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Voila voila


Football - Servette - Lausanne

Chasse aux torches, vidéo et fouilles: un derby sous tension
Pour faire tomber le huis clos qui menaçait le choc lémanique de dimanche (14 h 15), Servette a adopté plusieurs mesures susceptibles de modifier l’expérience des spectateurs.

Florian Vaney

Est-ce une révolution ou une tentative vouée à l’échec? Il flotte sur le troisième derby lémanique de la saison un parfum étrange. Ce Servette - Lausanne-Sport aurait dû se disputer à huis clos. La faute appartient aux précédents graves ayant émaillé le match du 9 décembre entre les deux équipes. Partie retardée à cause de fumigènes, mobilier urbain saccagé en ville de Lausanne, policier blessé Finalement, le Servette FC a obtenu la levée de la sanction. Parce qu’il a consenti à certaines mesures, qui risquent d’avoir des répercussions sur l’expérience de chaque supporter amené à se rendre à la Praille dès dimanche.

Le 22 février, le club et les autorités genevoises se sont félicités publiquement d’œuvrer main dans la main pour davantage de sécurité au stade. La thématique ne concerne pas que le bout du lac. Elle touche l’ensemble du pays de plein fouet depuis plusieurs mois. Lausanne et son club phare aussi, qui ont pour l’heure choisi une approche différente de celle mise en place à Genève.

Concrètement, si Genevois et Lausannois peuvent se rendre au stade dimanche, c’est parce que le SFC s’est engagé sur plusieurs points. Il est question de communication du club pour appeler ses suiveurs à la non-violence et au respect des règles. Mais aussi de la transmission des images filmées à l’intérieur du stade aux autorités. Jusqu’ici, le spectateur lambda ne doit pas se sentir particulièrement bousculé dans ses repères. Ces pratiques-là, d’une certaine façon, existent aussi pour ceux qui ont l’habitude de se rendre à la Tuilière.

En revanche, le derby dominical, où plus de 10’000 personnes sont attendues, prendra aussi et surtout des allures sécuritaires. La sécurité privée - à la charge du club recevant - sera renforcée, dans l’optique de satisfaire deux exigences politiques: la fouille de chaque individu pénétrant l’enceinte et la chasse aux engins pyrotechniques. «Il ne s’agit pas d’un one shot, de mesures exclusives au match du week-end. Mais bien d’un processus amené à durer», dévoile Laurent Paoliello, directeur de la coopération et de la communication pour le Canton de Genève. Quelque part, d’un pas supplémentaire en direction du dispositif Progresso, censé lutter contre les débordements dans le football suisse grâce à une série de mesures répressives en cascade.

Bouchons à prévoir au stade?

Il reprend. «Premièrement, il n’y a aucune raison que seuls les visiteurs soient fouillés. Deuxièmement, la tenue d’un match de foot au Stade de Genève appartient au domaine privé. De la même manière que lorsque vous assistez à un concert à l’Arena. Dès lors, il peut vous être demandé de montrer patte blanche à l’entrée. Mais il n’est question ni de demander les cartes d’identité ni de procéder à une fouille trop intrusive.»

La nouvelle peut faire craindre des embouteillages à l’entrée. S’armer d’un peu de marge au moment de se rendre au stade, ou, à défaut, d’un brin de patience pourrait s’avérer salutaire. Derrière la démarche, une volonté évidence apparaît: l’interception de tous les engins pyrotechniques susceptibles d’être acheminés à l’intérieur.

Le cache-cache des engins pyrotechniques

Certains y verront un vœu pieux, dans la mesure où il est fréquemment admis que les ultras de Suisse et d’ailleurs possèdent nécessairement un coup d’avance sur la sécurité lorsqu’il est question de jouer à cache-cache avec des torches. Le fait est que l’apparition d’un show pyrotechnique durant le derby pourrait potentiellement entraîner des restrictions plus lourdes à l’avenir. À Genève. Et, dans un principe de dominos, à Lausanne et ailleurs.

