Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24h de ce jour.
Déception à la Tuilière
Une première ratée qui ne suscite pas d’inquiétude au LS
Le Lausanne-Sport, qui annonce l’arrivée de l’attaquant Mayron George, a subi la loi d’un excellent Saint-Gall, samedi (1-2), pour le début de la nouvelle saison de Super League.
Le Lausanne-Sport n’apprécie décidément pas beaucoup les affiches symboliques. Après avoir mordu la poussière lors de son dernier match à la Pontaise contre Lugano (0-1), puis manqué l’ouverture de la Tuilière face à YB (0-3), les Vaudois se sont à nouveau inclinés à l’occasion de leur toute première exhibition devant leur public dans leur nouvelle enceinte.
Un revers d’autant plus regrettable que l’on sentait les quelque 4700 spectateurs présents prêts à s’enflammer pour une équipe dont ils n’avaient pu suivre le très prometteur retour en Super League que devant leurs écrans.
Asphyxié d’entrée
Un souvenir qui a semblé très lointain, samedi. Alors que l’on avait pris la bonne habitude de voir un LS souvent dominateur et conquérant à domicile, c’est tout le contraire qui s’est passé sur le terrain.
D’emblée asphyxiés par le pressing intelligent et très agressif des Saint-Gallois, les Vaudois ont mis – si l’on excepte une grosse occasion manquée par Suzuki (6e) – une bonne demi-heure pour parvenir à ressortir correctement un ballon et se projeter vers Zigi.
«La façon de jouer de Saint-Gall ne nous a pas vraiment surpris, confessait Cameron Puertas, mais pour nous en sortir, il nous a manqué de la qualité et de la justesse technique.»
Souvent en infériorité numérique et dépassé par le rythme et l’intensité adverses, l’entrejeu lausannois a longtemps été incapable d’appliquer le plan de jeu voulu par Ilija Borenovic. Soit s’appuyer sur une défense positionnée très bas pour ensuite, une fois le ballon récupéré, se déployer rapidement en profitant de la vitesse du duo Mahou-Coyle et du sens du but d’Amdouni pour frapper en contre.
«À partir de la demi-heure, soupirait le coach lausannois, on a commencé à mieux sortir le ballon. Mais la réussite de Youan dans les arrêts de jeu (ndlr: en contre!) nous a un peu coupé les jambes.»
Réaction trop tardive
Pour que ce premier LS version Borenovic montre ce que l’on espère être son vrai visage, il aura fallu attendre le dernier quart d’heure de jeu. Un déclic qui lui permettait enfin d’inquiéter Zigi, via une belle frappe de Puertas que le gardien saint-gallois, battu, observait avec soulagement frôler son poteau gauche (78e).
Trop tardive, la réduction du score d’Ouattara (87e) n’avait comme seule conséquence d’animer encore un peu plus la fin d’une partie remportée par la meilleure des deux équipes.
«Mais il faut donner du crédit au LS, soulignait Peter Zeidler, le coach des Brodeurs. Comme le nôtre, ce groupe est jeune et possède de bonnes individualités. La fin de match a été pénible, pas parce que nous avons choisi de reculer mais parce que le LS nous y a contraints.»
«Il n’y a pas de quoi être inquiet […] Il nous faut simplement un peu de temps et je reste optimiste pour la suite. Dès le week-end prochain à Zurich, nous allons montrer un tout autre visage, j’en suis certain.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Un indice n’a jamais constitué une preuve et, malgré cette entrée en matière un brin décevante, rien ne permet de dire que cet exercice sera moins réjouissant que le précédent.
Dans cette optique, le LS a annoncé, dimanche, l’arrivée de l’international costaricain Mayron George (13 sélections). Un attaquant puissant (189 cm) et expérimenté (27 ans) qui débarque en provenance du club danois de Midtjylland après être aussi passé par la Grèce, la Norvège, la Hongrie, la Suède et enfin la France.
Ces six derniers mois, George a d’ailleurs largement contribué au maintien de Pau en Ligue 2 en inscrivant 7 buts en 14 apparitions.
«Il n’y a pas de quoi être inquiet, relativisait Stjepan Kukuruzovic. Ce soir (samedi), il y avait probablement un peu de nervosité chez nous. L’équipe est jeune et plusieurs nouveaux joueurs sont arrivés. Il nous faut simplement un peu de temps et je reste optimiste pour la suite. Dès le week-end prochain à Zurich, nous allons montrer un tout autre visage, j’en suis certain.»
Le mérite de Saint-Gall
Mais si le LS a manqué ses retrouvailles avec son public, la «faute» en incombe aussi à la superbe prestation de Saint-Gall. Une équipe beaucoup plus proche de celle qui avait très longtemps contesté le titre à YB il y a deux ans que de celle qui avait tremblé jusqu’au bout, au printemps dernier, pour éviter le barrage contre la relégation.
Probablement parce que, cet été, ses dirigeants ont cette fois très bien anticipé les départs importants de Muheim, de Quintillà et d’Adamu en les remplaçant par les convaincants Kempter, Diakité et Schubert. Une équipe qui va certainement réserver de belles surprises à ses supporters, cette saison.
Déception à la Tuilière
Une première ratée qui ne suscite pas d’inquiétude au LS
Le Lausanne-Sport, qui annonce l’arrivée de l’attaquant Mayron George, a subi la loi d’un excellent Saint-Gall, samedi (1-2), pour le début de la nouvelle saison de Super League.
Le Lausanne-Sport n’apprécie décidément pas beaucoup les affiches symboliques. Après avoir mordu la poussière lors de son dernier match à la Pontaise contre Lugano (0-1), puis manqué l’ouverture de la Tuilière face à YB (0-3), les Vaudois se sont à nouveau inclinés à l’occasion de leur toute première exhibition devant leur public dans leur nouvelle enceinte.
Un revers d’autant plus regrettable que l’on sentait les quelque 4700 spectateurs présents prêts à s’enflammer pour une équipe dont ils n’avaient pu suivre le très prometteur retour en Super League que devant leurs écrans.
Asphyxié d’entrée
Un souvenir qui a semblé très lointain, samedi. Alors que l’on avait pris la bonne habitude de voir un LS souvent dominateur et conquérant à domicile, c’est tout le contraire qui s’est passé sur le terrain.
D’emblée asphyxiés par le pressing intelligent et très agressif des Saint-Gallois, les Vaudois ont mis – si l’on excepte une grosse occasion manquée par Suzuki (6e) – une bonne demi-heure pour parvenir à ressortir correctement un ballon et se projeter vers Zigi.
«La façon de jouer de Saint-Gall ne nous a pas vraiment surpris, confessait Cameron Puertas, mais pour nous en sortir, il nous a manqué de la qualité et de la justesse technique.»
Souvent en infériorité numérique et dépassé par le rythme et l’intensité adverses, l’entrejeu lausannois a longtemps été incapable d’appliquer le plan de jeu voulu par Ilija Borenovic. Soit s’appuyer sur une défense positionnée très bas pour ensuite, une fois le ballon récupéré, se déployer rapidement en profitant de la vitesse du duo Mahou-Coyle et du sens du but d’Amdouni pour frapper en contre.
«À partir de la demi-heure, soupirait le coach lausannois, on a commencé à mieux sortir le ballon. Mais la réussite de Youan dans les arrêts de jeu (ndlr: en contre!) nous a un peu coupé les jambes.»
Réaction trop tardive
Pour que ce premier LS version Borenovic montre ce que l’on espère être son vrai visage, il aura fallu attendre le dernier quart d’heure de jeu. Un déclic qui lui permettait enfin d’inquiéter Zigi, via une belle frappe de Puertas que le gardien saint-gallois, battu, observait avec soulagement frôler son poteau gauche (78e).
Trop tardive, la réduction du score d’Ouattara (87e) n’avait comme seule conséquence d’animer encore un peu plus la fin d’une partie remportée par la meilleure des deux équipes.
«Mais il faut donner du crédit au LS, soulignait Peter Zeidler, le coach des Brodeurs. Comme le nôtre, ce groupe est jeune et possède de bonnes individualités. La fin de match a été pénible, pas parce que nous avons choisi de reculer mais parce que le LS nous y a contraints.»
«Il n’y a pas de quoi être inquiet […] Il nous faut simplement un peu de temps et je reste optimiste pour la suite. Dès le week-end prochain à Zurich, nous allons montrer un tout autre visage, j’en suis certain.»
Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Un indice n’a jamais constitué une preuve et, malgré cette entrée en matière un brin décevante, rien ne permet de dire que cet exercice sera moins réjouissant que le précédent.
Dans cette optique, le LS a annoncé, dimanche, l’arrivée de l’international costaricain Mayron George (13 sélections). Un attaquant puissant (189 cm) et expérimenté (27 ans) qui débarque en provenance du club danois de Midtjylland après être aussi passé par la Grèce, la Norvège, la Hongrie, la Suède et enfin la France.
Ces six derniers mois, George a d’ailleurs largement contribué au maintien de Pau en Ligue 2 en inscrivant 7 buts en 14 apparitions.
«Il n’y a pas de quoi être inquiet, relativisait Stjepan Kukuruzovic. Ce soir (samedi), il y avait probablement un peu de nervosité chez nous. L’équipe est jeune et plusieurs nouveaux joueurs sont arrivés. Il nous faut simplement un peu de temps et je reste optimiste pour la suite. Dès le week-end prochain à Zurich, nous allons montrer un tout autre visage, j’en suis certain.»
Le mérite de Saint-Gall
Mais si le LS a manqué ses retrouvailles avec son public, la «faute» en incombe aussi à la superbe prestation de Saint-Gall. Une équipe beaucoup plus proche de celle qui avait très longtemps contesté le titre à YB il y a deux ans que de celle qui avait tremblé jusqu’au bout, au printemps dernier, pour éviter le barrage contre la relégation.
Probablement parce que, cet été, ses dirigeants ont cette fois très bien anticipé les départs importants de Muheim, de Quintillà et d’Adamu en les remplaçant par les convaincants Kempter, Diakité et Schubert. Une équipe qui va certainement réserver de belles surprises à ses supporters, cette saison.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Nataniel aime ce message
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport veut montrer son vrai visage
Battus en ouverture de la saison de Super League, les Vaudois entendent bien rectifier le tir ce samedi à Zurich face au FCZ. Moritz Jenz montre la voie.
André Boschetti
Ilija Borenovic et le Lausanne-Sport rêvaient d’une entame de championnat victorieuse face à Saint-Gall pour leur toute première sortie devant leur public. Il n’en a rien été et les joueurs, comme les spectateurs, ont quitté la Tuilière un brin déçus, samedi dernier. Mais pas abattus. «Peut-être bien que les attentes des gens étaient un peu trop élevées pour ce qui n’était qu’un premier match, relativise le coach lausannois. Il ne faut pas oublier que nous ne travaillons ensemble que depuis quelques semaines seulement et que pas mal de choses ont changé pour les joueurs. Nous avons encore besoin d’un peu de temps pour trouver le bon rythme et nos automatismes. Mais il est clair que l’on peut et que l’on doit mieux faire. Nous avons d’ailleurs beaucoup travaillé cette semaine pour le montrer dès ce samedi, à Zurich.»
Cette légère déception et cette envie certaine de rachat, Moritz Jenz les partage. À 22 ans seulement, l’Allemand venu de Fulham il y a une dizaine de mois s’est en effet vite imposé comme le leader de la défense vaudoise. «C’est un rôle qui me convient et que j’assume pleinement, sourit-il. En Angleterre, toutes ces dernières années, j’ai porté le brassard de capitaine et eu beaucoup de responsabilités sur le terrain. Le fait qu’il en soit de même ici, chez les pros, ne me dérange pas du tout, bien au contraire.»
Moritz Jenz ne fuit pas non plus les responsabilités en dehors du rectangle de jeu. «Personne ne peut être satisfait de cette première sortie, même si nous n’avons pas tout fait faux non plus, continue le défenseur central. L’agressivité des Saint-Gallois nous a certes beaucoup gênés durant la première demi-heure, mais plus le temps passait, plus nous réussissions à poser notre jeu et à bien sortir le ballon. Cette semaine, le groupe a travaillé dur pour gommer ses erreurs initiales, peut-être aussi dues à une nervosité compréhensible pour ce qui était notre première vraie exhibition devant nos supporters. L’envie de trop bien faire nous a aussi probablement joué un mauvais tour.»
Changement de système
Moritz Jenz et tous ceux qui ont joué sous les ordres de Giorgio Contini l’an dernier ont aussi dû s’adapter à un entraîneur à la vision un peu différente. «Le principal changement est le passage du 3-5-2 au 4-3-3. Pour nous, défenseurs, cela change pas mal de choses. L’approche est un peu différente. Personnellement, j’ai une petite préférence pour la première organisation, même si la seconde ne me pose aucun problème. C’est juste une question de temps car, en Angleterre, nous jouions régulièrement à quatre derrière.»
Ce qui ne change en revanche pas, c’est cette envie de faire le jeu et d’attaquer vue souvent à la Tuilière la saison passée et que le LS n’a vraiment réussi à montrer que durant le dernier quart d’heure contre Saint-Gall. «L’objectif est de pratiquer à nouveau un football agressif, offensif et spectaculaire, assure Moritz Jenz. Si nous n’y sommes pas parvenus samedi dernier, la faute nous en incombe aussi. Notre équipe a du talent, un vrai potentiel que chacun doit parvenir à montrer sur le terrain avec plus de constance. Dès ce samedi à Zurich.»
Une ferme volonté de rassurer son public confirmée par les ambitions affichées ouvertement par Jenz. «Même si nous avions réussi un bon premier exercice pour notre retour en Super League, nous sommes tous convaincus de posséder les moyens de faire encore mieux cette saison. Tant au niveau des résultats que sur le plan du jeu, où nous voulons proposer un football plus attractif encore.»
Plusieurs propositions
Une nouvelle saison aboutie devrait permettre au défenseur allemand de franchir un nouveau palier. «Moritz est vraiment un joueur à fort potentiel, résume son coach. Son envie de travailler, de se remettre en question et sa grande marge de progression peuvent faire de lui un défenseur de haut niveau.»
L’intéressé nourrit la même ambition. «Cet été, j’ai reçu quelques propositions intéressantes, de France notamment, avoue Moritz Jenz. Mais quitter Lausanne après un an seulement aurait peut-être été un peu prématuré. D’autant plus que je m’y sens bien et que je reste persuadé qu’il y a tout ici pour progresser dans les meilleures conditions.»
L’avant-match-
Zurich - LS, Letzigrund, samedi 18 h
Les absents. Geissmann et Turkes sont toujours blessés. Arrivé le week-end dernier à Lausanne, l’attaquant costaricain Mayron George, pas encore prêt, n’a pas été convoqué. «Les 18 joueurs seront les mêmes que contre Saint-Gall, mais je procéderai probablement à quelques petits changements dans mon onze de départ», assure Ilija Borenovic. L’adversaire. Contrairement à la saison dernière, où une entame manquée (un point lors de ses trois premières sorties, dont une lourde défaite 0-4 à la Pontaise) avait coûté son poste à Ludovic Magnin, le FC Zurich version André Breitenreiter a parfaitement commencé son championnat en s’imposant à Lugano (2-0). «J’ai vu la performance des Zurichois au Tessin et j’ai eu la confirmation que c’est une bonne équipe. Un défi intéressant nous attend», prévient le coach lausannois. La stat. La dernière victoire lausannoise au Letzigrund remonte au 30 mars 2014. Le LS de Henri Atamaniuk s’était imposé 3-0 contre un FCZ où Stjepan Kukuruzovic était resté 90 minutes durant sur le banc. Depuis, deux nuls et autant de défaites sont venus sanctionner les déplacements des Vaudois à Zurich.
Battus en ouverture de la saison de Super League, les Vaudois entendent bien rectifier le tir ce samedi à Zurich face au FCZ. Moritz Jenz montre la voie.
André Boschetti
Ilija Borenovic et le Lausanne-Sport rêvaient d’une entame de championnat victorieuse face à Saint-Gall pour leur toute première sortie devant leur public. Il n’en a rien été et les joueurs, comme les spectateurs, ont quitté la Tuilière un brin déçus, samedi dernier. Mais pas abattus. «Peut-être bien que les attentes des gens étaient un peu trop élevées pour ce qui n’était qu’un premier match, relativise le coach lausannois. Il ne faut pas oublier que nous ne travaillons ensemble que depuis quelques semaines seulement et que pas mal de choses ont changé pour les joueurs. Nous avons encore besoin d’un peu de temps pour trouver le bon rythme et nos automatismes. Mais il est clair que l’on peut et que l’on doit mieux faire. Nous avons d’ailleurs beaucoup travaillé cette semaine pour le montrer dès ce samedi, à Zurich.»
Cette légère déception et cette envie certaine de rachat, Moritz Jenz les partage. À 22 ans seulement, l’Allemand venu de Fulham il y a une dizaine de mois s’est en effet vite imposé comme le leader de la défense vaudoise. «C’est un rôle qui me convient et que j’assume pleinement, sourit-il. En Angleterre, toutes ces dernières années, j’ai porté le brassard de capitaine et eu beaucoup de responsabilités sur le terrain. Le fait qu’il en soit de même ici, chez les pros, ne me dérange pas du tout, bien au contraire.»
Moritz Jenz ne fuit pas non plus les responsabilités en dehors du rectangle de jeu. «Personne ne peut être satisfait de cette première sortie, même si nous n’avons pas tout fait faux non plus, continue le défenseur central. L’agressivité des Saint-Gallois nous a certes beaucoup gênés durant la première demi-heure, mais plus le temps passait, plus nous réussissions à poser notre jeu et à bien sortir le ballon. Cette semaine, le groupe a travaillé dur pour gommer ses erreurs initiales, peut-être aussi dues à une nervosité compréhensible pour ce qui était notre première vraie exhibition devant nos supporters. L’envie de trop bien faire nous a aussi probablement joué un mauvais tour.»
Changement de système
Moritz Jenz et tous ceux qui ont joué sous les ordres de Giorgio Contini l’an dernier ont aussi dû s’adapter à un entraîneur à la vision un peu différente. «Le principal changement est le passage du 3-5-2 au 4-3-3. Pour nous, défenseurs, cela change pas mal de choses. L’approche est un peu différente. Personnellement, j’ai une petite préférence pour la première organisation, même si la seconde ne me pose aucun problème. C’est juste une question de temps car, en Angleterre, nous jouions régulièrement à quatre derrière.»
Ce qui ne change en revanche pas, c’est cette envie de faire le jeu et d’attaquer vue souvent à la Tuilière la saison passée et que le LS n’a vraiment réussi à montrer que durant le dernier quart d’heure contre Saint-Gall. «L’objectif est de pratiquer à nouveau un football agressif, offensif et spectaculaire, assure Moritz Jenz. Si nous n’y sommes pas parvenus samedi dernier, la faute nous en incombe aussi. Notre équipe a du talent, un vrai potentiel que chacun doit parvenir à montrer sur le terrain avec plus de constance. Dès ce samedi à Zurich.»
