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Message par kok9 Jeu 7 Mai - 14:03

Les ultras se distinguent une fois de plus

Les Ultras ne veulent pas d'un retour rapide au jeu https://www.lematin.ch/27036248

kok9

Date d'inscription : 29/08/2013

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Message par LKK Dim 10 Mai - 9:45

L’immobilisme frénétique


Entre intérêts divergents, luttes d’influence et incertitudes, le football suisse continue à chercher une issue. Et perd son calme.

La sortie du tunnel semble encore loin pour les acteurs du football suisse, profondément divisés sur la question de la reprise du championnat, au gré de leurs intérêts très divers.

simon meier
simon.meier@lematindimanche.ch

Parce que l’impatience est le propre de l’être humain, on voulait savoir. On allait savoir: le football suisse suivrait-il l’exemple du voisin français (on arrête tout jusqu’à l’été), ou bien s’inspirerait-il du cousin germain (on reprend vite)? La non-réponse de la Swiss Football League (SFL), tombée jeudi, peut se résumer en un mot: patience. Le verdict tombera lors de l’assemblée générale extraordinaire du 29 mai, soit deux jours après le point du Conseil fédéral sur les effets – ou contre-effets – des mesures d’assouplissement qui entrent en vigueur ce lundi.

Patience, en l’occurrence, ne rimera pas avec calme. Parce que les composantes sont multiples, les intérêts divergent et l’équation présente une quantité d’inconnues variables et savamment entremêlées. «L’incohérence est totale entre les uns, qui font cavaliers seuls et peuvent avoir une idée nouvelle toutes les 24 heures, et les autres, qui sont incapables de tenir leur position plus de deux jours, souffle une source au cœur de la pelote. Chacun essaie de sauver sa peau dans une situation extrêmement complexe et, dès lors qu’il n’y a pas de bien commun, il est très dur d’harmoniser les positions, d’autant que les points de tension sont très différents, selon les clubs et leurs réalités respectives.»

Tout pour sa pomme

To play or not to play? Les trois semaines à venir, qui s’annoncent tendues d’ici au vote du 29 mai (les vingt clubs de SFL auront voix égale, la majorité simple suffira), ne seront donc pas de trop pour tâcher de s’entendre le moins mal possible. Alors que cette période chaotique devrait, dans un monde idéal, encourager une réflexion solidaire et à long terme, c’est exactement le contraire qui se produit. Tout le monde s’agite dans son coin, avec sa propre pomme pour seul centre d’intérêt. On pourrait bien sûr fustiger le manque d’autorité de la Ligue sur ses membres, comme n’ont pas manqué de le faire les présidents luganais et lausannois. Mais il faut aussi reconnaître que la classe ne se montre pas très sage.

Les classes, plutôt, car entre les vérités de Super League et les contingences de Challenge League, le fossé est immense. Entre les riches et les pauvres, les bien classés et les mal lotis, les ambitieux et les craintifs, les hypocrites et les égoïstes, pas simple de dégager l’idée d’une famille unie. Surtout si l’on ajoute les pressions extérieures au tableau. À écouter le milieu, sponsors et diffuseurs sont dans l’ensemble restés très fair-play pour l’instant. Les droits TV liés à la fin de saison ont d’ailleurs, contrairement à ce que beaucoup laissent entendre, déjà été versés. Mais s’il n’y a toujours pas de contre-prestation au-delà de la fin juin, l’étau se resserrera. Heinrich Schifferle, président de la SFL, estime que l’ensemble du football suisse, de la pointe aux talus, aurait besoin d’une aide étatique comprise entre 200 et 250 millions de francs pour se relever de six mois de pandémie. Mais à l’heure où d’autres souffrent bien plus encore, son appel à l’aide n’a pas soulevé l’adhésion de tout le monde. Sur ce front aussi, les négociations se poursuivent, et nul ne doute que leur issue influera de façon importante sur la suite.

Il y a tant de paramètres, d’incertitudes, que le moindre hoquet peut faire changer les mouches d’âne. Alors quand le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) annonce que les clubs ne pourront plus bénéficier du chômage technique dès la reprise des entraînements, bien des stratégies s’en voient remaniées. Servette et Xamax, qui avaient prévu mordicus de refouler un terrain dès lundi, ce que les mesures d’assouplissement leur permettent, ont fait volte-face. Aux dernières nouvelles, seuls le FC Saint-Gall, sensationnel leader de Super League, et Grasshopper, qui «doit» absolument retrouver l’élite, reprendront illico. Partout ailleurs, quels que soient les souhaits et les nécessités, on a choisi d’attendre et de voir. De patienter.

«Je ne suis pas virologue. Mais je suis optimiste, je veux tout faire pour terminer la saison»
Claudius Schäfer, SFL

«On ne reprend pas les entraînements. Les choses doivent se faire dans l’ordre. Tantqu’il n’y a pas d’ordre, on ne peut pas les faire»
Christian Constantin, FC Sion

«Les gens qui se plaignent des contrats, de ci, de ça… On n’arrive à rien ainsi. Nous, on veut que le championnat continue»
Bob Ratcliffe, Lausanne-Sport

«Pour moi, un spectacle doit se jouer devant un public. Je continue d’être contre le principe du huis clos»
Jean-François Collet, Xamax


«Pas question de jouer sans nous»
«Je n’arrive déjà pas à me faire à l’idée qu’il n’y ait pas de matches. Mais s’il y en avait et que je ne pouvais pas aller les voir, ce serait dix fois pire!» La pensée de François Werz, fidèle parmi les fidèles d’un Servette FC qu’il suit depuis 1952, traduit assez précisément ce que beaucoup de supporters ont sur le cœur en ce moment. Du football, oui. Mais pas sans eux.

C’est d’ailleurs ce message qu’est venu appuyer un communiqué rédigé en commun par les principaux groupes de fans de Suisse romande, jeudi. Une démarche inédite (ce n’est pas tous les jours que six groupes de supporters s’unissent pour la même cause) au nom de l’idéal suprême de la culture ultra: des stades bruyants, colorés, où le douzième homme doit peser de tout son poids. Et un football dans lequel «le supporter est une composante indispensable». Loin, donc, de celui vers lequel on se dirige, avec des enceintes vides pour accueillir les treize dernières rondes de Super et de Challenge League, et sans doute toutes celles qui suivront la saison prochaine.

Alors bien sûr, on peut questionner le bien-fondé des arguments mis en avant dans cette lettre. Santé publique, pression de l’UEFA, motivation purement financière, toute-puissance des retransmissions TV… Reste que contrairement aux clubs et à leurs intérêts «cachés», ceux des fans sont minimes. Qu’ont-ils à gagner dans un report ou une annulation des championnats? Pas grand-chose, en fait. Le temps leur paraîtra tout aussi long avant de pouvoir reprendre le chemin des tribunes.

Philippe Werz de conclure: «Le football, c’est un mode de vie. Avant chaque match, je me rends au stade une heure à l’avance. Il faut que je sente cette atmosphère. Derrière ma télé, elle n’existe pas.» f. v.

Et les joueurs dans tout ça?
On en oublierait presque un petit détail, mais heureusement, La Palice est là: le football est pratiqué par des footballeurs. Or, à voir les résultats du sondage publiés mardi par la SAFP (Swiss Association of Football Players), 63,9% des joueurs helvétiques seraient «favorables à l’abandon de la saison à ce stade». Un chiffre qui soulève de nouvelles questions, mais qu’il s’agit d’interpréter avec prudence.

Pour commencer, il faut savoir qui a voté. «Nous avons envoyé notre questionnaire à tous nos membres, soit environ 80% des joueurs de la Swiss Football League (ndlr: 535 recensés au total), précise Lucien Valloni, président de la SAFP. Ils avaient trois jours pour répondre et 144 l’ont fait,
de façon anonyme – sinon, c’est très compliqué d’obtenir quoi
que ce soit.»

On ne saura donc pas si tous les éléments qui défendent les couleurs d’un Young Boys ultrafavorable à la reprise ont suivi l’avis
de leur employeur; ni si ceux de Xamax, dont les dirigeants adoreraient qu’on s’arrête là, sont du même sentiment. «Nous ne subissons aucune pression du club, souligne le milieu offensif neuchâtelois Musa Araz, qui n’est plus membre de la SAFP depuis son exil turc en 2017. Je ne sais pas qui a voté, mais la tendance deux tiers/un tiers en faveur de l’arrêt ressemble assez à la proportion que me laissent imaginer les discussions que j’ai avec d’autres joueurs, pas seulement à Xamax.»

