Les articles de presse (pas de commentaire !)

Avec Ineos, le LS a une précieuse sécurité financière

Même si le club de la Pontaise doit résoudre seul ses problèmes, la solidité de son propriétaire lui offre quelques garanties.
Alain Joseph, gauche, ancien président du FC Lausanne Sport, et David Thompson, droite, CEO de la sociéte Ineos.

Le virus qui terrorise la planète frappe sans le moindre discernement. Les démunis comme les nantis traversent comme ils peuvent une crise universelle. Une vérité qui vaut bien sûr pour le petit monde du football. Où tous les clubs sont en souffrance. Certains plus que d’autres puisqu’une fois que toute cette tragédie sera terminée, nombre d’entre eux pourraient encore longtemps en souffrir. Voire ne pas réussir à survivre.

Un scénario catastrophe qui ne concerne heureusement pas le Lausanne-Sport. Parce que son propriétaire, Ineos, a les reins assez solides pour franchir sans trop de dégâts les écueils de cette tempête.

Ce qui ne signifie toutefois pas que le futur club de la Tuilière coule des jours tranquilles. Bien au contraire, comme l’explique Vincent Steinmann, directeur marketing et communication du LS. «Il est certain que c’est une vraie chance pour nous d’avoir Ineos comme propriétaire, admet-il. Si tel n’était pas le cas, d’autres craintes viendraient s’additionner à celles que nous avons aujourd’hui. Mais il faut que les choses soient claires: Ineos est aussi frappé par la crise et le LS en est une structure indépendante qui se doit faire face seule à ses problèmes, c’est-à-dire de trouver les bonnes solutions pour s’en sortir par ses propres moyens. Avec le soutien de notre propriétaire bien évidemment mais, en résumé, nous vivons cette sinistrose générale comme tout le monde.»

Une situation d’autant plus difficile à gérer que le club est toujours en phase de développement et de consolidation de ses bases. «Peut-être que si ces événements dramatiques étaient survenus dans un an ou deux, le LS aurait rencontré un peu moins de problèmes pour les gérer, continue Vincent Steinmann. Notre objectif est de devenir 100% autonomes et ce processus est aujourd’hui sérieusement freiné par cette crise mondiale. Pour remonter la pente, il nous faudra à la fois l’aide et la compréhension de tous nos sponsors, partenaires et supporters. Maintenant, ne l’oublions pas, notre situation est ce qu’elle est, mais au regard de tout ce qui se passe dans le monde nous sommes un tout petit problème.»

Comme d’autres clubs, le LS a donc décidé, comme première mesure, de recourir au chômage technique pour ses joueurs. «Nous avons pris du temps pour bien analyser cette hypothèse, sans précipitation ni faire de bruit, précise Vincent Steinmann. Notre but est de trouver les meilleures solutions pour le bien du Lausanne-Sport. Nous avons donc procédé à cette demande après avoir parlé avec l’ensemble des employés et joueurs du club.»

«Le propriétaire idéal»

Même si Vincent Steinmann insiste sur le fait que le LS doit se débrouiller seul, il semble évident que son propriétaire fera le nécessaire si la santé financière du club devient subitement préoccupante. Le risque que les factures ne soient pas payées ne menace pas. Ce qui est indubitablement le cas dans quelques autres clubs du pays. Des jours très pénibles qu’aurait pu traverser le LS d’il y a quelques années. Ancien président et propriétaire, Alain Joseph ne regrette aucunement d’avoir passé la main à Ineos, en automne 2017. «Lorsque les discussions avec Ineos avaient commencé, se souvient-il, j’avais très vite eu la conviction d’avoir trouvé un excellent successeur. Pour l’assise du LS mais aussi pour son développement. Ce groupe, bien ancré dans le canton, ne laissera pas tomber le club. Je suis d’ailleurs encore plus convaincu en cette période très compliquée qu’il est le propriétaire idéal. Et chacun s’en serait plus vite rendu compte si Jim Ratcliffe s’appelait Georges Bolomey!»

