Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
FC Sion FC Sion FC Sion FC Sion FC Sion FC Sion FC Sion
LS?
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lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Eux, ils ont un président qui (sur)communique !
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Nataniel aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le notre est quasi sur d avoir un rôle dans un film muet
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Nataniel a écrit:Le notre est quasi sur d avoir un rôle dans un film muet
Charlot?
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
fatpig et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
interview de Stéphane Grichting sur rtssport.ch:
RTSsport.ch: En parlant des clubs romands, faut-il s'inquiéter grandement pour Lausanne, lanterne rouge?
STÉPHANE GRICHTING: La personne qui regarde le classement aujourd'hui et qui ne se fait pas de souci pour Lausanne doit aller chez l'oculiste! Personnellement, je suis franchement très inquiet pour Lausanne. Pas forcément par ce qu'il a montré - ou pas montré - durant ces 9 rondes, mais c'est le concept global du club qui me pousse à m'interroger. Oui, il y a de la passion, l'envie de bien faire et surtout de l'argent, mais il ne faut pas oublier que bâtir une équipe prend du temps. Surtout, il y a des choses que tu ne peux ni ne dois négliger dans le foot. Or, même si tu prends les 11 meilleurs jeunes du moment et tu les fais jouer ensemble, cela ne fonctionne pas. Pareil si tu prends les 11 meilleurs anciens! Tout est question d’équilibre. Une équipe qui n'est pas équilibrée ne peut pas avancer. Lausanne me semble être un empilement de joueurs talentueux mais en provenance d’horizons et de cultures différents, qui pour la plupart n'ont pas d'expérience du plus haut niveau. Cela ne peut pas marcher ainsi; il y a une alchimie à trouver. Il faut aussi de l'expérience pour bien négocier les moments-clés. En voulant faire table rase du passé et en s'appuyant sur des éléments de CFA, le LS fait à mon sens fausse route. Attention, il y a plein de joueurs talentueux en CFA, mais quand tu dois te déplacer à Bâle, Berne, Saint-Gall ou Zurich, c’est autre chose que d'aller à Dieppe, Hyères ou Vannes!
RTSsport.ch: En parlant des clubs romands, faut-il s'inquiéter grandement pour Lausanne, lanterne rouge?
STÉPHANE GRICHTING: La personne qui regarde le classement aujourd'hui et qui ne se fait pas de souci pour Lausanne doit aller chez l'oculiste! Personnellement, je suis franchement très inquiet pour Lausanne. Pas forcément par ce qu'il a montré - ou pas montré - durant ces 9 rondes, mais c'est le concept global du club qui me pousse à m'interroger. Oui, il y a de la passion, l'envie de bien faire et surtout de l'argent, mais il ne faut pas oublier que bâtir une équipe prend du temps. Surtout, il y a des choses que tu ne peux ni ne dois négliger dans le foot. Or, même si tu prends les 11 meilleurs jeunes du moment et tu les fais jouer ensemble, cela ne fonctionne pas. Pareil si tu prends les 11 meilleurs anciens! Tout est question d’équilibre. Une équipe qui n'est pas équilibrée ne peut pas avancer. Lausanne me semble être un empilement de joueurs talentueux mais en provenance d’horizons et de cultures différents, qui pour la plupart n'ont pas d'expérience du plus haut niveau. Cela ne peut pas marcher ainsi; il y a une alchimie à trouver. Il faut aussi de l'expérience pour bien négocier les moments-clés. En voulant faire table rase du passé et en s'appuyant sur des éléments de CFA, le LS fait à mon sens fausse route. Attention, il y a plein de joueurs talentueux en CFA, mais quand tu dois te déplacer à Bâle, Berne, Saint-Gall ou Zurich, c’est autre chose que d'aller à Dieppe, Hyères ou Vannes!
Clash- Date d'inscription : 11/09/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Contini: «Ce retour à la Tuilière sera fort en émotions pour moi»
https://lematin.ch/story/contini-ce-retour-a-la-tuiliere-sera-fort-en-emotions-pour-moi-229226750908
https://lematin.ch/story/contini-ce-retour-a-la-tuiliere-sera-fort-en-emotions-pour-moi-229226750908
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Nicolas Jacquier, in 24h de ce jour :
Ilija Borenovic doit démontrer qu’il sait aussi gagner
Toujours privé de succès dans l’élite, le coach du Lausanne-Sport n’a pas encore réussi à inverser la tendance. Ce dimanche, la réception de GC à la Tuilière doit faire office de déclic.
Si Lausanne n’avait pas complètement raté son début de saison, le rendez-vous dominical de la Tuilière ne serait qu’un match parmi d’autres, avec un enjeu relatif; il s’annonce pourtant déjà capital pour des Vaudois qui ont bouclé leur premier tour coiffés du bonnet d’âne de la Super League. Confronté à une crise de résultats et parfois de jeu, le LS doit absolument s’imposer contre Grasshopper pour enclencher une nouvelle dynamique, ce qui implique de retrouver le goût d’une victoire qui le fuit depuis onze journées, son ultime succès remontant au 12 mai (4-1 contre Servette).
Le voici ainsi de nouveau condamné à gagner, alors même que son jeune coach n’a jamais remporté le moindre match dans l’élite en treize tentatives. Si les compétences d’Ilija Borenovic (38 ans) ne sont pas en cause, son bilan comptable se révèle, lui, désastreux. En tenant compte de la pige qu’il avait effectuée au printemps 2018, quand il avait remplacé Fabio Celestini, le technicien reste sur cinq nuls et huit défaites en championnat (avec 11 buts marqués et 29 encaissés).
Alors qu’un quart de la saison seulement a été disputé, la position de la lanterne rouge n’est certes pas encore dramatique en soi mais pourrait le devenir en cas de nouvel échec.
Situation qu’on devine pesante? «Sans en faire une fixation, ce n’est pas toujours évident à vivre, concède Borenovic. Je ne me voyais pas arriver à la fin du premier tour sans victoire. Même si l’on n’a que très peu de points, on a l’avantage de toujours être dans le coup. D’un autre côté, Lausanne aurait pu gagner un match et quand même se retrouver aujourd’hui dernier. On ne peut pas regarder plus bas. Pour valider un travail, il serait bon de l’emporter. Gagner un match nous ferait du bien, même si ça ne préjugerait rien de la suite.»
Alors qu’elle doit servir de déclic à un LS en manque de certitudes, la rencontre sera pimentée par la présence sur le banc adverse de Giorgio Contini, que son ancien employeur n’avait pas jugé utile de conserver ce printemps. Au moment des retrouvailles, son successeur sait qu’il faudra déplacer le curseur pour proposer autre chose. «Lausanne devra être meilleur en tout. On doit en faire plus dans tous les secteurs. Quand on est dernier, il y a forcément beaucoup de choses qui font défaut. Le cadre n’est plus le même que la saison passée, il a fallu en créer un autre, ce qui suppose de nouveaux automatismes à mettre en place.»
Il connaît les règles du jeu
Il y a aussi les critiques, toujours plus insistantes. Le coach les a entendues, mais il préfère les encaisser sans se laisser démonter. «Je peux les comprendre, je ne m’affole pas pour autant. Je connais les règles du jeu, mais je ne me laisse pas affecter par ce qui se dit. Les joueurs ont besoin d’un coach qui croit en eux et dans la manière d’améliorer ce qui doit l’être.»
Tandis que les détracteurs d’un entraîneur qui excellait jusque-là dans la formation évoquent son manque d’expérience au plus haut niveau, ses plus rares soutiens pointent du doigt la légèreté d’un effectif ayant perdu en qualité. Si la tentation existe de se retrancher derrière le seul projet Ineos – placer de prometteurs talents en vitrine dans l’espoir de les voir progresser – pour justifier les problèmes sportifs, la réalité est beaucoup plus terre à terre. Le technicien serbe ne cherche d’ailleurs pas à l’occulter. «Ce qui compte dans un classement, ce sont les points. Or il nous en manque pour être plus serein.» Avec une pression qui va inexorablement s’accentuer – «c’est mathématique», souffle-t-il, mi-inquiet, mi-fataliste.
À ce jour, l’ex-coach du Team Vaud M21 bénéficie toujours du soutien sans équivoque de ses dirigeants, lesquels lui ont maintes fois déjà renouvelé leur confiance. «On s’attendait bien sûr à d’autres résultats que ceux de ce premier tour décevant, convient le vice-président Vincent Steinmann. Personne n’avait prévu de vivre un début de saison pareil. Un déclic doit maintenant se produire. On a toujours la conviction qu’il peut venir avec ce staff. On ne s’en sortira que tous ensemble.» Le dirigeant est toutefois conscient des limites de l’exercice. «À un moment donné, trop parler ne sert à plus rien. La seule preuve qu’on peut donner à nos supporters viendra du terrain.»
Borenovic le sait mieux que quiconque: pour décoller l’étiquette de loser dont les résultats l’ont affublé, il doit devenir le coach qui sait aussi gagner, prouvant en cela qu’il est bien l’homme de la situation. Mais le temps presse. Une crédibilité ne se gagne pas avec des promesses et des beaux discours.
>>>>>>
Retrouvailles. Le rendez-vous sera forcément spécial pour Giorgio Contini, qui s’est relancé sur le banc zurichois après avoir été jugé indésirable sur celui de la Tuilière. Le néopromu reste sur deux prestations convaincantes (3-1 contre Sion, 5-2 contre Saint-Gall). Kaly Sène y avait chaque fois signé un doublé. Voilà la défense du LS prévenue.
Statistiques. Elles penchent plutôt en faveur des visiteurs. Depuis 2011 (27 matches), on compte 14 victoires de GC et 8 nuls contre 5 succès vaudois, le dernier fêté en Challenge League (1-0 le 17 juillet 2020).
Faux départ. Avec 4 points au compteur, Lausanne fait nettement moins bien que la saison dernière à pareille époque – il en possédait alors 12, le plaçant au 5e rang de la hiérarchie provisoire. Lors de l’exercice 2017-2018, le club vaudois pointait au 8e rang avec 9 unités au terme du premier tour. Ce qui ne lui avait pas permis d’éviter plus tard la relégation.
Effectif. Sow est suspendu, Tsoungui souffre des adducteurs, Castella et Kapo sont indisponibles. Alors que Turkes poursuit sa délicate rééducation, le LS devra aussi composer sans ses autres blessés longue durée que sont Brown (ligaments du genou) et Sanches (ménisque).
Hommage. Une minute de silence sera observée pour honorer la mémoire de Roby Hosp, un seigneur de la nuit disparu le 5 octobre à l’âge de 81 ans. Les joueurs évolueront avec un brassard noir.
Ilija Borenovic doit démontrer qu’il sait aussi gagner
Toujours privé de succès dans l’élite, le coach du Lausanne-Sport n’a pas encore réussi à inverser la tendance. Ce dimanche, la réception de GC à la Tuilière doit faire office de déclic.
Si Lausanne n’avait pas complètement raté son début de saison, le rendez-vous dominical de la Tuilière ne serait qu’un match parmi d’autres, avec un enjeu relatif; il s’annonce pourtant déjà capital pour des Vaudois qui ont bouclé leur premier tour coiffés du bonnet d’âne de la Super League. Confronté à une crise de résultats et parfois de jeu, le LS doit absolument s’imposer contre Grasshopper pour enclencher une nouvelle dynamique, ce qui implique de retrouver le goût d’une victoire qui le fuit depuis onze journées, son ultime succès remontant au 12 mai (4-1 contre Servette).
Le voici ainsi de nouveau condamné à gagner, alors même que son jeune coach n’a jamais remporté le moindre match dans l’élite en treize tentatives. Si les compétences d’Ilija Borenovic (38 ans) ne sont pas en cause, son bilan comptable se révèle, lui, désastreux. En tenant compte de la pige qu’il avait effectuée au printemps 2018, quand il avait remplacé Fabio Celestini, le technicien reste sur cinq nuls et huit défaites en championnat (avec 11 buts marqués et 29 encaissés).
Alors qu’un quart de la saison seulement a été disputé, la position de la lanterne rouge n’est certes pas encore dramatique en soi mais pourrait le devenir en cas de nouvel échec.
