Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
El Lutin a écrit:Le Temps, 4.11.2024
Ce LS béton s’appuie sur une défense très solide où trois défenseurs et le gardien dépassent les 1 m 90, un milieu de terrain qui brille peu mais qui travaille beaucoup et des attaquants qui se projettent rapidement et que la solidité de cette base rend plus libres de tenter des gestes décisifs. De ce collectif bien huilé émerge le talent d’Alvyn Sanches, 21 ans, en train de prendre une nouvelle dimension cet automne. De son rôle de milieu offensif gaucher positionné sur le côté droit, Sanches provoque, percute, s’enfonce dans les défenses. Tout en dribble et en fluidité, son style «barcolesque» (comme Bradley Barcola, le joueur du PSG) fait des ravages.
Bon article, hormis le passage ci-dessus.
Je trouve qu'au contraire notre milieu est plutôt brillant en comparaison de ce qu'on peut voir ailleurs (oui il travaille beaucoup mais est-ce que c'est incompatible ?). Et bon, je pense que s'il faut mettre un adjectif sur la manière de dribbler de Sanches, il y a peut-être des joueurs plus confirmés qu'on pourrait "adjectiver" que Barcola.
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Manifestement il n'y connais pas grand chose car il estime Sanches excentré sur le côté droit alors que c'est un milieu axial.
Actuellement je dirais même qu'il joue plutôt 2e attaquant mais vu qu'il est partout sur le terrain on peut pardonner au journaliste de ne pas s'y retrouver !
Actuellement je dirais même qu'il joue plutôt 2e attaquant mais vu qu'il est partout sur le terrain on peut pardonner au journaliste de ne pas s'y retrouver !
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et plutôt sévère sur notre milieu, il doit arrêter Chatgpt lui….
Triac- Date d'inscription : 16/07/2021
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
oui pareil c'est un 2eme attaquant derierre Ajdini . Très libre , si il va sur la droite c'est qu'il aime rentrer à l'intérieur et à une bonne entente avec Okou . Comme on dit dans le foot moderne c'est pas la place mais l'animation qui comptezodov a écrit:Manifestement il n'y connais pas grand chose car il estime Sanches excentré sur le côté droit alors que c'est un milieu axial.
Actuellement je dirais même qu'il joue plutôt 2e attaquant mais vu qu'il est partout sur le terrain on peut pardonner au journaliste de ne pas s'y retrouver !
stefvs10- Date d'inscription : 17/12/2010
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
stefvs10 a écrit:oui pareil c'est un 2eme attaquant derierre Ajdini . Très libre , si il va sur la droite c'est qu'il aime rentrer à l'intérieur et à une bonne entente avec Okou . Comme on dit dans le foot moderne c'est pas la place mais l'animation qui comptezodov a écrit:Manifestement il n'y connais pas grand chose car il estime Sanches excentré sur le côté droit alors que c'est un milieu axial.
Actuellement je dirais même qu'il joue plutôt 2e attaquant mais vu qu'il est partout sur le terrain on peut pardonner au journaliste de ne pas s'y retrouver !
Exact, un peu comme Florian Wirtz au Bayer
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Après avoir lu les 2 articles du jour Blick et 24Heures, c est tellement flagrant de constater que le 1er (Guillemin) est bien tourné, positif on sent son attachement pour le LS. Alors que le 2eme (Vaney) respire la jalousie et parle surtout des futurs départs...
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Composition d’une équipe qui gagne
Au LS, un problème de riche et un pauvre capitaine
Verdict cruel: le LS tournait mieux avec Olivier Custodio à l’infirmerie plutôt que sur le terrain. Le voilà de retour, dans une situation ambiguë.
Florian Vaney
Ce sont des petites pages d’histoire qui s’écrivent. Embarqué dans sa meilleure série de résultats depuis des lustres, le Lausanne-Sport en profite pour dépoussiérer certaines statistiques. Dont Ludovic Magnin se sert allégrement pour augmenter la motivation de son équipe. Il y a eu la première victoire à Yverdon depuis 28 ans. Puis, face à Servette dimanche, ce que le staff lausannois estime être la première série de quatre matches sans encaisser de but de l’histoire du club. Et maintenant? Quelle dimension supplémentaire donner à ce déplacement à Winterthour samedi?