Une ferme volonté de rassurer son public confirmée par les ambitions affichées ouvertement par Jenz. «Même si nous avions réussi un bon premier exercice pour notre retour en Super League, nous sommes tous convaincus de posséder les moyens de faire encore mieux cette saison. Tant au niveau des résultats que sur le plan du jeu, où nous voulons proposer un football plus attractif encore.»
Plusieurs propositions
Une nouvelle saison aboutie devrait permettre au défenseur allemand de franchir un nouveau palier. «Moritz est vraiment un joueur à fort potentiel, résume son coach. Son envie de travailler, de se remettre en question et sa grande marge de progression peuvent faire de lui un défenseur de haut niveau.»
L’intéressé nourrit la même ambition. «Cet été, j’ai reçu quelques propositions intéressantes, de France notamment, avoue Moritz Jenz. Mais quitter Lausanne après un an seulement aurait peut-être été un peu prématuré. D’autant plus que je m’y sens bien et que je reste persuadé qu’il y a tout ici pour progresser dans les meilleures conditions.»
L’avant-match-
Zurich - LS, Letzigrund, samedi 18 h
Les absents. Geissmann et Turkes sont toujours blessés. Arrivé le week-end dernier à Lausanne, l’attaquant costaricain Mayron George, pas encore prêt, n’a pas été convoqué. «Les 18 joueurs seront les mêmes que contre Saint-Gall, mais je procéderai probablement à quelques petits changements dans mon onze de départ», assure Ilija Borenovic. L’adversaire. Contrairement à la saison dernière, où une entame manquée (un point lors de ses trois premières sorties, dont une lourde défaite 0-4 à la Pontaise) avait coûté son poste à Ludovic Magnin, le FC Zurich version André Breitenreiter a parfaitement commencé son championnat en s’imposant à Lugano (2-0). «J’ai vu la performance des Zurichois au Tessin et j’ai eu la confirmation que c’est une bonne équipe. Un défi intéressant nous attend», prévient le coach lausannois. La stat. La dernière victoire lausannoise au Letzigrund remonte au 30 mars 2014. Le LS de Henri Atamaniuk s’était imposé 3-0 contre un FCZ où Stjepan Kukuruzovic était resté 90 minutes durant sur le banc. Depuis, deux nuls et autant de défaites sont venus sanctionner les déplacements des Vaudois à Zurich.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24h de ce jour. André Boschetti Zurich
Ilija Borenovic doit déjà jouer les pompiers
Loin d’offrir la réaction attendue après sa défaite initiale, le LS a subi un nouveau revers à Zurich (1-3). Pas de quoi être inquiet, selon le coach lausannois.
Les retrouvailles entre le Lausanne-Sport et Giorgio Contini, samedi prochain au Letzigrund, promettent de belles étincelles. Avec, respectivement, zéro et un point pris lors des deux premières journées, le duel entre le LS et Grasshopper aura déjà un léger arrière-goût de lutte pour le maintien.
La comparaison entre les deux équipes s’arrête toutefois là. Si l’unité récoltée par le néo-promu face à Bâle et YB, les deux cadors de Super League, ne récompense pas justement deux premières prestations encourageantes, personne n’ose prétendre que le zéro pointé lausannois est le fruit d’une noire malchance ou d’un cruel manque de réussite. Il sanctionne au contraire le plus logiquement du monde deux performances collectives bien en deçà des attentes, même les plus raisonnables.
Diaw et Ouattara au niveau
Samedi, à Zurich, le score final ne sanctionne en effet que partiellement la modestie de la prestation des Vaudois. Avec un peu plus de lucidité face à un Mory Diaw qui a été, avec l’inspiré et généreux Brahima Ouattara, le seul Lausannois à évoluer à un bon niveau, le FC Zurich aurait certainement infligé une traumatisante correction au LS.
Même s’il ne s’agit que du tout début d’une longue saison et que, comme ne cessent de le répéter Ilija Borenovic et Stjepan Kukuruzovic, cette très jeune équipe a surtout besoin de temps, la première impression que dégage ce nouveau LS est tout de même déjà un brin préoccupante. Des doutes que ne partage pas le successeur de Contini. «Je pense que cette fois nous avons plutôt bien entamé la partie en cherchant à jouer haut et à monopoliser le ballon. Malheureusement, nous avons été très vite punis en contre sur un long ballon en profondeur que nous n’avons pas bien géré.»
Un coup dur auquel les Vaudois ont pourtant su tout de suite répondre grâce à l’opportunisme d’Ouattara, à la conclusion d’une jolie action collective signée Zohouri et N’Guessan. Alors que l’on imaginait que cette égalisation allait un peu calmer les ardeurs zurichoises et surtout donner confiance au LS, c’est tout le contraire qui s’est produit.
Face à une défense adverse à la fois lente, amorphe et peu inspirée, chaque offensive, ou presque, ébauchée par Zurich provoquait des sueurs froides aux quelques supporters vaudois présents au Letzigrund. Des lacunes qui permettaient à Nikola Boranijasevic, l’un des plus actifs samedi, de non seulement créer à plusieurs reprises le danger devant Diaw, mais surtout d’asséner le coup de grâce à ses anciens coéquipiers juste avant la mi-temps.
Une défense aux abois
«Je ne cache pas que lors de ces deux premières sorties nous n’avons pas été assez bons pour mériter davantage, analyse Ilija Borenovic. Mais, comme je l’imaginais et comme je l’ai déjà dit, cette jeune équipe a besoin d’un peu de temps pour se mettre en place. Cela dit, il est clair que chaque défaite entame un peu plus notre confiance et qu’il devient donc impératif de réagir très vite.»
Une réaction qui concerne prioritairement une défense qui a donné d’inquiétants signes de fébrilité et d’insécurité à Zurich. Dans ces conditions, ne faudrait-il pas revenir, dans un premier temps en tout cas, à ce système à trois défenseurs centraux qui avait apporté une certaine stabilité à l’arrière-garde lausannoise la saison dernière? «Je ne sais pas, soupire Borenovic. Mon objectif à moyen terme est que nous soyons capables d’évoluer dans différents systèmes de jeu, mais je ne pense pas que cette défense à quatre soit la première cause des trop nombreux buts concédés. Le problème actuel – qui ne concerne pas mes seuls défenseurs – est d’abord notre manque de concentration, d’intensité et d’agressivité, dans les deux zones cruciales surtout. Il faut que chacun comprenne bien que la Super League exige une certaine approche et une rigueur qui font parfois encore un peu défaut.»
Ilija Borenovic doit déjà jouer les pompiers
Loin d’offrir la réaction attendue après sa défaite initiale, le LS a subi un nouveau revers à Zurich (1-3). Pas de quoi être inquiet, selon le coach lausannois.
Les retrouvailles entre le Lausanne-Sport et Giorgio Contini, samedi prochain au Letzigrund, promettent de belles étincelles. Avec, respectivement, zéro et un point pris lors des deux premières journées, le duel entre le LS et Grasshopper aura déjà un léger arrière-goût de lutte pour le maintien.
La comparaison entre les deux équipes s’arrête toutefois là. Si l’unité récoltée par le néo-promu face à Bâle et YB, les deux cadors de Super League, ne récompense pas justement deux premières prestations encourageantes, personne n’ose prétendre que le zéro pointé lausannois est le fruit d’une noire malchance ou d’un cruel manque de réussite. Il sanctionne au contraire le plus logiquement du monde deux performances collectives bien en deçà des attentes, même les plus raisonnables.
Diaw et Ouattara au niveau
Samedi, à Zurich, le score final ne sanctionne en effet que partiellement la modestie de la prestation des Vaudois. Avec un peu plus de lucidité face à un Mory Diaw qui a été, avec l’inspiré et généreux Brahima Ouattara, le seul Lausannois à évoluer à un bon niveau, le FC Zurich aurait certainement infligé une traumatisante correction au LS.
Même s’il ne s’agit que du tout début d’une longue saison et que, comme ne cessent de le répéter Ilija Borenovic et Stjepan Kukuruzovic, cette très jeune équipe a surtout besoin de temps, la première impression que dégage ce nouveau LS est tout de même déjà un brin préoccupante. Des doutes que ne partage pas le successeur de Contini. «Je pense que cette fois nous avons plutôt bien entamé la partie en cherchant à jouer haut et à monopoliser le ballon. Malheureusement, nous avons été très vite punis en contre sur un long ballon en profondeur que nous n’avons pas bien géré.»
Un coup dur auquel les Vaudois ont pourtant su tout de suite répondre grâce à l’opportunisme d’Ouattara, à la conclusion d’une jolie action collective signée Zohouri et N’Guessan. Alors que l’on imaginait que cette égalisation allait un peu calmer les ardeurs zurichoises et surtout donner confiance au LS, c’est tout le contraire qui s’est produit.
Face à une défense adverse à la fois lente, amorphe et peu inspirée, chaque offensive, ou presque, ébauchée par Zurich provoquait des sueurs froides aux quelques supporters vaudois présents au Letzigrund. Des lacunes qui permettaient à Nikola Boranijasevic, l’un des plus actifs samedi, de non seulement créer à plusieurs reprises le danger devant Diaw, mais surtout d’asséner le coup de grâce à ses anciens coéquipiers juste avant la mi-temps.
Une défense aux abois
«Je ne cache pas que lors de ces deux premières sorties nous n’avons pas été assez bons pour mériter davantage, analyse Ilija Borenovic. Mais, comme je l’imaginais et comme je l’ai déjà dit, cette jeune équipe a besoin d’un peu de temps pour se mettre en place. Cela dit, il est clair que chaque défaite entame un peu plus notre confiance et qu’il devient donc impératif de réagir très vite.»
Une réaction qui concerne prioritairement une défense qui a donné d’inquiétants signes de fébrilité et d’insécurité à Zurich. Dans ces conditions, ne faudrait-il pas revenir, dans un premier temps en tout cas, à ce système à trois défenseurs centraux qui avait apporté une certaine stabilité à l’arrière-garde lausannoise la saison dernière? «Je ne sais pas, soupire Borenovic. Mon objectif à moyen terme est que nous soyons capables d’évoluer dans différents systèmes de jeu, mais je ne pense pas que cette défense à quatre soit la première cause des trop nombreux buts concédés. Le problème actuel – qui ne concerne pas mes seuls défenseurs – est d’abord notre manque de concentration, d’intensité et d’agressivité, dans les deux zones cruciales surtout. Il faut que chacun comprenne bien que la Super League exige une certaine approche et une rigueur qui font parfois encore un peu défaut.»
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Giorgio Contini: «Si je suis à GC, je le dois aussi au LS»
Après deux défaites initiales, Lausanne se déplace à nouveau au Letzigrund ce samedi, mais pour y affronter cette fois Grasshopper, dirigé par son ancien mentor.
André Boschetti Zurich
Giorgio Contini est un homme et un entraîneur heureux. La déception de ne pas avoir vu son contrat à la Tuilière prolongé comme il l’espérait a duré le temps d’un trajet entre Lausanne et Saint-Gall, où vit sa famille. Pas du genre rancunier, le technicien zurichois avoue avoir vite tourné la page, aidé il est vrai par les nombreuses sollicitations dont il a été l’objet. À la veille de retrouver, pour la toute première fois, son ancienne équipe, celui qui a la lourde tâche de redorer le blason de Grasshopper, le club le plus titré du pays, nous a reçus au GC-Campus, un magnifique centre d’entraînement dont le LS va s’inspirer pour créer le sien dans un avenir plus ou moins proche.
Il y a seulement 77 jours, vous dirigiez encore le LS contre YB. Vous n’allez pas nous dire que le duel de samedi est un match comme un autre.
(Il sourit.) Non, pas du tout. À un moment ou à un autre, un entraîneur se retrouve forcément face à une équipe qu’il a coachée, mais là c’est d’autant plus spécial que très peu de temps a passé depuis mon départ de Lausanne. J’avais déjà vécu cette même situation avec Saint-Gall contre Vaduz et notre victoire avait alors eu des conséquences terribles pour les Liechtensteinois puisqu’ils avaient été relégués. Il n’y aura heureusement pas ce type d’enjeu, samedi.
Est-ce un match que vous voulez gagner un peu plus encore qu’un autre?
Sincèrement, non. Pour nous, il est très important parce que nous n’avons pris qu’un point jusque-là. Il nous faut maintenant une victoire pour bien lancer notre saison.
On a l’impression que les prestations de votre équipe ont été plus encourageantes que les résultats, non?
C’est vrai, il y a eu beaucoup de positif lors de nos deux premières sorties contre Bâle et YB, les deux cadors du pays. L’état d’esprit notamment. Quand un nouvel entraîneur débarque, l’attitude de ses joueurs est la première chose qu’il peut influencer. Et dans ce domaine, je suis très satisfait. Maintenant, nous avons encore beaucoup de progrès à faire pour jouer un rôle intéressant dans ce championnat. Notamment au niveau offensif, mais si mon équipe continue de montrer le même état d’esprit au quotidien, elle va vite progresser.
Vous ne semblez nourrir aucune amertume envers le LS.
Absolument aucune. Sur le moment, j’étais bien sûr déçu car j’estimais avoir assez bien fait mon boulot pour mériter une prolongation. Mais d’un autre côté, je comprends que la direction veuille choisir un coach qu’elle estimait plus apte que moi à mener à bien une nouvelle mission.
LS et GC ont en commun d’avoir les deux propriétaires les plus puissants du pays. Les similitudes s’arrêtent-elles là?
Pas du tout. Leur philosophie, axée sur le développement de jeunes talents pour ensuite les revendre, est comparable. Et puis, ces deux clubs peuvent aussi compter sur un grand frère, Wolverhampton pour nous et Nice pour LS. Plusieurs jeunes joueurs ont d’ailleurs débarqué d’Angleterre cet été. Je suis persuadé que le fait que j’aie travaillé dans ces mêmes conditions à Lausanne a été un point déterminant dans le choix des propriétaires chinois. Si je suis aujourd’hui à GC, je le dois donc aussi au LS.
Un défi enthousiasmant lorsque l’on connaît l’aura et les moyens de ce club.
(Il se marre.) Oui, mais comme j’ai calculé qu’un club me garde en moyenne deux ans et demi, ma mission ici est de bien préparer le terrain pour que mon successeur puisse fêter des titres un peu plus tard.
Pour en revenir au présent, quelle impression vous a fait le LS jusque-là?
L’équipe, malgré ces deux défaites qui n’ont pas une grande signification à ce stade de la compétition, a montré qu’elle pouvait à nouveau compter sur des jeunes très talentueux et qu’elle avait conservé son envie d’attaquer. Maintenant, peut-être lui manque-t-il encore cet équilibre entre jeunes et anciens que nous avions l’an passé.
Grasshopper - Lausanne, samedi 20 h 30
Les absents Geissmann, Turkes, Koyalipou (blessés), George (pas qualifié).
Les précédents Les deux derniers duels entre GC et LS au Letzigrund remontent à la saison 2019-2020, en Challenge League. Les Vaudois, futurs promus, s’y étaient imposés en décembre (2-1) avant de s’incliner en juin (1-3). Pour retrouver une victoire lausannoise en Super League (alors LNA), il faut remonter au mois d’août 2001.
Ilija Borenovic «La semaine a été sérieuse, dédiée au travail. Nous en avons aussi profité pour discuter et surtout analyser nos failles. Mes joueurs ont été très réceptifs et conscients que ce que l’on a proposé jusque-là en termes d’agressivité, de concentration et d’intensité n’a pas été suffisant.»
L’adversaire «Peu importe le nom de l’équipe que l’on trouve face à nous, conclut le coach lausannois. Après deux défaites, nous nous devons de réagir.» ABO
Après deux défaites initiales, Lausanne se déplace à nouveau au Letzigrund ce samedi, mais pour y affronter cette fois Grasshopper, dirigé par son ancien mentor.
André Boschetti Zurich
Giorgio Contini est un homme et un entraîneur heureux. La déception de ne pas avoir vu son contrat à la Tuilière prolongé comme il l’espérait a duré le temps d’un trajet entre Lausanne et Saint-Gall, où vit sa famille. Pas du genre rancunier, le technicien zurichois avoue avoir vite tourné la page, aidé il est vrai par les nombreuses sollicitations dont il a été l’objet. À la veille de retrouver, pour la toute première fois, son ancienne équipe, celui qui a la lourde tâche de redorer le blason de Grasshopper, le club le plus titré du pays, nous a reçus au GC-Campus, un magnifique centre d’entraînement dont le LS va s’inspirer pour créer le sien dans un avenir plus ou moins proche.
Il y a seulement 77 jours, vous dirigiez encore le LS contre YB. Vous n’allez pas nous dire que le duel de samedi est un match comme un autre.
(Il sourit.) Non, pas du tout. À un moment ou à un autre, un entraîneur se retrouve forcément face à une équipe qu’il a coachée, mais là c’est d’autant plus spécial que très peu de temps a passé depuis mon départ de Lausanne. J’avais déjà vécu cette même situation avec Saint-Gall contre Vaduz et notre victoire avait alors eu des conséquences terribles pour les Liechtensteinois puisqu’ils avaient été relégués. Il n’y aura heureusement pas ce type d’enjeu, samedi.
Est-ce un match que vous voulez gagner un peu plus encore qu’un autre?
Sincèrement, non. Pour nous, il est très important parce que nous n’avons pris qu’un point jusque-là. Il nous faut maintenant une victoire pour bien lancer notre saison.
On a l’impression que les prestations de votre équipe ont été plus encourageantes que les résultats, non?
C’est vrai, il y a eu beaucoup de positif lors de nos deux premières sorties contre Bâle et YB, les deux cadors du pays. L’état d’esprit notamment. Quand un nouvel entraîneur débarque, l’attitude de ses joueurs est la première chose qu’il peut influencer. Et dans ce domaine, je suis très satisfait. Maintenant, nous avons encore beaucoup de progrès à faire pour jouer un rôle intéressant dans ce championnat. Notamment au niveau offensif, mais si mon équipe continue de montrer le même état d’esprit au quotidien, elle va vite progresser.
Vous ne semblez nourrir aucune amertume envers le LS.
Absolument aucune. Sur le moment, j’étais bien sûr déçu car j’estimais avoir assez bien fait mon boulot pour mériter une prolongation. Mais d’un autre côté, je comprends que la direction veuille choisir un coach qu’elle estimait plus apte que moi à mener à bien une nouvelle mission.
LS et GC ont en commun d’avoir les deux propriétaires les plus puissants du pays. Les similitudes s’arrêtent-elles là?
Pas du tout. Leur philosophie, axée sur le développement de jeunes talents pour ensuite les revendre, est comparable. Et puis, ces deux clubs peuvent aussi compter sur un grand frère, Wolverhampton pour nous et Nice pour LS. Plusieurs jeunes joueurs ont d’ailleurs débarqué d’Angleterre cet été. Je suis persuadé que le fait que j’aie travaillé dans ces mêmes conditions à Lausanne a été un point déterminant dans le choix des propriétaires chinois. Si je suis aujourd’hui à GC, je le dois donc aussi au LS.
