Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne-Sport assomme Aarau d’entrée de jeu
SALVATORE DI NOLFI
Le LS n’était pas parvenu à battre
les Argoviens
la saison dernière.
Il vient de leur passer huit buts
en deux matches
Aldin Turkes a inscrit deux des trois buts du Lausanne-Sport à Aarau. KEYSTONE/ARCHIVES
Florian Vaney Aarau
Il peut s’en passer, des choses, au Brügglifeld. Pour citer un épisode récent, celui de la remontada de Neuchâtel Xamax lors du match retour des barrages est évidemment encore dans toutes les mémoires. Ce retournement de situation pèse-t-il toujours sur le moral d’Argoviens qui peinent à lancer leur exercice 2019-2020? Pas impossible. Et quelque part, le début de rencontre du Lausanne-Sport vendredi soir dans l’antre du FC Aarau a dû faire rejaillir de très mauvais souvenirs dans l’esprit d’Elsad Zverotic et de ses coéquipiers. Trois buts en onze minutes: Aarau était à nouveau victime des fulgurances d’une formation romande.
La réaction du géant Stefan Maierhofer en fin de première période valait d’ailleurs tous les mots du monde pour traduire la frustration qui le rongeait. Le buteur argovien, qui avait vu son immense coup de tête de quinze mètres détourné par Thomas Castella quelques instants plus tôt, s’est fait l’auteur d’une faute d’humeur dans la surface adverse. Ce qui lui a valu un avertissement instantané. Ni une, ni deux, l’attaquant se tournait vers son coach et lui ordonnait de le remplacer. C’en était trop.
L’origine de cette frustration est peut-être aussi à aller chercher dans le fait que le LS a finalement trouvé la clé face à ce FC Aarau qui lui avait causé tant de maux la saison dernière. Lausanne s’était fait «voler» sa place de barragiste par un adversaire qu’il n’était pas parvenu à battre une seule fois (une défaite, trois nuls). La réaction de ce premier tour est à la hauteur des déconvenues du dernier exercice. Deux duels, six points pris, huit buts marqués, deux encaissés. Sur le plan comptable, c’est parfait.
Une simple étincelle
Et dans le jeu? Difficile de reprocher grand-chose à une équipe qui avait déjà quasiment plié le match après moins d’un quart d’heure vendredi soir. Oui, Lausanne a subi en seconde mi-temps. Oui, un deuxième but argovien, qui n’était vraiment pas inenvisageable, aurait fait trembler les jambes vaudoises. Mais un match comme ça ne se juge pas vraiment comme celui, plus serré, de fin septembre face à Wil, par exemple.
À notre sens, il convient surtout de se réjouir de l’aisance avec laquelle certains éléments sont capables de faire basculer une rencontre à partir d’une simple petite étincelle. Ce sont souvent les mêmes, d’accord, mais puisque les rôles semblent bien définis dans le onze de Giorgio Contini, cela constitue plutôt une bonne nouvelle.
C’est devenu une habitude, Stjepan Kukuruzovic s’est encore retrouvé à l’origine des deux premières réalisations lausannoises. Deux coups de pied arrêtés très bien bottés qui ont trouvé le crâne des inévitables Aldin Turkes et Andi Zeqiri. Les deux prolifiques attaquants n’ont pas été exceptionnels dans le jeu vendredi soir, mais ils effectuent décidément à merveille leur travail dans les seize mètres. Exactement ce qui a manqué aux éléments offensifs du FC Aarau. Un signe de plus qui ne trompe pas: le LS est à sa place au sommet du classement de Challenge League. Un statut qu’il a les épaules pour assumer.
SALVATORE DI NOLFI
Le LS n’était pas parvenu à battre
les Argoviens
la saison dernière.
Il vient de leur passer huit buts
en deux matches
Aldin Turkes a inscrit deux des trois buts du Lausanne-Sport à Aarau. KEYSTONE/ARCHIVES
Florian Vaney Aarau
Il peut s’en passer, des choses, au Brügglifeld. Pour citer un épisode récent, celui de la remontada de Neuchâtel Xamax lors du match retour des barrages est évidemment encore dans toutes les mémoires. Ce retournement de situation pèse-t-il toujours sur le moral d’Argoviens qui peinent à lancer leur exercice 2019-2020? Pas impossible. Et quelque part, le début de rencontre du Lausanne-Sport vendredi soir dans l’antre du FC Aarau a dû faire rejaillir de très mauvais souvenirs dans l’esprit d’Elsad Zverotic et de ses coéquipiers. Trois buts en onze minutes: Aarau était à nouveau victime des fulgurances d’une formation romande.
La réaction du géant Stefan Maierhofer en fin de première période valait d’ailleurs tous les mots du monde pour traduire la frustration qui le rongeait. Le buteur argovien, qui avait vu son immense coup de tête de quinze mètres détourné par Thomas Castella quelques instants plus tôt, s’est fait l’auteur d’une faute d’humeur dans la surface adverse. Ce qui lui a valu un avertissement instantané. Ni une, ni deux, l’attaquant se tournait vers son coach et lui ordonnait de le remplacer. C’en était trop.
L’origine de cette frustration est peut-être aussi à aller chercher dans le fait que le LS a finalement trouvé la clé face à ce FC Aarau qui lui avait causé tant de maux la saison dernière. Lausanne s’était fait «voler» sa place de barragiste par un adversaire qu’il n’était pas parvenu à battre une seule fois (une défaite, trois nuls). La réaction de ce premier tour est à la hauteur des déconvenues du dernier exercice. Deux duels, six points pris, huit buts marqués, deux encaissés. Sur le plan comptable, c’est parfait.
Une simple étincelle
Et dans le jeu? Difficile de reprocher grand-chose à une équipe qui avait déjà quasiment plié le match après moins d’un quart d’heure vendredi soir. Oui, Lausanne a subi en seconde mi-temps. Oui, un deuxième but argovien, qui n’était vraiment pas inenvisageable, aurait fait trembler les jambes vaudoises. Mais un match comme ça ne se juge pas vraiment comme celui, plus serré, de fin septembre face à Wil, par exemple.
À notre sens, il convient surtout de se réjouir de l’aisance avec laquelle certains éléments sont capables de faire basculer une rencontre à partir d’une simple petite étincelle. Ce sont souvent les mêmes, d’accord, mais puisque les rôles semblent bien définis dans le onze de Giorgio Contini, cela constitue plutôt une bonne nouvelle.
C’est devenu une habitude, Stjepan Kukuruzovic s’est encore retrouvé à l’origine des deux premières réalisations lausannoises. Deux coups de pied arrêtés très bien bottés qui ont trouvé le crâne des inévitables Aldin Turkes et Andi Zeqiri. Les deux prolifiques attaquants n’ont pas été exceptionnels dans le jeu vendredi soir, mais ils effectuent décidément à merveille leur travail dans les seize mètres. Exactement ce qui a manqué aux éléments offensifs du FC Aarau. Un signe de plus qui ne trompe pas: le LS est à sa place au sommet du classement de Challenge League. Un statut qu’il a les épaules pour assumer.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/lausanne-s-presque-etonnee-ellememe/story/26474729
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport est fin prêt à défier NE/Xamax
Net vainqueurs du derby face à Stade-Lausanne-Ouchy, les Lausannois ont fait le plein de confiance avant un prometteur 8e de finale de Coupe, jeudi.
Les attaquants du Lausanne-Sport, et notamment Turkes (1er plan, en blanc), ont fait très mal à la défense stadiste.
Image: Keystone
Par André Boschetti
ABO+
27.10.2019
Vous voulez communiquer un renseignement ou vous avez repéré une erreur ?
L’ambitieux Lausanne-Sport ne pouvait pas mieux préparer son rendez-vous le plus grisant et stimulant de ce mois d’octobre. Ce jeudi soir (20h15), il accueillera NE/Xamax à la Pontaise, dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de Suisse, avec une confiance et un moral au zénith. Des atouts indispensables lorsque l’on est appelé à défier un adversaire de catégorie supérieure dans un match couperet.
Du côté de la Pontaise, tous les voyants sont donc au vert pour tenter de créer un nouvel exploit, après celui réalisé face à Lugano le mois dernier, puisque le LS, en prenant le meilleur sur Stade-Lausanne-Ouchy, a réussi à conforter sa place de leader de Challenge League. Il compte désormais quatre points d’avance sur Wil et surtout cinq sur Grasshopper.
Ce derby, les Lausannois du haut l’ont parfaitement maîtrisé dès la 10e minute de jeu pour prendre aussi une éclatante revanche sur la seule équipe qui est parvenue jusque-là à leur faire courber l’échine. Mais si le LS a passé une excellente fin d’après-midi, il le doit aussi en partie à son gardien, Thomas Castella. Sa double intervention salvatrice sur Danner puis Ndongo (9e) a en effet non seulement évité à ses coéquipiers de devoir remonter un score déficitaire mais elle leur a aussi servi d’avertissement. Très utile car, dès cet instant, les pensionnaires de la Pontaise se sont montrés plus agressifs et entreprenants. Ils auraient d’ailleurs très bien pu prendre l’avantage sur l’action suivante – frappe de Zeqiri sur l’angle des buts de Barroca – ou sur les deux belles occasions échues ensuite à Schneuwly et Turkes.
Turkes ouvre la marque
Ces trois grosses opportunités manquées en moins de trois minutes n’ont nullement pesé sur le moral d’un groupe en pleine confiance. La supériorité individuelle très nette du LS s’est logiquement matérialisée par deux réussites signées par l’inévitable Aldin Turkes – 11e but en douze matches cette saison! – et Christian Schneuwly, suite à deux jolis mouvements collectifs.
Un double avantage déjà amplement suffisant face à un adversaire qui souffre de façon toujours plus criarde de l’absence de puissance et de force offensive. Mais la meilleure équipe de CL ne s’est cependant pas privée de l’accentuer par la suite, donnant au score des allures de correction. «Par rapport au match aller à Nyon, nous avons montré une tout autre qualité de jeu et un engagement physique bien différent, analysait Giorgio Contini avec un bonheur qu’il masquait avec peine. Après un premier petit quart d’heure équilibré, mon équipe a prouvé qu’elle était la meilleure. Et ce qui me réjouit davantage encore, c’est de voir mes attaquants marquer (Turkes et Zeqiri) ou servir de superbes passes décisives (Ndoye par deux fois).»
Sans pression inutile
Bien dans sa tête et sur ses jambes, le LS attend son rendez-vous de la Coupe avec autant de sérénité que de sérieux. Mais sans non plus se mettre une inutile pression puisque l’objectif prioritaire reste un retour en Super League. «À ce match contre Xamax, nous commencerons à y penser dès demain matin, sourit Giorgio Contini. Même si nous sommes en confiance actuellement, le contexte de cette rencontre sera très différent de celui de ce derby, car les Neuchâtelois en seront les favoris logiques. D’autant plus qu’ils ont eux aussi remporté un succès très important ce week-end. Cela dit, le LS a déjà prouvé récemment qu’il était capable de battre une équipe de Super League, non?»
Si épatant jusque-là, Stade-Lausanne-Ouchy connaît un mois d’octobre cauchemardesque. Dimanche, le néopromu a concédé une troisième défaite consécutive, ce qui n’a jamais dû lui arriver depuis sept ans et l’arrivée d’Andrea Binotto à la tête de l’équipe. Au cours de ces trois revers, les Stadistes n’ont inscrit que deux buts tout en en encaissant onze! «Aujourd’hui, j’ai vu une équipe d’amateurs face à des pros, soupirait Jérémy Manière. Après avoir fait illusion en début de partie, on s’est liquéfiés. Il faut que l’on retrouve cette rigueur qui nous avait permis de réaliser une belle série il n’y a pas si longtemps.»
Ce changement d’attitude est impératif si le SLO ne veut pas subir le même sort mercredi face à Bâle. «Nous allons très vite oublier ce qui s’est passé contre LS. Nous avons déjà montré à plusieurs reprises que cette équipe peut avoir un tout autre visage. Ce sera le cas contre Bâle», concluait le défenseur. A.B.
Net vainqueurs du derby face à Stade-Lausanne-Ouchy, les Lausannois ont fait le plein de confiance avant un prometteur 8e de finale de Coupe, jeudi.
Les attaquants du Lausanne-Sport, et notamment Turkes (1er plan, en blanc), ont fait très mal à la défense stadiste.
Image: Keystone
Par André Boschetti
ABO+
27.10.2019
Vous voulez communiquer un renseignement ou vous avez repéré une erreur ?
L’ambitieux Lausanne-Sport ne pouvait pas mieux préparer son rendez-vous le plus grisant et stimulant de ce mois d’octobre. Ce jeudi soir (20h15), il accueillera NE/Xamax à la Pontaise, dans le cadre des 8es de finale de la Coupe de Suisse, avec une confiance et un moral au zénith. Des atouts indispensables lorsque l’on est appelé à défier un adversaire de catégorie supérieure dans un match couperet.
Du côté de la Pontaise, tous les voyants sont donc au vert pour tenter de créer un nouvel exploit, après celui réalisé face à Lugano le mois dernier, puisque le LS, en prenant le meilleur sur Stade-Lausanne-Ouchy, a réussi à conforter sa place de leader de Challenge League. Il compte désormais quatre points d’avance sur Wil et surtout cinq sur Grasshopper.
Ce derby, les Lausannois du haut l’ont parfaitement maîtrisé dès la 10e minute de jeu pour prendre aussi une éclatante revanche sur la seule équipe qui est parvenue jusque-là à leur faire courber l’échine. Mais si le LS a passé une excellente fin d’après-midi, il le doit aussi en partie à son gardien, Thomas Castella. Sa double intervention salvatrice sur Danner puis Ndongo (9e) a en effet non seulement évité à ses coéquipiers de devoir remonter un score déficitaire mais elle leur a aussi servi d’avertissement. Très utile car, dès cet instant, les pensionnaires de la Pontaise se sont montrés plus agressifs et entreprenants. Ils auraient d’ailleurs très bien pu prendre l’avantage sur l’action suivante – frappe de Zeqiri sur l’angle des buts de Barroca – ou sur les deux belles occasions échues ensuite à Schneuwly et Turkes.