«Il faut dire que Winterthour-Lausanne, ce n’est pas vraiment une affiche historique. On s’est déplacés une seule fois là-bas en Super League: on a perdu», sourit l’entraîneur du LS.
Alvyn Sanches passe le cap des 100 matches
Il n’y a sûrement pas à se triturer les méninges plus que ça. Le Lausanne-Sport compte dans ses rangs un joueur qui marche sur l’eau en ce moment, qui pourrait quitter le club dès cet hiver et qui fêtera ce week-end sa 100e apparition officielle avec la première équipe. Rendre hommage à Alvyn Sanches, voilà qui pourrait peut-être aider à faire sortir le meilleur de chaque Lausannois.
Le jeune milieu de terrain fait partie des «intouchables» de l’équipe. De ceux qu’on ne peut imaginer quitter le onze de base. Le fait est que, dans le sillage des excellents résultats du moment, la liste des intouchables s’allonge. Et que cela pourrait bientôt amener à une situation ambiguë.
L’information est presque passée inaperçue, mais Olivier Custodio a effectué son retour dans le groupe pour le derby face à Servette. Sans entrer en jeu.
À Lausanne, on ne parle pas de n’importe qui. Olivier Custodio, c’est le joueur autour duquel s’est façonné le projet de reconstruction après la dernière relégation en Challenge League. Un joli contrat longue durée lui avait été proposé (logique, pour convaincre un milieu de Super League de s’engager en deuxième division). Puis des responsabilités, en lui confiant le brassard de capitaine à l’été 2023.
Le capitaine n’a rien à se reprocher
D’où pourrait donc provenir l’ambiguïté? D’une observation très simple. Lorsque le Montreusien s’est blessé début septembre, le Lausanne-Sport tournait à un rythme de relégable. Désormais, il carbure à une allure de champion.
Le rapport de cause à effet se veut sans doute limité. D’autant plus qu’Olivier Custodio était peut-être le meilleur élément d’une équipe à la peine en début de championnat. Sauf que le monde du foot déteste le vide, qu’il a besoin d’explications pour justifier bons et mauvais résultats. Et que cela pourrait desservir la cause du demi formé au Team Vaud.
«Une hiérarchie s’est redéfinie en son absence. C’est un phénomène naturel dans une équipe. Des Noë Dussenne ou des Jamie Roche ont fait le pas pour prendre plus de responsabilités. Mais il n’y a jamais de soucis avec les joueurs intelligents», balaie Ludovic Magnin, qui tient son capitaine en haute estime. Le technicien est pourtant un adepte de la méthode de ne pas changer une équipe qui gagne. Faut-il comprendre qu’Olivier Custodio doit s’attendre à perdre de son importance dans l’environnement Lausanne-Sport?
«Je n’ai pas de titulaires qui ne me donnent pas satisfaction à l’heure actuelle, poursuit Ludovic Magnin. Maintenant, Oli, c’est quelqu’un de décisif pour ce club. Il vient d’ici, il a été formé ici, il possède une histoire ici. Je le répète: c’est quelqu’un d’intelligent. Il sait qu’après huit semaines de blessure, dans un environnement où l’équipe performe, il devra peut-être attendre un peu.»
Attendre. Ou s’adapter. Lorsque le trio médian vaudois s’était trouvé sans lui la saison dernière, le vainqueur de la Coupe de Suisse 2022 (avec Lugano) avait reculé pour combler l’une des grandes faiblesses de l’équipe: le poste de latéral droit. Avec un succès qui met en évidence son impressionnante capacité à trouver ses repères là où son club a besoin de lui. Son profil Transfermarkt rappelle qu’il a d’ailleurs connu quasiment tous les postes sur un terrain de foot au cours de sa carrière professionnelle.
«Peu de place à l’interprétation» pour Pafundi
«La problématique interviendra lorsqu’il sera de retour à 100%, même s’il a déjà récupéré un très bon niveau, lance encore Ludovic Magnin. Ou alors, elle ne se posera pas du tout, s’il devait y avoir d’autres blessés.» Ou des départs.