Au-delà de l’envie naturelle qu’un footeux a de taper dans le ballon, les réticences sont nourries par plusieurs points. Si Musa Araz évoque «l’expérience sans public» avec peu d’entrain, s’il rappelle que le football ne doit pas être «au-dessus du peuple»,
il exprime surtout «un vrai sentiment de peur, parce que les contacts ne peuvent pas être évités sur un terrain, parce qu’on va se retrouver à 25 dans un vestiaire
et faire courir un risque à nos proches».

Steve Rouiller, défenseur d’un Servette FC déterminé à terminer cette jolie saison pour lui, semble plus détendu sur la question. Lui non plus n’a pas participé au sondage. «Pour en avoir un peu parlé dans l’équipe, pas grand monde ne semble l’avoir fait», explique-t-il. Le Montheysan de la Praille, tout en «respectant ceux qui ont peur», se dit «un peu surpris» par le résultat. Le groupement des agents de joueurs du football suisse, quant à lui, met en doute «la représentativité» du sondage. Histoire de faire contrepoids, il a ajouté ceci dans un contre-communiqué: «La plupart des joueurs n’en peuvent plus d’attendre de jouer.» La SAFP tient à souligner un point en rouge, sur le plan sanitaire. «Il est inacceptable que la Ligue ait envisagé une reprise des entraînements collectifs sans effectuer de tests au préalable», tonne Lucien Valloni. L’avocat se soucie d’un autre point. Quid, si le championnat reprenait le 18 juin, de la centaine de joueurs qui arrivent en fin de contrat à la fin du mois?

Derrière toutes ces questions, un point central: la considération envers les joueurs. «Jusqu’ici,
les instances ont toujours tenu compte de notre avis. Mais depuis le début de la crise, quelque chose a changé. On n’a plus l’air de les intéresser beaucoup»,
déplore Lucien Valloni. S. M.

YOUNG BOYS
Ce qu’il veut: «Un abandon de la saison serait un signal catastrophique», estime le directeur sportif, Christoph Spycher. Ses arguments? Les joueurs sont privés de terrain depuis trop longtemps, la situation sera la même la saison prochaine, les craintes liées au calendrier ou aux contrats sont de faux problèmes. En revanche, les Bernois réclament une aide financière massive pour l’ensemble de la Super League.
Ce qu’il ne dit pas: la belle machine YB
a autant besoin de s’affirmer en dominant le championnat que des millions qui tomberaient en cas de participation à la Ligue des champions. En l’état, l’équipe de la capitale ne remplit aucun des deux objectifs.

Xamax
Ce qu’il veut: Christian Binggeli et Jean-François Collet l’ont répété à tour de rôle en multipliant les argumentations: Xamax ne veut pas reprendre. Tantôt
pour une question de santé publique et celle des joueurs, tantôt pour les centaines de milliers de francs de charge que pourrait représenter l’organisation des treize derniers matches à huis clos.
Ce qu’il ne dit pas: la saison dernière,
les Neuchâtelois ont frôlé un retour au semi-professionnalisme, évité in extremis face à Aarau en barrage. Ce miracle dit beaucoup du danger qui plane au-dessus de la Maladière en cas de relégation.
Et justement, la place de Xamax (9e)
en Super League ne tient qu’à un fil…

Lausanne
Ce qu’il veut: quand ce n’est pas Stefan Nellen ou Pablo Iglesias qui crient haut et fort que le LS a mérité sa promotion en Super League, c’est le grand patron, Bob Ratcliffe, qui sort de sa boîte pour fustiger le manque de leadership de la SFL. Bref, Lausanne est l’un des plus grands défenseurs d’une reprise. À défaut, d’une Super League à douze équipes…
Ce qu’il ne dit pas: un nouveau stade, l’échec sportif de la saison dernière, la pression du résultat: les désormais puissants Vaudois ne peuvent pas se permettre de végéter une année de plus en Challenge League. «Cette saison, tout doit se passer parfaitement à tous les niveaux», nous confiait Pablo Iglesias fin 2019.

Sion
Ce qu’il veut: Christian Constantin a mis en avant toutes les excuses, présenté toutes les options pour tirer un trait sur cet exercice et repartir à zéro cet été. Mais surtout, les Sédunois exigent des garanties financières de la SFL. Sans quoi, «CC» continuera de se dresser contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à une tentative de reprise.
Ce qu’il ne dit pas: Sion doit assumer une masse salariale impressionnante, pour l’instant couverte par le chômage. Ce qui ne sera plus le cas dès la reprise des entraînements. Sportivement? Les Valaisans coulent à pic après un excellent début de championnat. Au point d’être devenu un sérieux candidat à la culbute.

Servette
Ce qu’il veut: avant de changer d’avis pour des considérations financières, le Servette FC devait être
le seul club romand à envoyer ses joueurs sur le terrain dès demain. Ce qui traduit assez bien sa volonté, affirmée à de réitérées reprises, de reprendre la compétition.
Ce qu’il ne dit pas: l’Europe est à trois points. Tout tient dans cette phrase.
Après les 23 premiers matches, le SFC n’a pas à s’interdire de rêver. Peu avant l’arrêt des compétitions, certains de ses membres se prenaient même à songer au titre. Après tout, Saint-Gall n’est qu’à huit points. Mais pour que le rêve puisse continuer, il faut des matches.
florian vaney



Restons sérieux

Christian Despont
Rédacteur en chef des sports

l y a très exactement une année, en plein débat sur la répartition des coûts sécuritaires, Christian Constantin affirmait que les «4000 premiers billets vendus servent à payer la sécurité». Dans ce cas, et sachant que le FC Sion revendique une moyenne de 8773 spectateurs par match, il est facile d’en déduire qu’une soirée à Tourbillon ne laisse pas des fortunes. Encore moins les 850 000 francs que le président sédunois sollicite aujourd’hui à titre de manque à gagner pour chaque rencontre disputée à huis clos. Restons sérieux: 850 000 francs, c’est quasi le triple
du Lausanne HC, dans son temple de la consommation, à affluence équivalente.

Le fait de ne pas avoir la mémoire des chiffres, comme aime à le répéter Christian Constantin, n’empêche pas de les manipuler avec précaution. Non, les joueurs qui reprendront le chemin des stades déserts ne seront pas «envoyés à l’abattoir», selon l’expression tragicomique du président
bateleur: chez les moins de 30 ans, le taux
de mortalité lié au Covid-19 n’excède pas 0,3%
de la population mondiale infectée, et… 0,0028%
des malades suisses. Non, il n’est pas logique de licencier son personnel administratif, notamment le secteur event, à l’instant précis où le Conseil fédéral autorise une reprise des activités. Non, le même match ne peut pas rapporter des clopinettes quand il est ouvert au public, et 850 000 francs quand il est menacé de huis clos. Non, Sion ne peut pas tout en même temps transmettre ses factures de sécurité au Canton parce qu’il gagne peu et réclamer des dédommagements à la Confédération parce qu’on l’empêche d’être riche.

Les temps sont difficiles pour tout le monde, dans l’immobilier comme dans le football. Il faut évidemment aider le FC Sion, fleuron du patrimoine affectif valaisan, au même titre que n’importe quelle PME. Il ne faut pas davantage oublier ce que le club doit à son président-propriétaire,
en termes d’investissement personnel et financier – assez, bien assez, pour le situer ad æternam parmi les grandes figures patriarcales du football suisse. Mais restons sérieux… Ce n’est pas la responsabilité de l’État si un président salarie grassement une bonne trentaine de joueurs, à des fins spéculatives et pour permettre à son fils de jouer au directeur sportif. Restons sérieux, de grâce: considéré la réputation exécrable du football business, sa propension à l’exubérance salariale et à la créativité comptable, considéré la méfiance que
ce monde-là suscite dans toutes les strates de la
société, le moment est particulièrement mal choisi de paraître outrancier, affabulateur, ou roublard.