Le LS doit monter

Après avoir dirigé le LS durant plus de dix ans, Alain Joseph imagine mieux que personne les angoisses de ceux qui sont aujourd’hui à la tête des clubs. «Au cours de toutes ces années, nous avons traversé des périodes très difficiles, rappelle le chef d’entreprise, vécu une relégation et ses conséquences mais j’avoue que rien de tout cela ne m’avait fait perdre le sommeil. Ce qui ’aurait très probablement été le cas dans une situation comme celle-ci. Cela dit, je ne pense pas non plus que le LS de cette période aurait été menacé de faillite. Pour la simple et bonne raison que nous n’avons jamais fait de folies, que chaque dépense était réfléchie. Une politique de rigueur qui ne faisait pas toujours l’unanimité mais que je n’ai jamais regrettée. Dans la situation actuelle, nous nous en serions sortis, je pense, mais seulement avec les aides cantonales et le chômage technique.»

Aujourd’hui, l’une des choses qui préoccupe un peu Alain Joseph est que la magnifique saison sportive qu’accomplit le LS ne soit pas récompensée par une promotion. «J’espère vraiment que le championnat puisse se terminer et que Lausanne regagne sur le terrain sa place au sein de l’élite. Et s’il n’est pas possible de conclure la saison, que le nombre d’équipes soit augmenté en Super League.»

https://www.lematin.ch/sports/football/gc-chinoises-avis-divergent/story/21581465

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/24124856

https://www.facebook.com/402445349826966/posts/3645525885518880/

«Le foot, c’est avant tout une aventure humaine»
FootballComme tous les fans du ballon rond, Paul Garbani est en manque. Le vénérable entraîneur en profite pour parler foot.

À bientôt 93 ans, M. Paul n’est pas nostalgique. Il attend toujours le «match de demain»

Il n’aime pas la pompe des solennités, les étiquettes louangeuses qui résonnent pour lui comme des gros mots. Un simple salut cordial lui suffit. Mais dans le monde du football, celui des talus comme celui des tribunes VIP, on est trop attaché à son personnage truculent et à sa gouaille de titi carougeois pour le considérer comme un homme ordinaire. Alors, on ose le «mythique», le «légendaire» Paul Garbani. L’entraîneur «miracle», qui a fêté treize promotions et n’a jamais subi de relégation avec Étoile Carouge, Vevey Sports, UGS ou Lausanne-Sport. Quelle est sa plus grande fierté, lui qui a derrière lui près d’un siècle de ballon rond? «La fierté, je m’en fous», dit-il en taclant gentiment la question. «Et la nostalgie, ce n’est pas mon truc. Pour moi, le foot, ce sera toujours la joie de vivre, le match de demain.»

Ces jours, pourtant, l’inénarrable M. Paul est triste. Le coronavirus a sifflé la fin du match et l’a privé de son pain quotidien, de son terrain d’expression favori, des palabres amicales au bord de la touche ou au bistro. Pas besoin de la VAR pour confirmer le hors-jeu. Il y a bien la TV, qui remplit le vide en rediffusant des parties mémorables. «Mais je ne les regarde pas, ça me fout le blues», confie-t-il. Du haut de sa terrasse de la Tambourine, Paul Garbani préfère contempler l’horizon, les quelques rares avions qui décollent au loin. Tous les jours, il sort promener son chien, acheter «La Tribune» et «L’Équipe». Les nouvelles ne sont pas gaies.

«Avec ma femme Jocelyne, on se serre les coudes. Ce confinement m’affecte, il plombe mon moral. Cela dit, je ne peux pas me plaindre, surtout quand je pense à tous ceux qui souffrent, qui n’ont pas une situation aussi enviable que la mienne. Cette pandémie a quelque chose de terrible. C’est la pire période de ma vie. Durant la Seconde Guerre mondiale, c’était dur mais au moins, on pouvait jouer au foot…»

Le foot, toujours le foot. Mais qu’est-ce qu’il a d’aussi essentiel?

Il m’a aidé à vivre, tout bonnement. Avant-hier, quand j’ai commencé à jouer sous le maillot d’UGS; comme aujourd’hui encore, lorsque je côtoie des juniors d’Étoile Carouge. Avec eux, je partage la même passion. À leur contact, j’en oublie mon âge (ndlr: bientôt 93 ans). Mais là, depuis plusieurs semaines, je suis en état de manque.

Avant l’entraîneur estimé, il y a eu le joueur. On en parle moins, pourquoi?