Turkes ouvre la marque
Ces trois grosses opportunités manquées en moins de trois minutes n’ont nullement pesé sur le moral d’un groupe en pleine confiance. La supériorité individuelle très nette du LS s’est logiquement matérialisée par deux réussites signées par l’inévitable Aldin Turkes – 11e but en douze matches cette saison! – et Christian Schneuwly, suite à deux jolis mouvements collectifs.
Un double avantage déjà amplement suffisant face à un adversaire qui souffre de façon toujours plus criarde de l’absence de puissance et de force offensive. Mais la meilleure équipe de CL ne s’est cependant pas privée de l’accentuer par la suite, donnant au score des allures de correction. «Par rapport au match aller à Nyon, nous avons montré une tout autre qualité de jeu et un engagement physique bien différent, analysait Giorgio Contini avec un bonheur qu’il masquait avec peine. Après un premier petit quart d’heure équilibré, mon équipe a prouvé qu’elle était la meilleure. Et ce qui me réjouit davantage encore, c’est de voir mes attaquants marquer (Turkes et Zeqiri) ou servir de superbes passes décisives (Ndoye par deux fois).»
Sans pression inutile
Bien dans sa tête et sur ses jambes, le LS attend son rendez-vous de la Coupe avec autant de sérénité que de sérieux. Mais sans non plus se mettre une inutile pression puisque l’objectif prioritaire reste un retour en Super League. «À ce match contre Xamax, nous commencerons à y penser dès demain matin, sourit Giorgio Contini. Même si nous sommes en confiance actuellement, le contexte de cette rencontre sera très différent de celui de ce derby, car les Neuchâtelois en seront les favoris logiques. D’autant plus qu’ils ont eux aussi remporté un succès très important ce week-end. Cela dit, le LS a déjà prouvé récemment qu’il était capable de battre une équipe de Super League, non?»
Si épatant jusque-là, Stade-Lausanne-Ouchy connaît un mois d’octobre cauchemardesque. Dimanche, le néopromu a concédé une troisième défaite consécutive, ce qui n’a jamais dû lui arriver depuis sept ans et l’arrivée d’Andrea Binotto à la tête de l’équipe. Au cours de ces trois revers, les Stadistes n’ont inscrit que deux buts tout en en encaissant onze! «Aujourd’hui, j’ai vu une équipe d’amateurs face à des pros, soupirait Jérémy Manière. Après avoir fait illusion en début de partie, on s’est liquéfiés. Il faut que l’on retrouve cette rigueur qui nous avait permis de réaliser une belle série il n’y a pas si longtemps.»
Ce changement d’attitude est impératif si le SLO ne veut pas subir le même sort mercredi face à Bâle. «Nous allons très vite oublier ce qui s’est passé contre LS. Nous avons déjà montré à plusieurs reprises que cette équipe peut avoir un tout autre visage. Ce sera le cas contre Bâle», concluait le défenseur. A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2019/10/28/un-petit-slow-et-puis-sen-va/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/binggeli-soulever-enfin-coupe-reste-reve-j-tiens/story/22981851
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Notre objectif principal reste la promotion»
Après avoir remporté 5-0 le derby puis laminé Xamax en Coupe, Lausanne-Sport se rendra à Chiasso, dimanche.
Giorgio Contini se méfie beaucoup de ce déplacement à Chiasso.
Image: Vanessa Cardoso
Par André Boschetti
ABO+
La question peut prêter à sourire, mais on l’a quand même posée à Giorgio Contini: ce déplacement à Chiasso, sur le terrain de l’indétrônable lanterne rouge de Challenge League, n’est-il pas, pour lui, le rendez-vous le plus compliqué de l’année à préparer? Une idée a priori d’autant plus saugrenue que ce convaincant et solide leader qu’est le LS vient de passer onze buts à SLO et à Xamax en 180 minutes. «Je suis de cet avis, acquiesce Giorgio Contini. J’ai d’ailleurs bien souligné le danger que représente cette partie dès jeudi soir. Car après nos deux dernières très bonnes performances, le risque existe que d’aucuns imaginent que ce match ne sera qu’une formalité. Une erreur à éviter à tout prix.»
Un danger que le coach lausannois avait d’ailleurs anticipé. «En Coupe, explique-t-il, je n’ai pas aligné Nganga, notre leader défensif, pour l’avoir en pleine forme et reposé au Tessin. De même j’ai choisi de sortir Turkes, légèrement touché, à la mi-temps. Non, depuis le début de la saison, il est évident que notre objectif principal reste la promotion. Et j’ai heureusement l’impression que tout le monde en est conscient. Vendredi, je n’ai pas vu la moindre euphorie dans le vestiaire.»
Après avoir remporté 5-0 le derby puis laminé Xamax en Coupe, Lausanne-Sport se rendra à Chiasso, dimanche.
Giorgio Contini se méfie beaucoup de ce déplacement à Chiasso.
Image: Vanessa Cardoso
Par André Boschetti
ABO+
La question peut prêter à sourire, mais on l’a quand même posée à Giorgio Contini: ce déplacement à Chiasso, sur le terrain de l’indétrônable lanterne rouge de Challenge League, n’est-il pas, pour lui, le rendez-vous le plus compliqué de l’année à préparer? Une idée a priori d’autant plus saugrenue que ce convaincant et solide leader qu’est le LS vient de passer onze buts à SLO et à Xamax en 180 minutes. «Je suis de cet avis, acquiesce Giorgio Contini. J’ai d’ailleurs bien souligné le danger que représente cette partie dès jeudi soir. Car après nos deux dernières très bonnes performances, le risque existe que d’aucuns imaginent que ce match ne sera qu’une formalité. Une erreur à éviter à tout prix.»
Un danger que le coach lausannois avait d’ailleurs anticipé. «En Coupe, explique-t-il, je n’ai pas aligné Nganga, notre leader défensif, pour l’avoir en pleine forme et reposé au Tessin. De même j’ai choisi de sortir Turkes, légèrement touché, à la mi-temps. Non, depuis le début de la saison, il est évident que notre objectif principal reste la promotion. Et j’ai heureusement l’impression que tout le monde en est conscient. Vendredi, je n’ai pas vu la moindre euphorie dans le vestiaire.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Stjepan Kukuruzovic auteur d’un chef-d’œuvre révélateur
keystone-sda.ch
Le milieu de terrain a inscrit un lob venu d’ailleurs jeudi face à Xamax. Comme un symbole qui illustre le renouveau du Lausanne-Sport
Entre le départ de la frappe et le moment où il passe la ligne, le ballon a parcouru environ 60 mètres. CAPTURES D’ÉCRAN RTS
Florian Vaney
Qu’attend-on du milieu défensif d’une équipe en train de signer un petit exploit et de gagner 3-0 à la 45e minute? Garder le ballon, ne prendre aucun risque ou jouer long pour éviter de donner à l’adversaire une chance de réduire l’écart sont autant de réponses qui paraissent valables. Pas pour Stjepan Kukuruzovic. Dans l’euphorie du troisième but inscrit quelques secondes plus tôt jeudi soir en Coupe de Suisse face à Neuchâtel Xamax, «Kuki» a choisi de prendre sa chance à 60 mètres. Les plus grandes découvertes se font souvent par accident? Ce goal-là n’en était assurément pas un. Non, il représente le fruit de ce Lausanne-Sport qui se nourrit d’euphorie, le symbole d’un renouveau fait de petits détails.
Le principal intéressé l’avouait d’ailleurs lui-même: la pendule l’a incité à tenter ce geste insensé. «Il restait quelques secondes avant la pause, le gardien était avancé, alors j’ai essayé. J’ai surtout eu beaucoup de chance.» La part de réussite derrière ce chef-d’œuvre est à prendre en compte. Mais elle n’explique pas à elle seule comment, du mal-aimé de la saison dernière, Stjepan Kukuruzovic s’est transformé non seulement en héros d’un soir, mais surtout en rampe de lancement d’un inarrêtable LS depuis la reprise.
Un air de revanche
Dans les instants succédant à la correction administrée à Xamax (6-0), Pablo Iglesias ne masquait pas sa joie. L’effet de l’accession en quarts de finale et de cette soirée grisante? Pas seulement. «Je suis surtout heureux pour notre entraîneur, Giorgio Contini, et pour Stjepan. Parce que la saison dernière, ils ont ramassé, personne ne les a épargnés», soulignait le directeur sportif. Aussi parce qu’il y a quelques mois, lorsque Stjepan Kukuruzovic, habitué à l’exercice, prenait sa chance du milieu de terrain, le ballon ne finissait pas au fond des filets.
Mais l’ancien Saint-Gallois a réglé son pied gauche magique en même temps qu’il a reculé dans l’alignement lausannois, prenant racines juste devant la défense. Son coach l’admettait d’ailleurs en fin d’exercice passé: avec deux adversaires à ses basques, Kukuruzovic ne s’exprime pas aussi bien que lorsqu’il a le terrain face à lui et la liberté que lui offre son poste de numéro 6. C’est de là, aussi, qu’il a pu se réconcilier avec le jeu long, l’un des domaines dans lequel il est le plus capable d’exceller. Timing, précision, justesse: ses décalages font mouche. Tout comme ses balles arrêtées, devenues une arme fatale au sein d’un LS qui n’en manque pas. Un tranchant qui a permis au Thounois de naissance d’avoir, déjà, amélioré son nombre de passes décisives du dernier exercice (dix en championnat jusqu’à présent, onze avec la Coupe).
Pourtant, entre ce Lausanne-là et sa version de l’an passé, les changements ne sont pas légion. «Les jeunes ont une année de plus, et il ne faut bien sûr pas négliger l’apport d’Aldin Turkes et de Christian Schneuwly. Mais c’est vrai, il n’y a pas tant de différences», estimait Pablo Iglesias. Le vrai déclic s’est produit dans la tête des acteurs concernés. Une question de confiance, en somme. Celle qui transforme les gestes fous en coups de génie, les équipes qui se cherchent en rouleau compresseur.
Stjepan Kukuruzovic auteur d’un chef-d’œuvre révélateur
keystone-sda.ch
Le milieu de terrain a inscrit un lob venu d’ailleurs jeudi face à Xamax. Comme un symbole qui illustre le renouveau du Lausanne-Sport
Entre le départ de la frappe et le moment où il passe la ligne, le ballon a parcouru environ 60 mètres. CAPTURES D’ÉCRAN RTS
Florian Vaney
Qu’attend-on du milieu défensif d’une équipe en train de signer un petit exploit et de gagner 3-0 à la 45e minute? Garder le ballon, ne prendre aucun risque ou jouer long pour éviter de donner à l’adversaire une chance de réduire l’écart sont autant de réponses qui paraissent valables. Pas pour Stjepan Kukuruzovic. Dans l’euphorie du troisième but inscrit quelques secondes plus tôt jeudi soir en Coupe de Suisse face à Neuchâtel Xamax, «Kuki» a choisi de prendre sa chance à 60 mètres. Les plus grandes découvertes se font souvent par accident? Ce goal-là n’en était assurément pas un. Non, il représente le fruit de ce Lausanne-Sport qui se nourrit d’euphorie, le symbole d’un renouveau fait de petits détails.
Le principal intéressé l’avouait d’ailleurs lui-même: la pendule l’a incité à tenter ce geste insensé. «Il restait quelques secondes avant la pause, le gardien était avancé, alors j’ai essayé. J’ai surtout eu beaucoup de chance.» La part de réussite derrière ce chef-d’œuvre est à prendre en compte. Mais elle n’explique pas à elle seule comment, du mal-aimé de la saison dernière, Stjepan Kukuruzovic s’est transformé non seulement en héros d’un soir, mais surtout en rampe de lancement d’un inarrêtable LS depuis la reprise.
Un air de revanche
Dans les instants succédant à la correction administrée à Xamax (6-0), Pablo Iglesias ne masquait pas sa joie. L’effet de l’accession en quarts de finale et de cette soirée grisante? Pas seulement. «Je suis surtout heureux pour notre entraîneur, Giorgio Contini, et pour Stjepan. Parce que la saison dernière, ils ont ramassé, personne ne les a épargnés», soulignait le directeur sportif. Aussi parce qu’il y a quelques mois, lorsque Stjepan Kukuruzovic, habitué à l’exercice, prenait sa chance du milieu de terrain, le ballon ne finissait pas au fond des filets.
Mais l’ancien Saint-Gallois a réglé son pied gauche magique en même temps qu’il a reculé dans l’alignement lausannois, prenant racines juste devant la défense. Son coach l’admettait d’ailleurs en fin d’exercice passé: avec deux adversaires à ses basques, Kukuruzovic ne s’exprime pas aussi bien que lorsqu’il a le terrain face à lui et la liberté que lui offre son poste de numéro 6. C’est de là, aussi, qu’il a pu se réconcilier avec le jeu long, l’un des domaines dans lequel il est le plus capable d’exceller. Timing, précision, justesse: ses décalages font mouche. Tout comme ses balles arrêtées, devenues une arme fatale au sein d’un LS qui n’en manque pas. Un tranchant qui a permis au Thounois de naissance d’avoir, déjà, amélioré son nombre de passes décisives du dernier exercice (dix en championnat jusqu’à présent, onze avec la Coupe).