Parce que si la posture victimaire du FC Sion peut trouver des oreilles complaisantes parmi ses soutiens indéfectibles, et jusqu’auprès de journalistes empathiques, elle pourrait trouver un écho moins favorable dans d’autres sphères. Constantin ne peut pas l’ignorer, ou l’avoir oublié, deux ans après s’être fait déposséder de son projet olympique par des décideurs qui savent compter, voire comploter, aussi habilement que lui. Sinon mieux.

Le moment est particulièrement mal choisi de paraître outrancier, affabulateur, ou roublard.
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Message par LKK Jeu 14 Mai - 7:41

Soutien inédit du Conseil fédéral

Le sport suisse se sent aidé, mais surtout compris






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La Confédération débloque des fonds et des prêts. Sonintervention nerésout pas tout, mais elle fait du bien.

Christian Despont

Le soulagement n’est pas le même partout, mais le sport suisse partage un sentiment unanime: la gratitude. En débloquant 550millions de francs, dont 200 à fonds perdu et 350 sous forme de prêt avantageux, le Conseil fédéral a donné mercredi un signal politique fort, dans le sens d’une meilleure appréciation du haut niveau et de son poids socioéconomique. Cette contribution inédite a valeur d’exploit puisque, jusqu’au dernier moment, elle a fait l’objet de négociations serrées au sein du collège. Mais la présence de deux anciens ministres des Sports aux côtés de Viola Amherd, ajoutée à celle de l’ex-athlète Alain Berset, a probablement aidé à boucler le dossier.

Le soulagement est immense, sans réserve, dans le sport d’élite et populaire. «Le Conseil fédéral démontre ainsi la valeur qu’il accorde au sport et à la place du sport, en particulier à travers les clubs», se réjouit Swiss Olympic, «convaincu que les contributions de la Confédération vont aider de façon importante à amortir l’impact de la crise. L’objectif sera de maintenir la grande qualité de la structure sportive actuelle.»

Président de l’Association genevoise de natation, Claudio Staricco traduit bien le sentiment de ses pairs: «Toutes les associations souffrent de la situation. Beaucoup de parents ont demandé le remboursement des cours annulés. Des championnats de Suisse et des compétitions de haut niveau n’ont pas pu avoir lieu, alors que des frais ont été engagés. Cet argent va faire du bien.»

Pressions sur les salaires
Même soulagement chez Patrick Iseli, chef du Service des sports à la Ville de Lausanne: «Sans citer de noms, certains événements auront du mal à se remettre de leur annulation. L’aide à fonds perdu est une très bonne chose, car les prêts ne font souvent que repousser le problème. C’est une excellente nouvelle de voir que la Ville et le Canton ne sont pas les seuls à soutenir les organisateurs. Il faudra bien sûr démontrer qu’une annulation a entraîné des dommages financiers.»

La situation est un peu différente dans le football et le hockey où, à chaud, régnait une certaine confusion. Pour les clubs, les prêts de la Confédération sont assortis de conditions très strictes. Tout d’abord, ils ne sont applicables que si les compétitions se déroulent à huis clos, ou avec une capacité réduite (aujourd’hui, 1000 spectateurs). Le hockey sur glace, notamment, ne pourra prétendre à aucun emprunt si le 18septembre prochain, date de la reprise du championnat, les patinoires sont rouvertes au public.

Ensuite, les clubs devront rembourser l’intégralité du prêt dans un délai de cinq ans (dix ans pour l’éventuelle deuxième ligne de crédit ouverte en janvier), à un taux zéro pendant les trois premières années, puis au taux Libor. Autre contrepartie, et pas des moindres: ils devront contribuer à un fonds de solidarité pour le sport, et s’engager à réduire leur masse salariale d’au moins 20% pendant toute la durée de leur relation «bancaire» avec la Confédération. «Nous serons également attentifs à ce qu’aucune économie ne soit opérée au détriment de la relève», a précisé Viola Ahmerd.

Cette pression sur les salaires pourrait entraîner une distorsion de concurrence: les clubs solides, détenus par un actionnariat puissant, ne seront pas obligés de recourir aux prêts de la Confédération, et pourront maintenir un niveau de rémunération élevé - sinon profiter d’une concurrence affaiblie pour envisager une campagne de transferts offensive, à bon prix

Pesées d’intérêts
«Si toute aide en faveur du sport professionnel est une bonne chose, je ne suis pas tout à fait emballé par ce que je viens d’apprendre, avoue Stefan Nellen, vice-président du Lausanne-Sport. Avant de solliciter ces montants à leur disposition, les clubs y réfléchiront probablement à deux fois.»

«Il s’agit d’étudier les conditions de ce prêt dans le détail, renchérit Christian Constantin, président du FC Sion. Car un prêt reste un prêt. Qu’on emprunte à la Confédération ou à un particulier, il faut bien rembourser. J’ai conscience que l’application du chômage partiel ne peut pas durer indéfiniment. Mais c’est le meilleur moyen pour nous éviter le pire. Quant à la baisse des salaires de 20%, je trouve que c’est une très bonne chose.»

«Il faudra faire très attention à ce que ces prêts ne se transforment pas en problèmes pour les clubs», hésite Jeff Collet, propriétaire de Neuchâtel Xamax, suivi par le porte-parole du Servette FC, Loïc Luscher: «C’est a priori une bonne nouvelle mais nous allons étudier ces annonces de plus près avant de nous prononcer.»

Mêmes pesées d’intérêts dans le hockey sur glace, dont les dirigeants oscillent entre gratitude et perplexité. Raphaël Berger, directeur de FR Gottéron: «Nous sommes évidemment contents que l’on pense à nous et qu’on nous tende la main. Un prêt peut servir de bouée de sauvetage à court terme mais n’aide pas forcément à résoudre des problèmes à moyen terme. C’est comme contracter un crédit pour rembourser un autre crédit. Cela n’aide pas à avancer.» Stéphanie Mérillat, vice-présidente du HC Bienne: «Ça reste des prêts qu’il faudra rembourser et intégrer à des budgets déjà serrés» «Les prêts n’effacent pas les pertes», résume Sacha Weibel, CEO du Lausanne HC.

Il y a aussi les oubliés
Pour ficeler le dossier, le Conseil fédéral a traité directement avec les ligues, auxquelles elle a délégué l’autorité de tutelle et de surveillance, notamment le contrôle des salaires. CEO de la Swiss Football League, Claudius Schaefer est convaincu d’avoir «obtenu le maximum possible. Nous avons bien tenté de négocier une aide à fonds perdu, comme pour le sport de masse, mais nous nous sommes très vite aperçus que ces efforts resteraient vains. Quant à la baisse des salaires, elle a d’emblée été une condition expresse pour le Conseil fédéral. Mais je pense que tous les clubs - même ceux qui ne solliciteront pas un prêt - partagent cette volonté.» «Les conditions d’octroi sont très dures et les négociations avec l’Office fédéral du sport ont été très intenses entre vendredi et lundi soir», rappelle Denis Vaucher, directeur de la Ligue suisse de hockey.

Claudius Schäfer soulève un autre point d’achoppement: «Les clubs ne pourront pas demander un prêt lorsque la compétition aura repris. Sans présager de l’avenir, je pense que ce point pourrait influencer le vote de quelques clubs sur une éventuelle reprise du championnat le 29mai prochain. »

Il y a aussi les oubliés, ou ceux qui le perçoivent comme tel. Giancarlo Sergi, président de Swiss Basketball, est fâché: «Je sais que le football et le hockey sur glace sont des sports majeurs en Suisse. Mais j’ai quand même l’impression que nous, tout comme le volley, le handball et l’unihockey, nous n’existons pas dans cette crise. Pourtant, nous avons exactement les mêmes problèmes que les grands sports.»

Journée historique
Au-delà des détresses inavouables et des difficultés persistantes, le sport suisse semble néanmoins conscient d’avoir vécu une journée historique, dont il sort conforté, voire réconforté, dans son statut de travailleur. Tout un monde se sent compris. C’est ce que veut retenir Sébastien Pico, CEO du HC Viège: «La Confédération a lancé un signal fort au sport de compétition. Elle a prouvé que nous avions un rôle à jouer dans la société et nous a accordé une solution financière pour pouvoir continuer à l’exercer.»

