Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Diaw est meilleur sur les relances à la main et au pied.kok9 a écrit:Giorgio Contini: «Il ne faut pas commencer à perdre les nerfs»
https://lematin.ch/story/giorgio-contini-il-ne-faut-pas-commencer-a-perdre-les-nerfs-775963224465
Et retour de Castella sur le banc (pas monnayable en L1 française ?)
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
,mory c est relance ne sont pas toujours propre il se precipite trop des fois,sinon le reste au top on as pris 7 goals en deux matchs,on va voir ce qui nous sors comme match si il a le mental,
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football - Lausanne-Servette
Un nouveau théâtre pour prolonger l’histoire du derby
Vaudois et Genevois ont rendez-vous à la Tuilière pour la première fois ce samedi. Un moment forcément spécial, mais malheureusement sans public.
Daniel Visentini
La page est blanche, l’endroit est vierge de toutes ces émotions qui ont constitué la trame des Lausanne-Servette. Pour la première fois, c’est au stade de la Tuilière, ce samedi soir, que ces deux équipes vont prolonger l’histoire. Mais comment écrit-on le présent quand le passé renvoie inexorablement à la Pontaise, à quelques centaines de mètres, là où tout s’est gravé pour ce derby pendant des dizaines d’années?
Il y a pour Lausanne comme pour Servette un moment étrange, cet instant où il faut s’approprier les lieux, ce nouveau théâtre du derby de toujours. Ici, pas d’oubli. Les souvenirs glorieux, liés à la Pontaise, valent pour les Vaudois comme pour les Genevois.
On entend souvent des «j’y étais», pour souligner le moment, par-delà l’évocation du résultat. Y être, c’est être quelque part, c’est associer la mémoire à un lieu, c’est rappeler que la légende prend forme géographiquement aussi. C’est ce qui est en jeu ce samedi soir.
Gestion de l’instant
Pour Lausanne, évidemment, tout semble plus important encore que pour Servette. Le premier derby à la Tuilière, c’est une pendaison de crémaillère qu’il ne faut pas manquer. Ces émotions-là, qui enveloppent déjà les Vaudois depuis quelques jours, il va falloir les gérer.
On pourrait même penser que c’est exactement ce qu’a fait Giorgio Contini. Mercredi, pour un deuxième match de suite à Berne, contre Young Boys, il a laissé au repos Kukurozovic et Flo, il a mis sur le banc Boranijasevic et Diaw. «L’idée c’était de permettre à certains de souffler, tout en poussant les autres à se montrer», a assuré l’entraîneur du LS. Il aurait voulu préparer tout spécialement le premier derby du lac à la Tuilière qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
Perte des repères
Le fait est qu’en plus du moment un brin historique, Contini joue gros. Son LS reste sur un nul contre Servette justement, le 31janvier (1-1), suivi de trois défaites. On pourra toujours dire que les Vaudois ont affronté Bâle (1-3) et deux fois YB à Berne (4-2 et 1-0), mais la série fait tache. «La pression, je me la mets moi-même, tranche Contini. Bien sûr qu’il y a une forme d’urgence, parce qu’en football comme ailleurs, il faut des résultats. Mais je ne me sens pas menacé. Je fais mon travail, il faut rester concentré, ne pas se chercher d’excuses, rester serein.»
Et pour Servette? Alain Geiger a vécu beaucoup de LS-SFC. Celui-là est-il particulier? «Dans la mesure où c’était toujours à la Pontaise jusque-là, oui, c’est une nouveauté, explique-t-il. Dans l’absolu, cela peut changer certaines choses. Ce ne sont plus les mêmes repères, en arrivant sur place, tout est différent. La seule chose que l’on peut anticiper, c’est que cela se jouera désormais sur une pelouse synthétique.»
Et puis il y a quelque chose qui chiffonne au plus haut point l’entraîneur valaisan du Servette FC. La nouvelle enceinte, la prolongation de l’histoire qui s’est écrite à la Pontaise, la nécessité de se forger des émotions à la Tuilière, il veut bien. «Mais en réalité, il y a malheureusement le poids d’une autre histoire qui étouffe tout: c’est le Covid, soupire Geiger. D’une part, cela oblige tout le monde à enchaîner les matches dans un rythme qui efface les émotions. D’autre part, tout se joue sans public. Tu arrives, il fait nuit. Tu joues dans un stade vide, silencieux. Tu repars, il fait nuit. C’est mort. Pour écrire une nouvelle histoire dans un nouveau stade, il faut le public. Mais on va commencer un peu, en attendant des jours meilleurs.»
Caractère exceptionnel
Lausanne et Servette se méfient l’un de l’autre. Les Vaudois ont commencé la saison en battant les Grenat à la Pontaise (2-1). Mais c’était avec les buteurs Turkes (désormais blessé) et Schneuwly (à SLO maintenant), ainsi qu’avec Zeqiri (parti à Brighton). Il y a eu un nul à Genève le 31janvier (1-1), avec ce penalty de la 95emanqué par Kukuruzovic, ou plutôt détourné par Frick. Il y a maintenant le troisième acte, dans le nouveau théâtre de la Tuilière. Où tout est encore imparfait, eu égard aux circonstances sanitaires. Sauf à considérer qu’un nouveau chapitre, qui s’ouvre avec un huis clos, porte en lui, malgré tout, un caractère exceptionnel et historique.
SPORTS page 15
Lausanne - Servette, samedi 18 h 15
Les absents au LS Monteiro, victime d’un claquage, doit observer un repos de quatre à six semaines. Turkes, Geissmann, Zohouri, Zekhnini et Brazao (torticolis) sont blessés. Loosli est de retour, à disposition. Comme Kukuruzovic et Flo, au repos mercredi soir, tandis que Boranijasevic était ménagé.
Les absents du SFC La tuile, avant la Tuilière, c’est pour Boubacar Fofana. L’ailier s’est fracturé la clavicule contre Saint-Gall mercredi soir. Son épaule sera immobilisée durant six semaines. Manqueront également à l’appel Diallo, blessé, Antunes, malade et Sasso, convalescent. Ondoua n’est pas convoqué (raison d’ordre privé).
Le contexte Lausanne est sur une vilaine série: un nul et quatre défaites sur les cinq derniers matches. Servette, lui, n’a perdu qu’une fois sur ses neuf dernières rencontres et semble avoir retrouvé une efficacité offensive: six buts marqués lors des deux derniers matches. À noter que s’il y a un penalty, ce n’est pas Kyei qui le tirera (il vient d’en manquer deux de suite). Ce sera à Stevanovic ou à Valls d’en prendre la responsabilité. D.V.
Un nouveau théâtre pour prolonger l’histoire du derby
Vaudois et Genevois ont rendez-vous à la Tuilière pour la première fois ce samedi. Un moment forcément spécial, mais malheureusement sans public.
Daniel Visentini
La page est blanche, l’endroit est vierge de toutes ces émotions qui ont constitué la trame des Lausanne-Servette. Pour la première fois, c’est au stade de la Tuilière, ce samedi soir, que ces deux équipes vont prolonger l’histoire. Mais comment écrit-on le présent quand le passé renvoie inexorablement à la Pontaise, à quelques centaines de mètres, là où tout s’est gravé pour ce derby pendant des dizaines d’années?
Il y a pour Lausanne comme pour Servette un moment étrange, cet instant où il faut s’approprier les lieux, ce nouveau théâtre du derby de toujours. Ici, pas d’oubli. Les souvenirs glorieux, liés à la Pontaise, valent pour les Vaudois comme pour les Genevois.
On entend souvent des «j’y étais», pour souligner le moment, par-delà l’évocation du résultat. Y être, c’est être quelque part, c’est associer la mémoire à un lieu, c’est rappeler que la légende prend forme géographiquement aussi. C’est ce qui est en jeu ce samedi soir.
Gestion de l’instant
Pour Lausanne, évidemment, tout semble plus important encore que pour Servette. Le premier derby à la Tuilière, c’est une pendaison de crémaillère qu’il ne faut pas manquer. Ces émotions-là, qui enveloppent déjà les Vaudois depuis quelques jours, il va falloir les gérer.
On pourrait même penser que c’est exactement ce qu’a fait Giorgio Contini. Mercredi, pour un deuxième match de suite à Berne, contre Young Boys, il a laissé au repos Kukurozovic et Flo, il a mis sur le banc Boranijasevic et Diaw. «L’idée c’était de permettre à certains de souffler, tout en poussant les autres à se montrer», a assuré l’entraîneur du LS. Il aurait voulu préparer tout spécialement le premier derby du lac à la Tuilière qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
Perte des repères
Le fait est qu’en plus du moment un brin historique, Contini joue gros. Son LS reste sur un nul contre Servette justement, le 31janvier (1-1), suivi de trois défaites. On pourra toujours dire que les Vaudois ont affronté Bâle (1-3) et deux fois YB à Berne (4-2 et 1-0), mais la série fait tache. «La pression, je me la mets moi-même, tranche Contini. Bien sûr qu’il y a une forme d’urgence, parce qu’en football comme ailleurs, il faut des résultats. Mais je ne me sens pas menacé. Je fais mon travail, il faut rester concentré, ne pas se chercher d’excuses, rester serein.»
Et pour Servette? Alain Geiger a vécu beaucoup de LS-SFC. Celui-là est-il particulier? «Dans la mesure où c’était toujours à la Pontaise jusque-là, oui, c’est une nouveauté, explique-t-il. Dans l’absolu, cela peut changer certaines choses. Ce ne sont plus les mêmes repères, en arrivant sur place, tout est différent. La seule chose que l’on peut anticiper, c’est que cela se jouera désormais sur une pelouse synthétique.»
Et puis il y a quelque chose qui chiffonne au plus haut point l’entraîneur valaisan du Servette FC. La nouvelle enceinte, la prolongation de l’histoire qui s’est écrite à la Pontaise, la nécessité de se forger des émotions à la Tuilière, il veut bien. «Mais en réalité, il y a malheureusement le poids d’une autre histoire qui étouffe tout: c’est le Covid, soupire Geiger. D’une part, cela oblige tout le monde à enchaîner les matches dans un rythme qui efface les émotions. D’autre part, tout se joue sans public. Tu arrives, il fait nuit. Tu joues dans un stade vide, silencieux. Tu repars, il fait nuit. C’est mort. Pour écrire une nouvelle histoire dans un nouveau stade, il faut le public. Mais on va commencer un peu, en attendant des jours meilleurs.»
Caractère exceptionnel
Lausanne et Servette se méfient l’un de l’autre. Les Vaudois ont commencé la saison en battant les Grenat à la Pontaise (2-1). Mais c’était avec les buteurs Turkes (désormais blessé) et Schneuwly (à SLO maintenant), ainsi qu’avec Zeqiri (parti à Brighton). Il y a eu un nul à Genève le 31janvier (1-1), avec ce penalty de la 95emanqué par Kukuruzovic, ou plutôt détourné par Frick. Il y a maintenant le troisième acte, dans le nouveau théâtre de la Tuilière. Où tout est encore imparfait, eu égard aux circonstances sanitaires. Sauf à considérer qu’un nouveau chapitre, qui s’ouvre avec un huis clos, porte en lui, malgré tout, un caractère exceptionnel et historique.
SPORTS page 15
Lausanne - Servette, samedi 18 h 15
Les absents au LS Monteiro, victime d’un claquage, doit observer un repos de quatre à six semaines. Turkes, Geissmann, Zohouri, Zekhnini et Brazao (torticolis) sont blessés. Loosli est de retour, à disposition. Comme Kukuruzovic et Flo, au repos mercredi soir, tandis que Boranijasevic était ménagé.
Les absents du SFC La tuile, avant la Tuilière, c’est pour Boubacar Fofana. L’ailier s’est fracturé la clavicule contre Saint-Gall mercredi soir. Son épaule sera immobilisée durant six semaines. Manqueront également à l’appel Diallo, blessé, Antunes, malade et Sasso, convalescent. Ondoua n’est pas convoqué (raison d’ordre privé).
Le contexte Lausanne est sur une vilaine série: un nul et quatre défaites sur les cinq derniers matches. Servette, lui, n’a perdu qu’une fois sur ses neuf dernières rencontres et semble avoir retrouvé une efficacité offensive: six buts marqués lors des deux derniers matches. À noter que s’il y a un penalty, ce n’est pas Kyei qui le tirera (il vient d’en manquer deux de suite). Ce sera à Stevanovic ou à Valls d’en prendre la responsabilité. D.V.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Cissé: «Il y a des amalgames, des polémiques qui n’ont pas lieu d’être»
https://lematin.ch/story/cisse-il-y-a-des-amalgames-des-polemiques-qui-nont-pas-lieu-detre-290132289977
Allez, on est le petit Poucet, et un derby contre Servette, c'est pas si important que ça.
Et M. Joseph sera content d'apprendre qu'Ineos a sauvé LS.
https://lematin.ch/story/cisse-il-y-a-des-amalgames-des-polemiques-qui-nont-pas-lieu-detre-290132289977
Allez, on est le petit Poucet, et un derby contre Servette, c'est pas si important que ça.
Et M. Joseph sera content d'apprendre qu'Ineos a sauvé LS.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/lausanne-servette-sauve-par-le-chauffage-805337114708
Y en a point comme nous...
Y en a point comme nous...
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Oui franchement .....72 heures par saison ??? bref avec nos politiques !!!
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Scoopex et rv aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
SPORTS page 37
Lausanne refroidit Servette
Dans une Tuilière transformée en congélateur, les Vaudois s’offrent un peu de chaleur avec un succès mérité sur Servette (3-1). Daniel Visentini daniel.visentini@lematindimanche.ch
Le méchant coup de froid n’a surpris personne, sauf Servette. La séance de cryothérapie était annoncée, tout le monde savait qu’au ressenti, on serait à - 11 C dans cette glaciale Tuilière qui abrite désormais Lausanne. Il faut croire que les Grenat avaient la tête ailleurs. Dire qu’ils ont été cueillis à froid par un LS autrement plus en jambes dès les premiers instants relèverait de la malhonnêteté intellectuelle: ils ont été balayés, dépassés, corrigés, punis. Pour tout dire, le début de match désastreux de ce Servette figé aurait dû permettre aux Vaudois d’inscrire quatre buts dans les seules vingt premières minutes.
Le sursaut d’orgueil des Genevois en début de seconde période, cet espoir qui a gonflé les rangs grenat quand Kyei a réduit le score (2-1, 53e)? Rien qui n’aura porté ombrage à ce Lausanne méritant, qui allait sagement attendre la bonne rupture pour se mettre à l’abri.
Kukuruzovic s’est baladé
Au final, il y a le succès du travail sur le potentiel. Celui de l’anticipation sur la providence. Ce Lausanne a bien travaillé, oui. Giorgio Contini a pensé au derby en amont. Le YB-LS de mercredi soir? Gestion de l’effectif: ce n’est pas contre le futur champion qu’il faut jeter toutes ses forces dans la bataille. Le foot sous Covid, tous les trois jours, suppose des choix. Autant «sacrifier» des rencontres pour se concentrer sur celles où le taux de réussite est meilleur. Alors, à Berne, Contini a mis Boranijasevic sur le banc, comme Diaw. Surtout: il a fait sans Kukurusovic et sans Flo, laissés à la maison pour souffler. «Kuki» et Flo? On n’a vu qu’eux à la Tuilière contre Servette. Kukuruzovic s’est baladé au milieu, c’est lui qui est à l’origine du 1-0 de Guessand, le Français enrhumant un Rouiller dans ses petits souliers ce samedi. Flo s’est régalé sur son flanc gauche, c’est lui qui devance un Sauthier en retard avant de servir un Puertas trop seul. Une superbe action d’école pour ce 2-0. Cela ne faisait que dix minutes que Servette pataugeait: trop d’arrogance, trop de suffisance, trop de facilité.