C’est le même bonhomme, avec la même vision du jeu, mais il a fait une carrière moins marquante. En fait, je n’ai pas quitté le milieu du terrain, j’étais incapable de jouer ailleurs. C’est là que j’étais le plus utile à l’équipe. Marquer des buts, je ne savais pas. En faire marquer, donner le ballon à des cracks que j’admirais, c’est ce qui me plaisait. Je n’ai aucun regret. À UGS, j’ai été le porteur d’eau de l’immense Roger Vonlanthen. À La Chaux-de-Fonds, j’ai été équipier de Kiki Antenen ou de Philippe Pottier lors des matches amicaux. C’était la meilleure équipe du pays, des stars d’une simplicité et d’une gentillesse incroyables. On m’a prêté à Moutier, en LNB; on se battait tous les week-ends pour ne pas descendre. À cette époque, je rêvais déjà d’être entraîneur. Devenir ferblantier comme mon père, ce n’était pas mon destin.

Tout a commencé à Carouge, en 1959. Le temps des «mômes», un sacré pari, non?

On m’a donné ma chance, on est monté en 1re ligue et la réussite m’a accompagné. J’avais 32 ans, j’avais viré toute l’équipe pour lancer une volée de juniors exceptionnelle, les Bertschi, Bosson, Schaller. Dans le foot comme dans le bâtiment, c’étaient les années glorieuses. L’amitié et la solidarité soulevaient des montagnes.

Qu’est-ce qu’un grand entraîneur?

C’est quelqu’un de simple, qui s’inspire des anciens, Albert Batteux et Jean Snella dans mon cas. Il possède le don de transmettre, il donne envie de progresser, il motive sans hurler. Avec lui, tu es plus fort que ce que tu es vraiment. Mais attention, sans bons joueurs, un entraîneur, aussi grand soit-il, n’est rien.

Avec vous, plus que la vitrine des trophées, ce sont les stades qui se sont remplis. L’hommage du public?

Le foot, c’est avant tout une aventure humaine. Elle se partage. À Carouge, on s’est hissé en LNA, puis on a terrassé Bâle et Zurich devant 10 000 spectateurs à la Fontenette. Avec Vevey, on a tenu bon dans l’élite pendant sept saisons et cette gageure a attiré la foule en Copet. Et il y avait 25000personnes à la Pontaise lors d’un fameux derby lémanique. J’étais alors entraîneur assistant de Gérard Castella à Lausanne. On a relancé le club après la faillite, je ne pouvais pas espérer plus belle sortie.

Mais la retraite, ce n’est pas un grand vide?

Non, je suis toujours resté dans le coup, je n’ai jamais eu le sentiment de quitter le monde du foot. Avant le coronavirus, j’ai souvent accompagné Jean-Michel Aebi à l’entraînement à Carouge. Le plaisir est toujours là, que je suive un match de 3e ligue en campagne ou de Ligue des champions devant ma télé.

Pourtant, le football a changé. Il est devenu plus violent, plus simulateur, plus cupide…

Oui, sans doute, mais le ballon est toujours rond. Cela dit, je ne comprends pas vraiment comment un joueur peut valoir cent millions. Ils ont perdu la tête et pourtant cela ne m’empêche pas d’être émerveillé par les prouesses de Kylian Mbappé. Pour moi, la beauté du jeu aura toujours le dessus. Et puis, qui sait, la crise que l’on traverse rendra peut-être le football meilleur, plus raisonnable, plus équitable.

Grâce à l’assistance vidéo, est-il devenu plus juste?

Je n’en suis pas sûr. Sa lenteur d’exécution nuit au jeu et ses interprétations ne font pas l’unanimité et n’empêchent pas les erreurs humaines.

En 2013, vous avez joué les guest stars dans un film de Jean-François Amiguet intitulé «Le paradis perdu du foot romand». Avec la renaissance du Servette FC, ne l’a-t-on pas retrouvé un peu?

Oui, ça va mieux. Le boulot que font Alain Geiger et les dirigeants grenat me ravit. C’est magnifique. Encore un petit effort et le club retrouvera son lustre d’antan. Cette saison, je me fais toujours une joie d’aller à la Praille. J’y rencontre des copains, Michel Pont et d’autres, ça me rappelle ma jeunesse aux Charmilles. J’y avais ma place en pelouse, sous l’horloge. Je revois Jacky Fatton, le plus simple des grands joueurs servettiens.

Mais bientôt, comme à la Fontenette, l’herbe sera synthétique…

C’est dommage, le foot ne sentira plus le gazon fraîchement tondu, ça me rend tout de même un peu nostalgique. Il faudra garder une motte en souvenir. Et puis, ma foi, il faut savoir vivre avec son temps. Même si le premier match que je verrai après la crise se dispute sur une pelouse artificielle, ce ne sera pas grave. Ce ne sera que du bonheur, cela voudra dire que le monde va mieux.