Collaboration: André Boschetti, Grégory Beaud, Emmanuel Favre, Cyrill Pasche, Jérôme Reynard et Pierre-Alain Schlosser

La conseillère fédérale Viola Amherd a donné un signal fort au monde du sport, en mal de reconnaissance.Keystone
350

En millions de francs, la ligne de crédit ouverte aux clubs professionnels de football et de hockey. Soit une première tranche de 175 millions à partir du 1er juin. Puis une seconde tranche du même montant à partir du 1er janvier si la reprise des activités reste entravée. La clé de répartition prévoit 100 millions pour le football et 75 millions pour le hockey

200

En millions de francs, la somme à fonds perdu attribuée au sport d’élite et de masse. Après une première aide d’urgence de 50 millions, le Conseil fédéral a doublé la mise pour l’année en cours, et anticipe une autre aide de 100 millions en 2021
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Message par mic Ven 15 Mai - 9:11

https://www.blick.ch/sport/fussball/challengeleague/lausanne-vize-nellen-ist-sicher-dass-die-super-league-erhoeht-wird-die-zwoelferliga-rettet-unseren-profi-fussball-id15891645.html
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Message par LKK Ven 15 Mai - 16:18

https://www.lematin.ch/sports/football/pablo-iglesias-refaire-lequipe/story/22741217
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Message par dudu Ven 15 Mai - 17:33

https://www.24heures.ch/voici-53-ans-le-ls-avait-fait-greve-en-finale-de-la-coupe-143713678216
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Message par LKK Mar 19 Mai - 23:17

Comme le LS, Giorgio Contini ne connaît encore pas son avenir
Le leader de Challenge League a repris le chemin de la Pontaise, lundi. Avec plusieurs inconnues dont celle qui concerne le contrat de son coach.

Le vétuste stade de la Pontaise est enfin sorti de son interminable léthargie. Comme Lucerne, YB et Bâle, le Lausanne-Sport a repris les entraînements ce lundi, dès 9 h et par petits groupes de cinq joueurs. «Nous allons continuer à procéder de cette manière encore un ou deux jours, explique Pablo Iglesias. Puis, dès jeudi en principe, nous reprendrons les séances collectives.»
À voir les mines réjouies de Giorgio Contini, de son staff présent au grand complet ainsi que de l’ensemble des joueurs du LS qui se sont succédé jusqu’à midi, cette reprise arrive à point nommé. Une bonne humeur que même les nombreuses mesures sanitaires mises en place ne parvenaient pas à contrarier. «Après, entre autres choses, une prise de température, les joueurs sont répartis dans sept vestiaires différents, continue le directeur sportif lausannois. Mais ils ne s’en servent que pour vite se changer avant et après l’entraînement. La douche, ils la prennent ensuite à la maison.»

Une option, deux lectures

Auteur d’un parcours digne d’éloges, le leader de Challenge League n’attend désormais plus que la reprise de la compétition pour officialiser son retour au sein de l’élite. Mais même si les voyants tendent à nouveau vers le vert, personne ne peut être certain que cette saison se conclura sur le terrain. «Mais comme je suis d’un naturel optimiste, commence Giorgio Contini, je me dis que l’on va bientôt rejouer, même si je n’ai aucune certitude à ce sujet. Pour l’instant, je me contente donc de profiter du plaisir qui est le mien de retrouver mes joueurs et le terrain.»

Fin de contrat


Une incertitude qui touche aussi l’avenir du coach lausannois. Malgré les excellents résultats qu’aligne le LS depuis juillet dernier, Giorgio Contini n’a pas encore reçu la moindre garantie de son employeur. «C’est vrai, concède-t-il. Mon contrat se finit le 30 juin et je ne sais pas encore ce qui va se passer après. Cette question, nous l’avions abordée avec mes dirigeants avant l’arrêt du championnat. Ces deux derniers mois, nous n’en avons plus reparlé. Une pause que je comprends parfaitement au vu de la situation. Mais j’ose espérer que les discussions reprendront ces prochaines semaines.»

«J’aimerais savoir si, pour le LS, je serai encore l’homme de la situation la saison prochaine»

Giorgio Contini, entraîneur LS
Pour rappel, en juin 2018 Giorgio Contini et le LS avaient lié leurs destins pour deux saisons, avec une option pour une année supplémentaire. Et c’est justement sur la lecture et l’interprétation de cette prolongation éventuelle que les avis des deux parties ne sont pas les mêmes. «D’après ce que je sais, assure le technicien, mon contrat sera automatiquement prolongé en cas de promotion du LS. Mais je dois vérifier aussi si nous sommes toujours sur la même longueur. J’aimerais connaître la nature du projet voulu par Ineos et, surtout, savoir si, pour le LS, je serai encore l’homme de la situation la saison prochaine. Par expérience, je sais que parfois un club engage un coach pour monter d’un niveau mais que ce même homme n’est plus la solution idéale à l’étage supérieur. Or, personnellement, je pense avoir encore beaucoup de choses à faire et à développer ici.»

L’ombre de GC

Sans qu’il ne le dise explicitement, Giorgio Contini souhaiterait donc que le LS lui propose un nouveau contrat sur deux ou trois ans. Une volonté à laquelle ses dirigeants n’ont pour l’instant pas donné suite. «Nous sommes très contents du travail effectué par notre coach, résume Pablo Iglesias. Après une saison de mise en place, il s’est bien adapté aux exigences et aux objectifs du club. De plus, Giorgio a l’avantage de déjà bien connaître la Super League. Nous allons donc en reparler avec lui ces prochaines semaines.» Quant à cette option qui garantirait la permanence de Giorgio Contini à Lausanne en cas de promotion, le directeur sportif en a une lecture un peu différente. «Pour moi, cette option est claire dans le sens où elle nécessite l’accord des deux parties impliquées pour être activée.» En résumé, le LS et Contini devront être tous deux d’accord pour que leur collaboration se poursuive. Et même si le Zurichois est aujourd’hui le mieux placé pour inaugurer le stade de la Tuilière sur le banc du LS, une surprise à ce niveau n’est pas exclue. D’autant plus que Grasshopper recherche activement un entraîneur capable de lui permettre d’effectuer le grand saut dans un an s’il n’y parvient pas cette saison.
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Message par lausarme Jeu 21 Mai - 0:38

Très bon interview de Geiger dans le matin

https://m.lematin.ch/articles/11602407
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Message par LKK Mar 26 Mai - 16:56

Ca promet

https://www.lematin.ch/sports/football/savoir-plan-reprise-sfl/story/22290103
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Message par LKK Sam 30 Mai - 1:36

L'ancien ultra du LS a choisi une nouvelle voie
Du stade à l’église. Benjamin Corbaz, qui menait les chants des ultras, est devenu pasteur à Lavaux. Sans abandonner
sa passion.

Sylvain Bolt
Mis à jour: 28.05.2020, 17h04


S’il a gardé la casquette et l’écharpe de son club de cœur, Benjamin Corbaz a débranché le mégaphone pour devenir pasteur
S’il a gardé la casquette et l’écharpe de son club de cœur, Benjamin Corbaz a débranché le mégaphone pour devenir pasteur
Odile Meylan

Mégaphone en bandoulière, casquette du LS solidement vissée sur la tête et écharpe nouée autour du cou, Benjamin Corbaz a écumé les stades suisses comme capo du fan-club du LS, le BWFK. La vingtaine pleine de fougue, fin du XXe siècle et début du nouveau millénaire, il «respirait, mangeait, buvait et dormait foot». Et transmettait sa passion pour haranguer les troupes chaque week-end. La semaine, des études de lettres devaient le préparer à être journaliste sportif. Parfois acerbe pour le site humoristique Carton-Rouge, et même septième d’un sérieux concours de jeunes commentateurs sportifs remporté par le commentateur de la RTS David Lemos, sa carrière semblait toute trouvée. Fils de deux pasteurs, il s’était juré de ne surtout pas suivre la voie parentale. Ça, c’était avant que tout ne bascule à la suite de plusieurs camps de catéchisme avec des jeunes, avant que «l’appel de Dieu» ne le rattrape.
Depuis 2011, Benjamin Corbaz est pasteur au sein de l’Église évangélique réformée vaudoise, actuellement à la paroisse de Savigny-Forel. S’il a gardé la casquette et l’écharpe de son club de cœur, qu’il est presque toujours debout en haut de la tribune nord de la Pontaise et lance même parfois encore des chants, le Vaudois a débranché le mégaphone. Les week-ends, il n’est plus torse nu, accroché aux grillages, tournant le dos au match pour faire face au Kop du LS. En revêtant sa robe pastorale le dimanche, il voit pourtant un lien évident avec son ancien rôle. «Le capo comme le pasteur ne sont rien sans la communauté, et les deux doivent tirer les autres, explique-t-il sur la terrasse du bâtiment de la cure de Savigny, où il vit avec sa femme et ses deux enfants. Ce sont des meneurs ou des chefs d’orchestre qui doivent être sensibles aux réactions, aux expressions mais aussi aux silences de la communauté pour saisir ce qu’elle vit.»

