Actualité INEOS

Concernant notre nouveau directeur sportif,je dirais en quelques mots, mic Mac. Mais connaisseur de foot.

L'article du Matin dimanche, repris par 24h


«Rien de significatif n’a été accompli au LS depuis vingt ans»
Bob Ratcliffe, président du Lausanne-Sport, défend une vision froide et calculatrice pour le futur, alors que le rapprochement avec Nice s’accélère.
Ugo Curty
Mis à jour il y a 8 heures

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Bob Ratcliffe compte faire du Lausanne-Sport une entreprise de divertissement attrayante, sur le terrain comme dans le stade.
Bob Ratcliffe compte faire du Lausanne-Sport une entreprise de divertissement attrayante, sur le terrain comme dans le stade.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Mardi soir, à une heure du coup d’envoi de Lausanne – Vaduz, la Pontaise retrouve pour la première fois ses spectateurs. 1000 personnes, dont une majorité d’abonnés tirés au sort, font patiemment la queue devant l’entrée. Le protocole sanitaire est méticuleux.

Personne ne rentre sans montrer patte blanche. Même Bob Ratcliffe, président du LS. La sécurité ne le reconnaît pas et refuse de le laisser rentrer sans son invitation officielle. Le Britannique, surpris, n’est sauvé que par l’intervention salvatrice d’un employé du club un peu gêné.


Jeudi matin, Bob Ratcliffe est en avance au rendez-vous. Le hall du Lausanne Palace est encore plongé dans la pénombre. Le boss d’INEOS football est un homme discret, qui pèse ses mots, sans jamais se départir de son flegme britannique. «Je n’aime pas m’exprimer dans la presse pour promettre X, Y ou Z. C’est trop facile. Je préfère parler une fois que nous avons des résultats.»

Présent à Lausanne pour l’arrivée du nouveau directeur sportif Souleymane Cissé, l’Anglais avait quelques messages à faire passer. Il répond aux critiques, sans jamais hausser la voix.

Avez-vous l’impression que votre message n’est pas reçu par les Lausannois?

Je pense que nous n’avons pas suffisamment répondu à leurs craintes, notamment la perte d’identité redoutée du Lausanne-Sport. Nous avions perdu la main sur le narratif et nous devons rassurer. Je ne m’exprimerai certainement plus de la sorte avant la fin de la saison prochaine, mais je serai beaucoup plus présent à Nice et à Lausanne pour être sur le terrain.

Certains craignent notamment que le LS ne soit plus qu’un simple réservoir pour l’OGC Nice.

Je vais vous répondre avec un exemple concret: Dan Ndoye. Si nous n’avions pas acheté Nice, il aurait déjà quitté le LS à la fin de la saison dernière. Son entourage voulait qu’il parte. Avec la perspective de jouer à l’OGC, Dan est encore Lausannois cette saison et il a joué un rôle clé. Lausanne bénéficiera de cette collaboration avec Nice. Le club attire aujourd’hui les meilleurs joueurs du canton. À l’avenir, nous voulons que le club devienne l’adresse des meilleurs talents du pays, voire plus.

Souleymane Cisse, au centre, est le nouveau directeur sportif du FC Lausanne-Sport. Il a été présenté mercredi dernier aux médias lors d’une conférene de presse organisée à la Pontaise. Bob Ratcliffe, à droite, était aussi présent.
Souleymane Cisse, au centre, est le nouveau directeur sportif du FC Lausanne-Sport. Il a été présenté mercredi dernier aux médias lors d’une conférene de presse organisée à la Pontaise. Bob Ratcliffe, à droite, était aussi présent.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Avec l’arrivée de Souleymane Cissé en tant que directeur sportif, ce rapprochement va s’accélérer?

C’est la prochaine étape de notre développement. Nous devons créer des franchises durables, que ce soit à Lausanne ou à Nice. C’est important que les deux entités fonctionnent séparément. Mais à chaque fois que des échanges bénéfiques sont possibles, il faut en profiter. Le contexte économique est très difficile. On ne fait pas de bénéfices dans le football. Souleymane va rationaliser ce processus. Il pourra ainsi travailler plus étroitement avec Nice pour optimiser le potentiel de tous les joueurs sous contrat avec «INEOS Football».


Votre vocabulaire tient plus du registre économique que du sportif.