Situation qu’on devine pesante? «Sans en faire une fixation, ce n’est pas toujours évident à vivre, concède Borenovic. Je ne me voyais pas arriver à la fin du premier tour sans victoire. Même si l’on n’a que très peu de points, on a l’avantage de toujours être dans le coup. D’un autre côté, Lausanne aurait pu gagner un match et quand même se retrouver aujourd’hui dernier. On ne peut pas regarder plus bas. Pour valider un travail, il serait bon de l’emporter. Gagner un match nous ferait du bien, même si ça ne préjugerait rien de la suite.»
Alors qu’elle doit servir de déclic à un LS en manque de certitudes, la rencontre sera pimentée par la présence sur le banc adverse de Giorgio Contini, que son ancien employeur n’avait pas jugé utile de conserver ce printemps. Au moment des retrouvailles, son successeur sait qu’il faudra déplacer le curseur pour proposer autre chose. «Lausanne devra être meilleur en tout. On doit en faire plus dans tous les secteurs. Quand on est dernier, il y a forcément beaucoup de choses qui font défaut. Le cadre n’est plus le même que la saison passée, il a fallu en créer un autre, ce qui suppose de nouveaux automatismes à mettre en place.»
Il connaît les règles du jeu
Il y a aussi les critiques, toujours plus insistantes. Le coach les a entendues, mais il préfère les encaisser sans se laisser démonter. «Je peux les comprendre, je ne m’affole pas pour autant. Je connais les règles du jeu, mais je ne me laisse pas affecter par ce qui se dit. Les joueurs ont besoin d’un coach qui croit en eux et dans la manière d’améliorer ce qui doit l’être.»
Tandis que les détracteurs d’un entraîneur qui excellait jusque-là dans la formation évoquent son manque d’expérience au plus haut niveau, ses plus rares soutiens pointent du doigt la légèreté d’un effectif ayant perdu en qualité. Si la tentation existe de se retrancher derrière le seul projet Ineos – placer de prometteurs talents en vitrine dans l’espoir de les voir progresser – pour justifier les problèmes sportifs, la réalité est beaucoup plus terre à terre. Le technicien serbe ne cherche d’ailleurs pas à l’occulter. «Ce qui compte dans un classement, ce sont les points. Or il nous en manque pour être plus serein.» Avec une pression qui va inexorablement s’accentuer – «c’est mathématique», souffle-t-il, mi-inquiet, mi-fataliste.
À ce jour, l’ex-coach du Team Vaud M21 bénéficie toujours du soutien sans équivoque de ses dirigeants, lesquels lui ont maintes fois déjà renouvelé leur confiance. «On s’attendait bien sûr à d’autres résultats que ceux de ce premier tour décevant, convient le vice-président Vincent Steinmann. Personne n’avait prévu de vivre un début de saison pareil. Un déclic doit maintenant se produire. On a toujours la conviction qu’il peut venir avec ce staff. On ne s’en sortira que tous ensemble.» Le dirigeant est toutefois conscient des limites de l’exercice. «À un moment donné, trop parler ne sert à plus rien. La seule preuve qu’on peut donner à nos supporters viendra du terrain.»
Borenovic le sait mieux que quiconque: pour décoller l’étiquette de loser dont les résultats l’ont affublé, il doit devenir le coach qui sait aussi gagner, prouvant en cela qu’il est bien l’homme de la situation. Mais le temps presse. Une crédibilité ne se gagne pas avec des promesses et des beaux discours.
>>>>>>
Retrouvailles. Le rendez-vous sera forcément spécial pour Giorgio Contini, qui s’est relancé sur le banc zurichois après avoir été jugé indésirable sur celui de la Tuilière. Le néopromu reste sur deux prestations convaincantes (3-1 contre Sion, 5-2 contre Saint-Gall). Kaly Sène y avait chaque fois signé un doublé. Voilà la défense du LS prévenue.
Statistiques. Elles penchent plutôt en faveur des visiteurs. Depuis 2011 (27 matches), on compte 14 victoires de GC et 8 nuls contre 5 succès vaudois, le dernier fêté en Challenge League (1-0 le 17 juillet 2020).
Faux départ. Avec 4 points au compteur, Lausanne fait nettement moins bien que la saison dernière à pareille époque – il en possédait alors 12, le plaçant au 5e rang de la hiérarchie provisoire. Lors de l’exercice 2017-2018, le club vaudois pointait au 8e rang avec 9 unités au terme du premier tour. Ce qui ne lui avait pas permis d’éviter plus tard la relégation.
Effectif. Sow est suspendu, Tsoungui souffre des adducteurs, Castella et Kapo sont indisponibles. Alors que Turkes poursuit sa délicate rééducation, le LS devra aussi composer sans ses autres blessés longue durée que sont Brown (ligaments du genou) et Sanches (ménisque).
Hommage. Une minute de silence sera observée pour honorer la mémoire de Roby Hosp, un seigneur de la nuit disparu le 5 octobre à l’âge de 81 ans. Les joueurs évolueront avec un brassard noir.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Simone Grippo en symbole de la première victoire du LS
https://lematin.ch/story/simone-grippo-en-symbole-de-la-premiere-victoire-du-ls-816605172489
https://www.blick.ch/fr/sport/football/je-ne-me-suis-pas-pose-de-question-cameron-puertas-porte-le-ls-avec-un-splendide-coup-franc-id16915981.html
https://lematin.ch/story/simone-grippo-en-symbole-de-la-premiere-victoire-du-ls-816605172489
https://www.blick.ch/fr/sport/football/je-ne-me-suis-pas-pose-de-question-cameron-puertas-porte-le-ls-avec-un-splendide-coup-franc-id16915981.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/grasshopper-victime-du-ls-lausanne-tient-enfin-sa-premiere-victoire-id16915541.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Première victoire lausannoise
Le LS met enfin un terme à sa longue série noire
Une réussite d’Amdouni et un doublé de Puertas ont permis aux Vaudois de battre Grasshopper (3-1) et de quitter la dernière place au classement.
André Boschetti
Publié: 17.10.2021, 19h36
Zeki Amdouni a donné l’avantage à son équipe après 38 secondes de jeu seulement. Une ouverture du score précoce qui a largement contribué à la première victoire de la saison du LS.
Une victoire arrive toujours au bon moment, mais celle que le Lausanne-Sport a remportée, dimanche, face à Grasshopper est de celles qui pèsent plus lourd que les trois points qu’elle rapporte.
Après avoir manqué leurs deux premiers rendez-vous clés de ce deuxième exercice en Super League - en ouverture de championnat contre Saint-Gall (1-2) puis dans un stade plein contre le FC Sion (1-1) - les Vaudois n’ont donc pas galvaudé cette troisième, et peut-être dernière, occasion de véritablement lancer leur saison. Et même si tout ne fut pas parfait, il est d’emblée important de souligner que cette première victoire depuis cinq mois ne souffre aucune discussion.
Face à une équipe de Grasshopper en pleine confiance suite à deux dernières victoires très probantes face au FC Sion (3-1) puis Saint-Gall (5-2), le LS a eu l’immense mérite de chercher tout de suite à mettre son adversaire sous pression. Une attitude conquérante pourtant loin d’être évidente à afficher pour un groupe en proie au doute et englué dans une traumatisante spirale négative. «L’objectif était d’essayer de marquer le plus rapidement possible, raconte Zeki Amdouni. Et nous avons eu la chance de trouver tout de suite l’ouverture puis de doubler la mise quelques minutes plus tard.»
Ce que ne dit pas l’international suisse M21, c’est avec quel sang-froid et quelle habileté il a placé, de la tête, le ballon hors de portée de Moreira après 38 secondes de jeu seulement. «Le centre de Mahou était parfait. Je n’ai eu qu’à le dévier dans le but», ajoute-t-il avec humilité. Une réussite qui n’a heureusement pas rassasié des Lausannois qui doublaient la mise sept minutes plus tard sur un superbe coup franc de Puertas (8e).
Une expulsion évitable
Une entame parfaite qui allait toutefois réveiller de vieux démons dont on ne se débarrasse pas en deux claquements de doigts. «Nous avons un peu trop reculé après ce deuxième but, souligne de son côté Ilija Borenovic. Au cours de la dernière demi-heure de cette première mi-temps, nous avons commis trop d’erreurs techniques et de rythme qui ne nous ont pas permis de mieux contrôler la partie et de continuer d’aller vers l’avant. Mais bon, je ne cache pas qu’aujourd’hui je suis très content du résultat ainsi que de l’attitude et de la générosité de tous mes joueurs.»
«Au cours de la dernière demi-heure de cette première mi-temps, nous avons commis trop d’erreurs techniques et de rythme qui ne nous ont pas permis de mieux contrôler la partie et de continuer d’aller vers l’avant.»
Ilija Borenovic, entraîneur du LS
Alors que le LS donnait l’impression d’avoir la situation bien en main malgré la domination territoriale de GC, deux faits de jeu auraient très bien pu changer le cours de la rencontre. D’abord, à un peu plus d’une demi-heure de la fin, Fouad Chafik commettait l’irréparable - et l’impardonnable pour un joueur avec son expérience - en retenant Lenjani. Déjà averti, le Marocain laissait donc à ses coéquipiers la lourde tâche de se débrouiller en infériorité numérique. Avec, comme conséquence directe, un sursaut d’énergie dans le clan de Zurichois qui multipliaient les offensives. Et sur l’une d’elles, Suzuki déviait de la main un centre venu du côté droit lausannois. Pour un penalty et une réduction du score qui auraient pu avoir des conséquences catastrophiques. «Une fois le match terminé, Fouad est venu s’excuser auprès de ses coéquipiers, précise le coach lausannois. Il a certes commis une erreur mais je ne lui en veux pas particulièrement. Il ne faut pas oublier qu’il n’a pas pu faire une vraie préparation cet été. Et comme il avait beaucoup été sollicité jusque-là, je peux comprendre qu’il ait perdu un peu sa lucidité sur cette action.»
L’expulsion évitable de Fouad Chafik dès la 54e minute aurait pu coûter très cher au LS.
Alors que l’on se disait que la fin de la rencontre allait être synonyme de souffrance, ce coup du sort sonnait l’heure de la révolte pour le LS. Mis à part une frappe de Herc contrée par un défenseur vaudois (76e), Grasshopper ne parvenait pas à créer le moindre danger devant Diaw. Et dans le jeu, les Lausannois retrouvaient un peu de cette autorité qui leur avait auparavant manqué. Le penalty concédé par Margreitter douze minutes plus tard pour une faute sur Ouattara scellait ensuite logiquement la victoire de la meilleure des deux équipes.
À Berne samedi
Trois points qui permettent aussi au LS d’abandonner la dernière place du classement au FC Lucerne de Fabio Celestini qui est justement son prochain adversaire à la Tuilière, dans deux semaines. Mais avant ce choc des mal classés, les Vaudois devront se rendre à Berne pour y défier le quadruple champion. «Cette victoire est un vrai déclic pour nous, assure Zeki Amdouni. Nous n’irons pas au Wankdorf pour y faire de la figuration mais au contraire avec l’envie de tout faire pour en revenir avec quelque chose.»
Le LS met enfin un terme à sa longue série noire
Une réussite d’Amdouni et un doublé de Puertas ont permis aux Vaudois de battre Grasshopper (3-1) et de quitter la dernière place au classement.
André Boschetti
Publié: 17.10.2021, 19h36
Zeki Amdouni a donné l’avantage à son équipe après 38 secondes de jeu seulement. Une ouverture du score précoce qui a largement contribué à la première victoire de la saison du LS.
Une victoire arrive toujours au bon moment, mais celle que le Lausanne-Sport a remportée, dimanche, face à Grasshopper est de celles qui pèsent plus lourd que les trois points qu’elle rapporte.
Après avoir manqué leurs deux premiers rendez-vous clés de ce deuxième exercice en Super League - en ouverture de championnat contre Saint-Gall (1-2) puis dans un stade plein contre le FC Sion (1-1) - les Vaudois n’ont donc pas galvaudé cette troisième, et peut-être dernière, occasion de véritablement lancer leur saison. Et même si tout ne fut pas parfait, il est d’emblée important de souligner que cette première victoire depuis cinq mois ne souffre aucune discussion.
