Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La ligue à donné son accord pour que Stade Lausanne joue ces matchs à la Pontaise dès la saison prochaine! C’est magnifique on aura de la Challenge League et de la Super League dans la même ville. Seul ville du pays avec Zurich à avoir droit à ce privilège.
Nairo- Date d'inscription : 04/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Aldin Turkes pense à la promotion et rêve d’Euro
Aldin Turkes a débloqué son compteur personnel sur
penalty, dimanche dernier à Chiasso.PASCAL MULLER/FRESHFOCUS
Dusan Bajevic, le sélectionneur d’une équipe de Bosnie qui jouera les barrages fin mars, garde un œil sur lebuteur du LS
André Boschetti
Stade Riva IV à Chiasso, dimanche dernier. Sur un terrain indigne d’un match professionnel, le Lausanne-Sport peine à créer le danger face à la lanterne rouge de Challenge League, lorsqu’une frappe lointaine de Christian Schneuwly est détournée par un bras tessinois. Chacun s’attend alors à ce que le spécialiste qu’est Stjepan Kukuruzovic se charge de transformer le penalty accordé par l’arbitre. Mais après un très bref conciliabule, Aldin Turkes s’empare du ballon pour offrir au LS un avantage qui s’avérera décisif.
Ce geste généreux du capitaine à l’attention du meilleur buteur de Challenge League n’a rien d’anodin. «Dans l’ordre, «Kuki», Turkes et Schneuwly sont mes trois tireurs attitrés, explique Giorgio Contini. À eux de décider ensuite qui le tire. Mais en l’occurrence, Kukuruzovic a voulu offrir ce penalty à son attaquant, qui n’avait pas encore marqué depuis la reprise. Pour moi, ce geste symbolise tout simplement l’excellent état d’esprit qui règne au sein de ce groupe.»
Ce «cadeau» a permis à l’implacable Aldin Turkes d’inscrire sa 17e réussite de la saison et de mettre un terme a une minisérie de deux matches (Schaffhouse et Aarau) sans but. Une première pour lui depuis qu’il porte le maillot lausannois. Ce penalty transformé rapproche un peu plus le LS de la promotion et, peut-être, son meilleur buteur d’une surprise aussi agréable qu’inattendue. «Avant Noël, explique Aldin Turkes, j’avais eu un contact avec Dusan Bajevic, le sélectionneur de la Bosnie. Il m’avait assuré suivre attentivement mes performances et m’avait encouragé à poursuivre ma progression. Il avait ensuite laissé entendre que les portes de l’équipe nationale pourraient s’entrouvrir pour moi à l’occasion des barrages de fin mars, qualificatifs pour l’Euro, si je continuais à aligner de bonnes performances.»
Zlatan comme idole
On ne dira pas que ce premier but de l’année sera capital pour convaincre Bajevic de le convoquer pour le barrage qui opposera la Bosnie à l’Irlande du Nord le 26 mars prochain (puis éventuellement au vainqueur de Slovaquie-Eire ensuite). Cependant, il contribuera certainement à ce qu’Aldin Turkes retrouve toutes ces incroyables sensations qui lui ont permis de trouver le chemin des filets lors de 16 des 21 matches officiels disputés avec le LS avant Noël. «Avant, sourit l’entraîneur lausannois, Aldin n’avait parfois besoin que d’une demi-occasion pour marquer. Depuis un mois, il doit en faire un peu plus pour trouver l’ouverture. Mais je ne me fais aucun souci pour lui, et ce penalty lui servira peut-être de déclic.»
Approché par la Bosnie, Aldin Turkes (24 ans) aurait très bien pu l’être auparavant par cette équipe de Suisse dont il avait défendu les couleurs avec les sélections M18, M19 et M20. «C’est vrai, mais ça n’a jamais été le cas, admet-il sans la moindre rancœur. Je suis né ici et me sens donc autant Suisse que Bosnien, mais aujourd’hui je suis beaucoup plus proche d’obtenir une chance avec la Bosnie et cela me convient très bien.» Une éventuelle convocation lui permettrait de côtoyer un compatriote qu’il apprécie particulièrement. «J’admire beaucoup Edin Dzeko, qui a toujours été un exemple pour moi. Me retrouver avec lui sous le maillot de la Bosnie serait extraordinaire. Mais mon idole absolue a pour nom Zlatan Ibrahimovic. Il est non seulement aussi grand que moi, mais il est aussi très puissant et technique.» Lucide, Turkes reste bien conscient des progrès qu’il doit accomplir pour se rapprocher un peu du géant suédois. «La priorité pour moi, c’est de prendre trois ou quatre kilos de muscles, rigole-t-il. Ensuite, je crois que j’ai encore une marge de progression à tous les niveaux.»
Aldin Turkes sait qu’une série de victoires lausannoises constituera sa meilleure publicité pour convaincre Dusan Bajevic de lui accorder une chance fin mars. «Rejoindre la Super League en mai est beaucoup plus important pour moi que le nombre de buts que je vais marquer, ajoute-t-il avec sérieux. À ce sujet, je ne me suis fixé aucun objectif personnel pour cette deuxième phase. Cela dit, je serais le premier surpris si je réussissais à inscrire plus de 30 buts cette saison.» Quant à son avenir proche, le natif de Rotkreuz ne sait pas encore de quoi il sera fait: «Je me sens très bien ici et la perspective d’évoluer dans un nouveau stade en Super League avec le LS est très motivante. Mais on ne peut jamais savoir ce qui va se passer.»
Aldin Turkes a débloqué son compteur personnel sur penalty, dimanche dernier à Chiasso.PASCAL MULLER/FRESHFOCUS
L’avant-match -
Stade de la Pontaise, dimanche 15 h.
Les absents Monteiro (suspendu), Cabral et Schmidt (blessés). L’ancien capitaine a pu reprendre tranquillement l’entraînement avec le groupe cette semaine.
À vos votes Dès ce lundi et jusqu’au 30 avril, le LS invite ses supporters à élire le «onze» de l’histoire de la Pontaise sur son site internet. Une présélection de 150 joueurs et entraîneurs a été établie par le club.
Giorgio Contini «Il faut que l’on profite de la spirale positive dans laquelle nous nous trouvons et du manque de confiance des Argoviens. Cela dit, je me méfie beaucoup d’Aarau, qui est une équipe expérimentée avec quelques très bonnes individualités. Au Stade de la Pontaise, nous allons aussi retrouver une belle pelouse qui nous permet de mieux exprimer notre jeu.»
Aldin Turkes a débloqué son compteur personnel sur
penalty, dimanche dernier à Chiasso.PASCAL MULLER/FRESHFOCUS
Dusan Bajevic, le sélectionneur d’une équipe de Bosnie qui jouera les barrages fin mars, garde un œil sur lebuteur du LS
André Boschetti
Stade Riva IV à Chiasso, dimanche dernier. Sur un terrain indigne d’un match professionnel, le Lausanne-Sport peine à créer le danger face à la lanterne rouge de Challenge League, lorsqu’une frappe lointaine de Christian Schneuwly est détournée par un bras tessinois. Chacun s’attend alors à ce que le spécialiste qu’est Stjepan Kukuruzovic se charge de transformer le penalty accordé par l’arbitre. Mais après un très bref conciliabule, Aldin Turkes s’empare du ballon pour offrir au LS un avantage qui s’avérera décisif.
Ce geste généreux du capitaine à l’attention du meilleur buteur de Challenge League n’a rien d’anodin. «Dans l’ordre, «Kuki», Turkes et Schneuwly sont mes trois tireurs attitrés, explique Giorgio Contini. À eux de décider ensuite qui le tire. Mais en l’occurrence, Kukuruzovic a voulu offrir ce penalty à son attaquant, qui n’avait pas encore marqué depuis la reprise. Pour moi, ce geste symbolise tout simplement l’excellent état d’esprit qui règne au sein de ce groupe.»
Ce «cadeau» a permis à l’implacable Aldin Turkes d’inscrire sa 17e réussite de la saison et de mettre un terme a une minisérie de deux matches (Schaffhouse et Aarau) sans but. Une première pour lui depuis qu’il porte le maillot lausannois. Ce penalty transformé rapproche un peu plus le LS de la promotion et, peut-être, son meilleur buteur d’une surprise aussi agréable qu’inattendue. «Avant Noël, explique Aldin Turkes, j’avais eu un contact avec Dusan Bajevic, le sélectionneur de la Bosnie. Il m’avait assuré suivre attentivement mes performances et m’avait encouragé à poursuivre ma progression. Il avait ensuite laissé entendre que les portes de l’équipe nationale pourraient s’entrouvrir pour moi à l’occasion des barrages de fin mars, qualificatifs pour l’Euro, si je continuais à aligner de bonnes performances.»
Zlatan comme idole
On ne dira pas que ce premier but de l’année sera capital pour convaincre Bajevic de le convoquer pour le barrage qui opposera la Bosnie à l’Irlande du Nord le 26 mars prochain (puis éventuellement au vainqueur de Slovaquie-Eire ensuite). Cependant, il contribuera certainement à ce qu’Aldin Turkes retrouve toutes ces incroyables sensations qui lui ont permis de trouver le chemin des filets lors de 16 des 21 matches officiels disputés avec le LS avant Noël. «Avant, sourit l’entraîneur lausannois, Aldin n’avait parfois besoin que d’une demi-occasion pour marquer. Depuis un mois, il doit en faire un peu plus pour trouver l’ouverture. Mais je ne me fais aucun souci pour lui, et ce penalty lui servira peut-être de déclic.»