Faisant dos au terrain mais face au Kop du LS, Benjamin Corbaz a été l’un des meneurs des chants du club vaudois.
Faisant dos au terrain mais face au Kop du LS, Benjamin Corbaz a été l’un des meneurs des chants du club vaudois.
DR
Un but de Thurre à l’église

L’ancien ultra du LS s’est en quelque sorte «mis au service» d’une nouvelle communauté. Elle était footballistique, elle est désormais religieuse. Comme un fil rouge de son parcours, la passion de la vie et le lien avec les autres sont toujours bien ancrés en lui. «Le pasteur accompagne toutes les étapes importantes de la vie: baptême, mariage, enterrement. Le capo est là à chaque moment du match. On vit toutes la panoplie des émotions ensemble.

Capos comme pasteurs doivent accueillir ces états d’âme et redonner un élan en cas de coup dur», détaille l’ancien junior du FC La Sallaz. À l’époque, le foot était sa religion, les stades ses cathédrales, le déroulement des matches des liturgies offrant des moments de communion avec les joueurs lors de buts et victoires. Mais aussi de deuils après des défaites mortifiantes, comme cette finale perdue face au Servette FC en 1999, qu’il n’a pas vraiment encore digérée. L’investissement était total. «Je suis autant vidé après un culte que je ne l’étais après une finale de Coupe, illustre Benjamin Corbaz. Le terme de communion n’est pas abusif: il y a quelque chose d’intense qui se vit avec les joueurs. C’est aussi ce qu’on ressent à l’église, quelque chose de très fort qui ne s’explique pas avec des mots.»

Alors, forcément, il est difficile pour l’amoureux du LS d’imaginer une Pontaise à huis clos ou presque, même si elle est parfois fortement dégarnie. Lors d’un récent culte de l’Ascension diffusé par la RTS depuis le temple de Savigny, Benjamin Corbaz s’est d’ailleurs essayé à la prédication sans public. «Prêcher à huis clos m’a rendu attentif au fait que le retour des gens par leur regard va influencer ma manière d’être, raconte le pasteur. À l’image de l’époque où je vivais le match à travers les yeux des supporters.» Comme le journaliste sportif qui use (et parfois abuse) des métaphores religieuses, Benjamin Corbaz confesse faire parfois appel au langage footballistique dans les paroisses vaudoises. «J’ai même diffusé les images de l’égalisation de Léonard Thurre à la 89e minute en finale de la Coupe 1998 pour illustrer le sentiment quasi indicible de joie profonde lors d’une prédication», se marre-t-il.

S’imprégner des lieux

Pour lui, stades et églises ont en commun le fait d’être des lieux hors norme qu’il faut respecter. Depuis qu’il est gamin, il grimpe les marches de la tribune lorsqu’il pénètre dans un stade pour le voir d’en haut. Et s’imprégner de l’atmosphère, comme à l’église. Il confie même que les publics, dans certaines paroisses, sont plus «chauds» que d’autres. «Il y a des sensibilités différentes, comme les évangéliques qui s’expriment par des mouvements des bras ou par des danses, détaille-t-il. Il y a plusieurs manières d’être supporter de Dieu». Alors que les églises s’apprêtent bientôt à accueillir leurs fidèles, l’ancienne voix du BWFK redoute l’absence des chants, qui seront interdits en raison des risques sanitaires. «Il va y avoir un énorme manque de vie, car les chants rassemblent, que ce soit au stade ou à l’église», estime Benjamin Corbaz.

Amateur de gospel, il aime le dialogue entre le pasteur et la communauté qu’offre cette façon de prier à l’américaine. Et fait le parallèle avec les chants des supporters qui répondent en écho. Des paroles simples pour redonner du courage. Et quand les chants dérapent ou deviennent carrément blasphématoires? «J’ai toujours été assez droit dans ma conduite des ultras, et je n’ai jamais lancé des chants d’insultes, bien que la rivalité avec Sion et Servette fasse partie de mon ADN», rétorque l’ex-défenseur, que ses coéquipiers surnommaient «René van Eck» en raison de son style parfois très rugueux.

C’est justement dans cette notion de compétition propre au sport que le pasteur voit la principale différence entre foot et religion. «Dieu est selon moi celui de tous. Alors qu’au stade il y a une équipe contre une autre et que le but est de gagner. À l’église, on gagne ensemble, comme lors d’un jeu coopératif.» Sa passion du foot, cet attachement au LS malgré des périodes plus compliquées, il ne se l’explique pas. «Comme la foi en Dieu ne s’explique pas mais se vit et s’expérimente», sourit-il. Souvent, il croise des paroissiens au stade, et inversement. Fair-play, il n’impute pas au football la baisse de fréquentations des églises, «bien que le stade offre une forme de religiosité et répond à ce besoin anthropologique de liens». Foot et religion sont intimement liés. Et continueront de rythmer sa vie. Pour l’éternité.
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Message par lausarme Mar 2 Juin - 22:23

Dans le 24heures ce soir.

Geissman 2 ans de plus (quasiment fait)
Retour de Bady Dega (prêt à Carouge)
Nganga prolongé au 31.08 (Pasche et De Silva aussi en discussion)
Thurre pas prolongé, Ineos est sur S.Cissé (ex Bordeaux et Monaco) comme scout pour Nice et LS
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Message par LsLover Mar 2 Juin - 23:05

lausarme a écrit:Dans le 24heures ce soir.

Geissman 2 ans de plus (quasiment fait)
Retour de Bady Dega (prêt à Carouge)
Nganga prolongé au 31.08 (Pasche et De Silva aussi en discussion)
Thurre pas prolongé, Ineos est sur S.Cissé (ex Bordeaux et Monaco) comme scout pour Nice et LS
Possible d'avoir l'article en entier ?
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Message par lausarme Mar 2 Juin - 23:24

LsLover a écrit:
lausarme a écrit:Dans le 24heures ce soir.

Geissman 2 ans de plus (quasiment fait)
Retour de Bady Dega (prêt à Carouge)
Nganga prolongé au 31.08 (Pasche et De Silva aussi en discussion)
Thurre pas prolongé, Ineos est sur S.Cissé (ex Bordeaux et Monaco) comme scout pour Nice et LS
Possible d'avoir l'article en entier ?

Désolé je ne veux pas publier en entier pour protéger la presse. Mais tu as les infos importantes ici.
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Message par lausarme Mer 3 Juin - 0:14

https://m.lematin.ch/articles/21750884

Hallucinant la masse salariale !
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Message par LKK Mer 3 Juin - 0:33

L’avenir de Contini ne dépend que de lui et du virus
À moins d’une catastrophe sportive ou sanitaire, le Zurichois restera au LS la saison prochaine.

Désormais, les choses sont claires pour Giorgio Contini (au centre). Il sera toujours le coach du LS si son équipe est promue en Super League.
Jean-Paul Guinnard
2.06.20 /André Boschetti
Après trois mois d’inquiétante torpeur, le retour à une rassurante normalité se concrétise peu à peu. Ainsi, du côté de la Pontaise, l’énigme que constituaient le présent et l’avenir de Giorgio Contini a été clarifiée ces derniers jours. Selon Pablo Iglesias, l’extension, jusqu’au 31 août, du contrat qui liait initialement le Lausanne-Sport à son coach jusqu’au 31 mai, vient d’être réglée. «La suite dépendra de la catégorie de jeu dans laquelle évoluera le LS la saison prochaine, explique le directeur sportif lausannois. Giorgio Contini restera à la barre pour un nouvel exercice en cas de promotion le 1er août.»