Pour revoir la finale de la Coupe 1999 en entier c'est par ici :

https://www.youtube.com/watch?v=jSuOQHJRfCQ

D'autres vidéos devraient suivre prochainement

mic a écrit:Pour revoir la finale de la Coupe 1999 en entier c'est par ici :

https://www.youtube.com/watch?v=jSuOQHJRfCQ

D'autres vidéos devraient suivre prochainement

Magnifique merci

LS - AJAX

https://www.youtube.com/watch?v=eZvMTLtkLTA&feature=youtu.be

https://www.sfl.ch/fr/news/news/article/la-crise-du-corona-menace-lexistence-du-football-suisse/

Bravo Eliane!
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Privée de son club, elle ressent un grand vide


Près de soixante ans de fidélité. Éliane Michod, surnommée la «Mascotte», est
l’incontournable supportrice No1 du Lausanne-Sport.FLORIAN CELLA
Fidèle supportrice du Lausanne-Sport, qui est comme safamille, Éliane Michod (70ans) vit mal cette période sans compétition

André Boschetti

Les habitués de longue date du vétuste stade de la Pontaise la connaissent tous. Durant près de six décennies, Éliane Michod (70ans) a été l’incontournable supportrice No1 du Lausanne-Sport. D’abord du haut des tribunes sud puis nord, et ensuite, depuis 1998, discrètement assise sur sa chaise roulante, tout près de la sortie des joueurs, sur la piste d’athlétisme.

Une silhouette qui a toutefois disparu depuis bientôt cinq ans. «Le dernier match du LS auquel j’ai pu assister remonte à un déplacement à Neuchâtel en 2015 (ndlr: le 27juillet). À partir de ce jour-là, je n’ai plus eu la force et le courage de me déplacer pour voir un match. Parce que ma santé a subitement décliné et puis que, d’un jour à l’autre, la sécurité m’a ordonné de me tenir derrière une barrière, loin des joueurs qui ne pouvaient donc plus me toucher amicalement la main à leur sortie du terrain. Un bref contact et quelques petits mots échangés qui m’apportaient le courage nécessaire pour bien aborder la semaine suivante.»

Une aide devenue indispensable pour Éliane depuis ce jour de janvier 1997 où sa vie déjà compliquée - elle élevait seule ses deux enfants après le décès de son mari huit ans plus tôt - bascule soudainement dans un interminable cauchemar. Suite à une glissade comme tant d’autres sur un passage pour piétons, elle doit passer dix-huit mois entre le CHUV et l’hôpital orthopédique avant de se voir contrainte de se déplacer en chaise roulante pour le restant de ses jours. «Dans tous les moments pénibles de mon existence, raconte-t-elle avec émotion, le LS m’a aidée à m’en sortir, à vaincre mes angoisses. Les visites et les cadeaux que m’ont faits les joueurs durant ces mois pénibles m’ont permis de ne pas sombrer dans le désespoir.»

Elle sillonne le pays en car
Une fois hors de l’hôpital, Éliane se raccroche plus que jamais à son club. Avec le car des supporters les plus assidus, elle sillonne le pays. «Entre 1998 et 2013, je ne pense pas avoir manqué un seul match du LS en Suisse, dit-elle avec un large sourire. Malgré l’immense tristesse causée par cette faillite en 2003, ces quinze années ont été parmi les plus heureuses de ma vie. Les deux victoires en Coupe de Suisse, les promotions depuis la 2eligue inter jusqu’à la Super League et l’épopée de 2010 en Coupe ont été des moments d’une rare intensité partagés à chaque fois avec les joueurs et le staff. Sans hésiter, je peux dire que juste après mes enfants et mes petits-enfants, c’est le LS qui m’a apporté mes plus grandes joies et mes émotions les plus fortes. Sans ce club, je pense d’ailleurs que je ne serai plus là aujourd’hui.»

Le LS est une thérapie
Même si elle n’a plus pu se déplacer à la Pontaise ces dernières saisons, celle que les joueurs surnomment la «Mascotte» n’a pas tourné le dos à son club. «À l’époque où j’allais au stade avec mon père, je suivais les matches du LS à la radio quand il jouait à l’extérieur. Maintenant, je les regarde tous à la TV et, croyez-moi, je n’en rate pas un.» Un grand bonheur dont Éliane est privée depuis plusieurs semaines. «Je vis très mal cette période, car j’adore aussi le foot anglais et Roger Federer. Depuis très longtemps, ma vie est rythmée par le sport. Et là, plus rien. Mon existence est devenue vide.»

