseur central lausannois. Malheureusement, deux expulsions contre Lucerne puis Sion nous en ont empêchés. Ensuite, c’est vrai, tout était devenu subitement un peu plus compliqué pour nous, mais je crois que grâce à cette bonne victoire et la confiance qui va en découler, le LS est désormais prêt à franchir un nouveau palier.» Réponse dimanche à la Tuilière.
Lausanne-Sport prend ses distances avec la lanterne rouge
Grâce à une bonne deuxième mi-temps, les Vaudois ont disposé pour la seconde fois en quinze jours du FC Vaduz.
André Boschetti Vaduz
Le Lausanne-Sport respire beaucoup mieux depuis jeudi soir. Alors qu’ils avaient tout à craindre d’un long déplacement à Vaduz qui aurait pu remettre en question leur première partie de saison en cas de défaite, les Vaudois ont fait le nécessaire pour éviter de se retrouver englués dans la lutte contre la relégation.
Avec un mérite certain, ils ont en effet disposé, sans presque jamais trembler, de ce FC Vaduz qu’ils se doivent impérativement de garder à bonne distance s’ils veulent vivre un retour plutôt tranquille en Super League. Le fruit d’une performance collective solide qui est aussi synonyme de premier succès de la saison loin de leurs bases. Avec comme principale conséquence de leur permettre de creuser un écart confortable de neuf points déjà sur la lanterne rouge actuelle.
Diaw décisif
Trois points très précieux dont le mérite revient aussi en partie à Giorgio Contini. Parce que, au contraire de son homologue liechtensteinois Mario Frick, le technicien de la Tuilière avait préparé un plan B qu’il a justement mis en route à la pause.
Avant cela, le LS avait, comme il y a deux semaines contre le même adversaire, choisi de laisser le FC Vaduz prendre l’initiative. Avec, certes, beaucoup d’entrain et de bonne volonté du côté des Liechtensteinois, mais en affichant toujours ces grosses limites offensives dont les Lausannois avaient pu mesurer l’ampleur quinze jours plus tôt. Une nette domination, sans réel danger pour Diaw, qui n’aura duré qu’une vingtaine de minutes. Et pour que le très fiable gardien français se mette en valeur, il a même fallu patienter un quart d’heure de plus et une frappe à bout portant d’Obexer qui aurait certainement terminé sa course au fond du filet lausannois sans un réflexe époustouflant de Mory Diaw (34e). Et comme, en face, seul Guessand avait provoqué quelques sueurs froides à Büchel (30e), la parité était des plus logiques à l’heure du thé.
Un partage des points qui ne satisfaisait toutefois pas le LS. Alors qu’il avait disposé, comme face à Saint-Gall, son équipe dans un très classique 4-3-3 en début de rencontre, Giorgio Contini surprenait ensuite Vaduz en passant à ce 3-4-1-2 plus adapté aux qualités de ses joueurs après la pause. Un plan B qui trouvait très vite sa récompense grâce à une superbe percée de l’excellent Cameron Puertas, bien relayée par Guessand (49e). Un avantage que Turkes allait doubler un quart d’heure plus tard en transformant un penalty logique, accordé pour une faute sur le même Guessand.
Face à ce FC Vaduz généreux mais terriblement limité, rien ne pouvait ensuite arriver au LS. Une supériorité dont profitait Contini pour accorder un peu de repos à deux de ses hommes clés, Kukuruzovic et Turkes. «C’est une première victoire à l’extérieur qui nous fait énormément de bien, soulignait, avec le sourire, Noah Loosli. Sur un terrain lourd, et donc pas idéal pour faire du beau jeu, nous avons eu le mérite de gagner la bataille physique contre Vaduz. J’espère maintenant que ces points vont surtout nous apporter un peu de cette confiance qui nous faisait défaut ces derniers temps.»
Lucerne à la Tuilière
Il le faudra pour fêter, ce dimanche à la Tuilière contre Lucerne, une deuxième victoire d’affilée que les Vaudois ne sont jamais encore parvenus à enchaîner, cette saison. «Nous aurions pu le faire en début de championnat, concluait le défenseur central lausannois. Malheureusement, deux expulsions contre Lucerne puis Sion nous en ont empêchés. Ensuite, c’est vrai, tout était devenu subitement un peu plus compliqué pour nous, mais je crois que grâce à cette bonne victoire et la confiance qui va en découler, le LS est désormais prêt à franchir un nouveau palier.» Réponse dimanche à la Tuilière.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le bon moment pour franchir un palier
Lausanne-Sport
Dimanche, contre Lucerne, le LS aural’occasion d’enfin enchaîner une deuxième victoire d’affilée.
Le premier tiers de saison du Lausanne-Sport peut être qualifié de positif. Qui imaginait, il y a deux mois seulement, que le néo-promu en Super League allait pointer en milieu de tableau après douze matches? Et qu’il partagerait le même total de points que l’Européen Servette avec une marge de sept points sur la place de barragiste?
Ce bilan intermédiaire aurait pu être plus rose encore sans ces récents atermoiements qui sont probablement le lot d’une équipe qui change de niveau. Une mauvaise série qui a pris fin jeudi soir à Vaduz au terme d’une performance collective convaincante. «Cette victoire me semble plus probante que celle que nous avions remportée contre ce même adversaire quinze jours plus tôt, analyse Giorgio Contini. Cette fois, nous avons maîtrisé de bout en bout, en n’accordant qu’une seule grosse occasion aux Liechtensteinois.»
Ces trois unités de plus vont permettre au LS d’aborder avec plus de sérénité ses deux dernières échéances de l’année. Après avoir remporté, jeudi soir, sa toute première victoire à l’extérieur de la saison, le LS compte bien briser un autre tabou contre Lucerne. «Je ne m’explique pas pourquoi nous n’avons pas encore réussi à gagner deux matches d’affilée, avoue Contini. Nous en avons pourtant eu l’occasion, notamment en début de championnat. Peut-être est-ce la preuve que nous ne faisons pas encore preuve de suffisamment de stabilité.»
André Boschetti
Lausanne-Sport
Dimanche, contre Lucerne, le LS aural’occasion d’enfin enchaîner une deuxième victoire d’affilée.
Le premier tiers de saison du Lausanne-Sport peut être qualifié de positif. Qui imaginait, il y a deux mois seulement, que le néo-promu en Super League allait pointer en milieu de tableau après douze matches? Et qu’il partagerait le même total de points que l’Européen Servette avec une marge de sept points sur la place de barragiste?
Ce bilan intermédiaire aurait pu être plus rose encore sans ces récents atermoiements qui sont probablement le lot d’une équipe qui change de niveau. Une mauvaise série qui a pris fin jeudi soir à Vaduz au terme d’une performance collective convaincante. «Cette victoire me semble plus probante que celle que nous avions remportée contre ce même adversaire quinze jours plus tôt, analyse Giorgio Contini. Cette fois, nous avons maîtrisé de bout en bout, en n’accordant qu’une seule grosse occasion aux Liechtensteinois.»
Ces trois unités de plus vont permettre au LS d’aborder avec plus de sérénité ses deux dernières échéances de l’année. Après avoir remporté, jeudi soir, sa toute première victoire à l’extérieur de la saison, le LS compte bien briser un autre tabou contre Lucerne. «Je ne m’explique pas pourquoi nous n’avons pas encore réussi à gagner deux matches d’affilée, avoue Contini. Nous en avons pourtant eu l’occasion, notamment en début de championnat. Peut-être est-ce la preuve que nous ne faisons pas encore preuve de suffisamment de stabilité.»