«L’usage d’engins pyrotechniques est strictement encadré par la loi. Il est réservé à des dates précises, comme le 1er Août, reprend Laurent Paoliello. Si vous craquez une torche dans la rue à côté d’un gendarme, vous aurez des problèmes. Pourquoi en serait-il autrement dans un stade? Sachant, surtout, qu’il s’agit d’objets dangereux. Qui peuvent non seulement blesser ou défigurer, mais aussi tuer.» Selon nos informations, cette démarche n’a pas été suivie à Lausanne.

Les ultras des deux camps se savent observés à la loupe en marge d’une rencontre sportivement capitale pour les deux équipes. Le contexte général laisse apparaître un derby sous haute tension. Avec sans doute un millier de supporters à son bord, le train spécial des fans du Lausanne-Sport débarquera devant le Stade de Genève vers 13 h. Une bonne heure avant le coup d’envoi des hostilités. Cette fois-ci, se cantonneront-elles au terrain?


L’avant-match
Servette - Lausanne, dimanche 14 h 15

Enjeu Ce que ce troisième derby de la saison possède de plus que les autres? Un enjeu palpable, avec des incidences potentielles directes sur la fin de la saison des deux équipes. Si Lausanne l’emporte, il pourrait permettre à Young Boys de reprendre une marge sur son dauphin en vue du titre. Si Servette gagne, il laissera le LS s’embourber dans sa place de barragiste.

Forces et faiblesses Depuis une semaine, les Lausannois n’ont que ce derby en tête. Là où le SFC s’est frotté à un huitième de finale de Conference League forcément fort en émotion et en dépense d’énergie jeudi. René Weiler est tout de même parvenu à faire tourner une partie de son effectif face à Plzen. Là où Lausanne, lui, doit toujours faire face au forfait de la majorité de ses ailiers. Il pourrait retrouver Donat Rrudhani, annoncé incertain. Szalai est suspendu. FVA

https://www.24heures.ch/servette-ls-le-derby-met-tout-le-monde-daccord-931496275568

Quelqu'un a l'article au complet.

Pas besoin de s’énerver: le derby met tout le monde d’accord. Aucune interpellation de supporters, aucune controverse sur le terrain. Le LS s’est incliné face à plus fort que lui dimanche à Genève (3-1), dans une atmosphère apaisée.

Florian Vaney- Genève

Publié: 10.03.2024, 20h58

Le Lausanne-Sport n’a pas trouvé la formule pour battre Servette cette saison.

Les premiers arrivent en provenance de l’est. Un long cortège déboule depuis Carouge. Quelques pétards pour signifier sa présence, des chants bruyants, des courtoisies à l’égard de l’adversaire aussi. Les passants observent la procession, plus intrigués qu’effrayés. Les forces de l’ordre s’agitent tout en gardant leurs distances. Ce sont les supporters servettiens.

Les seconds débarquent depuis le nord. Ainsi en a décidé le train spécial qui les a menés jusqu’au Stade de Genève. À quelques mètres du quai, une trentaine d’agents de police patientent, grossièrement dissimulés derrière une bâche noire. L’idée, a priori, est d’être prêt à intervenir en cas de débordements, mais de ne surtout pas entrer dans un jeu de provocation. Visiblement, les centaines de personnes qu’ils surveillent sont du même avis qu’eux. Le dernier derby lémanique a créé suffisamment de problèmes à tout le monde pour ne pas remettre ça trois mois plus tard. Eux, ce sont les supporters du Lausanne-Sport.

Servette – Lausanne-Sport 3-1 (1-1)

À aucun moment dimanche, date du troisième derby de la saison, les ultras des deux équipes n’ont eu l’occasion de se rencontrer. Le 9 décembre dernier à la Tuilière, c’est justement lorsque les uns ont dû patienter un peu trop près des autres avant de pouvoir entrer dans le stade que les choses ont vraiment commencé à dégénérer. Le système genevois permet d’éviter de se frotter à cette problématique. Sachant que les deux groupes avaient en plus décidé d’adopter un comportement correct, la rivalité lémanique s’en est principalement tenue au terrain.

