Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne se laisse piéger par le FC Sion de Constantin
Coaché par son président, le club valaisan a enlevé le derby (1-3). Pour le club vaudois, c’est un brutal retour sur terre qui interpelle.
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 20h22
Christian Constantin a montré du caractère au bord du terrain. Comme son équipe sur la pelouse.
Christian Constantin a montré du caractère au bord du terrain. Comme son équipe sur la pelouse.
KEYSTONE/Laurent Gilliéron
Christian Constantin a toujours aimé faire le show. Pour les besoins d’une émission des Fêtes de la RTS, le président du FC Sion avait d’ailleurs partagé entre Noël et Nouvel-An l’écran - et la scène - avec l’imitateur Yann Lambiel et Stan Wawrinka. Dans «La voix est libre», il campait le rôle d’un entraîneur du Lausanne-Sport faisant le pitre et suer sang et eau ses deux prestigieuses recrues sur la pelouse même de la Tuilière.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
À l’occasion du derby romand contre Lausanne, on a retrouvé le boss valaisan dans un rôle qu’il affectionne par-dessus tout: celui de coach intérimaire propulsé sous l’objectif des photographes, une fonction qu’il avait préalablement déjà eu l’occasion d’exercer à cinq reprises, pour des mandats d’une durée fort variable. Engoncé dans son manteau beige, le (premier) successeur de Grosso ne pouvait espérer fêter de meilleurs débuts. Dans le match verbal qu’il a livré avec son homologue, «coach CC» devait nettement l’emporter en ne cessant d’encourager – et aussi replacer – ses joueurs alors que Contini demeurait plus discret.
Affichant une solidarité sans faille et un état d’esprit que l’on avait vainement cherché durant la semaine écoulée, les naufragés de Tourbillon ont sonné la révolte des braves. À défaut de soigner le spectacle, sans doute même incapable d’en offrir un, le visiteur a laissé ses tripes sur la pelouse et profité d’une coupable apathie vaudoise au début de chaque période. Il n’en fallait pas plus pour permettre au jeune Brésilien Baltazar (20 ans) de frapper à deux reprises. Mû par l’urgence de quitter une dernière place dont il avait hérité la veille après l’exploit de Vaduz à Berne, Sion a réussi son derby autant que Lausanne a raté le sien.
Deux poteaux vaudois
Alors que rien ne laissait pourtant présager une fin de série, le néo-promu a clairement manqué un rendez-vous qui aurait pu lui permettre de s’installer sur le podium et de flirter avec l’Europe. Ce brutal coup d’arrêt équivaut à un dur retour à la réalité pour une équipe qui s’est peut-être imprudemment (inconsciemment aussi?) laissée griser par l’embellie manifestée ces derniers temps. Une semaine après avoir brillé contre Lugano, le LS n’a jamais pu reproduire un jeu similaire, à l’image d’un Mahou demeuré très en deçà du potentiel exprimé contre les Bianconeri.
Les événements n’ont certes pas souri au résident de la Tuilière si l’on songe que Bares (14e) et Puertas (87e) ont chacun trouvé le poteau et que le deuxième but valaisan est entaché d’une faute de Karlen sur Bares que M. Fähndrich n’a pas sanctionnée mais la vérité impose de dire que l’on attendait davantage des coéquipiers de Kukuruzovic dont le penalty égalisateur n’a au final servi à rien.
«Certains ont commencé à parler d’Europe mais il incombe surtout de rester humble.»
Giorgio Contini, coach du LS
À la Tuilière, on a vu d’un côté une équipe qui se battait pour sa survie, avec des joueurs s’arrachant sur chaque ballon et de l’autre, une formation trop sage, trop timorée, empruntée de surcroît dans les deux zones décisives; avec trop d’erreurs individuelles en défense (ce dont Sion n’a pas manqué de profiter) et pas assez de détermination dans le dernier geste. Voilà qui fait déjà tout de suite beaucoup. «On a manqué de percussion, convenait Giorgio Contini. Certains ont commencé à parler d’Europe mais il incombe surtout de rester humble.»
«Les gars ont été formidables. Mon rôle, c’était de nous sortir de la mouise…»
Christian Constantin, président-entraîneur du FC Sion
Grâce au show CC, le choc psychologique a fonctionné à Sion. Après avoir relancé ses vieux grognards et sorti du placard quelques espoirs oubliés, le boss de Tourbillon a eu l’élégance de ne pas s’en attribuer les seuls mérites. «Les gars ont été formidables. Mon rôle, c’était de nous sortir de la mouise…» Dans une semaine, Christian Constantin rempilera-t-il contre Servette, à l’occasion du derby du Rhône? «Si je trouve un coach dans la semaine, non. Sinon, on continuera ainsi…»
Une défaite ennuyeuse pour le coach
Lausanne, qui n’a plus battu Sion à domicile depuis 2013 (avec huit revers de rang), ne pourra pas, quant à lui, faire l’économie d’une remise en question tant il a craqué d’abord mentalement. On a la très fâcheuse impression que ses joueurs n’étaient pas prêts à se sublimer. Encore moins à se faire violence. Question niaque, il n’y a pas eu photo. Cette défaite, qui est aussi celle de Giorgio Contini, est ennuyeuse pour l’avenir du coach. On sait que le technicien sera en fin de contrat au 30 juin et que ses dirigeants ne manifestent guère d’empressement à lui renouveler son bail.
Alors que Contini avait l’occasion rêvée d’accentuer la pression sur son employeur, le voici qui va devoir relancer une mécanique qui s’essouffle, Lausanne étant à nouveau empêtré dans la lutte pour le maintien. La lutte finale ne fait que continuer, elle passera par Zurich samedi.
Coaché par son président, le club valaisan a enlevé le derby (1-3). Pour le club vaudois, c’est un brutal retour sur terre qui interpelle.
Nicolas Jacquier
Publié aujourd’hui à 20h22
Christian Constantin a montré du caractère au bord du terrain. Comme son équipe sur la pelouse.
Christian Constantin a montré du caractère au bord du terrain. Comme son équipe sur la pelouse.
KEYSTONE/Laurent Gilliéron
Christian Constantin a toujours aimé faire le show. Pour les besoins d’une émission des Fêtes de la RTS, le président du FC Sion avait d’ailleurs partagé entre Noël et Nouvel-An l’écran - et la scène - avec l’imitateur Yann Lambiel et Stan Wawrinka. Dans «La voix est libre», il campait le rôle d’un entraîneur du Lausanne-Sport faisant le pitre et suer sang et eau ses deux prestigieuses recrues sur la pelouse même de la Tuilière.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
À l’occasion du derby romand contre Lausanne, on a retrouvé le boss valaisan dans un rôle qu’il affectionne par-dessus tout: celui de coach intérimaire propulsé sous l’objectif des photographes, une fonction qu’il avait préalablement déjà eu l’occasion d’exercer à cinq reprises, pour des mandats d’une durée fort variable. Engoncé dans son manteau beige, le (premier) successeur de Grosso ne pouvait espérer fêter de meilleurs débuts. Dans le match verbal qu’il a livré avec son homologue, «coach CC» devait nettement l’emporter en ne cessant d’encourager – et aussi replacer – ses joueurs alors que Contini demeurait plus discret.
Affichant une solidarité sans faille et un état d’esprit que l’on avait vainement cherché durant la semaine écoulée, les naufragés de Tourbillon ont sonné la révolte des braves. À défaut de soigner le spectacle, sans doute même incapable d’en offrir un, le visiteur a laissé ses tripes sur la pelouse et profité d’une coupable apathie vaudoise au début de chaque période. Il n’en fallait pas plus pour permettre au jeune Brésilien Baltazar (20 ans) de frapper à deux reprises. Mû par l’urgence de quitter une dernière place dont il avait hérité la veille après l’exploit de Vaduz à Berne, Sion a réussi son derby autant que Lausanne a raté le sien.
Deux poteaux vaudois
Alors que rien ne laissait pourtant présager une fin de série, le néo-promu a clairement manqué un rendez-vous qui aurait pu lui permettre de s’installer sur le podium et de flirter avec l’Europe. Ce brutal coup d’arrêt équivaut à un dur retour à la réalité pour une équipe qui s’est peut-être imprudemment (inconsciemment aussi?) laissée griser par l’embellie manifestée ces derniers temps. Une semaine après avoir brillé contre Lugano, le LS n’a jamais pu reproduire un jeu similaire, à l’image d’un Mahou demeuré très en deçà du potentiel exprimé contre les Bianconeri.
Les événements n’ont certes pas souri au résident de la Tuilière si l’on songe que Bares (14e) et Puertas (87e) ont chacun trouvé le poteau et que le deuxième but valaisan est entaché d’une faute de Karlen sur Bares que M. Fähndrich n’a pas sanctionnée mais la vérité impose de dire que l’on attendait davantage des coéquipiers de Kukuruzovic dont le penalty égalisateur n’a au final servi à rien.
«Certains ont commencé à parler d’Europe mais il incombe surtout de rester humble.»
Giorgio Contini, coach du LS
À la Tuilière, on a vu d’un côté une équipe qui se battait pour sa survie, avec des joueurs s’arrachant sur chaque ballon et de l’autre, une formation trop sage, trop timorée, empruntée de surcroît dans les deux zones décisives; avec trop d’erreurs individuelles en défense (ce dont Sion n’a pas manqué de profiter) et pas assez de détermination dans le dernier geste. Voilà qui fait déjà tout de suite beaucoup. «On a manqué de percussion, convenait Giorgio Contini. Certains ont commencé à parler d’Europe mais il incombe surtout de rester humble.»
«Les gars ont été formidables. Mon rôle, c’était de nous sortir de la mouise…»
Christian Constantin, président-entraîneur du FC Sion
Grâce au show CC, le choc psychologique a fonctionné à Sion. Après avoir relancé ses vieux grognards et sorti du placard quelques espoirs oubliés, le boss de Tourbillon a eu l’élégance de ne pas s’en attribuer les seuls mérites. «Les gars ont été formidables. Mon rôle, c’était de nous sortir de la mouise…» Dans une semaine, Christian Constantin rempilera-t-il contre Servette, à l’occasion du derby du Rhône? «Si je trouve un coach dans la semaine, non. Sinon, on continuera ainsi…»
Une défaite ennuyeuse pour le coach
Lausanne, qui n’a plus battu Sion à domicile depuis 2013 (avec huit revers de rang), ne pourra pas, quant à lui, faire l’économie d’une remise en question tant il a craqué d’abord mentalement. On a la très fâcheuse impression que ses joueurs n’étaient pas prêts à se sublimer. Encore moins à se faire violence. Question niaque, il n’y a pas eu photo. Cette défaite, qui est aussi celle de Giorgio Contini, est ennuyeuse pour l’avenir du coach. On sait que le technicien sera en fin de contrat au 30 juin et que ses dirigeants ne manifestent guère d’empressement à lui renouveler son bail.
Alors que Contini avait l’occasion rêvée d’accentuer la pression sur son employeur, le voici qui va devoir relancer une mécanique qui s’essouffle, Lausanne étant à nouveau empêtré dans la lutte pour le maintien. La lutte finale ne fait que continuer, elle passera par Zurich samedi.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.bluewin.ch/fr/sport/football/ls-sion-on-a-aime-on-a-moins-aime-615384.html?fbclid=IwAR2KOW964ImMMtCdEXPN2cRCRY8Q3PexdOQ9VMq13i4YLPo2wtyIkNRU44M
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Récompense internationale
Stade de l’année: la Tuilière termine deuxième
L’écrin du Lausanne-Sport faisait partie des nominés pour un prix remis cette semaine par un site spécialisé dans les enceintes sportives.
La concurrence était rude, avec des stades gigantesques en face, mais La Tuilière de Lausanne a fait excellente figure lors de la 11e édition du «stade de l’année» du site spécialisé StadiumDB.com. L’enceinte du LS a terminé en deuxième position du prix remis cette semaine par un jury d’architectes.
Le vainqueur est le SoFi Stadium de Los Angeles, stade de football américain, le premier des États-Unis à être couronné par ce concours. Il succède au stade Ferenc-Puskás de Budapest (Hongrie). Suivent La Tuilière donc et le Xi’an OSC Stadium (Chine) pour compléter le podium.
Les vingt stades présélectionnés ont également été soumis à un vote populaire. La Tuilière finit là à une modeste 12e place. Le grand gagnant, avec une très large avance, est le Sultan Ibrahim Stadium d’Iskandar Puteri (Malaisie), qui devance l’Allegiant Stadium de Las Vegas (États-Unis) et le stade Ahmed-ben-Ali d’Al Rayyan (Qatar), qui accueillera la prochaine Coupe du monde de football.
Le prix du «stade de l’année» est remis tous les ans à une enceinte sportive ouverte – ou rénovée – au cours des douze derniers mois. Pour cette édition, le jury était composé de Karsten Fiebiger (Allemagne), Bill Massey (États-Unis), Massimo Roj (Italie) et Nikos Siapkaras (Grèce), des architectes spécialisés dans les stades.
Conçu par les Biennois de mlzd+Sollberger Bögli Architekten AG, le stade de la Tuilière a été inauguré fin novembre dernier, le Lausanne-Sport délaissant ainsi son historique Pontaise. En raison des mesures sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus, il n’a toujours pas pu accueillir ses premiers spectateurs.
Stade de l’année: la Tuilière termine deuxième
L’écrin du Lausanne-Sport faisait partie des nominés pour un prix remis cette semaine par un site spécialisé dans les enceintes sportives.
La concurrence était rude, avec des stades gigantesques en face, mais La Tuilière de Lausanne a fait excellente figure lors de la 11e édition du «stade de l’année» du site spécialisé StadiumDB.com. L’enceinte du LS a terminé en deuxième position du prix remis cette semaine par un jury d’architectes.
Le vainqueur est le SoFi Stadium de Los Angeles, stade de football américain, le premier des États-Unis à être couronné par ce concours. Il succède au stade Ferenc-Puskás de Budapest (Hongrie). Suivent La Tuilière donc et le Xi’an OSC Stadium (Chine) pour compléter le podium.
Les vingt stades présélectionnés ont également été soumis à un vote populaire. La Tuilière finit là à une modeste 12e place. Le grand gagnant, avec une très large avance, est le Sultan Ibrahim Stadium d’Iskandar Puteri (Malaisie), qui devance l’Allegiant Stadium de Las Vegas (États-Unis) et le stade Ahmed-ben-Ali d’Al Rayyan (Qatar), qui accueillera la prochaine Coupe du monde de football.
Le prix du «stade de l’année» est remis tous les ans à une enceinte sportive ouverte – ou rénovée – au cours des douze derniers mois. Pour cette édition, le jury était composé de Karsten Fiebiger (Allemagne), Bill Massey (États-Unis), Massimo Roj (Italie) et Nikos Siapkaras (Grèce), des architectes spécialisés dans les stades.
Conçu par les Biennois de mlzd+Sollberger Bögli Architekten AG, le stade de la Tuilière a été inauguré fin novembre dernier, le Lausanne-Sport délaissant ainsi son historique Pontaise. En raison des mesures sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus, il n’a toujours pas pu accueillir ses premiers spectateurs.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Interview "tu préfères ..." de Per-Egil Flo, joueur qu'on a pas forcément l'habitude de voir dans les médias.