André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport a pris son temps mais il a enfin pu fêter, dimanche à la Tuilière, cette deuxième victoire consécutive après laquelle il courait en vain depuis son retour en Super League. Trois points supplémentaires qui, après ceux engrangés jeudi à Vaduz, permettent au néo-promu de désormais figurer dans ce quatuor d’équipes positionnées à deux encablures des places européennes.
Seul l’avenir dira si les Vaudois sont, aujourd’hui, à leur juste place ou si cette réaction collective tant attendue après une longue période de doutes – quatre unités récoltées seulement en sept sorties – ne leur aura finalement servi qu’à maintenir un peu plus longtemps à distance respectable les deux dernières places du classement, leur objectif déclaré de cet exercice.
Diaw coupable puis sauveur
Quoi qu’il en soit, la semaine écoulée aura non seulement été riche en points mais aussi en enseignements pour Giorgio Contini. À Vaduz, le LS l’avait emporté de façon amplement méritée en maîtrisant, dans un premier temps, les rares velléités adverses avant de prendre avec autorité l’ascendant sur son compagnon de promotion. Dimanche, face à une opposition d’un tout autre calibre, le néo-promu a d’abord séduit dans le jeu mais, comme face à Saint-Gall sept jours plus tôt, sans parvenir à concrétiser cette supériorité initiale. Mené à la marque suite à une erreur individuelle de Mory Diaw, il a fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation pour retourner ensuite la situation en sa faveur. Avant de conserver ce maigre avantage grâce à une remarquable solidarité et, parfois, aussi un petit coup de pouce de ce destin qui ne lui avait pas souvent souri, ces dernières semaines. On pense notamment à quelques situations délicates devant le but lausannois et, surtout, à ce petit miracle réalisé par Diaw sur une reprise, à cinq mètres, de Louis Schaub (65e). Comme le Brésilien Pelé face à l’Anglais Gordon Banks, il y a 50 ans lors du Mundial mexicain, l’Autrichien a marqué un but que Diaw a arrêté.
Deux buts en cinq minutes
Mais si le Français a ainsi pu racheter son erreur, c’est parce que ses coéquipiers avaient auparavant réussi à retourner une partie qui semblait alors très mal emmanchée. Et le plus étonnant - et peut-être le plus encourageant pour Giorgio Contini - c’est que ce retour un brin inespéré est venu des pieds de trois hommes que l’on n’attendait pas forcément voir endosser ces costumes de sauveurs. Le trio Per-Egil Flo-Rafik Zekhnini-Ewann Guessand s’est en effet trouvé à l’origine et à la conclusion des deux réussites lausannoises au moment où Lucerne donnait l’impression de bien avoir la main sur la rencontre.
«Pour la confiance, il était très important de réussir enfin à enchaîner deux succès consécutifs.»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Sur l’égalisation d’abord, le corner tiré par Zekhnini était repris au deuxième poteau par Flo qui adressait directement une remise parfaite pour Guessand. Plus prompt que les défenseurs alémaniques, le Français n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond du but de Müller (52e). Cinq minutes plus tard, au plus fort de la pression lucernoise, une superbe ouverture de Guessand pour Flo ouvrait, côté gauche, un boulevard au Norvégien qui prenait son temps avant de servir sur un plateau Zekhnini, seul face à Müller.
Mercredi à Lugano
«Je suis content de cette nouvelle victoire, souriait Giorgio Contini. Pour la confiance, il était très important de réussir enfin à enchaîner deux succès consécutifs. Nous avons fait preuve d’une volonté incroyable face à une opposition de qualité. D’abord en parvenant à retourner une situation compliquée en notre faveur, puis en réussissant à conserver notre avantage. Mon seul petit regret, c’est de ne pas avoir une fois encore concrétisé l’une ou l’autre de nos occasions lors de trente minutes initiales très bien jouées.»
Ce brin de réussite sur l’ensemble d’une rencontre que le FC Lucerne aurait probablement mérité de ne pas perdre vient à propos compenser bien d’autres duels au goût amer pour le LS. On pense là aux points injustement égarés par les Vaudois face à Saint-Gall, Bâle ou Lugano par exemple. Des Tessinois contre lesquels ils disputeront, mercredi soir, leur dernier match d’une année mémorable. Une occasion, peut-être, d’aligner cette troisième victoire consécutive qui ouvrirait d’autres horizons à cette escouade de jeunes de plus en plus culottés et poliment irrespectueux.
Publié le 20.12.2020, 21h00
Seul l’avenir dira si les Vaudois sont, aujourd’hui, à leur juste place ou si cette réaction collective tant attendue après une longue période de doutes – quatre unités récoltées seulement en sept sorties – ne leur aura finalement servi qu’à maintenir un peu plus longtemps à distance respectable les deux dernières places du classement, leur objectif déclaré de cet exercice.
Diaw coupable puis sauveur
Quoi qu’il en soit, la semaine écoulée aura non seulement été riche en points mais aussi en enseignements pour Giorgio Contini. À Vaduz, le LS l’avait emporté de façon amplement méritée en maîtrisant, dans un premier temps, les rares velléités adverses avant de prendre avec autorité l’ascendant sur son compagnon de promotion. Dimanche, face à une opposition d’un tout autre calibre, le néo-promu a d’abord séduit dans le jeu mais, comme face à Saint-Gall sept jours plus tôt, sans parvenir à concrétiser cette supériorité initiale. Mené à la marque suite à une erreur individuelle de Mory Diaw, il a fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation pour retourner ensuite la situation en sa faveur. Avant de conserver ce maigre avantage grâce à une remarquable solidarité et, parfois, aussi un petit coup de pouce de ce destin qui ne lui avait pas souvent souri, ces dernières semaines. On pense notamment à quelques situations délicates devant le but lausannois et, surtout, à ce petit miracle réalisé par Diaw sur une reprise, à cinq mètres, de Louis Schaub (65e). Comme le Brésilien Pelé face à l’Anglais Gordon Banks, il y a 50 ans lors du Mundial mexicain, l’Autrichien a marqué un but que Diaw a arrêté.
Deux buts en cinq minutes
Mais si le Français a ainsi pu racheter son erreur, c’est parce que ses coéquipiers avaient auparavant réussi à retourner une partie qui semblait alors très mal emmanchée. Et le plus étonnant - et peut-être le plus encourageant pour Giorgio Contini - c’est que ce retour un brin inespéré est venu des pieds de trois hommes que l’on n’attendait pas forcément voir endosser ces costumes de sauveurs. Le trio Per-Egil Flo-Rafik Zekhnini-Ewann Guessand s’est en effet trouvé à l’origine et à la conclusion des deux réussites lausannoises au moment où Lucerne donnait l’impression de bien avoir la main sur la rencontre.
«Pour la confiance, il était très important de réussir enfin à enchaîner deux succès consécutifs.»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Sur l’égalisation d’abord, le corner tiré par Zekhnini était repris au deuxième poteau par Flo qui adressait directement une remise parfaite pour Guessand. Plus prompt que les défenseurs alémaniques, le Français n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond du but de Müller (52e). Cinq minutes plus tard, au plus fort de la pression lucernoise, une superbe ouverture de Guessand pour Flo ouvrait, côté gauche, un boulevard au Norvégien qui prenait son temps avant de servir sur un plateau Zekhnini, seul face à Müller.
Mercredi à Lugano
«Je suis content de cette nouvelle victoire, souriait Giorgio Contini. Pour la confiance, il était très important de réussir enfin à enchaîner deux succès consécutifs. Nous avons fait preuve d’une volonté incroyable face à une opposition de qualité. D’abord en parvenant à retourner une situation compliquée en notre faveur, puis en réussissant à conserver notre avantage. Mon seul petit regret, c’est de ne pas avoir une fois encore concrétisé l’une ou l’autre de nos occasions lors de trente minutes initiales très bien jouées.»