Éliane est convaincue que le LS est la seule thérapie efficace possible pour elle. Ce club et ces personnes qui le composent aujourd’hui sont cette bouée de sauvetage dont elle a besoin. «Il faut que le championnat reprenne pour que le LS obtienne ce qu’il mérite. Et que moi je trouve le courage et l’aide indispensable pour remonter une dernière fois à la Pontaise afin de les voir fêter cette promotion. Parce que je n’irai pas à la Tuilière. Pour moi, l’histoire du Lausanne-Sport est liée à la Pontaise. Et lorsque je partirai définitivement, j’aimerais que mes cendres soient disséminées sur ce terrain.» Là où elle n’oublie jamais de faire déposer un bouquet de fleurs à chaque fois que disparaît l’un des «Seigneurs de la nuit». «Il n’y a désormais plus que Roby Hosp et Pierre Kerkhoffs qui sont encore en vie, soupire-t-elle tristement. Les Ambruster, Dürr, Eschmann, Tacchella et consorts sont tous partis, parfois depuis longtemps déjà.»

Près de soixante ans de fidélité. Éliane Michod, surnommée la «Mascotte», est l’incontournable supportrice No1 du Lausanne-Sport.FLORIAN CELLA
«J’ai toujours aimé les gardiens, surtout Burgener»

En soixante ans d’indéfectible fidélité, Éliane a eu la chance de côtoyer de nombreux dirigeants, entraîneurs et, bien sûr, des centaines de joueurs. «Mes relations avec la très grande majorité d’entre eux ont toujours été très amicales et respectueuses, explique-t-elle. Je n’ai jamais eu non plus le moindre problème avec qui que ce soit. Ni avec les adversaires ni avec des arbitres qui, pour la plupart, faisaient un petit détour pour me saluer avant ou après le match.»

Parmi toutes ces personnes côtoyées parfois durant de longues années, notre supportrice au cœur bleu et blanc a d’ailleurs de la peine à choisir. «Les premiers noms qui me viennent à l’esprit sont ceux des frères Margairaz, de Blaise Piffaretti, Léonard Thurre, Paolo Diogo ou Daniel Puce parmi les joueurs. Puis ceux de Radu Nunweiler, Pierre-André Schürmann, Pablo Iglesias et Gérard Castella chez les entraîneurs. Mais il y en a beaucoup d’autres encore que j’oublie maintenant. Ils sont si nombreux ceux qui ont toujours eu un petit mot ou une attention pour moi, même après leur départ du LS.»

Mais dans la hiérarchie d’Éliane, une catégorie de joueurs occupe tout de même une place un peu à part. «J’ai toujours beaucoup aimé les gardiens, souffle-t-elle. En particulier Stefan Huber, Martin Brunner et, surtout, Erich Burgener qui a été ma seule et unique idole. Parce que, comme eux, je me sens seule face aux autres. Ma vie ressemble finalement un peu à celle d’un gardien de but.»

Même si les grandes victoires n’ont pas été très nombreuses, Éliane conserve beaucoup plus de bons que de mauvais souvenirs. «Les meilleurs sont liés au titre de 1965 avec ces «Seigneurs de la nuit» qui me surnommaient alors leur «petite princesse» et aux deux Coupes de Suisse remportées en 1998 et 1999. Quant au pire, il n’y a pas d’hésitation possible: la faillite du club, en 2003, m’a fait beaucoup pleurer et perdre 14 kilos. J’en veux d’ailleurs encore beaucoup à M. Kita qui a bien plus utilisé le LS qu’il ne l’a aimé et servi.»A.B.

https://www.lematin.ch/sports/football/plante-coup-couteau-dos-c-assassinat/story/23943161

Débat: pour ou contre finir la saison à huis clos? https://www.lematin.ch/18726751

Jacquier roule pour Constantin, tiens, tiens

https://www.lematin.ch/sports/football/lausanne-engage-michelange-calcio/story/20044064

https://www.bluewin.ch/fr/sport/football/le-ls-hausse-le-ton-il-est-temps-de-montrer-les-dents-386773.html

https://www.20min.ch/fr/story/pour-le-boss-du-ls-la-sfl-manque-de-leadership-326181796180

«On ne peut pas envoyer des gens à l’abattoir comme ça» https://www.lematin.ch/15339653

Que Constantin n'hésite pas à déclarer forfait, le cas échéant. Un tour en CL lui fera peut-être du bien.