Face à une équipe de Grasshopper en pleine confiance suite à deux dernières victoires très probantes face au FC Sion (3-1) puis Saint-Gall (5-2), le LS a eu l’immense mérite de chercher tout de suite à mettre son adversaire sous pression. Une attitude conquérante pourtant loin d’être évidente à afficher pour un groupe en proie au doute et englué dans une traumatisante spirale négative. «L’objectif était d’essayer de marquer le plus rapidement possible, raconte Zeki Amdouni. Et nous avons eu la chance de trouver tout de suite l’ouverture puis de doubler la mise quelques minutes plus tard.»
Ce que ne dit pas l’international suisse M21, c’est avec quel sang-froid et quelle habileté il a placé, de la tête, le ballon hors de portée de Moreira après 38 secondes de jeu seulement. «Le centre de Mahou était parfait. Je n’ai eu qu’à le dévier dans le but», ajoute-t-il avec humilité. Une réussite qui n’a heureusement pas rassasié des Lausannois qui doublaient la mise sept minutes plus tard sur un superbe coup franc de Puertas (8e).
Une expulsion évitable
Une entame parfaite qui allait toutefois réveiller de vieux démons dont on ne se débarrasse pas en deux claquements de doigts. «Nous avons un peu trop reculé après ce deuxième but, souligne de son côté Ilija Borenovic. Au cours de la dernière demi-heure de cette première mi-temps, nous avons commis trop d’erreurs techniques et de rythme qui ne nous ont pas permis de mieux contrôler la partie et de continuer d’aller vers l’avant. Mais bon, je ne cache pas qu’aujourd’hui je suis très content du résultat ainsi que de l’attitude et de la générosité de tous mes joueurs.»
«Au cours de la dernière demi-heure de cette première mi-temps, nous avons commis trop d’erreurs techniques et de rythme qui ne nous ont pas permis de mieux contrôler la partie et de continuer d’aller vers l’avant.»
Ilija Borenovic, entraîneur du LS
Alors que le LS donnait l’impression d’avoir la situation bien en main malgré la domination territoriale de GC, deux faits de jeu auraient très bien pu changer le cours de la rencontre. D’abord, à un peu plus d’une demi-heure de la fin, Fouad Chafik commettait l’irréparable - et l’impardonnable pour un joueur avec son expérience - en retenant Lenjani. Déjà averti, le Marocain laissait donc à ses coéquipiers la lourde tâche de se débrouiller en infériorité numérique. Avec, comme conséquence directe, un sursaut d’énergie dans le clan de Zurichois qui multipliaient les offensives. Et sur l’une d’elles, Suzuki déviait de la main un centre venu du côté droit lausannois. Pour un penalty et une réduction du score qui auraient pu avoir des conséquences catastrophiques. «Une fois le match terminé, Fouad est venu s’excuser auprès de ses coéquipiers, précise le coach lausannois. Il a certes commis une erreur mais je ne lui en veux pas particulièrement. Il ne faut pas oublier qu’il n’a pas pu faire une vraie préparation cet été. Et comme il avait beaucoup été sollicité jusque-là, je peux comprendre qu’il ait perdu un peu sa lucidité sur cette action.»
L’expulsion évitable de Fouad Chafik dès la 54e minute aurait pu coûter très cher au LS.
Alors que l’on se disait que la fin de la rencontre allait être synonyme de souffrance, ce coup du sort sonnait l’heure de la révolte pour le LS. Mis à part une frappe de Herc contrée par un défenseur vaudois (76e), Grasshopper ne parvenait pas à créer le moindre danger devant Diaw. Et dans le jeu, les Lausannois retrouvaient un peu de cette autorité qui leur avait auparavant manqué. Le penalty concédé par Margreitter douze minutes plus tard pour une faute sur Ouattara scellait ensuite logiquement la victoire de la meilleure des deux équipes.
À Berne samedi
Trois points qui permettent aussi au LS d’abandonner la dernière place du classement au FC Lucerne de Fabio Celestini qui est justement son prochain adversaire à la Tuilière, dans deux semaines. Mais avant ce choc des mal classés, les Vaudois devront se rendre à Berne pour y défier le quadruple champion. «Cette victoire est un vrai déclic pour nous, assure Zeki Amdouni. Nous n’irons pas au Wankdorf pour y faire de la figuration mais au contraire avec l’envie de tout faire pour en revenir avec quelque chose.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.20min.ch/fr/video/echauffourees-a-la-sortie-du-match-lausanne-sportgrasshopper-434906466068
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://lematin.ch/story/le-ls-na-fait-quun-premier-pas-dans-la-bonne-direction-282919752668
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
A partir de 24'30, analyse intéressante.
Des Dragons, du LS, de l’arbitrage et du ski dans la «Brasserie»
https://lematin.ch/story/des-dragons-du-ls-de-larbitrage-et-du-ski-dans-la-brasserie-360181965176
Des Dragons, du LS, de l’arbitrage et du ski dans la «Brasserie»
https://lematin.ch/story/des-dragons-du-ls-de-larbitrage-et-du-ski-dans-la-brasserie-360181965176
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article du Lausanne Cités
https://issuu.com/rigormortis/docs/lausanne_cite_s_21.10.2021_web/12
https://issuu.com/rigormortis/docs/lausanne_cite_s_21.10.2021_web/12
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.watson.ch/fr/sport/football/311872300-le-ls-faut-il-y-croire
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Neuf ans sans victoire à Berne
Comment le LS peut-il prendre la forteresse YB?
Avec le champion national qui se dresse devant lui samedi en Super League, Lausanne s’attaque à ce qui se fait de mieux en Suisse.
Nicolas Jacquier
Le dernier Lausanne - Young Boys n’avait pas vraiment souri aux Vaudois, fessés 6-1 le 22 septembre. L’avant-dernière confrontation ne leur avait pas davantage convenu (défaite 4-2 ce printemps), l’antépénultième, coïncidant avec l’inauguration de la Tuilière en novembre 2020, non plus (0-3), etc. Quand le challenger Lausanne affronte YB, qu’il n’a jamais battu depuis son retour dans l’élite helvétique, inutile de chercher du suspense, il n’y en a pas. Quand ça ne veut pas, ça ne veut vraiment pas.
Depuis le 9 avril 2012
Et pas question d’aller chercher une trace de réconfort dans la capitale: le club vaudois n’a plus gagné à Berne depuis le printemps 2012. Ce 9 avril, un lundi de Pâques, les visiteurs, entraînés alors par Martin Rueda, s’étaient imposés 3-1 au Wankdorf devant 16’500 spectateurs grâce à des réussites signées Matt Moussilou, Jocelyn Roux et Janick Kamber.
Promu cet été à la direction du marketing du LS, Guillaume Katz se trouvait naguère sur le terrain. «Cela fait bientôt une éternité, sourit l’ancien défenseur. Il y a toujours quelque chose à faire, Lucerne l’a démontré. Qui sait, peut-être les Bernois accusent-ils un coup de moins bien. Cela me ferait plaisir de ne plus être le dernier vainqueur à Berne.» À l’époque, YB, relégué cette saison-là à 23 points du FC Bâle, ne ressemblait pas encore à l’énorme machinerie qu’il allait devenir.
C’est cet épouvantail, demeuré sans adversaire depuis 2017 en Super League, que Lausanne s’en va défier ce samedi en début de soirée. YB, c’est une sacrée montagne à gravir; peut-être pas tout à fait l’Everest, mais à tout le moins la face nord de l’Eiger et ses 3967 mètres au pied de laquelle l’expédition vaudoise a bivouaqué.
Comment parvenir au sommet sans dévisser? «Il faut y aller en groupe, en se surpassant et sans avoir le vertige, répond Ilija Borenovic, son guide. Au niveau suisse, on peut parler du Cervin ou de l’Eiger, mais pour Lausanne, Young Boys, c’est notre Everest. Il y a toujours une chance de parvenir en haut. L’Everest a déjà été atteint; c’est la preuve qu’il n’est pas inatteignable.»
Pour la cordée de la Tuilière, cela implique un changement de paradigme. Après avoir musardé sur des chemins buissonniers avec un bonheur très inégal, la voici qui s’attaque à du très lourd et surtout du très élevé.
Afin de humer le vertige que l’on ressent en très haute altitude, le coach de la Tuilière a été mardi soir un spectateur privilégié à Berne à l’occasion de la venue de Villarreal, victorieux 1-4. «La Ligue des champions, rappelle le technicien serbe, c’est encore autre chose. Au niveau de l’atmosphère, cela vous prend aux tripes. YB reste ce qui se fait de mieux en Suisse.» Si les visiteurs entendent créer la sensation de la 11e journée, il leur faudra être meilleur que Manchester United et Ronaldo, battus 2-1 dans la capitale le 14 septembre.
YB à la relance
Après son échec à domicile contre Lucerne (1-1) et sa désillusion européenne face à Villarreal, le quadruple champion de Suisse en titre voudra pour sa part se relancer lors de son troisième rendez-vous de la semaine. Tout émoustillé après une première victoire de la saison contre GC ayant contribué à détendre l’atmosphère, Lausanne fera-t-il les frais du réveil d’YB, dont la dernière défaite à domicile en championnat remonte au 13 décembre 2020 (2-1 contre Servette)? «On se déplace pour créer l’exploit, assure Borenovic. Un entraîneur doit être capable de réaliser ce genre de performances, que les gens n’imaginent pas possible. Quand un joueur de 20 ans ambitionne dans sa carrière d’arriver au sommet, cela suppose aussi pour lui de se fixer de tels défis.»
L’ambition, la bravoure et la solidarité suffiront-elles à planter le drapeau «bleu et blanc» au Wankdorf? «Tout le monde sait qui est le favori. Mais le rôle d’outsider nous convient bien. À condition d’y mettre les bons ingrédients, un match n’est jamais perdu d’avance. Suivant son issue, ce rendez-vous peut même totalement nous relancer.»
Les bookmakers ont eux déjà tranché. Sur les sites de paris en ligne, YB est donné large vainqueur à 1.20 alors qu’un succès du LS rapporterait plus de 9.25 fois la mise. Mais comme il y a toujours une chance
L’avant-match-
Young Boys - Lausanne, Wankdorf, samedi 18 h
Public Avec une moyenne de 24’000 spectateurs, le champion de Suisse possède le public le plus fidèle devant Bâle (21’880) et Saint-Gall (13’557). Dans ce classement particulier, Lausanne pointe au 7e rang avec une affluence moyenne de 6221 spectateurs. En cinq matches, Lugano (10e) n’a attiré que 12’073 pékins au Cornaredo (2415 par match).
Grand écart Avec déjà 22 buts encaissés, l’une des défenses les plus perméables de Super League s’en va affronter la meilleure attaque du pays (à égalité avec celle du FC Bâle).
L’effectif Chafik est suspendu. Les blessés longue durée du LS (Brown, Sanches, Turkes) le sont sinon toujours.
La poisse Celle qui colle aux semelles de Joël Geissmann. De retour au jeu après dix mois d’absence suite à une sévère commotion, le revenant, entré en jeu à la 68e minute contre GC, a dû ressortir après une poignée de secondes. Touché aux adducteurs droits, le milieu de terrain du LS sera indisponible trois semaines.
En Coupe La semaine prochaine, deux représentants vaudois de SFL seront à l’affiche des 8es de finale. Lausanne ouvrira les feux en se déplaçant mardi à Aarau (19 h). Le même jour mais à 20 h 15, Yverdon accueillera Zurich avec l’ambition de créer la surprise.
Sur le podium L’observatoire du football (CIES) basé à Neuchâtel s’est penché sur la présence des expatriés dans les différents championnats. En Suisse, Grasshopper est le club qui s’appuie le plus sur ses mercenaires (64%), devant Servette (59,8%) et Lausanne (54,2%). À l’inverse, YB (40,9%) et surtout Lugano (28,6%) en sont les moins dépendants. À l’échelle européenne, le record appartient au FC Aris, un club grec alignant une proportion de 98,4% d’étrangers! NJR
Comment le LS peut-il prendre la forteresse YB?