Le secteur du milieu de terrain du Lausanne-Sport pourrait vivre un hiver mouvementé. Parce que naturellement, beaucoup de clubs gesticulent autour d’Alvyn Sanches pour s’attacher ses services au plus vite. Mais pas seulement. Arrivé à Lausanne en début d’année avec la folle valeur marchande de 10 millions d’euros chevillée au corps, Simone Pafundi a disparu des radars. D’abord à cause d’une blessure survenue en équipe d’Italie. Puis beaucoup plus abruptement pour une question sportive. «Je crois que la façon dont je gère le cas de Simone depuis plusieurs semaines ne laisse pas beaucoup de place à l’interprétation», glisse son entraîneur.
En clair, le prodige appartenant à l’Udinese verra son prêt arrivé à échéance à la fin de l’année, et celui-ci ne sera pas reconduit. «On veut privilégier ceux qui s’investissent à 100% dans le projet Lausanne-Sport.» Ou quand le LS peut se permettre de faire la fine bouche. Un sentiment qu’il avait oublié.
Au LS, un problème de riche et un pauvre capitaine
Verdict cruel: le LS tournait mieux avec Olivier Custodio à l’infirmerie plutôt que sur le terrain. Le voilà de retour, dans une situation ambiguë.
Florian Vaney
Ce sont des petites pages d’histoire qui s’écrivent. Embarqué dans sa meilleure série de résultats depuis des lustres, le Lausanne-Sport en profite pour dépoussiérer certaines statistiques. Dont Ludovic Magnin se sert allégrement pour augmenter la motivation de son équipe. Il y a eu la première victoire à Yverdon depuis 28 ans. Puis, face à Servette dimanche, ce que le staff lausannois estime être la première série de quatre matches sans encaisser de but de l’histoire du club. Et maintenant? Quelle dimension supplémentaire donner à ce déplacement à Winterthour samedi?
«Il faut dire que Winterthour-Lausanne, ce n’est pas vraiment une affiche historique. On s’est déplacés une seule fois là-bas en Super League: on a perdu», sourit l’entraîneur du LS.
Alvyn Sanches passe le cap des 100 matches
Il n’y a sûrement pas à se triturer les méninges plus que ça. Le Lausanne-Sport compte dans ses rangs un joueur qui marche sur l’eau en ce moment, qui pourrait quitter le club dès cet hiver et qui fêtera ce week-end sa 100e apparition officielle avec la première équipe. Rendre hommage à Alvyn Sanches, voilà qui pourrait peut-être aider à faire sortir le meilleur de chaque Lausannois.
Le jeune milieu de terrain fait partie des «intouchables» de l’équipe. De ceux qu’on ne peut imaginer quitter le onze de base. Le fait est que, dans le sillage des excellents résultats du moment, la liste des intouchables s’allonge. Et que cela pourrait bientôt amener à une situation ambiguë.
L’information est presque passée inaperçue, mais Olivier Custodio a effectué son retour dans le groupe pour le derby face à Servette. Sans entrer en jeu.
À Lausanne, on ne parle pas de n’importe qui. Olivier Custodio, c’est le joueur autour duquel s’est façonné le projet de reconstruction après la dernière relégation en Challenge League. Un joli contrat longue durée lui avait été proposé (logique, pour convaincre un milieu de Super League de s’engager en deuxième division). Puis des responsabilités, en lui confiant le brassard de capitaine à l’été 2023.
Le capitaine n’a rien à se reprocher
D’où pourrait donc provenir l’ambiguïté? D’une observation très simple. Lorsque le Montreusien s’est blessé début septembre, le Lausanne-Sport tournait à un rythme de relégable. Désormais, il carbure à une allure de champion.
Le rapport de cause à effet se veut sans doute limité. D’autant plus qu’Olivier Custodio était peut-être le meilleur élément d’une équipe à la peine en début de championnat. Sauf que le monde du foot déteste le vide, qu’il a besoin d’explications pour justifier bons et mauvais résultats. Et que cela pourrait desservir la cause du demi formé au Team Vaud.