Arrete ton cirque cc a croire que c est joueurs sont dans la tranche des personnes a risques 65ans et plus... c est fini le confinement tout le monde sors va faire ses courses...

Dimanche prochain sur RTS, on aura droit à la finale de Coupe 1981 ou 1998 en rediffusion, il y a un sondage sur twitter

https://www.rts.ch/sport/football/suisse/11289871-coupe-de-suisse-revivez-une-des-finales-mythiques-du-lausannesport.html

Interview de Bob Ratcliffe dans la NZZ (c'est un extrait d'un article qui paraîtra le 10.05.20 dans la NZZ am Sonntag):

Der Ineos-Fussballchef Bob Ratcliffe stemmt sich gegen einen möglichen Saisonabbruch im Schweizer Fussball. «Fussballspiele hätten in diesen Zeiten, in denen die Menschen viel Zeit zu Hause verbringen, einen enormen psychologischen Wert», sagt der britische Sportmanager, der unter anderem für den FC Lausanne-Sport verantwortlich ist, im Gespräch.

Wenn der Fussball in der Lage sei, die Situation mit Tests und weiteren Massnahmen in den Griff zu bekommen, könne er eine Vorbildrolle für die Gesellschaft einnehmen. Er habe sich das Sicherheitskonzept der Bundesliga angeschaut, es sei sehr präzise und sorgfältig ausgearbeitet. «Daran sollte sich die Schweiz orientieren. Wenn einem der Fussball am Herzen liegt, sollte man die Saison mit Geisterspielen beenden.» Vehement lehnt Ratcliffe eine Annullierung der Saison ab: «Wir haben mehr als 60 Prozent der Spielzeit hinter uns. Es würde absolut keinen Sinn ergeben, alles zu streichen.»
 
Mehrere Klubvertreter aus der Super League hatten sich in den vergangenen Tagen für einen Saisonabbruch ausgesprochen, weil Spiele ohne Zuschauer Verluste bringen. Ratcliffe wirft ihnen vor, zu kurzfristig zu denken: «Das Coronavirus wird uns noch lange beschäftigen.» Er sei überzeugt, dass 2020 keine Spiele mehr mit Fans möglich sein würden, und fürchte sogar ein noch längeres Verbot. Dieser Realität müsse man sich nun stellen: «Wollen die Klubs, die jetzt gegen Geisterspiele sind, dann auch die kommende Saison absagen? Wollen diese Klubs ganz aufgeben?»
 
Bob Ratcliffe ist der Bruder von Jim Ratcliffe, der den Petrochemiekonzern Ineos 1998 gegründet hat und in wenigen Jahren zu einem Milliardenkonzern formte. Im November 2017 kaufte Ineos den FC Lausanne-Sport, der derzeit die Challenge League mit 15 Punkten Vorsprung vor Vaduz und GC anführt. Im August 2019 folgte die Übernahme des französischen Erstligisten OGC Nice. Bob Ratcliffe führt beide Klubs.
 
Dem Manager, der sich sonst mit öffentlichen Aussagen stark zurückhält, missfällt der Zustand der beiden Schweizer Topligen. «Der Schweizer Profifussball ist nicht profitabel», bemängelt Ratcliffe. «Er ist auch sonst in einem schlechten Zustand. Die Verantwortlichen sollten jetzt dringend gemeinsam eine Vision entwickeln, wie er in die Erfolgsspur gebracht werden kann.»

Ein wichtiger Ansatz wäre, so Ratcliffe, den Wettbewerb spannender zu gestalten, zum Beispiel mit Play-offs: «Momentan gibt es keinen erkennbaren Unterschied zwischen einem Spiel im November und einem Spiel im Mai.» Dass die Erweiterung der Super League auf 12 Mannschaften vor kurzem abgelehnt wurde, empfinde er in diesem Zusammenhang als «enorm frustrierend».
 