Avec le champion national qui se dresse devant lui samedi en Super League, Lausanne s’attaque à ce qui se fait de mieux en Suisse.
Nicolas Jacquier
Le dernier Lausanne - Young Boys n’avait pas vraiment souri aux Vaudois, fessés 6-1 le 22 septembre. L’avant-dernière confrontation ne leur avait pas davantage convenu (défaite 4-2 ce printemps), l’antépénultième, coïncidant avec l’inauguration de la Tuilière en novembre 2020, non plus (0-3), etc. Quand le challenger Lausanne affronte YB, qu’il n’a jamais battu depuis son retour dans l’élite helvétique, inutile de chercher du suspense, il n’y en a pas. Quand ça ne veut pas, ça ne veut vraiment pas.
Depuis le 9 avril 2012
Et pas question d’aller chercher une trace de réconfort dans la capitale: le club vaudois n’a plus gagné à Berne depuis le printemps 2012. Ce 9 avril, un lundi de Pâques, les visiteurs, entraînés alors par Martin Rueda, s’étaient imposés 3-1 au Wankdorf devant 16’500 spectateurs grâce à des réussites signées Matt Moussilou, Jocelyn Roux et Janick Kamber.
Promu cet été à la direction du marketing du LS, Guillaume Katz se trouvait naguère sur le terrain. «Cela fait bientôt une éternité, sourit l’ancien défenseur. Il y a toujours quelque chose à faire, Lucerne l’a démontré. Qui sait, peut-être les Bernois accusent-ils un coup de moins bien. Cela me ferait plaisir de ne plus être le dernier vainqueur à Berne.» À l’époque, YB, relégué cette saison-là à 23 points du FC Bâle, ne ressemblait pas encore à l’énorme machinerie qu’il allait devenir.
C’est cet épouvantail, demeuré sans adversaire depuis 2017 en Super League, que Lausanne s’en va défier ce samedi en début de soirée. YB, c’est une sacrée montagne à gravir; peut-être pas tout à fait l’Everest, mais à tout le moins la face nord de l’Eiger et ses 3967 mètres au pied de laquelle l’expédition vaudoise a bivouaqué.
Comment parvenir au sommet sans dévisser? «Il faut y aller en groupe, en se surpassant et sans avoir le vertige, répond Ilija Borenovic, son guide. Au niveau suisse, on peut parler du Cervin ou de l’Eiger, mais pour Lausanne, Young Boys, c’est notre Everest. Il y a toujours une chance de parvenir en haut. L’Everest a déjà été atteint; c’est la preuve qu’il n’est pas inatteignable.»
Pour la cordée de la Tuilière, cela implique un changement de paradigme. Après avoir musardé sur des chemins buissonniers avec un bonheur très inégal, la voici qui s’attaque à du très lourd et surtout du très élevé.
Afin de humer le vertige que l’on ressent en très haute altitude, le coach de la Tuilière a été mardi soir un spectateur privilégié à Berne à l’occasion de la venue de Villarreal, victorieux 1-4. «La Ligue des champions, rappelle le technicien serbe, c’est encore autre chose. Au niveau de l’atmosphère, cela vous prend aux tripes. YB reste ce qui se fait de mieux en Suisse.» Si les visiteurs entendent créer la sensation de la 11e journée, il leur faudra être meilleur que Manchester United et Ronaldo, battus 2-1 dans la capitale le 14 septembre.
YB à la relance
Après son échec à domicile contre Lucerne (1-1) et sa désillusion européenne face à Villarreal, le quadruple champion de Suisse en titre voudra pour sa part se relancer lors de son troisième rendez-vous de la semaine. Tout émoustillé après une première victoire de la saison contre GC ayant contribué à détendre l’atmosphère, Lausanne fera-t-il les frais du réveil d’YB, dont la dernière défaite à domicile en championnat remonte au 13 décembre 2020 (2-1 contre Servette)? «On se déplace pour créer l’exploit, assure Borenovic. Un entraîneur doit être capable de réaliser ce genre de performances, que les gens n’imaginent pas possible. Quand un joueur de 20 ans ambitionne dans sa carrière d’arriver au sommet, cela suppose aussi pour lui de se fixer de tels défis.»
L’ambition, la bravoure et la solidarité suffiront-elles à planter le drapeau «bleu et blanc» au Wankdorf? «Tout le monde sait qui est le favori. Mais le rôle d’outsider nous convient bien. À condition d’y mettre les bons ingrédients, un match n’est jamais perdu d’avance. Suivant son issue, ce rendez-vous peut même totalement nous relancer.»
Les bookmakers ont eux déjà tranché. Sur les sites de paris en ligne, YB est donné large vainqueur à 1.20 alors qu’un succès du LS rapporterait plus de 9.25 fois la mise. Mais comme il y a toujours une chance
L’avant-match-
Young Boys - Lausanne, Wankdorf, samedi 18 h
Public Avec une moyenne de 24’000 spectateurs, le champion de Suisse possède le public le plus fidèle devant Bâle (21’880) et Saint-Gall (13’557). Dans ce classement particulier, Lausanne pointe au 7e rang avec une affluence moyenne de 6221 spectateurs. En cinq matches, Lugano (10e) n’a attiré que 12’073 pékins au Cornaredo (2415 par match).
Grand écart Avec déjà 22 buts encaissés, l’une des défenses les plus perméables de Super League s’en va affronter la meilleure attaque du pays (à égalité avec celle du FC Bâle).
L’effectif Chafik est suspendu. Les blessés longue durée du LS (Brown, Sanches, Turkes) le sont sinon toujours.
La poisse Celle qui colle aux semelles de Joël Geissmann. De retour au jeu après dix mois d’absence suite à une sévère commotion, le revenant, entré en jeu à la 68e minute contre GC, a dû ressortir après une poignée de secondes. Touché aux adducteurs droits, le milieu de terrain du LS sera indisponible trois semaines.
En Coupe La semaine prochaine, deux représentants vaudois de SFL seront à l’affiche des 8es de finale. Lausanne ouvrira les feux en se déplaçant mardi à Aarau (19 h). Le même jour mais à 20 h 15, Yverdon accueillera Zurich avec l’ambition de créer la surprise.
Sur le podium L’observatoire du football (CIES) basé à Neuchâtel s’est penché sur la présence des expatriés dans les différents championnats. En Suisse, Grasshopper est le club qui s’appuie le plus sur ses mercenaires (64%), devant Servette (59,8%) et Lausanne (54,2%). À l’inverse, YB (40,9%) et surtout Lugano (28,6%) en sont les moins dépendants. À l’échelle européenne, le record appartient au FC Aris, un club grec alignant une proportion de 98,4% d’étrangers! NJR
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS s’est emparé des clefs du Wankdorf une mi-temps
Le constat est flatteur, sûrement pas usurpé. Lausanne est reparti de la capitale avec une défaite honorable (3-2). Sa première période dit tout de son potentiel et d’éventuels regrets.
Florian Vaney, Berne florian.vaney@lematindimanche.ch
Trazié Thomas pensait obtenir quelques gorgées d’eau et éventuellement une consigne supplémentaire de son entraîneur. Il a parcouru tranquillement les quelques mètres qui le séparaient du banc lausannois juste après l’égalisation du LS (1-1, 32e). Finalement, il a eu le droit à une chaleureuse accolade d’Ilija Borenovic. Parce que le milieu de terrain venait au moins trois fois de faire bondir son coach, pas vraiment le genre à cacher ses émotions sur la touche. Mais que sur ce coup-là, l’Ivoirien avait frôlé la perfection en s’arrachant pour permettre à ses couleurs de faire douter Young Boys. Il y avait surtout dans cette scène l’aboutissement d’une idée flatteuse: pendant une mi-temps, les clefs du Wankdorf se trouvaient dans la poche du Lausanne-Sport. De son milieu de terrain, plus précisément. Trazié Thomas, mais aussi Cameron Puertas et Stjepan Kukuruzovic ont eu besoin d’un quart d’heure pour entrer dans leur match? Young Boys n’est pas de ceux qui accordent ce type de privilèges à ses adversaires. Alors lorsque Silvan Hefti a ouvert le score (13e), certains ont crié à la poisse (dégagement d’Elton Monteiro contré). Les autres ont bien compris qu’à ce rythme, le tarif allait être sévère.
Sauf que non. Parce que le trio médian a méchamment augmenté le niveau ensuite, jusqu’à la pause, avec cette égalisation entre-temps. Ce qui ouvre, vraiment, de belles perspectives aux Lausannois. La lourdeur d’YB après son match de Ligue des champions pousse à la retenue, bien sûr. D’autant plus que lorsque David Wagner a sorti ses éléments empruntés à la mi-temps, un nouveau match a commencé. Mais dans sa position, Lausanne aurait tort de se chercher des raisons de ne pas se réjouir.
Apprentissage positif
Alors non, le LS n’a pas su marquer de points samedi soir, ce qui ne peut pas être satisfaisant. Mais tout le reste, c’est ce qu’on pourrait nommer un apprentissage positif. Les Vaudois se sont rendu compte de leur dangerosité lorsqu’ils font la loi au milieu. Et puis, à chaque fois qu’ils se sont arrachés (Thomas sur l’ouverture du score, Anel Husic et son joli exemple d’abnégation contrôle du visage, duel au sol remporté, ouverture pour Hicham Mahou qui a frôlé le 1-2), il s’est passé quelque chose. Sans résultat sur le très court terme? Cela n’a jamais été la cible du club.
Le constat est flatteur, sûrement pas usurpé. Lausanne est reparti de la capitale avec une défaite honorable (3-2). Sa première période dit tout de son potentiel et d’éventuels regrets.
Florian Vaney, Berne florian.vaney@lematindimanche.ch
Trazié Thomas pensait obtenir quelques gorgées d’eau et éventuellement une consigne supplémentaire de son entraîneur. Il a parcouru tranquillement les quelques mètres qui le séparaient du banc lausannois juste après l’égalisation du LS (1-1, 32e). Finalement, il a eu le droit à une chaleureuse accolade d’Ilija Borenovic. Parce que le milieu de terrain venait au moins trois fois de faire bondir son coach, pas vraiment le genre à cacher ses émotions sur la touche. Mais que sur ce coup-là, l’Ivoirien avait frôlé la perfection en s’arrachant pour permettre à ses couleurs de faire douter Young Boys. Il y avait surtout dans cette scène l’aboutissement d’une idée flatteuse: pendant une mi-temps, les clefs du Wankdorf se trouvaient dans la poche du Lausanne-Sport. De son milieu de terrain, plus précisément. Trazié Thomas, mais aussi Cameron Puertas et Stjepan Kukuruzovic ont eu besoin d’un quart d’heure pour entrer dans leur match? Young Boys n’est pas de ceux qui accordent ce type de privilèges à ses adversaires. Alors lorsque Silvan Hefti a ouvert le score (13e), certains ont crié à la poisse (dégagement d’Elton Monteiro contré). Les autres ont bien compris qu’à ce rythme, le tarif allait être sévère.
Sauf que non. Parce que le trio médian a méchamment augmenté le niveau ensuite, jusqu’à la pause, avec cette égalisation entre-temps. Ce qui ouvre, vraiment, de belles perspectives aux Lausannois. La lourdeur d’YB après son match de Ligue des champions pousse à la retenue, bien sûr. D’autant plus que lorsque David Wagner a sorti ses éléments empruntés à la mi-temps, un nouveau match a commencé. Mais dans sa position, Lausanne aurait tort de se chercher des raisons de ne pas se réjouir.
Apprentissage positif
Alors non, le LS n’a pas su marquer de points samedi soir, ce qui ne peut pas être satisfaisant. Mais tout le reste, c’est ce qu’on pourrait nommer un apprentissage positif. Les Vaudois se sont rendu compte de leur dangerosité lorsqu’ils font la loi au milieu. Et puis, à chaque fois qu’ils se sont arrachés (Thomas sur l’ouverture du score, Anel Husic et son joli exemple d’abnégation contrôle du visage, duel au sol remporté, ouverture pour Hicham Mahou qui a frôlé le 1-2), il s’est passé quelque chose. Sans résultat sur le très court terme? Cela n’a jamais été la cible du club.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Florian Vaney, 24h de ce jour.