A la question "préfères-tu finir ta carrière au LS ou au FC Bâle?", il a quand même répondu Bâle...
https://welovefootball.news.raiffeisen.ch/videos/all/zl3IaQn5/would-you-rather-per-egil-flo-ls
A la question "préfères-tu finir ta carrière au LS ou au FC Bâle?", il a quand même répondu Bâle...
https://welovefootball.news.raiffeisen.ch/videos/all/zl3IaQn5/would-you-rather-per-egil-flo-ls
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C est une pive ,ou alors on sais mtn qu il ne sera plus la la saison prochaine
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
On va dire qu il a pas reflechi.. Aucun intérêt ces interviews
Mike21- Roi du prono 22-23
- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ok alors c est une pive
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
J'ai toujours bien aimé Flo. Il n'a jamais triché. Il a d excellents matchs à son actifs et d'autres moins bons.
Après, Bâle joue la coupe d'Europe chaque année, c'est clair que pour le moment c'est plus sexy que nous qui n'avons comme objectif que de nous maintenir... En plus devant dans ce climat d'incertitude que notre cher Cissé provoque, je comprends sa réponse.... Tant qu'il ne dit pas Servette ou Sion, ça ne me dérange pas !
Après, Bâle joue la coupe d'Europe chaque année, c'est clair que pour le moment c'est plus sexy que nous qui n'avons comme objectif que de nous maintenir... En plus devant dans ce climat d'incertitude que notre cher Cissé provoque, je comprends sa réponse.... Tant qu'il ne dit pas Servette ou Sion, ça ne me dérange pas !
Thierrible- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 27/07/2007
Qwertz et rv aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Juste.........quand tu vois le palmarès depuis 20 ans du LS comparé à Basel ou YB, il n'y a pas photo !!!
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Réaction spectaculaire du LS
Football Trop passifs en première mi-temps, les joueurs de Giorgio Contini ont su réagir après la pause. Au Letzigrund, ils auraient même mérité les trois points.
Jean-Claude Schertenleib jean-claude.schertenleib @lematindimanche.ch
Le LS, façon fantôme en entrée. Enfin, dès la sixième minute, un peu comme si la reprise de volée acrobatique de Guessand, passée de très peu à côté de la cage de Brecher, avait tétanisé les Vaudois. Dès lors figés, brouillons, spectateurs des petits numéros de Marchesano, un sacré diable celui-ci, qui allait offrir l’ouverture de la marque à Kramer. Donc à Zurich. Et qui allait encore se montrer dangereux à la trentième.
Message compris
Que faire face à ce marasme? Telle est la question qui se posait à Giorgio Contini. Qui allait utiliser les outils à sa disposition, en remplaçant d’abord un Suzuki un peu léger et, surtout, en haussant le ton dans le vestiaire à la pause: «J’ai dit que ça n’allait pas du tout comme cela, que nous devions être beaucoup plus actifs.» Message reçu cinq sur cinq et, parce que dans les rangs lausannois, il y a énormément de talent, parce que les joueurs ont compris le message, les Vaudois allaient revenir au jeu totalement transformés.
Zurich recule
Oubliée la passe à dix, le plus fort du temps en reculant. Oubliée cette passivité initiale, qui avait permis au FCZ de prendre les devants. C’est un Lausanne combattif, convaincant, qui allait presser son adversaire en deuxième mi-temps. Un adversaire qui, à son tour, allait se transformer en spectateur, se repliant, acceptant de devoir défendre, en espérant bien sûr pouvoir lancer une ou deux contre-attaques dangereuses. Mais dans ce domaine aussi, Zurich n’allait que faire pâle figure. Étrange échange des rôles, Lausanne sonnant haut et fort le clairon, à l’image de son capitaine Stjepan Kukuruzovic, haussant à son tour la voix et montrant la voie aux siens, à ces joueurs de talent qui ont pour noms Puertas et, bien sûr, Evann Guessand. Le but égalisateur du No 9 lausannois, alors que le ciel zurichois pleurait tant et plus, est de ceux qu’on va se passer en boucle pendant quelques jours, parce qu’il exprime à la fois la maîtrise technique, la rapidité et le coup d’œil parfait.
Avant le match, Giorgio Contini rappelait la situation de son équipe, pour qui une victoire peut se transformer en rêve européen; pour qui une défaite signifie tension, souffle chaud dans le dos, danger. «Parfois, il manque un peu de rigueur», disait le coach vendredi. Ce samedi, dans les vestiaires du Letzigrund, il a dû le rappeler. Ses joueurs ont compris le message. À un point tel qu’on peut se demander, ce matin, si le LS ne doit pas avoir quelques regrets. Un point c’est bien. Mais voilà, trois points, c’eût été beaucoup mieux!
Zurich - Lausanne 1-1 (1-0)
Football Trop passifs en première mi-temps, les joueurs de Giorgio Contini ont su réagir après la pause. Au Letzigrund, ils auraient même mérité les trois points.
Jean-Claude Schertenleib jean-claude.schertenleib @lematindimanche.ch
Le LS, façon fantôme en entrée. Enfin, dès la sixième minute, un peu comme si la reprise de volée acrobatique de Guessand, passée de très peu à côté de la cage de Brecher, avait tétanisé les Vaudois. Dès lors figés, brouillons, spectateurs des petits numéros de Marchesano, un sacré diable celui-ci, qui allait offrir l’ouverture de la marque à Kramer. Donc à Zurich. Et qui allait encore se montrer dangereux à la trentième.
Message compris
Que faire face à ce marasme? Telle est la question qui se posait à Giorgio Contini. Qui allait utiliser les outils à sa disposition, en remplaçant d’abord un Suzuki un peu léger et, surtout, en haussant le ton dans le vestiaire à la pause: «J’ai dit que ça n’allait pas du tout comme cela, que nous devions être beaucoup plus actifs.» Message reçu cinq sur cinq et, parce que dans les rangs lausannois, il y a énormément de talent, parce que les joueurs ont compris le message, les Vaudois allaient revenir au jeu totalement transformés.
Zurich recule
Oubliée la passe à dix, le plus fort du temps en reculant. Oubliée cette passivité initiale, qui avait permis au FCZ de prendre les devants. C’est un Lausanne combattif, convaincant, qui allait presser son adversaire en deuxième mi-temps. Un adversaire qui, à son tour, allait se transformer en spectateur, se repliant, acceptant de devoir défendre, en espérant bien sûr pouvoir lancer une ou deux contre-attaques dangereuses. Mais dans ce domaine aussi, Zurich n’allait que faire pâle figure. Étrange échange des rôles, Lausanne sonnant haut et fort le clairon, à l’image de son capitaine Stjepan Kukuruzovic, haussant à son tour la voix et montrant la voie aux siens, à ces joueurs de talent qui ont pour noms Puertas et, bien sûr, Evann Guessand. Le but égalisateur du No 9 lausannois, alors que le ciel zurichois pleurait tant et plus, est de ceux qu’on va se passer en boucle pendant quelques jours, parce qu’il exprime à la fois la maîtrise technique, la rapidité et le coup d’œil parfait.
Avant le match, Giorgio Contini rappelait la situation de son équipe, pour qui une victoire peut se transformer en rêve européen; pour qui une défaite signifie tension, souffle chaud dans le dos, danger. «Parfois, il manque un peu de rigueur», disait le coach vendredi. Ce samedi, dans les vestiaires du Letzigrund, il a dû le rappeler. Ses joueurs ont compris le message. À un point tel qu’on peut se demander, ce matin, si le LS ne doit pas avoir quelques regrets. Un point c’est bien. Mais voilà, trois points, c’eût été beaucoup mieux!
Zurich - Lausanne 1-1 (1-0)
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un peu d’air pour Lausanne
Le LS, un futur grand qui s’ignore encore?
C’est devenu une constante dans le football sauce Covid-19: toutes les équipes ou presque montrent plusieurs visages. Peuvent passer en quelques minutes – d’une mi-temps à l’autre, en ce qui concerne le LS de samedi à Zurich (1-1) – d’une passivité coupable à un panache certain.
Jean-Claude Schertenleib Zurich
Publié aujourd’hui à 16h33
Dis-moi comment tu joues, je te dirai qui tu es! Qui est vraiment le LS, version 2020-2021? Une équipe capable de se cacher, d’abuser des passes latérales ou en retrait, comme si elle refusait le combat? Ou alors cette formation qui s’engage avec foi, qui monte en première ligne et qui réussit à rompre les résistances par quelques déviations habiles, par une volonté totale de frapper?
Giorgio Contini, et il n’est pas le seul, se pose bien sûr la question. Rappelant notamment la situation de son équipe au classement, si proche du soleil, mais pas encore assez éloignée des brumes venues de l’arrière, dont celles d’une principauté nichée aux confins est du terrain de jeu baptisé Super League.
Un point gagné, vraiment?
On pourrait répondre à cette question en en posant une autre: et si le LS actuel était tout simplement – quel bonheur – un futur grand qui s’ignore encore? Parce que, même s’il ne faut pas s’emporter, même si l’usage des œillères n’est jamais recommandé – Zurich a été mauvais en deuxième mi-temps, reculant dans ses tranchées, s’offrant en victime expiatoire à l’adversaire et, en plus, se montrant souvent incapable de réussir des contrôles faciles –, Lausanne a pris le match en mains sans le moindre complexe. Pressant, s’offrant l’égalisation et des occasions de l’emporter, pour finir de reprendre le car avec une autre question à l’esprit: «Avons-nous gagné un point? Ou en avons-nous perdu deux?»
Car c’est encore là que le bât blesse, là qu’il y a du travail à mener pour devenir un grand: comment, pourquoi avoir gâché cette première mi-temps? «Nous sommes bien entrés dans le match, explique Giorgio Contini, nous nous sommes offert rapidement une belle occasion – le premier geste génial de Guessand, dont la volée acrobatique de la 6e minute ne passe pas loin des poteaux de la cage de Brecher –, avant d’encaisser ce but contre le cours du jeu.» Un but né dans les pieds de Marchesano, un sacré artiste celui-là, qui, en deux passements de jambes, élimine trois cerbères pour adresser un centre-tir au second poteau où se trouve, très (trop?) avancé, Kramer. C’est la douche froide quelques minutes avant la douche tout court.
Le LS va tenter de réagir, par un bon coup franc de Puertas des 25 mètres (par-dessus), avant une tentative de Guessand au premier poteau, mais Brecher se transforme en muraille. Puis, plus grand-chose, comme si la machine s’était enrayée, pour le plus grand confort d’un adversaire qui n’avait visiblement pas beaucoup envie d’en faire plus. Et quand, sur une longue balle en cloche d’Omeragic, Marchesano a repris de volée, dans l’axe (30e), on s’est dit qu’il faisait de plus en plus froid. La marque, elle, restait gelée: 1-0.
Giorgio Contini a dirigé une équipe à deux visages au Letzigrund.
Keystone
«À la pause, j’ai dit: cela ne va pas comme ça, on doit être plus actif.»
La réaction allait venir. Cinglante même, dès la reprise. Un peu comme si une nouvelle équipe – mis à part le remplacement de Suzuki par Tsoungui, c’étaient exactement les mêmes hommes – prenait possession de la pelouse du Letzigrund: «Nous aurions pu marquer en première mi-temps, mais nous n’étions pas assez précis. Alors, j’ai dit: cela ne va pas comme cela, on doit être beaucoup plus actifs», précise le coach.
Aussitôt dit, aussitôt compris, presque aussitôt fait. Après un quart d’heure d’observation, Kukuruzovic, en bon capitaine, comme Roland à Roncevaux, va donner le signal de la révolte par un tir de très loin, mais surtout très puissant: oui, le LS peut encore être dangereux. Il le prouvera à la 67e, sur un numéro de Guessand pour l’égalisation. Il le rappellera un peu plus tard lorsque, sur son quatrième coup de coin (80e), la reprise de Puertas oblige Brecher à se détendre.
L’essentiel est sauvé, la mission comptable est remplie, malgré quelques regrets légitimes, malgré cette impression que, ma foi, les trois points étaient plus que possibles. Reste désormais à bien préparer la prochaine venue de Saint-Gall, encore une de ces équipes qui voit l’Europe pas loin devant elle, mais qui sait aussi que la menace, derrière, reste réelle
Le LS, un futur grand qui s’ignore encore?
C’est devenu une constante dans le football sauce Covid-19: toutes les équipes ou presque montrent plusieurs visages. Peuvent passer en quelques minutes – d’une mi-temps à l’autre, en ce qui concerne le LS de samedi à Zurich (1-1) – d’une passivité coupable à un panache certain.
Jean-Claude Schertenleib Zurich
Publié aujourd’hui à 16h33
Dis-moi comment tu joues, je te dirai qui tu es! Qui est vraiment le LS, version 2020-2021? Une équipe capable de se cacher, d’abuser des passes latérales ou en retrait, comme si elle refusait le combat? Ou alors cette formation qui s’engage avec foi, qui monte en première ligne et qui réussit à rompre les résistances par quelques déviations habiles, par une volonté totale de frapper?
Giorgio Contini, et il n’est pas le seul, se pose bien sûr la question. Rappelant notamment la situation de son équipe au classement, si proche du soleil, mais pas encore assez éloignée des brumes venues de l’arrière, dont celles d’une principauté nichée aux confins est du terrain de jeu baptisé Super League.
Un point gagné, vraiment?
On pourrait répondre à cette question en en posant une autre: et si le LS actuel était tout simplement – quel bonheur – un futur grand qui s’ignore encore? Parce que, même s’il ne faut pas s’emporter, même si l’usage des œillères n’est jamais recommandé – Zurich a été mauvais en deuxième mi-temps, reculant dans ses tranchées, s’offrant en victime expiatoire à l’adversaire et, en plus, se montrant souvent incapable de réussir des contrôles faciles –, Lausanne a pris le match en mains sans le moindre complexe. Pressant, s’offrant l’égalisation et des occasions de l’emporter, pour finir de reprendre le car avec une autre question à l’esprit: «Avons-nous gagné un point? Ou en avons-nous perdu deux?»
Car c’est encore là que le bât blesse, là qu’il y a du travail à mener pour devenir un grand: comment, pourquoi avoir gâché cette première mi-temps? «Nous sommes bien entrés dans le match, explique Giorgio Contini, nous nous sommes offert rapidement une belle occasion – le premier geste génial de Guessand, dont la volée acrobatique de la 6e minute ne passe pas loin des poteaux de la cage de Brecher –, avant d’encaisser ce but contre le cours du jeu.» Un but né dans les pieds de Marchesano, un sacré artiste celui-là, qui, en deux passements de jambes, élimine trois cerbères pour adresser un centre-tir au second poteau où se trouve, très (trop?) avancé, Kramer. C’est la douche froide quelques minutes avant la douche tout court.
Le LS va tenter de réagir, par un bon coup franc de Puertas des 25 mètres (par-dessus), avant une tentative de Guessand au premier poteau, mais Brecher se transforme en muraille. Puis, plus grand-chose, comme si la machine s’était enrayée, pour le plus grand confort d’un adversaire qui n’avait visiblement pas beaucoup envie d’en faire plus. Et quand, sur une longue balle en cloche d’Omeragic, Marchesano a repris de volée, dans l’axe (30e), on s’est dit qu’il faisait de plus en plus froid. La marque, elle, restait gelée: 1-0.
Giorgio Contini a dirigé une équipe à deux visages au Letzigrund.
Keystone
«À la pause, j’ai dit: cela ne va pas comme ça, on doit être plus actif.»
La réaction allait venir. Cinglante même, dès la reprise. Un peu comme si une nouvelle équipe – mis à part le remplacement de Suzuki par Tsoungui, c’étaient exactement les mêmes hommes – prenait possession de la pelouse du Letzigrund: «Nous aurions pu marquer en première mi-temps, mais nous n’étions pas assez précis. Alors, j’ai dit: cela ne va pas comme cela, on doit être beaucoup plus actifs», précise le coach.