Un défi enthousiasmant lorsque l’on connaît l’aura et les moyens de ce club.
(Il se marre.) Oui, mais comme j’ai calculé qu’un club me garde en moyenne deux ans et demi, ma mission ici est de bien préparer le terrain pour que mon successeur puisse fêter des titres un peu plus tard.
Pour en revenir au présent, quelle impression vous a fait le LS jusque-là?
L’équipe, malgré ces deux défaites qui n’ont pas une grande signification à ce stade de la compétition, a montré qu’elle pouvait à nouveau compter sur des jeunes très talentueux et qu’elle avait conservé son envie d’attaquer. Maintenant, peut-être lui manque-t-il encore cet équilibre entre jeunes et anciens que nous avions l’an passé.
Grasshopper - Lausanne, samedi 20 h 30
Les absents Geissmann, Turkes, Koyalipou (blessés), George (pas qualifié).
Les précédents Les deux derniers duels entre GC et LS au Letzigrund remontent à la saison 2019-2020, en Challenge League. Les Vaudois, futurs promus, s’y étaient imposés en décembre (2-1) avant de s’incliner en juin (1-3). Pour retrouver une victoire lausannoise en Super League (alors LNA), il faut remonter au mois d’août 2001.
Ilija Borenovic «La semaine a été sérieuse, dédiée au travail. Nous en avons aussi profité pour discuter et surtout analyser nos failles. Mes joueurs ont été très réceptifs et conscients que ce que l’on a proposé jusque-là en termes d’agressivité, de concentration et d’intensité n’a pas été suffisant.»
L’adversaire «Peu importe le nom de l’équipe que l’on trouve face à nous, conclut le coach lausannois. Après deux défaites, nous nous devons de réagir.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les progrès du LS sont encore insuffisants
Battu 1-3 par GC malgré une prestation encourageante, le LS occupe désormais en solitaire le dernier rang en Super League.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 15h14
Auteur du but lausannois et d’une solide prestation défensive, Anel Husic a parfaitement réussi ses débuts avec l’équipe première du LS, malgré la défaite concédée face à GC.
Auteur du but lausannois et d’une solide prestation défensive, Anel Husic a parfaitement réussi ses débuts avec l’équipe première du LS, malgré la défaite concédée face à GC.
KEYSTONE
Au moment d’aborder la traditionnelle conférence de presse, une bonne vingtaine de minutes après le dernier coup de sifflet, Giorgio Contini et Ilija Borenovic arboraient le même visage fermé. Si la troisième défaite consécutive justifiait la mine grave du coach lausannois, son homologue zurichois ne semblait donc pas beaucoup plus satisfait malgré cette première victoire sur le banc de Grasshopper. «Ma seule vraie satisfaction de la soirée, c’est le résultat, expliquait l’ancien mentor de la Tuilière. Pour le reste, nous avons manqué de maîtrise dans le jeu. Nous devons, et pouvons, faire beaucoup mieux.»
Déçu que par le résultat
Le sentiment d’Ilija Borenovic était l’exact opposé. «Seul le score final me déçoit. Pour ce qui concerne le contenu, j’ai vu une nette progression par rapport à nos deux premières sorties. Cette fois, nous nous sommes créé beaucoup d’occasions et, sincèrement, je pense que nous aurions mérité beaucoup mieux que cette nouvelle défaite.»
Une impression partagée par la plupart des observateurs, qui ne change toutefois pas un bilan comptable un brin inquiétant. Avec ce zéro pointé après trois sorties – soit sept unités de moins que la saison passée –, le LS porte désormais en solitaire l’encombrante lanterne rouge de Super League. Une entame de saison que le club lausannois n’a apparemment dû connaître qu’à une seule et unique reprise au cours de sa longue histoire. Il y a huit ans, l’équipe alors dirigée par Laurent Roussey – puis par Henri Atamaniuk – ne s’en était d’ailleurs jamais remise pour finir son triste pensum par une relégation logique.
«Nous entraînons pourtant régulièrement ce type de situations à l’entraînement, soupire Borenovic. Mais malgré cela, nous continuons à souffrir sur les balles arrêtées.»
Ilija Borenovic, entraîneur du LS
Un scénario que ce LS version Ilija Borenovic a incontestablement les moyens d’éviter. À condition de continuer de montrer à chaque sortie le même état d’esprit, la même solidarité et la même envie de créer le danger que ce qu’il a longtemps proposé samedi au Letzigrund. Tout cela en faisant toutefois preuve de davantage d’efficacité face au but adverse et, surtout, d’une agressivité et d’une concentration supérieures en défense.
Samedi soir, les retrouvailles entre Ilija Borenovic (à droite) et Giorgio Contini ont été chaleureuses.
Samedi soir, les retrouvailles entre Ilija Borenovic (à droite) et Giorgio Contini ont été chaleureuses.
KEYSTONE
Après avoir été surprise, sur des contres, à trois reprises contre St-Gall puis le FC Zurich, l’arrière-garde vaudoise a concédé ses trois buts face à GC sur des balles arrêtées. Si le penalty très généreusement accordé par M. Bieri suite à une malencontreuse faute de main de Suzuki peut être mis sur le coup de la malchance, les reprises de la tête victorieuses de Campana (35e) puis Gomes (81e) ne font que confirmer un problème que le LS a longtemps traîné la saison dernière déjà.
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Déficit de taille
«Nous entraînons pourtant régulièrement ce type de situations à l’entraînement, soupire Borenovic. Mais malgré cela, nous continuons à souffrir sur les balles arrêtées. Même si nous avons accusé un déficit de taille important face GC, nous nous devons d’être plus intransigeants et appliqués au marquage. On ne peut pas espérer gagner un match en encaissant trois buts.»
Un sacré souci que le LS avait en partie réussi à gommer grâce à l’arrivée de… l’attaquant Jonathan Bolingi, en février dernier. Et qu’il espère cette fois combler lorsque son successeur, Mayron George (189 cm), sera prêt à faire ses grands débuts.
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Husic, un titulaire en devenir
Mais le seul apport de l’international costaricien ne suffira probablement pas pour apporter à la défense lausannoise cette sérénité qui lui fait encore un peu défaut malgré le retour à ce système à trois hommes dans l’axe qui avait fait ses preuves l’an passé. Comme l’a promis Souleymane Cissé, le LS doit en effet encore accueillir au plus vite un latéral droit et un défenseur central expérimenté pour consolider une défense qui pourra désormais aussi compter sur l’apport du jeune et très prometteur Anel Husic, auteur de surcroît du but lausannois. Pour son tout premier match officiel avec les pros, le joueur formé au Team Vaud a confirmé, dans un contexte difficile, toutes les bonnes choses montrées lors des matches de préparation. «Il a été magnifique, sourit «Bobo». S’il continue de bien progresser et de s’entraîner avec le même sérieux, il deviendra très vite un vrai candidat à une place de titulaire.» Comme quoi tout n’a de loin pas été négatif du côté du LS, samedi au Letzigrund. Loin de là même
Battu 1-3 par GC malgré une prestation encourageante, le LS occupe désormais en solitaire le dernier rang en Super League.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 15h14
Auteur du but lausannois et d’une solide prestation défensive, Anel Husic a parfaitement réussi ses débuts avec l’équipe première du LS, malgré la défaite concédée face à GC.
Auteur du but lausannois et d’une solide prestation défensive, Anel Husic a parfaitement réussi ses débuts avec l’équipe première du LS, malgré la défaite concédée face à GC.
KEYSTONE
Au moment d’aborder la traditionnelle conférence de presse, une bonne vingtaine de minutes après le dernier coup de sifflet, Giorgio Contini et Ilija Borenovic arboraient le même visage fermé. Si la troisième défaite consécutive justifiait la mine grave du coach lausannois, son homologue zurichois ne semblait donc pas beaucoup plus satisfait malgré cette première victoire sur le banc de Grasshopper. «Ma seule vraie satisfaction de la soirée, c’est le résultat, expliquait l’ancien mentor de la Tuilière. Pour le reste, nous avons manqué de maîtrise dans le jeu. Nous devons, et pouvons, faire beaucoup mieux.»
Déçu que par le résultat
Le sentiment d’Ilija Borenovic était l’exact opposé. «Seul le score final me déçoit. Pour ce qui concerne le contenu, j’ai vu une nette progression par rapport à nos deux premières sorties. Cette fois, nous nous sommes créé beaucoup d’occasions et, sincèrement, je pense que nous aurions mérité beaucoup mieux que cette nouvelle défaite.»
Une impression partagée par la plupart des observateurs, qui ne change toutefois pas un bilan comptable un brin inquiétant. Avec ce zéro pointé après trois sorties – soit sept unités de moins que la saison passée –, le LS porte désormais en solitaire l’encombrante lanterne rouge de Super League. Une entame de saison que le club lausannois n’a apparemment dû connaître qu’à une seule et unique reprise au cours de sa longue histoire. Il y a huit ans, l’équipe alors dirigée par Laurent Roussey – puis par Henri Atamaniuk – ne s’en était d’ailleurs jamais remise pour finir son triste pensum par une relégation logique.
«Nous entraînons pourtant régulièrement ce type de situations à l’entraînement, soupire Borenovic. Mais malgré cela, nous continuons à souffrir sur les balles arrêtées.»
Ilija Borenovic, entraîneur du LS
Un scénario que ce LS version Ilija Borenovic a incontestablement les moyens d’éviter. À condition de continuer de montrer à chaque sortie le même état d’esprit, la même solidarité et la même envie de créer le danger que ce qu’il a longtemps proposé samedi au Letzigrund. Tout cela en faisant toutefois preuve de davantage d’efficacité face au but adverse et, surtout, d’une agressivité et d’une concentration supérieures en défense.
Samedi soir, les retrouvailles entre Ilija Borenovic (à droite) et Giorgio Contini ont été chaleureuses.
Samedi soir, les retrouvailles entre Ilija Borenovic (à droite) et Giorgio Contini ont été chaleureuses.
KEYSTONE
Après avoir été surprise, sur des contres, à trois reprises contre St-Gall puis le FC Zurich, l’arrière-garde vaudoise a concédé ses trois buts face à GC sur des balles arrêtées. Si le penalty très généreusement accordé par M. Bieri suite à une malencontreuse faute de main de Suzuki peut être mis sur le coup de la malchance, les reprises de la tête victorieuses de Campana (35e) puis Gomes (81e) ne font que confirmer un problème que le LS a longtemps traîné la saison dernière déjà.
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Déficit de taille
«Nous entraînons pourtant régulièrement ce type de situations à l’entraînement, soupire Borenovic. Mais malgré cela, nous continuons à souffrir sur les balles arrêtées. Même si nous avons accusé un déficit de taille important face GC, nous nous devons d’être plus intransigeants et appliqués au marquage. On ne peut pas espérer gagner un match en encaissant trois buts.»
Un sacré souci que le LS avait en partie réussi à gommer grâce à l’arrivée de… l’attaquant Jonathan Bolingi, en février dernier. Et qu’il espère cette fois combler lorsque son successeur, Mayron George (189 cm), sera prêt à faire ses grands débuts.
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Husic, un titulaire en devenir
Mais le seul apport de l’international costaricien ne suffira probablement pas pour apporter à la défense lausannoise cette sérénité qui lui fait encore un peu défaut malgré le retour à ce système à trois hommes dans l’axe qui avait fait ses preuves l’an passé. Comme l’a promis Souleymane Cissé, le LS doit en effet encore accueillir au plus vite un latéral droit et un défenseur central expérimenté pour consolider une défense qui pourra désormais aussi compter sur l’apport du jeune et très prometteur Anel Husic, auteur de surcroît du but lausannois. Pour son tout premier match officiel avec les pros, le joueur formé au Team Vaud a confirmé, dans un contexte difficile, toutes les bonnes choses montrées lors des matches de préparation. «Il a été magnifique, sourit «Bobo». S’il continue de bien progresser et de s’entraîner avec le même sérieux, il deviendra très vite un vrai candidat à une place de titulaire.» Comme quoi tout n’a de loin pas été négatif du côté du LS, samedi au Letzigrund. Loin de là même
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Au LS, les chiffres inquiètent plus que la manière
André Boschetti Il y a 1 heure
Malgré une troisième défaite consécutive, concédée samedi face au FC Zurich, les Vaudois ont su montrer qu’ils sont sur la bonne voie.
undefined
Fournis par Le Matin undefined
Trois matches déjà et toujours pas le moindre point à son compteur. L’entame de championnat du Lausanne-Sport est de celles qui font peur au plus optimiste de ses supporters. Qui ont, de surcroît, bien plus l'habitude de voir le verre à moitié vide que plein.
Si l’on ne regarde que les chiffres bruts, il y a en effet de quoi être un peu inquiet, même si la saison ne fait que commencer. Avec ce zéro pointé en trois sorties - auquel, pour les plus pessimistes, on pourrait même ajouter les deux défaites enregistrées en fin d’exercice 2020-2021 -, les Vaudois ont «réussi» un vrai faux départ d’une extrême rareté dans l’histoire du club. Sans remonter jusqu’à Mathusalem, seul l’été 2013 avait été aussi pauvre. Et, pour mémoire, le LS alors dirigé par Laurent Roussey ne s’en était jamais remis malgré un changement d’entraîneur. Une relégation, avec seulement 24 points récoltés, avait sanctionné un parcours cauchemardesque.
Les Lausannois n’en sont heureusement pas là. Et pour remonter le moral un brin chancelant de ses troupes, Stjepan Kukuruzovic rappelle qu’il a vécu la même situation avec le FC Zurich, il y a quelques années. «Nous avions nous aussi perdu nos trois premières parties après avoir, comme le LS cette année, remporté presque tous nos matchs de préparation. Je ne me souviens plus à quelle place nous avions terminé le championnat, mais ce que je sais, c’est que nous n’avions pas été relégués.»
«Maintenant, il faut quand même admettre que nous sommes sous pression et qu’il faut réagir très vite.»
Le capitaine lausannois se dit certain que son équipe réussira elle aussi à s’extirper du bourbier dans lequel elle s’est fourrée. «Je ne cache pas que cette troisième défaite complique un peu plus notre situation, continue le capitaine lausannois. Mais notre performance contre GC, la meilleure depuis le début de la compétition, me laisse croire que nous sommes sur le bon chemin. Nous nous sommes créé beaucoup plus d’occasions et, avec un peu plus de réussite, nous aurions même pu remonter nos deux buts de retard avant de concéder le troisième. Maintenant, il faut quand même admettre que nous sommes sous pression et qu’il faut réagir très vite.»
Sur ce que le LS a montré contre GC et sa situation au classement, on ne peut que donner raison à Kukuruzovic. Au Letzigrund, contrairement à ce qu’il ont proposé lors de leurs deux premières sorties ratées, les Vaudois ont montré la réaction attendue. Tant au niveau du jeu que des occasions de but (six très nettes), ils se sont montrés supérieurs à leurs adversaires.
Mais si le LS est rentré bredouille, il y a bien sûr une raison. Une fois encore, il s’est montré trop beaucoup trop tendre devant un Thomas Castella – Mory Diaw était blessé – qui n’a pas eu le moindre arrêt digne de ce nom à effectuer. Malgré le retour bienvenu de cette défense à trois qui avait contribué à la très belle saison dernière, le problème – de longue date – dont souffrent les Lausannois sur les balles arrêtées a, une nouvelle fois, causé sa perte.
Deux renforts attendus
Sans trop insister sur le penalty accordé très généreusement par l’arbitre sur une malencontreuse faute de main de Suzuki, les deux autres buts zurichois, concédés de la tête sur un coup franc puis un corner, soulignent surtout la passivité et le manque de concentration d’une défense au sein de laquelle le néophyte Anel Husic (20 ans) a été de loin le plus fiable.
Deux semaines séparent le LS de son prochain match de championnat. Une parenthèse consacrée à la Coupe (à Echichens samedi) et surtout au travail quotidien pour que le prochain duel, contre le FC Bâle, soit un nouveau vrai départ. Un laps de temps qui permettra aussi à Souleymane Cissé d’offrir à son coach les deux derniers renforts promis: un latéral droit et un défenseur central expérimenté. Deux apports qui sont aujourd’hui indispensables.
André Boschetti Il y a 1 heure
Malgré une troisième défaite consécutive, concédée samedi face au FC Zurich, les Vaudois ont su montrer qu’ils sont sur la bonne voie.
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Fournis par Le Matin undefined
Trois matches déjà et toujours pas le moindre point à son compteur. L’entame de championnat du Lausanne-Sport est de celles qui font peur au plus optimiste de ses supporters. Qui ont, de surcroît, bien plus l'habitude de voir le verre à moitié vide que plein.
Si l’on ne regarde que les chiffres bruts, il y a en effet de quoi être un peu inquiet, même si la saison ne fait que commencer. Avec ce zéro pointé en trois sorties - auquel, pour les plus pessimistes, on pourrait même ajouter les deux défaites enregistrées en fin d’exercice 2020-2021 -, les Vaudois ont «réussi» un vrai faux départ d’une extrême rareté dans l’histoire du club. Sans remonter jusqu’à Mathusalem, seul l’été 2013 avait été aussi pauvre. Et, pour mémoire, le LS alors dirigé par Laurent Roussey ne s’en était jamais remis malgré un changement d’entraîneur. Une relégation, avec seulement 24 points récoltés, avait sanctionné un parcours cauchemardesque.
Les Lausannois n’en sont heureusement pas là. Et pour remonter le moral un brin chancelant de ses troupes, Stjepan Kukuruzovic rappelle qu’il a vécu la même situation avec le FC Zurich, il y a quelques années. «Nous avions nous aussi perdu nos trois premières parties après avoir, comme le LS cette année, remporté presque tous nos matchs de préparation. Je ne me souviens plus à quelle place nous avions terminé le championnat, mais ce que je sais, c’est que nous n’avions pas été relégués.»
«Maintenant, il faut quand même admettre que nous sommes sous pression et qu’il faut réagir très vite.»
Le capitaine lausannois se dit certain que son équipe réussira elle aussi à s’extirper du bourbier dans lequel elle s’est fourrée. «Je ne cache pas que cette troisième défaite complique un peu plus notre situation, continue le capitaine lausannois. Mais notre performance contre GC, la meilleure depuis le début de la compétition, me laisse croire que nous sommes sur le bon chemin. Nous nous sommes créé beaucoup plus d’occasions et, avec un peu plus de réussite, nous aurions même pu remonter nos deux buts de retard avant de concéder le troisième. Maintenant, il faut quand même admettre que nous sommes sous pression et qu’il faut réagir très vite.»