Approché par la Bosnie, Aldin Turkes (24 ans) aurait très bien pu l’être auparavant par cette équipe de Suisse dont il avait défendu les couleurs avec les sélections M18, M19 et M20. «C’est vrai, mais ça n’a jamais été le cas, admet-il sans la moindre rancœur. Je suis né ici et me sens donc autant Suisse que Bosnien, mais aujourd’hui je suis beaucoup plus proche d’obtenir une chance avec la Bosnie et cela me convient très bien.» Une éventuelle convocation lui permettrait de côtoyer un compatriote qu’il apprécie particulièrement. «J’admire beaucoup Edin Dzeko, qui a toujours été un exemple pour moi. Me retrouver avec lui sous le maillot de la Bosnie serait extraordinaire. Mais mon idole absolue a pour nom Zlatan Ibrahimovic. Il est non seulement aussi grand que moi, mais il est aussi très puissant et technique.» Lucide, Turkes reste bien conscient des progrès qu’il doit accomplir pour se rapprocher un peu du géant suédois. «La priorité pour moi, c’est de prendre trois ou quatre kilos de muscles, rigole-t-il. Ensuite, je crois que j’ai encore une marge de progression à tous les niveaux.»
Aldin Turkes sait qu’une série de victoires lausannoises constituera sa meilleure publicité pour convaincre Dusan Bajevic de lui accorder une chance fin mars. «Rejoindre la Super League en mai est beaucoup plus important pour moi que le nombre de buts que je vais marquer, ajoute-t-il avec sérieux. À ce sujet, je ne me suis fixé aucun objectif personnel pour cette deuxième phase. Cela dit, je serais le premier surpris si je réussissais à inscrire plus de 30 buts cette saison.» Quant à son avenir proche, le natif de Rotkreuz ne sait pas encore de quoi il sera fait: «Je me sens très bien ici et la perspective d’évoluer dans un nouveau stade en Super League avec le LS est très motivante. Mais on ne peut jamais savoir ce qui va se passer.»
Aldin Turkes a débloqué son compteur personnel sur penalty, dimanche dernier à Chiasso.PASCAL MULLER/FRESHFOCUS
L’avant-match -
Stade de la Pontaise, dimanche 15 h.
Les absents Monteiro (suspendu), Cabral et Schmidt (blessés). L’ancien capitaine a pu reprendre tranquillement l’entraînement avec le groupe cette semaine.
À vos votes Dès ce lundi et jusqu’au 30 avril, le LS invite ses supporters à élire le «onze» de l’histoire de la Pontaise sur son site internet. Une présélection de 150 joueurs et entraîneurs a été établie par le club.
Giorgio Contini «Il faut que l’on profite de la spirale positive dans laquelle nous nous trouvons et du manque de confiance des Argoviens. Cela dit, je me méfie beaucoup d’Aarau, qui est une équipe expérimentée avec quelques très bonnes individualités. Au Stade de la Pontaise, nous allons aussi retrouver une belle pelouse qui nous permet de mieux exprimer notre jeu.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2020/02/16/aarau-sur-le-baudet/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/faits-divers/fans-ls-mobilisent-police-soleuroise/story/16785506
Des supporters du Lausanne Sport et du FC Soleure ont mobilisé plusieurs patrouilles de police dans la nuit de vendredi à samedi. Un homme s'est plaint d'avoir été agressé par les fans sur une aire d'autoroute de l'A1.
Voiture endommagée
Les faits se sont produits sur l'aire de Deitingen (SO). L'homme indique avoir été pris à partie tant physiquement que verbalement. Sa voiture a été légèrement endommagée. Sur place, la police est tombée sur 35 supporters des deux clubs de football qui voyageaient dans un car.
Escorté par la police
Lausanne-Sport revenait d'une victoire 4-0 à l'extérieur contre Winterthour. Tous les occupants du car ont été contrôlés et cinq personnes font l'objet de vérifications en lien avec les dispositions anti-hooligan. Vers 02h00, le car a pu reprendre la route, escorté par des policiers.
Des supporters du Lausanne Sport et du FC Soleure ont mobilisé plusieurs patrouilles de police dans la nuit de vendredi à samedi. Un homme s'est plaint d'avoir été agressé par les fans sur une aire d'autoroute de l'A1.
Voiture endommagée
Les faits se sont produits sur l'aire de Deitingen (SO). L'homme indique avoir été pris à partie tant physiquement que verbalement. Sa voiture a été légèrement endommagée. Sur place, la police est tombée sur 35 supporters des deux clubs de football qui voyageaient dans un car.
Escorté par la police
Lausanne-Sport revenait d'une victoire 4-0 à l'extérieur contre Winterthour. Tous les occupants du car ont été contrôlés et cinq personnes font l'objet de vérifications en lien avec les dispositions anti-hooligan. Vers 02h00, le car a pu reprendre la route, escorté par des policiers.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article du 24heures online de ce jour sur le foot suisse face au Coronavirus :
Et si tout s’arrêtait d’un coup? Apparu en Chine fin décembre, le coronavirus a atteint un tel stade qu’il n’en finit pas de gagner du terrain. Plus de 80 000 personnes à travers le monde se battent avec cette épidémie où l’on compte à ce jour plus de 2700 décès. La contamination s’accélère, panique à bord sur la planète sport!
Face à cet adversaire aussi redoutable, la psychose s’est également emparée, de facto, de l’Europe qui avance actuellement masquée en Italie, avec des épreuves ou des rencontres en danger. Des parties de Serie A ont été reportées à des dates ultérieures ou se dérouleront devant des tribunes vides. Les finales de la Coupe du monde de ski à Cortina du 18 au 22 mars sont en sursis. Et que dire du Giro et de l’Euro foot qui se dérouleront en juin sans oublier les Jeux de Tokyo fin juillet début août. Si les instances faîtières ne s’affolent pas encore, ces compétitions sont aussi fortement compromises.
Ils ne se serrent plus la main...
Alors que l’Office fédéral de la santé publique analyse la situation en continu, la propagation du Covid-19 n’est évidemment pas resté bloquée à la frontière. En Suisse, on se prépare au pire. Face à la montée inquiétante de ce risque infectieux, au Tessin, certains ne se serrent plus la main. Alors que des journalistes de Teleclub ont décidé de ne plus se rendre outre-Gothard, les deux matches de hockey prévus ce vendredi et samedi à Ambri et à Lugano se dérouleront même à huis-clos.
Vu la situation préoccupante, il n’est pas exclu que d’autres championnats prennent ces prochains jours la même décision. Si personne ne veut encore paniquer tout pourrait en effet s’accélérer et s’arrêter...
Football: la ligue établit un plan d’urgence
À Berne, au siège de la Swiss Football League, tout se passe normalement, du moins en apparence. Car dans la réalité, «c’est la panique» comme l’admet une source anonyme. Si le Covid-19 envahit le pays à un rythme aussi élevé qu’en Italie, qu’en sera-t-il de la Super et de la Challenge League? Les deux compétitions iraient-elles à leur terme? Rien n’est moins sûr, surtout si des matches devaient être renvoyés, voire annulés. «Dans ce cas-là, concède Philipp Guggisberg, responsable de la communication, il pourrait ne pas y avoir de champion ou devrait-on désigner celui qui est en tête au moment d’un éventuel arrêt?» Ce ne sont là que deux scénarios catastrophe parmi d’autres.
Fait acquis, la SFL a envoyé en début de semaine un courrier à tous ses clubs, les informant qu’en aucun cas, la décision de suspendre le championnat lui reviendrait. «En dernier ressort, une telle décision appartiendrait à l’État, notamment aux autorités sanitaires.» Pareil pour des mesures de huis clos. Qu’on le veuille ou non, l’inquiétude est de mise, avec un degré d’urgence maximum. Prenant les devants, la Ligue est en train d’établir un plan d’urgence au cas où. Entre sentiments de peur déraisonnables et craintes avérées, le foot suisse redoute de se retrouver hors-jeu. Une perspective extrême qui donne des frissons. N.JR
Et si tout s’arrêtait d’un coup? Apparu en Chine fin décembre, le coronavirus a atteint un tel stade qu’il n’en finit pas de gagner du terrain. Plus de 80 000 personnes à travers le monde se battent avec cette épidémie où l’on compte à ce jour plus de 2700 décès. La contamination s’accélère, panique à bord sur la planète sport!
Face à cet adversaire aussi redoutable, la psychose s’est également emparée, de facto, de l’Europe qui avance actuellement masquée en Italie, avec des épreuves ou des rencontres en danger. Des parties de Serie A ont été reportées à des dates ultérieures ou se dérouleront devant des tribunes vides. Les finales de la Coupe du monde de ski à Cortina du 18 au 22 mars sont en sursis. Et que dire du Giro et de l’Euro foot qui se dérouleront en juin sans oublier les Jeux de Tokyo fin juillet début août. Si les instances faîtières ne s’affolent pas encore, ces compétitions sont aussi fortement compromises.
Ils ne se serrent plus la main...
Alors que l’Office fédéral de la santé publique analyse la situation en continu, la propagation du Covid-19 n’est évidemment pas resté bloquée à la frontière. En Suisse, on se prépare au pire. Face à la montée inquiétante de ce risque infectieux, au Tessin, certains ne se serrent plus la main. Alors que des journalistes de Teleclub ont décidé de ne plus se rendre outre-Gothard, les deux matches de hockey prévus ce vendredi et samedi à Ambri et à Lugano se dérouleront même à huis-clos.
Vu la situation préoccupante, il n’est pas exclu que d’autres championnats prennent ces prochains jours la même décision. Si personne ne veut encore paniquer tout pourrait en effet s’accélérer et s’arrêter...
Football: la ligue établit un plan d’urgence
À Berne, au siège de la Swiss Football League, tout se passe normalement, du moins en apparence. Car dans la réalité, «c’est la panique» comme l’admet une source anonyme. Si le Covid-19 envahit le pays à un rythme aussi élevé qu’en Italie, qu’en sera-t-il de la Super et de la Challenge League? Les deux compétitions iraient-elles à leur terme? Rien n’est moins sûr, surtout si des matches devaient être renvoyés, voire annulés. «Dans ce cas-là, concède Philipp Guggisberg, responsable de la communication, il pourrait ne pas y avoir de champion ou devrait-on désigner celui qui est en tête au moment d’un éventuel arrêt?» Ce ne sont là que deux scénarios catastrophe parmi d’autres.