Là où les Vaudois avaient empoigné la rencontre en se faisant violence - «Nous voulions presser haut, nous montrer agressifs à la récupération, nous avons eu cette fois la réussite qui nous fuyait depuis trop longtemps», dira Contini -, les Grenat multipliaient les schémas stériles. «Dans notre schéma défensif, en 4-1-4-1, nous sommes censés être neuf pour contrer les sept lausannois qui pouvaient nous presser, soupirait Geiger. Eh bien, on voit Flo qui passe facilement, on voit un Puertas libre ensuite, on voit des déséquilibres, une forme d’insouciance. Comme un sentiment de vouloir l’attaque à outrance. Alors pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut gagner 4-3. Et on n’en est pas capable. Non, il faut que je parle avec mes joueurs, parce que cette volonté d’attaquer en faisant la passe à dix, sans marquer et en encaissant trop de buts, ça ne va pas.»
Colère froide de l’entraîneur servettien, pour se mettre au diapason de l’endroit. Interrogations aussi, comme c’est le cas depuis le début de la saison, sur le meilleur système pour Servette. Samedi soir, c’est après la pause et en retrouvant ses anciens schémas (en 4-2-3-1) que les Grenat ont retrouvé des couleurs.
Tout est serré
Cela n’a pas suffi. Puertas, encore lui, attendait le bon moment pour refroidir une dernière fois Geiger et les siens. Au classement, le LS revient à un tout petit point de ce Servette fébrile. Tout est toujours fragile, tant pour les Vaudois que pour les Genevois, mais c’est Lausanne qui aura eu un peu plus chaud, samedi soir en s’endormant.
Lausanne - Servette 3-1 (2-0)
Lausanne refroidit Servette
Dans une Tuilière transformée en congélateur, les Vaudois s’offrent un peu de chaleur avec un succès mérité sur Servette (3-1). Daniel Visentini daniel.visentini@lematindimanche.ch
Le méchant coup de froid n’a surpris personne, sauf Servette. La séance de cryothérapie était annoncée, tout le monde savait qu’au ressenti, on serait à - 11 C dans cette glaciale Tuilière qui abrite désormais Lausanne. Il faut croire que les Grenat avaient la tête ailleurs. Dire qu’ils ont été cueillis à froid par un LS autrement plus en jambes dès les premiers instants relèverait de la malhonnêteté intellectuelle: ils ont été balayés, dépassés, corrigés, punis. Pour tout dire, le début de match désastreux de ce Servette figé aurait dû permettre aux Vaudois d’inscrire quatre buts dans les seules vingt premières minutes.
Le sursaut d’orgueil des Genevois en début de seconde période, cet espoir qui a gonflé les rangs grenat quand Kyei a réduit le score (2-1, 53e)? Rien qui n’aura porté ombrage à ce Lausanne méritant, qui allait sagement attendre la bonne rupture pour se mettre à l’abri.
Kukuruzovic s’est baladé
Au final, il y a le succès du travail sur le potentiel. Celui de l’anticipation sur la providence. Ce Lausanne a bien travaillé, oui. Giorgio Contini a pensé au derby en amont. Le YB-LS de mercredi soir? Gestion de l’effectif: ce n’est pas contre le futur champion qu’il faut jeter toutes ses forces dans la bataille. Le foot sous Covid, tous les trois jours, suppose des choix. Autant «sacrifier» des rencontres pour se concentrer sur celles où le taux de réussite est meilleur. Alors, à Berne, Contini a mis Boranijasevic sur le banc, comme Diaw. Surtout: il a fait sans Kukurusovic et sans Flo, laissés à la maison pour souffler. «Kuki» et Flo? On n’a vu qu’eux à la Tuilière contre Servette. Kukuruzovic s’est baladé au milieu, c’est lui qui est à l’origine du 1-0 de Guessand, le Français enrhumant un Rouiller dans ses petits souliers ce samedi. Flo s’est régalé sur son flanc gauche, c’est lui qui devance un Sauthier en retard avant de servir un Puertas trop seul. Une superbe action d’école pour ce 2-0. Cela ne faisait que dix minutes que Servette pataugeait: trop d’arrogance, trop de suffisance, trop de facilité.
Là où les Vaudois avaient empoigné la rencontre en se faisant violence - «Nous voulions presser haut, nous montrer agressifs à la récupération, nous avons eu cette fois la réussite qui nous fuyait depuis trop longtemps», dira Contini -, les Grenat multipliaient les schémas stériles. «Dans notre schéma défensif, en 4-1-4-1, nous sommes censés être neuf pour contrer les sept lausannois qui pouvaient nous presser, soupirait Geiger. Eh bien, on voit Flo qui passe facilement, on voit un Puertas libre ensuite, on voit des déséquilibres, une forme d’insouciance. Comme un sentiment de vouloir l’attaque à outrance. Alors pourquoi pas. Mais dans ce cas, il faut gagner 4-3. Et on n’en est pas capable. Non, il faut que je parle avec mes joueurs, parce que cette volonté d’attaquer en faisant la passe à dix, sans marquer et en encaissant trop de buts, ça ne va pas.»
Colère froide de l’entraîneur servettien, pour se mettre au diapason de l’endroit. Interrogations aussi, comme c’est le cas depuis le début de la saison, sur le meilleur système pour Servette. Samedi soir, c’est après la pause et en retrouvant ses anciens schémas (en 4-2-3-1) que les Grenat ont retrouvé des couleurs.
Tout est serré
Cela n’a pas suffi. Puertas, encore lui, attendait le bon moment pour refroidir une dernière fois Geiger et les siens. Au classement, le LS revient à un tout petit point de ce Servette fébrile. Tout est toujours fragile, tant pour les Vaudois que pour les Genevois, mais c’est Lausanne qui aura eu un peu plus chaud, samedi soir en s’endormant.
Lausanne - Servette 3-1 (2-0)
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Une grande victoire en forme d’espoir pour le LS
Grâce à une performance digne d’éloges, les Vaudois ont remporté à la régulière leur deuxième derby sur les trois disputés cette saison contre Servette (3-1).
En concrétisant la toute première occasion lausannoise de la soirée, Evann Guessand a parfaitement lancé le LS contre Servette, samedi.
Le Lausanne-Sport a remporté bien davantage qu’une simple victoire, samedi. D’abord parce que battre Servette n’est jamais banal pour un club souvent habitué à vivre un peu dans l’ombre de son envahissant voisin durant ce dernier demi-siècle. Ensuite, parce que les Vaudois peuvent ainsi mettre un terme à une préoccupante série de cinq matches sans la moindre victoire depuis la reprise. Et pleinement relancer leur course vers un maintien sans souffrance excessive, leur objectif avoué et réaliste.
Mais l’essentiel est peut-être ailleurs. Plus encore que les trois précieux points qu’ils ont pu ajouter à leur compteur, ce sont l’attitude et l’autorité avec lesquelles les Lausannois ont dominé les débats qui sont sources d’espoir d’une suite meilleure. «Je suis surtout content pour mes joueurs et tous nos supporters qui ne peuvent malheureusement toujours pas venir nous encourager au stade, se réjouit Giorgio Contini. Pour la confiance, il était impératif de remporter ce derby après un début d’année plus frustrant sur le plan des résultats que de la manière. Samedi, le fait que nous réussissions enfin à concrétiser l’une de nos occasions dans le premier quart d’heure a sans doute aussi joué un rôle décisif.
Le mérite de Contini
Si le LS est parvenu à inverser cette tendance, il le doit aussi beaucoup à son entraîneur. Un derby que Giorgio Contini a préparé à la perfection. En laissant au repos, mercredi à Berne, quelques éléments importants comme Boranijasevic, Flo et Kukuruzovic, ses trois joueurs les plus «anciens» – ceux qui souffrent aussi le plus du rythme infernal de ce championnat si particulier –, il a pu apporter à son équipe cet indispensable supplément de fraîcheur qui a permis au LS d’étouffer Servette dès les premières minutes de jeu.
Le plan de jeu imaginé par le technicien lausannois a été la deuxième raison principale de ce succès. Exactement comme lors du premier derby lémanique, en septembre, le néo-promu a surpris son adversaire en jouant très haut et de manière à la fois courageuse et agressive. «C’est vrai, sourit Contini, ces derniers jours, j’ai montré à mon équipe des images de ce premier derby de la saison. En insistant bien sur l’excellent travail défensif que nous avions réalisé, il y a cinq mois. Même si les acteurs ne sont plus tous les mêmes, l’envie de priver Servette de ballons et de repères était identique, samedi.»
«Ces derniers jours, j’ai montré à mon équipe des images du premier derby de la saison […]. Même si les acteurs ne sont plus tous les mêmes, l’envie de priver Servette de ballons et de repères était identique, samedi.»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Un système de jeu basé sur l’audace, l’intelligence et l’agressivité qui a aussi pu fonctionner grâce à l’intuition de Contini de positionner Cameron Puertas dans un rôle, inédit pour lui, de soutien au duo Mahou-Guessand. En plus de ses deux buts, le Lausannois a été précieux grâce aux innombrables deuxièmes ballons qu’il est parvenu à récupérer dans la moitié de terrain servettienne. «Cameron a été décisif, souligne Giorgio Contini, mais il a bien été aidé par l’excellent travail de nos deux attaquants. Par ses incessants mouvements et sa vitesse, Mahou a déstabilisé la défense de Servette tout au long de la partie. Quant à Guessand, il a non seulement signé cette si importante ouverture du score mais il a aussi mieux su conserver le ballon.»
Un calendrier allégé
Une performance collective lausannoise de grande qualité qui a en outre l’avantage de prouver que celles, de même niveau, offertes contre Servette déjà et Zurich en ouverture de championnat ne font pas seulement partie de la boutique aux souvenirs. Avec un calendrier qui prévoit désormais moins de semaines anglaises – il est impossible de proposer une telle intensité tous les trois jours –, le public vaudois peut espérer revoir plus souvent ce football plein d’audace et d’irrespect qui doit être la marque de fabrique d’une équipe à la fois jeune et talentueuse.
À Bâle pour confirmer
Dans ce sens, le déplacement de samedi à Bâle sera peut-être plus riche d’enseignements encore que ce derby. «Nous avons une pleine semaine pour préparer au mieux ce match, conclut le coach lausannois. Ce laps de temps sera précieux pour la récupération mais aussi pour continuer le travail de base avec les nouveaux et corriger quelques petits détails.»
Un duel face à un prestigieux adversaire contre lequel le LS a une double revanche à prendre. Longtemps supérieur dans le jeu, il avait dû s’incliner par deux fois face à des Bâlois qui avaient su exploiter à la perfection son manque d’efficacité et ses largesses défensives. Pour confirmer les belles choses vues contre Servette, le LS pourra très vraisemblablement compter avec l’apport de son nouvel attaquant, Jonathan Bolingi, légèrement touché après ses bons débuts face à YB.
Grâce à une performance digne d’éloges, les Vaudois ont remporté à la régulière leur deuxième derby sur les trois disputés cette saison contre Servette (3-1).
En concrétisant la toute première occasion lausannoise de la soirée, Evann Guessand a parfaitement lancé le LS contre Servette, samedi.
Le Lausanne-Sport a remporté bien davantage qu’une simple victoire, samedi. D’abord parce que battre Servette n’est jamais banal pour un club souvent habitué à vivre un peu dans l’ombre de son envahissant voisin durant ce dernier demi-siècle. Ensuite, parce que les Vaudois peuvent ainsi mettre un terme à une préoccupante série de cinq matches sans la moindre victoire depuis la reprise. Et pleinement relancer leur course vers un maintien sans souffrance excessive, leur objectif avoué et réaliste.
Mais l’essentiel est peut-être ailleurs. Plus encore que les trois précieux points qu’ils ont pu ajouter à leur compteur, ce sont l’attitude et l’autorité avec lesquelles les Lausannois ont dominé les débats qui sont sources d’espoir d’une suite meilleure. «Je suis surtout content pour mes joueurs et tous nos supporters qui ne peuvent malheureusement toujours pas venir nous encourager au stade, se réjouit Giorgio Contini. Pour la confiance, il était impératif de remporter ce derby après un début d’année plus frustrant sur le plan des résultats que de la manière. Samedi, le fait que nous réussissions enfin à concrétiser l’une de nos occasions dans le premier quart d’heure a sans doute aussi joué un rôle décisif.
Le mérite de Contini
Si le LS est parvenu à inverser cette tendance, il le doit aussi beaucoup à son entraîneur. Un derby que Giorgio Contini a préparé à la perfection. En laissant au repos, mercredi à Berne, quelques éléments importants comme Boranijasevic, Flo et Kukuruzovic, ses trois joueurs les plus «anciens» – ceux qui souffrent aussi le plus du rythme infernal de ce championnat si particulier –, il a pu apporter à son équipe cet indispensable supplément de fraîcheur qui a permis au LS d’étouffer Servette dès les premières minutes de jeu.
Le plan de jeu imaginé par le technicien lausannois a été la deuxième raison principale de ce succès. Exactement comme lors du premier derby lémanique, en septembre, le néo-promu a surpris son adversaire en jouant très haut et de manière à la fois courageuse et agressive. «C’est vrai, sourit Contini, ces derniers jours, j’ai montré à mon équipe des images de ce premier derby de la saison. En insistant bien sur l’excellent travail défensif que nous avions réalisé, il y a cinq mois. Même si les acteurs ne sont plus tous les mêmes, l’envie de priver Servette de ballons et de repères était identique, samedi.»
«Ces derniers jours, j’ai montré à mon équipe des images du premier derby de la saison […]. Même si les acteurs ne sont plus tous les mêmes, l’envie de priver Servette de ballons et de repères était identique, samedi.»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Un système de jeu basé sur l’audace, l’intelligence et l’agressivité qui a aussi pu fonctionner grâce à l’intuition de Contini de positionner Cameron Puertas dans un rôle, inédit pour lui, de soutien au duo Mahou-Guessand. En plus de ses deux buts, le Lausannois a été précieux grâce aux innombrables deuxièmes ballons qu’il est parvenu à récupérer dans la moitié de terrain servettienne. «Cameron a été décisif, souligne Giorgio Contini, mais il a bien été aidé par l’excellent travail de nos deux attaquants. Par ses incessants mouvements et sa vitesse, Mahou a déstabilisé la défense de Servette tout au long de la partie. Quant à Guessand, il a non seulement signé cette si importante ouverture du score mais il a aussi mieux su conserver le ballon.»
Un calendrier allégé
Une performance collective lausannoise de grande qualité qui a en outre l’avantage de prouver que celles, de même niveau, offertes contre Servette déjà et Zurich en ouverture de championnat ne font pas seulement partie de la boutique aux souvenirs. Avec un calendrier qui prévoit désormais moins de semaines anglaises – il est impossible de proposer une telle intensité tous les trois jours –, le public vaudois peut espérer revoir plus souvent ce football plein d’audace et d’irrespect qui doit être la marque de fabrique d’une équipe à la fois jeune et talentueuse.
À Bâle pour confirmer
Dans ce sens, le déplacement de samedi à Bâle sera peut-être plus riche d’enseignements encore que ce derby. «Nous avons une pleine semaine pour préparer au mieux ce match, conclut le coach lausannois. Ce laps de temps sera précieux pour la récupération mais aussi pour continuer le travail de base avec les nouveaux et corriger quelques petits détails.»
Un duel face à un prestigieux adversaire contre lequel le LS a une double revanche à prendre. Longtemps supérieur dans le jeu, il avait dû s’incliner par deux fois face à des Bâlois qui avaient su exploiter à la perfection son manque d’efficacité et ses largesses défensives. Pour confirmer les belles choses vues contre Servette, le LS pourra très vraisemblablement compter avec l’apport de son nouvel attaquant, Jonathan Bolingi, légèrement touché après ses bons débuts face à YB.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/les-trois-romands-se-retrouvent-dans-la-gonfle-452460508580
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ca fait aujourd'hui 1 an jour pour jour que l'on a assisté au dernier match du LS à domicile dans des conditions normales
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
dudu aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article sur le futur centre d’entrainement du LS. Quelqu’un pourrait le publier ici ?
https://www.24heures.ch/le-ls-a-choisi-assens-plutot-quechallens-377424724146
https://www.24heures.ch/le-ls-a-choisi-assens-plutot-quechallens-377424724146
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a choisi Assens plutôt qu’Échallens
Le futur centre d’entraînement voulu et financé par Ineos ne verra toutefois pas le jour avant 2023 probablement.