Aussitôt dit, aussitôt compris, presque aussitôt fait. Après un quart d’heure d’observation, Kukuruzovic, en bon capitaine, comme Roland à Roncevaux, va donner le signal de la révolte par un tir de très loin, mais surtout très puissant: oui, le LS peut encore être dangereux. Il le prouvera à la 67e, sur un numéro de Guessand pour l’égalisation. Il le rappellera un peu plus tard lorsque, sur son quatrième coup de coin (80e), la reprise de Puertas oblige Brecher à se détendre.
L’essentiel est sauvé, la mission comptable est remplie, malgré quelques regrets légitimes, malgré cette impression que, ma foi, les trois points étaient plus que possibles. Reste désormais à bien préparer la prochaine venue de Saint-Gall, encore une de ces équipes qui voit l’Europe pas loin devant elle, mais qui sait aussi que la menace, derrière, reste réelle
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les joueurs du Lausanne-Sport sont réduits au silence
Le club a décrété le «silenzio stampa» jusqu’à la fin de la trêve internationale. Une mesure qui interpelle. On tente de la comprendre.
Florian Vaney
Selon le procédé habituel avant la plupart des matches du Lausanne-Sport, Giorgio Contini a été invité à répondre aux questions de la presse vendredi, à la veille de la réception du FC Saint-Gall. Sauf que, comme une semaine plus tôt, l’entraîneur vaudois s’est retrouvé seul. Puisque, comme une semaine plus tôt, toute demande pour échanger avec les joueurs a été refusée. La seule information officielle provenant du club, c’est que cette mesure se prolongera jusqu’au terme de la trêve internationale, autour du 1er avril. Les raisons? À l’interne, on nous répond qu’il reste un match très important avant la pause et que l’équipe est loin d’être sortie de la gonfle. Un peu léger pour expliquer une pratique qui interpelle de la sorte. On en est donc réduit à lancer des hypothèses.
À ce stade, plusieurs pistes de réflexion peuvent être empruntées. La première, et probablement la moins probable, c’est celle liée aux résultats. Autrement dit, celle qui voudrait que la situation au classement pousse le club à décréter une mise au vert totale et une concentration absolue avant les duels face à Zurich (déjà joué, 1-1 samedi dernier) et Saint-Gall. Sauf qu’on se souvient d’un LS on ne peut plus mal en point il y a encore un mois et demi. Depuis, l’écart avec la barre est devenu plus confortable, l’Europe s’est rapprochée et les dernières prestations se sont avérées nettement plus encourageantes. Fausse piste? Plutôt prétexte bien pratique. Quoi qu’il en soit, on peut passer notre route.
Crispation autour des fins de contrats
Une hypothèse plus vraisemblable concerne les contrats des joueurs, ou plutôt les fins de contrat. Une sérieuse part de l’effectif lausannois n’a pas encore signé d’accord (ou est en train de le faire) avec le club pour la saison prochaine. On peut imaginer qu’une certaine crispation se profile là autour. Le LS n’a d’ailleurs pas masqué son irritation par rapport à plusieurs demandes des médias allant dans ce sens. Le fait est que notre proposition de ne pas aborder la question lors d’un face-à-face avec un joueur n’y a rien changé. Que le sujet passe sur la table ou non, que le footballeur possède un contrat qui arrive à échéance ou non, la réponse est la même: aucun joueur ne peut s’exprimer actuellement.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois de la saison que la problématique des contrats crée une zone de turbulences au Lausanne-Sport. Lorsque Joël Monteiro avait refusé de prolonger son entente avec le club à l’automne, il avait été dans la foulée écarté des affaires de la première équipe. Une pratique particulièrement autoritaire, bien que loin d’être inédite.
Le signal envoyé n’est pas bon
On en arrive à la troisième hypothèse: le contrôle des joueurs et la volonté de lisser autant que possible leur discours. Dans ce domaine-là non plus, le club de la Tuilière n’en est pas à son coup d’essai. Un joueur accepte de parler de son quotidien de sportif professionnel malgré des problèmes de dos? Le club fait des pieds et des mains pour éviter la parution de ses propos. Un journaliste veut s’entretenir avec l’une des recrues niçoises arrivées cette saison? On lui demande d’envoyer ses questions par écrit, pour que celles-ci remontent à l’OGC Nice qui les valide ou non.
Le LS se trouve évidemment dans son bon droit. D’ailleurs, il n’a rien inventé et n’est pas le premier club à agir de la sorte. La tendance va dans ce sens et ne favorise certainement pas les belles histoires ou les discours pertinents et originaux. Reste qu’en ces temps où les suiveurs du Lausanne-Sport s’interrogent sur les motivations de leur club et où celui-ci s’égosille à rappeler qu’elles sont louables, on n’est pas certain que ce genre de signaux servent vraiment ses intérêts et son image.
Lausanne - Saint-Gallsamedi 18 h 15
Pour respirer un peu mieux
Les absents. Bolingi est suspendu, tandis que Giorgio Contini doit continuer de jongler en défense. Monteiro et Nanizayamo sont toujours blessés, tout comme Schmidt, Zohouri et Turkes.
L’adversaire. Le FC Saint-Gall n’avance décidément plus aussi vite qu’avant. Si le potentiel demeure, la constance faiblit, ce qui se ressent aussi bien sur un match que sur l’ensemble de la saison. Les hommes de Peter Zeidler n’ont pris qu’un point (2-2 contre YB) lors de leurs trois dernières sorties.
L’enjeu. Il est de taille, comme chaque week-end dans cette Super League archiserrée. Le vainqueur du duel samedi figurera devant son adversaire au classement lundi matin et pourra (à peine) souffler. On commence à connaître la chanson: deux victoires et l’Europe est à portée, deux défaites et il est question de lutte pour le maintien. F.V.
Le club a décrété le «silenzio stampa» jusqu’à la fin de la trêve internationale. Une mesure qui interpelle. On tente de la comprendre.
Florian Vaney
Selon le procédé habituel avant la plupart des matches du Lausanne-Sport, Giorgio Contini a été invité à répondre aux questions de la presse vendredi, à la veille de la réception du FC Saint-Gall. Sauf que, comme une semaine plus tôt, l’entraîneur vaudois s’est retrouvé seul. Puisque, comme une semaine plus tôt, toute demande pour échanger avec les joueurs a été refusée. La seule information officielle provenant du club, c’est que cette mesure se prolongera jusqu’au terme de la trêve internationale, autour du 1er avril. Les raisons? À l’interne, on nous répond qu’il reste un match très important avant la pause et que l’équipe est loin d’être sortie de la gonfle. Un peu léger pour expliquer une pratique qui interpelle de la sorte. On en est donc réduit à lancer des hypothèses.
À ce stade, plusieurs pistes de réflexion peuvent être empruntées. La première, et probablement la moins probable, c’est celle liée aux résultats. Autrement dit, celle qui voudrait que la situation au classement pousse le club à décréter une mise au vert totale et une concentration absolue avant les duels face à Zurich (déjà joué, 1-1 samedi dernier) et Saint-Gall. Sauf qu’on se souvient d’un LS on ne peut plus mal en point il y a encore un mois et demi. Depuis, l’écart avec la barre est devenu plus confortable, l’Europe s’est rapprochée et les dernières prestations se sont avérées nettement plus encourageantes. Fausse piste? Plutôt prétexte bien pratique. Quoi qu’il en soit, on peut passer notre route.
Crispation autour des fins de contrats
Une hypothèse plus vraisemblable concerne les contrats des joueurs, ou plutôt les fins de contrat. Une sérieuse part de l’effectif lausannois n’a pas encore signé d’accord (ou est en train de le faire) avec le club pour la saison prochaine. On peut imaginer qu’une certaine crispation se profile là autour. Le LS n’a d’ailleurs pas masqué son irritation par rapport à plusieurs demandes des médias allant dans ce sens. Le fait est que notre proposition de ne pas aborder la question lors d’un face-à-face avec un joueur n’y a rien changé. Que le sujet passe sur la table ou non, que le footballeur possède un contrat qui arrive à échéance ou non, la réponse est la même: aucun joueur ne peut s’exprimer actuellement.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois de la saison que la problématique des contrats crée une zone de turbulences au Lausanne-Sport. Lorsque Joël Monteiro avait refusé de prolonger son entente avec le club à l’automne, il avait été dans la foulée écarté des affaires de la première équipe. Une pratique particulièrement autoritaire, bien que loin d’être inédite.
Le signal envoyé n’est pas bon
On en arrive à la troisième hypothèse: le contrôle des joueurs et la volonté de lisser autant que possible leur discours. Dans ce domaine-là non plus, le club de la Tuilière n’en est pas à son coup d’essai. Un joueur accepte de parler de son quotidien de sportif professionnel malgré des problèmes de dos? Le club fait des pieds et des mains pour éviter la parution de ses propos. Un journaliste veut s’entretenir avec l’une des recrues niçoises arrivées cette saison? On lui demande d’envoyer ses questions par écrit, pour que celles-ci remontent à l’OGC Nice qui les valide ou non.
Le LS se trouve évidemment dans son bon droit. D’ailleurs, il n’a rien inventé et n’est pas le premier club à agir de la sorte. La tendance va dans ce sens et ne favorise certainement pas les belles histoires ou les discours pertinents et originaux. Reste qu’en ces temps où les suiveurs du Lausanne-Sport s’interrogent sur les motivations de leur club et où celui-ci s’égosille à rappeler qu’elles sont louables, on n’est pas certain que ce genre de signaux servent vraiment ses intérêts et son image.
Lausanne - Saint-Gallsamedi 18 h 15
Pour respirer un peu mieux
Les absents. Bolingi est suspendu, tandis que Giorgio Contini doit continuer de jongler en défense. Monteiro et Nanizayamo sont toujours blessés, tout comme Schmidt, Zohouri et Turkes.
L’adversaire. Le FC Saint-Gall n’avance décidément plus aussi vite qu’avant. Si le potentiel demeure, la constance faiblit, ce qui se ressent aussi bien sur un match que sur l’ensemble de la saison. Les hommes de Peter Zeidler n’ont pris qu’un point (2-2 contre YB) lors de leurs trois dernières sorties.
L’enjeu. Il est de taille, comme chaque week-end dans cette Super League archiserrée. Le vainqueur du duel samedi figurera devant son adversaire au classement lundi matin et pourra (à peine) souffler. On commence à connaître la chanson: deux victoires et l’Europe est à portée, deux défaites et il est question de lutte pour le maintien. F.V.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a franchi un nouveau palier
Contre Saint-Gall, les Vaudois ont réussi à l’emporter (4-3) après avoir pourtant vu leurs adversaires refaire un retard de deux buts.
André Boschetti
Auteur d’un doublé contre Saint-Gall, Toichi Suzuki représente à merveille les progrès constants que réalise le LS cette saison.
KEYSTONE
Du côté de la Tuilière, la dernière pause internationale de cette indéchiffrable saison sera beaucoup plus tranquille qu’on aurait pu l’imaginer il y a une quinzaine de jours. Le «silenzio stampa» imposé aux joueurs de Giorgio Contini au lendemain d’un revers inattendu contre le FC Sion résume d’ailleurs à lui seul une inquiétude à la fois étrange et compréhensible des hautes sphères du club.
Privés de parole, les Lausannois ont toutefois prouvé balle au pied que ces craintes étaient peut-être exagérées. Dans des circonstances parfaitement similaires – une défaite rageante à domicile (Lugano en novembre et Sion en janvier puis le 7 mars dernier) suivie d’un nul à l’extérieur après une belle série positive – à celles qui avaient précédé ses deux premières et traumatisantes traversées du désert, le LS a, cette fois, évité avec un certain panache cette tant redoutée troisième vague.
Une preuve de maturité
Cette victoire aussi spectaculaire que précieuse a été beaucoup plus longue à se concrétiser que le laissait penser une parfaite entame de match. «Nous avons vraiment réalisé un excellent début de partie, souligne Giorgio Contini. Nous sommes d’emblée allés les chercher haut et cette audace a été récompensée par deux buts. Ensuite, nous avons peut-être un peu trop reculé mais sans que Saint-Gall ne réussisse à se montrer dangereux dans le jeu. Sauf sur ces balles arrêtées qui continuent à nous causer des problèmes.» Sans oublier les trop nombreux cadeaux qu’offre encore le néopromu. Samedi, la rugueuse et inutile intervention de Diaw sur Guillemenot provoquait un penalty, puis une égalisation, qui aurait pu avoir de lourdes conséquences (3-3 à la 65e).
«En l’absence de Monteiro, Nanizayamo et Bolingi, nous manquons de centimètres dans ce genre de situations (ndlr: les balles arrêtées).»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Mais un peu plus tôt, c’était donc, comme trop souvent, grâce à deux buts inscrits à la suite de corners que Saint-Gall était parvenu à remettre un peu de suspense dans une rencontre qui aurait dû être sans histoire pour le LS. «En l’absence de Monteiro, Nanizayamo et Bolingi, continue le coach lausannois, nous manquons de centimètres dans ce genre de situations. Mais il est clair que nous devons encore beaucoup travailler pour éliminer cette lacune. Il ne faut pas oublier que le groupe a subi pas mal de changements en cours de saison et qu’il faut du temps pour que l’amalgame et les automatismes soient parfaits.»
Trois retours prévus
Si la gestion des balles arrêtées doit être améliorée, il est indéniable que, sur le plan de la maturité, le LS a beaucoup progressé. Il n’est en effet pas certain du tout que les Vaudois auraient été capables, il y a quelque temps, de si bien digérer le fait de dilapider un double avantage à moins d’une demi-heure du terme. «C’est vrai, se réjouit Contini, malgré sa jeunesse, l’équipe ne craque plus lorsqu’elle traverse des phases compliquées.»
Ce problème de taille sera déjà partiellement résolu pour la venue de Lucerne à la Tuilière, le 3 avril. «Durant cette pause, je vais récupérer Bolingi (ndlr: suspendu samedi), Monteiro et Nanizayamo, tous deux remis de leurs soucis musculaires, assure l’entraîneur. De plus, après sa longue absence, Zekhnini aura eu deux semaines supplémentaires d’entraînement dans les jambes.»
Les soucis de Geissmann
Cela permettra d’aborder la longue dernière ligne droite du championnat avec un contingent presque au complet. «À part Turkes et Zohouri, absents jusqu’à la fin de la saison, seuls Schmidt et Geissmann manqueront à l’appel à la reprise, ce mardi, explique Giorgi Contini. Pour Geissmann, victime d’une commotion il y a plus de trois mois, la situation est d’ailleurs un peu préoccupante puisqu’il est toujours impossible de fixer une date à laquelle il pourra reprendre l’entraînement collectif.»
Pour garder le bon rythme, le LS accueillera le FC Aarau à la Tuilière le vendredi 26 mars
Contre Saint-Gall, les Vaudois ont réussi à l’emporter (4-3) après avoir pourtant vu leurs adversaires refaire un retard de deux buts.
André Boschetti
Auteur d’un doublé contre Saint-Gall, Toichi Suzuki représente à merveille les progrès constants que réalise le LS cette saison.
KEYSTONE
Du côté de la Tuilière, la dernière pause internationale de cette indéchiffrable saison sera beaucoup plus tranquille qu’on aurait pu l’imaginer il y a une quinzaine de jours. Le «silenzio stampa» imposé aux joueurs de Giorgio Contini au lendemain d’un revers inattendu contre le FC Sion résume d’ailleurs à lui seul une inquiétude à la fois étrange et compréhensible des hautes sphères du club.