Ce brin de réussite sur l’ensemble d’une rencontre que le FC Lucerne aurait probablement mérité de ne pas perdre vient à propos compenser bien d’autres duels au goût amer pour le LS. On pense là aux points injustement égarés par les Vaudois face à Saint-Gall, Bâle ou Lugano par exemple. Des Tessinois contre lesquels ils disputeront, mercredi soir, leur dernier match d’une année mémorable. Une occasion, peut-être, d’aligner cette troisième victoire consécutive qui ouvrirait d’autres horizons à cette escouade de jeunes de plus en plus culottés et poliment irrespectueux.
Publié le 20.12.2020, 21h00
Scoopex- Date d'inscription : 31/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24h en ligne aujourd'hui :
Andi sera donc toujours à Brighton l’année prochaine»
Au lendemain des grands débuts de son fils en Premier League, Avdi Zeqiri écarte l’hypothèse d’un prêt dans une autre équipe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 10h59
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Andi Zeqiri a dû faire preuve de beaucoup de patience avant de fêter sa première apparition en Premier League, dimanche, avec Brighton contre Sheffield United.
Andi Zeqiri a dû faire preuve de beaucoup de patience avant de fêter sa première apparition en Premier League, dimanche, avec Brighton contre Sheffield United.
Andi Zeqiri s’apprête à passer de très belles fêtes de fin d’année. À la fois parce que ses parents et ses trois frères et sœurs l’ont rejoint en Angleterre la semaine dernière, mais surtout parce que moins de trois mois après avoir paraphé son contrat de quatre ans avec Brighton, l’attaquant lausannois a enfin pu disputer ses premières minutes en Premier League.
Dimanche, contre Sheffield United, Zeqiri a été introduit à la 72e minute par Graham Potter, alors que son équipe était menée, au Falmer Stadium, 1-0 par la lanterne rouge. Sans qu’il ne parvienne à se mettre réellement en valeur, l’international suisse M21 a quand même eu la satisfaction de participer à l’égalisation des Seagulls, grâce à un but inscrit par Danny Welbeck, entré quelques minutes avant lui.
«Il ne faut pas négliger le fait qu’Andi a manqué quelque six semaines d’entraînement entre ses matches avec la Suisse M 21 et la quarantaine à laquelle il a ensuite été soumis.»
Avdi Zeqiri, père d’Andi
Une première qui fait aussi le bonheur et la fierté de son père, Avdi. «Comme nous sommes en contact avec Andi, précise-t-il, nous n’avons pas pu nous rendre au stade dimanche. Nous avons donc suivi le match à la TV. Mais lorsque nous l’avons vu entrer, l’émotion a été forte.» D’autant plus que ce baptême du feu a été plutôt long à venir. «Oui, un peu plus long peut-être que ce que l’on espérait au début, mais rien d’extraordinaire vu les circonstances. Car il ne faut pas négliger le fait qu’Andi a manqué quelque six semaines d’entraînement entre ses matches avec la Suisse M 21 et la quarantaine à laquelle il a ensuite été soumis. Et comme il a enfin pu s’entraîner normalement avec ses coéquipiers ces derniers temps, son tour est logiquement arrivé. Sans vouloir présager de quoi que ce soit, je pense d’ailleurs qu’il pourrait avoir toujours plus de temps de jeu ces prochaines semaines, qui s’annoncent très chargées.»
Un programme chargé
La semaine prochaine, avec le fameux Boxing Day, pas moins de trois matches – West Ham le 27, Arsenal deux jours plus tard et Wolverhampton le 3 janvier – sont au programme de Brighton. Autant d’occasions pour Zeqiri d’accumuler de précieuses minutes. «Andi m’assure avoir déjà beaucoup progressé depuis son arrivée ici, continue son papa. Au début, il avait été surpris par la vitesse du jeu et l’impact physique lors des entraînements. Mais peu à peu il s’y est habitué et même s’il lui reste encore pas mal de domaines à travailler pour être au niveau des titulaires, il ne montre pas le moindre signe de lassitude. Au contraire, je le vois très motivé par ce défi. Et je peux vous assurer qu’il s’est vite et bien intégré au sein de ce groupe.»
Pas question de partir
Sur le plan privé aussi tout se passe à merveille pour l’attaquant de 21 ans. «Il sait déjà bien se faire comprendre en anglais et maîtrise parfaitement la conduite à gauche», rigole Avdi. Un père attentif qui écarte avec conviction l’hypothèse de voir Andi être prêté dans un autre club pour accumuler du temps de jeu. «Non, absolument pas. Son coach, avec lequel il entretient un excellent rapport, a mis en place pour lui un programme spécial destiné à le rapprocher par paliers du niveau exigé en Premier League. Andi sera donc toujours à Brighton l’année prochaine, c’est une certitude.»
Publié aujourd’hui à 10h59
Andi sera donc toujours à Brighton l’année prochaine»
Au lendemain des grands débuts de son fils en Premier League, Avdi Zeqiri écarte l’hypothèse d’un prêt dans une autre équipe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 10h59
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Andi Zeqiri a dû faire preuve de beaucoup de patience avant de fêter sa première apparition en Premier League, dimanche, avec Brighton contre Sheffield United.
Andi Zeqiri a dû faire preuve de beaucoup de patience avant de fêter sa première apparition en Premier League, dimanche, avec Brighton contre Sheffield United.
Andi Zeqiri s’apprête à passer de très belles fêtes de fin d’année. À la fois parce que ses parents et ses trois frères et sœurs l’ont rejoint en Angleterre la semaine dernière, mais surtout parce que moins de trois mois après avoir paraphé son contrat de quatre ans avec Brighton, l’attaquant lausannois a enfin pu disputer ses premières minutes en Premier League.
Dimanche, contre Sheffield United, Zeqiri a été introduit à la 72e minute par Graham Potter, alors que son équipe était menée, au Falmer Stadium, 1-0 par la lanterne rouge. Sans qu’il ne parvienne à se mettre réellement en valeur, l’international suisse M21 a quand même eu la satisfaction de participer à l’égalisation des Seagulls, grâce à un but inscrit par Danny Welbeck, entré quelques minutes avant lui.
«Il ne faut pas négliger le fait qu’Andi a manqué quelque six semaines d’entraînement entre ses matches avec la Suisse M 21 et la quarantaine à laquelle il a ensuite été soumis.»
Avdi Zeqiri, père d’Andi
Une première qui fait aussi le bonheur et la fierté de son père, Avdi. «Comme nous sommes en contact avec Andi, précise-t-il, nous n’avons pas pu nous rendre au stade dimanche. Nous avons donc suivi le match à la TV. Mais lorsque nous l’avons vu entrer, l’émotion a été forte.» D’autant plus que ce baptême du feu a été plutôt long à venir. «Oui, un peu plus long peut-être que ce que l’on espérait au début, mais rien d’extraordinaire vu les circonstances. Car il ne faut pas négliger le fait qu’Andi a manqué quelque six semaines d’entraînement entre ses matches avec la Suisse M 21 et la quarantaine à laquelle il a ensuite été soumis. Et comme il a enfin pu s’entraîner normalement avec ses coéquipiers ces derniers temps, son tour est logiquement arrivé. Sans vouloir présager de quoi que ce soit, je pense d’ailleurs qu’il pourrait avoir toujours plus de temps de jeu ces prochaines semaines, qui s’annoncent très chargées.»