Pourtant, entre ce Lausanne-là et sa version de l’an passé, les changements ne sont pas légion. «Les jeunes ont une année de plus, et il ne faut bien sûr pas négliger l’apport d’Aldin Turkes et de Christian Schneuwly. Mais c’est vrai, il n’y a pas tant de différences», estimait Pablo Iglesias. Le vrai déclic s’est produit dans la tête des acteurs concernés. Une question de confiance, en somme. Celle qui transforme les gestes fous en coups de génie, les équipes qui se cherchent en rouleau compresseur.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/iglesias-attention-match-piege-dimanche-chiasso/story/15771718
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a commis trop d’erreurs pour éviter le piège annoncé
Face à un Chiasso meilleur que prévu, les Vaudois ont attendu d’être menés de deux longueurs pour commencer à jouer.
Andi Zeqiri et les Lausannois se sont embourbés sur la pelouse du stade Riva IV.
Drôle de hasard ou simple coïncidence? Des onze équipes de SFL engagées en milieu de semaine en Coupe de Suisse, seuls le FC Zurich et Grasshopper sont parvenus à l’emporter ce week-end, en championnat. Et encore, l’équipe de Ludovic Magnin a récolté ses trois points face au FC Thoune, lui aussi engagé mercredi.
La présence du Lausanne-Sport parmi les victimes inattendues de cette semaine anglaise n’est pas la moins étonnante. D’autant plus que le brillant leader de Challenge League n’avait a priori pas une tâche trop compliquée face à un FC Chiasso qui n’avait pas récolté le moindre point lors de ses sept dernières sorties. Malgré ces circonstances «favorables», le LS est donc tombé dans ce piège que Giorgio Contini n’avait pourtant cessé de stigmatiser depuis jeudi soir déjà. Pourquoi?
Mi-temps ratée
Les premiers responsables sont les joueurs eux-mêmes. Amorphe et inoffensif, le LS a d’abord permis aux Tessinois de prendre peu à peu confiance. Jusqu’à se rendre compte que l’impossible exploit devenait à leur portée. Grâce à deux énormes erreurs défensives adverses, les cancres de Challenge League se sont même offert le luxe de mener de deux longueurs à la mi-temps. Un résultat alors tout à fait logique au vu de ce qui s’était passé sur le terrain.
Une première mi-temps totalement ratée pour laquelle Giorgio Contini doit lui aussi plaider coupable. Comment est-il possible que le coach lausannois puisse titulariser les poids légers que sont Dominguez et Oliveira sous cette pluie battante qui a rendu l’exécrable pelouse du stade Riva IV très compliquée à maîtriser? Une erreur qu’il avait déjà commise à deux reprises la saison passée contre Servette puis Aarau. Avec les lourdes conséquences que l’on connaît. «J’ai dit et répété que je veux que tous mes joueurs se sentent concernés cette saison, explique-t-il. Ces deux-là ont bien travaillé ces dernières semaines et méritaient à mes yeux d’avoir leur chance. Maintenant, je constate que si certains sont très utiles, et parfois même décisifs lorsqu’ils entrent en cours de match, ils ne sont peut-être pas encore à même d’assumer un rôle dans le onze de base. Dans cette optique, cette partie a au moins été instructive…»
Deux contre-performances individuelles – parmi d’autres – qui n’expliquent pas, et de loin, l’attitude nonchalante des Lausannois avant la pause. Mais qui ont en revanche suffi à convaincre Contini de changer pour donner à son équipe une assise physique supérieure avec les introductions de Geissmann et Ndoye à la pause déjà. Avec, comme principale conséquence, une métamorphose qui a permis au LS de prendre un ascendant total sur son adversaire. «Notre deuxième période a été excellente, souligne justement le coach de la Pontaise. Si j’ai bien compté, nous nous sommes procuré une douzaine d’occasions nettes (ndlr: contre une seule avant la pause), dont deux frappes sur les montants. Une fois revenus à égalité, nous aurions d’ailleurs même pu l’emporter sans une nouvelle erreur individuelle en défense.»
Alors que le LS cherchait à empocher la totalité de l’enjeu, il a oublié Ben Marzouk qui a pu s’en aller crucifier Castella alors que la pression lausannoise était à son comble. Et personne n’aura aujourd’hui la mauvaise idée de reprocher à ces Lausannois – qui ont joué près d’une demi-heure avec quatre attaquants – leur envie de gagner plutôt que de se contenter du nul. «Personnellement, termine Giorgio Contini, j’estime que cette défaite n’a rien à voir avec celle concédée contre SLO. À Chiasso, l’équipe a répondu présent sur le plan collectif mais elle a été punie par d’inhabituelles erreurs individuelles.» Ce qui peut arriver et doit être pardonné. À condition de ne pas les reproduire.
«Une bonne piqûre de rappel»
Déçu mais pas abattu. Quelques minutes après le coup de sifflet final, Thomas Castella avait certes la mine sombre mais, malgré cette défaite inattendue chez le cancre de la catégorie, le gardien lausannois ne voyait pas non plus tout en noir. «Les conditions de jeu très difficiles sur une pelouse gorgée d’eau ne nous ont pas facilité la tâche face à un adversaire très motivé. Comme on avait pu le vérifier par le passé, le football que l’on affectionne se prête mal à ce genre de terrains. Tout y est différent, à commencer par les appuis. Et puis il faut admettre que, sur le plan défensif surtout, nous n’avons pas non plus été parfaits. Moi le premier, sur le deuxième but.»
Un revers d’autant plus regrettable qu’il gâche une semaine qui aurait pu être parfaite pour le LS. «C’est vrai mais ce sont des choses qui arrivent, conclut le Fribourgeois. Notre réaction après la pause montre que l’équipe a du caractère. Disons qu’il s’agit d’une bonne piqûre de rappel qui nous prouve, si besoin était, que la promotion passera aussi par des victoires dans ce genre de rencontres que nous devrons tout faire pour gagner à l’avenir.» A.B.
Face à un Chiasso meilleur que prévu, les Vaudois ont attendu d’être menés de deux longueurs pour commencer à jouer.
Andi Zeqiri et les Lausannois se sont embourbés sur la pelouse du stade Riva IV.
Drôle de hasard ou simple coïncidence? Des onze équipes de SFL engagées en milieu de semaine en Coupe de Suisse, seuls le FC Zurich et Grasshopper sont parvenus à l’emporter ce week-end, en championnat. Et encore, l’équipe de Ludovic Magnin a récolté ses trois points face au FC Thoune, lui aussi engagé mercredi.
La présence du Lausanne-Sport parmi les victimes inattendues de cette semaine anglaise n’est pas la moins étonnante. D’autant plus que le brillant leader de Challenge League n’avait a priori pas une tâche trop compliquée face à un FC Chiasso qui n’avait pas récolté le moindre point lors de ses sept dernières sorties. Malgré ces circonstances «favorables», le LS est donc tombé dans ce piège que Giorgio Contini n’avait pourtant cessé de stigmatiser depuis jeudi soir déjà. Pourquoi?
Mi-temps ratée
Les premiers responsables sont les joueurs eux-mêmes. Amorphe et inoffensif, le LS a d’abord permis aux Tessinois de prendre peu à peu confiance. Jusqu’à se rendre compte que l’impossible exploit devenait à leur portée. Grâce à deux énormes erreurs défensives adverses, les cancres de Challenge League se sont même offert le luxe de mener de deux longueurs à la mi-temps. Un résultat alors tout à fait logique au vu de ce qui s’était passé sur le terrain.
Une première mi-temps totalement ratée pour laquelle Giorgio Contini doit lui aussi plaider coupable. Comment est-il possible que le coach lausannois puisse titulariser les poids légers que sont Dominguez et Oliveira sous cette pluie battante qui a rendu l’exécrable pelouse du stade Riva IV très compliquée à maîtriser? Une erreur qu’il avait déjà commise à deux reprises la saison passée contre Servette puis Aarau. Avec les lourdes conséquences que l’on connaît. «J’ai dit et répété que je veux que tous mes joueurs se sentent concernés cette saison, explique-t-il. Ces deux-là ont bien travaillé ces dernières semaines et méritaient à mes yeux d’avoir leur chance. Maintenant, je constate que si certains sont très utiles, et parfois même décisifs lorsqu’ils entrent en cours de match, ils ne sont peut-être pas encore à même d’assumer un rôle dans le onze de base. Dans cette optique, cette partie a au moins été instructive…»
Deux contre-performances individuelles – parmi d’autres – qui n’expliquent pas, et de loin, l’attitude nonchalante des Lausannois avant la pause. Mais qui ont en revanche suffi à convaincre Contini de changer pour donner à son équipe une assise physique supérieure avec les introductions de Geissmann et Ndoye à la pause déjà. Avec, comme principale conséquence, une métamorphose qui a permis au LS de prendre un ascendant total sur son adversaire. «Notre deuxième période a été excellente, souligne justement le coach de la Pontaise. Si j’ai bien compté, nous nous sommes procuré une douzaine d’occasions nettes (ndlr: contre une seule avant la pause), dont deux frappes sur les montants. Une fois revenus à égalité, nous aurions d’ailleurs même pu l’emporter sans une nouvelle erreur individuelle en défense.»
Alors que le LS cherchait à empocher la totalité de l’enjeu, il a oublié Ben Marzouk qui a pu s’en aller crucifier Castella alors que la pression lausannoise était à son comble. Et personne n’aura aujourd’hui la mauvaise idée de reprocher à ces Lausannois – qui ont joué près d’une demi-heure avec quatre attaquants – leur envie de gagner plutôt que de se contenter du nul. «Personnellement, termine Giorgio Contini, j’estime que cette défaite n’a rien à voir avec celle concédée contre SLO. À Chiasso, l’équipe a répondu présent sur le plan collectif mais elle a été punie par d’inhabituelles erreurs individuelles.» Ce qui peut arriver et doit être pardonné. À condition de ne pas les reproduire.
«Une bonne piqûre de rappel»
Déçu mais pas abattu. Quelques minutes après le coup de sifflet final, Thomas Castella avait certes la mine sombre mais, malgré cette défaite inattendue chez le cancre de la catégorie, le gardien lausannois ne voyait pas non plus tout en noir. «Les conditions de jeu très difficiles sur une pelouse gorgée d’eau ne nous ont pas facilité la tâche face à un adversaire très motivé. Comme on avait pu le vérifier par le passé, le football que l’on affectionne se prête mal à ce genre de terrains. Tout y est différent, à commencer par les appuis. Et puis il faut admettre que, sur le plan défensif surtout, nous n’avons pas non plus été parfaits. Moi le premier, sur le deuxième but.»
Un revers d’autant plus regrettable qu’il gâche une semaine qui aurait pu être parfaite pour le LS. «C’est vrai mais ce sont des choses qui arrivent, conclut le Fribourgeois. Notre réaction après la pause montre que l’équipe a du caractère. Disons qu’il s’agit d’une bonne piqûre de rappel qui nous prouve, si besoin était, que la promotion passera aussi par des victoires dans ce genre de rencontres que nous devrons tout faire pour gagner à l’avenir.» A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Des talents genevois saisissent l’opportunité offerte par Team Vaud
FootballL’équipe réserve du Lausanne-Sport a accueilli plusieurs joueurs du bout du lac à la recherche d’une nouvelle chance.
Ivann Strohbach, après avoir écumé les terrains genevois, s’est vu offrir la possibilité de démontrer ses qualités avec les M21 du LS.
Ivann Strohbach, après avoir écumé les terrains genevois, s’est vu offrir la possibilité de démontrer ses qualités avec les M21 du LS.
Image: Jean-Luc Auboeuf
Elias Pasche a 21 ans et vit à Chancy, à l’extrême limite du canton de Genève. Son parcours de footballeur? Onex, puis Lancy à sa majorité. Ses performances en juniors A Inter lui ont ouvert les portes de la première équipe lancéenne, en 1re ligue. Une adolescence à écumer les terrains genevois. Le maillot qu’il porte aujourd’hui? Celui du Lausanne-Sport. Ou plutôt de sa réserve, le Team Vaud M21, également en 1re ligue. L’attaquant du bout du lac a en effet intégré cet été l’académie lausannoise.
inRead invented by Teads
Anomalie? Peut-être. Sauf que Pasche complète une liste qui s’allonge depuis plus de deux ans. Les précurseurs ont été Sinclair Baddy Dega (qui appartient au contingent de la première équipe du LS), Loris Mettler (désormais à Étoile Carouge) et Giancarlo Negro (aujourd’hui à Lancy), tous trois dégottés en 2017. Cette saison, Ivann Strohbach (19 ans, prêté par Servette) et donc Elias Pasche leur ont succédé. La question peut se poser: Lausanne prospecte-t-il plus loin que la Versoix?
L’étau se resserre
«Non, ce sont des recrutements qui se font naturellement, au cas par cas», répond Thierry Cotting. Le Genevois, qui a notamment entraîné Carouge avant de prendre en charge l’académie servettienne entre 2011 et 2014 puis entre 2015 et 2017, dirige la formation de Team Vaud depuis près d’un an et demi. Le poste était occupé par Marc Hottiger lors de l’arrivée de la première vague venue de la Cité de Calvin. Mais concernant Strohbach et Pasche, Cotting a fait jouer ses réseaux. «Cet été, nous avons dû nous séparer de plusieurs éléments. En M21, l’étau se resserre, il faut des joueurs capables de passer ce palier. Du coup, nous cherchions deux attaquants. Nous avons donc pris Elias Pasche, que je connaissais bien.»
À ce niveau-là, en 1re ligue, il faut voir un peu plus loin que son propre canton. Surtout quand des talents que vous formez vous échappent. Lausanne a ainsi perdu le défenseur Bryan Okoh (16 ans), parti au Red Bull Salzbourg. Il a fallu le remplacer, d’où la piste Strohbach, dont l’avenir à Servette commençait à être bouché. «Nous avions besoin d’un profil comme celui d’Ivann, détaille Cotting. Nous pouvions ainsi lui proposer un projet intéressant, lui permettant de continuer sa formation.»