Les clubs qui ont du succès sont des entreprises gérées de manière optimisée. Dans le football européen, le «fair-play économique» est en vigueur. On ne peut pas faire n’importe quoi. Même si on voulait arroser nos clubs, ce ne serait pas possible. Ce n’est pas un hasard si l’une de nos premières décisions à Lausanne a été la nomination de Vincent Steinmann à la tête du secteur commercial (ndlr: en mars 2018). Désormais, nous voulons intégrer des jeunes, les développer puis tirer un bénéfice de leurs talents. In fine, nous espérons pouvoir revendre des joueurs aux meilleures équipes européennes. Comme Werner qui vient de quitter Leipzig pour Chelsea, par exemple.




«Nous avons géré le club comme des fans à notre arrivée et nous avons commis passablement d’erreurs. Nous avons accepté des transferts démesurés et avons surpayé des joueurs.»

Bob Ratcliffe, président du Lausanne-Sport
Les supporters, eux, vibrent pour le LS avec passion. Tous ne sont pas forcément rationnels.

Évidemment, le foot est synonyme d’émotions. Nous avons géré le club comme des fans à notre arrivée et nous avons commis passablement d’erreurs. Nous avons accepté des transferts démesurés et avons surpayé des joueurs. Par dessus tout, nous avons voulu changer le logo et avons suscité la colère des fans. Nous devons donc être radicalement calculateurs pour avoir du succès.

«Le club a été très vaudois ces vingt dernières années. Résultat? Le stade est loin d’être rempli et rien de significatif n’a été accompli»

Bob Ratcliffe
Pablo Iglesias et Léonard Thurre ont été remerciés. Est-ce que le LS a perdu son identité vaudoise?

D’un côté, je comprends cet attachement vaudois. Mais d’un autre, le club a été très vaudois ces vingt dernières années. Résultat? Le stade est loin d’être rempli et rien de significatif n’a été accompli (ndlr: le dernier trophée remonte à la Coupe de Suisse 1999). Il est peut-être temps de changer quelque chose. Pour cela, nous devons chercher des compétences. Si le LS gagne, plus personne ne demandera d’où viennent les dirigeants. Au-delà de ça, on ne va pas changer l’ancrage local, notamment avec l’académie. Les fondations du club sont et resteront vaudoises. C’est très important, au même titre que l’histoire ou les supporters.

Bob Ratcliffe en plein discussion avec Pablo Iglesias en avril 2019. Le directeur sportif du LS a été remercié juste avant la reprise du championnat.
Bob Ratcliffe en plein discussion avec Pablo Iglesias en avril 2019. Le directeur sportif du LS a été remercié juste avant la reprise du championnat.
KEYSTONE/Archive
Le vice-président Stefan Nellen est garant de cet ancrage. Sera-t-il encore présent la saison prochaine?

Nous sommes très reconnaissants de ce que Stefan a fait pour le club. Il a été une présence précieuse et dévouée. Il a été important pour le LS.

«A été». Le sera-t-il dans le futur? Vous avez dit la même chose d’Iglesias mercredi et il ne fait plus partie du club.

C’est une décision que nous devons prendre à deux. Les discussions se feront à l’interne et pas dans les médias. Stefan représente toujours une partie importante du club. J’ai beaucoup d’estime pour lui.

«Une des choses qui m’a marqué lors de ma première visite à la Pontaise, c’est que la plupart des supporters sont âgés. (…) Il y a tellement d’autres options de divertissement en ville. Il faut être un fanatique pour vouloir geler dans une Pontaise croulante.»

Bob Ratcliffe
Vous êtes le président du LS depuis mars 2019. Pourtant, on imagine que vous pouvez marcher incognito dans les rues de Lausanne.

Nice est probablement le seul endroit au monde où on m’arrête dans la rue pour prendre des selfies. Ce n’est pas le cas à Lausanne. La «culture football» est plus grande à Nice. Mais nous voulons raviver cette passion ici. Une des choses qui m’a marqué lors de ma première visite à la Pontaise, c’est que la plupart des supporters sont âgés. À part le groupe dans le virage, le public est surtout composé d’anciens. À mes yeux, c’est le reflet des déboires du club depuis plus de vingt ans. Il y a tellement d’autres options de divertissement en ville. Il faut être un fanatique pour vouloir geler dans une Pontaise croulante. Sans parler de la piste d’athlétisme qui éloigne le public de l’action. Ce n’est pas un hasard si le LHC a capté une audience aussi large.