Un programme chargé
La semaine prochaine, avec le fameux Boxing Day, pas moins de trois matches – West Ham le 27, Arsenal deux jours plus tard et Wolverhampton le 3 janvier – sont au programme de Brighton. Autant d’occasions pour Zeqiri d’accumuler de précieuses minutes. «Andi m’assure avoir déjà beaucoup progressé depuis son arrivée ici, continue son papa. Au début, il avait été surpris par la vitesse du jeu et l’impact physique lors des entraînements. Mais peu à peu il s’y est habitué et même s’il lui reste encore pas mal de domaines à travailler pour être au niveau des titulaires, il ne montre pas le moindre signe de lassitude. Au contraire, je le vois très motivé par ce défi. Et je peux vous assurer qu’il s’est vite et bien intégré au sein de ce groupe.»
Pas question de partir
Sur le plan privé aussi tout se passe à merveille pour l’attaquant de 21 ans. «Il sait déjà bien se faire comprendre en anglais et maîtrise parfaitement la conduite à gauche», rigole Avdi. Un père attentif qui écarte avec conviction l’hypothèse de voir Andi être prêté dans un autre club pour accumuler du temps de jeu. «Non, absolument pas. Son coach, avec lequel il entretient un excellent rapport, a mis en place pour lui un programme spécial destiné à le rapprocher par paliers du niveau exigé en Premier League. Andi sera donc toujours à Brighton l’année prochaine, c’est une certitude.»
Publié aujourd’hui à 10h59
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Foot tous les trois jours
Le LS prend grand soin de ses joueurs
Avant la rencontre à Lugano, un médecin du Lausanne-Sport donne ses secrets pour régénérer lesorganismes et éviter les blessures.
Pierre-Alain Schlosser
Le Lausanne-Sport (LS) jouera ce mercredi à Lugano son quatrième match en dix jours. L’enchaînement des rencontres peut s’apparenter à un véritable piège pour les clubs. Comment se régénérer, soigner les blessures et surtout éviter une casse musculaire, quand les pauses sont inexistantes?
Pas besoin d’amulette, ni de grigri. Gardez vos cierges pour l’église. À aucun moment il n’est question de chance ou de superstition. La solution pour éviter de voir son infirmerie se remplir est scientifique. «La première chose est le travail en amont, insiste Matthieu Sailly, l’un des médecins du LS. Nous avons préparé le corps des joueurs à la répétition d’efforts à haute intensité. C’est la base pour qu’un footballeur ne se blesse pas. Pour que les muscles et les tendons s’adaptent à ces contraintes. Cela permet de répéter des matches à haute intensité, tous les trois jours. Avec le moins possible de blessures non traumatiques.»
Forte hausse du risque
Rester à l’écoute de chaque individu est primordial. Ainsi, au LS, on adapte l’entraînement et la charge de chacun, en fonction des données GPS des matches et des tests en salle de sport. «L’idée est de comparer les ratios entre les charges des six dernières semaines et celle de la semaine écoulée, détaille Matthieu Sailly. Le tout de façon individuelle, en fonction du temps de jeu, des intensités de match et de ce que fait le joueur à l’entraînement.»
En enchaînant des matches tous les trois jours, Matthieu Sailly estime que l’on augmente le risque de blessure de 40%. «Essentiellement au niveau des ischiojambiers et des quadriceps, précise-t-il. On sait aussi que la fatigue va avoir des répercussions psychiques. Certains temps de réaction vont être diminués. C’est là qu’on risque des entorses aux chevilles ou aux genoux.» Alors, tous les deux jours, les physiothérapeutes du club procèdent à des tests de force que les médecins vont corréler avec l’état de fatigue et des questionnaires sur le sommaire.
Communication capitale
La communication entre l’équipe médicale et le groupe de performance est elle aussi capitale. Toutes les données recueillies sont analysées et discutées. «Nous parlons en termes de risques de blessure, explique le médecin. Chaque semaine, on se retrouve autour d’une table avec les entraîneurs. On détaille alors l’état de fatigue de chaque joueur, le risque et le bénéfice de l’avoir sur le terrain au prochain match. Dès qu’il y a un doute, on va investiguer, par exemple en échographiant un muscle. Notre rôle est de donner un avis le plus objectif sur des tiraillements ou douleurs que le joueur peut ressentir.»
La récupération est elle aussi nécessaire dans ces périodes d’efforts soutenus. L’équipe médicale du LS met en place des protocoles de récupération qui commencent dès la fin du match, avec des boissons de récupération protéinées pour reconstruire le capital musculaire, dosées avec des glucides.
Les médecins du club ont aussi rajouté des séances de physio et de massothérapie. Au programme des lendemains de match, il y a massages, bains froids, cryothérapie, décrassage et des routines de mobilité articulaire, comme des étirements. Des efforts qui paient, puisque le LS peut compter sur un contingent au complet.
Lugano - Lausanne, 20 h 30-
«Avec le plein de confiance»
Les absents Zekhnini et Nanizayamo sont sortis avec des soucis musculaires contre Lucerne. Ce sont les deux seuls joueurs incertains.
Giorgio Contini: «Nous partons à Lugano avec le plein de confiance, après la victoire (2-1) de ce week-end. Ce sera un match compliqué, face à un adversaire très compact, qui défend très bien et qui a de belles qualités offensives, comme on a encore pu le constater contre YB (2-2). C’est une équipe très efficace qui n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. Elle attend les erreurs pour profiter des espaces. Le programme de la journée? Nous prendrons le petit-déjeuner ensemble à 8 h, avant de partir vers 8 h 30. Nous arriverons en début d’après-midi. Comme nous jouons à 20 h 30, nous aurons toute la journée pour faire la sieste, récupérer et faire des soins. Normalement, on part la veille, mais si on doit faire toute la journée à l’hôtel, ce n’est pas idéal. On a préféré faire un bon entraînement mardi, afin de rester en famille le plus longtemps possible.» P.-A-S.
Le LS prend grand soin de ses joueurs
Avant la rencontre à Lugano, un médecin du Lausanne-Sport donne ses secrets pour régénérer lesorganismes et éviter les blessures.
Pierre-Alain Schlosser
Le Lausanne-Sport (LS) jouera ce mercredi à Lugano son quatrième match en dix jours. L’enchaînement des rencontres peut s’apparenter à un véritable piège pour les clubs. Comment se régénérer, soigner les blessures et surtout éviter une casse musculaire, quand les pauses sont inexistantes?
Pas besoin d’amulette, ni de grigri. Gardez vos cierges pour l’église. À aucun moment il n’est question de chance ou de superstition. La solution pour éviter de voir son infirmerie se remplir est scientifique. «La première chose est le travail en amont, insiste Matthieu Sailly, l’un des médecins du LS. Nous avons préparé le corps des joueurs à la répétition d’efforts à haute intensité. C’est la base pour qu’un footballeur ne se blesse pas. Pour que les muscles et les tendons s’adaptent à ces contraintes. Cela permet de répéter des matches à haute intensité, tous les trois jours. Avec le moins possible de blessures non traumatiques.»
Forte hausse du risque
Rester à l’écoute de chaque individu est primordial. Ainsi, au LS, on adapte l’entraînement et la charge de chacun, en fonction des données GPS des matches et des tests en salle de sport. «L’idée est de comparer les ratios entre les charges des six dernières semaines et celle de la semaine écoulée, détaille Matthieu Sailly. Le tout de façon individuelle, en fonction du temps de jeu, des intensités de match et de ce que fait le joueur à l’entraînement.»
En enchaînant des matches tous les trois jours, Matthieu Sailly estime que l’on augmente le risque de blessure de 40%. «Essentiellement au niveau des ischiojambiers et des quadriceps, précise-t-il. On sait aussi que la fatigue va avoir des répercussions psychiques. Certains temps de réaction vont être diminués. C’est là qu’on risque des entorses aux chevilles ou aux genoux.» Alors, tous les deux jours, les physiothérapeutes du club procèdent à des tests de force que les médecins vont corréler avec l’état de fatigue et des questionnaires sur le sommaire.