André Boschetti
Depuis l’été 2018, Ineos s’est mis en tête de doter le Lausanne-Sport d’un centre d’entraînement. Il comprendra cinq terrains de foot ainsi qu’un bâtiment qui abritera, entre autres, des vestiaires, différentes salles à utilisations diverses et une buvette.
Deux ans et demi plus tard, l’ambitieux projet semble toutefois au point mort. «Ce n’est qu’une fausse impression, précise Vincent Steinmann. Nous avançons mais rien n’est simple malgré les différents appuis dont nous bénéficions.»
L’idée Romanel abandonnée
Pour mémoire, un terrain correspondant en tous points aux desiderata des propriétaires du LS avait été trouvé du côté de Boussens, il y a un peu plus d’un an. Tout semblait parfaitement ficelé lorsqu’une étude écologique avait dévoilé la présence d’un papillon rarissime qui interdisait de toucher à cette parcelle. «Une fois la déception passée, nous avons dû tout reprendre à zéro, continue le responsable de la communication du club vaudois. Et en partie grâce au travail effectué par Stefan Nellen, alors vice-président et en charge de ce projet, trois nouveaux sites répondant aux exigences d’Ineos avaient pu être localisés.»
«Nous avons encore de nombreuses étapes à franchir avant d’espérer poser la première pierre.»
Vincent Steinmann, responsable de la communication du club
Entre Romanel, Échallens et Assens, le LS avait, dans un premier temps, jeté son dévolu sur le premier, principalement pour des raisons de proximité avec la Tuilière. Un choix auquel le LS a finalement dû renoncer. «Pour que ce projet avance, nous avons récemment décidé d’opter pour Assens, confirme, avec prudence, Vincent Steinmann. Mais attention, il ne s’agit que d’une préférence et le site d’Échallens reste pour nous une possibilité intéressante. Cela dit, nous avons encore de nombreuses étapes à franchir avant d’espérer poser la première pierre. Malgré l’appui du Canton et de la Commune d’Assens, je n’imagine pas voir le LS emménager dans son nouveau centre d’entraînement avant deux ou trois ans.»
Mandaté par la Commune d’Assens - et adoubé par les décideurs d’Ineos - pour faciliter la réalisation de ce projet, Philippe Gmür ne cache pas son optimisme malgré la complexité du dossier. «Le terrain destiné à ce centre se trouve en partie en zone d’utilité publique et en partie en zone agricole, explique l’urbaniste. L’ensemble devra être affecté par un plan qui définit bien les utilisations possibles.»
Proches d’un accord
L’une des étapes à franchir concerne bien entendu la vente des terrains. Si la valeur des terrains agricoles est relativement simple à estimer, celle des zones d’utilité publique est un peu plus délicate car chaque situation est différente. «Je pense toutefois qu’un accord entre les parties ne devrait en fin de compte pas être si difficile à trouver, précise Philippe Gmür. Les deux propriétaires - un privé et la Commune - ont en effet dit et répété leur volonté d’appuyer la construction de ce centre d’entraînement qui abritera non seulement l’équipe professionnelle du LS mais aussi une partie de Team Vaud, soit la relève du club et du football vaudois.»
«Il me semble raisonnable de penser inaugurer ce centre d’entraînement dans les deux ans.»
Philippe Gmür, urbaniste mandaté par la Commune d’Assens
Les dates des prochaines échéances démontrent en tout cas que le projet va avancer puisque le dossier de base du plan d’affectation du centre doit être transmis aux autorités cantonales au début du mois prochain. «Le Canton aura ensuite trois mois pour réagir en définissant les éléments complémentaires à prendre en considération et les coordinations à mettre en place pour la suite. L’étude du projet de plan d’affectation suivra et sera à nouveau soumise aux services cantonaux avant une mise à l’enquête publique. L’an prochain, ce sera au tour du Conseil communal d’Assens de se prononcer mais je ne vois pas aujourd’hui de raison qui pourrait conduire à un blocage. Il me semble donc raisonnable de penser inaugurer ce centre d’entraînement dans les deux ans.»
Un vrai parcours du combattant qu’Ineos n’imaginait certainement pas aussi long et éprouvant en été 2018. «Mais le plus important, conclut Vincent Steinmann, c’est que malgré toutes ces contrariétés, les propriétaires du LS restent toujours aussi déterminés à créer ce centre pour contribuer au développement du club professionnel et faciliter ainsi l’épanouissement des talents de la région.»
Le futur centre d’entraînement voulu et financé par Ineos ne verra toutefois pas le jour avant 2023 probablement.
André Boschetti
Depuis l’été 2018, Ineos s’est mis en tête de doter le Lausanne-Sport d’un centre d’entraînement. Il comprendra cinq terrains de foot ainsi qu’un bâtiment qui abritera, entre autres, des vestiaires, différentes salles à utilisations diverses et une buvette.
Deux ans et demi plus tard, l’ambitieux projet semble toutefois au point mort. «Ce n’est qu’une fausse impression, précise Vincent Steinmann. Nous avançons mais rien n’est simple malgré les différents appuis dont nous bénéficions.»
L’idée Romanel abandonnée
Pour mémoire, un terrain correspondant en tous points aux desiderata des propriétaires du LS avait été trouvé du côté de Boussens, il y a un peu plus d’un an. Tout semblait parfaitement ficelé lorsqu’une étude écologique avait dévoilé la présence d’un papillon rarissime qui interdisait de toucher à cette parcelle. «Une fois la déception passée, nous avons dû tout reprendre à zéro, continue le responsable de la communication du club vaudois. Et en partie grâce au travail effectué par Stefan Nellen, alors vice-président et en charge de ce projet, trois nouveaux sites répondant aux exigences d’Ineos avaient pu être localisés.»
«Nous avons encore de nombreuses étapes à franchir avant d’espérer poser la première pierre.»
Vincent Steinmann, responsable de la communication du club
Entre Romanel, Échallens et Assens, le LS avait, dans un premier temps, jeté son dévolu sur le premier, principalement pour des raisons de proximité avec la Tuilière. Un choix auquel le LS a finalement dû renoncer. «Pour que ce projet avance, nous avons récemment décidé d’opter pour Assens, confirme, avec prudence, Vincent Steinmann. Mais attention, il ne s’agit que d’une préférence et le site d’Échallens reste pour nous une possibilité intéressante. Cela dit, nous avons encore de nombreuses étapes à franchir avant d’espérer poser la première pierre. Malgré l’appui du Canton et de la Commune d’Assens, je n’imagine pas voir le LS emménager dans son nouveau centre d’entraînement avant deux ou trois ans.»
Mandaté par la Commune d’Assens - et adoubé par les décideurs d’Ineos - pour faciliter la réalisation de ce projet, Philippe Gmür ne cache pas son optimisme malgré la complexité du dossier. «Le terrain destiné à ce centre se trouve en partie en zone d’utilité publique et en partie en zone agricole, explique l’urbaniste. L’ensemble devra être affecté par un plan qui définit bien les utilisations possibles.»
Proches d’un accord
L’une des étapes à franchir concerne bien entendu la vente des terrains. Si la valeur des terrains agricoles est relativement simple à estimer, celle des zones d’utilité publique est un peu plus délicate car chaque situation est différente. «Je pense toutefois qu’un accord entre les parties ne devrait en fin de compte pas être si difficile à trouver, précise Philippe Gmür. Les deux propriétaires - un privé et la Commune - ont en effet dit et répété leur volonté d’appuyer la construction de ce centre d’entraînement qui abritera non seulement l’équipe professionnelle du LS mais aussi une partie de Team Vaud, soit la relève du club et du football vaudois.»
«Il me semble raisonnable de penser inaugurer ce centre d’entraînement dans les deux ans.»
Philippe Gmür, urbaniste mandaté par la Commune d’Assens
Les dates des prochaines échéances démontrent en tout cas que le projet va avancer puisque le dossier de base du plan d’affectation du centre doit être transmis aux autorités cantonales au début du mois prochain. «Le Canton aura ensuite trois mois pour réagir en définissant les éléments complémentaires à prendre en considération et les coordinations à mettre en place pour la suite. L’étude du projet de plan d’affectation suivra et sera à nouveau soumise aux services cantonaux avant une mise à l’enquête publique. L’an prochain, ce sera au tour du Conseil communal d’Assens de se prononcer mais je ne vois pas aujourd’hui de raison qui pourrait conduire à un blocage. Il me semble donc raisonnable de penser inaugurer ce centre d’entraînement dans les deux ans.»
Un vrai parcours du combattant qu’Ineos n’imaginait certainement pas aussi long et éprouvant en été 2018. «Mais le plus important, conclut Vincent Steinmann, c’est que malgré toutes ces contrariétés, les propriétaires du LS restent toujours aussi déterminés à créer ce centre pour contribuer au développement du club professionnel et faciliter ainsi l’épanouissement des talents de la région.»
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Puertas: «Avec la confiance, j’ose plus de choses»
En quelques mois, le jeune milieu du LS a changé de dimension. À 22ans, il a déjà l’étoffe d’un patron.
Nicolas Jacquier
Au sein d’un LS caméléon, capable de s’adapter aux circonstances, Cameron Puertas s’est définitivement imposé comme un joueur dominant. Un élément qui compte, et dont l’absence se fait aussitôt sentir. «Avec la confiance, j’ose plus de choses, j’aime prendre mes responsabilités, confirme l’intéressé. Parmi les jeunes, je suis déjà l’un des plus anciens! Pour être important au sein du groupe, je me dois de prendre des risques.»
À 22 ans, le jeune homme s’est naturellement adapté à la Super League, les statistiques ont suivi (déjà 4 buts et autant de passes décisives alors que son compteur était resté bloqué à 1 but et 2 assists la saison passée en Challenge League), les cartons jaunes aussi - «dans ce dernier domaine, je dois apprendre à me calmer», sourit-il.
«On n’est pas là juste pour faire joli»
À la Tuilière, la victoire dans le derby (3-1 contre Servette, avec un doublé de Puertas) a permis de détendre l’atmosphère. Elle a surtout effacé les doutes qui commençaient à poindre depuis la reprise. «On savait déjà ce que l’on était capable de faire, sans parvenir à le montrer au niveau des résultats, reprend Puertas. Même quand l’on perdait, on n’était pas si mauvais, à l’exception de notre première mi-temps à Berne (ndlr: le 7 février, le visiteur perdait 4-0 après une demi-heure). Lausanne possède les qualités pour s’installer durablement en Super League. On n’est pas là juste pour faire joli. À terme, viser le seul maintien n’est pas un but en soi.»
Le renouveau vaudois tient aussi à un changement de système, avec la volonté d’aller chercher haut l’adversaire. Une solution esquissée par les joueurs eux-mêmes, au sortir de discussions improvisées. «Entre nous, on s’est dit qu’il fallait revenir à ce qui avait déjà bien fonctionné en début de saison. Notre point fort, c’est d’aller jouer haut, de gêner la relance adverse. Au lieu de trop chercher ce qui ne va pas, il faut insister sur ce qui marche déjà.» Et comme Giorgio Contini a eu l’intelligence de les écouter
Si l’atmosphère de travail demeure studieuse durant la semaine, elle est aussi plus décontractée après une victoire. Une semaine au demeurant rythmée par le retour des Coupes européennes, donnant l’occasion de solder quelques comptes dans la bonne humeur. Surtout après l’éclatante démonstration du PSG à Barcelone. «Moi, je suis madrilène depuis ma naissance. Du coup, j’étais content. On en a profité pour charrier les pro-Marseille, plus nombreux dans l’équipe que les pro-PSG. Pour la cohésion d’un groupe, savoir rire est important.»
Beaucoup moins drôle, la grave blessure de Turkes, ajouté au départ de Zeqiri, avait contraint le LS à revoir ses plans offensifs. «La blessure d’Aldin nous a fait mal, convient l’homme du milieu. On a dû s’adapter à cela. On possède heureusement les joueurs pour le remplacer mais il a fallu apprendre à se trouver autrement.»
Audace récompensée
À Lausanne, l’avènement de Puertas coïncide avec la montée en puissance des jeunes pousses (dont beaucoup sont prêtées par Nice). Par ses audaces autant que par son tempérament de feu, le No21 a montré qu’il possédait la stature d’un patron. Un statut de maître à jouer nullement usurpé. Où certains, à force de monter, butent inexorablement contre leurs limites, lui a plutôt tendance à les repousser. «Ce qui compte, ce n’est pas l’âge, c’est ce que l’on montre. J’ignore si j’ai changé de dimension mais je sais déjà que je suis devenu un meilleur footballeur. J’aime avoir le jeu devant moi.»
Ce samedi, Lausanne se déplace au Parc Saint-Jacques pour y affronter un FC Bâle traumatisé par l’humiliation subie en Coupe de Suisse (6-2 contre Winterthour). Jamais encore le club rhénan n’avait connu une telle déroute en 128 ans d’histoire. «Lors des deux défaites concédées contre eux cette saison, on n’avait jamais été très loin. Le réalisme avait fait la différence.» Le néo-promu aura l’occasion d’enfoncer Bâle. Et peut-être de faire tomber Sforza.
Bâle - Lausanne, samedi à 20 h 30-
Statistiques. Le néo-promu reste sur cinq défaites contre Bâle. Le dernier succès vaudois, acquis à Saint-Jacques, remonte au 9septembre 2017 - 2-1 grâce à Kololli et Geissmann. Depuis 2010, le bilan des confrontations penche nettement en faveur du FCB: 23 victoires et 2 nuls contre 2 échecs. Peut-être le bon moment pour faire mentir les statistiques L’effectif. Monteiro, Zekhnini et Boranijasevic (touché aux côtes à l’entraînement) sont blessés, Bolingi est incertain.
L’adversaire. Bâle a touché le fond contre Winterthour. La zizanie s’est prolongée dans les vestiaires où des mots ont éclaté. Alors que les fans réclament le renvoi de Sforza, le président Burgener lui a renouvelé sa pleine confiance.
Giorgio Contini: «On sort d’une semaine complète de travail. C’est rare, et cela fait du bien. Parce que Winterthour a mis six buts à Bâle, les gens croient que l’on va se promener là-bas et réussir la même chose. Il y a certes quelque chose à aller chercher mais il faudra éviter les erreurs qui coûtent si cher.» N.J.
Puertas: «Avec la confiance, j’ose plus de choses»
En quelques mois, le jeune milieu du LS a changé de dimension. À 22ans, il a déjà l’étoffe d’un patron.
Nicolas Jacquier
Au sein d’un LS caméléon, capable de s’adapter aux circonstances, Cameron Puertas s’est définitivement imposé comme un joueur dominant. Un élément qui compte, et dont l’absence se fait aussitôt sentir. «Avec la confiance, j’ose plus de choses, j’aime prendre mes responsabilités, confirme l’intéressé. Parmi les jeunes, je suis déjà l’un des plus anciens! Pour être important au sein du groupe, je me dois de prendre des risques.»
À 22 ans, le jeune homme s’est naturellement adapté à la Super League, les statistiques ont suivi (déjà 4 buts et autant de passes décisives alors que son compteur était resté bloqué à 1 but et 2 assists la saison passée en Challenge League), les cartons jaunes aussi - «dans ce dernier domaine, je dois apprendre à me calmer», sourit-il.
«On n’est pas là juste pour faire joli»
À la Tuilière, la victoire dans le derby (3-1 contre Servette, avec un doublé de Puertas) a permis de détendre l’atmosphère. Elle a surtout effacé les doutes qui commençaient à poindre depuis la reprise. «On savait déjà ce que l’on était capable de faire, sans parvenir à le montrer au niveau des résultats, reprend Puertas. Même quand l’on perdait, on n’était pas si mauvais, à l’exception de notre première mi-temps à Berne (ndlr: le 7 février, le visiteur perdait 4-0 après une demi-heure). Lausanne possède les qualités pour s’installer durablement en Super League. On n’est pas là juste pour faire joli. À terme, viser le seul maintien n’est pas un but en soi.»