Privés de parole, les Lausannois ont toutefois prouvé balle au pied que ces craintes étaient peut-être exagérées. Dans des circonstances parfaitement similaires – une défaite rageante à domicile (Lugano en novembre et Sion en janvier puis le 7 mars dernier) suivie d’un nul à l’extérieur après une belle série positive – à celles qui avaient précédé ses deux premières et traumatisantes traversées du désert, le LS a, cette fois, évité avec un certain panache cette tant redoutée troisième vague.
Une preuve de maturité
Cette victoire aussi spectaculaire que précieuse a été beaucoup plus longue à se concrétiser que le laissait penser une parfaite entame de match. «Nous avons vraiment réalisé un excellent début de partie, souligne Giorgio Contini. Nous sommes d’emblée allés les chercher haut et cette audace a été récompensée par deux buts. Ensuite, nous avons peut-être un peu trop reculé mais sans que Saint-Gall ne réussisse à se montrer dangereux dans le jeu. Sauf sur ces balles arrêtées qui continuent à nous causer des problèmes.» Sans oublier les trop nombreux cadeaux qu’offre encore le néopromu. Samedi, la rugueuse et inutile intervention de Diaw sur Guillemenot provoquait un penalty, puis une égalisation, qui aurait pu avoir de lourdes conséquences (3-3 à la 65e).
«En l’absence de Monteiro, Nanizayamo et Bolingi, nous manquons de centimètres dans ce genre de situations (ndlr: les balles arrêtées).»
Giorgio Contini, entraîneur du LS
Mais un peu plus tôt, c’était donc, comme trop souvent, grâce à deux buts inscrits à la suite de corners que Saint-Gall était parvenu à remettre un peu de suspense dans une rencontre qui aurait dû être sans histoire pour le LS. «En l’absence de Monteiro, Nanizayamo et Bolingi, continue le coach lausannois, nous manquons de centimètres dans ce genre de situations. Mais il est clair que nous devons encore beaucoup travailler pour éliminer cette lacune. Il ne faut pas oublier que le groupe a subi pas mal de changements en cours de saison et qu’il faut du temps pour que l’amalgame et les automatismes soient parfaits.»
Trois retours prévus
Si la gestion des balles arrêtées doit être améliorée, il est indéniable que, sur le plan de la maturité, le LS a beaucoup progressé. Il n’est en effet pas certain du tout que les Vaudois auraient été capables, il y a quelque temps, de si bien digérer le fait de dilapider un double avantage à moins d’une demi-heure du terme. «C’est vrai, se réjouit Contini, malgré sa jeunesse, l’équipe ne craque plus lorsqu’elle traverse des phases compliquées.»
Ce problème de taille sera déjà partiellement résolu pour la venue de Lucerne à la Tuilière, le 3 avril. «Durant cette pause, je vais récupérer Bolingi (ndlr: suspendu samedi), Monteiro et Nanizayamo, tous deux remis de leurs soucis musculaires, assure l’entraîneur. De plus, après sa longue absence, Zekhnini aura eu deux semaines supplémentaires d’entraînement dans les jambes.»
Les soucis de Geissmann
Cela permettra d’aborder la longue dernière ligne droite du championnat avec un contingent presque au complet. «À part Turkes et Zohouri, absents jusqu’à la fin de la saison, seuls Schmidt et Geissmann manqueront à l’appel à la reprise, ce mardi, explique Giorgi Contini. Pour Geissmann, victime d’une commotion il y a plus de trois mois, la situation est d’ailleurs un peu préoccupante puisqu’il est toujours impossible de fixer une date à laquelle il pourra reprendre l’entraînement collectif.»
Pour garder le bon rythme, le LS accueillera le FC Aarau à la Tuilière le vendredi 26 mars
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les Lausannois vers les sommets
Le LS et SLO ont tout pour dépasser leur objectif initial
Auteurs, jusque-là, d’un exercice très prometteur, les deux clubs ont mérité le droit de rêver, assurent Jérémy Manière et Steven Lang.
André Boschetti
Hasard du calendrier, le Lausanne-Sport et Stade-Lausanne-Ouchy croiseront le chemin des deux clubs lucernois ce samedi. Sur le coup de 18 h 15, le premier recevra le FC Lucerne à la Tuilière. Au même moment, SLO se déplacera à Kriens. Deux échéances dont l’issue est loin d’être certaine, mais que le LS et SLO aborderont avec les faveurs des pronostics. Et, surtout, sans pression négative.
Un petit privilège que les deux clubs de la capitale olympique ont acquis grâce à une saison pleinement réussie jusque-là. Pour mémoire, le maintien est, et reste, l’unique objectif du néo-promu en Super League. Avec une belle cinquième place au classement et désormais huit unités d’avance sur Sion, l’actuel barragiste Giorgio Contini et Cie peuvent entrevoir leurs dix dernières sorties avec une certaine sérénité, même si rien n’est encore acquis. Puis, en cas de nouveau succès face à Lucerne, envisager sérieusement la possibilité de décrocher une qualification européenne.
La clé? La régularité
«Le LS a les moyens d’y parvenir, assure Jérémy Manière. Après un redémarrage difficile en janvier, l’équipe envoie des signaux positifs. Contre Saint-Gall, elle a montré bien maîtriser son sujet alors que les choses s’étaient un peu compliquées. La lutte pour le podium s’annonce très serrée. À part YB, qui est clairement au-dessus du lot, les neuf autres équipes se tiennent. Mais le LS a un groupe de qualité qui progresse bien avec de nombreux jeunes de grand talent comme Puertas, Barès, Mahou, Guessand et bien d’autres.»
Un optimisme que partage Steven Lang. «Le LS peut terminer 2e comme 7e mais, au vu de ses dernières prestations, je le vois plutôt lutter dans le haut du tableau. Le seul bémol à une fin de saison réussie, c’est le manque de constance que l’équipe affiche parfois. Mais si elle parvient, comme elle l’a fait après sa défaite contre Sion, à vite rebondir, l’Europe sera à sa portée.»
Quand il s’agit de dépasser les objectifs fixés en septembre, la situation du SLO en Challenge League est encore plus enviable. Pour la deuxième saison de l’histoire du club en 2e division, Vartan Sirmakes, son président-mécène, espérait «faire mieux» que le bon 7e rang obtenu en juillet dernier. Un défi que Meho Kodro est déjà assuré de relever avec succès, puisque son équipe trône à une remarquable troisième place, à une petite longueur seulement du barragiste, Thoune. «Pour moi, il est évident que SLO se profile aujourd’hui non seulement comme le premier candidat à une place de barragiste, analyse l’ancien attaquant aujourd’hui consultant sur Blue Sport. À tel point que je n’écarte pas non plus la possibilité qu’il réussisse même à coiffer GC pour obtenir sa promotion directe en Super League! L’effectif est étoffé avec de bonnes alternatives à tous les postes. De plus, avec Meho Kodro, un entraîneur que je connais bien pour l’avoir côtoyé au Servette FC, les joueurs ont l’avantage de pouvoir compter sur un technicien expérimenté qui, à mon avis, n’a rien à faire en Challenge League. Non, il serait même très étonnant pour moi que SLO ne soit pas au pire barragiste. Et dans un tel cas de figure, je le vois même favori lors de la double confrontation face au 9e de Super League. À moins que ce ne soit Vaduz - qui serait tout heureux de prolonger sa saison -, son adversaire serait non seulement dans une spirale très négative mais aurait encore de la peine à résister à l’énorme pression qui pèsera sur lui.»
Encore défenseur du SLO il y a un peu plus d’un an, Jérémy Manière imagine lui aussi son ancien club offrir un appendice à son remarquable exercice. «Mais terminer devant GC me semble un peu difficile. Comme l’emporter face à un club de SL qui aura l’expérience pour lui, un facteur toujours important dans ce type de duels couperets. Quoi qu’il en soit, la progression à tous les niveaux que connaît ce club depuis quelques années est en tout point remarquable. Que SLO se retrouve là aujourd’hui est un authentique exploit.»
Le niveau de la SL a baissé
Plus grand encore que si le LS arrache une place européenne pour son retour en Super League. «Ce serait effectivement magnifique, conclut Steven Lang. Mais avec un propriétaire comme Ineos je m’attendais à voir assez vite le LS jouer le haut du classement. Une qualification à sa première tentative, comme Servette l’an dernier, serait une grosse performance. Un peu facilitée, il est vrai, par une Super League dont le niveau est à la baisse depuis quelques années. Voir un néo-promu jouer tout de suite les premiers rôles était en effet encore une chose rarissime il n’y a pas si longtemps.»
L’avant-match -
Lausanne - Lucerne, samedi 18 h 15
Les absents. Turkes, Zohouri, Geissmann, Monteiro, Schmidt et Thomas (blessés). Retour au jeu de Nanizayamo. «Thomas souffre d’une blessure musculaire contractée lors du match amical contre Aarau. Quant à Monteiro, il s’entraîne mais n’est pas encore tout à fait prêt», précise Contini.
Record. Avec 14 points pris lors des huit derniers matches, le LS est d’ores et déjà certain de réaliser son meilleur tour de la saison. Pour mémoire, le néo-promu en avait récolté douze au premier et huit seulement au deuxième.
Lucerne Si l’on ne regarde que les résultats obtenus en 2021, l’équipe de Fabio Celestini n’est devancée que par YB. Avec 45 buts, les Alémaniques possèdent aussi l’offensive la plus prolifique de SL derrière YB.
Le LS et SLO ont tout pour dépasser leur objectif initial
Auteurs, jusque-là, d’un exercice très prometteur, les deux clubs ont mérité le droit de rêver, assurent Jérémy Manière et Steven Lang.
André Boschetti
Hasard du calendrier, le Lausanne-Sport et Stade-Lausanne-Ouchy croiseront le chemin des deux clubs lucernois ce samedi. Sur le coup de 18 h 15, le premier recevra le FC Lucerne à la Tuilière. Au même moment, SLO se déplacera à Kriens. Deux échéances dont l’issue est loin d’être certaine, mais que le LS et SLO aborderont avec les faveurs des pronostics. Et, surtout, sans pression négative.
Un petit privilège que les deux clubs de la capitale olympique ont acquis grâce à une saison pleinement réussie jusque-là. Pour mémoire, le maintien est, et reste, l’unique objectif du néo-promu en Super League. Avec une belle cinquième place au classement et désormais huit unités d’avance sur Sion, l’actuel barragiste Giorgio Contini et Cie peuvent entrevoir leurs dix dernières sorties avec une certaine sérénité, même si rien n’est encore acquis. Puis, en cas de nouveau succès face à Lucerne, envisager sérieusement la possibilité de décrocher une qualification européenne.
La clé? La régularité
«Le LS a les moyens d’y parvenir, assure Jérémy Manière. Après un redémarrage difficile en janvier, l’équipe envoie des signaux positifs. Contre Saint-Gall, elle a montré bien maîtriser son sujet alors que les choses s’étaient un peu compliquées. La lutte pour le podium s’annonce très serrée. À part YB, qui est clairement au-dessus du lot, les neuf autres équipes se tiennent. Mais le LS a un groupe de qualité qui progresse bien avec de nombreux jeunes de grand talent comme Puertas, Barès, Mahou, Guessand et bien d’autres.»
Un optimisme que partage Steven Lang. «Le LS peut terminer 2e comme 7e mais, au vu de ses dernières prestations, je le vois plutôt lutter dans le haut du tableau. Le seul bémol à une fin de saison réussie, c’est le manque de constance que l’équipe affiche parfois. Mais si elle parvient, comme elle l’a fait après sa défaite contre Sion, à vite rebondir, l’Europe sera à sa portée.»
Quand il s’agit de dépasser les objectifs fixés en septembre, la situation du SLO en Challenge League est encore plus enviable. Pour la deuxième saison de l’histoire du club en 2e division, Vartan Sirmakes, son président-mécène, espérait «faire mieux» que le bon 7e rang obtenu en juillet dernier. Un défi que Meho Kodro est déjà assuré de relever avec succès, puisque son équipe trône à une remarquable troisième place, à une petite longueur seulement du barragiste, Thoune. «Pour moi, il est évident que SLO se profile aujourd’hui non seulement comme le premier candidat à une place de barragiste, analyse l’ancien attaquant aujourd’hui consultant sur Blue Sport. À tel point que je n’écarte pas non plus la possibilité qu’il réussisse même à coiffer GC pour obtenir sa promotion directe en Super League! L’effectif est étoffé avec de bonnes alternatives à tous les postes. De plus, avec Meho Kodro, un entraîneur que je connais bien pour l’avoir côtoyé au Servette FC, les joueurs ont l’avantage de pouvoir compter sur un technicien expérimenté qui, à mon avis, n’a rien à faire en Challenge League. Non, il serait même très étonnant pour moi que SLO ne soit pas au pire barragiste. Et dans un tel cas de figure, je le vois même favori lors de la double confrontation face au 9e de Super League. À moins que ce ne soit Vaduz - qui serait tout heureux de prolonger sa saison -, son adversaire serait non seulement dans une spirale très négative mais aurait encore de la peine à résister à l’énorme pression qui pèsera sur lui.»
Encore défenseur du SLO il y a un peu plus d’un an, Jérémy Manière imagine lui aussi son ancien club offrir un appendice à son remarquable exercice. «Mais terminer devant GC me semble un peu difficile. Comme l’emporter face à un club de SL qui aura l’expérience pour lui, un facteur toujours important dans ce type de duels couperets. Quoi qu’il en soit, la progression à tous les niveaux que connaît ce club depuis quelques années est en tout point remarquable. Que SLO se retrouve là aujourd’hui est un authentique exploit.»
Le niveau de la SL a baissé
Plus grand encore que si le LS arrache une place européenne pour son retour en Super League. «Ce serait effectivement magnifique, conclut Steven Lang. Mais avec un propriétaire comme Ineos je m’attendais à voir assez vite le LS jouer le haut du classement. Une qualification à sa première tentative, comme Servette l’an dernier, serait une grosse performance. Un peu facilitée, il est vrai, par une Super League dont le niveau est à la baisse depuis quelques années. Voir un néo-promu jouer tout de suite les premiers rôles était en effet encore une chose rarissime il n’y a pas si longtemps.»
L’avant-match -
Lausanne - Lucerne, samedi 18 h 15
Les absents. Turkes, Zohouri, Geissmann, Monteiro, Schmidt et Thomas (blessés). Retour au jeu de Nanizayamo. «Thomas souffre d’une blessure musculaire contractée lors du match amical contre Aarau. Quant à Monteiro, il s’entraîne mais n’est pas encore tout à fait prêt», précise Contini.
Record. Avec 14 points pris lors des huit derniers matches, le LS est d’ores et déjà certain de réaliser son meilleur tour de la saison. Pour mémoire, le néo-promu en avait récolté douze au premier et huit seulement au deuxième.
Lucerne Si l’on ne regarde que les résultats obtenus en 2021, l’équipe de Fabio Celestini n’est devancée que par YB. Avec 45 buts, les Alémaniques possèdent aussi l’offensive la plus prolifique de SL derrière YB.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lucas Da Cunha propulse Lausanne sur le podium
Football Grâce à un doublé du Français, le néo-promu bat Lucerne et grimpe à la deuxième place.