Une vitrine pour le joueur
L’intérêt est double. Pour Team Vaud, comme pour le joueur. Le cas par cas prévaut là aussi, mais chacun y trouve son compte. Pasche, qui se distingue par un parcours atypique, a saisi une belle opportunité: «Pour moi qui n’avais jamais été dans un centre de formation, c’était la possibilité de grimper un échelon, plaide-t-il. Le Team Vaud m’a ouvert une porte en me proposant cette nouvelle expérience.» À la clé, un contrat d’un an, avec la possibilité de prolonger une année en cas de bonne saison. «Je suis clair avec eux: en les prenant, nous leur offrons l’opportunité de démontrer leurs qualités pour aller chercher un futur contrat, confirme Cotting tout en leur mettant à disposition une structure professionnelle.»
Les autres cas sont particuliers. Mettler, Negro ou Strohbach ont vu leur avenir à Servette s’assombrir. Lausanne représente une deuxième chance. «Des fois, le timing n’est simplement pas le bon, explique Cotting, qui a connu les deux premiers au SFC, avant de superviser le troisième au LS. Et les jeunes ont beaucoup d’ambition. S’ils sentent que c’est bouché, ils doivent trouver une solution. En Suisse romande, le choix d’équipes M21 est restreint: Servette évolue en 2e ligue inter, Lausanne en 1re ligue et Sion en Promotion League. Alors ils sont aussi contraints de voir plus loin que leur région.»
Et il y a parfois du bon à aller voir ailleurs. «Personnellement, quand je suis arrivé à Lausanne, je me suis senti bien plus valorisé qu’à Servette à l’époque, confie Giancarlo Negro, qui avait disputé la Youth League en Grenat sans jamais atteindre l’équipe fanion. Le niveau d’entraînement et de suivi n’avait rien à voir.» Mais après deux ans à la Pontaise, il n’a pas non plus pu atteindre la première équipe. À 22 ans, il est revenu près de chez lui, à Lancy. Comme Mettler à Carouge. Seul Baddy Dega a eu droit à quelques minutes en Challenge League l’an dernier. Signe peut-être que Lausanne n’est pas la panacée pour autant. Un simple moyen de s’accrocher au rêve?
FootballL’équipe réserve du Lausanne-Sport a accueilli plusieurs joueurs du bout du lac à la recherche d’une nouvelle chance.
Ivann Strohbach, après avoir écumé les terrains genevois, s’est vu offrir la possibilité de démontrer ses qualités avec les M21 du LS.
Ivann Strohbach, après avoir écumé les terrains genevois, s’est vu offrir la possibilité de démontrer ses qualités avec les M21 du LS.
Image: Jean-Luc Auboeuf
Elias Pasche a 21 ans et vit à Chancy, à l’extrême limite du canton de Genève. Son parcours de footballeur? Onex, puis Lancy à sa majorité. Ses performances en juniors A Inter lui ont ouvert les portes de la première équipe lancéenne, en 1re ligue. Une adolescence à écumer les terrains genevois. Le maillot qu’il porte aujourd’hui? Celui du Lausanne-Sport. Ou plutôt de sa réserve, le Team Vaud M21, également en 1re ligue. L’attaquant du bout du lac a en effet intégré cet été l’académie lausannoise.
inRead invented by Teads
Anomalie? Peut-être. Sauf que Pasche complète une liste qui s’allonge depuis plus de deux ans. Les précurseurs ont été Sinclair Baddy Dega (qui appartient au contingent de la première équipe du LS), Loris Mettler (désormais à Étoile Carouge) et Giancarlo Negro (aujourd’hui à Lancy), tous trois dégottés en 2017. Cette saison, Ivann Strohbach (19 ans, prêté par Servette) et donc Elias Pasche leur ont succédé. La question peut se poser: Lausanne prospecte-t-il plus loin que la Versoix?
L’étau se resserre
«Non, ce sont des recrutements qui se font naturellement, au cas par cas», répond Thierry Cotting. Le Genevois, qui a notamment entraîné Carouge avant de prendre en charge l’académie servettienne entre 2011 et 2014 puis entre 2015 et 2017, dirige la formation de Team Vaud depuis près d’un an et demi. Le poste était occupé par Marc Hottiger lors de l’arrivée de la première vague venue de la Cité de Calvin. Mais concernant Strohbach et Pasche, Cotting a fait jouer ses réseaux. «Cet été, nous avons dû nous séparer de plusieurs éléments. En M21, l’étau se resserre, il faut des joueurs capables de passer ce palier. Du coup, nous cherchions deux attaquants. Nous avons donc pris Elias Pasche, que je connaissais bien.»
À ce niveau-là, en 1re ligue, il faut voir un peu plus loin que son propre canton. Surtout quand des talents que vous formez vous échappent. Lausanne a ainsi perdu le défenseur Bryan Okoh (16 ans), parti au Red Bull Salzbourg. Il a fallu le remplacer, d’où la piste Strohbach, dont l’avenir à Servette commençait à être bouché. «Nous avions besoin d’un profil comme celui d’Ivann, détaille Cotting. Nous pouvions ainsi lui proposer un projet intéressant, lui permettant de continuer sa formation.»
Une vitrine pour le joueur
L’intérêt est double. Pour Team Vaud, comme pour le joueur. Le cas par cas prévaut là aussi, mais chacun y trouve son compte. Pasche, qui se distingue par un parcours atypique, a saisi une belle opportunité: «Pour moi qui n’avais jamais été dans un centre de formation, c’était la possibilité de grimper un échelon, plaide-t-il. Le Team Vaud m’a ouvert une porte en me proposant cette nouvelle expérience.» À la clé, un contrat d’un an, avec la possibilité de prolonger une année en cas de bonne saison. «Je suis clair avec eux: en les prenant, nous leur offrons l’opportunité de démontrer leurs qualités pour aller chercher un futur contrat, confirme Cotting tout en leur mettant à disposition une structure professionnelle.»
Les autres cas sont particuliers. Mettler, Negro ou Strohbach ont vu leur avenir à Servette s’assombrir. Lausanne représente une deuxième chance. «Des fois, le timing n’est simplement pas le bon, explique Cotting, qui a connu les deux premiers au SFC, avant de superviser le troisième au LS. Et les jeunes ont beaucoup d’ambition. S’ils sentent que c’est bouché, ils doivent trouver une solution. En Suisse romande, le choix d’équipes M21 est restreint: Servette évolue en 2e ligue inter, Lausanne en 1re ligue et Sion en Promotion League. Alors ils sont aussi contraints de voir plus loin que leur région.»
Et il y a parfois du bon à aller voir ailleurs. «Personnellement, quand je suis arrivé à Lausanne, je me suis senti bien plus valorisé qu’à Servette à l’époque, confie Giancarlo Negro, qui avait disputé la Youth League en Grenat sans jamais atteindre l’équipe fanion. Le niveau d’entraînement et de suivi n’avait rien à voir.» Mais après deux ans à la Pontaise, il n’a pas non plus pu atteindre la première équipe. À 22 ans, il est revenu près de chez lui, à Lancy. Comme Mettler à Carouge. Seul Baddy Dega a eu droit à quelques minutes en Challenge League l’an dernier. Signe peut-être que Lausanne n’est pas la panacée pour autant. Un simple moyen de s’accrocher au rêve?
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C'est bon pour nous, pour notre coupe
https://www.lematin.ch/sports/football/super-league-lutte-serree-13-ans/story/16138338
https://www.lematin.ch/sports/football/super-league-lutte-serree-13-ans/story/16138338
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2019/11/11/yakin-y-a-carton/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FOOTBALL
Le LS peine un peu avant de bien profiter des circonstances
Pascal Muller/freshfocus
Pascal Muller/freshfocus
Pascal Muller/freshfocus
Pascal Muller/freshfocus
1
2
L’expulsion logique du gardien de Schaffhouse,
à la 33e minute,
a grandement facilité la tâche
des Lausannois
Andi Zeqiri (à dr.) et les Lausannois ont fini par déborder largement Qollaku et les Schaffhousois. PASCAL MULLER/FRESHFOCUS
André Boschetti
Cinq buts marqués il y a quinze jours, six une centaine d’heures plus tard puis cinq encore ce dimanche. Et cela sans en concéder un seul. En deux semaines et trois matches joués contre Stade-Lausanne-Ouchy, NE Xamax et Schaffhouse, le Lausanne-Sport a pris l’agréable habitude de pulvériser toutes les défenses qui se présentent à la Pontaise. Dommage qu’entre-temps il y ait eu ce déplacement raté à Chiasso, qui gâche une période particulièrement faste pour le leader de Challenge League. Sans ce faux pas, les Vaudois compteraient aujourd’hui une avance plus que confortable sur ces Grasshoppers qui se profilent toujours plus comme les seuls capables, sur la longueur, de contrarier le retour attendu du LS en Super League.
Mais on ne refait pas l’histoire, et la marge actuelle de quatre longueurs sur GC présente au moins l’avantage d’empêcher les Lausannois de tomber dans une légère euphorie – toujours nuisible – au moment d’entamer la dernière petite pause de l’année. Avant un ultime sprint de quatre matches que le LS conclura justement au Letzigrund face aux Sauterelles.
Pour que son équipe aborde cette dernière ligne droite dans les meilleures conditions possible, Giorgio Contini commencera certainement par souligner, mardi, tout ce qui n’a pas fonctionné contre Schaffhouse. Car, malgré ce nouveau score fleuve, le LS n’a pas commencé son match avec l’énergie et l’inspiration nécessaires pour contourner une défense adverse compacte et bien organisée. Incapable de changer de rythme sur un terrain rendu, il est vrai, très difficile par des kilos superflus de sable, le leader a plus inquiété que séduit son public au cours d’une première demi-heure compliquée. Durant celle-ci, Schaffhouse prenait peu à peu confiance pour se ménager la première grosse occasion de la partie. Heureusement pour les Vaudois que Missi Mezu, seul à 3 mètres de Castella, ratait le cadre (18e).
Le LS allait se sortir de ce contexte difficile en cinq minutes, grâce à ses deux meilleurs éléments et à un gros coup de pouce de leur adversaire. Particulièrement inspiré, Dan Ndoye faisait d’abord valoir sa puissance et sa vitesse pour déborder Kronig et offrir à Zeqiri un ballon que l’attaquant transformait en or (31e).
À onze contre dix
À peine le temps de se dire que le LS avait peut-être fait le plus dur que Schaffhouse nous donnait raison. Sous la forme d’un incroyable cadeau. Une passe en retrait très mal dosée de Lika provoquait en effet l’expulsion du gardien Saipi (33e). Kukuruzovic, l’autre homme très fort de la Pontaise dimanche, se chargeait ensuite de mettre un terme prématuré au suspense grâce à un coup franc parfaitement tiré.
Ces deux semaines de pause, Giorgio Contini les utilisera aussi pour permettre à son groupe de récupérer des forces. Mis à part Zeqiri et Ndoye, les deux internationaux M21 qui devront en découdre avec la France, mardi en huit, dans une rencontre cruciale pour la qualification à l’Euro, le coach lausannois disposera de tous ses joueurs, auxquels il réservera un programme allégé. Aucun match amical n’est en effet prévu durant cette pause. Seule une petite opposition face au Team Vaud M21 sera mise sur pied ce jeudi. De quoi être fin prêt à creuser encore un peu plus l’écart avec GC d’ici à Noël.
Le LS peine un peu avant de bien profiter des circonstances
Pascal Muller/freshfocus
Pascal Muller/freshfocus
Pascal Muller/freshfocus
Pascal Muller/freshfocus
1
2
L’expulsion logique du gardien de Schaffhouse,
à la 33e minute,
a grandement facilité la tâche
des Lausannois
Andi Zeqiri (à dr.) et les Lausannois ont fini par déborder largement Qollaku et les Schaffhousois. PASCAL MULLER/FRESHFOCUS
André Boschetti
Cinq buts marqués il y a quinze jours, six une centaine d’heures plus tard puis cinq encore ce dimanche. Et cela sans en concéder un seul. En deux semaines et trois matches joués contre Stade-Lausanne-Ouchy, NE Xamax et Schaffhouse, le Lausanne-Sport a pris l’agréable habitude de pulvériser toutes les défenses qui se présentent à la Pontaise. Dommage qu’entre-temps il y ait eu ce déplacement raté à Chiasso, qui gâche une période particulièrement faste pour le leader de Challenge League. Sans ce faux pas, les Vaudois compteraient aujourd’hui une avance plus que confortable sur ces Grasshoppers qui se profilent toujours plus comme les seuls capables, sur la longueur, de contrarier le retour attendu du LS en Super League.
Mais on ne refait pas l’histoire, et la marge actuelle de quatre longueurs sur GC présente au moins l’avantage d’empêcher les Lausannois de tomber dans une légère euphorie – toujours nuisible – au moment d’entamer la dernière petite pause de l’année. Avant un ultime sprint de quatre matches que le LS conclura justement au Letzigrund face aux Sauterelles.
Pour que son équipe aborde cette dernière ligne droite dans les meilleures conditions possible, Giorgio Contini commencera certainement par souligner, mardi, tout ce qui n’a pas fonctionné contre Schaffhouse. Car, malgré ce nouveau score fleuve, le LS n’a pas commencé son match avec l’énergie et l’inspiration nécessaires pour contourner une défense adverse compacte et bien organisée. Incapable de changer de rythme sur un terrain rendu, il est vrai, très difficile par des kilos superflus de sable, le leader a plus inquiété que séduit son public au cours d’une première demi-heure compliquée. Durant celle-ci, Schaffhouse prenait peu à peu confiance pour se ménager la première grosse occasion de la partie. Heureusement pour les Vaudois que Missi Mezu, seul à 3 mètres de Castella, ratait le cadre (18e).
Le LS allait se sortir de ce contexte difficile en cinq minutes, grâce à ses deux meilleurs éléments et à un gros coup de pouce de leur adversaire. Particulièrement inspiré, Dan Ndoye faisait d’abord valoir sa puissance et sa vitesse pour déborder Kronig et offrir à Zeqiri un ballon que l’attaquant transformait en or (31e).