Sur ce que le LS a montré contre GC et sa situation au classement, on ne peut que donner raison à Kukuruzovic. Au Letzigrund, contrairement à ce qu’il ont proposé lors de leurs deux premières sorties ratées, les Vaudois ont montré la réaction attendue. Tant au niveau du jeu que des occasions de but (six très nettes), ils se sont montrés supérieurs à leurs adversaires.
Mais si le LS est rentré bredouille, il y a bien sûr une raison. Une fois encore, il s’est montré trop beaucoup trop tendre devant un Thomas Castella – Mory Diaw était blessé – qui n’a pas eu le moindre arrêt digne de ce nom à effectuer. Malgré le retour bienvenu de cette défense à trois qui avait contribué à la très belle saison dernière, le problème – de longue date – dont souffrent les Lausannois sur les balles arrêtées a, une nouvelle fois, causé sa perte.
Deux renforts attendus
Sans trop insister sur le penalty accordé très généreusement par l’arbitre sur une malencontreuse faute de main de Suzuki, les deux autres buts zurichois, concédés de la tête sur un coup franc puis un corner, soulignent surtout la passivité et le manque de concentration d’une défense au sein de laquelle le néophyte Anel Husic (20 ans) a été de loin le plus fiable.
Deux semaines séparent le LS de son prochain match de championnat. Une parenthèse consacrée à la Coupe (à Echichens samedi) et surtout au travail quotidien pour que le prochain duel, contre le FC Bâle, soit un nouveau vrai départ. Un laps de temps qui permettra aussi à Souleymane Cissé d’offrir à son coach les deux derniers renforts promis: un latéral droit et un défenseur central expérimenté. Deux apports qui sont aujourd’hui indispensables.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Échichens et l’Amical Saint-Prex rêvent de faire trembler les pros
Engagés en Coupe de Suisse ce week-end, les deux clubs de La Côte ont tiré le gros lot. Ils seront opposés respectivement à Lausanne et Servette. Rencontre avec deux présidents heureux.
Nicolas Jacquier Texte Jean-Paul Guinnard Photos
Bernard Brodard a longtemps joué en LNA, les plus anciens se souviennent de l’avoir vu évoluer avec Young Boys puis sous le maillot du LS jusqu’à la fin des années 80. C’est désormais en tant que président du FC Amical Saint-Prex (2e ligue inter) qu’il met les bouchées doubles. En début de semaine, c’est lui qui s’est retrouvé préposé au traçage du terrain avant de procéder, avec ses potes du comité, au montage de gradins provisoires. La réception dominicale (15 h) du Servette FC représente un événement pour le club de La Côte que seule la Coupe peut offrir. «Pour un club comme le nôtre, explique-t-il, je prends conscience que c’est un truc hors du commun. Pour nous, c’est plus que le match de l’année, c’est peut-être celui d’une vie, dans la mesure où jamais Saint-Prex ne s’est encore frotté dans son histoire à un club de Super League.»
Pour suivre ce 32e de finale inédit, classé comme une manifestation réunissant plus de 1000 personnes, il faudra montrer patte blanche, présenter un certificat Covid ou un test PCR valide à l’entrée. Si la location, avec 550 billets vendus, peine à décoller à 48 heures du coup d’envoi, les caisses resteront ouvertes le jour du match. «On sort d’un été maudit qui, longtemps, n’a d’ailleurs pas existé. On n’a déjà pas pu fêter le 1er Août, on espère se rattraper le 15 août! Tout le monde est émoustillé.» Cela commence par les joueurs de Mario Chedly, de retour aux affaires. «Les derniers vacanciers sont rentrés. À l’entraînement, ce sont des lions», assure le boss de Marcy.
Avec l’aide du LS
À Échichens, son homologue Michel Cruchon (63 ans) ressent la même émulation avant le derby contre Lausanne, fixé la veille à 17h30. Là aussi, le sort a fait une fleur au club local. «Même si la crise sanitaire complique tout, on ne pouvait pas rêver d’un meilleur tirage, convient le président-viticulteur. On le voit dans l’intérêt des gens, qui sont beaucoup plus réceptifs.» Ce week-end, une centaine de bénévoles s’activera autour du terrain et des buvettes pour assurer le succès d’une manifestation dont le budget avoisine les 10’000 francs. Dans la colonne dépenses figurent la sécurité et les frais d’arbitrage (plusieurs milliers de francs), à la charge de l’hôte.
Le club des hauts de Morges a heureusement pu compter sur la précieuse collaboration de son prestigieux voisin de la Tuilière, notamment au niveau de la billetterie. «Lausanne nous prête aussi ses scanners (ndlr: pour contrôler les entrées) ainsi que son speaker!» Dans les deux cas, il faut jongler avec les concepts sanitaires, les autorisations et les certificats Covid. «Même les joueurs doivent s’y soumettre. Sinon, il n’y a pas de match»
Limité à 2000 spectateurs
Au Grand Record, on ne battra pas samedi le record d’affluence (2700 spectateurs), détenu depuis 1991 par un match de Coupe d’été du LS. À Échichens, la capacité du stade a été volontairement limitée à 2000 places. «Pour le confort des spectateurs, précise son président, on n’ira sans doute pas au-delà si tant est que la demande nous y pousserait»
Distants de moins de 10 kilomètres, les deux clubs caressent le même rêve inavouable. De là à parler ouvertement d’exploit? «Ce serait déjà bien si l’on pouvait faire durer le suspense, répond Michel Cruchon, rencontré en pleins préparatifs. On sait que le visiteur ne respire pas la pleine confiance.» Après trois défaites en championnat, Lausanne a encore été accroché en semaine par Échallens (0-0). «Il y a quand même quatre ligues d’écart, tempère notre interlocuteur. Il faudra éviter de se prendre une casquette. Après, on ne sait jamais Je serais déjà heureux si l’on s’inclinait 3-1. Mais je serais forcément aux anges si la victoire changeait de camp (rires).»
Habitué à affronter les espoirs «grenat» en championnat, Saint-Prex réussira-t-il pour sa part à faire douter le visiteur genevois? «On ne peut pas sciemment imaginer que l’on va rivaliser avec Servette, répond son président. Seule la magie du moment pourra peut-être contribuer à créer l’incroyable exploit. On ne peut pas programmer la surprise, mais on a le droit d’en rêver.» Pour signer l’exploit du week-end, Bernard Brodard devra compter sur les parades de son beau-fils, Roland Müller, ex-portier du Servette avec lequel il a disputé 56 matches entre 2013 et 2016. «On a du sang grenat dans la famille», sourit l’ancien milieu de terrain.
Coach, grutier, fan de Bielsa et de Favre
Entraîneur du FC Échichens depuis 2018, Fabio De Almeida (35 ans) n’aura pas à prendre de la hauteur. C’est ce qu’il fait déjà au quotidien quand il s’installe, perché à 45 mètres, aux commandes de sa grue. Depuis une semaine, la pression monte. «On sent que ce n’est pas un match normal, dit-il. Des joueurs ont annulé leurs vacances, d’autres les ont avancées pour être là» Mais tous ne pourront pas figurer sur la feuille de match. Pour le coach, c’est un crève-cœur. «Tout le contingent mériterait d’être sur le terrain. Après ce que l’on a vécu avec le Covid, c’est une fête. Tout le monde aurait besoin d’y participer.»
Il y a aussi un match à préparer. «Au départ, il y a des amateurs d’un côté contre des pros de l’autre. Mais au coup d’envoi, ce sera onze contre onze.» Le coach du Grand Record est conscient que ses joueurs se retrouvent au pied d’un Everest. «On risque d’être à l’ouest du football que je préconise, redoute-t-il. La qualité de l’adversaire m’obligera à mettre mes principes de côté»
Fan de Marcelo Bielsa, qu’il est allé retrouver à Leeds, le natif de Porto voue aussi une admiration illimitée à Lucien Favre, qu’il rêve de rencontrer. Afin de provoquer le destin, il a même imaginé un stratagème: «Je sais que M. Favre fait beaucoup de vélo autour de chez lui. Quand je pars rejoindre des chantiers dans sa région, il m’arrive de faire un crochet par Saint-Barthélemy dans l’espoir de le croiser.» Et si un rendez-vous de Coupe favorisait la rencontre entre le jeune coach et son modèle? NJR
Engagés en Coupe de Suisse ce week-end, les deux clubs de La Côte ont tiré le gros lot. Ils seront opposés respectivement à Lausanne et Servette. Rencontre avec deux présidents heureux.
Nicolas Jacquier Texte Jean-Paul Guinnard Photos
Bernard Brodard a longtemps joué en LNA, les plus anciens se souviennent de l’avoir vu évoluer avec Young Boys puis sous le maillot du LS jusqu’à la fin des années 80. C’est désormais en tant que président du FC Amical Saint-Prex (2e ligue inter) qu’il met les bouchées doubles. En début de semaine, c’est lui qui s’est retrouvé préposé au traçage du terrain avant de procéder, avec ses potes du comité, au montage de gradins provisoires. La réception dominicale (15 h) du Servette FC représente un événement pour le club de La Côte que seule la Coupe peut offrir. «Pour un club comme le nôtre, explique-t-il, je prends conscience que c’est un truc hors du commun. Pour nous, c’est plus que le match de l’année, c’est peut-être celui d’une vie, dans la mesure où jamais Saint-Prex ne s’est encore frotté dans son histoire à un club de Super League.»
Pour suivre ce 32e de finale inédit, classé comme une manifestation réunissant plus de 1000 personnes, il faudra montrer patte blanche, présenter un certificat Covid ou un test PCR valide à l’entrée. Si la location, avec 550 billets vendus, peine à décoller à 48 heures du coup d’envoi, les caisses resteront ouvertes le jour du match. «On sort d’un été maudit qui, longtemps, n’a d’ailleurs pas existé. On n’a déjà pas pu fêter le 1er Août, on espère se rattraper le 15 août! Tout le monde est émoustillé.» Cela commence par les joueurs de Mario Chedly, de retour aux affaires. «Les derniers vacanciers sont rentrés. À l’entraînement, ce sont des lions», assure le boss de Marcy.
Avec l’aide du LS
À Échichens, son homologue Michel Cruchon (63 ans) ressent la même émulation avant le derby contre Lausanne, fixé la veille à 17h30. Là aussi, le sort a fait une fleur au club local. «Même si la crise sanitaire complique tout, on ne pouvait pas rêver d’un meilleur tirage, convient le président-viticulteur. On le voit dans l’intérêt des gens, qui sont beaucoup plus réceptifs.» Ce week-end, une centaine de bénévoles s’activera autour du terrain et des buvettes pour assurer le succès d’une manifestation dont le budget avoisine les 10’000 francs. Dans la colonne dépenses figurent la sécurité et les frais d’arbitrage (plusieurs milliers de francs), à la charge de l’hôte.
Le club des hauts de Morges a heureusement pu compter sur la précieuse collaboration de son prestigieux voisin de la Tuilière, notamment au niveau de la billetterie. «Lausanne nous prête aussi ses scanners (ndlr: pour contrôler les entrées) ainsi que son speaker!» Dans les deux cas, il faut jongler avec les concepts sanitaires, les autorisations et les certificats Covid. «Même les joueurs doivent s’y soumettre. Sinon, il n’y a pas de match»
Limité à 2000 spectateurs
Au Grand Record, on ne battra pas samedi le record d’affluence (2700 spectateurs), détenu depuis 1991 par un match de Coupe d’été du LS. À Échichens, la capacité du stade a été volontairement limitée à 2000 places. «Pour le confort des spectateurs, précise son président, on n’ira sans doute pas au-delà si tant est que la demande nous y pousserait»
Distants de moins de 10 kilomètres, les deux clubs caressent le même rêve inavouable. De là à parler ouvertement d’exploit? «Ce serait déjà bien si l’on pouvait faire durer le suspense, répond Michel Cruchon, rencontré en pleins préparatifs. On sait que le visiteur ne respire pas la pleine confiance.» Après trois défaites en championnat, Lausanne a encore été accroché en semaine par Échallens (0-0). «Il y a quand même quatre ligues d’écart, tempère notre interlocuteur. Il faudra éviter de se prendre une casquette. Après, on ne sait jamais Je serais déjà heureux si l’on s’inclinait 3-1. Mais je serais forcément aux anges si la victoire changeait de camp (rires).»
Habitué à affronter les espoirs «grenat» en championnat, Saint-Prex réussira-t-il pour sa part à faire douter le visiteur genevois? «On ne peut pas sciemment imaginer que l’on va rivaliser avec Servette, répond son président. Seule la magie du moment pourra peut-être contribuer à créer l’incroyable exploit. On ne peut pas programmer la surprise, mais on a le droit d’en rêver.» Pour signer l’exploit du week-end, Bernard Brodard devra compter sur les parades de son beau-fils, Roland Müller, ex-portier du Servette avec lequel il a disputé 56 matches entre 2013 et 2016. «On a du sang grenat dans la famille», sourit l’ancien milieu de terrain.
Coach, grutier, fan de Bielsa et de Favre
Entraîneur du FC Échichens depuis 2018, Fabio De Almeida (35 ans) n’aura pas à prendre de la hauteur. C’est ce qu’il fait déjà au quotidien quand il s’installe, perché à 45 mètres, aux commandes de sa grue. Depuis une semaine, la pression monte. «On sent que ce n’est pas un match normal, dit-il. Des joueurs ont annulé leurs vacances, d’autres les ont avancées pour être là» Mais tous ne pourront pas figurer sur la feuille de match. Pour le coach, c’est un crève-cœur. «Tout le contingent mériterait d’être sur le terrain. Après ce que l’on a vécu avec le Covid, c’est une fête. Tout le monde aurait besoin d’y participer.»
Il y a aussi un match à préparer. «Au départ, il y a des amateurs d’un côté contre des pros de l’autre. Mais au coup d’envoi, ce sera onze contre onze.» Le coach du Grand Record est conscient que ses joueurs se retrouvent au pied d’un Everest. «On risque d’être à l’ouest du football que je préconise, redoute-t-il. La qualité de l’adversaire m’obligera à mettre mes principes de côté»
Fan de Marcelo Bielsa, qu’il est allé retrouver à Leeds, le natif de Porto voue aussi une admiration illimitée à Lucien Favre, qu’il rêve de rencontrer. Afin de provoquer le destin, il a même imaginé un stratagème: «Je sais que M. Favre fait beaucoup de vélo autour de chez lui. Quand je pars rejoindre des chantiers dans sa région, il m’arrive de faire un crochet par Saint-Barthélemy dans l’espoir de le croiser.» Et si un rendez-vous de Coupe favorisait la rencontre entre le jeune coach et son modèle? NJR
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les gars accrochez-vous ! Un article du 24Heures
«À la mi-temps, je ne retrouvais plus ma place dans le vestiaire»
Le milieu de terrain du LS, Joël Geissmann, victime d’une commotion le 17 décembre dernier à Vaduz, commence seulement à voir le bout d’un interminable tunnel.
André Boschetti
Mis à jour il y a 3 heures
Joël Geissmann, victime d’une commotion il y a bientôt huit mois, n’a toujours pas pu rejouer depuis.
VANESSA CARDOSO
Depuis des années, les commotions sont un véritable fléau pour les hockeyeurs ou les rugbymen, pour citer deux sports très pratiqués en Europe. Mais on oublie parfois que cette blessure, dont la guérison est non seulement très compliquée à prévoir mais surtout peut parfois laisser des séquelles à ceux qui en sont victimes, touche nombre d’autres sportifs. Dont les footballeurs. En Suisse , l’Argovien Joël Geissmann (28 ans) en est le dernier exemple en date. Témoignage.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Joël Geissmann, depuis près de huit mois, vous êtes absent en raison d’une commotion. Comment allez-vous?
Mieux, merci. Depuis trois semaines, je me sens enfin mieux après un effort physique. Je peux désormais bien travailler, mais toujours seul avec un physio. En septembre, j’espère rejoindre l’équipe pour les entraînements collectifs. Je ne me sens pas encore à 100% mais je progresse, ce qui est le plus important pour moi.
Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé ce 17 décembre à Vaduz?
Oui, et j’ai même, chez moi, les images de la scène. Il n’y a pas eu de choc spectaculaire, comme on peut parfois en voir. Ma tête a simplement heurté le sol après un contact avec Obexer.
Joël Geissmann – Carte de visiteAfficher plus
Vous êtes-vous tout de suite rendu compte que ça n’allait pas?
Non, et j’ai d’ailleurs disputé normalement les huit minutes qui restaient jusqu’à la mi-temps. Je les ai bien sûr revues et je semblais tout à fait normal. J’ai d’ailleurs même fait encore un ou deux coups de tête.
N’aurait-il pas été préférable de quitter immédiatement le terrain?
Bien sûr. On est toujours un peu plus intelligent après… Mais bon, comme sur le moment je me sentais plutôt bien, l’idée ne m’a même pas traversé l’esprit.
«Aujourd’hui, je suis déjà content de pouvoir m’entraîner chaque jour avec le physio. Je peux courir et faire des exercices de force sans en subir de conséquences négatives. C’est très encourageant. Les progrès sont là, mais on y verra plus clair d’ici à quelques semaines.»
Joël Geissmann, joueur du LS
Aviez-vous déjà souffert d’une commotion auparavant?
Non, jamais. Il m’était arrivé une ou deux fois d’avoir des petits chocs à la tête, mais après un jour de repos, j’ai toujours pu reprendre normalement.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Et ensuite que s’est-il passé durant la mi-temps à Vaduz?
C’est justement en rentrant au vestiaire que les choses ont commencé à empirer. Je n’y retrouvais plus ma place et les premiers vertiges sont apparus. Mais sans la moindre douleur à la tête. Je n’ai bien entendu pas repris la partie. Comme je ne suis pas quelqu’un de particulièrement douillet, je me suis dit que ça allait vite passer.
Ce qui n’a donc pas été le cas…
Non. Après un jour de repos, j’ai repris l’entraînement, mais ça n’allait vraiment pas. Après chaque petit effort, les vertiges recommençaient. Ma vision n’était plus tout à fait claire non plus et les maux de tête sont aussi devenus de plus en plus fréquents. Je me sentais capable de les supporter mais pas ces vertiges. Après un gros effort physique, j’avais même parfois envie de vomir. Raison pour laquelle j’ai dû tout arrêter après quelques jours.
Avez-vous consulté des spécialistes?
Oui, bien sûr. J’ai suivi plusieurs thérapies, vu des acupuncteurs, essayé l’hypnose, consulté un neurologue et d’autres médecins. Sans résultat. Un jour, on m’a même suggéré de rencontrer un chiropracteur, avec lequel j’ai passé une semaine en Valais. Il a trouvé une petite chose dans mon oreille interne, mais rien de spectaculaire ni de très précis.
En souffriez-vous dans votre vie quotidienne?
Pas vraiment. Je pouvais continuer de vivre presque normalement. Même pour regarder la TV, par exemple, ça ne me gênait pas. Les vertiges n’apparaissaient qu’après avoir fait un effort physique.