Communication capitale
La communication entre l’équipe médicale et le groupe de performance est elle aussi capitale. Toutes les données recueillies sont analysées et discutées. «Nous parlons en termes de risques de blessure, explique le médecin. Chaque semaine, on se retrouve autour d’une table avec les entraîneurs. On détaille alors l’état de fatigue de chaque joueur, le risque et le bénéfice de l’avoir sur le terrain au prochain match. Dès qu’il y a un doute, on va investiguer, par exemple en échographiant un muscle. Notre rôle est de donner un avis le plus objectif sur des tiraillements ou douleurs que le joueur peut ressentir.»
La récupération est elle aussi nécessaire dans ces périodes d’efforts soutenus. L’équipe médicale du LS met en place des protocoles de récupération qui commencent dès la fin du match, avec des boissons de récupération protéinées pour reconstruire le capital musculaire, dosées avec des glucides.
Les médecins du club ont aussi rajouté des séances de physio et de massothérapie. Au programme des lendemains de match, il y a massages, bains froids, cryothérapie, décrassage et des routines de mobilité articulaire, comme des étirements. Des efforts qui paient, puisque le LS peut compter sur un contingent au complet.
Lugano - Lausanne, 20 h 30-
«Avec le plein de confiance»
Les absents Zekhnini et Nanizayamo sont sortis avec des soucis musculaires contre Lucerne. Ce sont les deux seuls joueurs incertains.
Giorgio Contini: «Nous partons à Lugano avec le plein de confiance, après la victoire (2-1) de ce week-end. Ce sera un match compliqué, face à un adversaire très compact, qui défend très bien et qui a de belles qualités offensives, comme on a encore pu le constater contre YB (2-2). C’est une équipe très efficace qui n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. Elle attend les erreurs pour profiter des espaces. Le programme de la journée? Nous prendrons le petit-déjeuner ensemble à 8 h, avant de partir vers 8 h 30. Nous arriverons en début d’après-midi. Comme nous jouons à 20 h 30, nous aurons toute la journée pour faire la sieste, récupérer et faire des soins. Normalement, on part la veille, mais si on doit faire toute la journée à l’hôtel, ce n’est pas idéal. On a préféré faire un bon entraînement mardi, afin de rester en famille le plus longtemps possible.» P.-A-S.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Voici l’article du jour. A consommer sans moderation
Lausanne finit une belle année sur une bonne note
Match nul au Tessin
Le LS a réalisé une première mi-temps costaude à Lugano. Il termine l’année confortablement dans le ventre mou de l’élite.
Le Lausanne-Sport va passer les Fêtes rassuré par un troisième match sans défaite d’affilée. Les Vaudois sont allés faire un très bon match nul au Tessin contre Lugano (0-0) et ils ont sans doute gagné aux points contre la bonne surprise de ce début de saison. Evan Guessand s’est notamment procuré deux belles opportunités lors de la première demi-heure de la rencontre, avant que la fatigue ne se fasse sentir pour tout le monde et qu’on se quitte bons amis quelques heures avant Noël, car tant Isaac Schmidt (transversale à la 86e) que Joaquin Ardaiz (poteau à la 88e) auraient pu faire basculer la rencontre d’un côté comme de l’autre.
Ce résultat probant valide une première partie de saison réussie, avant une deuxième qui ne sera qu’un long sprint (les journées No15 à 36 seront disputées en l’espace de 118 jours, sans oublier la Coupe!). Il faudra espérer qu’Aldin Turkes sera de la partie, lui qui a dû sortir sur civière à l’heure de jeu en grimaçant très fort.
Le Lausanne-Sport n’est certes pas un néo-promu comme les autres, eu égard à son puissant actionnaire, mais il ne l’était pas non plus au vu de son recrutement estival. Là où une autre formation qui grimpe d’un cran aurait généralement misé sur des éléments expérimentés, rompus aux joutes de la Super League, le club de la Tuilière, lui, n’a pas pris de joueur de plus de 22ans, excepté le retour de prêt du confiné en tribunes Simone Rapp.
Marc Tsoungi a 18ans, Guessand en a 19, Pedro Brazao, Lucas Da Cunha, Moritz Jenz et Rafik Zekhnini sont âgés de respectivement 17, 19, 21 et 22printemps. Sans oublier les deux Ivoiriens, arrivés du RC Abidjan via Nice à la mi-septembre: Armel Zohouri (19ans) et Thomas Trazié (21ans). Une joyeuse bande, accompagnée par quelques espoirs du coin - Cameron Puertas et Gabriel Barès, formés au club et titulaires dans l’entrejeu mercredi soir au Cornaredo, ont été excellents -, qui a emmené le club vaudois dans le ventre mou de l’élite helvétique, avec sept points d’avance sur le barragiste Sion, mais un match joué de plus, et qui ne demande qu’à progresser encore.
Ce groupe a prouvé que le LS pouvait regarder dans les yeux n’importe quelle formation de Super League quand il ne jouait pas avec le frein à main. Depuis le début de l’exercice, la troupe de Giorgio Contini n’est jamais aussi dangereuse que quand elle ne fait pas de complexes, quand elle ose aller chercher haut son adversaire, partir à l’abordage et jouer vite vers l’avant. C’est ce qu’elle a fait contre Lugano pendant une heure, avant que la blessure de Turkes n’oblige l’entraîneur vaudois à assurer un point. Ça a failli en faire trois, mais ça aurait aussi pu faire zéroRobin Carrel
Lausanne finit une belle année sur une bonne note
Match nul au Tessin
Le LS a réalisé une première mi-temps costaude à Lugano. Il termine l’année confortablement dans le ventre mou de l’élite.
Le Lausanne-Sport va passer les Fêtes rassuré par un troisième match sans défaite d’affilée. Les Vaudois sont allés faire un très bon match nul au Tessin contre Lugano (0-0) et ils ont sans doute gagné aux points contre la bonne surprise de ce début de saison. Evan Guessand s’est notamment procuré deux belles opportunités lors de la première demi-heure de la rencontre, avant que la fatigue ne se fasse sentir pour tout le monde et qu’on se quitte bons amis quelques heures avant Noël, car tant Isaac Schmidt (transversale à la 86e) que Joaquin Ardaiz (poteau à la 88e) auraient pu faire basculer la rencontre d’un côté comme de l’autre.
Ce résultat probant valide une première partie de saison réussie, avant une deuxième qui ne sera qu’un long sprint (les journées No15 à 36 seront disputées en l’espace de 118 jours, sans oublier la Coupe!). Il faudra espérer qu’Aldin Turkes sera de la partie, lui qui a dû sortir sur civière à l’heure de jeu en grimaçant très fort.
Le Lausanne-Sport n’est certes pas un néo-promu comme les autres, eu égard à son puissant actionnaire, mais il ne l’était pas non plus au vu de son recrutement estival. Là où une autre formation qui grimpe d’un cran aurait généralement misé sur des éléments expérimentés, rompus aux joutes de la Super League, le club de la Tuilière, lui, n’a pas pris de joueur de plus de 22ans, excepté le retour de prêt du confiné en tribunes Simone Rapp.
Marc Tsoungi a 18ans, Guessand en a 19, Pedro Brazao, Lucas Da Cunha, Moritz Jenz et Rafik Zekhnini sont âgés de respectivement 17, 19, 21 et 22printemps. Sans oublier les deux Ivoiriens, arrivés du RC Abidjan via Nice à la mi-septembre: Armel Zohouri (19ans) et Thomas Trazié (21ans). Une joyeuse bande, accompagnée par quelques espoirs du coin - Cameron Puertas et Gabriel Barès, formés au club et titulaires dans l’entrejeu mercredi soir au Cornaredo, ont été excellents -, qui a emmené le club vaudois dans le ventre mou de l’élite helvétique, avec sept points d’avance sur le barragiste Sion, mais un match joué de plus, et qui ne demande qu’à progresser encore.