Fait acquis, la SFL a envoyé en début de semaine un courrier à tous ses clubs, les informant qu’en aucun cas, la décision de suspendre le championnat lui reviendrait. «En dernier ressort, une telle décision appartiendrait à l’État, notamment aux autorités sanitaires.» Pareil pour des mesures de huis clos. Qu’on le veuille ou non, l’inquiétude est de mise, avec un degré d’urgence maximum. Prenant les devants, la Ligue est en train d’établir un plan d’urgence au cas où. Entre sentiments de peur déraisonnables et craintes avérées, le foot suisse redoute de se retrouver hors-jeu. Une perspective extrême qui donne des frissons. N.JR
pizzaiolo- Date d'inscription : 19/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’histoire du jour
Thomas Castella a égalé «Bubu» 43 ans après
En Challenge League, Lausanne continue d’évoluer cette saison dans un monde à part, le sien, qu’il s’est inventé. Accentuant encore le week-end dernier son avance pour porter celle-ci à 15 points, le leader vaudois n’a toujours pas encaissé le moindre but en championnat cette année (avec quatre succès et un nul pour une différence de but de 9-0). Outre ces cinq blanchissages réussis en 2020, l’invincibilité de Thomas Castella se chiffre désormais à 539 minutes, avec un dernier but encaissé le 13 décembre à Zurich contre Grasshopper après 60 secondes.
Au sein de la Swiss Football League, le record absolu appartient à Roman Bürki, l’actuel portier du Borussia Dortmund qui, alors qu’il évoluait encore à GC, avait préservé sa cage inviolée durant 660 minutes entre le 12 août et le 6 octobre 2012.
À la Pontaise, Castella a égalé le record d’un certain Eric Burgener remontant à la saison 1977-1978. À l’époque, le LS de Miroslav Blazevic avait successivement battu GC 1-0, Chênois 2-0, Étoile Carouge 1-0, Young Fellows 3-0 et Ne/Xamax sur un score identique, entre la 4e et la 8e journée du tour préliminaire. Cette année-là, on retrouvait notamment sur la pelouse Jean-Paul Loichat, Hans Niggl, Christian Gross, Walter Seiler, Marcel Cornioley, Marcel Parietti, Robert Lei-Ravello et Lucien Favre. L’équipe ne comptait alors que deux étrangers: le Croate Dusko Devcic et l’Espagnol Francis Sampedro. «J’avais oublié cet épisode, s’amuse l’ancien grand gardien international. C’est la preuve qu’avec Blazevic, on n’était pas si mauvais que ça. Ne pas prendre de but, cela agit un peu comme un baromètre de la confiance pour un portier. C’est chaque fois un défi personnel.»
Pour Castella aussi, enchaîner les blanchissages relève de l’exercice de style. «En tant que gardien, dit-il, on est obligé de se fixer des objectifs individuels, différents de ceux de l’équipe. Cela me force à rester dans mon match, même s’il y a 4-0. Plus la série avance, plus les chances de la voir prendre fin augmentent.» À 26 ans, le portier du LS a déjà amélioré son propre record (quatre matches sans prendre de but). «Je l’aime bien, ce Castella, témoigne «Bubu», son illustre aîné, qui vient de fêter ses 69 piges. Quand je le vois jouer, je trouve qu’il a mûri. Si Lausanne en est là, c’est en partie grâce à lui.» Samedi à Wil, le No 1 de la Pontaise s’est mis en tête de porter son record à 629 minutes.Nicolas Jacquier
Thomas Castella a égalé «Bubu» 43 ans après
En Challenge League, Lausanne continue d’évoluer cette saison dans un monde à part, le sien, qu’il s’est inventé. Accentuant encore le week-end dernier son avance pour porter celle-ci à 15 points, le leader vaudois n’a toujours pas encaissé le moindre but en championnat cette année (avec quatre succès et un nul pour une différence de but de 9-0). Outre ces cinq blanchissages réussis en 2020, l’invincibilité de Thomas Castella se chiffre désormais à 539 minutes, avec un dernier but encaissé le 13 décembre à Zurich contre Grasshopper après 60 secondes.
Au sein de la Swiss Football League, le record absolu appartient à Roman Bürki, l’actuel portier du Borussia Dortmund qui, alors qu’il évoluait encore à GC, avait préservé sa cage inviolée durant 660 minutes entre le 12 août et le 6 octobre 2012.
À la Pontaise, Castella a égalé le record d’un certain Eric Burgener remontant à la saison 1977-1978. À l’époque, le LS de Miroslav Blazevic avait successivement battu GC 1-0, Chênois 2-0, Étoile Carouge 1-0, Young Fellows 3-0 et Ne/Xamax sur un score identique, entre la 4e et la 8e journée du tour préliminaire. Cette année-là, on retrouvait notamment sur la pelouse Jean-Paul Loichat, Hans Niggl, Christian Gross, Walter Seiler, Marcel Cornioley, Marcel Parietti, Robert Lei-Ravello et Lucien Favre. L’équipe ne comptait alors que deux étrangers: le Croate Dusko Devcic et l’Espagnol Francis Sampedro. «J’avais oublié cet épisode, s’amuse l’ancien grand gardien international. C’est la preuve qu’avec Blazevic, on n’était pas si mauvais que ça. Ne pas prendre de but, cela agit un peu comme un baromètre de la confiance pour un portier. C’est chaque fois un défi personnel.»
Pour Castella aussi, enchaîner les blanchissages relève de l’exercice de style. «En tant que gardien, dit-il, on est obligé de se fixer des objectifs individuels, différents de ceux de l’équipe. Cela me force à rester dans mon match, même s’il y a 4-0. Plus la série avance, plus les chances de la voir prendre fin augmentent.» À 26 ans, le portier du LS a déjà amélioré son propre record (quatre matches sans prendre de but). «Je l’aime bien, ce Castella, témoigne «Bubu», son illustre aîné, qui vient de fêter ses 69 piges. Quand je le vois jouer, je trouve qu’il a mûri. Si Lausanne en est là, c’est en partie grâce à lui.» Samedi à Wil, le No 1 de la Pontaise s’est mis en tête de porter son record à 629 minutes.Nicolas Jacquier
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
z’avez vu comme on se paie notre tête sur les réseaux sociaux??
« Le CF interdit tout rassemblement de plus de 1’000 personnes ce week-end; le match du Lausanne-Sport est donc maintenu »
Mais on aura notre revanche, un jour ils verront
« Le CF interdit tout rassemblement de plus de 1’000 personnes ce week-end; le match du Lausanne-Sport est donc maintenu »
Mais on aura notre revanche, un jour ils verront
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
citation de notre vice (la boulette) président dans le 24H:
un tel scénario pourrait priver le Lausanne-Sport d’une promotion qui, avec 15points d’avance, lui tend les bras. S’il se refuse à envisager pareille issue pour le leader de Challenge League, Stefan Nellen préfère surtout relativiser: «Si l’on ne va pas au bout, c’est que tout s’arrête, observe le vice-président du LS. Le contexte serait alors tellement dramatique dans le pays que le fait de ne peut-être pas monter serait minime par rapport à la gravité de la situation.»
Même si il ne pense pas à mal en disant ça, il ne montre en tout cas pas de hargne à défendre une promotion plus que justifiée même en cas d'arrêt du championnat.
Nos dirigeants doivent se montrer intransigeant sur la montée cette année que ce soit dans la presse ou vers les dirigeants de la SFL.
Il y a un nouveau stade à inaugurer cette année et ça doit être en super ligue.
un tel scénario pourrait priver le Lausanne-Sport d’une promotion qui, avec 15points d’avance, lui tend les bras. S’il se refuse à envisager pareille issue pour le leader de Challenge League, Stefan Nellen préfère surtout relativiser: «Si l’on ne va pas au bout, c’est que tout s’arrête, observe le vice-président du LS. Le contexte serait alors tellement dramatique dans le pays que le fait de ne peut-être pas monter serait minime par rapport à la gravité de la situation.»
Même si il ne pense pas à mal en disant ça, il ne montre en tout cas pas de hargne à défendre une promotion plus que justifiée même en cas d'arrêt du championnat.
Nos dirigeants doivent se montrer intransigeant sur la montée cette année que ce soit dans la presse ou vers les dirigeants de la SFL.
Il y a un nouveau stade à inaugurer cette année et ça doit être en super ligue.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C'est beau, ce relativisme. On dirait du Alain Joseph
Gimli- Localisation : Entre Loom et le Montriond, team #SensibilitéLibéraleDeGauche
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Je pense malheureusement qu on va l avoir bien profond, le championnat ne va pas reprendre a mon avis
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Nataniel a écrit:Je pense malheureusement qu on va l avoir bien profond, le championnat ne va pas reprendre a mon avis
C est écrit pas de commentaire, surtout si c est pour pleurnicher..
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/ls-veux-monter-terrain-autrement/story/22276353
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/derby-lemanique-huis-clos-garder-rythme/story/29006772
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/centre-entrainement-ls-espere-2023/story/19687207
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le centre d’entraînement du LS espéré pour 2023
Le Lausanne-Sport attend son centre d’entraînement avec
impatience. En médaillon, le site d’Échallens.
Le choix du lieu se limite à Romanel, Échallens et Assens. Le Conseil d’État en a fait un projet stratégique cantonal
André Boschetti
Le coronavirus a réussi à stopper net l’allant des footballeurs du Lausanne-Sport sur le terrain mais il ne perturbe en rien le développement des projets de ses propriétaires et dirigeants. Comme David Thompson l’avait annoncé en novembre 2017 déjà, Ineos a, entre autres, comme magnifique idée fixe de doter le club lausannois d’un véritable centre d’entraînement. Pour mémoire, ce projet avait été tout près de se concrétiser, il y a quatorze mois, sur la commune de Boussens, avant que l’on n’y découvre la présence d’un papillon rarissime, habitué à ces lieux, qui avait fini par tout faire capoter.