Ilija Borenovic, bouclier d’un LS en progrès
En un mois, deux défaites face à Young Boys. De l’une (6-1) à l’autre (3-2, samedi), la montée en puissance d’un Lausanne défendu par un coach qui n’a pas peur de prendre les coups.
Ilija Borenovic est un grand protecteur. Jusqu’à passer pour un ignorant, parfois, lorsqu’il s’agit de mener sa mission à bien. C’est tout à son honneur, sans doute. Lorsque l’entraîneur du Lausanne-Sport dit avoir vu une équipe «pas ridicule» en prendre six contre Young Boys, son image s’écorne, alors même qu’elle n’est déjà pas épargnée pas les résultats. C’est le jeu, l’homme en est conscient. En public, il préférera toujours la phrase positive bien qu’un peu niaise à celle qui pourrait faire du mal à son vestiaire. Mais il n’oublie rien. Et entre quatre murs, le discours n’a rien à voir.
Alors oui, les conférences de presse d’Ilija Borenovic sont rarement des trésors d’originalités. S’arrêter à cela pour le cataloguer est en revanche largement réducteur. Comment savoir ce qui déplaît vraiment au technicien lausannois, sur quel point sa critique s’accentue? Observer son comportement durant un match est un bon premier pas. Parce que derrière ses airs d’introverti, l’ancien homme fort du Team Vaud devient tout l’inverse quand il s’approprie sa zone technique.
Contre Young Boys, il y a différents tarifs
Du double salto lorsque Trazié Thomas perd un ballon plein axe au balancé de bras en l’air au moment où Cameron Puertas manque un contrôle, Ilija Borenovic vit sa rencontre avec émotion, en comprenant très bien ce qu’il s’y passe. Merci pour lui. Il pourrait poser ses joueurs en coupables aux yeux de tous. Peut-être même que ça lui permettrait de se dédouaner lors de passes difficiles comme celle que vit actuellement le LS. Mais il ne le fait pas. Samedi au Wankdorf, chacun a pu apercevoir les lacunes d’Armel Zohouri sur le couloir droit. Pas un mot là-dessus devant les médias.
En écho à ses déclarations qui avaient tant fait parler le mois dernier après la première défaite (1-6) face à YB («Nous n’avons pas été ridicules»), l’entraîneur bleu et blanc a tout de même partagé cette réflexion samedi. À l’issue d’une prestation on ne peut plus encourageante (défaite 3-2). «Contre Young Boys, suivant ce que tu mets, il y a un tarif. Et, suivant ce que tu mets, il y en a un autre…» L’art de dire sous prescription que, comme tout le monde, ce qu’il avait vu à l’aller ne lui avait pas tant plu que ça.
Le fait est que le Lausanne-Sport a parcouru du chemin depuis. Sa copie est loin d’être remplie de toutes les bonnes réponses, mais sa feuille se noircit petit à petit. Certaines inconnues du début de saison n’en sont plus. Anel Husic, indiscutable derrière, en est le meilleur exemple. Simone Grippo est là aussi, fidèle meneur défensif qu’on attendait. Zeki Amdouni devient un vrai attaquant de Super League, donnant vie à toutes les belles promesses qui l’entourent. Manquent encore les points, bien sûr. Toujours.
Ils auraient pu tomber samedi dans la capitale. Le simple fait d’évoquer cette possibilité face au quadruple champion en titre est déjà une victoire en soi. Lausanne a eu les clefs du jeu pendant une mi-temps, la première, et ça n’est pas anodin. La retenue oblige à se souvenir qu’il y avait en face un YB un peu lourd trois jours après sa bataille en Ligue des champions. Un YB devenu nettement plus menaçant une fois qu’il s’est délesté de certains de ses poids (Jordy Siebatcheu et Miralem Sulejmani à la pause, notamment).
Un milieu pour donner des couleurs
«On en a profité, c’est vrai, devait convenir Ilija Borenovic. Le regret, c’est d’encaisser autant par rapport au peu d’erreurs qu’on commet. Je regarde beaucoup de matches. Et je ne crois pas avoir vu YB autant emprunté jusqu’ici en championnat cette saison.» Lorsque le trio médian lausannois Thomas-Puertas-Kukuruzovic a fait la loi, assurément. Il y avait là sans doute l’enseignement le plus encourageant de cette défaite honorable. Les trois hommes vivent avec des hauts et des bas depuis le début de l’exercice. Et surtout des démons bien différents pour chacun. Mais lorsqu’ils touchent à leur meilleur niveau, le LS prend vraiment des couleurs.
Dans le temps court, le constat porté par ces sept petits points reste assez fade. Mais le projet du Lausanne-Sport n’a jamais eu vocation à s’arrêter à ça. Les progrès vaudois ne se sont pas cantonnés à la victoire du week-end dernier contre Grasshopper. Il y a une forme de durabilité derrière cette vision. Les prémices de jours meilleurs?
Ilija Borenovic, bouclier d’un LS en progrès
En un mois, deux défaites face à Young Boys. De l’une (6-1) à l’autre (3-2, samedi), la montée en puissance d’un Lausanne défendu par un coach qui n’a pas peur de prendre les coups.
Ilija Borenovic est un grand protecteur. Jusqu’à passer pour un ignorant, parfois, lorsqu’il s’agit de mener sa mission à bien. C’est tout à son honneur, sans doute. Lorsque l’entraîneur du Lausanne-Sport dit avoir vu une équipe «pas ridicule» en prendre six contre Young Boys, son image s’écorne, alors même qu’elle n’est déjà pas épargnée pas les résultats. C’est le jeu, l’homme en est conscient. En public, il préférera toujours la phrase positive bien qu’un peu niaise à celle qui pourrait faire du mal à son vestiaire. Mais il n’oublie rien. Et entre quatre murs, le discours n’a rien à voir.
Alors oui, les conférences de presse d’Ilija Borenovic sont rarement des trésors d’originalités. S’arrêter à cela pour le cataloguer est en revanche largement réducteur. Comment savoir ce qui déplaît vraiment au technicien lausannois, sur quel point sa critique s’accentue? Observer son comportement durant un match est un bon premier pas. Parce que derrière ses airs d’introverti, l’ancien homme fort du Team Vaud devient tout l’inverse quand il s’approprie sa zone technique.
Contre Young Boys, il y a différents tarifs
Du double salto lorsque Trazié Thomas perd un ballon plein axe au balancé de bras en l’air au moment où Cameron Puertas manque un contrôle, Ilija Borenovic vit sa rencontre avec émotion, en comprenant très bien ce qu’il s’y passe. Merci pour lui. Il pourrait poser ses joueurs en coupables aux yeux de tous. Peut-être même que ça lui permettrait de se dédouaner lors de passes difficiles comme celle que vit actuellement le LS. Mais il ne le fait pas. Samedi au Wankdorf, chacun a pu apercevoir les lacunes d’Armel Zohouri sur le couloir droit. Pas un mot là-dessus devant les médias.
En écho à ses déclarations qui avaient tant fait parler le mois dernier après la première défaite (1-6) face à YB («Nous n’avons pas été ridicules»), l’entraîneur bleu et blanc a tout de même partagé cette réflexion samedi. À l’issue d’une prestation on ne peut plus encourageante (défaite 3-2). «Contre Young Boys, suivant ce que tu mets, il y a un tarif. Et, suivant ce que tu mets, il y en a un autre…» L’art de dire sous prescription que, comme tout le monde, ce qu’il avait vu à l’aller ne lui avait pas tant plu que ça.
Le fait est que le Lausanne-Sport a parcouru du chemin depuis. Sa copie est loin d’être remplie de toutes les bonnes réponses, mais sa feuille se noircit petit à petit. Certaines inconnues du début de saison n’en sont plus. Anel Husic, indiscutable derrière, en est le meilleur exemple. Simone Grippo est là aussi, fidèle meneur défensif qu’on attendait. Zeki Amdouni devient un vrai attaquant de Super League, donnant vie à toutes les belles promesses qui l’entourent. Manquent encore les points, bien sûr. Toujours.
Ils auraient pu tomber samedi dans la capitale. Le simple fait d’évoquer cette possibilité face au quadruple champion en titre est déjà une victoire en soi. Lausanne a eu les clefs du jeu pendant une mi-temps, la première, et ça n’est pas anodin. La retenue oblige à se souvenir qu’il y avait en face un YB un peu lourd trois jours après sa bataille en Ligue des champions. Un YB devenu nettement plus menaçant une fois qu’il s’est délesté de certains de ses poids (Jordy Siebatcheu et Miralem Sulejmani à la pause, notamment).
Un milieu pour donner des couleurs
«On en a profité, c’est vrai, devait convenir Ilija Borenovic. Le regret, c’est d’encaisser autant par rapport au peu d’erreurs qu’on commet. Je regarde beaucoup de matches. Et je ne crois pas avoir vu YB autant emprunté jusqu’ici en championnat cette saison.» Lorsque le trio médian lausannois Thomas-Puertas-Kukuruzovic a fait la loi, assurément. Il y avait là sans doute l’enseignement le plus encourageant de cette défaite honorable. Les trois hommes vivent avec des hauts et des bas depuis le début de l’exercice. Et surtout des démons bien différents pour chacun. Mais lorsqu’ils touchent à leur meilleur niveau, le LS prend vraiment des couleurs.
Dans le temps court, le constat porté par ces sept petits points reste assez fade. Mais le projet du Lausanne-Sport n’a jamais eu vocation à s’arrêter à ça. Les progrès vaudois ne se sont pas cantonnés à la victoire du week-end dernier contre Grasshopper. Il y a une forme de durabilité derrière cette vision. Les prémices de jours meilleurs?
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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Le groupe vit bien
https://www.20min.ch/fr/video/si-lui-il-court-plus-vite-que-moi-dans-le-jeu-il-y-a-un-probleme-158929613644
https://www.20min.ch/fr/video/si-lui-il-court-plus-vite-que-moi-dans-le-jeu-il-y-a-un-probleme-158929613644
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/story/analyse-lausanne-le-courage-de-ne-pas-etre-ridicule-563946211208
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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https://www.blick.ch/fr/sport/football/un-remplacant-decisif-a-aarau-thomas-castella-revit-grace-a-la-coupe-id16938398.html
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Qui remplacera Puertas au LS?
Barès veut montrer qu’il est plus qu’un joker
En l’absence de Puertas, le talentueux Vaudois est un candidat à une place de titulaire, dimanche contre Lucerne. Un duel que le Lausanne-Sport doit gagner.
André Boschetti
Les belles émotions qui ont accompagné la victoire à Aarau mardi, synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse, ont un peu atténué la déception engendrée trois jours plus tôt par la courte défaite concédée au Wankdorf. Mais la perspective grisante de se mesurer à Yverdon dans un match couperet que tout le canton se réjouit déjà de savourer est encore trop lointaine pour qu’on commence déjà à y penser du côté de la Tuilière.
D’ici au mois de février, le Lausanne-Sport aura d’autres préoccupations, plus importantes encore. De nouveau lanterne rouge de Super League, les Vaudois ont une nouvelle échéance cruciale dimanche. Face à ce FC Lucerne qui les précède de deux longueurs, la victoire est impérative. Comme contre Grasshopper il y a quinze jours. Un duel au couteau que le LS avait brillamment remporté pour signer sa première victoire de la saison (3-1). Grâce, notamment, à un doublé de Cameron Puertas.
Un atout sur lequel Ilija Borenovic ne pourra pas compter, dimanche. Suspendu, celui qui est un peu l’âme de ce LS en gros progrès depuis la dernière pause internationale ne sera pas sur le terrain pour transcender ses coéquipiers. «C’est une absence importante, admet le coach lausannois, mais nous avons montré à Aarau, dans un contexte difficile, que nous sommes aussi capables de bien faire sans Cameron (ndlr: il était aussi suspendu en Coupe). Quant à savoir qui le remplacera, je ne le sais pas encore moi-même.»