Pour le technicien zurichois, les choses sont claires. À moins d’un désastre sportif ou sanitaire – championnats arrêtés – il a désormais l’assurance de diriger le LS en Super League. Un contexte qui était encore loin d’être aussi favorable au leader de Challenge League et à son coach il y a un mois, tant la probabilité de terminer les deux principaux championnats nationaux semblait faible.

Pas de déception
Farouche partisan de la reprise et d’une Super League à douze, le LS avait quitté Berne, vendredi, avec un sentiment partagé. La légère déception d’avoir vu sa proposition du 12+8 balayée était compensée par la certitude de reprendre la compétition. «Notre objectif prioritaire était de recommencer à jouer, assure Pablo Iglesias. Et au vu de notre situation sportive, nous devions envisager tous les moyens possibles pour obtenir cette promotion. Mais ce n’est qu’au moment où nous avons rencontré les dirigeants de différents clubs que nous nous sommes vraiment rendu compte de la détresse économique dans laquelle certains se retrouvaient. D’où, par esprit de solidarité, notre envie d’aller résolument dans leur sens en proposant une formule qui aurait permis à chacun de rebondir plus tranquillement. Une démarche qui n’a malheureusement pas bien été comprise.»

Contrats prolongés
Giorgio Contini n’était pas le seul à être en fin de contrat cet été. Si la direction du LS a décidé de ne pas prolonger sa collaboration avec Adilson Cabral, on sait désormais que Joël Geissmann devrait être Lausannois pour deux saisons supplémentaires. «Quant à Igor Nganga, continue le directeur sportif, nous lui avons proposé de prolonger son contrat ici jusqu’au 31 août. Ce qu’il a heureusement accepté. Cet été, avec la répétition des matches, nous aurons besoin de lui.» Les cas d’Alexandre Pasche et de Dany Da Silva, pour lesquels le LS envisage là aussi une extension, n’ont pas encore été réglés. À noter enfin le retour à la Pontaise de Sinclair Baddy Dega (21 ans). Prêté à Carouge en janvier, le jeune milieu de terrain compensera numériquement le départ de Cabral.

Le cas Ndoye
Dès le 1er juillet, Dan Ndoye sera officiellement un joueur de l’OGC Nice. Mais rien ne dit qu’il ne terminera pas la saison avec le LS. C’est du moins ce que souhaite Pablo Iglesias. «Nous n’avons pas encore abordé le sujet, mais il est évident que la décision appartient à Nice. J’espère que notre club partenaire optera pour la solution qui lui semblera être la meilleure pour l’évolution du joueur.»

Trois matches de préparation
Pour aborder cette reprise dans les meilleures conditions possible, le LS affrontera trois adversaires de Super League en guise de préparation. Ce samedi 6 juin (13 h), il s’en ira défier YB au Stade de Suisse. Quatre jours plus tard, le leader de Challenge League se déplacera à Lucerne avant de conclure la semaine par un voyage à Genève pour y affronter Servette le 13 juin. De quoi être fin prêt pour éviter toute mauvaise surprise.

Départ de Thurre
En place depuis deux ans, Léonard Thurre a vu son mandat de responsable du scouting ne pas être renouvelé par le LS. Une décision abrupte qui laisse penser que ce domaine sera désormais dirigé depuis Nice. Pour le remplacer dans l’organigramme d’Ineos, le nom de Souleymane Cissé (41 ans) circule avec toujours plus d’insistance. Passé, entre autres, par Monaco, cet ancien attaquant ivoirien reconverti comme découvreur de talents travaillait récemment pour les Girondins de Bordeaux.

Le LS pourrait rejouer avant le 20 juin

Pour le LS, le retour à la compétition pourrait bien intervenir quelques jours plus tôt que prévu. La semaine dernière, la direction du club de la Pontaise a en effet reçu une demande officielle de la Swiss Football League d’anticiper son quart de finale de Coupe face au FC Bâle au 17 juin déjà. Une requête que les Vaudois ont repoussée. «Ce match de Coupe de Suisse revêt une grande importance pour nous, souligne Stefan Nellen, et la perspective de le jouer sans aucune rencontre officielle préalable ne nous convient pas. Sans oublier que nous aurons ensuite une reprise très ardue en Challenge League avec, coup sur coup, un déplacement à Wil puis des matches contre Vaduz et GC, nos deux principaux adversaires dans la lutte pour l’ascension. Et puis, en juin, nous devrions aussi jouer à huis clos alors qu’il existe un réel espoir que nous puissions accueillir un peu de monde en août.»


Le LS n’est toutefois pas insensible aux exigences d’un FC Bâle qui devra, lui, probablement disputer son huitième de finale retour de Ligue Europa contre Eintracht Francfort le 6 août, soit au lendemain de la date prévue de son déplacement à la Pontaise. «Il est évident que nous comprenons très bien leur démarche, continue le vice-président lausannois. C’est pourquoi nous proposons aux parties concernées d’anticiper nos rencontres respectives de la 34e journée de championnat – LS - Winterthour et Bâle - Lugano – au 17 juin. Ce qui nous laisserait la possibilité de disputer ce quart de finale de Coupe le 25 juillet.»
La décision tombera très vite et il est probable que l’ASF, organisatrice de la Coupe de Suisse, et la SFL obligent en fin de compte le LS à affronter Bâle avant le 20 juin. «Je ne sais pas s’ils peuvent nous contraindre d’anticiper ce match, car vendredi dernier nous avons voté sur une reprise de la compétition avec un calendrier clair et des rencontres de Coupe agendées en août, s’interroge Stefan Nellen. Et puis, sourit-il, nous nous serions peut-être aussi pliés plus facilement à cette requête si notre proposition d’élargir la Super League à douze clubs avait été acceptée la semaine passée.»
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Message par LKK Mer 3 Juin - 19:55

https://www.20min.ch/fr/story/le-fc-sion-cherche-a-interdire-la-reprise-du-championnat-128778564741

Jusqu’au bout...
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Message par Thierrible Mer 3 Juin - 20:22

Il veut jouer à ça... Bah qu'il arrête de jouer, on a trouvé le relégué ! Et juste pour bien l emmerder jusqu'au bout, loin en première ligue promotion et ils font monter yverdon en ligue B
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Message par lausarme Mer 3 Juin - 21:18

Il ne sait plus quoi faire pour sauver son club de la relegation...quel manche à couille
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Message par Homer Jeu 4 Juin - 13:11

Le Lausanne-Sport se sépare de Pablo Iglesias
Le club vaudois a résilié le contrat de son directeur sportif, arrivé à la Pontaise en février 2018.

Le Lausanne-Sport n’a plus de directeur sportif. Ce jeudi matin, Bob Ratcliffe a informé Giorgio Contini et tous les joueurs qu’il avait mis quelques heures plus tôt un terme au contrat qui liait le LS à Pablo Iglesias (48 ans) jusqu’en juin 2022.

Arrivé à la Pontaise en février 2018 en tant que responsable de la direction sportive, Iglesias avait connu des débuts très pénibles avec d’abord une relégation puis une tentative manquée de rejoindre la Super League. Les choses s’étaient bien améliorées depuis dix mois puisque la promotion semble promise au LS. Insuffisant pour rester en place selon Ineos.
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Message par TKP Jeu 4 Juin - 13:38

Que dire du foot romand actuellement ? le NEANT. (excepté SFC)
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Message par dudu Jeu 4 Juin - 13:45

Cela change du lèche-cul de service ...

https://www.lematin.ch/sports/football/commentaire-einstein-cheval-petit-pois/story/17086416
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Message par Nairo Jeu 4 Juin - 15:02

Le Lausanne-Sport n’est plus vaudois
Avec les licenciements de Pablo Iglesias et Léonard Thurre, Ineos s'en prend à l'ADN du LS. Ce n'est sans doute pas fini.