Ce groupe a prouvé que le LS pouvait regarder dans les yeux n’importe quelle formation de Super League quand il ne jouait pas avec le frein à main. Depuis le début de l’exercice, la troupe de Giorgio Contini n’est jamais aussi dangereuse que quand elle ne fait pas de complexes, quand elle ose aller chercher haut son adversaire, partir à l’abordage et jouer vite vers l’avant. C’est ce qu’elle a fait contre Lugano pendant une heure, avant que la blessure de Turkes n’oblige l’entraîneur vaudois à assurer un point. Ça a failli en faire trois, mais ça aurait aussi pu faire zéroRobin Carrel
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
SPORTS page 12
Soutien Covid au sport d’élite
Les fonds pourraient manquer leur cible
L’accès aux prêts et aux aides à fonds perdu est peut-être soumis à des conditions strictes. Mais une fois dans les caisses, la bonne utilisation de l’argent peut devenir opaque.
Patrick Oberli
La lutte a été longue, mais le sport d’élite y est parvenu. Le 18décembre, le Conseil fédéral a publié l’ordonnance qui réglemente l’octroi des aides aux clubs professionnels. Une enveloppe de 175millions est mise à disposition pour 2021, qui se partage entre des contributions à fonds perdu d’un maximum de 115mio et des prêts (60mio). Dans leur syntaxe, les conditions se veulent strictes, avec un rognage des hauts salaires ainsi que le maintien des structures pour la formation et les sections féminines et une «transparence totale» de la part des sociétés.
Mais les intentions pourraient bien s’évaporer face à la réalité, notamment celle du monde du football. Car «une fois l’argent dans la caisse centrale d’un club, il n’est plus possible de savoir comment il est utilisé» observe Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport (CIES), à Neuchâtel. Et en football, les dépenses ne se limitent pas à des frais de sécurité ou des salaires. D’autres postes, moins connus, grèvent aussi les caisses, comme les primes versées aux intermédiaires. Et même en Suisse, les montants sont considérables.
Des millions aux agents
Ainsi, selon les chiffres publiés par l’Association suisse de football (ASF), les vingt clubs de Swiss Football League ont déclaré 13,6millions de francs de commissions aux agents entre le 1eravril 2019 et le 31mars 2020 (+81% par rapport à la période 2018-2019). Sur le podium des clubs les plus généreux, on trouve le FC Bâle avec 5,5mio (+150%), suivi du FC Sion avec 3,3mio (+745%) et du FC Zurich (1,4mio, -21%). Dans les faits, il est très probable que les montants soient plus élevés: la déclaration des commissions, bien qu’obligatoire, dépend de la bonne volonté des clubs et des agents.
Certes, la radiographie date de la période préCovid et le prochain pointage, le 31mars 2021, pourrait bien constater une diminution, la pandémie ayant ralenti la course aux transferts. Il n’empêche qu’à l’heure où l’État ouvre les cordons de sa bourse, il y a de quoi s’interroger. D’autant plus que le secteur est sujet à controverse sur la légalité de certains arrangements trouvés entre les parties. Double représentation où les agents sont à la fois payés par les clubs et les joueurs, rétrocommissions, conflits d’intérêts, fraude à la TVA, évasions fiscales, etc.: le catalogue des risques flirtant avec la zone rouge est vaste. Tellement qu’en 2018, la SFL avait écrit à ses membres pour les mettre en garde contre les mauvaises pratiques. Une réforme avait même été envisagée, à l’instar de ce qui s’est fait en Belgique après un immense scandale, avant d’être abandonnée mi-2019. La SFL a préféré se ranger derrière les travaux de la FIFA, qui a entrepris, tant bien que mal, la refonte d’une activité qui favorise les excès et la sortie d’argent du monde du football.
Obligation sans contrôle
La Confédération semble être consciente de ces dangers. Ainsi, l’article 9 de la convention de prêt exige que le club doit défendre l’éthique et la sécurité dans le sport et s’engager à mettre en œuvre les mesures décrites dans la brochure «Corruption dans le sport: prévention et lutte», éditée en 2017 par Swiss Olympic et Transparency International.
Un premier pas. Mais reste la question de fond: quelqu’un va-t-il contrôler que ces principes sont bien appliqués? Interrogé, l’Office fédéral du sport (OFSPO) reste évasif, reportant la charge de la surveillance sur le monde sportif et les fédérations. L’objectif est de «sauvegarder durablement les structures ainsi que l’activité d’entraînement et de compétition, en particulier dans les sports d’équipe professionnels», explique Christoph Lauener, porte-parole de l’Office fédéral du sport, dans une réponse écrite. «Il ne s’agit donc pas de discuter de mesures de contrôle spéciales.» Et, concernant les intermédiaires, l’OFSPO constate qu’ils «sont une réalité dans ce secteur et qu’il n’appartient pas à la Confédération de les réglementer». Avant de concéder que «d’autres mesures avaient été envisagées au parlement, mais qu’en fin de compte, elles n’ont pas été souhaitées».
Zone de non-droit
Autrement dit, outre «les conditions strictes de départ», l’État a décidé de faire confiance. Une position que ne peut admettre Philippe Renz, avocat de la société Sport 7 à Fribourg, qui lutte depuis des années pour réformer l’activité des intermédiaires. «Nous sommes dans une zone de non-droit. Il est impératif qu’aucun franc en provenance des caisses fédérales ne soit utilisé pour rémunérer des agents de joueurs.» Avant de rappeler que «la Fédération suisse de hockey sur glace, en collaboration avec les clubs, a déjà aboli, en 2016, la rémunération des agents par ces derniers en raison de son illicéité.» Depuis quelques jours, le sport professionnel peut compter sur une aide étatique. Mais l’utilisation de l’argent pourrait bien encore générer quelques grincements de dents.
Trois questions à Samuel Bendahan
Samuel Bendahan conseiller national (PS/VD)
«Un niveau d’information insuffisant»
La possibilité qu’une partie des aides manque sa cible a-t-elle été évoquée à Berne?
Oui, mais probablement insuffisamment. La question des hauts salaires a été largement discutée. Mais il faut être honnête: tout s’est déroulé dans l’urgence avec un niveau d’information largement insuffisant. Il y avait le choix entre deux mauvaises solutions. Soit prendre le temps de récolter les informations, avec les dégâts irréparables que cela peut engendrer. Soit décider vite, avec le danger de risque d’abus par manque de contrôle.
Le parlement a donc choisi la deuxième option.
Les gens ont besoin d’aide le plus vite possible, dans le sport comme dans les autres secteurs. Nous savons qu’il y aura des tricheurs. Mais ceux-ci vont prendre un risque et s’ils sont débusqués, ce sera un scandale. Dès lors, rien n’exclut que le parlement, s’il constate des abus, ne vote de nouvelles lois pour corriger la situation ou exiger que les aides soient restituées.
La crise n’était-elle pas une occasion d’amener un peu d’éthique?
Ce genre de pratiques n’est pas lié au Covid. Elles existent depuis longtemps, mais il est très compliqué de se battre contre elles. Cela ne se fait pas d’un claquement de doigts. Durant la crise, exiger des contrôles supplémentaires pour régler des problèmes généraux n’était pas une priorité politique. Je suis convaincu que nous aurions dû le faire, mais il a fallu choisir. La priorité a été la limitation, temporelle, des hauts salaires et le soutien au sport féminin et à la formation.