«Être durant des mois dans le flou, sans constater la moindre amélioration est très déstabilisant. Heureusement que je suis une personne positive et optimiste de nature.»
Joël Geissmann
Quand les choses se sont-elles améliorées?
Il y a deux mois environ, je me suis rendu à Zurich, dans un centre spécialisé dans les commotions. Après avoir passé différents tests, ils ont découvert que je souffrais d’un dérèglement au niveau du système nerveux. Ils m’ont préparé un programme approprié et mon état a commencé à gentiment s’améliorer.
Vous voyez enfin le bout du tunnel, non?
Oui, mais je préfère rester prudent. Aujourd’hui, je suis déjà content de pouvoir m’entraîner chaque jour avec le physio. Je peux courir et faire des exercices de force sans en subir de conséquences négatives. C’est très encourageant. Les progrès sont là, mais on y verra plus clair d’ici à quelques semaines.
Malgré les nombreuses incertitudes et des moments pénibles, Joël Geissmann a toujours gardé le moral.
VANESSA CARDOSO
Y a-t-il eu des moments où vous avez imaginé le pire?
Bien sûr. On ne m’a jamais donné de date ni de garantie absolue que tous ces problèmes allaient disparaître. Si on se casse une jambe, par exemple, le médecin peut prévoir la durée de ton indisponibilité. Pas pour une commotion. Être durant des mois dans le flou, sans constater la moindre amélioration est très déstabilisant. Heureusement que je suis une personne positive et optimiste de nature. Cela m’a permis d’accepter cette situation, même si j’avoue qu’il a parfois été difficile de garder le moral.
Vous sentez-vous encore loin d’être à 100%?
Non mais j’ai la sensation depuis une semaine que je suis très proche de me sentir aussi bien qu’avant ma blessure. Physiquement, je ne me sens pas encore en pleine forme, ce qui est logique.
Ne craignez-vous pas une légère appréhension lorsqu’il s’agira de retrouver le terrain, avec tous les contacts auxquels vous aurez droit et les inévitables coups de tête?
Pas du tout. Lorsque je me sentirai prêt, je suis certain que je jouerai sans la moindre appréhension. Je ne suis pas le genre de gars qui se pose mille questions. Mais pour cela, il faudrait juste que tous les symptômes disparaissent.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Votre objectif est-il de retrouver les terrains de Super League en janvier?
Je me suis fixé comme but d’y arriver un peu avant. Si je peux rejouer cette année, je serai comblé.
Avez-vous reçu beaucoup de soutien durant cette période compliquée?
Oui, et je dois souligner que le LS ne m’a jamais mis la moindre pression pour que je revienne au plus vite. Souleymane Cissé n’a d’ailleurs cessé de me répéter que c’est une blessure délicate et que je devais prendre mon temps et toutes les précautions pour bien guérir. Ses paroles ont été très importantes pour moi.
En juin prochain, vous serez en fin de contrat. N’est-ce pas une petite pression pour rejouer au plus vite?
Sincèrement, je n’y pense pas du tout. Pour moi, la seule chose qui m’importe est de retrouver la forme et de revenir sur le terrain. Le reste suivra.
Pensez-vous que cette blessure a changé quelque chose en vous?
Non, si ce n’est que je suis encore plus conscient qu’avant que la santé est la chose la plus importante qui soit. Sans elle, il est difficile d’avoir du plaisir. Cela dit, il est clair que cette expérience va me marquer. Et me motiver pour revenir encore plus fort qu’avant.
Publié aujourd’hui à 18h52
«À la mi-temps, je ne retrouvais plus ma place dans le vestiaire»
Le milieu de terrain du LS, Joël Geissmann, victime d’une commotion le 17 décembre dernier à Vaduz, commence seulement à voir le bout d’un interminable tunnel.
André Boschetti
Mis à jour il y a 3 heures
Joël Geissmann, victime d’une commotion il y a bientôt huit mois, n’a toujours pas pu rejouer depuis.
VANESSA CARDOSO
Depuis des années, les commotions sont un véritable fléau pour les hockeyeurs ou les rugbymen, pour citer deux sports très pratiqués en Europe. Mais on oublie parfois que cette blessure, dont la guérison est non seulement très compliquée à prévoir mais surtout peut parfois laisser des séquelles à ceux qui en sont victimes, touche nombre d’autres sportifs. Dont les footballeurs. En Suisse , l’Argovien Joël Geissmann (28 ans) en est le dernier exemple en date. Témoignage.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Joël Geissmann, depuis près de huit mois, vous êtes absent en raison d’une commotion. Comment allez-vous?
Mieux, merci. Depuis trois semaines, je me sens enfin mieux après un effort physique. Je peux désormais bien travailler, mais toujours seul avec un physio. En septembre, j’espère rejoindre l’équipe pour les entraînements collectifs. Je ne me sens pas encore à 100% mais je progresse, ce qui est le plus important pour moi.
Vous souvenez-vous de ce qui s’est passé ce 17 décembre à Vaduz?
Oui, et j’ai même, chez moi, les images de la scène. Il n’y a pas eu de choc spectaculaire, comme on peut parfois en voir. Ma tête a simplement heurté le sol après un contact avec Obexer.
Joël Geissmann – Carte de visiteAfficher plus
Vous êtes-vous tout de suite rendu compte que ça n’allait pas?
Non, et j’ai d’ailleurs disputé normalement les huit minutes qui restaient jusqu’à la mi-temps. Je les ai bien sûr revues et je semblais tout à fait normal. J’ai d’ailleurs même fait encore un ou deux coups de tête.
N’aurait-il pas été préférable de quitter immédiatement le terrain?
Bien sûr. On est toujours un peu plus intelligent après… Mais bon, comme sur le moment je me sentais plutôt bien, l’idée ne m’a même pas traversé l’esprit.
«Aujourd’hui, je suis déjà content de pouvoir m’entraîner chaque jour avec le physio. Je peux courir et faire des exercices de force sans en subir de conséquences négatives. C’est très encourageant. Les progrès sont là, mais on y verra plus clair d’ici à quelques semaines.»
Joël Geissmann, joueur du LS
Aviez-vous déjà souffert d’une commotion auparavant?
Non, jamais. Il m’était arrivé une ou deux fois d’avoir des petits chocs à la tête, mais après un jour de repos, j’ai toujours pu reprendre normalement.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Et ensuite que s’est-il passé durant la mi-temps à Vaduz?
C’est justement en rentrant au vestiaire que les choses ont commencé à empirer. Je n’y retrouvais plus ma place et les premiers vertiges sont apparus. Mais sans la moindre douleur à la tête. Je n’ai bien entendu pas repris la partie. Comme je ne suis pas quelqu’un de particulièrement douillet, je me suis dit que ça allait vite passer.
Ce qui n’a donc pas été le cas…
Non. Après un jour de repos, j’ai repris l’entraînement, mais ça n’allait vraiment pas. Après chaque petit effort, les vertiges recommençaient. Ma vision n’était plus tout à fait claire non plus et les maux de tête sont aussi devenus de plus en plus fréquents. Je me sentais capable de les supporter mais pas ces vertiges. Après un gros effort physique, j’avais même parfois envie de vomir. Raison pour laquelle j’ai dû tout arrêter après quelques jours.
Avez-vous consulté des spécialistes?
Oui, bien sûr. J’ai suivi plusieurs thérapies, vu des acupuncteurs, essayé l’hypnose, consulté un neurologue et d’autres médecins. Sans résultat. Un jour, on m’a même suggéré de rencontrer un chiropracteur, avec lequel j’ai passé une semaine en Valais. Il a trouvé une petite chose dans mon oreille interne, mais rien de spectaculaire ni de très précis.
En souffriez-vous dans votre vie quotidienne?
Pas vraiment. Je pouvais continuer de vivre presque normalement. Même pour regarder la TV, par exemple, ça ne me gênait pas. Les vertiges n’apparaissaient qu’après avoir fait un effort physique.
«Être durant des mois dans le flou, sans constater la moindre amélioration est très déstabilisant. Heureusement que je suis une personne positive et optimiste de nature.»
Joël Geissmann
Quand les choses se sont-elles améliorées?
Il y a deux mois environ, je me suis rendu à Zurich, dans un centre spécialisé dans les commotions. Après avoir passé différents tests, ils ont découvert que je souffrais d’un dérèglement au niveau du système nerveux. Ils m’ont préparé un programme approprié et mon état a commencé à gentiment s’améliorer.
Vous voyez enfin le bout du tunnel, non?
Oui, mais je préfère rester prudent. Aujourd’hui, je suis déjà content de pouvoir m’entraîner chaque jour avec le physio. Je peux courir et faire des exercices de force sans en subir de conséquences négatives. C’est très encourageant. Les progrès sont là, mais on y verra plus clair d’ici à quelques semaines.
Malgré les nombreuses incertitudes et des moments pénibles, Joël Geissmann a toujours gardé le moral.
VANESSA CARDOSO
Y a-t-il eu des moments où vous avez imaginé le pire?
Bien sûr. On ne m’a jamais donné de date ni de garantie absolue que tous ces problèmes allaient disparaître. Si on se casse une jambe, par exemple, le médecin peut prévoir la durée de ton indisponibilité. Pas pour une commotion. Être durant des mois dans le flou, sans constater la moindre amélioration est très déstabilisant. Heureusement que je suis une personne positive et optimiste de nature. Cela m’a permis d’accepter cette situation, même si j’avoue qu’il a parfois été difficile de garder le moral.
Vous sentez-vous encore loin d’être à 100%?
Non mais j’ai la sensation depuis une semaine que je suis très proche de me sentir aussi bien qu’avant ma blessure. Physiquement, je ne me sens pas encore en pleine forme, ce qui est logique.
Ne craignez-vous pas une légère appréhension lorsqu’il s’agira de retrouver le terrain, avec tous les contacts auxquels vous aurez droit et les inévitables coups de tête?
Pas du tout. Lorsque je me sentirai prêt, je suis certain que je jouerai sans la moindre appréhension. Je ne suis pas le genre de gars qui se pose mille questions. Mais pour cela, il faudrait juste que tous les symptômes disparaissent.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Votre objectif est-il de retrouver les terrains de Super League en janvier?
Je me suis fixé comme but d’y arriver un peu avant. Si je peux rejouer cette année, je serai comblé.
Avez-vous reçu beaucoup de soutien durant cette période compliquée?
Oui, et je dois souligner que le LS ne m’a jamais mis la moindre pression pour que je revienne au plus vite. Souleymane Cissé n’a d’ailleurs cessé de me répéter que c’est une blessure délicate et que je devais prendre mon temps et toutes les précautions pour bien guérir. Ses paroles ont été très importantes pour moi.
En juin prochain, vous serez en fin de contrat. N’est-ce pas une petite pression pour rejouer au plus vite?
Sincèrement, je n’y pense pas du tout. Pour moi, la seule chose qui m’importe est de retrouver la forme et de revenir sur le terrain. Le reste suivra.
Pensez-vous que cette blessure a changé quelque chose en vous?
Non, si ce n’est que je suis encore plus conscient qu’avant que la santé est la chose la plus importante qui soit. Sans elle, il est difficile d’avoir du plaisir. Cela dit, il est clair que cette expérience va me marquer. Et me motiver pour revenir encore plus fort qu’avant.
Publié aujourd’hui à 18h52
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pour le LS, la fête des voisins doit servir de déclic
Mal barré en Super League, le club de la Tuilière ne bombe pas le torse au moment d’affronter les amateurs d’Échichens. Ses joueurs savent-ils encore gagner?
Nicolas Jacquier
Si son début de saison n’avait pas été aussi calamiteux, Lausanne n’aurait rien à craindre ce samedi du FC Échichens. Ses joueurs se seraient présentés en sifflotant au terrain du Grand Record à l’enseigne d’un 32e de finale de Coupe qui, pour le coup, aurait sûrement ressemblé à une pure formalité vite expédiée.
Dans la réalité, ce ne sera peut-être pas le cas. Lanterne rouge de Super League avec un zéro pointé, le visiteur de la Tuilière respire tout sauf la sérénité; de quoi en tous les cas trembler, même très légèrement, avant le coup d’envoi devant un «ogre» de 2e ligue inter Et ce n’est pas le galop amical organisé en milieu de semaine contre Échallens (1re ligue) qui a contribué à rassurer les esprits et à cimenter une confiance manifestement en lambeaux: le LS n’a pu y faire qu’un modeste et plutôt inquiétant 0-0 contre une formation n’ayant pas encore repris son championnat.
Alors, c’est quoi le problème? Si tout n’est pas à jeter, trop de manquements sont venus plomber le début de saison du LS. «Résumer les raisons de cette situation ne se fait pas en une phrase, explique Ilija Borenovic. Il n’y a pas qu’un problème mais l’existence de petits problèmes qui se sont ajoutés les uns aux autres. On savait qu’une telle série négative pouvait se produire. L’ennui, c’est le timing. Mais nous ne sommes pas les seuls dans la gonfle. Young Boys n’a récolté que quatre points. Ce n’est pas extraordinaire non plus»
Lausanne n’a plus gagné depuis le 12 mai
Convaincu d’être dans le juste, le nouveau coach n’entend pas dévier de sa ligne. «Je garde le cap, sereinement. Je sais où l’on doit arriver. Cette équipe-là a la capacité de réaliser des trucs.»
D’une saison à l’autre et d’un entraîneur (Contini) à l’autre (Borenovic), le nouveau pensionnaire de la Tuilière reste sur cinq défaites consécutives en championnat. Il faut remonter au 12 mai pour trouver trace du dernier succès du LS en match officiel - 4-1 contre Servette à la Praille. Voilà qui ne colle pas à ses ambitions. «L’histoire nous appartient», est-il pourtant fièrement rappelé sur son site officiel. Actuellement, on est loin du slogan. L’exigeant public de la Tuilière attend autre chose que des promesses et des artifices marketing.
Dans un contexte particulier - celui de retrouvailles entre amis partageant jusqu’aux mêmes couleurs bleu et blanc -, la Coupe peut faire office de nouveau départ. Échichens appartient à la communauté élargie du LS, les deux clubs s’apprécient et collaborent. Le visiteur sait qu’il jouera son destin estival dans ce derby des familles. «Quand tu es favori, le match dépend plus de toi que de l’adversaire. Notre sérieux et notre engagement en conditionneront le scénario. C’est à nous de décider quel genre de rencontre l’on veut vivre.»
«On pourrait souffrir»
Rappelée par Borenovic, une certitude s’impose déjà: «Cela ne sera peut-être pas de la rigolade Si Lausanne ne met pas les ingrédients nécessaires, on pourrait souffrir.» Or, le club de la capitale olympique ne peut se permettre de snober la Coupe, une compétition qu’il n’a plus remportée depuis 1999 et qui reste le moyen le plus rapide d’entrer dans l’Europe pour son vainqueur (six tours).
Il suffit parfois de peu de choses pour provoquer un déclic salvateur. Pour le LS, la fête des voisins à Échichens doit constituer ce déclic. Parce que sinon…
Un bataillon vaudois
Qui succédera au FC Lucerne au palmarès de la Coupe de Suisse? Sur la ligne de départ, ils sont 64 à pouvoir en rêver. Parmi ceux-ci ne figurent pas moins de neuf clubs vaudois, allant de la 2e ligue (Dardania) à la Super League (Lausanne). C’est sans conteste le plus gros contingent du pays, devant Saint-Gall et Zurich, avec l’un et l’autre six représentants. Ailleurs en Suisse romande, Fribourg, Neuchâtel, le Valais et le Jura ne comptent chacun que deux clubs alors que Genève en place quatre. Des engagés vaudois, combien se retrouveront-ils au prochain tour? Suspense.
Au stade des 32es de finale, les surprises sont plutôt rares. En épluchant les statistiques depuis dix ans, on s’aperçoit que seules trois formations de Super League ont mordu la poussière d’entrée: Servette (sorti à Cham) et Lucerne (éliminé à Delémont) en 2012, ainsi que Thoune, victime de Kriens en 2016. NJA
Mal barré en Super League, le club de la Tuilière ne bombe pas le torse au moment d’affronter les amateurs d’Échichens. Ses joueurs savent-ils encore gagner?
Nicolas Jacquier
Si son début de saison n’avait pas été aussi calamiteux, Lausanne n’aurait rien à craindre ce samedi du FC Échichens. Ses joueurs se seraient présentés en sifflotant au terrain du Grand Record à l’enseigne d’un 32e de finale de Coupe qui, pour le coup, aurait sûrement ressemblé à une pure formalité vite expédiée.
Dans la réalité, ce ne sera peut-être pas le cas. Lanterne rouge de Super League avec un zéro pointé, le visiteur de la Tuilière respire tout sauf la sérénité; de quoi en tous les cas trembler, même très légèrement, avant le coup d’envoi devant un «ogre» de 2e ligue inter Et ce n’est pas le galop amical organisé en milieu de semaine contre Échallens (1re ligue) qui a contribué à rassurer les esprits et à cimenter une confiance manifestement en lambeaux: le LS n’a pu y faire qu’un modeste et plutôt inquiétant 0-0 contre une formation n’ayant pas encore repris son championnat.
Alors, c’est quoi le problème? Si tout n’est pas à jeter, trop de manquements sont venus plomber le début de saison du LS. «Résumer les raisons de cette situation ne se fait pas en une phrase, explique Ilija Borenovic. Il n’y a pas qu’un problème mais l’existence de petits problèmes qui se sont ajoutés les uns aux autres. On savait qu’une telle série négative pouvait se produire. L’ennui, c’est le timing. Mais nous ne sommes pas les seuls dans la gonfle. Young Boys n’a récolté que quatre points. Ce n’est pas extraordinaire non plus»
Lausanne n’a plus gagné depuis le 12 mai
Convaincu d’être dans le juste, le nouveau coach n’entend pas dévier de sa ligne. «Je garde le cap, sereinement. Je sais où l’on doit arriver. Cette équipe-là a la capacité de réaliser des trucs.»
D’une saison à l’autre et d’un entraîneur (Contini) à l’autre (Borenovic), le nouveau pensionnaire de la Tuilière reste sur cinq défaites consécutives en championnat. Il faut remonter au 12 mai pour trouver trace du dernier succès du LS en match officiel - 4-1 contre Servette à la Praille. Voilà qui ne colle pas à ses ambitions. «L’histoire nous appartient», est-il pourtant fièrement rappelé sur son site officiel. Actuellement, on est loin du slogan. L’exigeant public de la Tuilière attend autre chose que des promesses et des artifices marketing.
Dans un contexte particulier - celui de retrouvailles entre amis partageant jusqu’aux mêmes couleurs bleu et blanc -, la Coupe peut faire office de nouveau départ. Échichens appartient à la communauté élargie du LS, les deux clubs s’apprécient et collaborent. Le visiteur sait qu’il jouera son destin estival dans ce derby des familles. «Quand tu es favori, le match dépend plus de toi que de l’adversaire. Notre sérieux et notre engagement en conditionneront le scénario. C’est à nous de décider quel genre de rencontre l’on veut vivre.»