Après Léonard Thurre, ex-responsable du scouting, au tour du directeur sportif Pablo Iglesias. Ineos, propriétaire du Lausanne-Sport depuis mars 2018, continue son ménage de printemps – en attendant les mouvements de l’été. Alors que le retour au terrain se profile, le futur néo-promu en Super League prépare en outre son déménagement au stade de la Tuilière. L’occasion rêvée pour vider les cartons et faire le tri. Derrière ces licenciements se dessine un message fort. Une vérité qui ne plaira pas à tout le monde – à commencer par les amoureux du LS: leur club, de moins en moins vaudois, ressemble plus que jamais à un satellite de l’OGC Nice, membre supérieur de la galaxie Ineos.

Bien sûr, il y a encore Stefan Nellen à bord, vice-président, mais il ne serait pas surprenant qu’il disparaisse de l’organigramme dans les mois à venir. Il reste aussi Vincent Steinmann, responsable du marketing, et quelques autres, pour essayer de nourrir le lien entre le club et ses racines. Mais avec Pablo Iglesias, dont le contrat courait jusqu’en juin 2022, c’est – hormis certains joueurs – la dernière figure identitaire locale qui doit quitter le navire. Ineos et le président Bob Ratcliffe, qui a informé en personne l’équipe et l’entraîneur Giorgio Contini jeudi matin, sont en train de bouleverser complètement l’ADN du Lausanne-Sport.

Lorsqu’on s’y prend ainsi, il faut absolument offrir des résultats aux supporters. La promotion parmi l’élite, premier objectif déclaré, ne devrait pas faire un pli sur le terrain, malgré les vagues en coulisses. Mais ensuite, il faudra être capable de présenter un programme alléchant, ambitieux pour l’inauguration du nouveau stade. Car tous ceux qui s’étaient émus d’un changement de logo avorté, voici deux ans, ne supporteront ni la moindre forme de médiocrité, ni la sale impression de voir leur LS comme l’outil plus ou moins négligeable d’une stratégie bâtie pour profiter à d’autres.

Les mois à venir diront si, une fois le grand ménage effectué, la greffe peut prendre entre les Ratcliffe brothers et le futur ex-club de la Pontaise. Parce qu’à sacrifier la «vaudoiserie» du Lausanne-Sport sur l’autel de plus vastes projets, Ineos aura des comptes à rendre à la populace. Sous forme de résultats probants.
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Message par LKK Ven 5 Juin - 8:55

Même sans Iglesias, le projet d’Ineos ira de l’avant
Le licenciement inattendu de son directeur sportif ne perturbera pas le développement du LS. Mais le club perd encore un peu de son identité régionale.

André Boschetti
Publié: 04.06.2020, 19h27


Pablo Iglesias n’est plus le directeur sportif du LS. Une mise à l’écart aussi abrupte qu’inattendue qui a laissé le vestiaire lausannois sans voix.
Patrick Martin
L’annonce, jeudi, du licenciement avec effet immédiat de Pablo Iglesias a fait l’effet d’une petite tempête au beau milieu d’une journée ensoleillée. Dans le vestiaire de la Pontaise d’abord. Sur le coup de 9 h et par visioconférence, Bob Ratcliffe, président du Lausanne-Sport et responsable de la cellule football à Ineos, a fait part au staff et aux joueurs lausannois de sa décision de se séparer de son directeur sportif. La surprise a été totale. Une stupeur partagée ensuite par de très nombreux supporters et sympathisants du club vaudois tout au long de la journée.

La mise à l’écart aussi abrupte qu’inattendue a laissé sans voix le vestiaire lausannois. «Comme mes joueurs, je ne m’y attendais pas du tout, admet Giorgio Contini. Personnellement, j’ai toujours eu une bonne relation avec Pablo et son départ me peine. Mais, en tant qu’employés du club, nous ne pouvons qu’accepter cette décision et nous remettre tout de suite au boulot. Pour terminer cette saison de la meilleure des façons.» Et obtenir cette promotion qui semble déjà promise au LS.

«Il est clair que certains joueurs étaient plus attachés à Pablo que d’autres, mais je ne pense pas que son départ puisse les perturber, continue l’entraîneur lausannois. Dans notre milieu, nous sommes malheureusement habitués à ce genre de choses. Cela dit, et mis à part le côté affectif, ceux qui seront bientôt en fin de contrat et qui étaient en train d’évoquer leur avenir avec lui se poseront peut-être davantage de questions.»

Des questions, Pablo Iglesias a dû lui-même en avoir plein la tête. Et s’il a trouvé quelques éléments de réponse à cette fin abrupte, il n’a pas voulu en faire part. «Le moment est mal choisi pour parler d’autre chose que de la préparation de l’équipe et de cette si importante promotion en Super League pour laquelle nous avons tous travaillé depuis deux ans», nous a-t-il simplement écrit dans un message.

Un timing étonnant

Ce retour au sein de l’élite, pour lequel il s’est pleinement investi, le directeur sportif le vivra de loin. «J’avoue ne pas bien comprendre moi non plus le timing de cette décision, avoue Gabet Chapuisat. Autant je n’aurais pas été trop surpris qu’Ineos se sépare de Pablo l’été dernier, autant j’ai de la peine à comprendre que le groupe le fasse aujourd’hui. Si l’on regarde le côté sportif, celui dont il est responsable, il n’a rien à se reprocher cette année. Et puis, la moindre des choses aurait été, au moins, de le laisser vivre cette joie de la promotion avec l’équipe. Sur les intentions futures d’Ineos – à qui on n’a pas grand-chose à reprocher jusque-là –, j’attends de voir qui lui succédera de me prononcer. Mais l’idée d’un club dirigé depuis Nice ne me plaît pas du tout.»

Malgré l’émotion générée par ce départ, je continue de croire en la qualité du projet mis en place par Ineos

Stefan Nellen, vice-président du LS
Le moment choisi par le propriétaire du LS pour se séparer de son directeur sportif est l’élément qui interpelle le plus. «Pablo est un ami et il le restera, soupire Stefan Nellen. Mais si cette décision m’étonne, elle ne me choque pas. Peut-être aurait-on simplement pu choisir un autre moment. Mais avec une multinationale de cette envergure comme propriétaire, il faut toujours s’attendre à ce type de décisions abruptes. Que l’on se doit de respecter. Tout comme on doit respecter l’idée d’un rapprochement avec l’OGC Nice qui me semble inéluctable.» Quant à une éventuelle perte de cette identité régionale avec les départs successifs de Léonard Thurre et de Pablo Iglesias, Stefan Nellen ne s’en inquiète pas. Pour le moment. «Elle reste encore bien présente avec Vincent Steinmann et moi-même par exemple. Sans oublier toute l’organisation de Team Vaud. Non, malgré l’émotion générée par ce départ, je continue de croire en la qualité du projet mis en place par Ineos. Un propriétaire qui reste, pour le LS, une belle garantie structurelle en ces temps difficiles.”

D’autres changements en vue?

La vie continue et, comme le souligne Giorgio Contini, «le LS a encore son objectif prioritaire à atteindre: la promotion. L’esprit de chacun d’entre nous est aujourd’hui uniquement focalisé sur ça.» Même les rumeurs qui prétendent que le coach lausannois pourrait être remercié, quoi qu’il arrive, en août prochain ne parviennent pas à le perturber: «On m’a dit et encore très récemment répété que je serai l’entraîneur du LS en cas de promotion.»

Discours similaire ou presque pour Stefan Nellen, à qui certains prédisent le même sort tout prochainement. «J’ai confirmé il y a peu de temps à Bob Ratcliffe qu’il pouvait compter sur moi jusqu’à la fin de cette saison, assure le vice-président du LS. Ensuite, nous nous rencontrerons avec le président pour évoquer ma place au sein de l’organigramme du club. Et si nos vœux respectifs coïncident, je resterai avec plaisir dans ce club qui m’est cher. Dans le cas contraire, nous nous séparerons sans problème.»
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Message par LsLover Ven 5 Juin - 22:12

LAUSANNE-SPORT: ET SI URSEA REMPLAÇAIT CONTINI?
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Message par LKK Sam 6 Juin - 23:50

Constantin et Collet, deux requins dans le même bocal
Le président de Sion et celui de Xamax se bouffent le nez depuis dix ans, l’air de rien, à force d’attaques dans la presse et de coups bas en coulisses
Constantin (à g.) et Collet se respectent mais ne se craignent pas
Ils se ressemblent suffisamment pour ne pas se détester, mais pas assez non plus pour se plaire. Jean-François Collet et Christian Constantin, c’est deux types de requins dans le même bocal. Et quand le squale aux dents longues de la Maladière croise le grand blanc d’Octodure, il y en a souvent un de trop. La dernière fois que la cohabitation a mal tourné, c’est fin mai, quand le président du FC Sion est venu piquer Serey Die à Xamax. Un carnage. «CC a deux visages: c’est un super type quand vous êtes à côté de lui mais en affaires, c’est un homme sans cœur», vitupère le président xamaxien Christian Binggeli.