Solidarité romande

L’atmosphère en était tellement à l’heure de l’apaisement que Ludovic Magnin s’est même permis d’évoquer à demi-mot les prémices d’une solidarité romande. «On essayera de rendre service à Servette le week-end prochain», a glissé l’entraîneur du Lausanne-Sport. Sachant que son équipe affrontera Young Boys, grand rival des Genevois dans la course au titre. À ce moment-là, quelques grosses minutes après la fin du derby, les fans grenat avaient déjà repris la voie de l’est pour rentrer. Les amateurs du LS celle du nord. Sans que la police n’ait procédé à la moindre interpellation.



Le match n’a rien fait pour envenimer la situation. Parce que la réalité est crue: Servette a une grosse longueur d’avance sur Lausanne. À vrai dire, on pourrait comprendre que les Lausannois nourrissent un sentiment de jalousie à l’égard de leurs voisins. Au bout du lac, on a trouvé une stabilité après laquelle on court depuis des années au LS. Si les Genevois jouent cette saison pour le titre et que Lausanne reste empêtré dans la lutte pour le maintien, ce n’est pas parce que les deux équipes sont tributaires de la fragile réalité du moment. Mais parce que les premiers ont solidifié leur base ces dernières saisons pendant que les seconds faisaient le yo-yo entre la Super et la Challenge League.

Simone Pafundi: et de 1!

Les visiteurs ont joué leur carte. Ils l’ont même plutôt bien jouée. Profitant de la potentielle fatigue liée au match de Coupe d’Europe disputé jeudi par Servette, Lausanne a fait régner une sérieuse pression dès le coup d’envoi. Malin. Cela a duré une demi-heure. Durant laquelle Simone Pafundi s’est offert son premier but en Super League. La finition de la pépite italienne était parfaite, mais la vraie trouvaille sur cette action revient à Noë Dussenne, le défenseur ayant amorcé le contre victorieux avec un sang froid impressionnant au milieu de trois Genevois. Du tout bon Lausanne-Sport.

Ludovic Magnin le concédait ici il y a dix jours, son équipe n’a jamais 90 minutes d’égale valeur dans les jambes. Peut-être parce que sa volonté de presser se heurte à ses limites physiques. Peut-être pour d’autres raisons. Quoi qu’il en soit, le LS a disparu de la surface du derby passée la 30e minute. De 1-0, le score est passé à 1-3. D’un temporaire 9e du championnat en pleine bourre, Lausanne est redevenu ce barragiste qui ne se sort pas de la lutte.

D’ici à la venue d’YB dimanche à la Tuilière, il faut sans doute imaginer le néopromu récupérer un Donat Rrudhani a même de commencer un match. De sorte à retrouver un équilibre, avec deux «vrais» ailiers (Olivier Custodio a de nouveau dû s’improviser ailier droit à Genève). Il faut peut-être aussi estimer que la hiérarchie pourrait s’inverser au poste de latéral droit, et qu’Haithem Loucif passe devant un Raoul Giger une fois de plus en difficulté à la Praille. Assurément, il faut se dire que Lausanne aura besoin de solutions pour bousculer des Bernois qui viennent d’en passer cinq à Bâle.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/en-tant-que-directeur-general-marco-degennaro-fait-son-retour-au-fc-sion-id19532395.html

Bon ben voila, il ne viendra pas chez nous comme directeur sportif...

pizzaiolo a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/en-tant-que-directeur-general-marco-degennaro-fait-son-retour-au-fc-sion-id19532395.html

Bon ben voila, il ne viendra pas chez nous comme directeur sportif...