Soutien Covid au sport d’élite
Les fonds pourraient manquer leur cible
L’accès aux prêts et aux aides à fonds perdu est peut-être soumis à des conditions strictes. Mais une fois dans les caisses, la bonne utilisation de l’argent peut devenir opaque.
Patrick Oberli
La lutte a été longue, mais le sport d’élite y est parvenu. Le 18décembre, le Conseil fédéral a publié l’ordonnance qui réglemente l’octroi des aides aux clubs professionnels. Une enveloppe de 175millions est mise à disposition pour 2021, qui se partage entre des contributions à fonds perdu d’un maximum de 115mio et des prêts (60mio). Dans leur syntaxe, les conditions se veulent strictes, avec un rognage des hauts salaires ainsi que le maintien des structures pour la formation et les sections féminines et une «transparence totale» de la part des sociétés.
Mais les intentions pourraient bien s’évaporer face à la réalité, notamment celle du monde du football. Car «une fois l’argent dans la caisse centrale d’un club, il n’est plus possible de savoir comment il est utilisé» observe Raffaele Poli, responsable de l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport (CIES), à Neuchâtel. Et en football, les dépenses ne se limitent pas à des frais de sécurité ou des salaires. D’autres postes, moins connus, grèvent aussi les caisses, comme les primes versées aux intermédiaires. Et même en Suisse, les montants sont considérables.
Des millions aux agents
Ainsi, selon les chiffres publiés par l’Association suisse de football (ASF), les vingt clubs de Swiss Football League ont déclaré 13,6millions de francs de commissions aux agents entre le 1eravril 2019 et le 31mars 2020 (+81% par rapport à la période 2018-2019). Sur le podium des clubs les plus généreux, on trouve le FC Bâle avec 5,5mio (+150%), suivi du FC Sion avec 3,3mio (+745%) et du FC Zurich (1,4mio, -21%). Dans les faits, il est très probable que les montants soient plus élevés: la déclaration des commissions, bien qu’obligatoire, dépend de la bonne volonté des clubs et des agents.
Certes, la radiographie date de la période préCovid et le prochain pointage, le 31mars 2021, pourrait bien constater une diminution, la pandémie ayant ralenti la course aux transferts. Il n’empêche qu’à l’heure où l’État ouvre les cordons de sa bourse, il y a de quoi s’interroger. D’autant plus que le secteur est sujet à controverse sur la légalité de certains arrangements trouvés entre les parties. Double représentation où les agents sont à la fois payés par les clubs et les joueurs, rétrocommissions, conflits d’intérêts, fraude à la TVA, évasions fiscales, etc.: le catalogue des risques flirtant avec la zone rouge est vaste. Tellement qu’en 2018, la SFL avait écrit à ses membres pour les mettre en garde contre les mauvaises pratiques. Une réforme avait même été envisagée, à l’instar de ce qui s’est fait en Belgique après un immense scandale, avant d’être abandonnée mi-2019. La SFL a préféré se ranger derrière les travaux de la FIFA, qui a entrepris, tant bien que mal, la refonte d’une activité qui favorise les excès et la sortie d’argent du monde du football.
Obligation sans contrôle
La Confédération semble être consciente de ces dangers. Ainsi, l’article 9 de la convention de prêt exige que le club doit défendre l’éthique et la sécurité dans le sport et s’engager à mettre en œuvre les mesures décrites dans la brochure «Corruption dans le sport: prévention et lutte», éditée en 2017 par Swiss Olympic et Transparency International.
Un premier pas. Mais reste la question de fond: quelqu’un va-t-il contrôler que ces principes sont bien appliqués? Interrogé, l’Office fédéral du sport (OFSPO) reste évasif, reportant la charge de la surveillance sur le monde sportif et les fédérations. L’objectif est de «sauvegarder durablement les structures ainsi que l’activité d’entraînement et de compétition, en particulier dans les sports d’équipe professionnels», explique Christoph Lauener, porte-parole de l’Office fédéral du sport, dans une réponse écrite. «Il ne s’agit donc pas de discuter de mesures de contrôle spéciales.» Et, concernant les intermédiaires, l’OFSPO constate qu’ils «sont une réalité dans ce secteur et qu’il n’appartient pas à la Confédération de les réglementer». Avant de concéder que «d’autres mesures avaient été envisagées au parlement, mais qu’en fin de compte, elles n’ont pas été souhaitées».
Zone de non-droit
Autrement dit, outre «les conditions strictes de départ», l’État a décidé de faire confiance. Une position que ne peut admettre Philippe Renz, avocat de la société Sport 7 à Fribourg, qui lutte depuis des années pour réformer l’activité des intermédiaires. «Nous sommes dans une zone de non-droit. Il est impératif qu’aucun franc en provenance des caisses fédérales ne soit utilisé pour rémunérer des agents de joueurs.» Avant de rappeler que «la Fédération suisse de hockey sur glace, en collaboration avec les clubs, a déjà aboli, en 2016, la rémunération des agents par ces derniers en raison de son illicéité.» Depuis quelques jours, le sport professionnel peut compter sur une aide étatique. Mais l’utilisation de l’argent pourrait bien encore générer quelques grincements de dents.
Trois questions à Samuel Bendahan
Samuel Bendahan conseiller national (PS/VD)
«Un niveau d’information insuffisant»
La possibilité qu’une partie des aides manque sa cible a-t-elle été évoquée à Berne?
Oui, mais probablement insuffisamment. La question des hauts salaires a été largement discutée. Mais il faut être honnête: tout s’est déroulé dans l’urgence avec un niveau d’information largement insuffisant. Il y avait le choix entre deux mauvaises solutions. Soit prendre le temps de récolter les informations, avec les dégâts irréparables que cela peut engendrer. Soit décider vite, avec le danger de risque d’abus par manque de contrôle.
Le parlement a donc choisi la deuxième option.
Les gens ont besoin d’aide le plus vite possible, dans le sport comme dans les autres secteurs. Nous savons qu’il y aura des tricheurs. Mais ceux-ci vont prendre un risque et s’ils sont débusqués, ce sera un scandale. Dès lors, rien n’exclut que le parlement, s’il constate des abus, ne vote de nouvelles lois pour corriger la situation ou exiger que les aides soient restituées.
La crise n’était-elle pas une occasion d’amener un peu d’éthique?
Ce genre de pratiques n’est pas lié au Covid. Elles existent depuis longtemps, mais il est très compliqué de se battre contre elles. Cela ne se fait pas d’un claquement de doigts. Durant la crise, exiger des contrôles supplémentaires pour régler des problèmes généraux n’était pas une priorité politique. Je suis convaincu que nous aurions dû le faire, mais il a fallu choisir. La priorité a été la limitation, temporelle, des hauts salaires et le soutien au sport féminin et à la formation.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.google.com/amp/s/amp.blick.ch/sport/fussball/das-gibts-doch-nicht-warum-christian-constantin-ploetzlich-lausanne-trainer-ist-id16264650.html
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.letemps.ch/sport/dernier-hotdog-pontaise
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Shogun et LsLover aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Très joli papier, dans lequel on peut tous se retrouver un peu.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Joli *papier* rare en 2020/2021 ! Olivier Baudry, Fritz Kunzli (que de bons souvenirs). Et le retour de notre Stéphane national. Très belle époque !
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne doit apprendre à vivre sans Turkes
Le néo-promu vaudois sera privé de son attaquant vedette pendant de très longs mois. À la Tuilière, plusieurs pistes existent pour combler le vide. Étudions-les.