Le 10février dernier, qui aurait pu imaginer une seconde voir le LS dans la peau du premier poursuivant des Young Boys? Ce soir-là, le néo-promu venait de s’incliner pour la deuxième fois en trois jours sur la pelouse du triple champion de Suisse. Tombé à la 7eplace, il ne précédait alors le barragiste que de deux longueurs. Le moral des Lausannois était d’autant plus plombé qu’ils n’avaient pris qu’un seul petit point lors de leurs cinq dernières sorties. Le scénario catastrophe vécu trois ans plus tôt semblait peu à peu reprendre forme.
Progrès spectaculaires
L’immense mérite de Giorgio Contini et de Souleymane Cissé, directeur sportif, aura été de garder leur foi en un groupe certes jeune mais qui avait montré de très belles qualités durant la première partie de la saison. Avec raison puisque huit matches plus tard le LS compte 17unités en plus et trône sur le podium.
Une flatteuse deuxième place qui ne durera peut-être que l’espace d’une ou deux nuits puisque Servette, Lugano et Bâle sont appelés à jouer entre dimanche et lundi. Mais peu importe. Ce qui est beaucoup plus important et encourageant, c’est ce que montrent les Vaudois sur le terrain semaine après semaine depuis près de deux mois.
Des progrès spectaculaires qui leur ont permis d’ajouter samedi une dixième victoire à leur compteur, cette saison. Soit le meilleur total après YB, à égalité avec Servette et Bâle.
Trois nouveaux points que le LS a ajoutés face à un adversaire pourtant brillant depuis le début de l’année. Pour y parvenir, il a d’abord fait preuve de beaucoup de patience et de solidarité durant une première demi-heure au cours de laquelle il n’a pratiquement fait que courir après ce ballon que monopolisaient les Lucernois. Une domination stérile puisqu’elle ne débouchait que sur une seule véritable occasion que Schürpf galvaudait (12e).
Première occasion
L’autre grand mérite du LS aura été de concrétiser sa toute première opportunité grâce à une frappe magistrale de Lucas Da Cunha (32e). Un coup d’assommoir pour Lucerne, qui concédait un second but huit minutes plus tard. Par le même pied gauche du Français mais avec la belle complicité de Toichi Suzuki, cette fois.
Un double avantage que le LS aurait d’ailleurs même pu accroître juste après la pause. «Lorsque l’on n’arrive pas à prendre trois buts d’avance, analysait Giorgio Contini, on n’est jamais à l’abri d’un retour adverse. Surtout face à une aussi bonne opposition que celle offerte par Lucerne.» Une menace qui devenait très forte lorsque Ndiaye, oublié par une défense lausannoise jusque-là très concentrée, pouvait réduire le score de la tête (72e). Erreur sans conséquence puisque le LS ne courait ensuite plus de vrai danger.André Boschetti, Lausanne
LS - Lucerne 2-1 (2-0)
Stade
Tuilière. Huis clos. Arbitre: M. Schnyder.
Buts
32e Da Cunha 1-0, 40e Da Cunha 2-0, 71eNdiaye 2-1.
Lausanne
Diaw; Loosli, Jenz, Flo; Boranijasevic, Kukuruzovic, Puertas, Suzuki (83e Nanizayamo); Da Cunha (73e Barès); Mahou (73e Ouattara), Guessand (78e Bolingi).
Lucerne
Müller; Grether (72e Schwegler), Knezevic, Burch, Frydek; Ugrinic, Emini (72e Wehrmann); Tasar (56e Ndiaye), Schaub, Alabi (56eAlounga); Schürpf.
Avertissements
19e Jenz, 30e Diaw, 37e Alabi.
Football Grâce à un doublé du Français, le néo-promu bat Lucerne et grimpe à la deuxième place.
Le 10février dernier, qui aurait pu imaginer une seconde voir le LS dans la peau du premier poursuivant des Young Boys? Ce soir-là, le néo-promu venait de s’incliner pour la deuxième fois en trois jours sur la pelouse du triple champion de Suisse. Tombé à la 7eplace, il ne précédait alors le barragiste que de deux longueurs. Le moral des Lausannois était d’autant plus plombé qu’ils n’avaient pris qu’un seul petit point lors de leurs cinq dernières sorties. Le scénario catastrophe vécu trois ans plus tôt semblait peu à peu reprendre forme.
Progrès spectaculaires
L’immense mérite de Giorgio Contini et de Souleymane Cissé, directeur sportif, aura été de garder leur foi en un groupe certes jeune mais qui avait montré de très belles qualités durant la première partie de la saison. Avec raison puisque huit matches plus tard le LS compte 17unités en plus et trône sur le podium.
Une flatteuse deuxième place qui ne durera peut-être que l’espace d’une ou deux nuits puisque Servette, Lugano et Bâle sont appelés à jouer entre dimanche et lundi. Mais peu importe. Ce qui est beaucoup plus important et encourageant, c’est ce que montrent les Vaudois sur le terrain semaine après semaine depuis près de deux mois.
Des progrès spectaculaires qui leur ont permis d’ajouter samedi une dixième victoire à leur compteur, cette saison. Soit le meilleur total après YB, à égalité avec Servette et Bâle.
Trois nouveaux points que le LS a ajoutés face à un adversaire pourtant brillant depuis le début de l’année. Pour y parvenir, il a d’abord fait preuve de beaucoup de patience et de solidarité durant une première demi-heure au cours de laquelle il n’a pratiquement fait que courir après ce ballon que monopolisaient les Lucernois. Une domination stérile puisqu’elle ne débouchait que sur une seule véritable occasion que Schürpf galvaudait (12e).
Première occasion
L’autre grand mérite du LS aura été de concrétiser sa toute première opportunité grâce à une frappe magistrale de Lucas Da Cunha (32e). Un coup d’assommoir pour Lucerne, qui concédait un second but huit minutes plus tard. Par le même pied gauche du Français mais avec la belle complicité de Toichi Suzuki, cette fois.
Un double avantage que le LS aurait d’ailleurs même pu accroître juste après la pause. «Lorsque l’on n’arrive pas à prendre trois buts d’avance, analysait Giorgio Contini, on n’est jamais à l’abri d’un retour adverse. Surtout face à une aussi bonne opposition que celle offerte par Lucerne.» Une menace qui devenait très forte lorsque Ndiaye, oublié par une défense lausannoise jusque-là très concentrée, pouvait réduire le score de la tête (72e). Erreur sans conséquence puisque le LS ne courait ensuite plus de vrai danger.André Boschetti, Lausanne
LS - Lucerne 2-1 (2-0)
Stade
Tuilière. Huis clos. Arbitre: M. Schnyder.
Buts
32e Da Cunha 1-0, 40e Da Cunha 2-0, 71eNdiaye 2-1.
Lausanne
Diaw; Loosli, Jenz, Flo; Boranijasevic, Kukuruzovic, Puertas, Suzuki (83e Nanizayamo); Da Cunha (73e Barès); Mahou (73e Ouattara), Guessand (78e Bolingi).
Lucerne
Müller; Grether (72e Schwegler), Knezevic, Burch, Frydek; Ugrinic, Emini (72e Wehrmann); Tasar (56e Ndiaye), Schaub, Alabi (56eAlounga); Schürpf.
Avertissements
19e Jenz, 30e Diaw, 37e Alabi.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24heures / Le LS lorgne vers le haut
Souleymane Cissé: «Le LS 21-22 sera plus fort que l’actuel»
Alors que les Vaudois ne sont qu’à un point de la 2e place, le directeur sportif ne veut pas leur mettre trop de pression.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h48
Pour Souleymane Cissé, son directeur sportif, le LS est encore un club en pleine construction. Une qualification européenne n’est donc pas un impératif, cette saison.
KEYSTONE
Durant les deux semaines de pause internationale, personne n’a croisé Souleymane Cissé du côté de la Tuilière. Et pour cause, le directeur sportif du Lausanne-Sport en a profité pour préparer l’avenir. «J’ai juste fait mon travail en allant voir des matches à l’étranger et visionner quelques joueurs qui, dans un très proche avenir, pourraient être intéressants pour le LS, sourit-il. Ensuite, j’ai fait un petit saut en Côte d’Ivoire, où j’ai mon académie.»
Avant de quitter la Suisse, Souleymane Cissé avait toutefois pris une drôle de décision en imposant un inédit silenzio stampa à ses joueurs. «Je ne l’ai pas prise contre la presse mais pour que l’équipe se concentre à nouveau davantage sur l’essentiel, à savoir le terrain. Il n’y avait aucune inquiétude particulière de ma part mais j’ai senti que le moment était venu de bousculer quelques habitudes et une routine toujours néfaste. Et, c’est vrai, pour éviter aussi les questions sur l’avenir de certains joueurs en fin de contrat en juin.»
Un LS aux deux visages
«Le match contre Lucerne a bien montré le potentiel de cette équipe, mais aussi qu’elle n’est pas encore assez bien rodée aux exigences de la Super League pour avoir toutes les certitudes que doit proposer un candidat aux premières places. Dans cet ordre d’idées, la première demi-heure ne m’a pas plu du tout. Comme certaines phases de jeu au cours desquelles nous avons été beaucoup trop passifs. Cela dit, l’équipe a su faire preuve de caractère et je suis heureux que certains jeunes arrivent aujourd’hui à démontrer l’étendue de leur talent. Je pense bien sûr à Lucas Da Cunha (19 ans) qui est un affectif. Il a besoin d’être accompagné, de se sentir estimé pour donner le meilleur de lui-même. Ce qui est le cas maintenant. Ce groupe a, dans son ensemble, encore une grosse marge de progression.
«Lucas Da Cunha (19 ans) est un affectif. Il a besoin d’être accompagné, de se sentir estimé pour donner le meilleur de lui-même. Ce qui est le cas maintenant.»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Le maintien ou l’Europe?
«Il faut rester humble et garder les pieds bien sur terre, continue le technicien franco-ivoirien. Il n’y a pas 20 points d’écart entre le deuxième et le barragiste. Loin de là même. Deux ou trois matches ratés peuvent encore tout changer. Disons alors que je demande aujourd’hui à mon équipe un maintien confortable, pas plus. Il ne faut pas oublier que la mise en place de notre projet n’en est qu’à ses débuts. Cela dit, si les joueurs veulent se fixer des objectifs plus élevés tant mieux, car celui qui n’a pas d’ambition n’a rien à faire au LS. Mais je veux qu’ils montrent cette envie de lutter avec les meilleurs sur le terrain et pas à travers des mots. Et si une qualification européenne vient les récompenser, j’en serai bien sûr très heureux. Mais, j’insiste, restons calmes, cette hypothèse est encore loin de se concrétiser.
Qui part, qui reste?
«Avoir 14 joueurs (ndlr: Mickaël Nanizayamo a récemment prolongé son bail jusqu’en 2024) en fin de contrat, en juin, n’est pas un problème pour moi, continue-t-il. Et puis, il faut bien distinguer les cas de Castella, Boranijasevic, Flo, Loosli et Kukuruzovic de ceux qui sont ici en prêt de Nice ou d’ailleurs. Pour ce qui concerne les premiers, tout est encore ouvert même si une annonce positive devrait intervenir très prochainement pour notre capitaine. Quant aux joueurs en prêt, une décision interviendra en fin de saison, après une discussion avec les personnes concernées et les clubs propriétaires. Mais ce que je peux d’ores et déjà vous assurer, c’est que les départs ne seront pas nombreux. Et ceux qui nous quitteront seront bien remplacés. À Nice, il y a des personnes intelligentes qui savent qu’ils ont tout à gagner de pouvoir compter sur un LS de plus en plus fort.
L’avenir
«Notre projet est ambitieux et nous voulons garder le maximum de nos titulaires actuels. Au niveau du potentiel, le LS 2021-2022 sera plus fort que l’actuel. Dans tous les compartiments de jeu, de nouveaux éléments vont débarquer. Jeunes pour la plupart, mais à nouveau de qualité et avec une grosse marge de progression.»
Le cas Contini
«La collaboration avec Giorgio (ndlr: il est lui aussi en fin de contrat) est bonne mais il n’y a aucune urgence. Nous évoquerons prochainement ensemble son avenir. Je ne peux rien ajouter de plus.»
Un troisième tour record pour le LS
Souleymane Cissé: «Le LS 21-22 sera plus fort que l’actuel»
Alors que les Vaudois ne sont qu’à un point de la 2e place, le directeur sportif ne veut pas leur mettre trop de pression.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h48
Pour Souleymane Cissé, son directeur sportif, le LS est encore un club en pleine construction. Une qualification européenne n’est donc pas un impératif, cette saison.
KEYSTONE
Durant les deux semaines de pause internationale, personne n’a croisé Souleymane Cissé du côté de la Tuilière. Et pour cause, le directeur sportif du Lausanne-Sport en a profité pour préparer l’avenir. «J’ai juste fait mon travail en allant voir des matches à l’étranger et visionner quelques joueurs qui, dans un très proche avenir, pourraient être intéressants pour le LS, sourit-il. Ensuite, j’ai fait un petit saut en Côte d’Ivoire, où j’ai mon académie.»
Avant de quitter la Suisse, Souleymane Cissé avait toutefois pris une drôle de décision en imposant un inédit silenzio stampa à ses joueurs. «Je ne l’ai pas prise contre la presse mais pour que l’équipe se concentre à nouveau davantage sur l’essentiel, à savoir le terrain. Il n’y avait aucune inquiétude particulière de ma part mais j’ai senti que le moment était venu de bousculer quelques habitudes et une routine toujours néfaste. Et, c’est vrai, pour éviter aussi les questions sur l’avenir de certains joueurs en fin de contrat en juin.»
Un LS aux deux visages
«Le match contre Lucerne a bien montré le potentiel de cette équipe, mais aussi qu’elle n’est pas encore assez bien rodée aux exigences de la Super League pour avoir toutes les certitudes que doit proposer un candidat aux premières places. Dans cet ordre d’idées, la première demi-heure ne m’a pas plu du tout. Comme certaines phases de jeu au cours desquelles nous avons été beaucoup trop passifs. Cela dit, l’équipe a su faire preuve de caractère et je suis heureux que certains jeunes arrivent aujourd’hui à démontrer l’étendue de leur talent. Je pense bien sûr à Lucas Da Cunha (19 ans) qui est un affectif. Il a besoin d’être accompagné, de se sentir estimé pour donner le meilleur de lui-même. Ce qui est le cas maintenant. Ce groupe a, dans son ensemble, encore une grosse marge de progression.
«Lucas Da Cunha (19 ans) est un affectif. Il a besoin d’être accompagné, de se sentir estimé pour donner le meilleur de lui-même. Ce qui est le cas maintenant.»
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS
Le maintien ou l’Europe?
«Il faut rester humble et garder les pieds bien sur terre, continue le technicien franco-ivoirien. Il n’y a pas 20 points d’écart entre le deuxième et le barragiste. Loin de là même. Deux ou trois matches ratés peuvent encore tout changer. Disons alors que je demande aujourd’hui à mon équipe un maintien confortable, pas plus. Il ne faut pas oublier que la mise en place de notre projet n’en est qu’à ses débuts. Cela dit, si les joueurs veulent se fixer des objectifs plus élevés tant mieux, car celui qui n’a pas d’ambition n’a rien à faire au LS. Mais je veux qu’ils montrent cette envie de lutter avec les meilleurs sur le terrain et pas à travers des mots. Et si une qualification européenne vient les récompenser, j’en serai bien sûr très heureux. Mais, j’insiste, restons calmes, cette hypothèse est encore loin de se concrétiser.
Qui part, qui reste?