Pas que pour le LS
«L’abandon de ce projet avait suscité une énorme déception chez nous, se souvient Stefan Nellen, vice-président du LS. Nos recherches d’un nouvel endroit pour ériger ce centre ont ensuite dû repartir de zéro.» Sous l’impulsion de Philippe Leuba, chef du Département de l’économie et du sport, une liste de tous les terrains susceptibles d’accueillir ce centre - à savoir entre 4 et 8hectares - a été établie. Sur la base des recommandations du LS, trois secteurs ont été identifiés parmi la bonne vingtaine proposés. Les sites de Romanel, d’Échallens et d’Assens ont ensuite été attentivement étudiés puis visités par les autorités cantonales et les dirigeants lausannois, Bob Ratcliffe en tête.
Mais rapidement, chacun s’est bien rendu compte que l’affectation des terrains restait le problème principal. Pour le régler, la seule solution consistait à ce que ce projet devienne un projet cantonal de première importance. «Pour les convaincre, continue Stefan Nellen, Philippe Leuba a organisé une séance d’information avec Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’État vaudois, et sa collègue Béatrice Métraux pour leur faire comprendre les enjeux d’un centre qui est une vraie nécessité, non seulement pour le LS, mais pour tout le football vaudois puisque des équipes du Team Vaud pourront aussi en profiter.»
Une réunion très positive puisque, après une étude approfondie du dossier, le Conseil d’État pourrait décider que ce projet de centre d’entraînement soit inséré dans la planification des projets cantonaux dits stratégiques. Ce qui lui permettrait de bénéficier d’une partie des surfaces d’assolement que le Canton réserve à différents types de projets.
«Nous avons bien entendu aussi abordé le sujet de l’emplacement avec le Conseil d’État, poursuit le vice-président du LS. Il a donc ensuite été décidé de procéder à des études plus poussées sur deux de ces trois sites (ndlr: Romanel et Assens) puisque celles qui concernent Échallens sont suffisantes.»
Ces importantes avancées ne signifient toutefois pas que les travaux pourront commencer très prochainement. «Il faudra encore faire preuve d’un peu de patience, sourit Stefan Nellen. D’ici à cet été, nous allons déterminer lequel de ces trois emplacements correspond le mieux à la fois aux exigences du LS et à celles liées à l’aménagement du territoire. À la suite de quoi le projet sera peaufiné pour être mis à l’enquête. Et si tout se déroule sans imprévus importants, les travaux pourraient commencer au printemps 2021. Avec la perspective réaliste d’inaugurer notre nouveau centre d’entraînement deux ans plus tard.»
Un nouveau petit bijou dont le prix demeure confidentiel. Mais, d’après nos informations, le propriétaire du LS devrait consacrer une bonne vingtaine de millions supplémentaires pour que le futur club de la Tuilière puisse disposer d’un centre d’entraînement flambant neuf.
Le Lausanne-Sport attend son centre d’entraînement avec impatience. En médaillon, le site d’Échallens. En rouge, le terrain qui pourrait accueillir le centre.KEYSTONE/DR
Romanel
Celui que préfère le LS
Avantages - La forte volonté de la Municipalité.
- La possibilité de trouver un autre site sur la commune si celui prévu aujourd’hui devait être écarté.
- La proximité avec la Tuilière.
- Ce site est la priorité actuelle du LS. Inconvénients - L’accessibilité avec les transports publics n’est pas idéale. - Le site choisi dépend d’autres aménagements sur la même zone. S’ils ne se font pas à cet endroit, obtenir une autorisation d’y construire le centre deviendrait très problématique.A.B.
Assens
Le plus champêtre
Avantages
- La volonté des propriétaires fonciers des terrains sur lesquels se construirait le futur centre.
- Un environnement naturel puisque cette zone est entourée de champs.
- Les transports publics avec le LEB tout proche.
Inconvénients
- L’éloignement de Lausanne et du stade de la Tuilière.
- L’absence de liaison directe entre Assens et le centre sportif de la Tuilière par le LEB complique sensiblement les déplacements entre deux lieux névralgiques.A.B.
Échallens
Le plus simple à concrétiser
Avantages - Le fort soutien de la Commune et du FC Échallens, le club local.
- La problématique liée à l’aménagement du territoire est la plus simple des trois options. Inconvénients
- L’éloignement de l’arrêt du LEB.
- Une zone de villas se trouve dans le très proche voisinage du centre. Le risque de nuisances pourrait inciter quelques propriétaires à s’opposer à ce projet de centre d’entraînement.
A.B.
Le Lausanne-Sport attend son centre d’entraînement avec
impatience. En médaillon, le site d’Échallens.
Le choix du lieu se limite à Romanel, Échallens et Assens. Le Conseil d’État en a fait un projet stratégique cantonal
André Boschetti
Le coronavirus a réussi à stopper net l’allant des footballeurs du Lausanne-Sport sur le terrain mais il ne perturbe en rien le développement des projets de ses propriétaires et dirigeants. Comme David Thompson l’avait annoncé en novembre 2017 déjà, Ineos a, entre autres, comme magnifique idée fixe de doter le club lausannois d’un véritable centre d’entraînement. Pour mémoire, ce projet avait été tout près de se concrétiser, il y a quatorze mois, sur la commune de Boussens, avant que l’on n’y découvre la présence d’un papillon rarissime, habitué à ces lieux, qui avait fini par tout faire capoter.
Pas que pour le LS
«L’abandon de ce projet avait suscité une énorme déception chez nous, se souvient Stefan Nellen, vice-président du LS. Nos recherches d’un nouvel endroit pour ériger ce centre ont ensuite dû repartir de zéro.» Sous l’impulsion de Philippe Leuba, chef du Département de l’économie et du sport, une liste de tous les terrains susceptibles d’accueillir ce centre - à savoir entre 4 et 8hectares - a été établie. Sur la base des recommandations du LS, trois secteurs ont été identifiés parmi la bonne vingtaine proposés. Les sites de Romanel, d’Échallens et d’Assens ont ensuite été attentivement étudiés puis visités par les autorités cantonales et les dirigeants lausannois, Bob Ratcliffe en tête.
Mais rapidement, chacun s’est bien rendu compte que l’affectation des terrains restait le problème principal. Pour le régler, la seule solution consistait à ce que ce projet devienne un projet cantonal de première importance. «Pour les convaincre, continue Stefan Nellen, Philippe Leuba a organisé une séance d’information avec Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’État vaudois, et sa collègue Béatrice Métraux pour leur faire comprendre les enjeux d’un centre qui est une vraie nécessité, non seulement pour le LS, mais pour tout le football vaudois puisque des équipes du Team Vaud pourront aussi en profiter.»
Une réunion très positive puisque, après une étude approfondie du dossier, le Conseil d’État pourrait décider que ce projet de centre d’entraînement soit inséré dans la planification des projets cantonaux dits stratégiques. Ce qui lui permettrait de bénéficier d’une partie des surfaces d’assolement que le Canton réserve à différents types de projets.
«Nous avons bien entendu aussi abordé le sujet de l’emplacement avec le Conseil d’État, poursuit le vice-président du LS. Il a donc ensuite été décidé de procéder à des études plus poussées sur deux de ces trois sites (ndlr: Romanel et Assens) puisque celles qui concernent Échallens sont suffisantes.»
Ces importantes avancées ne signifient toutefois pas que les travaux pourront commencer très prochainement. «Il faudra encore faire preuve d’un peu de patience, sourit Stefan Nellen. D’ici à cet été, nous allons déterminer lequel de ces trois emplacements correspond le mieux à la fois aux exigences du LS et à celles liées à l’aménagement du territoire. À la suite de quoi le projet sera peaufiné pour être mis à l’enquête. Et si tout se déroule sans imprévus importants, les travaux pourraient commencer au printemps 2021. Avec la perspective réaliste d’inaugurer notre nouveau centre d’entraînement deux ans plus tard.»
Un nouveau petit bijou dont le prix demeure confidentiel. Mais, d’après nos informations, le propriétaire du LS devrait consacrer une bonne vingtaine de millions supplémentaires pour que le futur club de la Tuilière puisse disposer d’un centre d’entraînement flambant neuf.
Le Lausanne-Sport attend son centre d’entraînement avec impatience. En médaillon, le site d’Échallens. En rouge, le terrain qui pourrait accueillir le centre.KEYSTONE/DR
Romanel
Celui que préfère le LS
Avantages - La forte volonté de la Municipalité.
- La possibilité de trouver un autre site sur la commune si celui prévu aujourd’hui devait être écarté.
- La proximité avec la Tuilière.
- Ce site est la priorité actuelle du LS. Inconvénients - L’accessibilité avec les transports publics n’est pas idéale. - Le site choisi dépend d’autres aménagements sur la même zone. S’ils ne se font pas à cet endroit, obtenir une autorisation d’y construire le centre deviendrait très problématique.A.B.
Assens
Le plus champêtre
Avantages
- La volonté des propriétaires fonciers des terrains sur lesquels se construirait le futur centre.
- Un environnement naturel puisque cette zone est entourée de champs.
- Les transports publics avec le LEB tout proche.
Inconvénients
- L’éloignement de Lausanne et du stade de la Tuilière.
- L’absence de liaison directe entre Assens et le centre sportif de la Tuilière par le LEB complique sensiblement les déplacements entre deux lieux névralgiques.A.B.
Échallens
Le plus simple à concrétiser
Avantages - Le fort soutien de la Commune et du FC Échallens, le club local.