Le renouveau vaudois tient aussi à un changement de système, avec la volonté d’aller chercher haut l’adversaire. Une solution esquissée par les joueurs eux-mêmes, au sortir de discussions improvisées. «Entre nous, on s’est dit qu’il fallait revenir à ce qui avait déjà bien fonctionné en début de saison. Notre point fort, c’est d’aller jouer haut, de gêner la relance adverse. Au lieu de trop chercher ce qui ne va pas, il faut insister sur ce qui marche déjà.» Et comme Giorgio Contini a eu l’intelligence de les écouter
Si l’atmosphère de travail demeure studieuse durant la semaine, elle est aussi plus décontractée après une victoire. Une semaine au demeurant rythmée par le retour des Coupes européennes, donnant l’occasion de solder quelques comptes dans la bonne humeur. Surtout après l’éclatante démonstration du PSG à Barcelone. «Moi, je suis madrilène depuis ma naissance. Du coup, j’étais content. On en a profité pour charrier les pro-Marseille, plus nombreux dans l’équipe que les pro-PSG. Pour la cohésion d’un groupe, savoir rire est important.»
Beaucoup moins drôle, la grave blessure de Turkes, ajouté au départ de Zeqiri, avait contraint le LS à revoir ses plans offensifs. «La blessure d’Aldin nous a fait mal, convient l’homme du milieu. On a dû s’adapter à cela. On possède heureusement les joueurs pour le remplacer mais il a fallu apprendre à se trouver autrement.»
Audace récompensée
À Lausanne, l’avènement de Puertas coïncide avec la montée en puissance des jeunes pousses (dont beaucoup sont prêtées par Nice). Par ses audaces autant que par son tempérament de feu, le No21 a montré qu’il possédait la stature d’un patron. Un statut de maître à jouer nullement usurpé. Où certains, à force de monter, butent inexorablement contre leurs limites, lui a plutôt tendance à les repousser. «Ce qui compte, ce n’est pas l’âge, c’est ce que l’on montre. J’ignore si j’ai changé de dimension mais je sais déjà que je suis devenu un meilleur footballeur. J’aime avoir le jeu devant moi.»
Ce samedi, Lausanne se déplace au Parc Saint-Jacques pour y affronter un FC Bâle traumatisé par l’humiliation subie en Coupe de Suisse (6-2 contre Winterthour). Jamais encore le club rhénan n’avait connu une telle déroute en 128 ans d’histoire. «Lors des deux défaites concédées contre eux cette saison, on n’avait jamais été très loin. Le réalisme avait fait la différence.» Le néo-promu aura l’occasion d’enfoncer Bâle. Et peut-être de faire tomber Sforza.
Bâle - Lausanne, samedi à 20 h 30-
Statistiques. Le néo-promu reste sur cinq défaites contre Bâle. Le dernier succès vaudois, acquis à Saint-Jacques, remonte au 9septembre 2017 - 2-1 grâce à Kololli et Geissmann. Depuis 2010, le bilan des confrontations penche nettement en faveur du FCB: 23 victoires et 2 nuls contre 2 échecs. Peut-être le bon moment pour faire mentir les statistiques L’effectif. Monteiro, Zekhnini et Boranijasevic (touché aux côtes à l’entraînement) sont blessés, Bolingi est incertain.
L’adversaire. Bâle a touché le fond contre Winterthour. La zizanie s’est prolongée dans les vestiaires où des mots ont éclaté. Alors que les fans réclament le renvoi de Sforza, le président Burgener lui a renouvelé sa pleine confiance.
Giorgio Contini: «On sort d’une semaine complète de travail. C’est rare, et cela fait du bien. Parce que Winterthour a mis six buts à Bâle, les gens croient que l’on va se promener là-bas et réussir la même chose. Il y a certes quelque chose à aller chercher mais il faudra éviter les erreurs qui coûtent si cher.» N.J.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le cas Puertas, prochain gage de sérieux du LS?
Entre signaux positifs et négatifs, le Lausanne-Sport a l’occasion de marquer des points. Pour ça, il faudra inscrire sur la durée son génial milieu de terrain, qui n’a toutefois pas pu forcer la décision samedi à Bâle (0-0).
FLORIAN VANEY
florian.vaney@lematindimanche.ch
On a beau essayer, on est toujours incapable de se forger une option définitive sur la direction actuelle que prend le Lausanne-Sport. Il y a bien sûr ces recrutements un peu étranges alors même que les passages d’Andi Zeqiri à Brighton et de Jordan Lotomba à Nice ont largement renfloué les caisses. Cette ombre de l’OGN Nice qui plane, aussi, ainsi que cette identité bleue et blanche dont on ne sait pas bien où elle se situe dans la hiérarchie des priorités du club. Autant de signaux qui obligent à une certaine prudence.
Et puis, à côté de ça, il y a ce nouveau stade flambant neuf, ce projet de centre d’entraînement qui avance et qui constituerait une formidable avancée, ces nombreux jeunes Vaudois à qui il a été offert un contrat. On parle de treize d’entre eux. Un chiffre magique articulé un peu à toutes les sauces à Lausanne, tant ils ne sont clairement pas aussi nombreux à être destinés à s’imposer en première équipe. Mais tout de même, ces contrats existent, et samedi à Bâle, trois anciens du Team Vaud, Cameron Puertas, Gabriel Bares et Isaac Schmidt, portaient haut les couleurs lausannoises.
Alors, forcément, il conviendra d’être attentif aux prochaines décisions, aux prochains chantiers qui se présentent au LS. L’un d’entre eux approche gros comme une maison: la gestion du cas Cameron Puertas. Parce que cet homme-là, non content d’être le meilleur Lausannois cette saison, est gentiment en train de s’affirmer comme l’un des joueurs les plus influents de Super League. Beaucoup souriaient en début de saison lorsque cette pensée leur était soumise, il n’y a aujourd’hui plus de doute.
Le temps où des plus grands, des plus attractifs que le LS lui feront les yeux doux ne tardera pas. Il a peut-être même déjà commencé. Lausanne et ses riches propriétaires possèdent ici une réelle occasion d’affirmer leur sérieux et qu’ils ne sont pas ici pour faire des affaires à court terme. Ils ont déjà eu fin nez en prolongeant son contrat jusqu’à l’été 2023. Reste maintenant à confirmer cela en inscrivant le gamin des hauts de Lausanne sur la durée.
C’est simple, il n’y a plus un match que Cameron Puertas n’éclabousse pas de sa classe. Cela saute évidemment plus aux yeux quand il y a un doublé au bout de la soirée face à Servette, mais le milieu de terrain abat un tel boulot qui échappe aux statistiques que l’observer touche presque toujours au régal. Samedi encore, si le poteau ne s’était pas mis en travers de son chemin, tout le monde se réveillerait dimanche matin avec un sublime enchaînement contrôle dans la course - frappe sous la latte qui apportait la victoire au LS. Mais comme d’habitude, les Vaudois sont ressortis de leur duel face à Bâle frustrés. Vainqueurs aux points mais contraints au nul (0-0). Le Lausanne de demain saura-t-il franchir cette étape-là?
Entre signaux positifs et négatifs, le Lausanne-Sport a l’occasion de marquer des points. Pour ça, il faudra inscrire sur la durée son génial milieu de terrain, qui n’a toutefois pas pu forcer la décision samedi à Bâle (0-0).
FLORIAN VANEY
florian.vaney@lematindimanche.ch
On a beau essayer, on est toujours incapable de se forger une option définitive sur la direction actuelle que prend le Lausanne-Sport. Il y a bien sûr ces recrutements un peu étranges alors même que les passages d’Andi Zeqiri à Brighton et de Jordan Lotomba à Nice ont largement renfloué les caisses. Cette ombre de l’OGN Nice qui plane, aussi, ainsi que cette identité bleue et blanche dont on ne sait pas bien où elle se situe dans la hiérarchie des priorités du club. Autant de signaux qui obligent à une certaine prudence.
Et puis, à côté de ça, il y a ce nouveau stade flambant neuf, ce projet de centre d’entraînement qui avance et qui constituerait une formidable avancée, ces nombreux jeunes Vaudois à qui il a été offert un contrat. On parle de treize d’entre eux. Un chiffre magique articulé un peu à toutes les sauces à Lausanne, tant ils ne sont clairement pas aussi nombreux à être destinés à s’imposer en première équipe. Mais tout de même, ces contrats existent, et samedi à Bâle, trois anciens du Team Vaud, Cameron Puertas, Gabriel Bares et Isaac Schmidt, portaient haut les couleurs lausannoises.
Alors, forcément, il conviendra d’être attentif aux prochaines décisions, aux prochains chantiers qui se présentent au LS. L’un d’entre eux approche gros comme une maison: la gestion du cas Cameron Puertas. Parce que cet homme-là, non content d’être le meilleur Lausannois cette saison, est gentiment en train de s’affirmer comme l’un des joueurs les plus influents de Super League. Beaucoup souriaient en début de saison lorsque cette pensée leur était soumise, il n’y a aujourd’hui plus de doute.
Le temps où des plus grands, des plus attractifs que le LS lui feront les yeux doux ne tardera pas. Il a peut-être même déjà commencé. Lausanne et ses riches propriétaires possèdent ici une réelle occasion d’affirmer leur sérieux et qu’ils ne sont pas ici pour faire des affaires à court terme. Ils ont déjà eu fin nez en prolongeant son contrat jusqu’à l’été 2023. Reste maintenant à confirmer cela en inscrivant le gamin des hauts de Lausanne sur la durée.
C’est simple, il n’y a plus un match que Cameron Puertas n’éclabousse pas de sa classe. Cela saute évidemment plus aux yeux quand il y a un doublé au bout de la soirée face à Servette, mais le milieu de terrain abat un tel boulot qui échappe aux statistiques que l’observer touche presque toujours au régal. Samedi encore, si le poteau ne s’était pas mis en travers de son chemin, tout le monde se réveillerait dimanche matin avec un sublime enchaînement contrôle dans la course - frappe sous la latte qui apportait la victoire au LS. Mais comme d’habitude, les Vaudois sont ressortis de leur duel face à Bâle frustrés. Vainqueurs aux points mais contraints au nul (0-0). Le Lausanne de demain saura-t-il franchir cette étape-là?
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24H, aujourd'hui
Après Bâle – LS
À défaut d’avancer, Lausanne s’ouvre des portes
Le contenu rassure, le résultat déçoit: le LS n’a pas fait le déplacement de Bâle (0-0) pour rien.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 22h03
En une minute, tout au bout des arrêts de jeu, Lausanne a connu le grand frisson. De ceux qui permettent de tout relativiser. D’abord l’acceptation de l’échec et la frustration, lorsqu’Evann Guessand a manqué un éléphant dans un couloir. Ensuite le soulagement, lorsqu’Arthur Cabral a conclu son rush solitaire par une pichenette au-dessus de la latte. Il fallait bien ça pour ne pas repenser trop longtemps à la déception de deux points égarés (0-0) face à un adversaire réduit à dix dès la 20e.
S’attarder sur le résultat, sur un nouveau Bâle – Lausanne qui ne finit pas comme il devrait, c’est perdre de vue l’essentiel. La prise de pouvoir d’un milieu de terrain aux deux tiers «made in Team Vaud»? Oui, mais pas seulement. Il est question des portes que le LS est en train de s’ouvrir, comme pour mieux les traverser dans un futur proche, faut-il l’espérer.
Avec Hicham Mahou, une corde de plus à l’arc lausannois
Parce qu’aujourd’hui, le danger est multiple lorsqu’il provient des pieds lausannois. La première pierre avait été posée en début de saison, avec l’apparition de ce système à trois défenseurs que Giorgio Contini utilise avec parcimonie. Même s’il a très vite fait ses preuves, il a depuis été peaufiné, ce qui offre une grande liberté d’agissement dans les couloirs. Dans le cas présent, le danger vient des ailes.
Oui mais Lausanne sait aussi passer par le centre, en s’appuyant sur un Evann Guessand qui a beaucoup à apporter à cette équipe. Ou simplement en comptant sur son meilleur élément, Cameron Puertas, capable de faire des différences dans à peu près toutes les positions, y compris en traçant sa route plein axe.
Ces options-là étaient connues, Hicham Mahou est venu en offrir une nouvelle. Le Français, arrivé fin janvier, apporte la vitesse, la technique qu’il manquait encore. D’ailleurs, avant qu’il ne se retrouve en supériorité numérique, le LS en a allégrement profité à Bâle. Des projections ultra rapides vers l’avant, la recherche de l’attaquant appartenant à l’OGC Nice dans la profondeur et l’espoir que celui-ci parvienne à régler l’affaire. Les Bleus et Blancs ne manquent plus de cordes à leur arc. Reste encore à les exploiter au mieux.
Publié aujourd’hui à 22h03
Après Bâle – LS
À défaut d’avancer, Lausanne s’ouvre des portes
Le contenu rassure, le résultat déçoit: le LS n’a pas fait le déplacement de Bâle (0-0) pour rien.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 22h03
En une minute, tout au bout des arrêts de jeu, Lausanne a connu le grand frisson. De ceux qui permettent de tout relativiser. D’abord l’acceptation de l’échec et la frustration, lorsqu’Evann Guessand a manqué un éléphant dans un couloir. Ensuite le soulagement, lorsqu’Arthur Cabral a conclu son rush solitaire par une pichenette au-dessus de la latte. Il fallait bien ça pour ne pas repenser trop longtemps à la déception de deux points égarés (0-0) face à un adversaire réduit à dix dès la 20e.
S’attarder sur le résultat, sur un nouveau Bâle – Lausanne qui ne finit pas comme il devrait, c’est perdre de vue l’essentiel. La prise de pouvoir d’un milieu de terrain aux deux tiers «made in Team Vaud»? Oui, mais pas seulement. Il est question des portes que le LS est en train de s’ouvrir, comme pour mieux les traverser dans un futur proche, faut-il l’espérer.
Avec Hicham Mahou, une corde de plus à l’arc lausannois
Parce qu’aujourd’hui, le danger est multiple lorsqu’il provient des pieds lausannois. La première pierre avait été posée en début de saison, avec l’apparition de ce système à trois défenseurs que Giorgio Contini utilise avec parcimonie. Même s’il a très vite fait ses preuves, il a depuis été peaufiné, ce qui offre une grande liberté d’agissement dans les couloirs. Dans le cas présent, le danger vient des ailes.
Oui mais Lausanne sait aussi passer par le centre, en s’appuyant sur un Evann Guessand qui a beaucoup à apporter à cette équipe. Ou simplement en comptant sur son meilleur élément, Cameron Puertas, capable de faire des différences dans à peu près toutes les positions, y compris en traçant sa route plein axe.
Ces options-là étaient connues, Hicham Mahou est venu en offrir une nouvelle. Le Français, arrivé fin janvier, apporte la vitesse, la technique qu’il manquait encore. D’ailleurs, avant qu’il ne se retrouve en supériorité numérique, le LS en a allégrement profité à Bâle. Des projections ultra rapides vers l’avant, la recherche de l’attaquant appartenant à l’OGC Nice dans la profondeur et l’espoir que celui-ci parvienne à régler l’affaire. Les Bleus et Blancs ne manquent plus de cordes à leur arc. Reste encore à les exploiter au mieux.
Publié aujourd’hui à 22h03
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Le LS ne pleurera pas son élimination en Coupe
Sorti en 8es de finale par Grasshopper mercredi (2-0), le LS n’a pas tout fait pour l’emporter. Personne ne lui en voudra s’il s’impose dimanche en Super League.
KEYSTONE
Voir évoluer Isaac Schmidt (21 ans) et Josias Lukembila (21 ans) contre la meilleure équipe de Challenge League, c’est se rendre compte d’un sacré gâchis. Surtout dans le cas du premier. Les deux hommes font essentiellement du banc au Lausanne-Sport, ce qui n’est pas complètement incompréhensible. Il est question de Super League et de deux éléments encore un peu justes pour l’élite. Reste qu’il est permis de penser que ce qui les sépare de ce niveau-là, c’est surtout du temps de jeu. Et tous deux ne feraient certainement pas tache dans un effectif de Challenge League où ils pourraient en obtenir, surtout au regard de leur potentiel de progression.
Mercredi en Coupe de Suisse face à Grasshopper, Schmidt et Lukembila, sans briller de mille feux mais en démontrant par moments qu’ils savent s’occuper du ballon, ont obtenu l’une de leurs rares chances de se montrer en bleu et blanc. Parce que, justement, Giorgio Contini avait décidé de faire tourner son effectif. Pas de Cameron Puertas, pas d’Evann Guessand, pas d’Hicham Mahou sur la pelouse au coup d’envoi. Le genre de décision que l’entraîneur lausannois assume parfaitement.