L'a-t-on seulement approché ?

pizzaiolo a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/en-tant-que-directeur-general-marco-degennaro-fait-son-retour-au-fc-sion-id19532395.html

Bon ben voila, il ne viendra pas chez nous comme directeur sportif...

En termes de structure et de gouvernance, ça fait sérieux.

Après, avec CC ....

kok9 a écrit:

pizzaiolo a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/en-tant-que-directeur-general-marco-degennaro-fait-son-retour-au-fc-sion-id19532395.html

Bon ben voila, il ne viendra pas chez nous comme directeur sportif...

En termes de structure et de gouvernance, ça fait sérieux.

Après, avec CC ....

Bon, peut-être que finalement on n'avait pas forcément besoin de quelqu'un "qui se sent comme à la maison au FC Sion"... par contre, on ne peut en effet que constater (et déplorer) à quel point la plupart des autres clubs sont structurés de manière plus professionnelle que le LS, y compris ceux qui ne sont pas (encore) en SL...

neLSon a écrit:

kok9 a écrit:

pizzaiolo a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/en-tant-que-directeur-general-marco-degennaro-fait-son-retour-au-fc-sion-id19532395.html

Bon ben voila, il ne viendra pas chez nous comme directeur sportif...

En termes de structure et de gouvernance, ça fait sérieux.

Après, avec CC ....

Bon, peut-être que finalement on n'avait pas forcément besoin de quelqu'un "qui se sent comme à la maison au FC Sion"... par contre, on ne peut en effet que constater (et déplorer) à quel point la plupart des autres clubs sont structurés de manière plus professionnelle que le LS, y compris ceux qui ne sont pas (encore) en SL...

Euh, je pense qu'il aurait été ravi de venir à Lausanne où il n'y aurait eu personne pour le remettre en question et mettre son nez dans son travail. Contrairement à Sion, où CC est omni-présent.

https://www.lematin.ch/story/violence-dans-les-stades-clash-entre-la-ligue-de-football-et-les-autorites-956291768075

lausarme a écrit:https://www.lematin.ch/story/violence-dans-les-stades-clash-entre-la-ligue-de-football-et-les-autorites-956291768075

Ou quand ces imbéciles ne veulent pas écouter les clubs... à force de sanctionner, ils ne sauront plus géré, à l'image de la France, et on voit ce que ça donne par la suite!

Thierrible a écrit:

lausarme a écrit:https://www.lematin.ch/story/violence-dans-les-stades-clash-entre-la-ligue-de-football-et-les-autorites-956291768075

Ou quand ces imbéciles ne veulent pas écouter les clubs... à force de sanctionner,  ils ne sauront plus géré,  à l'image de la France,  et on voit ce que ça donne par la suite!

Le problème - comme souvent - c'est que ce sont des personnes qui n'y connaissent absolument rien qui prennent des décisions dont elles sont persuadées qu'elles sont pertinentes.

Et quand on entend la chronique de Joël Robert, chef des sports à la radio, ce matin dans la Matinale on voit qu'il n'y a pas que les politicards qui sont à la rue...

Football - Euro 2024

La course de Joël Monteiro pour obtenir son passeport suisse
Le Valaisan n’était qu’un joueur de 2e ligue inter en 2019. Aujourd’hui, la Suisse pense à lui pour l’Euro. Pourra-t-elle le sélectionner? Cela dépend de son processus de naturalisation.

Florian Vaney

«Il aurait été fou d’y penser à cette époque!» Au bout du fil, Marius Habiyambere s’étouffe. L’agent de Joël Monteiro a toujours cru en son poulain. Peut-être même plus que lui parfois. Mais il existe des limites à ne pas dépasser.

En 2019, les deux hommes ne travaillent pas encore ensemble. Normal. Joël Monteiro sort d’une saison on ne peut plus quelconque avec Conthey, en 2e ligue inter. La cinquième division du football suisse. Il n’avait alors que 19 ans, rattaché au football amateur, écarté des centres de formation classiques. Le Valaisan se dirige vers une vie où l’on gagne sa croûte avec ses mains plus qu’avec ses pieds.