Une légitime frustration
Gabriel Barès figure parmi les principaux candidats à une titularisation. Formé au Team Vaud, le talentueux gaucher lausannois (21 ans) a la particularité d’avoir, cette saison, commencé plus de matches avec l’équipe de Suisse M21 qu’avec le LS. «C’est clair que cet été je m’attendais à jouer bien davantage, commence Gabriel Barès. D’où une certaine frustration car, comme tous mes coéquipiers, mon objectif est d’être sur le terrain plutôt que de regarder les matches depuis le banc. Mais, bon, la seule chose que je peux faire, c’est de travailler fort à l’entraînement pour mériter davantage de temps de jeu. Quoi qu’il arrive, je serai prêt dimanche. À commencer la partie ou à donner le meilleur de moi si je dois entrer en jeu. Quelle que soit la décision du coach, je me dois de l’accepter.»
Une deuxième occasion d’être enfin titulaire - il l’avait été à Lugano début octobre, mais en défense centrale - que l’élégant milieu de terrain n’est pas certain d’obtenir tout de suite. «Nous avons eu une discussion il y a quelques semaines, explique Ilija Borenovic. Je lui ai dit que j’attendais plus d’efforts et d’implication de sa part lors des entraînements. Depuis, j’ai constaté avec plaisir que mon message est bien passé. Mais, si Gabi ne commence pas contre Lucerne, ça ne signifiera pas qu’il ne sera pas sur le terrain dès la première minute contre Lugano le week-end suivant.»
Défaite interdite
Un petit reproche que l’intéressé - à qui l’on prédit un bel avenir - a donc compris. «La saison dernière déjà, durant laquelle j’avais eu plus de temps de jeu, je m’étais rendu compte des très hautes exigences de la Super League, continue Gabriel Barès. Le seul talent ne suffit de loin plus. Pour émerger à ce niveau, il faut être capable de se faire mal. Et, croyez-moi, je suis prêt à tout pour réussir. Je vais y arriver, j’en suis convaincu. Aujourd’hui, je me dis qu’il est préférable de connaître ces moments délicats à 21 ans que plus tard.»
Un moment délicat, le LS va donc en vivre un nouveau contre Lucerne. Un duel de cancres dont le perdant pourrait sortir bien amoché. «C’est certain que c’est le genre de rencontres que nous nous devons de gagner, convient Barès. Les chiffres le montrent d’ailleurs clairement, même s’il est évident que nous sommes en progrès. Pour y parvenir, il faudra aborder la partie avec la même bonne attitude montrée récemment contre GC et YB. Mais sans non plus se mettre trop de pression.»
D’apparence calme et réfléchie, le No 66 du LS ne semble pas être de ceux qui stressent exagérément avant une rencontre certes importante mais pas vitale non plus. Au fait, pourquoi Gabriel Barès a-t-il choisi un tel numéro? «C’est un petit clin d’œil à ma mère, qui est née cette année-là, glisse-t-il avec un petit sourire plein d’amour et de reconnaissance. Elle a toujours été là pour moi.» Et à n’en pas douter, lui aussi sera bien là et prêt à donner tout ce qu’il peut, dimanche, si le LS a besoin de lui.
Lausanne - Lucerne, dimanche à 16 h 30
Les absents Puertas (suspendu), Geissmann, Kapo, Turkes et Tsoungui (blessés). Alvyn Sanches et surtout Archie Brown - le latéral gauche anglais n’a toujours pas fait la moindre apparition en match officiel cette saison - ont pu reprendre, cette semaine, l’entraînement collectif. Il est toutefois encore un peu tôt pour les voir figurer sur la feuille de match.
L’adversaire Lucerne suit à peu près la même courbe de résultats que le LS. Lui aussi longtemps sevré de victoire en championnat, le onze de Fabio Celestini a réussi à briser cette série noire le week-end dernier contre Saint-Gall (2-0). Et, comme Lausanne, il s’est qualifié en semaine pour les quarts de finale de Coupe. La saison dernière, le LS avait remporté ses deux confrontations à domicile contre Lucerne. À chaque fois sur le même score de 2-1.
Ilija Borenovic «Depuis notre 2e mi-temps à Lugano, j’ai l’impression que les choses prennent un tour différent pour nous. Même si le résultat à Berne était décevant, la prestation était, elle, positive. Mais Lucerne, invaincu depuis trois matches, sera un adversaire coriace.» ABO
Barès veut montrer qu’il est plus qu’un joker
En l’absence de Puertas, le talentueux Vaudois est un candidat à une place de titulaire, dimanche contre Lucerne. Un duel que le Lausanne-Sport doit gagner.
André Boschetti
Les belles émotions qui ont accompagné la victoire à Aarau mardi, synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse, ont un peu atténué la déception engendrée trois jours plus tôt par la courte défaite concédée au Wankdorf. Mais la perspective grisante de se mesurer à Yverdon dans un match couperet que tout le canton se réjouit déjà de savourer est encore trop lointaine pour qu’on commence déjà à y penser du côté de la Tuilière.
D’ici au mois de février, le Lausanne-Sport aura d’autres préoccupations, plus importantes encore. De nouveau lanterne rouge de Super League, les Vaudois ont une nouvelle échéance cruciale dimanche. Face à ce FC Lucerne qui les précède de deux longueurs, la victoire est impérative. Comme contre Grasshopper il y a quinze jours. Un duel au couteau que le LS avait brillamment remporté pour signer sa première victoire de la saison (3-1). Grâce, notamment, à un doublé de Cameron Puertas.
Un atout sur lequel Ilija Borenovic ne pourra pas compter, dimanche. Suspendu, celui qui est un peu l’âme de ce LS en gros progrès depuis la dernière pause internationale ne sera pas sur le terrain pour transcender ses coéquipiers. «C’est une absence importante, admet le coach lausannois, mais nous avons montré à Aarau, dans un contexte difficile, que nous sommes aussi capables de bien faire sans Cameron (ndlr: il était aussi suspendu en Coupe). Quant à savoir qui le remplacera, je ne le sais pas encore moi-même.»
Une légitime frustration
Gabriel Barès figure parmi les principaux candidats à une titularisation. Formé au Team Vaud, le talentueux gaucher lausannois (21 ans) a la particularité d’avoir, cette saison, commencé plus de matches avec l’équipe de Suisse M21 qu’avec le LS. «C’est clair que cet été je m’attendais à jouer bien davantage, commence Gabriel Barès. D’où une certaine frustration car, comme tous mes coéquipiers, mon objectif est d’être sur le terrain plutôt que de regarder les matches depuis le banc. Mais, bon, la seule chose que je peux faire, c’est de travailler fort à l’entraînement pour mériter davantage de temps de jeu. Quoi qu’il arrive, je serai prêt dimanche. À commencer la partie ou à donner le meilleur de moi si je dois entrer en jeu. Quelle que soit la décision du coach, je me dois de l’accepter.»
Une deuxième occasion d’être enfin titulaire - il l’avait été à Lugano début octobre, mais en défense centrale - que l’élégant milieu de terrain n’est pas certain d’obtenir tout de suite. «Nous avons eu une discussion il y a quelques semaines, explique Ilija Borenovic. Je lui ai dit que j’attendais plus d’efforts et d’implication de sa part lors des entraînements. Depuis, j’ai constaté avec plaisir que mon message est bien passé. Mais, si Gabi ne commence pas contre Lucerne, ça ne signifiera pas qu’il ne sera pas sur le terrain dès la première minute contre Lugano le week-end suivant.»
Défaite interdite
Un petit reproche que l’intéressé - à qui l’on prédit un bel avenir - a donc compris. «La saison dernière déjà, durant laquelle j’avais eu plus de temps de jeu, je m’étais rendu compte des très hautes exigences de la Super League, continue Gabriel Barès. Le seul talent ne suffit de loin plus. Pour émerger à ce niveau, il faut être capable de se faire mal. Et, croyez-moi, je suis prêt à tout pour réussir. Je vais y arriver, j’en suis convaincu. Aujourd’hui, je me dis qu’il est préférable de connaître ces moments délicats à 21 ans que plus tard.»
Un moment délicat, le LS va donc en vivre un nouveau contre Lucerne. Un duel de cancres dont le perdant pourrait sortir bien amoché. «C’est certain que c’est le genre de rencontres que nous nous devons de gagner, convient Barès. Les chiffres le montrent d’ailleurs clairement, même s’il est évident que nous sommes en progrès. Pour y parvenir, il faudra aborder la partie avec la même bonne attitude montrée récemment contre GC et YB. Mais sans non plus se mettre trop de pression.»
D’apparence calme et réfléchie, le No 66 du LS ne semble pas être de ceux qui stressent exagérément avant une rencontre certes importante mais pas vitale non plus. Au fait, pourquoi Gabriel Barès a-t-il choisi un tel numéro? «C’est un petit clin d’œil à ma mère, qui est née cette année-là, glisse-t-il avec un petit sourire plein d’amour et de reconnaissance. Elle a toujours été là pour moi.» Et à n’en pas douter, lui aussi sera bien là et prêt à donner tout ce qu’il peut, dimanche, si le LS a besoin de lui.
Lausanne - Lucerne, dimanche à 16 h 30
Les absents Puertas (suspendu), Geissmann, Kapo, Turkes et Tsoungui (blessés). Alvyn Sanches et surtout Archie Brown - le latéral gauche anglais n’a toujours pas fait la moindre apparition en match officiel cette saison - ont pu reprendre, cette semaine, l’entraînement collectif. Il est toutefois encore un peu tôt pour les voir figurer sur la feuille de match.
L’adversaire Lucerne suit à peu près la même courbe de résultats que le LS. Lui aussi longtemps sevré de victoire en championnat, le onze de Fabio Celestini a réussi à briser cette série noire le week-end dernier contre Saint-Gall (2-0). Et, comme Lausanne, il s’est qualifié en semaine pour les quarts de finale de Coupe. La saison dernière, le LS avait remporté ses deux confrontations à domicile contre Lucerne. À chaque fois sur le même score de 2-1.
Ilija Borenovic «Depuis notre 2e mi-temps à Lugano, j’ai l’impression que les choses prennent un tour différent pour nous. Même si le résultat à Berne était décevant, la prestation était, elle, positive. Mais Lucerne, invaincu depuis trois matches, sera un adversaire coriace.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Borenovic: «Je sens que mes joueurs sont plus en confiance»
https://lematin.ch/story/borenovic-je-sens-que-mes-joueurs-sont-plus-en-confiance-894636341190
https://lematin.ch/story/borenovic-je-sens-que-mes-joueurs-sont-plus-en-confiance-894636341190
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Je n’éprouve aucun sentiment de peur»
Fabio Celestini, entraîneur du FC Lucerne, fête ses 46 ans ce dimanche avec un match contre «son» LS à Lausanne. Une belle occasion de s’expliquer.
Simon Meier, Lucerne simon.meier@lematindimanche.ch
Peut-on considérer ce déplacement à la Tuilière comme un chouette cadeau?
C’est toujours sympa de retourner à Lausanne, c’est ma ville, mon club, il y aura mes enfants dans les tribunes. C’est sympa d’y fêter un anniversaire, mais j’y vais pour travailler, pas pour m’amuser. Le gâteau et les ballons, ce sera pour après le match. Si je peux fêter ça avec une victoire, ce sera mon plus beau cadeau.
Après toutes ces années de vadrouille, à quel point avez-vous le sentiment de revenir à la maison?
Ce n’est plus le même stade, ni plus tellement les mêmes personnes. Mais j’ai passé plus de dix ans au LS, et ce qui a été écrit restera dans l’histoire. Les nouveaux propriétaires du club doivent tenir compte du passé, de cette histoire à laquelle j’appartiens. Je ne me sens plus chez moi à la Tuilière, parce que ce n’est pas mon stade - surtout avec du synthétique. Mais trois finales de Coupe, puis la montée en Super League comme entraîneur, la Coupe d’Europe, ça ne s’efface pas. Le LS est le seul club pro où j’ai joué en Suisse, j’y ai vécu des moments exceptionnels.
Question anniversaire: le temps qui passe, ça vous fait peur?