On se souvient que deux semaines plus tôt, le technicien a presque soldé un déplacement à Young Boys (défaite 1-0) pour mieux dominer Servette trois jours après (victoire 3-1). Parfaite opération. En un sens, il a récidivé mercredi. Sauf qu’il n’était pas question d’un match de championnat, mais d’une aventure en Coupe de Suisse qui s’est terminée.
Rectifier le tircontre Lugano
Attention, Lausanne n’a pas offert sur un plateau un ticket pour les quarts de finale à Grasshopper. Mais disons qu’il n’a pas non plus laissé ses tripes sur la pelouse du Letzigrund. Est-ce grave? En temps normal, ça aurait pu l’être. Mais compte tenu de l’intérêt général porté à la compétition cette saison et des chances d’élire un vainqueur final, ça l’est moyennement. Ou disons plutôt, pour être plus précis, qu’une victoire dimanche contre Lugano ferait tout oublier. Puisqu’il est quand même question de cela: un sacrifice, oui, mais pas sans récompense derrière.
Le pire, peut-être, c’est que le Lausanne-Sport a plongé au cours de la seconde période, au moment où il a décidé de s’offrir davantage de moyens de passer l’épaule. Giorgio Contini a donné un peu plus d’allure à sa composition en lançant Puertas et Guessand? Grasshopper a répondu en ouvrant la marque. Forcément, cela déçoit. D’autant plus que la Coupe de Suisse, en plus d’être une compétition historique, a tendance à faire vivre des émotions formidables dont le LS s’est détourné. Et qu’il convient de ne pas oublier la petite rivalité, particulièrement nourrie en fin de saison dernière, entre les deux équipes. Mercredi soir, les Zurichois ont pris un début de revanche.
Pour avoir laisser filer ce match, les Lausannois ne méritent pas d’être flagellés. Mais ils seront particulièrement observés dimanche en championnat.
Le LS ne pleurera pas son élimination en Coupe
Sorti en 8es de finale par Grasshopper mercredi (2-0), le LS n’a pas tout fait pour l’emporter. Personne ne lui en voudra s’il s’impose dimanche en Super League.
KEYSTONE
Voir évoluer Isaac Schmidt (21 ans) et Josias Lukembila (21 ans) contre la meilleure équipe de Challenge League, c’est se rendre compte d’un sacré gâchis. Surtout dans le cas du premier. Les deux hommes font essentiellement du banc au Lausanne-Sport, ce qui n’est pas complètement incompréhensible. Il est question de Super League et de deux éléments encore un peu justes pour l’élite. Reste qu’il est permis de penser que ce qui les sépare de ce niveau-là, c’est surtout du temps de jeu. Et tous deux ne feraient certainement pas tache dans un effectif de Challenge League où ils pourraient en obtenir, surtout au regard de leur potentiel de progression.
Mercredi en Coupe de Suisse face à Grasshopper, Schmidt et Lukembila, sans briller de mille feux mais en démontrant par moments qu’ils savent s’occuper du ballon, ont obtenu l’une de leurs rares chances de se montrer en bleu et blanc. Parce que, justement, Giorgio Contini avait décidé de faire tourner son effectif. Pas de Cameron Puertas, pas d’Evann Guessand, pas d’Hicham Mahou sur la pelouse au coup d’envoi. Le genre de décision que l’entraîneur lausannois assume parfaitement.
On se souvient que deux semaines plus tôt, le technicien a presque soldé un déplacement à Young Boys (défaite 1-0) pour mieux dominer Servette trois jours après (victoire 3-1). Parfaite opération. En un sens, il a récidivé mercredi. Sauf qu’il n’était pas question d’un match de championnat, mais d’une aventure en Coupe de Suisse qui s’est terminée.
Rectifier le tircontre Lugano
Attention, Lausanne n’a pas offert sur un plateau un ticket pour les quarts de finale à Grasshopper. Mais disons qu’il n’a pas non plus laissé ses tripes sur la pelouse du Letzigrund. Est-ce grave? En temps normal, ça aurait pu l’être. Mais compte tenu de l’intérêt général porté à la compétition cette saison et des chances d’élire un vainqueur final, ça l’est moyennement. Ou disons plutôt, pour être plus précis, qu’une victoire dimanche contre Lugano ferait tout oublier. Puisqu’il est quand même question de cela: un sacrifice, oui, mais pas sans récompense derrière.
Le pire, peut-être, c’est que le Lausanne-Sport a plongé au cours de la seconde période, au moment où il a décidé de s’offrir davantage de moyens de passer l’épaule. Giorgio Contini a donné un peu plus d’allure à sa composition en lançant Puertas et Guessand? Grasshopper a répondu en ouvrant la marque. Forcément, cela déçoit. D’autant plus que la Coupe de Suisse, en plus d’être une compétition historique, a tendance à faire vivre des émotions formidables dont le LS s’est détourné. Et qu’il convient de ne pas oublier la petite rivalité, particulièrement nourrie en fin de saison dernière, entre les deux équipes. Mercredi soir, les Zurichois ont pris un début de revanche.
Pour avoir laisser filer ce match, les Lausannois ne méritent pas d’être flagellés. Mais ils seront particulièrement observés dimanche en championnat.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article intéressant (en italien).
On y apprend plusieurs choses :
- Confirmation que l'objectif d'Ineos n'est plus que le LS joue le titre mais qu'il forme des jeunes joueurs et augmente leur valeur marchande.
- Contini avait Abubakar en vue dans l'optique du départ de Zeqiri et Ndoye mais le club ne s'y est finalement pas intéressé.
https://ecodellosport.ch/stories/322/sport/il-mio-lavoro-%C3%A8-cambiato
On y apprend plusieurs choses :
- Confirmation que l'objectif d'Ineos n'est plus que le LS joue le titre mais qu'il forme des jeunes joueurs et augmente leur valeur marchande.
- Contini avait Abubakar en vue dans l'optique du départ de Zeqiri et Ndoye mais le club ne s'y est finalement pas intéressé.
https://ecodellosport.ch/stories/322/sport/il-mio-lavoro-%C3%A8-cambiato
AxeLS- Date d'inscription : 05/01/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
voici la traduction de l article
Un certain temps s'est écoulé depuis l'arrivée de Giorgio Contini sur le banc de Lausanne en mai 2018. L'équipe du canton de Vaud venait d'être reléguée en Challenge League et a misé sur le technicien italo-suisse pour retrouver l'élite. Aujourd'hui, l'ancien avant-centre, également présent en équipe nationale, a rendu la confiance qu'on lui avait accordée en devenant l'un des plus anciens entraîneurs de la Ligue suisse de football. "Former des acteurs qui auront une valeur marchande". Après avoir dominé le championnat des cadets l'année dernière, Lausanne est revenu dans la série de haut niveau plein d'ambitions, avec des investisseurs du groupe Ineos prêts à faire du club une grande Super League. Mais les objectifs ont changé depuis cet été et Giorgio Contini a dû s'adapter : "Le projet d'Ineos était de devenir candidat au titre dans les deux ou trois ans suivant la promotion, explique-t-il. Mais avec la pandémie et toutes les conséquences qu'elle entraîne, beaucoup de choses se sont passées ces derniers mois. L'entreprise a décidé de changer de projet et aujourd'hui à Lausanne, le but principal est de former des jeunes qui peuvent avoir une valeur marchande. En ce qui concerne les résultats, Ineos a décidé de privilégier Nice, qui joue cette année en Europa League et qui est une place importante du football français et européen. Mon travail a donc aussi changé, puisque d'une certaine manière, je suis revenu à l'entraînement des joueurs". Ce changement d'objectifs n'arrête pas l'entraîneur, qui se souvient de tout ce qui a déjà été fait ces dernières années pour le développement du club lausannois : "Je comprends la déception des gens qui pensaient que nous aurions tout de suite joué pour les trois premières places. Mais si vous regardez le classement, tout peut encore arriver rapidement. Et ce n'est pas parce que la stratégie a changé que le club est absent, il suffit de regarder le nouveau stade. Le stade a été fondamental pour Ineos et aujourd'hui, il est un avantage pour tout le monde. Il est devenu un véritable foyer pour le club. Vous prenez votre petit déjeuner, vous vous entraînez et vous avez votre bureau au même endroit. Tout cela facilite grandement le travail et l'organisation de vos journées". L'entraîneur italo-suisse a également une opinion positive sur le gazon synthétique du stade de la Tuilière : "Il est clair qu'il faut s'adapter au jeu. Je suis plutôt un amateur de football à l'ancienne où l'on va sur le terrain pour se battre, pour salir son maillot. Mais il faut dire que lorsque vous vous entraînez tous les jours sur du gazon artificiel, vous vous adaptez rapidement. Avant que nous n'ayons le nouveau complexe sportif, il était souvent difficile de trouver de bons terrains pour s'entraîner, c'est donc une bonne nouvelle. Une équipe très jeune En plus des objectifs de la société sur le plan sportif a beaucoup changé même l'équipe à la disposition de M. Contini. Le groupe de cette année est très jeune et par rapport à la saison précédente, il doit se passer de pièces offensives telles que Ndoye (vendu à Nice), Zeqiri (vendu à Brighton) et Turkes (blessé fin décembre à Cornaredo). Mais malgré tout, Lausanne continue à proposer un jeu agréable et offensif : "Un entraîneur doit savoir entraîner les individus et organiser le jeu en s'adaptant aux qualités qu'il a dans l'équipe. Je pense que l'idée de jouer de manière offensive correspond aux caractéristiques de notre équipe. Si vous faites une erreur à 70 mètres du but, elle a moins de conséquences que si vous la faites en défense. Je pense qu'un joueur peut mieux se développer avec cette mentalité de toujours aller vers le but. En ce qui concerne les résultats, Lausanne paie parfois pour son inexpérience et ne parvient pas à ramener les points qu'elle méritait : "Nous avons manqué plusieurs fois ce petit bout d'expérience pour ramener plus de points. Souvent, les jeunes joueurs ont une attitude légère après une défaite. Il faut leur rappeler de rester sérieux dans leur travail et de penser à être efficaces plutôt que de chercher des pièces spectaculaires. Mais je suis conscient que lorsqu'on a affaire à un groupe aussi jeune, il est normal qu'il y ait beaucoup de hauts et de bas. La jeune moyenne d'âge de ce groupe est également due à la présence de talents de Nice, un club également géré par Ineos, qui viennent à Lausanne en prêt pour faire leurs armes. A cet égard, certains mécontents se plaisent à dire que Lausanne est devenue le printemps du club de la Côte d'Azur. Cependant, Contini rappelle à juste titre combien les joueurs qui ont grandi dans le secteur des jeunes de l'équipe vaudoise ont toujours été au cœur de son projet : "Il est évident que si vous avez un lien avec un club comme Nice, il est plus facile de transférer des joueurs à partir de là. Elle vous garantit également une certaine qualité. Mais si vous regardez de près, vous remarquerez qu'il y a des joueurs comme Bares, Puertas, Lukembila, Schmidt ou même Cueni dans l'équipe qui viennent tous du Team Vaud. Depuis mon arrivée, je me suis toujours concentré sur les acteurs locaux. Zeqiri et Ndoye étaient dans l'équipe des moins de 21 ans quand je suis arrivé et aujourd'hui ils sont à l'étranger. Puertas est également devenu un joueur établi de la Super League. Qui veut
Un certain temps s'est écoulé depuis l'arrivée de Giorgio Contini sur le banc de Lausanne en mai 2018. L'équipe du canton de Vaud venait d'être reléguée en Challenge League et a misé sur le technicien italo-suisse pour retrouver l'élite. Aujourd'hui, l'ancien avant-centre, également présent en équipe nationale, a rendu la confiance qu'on lui avait accordée en devenant l'un des plus anciens entraîneurs de la Ligue suisse de football. "Former des acteurs qui auront une valeur marchande". Après avoir dominé le championnat des cadets l'année dernière, Lausanne est revenu dans la série de haut niveau plein d'ambitions, avec des investisseurs du groupe Ineos prêts à faire du club une grande Super League. Mais les objectifs ont changé depuis cet été et Giorgio Contini a dû s'adapter : "Le projet d'Ineos était de devenir candidat au titre dans les deux ou trois ans suivant la promotion, explique-t-il. Mais avec la pandémie et toutes les conséquences qu'elle entraîne, beaucoup de choses se sont passées ces derniers mois. L'entreprise a décidé de changer de projet et aujourd'hui à Lausanne, le but principal est de former des jeunes qui peuvent avoir une valeur marchande. En ce qui concerne les résultats, Ineos a décidé de privilégier Nice, qui joue cette année en Europa League et qui est une place importante du football français et européen. Mon travail a donc aussi changé, puisque d'une certaine manière, je suis revenu à l'entraînement des joueurs". Ce changement d'objectifs n'arrête pas l'entraîneur, qui se souvient de tout ce qui a déjà été fait ces dernières années pour le développement du club lausannois : "Je comprends la déception des gens qui pensaient que nous aurions tout de suite joué pour les trois premières places. Mais si vous regardez le classement, tout peut encore arriver rapidement. Et ce n'est pas parce que la stratégie a changé que le club est absent, il suffit de regarder le nouveau stade. Le stade a été fondamental pour Ineos et aujourd'hui, il est un avantage pour tout le monde. Il est devenu un véritable foyer pour le club. Vous prenez votre petit déjeuner, vous vous entraînez et vous avez votre bureau au même endroit. Tout cela facilite grandement le travail et l'organisation de vos journées". L'entraîneur italo-suisse a également une opinion positive sur le gazon synthétique du stade de la Tuilière : "Il est clair qu'il faut s'adapter au jeu. Je suis plutôt un amateur de football à l'ancienne où l'on va sur le terrain pour se battre, pour salir son maillot. Mais il faut dire que lorsque vous vous entraînez tous les jours sur du gazon artificiel, vous vous adaptez rapidement. Avant que nous n'ayons le nouveau complexe sportif, il était souvent difficile de trouver de bons terrains pour s'entraîner, c'est donc une bonne nouvelle. Une équipe très jeune En plus des objectifs de la société sur le plan sportif a beaucoup changé même l'équipe à la disposition de M. Contini. Le groupe de cette année est très jeune et par rapport à la saison précédente, il doit se passer de pièces offensives telles que Ndoye (vendu à Nice), Zeqiri (vendu à Brighton) et Turkes (blessé fin décembre à Cornaredo). Mais malgré tout, Lausanne continue à proposer un jeu agréable et offensif : "Un entraîneur doit savoir entraîner les individus et organiser le jeu en s'adaptant aux qualités qu'il a dans l'équipe. Je pense que l'idée de jouer de manière offensive correspond aux caractéristiques de notre équipe. Si vous faites une erreur à 70 mètres du but, elle a moins de conséquences que si vous la faites en défense. Je pense qu'un joueur peut mieux se développer avec cette mentalité de toujours aller vers le but. En ce qui concerne les résultats, Lausanne paie parfois pour son inexpérience et ne parvient pas à ramener les points qu'elle méritait : "Nous avons manqué plusieurs fois ce petit bout d'expérience pour ramener plus de points. Souvent, les jeunes joueurs ont une attitude légère après une défaite. Il faut leur rappeler de rester sérieux dans leur travail et de penser à être efficaces plutôt que de chercher des pièces spectaculaires. Mais je suis conscient que lorsqu'on a affaire à un groupe aussi jeune, il est normal qu'il y ait beaucoup de hauts et de bas. La jeune moyenne d'âge de ce groupe est également due à la présence de talents de Nice, un club également géré par Ineos, qui viennent à Lausanne en prêt pour faire leurs armes. A cet égard, certains mécontents se plaisent à dire que Lausanne est devenue le printemps du club de la Côte d'Azur. Cependant, Contini rappelle à juste titre combien les joueurs qui ont grandi dans le secteur des jeunes de l'équipe vaudoise ont toujours été au cœur de son projet : "Il est évident que si vous avez un lien avec un club comme Nice, il est plus facile de transférer des joueurs à partir de là. Elle vous garantit également une certaine qualité. Mais si vous regardez de près, vous remarquerez qu'il y a des joueurs comme Bares, Puertas, Lukembila, Schmidt ou même Cueni dans l'équipe qui viennent tous du Team Vaud. Depuis mon arrivée, je me suis toujours concentré sur les acteurs locaux. Zeqiri et Ndoye étaient dans l'équipe des moins de 21 ans quand je suis arrivé et aujourd'hui ils sont à l'étranger. Puertas est également devenu un joueur établi de la Super League. Qui veut
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Grabuge au Team Vaud
Vincent Steinmann, élu dans la tempête
Le nouveau président du Team Vaud a pour mission presque impossible de faire converger des clubs, des intérêts et des points de vue qui semblent inconciliables.