Cap-Vert, Portugal et bientôt Suisse?

Pour la carrière anonyme qu’il s’apprête alors à vivre, la couleur de son passeport n’a pas grande importance. Surtout que pour avoir grandi à Sion et mené tous ses juniors dans la ville, le jeune homme est considéré comme un joueur formé localement. C’est-à-dire qu’il contourne toutes les restrictions éventuelles imposées aux clubs, professionnels comme plus amateurs. Enfant de parents cap-verdiens, en possession également du passeport portugais, il n’a jamais entamé les démarches pour obtenir sa naturalisation.

Il y a trois ans, entre son départ du Lausanne-Sport et son arrivée aux Young Boys, dont il porte toujours les couleurs, Joël Monteiro nous racontait son expérience avec ses copains à Conthey, le décalage qu’il y vivait, lui qui rêvait encore de football pro au milieu d’amateurs. Mais aussi l’importance de son frère (Elton, ancien joueur du LS), du travail et cette source d’inspiration infinie que représentait pour lui Kobe Bryant. Associés les uns aux autres, ces éléments ont propulsé l’attaquant vers d’improbables sommets. Et d’improbables problèmes.

Murat Yakin attend

Jeudi, Murat Yakin a présenté sa sélection en vue du rassemblement de la fin du mois, où l’équipe de Suisse affrontera le Danemark et l’Irlande. Joël Monteiro n’y apparaît pas. Jusqu’ici, la raison de son absence en équipe nationale découlait d’un principe simple: ses performances sportives à YB n’atteignaient pas les standards requis. Mais cette semaine, un revirement s’est opéré: si l’ancien joueur du Lausanne-Sport et du Stade Lausanne ne fait pas partie du groupe helvète, c’est parce qu’il n’est pas éligible. La faute à son passeport.

La thématique a d’ailleurs ennuyé le sélectionneur: «Joël possède un profil très intéressant. Il sera certainement un sujet pour l’été.» Une déclaration flatteuse pour le joueur, qui doit désormais remporter sa course avec l’administration. «On arrive au bout du processus de naturalisation, détaille son agent, Marius Habiyambere. Lorsqu’on l’a commencé il y a environ deux ans, Joël ne remplissait plus les critères pour une procédure accélérée. Les examens sont passés, son dossier se trouve entre les mains de l’Administration fédérale. On espère une réponse positive d’ici au mois de mai.» Soit juste avant l’annonce de la liste de Murat Yakin pour l’Euro. En Valais, les cérémonies d’assermentation, nécessaires pour finaliser le processus, ont lieu en novembre et en mai. Sympathique coup de main du hasard.

Le cas Cameron Puertas

Son cas rappelle celui d’un autre Romand au parcours cabossé: Cameron Puertas. Le Lausannois d’origine espagnole a également grandi en Suisse, son début de carrière le destinait davantage au foot des talus et son éclosion «tardive» a fait surgir la problématique de sa naturalisation. Mais dans le cas du milieu de terrain, qui brille désormais en Belgique avec l’Union Saint-Gilloise, la barrière est de nature juridique. Un retrait de permis datant de plusieurs années bloque sa demande.

Pas de ça pour Joël Monteiro, à qui il reste surtout à croiser les doigts pour que son dossier ne traîne pas trop au fond de la pile. «Le processus cantonal est terminé, la balle se trouve désormais dans le camp de la Confédération», a confirmé Adrian Arnold, le porte-parole de l’Association suisse de football, au média Sport.ch. Difficile de ne pas y voir une certaine impatience de l’équipe nationale. Et une place réservée pour lui dans le groupe qui verra l’Euro. Pour autant que la Suisse accepte de lui offrir un passeport.