- La problématique liée à l’aménagement du territoire est la plus simple des trois options. Inconvénients
- L’éloignement de l’arrêt du LEB.
- Une zone de villas se trouve dans le très proche voisinage du centre. Le risque de nuisances pourrait inciter quelques propriétaires à s’opposer à ce projet de centre d’entraînement.
A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS veut jouer, même sans public
Giorgio Contini: On veut terminer cette saison, on mérite cette promotion sur le terrain.»KEYSTONE
À la Pontaise comme ailleurs, on redoute les conséquences d’un arrêt définitif du championnat
Le dernier match officiel du LS remonte au 21février (4-0 à Winterthour) et personne n’est en mesure de savoir quand aura lieu le prochain. En raison de la propagation du coronavirus, la suspension actuelle des championnats chamboule tout. Entre peurs irrationnelles, craintes avérées et espoirs diffus, chaque club en est réduit à spéculer. Il n’en va pas autrement à la Pontaise. Si le Conseil fédéral maintient l’interdiction de rassemblement de plus de 1000 personnes, qu’adviendra-t-il des compétitions? Reprendra-t-on à huis clos, une solution déjà préconisée par le diffuseur officiel, ou tout sera-t-il annulé, avec des résultats gelés et des modalités de promotion (et de relégation) à définir, tout comme l’attribution du titre de champion et des places européennes.
En l’état, la Swiss Football League a déjà imaginé neuf scénarios dans le but d’espérer terminer la saison. À Lausanne comme à Genève, on préférerait jouer coûte que coûte, même sans public, plutôt que de solder le présent championnat. «On veut éviter à tout prix d’être condamné au principe de la double peine, estime ainsi Pablo Iglesias, directeur sportif du LS. Les pertes économiques risquent d’être déjà considérables. S’il convient d’ajouter encore les dégâts sportifs À nos yeux, l’éthique sportive doit être respectée, en validant au pire ce qui a été fait jusque-là.»
S’il prêche d’abord, et assez logiquement, pour sa paroisse (ndlr: le leader vaudois de Challenge League compte 15points d’avance sur Vaduz, son dauphin actuel qu’il devait affronter ce dimanche), Iglesias n’en oublie pas pour autant les répercussions dramatiques qu’un arrêt définitif des compétitions ne manquerait pas de provoquer. Aussi bien au niveau de la valeur marchande des acteurs, laquelle pourrait s’effondrer, que concernant les projections sur la construction du LS 2020-2021. «Les conséquences d’un arrêt sont largement sous-estimées, reprend notre interlocuteur. Un joueur qui serait privé de compétition depuis la fin février perdrait de sa valeur. Or la Suisse ne peut pas se permettre de laisser 550 joueurs sans activité pendant plus de quatre mois.»
Afin de meubler une pause forcée dont personne ne peut affirmer quand elle s’arrêtera, le LS a mis sur pied plusieurs matches d’entraînement, tous contre des adversaires de Super League. Avant d’affronter le FC Sion la semaine prochaine, le club vaudois retrouvera dès ce samedi et à huis clos Servette, dans un lieu tenu secret. L’injonction émane autant des clubs eux-mêmes que des polices concernées afin d’éviter tout rassemblement entre supporters.
LS - Bâle le 15 mars?
«Pour nous, convient Giorgio Contini, il est important de jouer, de garder un rythme élevé. On veut terminer cette saison, on mérite cette promotion sur le terrain.» Outre le championnat, dont le calendrier sera redessiné - avec trois journées complètes à refixer dans le meilleur des cas -, la Coupe de Suisse demeure un objectif à portée de crampons vaudois. Depuis le tirage au sort des demi-finales effectuées jeudi soir, Lausanne sait qu’il accueillera le vainqueur de Winterthour - Bavois en cas d’exploit contre le FC Bâle. Un quart de finale qui, en raison du calendrier démentiel attendant le FCB (engagé sur tous les tableaux), pourrait se tenir à huis clos le dimanche 15 mars dès 16 h. À l’invitation de l’ASF, une demande a été adressée dans ce sens aux autorités compétentes.
Giorgio Contini: On veut terminer cette saison, on mérite cette promotion sur le terrain.»KEYSTONE
À la Pontaise comme ailleurs, on redoute les conséquences d’un arrêt définitif du championnat
Le dernier match officiel du LS remonte au 21février (4-0 à Winterthour) et personne n’est en mesure de savoir quand aura lieu le prochain. En raison de la propagation du coronavirus, la suspension actuelle des championnats chamboule tout. Entre peurs irrationnelles, craintes avérées et espoirs diffus, chaque club en est réduit à spéculer. Il n’en va pas autrement à la Pontaise. Si le Conseil fédéral maintient l’interdiction de rassemblement de plus de 1000 personnes, qu’adviendra-t-il des compétitions? Reprendra-t-on à huis clos, une solution déjà préconisée par le diffuseur officiel, ou tout sera-t-il annulé, avec des résultats gelés et des modalités de promotion (et de relégation) à définir, tout comme l’attribution du titre de champion et des places européennes.
En l’état, la Swiss Football League a déjà imaginé neuf scénarios dans le but d’espérer terminer la saison. À Lausanne comme à Genève, on préférerait jouer coûte que coûte, même sans public, plutôt que de solder le présent championnat. «On veut éviter à tout prix d’être condamné au principe de la double peine, estime ainsi Pablo Iglesias, directeur sportif du LS. Les pertes économiques risquent d’être déjà considérables. S’il convient d’ajouter encore les dégâts sportifs À nos yeux, l’éthique sportive doit être respectée, en validant au pire ce qui a été fait jusque-là.»
S’il prêche d’abord, et assez logiquement, pour sa paroisse (ndlr: le leader vaudois de Challenge League compte 15points d’avance sur Vaduz, son dauphin actuel qu’il devait affronter ce dimanche), Iglesias n’en oublie pas pour autant les répercussions dramatiques qu’un arrêt définitif des compétitions ne manquerait pas de provoquer. Aussi bien au niveau de la valeur marchande des acteurs, laquelle pourrait s’effondrer, que concernant les projections sur la construction du LS 2020-2021. «Les conséquences d’un arrêt sont largement sous-estimées, reprend notre interlocuteur. Un joueur qui serait privé de compétition depuis la fin février perdrait de sa valeur. Or la Suisse ne peut pas se permettre de laisser 550 joueurs sans activité pendant plus de quatre mois.»
Afin de meubler une pause forcée dont personne ne peut affirmer quand elle s’arrêtera, le LS a mis sur pied plusieurs matches d’entraînement, tous contre des adversaires de Super League. Avant d’affronter le FC Sion la semaine prochaine, le club vaudois retrouvera dès ce samedi et à huis clos Servette, dans un lieu tenu secret. L’injonction émane autant des clubs eux-mêmes que des polices concernées afin d’éviter tout rassemblement entre supporters.
LS - Bâle le 15 mars?
«Pour nous, convient Giorgio Contini, il est important de jouer, de garder un rythme élevé. On veut terminer cette saison, on mérite cette promotion sur le terrain.» Outre le championnat, dont le calendrier sera redessiné - avec trois journées complètes à refixer dans le meilleur des cas -, la Coupe de Suisse demeure un objectif à portée de crampons vaudois. Depuis le tirage au sort des demi-finales effectuées jeudi soir, Lausanne sait qu’il accueillera le vainqueur de Winterthour - Bavois en cas d’exploit contre le FC Bâle. Un quart de finale qui, en raison du calendrier démentiel attendant le FCB (engagé sur tous les tableaux), pourrait se tenir à huis clos le dimanche 15 mars dès 16 h. À l’invitation de l’ASF, une demande a été adressée dans ce sens aux autorités compétentes.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Le-LS-bat-Servette-pour-tuer-le-temps-16976399
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
SPORTS page 17
Le LS prépare sa stratégie pour sauver sa promotion
Football
Lundi à Berne, les dirigeants de la Pontaise entendent faire valider les résultats obtenus sur le terrain
Vendredi après-midi, dans le huis clos assourdissant de la Pontaise, Lausanne a tenu en échec le FC Sion (1-1) dans ce qui pourrait bien être le dernier match de sa saison. Tout se décidera lundi lors de l’assemblée extraordinaire de la SFL à Berne mais la tendance est au probable arrêt des championnats de Super et Challenge League, officiellement suspendus jusqu’au 30 avril. Un verdict qui pénaliserait bien sûr le LS si le changement de formule espéré - avec l’augmentation des équipes à douze dans l’élite dès cet été (ce que tant Bâle qu’YB ne veulent pas) - n’était pas entériné dans l’urgence pour résoudre une équation avec trop d’inconnues.
Au moment où se profile l’inauguration du stade de la Tuilière, qu’adviendrait-il alors des 15 points d’avance du leader et d’une promotion déjà acquise sur le terrain? C’est tout l’enjeu de la bataille menée en coulisses par les dirigeants vaudois. «Soit l’on valide les résultats acquis, assure le vice-président Stefan Nellen, soit l’on monte artificiellement à douze, ce qui aurait l’avantage d’assurer un championnat de Super League équitable, sans poursuite pénale.» La direction du LS et Bob Ratcliffe, président du club, avaient tenu le matin même une réunion téléphonique de crise. Avec l’objectif de définir la stratégie vaudoise défendue lundi à Berne.
«Il faut se rendre à l’évidence, lâche Pablo Iglesias. L’urgence sanitaire dépasse le cadre du sport.» Pour le directeur sportif du LS, il convient de faire preuve de pragmatisme. «On est convaincu que l’on a mérité notre promotion sur le terrain. Si le foot suisse entend faire preuve d’intelligence, il doit trouver des solutions adaptées.»