Ineos baut nicht nur im Fussball sein Engagement rasant aus. Seit einem Jahr gehört dem Konzern das Radteam um die Tour-de-France-Sieger Chris Froome, Geraint Thomas und Egan Bernal. Ebenfalls 2019 sorgte der von Ineos finanzierte Marathonlauf in Wien für Aufsehen, in dem der Kenyaner Eliud Kipchoge unter künstlichen Bedingungen erstmals die Zweistundengrenze unterbot. Seit dieser Saison ist Jim Ratcliffes Firmengruppe zudem einer der Hauptsponsoren des Formel-1-Teams Mercedes. Im Interview nimmt sein Bruder Stellung zur Expansionsstrategie im Sport und skizziert die ambitionierten Pläne im europäischen Fussball. Das vollständige Gespräch erscheint am 10. Mai in der «NZZ am Sonntag».

mic a écrit:Dimanche prochain sur RTS, on aura droit à la finale de Coupe 1981 ou 1998 en rediffusion, il y a un sondage sur twitter

https://www.rts.ch/sport/football/suisse/11289871-coupe-de-suisse-revivez-une-des-finales-mythiques-du-lausannesport.html

La finale de 1998 est déjà en préparation pour une diffusion sur Youtube à terme sur la page LSclassic.
Votez pour celle de 1981 svp! Autant ne pas avoir à choisir entre les deux

Ce soir, Marco Pantelic marque devant la SG et qualifie le LS pour la finale

https://www.youtube.com/watch?v=ARPTUIL37ss

Longtemps discret, le Lausanne-Sport est sorti de sa réserve. Une offensive déterminée que son président, Bob Ratcliffe, a lancée en fin de semaine dernière. Un haussement de ton qui a pour principal objectif de défendre les droits sportifs d’une équipe qui dominait la Challenge League de la tête et des épaules avant que cette pandémie ne vienne tout remettre en question. Mais pas seulement.

Afin de ne pas être le principal lésé – avec Yverdon Sport – de l’arrêt des compétitions, le LS n’attend pas gentiment les effets du coup de gueule présidentiel. Au contraire. Lundi, Stefan Nellen, vice-président, Vincent Steinmann, directeur administratif et commercial, ainsi que Florence Bardot, CFO, ont participé à une visioconférence informelle réunissant les représentants des dix clubs de Challenge League et la Swiss Football League.

«Le message que la SFL a fait passer, résume Stefan Nellen, est qu’elle reste déterminée à ce que le calendrier accepté par le Conseil fédéral la semaine dernière soit appliqué. À savoir une reprise des entraînements collectifs le 11 mai et un redémarrage de la saison dès le 9 juin. À condition bien sûr que le CF, comme annoncé, valide définitivement cette reprise le 27 mai. Ce qu’il fera si les mesures sanitaires adéquates sont mises en place et que les chiffres liés à la pandémie ne reprennent pas l’ascenseur d’ici là.»

Ce scénario permettrait aux deux championnats professionnels de se conclure dans les délais imposés par l’UEFA (le 3 août) et d’agender ainsi le début de la saison 2020-2021 au 13 septembre.

Des avancées

Un retour (à huis clos) sur les terrains est toutefois loin de faire l’unanimité. À la fois pour des raisons sportives – crainte de relégation – et, surtout, financières. «Nous sommes bien conscients qu’il reste différents points à régler d’ici au 27 mai, continue Stefan Nellen. Notamment la prolongation éventuelle du chômage partiel pour les joueurs et l’encadrement, ou le cas délicat de ceux qui arriveront en fin de contrat le 30 juin. Mais des premiers pas dans la bonne direction ont déjà été effectués. Comme, par exemple, le fait que la Confédération pourrait prendre à sa charge les frais liés à l’organisation des matches à huis clos. Quant aux conséquences possibles si un ou plusieurs membres d’un club venaient à être déclarés positifs en cours de championnat, l’Office fédéral de la santé a clairement dit que ces personnes, et elles seules, devraient être mises en quarantaine.»

Délégation à Berne

La ferme volonté du LS consiste donc toujours à obtenir son retour en Super League sur le terrain. Mais le club vaudois ne va pas limiter ses efforts au domaine sportif. Ce mardi, une délégation lausannoise se rend à Berne pour y rencontrer Heinrich Schifferle et Claudius Schäfer, respectivement président et CEO de la SFL. Et il se murmure que Jim Ratcliffe, le big boss d’Ineos, pourrait se déplacer en personne dans la Ville fédérale pour appuyer les requêtes lausannoises. «Ce serait évidemment une bonne chose pour le LS, assure Stefan Nellen. Quoi qu’il en soit, nous en profiterons aussi pour aborder très sérieusement le sujet d’une Super League à douze la saison prochaine. À ce titre, je peux ajouter que les sept clubs latins de SFL – Xamax, Sion Servette, SLO, Lugano, Chiasso et LS – y sont tous résolument favorables (lire l’encadré). Et ce ne sont pas les seuls.»