«On pourrait souffrir»
Rappelée par Borenovic, une certitude s’impose déjà: «Cela ne sera peut-être pas de la rigolade Si Lausanne ne met pas les ingrédients nécessaires, on pourrait souffrir.» Or, le club de la capitale olympique ne peut se permettre de snober la Coupe, une compétition qu’il n’a plus remportée depuis 1999 et qui reste le moyen le plus rapide d’entrer dans l’Europe pour son vainqueur (six tours).
Il suffit parfois de peu de choses pour provoquer un déclic salvateur. Pour le LS, la fête des voisins à Échichens doit constituer ce déclic. Parce que sinon…
Un bataillon vaudois
Qui succédera au FC Lucerne au palmarès de la Coupe de Suisse? Sur la ligne de départ, ils sont 64 à pouvoir en rêver. Parmi ceux-ci ne figurent pas moins de neuf clubs vaudois, allant de la 2e ligue (Dardania) à la Super League (Lausanne). C’est sans conteste le plus gros contingent du pays, devant Saint-Gall et Zurich, avec l’un et l’autre six représentants. Ailleurs en Suisse romande, Fribourg, Neuchâtel, le Valais et le Jura ne comptent chacun que deux clubs alors que Genève en place quatre. Des engagés vaudois, combien se retrouveront-ils au prochain tour? Suspense.
Au stade des 32es de finale, les surprises sont plutôt rares. En épluchant les statistiques depuis dix ans, on s’aperçoit que seules trois formations de Super League ont mordu la poussière d’entrée: Servette (sorti à Cham) et Lucerne (éliminé à Delémont) en 2012, ainsi que Thoune, victime de Kriens en 2016. NJA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/on-a-encore-du-travail-lausanne-souffre-a-echichens-en-coupe-id16752628.html
michel222- Date d'inscription : 01/07/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS qualifié sans convaincre
Au FC Échichens, la fierté l’emporte sur les petits regrets
Battu de peu (0-2) par le LS, l’épatant pensionnaire de 2eligue inter a su longtemps mener la vie dure à son prestigieux adversaire.
André Boschetti
Samedi, le derby entre Échichens et le Lausanne-Sport a offert aux 1200 curieux présents au Grand Record tous les ingrédients qui font la beauté et l’attrait d’un match de Coupe de Suisse: une ambiance sympathique et bon enfant, un magnifique terrain, un temps enfin estival et un duel à suspense entre deux adversaires désireux qui de se racheter, qui de proposer la meilleure opposition possible à un club qui évolue quatre niveaux au-dessus du sien.
Pour que cette superbe fin d’après-midi s’inscrive à jamais dans toutes les mémoires, il n’aura finalement manqué qu’un exploit du «petit». Cette sensation tant redoutée, ou espérée, c’est selon, les spectateurs ont d’ailleurs bien failli la vivre. Même si le LS s’était logiquement ménagé le plus grand nombre d’occasions de prendre les devants jusqu’à cette bicyclette salvatrice de Cameron Puertas (49e), Échichens s’est permis de longtemps faire douter son voisin. On peut d’ailleurs se demander comment aurait réagi ce LS timoré et en plein doute après une entame de championnat ratée -trois défaites et une dernière place en prime- s’il avait dû courir après le score.
Un scénario qui a été, par quatre fois(!), tout près de se produire. De belles occasions de peut-être donner un tour différent à cette rencontre, dont les deux plus nettes ont été manquées par le jeune et virevoltant Anasse Mehraz. «Sur la première (3e minute), raconte l’attaquant sans se départir de son sourire, je me présente seul face à Castella, mais au moment d’armer ma frappe, une petite poussette d’un défenseur lausannois me déstabilise un peu. Quant à la seconde (47e), un faux rebond modifie légèrement la trajectoire du ballon juste avant que je reprenne un centre en retrait parfait. Ces deux occasions ratées sont d’autant plus dommage que je suis certain que si cela avait été un simple match de championnat, j’aurais réussi à en mettre au moins une. Cela dit, il faut rester honnête et admettre que sur l’ensemble de la partie, la victoire du LS ne se discute pas, même si on s’attendait à une opposition un peu plus relevée de leur part.»
Le LS a donc dû compter sur trois prouesses de son gardien (3e, 15e et 16e) pour ne pas se compliquer davantage la tâche. «Je suis content de cette qualification car le contexte d’un match de Coupe est toujours spécial, soupirait l’entraîneur Ilija Borenovic. Surtout pour une équipe qui sort de trois défaites consécutives. À moins de prendre vite les devants au score, le scénario est souvent compliqué. Si notre première mi-temps a été décevante, je pense que nous avons plutôt bien fait notre travail après la pause.»
Un président comblé
Cette qualification ne convaincra certainement pas les supporters lausannois présents. Elle ne laisse également que peu de regrets à Michel Cruchon. «Ce que je retiens avant tout de cette magnifique journée, souligne le président d’Échichens, c’est la grande performance offerte par mon équipe. Je suis très fier d’elle et de notre coach, Fabio De Almeida, qui a le mérite de valoriser les joueurs avec lesquels il travaille. Il mériterait d’avoir une chance d’entraîner plus haut.»
Cette fête réussie doit donner des envies au FCÉchichens. «En héritant du LS nous avons eu beaucoup de chance, conclut Michel Cruchon. Cela faisait une quinzaine d’années que nous n’avions plus joué un tour principal de la Coupe. Et à l’époque, nous nous étions inclinés 5-0 face au Mont. Là, on a déjà fait beaucoup mieux.» Sans qu’il ne le dise, on sent que le président d’Échichens espère déjà ne pas avoir à attendre aussi longtemps pour revivre un tel moment magique.
Au FC Échichens, la fierté l’emporte sur les petits regrets
Battu de peu (0-2) par le LS, l’épatant pensionnaire de 2eligue inter a su longtemps mener la vie dure à son prestigieux adversaire.
André Boschetti
Samedi, le derby entre Échichens et le Lausanne-Sport a offert aux 1200 curieux présents au Grand Record tous les ingrédients qui font la beauté et l’attrait d’un match de Coupe de Suisse: une ambiance sympathique et bon enfant, un magnifique terrain, un temps enfin estival et un duel à suspense entre deux adversaires désireux qui de se racheter, qui de proposer la meilleure opposition possible à un club qui évolue quatre niveaux au-dessus du sien.
Pour que cette superbe fin d’après-midi s’inscrive à jamais dans toutes les mémoires, il n’aura finalement manqué qu’un exploit du «petit». Cette sensation tant redoutée, ou espérée, c’est selon, les spectateurs ont d’ailleurs bien failli la vivre. Même si le LS s’était logiquement ménagé le plus grand nombre d’occasions de prendre les devants jusqu’à cette bicyclette salvatrice de Cameron Puertas (49e), Échichens s’est permis de longtemps faire douter son voisin. On peut d’ailleurs se demander comment aurait réagi ce LS timoré et en plein doute après une entame de championnat ratée -trois défaites et une dernière place en prime- s’il avait dû courir après le score.
Un scénario qui a été, par quatre fois(!), tout près de se produire. De belles occasions de peut-être donner un tour différent à cette rencontre, dont les deux plus nettes ont été manquées par le jeune et virevoltant Anasse Mehraz. «Sur la première (3e minute), raconte l’attaquant sans se départir de son sourire, je me présente seul face à Castella, mais au moment d’armer ma frappe, une petite poussette d’un défenseur lausannois me déstabilise un peu. Quant à la seconde (47e), un faux rebond modifie légèrement la trajectoire du ballon juste avant que je reprenne un centre en retrait parfait. Ces deux occasions ratées sont d’autant plus dommage que je suis certain que si cela avait été un simple match de championnat, j’aurais réussi à en mettre au moins une. Cela dit, il faut rester honnête et admettre que sur l’ensemble de la partie, la victoire du LS ne se discute pas, même si on s’attendait à une opposition un peu plus relevée de leur part.»
Le LS a donc dû compter sur trois prouesses de son gardien (3e, 15e et 16e) pour ne pas se compliquer davantage la tâche. «Je suis content de cette qualification car le contexte d’un match de Coupe est toujours spécial, soupirait l’entraîneur Ilija Borenovic. Surtout pour une équipe qui sort de trois défaites consécutives. À moins de prendre vite les devants au score, le scénario est souvent compliqué. Si notre première mi-temps a été décevante, je pense que nous avons plutôt bien fait notre travail après la pause.»
Un président comblé
Cette qualification ne convaincra certainement pas les supporters lausannois présents. Elle ne laisse également que peu de regrets à Michel Cruchon. «Ce que je retiens avant tout de cette magnifique journée, souligne le président d’Échichens, c’est la grande performance offerte par mon équipe. Je suis très fier d’elle et de notre coach, Fabio De Almeida, qui a le mérite de valoriser les joueurs avec lesquels il travaille. Il mériterait d’avoir une chance d’entraîner plus haut.»
Cette fête réussie doit donner des envies au FCÉchichens. «En héritant du LS nous avons eu beaucoup de chance, conclut Michel Cruchon. Cela faisait une quinzaine d’années que nous n’avions plus joué un tour principal de la Coupe. Et à l’époque, nous nous étions inclinés 5-0 face au Mont. Là, on a déjà fait beaucoup mieux.» Sans qu’il ne le dise, on sent que le président d’Échichens espère déjà ne pas avoir à attendre aussi longtemps pour revivre un tel moment magique.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article du 24h du jour
Cissé explique pourquoi la patience sera récompensée
Malgré une entame très décevante du club vaudois de Super League, le directeur sportif reste confiant sur le potentiel d’une équipe qui sera encore renforcée.
Trois mois après avoir fêté son dernier succès en match officiel face à Servette, le Lausanne-Sport a enfin pu de nouveau quitter le terrain en vainqueur, samedi.
Avec à la clé une qualification, très laborieuse, face au FC Échichens (2e ligue inter), pour les seizièmes de finale de la Coupe – où ils se mesureront au FC Bulle (1re ligue) – qui n’atténue en rien les inquiétudes que nourrissent les supporters vaudois depuis la reprise. Bien au contraire.
Avant de partir à l’étranger avec l’espoir de finaliser deux dernières arrivées, Souleymane Cissé revient sur les raisons d’une première partie de saison manquée.
Rencontre avec les fans
Samedi, peu après la qualification du LS, le directeur sportif de la Tuilière s’est longuement entretenu avec quelques représentants des supporters.
«Je suis toujours ouvert à la discussion et c’est avec plaisir que je me suis entretenu avec eux. Comme je le leur ai dit, je comprends leur inquiétude mais je leur ai aussi demandé de ne pas dramatiser la situation. Nous ne sommes quand même pas largués avec 15 points de retard. Cela dit, je partage leur déception, car ce n’est pas l’entame de championnat que l’on espérait. Il ne faut pas oublier que l’équipe est très jeune et que le coach découvre une nouvelle réalité. L’équipe a besoin de temps pour trouver ses marques. Mais il est clair que les résultats doivent arriver, même si nous ne sommes pas encore dans l’urgence absolue. Dans ces moments difficiles, les joueurs ont surtout besoin de sentir que leurs supporters sont avec et non pas contre eux.»
La période la plus délicate?
L’an passé à pareille époque, le LS, alors néopromu, occupait la deuxième place du classement avec déjà sept unités à son compteur. Un départ canon qui contraste avec le zéro pointé actuel.
«Non, sourit Souleymane Cissé, ce moment n’est pas le plus délicat depuis mon arrivée ici. La saison passée, nous avions déjà traversé de similaires longues périodes sans victoire. Mais ce que l’on vit aujourd’hui n’a rien de comparable avec mes premières semaines à la Pontaise, lorsque l’équipe voyait peu à peu sa marge de 13 points fondre comme neige au soleil. Jusqu’à retrouver GC sur ses talons. Aujourd’hui, j’ai une grande confiance dans la capacité de réaction de ce groupe jeune et talentueux.»
Besoin de temps
Il y a quelques semaines seulement, Souleymane Cissé répétait que, selon lui, le groupe actuel était supérieur au précédent. Une conviction qu’il confirme.
«Potentiellement, le LS est meilleur aujourd’hui! Contrairement à l’an dernier, où les titulaires avaient une bonne longueur d’avance sur les remplaçants, ces derniers sont désormais des titulaires bis. Maintenant, il est évident que ces jeunes n’ont pas encore réussi à bien exprimer sur le terrain leurs qualités. Mais on sait pertinemment que l’on doit faire preuve de patience avant d’être récompensé. Prenez Guessand et Da Cunha. Je me souviens encore des remarques désobligeantes des gens après leur première apparition en tant que titulaires, contre Lugano (5e journée). Chacun a pu voir ensuite quelle a été leur progression au fil des semaines. Croyez-moi, les jeunes qui ont débarqué cet été sont tout aussi talentueux que les deux Niçois.»
Des cadres pas encore au niveau
Inchangée par rapport au dernier exercice, l’ossature de l’équipe actuelle repose sur les éléments confirmés que sont les deux gardiens, Jenz, Monteiro, Kukuruzovic, Puertas et Mahou. Or, exception faite de Diaw et Castella, les autres semblent à la peine depuis un mois.
«Je partage cet avis. Pour différentes raisons, ces cadres ne sont pas au niveau espéré, mais là encore ce n’est qu’une question de temps. Prenez Puertas, un joueur à l’état d’esprit irréprochable, un Lausannois dans l’âme qui est certainement le premier à souffrir de ne pas apporter à l’équipe ce qu’il espère; il va revenir très vite, j’en suis certain. Le groupe est sain, personne ne triche et l’envie de mieux faire est énorme. Une autre explication à ce départ poussif est la préparation estivale très lourde qu’a voulue notre coach et que certains n’ont peut-être pas encore digérée. Alors que la plupart de nos concurrents ont travaillé pour être au top dès le premier match, nous avons choisi de privilégier la forme physique du groupe sur la durée.»
Pelmard de Nice à… Bâle
L’annonce du prêt d’Andy Pelmard, de Nice – club partenaire du LS –, à Bâle est presque passée inaperçue dans un premier temps. Puis beaucoup moins depuis qu’on a pu constater les carences défensives lausannoises et les excellentes performances du jeune Français (21 ans) avec le FCB.
«Il était question qu’il nous rejoigne, explique Cissé, mais le joueur a tout simplement préféré jouer à Bâle qu’au LS. Un choix que je peux comprendre, puisqu’il lui offre la perspective de lutter pour le titre et de disputer une Coupe d’Europe. Des attraits que l’on ne peut pas encore lui proposer ici.»
Et les renforts suisses?
Parmi les sept nouvelles têtes lausannoises, une seule est issue du marché suisse, Zeki Amdouni. Pourquoi si peu?
«C’est très simple, soupire le DS de la Tuilière. Entre l’hiver dernier et cet été, nous nous sommes intéressés à plusieurs joueurs évoluant ici. Ensuite, nous avons formulé une offre intéressante financièrement aux clubs propriétaires, parfois même en atteignant le montant demandé dans un premier temps. Mais à chaque fois ils en voulaient toujours un peu plus. J’ai la désagréable impression qu’il existe un tarif spécial pour Ineos, en Suisse. Sachez quand même que Amdouni est le seul joueur pour lequel le LS a versé une somme de transfert cet été. Tous les autres sont arrivés gratuitement.»
Ilija Borenovic déjà en danger?
Sans que l’on aborde directement le sujet du coach, Souleymane Cissé évoque lui-même la situation d’Ilija Borenovic.
«Nous sommes très contents de lui. Nous en avons d’ailleurs parlé samedi encore avec Bob Ratcliffe, qui était présent à Échichens et notre président m’a confirmé avoir une totale confiance dans le staff actuel. Si les choses ne se sont pas bien passées jusque-là, nous sommes tous un peu responsables. «Bobo» pas plus qu’un autre. Personnellement, je l’accompagne comme je le faisais auparavant avec Giorgio. Quand j’entends que certains souhaitent déjà le voir partir, ça me fait bien sourire. Car ce sont les mêmes qui me demandaient la tête de Contini, il y a un an. Pour ensuite presque me reprocher de ne pas l’avoir conservé. Non, restons sérieux, ne paniquons pas et tout rentrera bientôt dans le bon ordre.»
Deux renforts sont attendus cette semaine
Il y a bientôt deux mois, alors que le LS commençait sa préparation sous les ordres d’Ilija Borenovic, Souleymane Cissé admettait vouloir encore compléter le contingent avec trois renforts de qualité, dont deux éléments expérimentés.
Le premier, Mayron George, est arrivé il y a trois semaines mais, à court de forme, l’attaquant n’a pu faire sa première apparition officielle que samedi à Échichens. Quant aux deux autres – un latéral droit et un défenseur central –, ils n’ont toujours pas débarqué à la Tuilière.
«Ce n’est plus qu’une question de jours, sourit le directeur sportif. J’espère bien finaliser au moins l’un des deux cette semaine déjà.»
Un «retard» que Cissé explique très simplement. «Prendre quelqu’un pour compléter le groupe ne nous intéresse pas. Nous recherchons un profil précis, surtout dans l’axe de la défense, qu’il n’est pas simple de trouver. Soit un joueur d’expérience capable d’apporter une vraie plus-value à un compartiment de jeu qui éprouve quelques problèmes inattendus ces dernières semaines.»
Pour ce qui concerne les débuts discrets de Mayron George, le dirigeant ne semble pas préoccupé du tout. «Il est arrivé après deux mois d’inactivité, dont un passé chez lui après avoir attrapé le Covid. Il lui faut seulement un peu de temps pour retrouver la forme qui lui avait permis de briller avec Pau (Ligue 2) ce printemps.»
Les sept buts réussis en 14 matches par l’international costaricien avaient alors largement contribué à sauver le club de la relégation.
Cissé explique pourquoi la patience sera récompensée
Malgré une entame très décevante du club vaudois de Super League, le directeur sportif reste confiant sur le potentiel d’une équipe qui sera encore renforcée.
Trois mois après avoir fêté son dernier succès en match officiel face à Servette, le Lausanne-Sport a enfin pu de nouveau quitter le terrain en vainqueur, samedi.
Avec à la clé une qualification, très laborieuse, face au FC Échichens (2e ligue inter), pour les seizièmes de finale de la Coupe – où ils se mesureront au FC Bulle (1re ligue) – qui n’atténue en rien les inquiétudes que nourrissent les supporters vaudois depuis la reprise. Bien au contraire.
Avant de partir à l’étranger avec l’espoir de finaliser deux dernières arrivées, Souleymane Cissé revient sur les raisons d’une première partie de saison manquée.
Rencontre avec les fans
Samedi, peu après la qualification du LS, le directeur sportif de la Tuilière s’est longuement entretenu avec quelques représentants des supporters.