À onze contre dix
À peine le temps de se dire que le LS avait peut-être fait le plus dur que Schaffhouse nous donnait raison. Sous la forme d’un incroyable cadeau. Une passe en retrait très mal dosée de Lika provoquait en effet l’expulsion du gardien Saipi (33e). Kukuruzovic, l’autre homme très fort de la Pontaise dimanche, se chargeait ensuite de mettre un terme prématuré au suspense grâce à un coup franc parfaitement tiré.
Ces deux semaines de pause, Giorgio Contini les utilisera aussi pour permettre à son groupe de récupérer des forces. Mis à part Zeqiri et Ndoye, les deux internationaux M21 qui devront en découdre avec la France, mardi en huit, dans une rencontre cruciale pour la qualification à l’Euro, le coach lausannois disposera de tous ses joueurs, auxquels il réservera un programme allégé. Aucun match amical n’est en effet prévu durant cette pause. Seule une petite opposition face au Team Vaud M21 sera mise sur pied ce jeudi. De quoi être fin prêt à creuser encore un peu plus l’écart avec GC d’ici à Noël.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
article 24H
Ils font leur entrée sur le terrain du travail grâce au Coq Sportif
Lausanne: L'équipementier du LS ouvre son premier magasin du pays en aidant de jeunes adultes à l'aide sociale.
Dans le monde du commerce, cela s’appelle un flagship flore. Comprenez: une boutique amirale. Celle du Coq Sportif, société en mains Suisse depuis 2005, vient d’ouvrir ses portes à la rue Saint-Laurent à Lausanne. Le 38e magasin de la marque au gallinacé, qui est par ailleurs le nouvel équipementier du Lausanne-Sport, innove en matière de personnel: ses apprentis sont des jeunes adultes jusque-là à l’aide sociale.
Kevin vient de Renens. Il a 27 ans. Il termine sa troisième année d’apprentissage au Coq Sportif. «Mon dernier employeur a fait faillite. Ici, on me donne la possibilité de valider la partie pratique de ma formation.» Dans le magasin lausannois, il y a aussi Jessica et Hengaveen. À 19 ans, la première est apprentie en première année. La seconde, Syrienne de 21 ans, est stagiaire. Toutes les deux ont été soutenues et suivies par diverses institutions, du SeMo (semestre de motivation) à l’UTT (Unité de transition au travail) en passant par l’OPTI (Organisme pour le perfectionnement scolaire, la transition et l’insertion professionnelle). Hengaveen rêve de décrocher enfin un apprentissage. Jessica se confronte pour la première fois aux difficultés du monde de l’emploi. «Entre le travail et les révisions pour l’école professionnelle, c’est assez stressant mais je sais la chance qu’on m’a donnée. Je m’accroche.»
Le Coq Sportif a confié la gestion de son magasin à la coopérative d’insertion et de formation professionnelle CooqPit. Créée en 2008 à l’initiative de l’Oseo Vaud et d’Airesis SA (société suisse propriétaire du Coq Sportif), la coopérative a déjà formé plus de quarante jeunes, avec un taux de réussite de 70%. «Notre but est d’accompagner et de former des jeunes de 18 à 25 ans au bénéfice de l’aide sociale vaudoise, explique Joël Gavin, le directeur de CooqPit. Grâce à l’ouverture de ce nouveau magasin, nous doublons le nombre de places d’apprentissage offertes.»
Le Coq Sportif lausannois est le premier magasin de la marque en Suisse, si on excepte sa solderie à l’Outlet d’Aubonne. Les deux sites emploient une dizaine d’apprentis.
Ils font leur entrée sur le terrain du travail grâce au Coq Sportif
Lausanne: L'équipementier du LS ouvre son premier magasin du pays en aidant de jeunes adultes à l'aide sociale.
Dans le monde du commerce, cela s’appelle un flagship flore. Comprenez: une boutique amirale. Celle du Coq Sportif, société en mains Suisse depuis 2005, vient d’ouvrir ses portes à la rue Saint-Laurent à Lausanne. Le 38e magasin de la marque au gallinacé, qui est par ailleurs le nouvel équipementier du Lausanne-Sport, innove en matière de personnel: ses apprentis sont des jeunes adultes jusque-là à l’aide sociale.
Kevin vient de Renens. Il a 27 ans. Il termine sa troisième année d’apprentissage au Coq Sportif. «Mon dernier employeur a fait faillite. Ici, on me donne la possibilité de valider la partie pratique de ma formation.» Dans le magasin lausannois, il y a aussi Jessica et Hengaveen. À 19 ans, la première est apprentie en première année. La seconde, Syrienne de 21 ans, est stagiaire. Toutes les deux ont été soutenues et suivies par diverses institutions, du SeMo (semestre de motivation) à l’UTT (Unité de transition au travail) en passant par l’OPTI (Organisme pour le perfectionnement scolaire, la transition et l’insertion professionnelle). Hengaveen rêve de décrocher enfin un apprentissage. Jessica se confronte pour la première fois aux difficultés du monde de l’emploi. «Entre le travail et les révisions pour l’école professionnelle, c’est assez stressant mais je sais la chance qu’on m’a donnée. Je m’accroche.»
Le Coq Sportif a confié la gestion de son magasin à la coopérative d’insertion et de formation professionnelle CooqPit. Créée en 2008 à l’initiative de l’Oseo Vaud et d’Airesis SA (société suisse propriétaire du Coq Sportif), la coopérative a déjà formé plus de quarante jeunes, avec un taux de réussite de 70%. «Notre but est d’accompagner et de former des jeunes de 18 à 25 ans au bénéfice de l’aide sociale vaudoise, explique Joël Gavin, le directeur de CooqPit. Grâce à l’ouverture de ce nouveau magasin, nous doublons le nombre de places d’apprentissage offertes.»
Le Coq Sportif lausannois est le premier magasin de la marque en Suisse, si on excepte sa solderie à l’Outlet d’Aubonne. Les deux sites emploient une dizaine d’apprentis.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Comment la Pontaise est devenue une citadelle imprenable
Le Lausanne-Sport de Kukuruzovic, Zeqiri et Turkes
est la meilleure équipe du pays à domicile, cette saison.FRESHFOCUS
Invaincu dans son stade depuis le 3 avril, le LS est cette saison léquipe la plus performante de SFL à domicile
André Boschetti
Ciriaco Sforza naura pas besoin de prévenir ses joueurs du danger que représente pour eux le déplacement de ce vendredi à Lausanne. Après avoir arraché miraculeusement un point, fin septembre, devant son public, le FC Wil sait que sa tâche sera plus compliquée encore à la Pontaise.
Un stade où le LS navait pourtant pas pour habitude de particulièrement briller toutes ces dernières années. Au contraire même. Combien de fois na-t-on pas entendu, souvent sous le couvert de lanonymat, des joueurs se plaindre des trop hautes expectatives dun public lausannois rarement satisfait. Sans parler du handicap que constituait cette enceinte froide et anonyme que chacun se réjouissait déjà de quitter.
Ce contexte presque négatif sest transformé en précieux atout ces derniers mois. Depuis cette cruelle défaite contre Servette, le 3 avril sous la neige, plus aucun adversaire na quitté la Pontaise en vainqueur. Sur les treize qui sy sont présentés depuis, onze en sont même repartis bredouilles, seuls Schaffhouse et Winterthour parvenant à arracher un point. Le bilan flirte même avec la perfection cette saison, puisque les Zurichois peuvent senorgueillir dêtre les seuls à avoir freiné cette impressionnante série. Grâce aux 19 points récoltés en sept matches - auxquels il faut ajouter deux victoires en Coupe de Suisse contre Lugano et Xamax -, le LS est tout simplement léquipe la plus efficace à domicile des trois principales ligues du pays.
«Après les erreurs commises la saison passée, chacun sest remis en question et a ensuite pris ses responsabilités, explique Giorgio Contini. À domicile surtout, nous étions bien conscients davoir déçu notre public, sur le plan du jeu comme dans lattitude pas assez conquérante. Mais pour que cette métamorphose sopère, il fallait que les résultats suivent. Le fait de gagner nos premiers matches à la Pontaise, souvent sur de gros scores, a donné aux joueurs la confiance en eux qui leur faisait un peu défaut. Et puis, détail primordial, nous pouvons compter cette année avec des attaquants qui concrétisent leurs occasions, ce qui nétait pas le cas la saison dernière.»
3,66 buts par match
Cette contribution capitale permet au LS dafficher des statistiques impressionnantes: 33 buts inscrits en neuf sorties (Coupe comprise). Soit une moyenne de 3,66 buts par match. Du jamais-vu aux Plaines-du-Loup! «Cest vrai, tout nous sourit actuellement, apprécie Stjepan Kukuruzovic. Et je pense que ces chiffres renforcent non seulement notre confiance mais font aussi un peu peur à nos adversaires. On remarque dailleurs quils évoluent de façon bien plus prudente à la Pontaise quà domicile. Et puis, le fait davoir une pelouse en excellent état et une surface de jeu plus grande que la moyenne sont autant de facteurs qui avantagent une équipe qui joue.»
Giorgio Contini ne cache pas que lun des objectifs prioritaires du LS consiste à maintenir le plus longtemps possible cette invincibilité sur son terrain. «Pour linstant, détaille le coach lausannois, ne regardons pas trop loin et essayons de terminer cette première phase avec deux victoires supplémentaires à la Pontaise. Avec la confiance qui nous habite aujourdhui, nous devrions y parvenir. Mais pour cela, il serait bien que mes joueurs puissent compter avec lapport un peu plus marqué de nos supporters. Dans les moments difficiles surtout, jai limpression quils pourraient les encourager un peu plus.»
Sans le dire, et au vu de la qualité des prestations lausannoises ces derniers mois, Giorgio Contini et consorts ne sont pas loin de penser que leur équipe mériterait aussi quelques centaines de spectateurs supplémentaires. «Il est évident que plus il y a de monde pour te soutenir et plus la pression est grande, sourit Stjepan Kukuruzovic. Mais, comme tous mes coéquipiers je crois, je préfère de loin cette situation, que nous avons connue contre SLO, GC et Lugano, plutôt que dévoluer devant 400 personnes comme à Chiasso.» Le capitaine lausannois résume ainsi lun des secrets de cette remarquable série: «Jai lagréable impression que nous jouons désormais avec beaucoup plus de spontanéité que la saison passée. En entrant sur le terrain, nous savons très bien ce que lon veut et ce quon doit faire pour lobtenir.» Un détail qui change tout et qui devrait permettre au LS de redimensionner quelque peu les ambitions du jeune et surprenant FC Wil.
Labsent. Cameron Puertas (blessé).
FC Wil. Ciriaco Sforza sera notamment privé des trois titulaires que sont Kostadinovic, Duah et Schmid, tous expulsés contre Chiasso avant la trêve.
Giorgio Contini: «Pour privilégier la qualité des séances dentraînement, nous navons pas disputé de match amical durant ces quinze jours de pause. Pour lemporter face à la révélation de cette saison, il faudra retrouver très vite le bon rythme et ce remarquable état desprit qui a été lune de nos forces jusque-là.»
Le Lausanne-Sport de Kukuruzovic, Zeqiri et Turkes
est la meilleure équipe du pays à domicile, cette saison.FRESHFOCUS
Invaincu dans son stade depuis le 3 avril, le LS est cette saison léquipe la plus performante de SFL à domicile
André Boschetti
Ciriaco Sforza naura pas besoin de prévenir ses joueurs du danger que représente pour eux le déplacement de ce vendredi à Lausanne. Après avoir arraché miraculeusement un point, fin septembre, devant son public, le FC Wil sait que sa tâche sera plus compliquée encore à la Pontaise.
Un stade où le LS navait pourtant pas pour habitude de particulièrement briller toutes ces dernières années. Au contraire même. Combien de fois na-t-on pas entendu, souvent sous le couvert de lanonymat, des joueurs se plaindre des trop hautes expectatives dun public lausannois rarement satisfait. Sans parler du handicap que constituait cette enceinte froide et anonyme que chacun se réjouissait déjà de quitter.
Ce contexte presque négatif sest transformé en précieux atout ces derniers mois. Depuis cette cruelle défaite contre Servette, le 3 avril sous la neige, plus aucun adversaire na quitté la Pontaise en vainqueur. Sur les treize qui sy sont présentés depuis, onze en sont même repartis bredouilles, seuls Schaffhouse et Winterthour parvenant à arracher un point. Le bilan flirte même avec la perfection cette saison, puisque les Zurichois peuvent senorgueillir dêtre les seuls à avoir freiné cette impressionnante série. Grâce aux 19 points récoltés en sept matches - auxquels il faut ajouter deux victoires en Coupe de Suisse contre Lugano et Xamax -, le LS est tout simplement léquipe la plus efficace à domicile des trois principales ligues du pays.
«Après les erreurs commises la saison passée, chacun sest remis en question et a ensuite pris ses responsabilités, explique Giorgio Contini. À domicile surtout, nous étions bien conscients davoir déçu notre public, sur le plan du jeu comme dans lattitude pas assez conquérante. Mais pour que cette métamorphose sopère, il fallait que les résultats suivent. Le fait de gagner nos premiers matches à la Pontaise, souvent sur de gros scores, a donné aux joueurs la confiance en eux qui leur faisait un peu défaut. Et puis, détail primordial, nous pouvons compter cette année avec des attaquants qui concrétisent leurs occasions, ce qui nétait pas le cas la saison dernière.»
3,66 buts par match
Cette contribution capitale permet au LS dafficher des statistiques impressionnantes: 33 buts inscrits en neuf sorties (Coupe comprise). Soit une moyenne de 3,66 buts par match. Du jamais-vu aux Plaines-du-Loup! «Cest vrai, tout nous sourit actuellement, apprécie Stjepan Kukuruzovic. Et je pense que ces chiffres renforcent non seulement notre confiance mais font aussi un peu peur à nos adversaires. On remarque dailleurs quils évoluent de façon bien plus prudente à la Pontaise quà domicile. Et puis, le fait davoir une pelouse en excellent état et une surface de jeu plus grande que la moyenne sont autant de facteurs qui avantagent une équipe qui joue.»