Le genre à gratter sur les détails

Constantin a sorti le chéquier sans trop regarder à la dépense («qui offre deux ans de contrat à un gars de 35 ans?» s’agace encore Binggeli) ni considérer le risque de ne pas pouvoir qualifier son renfort pour la suite du championnat. C’est ce qui le distingue de Collet, qui est d’une autre espèce, bien moins aventureuse. «À la simple idée de perdre un centime, il a des plaques rouges sur tout le corps», image un ancien dirigeant du foot suisse.

Ces deux approches déséquilibrent fatalement le rapport de force entre «CC» et «Jeff», plaçant ce dernier en position de faiblesse. Les victoires n’en sont que plus belles. Ainsi, lorsqu’il a pu faire venir gratuitement deux anciens joueurs de Sion (Xavier Kouassi et Johan Djourou), ses amis l’ont interprété comme une revanche sur le nabab valaisan. «J’ai reçu beaucoup de messages de félicitations, mais l’idée était surtout de renforcer mon équipe», assure le propriétaire xamaxien, qui considère le mécénat (donc ceux qui l’incarnent, donc Constantin) comme une menace pour le football. «Le mécénat fausse la concurrence. Des clubs se retrouvent avec des budgets complètement disproportionnés par rapport à leurs revenus réels.»

C’est parce qu’il est convaincu de sa méthode que Collet a perdu Serey Die. «Il fait des contrats jusqu’à fin mai au lieu de fin juin. Ça lui permet de gagner un mois de salaire», raconte Sébastien Meoli, ancien footballeur de la Pontaise. Cette pratique contractuelle est «peu répandue», estime l’agent de joueurs Lorenzo Falbo, ce qui ne surprend pas Meoli: «Collet, c’est le genre à gratter sur ces détails.»


L’homme a des convictions, auxquelles il ne déroge pas. «Par exemple, il n’aime pas le mensonge», glisse l’un de ses plus proches amis. Or le Morgien suspecte le président sédunois de lui l’avoir faite un peu à l’envers lors de l’élection à la tête de l’Association suisse de football (ASF) en mai 2019. Collet était candidat et avait reçu le soutien de Constantin. Mais ce dernier a brusquement changé d’avis et encouragé un autre vote le jour du scrutin. «Je n’ai pas supporté l’arrogance de la Ligue (ndlr: dont Collet était le candidat)» lors des discours de présentation, justifiera «CC» devant les médias, après que le Vaudois, recalé au premier tour, lui a réclamé des comptes en privé.

«Je ne sais toujours pas si Christian a agi contre moi ou contre la Ligue», s’interroge Collet. Au lendemain de l’élection, 24 Heures situait la vérité entre les deux: «Sans doute la campagne anti-Collet de Constantin était-elle aussi un retour de bâton à la suite de l’affaire des 36 points de pénalité infligés au FC Sion en 2011. À l’époque, le président du LS s’était prononcé en faveur d’une telle sanction.»

Constantin se paie la tête de Collet

«CC» et «Jeff», ça fait dix ans que ça dure. À l’époque, le deuxième apprenait vite au Lausanne-Sport (2007-2013) et l’ambiance avec le premier n’était déjà pas à la franche camaraderie. D’ailleurs, Collet ne négociait jamais avec Constantin, laissant son vice-président Alain Joseph s’en charger. «Leur personnalité matchait peut-être mieux que Christian et moi», justifie «Jeff» aujourd’hui. Alain Joseph se souvient que les contacts avec les clubs étaient de son ressort mais la vérité, soulignée par un proche de Constantin, est que «CC s’est toujours mieux entendu avec Joseph».

De toute évidence, Collet aurait été très mal accueilli en Valais après sa campagne de 2011 visant à sanctionner les Sédunois. La preuve a été faite quelques semaines plus tard, lors de la traditionnelle choucroute party. Ce jour-là, Constantin ajoute le Lausannois au menu en le nominant aux Oscars du gala dans la catégorie «meilleur comédien» pour, en substance, «sa mauvaise foi incarnée et son obsession à vouloir battre Sion devant les tribunaux».

«Christian a perdu le contrôle»

Constantin en reprend une tranche pile à la même période dans «Le Matin Dimanche». Il balaie avec un mépris non feint le projet de fusion émis par Collet pour bâtir un club romand fort et unique. «Cette idée, je l’ai eue il y a quinze ans, et j’ai constaté qu’elle était irréalisable, assène le président octodurien. Mais je comprends Collet: aujourd’hui, il se retrouve dans l’Himalaya après avoir franchi les Préalpes. Ses petites chaussures de montagne ne suffisent plus. Il doit trouver autre chose.»

En 2007, Jean-François Collet n’aurait peut-être pas réagi autrement qu’en haussant les épaules avant de replonger frénétiquement dans ses bilans comptables. Mais pas en 2013. Il a déjà six ans de pratique au LS et de brillants succès. Il contre-attaque dans la presse. En mars, d’abord, estimant que Constantin a «perdu le contrôle» après avoir limogé «un entraîneur tous les trois, quatre matches».

Deux mois plus tard, il soupçonne les joueurs valaisans de ne pas en avoir fait assez pour obtenir un résultat qui aurait été favorable au LS. Il termine enfin l’année en interpellant de façon virile le coach de Sion (et ancien du LS) Laurent Roussey après que ce dernier eut affirmé dans les médias qu’il s’était «toujours senti plus Valaisan que Vaudois».

Jeff s’était beaucoup investi pour ce scrutin et il ne s’attendait pas du tout, mais alors pas du tout que Christian soit contre lui

Un proche des deux présidents
Le départ du LS de Jean-François Collet deux ans plus tard intervient comme une trêve mais on n’oublie pas ses vieux amis comme ça. Les retrouvailles lors de l’élection à la tête de l’ASF en 2019 viendront remuer l’eau du bocal et jeter de l’eau salée sur les plaies. «Jeff a été affecté, déçu, rapporte un proche du dossier. Il s’était beaucoup investi pour ce scrutin et il ne s’attendait pas du tout, mais alors pas du tout que Christian soit contre lui. Je pense que si quelqu’un peut en vouloir à l’autre aujourd’hui, c’est Jeff à CC.»

Les dents de l’amère

Le Vaudois et le Valaisan se connaissent assez bien désormais pour se respecter sans se craindre, ce qui a toujours donné de très belles bagarres, et pas qu’au cinéma. Il y aura d’ailleurs du grabuge de compétition entre NE Xamax et le FC Sion sur le terrain, dès la reprise du championnat le 19 juin, puisque l’équipe de Xavier Kouassi et celle de Serey Die (vous suivez?) sont engagées dans une lutte à mort contre la relégation.

En coulisses, les retrouvailles entre «CC» et «Jeff» s’annoncent savoureuses dans le futur, surtout si Collet confirme les ambitions inavouées que lui suspecte un haut cadre du football suisse, «surpris par la collégialité du Vaudois au comité de la SFL ces dernières semaines. On voit qu’il n’est pas d’accord avec un certain nombre de décisions mais il ne s’y oppose pas. Je ne le trouve pas tout à fait lui-même. Dès lors, je m’interroge: son comportement doit-il servir des intérêts futurs? Une carrière dans les instances?» Interrogé, Collet dément: «Je n’ai aucune stratégie en tête actuellement.»

Il faut espérer que ça vienne. Car si la prophétie s’accomplissait, la relation entre le légaliste vaudois et l’insurgé valaisan, persuadé qu’un bon comité n’est composé que d’une seule personne, toucherait au sublime.
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