«Je suis toujours ouvert à la discussion et c’est avec plaisir que je me suis entretenu avec eux. Comme je le leur ai dit, je comprends leur inquiétude mais je leur ai aussi demandé de ne pas dramatiser la situation. Nous ne sommes quand même pas largués avec 15 points de retard. Cela dit, je partage leur déception, car ce n’est pas l’entame de championnat que l’on espérait. Il ne faut pas oublier que l’équipe est très jeune et que le coach découvre une nouvelle réalité. L’équipe a besoin de temps pour trouver ses marques. Mais il est clair que les résultats doivent arriver, même si nous ne sommes pas encore dans l’urgence absolue. Dans ces moments difficiles, les joueurs ont surtout besoin de sentir que leurs supporters sont avec et non pas contre eux.»
La période la plus délicate?
L’an passé à pareille époque, le LS, alors néopromu, occupait la deuxième place du classement avec déjà sept unités à son compteur. Un départ canon qui contraste avec le zéro pointé actuel.
«Non, sourit Souleymane Cissé, ce moment n’est pas le plus délicat depuis mon arrivée ici. La saison passée, nous avions déjà traversé de similaires longues périodes sans victoire. Mais ce que l’on vit aujourd’hui n’a rien de comparable avec mes premières semaines à la Pontaise, lorsque l’équipe voyait peu à peu sa marge de 13 points fondre comme neige au soleil. Jusqu’à retrouver GC sur ses talons. Aujourd’hui, j’ai une grande confiance dans la capacité de réaction de ce groupe jeune et talentueux.»
Besoin de temps
Il y a quelques semaines seulement, Souleymane Cissé répétait que, selon lui, le groupe actuel était supérieur au précédent. Une conviction qu’il confirme.
«Potentiellement, le LS est meilleur aujourd’hui! Contrairement à l’an dernier, où les titulaires avaient une bonne longueur d’avance sur les remplaçants, ces derniers sont désormais des titulaires bis. Maintenant, il est évident que ces jeunes n’ont pas encore réussi à bien exprimer sur le terrain leurs qualités. Mais on sait pertinemment que l’on doit faire preuve de patience avant d’être récompensé. Prenez Guessand et Da Cunha. Je me souviens encore des remarques désobligeantes des gens après leur première apparition en tant que titulaires, contre Lugano (5e journée). Chacun a pu voir ensuite quelle a été leur progression au fil des semaines. Croyez-moi, les jeunes qui ont débarqué cet été sont tout aussi talentueux que les deux Niçois.»
Des cadres pas encore au niveau
Inchangée par rapport au dernier exercice, l’ossature de l’équipe actuelle repose sur les éléments confirmés que sont les deux gardiens, Jenz, Monteiro, Kukuruzovic, Puertas et Mahou. Or, exception faite de Diaw et Castella, les autres semblent à la peine depuis un mois.
«Je partage cet avis. Pour différentes raisons, ces cadres ne sont pas au niveau espéré, mais là encore ce n’est qu’une question de temps. Prenez Puertas, un joueur à l’état d’esprit irréprochable, un Lausannois dans l’âme qui est certainement le premier à souffrir de ne pas apporter à l’équipe ce qu’il espère; il va revenir très vite, j’en suis certain. Le groupe est sain, personne ne triche et l’envie de mieux faire est énorme. Une autre explication à ce départ poussif est la préparation estivale très lourde qu’a voulue notre coach et que certains n’ont peut-être pas encore digérée. Alors que la plupart de nos concurrents ont travaillé pour être au top dès le premier match, nous avons choisi de privilégier la forme physique du groupe sur la durée.»
Pelmard de Nice à… Bâle
L’annonce du prêt d’Andy Pelmard, de Nice – club partenaire du LS –, à Bâle est presque passée inaperçue dans un premier temps. Puis beaucoup moins depuis qu’on a pu constater les carences défensives lausannoises et les excellentes performances du jeune Français (21 ans) avec le FCB.
«Il était question qu’il nous rejoigne, explique Cissé, mais le joueur a tout simplement préféré jouer à Bâle qu’au LS. Un choix que je peux comprendre, puisqu’il lui offre la perspective de lutter pour le titre et de disputer une Coupe d’Europe. Des attraits que l’on ne peut pas encore lui proposer ici.»
Et les renforts suisses?
Parmi les sept nouvelles têtes lausannoises, une seule est issue du marché suisse, Zeki Amdouni. Pourquoi si peu?
«C’est très simple, soupire le DS de la Tuilière. Entre l’hiver dernier et cet été, nous nous sommes intéressés à plusieurs joueurs évoluant ici. Ensuite, nous avons formulé une offre intéressante financièrement aux clubs propriétaires, parfois même en atteignant le montant demandé dans un premier temps. Mais à chaque fois ils en voulaient toujours un peu plus. J’ai la désagréable impression qu’il existe un tarif spécial pour Ineos, en Suisse. Sachez quand même que Amdouni est le seul joueur pour lequel le LS a versé une somme de transfert cet été. Tous les autres sont arrivés gratuitement.»
Ilija Borenovic déjà en danger?
Sans que l’on aborde directement le sujet du coach, Souleymane Cissé évoque lui-même la situation d’Ilija Borenovic.
«Nous sommes très contents de lui. Nous en avons d’ailleurs parlé samedi encore avec Bob Ratcliffe, qui était présent à Échichens et notre président m’a confirmé avoir une totale confiance dans le staff actuel. Si les choses ne se sont pas bien passées jusque-là, nous sommes tous un peu responsables. «Bobo» pas plus qu’un autre. Personnellement, je l’accompagne comme je le faisais auparavant avec Giorgio. Quand j’entends que certains souhaitent déjà le voir partir, ça me fait bien sourire. Car ce sont les mêmes qui me demandaient la tête de Contini, il y a un an. Pour ensuite presque me reprocher de ne pas l’avoir conservé. Non, restons sérieux, ne paniquons pas et tout rentrera bientôt dans le bon ordre.»
Deux renforts sont attendus cette semaine
Il y a bientôt deux mois, alors que le LS commençait sa préparation sous les ordres d’Ilija Borenovic, Souleymane Cissé admettait vouloir encore compléter le contingent avec trois renforts de qualité, dont deux éléments expérimentés.
Le premier, Mayron George, est arrivé il y a trois semaines mais, à court de forme, l’attaquant n’a pu faire sa première apparition officielle que samedi à Échichens. Quant aux deux autres – un latéral droit et un défenseur central –, ils n’ont toujours pas débarqué à la Tuilière.
«Ce n’est plus qu’une question de jours, sourit le directeur sportif. J’espère bien finaliser au moins l’un des deux cette semaine déjà.»
Un «retard» que Cissé explique très simplement. «Prendre quelqu’un pour compléter le groupe ne nous intéresse pas. Nous recherchons un profil précis, surtout dans l’axe de la défense, qu’il n’est pas simple de trouver. Soit un joueur d’expérience capable d’apporter une vraie plus-value à un compartiment de jeu qui éprouve quelques problèmes inattendus ces dernières semaines.»
Pour ce qui concerne les débuts discrets de Mayron George, le dirigeant ne semble pas préoccupé du tout. «Il est arrivé après deux mois d’inactivité, dont un passé chez lui après avoir attrapé le Covid. Il lui faut seulement un peu de temps pour retrouver la forme qui lui avait permis de briller avec Pau (Ligue 2) ce printemps.»
Les sept buts réussis en 14 matches par l’international costaricien avaient alors largement contribué à sauver le club de la relégation.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Dans l article du 24heures on note que Bob était au stade d echichens samedi
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Et apparemment dans le vestiaire a la mi-temps pour pousser une soufflanteNataniel a écrit:Dans l article du 24heures on note que Bob était au stade d echichens samedi
rehn98- Date d'inscription : 01/07/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Bâle s’est métamorphosé sans casser sa tirelire
Dimanche, le LS accueille le leader, qui réalise un impressionnant sans-faute depuis le début de la saison. Grâce notamment à son implacable buteur, Arthur Cabral.
André Boschetti
Un carton plein contre un carton presque vide. On pourrait résumer de cette façon lapidaire le duel des extrêmes, au programme ce dimanche à la Tuilière, entre le LS et le FC Bâle. Au moment où les Vaudois espèrent enfin lancer leur saison, la petite victoire arrachée en Coupe de Suisse contre Échichens après trois défaites initiales ne pèse en effet pas bien lourd face à la magistrale série de neuf succès, en autant de matches, sur laquelle surfent les Bâlois depuis la reprise.
Même si l’équipe de Patrick Rahmen semblait d’emblée le seul véritable adversaire d’YB dans la course au titre, c’est bien la façon avec laquelle elle domine actuellement son sujet qui interpelle et séduit (ou effraie). «On sent que l’air que l’on respire à Bâle est très différent de celui de la saison dernière, analyse Gabet Chapuisat. Le passage un brin traumatisant de Ciriaco Sforza à la barre fait désormais partie du passé. Chaque joueur a du plaisir sur le terrain et montre beaucoup d’envie d’offrir le meilleur de lui-même. Et avec un tel état d’esprit, le changement se voit immédiatement, surtout lorsque l’on peut en plus compter sur quelques très bonnes individualités.»
Rage de vaincre retrouvée
Une renaissance que Giorgio Contini met aussi sur le compte d’une sérénité retrouvée dans les hautes sphères du club. «La petite guerre entre anciens et futurs propriétaires a certainement contribué à l’instabilité de l’équipe, l’an passé. Aujourd’hui, ces soucis n’existent plus, ce qui permet aux joueurs et au coach de se concentrer exclusivement sur le jeu.»
Mais de là à dire que le FCB est aujourd’hui le favori de Super League, il y a un pas que les deux techniciens ne franchissent pas encore. «Comme on l’a vu contre Hammarby jeudi, Bâle n’offre pas encore la maîtrise qui était la sienne à sa grande époque, souligne Gabet. YB reste le favori, selon moi. Mais, heureusement pour l’intérêt de la compétition, Bâle n’est plus très loin.» Un avis que partage l’entraîneur de GC. «Je donne encore un léger avantage à des Bernois qui possèdent un contingent un peu plus étoffé et cette si importante habitude gagner. Mais, comme on le constate depuis un mois, Bâle a pour lui une rage de vaincre et de regagner les sommets qui peuvent lui permettre de tout renverser.»
Ce qu’il a fait jusque-là malgré un onze de base qui n’a pas beaucoup changé. Si l’arrivée de Lang pour Widmer ne ressemble pas à une plus-value, celles d’Andy Pelmard et Sebastiano Esposito sont de vraies grosses valeurs ajoutées. «Et ces deux authentiques renforts sont autant de prêts gratuits, applaudit Chapuisat. Comme quoi ne pas avoir d’argent mais de bonnes idées peut parfois suffire.»
Mais force est de reconnaître que le FCB ne s’est pas non plus toujours imposé avec facilité. Notamment loin du Parc Saint-Jacques. «Lors de la première ronde, les Bâlois avaient gagné (0-2) chanceusement chez nous, rappelle le coach de GC. Alors que, poussés par leur public, ils ont l’habitude d’exercer d’entrée un gros pressing offensif à domicile, ils sont plus prudents à l’extérieur.»
«Même si l’équipe est bien équilibrée, souligne Gabet, son principal atout reste le duo Esposito-Cabral.» Le jeune Brésilien (23 ans), surtout, tient la forme de sa vie (12 buts et 6 passes décisives en 8 matches). «Il est prêt à faire le saut dans l’un des cinq grands championnats européens, assure Giorgio Contini. Sa vitesse, sa puissance, sa technique et son bon jeu aérien - sans compter la marge de progression qui est encore la sienne - pourraient déjà très bien s’y exprimer. Arthur Cabral est sans conteste l’attaquant le plus complet de Super League.»
Un pas que l’ex-joueur de Palmeiras pourrait franchir d’ici à une dizaine de jours. «Bâle n’a pas encore réglé ses soucis de trésorerie et si une bonne offre lui parvient (ndlr: une dizaine de millions), le club le vendra, c’est certain, assure le consultant de BlueSport. Et son éventuel départ pourrait un peu rebattre les cartes en Super League.»
Des titulaires au repos?
Une perte énorme que les Bâlois n’envisagent en aucun cas avant jeudi prochain et ce match retour contre Hammarby qui devrait leur valoir une qualification pour la phase de groupes de la Conference League. Et lui rapporter aussi quelques millions (trois ou quatre) supplémentaires qui feraient le bonheur du caissier. De là à imaginer que Patrick Rahmen profite du déplacement à la Tuilière pour laisser quelques titulaires au repos, il n’y a qu’un pas. «C’est possible, sourit Gabet Chapuisat, mais Esposito et Cabral, eux, seront là! Quoi qu’il en soit, le défi s’annonce très relevé pour le LS.»
Lausanne - Bâle, dimanche à 14 h 15
Les absents Geissmann, Turkes, Jenz et Koyalipou (blessés).
Record en vue Établi contre Saint-Gall, le record de 4632 spectateurs du stade de la Tuilière sera battu dimanche. Grâce aussi aux 600 fans bâlois qui occuperont l’intégralité du secteur réservé au club visiteur. Et à tous les supporters vaudois qui voudront non seulement voir la réaction du LS mais aussi l’équipe la plus impressionnante du pays depuis un mois.
Ilija Borenovic «La victoire en Coupe nous a fait du bien même si je n’ai jamais vu mes joueurs en panne de confiance après nos trois défaites initiales. Le groupe a bien travaillé cette semaine. Je le sens déterminé à inverser la tendance et à offrir à notre public une première victoire. Bâle n’est peut-être pas l’adversaire idéal mais cette équipe a aussi quelques faiblesses que nous chercherons à exploiter.» ABO
Dimanche, le LS accueille le leader, qui réalise un impressionnant sans-faute depuis le début de la saison. Grâce notamment à son implacable buteur, Arthur Cabral.
André Boschetti
Un carton plein contre un carton presque vide. On pourrait résumer de cette façon lapidaire le duel des extrêmes, au programme ce dimanche à la Tuilière, entre le LS et le FC Bâle. Au moment où les Vaudois espèrent enfin lancer leur saison, la petite victoire arrachée en Coupe de Suisse contre Échichens après trois défaites initiales ne pèse en effet pas bien lourd face à la magistrale série de neuf succès, en autant de matches, sur laquelle surfent les Bâlois depuis la reprise.
Même si l’équipe de Patrick Rahmen semblait d’emblée le seul véritable adversaire d’YB dans la course au titre, c’est bien la façon avec laquelle elle domine actuellement son sujet qui interpelle et séduit (ou effraie). «On sent que l’air que l’on respire à Bâle est très différent de celui de la saison dernière, analyse Gabet Chapuisat. Le passage un brin traumatisant de Ciriaco Sforza à la barre fait désormais partie du passé. Chaque joueur a du plaisir sur le terrain et montre beaucoup d’envie d’offrir le meilleur de lui-même. Et avec un tel état d’esprit, le changement se voit immédiatement, surtout lorsque l’on peut en plus compter sur quelques très bonnes individualités.»
Rage de vaincre retrouvée
Une renaissance que Giorgio Contini met aussi sur le compte d’une sérénité retrouvée dans les hautes sphères du club. «La petite guerre entre anciens et futurs propriétaires a certainement contribué à l’instabilité de l’équipe, l’an passé. Aujourd’hui, ces soucis n’existent plus, ce qui permet aux joueurs et au coach de se concentrer exclusivement sur le jeu.»
Mais de là à dire que le FCB est aujourd’hui le favori de Super League, il y a un pas que les deux techniciens ne franchissent pas encore. «Comme on l’a vu contre Hammarby jeudi, Bâle n’offre pas encore la maîtrise qui était la sienne à sa grande époque, souligne Gabet. YB reste le favori, selon moi. Mais, heureusement pour l’intérêt de la compétition, Bâle n’est plus très loin.» Un avis que partage l’entraîneur de GC. «Je donne encore un léger avantage à des Bernois qui possèdent un contingent un peu plus étoffé et cette si importante habitude gagner. Mais, comme on le constate depuis un mois, Bâle a pour lui une rage de vaincre et de regagner les sommets qui peuvent lui permettre de tout renverser.»
Ce qu’il a fait jusque-là malgré un onze de base qui n’a pas beaucoup changé. Si l’arrivée de Lang pour Widmer ne ressemble pas à une plus-value, celles d’Andy Pelmard et Sebastiano Esposito sont de vraies grosses valeurs ajoutées. «Et ces deux authentiques renforts sont autant de prêts gratuits, applaudit Chapuisat. Comme quoi ne pas avoir d’argent mais de bonnes idées peut parfois suffire.»
Mais force est de reconnaître que le FCB ne s’est pas non plus toujours imposé avec facilité. Notamment loin du Parc Saint-Jacques. «Lors de la première ronde, les Bâlois avaient gagné (0-2) chanceusement chez nous, rappelle le coach de GC. Alors que, poussés par leur public, ils ont l’habitude d’exercer d’entrée un gros pressing offensif à domicile, ils sont plus prudents à l’extérieur.»
«Même si l’équipe est bien équilibrée, souligne Gabet, son principal atout reste le duo Esposito-Cabral.» Le jeune Brésilien (23 ans), surtout, tient la forme de sa vie (12 buts et 6 passes décisives en 8 matches). «Il est prêt à faire le saut dans l’un des cinq grands championnats européens, assure Giorgio Contini. Sa vitesse, sa puissance, sa technique et son bon jeu aérien - sans compter la marge de progression qui est encore la sienne - pourraient déjà très bien s’y exprimer. Arthur Cabral est sans conteste l’attaquant le plus complet de Super League.»
Un pas que l’ex-joueur de Palmeiras pourrait franchir d’ici à une dizaine de jours. «Bâle n’a pas encore réglé ses soucis de trésorerie et si une bonne offre lui parvient (ndlr: une dizaine de millions), le club le vendra, c’est certain, assure le consultant de BlueSport. Et son éventuel départ pourrait un peu rebattre les cartes en Super League.»
Des titulaires au repos?
Une perte énorme que les Bâlois n’envisagent en aucun cas avant jeudi prochain et ce match retour contre Hammarby qui devrait leur valoir une qualification pour la phase de groupes de la Conference League. Et lui rapporter aussi quelques millions (trois ou quatre) supplémentaires qui feraient le bonheur du caissier. De là à imaginer que Patrick Rahmen profite du déplacement à la Tuilière pour laisser quelques titulaires au repos, il n’y a qu’un pas. «C’est possible, sourit Gabet Chapuisat, mais Esposito et Cabral, eux, seront là! Quoi qu’il en soit, le défi s’annonce très relevé pour le LS.»
Lausanne - Bâle, dimanche à 14 h 15
Les absents Geissmann, Turkes, Jenz et Koyalipou (blessés).
Record en vue Établi contre Saint-Gall, le record de 4632 spectateurs du stade de la Tuilière sera battu dimanche. Grâce aussi aux 600 fans bâlois qui occuperont l’intégralité du secteur réservé au club visiteur. Et à tous les supporters vaudois qui voudront non seulement voir la réaction du LS mais aussi l’équipe la plus impressionnante du pays depuis un mois.