«Avoir 14 joueurs (ndlr: Mickaël Nanizayamo a récemment prolongé son bail jusqu’en 2024) en fin de contrat, en juin, n’est pas un problème pour moi, continue-t-il. Et puis, il faut bien distinguer les cas de Castella, Boranijasevic, Flo, Loosli et Kukuruzovic de ceux qui sont ici en prêt de Nice ou d’ailleurs. Pour ce qui concerne les premiers, tout est encore ouvert même si une annonce positive devrait intervenir très prochainement pour notre capitaine. Quant aux joueurs en prêt, une décision interviendra en fin de saison, après une discussion avec les personnes concernées et les clubs propriétaires. Mais ce que je peux d’ores et déjà vous assurer, c’est que les départs ne seront pas nombreux. Et ceux qui nous quitteront seront bien remplacés. À Nice, il y a des personnes intelligentes qui savent qu’ils ont tout à gagner de pouvoir compter sur un LS de plus en plus fort.
L’avenir
«Notre projet est ambitieux et nous voulons garder le maximum de nos titulaires actuels. Au niveau du potentiel, le LS 2021-2022 sera plus fort que l’actuel. Dans tous les compartiments de jeu, de nouveaux éléments vont débarquer. Jeunes pour la plupart, mais à nouveau de qualité et avec une grosse marge de progression.»
Le cas Contini
«La collaboration avec Giorgio (ndlr: il est lui aussi en fin de contrat) est bonne mais il n’y a aucune urgence. Nous évoquerons prochainement ensemble son avenir. Je ne peux rien ajouter de plus.»
Un troisième tour record pour le LS
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un troisième tour record pour le LS
Afficher moins
Pour la première fois de la saison, le LS a su remporter contre Lucerne le match qui suivait une pause internationale. Une deuxième victoire consécutive dans son stade de la Tuilière qui a permis au club vaudois de goûter, pour la première fois depuis une vingtaine d’années, au bonheur de figurer au deuxième rang du classement de Super League. Un plaisir qui n’aura duré que quelques heures mais qui doit donner des idées aux jeunes Lausannois, auteurs, avec 17 points pris en neuf matches, d’un troisième tour record.
Même si tout n’a pas été parfait samedi - notamment lors d’une première demi-heure au cours de laquelle il a surtout couru après le ballon - le néo-promu a eu le mérite de bien profiter de ses temps forts pour faire la différence. Grâce à un doublé de Lucas Da Cunha (31e et 40e) qui suffisait au LS pour obtenir sa dixième victoire de la saison. La réduction du score signée Ndiaye (71e) n’a servi qu’à pimenter vingt dernières minutes finalement plutôt tranquilles pour Mory Diaw. Un gardien lausannois qui a lui aussi apporté sa contribution en détournant une superbe frappe d’Ugrinic en fin de 1re mi-temps
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Pour la première fois de la saison, le LS a su remporter contre Lucerne le match qui suivait une pause internationale. Une deuxième victoire consécutive dans son stade de la Tuilière qui a permis au club vaudois de goûter, pour la première fois depuis une vingtaine d’années, au bonheur de figurer au deuxième rang du classement de Super League. Un plaisir qui n’aura duré que quelques heures mais qui doit donner des idées aux jeunes Lausannois, auteurs, avec 17 points pris en neuf matches, d’un troisième tour record.
Même si tout n’a pas été parfait samedi - notamment lors d’une première demi-heure au cours de laquelle il a surtout couru après le ballon - le néo-promu a eu le mérite de bien profiter de ses temps forts pour faire la différence. Grâce à un doublé de Lucas Da Cunha (31e et 40e) qui suffisait au LS pour obtenir sa dixième victoire de la saison. La réduction du score signée Ndiaye (71e) n’a servi qu’à pimenter vingt dernières minutes finalement plutôt tranquilles pour Mory Diaw. Un gardien lausannois qui a lui aussi apporté sa contribution en détournant une superbe frappe d’Ugrinic en fin de 1re mi-temps
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le résumé du match contre Lucerne à la sauce CR :
http://www.carton-rouge.ch/2021/04/05/et-cunha-matata-les-lucernois/
http://www.carton-rouge.ch/2021/04/05/et-cunha-matata-les-lucernois/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
zodov aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Traduction Google d'un petit article du Blick
C'est ainsi que Contini parle à son japonais
"Nous parlons avec les mains et les pieds"
Le Japonais de Lausanne Toichi Suzuki (20 ans) parle très mal l'anglais. C'est pourquoi le coach lausannois Giorgio Contini (47 ans) et son staff ont imaginé un autre type de communication.
L'entraîneur lausannois Giorgio Contini a bien rigolé. Ses garçons sont sur une bonne course: quatre victoires lors de leurs six derniers matchs.
La nouvelle recrue Toichi Suzuki (au centre) a également beaucoup contribué à cela.
Le Japonais a récolté cinq points de buteur lors des six derniers matchs.
Contre Saint-Gall, il frappe deux fois avant la pause de l'équipe nationale et le samedi de Pâques, il délivre une passe, que son coéquipier Lucas Da Cunha convertit en 2-1.
"Nous nous comprenons aveuglément", a déclaré Da Cunha après le match contre Lucerne.
Afin de pouvoir mieux communiquer avec les Japonais, Contini utilise Google comme traducteur.
Le japonais Toichi Suzuki ne parle ni français, ni allemand, et seulement très mal anglais. Pas de bonnes conditions préalables pour prendre pied dans la Super League. Le 19 janvier, Suzuki est venu à Lausanne de la 1ère division japonaise de Shonan Bellmare et seulement quatre jours plus tard, il a fait sa première partie dans la défaite 0-1 à domicile contre Sion. L'entraîneur lausannois Giorgio Contini reconnaît immédiatement le talent du milieu de terrain de 1,65 mètre et 60 livres.
Communication grâce à Google
Afin de pouvoir communiquer avec Suzuki, Contini fouille dans le vieux sac de trucs. "Nous parlons avec les mains et les pieds et laissons Google Traduction traduire les instructions afin qu'elles puissent être affichées dans les sessions de jeu."
"Notre travail porte ses fruits"
Le tout semble fonctionner. Toichi Suzuki est vraiment épanoui. Avant la pause de l'équipe nationale, il a jouer Saint-Gall avec deux buts dans une victoire à domicile 4: 3 et le samedi de Pâques, il a joué son chemin à travers la défense de Lucerne avec le double buteur Lucas Da Cunha comme si les deux avaient joué ensemble pendant des années. Contini ne trouve que des éloges pour le Japonais: "Bien que je ne parle toujours pas japonais, notre travail porte ses fruits."
Le double buteur Lucas Da Cunha aime aussi le petit japonais: «Bien que nous ne puissions pas parler ensemble, nous nous comprenons aveuglément. Nous formons cela tous les jours. "
Lausanne a marqué 17 points lors des huit derniers matchs et est l'équipe la plus titrée de la Super League durant cette période.
C'est ainsi que Contini parle à son japonais
"Nous parlons avec les mains et les pieds"
Le Japonais de Lausanne Toichi Suzuki (20 ans) parle très mal l'anglais. C'est pourquoi le coach lausannois Giorgio Contini (47 ans) et son staff ont imaginé un autre type de communication.
L'entraîneur lausannois Giorgio Contini a bien rigolé. Ses garçons sont sur une bonne course: quatre victoires lors de leurs six derniers matchs.
La nouvelle recrue Toichi Suzuki (au centre) a également beaucoup contribué à cela.
Le Japonais a récolté cinq points de buteur lors des six derniers matchs.
Contre Saint-Gall, il frappe deux fois avant la pause de l'équipe nationale et le samedi de Pâques, il délivre une passe, que son coéquipier Lucas Da Cunha convertit en 2-1.
"Nous nous comprenons aveuglément", a déclaré Da Cunha après le match contre Lucerne.
Afin de pouvoir mieux communiquer avec les Japonais, Contini utilise Google comme traducteur.
Le japonais Toichi Suzuki ne parle ni français, ni allemand, et seulement très mal anglais. Pas de bonnes conditions préalables pour prendre pied dans la Super League. Le 19 janvier, Suzuki est venu à Lausanne de la 1ère division japonaise de Shonan Bellmare et seulement quatre jours plus tard, il a fait sa première partie dans la défaite 0-1 à domicile contre Sion. L'entraîneur lausannois Giorgio Contini reconnaît immédiatement le talent du milieu de terrain de 1,65 mètre et 60 livres.
Communication grâce à Google
Afin de pouvoir communiquer avec Suzuki, Contini fouille dans le vieux sac de trucs. "Nous parlons avec les mains et les pieds et laissons Google Traduction traduire les instructions afin qu'elles puissent être affichées dans les sessions de jeu."
"Notre travail porte ses fruits"
Le tout semble fonctionner. Toichi Suzuki est vraiment épanoui. Avant la pause de l'équipe nationale, il a jouer Saint-Gall avec deux buts dans une victoire à domicile 4: 3 et le samedi de Pâques, il a joué son chemin à travers la défense de Lucerne avec le double buteur Lucas Da Cunha comme si les deux avaient joué ensemble pendant des années. Contini ne trouve que des éloges pour le Japonais: "Bien que je ne parle toujours pas japonais, notre travail porte ses fruits."
Le double buteur Lucas Da Cunha aime aussi le petit japonais: «Bien que nous ne puissions pas parler ensemble, nous nous comprenons aveuglément. Nous formons cela tous les jours. "
Lausanne a marqué 17 points lors des huit derniers matchs et est l'équipe la plus titrée de la Super League durant cette période.
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Quelqu'un pourrait partager cet article ?
https://www.24heures.ch/le-casier-judiciaire-de-cameron-puertas-lui-barre-la-route-de-la-nati-777707284478
https://www.24heures.ch/le-casier-judiciaire-de-cameron-puertas-lui-barre-la-route-de-la-nati-777707284478
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le casier judiciaire de Cameron Puertas lui barre la route de la Nati
La loi suisse ne pardonne pas les erreurs de jeunesse au volant. La demande de naturalisation du brillant milieu de terrain du Lausanne-Sport est à l’arrêt, même s’il est loin d’être un criminel.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 17h59
Promis à une place dans l’équipe nationale M21, Cameron Puertas ne peut pas prétendre au passeport suisse en raison de sa mauvaise conduite sur la route.
Chantal Dervey
La question était sur toutes les lèvres lors de l’annonce de la sélection suisse M21 pour l’Euro: mais pourquoi donc Cameron Puertas ne figure pas dans la liste? Mauro Lustrinelli révèle alors la face émergée de l’iceberg. «Une place existait pour Cameron dans notre groupe. On est même en discussion avec lui depuis deux ans. Mais… il ne possède pas le passeport suisse», soupire l’entraîneur des Rougets.
D’origine espagnole, le milieu de terrain du Lausanne-Sport est pourtant tout ce qu’il y a de plus Suisse, si tant est qu’on puisse juger de cela. Vingt-deux ans d’existence, vingt-deux années passées dans le quartier de Praz-Séchaud, dans les hauts de Lausanne. «Sauf que je ne me suis jamais vraiment intéressé à ma naturalisation. Je ne m’attendais pas à recevoir un coup de fil de la Nati quand je jouais à Forward-Morges en 2e ligue…» sourit-il.
Un retrait, puis de la précipitation
Jamais vraiment, jusqu’à ce que les choses commencent à bien fonctionner pour lui dans le football. «Là, des gens m’ont dit de sérieusement y penser. Il y a peut-être un an et demi, deux ans.» À raison. Mais depuis, alors que sa demande aurait sans doute été réglée en quelques mois en temps normal, ça bloque.
Une raison existe, aussi rocambolesque soit-elle. Dans les premiers mois après l’obtention de son permis de conduire, Cameron Puertas a commis une faute qui lui a alors valu un simple retrait. Avant la levée de la sanction, le jeune homme a eu la mauvaise idée de reprendre le volant. «C’était le jour avant de récupérer son permis», détaille son agent, Naïm Aalai. Pas de chance, il est contrôlé.
La loi dit: non-respect de la sécurité et de l’ordre public
Au sens de la loi, il est ici question d’une faute grave. Une faute qui, par conséquent, se retrouve inscrite dans son casier judiciaire, enrayant du même coup son processus de naturalisation et ses rêves d’équipe nationale. Temporairement du moins. «Oui, Cameron a commis une erreur qu’il n’est pas question de remettre en cause. Mais la situation est ridicule», grince Naïm Aalai.
La loi suisse ne pardonne pas les erreurs de jeunesse. Dans le cas présent, il est considéré que Cameron Puertas «ne respecte pas la sécurité et l’ordre public du pays», une condition sine qua non pour être en mesure de déposer sa demande de naturalisation. Au même titre par exemple que le respect de la Constitution, l’intégration ou les compétences linguistiques.
«Le plus frustrant, c’est qu’on ne sait pas pour combien de temps on en a.»
Naïm Aalai, agent de Cameron Puertas
«Le plus frustrant, c’est qu’on ne sait pas pour combien de temps on en a encore. Quelques mois? Quelques années? On ne connaît pas la réponse. Et puis, la loi a été durcie en 2018. Si cela s’était produit quelques mois plus tôt, on n’en serait peut-être pas là», continue l’agent du jeune Lausannois.
Rattraper le train en marche, encore une fois
Voilà donc l’une des pépites du Lausanne-Sport dans l’expectative. Il a déjà rattrapé le train en marche une fois, lorsqu’il était plus jeune et qu’il semblait perdu pour le football professionnel. Cette fois, l’engin rouge à croix blanche roule encore nettement plus vite. Celui des M21 a définitivement passé. Pour celui de l’équipe A, il ne tient qu’à Cameron Puertas de surprendre une fois de plus son monde. Sur un terrain, personne ne lui reprochera ses excès de vitesse.
La loi suisse ne pardonne pas les erreurs de jeunesse au volant. La demande de naturalisation du brillant milieu de terrain du Lausanne-Sport est à l’arrêt, même s’il est loin d’être un criminel.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 17h59
Promis à une place dans l’équipe nationale M21, Cameron Puertas ne peut pas prétendre au passeport suisse en raison de sa mauvaise conduite sur la route.
Chantal Dervey
La question était sur toutes les lèvres lors de l’annonce de la sélection suisse M21 pour l’Euro: mais pourquoi donc Cameron Puertas ne figure pas dans la liste? Mauro Lustrinelli révèle alors la face émergée de l’iceberg. «Une place existait pour Cameron dans notre groupe. On est même en discussion avec lui depuis deux ans. Mais… il ne possède pas le passeport suisse», soupire l’entraîneur des Rougets.
D’origine espagnole, le milieu de terrain du Lausanne-Sport est pourtant tout ce qu’il y a de plus Suisse, si tant est qu’on puisse juger de cela. Vingt-deux ans d’existence, vingt-deux années passées dans le quartier de Praz-Séchaud, dans les hauts de Lausanne. «Sauf que je ne me suis jamais vraiment intéressé à ma naturalisation. Je ne m’attendais pas à recevoir un coup de fil de la Nati quand je jouais à Forward-Morges en 2e ligue…» sourit-il.
Un retrait, puis de la précipitation
Jamais vraiment, jusqu’à ce que les choses commencent à bien fonctionner pour lui dans le football. «Là, des gens m’ont dit de sérieusement y penser. Il y a peut-être un an et demi, deux ans.» À raison. Mais depuis, alors que sa demande aurait sans doute été réglée en quelques mois en temps normal, ça bloque.
Une raison existe, aussi rocambolesque soit-elle. Dans les premiers mois après l’obtention de son permis de conduire, Cameron Puertas a commis une faute qui lui a alors valu un simple retrait. Avant la levée de la sanction, le jeune homme a eu la mauvaise idée de reprendre le volant. «C’était le jour avant de récupérer son permis», détaille son agent, Naïm Aalai. Pas de chance, il est contrôlé.