Giorgio Contini ne cache pas que lun des objectifs prioritaires du LS consiste à maintenir le plus longtemps possible cette invincibilité sur son terrain. «Pour linstant, détaille le coach lausannois, ne regardons pas trop loin et essayons de terminer cette première phase avec deux victoires supplémentaires à la Pontaise. Avec la confiance qui nous habite aujourdhui, nous devrions y parvenir. Mais pour cela, il serait bien que mes joueurs puissent compter avec lapport un peu plus marqué de nos supporters. Dans les moments difficiles surtout, jai limpression quils pourraient les encourager un peu plus.»
Sans le dire, et au vu de la qualité des prestations lausannoises ces derniers mois, Giorgio Contini et consorts ne sont pas loin de penser que leur équipe mériterait aussi quelques centaines de spectateurs supplémentaires. «Il est évident que plus il y a de monde pour te soutenir et plus la pression est grande, sourit Stjepan Kukuruzovic. Mais, comme tous mes coéquipiers je crois, je préfère de loin cette situation, que nous avons connue contre SLO, GC et Lugano, plutôt que dévoluer devant 400 personnes comme à Chiasso.» Le capitaine lausannois résume ainsi lun des secrets de cette remarquable série: «Jai lagréable impression que nous jouons désormais avec beaucoup plus de spontanéité que la saison passée. En entrant sur le terrain, nous savons très bien ce que lon veut et ce quon doit faire pour lobtenir.» Un détail qui change tout et qui devrait permettre au LS de redimensionner quelque peu les ambitions du jeune et surprenant FC Wil.
Labsent. Cameron Puertas (blessé).
FC Wil. Ciriaco Sforza sera notamment privé des trois titulaires que sont Kostadinovic, Duah et Schmid, tous expulsés contre Chiasso avant la trêve.
Giorgio Contini: «Pour privilégier la qualité des séances dentraînement, nous navons pas disputé de match amical durant ces quinze jours de pause. Pour lemporter face à la révélation de cette saison, il faudra retrouver très vite le bon rythme et ce remarquable état desprit qui a été lune de nos forces jusque-là.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les serial buteurs de la Pontaise assomment Wil
Andi Zeqiri (à g.) marque le 1-0 face au gardien de
Wil Anthony Mossi.PASCAL MULLER
Andi Zeqiri et Aldin Turkes ont largement contribué à une nouvelle et nette victoire du LS André Boschetti
Cest désormais le tarif pour les visiteurs de la Pontaise. Après Stade-Lausanne-Ouchy et Schaffhouse, ça a été au tour du FC Wil de quitter les hauts de Lausanne avec les traces dune giroflée à cinq feuilles sur les deux joues. Trois impressionnants 5-0 successifs auxquels on peut encore ajouter le cinglant 6-0 infligé, au milieu de cette série, à NE Xamax en Coupe de Suisse. Des chiffres qui symbolisent parfaitement la nette supériorité quaffiche actuellement le Lausanne-Sport sur tous ses adversaires lorsquil évolue dans son stade fétiche. Pour atteindre maintenant la perfection quespère son public, il ne reste plus aux Vaudois quà asseoir un peu mieux cet ascendant hors de ses murs. Par exemple dès samedi prochain sur le synthétique de Kriens.
Mais si le score laisse entendre que le leader de Challenge League a connu une nouvelle soirée des plus tranquilles, la réalité du terrain a été un peu différente. Dans un premier temps en tout cas. Face à un FC Wil privé de plusieurs titulaires et qui restait sur deux défaites consécutives, le LS a pris son temps avant de peu à peu trouver ses marques puis ce premier but toujours si important.
Une entame de match un brin laborieuse - comme ce fut dailleurs déjà le cas lors de ses deux précédentes victoires - dont les vaillants Saint-Gallois nont pas su profiter. Et si tel nest pas le cas, les soucis apparaissent aussitôt pour les adversaires. Dautant plus si les Vaudois peuvent compter avec le froid réalisme de leurs deux serial buteurs. Car, comme dhabitude, ce LS un brin poussif a été remis sur les bons rails par Andi Zeqiri et Aldin Turkes.
Le premier, auteur dun inoubliable doublé mardi face à la France avec léquipe de Suisse M21, a profité dune superbe frappe de Ndoye, déviée sur la barre par Mossi, pour rejoindre son compère offensif en tête du classement des buteurs avec douze réussites. Un équilibre qui naura toutefois duré quune grosse demi-heure - mi-temps comprise - puisque, peu après le thé, Turkes reprenait une longueur davance en assurant définitivement le succès des siens. Un nouveau festin que Flo, Monteiro et Koura se sont chargés de parachever pour assurer au LS trois points supplémentaires qui présentent lavantage de mettre une grosse pression sur Grasshopper. Des Zurichois qui nauront pas dautre option que celle de gagner dimanche contre Aarau pour espérer garder le leader en point de mire avant la très attendue confrontation directe du 13 décembre prochain.
Andi Zeqiri (à g.) marque le 1-0 face au gardien de
Wil Anthony Mossi.PASCAL MULLER
Andi Zeqiri et Aldin Turkes ont largement contribué à une nouvelle et nette victoire du LS André Boschetti
Cest désormais le tarif pour les visiteurs de la Pontaise. Après Stade-Lausanne-Ouchy et Schaffhouse, ça a été au tour du FC Wil de quitter les hauts de Lausanne avec les traces dune giroflée à cinq feuilles sur les deux joues. Trois impressionnants 5-0 successifs auxquels on peut encore ajouter le cinglant 6-0 infligé, au milieu de cette série, à NE Xamax en Coupe de Suisse. Des chiffres qui symbolisent parfaitement la nette supériorité quaffiche actuellement le Lausanne-Sport sur tous ses adversaires lorsquil évolue dans son stade fétiche. Pour atteindre maintenant la perfection quespère son public, il ne reste plus aux Vaudois quà asseoir un peu mieux cet ascendant hors de ses murs. Par exemple dès samedi prochain sur le synthétique de Kriens.
Mais si le score laisse entendre que le leader de Challenge League a connu une nouvelle soirée des plus tranquilles, la réalité du terrain a été un peu différente. Dans un premier temps en tout cas. Face à un FC Wil privé de plusieurs titulaires et qui restait sur deux défaites consécutives, le LS a pris son temps avant de peu à peu trouver ses marques puis ce premier but toujours si important.
Une entame de match un brin laborieuse - comme ce fut dailleurs déjà le cas lors de ses deux précédentes victoires - dont les vaillants Saint-Gallois nont pas su profiter. Et si tel nest pas le cas, les soucis apparaissent aussitôt pour les adversaires. Dautant plus si les Vaudois peuvent compter avec le froid réalisme de leurs deux serial buteurs. Car, comme dhabitude, ce LS un brin poussif a été remis sur les bons rails par Andi Zeqiri et Aldin Turkes.
Le premier, auteur dun inoubliable doublé mardi face à la France avec léquipe de Suisse M21, a profité dune superbe frappe de Ndoye, déviée sur la barre par Mossi, pour rejoindre son compère offensif en tête du classement des buteurs avec douze réussites. Un équilibre qui naura toutefois duré quune grosse demi-heure - mi-temps comprise - puisque, peu après le thé, Turkes reprenait une longueur davance en assurant définitivement le succès des siens. Un nouveau festin que Flo, Monteiro et Koura se sont chargés de parachever pour assurer au LS trois points supplémentaires qui présentent lavantage de mettre une grosse pression sur Grasshopper. Des Zurichois qui nauront pas dautre option que celle de gagner dimanche contre Aarau pour espérer garder le leader en point de mire avant la très attendue confrontation directe du 13 décembre prochain.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Castella sur téléclub Zoom dans Match aprèa Match
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
LE LS FAIT MIEUX QUE LES CADORS EUROPÉENS
En championnat, le club vaudois vient de claquer 15 buts sans en encaisser un seul à la Pontaise. Barcelone, le PSG et Liverpool font tous moins bien.
En Europe et partout ailleurs, il existe bien sûr plusieurs centaines de leader sur la planète football. Lausanne-Sport, qui se trouve être l’un de ceux-ci à son niveau, peut toutefois s’enorgueillir d’un record qui le distingue des autres, notamment de plusieurs cadors, que les Vaudois laissent derrière eux. Ce record, c’est celui de la différence de but résultant des trois derniers matches disputés à domicile. Alors certes, on n’a pas épluché les résultats et classements de tous les championnats, il n’empêche que les joueurs de Giorgio Contini ont pris l’excellente habitude de frapper très fort devant leur public.
Sur ce plan-là, le club de la Pontaise semble ainsi mettre tout le monde d’accord, lui qui vient de signer trois cartons d’affilée (contre Stade Lausanne Ouchy, Schaffhouse et Wil), réussis chaque fois sur le score sans appel de 5-0. Pour une différence de but peu banale de +15, obtenue avec huit buteurs distincts : Zeqiri (4), Turkes (3), Schneuwly (2), Flo, Monteiro, Koura, Kukuruzovic, Dominguez (1 but chacun) ainsi qu’un autogoal.
Quinze buts, c’est mieux, toutes proportions gardées, que des cylindrées aussi prestigieuses que Barcelone, le PSG, Liverpool ou encore la Juventus, dont la force de frappe, en comparaison et calculée sur la même période (trois derniers matches de championnat à domicile), paraît presque émoussée!
LS : une différence de but qui impressionne
Sur ses trois derniers matches de championnat à la Pontaise, le leader vaudois de Challenge League s’est chaque fois imposé 5-0. Trois cartons qui lui permettent de tenir, toutes proportions gardées, le haut du pavé européen.
Résultats des différents leaders dans les principaux championnats (trois derniers matches de championnat à domicile)
Lausanne Sport Challenge league 3 15-0 + 15
Barcelone Liga espagnole 3 13-2 + 11
PSG L1 3. 10-0 + 10
B. Mönchengladbach Bundesliga. 3 12-4 + 8
FC Porto 1re division portugaise 3 8-0 + 6
Hambourg Bundesliga B 3 10-3 + 7
Young Boys Super League 3 12-6 + 6
Bénévento Série B italienne 3 6-0 + 6
Cadix 2e division espagnole 3 7-2 + 5
Farense 2e division portugaise 3 6-1 + 5
FC Bruges Jupiler League 2V, 1N 6-1 + 5
Lens L2 2V, 1N 6-1 + 5
Liverpool Premier League 3 7-3 + 4
Juventus Série A italienne 3 5-2 + 3
S’il refuse de s’enflammer, Pablo Iglesias n’en savoure pas moins l’instantané, tout en en relativisant la portée. «On est devant uniquement sur cette statistique-là, convient l’heureux directeur sportif du LS. Ce qui a changé? La confiance. Sans faire le match parfait, une demi-occasion peut vite se transformer en but.»
Lausanne sait mieux enfoncer le clou
L’attitude des joueurs eux-mêmes a changé: dorénavant, plus question de se contenter de gérer l’acquis, au risque de se faire piéger comme ce fut trop souvent le cas la saison dernière – aujourd’hui, le leader sait davantage enfoncer le clou. La qualité de la pelouse, impeccable et bichonnée en conséquence, sert aussi les intérêts du futur résident de la Tuilière.
Le tableau de chasse du LS est encore complété par la roue de vélo infligée à Xamax, balayé 6-0 en Coupe de Suisse. Elargi au bilan intermédiaire de la première partie de saison à domicile, le résultat tient largement la route lui aussi. Sur les huit matches de championnat disputés jusqu’ici, le leader vaudois de Challenge League en a gagné sept, égarant ses seuls points contre Winterthour (0-0) pour un total de 29 buts inscrits contre seulement deux encaissés (soit un différentiel de +27), ce qui fait une très impressionnante moyenne de 3,6 buts marqués par match.
Lausanne profite aussi de la faiblesse de l’opposition, notamment de GC, qui a encore perdu des points ce week-end, pour creuser l’écart et prendre le large.
En championnat, le club vaudois vient de claquer 15 buts sans en encaisser un seul à la Pontaise. Barcelone, le PSG et Liverpool font tous moins bien.
En Europe et partout ailleurs, il existe bien sûr plusieurs centaines de leader sur la planète football. Lausanne-Sport, qui se trouve être l’un de ceux-ci à son niveau, peut toutefois s’enorgueillir d’un record qui le distingue des autres, notamment de plusieurs cadors, que les Vaudois laissent derrière eux. Ce record, c’est celui de la différence de but résultant des trois derniers matches disputés à domicile. Alors certes, on n’a pas épluché les résultats et classements de tous les championnats, il n’empêche que les joueurs de Giorgio Contini ont pris l’excellente habitude de frapper très fort devant leur public.
Sur ce plan-là, le club de la Pontaise semble ainsi mettre tout le monde d’accord, lui qui vient de signer trois cartons d’affilée (contre Stade Lausanne Ouchy, Schaffhouse et Wil), réussis chaque fois sur le score sans appel de 5-0. Pour une différence de but peu banale de +15, obtenue avec huit buteurs distincts : Zeqiri (4), Turkes (3), Schneuwly (2), Flo, Monteiro, Koura, Kukuruzovic, Dominguez (1 but chacun) ainsi qu’un autogoal.
Quinze buts, c’est mieux, toutes proportions gardées, que des cylindrées aussi prestigieuses que Barcelone, le PSG, Liverpool ou encore la Juventus, dont la force de frappe, en comparaison et calculée sur la même période (trois derniers matches de championnat à domicile), paraît presque émoussée!