Dans l’actuelle pesée d’intérêts, il existe certes aussi l’hypothétique espoir de terminer la saison à compter du 1er mai, ce qui supposerait au préalable le report de l’Euro 2020 d’une année, ce que l’on ne saura que mardi. Mais un tel scénario semble s’amenuiser à mesure que les interdits s’amoncellent. À la peur grandissante des joueurs d’être infectés s’ajoute dorénavant le fait de ne plus pouvoir s’entraîner, les épidémiologistes ayant tiré le signal d’alarme en raison des risques accrus de contamination liés au football. La Ville de Lausanne a déjà ordonné la fermeture de tous les terrains et autres installations sportives jusqu’à nouvel avis.
Nicolas Jacquier
Le LS prépare sa stratégie pour sauver sa promotion
Football
Lundi à Berne, les dirigeants de la Pontaise entendent faire valider les résultats obtenus sur le terrain
Vendredi après-midi, dans le huis clos assourdissant de la Pontaise, Lausanne a tenu en échec le FC Sion (1-1) dans ce qui pourrait bien être le dernier match de sa saison. Tout se décidera lundi lors de l’assemblée extraordinaire de la SFL à Berne mais la tendance est au probable arrêt des championnats de Super et Challenge League, officiellement suspendus jusqu’au 30 avril. Un verdict qui pénaliserait bien sûr le LS si le changement de formule espéré - avec l’augmentation des équipes à douze dans l’élite dès cet été (ce que tant Bâle qu’YB ne veulent pas) - n’était pas entériné dans l’urgence pour résoudre une équation avec trop d’inconnues.
Au moment où se profile l’inauguration du stade de la Tuilière, qu’adviendrait-il alors des 15 points d’avance du leader et d’une promotion déjà acquise sur le terrain? C’est tout l’enjeu de la bataille menée en coulisses par les dirigeants vaudois. «Soit l’on valide les résultats acquis, assure le vice-président Stefan Nellen, soit l’on monte artificiellement à douze, ce qui aurait l’avantage d’assurer un championnat de Super League équitable, sans poursuite pénale.» La direction du LS et Bob Ratcliffe, président du club, avaient tenu le matin même une réunion téléphonique de crise. Avec l’objectif de définir la stratégie vaudoise défendue lundi à Berne.
«Il faut se rendre à l’évidence, lâche Pablo Iglesias. L’urgence sanitaire dépasse le cadre du sport.» Pour le directeur sportif du LS, il convient de faire preuve de pragmatisme. «On est convaincu que l’on a mérité notre promotion sur le terrain. Si le foot suisse entend faire preuve d’intelligence, il doit trouver des solutions adaptées.»
Dans l’actuelle pesée d’intérêts, il existe certes aussi l’hypothétique espoir de terminer la saison à compter du 1er mai, ce qui supposerait au préalable le report de l’Euro 2020 d’une année, ce que l’on ne saura que mardi. Mais un tel scénario semble s’amenuiser à mesure que les interdits s’amoncellent. À la peur grandissante des joueurs d’être infectés s’ajoute dorénavant le fait de ne plus pouvoir s’entraîner, les épidémiologistes ayant tiré le signal d’alarme en raison des risques accrus de contamination liés au football. La Ville de Lausanne a déjà ordonné la fermeture de tous les terrains et autres installations sportives jusqu’à nouvel avis.
Nicolas Jacquier
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Zeqiri trop cher pour Bâle
https://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/geheimtreffen-wohl-ohne-erfolg-lausanne-zeqiri-ist-zu-teuer-fuer-basel-id15798481.html
https://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/geheimtreffen-wohl-ohne-erfolg-lausanne-zeqiri-ist-zu-teuer-fuer-basel-id15798481.html
Clash- Date d'inscription : 11/09/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/ls-concocte-plan-sauvetage/story/23437770
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://fcslo.ch/2020/03/22/le-derby-lausannois-tourne-en-faveur-dun-slo-eclatant/
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
: c'est beau de rêver...kok9 a écrit:https://fcslo.ch/2020/03/22/le-derby-lausannois-tourne-en-faveur-dun-slo-eclatant/
Thierrible- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Thierrible a écrit:: c'est beau de rêver...kok9 a écrit:https://fcslo.ch/2020/03/22/le-derby-lausannois-tourne-en-faveur-dun-slo-eclatant/
Oui et cela nous fais du bien ce genre de chose par ces temps et puis cela viens d'un club ami donc
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article 24H
L'homme-clé du Lausanne-Sport est son préparateur physique.
Comme tous ses collègues, Sébastien Devillaz doit innover pour que ses joueurs soient prêts au bon moment.
Depuis vendredi dernier et le coup de sifflet final de son match amical contre le FC Sion à la Pontaise, le Lausanne-Sport est en pause forcée. Comme tous les clubs du pays. Mais l’interdiction de s’entraîner collectivement, jusqu’au 30 avril au mieux, n’est pas synonyme d’oisiveté pour les joueurs professionnels. Bien au contraire. Préparateur physique du LS, le Français Sébastien Devillaz nous explique, depuis chez lui, en Haute-Savoie, comment il a organisé et planifié le quotidien des 25 joueurs qui composent le cadre du leader de Challenge League.
Année unique
«Cette année 2020 a, en fait, été très particulière dès janvier, commence Sébastien Devillaz. Comme le coup d’envoi de la seconde partie de la saison avait été anticipé au 24 janvier déjà, la préparation hivernale se résumait à trois petites semaines seulement. Nous avions donc convenu de la prolonger au-delà de notre première sortie à Schaffhouse. Avec certes l’envie d’être compétitifs dès le 24 janvier mais avec surtout comme objectif principal d’atteindre notre pic de forme en mars-avril, une période souvent décisive.» Une planification - qui aurait dû permettre au LS d’aborder son redoutable triptyque Bâle-Vaduz-GC au sommet de sa forme - rendue vaine par cette pause imprévue dont on ignore encore la durée.
Programmes individuels
«Le fait de ne pas connaître la date de la reprise est la principale difficulté actuelle, continue le préparateur physique lausannois. En ce qui nous concerne, tous les joueurs ont reçu un programme individuel dès le 16 mars dernier qui prévoit des séances de travail quotidiennes. Comme chacun dispose d’une application GPS, ils sont tenus de me communiquer, avant 20 h, les différentes données accumulées au cours de la journée. Nous laissons ainsi le choix à chacun d’organiser ses séances quand il en a envie. Ensuite, je vérifie non seulement que le travail demandé a bel et bien été effectué mais je prends aussi le temps de l’analyser avant la séance du lendemain. Ce travail spécifique individuel ne remplace évidemment pas la présence des joueurs à la Pontaise où les protocoles d’entraînements collectifs avec le ballon, technique, tactique et physique, ainsi que le travail de prévention et les soins post-entraînements, sont par définition fondamentaux.»
Deux axes de travail
«Le premier repose sur une alternance de courses de 15’’, 30’’ et une minute. Durant lesquelles la distance, l’intensité de l’effort et la fréquence cardiaque sont mesurées. Le second axe concerne la force. Pour cela, les joueurs font les exercices demandés en regardant une application vidéo que je leur fais parvenir. Dans la mesure de ce qui est autorisé par les autorités, ils peuvent bien sûr se réunir à deux ou à trois pour effectuer ces séances. Le seul impératif est que le travail soit bien fait.»
Le danger
«Le poids est un élément capital durant cette trêve, souligne Sébastien Devillaz. Quelques jours avant de se séparer, chacun a été pesé et l’objectif est que la balance présente le même chiffre lorsque nous recommencerons le travail collectif. Pour chaque kilo supplémentaire, des amendes sont d’ailleurs prévues. Pour les aider, un programme de nutrition a été minutieusement préparé car l’apport en hydrates dont les joueurs auront besoin ces prochaines semaines est bien entendu inférieur à celui qui est nécessaire en mode compétition.»
Motivation
«Jusqu’à la semaine dernière, poursuit-il, la perspective de bientôt rejouer servait d’aiguillon pour accomplir les efforts nécessaires. Et puis, les matches amicaux étaient une précieuse source de motivation qui a malheureusement disparu. À ce sujet, j’ai pu constater avec satisfaction que les données récoltées durant les matches amicaux face à Servette et Sion étaient au niveau de celles d’une rencontre de championnat. Ce qui démontre à mes yeux l’excellent état d’esprit de cette équipe. Une motivation qui a logiquement dû en prendre un coup lorsque les joueurs ont su que la compétition ne reprendrait pas avant le mois de mai au plus tôt. Mais je suis convaincu qu’après quelques jours d’abattement, chacun réagira de la meilleure des façons. Car je leur ai bien fait comprendre que même si le championnat ne devait pas reprendre ce printemps, une nette diminution de leur activité durant deux mois leur serait préjudiciable pour la suite de leur carrière.»
Nouvelle préparation
«Avant de terminer cette saison, prévient Sébastien Devillaz, ce que nous espérons tous, il faudra que les joueurs puissent s’entraîner au minimum trois semaines collectivement. Soit la même durée réduite qu’en janvier. Sans cela le risque de blessure augmenterait d’autant plus que le calendrier proposera probablement plusieurs semaines anglaises consécutives. La possibilité, pour le LS, de devoir jouer 14 matches (ndlr: voire même un peu plus en cas de victoire en Coupe contre Bâle) en six ou sept semaines est donc plus qu’envisageable. Même si un léger coup de moins bien physique pourrait intervenir après cinq semaines environ, j’estime mes joueurs capables de supporter une telle répétition d’efforts sur cette durée. Et puis, conclut le Français, le fait d’avoir ces 15 points d’avance en championnat représente aussi un avantage qu’il ne faut pas négliger dans la gestion des hommes et des énergies.»
L'homme-clé du Lausanne-Sport est son préparateur physique.
Comme tous ses collègues, Sébastien Devillaz doit innover pour que ses joueurs soient prêts au bon moment.