«Une hiérarchie s’est redéfinie en son absence. C’est un phénomène naturel dans une équipe. Des Noë Dussenne ou des Jamie Roche ont fait le pas pour prendre plus de responsabilités. Mais il n’y a jamais de soucis avec les joueurs intelligents», balaie Ludovic Magnin, qui tient son capitaine en haute estime. Le technicien est pourtant un adepte de la méthode de ne pas changer une équipe qui gagne. Faut-il comprendre qu’Olivier Custodio doit s’attendre à perdre de son importance dans l’environnement Lausanne-Sport?
«Je n’ai pas de titulaires qui ne me donnent pas satisfaction à l’heure actuelle, poursuit Ludovic Magnin. Maintenant, Oli, c’est quelqu’un de décisif pour ce club. Il vient d’ici, il a été formé ici, il possède une histoire ici. Je le répète: c’est quelqu’un d’intelligent. Il sait qu’après huit semaines de blessure, dans un environnement où l’équipe performe, il devra peut-être attendre un peu.»
Attendre. Ou s’adapter. Lorsque le trio médian vaudois s’était trouvé sans lui la saison dernière, le vainqueur de la Coupe de Suisse 2022 (avec Lugano) avait reculé pour combler l’une des grandes faiblesses de l’équipe: le poste de latéral droit. Avec un succès qui met en évidence son impressionnante capacité à trouver ses repères là où son club a besoin de lui. Son profil Transfermarkt rappelle qu’il a d’ailleurs connu quasiment tous les postes sur un terrain de foot au cours de sa carrière professionnelle.
«Peu de place à l’interprétation» pour Pafundi
«La problématique interviendra lorsqu’il sera de retour à 100%, même s’il a déjà récupéré un très bon niveau, lance encore Ludovic Magnin. Ou alors, elle ne se posera pas du tout, s’il devait y avoir d’autres blessés.» Ou des départs.
Le secteur du milieu de terrain du Lausanne-Sport pourrait vivre un hiver mouvementé. Parce que naturellement, beaucoup de clubs gesticulent autour d’Alvyn Sanches pour s’attacher ses services au plus vite. Mais pas seulement. Arrivé à Lausanne en début d’année avec la folle valeur marchande de 10 millions d’euros chevillée au corps, Simone Pafundi a disparu des radars. D’abord à cause d’une blessure survenue en équipe d’Italie. Puis beaucoup plus abruptement pour une question sportive. «Je crois que la façon dont je gère le cas de Simone depuis plusieurs semaines ne laisse pas beaucoup de place à l’interprétation», glisse son entraîneur.
En clair, le prodige appartenant à l’Udinese verra son prêt arrivé à échéance à la fin de l’année, et celui-ci ne sera pas reconduit. «On veut privilégier ceux qui s’investissent à 100% dans le projet Lausanne-Sport.» Ou quand le LS peut se permettre de faire la fine bouche. Un sentiment qu’il avait oublié.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/a-winterthour-pour-encha-ner-ludovic-magnin-attend-de-ses-joueurs-quils-se-mettent-la-pression-id20305754.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/a-winterthour-pour-encha-ner-ludovic-magnin-attend-de-ses-joueurs-quils-se-mettent-la-pression-id20305754.html
Une fois de plus un bon article de notre ami Tim.
Merci
Allez Lausanne
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/lausanne-defait-a-winterthour-ludovic-magnin-de-larrogance-pas-du-tout-id20307376.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le «club des 100»
Bienvenue dans le club le plus sélect de Super League
Alvyn Sanches (Lausanne-Sport) et Anthony Sauthier (Yverdon) ont disputé samedi leur 100e match avec leur club. Un phénomène devenu rare. Mais nécessaire.
Florian Vaney
Le football moderne a fait d’eux des exceptions. Ils existent au moins autant par symbolique, leur visage associé à des campagnes d’abonnement et leur nom prêté à de beaux discours, que par nécessité. Résistants de leur époque, ils trouvent une place à part dans le cœur des fans. Une place d’honneur. Qui leur offre une aura très personnelle. Qui leur vaut même, parfois, une récompense (lire plus bas).