Comment attirer ces jeunes au stade?

Les moins de 25 ans consomment le sport en général, et le football en particulier, d’une tout autre manière. Ils ont souvent plus d’affinités pour des individualités que des clubs. Il n’y a qu’à voir le nombre de fans que la Juventus s’est découvert en Asie après la signature de Cristiano Ronaldo. Aujourd’hui, les jeunes Suisses ne vibrent plus pour les équipes du pays. Les dirigeants sportifs doivent se remettre en question pour capter leur attention. Comment? À mon avis, cela passe par deux facteurs. Le premier est le succès sportif. C’est évident. Le second réside dans la manière d’avoir du succès. Il faut avoir dans l’équipe des talents qui sortent de la norme, un fond de jeu qui suscite de l’excitation dans les tribunes comme sur les réseaux sociaux.

«Aujourd’hui, les jeunes Suisses ne vibrent plus pour les équipes du pays. Les dirigeants sportifs doivent se remettre en question pour capter leur attention.»

Bob Ratcliffe
Le football est donc un spectacle avant tout?

C’est pour cela que nous avons investi beaucoup de temps et d’argent dans le stade de la Tuilière avec la Ville. Il a été conçu pour que les fans y reviennent. Tous les spectateurs. Il doit y avoir des activités, notamment pour les enfants. Un gamin ne peut pas rester concentré aussi longtemps. Aux États-Unis, les fans sont présents au stade du matin au soir. Le match doit devenir un événement qui ne s’arrête plus aux 90 minutes de jeu.

Pour INEOS, l’important c’est les trois clubs

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Pour info, M. Nellen a été reconduit à la vice-présidence lors de l'AG de ce jour. Bob R. absent.

kok9 a écrit:Pour info, M. Nellen a été reconduit à la vice-présidence lors de l'AG de ce jour. Bob R. absent.

Génial, on garde les meilleurs ! Ca été voté par les quelques aficionados présents ?

Oui. De toute façon, c'est l'actionnaire (hyper) principal qui décide.

kok9 a écrit:Oui. De toute façon, c'est l'actionnaire (hyper) principal qui décide.

...et c’est la moindre de choses! en plus, c’est pas plus mal parce qu’on a l’impression qu’ils savent où ils vont et qu’ils gèrent bien leur affaire (j’espère juste qu’ils ont pas sous-estimé l’impact du licenciement d’Iglesias juste avant le sprint final..)

kok9 a écrit:Pour info, M. Nellen a été reconduit à la vice-présidence lors de l'AG de ce jour. Bob R. absent.

Tu étais à l'assemblée pour affirmer cette info??

Oui, j'y étais.

kok9 a écrit:Oui, j'y étais.

Tu ne m'as pas salué!!!!

l'intention y était ! (tu fais comme Bob. R: si t'as pas ta demande de selfie, tu boudes ?)

kok9 a écrit:l'intention y était ! (tu fais comme Bob. R: si t'as pas ta demande de selfie, tu boudes ?)

J'étai vraiment à l'AG ( 1er. rang. à droite)

LE GRAND COUPABLE : BOB RATCLIFFE.

Il change de directions sportive avant la reprise du championnat, engage un bras cassé détesté à Bordeaux (Cissé) qui a une haute soi-disant académie de foot à Abidjan (mais qu'est ce qu'on s'en fout?) et vient faire le beau dans la presse romande avec de grands discours.

Il est ou le grand Bob lors des matchs à domicile pour diriger ? Et en cas de crise qui est le pilote ?
Bob Ratcliffe a fait tout faux. INEOS sait faire de la pétrochimie mais ne sait pas diriger un club de foot suisse.

voxpopuli a écrit:LE GRAND COUPABLE : BOB RATCLIFFE.

Il change de directions sportive avant la reprise du championnat, engage un bras cassé détesté à Bordeaux (Cissé) qui a une haute soi-disant académie de foot à Abidjan (mais qu'est ce qu'on s'en fout?) et vient faire le beau dans la presse romande avec de grands discours.

Il est ou le grand Bob lors des matchs à domicile pour diriger ? Et en cas de crise qui est le pilote ?
Bob Ratcliffe a fait tout faux. INEOS sait faire de la pétrochimie mais ne sait pas diriger un club de foot suisse.