Lausanne devra assurer son maintien sans Aldin Turkes (24 ans), son meilleur atout offensif. Sorti sur blessure à l’heure de jeu au Cornaredo la veille de Noël, le meilleur cobuteur de Super League avec 6 buts – à égalité avec Nsame, Kasami et Cabral – souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou droit. Après avoir subi une première intervention au nerf fibulaire, Turkes sera prochainement de nouveau opéré afin de consolider les ligaments. Dans le meilleur des cas, son retour au jeu n’est pas envisagé avant le mois de septembre.
Blessé dans un simple duel, l’attaquant paie-t-il là l’enchaînement des matches et la répétition des efforts avant les Fêtes ou faut-il plutôt incriminer la fatalité? Impossible de trancher définitivement, même si, à la Tuilière, on préfère invoquer un coup du sort. En attendant, le néo-promu devra composer sans son No 99, dont la carrière subit le premier coup d’arrêt sérieux. Turkes, dont la valeur avait doublé ces six derniers mois pour atteindre 3,2 millions de francs, c’est quand même 32 buts en 52 matches disputés sous les couleurs du LS depuis son arrivée en juillet 2019. «Je suis d’abord triste pour Aldin, qui était notre attaquant de base», réagit Souleymane Cissé.
Cette tuile de Noël va-t-elle contraindre le nouveau directeur sportif à reconsidérer le mercato hivernal du club vaudois? Pas forcément à entendre le successeur de Pablo Iglesias. «On n’a pas l’intention de remplacer Turkes, qui n’est d’ailleurs pas remplaçable.» Plus concrètement, pas question cependant pour le LS et son directeur sportif d’en rester là, à se lamenter.
Au moment d’explorer les différentes solutions, la première piste envisagée est interne, conduisant à Evann Guessand. À 19 ans, le transfuge de l’OGC Nice, arrivé en prêt l’automne dernier, a déjà eu l’occasion de démontrer son potentiel au cours des 593 minutes (3 buts) qui lui ont été octroyées. «Guessand est déjà une valeur sûre. On ne s’est pas trompé avec lui. Il possède le profil idéal, mais il est encore jeune. Avec les 22 matches qui nous attendant, l’objectif n’est pas non plus de le griller.»
Aussi Lausanne mettra-t-il à profit la courte pause pour sonder le marché. Dès l’instant où l’on ne reverra pas Turkes avant la saison prochaine, la recherche d’un remplaçant semble naturellement s’imposer. «Il faudra voir s’il y a la bonne occasion, et surtout si c’est vraiment opportun de le faire.» Il est vrai qu’aux côtés des autres attaquants incorporés dans le contingent que sont Lucas Da Cunha, Rafik Zekhnini, Josias Lukembila et Florian Hysenaj, Lausanne possède toujours sous contrat les indésirables Simone Rapp, Anthony Koura et Joël Monteiro. De là à assister à un retour en grâce…
Quoi qu’il en soit, l’argent ne devrait nullement constituer un frein si le club vaudois se décidait à miser cet hiver sur un nouveau buteur – «ce n’est pas pour autant que l’on ferait des folies», précise Cissé.
Tests Covid ce lundi
Dans un championnat très ouvert, le club vaudois, excellent 6e à la pause, ne devra pas jouer les attardés lors d’une reprise fixée le 23 janvier contre Sion (18h15 à la Tuilière). «Avec une telle densité, deux victoires consécutives vous propulsent presque en Europe, tandis que deux défaites peuvent vite vous faire trembler.»
Alors que ce lundi de reprise sera consacré aux tests Covid-19 auxquels se soumettront tous les joueurs ainsi que le staff élargi, un entraînement collectif se tiendra mardi pour tous ceux qui auront reçu le feu vert médical. Lausanne bouclera sa première semaine de l’an neuf par un match amical contre Ne/Xamax. L’occasion peut-être de voir à l’œuvre le premier transfert lausannois de 2021.
Le néo-promu vaudois sera privé de son attaquant vedette pendant de très longs mois. À la Tuilière, plusieurs pistes existent pour combler le vide. Étudions-les.
Lausanne devra assurer son maintien sans Aldin Turkes (24 ans), son meilleur atout offensif. Sorti sur blessure à l’heure de jeu au Cornaredo la veille de Noël, le meilleur cobuteur de Super League avec 6 buts – à égalité avec Nsame, Kasami et Cabral – souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou droit. Après avoir subi une première intervention au nerf fibulaire, Turkes sera prochainement de nouveau opéré afin de consolider les ligaments. Dans le meilleur des cas, son retour au jeu n’est pas envisagé avant le mois de septembre.
Blessé dans un simple duel, l’attaquant paie-t-il là l’enchaînement des matches et la répétition des efforts avant les Fêtes ou faut-il plutôt incriminer la fatalité? Impossible de trancher définitivement, même si, à la Tuilière, on préfère invoquer un coup du sort. En attendant, le néo-promu devra composer sans son No 99, dont la carrière subit le premier coup d’arrêt sérieux. Turkes, dont la valeur avait doublé ces six derniers mois pour atteindre 3,2 millions de francs, c’est quand même 32 buts en 52 matches disputés sous les couleurs du LS depuis son arrivée en juillet 2019. «Je suis d’abord triste pour Aldin, qui était notre attaquant de base», réagit Souleymane Cissé.
Cette tuile de Noël va-t-elle contraindre le nouveau directeur sportif à reconsidérer le mercato hivernal du club vaudois? Pas forcément à entendre le successeur de Pablo Iglesias. «On n’a pas l’intention de remplacer Turkes, qui n’est d’ailleurs pas remplaçable.» Plus concrètement, pas question cependant pour le LS et son directeur sportif d’en rester là, à se lamenter.
Au moment d’explorer les différentes solutions, la première piste envisagée est interne, conduisant à Evann Guessand. À 19 ans, le transfuge de l’OGC Nice, arrivé en prêt l’automne dernier, a déjà eu l’occasion de démontrer son potentiel au cours des 593 minutes (3 buts) qui lui ont été octroyées. «Guessand est déjà une valeur sûre. On ne s’est pas trompé avec lui. Il possède le profil idéal, mais il est encore jeune. Avec les 22 matches qui nous attendant, l’objectif n’est pas non plus de le griller.»
Aussi Lausanne mettra-t-il à profit la courte pause pour sonder le marché. Dès l’instant où l’on ne reverra pas Turkes avant la saison prochaine, la recherche d’un remplaçant semble naturellement s’imposer. «Il faudra voir s’il y a la bonne occasion, et surtout si c’est vraiment opportun de le faire.» Il est vrai qu’aux côtés des autres attaquants incorporés dans le contingent que sont Lucas Da Cunha, Rafik Zekhnini, Josias Lukembila et Florian Hysenaj, Lausanne possède toujours sous contrat les indésirables Simone Rapp, Anthony Koura et Joël Monteiro. De là à assister à un retour en grâce…
Quoi qu’il en soit, l’argent ne devrait nullement constituer un frein si le club vaudois se décidait à miser cet hiver sur un nouveau buteur – «ce n’est pas pour autant que l’on ferait des folies», précise Cissé.
Tests Covid ce lundi
Dans un championnat très ouvert, le club vaudois, excellent 6e à la pause, ne devra pas jouer les attardés lors d’une reprise fixée le 23 janvier contre Sion (18h15 à la Tuilière). «Avec une telle densité, deux victoires consécutives vous propulsent presque en Europe, tandis que deux défaites peuvent vite vous faire trembler.»
Alors que ce lundi de reprise sera consacré aux tests Covid-19 auxquels se soumettront tous les joueurs ainsi que le staff élargi, un entraînement collectif se tiendra mardi pour tous ceux qui auront reçu le feu vert médical. Lausanne bouclera sa première semaine de l’an neuf par un match amical contre Ne/Xamax. L’occasion peut-être de voir à l’œuvre le premier transfert lausannois de 2021.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
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