LS : une différence de but qui impressionne
Sur ses trois derniers matches de championnat à la Pontaise, le leader vaudois de Challenge League s’est chaque fois imposé 5-0. Trois cartons qui lui permettent de tenir, toutes proportions gardées, le haut du pavé européen.
Résultats des différents leaders dans les principaux championnats (trois derniers matches de championnat à domicile)
Lausanne Sport Challenge league 3 15-0 + 15
Barcelone Liga espagnole 3 13-2 + 11
PSG L1 3. 10-0 + 10
B. Mönchengladbach Bundesliga. 3 12-4 + 8
FC Porto 1re division portugaise 3 8-0 + 6
Hambourg Bundesliga B 3 10-3 + 7
Young Boys Super League 3 12-6 + 6
Bénévento Série B italienne 3 6-0 + 6
Cadix 2e division espagnole 3 7-2 + 5
Farense 2e division portugaise 3 6-1 + 5
FC Bruges Jupiler League 2V, 1N 6-1 + 5
Lens L2 2V, 1N 6-1 + 5
Liverpool Premier League 3 7-3 + 4
Juventus Série A italienne 3 5-2 + 3
S’il refuse de s’enflammer, Pablo Iglesias n’en savoure pas moins l’instantané, tout en en relativisant la portée. «On est devant uniquement sur cette statistique-là, convient l’heureux directeur sportif du LS. Ce qui a changé? La confiance. Sans faire le match parfait, une demi-occasion peut vite se transformer en but.»
Lausanne sait mieux enfoncer le clou
L’attitude des joueurs eux-mêmes a changé: dorénavant, plus question de se contenter de gérer l’acquis, au risque de se faire piéger comme ce fut trop souvent le cas la saison dernière – aujourd’hui, le leader sait davantage enfoncer le clou. La qualité de la pelouse, impeccable et bichonnée en conséquence, sert aussi les intérêts du futur résident de la Tuilière.
Le tableau de chasse du LS est encore complété par la roue de vélo infligée à Xamax, balayé 6-0 en Coupe de Suisse. Elargi au bilan intermédiaire de la première partie de saison à domicile, le résultat tient largement la route lui aussi. Sur les huit matches de championnat disputés jusqu’ici, le leader vaudois de Challenge League en a gagné sept, égarant ses seuls points contre Winterthour (0-0) pour un total de 29 buts inscrits contre seulement deux encaissés (soit un différentiel de +27), ce qui fait une très impressionnante moyenne de 3,6 buts marqués par match.
Lausanne profite aussi de la faiblesse de l’opposition, notamment de GC, qui a encore perdu des points ce week-end, pour creuser l’écart et prendre le large.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Yverdon aimerait nous piquer Borenovic, lui aimerait partir apparemment mais le LS refuse...
Irréprochable, sans accro, si possible spectaculaire et ponctuée d’une promotion. Voilà à quoi doit ressembler la saison du Lausanne-Sport, qui a beaucoup à se faire pardonner après les tourments rencontrés lors du dernier exercice. Il y a le cœur des fans à reconquérir, il faut rassurer les grands patrons: bref, le LS n’a pas le droit à l’erreur.
Jusqu’ici, les Lausannois ont fait tout juste. Ils trônent avec autorité sur la Challenge League, régalent leurs spectateurs et portent sur le devant de la scène des jeunes talents de leur formation promis à un bel avenir. Problème? Le club de la Pontaise traverse sa première zone de turbulences. Et la perturbation ne vient ni du terrain ni directement de l’équipe fanion.
Entraîneur au Team Vaud depuis plus de six ans, Ilija Borenovic rencontre un succès grandissant. Passionné, travailleur, à l’aise avec les jeunes, l’actuel coach des M21 est une personnalité appréciée et reconnue au sein de la structure vaudoise. Si bien que ses qualités ont fini par être remarquées ailleurs dans le canton. À Yverdon Sport, exactement, qui le considère comme le remplaçant idéal d’Anthony Braizat, remercié il y a deux semaines. Le leader de Promotion League est ainsi entré en contact avec «Bobo», lui a soumis une proposition et les deux parties semblaient ravies à l’idée de collaborer. Sauf que la situation ne prenait en compte que deux des trois protagonistes concernés...
Le troisième, c'est évidemment le Lausanne-Sport, qui n’a appris que tardivement la volonté d’Yverdon de recruter l’entraîneur de son équipe réserve. Et puisque le contrat d’Ilija Borenovic court jusqu’à la fin de la saison, le LS est en droit de mettre fin à toutes négociations. Ce qu’il a fait. «Parce qu’à l’heure qu’il est, Ilija occupe une position de toute première importance au club. Trop de gens seraient impactés par son départ», tranche Pablo Iglesias, le directeur sportif lausannois.
Ce dernier le sait, la décision de son club place Ilija Borenovic dans un inconfort bien compréhensible. L’entraîneur du Team Vaud M21 ne s’est jamais mis en avant, il a patienté dans l’ombre en attendant que son heure vienne. «Si je travaille bien, des clubs finiront obligatoirement par me remarquer», nous confiait-il il y a quelques semaines. Son prince charmant est arrivé, mais la romance est impossible.
«Je sens bien qu’il est affecté, souligne Pablo Iglesias. Je le comprends tout à fait. C'est un jeune entraîneur, qui ne s’est pas fait un nom grâce à une grande carrière de joueur. Aujourd’hui, il se sent désiré, sans compter que la proposition d’Yverdon a de quoi faire tourner la tête. Il se dit que c’est une opportunité unique. Mais la vérité, c’est qu’YS ne sera certainement pas le dernier club à l’approcher.»
L’autre réalité, c’est qu’Ilija Borenovic et le LS sont liés par bien plus qu’un simple contrat. Au Team Vaud, la situation des entraîneurs est réévaluée chaque année. Ce n’est pourtant pas le cas pour le technicien aux origines serbes, dont la durée de l’entente avait été portée à deux saisons, avec option pour une supplémentaire. «Avec les bénéfices pécuniaires et les autres avantages qui vont avec, comme la possibilité de suivre les cours de son diplôme UEFA», souligne Pablo Iglesias.
Sept internationaux
De par son lien avec la première équipe, puisqu’il fait partie du processus de transition de certains joueurs entre la réserve et la «une», Ilija Borenovic n’est pas le dernier venu dans l’organisation lausannoise. Avec les M21, pas moins de sept internationaux juniors évoluent sous ses ordres. Et le géant Ineos pourrait avoir encore bien des projets à lui confier. «S’il veut partir l’été prochain, on ne pourra pas le retenir, continue Pablo Iglesias. Mais effectivement, une passerelle au sein de la plateforme Ineos pourrait s’ouvrir pour lui à l'avenir.»
Du côté d'Yverdon Sport, on ne s’affole pas face au mur qui se dresse. «J’ai toujours trouvé dommage de barrer un joueur ou un entraîneur, d’aller à l’encontre de sa volonté, lance Serge Duperret, le directeur sportif d’YS. Ilija est un formateur, dont les qualités collent parfaitement au profil qu’on recherche. Maintenant, on ne peut pas dire qu’on manque de candidats pour diriger l’équipe l’année prochaine. Si on y est contraint, on saura se retourner.»
Irréprochable, sans accro, si possible spectaculaire et ponctuée d’une promotion. Voilà à quoi doit ressembler la saison du Lausanne-Sport, qui a beaucoup à se faire pardonner après les tourments rencontrés lors du dernier exercice. Il y a le cœur des fans à reconquérir, il faut rassurer les grands patrons: bref, le LS n’a pas le droit à l’erreur.
Jusqu’ici, les Lausannois ont fait tout juste. Ils trônent avec autorité sur la Challenge League, régalent leurs spectateurs et portent sur le devant de la scène des jeunes talents de leur formation promis à un bel avenir. Problème? Le club de la Pontaise traverse sa première zone de turbulences. Et la perturbation ne vient ni du terrain ni directement de l’équipe fanion.
Entraîneur au Team Vaud depuis plus de six ans, Ilija Borenovic rencontre un succès grandissant. Passionné, travailleur, à l’aise avec les jeunes, l’actuel coach des M21 est une personnalité appréciée et reconnue au sein de la structure vaudoise. Si bien que ses qualités ont fini par être remarquées ailleurs dans le canton. À Yverdon Sport, exactement, qui le considère comme le remplaçant idéal d’Anthony Braizat, remercié il y a deux semaines. Le leader de Promotion League est ainsi entré en contact avec «Bobo», lui a soumis une proposition et les deux parties semblaient ravies à l’idée de collaborer. Sauf que la situation ne prenait en compte que deux des trois protagonistes concernés...
Le troisième, c'est évidemment le Lausanne-Sport, qui n’a appris que tardivement la volonté d’Yverdon de recruter l’entraîneur de son équipe réserve. Et puisque le contrat d’Ilija Borenovic court jusqu’à la fin de la saison, le LS est en droit de mettre fin à toutes négociations. Ce qu’il a fait. «Parce qu’à l’heure qu’il est, Ilija occupe une position de toute première importance au club. Trop de gens seraient impactés par son départ», tranche Pablo Iglesias, le directeur sportif lausannois.
Ce dernier le sait, la décision de son club place Ilija Borenovic dans un inconfort bien compréhensible. L’entraîneur du Team Vaud M21 ne s’est jamais mis en avant, il a patienté dans l’ombre en attendant que son heure vienne. «Si je travaille bien, des clubs finiront obligatoirement par me remarquer», nous confiait-il il y a quelques semaines. Son prince charmant est arrivé, mais la romance est impossible.
«Je sens bien qu’il est affecté, souligne Pablo Iglesias. Je le comprends tout à fait. C'est un jeune entraîneur, qui ne s’est pas fait un nom grâce à une grande carrière de joueur. Aujourd’hui, il se sent désiré, sans compter que la proposition d’Yverdon a de quoi faire tourner la tête. Il se dit que c’est une opportunité unique. Mais la vérité, c’est qu’YS ne sera certainement pas le dernier club à l’approcher.»
L’autre réalité, c’est qu’Ilija Borenovic et le LS sont liés par bien plus qu’un simple contrat. Au Team Vaud, la situation des entraîneurs est réévaluée chaque année. Ce n’est pourtant pas le cas pour le technicien aux origines serbes, dont la durée de l’entente avait été portée à deux saisons, avec option pour une supplémentaire. «Avec les bénéfices pécuniaires et les autres avantages qui vont avec, comme la possibilité de suivre les cours de son diplôme UEFA», souligne Pablo Iglesias.
Sept internationaux
De par son lien avec la première équipe, puisqu’il fait partie du processus de transition de certains joueurs entre la réserve et la «une», Ilija Borenovic n’est pas le dernier venu dans l’organisation lausannoise. Avec les M21, pas moins de sept internationaux juniors évoluent sous ses ordres. Et le géant Ineos pourrait avoir encore bien des projets à lui confier. «S’il veut partir l’été prochain, on ne pourra pas le retenir, continue Pablo Iglesias. Mais effectivement, une passerelle au sein de la plateforme Ineos pourrait s’ouvrir pour lui à l'avenir.»
Du côté d'Yverdon Sport, on ne s’affole pas face au mur qui se dresse. «J’ai toujours trouvé dommage de barrer un joueur ou un entraîneur, d’aller à l’encontre de sa volonté, lance Serge Duperret, le directeur sportif d’YS. Ilija est un formateur, dont les qualités collent parfaitement au profil qu’on recherche. Maintenant, on ne peut pas dire qu’on manque de candidats pour diriger l’équipe l’année prochaine. Si on y est contraint, on saura se retourner.»
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/ls-casse-prix-remplir-nouveau-stade/story/21288804
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/dan-ndoye-lausannesport-complement-parfait-duo-buteurs/story/28389454
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.carton-rouge.ch/2019/12/02/edito-ho-hisse-un-collet/
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Des-jeunes--une-boutique-et-un-marche-de-No-l-20350317
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Noah Loosli est devenu le pilier de l’infranchissable défense lausannoise
Avec Castella et Kukuruzovic, le Zurichois est le seul joueur du LS à avoir disputé l’intégralité des 16 rencontres de championnat
André Boschetti
Avec une impressionnante moyenne de trois buts marqués par match, l’efficacité du compartiment offensif est sans doute la principale raison de l’excellente première partie de saison du Lausanne-Sport. Mais pas la seule. Loin de là même. Avec seulement quinze buts concédés en seize sorties, la défense lausannoise est aussi la plus hermétique de Challenge League. Et ne dit-on pas que les équipes qui remportent un championnat sont celles qui se reposent sur la meilleure défense?
Le chemin est bien sûr encore très long avant que le LS n’atteigne son objectif avoué, mais cette solidité défensive est tout de même une base de travail très précieuse. Un atout qui devient même une assurance tous risques lorsque le leader évolue à la Pontaise où, lors des huit rencontres disputées - dix même si l’on tient compte des deux rencontres de Coupe face à Lugano et Xamax , l’équipe de Giorgio Contini n’a encaissé que deux misérables buts. Dont le dernier remonte même au 25septembre contre GC. Cela fait donc désormais plus de deux mois, et 480minutes de jeu, que Thomas Castella n’est plus allé chercher de ballon au fond de ses filets à la Pontaise.
Loosli le stakhanoviste
Une efficacité que symbolise à la perfection Noah Loosli. À 22ans, le Zurichois qui avait débarqué de Schaffhouse en février 2018 est d’ailleurs déjà le plus ancien des titulaires de l’arrière-garde lausannoise. Et le plus fiable aussi. À tel point qu’il n’a pas encore manqué une seule minute de jeu, tant en championnat que lors des deux principaux matches de Coupe. Son seul jour de «repos» lui a été accordé en août, contre Ilaria, en Coupe. «Il veut tout le temps jouer, sourit Giorgio Contini. Durant la semaine, Noah est aussi celui qui bosse le plus. Après l’entraînement, je dois d’ailleurs presque aller le chercher pour qu’il rentre au vestiaire! Mais tous ses efforts sont récompensés, cette saison. Depuis quelques mois, il a beaucoup progressé, notamment sur le plan de la personnalité qu’il montre sur le terrain. On voit qu’il est en confiance.»