Non. On gagne en sagesse, en expérience. On vit les choses plus tranquillement, on apprend à savourer le peu de moments où l’on en a l’occasion. On apprend à prendre le temps. Je suis toujours aussi passionné par mon travail, mais je me laisse désormais la possibilité de penser à autre chose. Je fais mieux la part des choses et, à chaque fois que je regarde en arrière, avec la chance que j’ai eue dans ma vie et ma carrière, je n’éprouve aucun sentiment de peur ou de frustration. Chaque année qui passe est un surplus, où je peux faire le métier que j’aime et profiter des miens.
Cette faculté au lâcher-prise, est-ce une des choses que vous avez apprises depuis vos débuts de coach?
Oui. Quand on a toujours la tête dans le guidon, on n’est pas très clair. Des fois, il y a des choses évidentes qu’on devrait sentir et qu’on ne voit pas, tellement on est dedans. Prendre une demi-journée pour aller se promener en montagne, au ciné, éteindre le téléphone et se faire un restau avec une personne qu’on aime, ça permet parfois d’avoir les idées claires le lendemain matin. Trouver l’équilibre entre le travail et la vie après le travail est une des clés du succès, pour un entraîneur. Je me souviens d’un Pep Guardiola étonné, un jour où on lui demandait s’il allait regarder un match du Real: «Non, ce soir, je suis au restaurant avec ma femme.» Avant, une chose pareille me paraissait impossible. La technique, la tactique, c’est une chose. Mais après, il y a le message. Et pour le véhiculer, il faut de l’énergie.
Quand le dernier Lausanne reçoit Lucerne qui le devance d’un point, est-ce un match de la peur?
Non. C’est juste le plus important des matches, parce que c’est le prochain. Pour moi, c’est trois points. Qu’on les prenne ou pas, ce ne sera pas fini. Le match de la peur, c’est à la 36e journée, quand celui qui gagne se sauve et celui qui perd tombe, avec un parachute pour deux. Là, il reste plus de 70 points en jeu.
Comment jonglez-vous entre votre volonté de pratiquer un beau football et la nécessité d’obtenir des résultats?
Je n’ai pas besoin de choisir. On me dit que mon idée de jeu très sympa, où l’on joue offensif en partant depuis derrière, ça coince avec les résultats. Regardez les statistiques J’ai entraîné Lausanne, Lugano et Lucerne, je suis arrivé dans des moments compliqués, voire catastrophiques pour le LS, et j’ai marqué l’histoire dans ces trois clubs. J’ai tout gagné en Suisse sauf le titre, avec la même idée de jeu. Même le prix du Fair-Play, je l’ai gagné, avec Lausanne l’année où l’on a été champions de Challenge League. J’ai gagné le titre de meilleur entraîneur suisse, j’ai placé Lugano dans la meilleure position que tu peux viser, c’est-à-dire 3e derrière YB et Bâle, et avec Lucerne on a gagné la Coupe trente ans après. Et après deux défaites d’affilée, on me demande toujours pourquoi on ressort le ballon depuis derrière! J’ai des hauts et des bas, comme tous les entraîneurs qui n’entraînent pas Bâle et YB. C’est très paradoxal, je ne sais pas d’où ça vient. À Lausanne, on dit que j’ai une sale gueule et Renzetti (ndlr: Angelo, président de Lugano) dit que sur les 17 ou 18entraîneurs qu’il a eus, j’étais le plus facile à vivre au quotidien.
Êtes-vous un incompris, un mal-aimé?
Pas du tout. Je ne suis pas resté souvent sans travail, j’ai des joueurs qui ont voulu revenir avec moi, d’autres qui veulent le faire. Donc je me sens bien-aimé, même de la part des équipes adverses. Ça me donne du plaisir, parce que j’ai l’impression d’en donner aux gens. Je ne conçois pas le foot d’une autre façon qu’en gagnant. Mais je ne comprends pas non plus le foot sans la notion de plaisir. Dernièrement, la nécessité de gagner a pris le dessus, mais j’en souffre.
Au niveau foot et humain, la greffe semble avoir pris avec Lucerne.
Oui, mon côté latino et leur côté Suisse centrale constituaient un mélange audacieux, au début. (Il rit.) Mais ça fonctionne plutôt bien. J’apporte un côté plus direct, sanguin, expansif, et ils aiment ça, même quand ça les choque un peu.
Tout jeune joueur suisse fantasme d’un transfert à l’étranger, tout jeune entraîneur suisse
(Il interrompt.) Aussi. La Suisse, on sait que ce n’est pas ça, l’exigence du haut niveau. C’est un premier pas fantastique, dans un pays avec trois régions linguistiques, des équipes - Bâle et YB - de calibre européen. Mais les cinq grands championnats, c’est autre chose. Je l’ai vécu en France et en Espagne comme joueur, j’ai passé mes diplômes d’entraîneur en Italie. La pression, la façon dont on vit le foot, la structure des clubs, ça n’a rien à voir.
Et aujourd’hui?
Oui. Je suis prêt à relever les défis. Ça fait onze ans que j’entraîne, sept avec les grandes personnes si je compte mon année comme assistant à Malaga avec Bernd Schuster. J’apprends chaque jour, je suis plus sûr de moi, je me sens plus apte, dans l’erreur (sourire), à trouver les bonnes solutions. Donc, oui, mon souhait est d’entraîner à l’étranger.
Un rêve en particulier?
L’Espagne me passionne, c’est le mélange parfait entre le plaisir et le foot professionnel. La manière dont ils vivent ça, latino, familiale, colle parfaitement avec moi. On va aussi au foot pour manger des bocadillos et des pipas, c’est ancré dans la vie.
Alors que manque-t-il pour franchir le cap?
On dit toujours qu’en Suisse il faut gagner quelque chose pour partir à l’étranger. Donc c’est fait. Ici, je sais qu’on ne me donnera jamais YB et Bâle
Pourquoi?
Je le sais.
Mais pourquoi?
Parce que je le sais.
Fabio Celestini, entraîneur du FC Lucerne, fête ses 46 ans ce dimanche avec un match contre «son» LS à Lausanne. Une belle occasion de s’expliquer.
Simon Meier, Lucerne simon.meier@lematindimanche.ch
Peut-on considérer ce déplacement à la Tuilière comme un chouette cadeau?
C’est toujours sympa de retourner à Lausanne, c’est ma ville, mon club, il y aura mes enfants dans les tribunes. C’est sympa d’y fêter un anniversaire, mais j’y vais pour travailler, pas pour m’amuser. Le gâteau et les ballons, ce sera pour après le match. Si je peux fêter ça avec une victoire, ce sera mon plus beau cadeau.
Après toutes ces années de vadrouille, à quel point avez-vous le sentiment de revenir à la maison?
Ce n’est plus le même stade, ni plus tellement les mêmes personnes. Mais j’ai passé plus de dix ans au LS, et ce qui a été écrit restera dans l’histoire. Les nouveaux propriétaires du club doivent tenir compte du passé, de cette histoire à laquelle j’appartiens. Je ne me sens plus chez moi à la Tuilière, parce que ce n’est pas mon stade - surtout avec du synthétique. Mais trois finales de Coupe, puis la montée en Super League comme entraîneur, la Coupe d’Europe, ça ne s’efface pas. Le LS est le seul club pro où j’ai joué en Suisse, j’y ai vécu des moments exceptionnels.
Question anniversaire: le temps qui passe, ça vous fait peur?
Non. On gagne en sagesse, en expérience. On vit les choses plus tranquillement, on apprend à savourer le peu de moments où l’on en a l’occasion. On apprend à prendre le temps. Je suis toujours aussi passionné par mon travail, mais je me laisse désormais la possibilité de penser à autre chose. Je fais mieux la part des choses et, à chaque fois que je regarde en arrière, avec la chance que j’ai eue dans ma vie et ma carrière, je n’éprouve aucun sentiment de peur ou de frustration. Chaque année qui passe est un surplus, où je peux faire le métier que j’aime et profiter des miens.
Cette faculté au lâcher-prise, est-ce une des choses que vous avez apprises depuis vos débuts de coach?
Oui. Quand on a toujours la tête dans le guidon, on n’est pas très clair. Des fois, il y a des choses évidentes qu’on devrait sentir et qu’on ne voit pas, tellement on est dedans. Prendre une demi-journée pour aller se promener en montagne, au ciné, éteindre le téléphone et se faire un restau avec une personne qu’on aime, ça permet parfois d’avoir les idées claires le lendemain matin. Trouver l’équilibre entre le travail et la vie après le travail est une des clés du succès, pour un entraîneur. Je me souviens d’un Pep Guardiola étonné, un jour où on lui demandait s’il allait regarder un match du Real: «Non, ce soir, je suis au restaurant avec ma femme.» Avant, une chose pareille me paraissait impossible. La technique, la tactique, c’est une chose. Mais après, il y a le message. Et pour le véhiculer, il faut de l’énergie.
Quand le dernier Lausanne reçoit Lucerne qui le devance d’un point, est-ce un match de la peur?
Non. C’est juste le plus important des matches, parce que c’est le prochain. Pour moi, c’est trois points. Qu’on les prenne ou pas, ce ne sera pas fini. Le match de la peur, c’est à la 36e journée, quand celui qui gagne se sauve et celui qui perd tombe, avec un parachute pour deux. Là, il reste plus de 70 points en jeu.
Comment jonglez-vous entre votre volonté de pratiquer un beau football et la nécessité d’obtenir des résultats?
Je n’ai pas besoin de choisir. On me dit que mon idée de jeu très sympa, où l’on joue offensif en partant depuis derrière, ça coince avec les résultats. Regardez les statistiques J’ai entraîné Lausanne, Lugano et Lucerne, je suis arrivé dans des moments compliqués, voire catastrophiques pour le LS, et j’ai marqué l’histoire dans ces trois clubs. J’ai tout gagné en Suisse sauf le titre, avec la même idée de jeu. Même le prix du Fair-Play, je l’ai gagné, avec Lausanne l’année où l’on a été champions de Challenge League. J’ai gagné le titre de meilleur entraîneur suisse, j’ai placé Lugano dans la meilleure position que tu peux viser, c’est-à-dire 3e derrière YB et Bâle, et avec Lucerne on a gagné la Coupe trente ans après. Et après deux défaites d’affilée, on me demande toujours pourquoi on ressort le ballon depuis derrière! J’ai des hauts et des bas, comme tous les entraîneurs qui n’entraînent pas Bâle et YB. C’est très paradoxal, je ne sais pas d’où ça vient. À Lausanne, on dit que j’ai une sale gueule et Renzetti (ndlr: Angelo, président de Lugano) dit que sur les 17 ou 18entraîneurs qu’il a eus, j’étais le plus facile à vivre au quotidien.
Êtes-vous un incompris, un mal-aimé?
Pas du tout. Je ne suis pas resté souvent sans travail, j’ai des joueurs qui ont voulu revenir avec moi, d’autres qui veulent le faire. Donc je me sens bien-aimé, même de la part des équipes adverses. Ça me donne du plaisir, parce que j’ai l’impression d’en donner aux gens. Je ne conçois pas le foot d’une autre façon qu’en gagnant. Mais je ne comprends pas non plus le foot sans la notion de plaisir. Dernièrement, la nécessité de gagner a pris le dessus, mais j’en souffre.
Au niveau foot et humain, la greffe semble avoir pris avec Lucerne.
Oui, mon côté latino et leur côté Suisse centrale constituaient un mélange audacieux, au début. (Il rit.) Mais ça fonctionne plutôt bien. J’apporte un côté plus direct, sanguin, expansif, et ils aiment ça, même quand ça les choque un peu.
Tout jeune joueur suisse fantasme d’un transfert à l’étranger, tout jeune entraîneur suisse
(Il interrompt.) Aussi. La Suisse, on sait que ce n’est pas ça, l’exigence du haut niveau. C’est un premier pas fantastique, dans un pays avec trois régions linguistiques, des équipes - Bâle et YB - de calibre européen. Mais les cinq grands championnats, c’est autre chose. Je l’ai vécu en France et en Espagne comme joueur, j’ai passé mes diplômes d’entraîneur en Italie. La pression, la façon dont on vit le foot, la structure des clubs, ça n’a rien à voir.
Et aujourd’hui?