Florian Vaney
Publié: 26.02.2021, 20h00
L'actuel directeur commercial et marketing du Lausanne-Sport remplace Stefan Nellen à la tête de Team Vaud.
24HEURES
Non, Vincent Steinmann n’a pas été élu à l’unanimité. Il l’admet d’ailleurs d’entrée, parce que cela résume après tout très bien les dissensions et les divers courants de pensées qui animent et divisent le Team Vaud. Ce n’est pas la personne qui dérange, bien au contraire. Bon nombre de membres de l’entité de formation cantonale s’accordant même sur le fait qu’il est peut-être l’homme le plus à même d’amener l’harmonie. C’est plutôt ce qu’il représente. À savoir la figure d’autorité, celle qui fait naître naturellement le plus de critiques: le Lausanne-Sport.
Le modèle d’élection et de prise de décisions est à ce titre un parfait point de départ pour situer le niveau des tensions. Les huit clubs partenaires disposent chacun d’une voix, à l’exception du LS qui lui peut en faire valoir deux. Se rajoutent à cela les trois voix de l’Association cantonale vaudoise de football. Dès lors arrive le premier reproche. «Il faut modifier ces statuts qui datent d’un autre temps. On a l’impression de n’avoir aucun pouvoir, de ne pas être écouté», lance Mario Di Pietrantonio, président d’Yverdon Sport.
Team Vaud, un ADN façonné aux querelles
Le secrétaire général et président des juniors de Stade-Lausanne-Ouchy, Roger Burger, va plus loin pour expliquer un sentiment qu’il partage. «Depuis deux ans, notre «meilleur espoir», c’est que nos propositions soient rejetées par 7 voix à 5. Parce que l’ACVF fait systématiquement le jeu du Lausanne-Sport, et que Vevey et Echallens ont tendance à les suivre. Je continue à participer à toutes les séances. Mais, au fond, j’en connais le résultat à l’avance.»
Les huit clubs partenaires
Lausanne-Sport (Super League)
Stade-Lausanne-Ouchy (Challenge League)
Yverdon Sport (Promotion League)
Stade Nyonnais (Promotion League)
Bavois (Promotion League)
Vevey United (1re ligue)
Echallens Région (1re ligue)
Gland (2e ligue)
Les querelles ne datent pas d’hier. Quelque part, elles se trouvent même dans l’ADN d’un projet comme celui du Team Vaud. Reste que deux choses les ont sans doute amenés à un niveau record. Premièrement, l’ambition croissante des clubs vaudois. Le LS et ses aspirations européennes sont portés par Ineos; dix-huit mois après son arrivée en Challenge League, Stade-Lausanne commence déjà à s’y sentir à l’étroit; Yverdon Sport devrait retrouver la deuxième division à la fin du printemps; le Stade Nyonnais se verrait bien la rejoindre dans un proche futur. Du jamais vu.
Gabriel Bares, l’une des dernières pépites du Team Vaud à être en train d’éclore.
Deuxièmement, les ventes exceptionnelles de ces derniers mois concernant des joueurs formés au Team Vaud. Les départs d’Andi Zeqiri à Brighton, de Dan Ndoye à Nice et de Bryan Okoh à Salzbourg ont généré des rentrées records. Des transferts qui ont rapporté un petit montant à chaque club partenaire. Sauf que, là encore, la répartition du gâteau ne fait pas l’unanimité. «Pourtant, on se calque sur ce que fait Lucerne, qui publie ses comptes et qui est considéré à l’ASF comme supergénéreux, assure Vincent Steinmann. On est ouverts à la discussion, mais on attend encore de recevoir de vrais arguments pour changer ce modèle.»
«Notre meilleur espoir, c’est que nos propositions soient rejetées par 7 voix à 5.»
Roger Burger, secrétaire général et président des juniors du SLO.
«Il existe une grille de répartition unique, pointe Mario Di Pietrantonio. Dès lors, celle-ci ne prend pas en compte, par exemple, le nombre d’années passées dans son club formateur par le joueur transféré. Et puis, si un jeune d’Yverdon part au Team Vaud et qu’il est vendu quatre mois plus tard à l’étranger, ce n’est pas pareil que s’il a passé quatre ans au Team. On effectue un gros travail de formation, il convient de ne pas l’oublier.»
Le SLO part lui d’encore un peu plus loin dans ses revendications. «Le fait est qu’à partir de 12 ans, nos meilleurs juniors ne nous appartiennent plus», lâche Roger Burger. Il est ici question de «Régions», soit de pôles régionaux de formation. Dans le canton de Vaud, il en existe quatre, reliées respectivement au Lausanne-Sport, à Vevey United, au Stade Nyonnais et à Yverdon Sport. Sans possibilité d’en créer une cinquième.
«C’est un problème financier, puisqu’on doit défrayer nous-mêmes nos entraîneurs là où les autres reçoivent l’aide de l’Association suisse de foot. C’est un problème de reconnaissance, là où on fournit proportionnellement une grande partie des effectifs du Team Vaud. Enfin, c’est un problème pour constituer notre première équipe, puisqu’on dépend du bon vouloir du LS», grince Roger Burger.
Stade-Lausanne veut la Région de Vevey
Au SLO, on lorgne donc le sésame de Vevey, en mettant en avant des arguments de densité de population et de nombre de juniors formés. Un point sur lequel Vincent Steinmann n’entend pas entrer en matière. «Parce que la Riviera réalise de l’excellent travail et qu’on ne veut pas obliger les meilleurs juniors de cette région à devoir se déplacer à Lausanne.» Et ce n’est là qu’un domaine dans lequel deux points de vue semblent inconciliables.
Depuis l’arrivée d’Ineos au LS, le budget du Team Vaud a significativement augmenté. Le groupe s’est en outre engagé à éponger toutes les dettes de l’entité de formation cantonale. «Surtout pour offrir à nos jeunes de meilleures conditions», précise Vincent Steinmann. Si cela lui a permis d’asseoir la position du Lausanne-Sport en tant que club phare du canton? Au fond, pas vraiment, celle-ci étant garantie. De toute façon, sa position au sommet de la pyramide n’est pas remise en cause.
«L’idée, c’est de tout mettre à plat d’ici avril pour avancer sur une base saine.»
Vincent Steinmann, nouveau président du Team Vaud, directeur marketing et commercial du LS.
Là où ça grince davantage, c’est que le club de la Tuilière possède une mainmise totale sur les meilleurs espoirs du canton, qu’il n’a absolument pas l’intention de lâcher. Une toute-puissance qui n’est pas du goût de tous. Yverdon Sport, par exemple, demande des droits sur les joueurs qu’il a formés et qui ne sont pas retenus au LS. Autre volonté: une plus grande transparence et indépendance financière. «Le Team Vaud est autonome», répond Vincent Steinmann. Dans les faits, ses comptes sont gérés par Alain Klaus, secrétaire de l’association Team Vaud, à la fois secrétaire général de l’ACVF.
La dislocation, une menace difficile à prendre au sérieux
Et si on n’arrive pas à s’entendre? Les menaces de dislocation entendues çà et là ne semblent pour l’heure pas sérieuses. Notamment à cause des exigences de l’ASF en matière de formation pour les clubs de ligue nationale. Un risque pourrait être une sorte de freinage dans les mouvements, avec des clubs partenaires rechignant à laisser partir certains talents.
Quoi qu’il en soit, le président entrant, par ailleurs directeur commercial et marketing au LS, a ouvert la porte à toutes les discussions et revendications. «L’idée, maintenant, c’est de tout mettre à plat. On va enchaîner les séances pour pouvoir avancer sur une base saine à partir d’avril.» D’est en ouest, du nord au sud, tout le monde accorde ses violons pour convenir du formidable outil que représente Team Vaud. Reste encore à trouver le moyen le plus équitable de s’en servir.
Vincent Steinmann, élu dans la tempête
Le nouveau président du Team Vaud a pour mission presque impossible de faire converger des clubs, des intérêts et des points de vue qui semblent inconciliables.
Florian Vaney
Publié: 26.02.2021, 20h00
L'actuel directeur commercial et marketing du Lausanne-Sport remplace Stefan Nellen à la tête de Team Vaud.
24HEURES
Non, Vincent Steinmann n’a pas été élu à l’unanimité. Il l’admet d’ailleurs d’entrée, parce que cela résume après tout très bien les dissensions et les divers courants de pensées qui animent et divisent le Team Vaud. Ce n’est pas la personne qui dérange, bien au contraire. Bon nombre de membres de l’entité de formation cantonale s’accordant même sur le fait qu’il est peut-être l’homme le plus à même d’amener l’harmonie. C’est plutôt ce qu’il représente. À savoir la figure d’autorité, celle qui fait naître naturellement le plus de critiques: le Lausanne-Sport.
Le modèle d’élection et de prise de décisions est à ce titre un parfait point de départ pour situer le niveau des tensions. Les huit clubs partenaires disposent chacun d’une voix, à l’exception du LS qui lui peut en faire valoir deux. Se rajoutent à cela les trois voix de l’Association cantonale vaudoise de football. Dès lors arrive le premier reproche. «Il faut modifier ces statuts qui datent d’un autre temps. On a l’impression de n’avoir aucun pouvoir, de ne pas être écouté», lance Mario Di Pietrantonio, président d’Yverdon Sport.
Team Vaud, un ADN façonné aux querelles
Le secrétaire général et président des juniors de Stade-Lausanne-Ouchy, Roger Burger, va plus loin pour expliquer un sentiment qu’il partage. «Depuis deux ans, notre «meilleur espoir», c’est que nos propositions soient rejetées par 7 voix à 5. Parce que l’ACVF fait systématiquement le jeu du Lausanne-Sport, et que Vevey et Echallens ont tendance à les suivre. Je continue à participer à toutes les séances. Mais, au fond, j’en connais le résultat à l’avance.»
Les huit clubs partenaires
Lausanne-Sport (Super League)
Stade-Lausanne-Ouchy (Challenge League)
Yverdon Sport (Promotion League)
Stade Nyonnais (Promotion League)
Bavois (Promotion League)
Vevey United (1re ligue)
Echallens Région (1re ligue)
Gland (2e ligue)
Les querelles ne datent pas d’hier. Quelque part, elles se trouvent même dans l’ADN d’un projet comme celui du Team Vaud. Reste que deux choses les ont sans doute amenés à un niveau record. Premièrement, l’ambition croissante des clubs vaudois. Le LS et ses aspirations européennes sont portés par Ineos; dix-huit mois après son arrivée en Challenge League, Stade-Lausanne commence déjà à s’y sentir à l’étroit; Yverdon Sport devrait retrouver la deuxième division à la fin du printemps; le Stade Nyonnais se verrait bien la rejoindre dans un proche futur. Du jamais vu.
Gabriel Bares, l’une des dernières pépites du Team Vaud à être en train d’éclore.
Deuxièmement, les ventes exceptionnelles de ces derniers mois concernant des joueurs formés au Team Vaud. Les départs d’Andi Zeqiri à Brighton, de Dan Ndoye à Nice et de Bryan Okoh à Salzbourg ont généré des rentrées records. Des transferts qui ont rapporté un petit montant à chaque club partenaire. Sauf que, là encore, la répartition du gâteau ne fait pas l’unanimité. «Pourtant, on se calque sur ce que fait Lucerne, qui publie ses comptes et qui est considéré à l’ASF comme supergénéreux, assure Vincent Steinmann. On est ouverts à la discussion, mais on attend encore de recevoir de vrais arguments pour changer ce modèle.»
«Notre meilleur espoir, c’est que nos propositions soient rejetées par 7 voix à 5.»
Roger Burger, secrétaire général et président des juniors du SLO.
«Il existe une grille de répartition unique, pointe Mario Di Pietrantonio. Dès lors, celle-ci ne prend pas en compte, par exemple, le nombre d’années passées dans son club formateur par le joueur transféré. Et puis, si un jeune d’Yverdon part au Team Vaud et qu’il est vendu quatre mois plus tard à l’étranger, ce n’est pas pareil que s’il a passé quatre ans au Team. On effectue un gros travail de formation, il convient de ne pas l’oublier.»
Le SLO part lui d’encore un peu plus loin dans ses revendications. «Le fait est qu’à partir de 12 ans, nos meilleurs juniors ne nous appartiennent plus», lâche Roger Burger. Il est ici question de «Régions», soit de pôles régionaux de formation. Dans le canton de Vaud, il en existe quatre, reliées respectivement au Lausanne-Sport, à Vevey United, au Stade Nyonnais et à Yverdon Sport. Sans possibilité d’en créer une cinquième.
«C’est un problème financier, puisqu’on doit défrayer nous-mêmes nos entraîneurs là où les autres reçoivent l’aide de l’Association suisse de foot. C’est un problème de reconnaissance, là où on fournit proportionnellement une grande partie des effectifs du Team Vaud. Enfin, c’est un problème pour constituer notre première équipe, puisqu’on dépend du bon vouloir du LS», grince Roger Burger.
Stade-Lausanne veut la Région de Vevey
Au SLO, on lorgne donc le sésame de Vevey, en mettant en avant des arguments de densité de population et de nombre de juniors formés. Un point sur lequel Vincent Steinmann n’entend pas entrer en matière. «Parce que la Riviera réalise de l’excellent travail et qu’on ne veut pas obliger les meilleurs juniors de cette région à devoir se déplacer à Lausanne.» Et ce n’est là qu’un domaine dans lequel deux points de vue semblent inconciliables.
Depuis l’arrivée d’Ineos au LS, le budget du Team Vaud a significativement augmenté. Le groupe s’est en outre engagé à éponger toutes les dettes de l’entité de formation cantonale. «Surtout pour offrir à nos jeunes de meilleures conditions», précise Vincent Steinmann. Si cela lui a permis d’asseoir la position du Lausanne-Sport en tant que club phare du canton? Au fond, pas vraiment, celle-ci étant garantie. De toute façon, sa position au sommet de la pyramide n’est pas remise en cause.
«L’idée, c’est de tout mettre à plat d’ici avril pour avancer sur une base saine.»
Vincent Steinmann, nouveau président du Team Vaud, directeur marketing et commercial du LS.
Là où ça grince davantage, c’est que le club de la Tuilière possède une mainmise totale sur les meilleurs espoirs du canton, qu’il n’a absolument pas l’intention de lâcher. Une toute-puissance qui n’est pas du goût de tous. Yverdon Sport, par exemple, demande des droits sur les joueurs qu’il a formés et qui ne sont pas retenus au LS. Autre volonté: une plus grande transparence et indépendance financière. «Le Team Vaud est autonome», répond Vincent Steinmann. Dans les faits, ses comptes sont gérés par Alain Klaus, secrétaire de l’association Team Vaud, à la fois secrétaire général de l’ACVF.
La dislocation, une menace difficile à prendre au sérieux
Et si on n’arrive pas à s’entendre? Les menaces de dislocation entendues çà et là ne semblent pour l’heure pas sérieuses. Notamment à cause des exigences de l’ASF en matière de formation pour les clubs de ligue nationale. Un risque pourrait être une sorte de freinage dans les mouvements, avec des clubs partenaires rechignant à laisser partir certains talents.
Quoi qu’il en soit, le président entrant, par ailleurs directeur commercial et marketing au LS, a ouvert la porte à toutes les discussions et revendications. «L’idée, maintenant, c’est de tout mettre à plat. On va enchaîner les séances pour pouvoir avancer sur une base saine à partir d’avril.» D’est en ouest, du nord au sud, tout le monde accorde ses violons pour convenir du formidable outil que représente Team Vaud. Reste encore à trouver le moyen le plus équitable de s’en servir.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Convaincant, Lausanne distille la mélodie du bonheur
Les Vaudois ont livré une performance aboutie qui doit les inciter à viser autre chose que le seul maintien. Entre rigueur et plaisir, ils ont su trouver le judicieux équilibre.