Depuis vendredi dernier et le coup de sifflet final de son match amical contre le FC Sion à la Pontaise, le Lausanne-Sport est en pause forcée. Comme tous les clubs du pays. Mais l’interdiction de s’entraîner collectivement, jusqu’au 30 avril au mieux, n’est pas synonyme d’oisiveté pour les joueurs professionnels. Bien au contraire. Préparateur physique du LS, le Français Sébastien Devillaz nous explique, depuis chez lui, en Haute-Savoie, comment il a organisé et planifié le quotidien des 25 joueurs qui composent le cadre du leader de Challenge League.
Année unique
«Cette année 2020 a, en fait, été très particulière dès janvier, commence Sébastien Devillaz. Comme le coup d’envoi de la seconde partie de la saison avait été anticipé au 24 janvier déjà, la préparation hivernale se résumait à trois petites semaines seulement. Nous avions donc convenu de la prolonger au-delà de notre première sortie à Schaffhouse. Avec certes l’envie d’être compétitifs dès le 24 janvier mais avec surtout comme objectif principal d’atteindre notre pic de forme en mars-avril, une période souvent décisive.» Une planification - qui aurait dû permettre au LS d’aborder son redoutable triptyque Bâle-Vaduz-GC au sommet de sa forme - rendue vaine par cette pause imprévue dont on ignore encore la durée.
Programmes individuels
«Le fait de ne pas connaître la date de la reprise est la principale difficulté actuelle, continue le préparateur physique lausannois. En ce qui nous concerne, tous les joueurs ont reçu un programme individuel dès le 16 mars dernier qui prévoit des séances de travail quotidiennes. Comme chacun dispose d’une application GPS, ils sont tenus de me communiquer, avant 20 h, les différentes données accumulées au cours de la journée. Nous laissons ainsi le choix à chacun d’organiser ses séances quand il en a envie. Ensuite, je vérifie non seulement que le travail demandé a bel et bien été effectué mais je prends aussi le temps de l’analyser avant la séance du lendemain. Ce travail spécifique individuel ne remplace évidemment pas la présence des joueurs à la Pontaise où les protocoles d’entraînements collectifs avec le ballon, technique, tactique et physique, ainsi que le travail de prévention et les soins post-entraînements, sont par définition fondamentaux.»
Deux axes de travail
«Le premier repose sur une alternance de courses de 15’’, 30’’ et une minute. Durant lesquelles la distance, l’intensité de l’effort et la fréquence cardiaque sont mesurées. Le second axe concerne la force. Pour cela, les joueurs font les exercices demandés en regardant une application vidéo que je leur fais parvenir. Dans la mesure de ce qui est autorisé par les autorités, ils peuvent bien sûr se réunir à deux ou à trois pour effectuer ces séances. Le seul impératif est que le travail soit bien fait.»
Le danger
«Le poids est un élément capital durant cette trêve, souligne Sébastien Devillaz. Quelques jours avant de se séparer, chacun a été pesé et l’objectif est que la balance présente le même chiffre lorsque nous recommencerons le travail collectif. Pour chaque kilo supplémentaire, des amendes sont d’ailleurs prévues. Pour les aider, un programme de nutrition a été minutieusement préparé car l’apport en hydrates dont les joueurs auront besoin ces prochaines semaines est bien entendu inférieur à celui qui est nécessaire en mode compétition.»
Motivation
«Jusqu’à la semaine dernière, poursuit-il, la perspective de bientôt rejouer servait d’aiguillon pour accomplir les efforts nécessaires. Et puis, les matches amicaux étaient une précieuse source de motivation qui a malheureusement disparu. À ce sujet, j’ai pu constater avec satisfaction que les données récoltées durant les matches amicaux face à Servette et Sion étaient au niveau de celles d’une rencontre de championnat. Ce qui démontre à mes yeux l’excellent état d’esprit de cette équipe. Une motivation qui a logiquement dû en prendre un coup lorsque les joueurs ont su que la compétition ne reprendrait pas avant le mois de mai au plus tôt. Mais je suis convaincu qu’après quelques jours d’abattement, chacun réagira de la meilleure des façons. Car je leur ai bien fait comprendre que même si le championnat ne devait pas reprendre ce printemps, une nette diminution de leur activité durant deux mois leur serait préjudiciable pour la suite de leur carrière.»
Nouvelle préparation
«Avant de terminer cette saison, prévient Sébastien Devillaz, ce que nous espérons tous, il faudra que les joueurs puissent s’entraîner au minimum trois semaines collectivement. Soit la même durée réduite qu’en janvier. Sans cela le risque de blessure augmenterait d’autant plus que le calendrier proposera probablement plusieurs semaines anglaises consécutives. La possibilité, pour le LS, de devoir jouer 14 matches (ndlr: voire même un peu plus en cas de victoire en Coupe contre Bâle) en six ou sept semaines est donc plus qu’envisageable. Même si un léger coup de moins bien physique pourrait intervenir après cinq semaines environ, j’estime mes joueurs capables de supporter une telle répétition d’efforts sur cette durée. Et puis, conclut le Français, le fait d’avoir ces 15 points d’avance en championnat représente aussi un avantage qu’il ne faut pas négliger dans la gestion des hommes et des énergies.»
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Le virus rendra les transferts moins spectaculaires
Transfert record: Neymar – ici lors de sa présentation au public du Parc des
Princes – a été acheté 222 millions d’euros par le PSG en 2017.EPA
Après des années de surchauffe, le monde du ballon rond va entrer en récession, avec une baisse des budgets et de la valeur des joueurs
Nicolas Jacquier
Alors que le coronavirus a mis le monde à l’arrêt et l’économie à genoux, la pandémie de Covid-19 menaçant les hommes va aussi provoquer des conséquences économiques qu’on peine à imaginer sur la vie du sport. Le football lui-même devra se réinventer tant ce virus s’en vient bouleverser des équilibres déjà fragiles, entraînant des risques de faillites. Selon le cabinet KPMG, l’arrêt définitif des cinq grands championnats européens cette saison engendrerait à lui seul une perte estimée à 4,5milliards de francs - en Suisse, le manque à gagner dépasserait les 100millions.
Après des années de surchauffe, le mercato, qui avait généré 7,5milliards de francs de dépenses l’an dernier à travers la planète (+ 5,8% par rapport à 2018), s’en trouvera lui aussi bouleversé. Avec des prix - et des salaires - qui vont s’effondrer, selon les experts. Et un marché qui va automatiquement se réguler, avec des répercussions sur les transferts.
Les premiers perdants risquent d’être les éléments en fin de contrat. Peu de chances qu’ils retrouvent de l’embauche aux mêmes conditions. «Les joueurs ne vont plus tenir le couteau par le manche, estime ainsi un acteur du milieu. Quand vous aurez besoin d’un No10, vous aurez cinq ou six candidats qui attendent devant la porte»
La Suisse aussi touchée
Avec des clubs condamnés à revoir considérablement leur budget à la baisse faute de disposer de ressources suffisantes (recul des sponsors), le temps de la démesure semble bien révolu. Le premier effet de ce coup de frein généralisé concerne les joueurs eux-mêmes. Alors que les dirigeants de Dortmund avaient récemment fixé le prix de départ de Jadon Sancho (19ans) à quelque 150millions de francs, aucun des clubs courtisant la pépite anglaise - Liverpool, Manchester City, Chelsea et le PSG, pour citer les principaux - ne semble en mesure de s’aligner, voire, le cas échéant, de faire monter les enchères. Face à un football entré en récession, l’UEFA envisagerait la suspension du fair-play financier, introduit en 2010 pour réguler l’appétit consumériste des plus voraces, dépensant souvent plus d’argent qu’ils n’en gagnent.
À un degré moindre au niveau des sommes en jeu, le football helvétique sera tout aussi touché, sinon davantage. La valeur marchande de ses acteurs est déjà en train de chuter. «Le marché va être freiné et moins intéressant économiquement», pronostique ainsi l’agent Michel Urscheler. Au sein de sa société, Gold Kick, le Valaisan compte plusieurs joyaux du championnat, à l’instar de Bastien Toma (FC Sion) et Andi Zeqiri (Lausanne). «Comment imaginer aujourd’hui un transfert alors qu’ils n’auront peut-être plus joué depuis quatre mois? (s’)interroge-t-il. Quand je vois l’empressement de certains clubs à actionner le recours au chômage technique, je me dis que notre football ne tient qu’à un fil.» Son métier lui-même doit s’adapter. «Habituellement, reprend notre interlocuteur, c’est maintenant qu’on se déplace à l’étranger, qu’on rencontre des joueurs potentiellement intéressants. Tandis que là»
Plongés dans la tourmente, les clubs de Super League peinent à se projeter. «Personne ne peut connaître les conséquences financières de cet arrêt prolongé, estime Jean-François Collet, propriétaire de Xamax. Mais s’il y a moins d’argent, comme on l’imagine, les choses fonctionneront autrement.» L’inquiétude naît aussi du tissu économique local, fortement touché. C’est ce que redoute en priorité Christian Binggeli. «Le petit patron qui nous aidait financièrement depuis des années aura sans doute d’autres priorités que de soutenir Xamax, concède le président neuchâtelois. Le moment venu et plus globalement, il serait bon de tirer les leçons de cette crise sans précédent et de revenir à une politique salariale plus saine. Offrir des salaires indécents à des joueurs a-t-il un sens?»
À Lausanne aussi, Pablo Iglesias redoute les conséquences d’un marché chamboulé. «On navigue dans l’inconnu, reconnaît-il. Personne ne sait où l’on va. Jusqu’à présent, notre vie était conditionnée par des échéanciers, des dates, des résultats Désormais on ne maîtrise plus rien, tout nous échappe. Ce qu’on essaie de prévoir un jour n’est déjà plus valable le lendemain. Au niveau des transferts à venir, on garde le contact, mais tout est suspendu.»