La loi dit: non-respect de la sécurité et de l’ordre public
Au sens de la loi, il est ici question d’une faute grave. Une faute qui, par conséquent, se retrouve inscrite dans son casier judiciaire, enrayant du même coup son processus de naturalisation et ses rêves d’équipe nationale. Temporairement du moins. «Oui, Cameron a commis une erreur qu’il n’est pas question de remettre en cause. Mais la situation est ridicule», grince Naïm Aalai.
La loi suisse ne pardonne pas les erreurs de jeunesse. Dans le cas présent, il est considéré que Cameron Puertas «ne respecte pas la sécurité et l’ordre public du pays», une condition sine qua non pour être en mesure de déposer sa demande de naturalisation. Au même titre par exemple que le respect de la Constitution, l’intégration ou les compétences linguistiques.
«Le plus frustrant, c’est qu’on ne sait pas pour combien de temps on en a.»
Naïm Aalai, agent de Cameron Puertas
«Le plus frustrant, c’est qu’on ne sait pas pour combien de temps on en a encore. Quelques mois? Quelques années? On ne connaît pas la réponse. Et puis, la loi a été durcie en 2018. Si cela s’était produit quelques mois plus tôt, on n’en serait peut-être pas là», continue l’agent du jeune Lausannois.
Rattraper le train en marche, encore une fois
Voilà donc l’une des pépites du Lausanne-Sport dans l’expectative. Il a déjà rattrapé le train en marche une fois, lorsqu’il était plus jeune et qu’il semblait perdu pour le football professionnel. Cette fois, l’engin rouge à croix blanche roule encore nettement plus vite. Celui des M21 a définitivement passé. Pour celui de l’équipe A, il ne tient qu’à Cameron Puertas de surprendre une fois de plus son monde. Sur un terrain, personne ne lui reprochera ses excès de vitesse.
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24heures
Le «10», sacrifié sur l’autel du football moderne
En Super League, le génie créatif et intermittent n’existe presque plus. Et sa place au cœur du jeu est parfois dévolue à d’autres profils, au volume de jeu plus étoffé.
Valentin Schnorhk
Lucas Da Cunha (à gauche) profite du système de jeu du Lausanne-Sport pour exprimer ses qualités de numéro 10. À un poste où a évolué aussi Cameron Puertas (à droite), lequel n’a pourtant pas ce profil. Symbole du football moderne.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Il a fallu près de huit mois pour que Giorgio Contini parvienne à placer Lucas Da Cunha dans les meilleures dispositions à Lausanne. Soit dans un profil de meneur de jeu derrière un ou deux attaquants. Un «10» prometteur, prêté par Nice, et qui finalement parvient à trouver sa place dans une Super League qui n’empile pas les joueurs de son profil. Le Français reste sur trois buts en deux matches (un contre Saint-Gall, deux contre Lucerne). Cela démontre que le «10» à l’ancienne a peut-être un avenir, aussi en Suisse.
Huit mois, c’est aussi le temps dont a eu besoin Alain Geiger pour passer à autre chose, après la perte de Sébastien Wüthrich, dès le début de l’année 2020. Ce dernier avait ce profil-là. Celui qui se plaît à friser le génie pour faire oublier ses défauts. Servette ne l’a jamais retrouvé, et a notamment essayé Timothé Cognat ou Kastriot Imeri, avant de constater que leurs qualités ne sont pas celles du «10» et du mythe qui lui est associé. Depuis, les Grenat évoluent en 4-3-3, avec l’avantage de mettre tout le monde dans les meilleures conditions.
Parce qu’en Super League, le «10» se fait rare. Et Da Cunha a quelque chose de l’intrus. Celui dont on sent bien que le moule n’est pas vraiment fait pour lui. «On a vite vu qu’il était rapide avec le ballon, mais pas sans ballon», évoque Contini. Le Français n’est pas le seul avec ce profil, mais on les recense vite: Schaub à Lucerne, Marchesano à Zurich. Kasami à Bâle, aussi, avec un volume de jeu plus étoffé. Et l’intermittent Cicek à Vaduz mérite d’être cité. C’est peu. À se demander si le «vrai 10» existe encore. Si le football moderne ne l’a pas dénaturé.
«Le rôle a changé»
Antonio Marchesano, neuf buts et cinq assists avec le FCZ avant de recevoir Servette dimanche, souscrit à la théorie: «Le rôle de numéro 10 a changé, plaide le Tessinois. Maintenant, le «10» doit tout faire: attaquer, défendre. La position n’est plus vraiment la même qu’avant. Pour moi, en Suisse, le dernier vrai «10», c’était Matias Delgado (ndlr: à Bâle jusqu’en 2017). Mais dans le foot actuel, on ne peut plus vraiment attendre que la balle nous arrive pour faire la différence. On nous demande de participer aux actions de l’équipe.»
Le «10» n’est plus un 10. Il est un second attaquant, un milieu excentré, voire un meneur un peu reculé. Yves Débonnaire, entraîneur ASF, parle de «joueur polyvalent créatif et inventif», pour coller à l’évolution du jeu. Marchesano, souvent placé en milieu relayeur avant cette saison, se voit comme «un numéro 10 incorporé au milieu. En Italie par exemple, les Baggio ou Del Piero étaient souvent des deuxièmes attaquants. Moi, j’évolue généralement un peu plus bas, pour participer plus au jeu.» Le football d’aujourd’hui lui demande d’être un acteur à temps plein. Celui d’hier se serait contenté d’être un intermittent de génie.
«C’est un jeu à risque et l’équipe doit accepter qu’il y ait un élément qui tente beaucoup de choses, sans en garantir la réussite.»
Yves Débonnaire, entraîneur ASF
L’entraîneur doit ainsi se muer en arbitre. «Avec ces joueurs-là, un peu différents dans leur manière de sentir le jeu, il faut consentir qu’il y ait une part d’échec dans leurs choix, détaille Débonnaire. C’est un jeu à risque et l’équipe doit accepter qu’il y ait un élément qui tente beaucoup de choses, sans en garantir la réussite. Il faut donc l’équilibrer avec d’autres joueurs qui permettent de compenser.» Un privilège qui tend à disparaître.
Se passer du 10?
Au LS, la structure l’a facilité. «C’est le système en 3-4-1-2 qui m’a permis d’intégrer Da Cunha dans ce rôle de 10, atteste Contini. Le fait qu’on ait trois défenseurs et Puertas et Kukuruzovic derrière nous offre une stabilité qui le libère de certaines tâches.» Pendant longtemps, Contini a ainsi renoncé à ce profil. Quitte à préférer un joueur avec plus de volume mais moins de finesse (Puertas) dans ce rôle.
Le «10» est-il alors si nécessaire? Alain Geiger voulait le croire, quand il cherchait à lier milieu et attaque avec Cognat. Mais le meneur de jeu se doit d’être performant dans les espaces réduits. Or, le milieu grenat n’avait pas le profil de Wüthrich, et cela s’est vu. «Nous le mettions parfois là par défaut, alors qu’il est plus à l’aise pour casser des lignes, admet le technicien genevois. Mais il devait nous apporter de la percussion et une récupération plus haute.» Depuis, Servette joue en 4-3-3 et se passe de ce profil.
Comme beaucoup de clubs, puisque la Suisse ne forme presque plus de joueurs créatifs. «Peut-être qu’on s’est un peu trop focalisé sur le collectif dans la formation, tente d’expliquer Débonnaire. Alors qu’on devrait se focaliser sur le joueur en respectant plus ses qualités.» Et ne pas brider le trait de génie. Mais le football va-t-il vraiment vers ça?
Le «10», sacrifié sur l’autel du football moderne
En Super League, le génie créatif et intermittent n’existe presque plus. Et sa place au cœur du jeu est parfois dévolue à d’autres profils, au volume de jeu plus étoffé.
Valentin Schnorhk
Lucas Da Cunha (à gauche) profite du système de jeu du Lausanne-Sport pour exprimer ses qualités de numéro 10. À un poste où a évolué aussi Cameron Puertas (à droite), lequel n’a pourtant pas ce profil. Symbole du football moderne.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Il a fallu près de huit mois pour que Giorgio Contini parvienne à placer Lucas Da Cunha dans les meilleures dispositions à Lausanne. Soit dans un profil de meneur de jeu derrière un ou deux attaquants. Un «10» prometteur, prêté par Nice, et qui finalement parvient à trouver sa place dans une Super League qui n’empile pas les joueurs de son profil. Le Français reste sur trois buts en deux matches (un contre Saint-Gall, deux contre Lucerne). Cela démontre que le «10» à l’ancienne a peut-être un avenir, aussi en Suisse.
Huit mois, c’est aussi le temps dont a eu besoin Alain Geiger pour passer à autre chose, après la perte de Sébastien Wüthrich, dès le début de l’année 2020. Ce dernier avait ce profil-là. Celui qui se plaît à friser le génie pour faire oublier ses défauts. Servette ne l’a jamais retrouvé, et a notamment essayé Timothé Cognat ou Kastriot Imeri, avant de constater que leurs qualités ne sont pas celles du «10» et du mythe qui lui est associé. Depuis, les Grenat évoluent en 4-3-3, avec l’avantage de mettre tout le monde dans les meilleures conditions.
Parce qu’en Super League, le «10» se fait rare. Et Da Cunha a quelque chose de l’intrus. Celui dont on sent bien que le moule n’est pas vraiment fait pour lui. «On a vite vu qu’il était rapide avec le ballon, mais pas sans ballon», évoque Contini. Le Français n’est pas le seul avec ce profil, mais on les recense vite: Schaub à Lucerne, Marchesano à Zurich. Kasami à Bâle, aussi, avec un volume de jeu plus étoffé. Et l’intermittent Cicek à Vaduz mérite d’être cité. C’est peu. À se demander si le «vrai 10» existe encore. Si le football moderne ne l’a pas dénaturé.
«Le rôle a changé»
Antonio Marchesano, neuf buts et cinq assists avec le FCZ avant de recevoir Servette dimanche, souscrit à la théorie: «Le rôle de numéro 10 a changé, plaide le Tessinois. Maintenant, le «10» doit tout faire: attaquer, défendre. La position n’est plus vraiment la même qu’avant. Pour moi, en Suisse, le dernier vrai «10», c’était Matias Delgado (ndlr: à Bâle jusqu’en 2017). Mais dans le foot actuel, on ne peut plus vraiment attendre que la balle nous arrive pour faire la différence. On nous demande de participer aux actions de l’équipe.»
Le «10» n’est plus un 10. Il est un second attaquant, un milieu excentré, voire un meneur un peu reculé. Yves Débonnaire, entraîneur ASF, parle de «joueur polyvalent créatif et inventif», pour coller à l’évolution du jeu. Marchesano, souvent placé en milieu relayeur avant cette saison, se voit comme «un numéro 10 incorporé au milieu. En Italie par exemple, les Baggio ou Del Piero étaient souvent des deuxièmes attaquants. Moi, j’évolue généralement un peu plus bas, pour participer plus au jeu.» Le football d’aujourd’hui lui demande d’être un acteur à temps plein. Celui d’hier se serait contenté d’être un intermittent de génie.
«C’est un jeu à risque et l’équipe doit accepter qu’il y ait un élément qui tente beaucoup de choses, sans en garantir la réussite.»
Yves Débonnaire, entraîneur ASF
L’entraîneur doit ainsi se muer en arbitre. «Avec ces joueurs-là, un peu différents dans leur manière de sentir le jeu, il faut consentir qu’il y ait une part d’échec dans leurs choix, détaille Débonnaire. C’est un jeu à risque et l’équipe doit accepter qu’il y ait un élément qui tente beaucoup de choses, sans en garantir la réussite. Il faut donc l’équilibrer avec d’autres joueurs qui permettent de compenser.» Un privilège qui tend à disparaître.
Se passer du 10?
Au LS, la structure l’a facilité. «C’est le système en 3-4-1-2 qui m’a permis d’intégrer Da Cunha dans ce rôle de 10, atteste Contini. Le fait qu’on ait trois défenseurs et Puertas et Kukuruzovic derrière nous offre une stabilité qui le libère de certaines tâches.» Pendant longtemps, Contini a ainsi renoncé à ce profil. Quitte à préférer un joueur avec plus de volume mais moins de finesse (Puertas) dans ce rôle.
Le «10» est-il alors si nécessaire? Alain Geiger voulait le croire, quand il cherchait à lier milieu et attaque avec Cognat. Mais le meneur de jeu se doit d’être performant dans les espaces réduits. Or, le milieu grenat n’avait pas le profil de Wüthrich, et cela s’est vu. «Nous le mettions parfois là par défaut, alors qu’il est plus à l’aise pour casser des lignes, admet le technicien genevois. Mais il devait nous apporter de la percussion et une récupération plus haute.» Depuis, Servette joue en 4-3-3 et se passe de ce profil.
Comme beaucoup de clubs, puisque la Suisse ne forme presque plus de joueurs créatifs. «Peut-être qu’on s’est un peu trop focalisé sur le collectif dans la formation, tente d’expliquer Débonnaire. Alors qu’on devrait se focaliser sur le joueur en respectant plus ses qualités.» Et ne pas brider le trait de génie. Mais le football va-t-il vraiment vers ça?
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’avant-match-
Lugano - Lausanne, samedi 18 h 15
Les absents. D’une semaine à l’autre, la liste du Lausanne-Sport est reproduite presque à l’identique: Turkes, Zohouri, Geissmann, Monteiro (qui a besoin d’un peu plus de temps que prévu), Schmidt et Thomas font défaut. Zekhnini s’y est ajouté, lui qui a ressenti une nouvelle gêne à l’entraînement.
Le contexte. Lugano se porte bien, après son nul 1-1 à Servette et sa victoire 3-0 en Coupe à Monthey mercredi. Mais les Tessinois avaient perdu 2-0 à la Tuilière en février. «Il y aura de l’émotion, ils voudront prendre leur revanche, prédit Giorgio Contini. La confiance est là, mais nous devons faire attention à ce qu’il n’y ait pas d’euphorie. Nous avons fait beaucoup de corrections après notre succès contre Lucerne (2-1), lors duquel nous avons eu des phases moins précises.»
Kukuruzovic prolonge. Le capitaine du LS a étendu son contrat avec les Vaudois, sans que la durée ne soit communiquée. «Son expérience nous fait toujours du bien et c’est une bonne chose de l’avoir comme capitaine», souligne Giorgio Contini. V.S.
Lugano - Lausanne, samedi 18 h 15
Les absents. D’une semaine à l’autre, la liste du Lausanne-Sport est reproduite presque à l’identique: Turkes, Zohouri, Geissmann, Monteiro (qui a besoin d’un peu plus de temps que prévu), Schmidt et Thomas font défaut. Zekhnini s’y est ajouté, lui qui a ressenti une nouvelle gêne à l’entraînement.
Le contexte. Lugano se porte bien, après son nul 1-1 à Servette et sa victoire 3-0 en Coupe à Monthey mercredi. Mais les Tessinois avaient perdu 2-0 à la Tuilière en février. «Il y aura de l’émotion, ils voudront prendre leur revanche, prédit Giorgio Contini. La confiance est là, mais nous devons faire attention à ce qu’il n’y ait pas d’euphorie. Nous avons fait beaucoup de corrections après notre succès contre Lucerne (2-1), lors duquel nous avons eu des phases moins précises.»