Si les joueurs ne sont pas capable de digérer un changement de direction sportive, ils peuvent arrêter d'être pro.

A Stade Lausanne, c'est l'entraineur et une partie de l'équipe qui cest fait virer et pourtant, il ne coule pas eux !

dudu a écrit:

voxpopuli a écrit:LE GRAND COUPABLE : BOB RATCLIFFE.

Il change de directions sportive avant la reprise du championnat, engage un bras cassé détesté à Bordeaux (Cissé) qui a une haute soi-disant académie de foot à Abidjan (mais qu'est ce qu'on s'en fout?) et vient faire le beau dans la presse romande avec de grands discours.

Il est ou le grand Bob lors des matchs à domicile pour diriger ? Et en cas de crise qui est le pilote ?
Bob Ratcliffe a fait tout faux. INEOS sait faire de la pétrochimie mais ne sait pas diriger un club de foot suisse.

Si les joueurs ne sont pas capable de digérer un changement de direction sportive, ils peuvent arrêter d'être pro.

A Stade Lausanne, c'est l'entraineur et une partie de l'équipe qui cest fait virer et pourtant, il ne coule pas eux !

Juste dudu. Sus eux ils jouent sans pression et nous on ne la supporte pas

Exactement: comme la saison dernière, on recommencera à gagner quand ça ne servira à rien...il est peut-être là le seul problème de Contini: pas capable de galvaniser l’équipe quand c’est important

dudu a écrit:

voxpopuli a écrit:LE GRAND COUPABLE : BOB RATCLIFFE.

Il change de directions sportive avant la reprise du championnat, engage un bras cassé détesté à Bordeaux (Cissé) qui a une haute soi-disant académie de foot à Abidjan (mais qu'est ce qu'on s'en fout?) et vient faire le beau dans la presse romande avec de grands discours.

Il est ou le grand Bob lors des matchs à domicile pour diriger ? Et en cas de crise qui est le pilote ?
Bob Ratcliffe a fait tout faux. INEOS sait faire de la pétrochimie mais ne sait pas diriger un club de foot suisse.

Si les joueurs ne sont pas capable de digérer un changement de direction sportive, ils peuvent arrêter d'être pro.

A Stade Lausanne, c'est l'entraineur et une partie de l'équipe qui cest fait virer et pourtant, il ne coule pas eux !

C'est bien sûr des pros, ils courent sur le terrain, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas d'engagement. Mais pour être excellent, il faut être en confiance, donc bien dans sa tête.
Peut être que la gestion d'Ineos fonctionne dans leur boîte, mais pas dans une équipe de foot.

Je ne vois aucun lien entre le départ de Iglesias et les résultats. Si Olivera perd une balle dans nos 20 mètres et Geissmann rate un dégagement qui provoquera un corner ce n'est pas qu'ils pensaient à Iglesias ou Ineos. C'est qu'ils ne sont pas concentrés et en phase "conquête" mais dans l'esprit, depuis 3 mois, on est les meilleurs avec nos 15 points.
La pause et regarder le classement avec 15 points d'avance en pensant que c'était fait est plus à l'origine de nos déboires que le départ de Iglesias ou INEOS

Surtout que cela fait depuis la reprise après la pause de Noêl que l'on est moins bon .... Zeqiri n'avait plus marqué depuis Novembre !

michel222 a écrit:Je ne vois aucun lien entre le départ de Iglesias et les résultats. Si Olivera perd une balle dans nos 20 mètres et Geissmann rate un dégagement qui provoquera un corner ce n'est pas qu'ils pensaient à Iglesias ou Ineos. C'est qu'ils ne sont pas concentrés et en phase "conquête" mais dans l'esprit, depuis 3 mois, on est les meilleurs avec nos 15 points.
La pause et regarder le classement avec 15 points d'avance en pensant que c'était fait est plus à l'origine de nos déboires que le départ de Iglesias ou INEOS

C'est de notoriété publique, je ne suis pas un grand supporter de M. Iglesias mais par contre, quand tu dis que tu ne vois aucun lien ... en faisant le bilan post-covid, y compris les matchs amicaux, il y a une corrélation avec les résultats en tous les cas :
1 victoire
3 matchs nuls
4 défaites

Il ne faut bien sûr pas trouver d'excuses à des pros. Il doivent faire leur job et ont une responsabilité envers l'employeur mais aussi sociale envers les supporters.
Mais je rejoins kok9 - un club c'est un ensemble. Dirigeants - staff technique et joueurs. Pour que des joueurs se sentent bien dans leur godasse, il ne faut pas "qu'un salaire" à la fin du mois mais aussi une ligne directrice humaine et claire et des dirigeants concernés.