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 22h18
0 commentaire
Hicham Mahou exulte, il vient d’ouvrir le score en exploitant une offrande de Guessand. Prêté par l’OGC Nice au même titre que son complice, le bondissant attaquant a fait très mal à la défense tessinoise.
freshfocus
On a assez pu reprocher à Giorgio Contini sa relative frilosité et le conformisme qui l’a souvent caractérisé dans ses compositions pour lui reprocher dorénavant l’audace de ses paris. Demeuré joueur, le coach de la Tuilière s’est mis à tenter des coups, pas forcément de bluff. Voici près de trois semaines, il avait ainsi déjà sciemment fait l’impasse sur le deuxième match d’affilée disputé par Lausanne contre YB au Wankdorf, laissant plusieurs titulaires au repos, préservés dans l’optique du derby lémanique. Un choix gagnant puisque le néo-promu avait battu Servette 3-1.
Ces jours-ci, Contini a récidivé en prenant à nouveau le risque de ne pas aligner son meilleur onze de départ en Coupe de Suisse contre Grasshopper (il s’était ensuivi une élimination). Si l’on peut s’étonner de la légèreté avec laquelle Lausanne a abordé une compétition qui aurait pu lui offrir un strapontin européen, une telle option impliquait surtout de ne pas faillir lors de la réception d’un FC Lugano supposément plus à l’aise en déplacement (14 points) qu’au Cornaredo (13).
Tenir et séduire
Or, le LS n’a pas craqué; mieux, il a même séduit, validant le tournus instauré par son coach. Non seulement, le résident de la Tuilière l’a emporté sans trembler mais ses joueurs ont eu le bon goût d’associer la manière au résultat sans faire l’impasse sur la rigueur défensive, permettant à Diaw de fêter un blanchissage bienvenu.
Aucun match n’est certes jamais parfait mais au vu de la qualité de jeu proposée, on n’hésitera pas à affirmer que les Vaudois s’en sont approchés dans un dimanche après-midi où tout, hormis la finition, leur a souri, aidés aussi en cela par un adversaire apparu bien apathique. Pour son retour sur les pelouses helvétiques, Reto Ziegler n’a pas pu colmater toutes les brèches. On a vu le LS imposer sa maîtrise lorsque les circonstances l’exigeaient. Mais l’équipe a aussi su mettre le pied sur le ballon quand il y avait lieu de calmer le jeu.
Un détonateur nommé Mahou
Si Puertas a couronné sa performance d’un but libérateur venu soulager ses coéquipiers, jamais à l’abri d’un accident sur un malentendu, le premier déclic est venu des pieds inspirés d’Hicham Mahou. À trop se focaliser sur Guessand, chargé de faire oublier l’absence longue durée de Turkes, on en a oublié l’apport du virevoltant attaquant prêté par l’OGC Nice.
Débarqué le 20 janvier en catimini, sans véritable référence, le jeune homme de 21 ans a signé un festival, avec un but, un poteau (devant beaucoup à la maladresse du gardien Baumann) et une réussite annulée. Ses courses autant que sa vitesse ont fait subir un calvaire à Oss, dont la rapidité n’est pas la qualité première, chacun en conviendra. Capable de vous désarçonner une défense, Mahou rappelle le meilleur Zeqiri, ce qui en dit beaucoup sur son potentiel.
«Notre but est de faire les choses le plus juste possible. Le résultat, c’est que l’on sent une équipe joyeuse.»
Cameron Puertas, milieu de terrain du LS
Quand Lausanne peut s’appuyer sur ses leaders, actuels ou en devenir, il change aussitôt de dimension. En distillant le simple bonheur de jouer comme on le ferait d’une musique de nuit enivrante. Un plaisir partagé, ressenti et même rendu nécessaire afin de favoriser la créativité et l’expression collective. Il en résulte une joie communicative, ce dont témoignait Puertas après son 5e but de la saison. «Notre but est de faire les choses le plus juste possible, lâchait-il. Le résultat, c’est que l’on sent une équipe joyeuse. Quand tout se met en place, on est dur à aller chercher.»
Dix points entre… le 2eme et le dernier!
La performance du néo-promu est aussi à mettre en rapport avec celle de ses concurrents les plus directs. Dans un classement qui n’a jamais été aussi serré depuis la création de la Super League en 2003 - seuls dix points séparent après la 22e journée un Bâle (2e) enchaînant les revers de la lanterne rouge Vaduz qui, en l’emportant à Tourbillon, a plongé Sion dans la crise -, les dynamiques ne sont pas les mêmes. Celle du LS doit l’inciter à regarder vers le haut, lui qui est aujourd’hui plus proche du podium et de l’Europe que de la place de barragiste.
S’il n’a pas boudé son plaisir, Giorgio Contini sait que rien n’est acquis pour autant. Excepté l’extraterrestre YB, l’extrême densité de la hiérarchie interdit tout relâchement. En l’emportant contre Lugano tout en imposant sa griffe, Lausanne a parfaitement entamé une semaine qui peut lui faire changer de dimension. Après un déplacement à Vaduz ce mercredi (20h30), les Vaudois accueilleront Sion quatre jours plus tard à la Tuilière. Un stade que ce LS-là, à la fois concentré, décomplexé et convaincant, est en train de transformer en citadelle imprenable.
Les Vaudois ont livré une performance aboutie qui doit les inciter à viser autre chose que le seul maintien. Entre rigueur et plaisir, ils ont su trouver le judicieux équilibre.
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 22h18
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Hicham Mahou exulte, il vient d’ouvrir le score en exploitant une offrande de Guessand. Prêté par l’OGC Nice au même titre que son complice, le bondissant attaquant a fait très mal à la défense tessinoise.
freshfocus
On a assez pu reprocher à Giorgio Contini sa relative frilosité et le conformisme qui l’a souvent caractérisé dans ses compositions pour lui reprocher dorénavant l’audace de ses paris. Demeuré joueur, le coach de la Tuilière s’est mis à tenter des coups, pas forcément de bluff. Voici près de trois semaines, il avait ainsi déjà sciemment fait l’impasse sur le deuxième match d’affilée disputé par Lausanne contre YB au Wankdorf, laissant plusieurs titulaires au repos, préservés dans l’optique du derby lémanique. Un choix gagnant puisque le néo-promu avait battu Servette 3-1.
Ces jours-ci, Contini a récidivé en prenant à nouveau le risque de ne pas aligner son meilleur onze de départ en Coupe de Suisse contre Grasshopper (il s’était ensuivi une élimination). Si l’on peut s’étonner de la légèreté avec laquelle Lausanne a abordé une compétition qui aurait pu lui offrir un strapontin européen, une telle option impliquait surtout de ne pas faillir lors de la réception d’un FC Lugano supposément plus à l’aise en déplacement (14 points) qu’au Cornaredo (13).
Tenir et séduire
Or, le LS n’a pas craqué; mieux, il a même séduit, validant le tournus instauré par son coach. Non seulement, le résident de la Tuilière l’a emporté sans trembler mais ses joueurs ont eu le bon goût d’associer la manière au résultat sans faire l’impasse sur la rigueur défensive, permettant à Diaw de fêter un blanchissage bienvenu.
Aucun match n’est certes jamais parfait mais au vu de la qualité de jeu proposée, on n’hésitera pas à affirmer que les Vaudois s’en sont approchés dans un dimanche après-midi où tout, hormis la finition, leur a souri, aidés aussi en cela par un adversaire apparu bien apathique. Pour son retour sur les pelouses helvétiques, Reto Ziegler n’a pas pu colmater toutes les brèches. On a vu le LS imposer sa maîtrise lorsque les circonstances l’exigeaient. Mais l’équipe a aussi su mettre le pied sur le ballon quand il y avait lieu de calmer le jeu.
Un détonateur nommé Mahou
Si Puertas a couronné sa performance d’un but libérateur venu soulager ses coéquipiers, jamais à l’abri d’un accident sur un malentendu, le premier déclic est venu des pieds inspirés d’Hicham Mahou. À trop se focaliser sur Guessand, chargé de faire oublier l’absence longue durée de Turkes, on en a oublié l’apport du virevoltant attaquant prêté par l’OGC Nice.
Débarqué le 20 janvier en catimini, sans véritable référence, le jeune homme de 21 ans a signé un festival, avec un but, un poteau (devant beaucoup à la maladresse du gardien Baumann) et une réussite annulée. Ses courses autant que sa vitesse ont fait subir un calvaire à Oss, dont la rapidité n’est pas la qualité première, chacun en conviendra. Capable de vous désarçonner une défense, Mahou rappelle le meilleur Zeqiri, ce qui en dit beaucoup sur son potentiel.
«Notre but est de faire les choses le plus juste possible. Le résultat, c’est que l’on sent une équipe joyeuse.»
Cameron Puertas, milieu de terrain du LS
Quand Lausanne peut s’appuyer sur ses leaders, actuels ou en devenir, il change aussitôt de dimension. En distillant le simple bonheur de jouer comme on le ferait d’une musique de nuit enivrante. Un plaisir partagé, ressenti et même rendu nécessaire afin de favoriser la créativité et l’expression collective. Il en résulte une joie communicative, ce dont témoignait Puertas après son 5e but de la saison. «Notre but est de faire les choses le plus juste possible, lâchait-il. Le résultat, c’est que l’on sent une équipe joyeuse. Quand tout se met en place, on est dur à aller chercher.»
Dix points entre… le 2eme et le dernier!
La performance du néo-promu est aussi à mettre en rapport avec celle de ses concurrents les plus directs. Dans un classement qui n’a jamais été aussi serré depuis la création de la Super League en 2003 - seuls dix points séparent après la 22e journée un Bâle (2e) enchaînant les revers de la lanterne rouge Vaduz qui, en l’emportant à Tourbillon, a plongé Sion dans la crise -, les dynamiques ne sont pas les mêmes. Celle du LS doit l’inciter à regarder vers le haut, lui qui est aujourd’hui plus proche du podium et de l’Europe que de la place de barragiste.
S’il n’a pas boudé son plaisir, Giorgio Contini sait que rien n’est acquis pour autant. Excepté l’extraterrestre YB, l’extrême densité de la hiérarchie interdit tout relâchement. En l’emportant contre Lugano tout en imposant sa griffe, Lausanne a parfaitement entamé une semaine qui peut lui faire changer de dimension. Après un déplacement à Vaduz ce mercredi (20h30), les Vaudois accueilleront Sion quatre jours plus tard à la Tuilière. Un stade que ce LS-là, à la fois concentré, décomplexé et convaincant, est en train de transformer en citadelle imprenable.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ressortez les doudounes et les pneus-neige, Jaquier encense le LS et envoie quelques piques à Sion :
https://www.lematin.ch/story/a-la-tuiliere-on-a-le-droit-de-parler-deurope-162344994995
https://www.lematin.ch/story/a-la-tuiliere-on-a-le-droit-de-parler-deurope-162344994995
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Victoire très importante du LS à Vaduz
Le Lausanne-Sport a pris ses distances avec la barre, lors de la 23e journée de Super League, en gagnant 0-3 en Principauté.
Robin Carrel
Publié aujourd’hui à 22h38
0 commentaire
La joie de Jonathan Bolingi (à dr.) et des Vaudois après le 1-0.
Keystone
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les joueurs de la légende Mario Frick ont pris des points contre toutes les équipes de Super League cette saison. Toutes? Non, un petit village de «pêcheurs lausannois» - comme disent certains supporters genevois - résiste encore et toujours à l’envahisseur liechtensteinois. Avec le succès de ce mercredi soir, Lausanne compte désormais huit points d’avance sur la lanterne rouge, ce qui dit beaucoup de l’importance de ces confrontations directes.
Notre championnat est ainsi fait que le LS affrontait certes le dernier - à égalité avec Sion, mais avec une moins bonne différence de buts -, mais qui était aussi la meilleure équipe du pays et de sa Principauté voisine derrière les intouchables Young Boys depuis le début de 2021. Un opposant qui ne se livre que rarement, ce qui a obligé les Vaudois à tenter de le faire sortir en pilonnant de loin.
Boranijasevic (8e) a failli lancer le match des siens de belle manière, mais sa frappe de près de 30 mètres a été déviée sur son poteau droit par le gardien Büchel. Kukuruzovic, trois minutes plus tard, et Barès, à la 35e, n’ont pas connu meilleur sort. La solution est tombée à un moment clé de la rencontre et via deux recrues du dernier mercato hivernal. Car c’est à un peu plus d’une minute de la pause que Suzuki a déposé le cuir sur la tête de Bolingi, qui a trouvé le fond des filets après une belle élévation verticale.
Deux jeunes buteurs
Deux êtres manquaient en défense centrale (Monteiro, Nanizayamo) et Giorgio Contini a décidé de la repeupler avec des latéraux (Flo et Boranijasevic). L’édifice a tenu, face à un FCV pas mal plus ambitieux que lors de son succès à Sion (0-2) du week-end dernier. Notamment grâce à Diaw, bien à son affaire devant sa cage (48e, 81e et 94e), et à la maladresse de Cicek (64e), qui a visé le petit filet alors qu’il était seul face au gardien vaudois.
Le LS a aussi dû sortir la faucheuse (cinq avertissements) pour contenir les velléités adverses, mais Loosli (54e), qui a alerté Büchel de la tête, aurait tout aussi bien pu permettre à sa troupe de ne pas vivre une fin de match stressante. Cet honneur est revenu aux jeunes Tsoungui (94e) et Da Cunha (95e), 37 ans à eux deux, qui ont marqué leur premier but en pros au bout du temps additionnel.
Finalement, Puertas et les siens ont bien effectué le long voyage de retour avec trois points de plus au classement dans la soute. Un résultat qui leur permet de pointer à une provisoire cinquième place. En attendant de recevoir un autre mal classé dimanche: le FC Sion…
Victoire très importante du LS à Vaduz
Le Lausanne-Sport a pris ses distances avec la barre, lors de la 23e journée de Super League, en gagnant 0-3 en Principauté.
Robin Carrel
Publié aujourd’hui à 22h38
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La joie de Jonathan Bolingi (à dr.) et des Vaudois après le 1-0.
Keystone
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les joueurs de la légende Mario Frick ont pris des points contre toutes les équipes de Super League cette saison. Toutes? Non, un petit village de «pêcheurs lausannois» - comme disent certains supporters genevois - résiste encore et toujours à l’envahisseur liechtensteinois. Avec le succès de ce mercredi soir, Lausanne compte désormais huit points d’avance sur la lanterne rouge, ce qui dit beaucoup de l’importance de ces confrontations directes.
Notre championnat est ainsi fait que le LS affrontait certes le dernier - à égalité avec Sion, mais avec une moins bonne différence de buts -, mais qui était aussi la meilleure équipe du pays et de sa Principauté voisine derrière les intouchables Young Boys depuis le début de 2021. Un opposant qui ne se livre que rarement, ce qui a obligé les Vaudois à tenter de le faire sortir en pilonnant de loin.
Boranijasevic (8e) a failli lancer le match des siens de belle manière, mais sa frappe de près de 30 mètres a été déviée sur son poteau droit par le gardien Büchel. Kukuruzovic, trois minutes plus tard, et Barès, à la 35e, n’ont pas connu meilleur sort. La solution est tombée à un moment clé de la rencontre et via deux recrues du dernier mercato hivernal. Car c’est à un peu plus d’une minute de la pause que Suzuki a déposé le cuir sur la tête de Bolingi, qui a trouvé le fond des filets après une belle élévation verticale.
Deux jeunes buteurs
Deux êtres manquaient en défense centrale (Monteiro, Nanizayamo) et Giorgio Contini a décidé de la repeupler avec des latéraux (Flo et Boranijasevic). L’édifice a tenu, face à un FCV pas mal plus ambitieux que lors de son succès à Sion (0-2) du week-end dernier. Notamment grâce à Diaw, bien à son affaire devant sa cage (48e, 81e et 94e), et à la maladresse de Cicek (64e), qui a visé le petit filet alors qu’il était seul face au gardien vaudois.