Kukuruzovic prolonge. Le capitaine du LS a étendu son contrat avec les Vaudois, sans que la durée ne soit communiquée. «Son expérience nous fait toujours du bien et c’est une bonne chose de l’avoir comme capitaine», souligne Giorgio Contini. V.S.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La passe de trois se refuse toujours au Lausanne-Sport
Football Après avoir battu Saint-Gall puis Lucerne à la Tuilière, les Vaudois se sont inclinés contre le cours du jeu à Lugano, samedi (0-1).
André Boschetti Lugano Le Matin Dimanche
Pour la troisième fois cette saison, le Lausanne-Sport a eu l’occasion, samedi, de remporter un troisième match consécutif en Super League. Mais comme le 7novembre, contre Lugano déjà, puis comme le 7 mars dernier face au FC Sion, le néopromu n’a pas su profiter de cette occasion pour se rapprocher un peu plus encore de son objectif avoué, le maintien. Et de ce but un peu moins avoué qu’est une qualification européenne.
Cette belle série a donc une nouvelle fois été brisée par ce même Lugano. Un adversaire qui a damé le pion au néopromu en utilisant exactement la même recette que lors de son court succès obtenu à la Pontaise. En automne dernier, une intervention tardive de Monteiro avait provoqué un penalty suffisant pour offrir une courte victoire à des Tessinois qui s’étaient contentés ensuite de préserver leur maigre avantage. Quatre mois plus tard, un marquage approximatif de Loosli sur Maric (18e), suite à un corner de Ziegler, était à l’origine du seul et unique but de la rencontre.
Deux petites erreurs qui coûtent finalement six points au LS. Mais pointer du doigt les deux défenseurs lausannois serait injuste. Samedi surtout, la défaite des Vaudois est surtout due à leur incapacité à trouver l’ouverture face à la solide défense luganaise malgré une très nette domination.
Manque d’agressivité
La soirée en demi-teinte du trio Da Cunha-Mahou-Guessand n’explique pas tout. Le manque d’agressivité et d’envie de marquer ce premier but si souvent déterminant qui a caractérisé la première mi-temps lausannoise est sans doute la raison principale de ce revers. Comme, dans le dernier quart d’heure, ce petit mais indispensable brin de réussite qui leur a tourné le dos. On pense là à cette double tentative de Suzuki et Guessand sauvée in extremis par la défense adverse (74e), puis à cette reprise de la tête de Bolingi qui heurtait le poteau gauche du but d’Osigwe. Et, enfin, à ce coup de tête rageur de Diaw qui frôlait le montant droit de la cage luganaise (94e). «Bien que Lausanne ait eu quatre ou cinq occasions très nettes de marquer, analysait l’entraîneur luganais Maurizio Jacobacci, cette victoire vient, je crois, justement récompenser notre courage et notre solidarité. Mais il est vrai que nous avons énormément souffert contre une équipe qui fait sans doute partie des toutes meilleures du pays. Seul YB en fait me semble aujourd’hui supérieur aux Vaudois.»
Des louanges qui ne feront qu’attiser les regrets lausannois.
Lugano - Lausanne
1-0 (1-0)
Football Après avoir battu Saint-Gall puis Lucerne à la Tuilière, les Vaudois se sont inclinés contre le cours du jeu à Lugano, samedi (0-1).
André Boschetti Lugano Le Matin Dimanche
Pour la troisième fois cette saison, le Lausanne-Sport a eu l’occasion, samedi, de remporter un troisième match consécutif en Super League. Mais comme le 7novembre, contre Lugano déjà, puis comme le 7 mars dernier face au FC Sion, le néopromu n’a pas su profiter de cette occasion pour se rapprocher un peu plus encore de son objectif avoué, le maintien. Et de ce but un peu moins avoué qu’est une qualification européenne.
Cette belle série a donc une nouvelle fois été brisée par ce même Lugano. Un adversaire qui a damé le pion au néopromu en utilisant exactement la même recette que lors de son court succès obtenu à la Pontaise. En automne dernier, une intervention tardive de Monteiro avait provoqué un penalty suffisant pour offrir une courte victoire à des Tessinois qui s’étaient contentés ensuite de préserver leur maigre avantage. Quatre mois plus tard, un marquage approximatif de Loosli sur Maric (18e), suite à un corner de Ziegler, était à l’origine du seul et unique but de la rencontre.
Deux petites erreurs qui coûtent finalement six points au LS. Mais pointer du doigt les deux défenseurs lausannois serait injuste. Samedi surtout, la défaite des Vaudois est surtout due à leur incapacité à trouver l’ouverture face à la solide défense luganaise malgré une très nette domination.
Manque d’agressivité
La soirée en demi-teinte du trio Da Cunha-Mahou-Guessand n’explique pas tout. Le manque d’agressivité et d’envie de marquer ce premier but si souvent déterminant qui a caractérisé la première mi-temps lausannoise est sans doute la raison principale de ce revers. Comme, dans le dernier quart d’heure, ce petit mais indispensable brin de réussite qui leur a tourné le dos. On pense là à cette double tentative de Suzuki et Guessand sauvée in extremis par la défense adverse (74e), puis à cette reprise de la tête de Bolingi qui heurtait le poteau gauche du but d’Osigwe. Et, enfin, à ce coup de tête rageur de Diaw qui frôlait le montant droit de la cage luganaise (94e). «Bien que Lausanne ait eu quatre ou cinq occasions très nettes de marquer, analysait l’entraîneur luganais Maurizio Jacobacci, cette victoire vient, je crois, justement récompenser notre courage et notre solidarité. Mais il est vrai que nous avons énormément souffert contre une équipe qui fait sans doute partie des toutes meilleures du pays. Seul YB en fait me semble aujourd’hui supérieur aux Vaudois.»
Des louanges qui ne feront qu’attiser les regrets lausannois.
Lugano - Lausanne
1-0 (1-0)
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Deux coaches dans l’expectative
Saison réussie ne rime pas avec garantie
Malgré un exercice positif avec Lugano et Lausanne, les entraîneurs Jacobacci et Contini ne se sont pas encore vu offrir une prolongation de contrat.
André Boschetti
En septembre, à l’aube d’un championnat illisible, les ambitions comptables du Lausanne-Sport et du FC Lugano se limitaient au maintien. Avec le moins de souffrances possible, surtout pour des Tessinois qui sortaient d’un exercice longtemps compliqué. À huit journées du terme de la saison, cet objectif est d’ores et déjà atteint pour Lugano, désormais installé en solitaire au troisième rang. Quant au néo-promu vaudois, sa situation demeure confortable malgré sa courte défaite au Cornaredo samedi (0-1), puisqu’il est toujours plus proche d’une place européenne que de celle de barragiste.
Aucune discussion en cours
Il n’y a pas si longtemps, un tel bilan aurait certainement incité les décideurs des deux clubs à prolonger les contrats des deux coaches depuis quelques semaines déjà. D’autant que tant Contini que Jacobacci clament depuis des mois qu’ils sont prêts à continuer l’aventure. «Pour le moment, confirme pourtant le coach lausannois, aucune discussion à ce sujet n’a été entreprise. Comme l’a dit Souleymane Cissé, il n’y a pas d’urgence. De mon côté, je me dois d’accepter cette situation et de me concentrer sur cette fin de saison. Mais j’ai l’esprit tranquille car je crois avoir rempli jusque-là les missions que l’on m’avait confiées. Tant au niveau comptable que dans le travail de développement de nos jeunes joueurs.»
Lugano est à vendre
Même son de cloche du côté de Maurizio Jacobacci. «Je connais la situation du club et cette incertitude ne me perturbe pas du tout. L’actualité est en effet assez dense pour occuper tout mon esprit avec une fin de saison où tout reste encore possible et, mardi, ce quart de finale de Coupe contre Lucerne qui pourrait nous permettre de vivre de belles émotions.»
Même s’ils ont traversé des moments difficiles il y a quelques mois, Jacobacci et Angelo Renzetti donnent pourtant l’impression de filer le parfait amour. «Si cela ne tenait qu’à moi, admettait samedi le président-propriétaire luganais, je garderais bien entendu Maurizio, qui réalise un parcours magnifique. Mais, comme vous le savez, je cherche à vendre le club et imposer un coach à un nouveau propriétaire n’est pas forcément une bonne chose»
Depuis plus de deux ans déjà, Angelo Renzetti est à la recherche d’un soutien financier. Et la pandémie n’a fait qu’aggraver la situation. «À l’origine, explique un proche du club, il voulait trouver un investisseur qui lui aurait ensuite laissé les mains libres pour continuer à gérer le FC Lugano comme il l’entend car il adore sa fonction présidentielle. Mais il se rend bien compte qu’une telle personne est aujourd’hui très difficile à trouver. Tout comme un nouveau propriétaire solide et fiable désireux de reprendre en mains les destinées du club.»
Même s’il avoue être confiant pour son avenir à la Tuilière, Giorgio Contini anticipe déjà un scénario différent. «J’ai jusqu’à la fin de ce mois pour entreprendre les démarches pour le chômage, admet-il. Je vais le faire si rien ne se passe ici ces prochaines semaines. Cela dit, si mon contrat n’était finalement pas prolongé, j’aurais quand même bon espoir de trouver un nouveau poste en Super League.»
L’Europe s’éloigne pour le LS
Le rêve de Giorgio Contini et de sa jeune escouade de décrocher, comme Servette l’an passé, une qualification européenne dès son retour en Super League s’est-il évanoui entre jeudi et samedi derniers? Si tel n’est pas encore définitivement le cas, entre l’élimination de YB de la Coupe de Suisse face à Saint-Gall et la mortifiante défaite concédée par le LS au Cornaredo deux jours plus tard, les possibilités de réaliser cet exploit ont fortement diminué. Même si le revers concédé contre un Lugano certes solide mais très calculateur est immérité, l’incapacité des Vaudois de s’imposer à l’extérieur est un problème rédhibitoire pour afficher de si hautes ambitions. En quatorze déplacements, le LS n’est jusque-là parvenu à gagner qu’à deux reprises seulement. Et à chaque fois à Vaduz, l’autre promu. «Je crois que le fait d’évoluer sur synthétique à domicile nous complique un peu la tâche à l’extérieur, assure Contini. Chaque fois que nous rejouons sur l’herbe, il nous faut un petit temps d’adaptation. Ce qui explique en partie des entames de matches parfois laborieuses en déplacement. Mais je crois surtout que le hasard y est pour beaucoup. Très souvent, cette saison, nous avons été très mal récompensés loin de nos bases. Comme à Lugano, où nous payons au prix fort une nouvelle petite erreur sur balle arrêtée. Ensuite, une certaine malchance face au but adverse a joué un grand rôle car je suis persuadé que si nous avions concrétisé l’une de nos nombreuses occasions, nous aurions même fini par l’emporter, samedi.»A.B.
Saison réussie ne rime pas avec garantie
Malgré un exercice positif avec Lugano et Lausanne, les entraîneurs Jacobacci et Contini ne se sont pas encore vu offrir une prolongation de contrat.
André Boschetti
En septembre, à l’aube d’un championnat illisible, les ambitions comptables du Lausanne-Sport et du FC Lugano se limitaient au maintien. Avec le moins de souffrances possible, surtout pour des Tessinois qui sortaient d’un exercice longtemps compliqué. À huit journées du terme de la saison, cet objectif est d’ores et déjà atteint pour Lugano, désormais installé en solitaire au troisième rang. Quant au néo-promu vaudois, sa situation demeure confortable malgré sa courte défaite au Cornaredo samedi (0-1), puisqu’il est toujours plus proche d’une place européenne que de celle de barragiste.
Aucune discussion en cours
Il n’y a pas si longtemps, un tel bilan aurait certainement incité les décideurs des deux clubs à prolonger les contrats des deux coaches depuis quelques semaines déjà. D’autant que tant Contini que Jacobacci clament depuis des mois qu’ils sont prêts à continuer l’aventure. «Pour le moment, confirme pourtant le coach lausannois, aucune discussion à ce sujet n’a été entreprise. Comme l’a dit Souleymane Cissé, il n’y a pas d’urgence. De mon côté, je me dois d’accepter cette situation et de me concentrer sur cette fin de saison. Mais j’ai l’esprit tranquille car je crois avoir rempli jusque-là les missions que l’on m’avait confiées. Tant au niveau comptable que dans le travail de développement de nos jeunes joueurs.»
Lugano est à vendre
Même son de cloche du côté de Maurizio Jacobacci. «Je connais la situation du club et cette incertitude ne me perturbe pas du tout. L’actualité est en effet assez dense pour occuper tout mon esprit avec une fin de saison où tout reste encore possible et, mardi, ce quart de finale de Coupe contre Lucerne qui pourrait nous permettre de vivre de belles émotions.»
Même s’ils ont traversé des moments difficiles il y a quelques mois, Jacobacci et Angelo Renzetti donnent pourtant l’impression de filer le parfait amour. «Si cela ne tenait qu’à moi, admettait samedi le président-propriétaire luganais, je garderais bien entendu Maurizio, qui réalise un parcours magnifique. Mais, comme vous le savez, je cherche à vendre le club et imposer un coach à un nouveau propriétaire n’est pas forcément une bonne chose»
Depuis plus de deux ans déjà, Angelo Renzetti est à la recherche d’un soutien financier. Et la pandémie n’a fait qu’aggraver la situation. «À l’origine, explique un proche du club, il voulait trouver un investisseur qui lui aurait ensuite laissé les mains libres pour continuer à gérer le FC Lugano comme il l’entend car il adore sa fonction présidentielle. Mais il se rend bien compte qu’une telle personne est aujourd’hui très difficile à trouver. Tout comme un nouveau propriétaire solide et fiable désireux de reprendre en mains les destinées du club.»
Même s’il avoue être confiant pour son avenir à la Tuilière, Giorgio Contini anticipe déjà un scénario différent. «J’ai jusqu’à la fin de ce mois pour entreprendre les démarches pour le chômage, admet-il. Je vais le faire si rien ne se passe ici ces prochaines semaines. Cela dit, si mon contrat n’était finalement pas prolongé, j’aurais quand même bon espoir de trouver un nouveau poste en Super League.»
L’Europe s’éloigne pour le LS
Le rêve de Giorgio Contini et de sa jeune escouade de décrocher, comme Servette l’an passé, une qualification européenne dès son retour en Super League s’est-il évanoui entre jeudi et samedi derniers? Si tel n’est pas encore définitivement le cas, entre l’élimination de YB de la Coupe de Suisse face à Saint-Gall et la mortifiante défaite concédée par le LS au Cornaredo deux jours plus tard, les possibilités de réaliser cet exploit ont fortement diminué. Même si le revers concédé contre un Lugano certes solide mais très calculateur est immérité, l’incapacité des Vaudois de s’imposer à l’extérieur est un problème rédhibitoire pour afficher de si hautes ambitions. En quatorze déplacements, le LS n’est jusque-là parvenu à gagner qu’à deux reprises seulement. Et à chaque fois à Vaduz, l’autre promu. «Je crois que le fait d’évoluer sur synthétique à domicile nous complique un peu la tâche à l’extérieur, assure Contini. Chaque fois que nous rejouons sur l’herbe, il nous faut un petit temps d’adaptation. Ce qui explique en partie des entames de matches parfois laborieuses en déplacement. Mais je crois surtout que le hasard y est pour beaucoup. Très souvent, cette saison, nous avons été très mal récompensés loin de nos bases. Comme à Lugano, où nous payons au prix fort une nouvelle petite erreur sur balle arrêtée. Ensuite, une certaine malchance face au but adverse a joué un grand rôle car je suis persuadé que si nous avions concrétisé l’une de nos nombreuses occasions, nous aurions même fini par l’emporter, samedi.»A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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