L’avant-match
Lausanne - YB, dimanche à 16 h 30

Monteiro L’attaquant n’a porté le maillot du Lausanne-Sport qu’à cinq reprises, avant de le faire 80 fois avec YB. Son passage en bleu et blanc avait mené à des tensions et des coups de pression de part et d’autre. Reste qu’avant ça c’est bien au Team Vaud qu’il a (re)lancé sa carrière.

Record Plus de 10’000 spectateurs devraient se rendre au stade dimanche. De quoi réunir la plus belle affluence de la saison à la Tuilière. Quatre cents élèves et leurs enseignants ont été invités, après avoir déjà assisté à l’entraînement de mercredi et participé à divers ateliers.

Absent Roche est suspendu pour le LS. Ilie pourrait faire son retour. FVA

C’est quand même hallucinant avant SFC LS 24h nous sort un article sur les torches et avant YB sur Joël Monteiro.
Un article sur LS avant le match c’est possible?!

Pas beaucoup plus orienté LS, mais marrant

Le «Super Dimanche» du sport lausannois
https://lematin.ch/story/sports-le-super-dimanche-du-sport-lausannois-641677530585

Sur la Pontaise :

https://www.rts.ch/play/radio/redirect/detail/14741754

Bon article de Florian Vaney

Bonheurs lausannois
Lausanne-Sport: et soudain, tout s’est assemblé
Passion et agitation autour du stade, tribunes pleines, match et victoire de gala face à Young Boys (2-0). Le monde de rêve du LS a pris forme dimanche.

<<Maman, papa, quand c’est que vous m’emmenez à la Tuilière?» Parmi le petit millier d’élèves du canton invités à venir en prendre plein les yeux au stade dimanche, certains ont dû faire siffler les oreilles de leurs parents une fois de retour à la maison. En racontant les exploits de Kaly Sène, en s’émerveillant du toucher de balle de Simone Pafundi, en s’imaginant aussi fort et solide que Noë Dussenne. Et, surtout, en rêvant de pouvoir assister le plus souvent possible à de supermoments de football comme celui de ce week-end.

Il ne faut jurer de rien. Ni de ce à quoi pourra bien ressembler la fin de saison d’un Lausanne-Sport qui s’est enfin délesté de sa place de barragiste. Ni de ce qu’il sera dans un an ou deux. Ainsi en est-il en football. Surtout lorsqu’on est le troisième club en importance d’une galaxie à laquelle appartient Manchester United. Le fait est que le LS vient de battre Young Boys et ses quatre titres de champion en cinq ans (2-0). Et que cette victoire semble chercher à faire passer un message: Lausanne est dans le juste.

Ce n’est pas qu’une affaire de terrain. Se balader sur l’esplanade de la Tuilière une heure et demie avant le coup d’envoi revenait à faire l’expérience d’un petit monde qui vit en bleu et blanc. Ces files devant les food trucks, ce brouhaha de discussions plus ou moins footballistiques, ces châteaux gonflables assiégés par les enfants seront-ils encore là lors des prochains matches? Pas forcément. Mais le potentiel d’une Tuilière qui deviendrait un lieu de culte un week-end sur deux semble exister. À la condition, sans doute, que les choses proposées aux curieux sur le terrain ressemblent à ce qui leur a été offert dimanche. L’arrêt sur image du jour, en tout cas, avait de l’allure.

Patience et récompense
Le Lausanne-Sport a essuyé plus de critiques que de revers depuis le début de la saison. C’est le jeu lorsqu’on passe sa saison entre la 9e et la 11e place. Toutes sont-elles à jeter? Certainement pas. Quelque part, le LS a bien failli perdre sa crédibilité, à force de demander de la patience à ses suiveurs pendant qu’il s’enfonçait au classement. Mais dimanche, enfin, toutes les pièces se sont assemblées. Comme pour donner raison à une équipe tant et plus remise en cause.