Ilija Borenovic «La victoire en Coupe nous a fait du bien même si je n’ai jamais vu mes joueurs en panne de confiance après nos trois défaites initiales. Le groupe a bien travaillé cette semaine. Je le sens déterminé à inverser la tendance et à offrir à notre public une première victoire. Bâle n’est peut-être pas l’adversaire idéal mais cette équipe a aussi quelques faiblesses que nous chercherons à exploiter.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Et encore un article sur l’adversaire ! C’est vraiment n’importe quoi ce 24 heures !
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C’est vrai que c’est énervant, maintenant il faut reconnaître que le 24H a mieux couvert le LS cette semaine avec l’article sur Geissman et l’article avec Cissé.
C’est frustrant, mais sans eux, il n’y aurait aucun article sur le LS.
Le matin étant l’annonceur numéro un du fc Sion. Annonceur car ils en parlent sans cesse et de manière totalement inintéressante.
Ne lisant pas la TDG j’imagine qu’elle écrit principalement sur servette.
C’est frustrant, mais sans eux, il n’y aurait aucun article sur le LS.
Le matin étant l’annonceur numéro un du fc Sion. Annonceur car ils en parlent sans cesse et de manière totalement inintéressante.
Ne lisant pas la TDG j’imagine qu’elle écrit principalement sur servette.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Homer a écrit:C’est vrai que c’est énervant, maintenant il faut reconnaître que le 24H a mieux couvert le LS cette semaine avec l’article sur Geissman et l’article avec Cissé.
C’est frustrant, mais sans eux, il n’y aurait aucun article sur le LS.
Le matin étant l’annonceur numéro un du fc Sion. Annonceur car ils en parlent sans cesse et de manière totalement inintéressante.
Ne lisant pas la TDG j’imagine qu’elle écrit principalement sur servette.
C'est vrai que le traitement du LHC et du LS est totalement différent dans le 24Heures.
Peut-être que le journal et le club de hockey ont un accord (ou dira plutôt un partenariat pour être politiquement correct) du style articles contre info en prime, ou places VIP ou ... accord que n'a pas LS.
Peut-être qu'un insider pourrait nous transmettre cette info ? Il y a certainement quelque chose à faire de ce côté
Une autre piste, très probable aussi, c'est que le LS présenté cette saison (niveau pathétique et ambitions nulles) n'est pas très sexy ni vendeurs. Si je travaillais à 24Heures, je préférerais certainement suivre le LHC.
Les gars de chez nous jouent comme en 2 ème ligue et après on s'étonne qu'on ne parle pas de nous et qu'il n'y a personne dans les gradins.
Ceux qui vont mettre 30 ou 40.- pour le match de dimanche viendront sûrement pour voir le CFB !
HOP LS
Mange-gazon IV- Date d'inscription : 01/01/2021
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pour leur cause (24heures), ils doivent aussi couvrir Yverdon et SLO. LHC est le seul club vaudois de l'élite
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.google.com/amp/s/amp.bazonline.ch/der-verlaengerte-arm-des-trainers-319442903724
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/mory-diaw-oublions-le-passe-351266674907
michel222- Date d'inscription : 01/07/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le FC Bâle tenu en échec
Le Lausanne-Sport cueille un premier point qui vaut de l’or
Deux réussites de Mahou et Amdouni ont su répondre au doublé du Bâlois Cabral, dimanche après-midi à la Tuilière (2-2).
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h00
1 commentaire
1
Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
KEYSTONE
Avec un petit mois de retard sur l’horaire idéal, le Lausanne-Sport a enfin débloqué son compteur, dimanche.
Mais le point (mérité) arraché contre un FC Bâle qui sortait d’une impressionnante série de neuf victoires consécutives vaut bien plus que l’abandon d’une lanterne rouge que les Lausannois cèdent bien volontiers à Lucerne. Un adversaire auquel ils iront justement rendre une petite visite le week-end prochain.
Une rencontre déjà très importante que le LS abordera avec toute la confiance que lui apporte la très belle performance réussie face à l’équipe dominante de ce début de saison.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Difficile de dire si c’est l’effet bénéfique de la courte victoire en Coupe contre Echichens, la progression logique et attendue d’un groupe jeune et encore en pleine construction, ou si la discussion constructive que les joueurs ont récemment eue entre eux est la principale raison de cette métamorphose lausannoise.
Diaw joue les sauveurs
Peu importe finalement, car l’essentiel est bien d’avoir enfin vu la juste attitude, l’engagement et l’agressivité qu’il est indispensable que le LS propose cette saison s’il veut connaître autant, voire plus, de satisfactions que lors du dernier exercice.
Une implication de chacun et de tous les instants, qui a permis au LS de faire mieux que jeu égal avec Bâle, durant 80 bonnes minutes. Ensuite, il aura dû compter sur trois parades somptueuses de Mory Diaw (84e, 87e et 91e) et sur un raté inhabituel de l’impressionnant Arthur Cabral (85e) pour sauver cette précieuse unité.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
KEYSTONE
Mais jusqu’à ces dix dernières minutes stressantes pour le cœur des 5635 spectateurs présents à la Tuilière, le LS avait offert la prestation collective que l’on attendait d’une équipe talentueuse en quête de rachat. Solidaires et combatifs comme jamais encore cette saison, les Vaudois ont d’abord laissé faire leurs adversaires.
En pleine confiance, le FCB a alors peut-être un peu trop vite cru que cette dixième victoire leur tendait d’entrée les bras. Une légère suffisance dont profitait Hicham Mahou pour dévier au bon endroit un centre précis de Zohouri (9e).
Concentré et appliqué, l’inédit trio Sow-Monteiro-Husic annihilait sans trop de problèmes les velléités adverses. Et quand Esposito échappait à leur vigilance, Diaw était là pour y remédier (32e).
Un scénario parfait que le manque de lucidité de Monteiro face à l’astucieux Stocker faisait toutefois voler en éclats juste avant la pause, puisque Cabral transformait ensuite le penalty accordé après consultation de la VAR.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Sow et Husic remarquables
Entré en jeu cinq minutes plus tôt pour Mayron George, Zeki Amdouni démontre, comme un Hicham Mahou retrouvé, l’étendue des atouts offensifs dont dispose Ilija Borenovic. Car la première sortie en championnat de l’international costaricien a elle aussi été très positive.
Notamment sur les balles arrêtées, où il sait imposer sa force physique et son excellent jeu de tête. «Il n’est pas encore à 100% sur le plan physique, soulignait son entraîneur, mais j’ai beaucoup aimé son implication. Il a fait exactement ce que j’attendais de lui.»
L’autre grande satisfaction de la journée vient d’un trio défensif auquel l’enfer était promis face à l’armada offensive bâloise, emmenée par Cabral et Esposito.
Les performances solides des jeunes Vaudois Karim Sow (18 ans) et Anel Husic (20) montrent qu’un potentiel prometteur existe en défense aussi. Ce qui ne signifie aucunement que l’arrivée d’un défenseur central d’expérience n’est plus une nécessité absolue
Le Lausanne-Sport cueille un premier point qui vaut de l’or
Deux réussites de Mahou et Amdouni ont su répondre au doublé du Bâlois Cabral, dimanche après-midi à la Tuilière (2-2).
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h00
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Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
KEYSTONE
Avec un petit mois de retard sur l’horaire idéal, le Lausanne-Sport a enfin débloqué son compteur, dimanche.
Mais le point (mérité) arraché contre un FC Bâle qui sortait d’une impressionnante série de neuf victoires consécutives vaut bien plus que l’abandon d’une lanterne rouge que les Lausannois cèdent bien volontiers à Lucerne. Un adversaire auquel ils iront justement rendre une petite visite le week-end prochain.
Une rencontre déjà très importante que le LS abordera avec toute la confiance que lui apporte la très belle performance réussie face à l’équipe dominante de ce début de saison.
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Difficile de dire si c’est l’effet bénéfique de la courte victoire en Coupe contre Echichens, la progression logique et attendue d’un groupe jeune et encore en pleine construction, ou si la discussion constructive que les joueurs ont récemment eue entre eux est la principale raison de cette métamorphose lausannoise.
Diaw joue les sauveurs
Peu importe finalement, car l’essentiel est bien d’avoir enfin vu la juste attitude, l’engagement et l’agressivité qu’il est indispensable que le LS propose cette saison s’il veut connaître autant, voire plus, de satisfactions que lors du dernier exercice.
Une implication de chacun et de tous les instants, qui a permis au LS de faire mieux que jeu égal avec Bâle, durant 80 bonnes minutes. Ensuite, il aura dû compter sur trois parades somptueuses de Mory Diaw (84e, 87e et 91e) et sur un raté inhabituel de l’impressionnant Arthur Cabral (85e) pour sauver cette précieuse unité.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
KEYSTONE
Mais jusqu’à ces dix dernières minutes stressantes pour le cœur des 5635 spectateurs présents à la Tuilière, le LS avait offert la prestation collective que l’on attendait d’une équipe talentueuse en quête de rachat. Solidaires et combatifs comme jamais encore cette saison, les Vaudois ont d’abord laissé faire leurs adversaires.
En pleine confiance, le FCB a alors peut-être un peu trop vite cru que cette dixième victoire leur tendait d’entrée les bras. Une légère suffisance dont profitait Hicham Mahou pour dévier au bon endroit un centre précis de Zohouri (9e).
Concentré et appliqué, l’inédit trio Sow-Monteiro-Husic annihilait sans trop de problèmes les velléités adverses. Et quand Esposito échappait à leur vigilance, Diaw était là pour y remédier (32e).
Un scénario parfait que le manque de lucidité de Monteiro face à l’astucieux Stocker faisait toutefois voler en éclats juste avant la pause, puisque Cabral transformait ensuite le penalty accordé après consultation de la VAR.
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Sow et Husic remarquables
Entré en jeu cinq minutes plus tôt pour Mayron George, Zeki Amdouni démontre, comme un Hicham Mahou retrouvé, l’étendue des atouts offensifs dont dispose Ilija Borenovic. Car la première sortie en championnat de l’international costaricien a elle aussi été très positive.
Notamment sur les balles arrêtées, où il sait imposer sa force physique et son excellent jeu de tête. «Il n’est pas encore à 100% sur le plan physique, soulignait son entraîneur, mais j’ai beaucoup aimé son implication. Il a fait exactement ce que j’attendais de lui.»
L’autre grande satisfaction de la journée vient d’un trio défensif auquel l’enfer était promis face à l’armada offensive bâloise, emmenée par Cabral et Esposito.
Les performances solides des jeunes Vaudois Karim Sow (18 ans) et Anel Husic (20) montrent qu’un potentiel prometteur existe en défense aussi. Ce qui ne signifie aucunement que l’arrivée d’un défenseur central d’expérience n’est plus une nécessité absolue
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le FC Bâle tenu en échec
Le Lausanne-Sport cueille un premier point qui vaut de l’or
Deux réussites de Mahou et Amdouni ont su répondre au doublé du Bâlois Cabral, dimanche après-midi à la Tuilière (2-2).
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h00
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1
Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
KEYSTONE
Avec un petit mois de retard sur l’horaire idéal, le Lausanne-Sport a enfin débloqué son compteur, dimanche.
Mais le point (mérité) arraché contre un FC Bâle qui sortait d’une impressionnante série de neuf victoires consécutives vaut bien plus que l’abandon d’une lanterne rouge que les Lausannois cèdent bien volontiers à Lucerne. Un adversaire auquel ils iront justement rendre une petite visite le week-end prochain.
Une rencontre déjà très importante que le LS abordera avec toute la confiance que lui apporte la très belle performance réussie face à l’équipe dominante de ce début de saison.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Difficile de dire si c’est l’effet bénéfique de la courte victoire en Coupe contre Echichens, la progression logique et attendue d’un groupe jeune et encore en pleine construction, ou si la discussion constructive que les joueurs ont récemment eue entre eux est la principale raison de cette métamorphose lausannoise.
Diaw joue les sauveurs
Peu importe finalement, car l’essentiel est bien d’avoir enfin vu la juste attitude, l’engagement et l’agressivité qu’il est indispensable que le LS propose cette saison s’il veut connaître autant, voire plus, de satisfactions que lors du dernier exercice.
Une implication de chacun et de tous les instants, qui a permis au LS de faire mieux que jeu égal avec Bâle, durant 80 bonnes minutes. Ensuite, il aura dû compter sur trois parades somptueuses de Mory Diaw (84e, 87e et 91e) et sur un raté inhabituel de l’impressionnant Arthur Cabral (85e) pour sauver cette précieuse unité.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
KEYSTONE
Mais jusqu’à ces dix dernières minutes stressantes pour le cœur des 5635 spectateurs présents à la Tuilière, le LS avait offert la prestation collective que l’on attendait d’une équipe talentueuse en quête de rachat. Solidaires et combatifs comme jamais encore cette saison, les Vaudois ont d’abord laissé faire leurs adversaires.
En pleine confiance, le FCB a alors peut-être un peu trop vite cru que cette dixième victoire leur tendait d’entrée les bras. Une légère suffisance dont profitait Hicham Mahou pour dévier au bon endroit un centre précis de Zohouri (9e).
Concentré et appliqué, l’inédit trio Sow-Monteiro-Husic annihilait sans trop de problèmes les velléités adverses. Et quand Esposito échappait à leur vigilance, Diaw était là pour y remédier (32e).
Un scénario parfait que le manque de lucidité de Monteiro face à l’astucieux Stocker faisait toutefois voler en éclats juste avant la pause, puisque Cabral transformait ensuite le penalty accordé après consultation de la VAR.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Sow et Husic remarquables
Entré en jeu cinq minutes plus tôt pour Mayron George, Zeki Amdouni démontre, comme un Hicham Mahou retrouvé, l’étendue des atouts offensifs dont dispose Ilija Borenovic. Car la première sortie en championnat de l’international costaricien a elle aussi été très positive.
Notamment sur les balles arrêtées, où il sait imposer sa force physique et son excellent jeu de tête. «Il n’est pas encore à 100% sur le plan physique, soulignait son entraîneur, mais j’ai beaucoup aimé son implication. Il a fait exactement ce que j’attendais de lui.»
L’autre grande satisfaction de la journée vient d’un trio défensif auquel l’enfer était promis face à l’armada offensive bâloise, emmenée par Cabral et Esposito.
Les performances solides des jeunes Vaudois Karim Sow (18 ans) et Anel Husic (20) montrent qu’un potentiel prometteur existe en défense aussi. Ce qui ne signifie aucunement que l’arrivée d’un défenseur central d’expérience n’est plus une nécessité absolue
Le Lausanne-Sport cueille un premier point qui vaut de l’or
Deux réussites de Mahou et Amdouni ont su répondre au doublé du Bâlois Cabral, dimanche après-midi à la Tuilière (2-2).
André Boschetti
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Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
Après avoir éliminé Eray Cömert, Zeki Amdouni peut égaliser grâce à une frappe imparable.
KEYSTONE
Avec un petit mois de retard sur l’horaire idéal, le Lausanne-Sport a enfin débloqué son compteur, dimanche.
Mais le point (mérité) arraché contre un FC Bâle qui sortait d’une impressionnante série de neuf victoires consécutives vaut bien plus que l’abandon d’une lanterne rouge que les Lausannois cèdent bien volontiers à Lucerne. Un adversaire auquel ils iront justement rendre une petite visite le week-end prochain.
Une rencontre déjà très importante que le LS abordera avec toute la confiance que lui apporte la très belle performance réussie face à l’équipe dominante de ce début de saison.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Difficile de dire si c’est l’effet bénéfique de la courte victoire en Coupe contre Echichens, la progression logique et attendue d’un groupe jeune et encore en pleine construction, ou si la discussion constructive que les joueurs ont récemment eue entre eux est la principale raison de cette métamorphose lausannoise.
Diaw joue les sauveurs
Peu importe finalement, car l’essentiel est bien d’avoir enfin vu la juste attitude, l’engagement et l’agressivité qu’il est indispensable que le LS propose cette saison s’il veut connaître autant, voire plus, de satisfactions que lors du dernier exercice.
Une implication de chacun et de tous les instants, qui a permis au LS de faire mieux que jeu égal avec Bâle, durant 80 bonnes minutes. Ensuite, il aura dû compter sur trois parades somptueuses de Mory Diaw (84e, 87e et 91e) et sur un raté inhabituel de l’impressionnant Arthur Cabral (85e) pour sauver cette précieuse unité.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
Arthur Cabral, ici face à Puertas, a non seulement inscrit les deux buts bâlois, mais le Brésilien a surtout été un poison constant pour la défense lausannoise.
KEYSTONE
Mais jusqu’à ces dix dernières minutes stressantes pour le cœur des 5635 spectateurs présents à la Tuilière, le LS avait offert la prestation collective que l’on attendait d’une équipe talentueuse en quête de rachat. Solidaires et combatifs comme jamais encore cette saison, les Vaudois ont d’abord laissé faire leurs adversaires.
En pleine confiance, le FCB a alors peut-être un peu trop vite cru que cette dixième victoire leur tendait d’entrée les bras. Une légère suffisance dont profitait Hicham Mahou pour dévier au bon endroit un centre précis de Zohouri (9e).
Concentré et appliqué, l’inédit trio Sow-Monteiro-Husic annihilait sans trop de problèmes les velléités adverses. Et quand Esposito échappait à leur vigilance, Diaw était là pour y remédier (32e).
Un scénario parfait que le manque de lucidité de Monteiro face à l’astucieux Stocker faisait toutefois voler en éclats juste avant la pause, puisque Cabral transformait ensuite le penalty accordé après consultation de la VAR.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Sow et Husic remarquables
Entré en jeu cinq minutes plus tôt pour Mayron George, Zeki Amdouni démontre, comme un Hicham Mahou retrouvé, l’étendue des atouts offensifs dont dispose Ilija Borenovic. Car la première sortie en championnat de l’international costaricien a elle aussi été très positive.
Notamment sur les balles arrêtées, où il sait imposer sa force physique et son excellent jeu de tête. «Il n’est pas encore à 100% sur le plan physique, soulignait son entraîneur, mais j’ai beaucoup aimé son implication. Il a fait exactement ce que j’attendais de lui.»
L’autre grande satisfaction de la journée vient d’un trio défensif auquel l’enfer était promis face à l’armada offensive bâloise, emmenée par Cabral et Esposito.
Les performances solides des jeunes Vaudois Karim Sow (18 ans) et Anel Husic (20) montrent qu’un potentiel prometteur existe en défense aussi. Ce qui ne signifie aucunement que l’arrivée d’un défenseur central d’expérience n’est plus une nécessité absolue
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/un-premier-point-contre-bale-les-jeunes-loups-vaudois-ont-enfin-montre-les-crocs-id16772059.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://youtu.be/7vL-LuA_cu8
Vidéo très intéressante
Vidéo très intéressante
football fan- Date d'inscription : 30/05/2008
TKP et michel222 aiment ce message
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