Le LS a aussi dû sortir la faucheuse (cinq avertissements) pour contenir les velléités adverses, mais Loosli (54e), qui a alerté Büchel de la tête, aurait tout aussi bien pu permettre à sa troupe de ne pas vivre une fin de match stressante. Cet honneur est revenu aux jeunes Tsoungui (94e) et Da Cunha (95e), 37 ans à eux deux, qui ont marqué leur premier but en pros au bout du temps additionnel.
Finalement, Puertas et les siens ont bien effectué le long voyage de retour avec trois points de plus au classement dans la soute. Un résultat qui leur permet de pointer à une provisoire cinquième place. En attendant de recevoir un autre mal classé dimanche: le FC Sion…
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne-Sport, l’improvisation gagnante
Les Lausannois ont bricolé une défense et se sont imposés 0-3 à Vaduz ce mercredi soir. Du travail bien fait, même si le score est flatteur.
Florian Vaney
Publié: 03.03.2021, 23h25
0 commentaire
Gabriel Bares sur les épaules du premier buteur, Jonathan Bolingi.
Gabriel Bares sur les épaules du premier buteur, Jonathan Bolingi.
Keystone
Décidément, Giorgio Contini marque des points et ses choix en rapportent actuellement. Son Lausanne-Sport est parti à Vaduz avec une sérieuse aiguille dans le pied ce mercredi: comment compenser l’absence de trois des quatre défenseurs centraux de l’équipe? L’entraîneur vaudois a choisi de recentrer ses deux latéraux favoris, Per-Egil Flo et Nikola Boranijasevic, deux très bons travailleurs de l’ombre, et le trio formé avec Noah Loosli s’est parfaitement comporté en Principauté. Bien vu.
Cette option a eu un autre mérite: ouvrir la voie au jeune Toichi Suzuki sur le couloir gauche. Et au cours d’une rencontre qui a vu un Cameron Puertas plus discret que d’habitude et un Evann Guessand quasi invisible, c’est lui, le Japonais, qui a su tirer son épingle du jeu.
Un petit cap franchi
Très remuant, tellement envieux, l’ancien du Shonan Bellmare a entre autres débloqué la rencontre, soit le gros du travail dans une partie que Vaduz a tenté de fermer au maximum. L’un de ses centres, parfait, a trouvé la tête de Jonathan Bolingi, qui a régné en maitre dans la surface sur ce coup-là. On vivait la 44e et ce but a suffi au bonheur des Lausannois, jusqu’aux 0-2 et 0-3 tombés en contre en toute fin de match (Marc Tsoungui d’abord, puis Lucas Da Cunha).
Il y a là un petit cap franchi par le LS. On ne va pas surestimer ce FC Vaduz, que l’on sait limité, ni même une victoire sur une saison de 36 matches. Mais tout de même, il s’agissait de l’équipe en forme du moment et les bleu et blanc ont vaincu sans trop trembler, le tout avec une défense centrale bricolée. Oui, Mory Diaw a dû sortir le grand jeu à deux ou trois reprises, mais il va sans dire que les Vaudois auraient pu se mettre à l’abri plus rapidement. Alors dans l’ensemble, même si Lausanne est loin d’avoir réalisé sa prestation la plus aboutie de la saison, ce qui devait être fait l’a bien été.
Les Lausannois ont bricolé une défense et se sont imposés 0-3 à Vaduz ce mercredi soir. Du travail bien fait, même si le score est flatteur.
Florian Vaney
Publié: 03.03.2021, 23h25
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Gabriel Bares sur les épaules du premier buteur, Jonathan Bolingi.
Gabriel Bares sur les épaules du premier buteur, Jonathan Bolingi.
Keystone
Décidément, Giorgio Contini marque des points et ses choix en rapportent actuellement. Son Lausanne-Sport est parti à Vaduz avec une sérieuse aiguille dans le pied ce mercredi: comment compenser l’absence de trois des quatre défenseurs centraux de l’équipe? L’entraîneur vaudois a choisi de recentrer ses deux latéraux favoris, Per-Egil Flo et Nikola Boranijasevic, deux très bons travailleurs de l’ombre, et le trio formé avec Noah Loosli s’est parfaitement comporté en Principauté. Bien vu.
Cette option a eu un autre mérite: ouvrir la voie au jeune Toichi Suzuki sur le couloir gauche. Et au cours d’une rencontre qui a vu un Cameron Puertas plus discret que d’habitude et un Evann Guessand quasi invisible, c’est lui, le Japonais, qui a su tirer son épingle du jeu.
Un petit cap franchi
Très remuant, tellement envieux, l’ancien du Shonan Bellmare a entre autres débloqué la rencontre, soit le gros du travail dans une partie que Vaduz a tenté de fermer au maximum. L’un de ses centres, parfait, a trouvé la tête de Jonathan Bolingi, qui a régné en maitre dans la surface sur ce coup-là. On vivait la 44e et ce but a suffi au bonheur des Lausannois, jusqu’aux 0-2 et 0-3 tombés en contre en toute fin de match (Marc Tsoungui d’abord, puis Lucas Da Cunha).
Il y a là un petit cap franchi par le LS. On ne va pas surestimer ce FC Vaduz, que l’on sait limité, ni même une victoire sur une saison de 36 matches. Mais tout de même, il s’agissait de l’équipe en forme du moment et les bleu et blanc ont vaincu sans trop trembler, le tout avec une défense centrale bricolée. Oui, Mory Diaw a dû sortir le grand jeu à deux ou trois reprises, mais il va sans dire que les Vaudois auraient pu se mettre à l’abri plus rapidement. Alors dans l’ensemble, même si Lausanne est loin d’avoir réalisé sa prestation la plus aboutie de la saison, ce qui devait être fait l’a bien été.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Vétéran» à 24 ans, Loosli a changé de statut
Le défenseur de la Tuilière est le plus ancien par ordre d’arrivée dans l’effectif vaudois. Avant le derby contre Sion dimanche, il raconte son nouveau rôle et en quoi il a progressé.
Noah Loosli, défenseur central de l’équipe du Lausanne-Sport (LS).
Noah Loosli n’a que 24 ans, qu’il a fêtés le 23 janvier, mais cela ne l’empêche nullement d’avoir un statut très particulier dans le vestiaire du LS comme sur le terrain: hormis la promotion des espoirs formés au club (Puertas, Bares, Schmidt), le défenseur est le plus ancien dans l’ordre d’arrivée parmi les joueurs les plus souvent utilisés par Giorgio Contini. Le jeune homme avait débarqué à Lausanne en février 2018 en provenance de Grasshopper, bien avant Kukuruzovic (juillet 2018) ou Monteiro (une année plus tard). Arrivés cette saison et ne partageant aucun vécu local, les Guessand, Da Cunha, Zekhnini ou autres Mahou sont eux hors concours
Tout l’inverse d’un Loosli qui a déjà quasi tout connu entre la vieille Pontaise et la Tuilière, entre l’ombre et la lumière, et qui s’est imposé comme un pilier indispensable de la défense. «C’est vrai que j’ai déjà vécu pas mal de choses ici, sourit-il. Mon statut a dorénavant changé, ce qui se traduit par davantage de responsabilités. Je peux plus facilement encadrer les plus jeunes, ou ceux qui viennent d’arriver. Mais en retour, je peux aussi apprendre d’un joueur moins expérimenté. Cela ne va pas que dans un seul sens.»
«Chacun connaît son rôle et ce qu’il doit faire en priorité, personne ne s’éparpille.»
Noah Loosli, défenseur du LS
Après un début d’année 2021 compliqué (5 matches/1 point), le néo-promu n’a jamais paniqué jusqu’à retrouver son identité de jeu. Il en a résulté un net regain de confiance qui allait s’accompagner d’un supplément d’audace. Comment qualifier la force tranquille émanant de ce LS-là? «Chacun connaît son rôle et ce qu’il doit faire en priorité, personne ne s’éparpille. Tout le groupe partage les mêmes convictions. Quand on décide d’instaurer un pressing par exemple, tout le monde suit.»
Entre plaisir offensif assumé et solidité défensive retrouvée, Lausanne maintient le cap qu’il s’est fixé. «Notre volonté de gagner dépend aussi de notre capacité à bien défendre. Lorsque l’on ne prend pas de but, on a déjà effectué la moitié du chemin.»
Proche du podium et de l’Europe
La très spectaculaire embellie vaudoise tient aussi au fait que le résident de la Tuilière s’est fait l’auteur d’une série - 4 matches/10 points - toujours en cours qui l’a fait changer de dimension. De possible candidat à la relégation, le voici prétendant à l’Europe - seuls trois points le séparent de la place de dauphin occupée par Bâle. De là à revoir ses ambitions à la hausse? Peut-être mais à condition d’atteindre préalablement l’objectif initial, limité d’abord au seul maintien. «L’objectif reste le même, reprend Loosli. Cela pourrait même être un piège que d’en changer maintenant. Pour l’instant, on ne pense pas à l’Europe. Mais cela viendra peut-être un jour
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00:23
«On sait que Sion doit faire des points et… que l’on a perdu contre eux.»
Noah Loosli, défenseur du LS
Notre interlocuteur le sait: avec Sion, Lausanne affronte une équipe en perdition. «Ce sont les plus dangereuses, prévient le No 5 de la Tuilière. On sait que Sion doit faire des points et… que l’on a perdu contre eux.»
Contrairement à beaucoup de ses coéquipiers, le défenseur connaît l’importance du rendez-vous, toute la rivalité d’un derby. «Un derby, c’est toujours un match spécial, un peu à part. L’absence du public se répercute bien sûr au niveau des émotions ressenties mais cela ne diminue en rien l’intensité du rendez-vous.»
En fin de contrat en juin
Formé à Grasshopper, passé ensuite par Wohlen et Schaffhouse, le natif de Brugg (AG) a déjà disputé 84 matches sous les couleurs du LS. À l’instar de plusieurs autres joueurs, dont son capitaine, Loosli sera en fin de contrat en juin. Pour l’heure, rien n’a été décidé. Mais son avènement a déjà suscité des convoitises, y compris à l’étranger. «Ce que je sais, c’est que je me sens bien ici et que le staff en place m’a permis de progresser. Je ne suis déjà plus le même joueur qu’à mon arrivée il y a plus de trois ans, ce qui est rassurant, me direz-vous…» Sa valeur marchande a suivi la même progression, passant de quelque 550’000 francs au printemps 2018 à plus de 1,7 million de francs aujourd’hui.
Souvent buteur en Challenge League, Noah Loosli n’a pas encore trouvé le chemin des filets dans l’élite. Le derby coïncidera-t-il avec son premier but en Super League? «J’ai failli marquer à Vaduz. Je m’en approche donc sans pour autant en faire une fixation. Ce qui prime à mes yeux, c’est surtout de ne pas encaisser de but.» Paroles d’un défenseur bien dans ses crampons.
Lausanne–Sion, dimanche 16h
Le défenseur de la Tuilière est le plus ancien par ordre d’arrivée dans l’effectif vaudois. Avant le derby contre Sion dimanche, il raconte son nouveau rôle et en quoi il a progressé.
Noah Loosli, défenseur central de l’équipe du Lausanne-Sport (LS).
Noah Loosli n’a que 24 ans, qu’il a fêtés le 23 janvier, mais cela ne l’empêche nullement d’avoir un statut très particulier dans le vestiaire du LS comme sur le terrain: hormis la promotion des espoirs formés au club (Puertas, Bares, Schmidt), le défenseur est le plus ancien dans l’ordre d’arrivée parmi les joueurs les plus souvent utilisés par Giorgio Contini. Le jeune homme avait débarqué à Lausanne en février 2018 en provenance de Grasshopper, bien avant Kukuruzovic (juillet 2018) ou Monteiro (une année plus tard). Arrivés cette saison et ne partageant aucun vécu local, les Guessand, Da Cunha, Zekhnini ou autres Mahou sont eux hors concours
Tout l’inverse d’un Loosli qui a déjà quasi tout connu entre la vieille Pontaise et la Tuilière, entre l’ombre et la lumière, et qui s’est imposé comme un pilier indispensable de la défense. «C’est vrai que j’ai déjà vécu pas mal de choses ici, sourit-il. Mon statut a dorénavant changé, ce qui se traduit par davantage de responsabilités. Je peux plus facilement encadrer les plus jeunes, ou ceux qui viennent d’arriver. Mais en retour, je peux aussi apprendre d’un joueur moins expérimenté. Cela ne va pas que dans un seul sens.»
«Chacun connaît son rôle et ce qu’il doit faire en priorité, personne ne s’éparpille.»
Noah Loosli, défenseur du LS
Après un début d’année 2021 compliqué (5 matches/1 point), le néo-promu n’a jamais paniqué jusqu’à retrouver son identité de jeu. Il en a résulté un net regain de confiance qui allait s’accompagner d’un supplément d’audace. Comment qualifier la force tranquille émanant de ce LS-là? «Chacun connaît son rôle et ce qu’il doit faire en priorité, personne ne s’éparpille. Tout le groupe partage les mêmes convictions. Quand on décide d’instaurer un pressing par exemple, tout le monde suit.»
Entre plaisir offensif assumé et solidité défensive retrouvée, Lausanne maintient le cap qu’il s’est fixé. «Notre volonté de gagner dépend aussi de notre capacité à bien défendre. Lorsque l’on ne prend pas de but, on a déjà effectué la moitié du chemin.»
Proche du podium et de l’Europe
La très spectaculaire embellie vaudoise tient aussi au fait que le résident de la Tuilière s’est fait l’auteur d’une série - 4 matches/10 points - toujours en cours qui l’a fait changer de dimension. De possible candidat à la relégation, le voici prétendant à l’Europe - seuls trois points le séparent de la place de dauphin occupée par Bâle. De là à revoir ses ambitions à la hausse? Peut-être mais à condition d’atteindre préalablement l’objectif initial, limité d’abord au seul maintien. «L’objectif reste le même, reprend Loosli. Cela pourrait même être un piège que d’en changer maintenant. Pour l’instant, on ne pense pas à l’Europe. Mais cela viendra peut-être un jour
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«On sait que Sion doit faire des points et… que l’on a perdu contre eux.»
Noah Loosli, défenseur du LS
Notre interlocuteur le sait: avec Sion, Lausanne affronte une équipe en perdition. «Ce sont les plus dangereuses, prévient le No 5 de la Tuilière. On sait que Sion doit faire des points et… que l’on a perdu contre eux.»
Contrairement à beaucoup de ses coéquipiers, le défenseur connaît l’importance du rendez-vous, toute la rivalité d’un derby. «Un derby, c’est toujours un match spécial, un peu à part. L’absence du public se répercute bien sûr au niveau des émotions ressenties mais cela ne diminue en rien l’intensité du rendez-vous.»
En fin de contrat en juin
Formé à Grasshopper, passé ensuite par Wohlen et Schaffhouse, le natif de Brugg (AG) a déjà disputé 84 matches sous les couleurs du LS. À l’instar de plusieurs autres joueurs, dont son capitaine, Loosli sera en fin de contrat en juin. Pour l’heure, rien n’a été décidé. Mais son avènement a déjà suscité des convoitises, y compris à l’étranger. «Ce que je sais, c’est que je me sens bien ici et que le staff en place m’a permis de progresser. Je ne suis déjà plus le même joueur qu’à mon arrivée il y a plus de trois ans, ce qui est rassurant, me direz-vous…» Sa valeur marchande a suivi la même progression, passant de quelque 550’000 francs au printemps 2018 à plus de 1,7 million de francs aujourd’hui.
Souvent buteur en Challenge League, Noah Loosli n’a pas encore trouvé le chemin des filets dans l’élite. Le derby coïncidera-t-il avec son premier but en Super League? «J’ai failli marquer à Vaduz. Je m’en approche donc sans pour autant en faire une fixation. Ce qui prime à mes yeux, c’est surtout de ne pas encaisser de but.» Paroles d’un défenseur bien dans ses crampons.
Lausanne–Sion, dimanche 16h
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2021/03/07/un-ls-sans-id/
centvingt- Localisation : Lausanne
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