Tout n’a pourtant pas été simple pour Noah Loosli. Après six mois de galère où il était parfois déplacé à un poste de latéral qui ne lui convient pas trop, l’ancien junior de GC s’était, après la relégation, peu à peu imposé comme un indiscutable titulaire dans l’axe de la défense. Une belle montée en puissance brusquement interrompue en septembre 2018 par une délicate blessure aux adducteurs qui l’a tenu éloigné des terrains pendant cinq longs mois. «Après une si longue absence, raconte le défenseur, il est souvent compliqué de retrouver son meilleur niveau. Les premiers temps, je sentais bien que je manquais à la fois de rythme et de constance. Des petits soucis en partie dus au fait que je n’avais plus la même confiance en mon corps. Mais avec l’enchaînement des matches, les bonnes sensations sont ensuite peu à peu revenues.»
Une lente mais régulière progression qui fait aujourd’hui de lui l’incontournable pilier de la défense lausannoise. «Mais si l’on encaisse peu de buts, le mérite revient aussi en bonne partie au gros travail défensif accompli par le reste de l’équipe, souligne Noah Loosli. Bien défendre est avant tout le fruit d’une tâche collective.» Qu’il faudra renouveler dimanche pour poursuivre cette série positive devant Vaduz. «Notre parcours presque parfait à la Pontaise est tout simplement extraordinaire, admet le Zurichois. Nous avons une immense envie de bien le conclure afin, aussi, d’aborder dans les meilleures conditions le prochain match au sommet face à Grasshopper.»
Un dernier rendez-vous devant son public que le LS abordera avec un petit avantage psychologique, selon Noah Loosli. «J’ai la nette impression que nos adversaires jouent de façon plus prudente lorsqu’ils évoluent à la Pontaise. Notre série de victoires et les quelques scores-fleuves qui les ont ponctuées doivent les impressionner un petit peu quand même.»
L’avant-match-
Pontaise, dimanche 15h
L’absent Seul Puertas (blessé) est indisponible.
La menace En cas de nouveau carton jaune dimanche, Monteiro, Gétaz, Geissmann, Oliveira, Ndoye, Turkes et Zeqiri ne pourront pas disputer le match au sommet contre Grasshopper, vendredi prochain.
L’adversaire «Après un départ chaotique, Vaduz a trouvé une bonne stabilité et beaucoup de confiance, analyse Giorgio Contini. Ce n’est pas un hasard si les Liechtensteinois ne perdent plus depuis cinq matches. Cette équipe est, après le LS, aussi celle qui marque le plus de buts en Challenge League. Notamment sur balles arrêtées, un domaine où elle est très efficace. Mais nous avons bien préparé notre match et les différentes façons de les contrer. On va trouver les solutions. Et puis Vaduz a aussi quelques lacunes défensives que nos attaquants sauront bien exploiter.»
Avec Castella et Kukuruzovic, le Zurichois est le seul joueur du LS à avoir disputé l’intégralité des 16 rencontres de championnat
André Boschetti
Avec une impressionnante moyenne de trois buts marqués par match, l’efficacité du compartiment offensif est sans doute la principale raison de l’excellente première partie de saison du Lausanne-Sport. Mais pas la seule. Loin de là même. Avec seulement quinze buts concédés en seize sorties, la défense lausannoise est aussi la plus hermétique de Challenge League. Et ne dit-on pas que les équipes qui remportent un championnat sont celles qui se reposent sur la meilleure défense?
Le chemin est bien sûr encore très long avant que le LS n’atteigne son objectif avoué, mais cette solidité défensive est tout de même une base de travail très précieuse. Un atout qui devient même une assurance tous risques lorsque le leader évolue à la Pontaise où, lors des huit rencontres disputées - dix même si l’on tient compte des deux rencontres de Coupe face à Lugano et Xamax , l’équipe de Giorgio Contini n’a encaissé que deux misérables buts. Dont le dernier remonte même au 25septembre contre GC. Cela fait donc désormais plus de deux mois, et 480minutes de jeu, que Thomas Castella n’est plus allé chercher de ballon au fond de ses filets à la Pontaise.
Loosli le stakhanoviste
Une efficacité que symbolise à la perfection Noah Loosli. À 22ans, le Zurichois qui avait débarqué de Schaffhouse en février 2018 est d’ailleurs déjà le plus ancien des titulaires de l’arrière-garde lausannoise. Et le plus fiable aussi. À tel point qu’il n’a pas encore manqué une seule minute de jeu, tant en championnat que lors des deux principaux matches de Coupe. Son seul jour de «repos» lui a été accordé en août, contre Ilaria, en Coupe. «Il veut tout le temps jouer, sourit Giorgio Contini. Durant la semaine, Noah est aussi celui qui bosse le plus. Après l’entraînement, je dois d’ailleurs presque aller le chercher pour qu’il rentre au vestiaire! Mais tous ses efforts sont récompensés, cette saison. Depuis quelques mois, il a beaucoup progressé, notamment sur le plan de la personnalité qu’il montre sur le terrain. On voit qu’il est en confiance.»
Tout n’a pourtant pas été simple pour Noah Loosli. Après six mois de galère où il était parfois déplacé à un poste de latéral qui ne lui convient pas trop, l’ancien junior de GC s’était, après la relégation, peu à peu imposé comme un indiscutable titulaire dans l’axe de la défense. Une belle montée en puissance brusquement interrompue en septembre 2018 par une délicate blessure aux adducteurs qui l’a tenu éloigné des terrains pendant cinq longs mois. «Après une si longue absence, raconte le défenseur, il est souvent compliqué de retrouver son meilleur niveau. Les premiers temps, je sentais bien que je manquais à la fois de rythme et de constance. Des petits soucis en partie dus au fait que je n’avais plus la même confiance en mon corps. Mais avec l’enchaînement des matches, les bonnes sensations sont ensuite peu à peu revenues.»
Une lente mais régulière progression qui fait aujourd’hui de lui l’incontournable pilier de la défense lausannoise. «Mais si l’on encaisse peu de buts, le mérite revient aussi en bonne partie au gros travail défensif accompli par le reste de l’équipe, souligne Noah Loosli. Bien défendre est avant tout le fruit d’une tâche collective.» Qu’il faudra renouveler dimanche pour poursuivre cette série positive devant Vaduz. «Notre parcours presque parfait à la Pontaise est tout simplement extraordinaire, admet le Zurichois. Nous avons une immense envie de bien le conclure afin, aussi, d’aborder dans les meilleures conditions le prochain match au sommet face à Grasshopper.»
Un dernier rendez-vous devant son public que le LS abordera avec un petit avantage psychologique, selon Noah Loosli. «J’ai la nette impression que nos adversaires jouent de façon plus prudente lorsqu’ils évoluent à la Pontaise. Notre série de victoires et les quelques scores-fleuves qui les ont ponctuées doivent les impressionner un petit peu quand même.»
L’avant-match-
Pontaise, dimanche 15h
L’absent Seul Puertas (blessé) est indisponible.
La menace En cas de nouveau carton jaune dimanche, Monteiro, Gétaz, Geissmann, Oliveira, Ndoye, Turkes et Zeqiri ne pourront pas disputer le match au sommet contre Grasshopper, vendredi prochain.
L’adversaire «Après un départ chaotique, Vaduz a trouvé une bonne stabilité et beaucoup de confiance, analyse Giorgio Contini. Ce n’est pas un hasard si les Liechtensteinois ne perdent plus depuis cinq matches. Cette équipe est, après le LS, aussi celle qui marque le plus de buts en Challenge League. Notamment sur balles arrêtées, un domaine où elle est très efficace. Mais nous avons bien préparé notre match et les différentes façons de les contrer. On va trouver les solutions. Et puis Vaduz a aussi quelques lacunes défensives que nos attaquants sauront bien exploiter.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article traduit en français du Volksblatt Liechtenstein
Le FC Vaduz jouera un match décisif en Challenge League lors de l'avant-dernière journée de la première moitié de la saison. Dans ce match de haut niveau face au Lausanne-Sport (dimanche, 15h), l'équipe de Mario Frick (45 ans) devra battre la meilleure équipe de la ligue afin de continuer sa belle série (cinq matches sans défaite).
La confiance en soi du FCV est définitivement élevée. Surtout après la première victoire à l'extérieur il y a deux semaines à Schaffhouse (3:0). Finalement, l'équipe a été récompensée pour son bon match.
Vaduz peut également s'appuyer sur l'excellente première demi-heure de dimanche dernier contre Chiasso (4:2). Le onze mis en place par Frick a montré une efficacité incroyable devant le but tessinois. Une efficacité, dont il a également besoin contre la meilleure défense de la ligue. "Lausanne n'a encaissé que deux buts à domicile. Mais - ils ne sont pas invulnérables. Nous l'avons vu dans les vidéos que nous avons regardées ", a dit M. Frick.
"LS parmi les six meilleures équipes"
Mais la tâche ne sera de toute façon pas facile. Pour Frick, Lausanne-Sport, avec son équipe et sa classe, fait partie de la Super League. "Je les vois actuellement parmi les six meilleures équipes de Suisse. C'est ce que l'on a pu constater lors de la Coupe Suisse où ils ont gagné 3:0 contre Lugano et marqué 6:0 en Xamax. Ils ont également remporté leurs trois derniers matchs à domicile dans le championnat sur le score de 5-0. C'est un équilibre incroyable. Mais dans tous les matchs, c'est que face à Lausanne l'équipe adverse a toujours eu des chances de marquer avant que Lausanne inscrive le premier but. Nous avons les joueurs et la chance de battre Lausanne. Et nous allons à Lausanne pour gagner !"
"On vient avec beaucoup de confiance en soi et on a de bonnes chances si on joue concentré pendant 90 minutes."
Milan Gajic, meneur de jeu du FC Vaduz
Et c'est par là que Vaduz doit commencer. Parce que le "LS" est battable, nous avons vu dans les parties de la troupe de Contini avec le rival de la ville Lausanne-Ouchy (0:3) et le dernier avec la lanterne rouge Chiasso (2:3).
Le meneur de jeu Milan Gajic (33 ans), qui a prolongé son contrat d'un an la semaine dernière jusqu'en 2021, attend avec impatience le match à la Pontaise. Le joueur expérimenté est convaincu qu'il sera performant. "Nous venons avec beaucoup de confiance en nous, explique Gajic. "Le match aller, que nous avons perdue 2:1, était malheureux. C'est la meilleure équipe à domicile de la ligue (sept victoires en huit matchs, ed.). Mais on a une bonne chance si on se concentre pendant 90 minutes."
Et avec une victoire à Lausanne, Vaduz peut établir un véritable retour dans le haut du classement. "C'est vrai. Ce serait un grand signal si nous gagnions là-bas", sourit Frick.
Le FC Vaduz jouera un match décisif en Challenge League lors de l'avant-dernière journée de la première moitié de la saison. Dans ce match de haut niveau face au Lausanne-Sport (dimanche, 15h), l'équipe de Mario Frick (45 ans) devra battre la meilleure équipe de la ligue afin de continuer sa belle série (cinq matches sans défaite).
La confiance en soi du FCV est définitivement élevée. Surtout après la première victoire à l'extérieur il y a deux semaines à Schaffhouse (3:0). Finalement, l'équipe a été récompensée pour son bon match.
Vaduz peut également s'appuyer sur l'excellente première demi-heure de dimanche dernier contre Chiasso (4:2). Le onze mis en place par Frick a montré une efficacité incroyable devant le but tessinois. Une efficacité, dont il a également besoin contre la meilleure défense de la ligue. "Lausanne n'a encaissé que deux buts à domicile. Mais - ils ne sont pas invulnérables. Nous l'avons vu dans les vidéos que nous avons regardées ", a dit M. Frick.
"LS parmi les six meilleures équipes"
Mais la tâche ne sera de toute façon pas facile. Pour Frick, Lausanne-Sport, avec son équipe et sa classe, fait partie de la Super League. "Je les vois actuellement parmi les six meilleures équipes de Suisse. C'est ce que l'on a pu constater lors de la Coupe Suisse où ils ont gagné 3:0 contre Lugano et marqué 6:0 en Xamax. Ils ont également remporté leurs trois derniers matchs à domicile dans le championnat sur le score de 5-0. C'est un équilibre incroyable. Mais dans tous les matchs, c'est que face à Lausanne l'équipe adverse a toujours eu des chances de marquer avant que Lausanne inscrive le premier but. Nous avons les joueurs et la chance de battre Lausanne. Et nous allons à Lausanne pour gagner !"
"On vient avec beaucoup de confiance en soi et on a de bonnes chances si on joue concentré pendant 90 minutes."
Milan Gajic, meneur de jeu du FC Vaduz
Et c'est par là que Vaduz doit commencer. Parce que le "LS" est battable, nous avons vu dans les parties de la troupe de Contini avec le rival de la ville Lausanne-Ouchy (0:3) et le dernier avec la lanterne rouge Chiasso (2:3).
Le meneur de jeu Milan Gajic (33 ans), qui a prolongé son contrat d'un an la semaine dernière jusqu'en 2021, attend avec impatience le match à la Pontaise. Le joueur expérimenté est convaincu qu'il sera performant. "Nous venons avec beaucoup de confiance en nous, explique Gajic. "Le match aller, que nous avons perdue 2:1, était malheureux. C'est la meilleure équipe à domicile de la ligue (sept victoires en huit matchs, ed.). Mais on a une bonne chance si on se concentre pendant 90 minutes."
Et avec une victoire à Lausanne, Vaduz peut établir un véritable retour dans le haut du classement. "C'est vrai. Ce serait un grand signal si nous gagnions là-bas", sourit Frick.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
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