Lausanne peut toujours se faire reléguer à la fin de l’exercice. C’est un risque avec lequel vit la majorité des équipes de l’élite, et cela aurait des répercussions assez terribles sur le club. Mais désormais, il faudra bien se mouiller la nuque avant de prétendre que le projet sportif dressé par le club pour cette saison ne se voulait pas cohérent.

Kaly Sène se trouvait parfaitement dans le thème de la journée à la demi-heure, lorsqu’il a transformé le penalty qu’il venait d’obtenir tout seul. Il y avait là l’importantissime 1-0 pour les locaux et un joli clin d’œil du Sénégalais. Lui à qui Ludovic Magnin n’a cessé de répéter sa confiance malgré les critiques, lui que le club n’a pas mis en concurrence malgré la tentation du mercato hivernal. Les deux parties ont été récompensées dimanche: le joueur pour son abnégation, le club pour ne pas avoir cédé à la panique.

Douter du LS sur le long terme, moins sur le court terme
Lausanne n’a pas fait tomber Young Boys en se trahissant. Il l’a fait en restant fidèle à ses principes de jeu ambitieux. Les mêmes qui auraient pu voler en éclats s’il ne s’était pas fait confiance, s’il avait donné raison aux résultats pour déclencher une opération commando. Bien sûr, il s’est permis d’attendre un peu plus le leader de Super League qu’il ne l’aurait fait contre Stade Lausanne Ouchy. Mais le plan a semblé contrôlé, tant le LS a su se montrer tranchant et inspiré dans ses transitions vers l’avant. Même si, paradoxalement, ses deux buts sont venus de balles arrêtées (Noë Dussenne a repris un coup franc de Simone Pafundi pour le 2-0).

Il faut douter du Lausanne-Sport sur le long terme. Saura-t-il éviter de devenir une simple place de trading sans substance? Saura-t-il se créer une identité au fil des saisons? Saura-t-il s’assurer les services de joueurs capables de s’installer en bleu et blanc sur la durée? Pour ce qui est de la saison en cours, sans doute a-t-il mérité la confiance de ses supporters.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/11278-spectateurs-presents-ca-fait-du-bien-de-jouer-devant-un-public-chaud-id19544739.html


https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/l-magnin-satisfait-des-siens-on-a-maintenant-un-effectif-de-qualite-id19544639.html

Le résumé Carton-Rouge du match d'hier :

https://www.carton-rouge.ch/2024/03/18/le-cartel-de-kaly-berne-yb/

Le propriétaire du LS: «Ce n’est pas malin d’acheter Mbappé»
https://lematin.ch/story/football-le-president-du-ls-ce-nest-pas-malin-dacheter-mbappe-320100846333

Allez, il vient d'inventer l'eau tiède :
On trouve des diamants, on les fait briller, et on gagne du pognon.
Pas sûr que les supporters de MU apprécient.

https://lematin.ch/story/football-le-president-du-ls-ce-nest-pas-malin-dacheter-mbappe-320100846333
Et donc en gros, on peut déjà se préparer à dire au revoir à Pafundi….

triac64 a écrit:https://lematin.ch/story/football-le-president-du-ls-ce-nest-pas-malin-dacheter-mbappe-320100846333
Et donc en gros, on peut déjà se préparer à dire au revoir à Pafundi….

Bon ça, personne ne se fait d'illusions.

C'est pas malin d'acheter une stars. Pourtant elle est très vite remboursée en produit dérivés. Et quand tu participes à une ligue des champion, ça rapporte plus qu'une jeune pépite, qui passerait de 15 à 20 millions.  Le jour où il trouve un joueur acheté 500 000 et qu'il le vend 70 million ou plus c'est top, mais c'est pas 1 par saison

Coucou Voldemort


L’ex-patron du LS a été mis en examen pour fraude fiscale aggravée
https://lematin.ch/story/football-lex-patron-du-ls-a-ete-mis-en-examen-pour-fraude-fiscale-aggravee-810807436597