Oui. Je suis prêt à relever les défis. Ça fait onze ans que j’entraîne, sept avec les grandes personnes si je compte mon année comme assistant à Malaga avec Bernd Schuster. J’apprends chaque jour, je suis plus sûr de moi, je me sens plus apte, dans l’erreur (sourire), à trouver les bonnes solutions. Donc, oui, mon souhait est d’entraîner à l’étranger.
Un rêve en particulier?
L’Espagne me passionne, c’est le mélange parfait entre le plaisir et le foot professionnel. La manière dont ils vivent ça, latino, familiale, colle parfaitement avec moi. On va aussi au foot pour manger des bocadillos et des pipas, c’est ancré dans la vie.
Alors que manque-t-il pour franchir le cap?
On dit toujours qu’en Suisse il faut gagner quelque chose pour partir à l’étranger. Donc c’est fait. Ici, je sais qu’on ne me donnera jamais YB et Bâle
Pourquoi?
Je le sais.
Mais pourquoi?
Parce que je le sais.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les cancres se neutralisent
Le LS laisse filer une victoire qui lui tendait les bras
Pour ne pas avoir su faire la différence plus nettement, les Vaudois ont fini par subir l’égalisation de Lucerne en fin de partie. Un nul frustrant.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h55
Zeki Amdouni et le LS n’ont pas réussi à se débarrasser du FC Lucerne de Marco Burch.
Dimanche, le Lausanne-Sport a manqué une énorme occasion de redonner la lanterne rouge au FC Lucerne. Un fardeau qu’il portera donc au moins une semaine encore, plus par sa propre faute qu’à cause d’une prestation supérieure de son adversaire.
D’où cette légitime frustration qui accompagnait Ilija Borenovic et tous les Lausannois – public compris – au moment de regagner le vestiaire.
Une défaite très honorable au Wankdorf face à Young Boys (2-3) et une victoire laborieuse en Coupe de Suisse contre Aarau (1-0) n’ont pas suffi aux Vaudois pour acquérir un peu plus de cette indispensable confiance en eux qui les fuit désormais depuis plus de trois mois. Et qui leur a probablement coûté une deuxième victoire, cette saison.
«Longtemps on a eu la maîtrise totale sur un match que nous n’avons malheureusement pas su tuer.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du Lausanne-Sport
Comme face à Grasshopper quinze jours plus tôt, tout avait pourtant une nouvelle fois parfaitement commencé pour le LS. Après moins d’un quart d’heure de jeu, une belle frappe de Stjepan Kukuruzovic prise d’une vingtaine de mètres, et légèrement déviée par un défenseur lucernois, lobait imparablement Vasic.
Les Lausannois célèbrent l’ouverture du score signée Stjepan Kukuruzovic.
Dominateurs et totalement maîtres du terrain, les Vaudois se ménageaient ensuite plusieurs opportunités de creuser l’écart. Notamment lorsqu’une reprise à bout portant de Ouattara venait s’écraser sur la barre (35e). Si le LS peut faire valoir une certaine malchance sur cette action, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même s’il n’est pas parvenu à se mettre à l’abri avant la pause.
Trop de mauvais choix
À plusieurs reprises, le décevant Coyle et consorts n’ont pas su exploiter des situations très intéressantes en phase offensive. Parce qu’ils opéraient les mauvais choix ou parce que la dernière passe manquait de précision ou de justesse. Des erreurs typiques d’une équipe de fond de classement.
Malgré cela, le LS aurait pu, et dû, conserver son maigre avantage jusqu’au terme d’un duel tendu entre deux équipes davantage habitées par le doute que par les certitudes.
«C’est un résultat très frustrant, confirmait le buteur lausannois du jour. Longtemps on a eu la maîtrise totale sur un match que nous n’avons malheureusement pas su tuer. Un peu par malchance mais surtout parce que nous n’avons pas su bien exploiter quelques très bonnes situations en raison de mauvais choix. Je m’en veux d’ailleurs aussi de ne pas avoir concrétisé l’excellente passe en retrait de Ouattara peu avant la réussite lucernoise (ndlr: frappe plein axe déviée in extremis par un Lucernois à la 70e).»
La frustration de Trae Coyle.
Même si Lucerne s’est tout de même montré un peu plus entreprenant après la pause – avec la complicité d’un LS qui a eu le tort d’un peu trop reculer –, cette égalisation n’a, en effet, pas été la conséquence logique d’une grosse pression lucernoise. Un but d’autant plus rageant que la frappe enveloppée du pied gauche de Filip Ugrinic, prise d’une bonne vingtaine de mètres, ne semblait pas irrésistible.
«Lorsque je m’élance, je suis persuadé de sortir le ballon. Je suis d’ailleurs dessus, mais ma main passe à côté. Je ne comprends pas bien ce qui s’est passé.»
Thomas Castella, gardien du LS
«Lorsque je m’élance, admettait avec honnêteté Thomas Castella, je suis persuadé de sortir le ballon. Je suis d’ailleurs dessus, mais ma main passe à côté. Je ne comprends pas bien ce qui s’est passé. Les projecteurs sont bas ici et peut-être que le reflet de la lumière sur la pelouse m’a joué un tour. C’est vraiment malheureux.»
Victime d’une gastro-entérite la nuit précédente, comme d’ailleurs Mory Diaw et Gabriel Barès qui ont, eux, dû déclarer forfait, le gardien lausannois ne cherchait pas d’excuse pour justifier son erreur. «J’ai décidé de jouer trois heures avant le coup d’envoi parce que je m’en sentais capable. Et, durant la partie, je n’ai pas du tout été gêné.»
Une défense en progrès
Ces deux points égarés ne doivent pas cacher les progrès constants qu’accomplit le LS depuis quelques semaines. Notamment en défense. Dimanche, Lucerne ne s’est d’ailleurs que très rarement montré dangereux devant Castella. Une nette amélioration si l’on se souvient des boulevards que laissait l’arrière-garde lausannoise avant l’arrivée de Simone Grippo.
Simone Grippo, solide.
«Nous sommes effectivement en train de trouver une bonne stabilité derrière, soulignait le défenseur venu d’Oviedo. Mais le mérite n’est pas à mettre au crédit de la seule défense, mais aussi et surtout de l’excellent travail qu’effectue le reste de l’équipe pour limiter les offensives adverses.»
Des progrès qui n’ont pas été suffisants pour que le LS s’offre ce premier blanchissage de la saison qui lui aurait permis d’abandonner la dernière place du classement. Et si ce n’était que partie remise? Face à un FC Lugano très solide mais qui ne brille pas par son efficacité, l’occasion semble parfaite pour rattraper ces deux points perdus, dimanche prochain à la Tuilière.
Le LS laisse filer une victoire qui lui tendait les bras
Pour ne pas avoir su faire la différence plus nettement, les Vaudois ont fini par subir l’égalisation de Lucerne en fin de partie. Un nul frustrant.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h55
Zeki Amdouni et le LS n’ont pas réussi à se débarrasser du FC Lucerne de Marco Burch.
Dimanche, le Lausanne-Sport a manqué une énorme occasion de redonner la lanterne rouge au FC Lucerne. Un fardeau qu’il portera donc au moins une semaine encore, plus par sa propre faute qu’à cause d’une prestation supérieure de son adversaire.
D’où cette légitime frustration qui accompagnait Ilija Borenovic et tous les Lausannois – public compris – au moment de regagner le vestiaire.
Une défaite très honorable au Wankdorf face à Young Boys (2-3) et une victoire laborieuse en Coupe de Suisse contre Aarau (1-0) n’ont pas suffi aux Vaudois pour acquérir un peu plus de cette indispensable confiance en eux qui les fuit désormais depuis plus de trois mois. Et qui leur a probablement coûté une deuxième victoire, cette saison.
«Longtemps on a eu la maîtrise totale sur un match que nous n’avons malheureusement pas su tuer.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du Lausanne-Sport
Comme face à Grasshopper quinze jours plus tôt, tout avait pourtant une nouvelle fois parfaitement commencé pour le LS. Après moins d’un quart d’heure de jeu, une belle frappe de Stjepan Kukuruzovic prise d’une vingtaine de mètres, et légèrement déviée par un défenseur lucernois, lobait imparablement Vasic.
Les Lausannois célèbrent l’ouverture du score signée Stjepan Kukuruzovic.
Dominateurs et totalement maîtres du terrain, les Vaudois se ménageaient ensuite plusieurs opportunités de creuser l’écart. Notamment lorsqu’une reprise à bout portant de Ouattara venait s’écraser sur la barre (35e). Si le LS peut faire valoir une certaine malchance sur cette action, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même s’il n’est pas parvenu à se mettre à l’abri avant la pause.
Trop de mauvais choix
À plusieurs reprises, le décevant Coyle et consorts n’ont pas su exploiter des situations très intéressantes en phase offensive. Parce qu’ils opéraient les mauvais choix ou parce que la dernière passe manquait de précision ou de justesse. Des erreurs typiques d’une équipe de fond de classement.
Malgré cela, le LS aurait pu, et dû, conserver son maigre avantage jusqu’au terme d’un duel tendu entre deux équipes davantage habitées par le doute que par les certitudes.
«C’est un résultat très frustrant, confirmait le buteur lausannois du jour. Longtemps on a eu la maîtrise totale sur un match que nous n’avons malheureusement pas su tuer. Un peu par malchance mais surtout parce que nous n’avons pas su bien exploiter quelques très bonnes situations en raison de mauvais choix. Je m’en veux d’ailleurs aussi de ne pas avoir concrétisé l’excellente passe en retrait de Ouattara peu avant la réussite lucernoise (ndlr: frappe plein axe déviée in extremis par un Lucernois à la 70e).»
La frustration de Trae Coyle.
Même si Lucerne s’est tout de même montré un peu plus entreprenant après la pause – avec la complicité d’un LS qui a eu le tort d’un peu trop reculer –, cette égalisation n’a, en effet, pas été la conséquence logique d’une grosse pression lucernoise. Un but d’autant plus rageant que la frappe enveloppée du pied gauche de Filip Ugrinic, prise d’une bonne vingtaine de mètres, ne semblait pas irrésistible.
«Lorsque je m’élance, je suis persuadé de sortir le ballon. Je suis d’ailleurs dessus, mais ma main passe à côté. Je ne comprends pas bien ce qui s’est passé.»
Thomas Castella, gardien du LS
«Lorsque je m’élance, admettait avec honnêteté Thomas Castella, je suis persuadé de sortir le ballon. Je suis d’ailleurs dessus, mais ma main passe à côté. Je ne comprends pas bien ce qui s’est passé. Les projecteurs sont bas ici et peut-être que le reflet de la lumière sur la pelouse m’a joué un tour. C’est vraiment malheureux.»
Victime d’une gastro-entérite la nuit précédente, comme d’ailleurs Mory Diaw et Gabriel Barès qui ont, eux, dû déclarer forfait, le gardien lausannois ne cherchait pas d’excuse pour justifier son erreur. «J’ai décidé de jouer trois heures avant le coup d’envoi parce que je m’en sentais capable. Et, durant la partie, je n’ai pas du tout été gêné.»
Une défense en progrès
Ces deux points égarés ne doivent pas cacher les progrès constants qu’accomplit le LS depuis quelques semaines. Notamment en défense. Dimanche, Lucerne ne s’est d’ailleurs que très rarement montré dangereux devant Castella. Une nette amélioration si l’on se souvient des boulevards que laissait l’arrière-garde lausannoise avant l’arrivée de Simone Grippo.
Simone Grippo, solide.
«Nous sommes effectivement en train de trouver une bonne stabilité derrière, soulignait le défenseur venu d’Oviedo. Mais le mérite n’est pas à mettre au crédit de la seule défense, mais aussi et surtout de l’excellent travail qu’effectue le reste de l’équipe pour limiter les offensives adverses.»
Des progrès qui n’ont pas été suffisants pour que le LS s’offre ce premier blanchissage de la saison qui lui aurait permis d’abandonner la dernière place du classement. Et si ce n’était que partie remise? Face à un FC Lugano très solide mais qui ne brille pas par son efficacité, l’occasion semble parfaite pour rattraper ces deux points perdus, dimanche prochain à la Tuilière.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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