La bulle va exploser
Si tout le monde s’accorde à dire que la bulle spéculative du football va exploser, difficile d’en mesurer l’impact réel. «On ne sortira pas indemne de cette crise, reprend le directeur sportif du LS. À mes yeux, il est impensable d’imaginer redémarrer de la même manière. Il serait primordial de revenir à des valeurs plus simples. Mais le choc touchera davantage les pays déjà frappés par la démesure et une fuite avant. Aucun être humain ne peut valoir 200 ou 300millions de francs. Avec un pouvoir économique moindre, les fans vont aussi souffrir, leur vie pourrait ne plus être la même.»
En Valais également, Christian Constantin prédit un repositionnement radical. «Tout le monde devra réduire la voilure, estime-t-il. Si les PME périclitent, le football en paiera le prix. Quand il y a moins d’argent, les acteurs valent moins cher. Ces dernières années, on a complètement perdu la boule. Le pognon a pris le dessus sur le jeu lui-même.» Pour le président du FC Sion, la priorité du moment se situe ailleurs. «Aujour d’hui, les gens achètent des provisions, pas des footballeurs, ce qui accentue la futilité du sport. La vraie richesse, c’est d’avoir son frigo rempli.»
Transfert record: Neymar - ici lors de sa présentation au public du Parc des Princes - a été acheté 222 millions d’euros par le PSG en 2017.EPA
Vers un plafond salarial
Mieux réguler l’économie du football à travers la redistribution de la manne des droits télévisés, contraindre les clubs à créer des réserves, instaurer un salary cap (plafond salarial) à l’instar de ce qui existe dans les franchises américaines, contrôler la jungle des calendriers, etc.: récurrents, ces thèmes resurgissent avec acuité en pleine pandémie mondiale.
À elle seule, l’expansion déraisonnable du format de la Ligue des champions illustre cette dérive tentaculaire. Alors qu’en 1991 la compétition la plus prisée du continent, répartie sur neuf dates, regroupait 31clubs, l’édition 2019-2020 (aujourd’hui suspendue) a réuni 79participants sur la ligne de départ pour un total de 23dates. Les rendez-vous réservés aux équipes nationales ont plus que doublé, passant de sept à quinze par saison. Dans le même temps, les championnats nationaux n’ont que peu évolué.
«L’équilibre financier est complètement faussé, déplore Edmond Isoz. Dans certains clubs anglais, l’argent de la TV représente 85% des budgets.» Pour l’ancien directeur de la Swiss Football League, une piste consisterait à réguler l’économie du football, afin, dit-il «d’obliger les Ligues et les clubs à créer des réserves. Aujourd’hui, trop de fédérations vivent au-dessus de leurs moyens.»N.JR
Le virus rendra les transferts moins spectaculaires
Transfert record: Neymar – ici lors de sa présentation au public du Parc des
Princes – a été acheté 222 millions d’euros par le PSG en 2017.EPA
Après des années de surchauffe, le monde du ballon rond va entrer en récession, avec une baisse des budgets et de la valeur des joueurs
Nicolas Jacquier
Alors que le coronavirus a mis le monde à l’arrêt et l’économie à genoux, la pandémie de Covid-19 menaçant les hommes va aussi provoquer des conséquences économiques qu’on peine à imaginer sur la vie du sport. Le football lui-même devra se réinventer tant ce virus s’en vient bouleverser des équilibres déjà fragiles, entraînant des risques de faillites. Selon le cabinet KPMG, l’arrêt définitif des cinq grands championnats européens cette saison engendrerait à lui seul une perte estimée à 4,5milliards de francs - en Suisse, le manque à gagner dépasserait les 100millions.
Après des années de surchauffe, le mercato, qui avait généré 7,5milliards de francs de dépenses l’an dernier à travers la planète (+ 5,8% par rapport à 2018), s’en trouvera lui aussi bouleversé. Avec des prix - et des salaires - qui vont s’effondrer, selon les experts. Et un marché qui va automatiquement se réguler, avec des répercussions sur les transferts.
Les premiers perdants risquent d’être les éléments en fin de contrat. Peu de chances qu’ils retrouvent de l’embauche aux mêmes conditions. «Les joueurs ne vont plus tenir le couteau par le manche, estime ainsi un acteur du milieu. Quand vous aurez besoin d’un No10, vous aurez cinq ou six candidats qui attendent devant la porte»
La Suisse aussi touchée
Avec des clubs condamnés à revoir considérablement leur budget à la baisse faute de disposer de ressources suffisantes (recul des sponsors), le temps de la démesure semble bien révolu. Le premier effet de ce coup de frein généralisé concerne les joueurs eux-mêmes. Alors que les dirigeants de Dortmund avaient récemment fixé le prix de départ de Jadon Sancho (19ans) à quelque 150millions de francs, aucun des clubs courtisant la pépite anglaise - Liverpool, Manchester City, Chelsea et le PSG, pour citer les principaux - ne semble en mesure de s’aligner, voire, le cas échéant, de faire monter les enchères. Face à un football entré en récession, l’UEFA envisagerait la suspension du fair-play financier, introduit en 2010 pour réguler l’appétit consumériste des plus voraces, dépensant souvent plus d’argent qu’ils n’en gagnent.
À un degré moindre au niveau des sommes en jeu, le football helvétique sera tout aussi touché, sinon davantage. La valeur marchande de ses acteurs est déjà en train de chuter. «Le marché va être freiné et moins intéressant économiquement», pronostique ainsi l’agent Michel Urscheler. Au sein de sa société, Gold Kick, le Valaisan compte plusieurs joyaux du championnat, à l’instar de Bastien Toma (FC Sion) et Andi Zeqiri (Lausanne). «Comment imaginer aujourd’hui un transfert alors qu’ils n’auront peut-être plus joué depuis quatre mois? (s’)interroge-t-il. Quand je vois l’empressement de certains clubs à actionner le recours au chômage technique, je me dis que notre football ne tient qu’à un fil.» Son métier lui-même doit s’adapter. «Habituellement, reprend notre interlocuteur, c’est maintenant qu’on se déplace à l’étranger, qu’on rencontre des joueurs potentiellement intéressants. Tandis que là»
Plongés dans la tourmente, les clubs de Super League peinent à se projeter. «Personne ne peut connaître les conséquences financières de cet arrêt prolongé, estime Jean-François Collet, propriétaire de Xamax. Mais s’il y a moins d’argent, comme on l’imagine, les choses fonctionneront autrement.» L’inquiétude naît aussi du tissu économique local, fortement touché. C’est ce que redoute en priorité Christian Binggeli. «Le petit patron qui nous aidait financièrement depuis des années aura sans doute d’autres priorités que de soutenir Xamax, concède le président neuchâtelois. Le moment venu et plus globalement, il serait bon de tirer les leçons de cette crise sans précédent et de revenir à une politique salariale plus saine. Offrir des salaires indécents à des joueurs a-t-il un sens?»
À Lausanne aussi, Pablo Iglesias redoute les conséquences d’un marché chamboulé. «On navigue dans l’inconnu, reconnaît-il. Personne ne sait où l’on va. Jusqu’à présent, notre vie était conditionnée par des échéanciers, des dates, des résultats Désormais on ne maîtrise plus rien, tout nous échappe. Ce qu’on essaie de prévoir un jour n’est déjà plus valable le lendemain. Au niveau des transferts à venir, on garde le contact, mais tout est suspendu.»
La bulle va exploser
Si tout le monde s’accorde à dire que la bulle spéculative du football va exploser, difficile d’en mesurer l’impact réel. «On ne sortira pas indemne de cette crise, reprend le directeur sportif du LS. À mes yeux, il est impensable d’imaginer redémarrer de la même manière. Il serait primordial de revenir à des valeurs plus simples. Mais le choc touchera davantage les pays déjà frappés par la démesure et une fuite avant. Aucun être humain ne peut valoir 200 ou 300millions de francs. Avec un pouvoir économique moindre, les fans vont aussi souffrir, leur vie pourrait ne plus être la même.»
En Valais également, Christian Constantin prédit un repositionnement radical. «Tout le monde devra réduire la voilure, estime-t-il. Si les PME périclitent, le football en paiera le prix. Quand il y a moins d’argent, les acteurs valent moins cher. Ces dernières années, on a complètement perdu la boule. Le pognon a pris le dessus sur le jeu lui-même.» Pour le président du FC Sion, la priorité du moment se situe ailleurs. «Aujour d’hui, les gens achètent des provisions, pas des footballeurs, ce qui accentue la futilité du sport. La vraie richesse, c’est d’avoir son frigo rempli.»
Transfert record: Neymar - ici lors de sa présentation au public du Parc des Princes - a été acheté 222 millions d’euros par le PSG en 2017.EPA
Vers un plafond salarial
Mieux réguler l’économie du football à travers la redistribution de la manne des droits télévisés, contraindre les clubs à créer des réserves, instaurer un salary cap (plafond salarial) à l’instar de ce qui existe dans les franchises américaines, contrôler la jungle des calendriers, etc.: récurrents, ces thèmes resurgissent avec acuité en pleine pandémie mondiale.
À elle seule, l’expansion déraisonnable du format de la Ligue des champions illustre cette dérive tentaculaire. Alors qu’en 1991 la compétition la plus prisée du continent, répartie sur neuf dates, regroupait 31clubs, l’édition 2019-2020 (aujourd’hui suspendue) a réuni 79participants sur la ligne de départ pour un total de 23dates. Les rendez-vous réservés aux équipes nationales ont plus que doublé, passant de sept à quinze par saison. Dans le même temps, les championnats nationaux n’ont que peu évolué.
«L’équilibre financier est complètement faussé, déplore Edmond Isoz. Dans certains clubs anglais, l’argent de la TV représente 85% des budgets.» Pour l’ancien directeur de la Swiss Football League, une piste consisterait à réguler l’économie du football, afin, dit-il «d’obliger les Ligues et les clubs à créer des réserves. Aujourd’hui, trop de fédérations vivent au-dessus de leurs moyens.»N.JR
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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