J'aimerai bien que Bob Ratcliffe se prononce sur la situation sportive du moment du LS. Mais je ne pense pas qu'il le fera. Et cela c'est dommage.

Si on ne monte pas cette saison avec tous ces points d’avance et les belles paroles de Nellen pour recommencer le championnat, on aura vraiment tout foutu en l’air... Pas de stade inauguré et année supplémentaire en CHL...

Bref la risée du foot suisse et européen ! Le muppet show

Pourquoi pas d'inauguration? Tout est en feu mais pas le stade.

michel222 a écrit:Je ne vois aucun lien entre le départ de Iglesias et les résultats. Si Olivera perd une balle dans nos 20 mètres et Geissmann rate un dégagement qui provoquera un corner ce n'est pas qu'ils pensaient à Iglesias ou Ineos. C'est qu'ils ne sont pas concentrés et en phase "conquête" mais dans l'esprit, depuis 3 mois, on est les meilleurs avec nos 15 points.
La pause et regarder le classement avec 15 points d'avance en pensant que c'était fait est plus à l'origine de nos déboires que le départ de Iglesias ou INEOS

Justement : pourquoi, pas concentré tout d'un coup ?

Scoopex a écrit:

michel222 a écrit:Je ne vois aucun lien entre le départ de Iglesias et les résultats. Si Olivera perd une balle dans nos 20 mètres et Geissmann rate un dégagement qui provoquera un corner ce n'est pas qu'ils pensaient à Iglesias ou Ineos. C'est qu'ils ne sont pas concentrés et en phase "conquête" mais dans l'esprit, depuis 3 mois, on est les meilleurs avec nos 15 points.
La pause et regarder le classement avec 15 points d'avance en pensant que c'était fait est plus à l'origine de nos déboires que le départ de Iglesias ou INEOS

C'est de notoriété publique, je ne suis pas un grand supporter de M. Iglesias mais par contre, quand tu dis que tu ne vois aucun lien ... en faisant le bilan post-covid, y compris les matchs amicaux, il y a une corrélation avec les résultats en tous les cas :
1 victoire
3 matchs nuls
4 défaites

Il ne faut bien sûr pas trouver d'excuses à des pros. Il doivent faire leur job et ont une responsabilité envers l'employeur mais aussi sociale envers les supporters.
Mais je rejoins kok9 - un club c'est un ensemble. Dirigeants - staff technique et joueurs. Pour que des joueurs se sentent bien dans leur godasse, il ne faut pas "qu'un salaire" à la fin du mois mais aussi une ligne directrice humaine et claire et des dirigeants concernés.

J'aimerai bien que Bob Ratcliffe se prononce sur la situation sportive du moment du LS. Mais je ne pense pas qu'il le fera. Et cela c'est dommage.

Sauf qu'entre la reprise et la pause Covid, on était déjà moins bon ...

Sauf qu'on perdait pas 2 points par match !

kok9 a écrit:

michel222 a écrit:Je ne vois aucun lien entre le départ de Iglesias et les résultats. Si Olivera perd une balle dans nos 20 mètres et Geissmann rate un dégagement qui provoquera un corner ce n'est pas qu'ils pensaient à Iglesias ou Ineos. C'est qu'ils ne sont pas concentrés et en phase "conquête" mais dans l'esprit, depuis 3 mois, on est les meilleurs avec nos 15 points.
La pause et regarder le classement avec 15 points d'avance en pensant que c'était fait est plus à l'origine de nos déboires que le départ de Iglesias ou INEOS

Justement : pourquoi, pas concentré tout d'un coup ?

Oui c'est peut-être un tout. Mais il ne faut pas se leurrer. Ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. C'est Contini qui se passe de Monteiro et fait toujours 5 changements "prétextes". Je ne suis pas fan d'Ineos et je crains vraiment ce qui pourrait se passer si on reste en CHL (d'ailleurs, cela n'arrangerait-il pas INEOS pour y développer ses jeunes plus qu'en SL ?) mais notre équipe se voyait trop belle et notre coach est à côté de la plaque.