Un an pour convaincre

Même si une telle proposition a été refusée il y a une quinzaine de jours (dix voix pour et dix contre), le vice-président du LS imagine que cette fois l’issue du vote sera différente. Pour la simple et bonne raison que la situation a bien changé depuis. «Cette modification aurait aussi un caractère provisoire qui ne nécessiterait, pour être adoptée, qu’une majorité simple des vingt clubs appelés à voter, et non plus des deux tiers d’entre eux. Ensuite, nous aurions un an pour convaincre les quelques sceptiques que ce passage à douze est une excellente solution pour notre football. Et si ces réfractaires ne changent pas d’avis, il existera toujours la possibilité de revenir à dix en 2021, mais grâce à des verdicts sportifs cette fois.»

La position actuelle du LS a le mérite de la clarté. «Pour nous, conclut le dirigeant lausannois, il n’existe pas d’alternative: le LS doit disputer le prochain championnat de Super League! Tant mieux si nous obtenons ce droit sportivement. Ce qui ne change en revanche pas, c’est notre ferme volonté de nous battre pour un élargissement de la Super League à douze équipes, voire à quatorze, même à moyen terme. Et un autre grand avantage de cette solution, c’est qu’elle ne léserait personne.»

Les clubs romands de Super League roulent pur le LS
Dans son combat, le LS est loin d’agir en franc-tireur. Moins de quinze jours après le refus d’élargir la Super League à 12 clubs, les clubs romands de l’élite sonnent de nouveau la charge. «Augmenter à 12 clubs dès cet été résout presque tout. C’est même un passage inévitable, résume Christian Constantin, le bouillant président du FC Sion, prêt à remuer ciel et terre pour faire passer sa variante. Dans un nouveau courrier adressé ce lundi à la SFL, il y détaille les conditions d’une prochaine saison qui débuterait en septembre. «Avec quatre tours, on passerait à 44 matches, ce qui reviendrait à remplir notre engagement contractuel vis-à-vis des diffuseurs.» En respectant les distances sociales, le FC Sion pourrait accueillir 2800 spectateurs à Tourbillon en places assises (vendues exclusivement par abonnement), et le secteur visiteur demeurerait fermé.
Sur les 15 millions de francs des droits TV restant en suspens, 6 millions doivent encore aller dans les caisses de la SFL afin d’assurer son fonctionnement. «Le problème de la Ligue, c’est le fric. Elle en a besoin pour faire tourner la boutique», confirme Constantin. Afin de clore l’exercice en cours, le boss sédunois propose deux barrages, l’un entre Saint-Gall et YB pour connaître l’équipe qui irait en Ligue des champions, l’autre entre Vaduz et Grasshopper pour désigner le deuxième promu.

«Le dernier moment»

Xamax se range également derrière Lausanne et un projet qui le sauverait automatiquement. «C’est le dernier moment de faire quelque chose, estime Christian Binggeli, son président. On a manqué le train mais on peut encore prendre le suivant (…) La vérité, c’est qu’aujourd’hui, les joueurs ont peur de reprendre. Les grands oubliés, ce sont eux. Personne ne leur demande leur avis.»

À Genève, Servette se déclare lui aussi solidaire de la démarche de son voisin lémanique. «On était déjà favorable à une formule à 12, le club n’a pas changé d’avis et affirme son soutien au LS», convient Loïc Lüscher, son porte-parole. La fronde des Romands concerne aussi Lugano, partisan d’un changement radical. Lucerne et Thoune y souscriraient aussi.

Afin de soulager le futur calendrier, certains, à l’instar de Sion, plaident en faveur d’une annulation de la Coupe 2020-2021 afin de… terminer l’édition actuelle, ce qui libérerait trois dates.

C’te équipe de confinés parle du LS, de reprise et du LS

https://www.lematin.ch/sports/football/Si-on-ne-joue-pas-en-juin-pourquoi-on-le-ferait-en-aout/story/10948038

https://www.facebook.com/402445349826966/posts/3735359106535557/?vh=e&d=n

Excellente video. En esperant pouvoir finir le job

On y est pas encore, mais ça avance !

Le LS a l’impression d’avoir été entendu https://www.lematin.ch/27339491