Anthony Sauthier et Alvyn Sanches ont rejoint ce week-end la caste très sélective des footballeurs ayant atteint le cap des 100 matches avec leur club. Sélective ne veut pas dire réductrice. Les deux hommes incarnent deux profils diamétralement opposés, arrivés au même point en même temps, mais pas de la même manière. Il reste de place pour la diversité dans le football professionnel. Un peu.
Le latéral d’Yverdon Sport est entré au «club des 100» grâce à sa carte de vieux briscard. En témoigne le fait qu’il a déjà atteint la marque plus tôt dans sa carrière à une occasion, au Servette FC. Même dans un club où le curseur du trading de joueurs est poussé à l’extrême comme YS, quelques rares éléments peuvent encore espérer y passer plus de quelques mois. Parce qu’en football, la tactique est capitale, les statistiques expliquent énormément de choses, mais l’importance de l’humain demeurera toujours un facteur décisif.
Être assez bon, mais pas trop. Et pas trop vite
C’est tout le paradoxe de la situation. Anthony Sauthier (33 ans), clubiste devant l’éternel, incarne finalement bien mal le projet d’Yverdon Sport, ce club où les mouvements de joueurs se comptent chaque saison en dizaines. Et pourtant, il en est un rouage essentiel. Un pilier. Peut-être y finira-t-il même sa carrière.
C’est l’une des voies qui mènent au «club des 100». Être assez bon pour satisfaire une même équipe durant au moins trois ans, mais pas assez pour faire naître une transaction qui remplacerait le joueur par une somme d’argent plus intéressante que lui. Dans ces cas-là, l’âge constitue un bon allié pour diminuer sa valeur marchande.
Alvyn Sanches a emprunté un autre chemin pour atteindre la barre aux trois chiffres: celui qui fait rêver tous les clubs. Le prodige du Lausanne-Sport possède encore la pureté de ne connaître qu’une seule adresse. En 100 matches avec le club de la Tuilière, le milieu de terrain s’est affiné, a pris en carrure en même temps qu’en valeur. Il aurait pu partir l’été dernier, ne jamais passer le cap des 100. Le fruit a finalement décidé de s’accrocher à sa branche, le temps de mûrir encore un peu.
Sauf blessure grave ou improbable fracture du cerveau, le deal est gagnant-gagnant. C’est l’une des conditions pour qu’un jeune prometteur atteigne dans sa phase ascendante le «club des 100», avant de peut-être le réintégrer ailleurs.
Une autre condition étant que toutes les parties impliquées sachent faire preuve de patience, loin de représenter la qualité la plus prégnante dans le milieu. «On parle souvent des agents de manière négative. Mais il faut aussi saluer quand l’un d’entre eux influe de manière positive sur son joueur», saluait à ce titre Ludovic Magnin au début du mois, à propos du représentant d’Alvyn Sanches.
Bientôt le tour de Magnin
L’entraîneur du Lausanne-Sport est d’ailleurs l’un des prochains sur la liste. Si tout va bien, il dirigera son 100e match sur le banc bleu et blanc avant la fin de l’année. Le rapport d’un coach par rapport à la barre symbolique se veut beaucoup plus pragmatique que celui d’un joueur: tout, ou presque, est corrélé aux résultats.
Pour l’instant, le Challensois remplit les exigences fixées par son employeur, qui n’est pas le plus sanguin lorsqu’il est question de mettre à la porte ses entraîneurs. Des séries noires, le LS en a connu plus d’une depuis qu’il a confié son équipe à Ludovic Magnin. Sans jamais remettre en cause publiquement le technicien. «Je me suis toujours dit que, si je pouvais atteindre 100 matches partout où j’allais, ce serait une vraie belle réussite», glissait-il en fin de semaine.
Au Lausanne-Sport, trois joueurs font partie du «club». Même chiffre à Yverdon Sport. Parmi les trois, chez l’un comme chez l’autre, on trouve le deuxième gardien (Thomas Castella et Kevin Martin), désormais loin du onze de base. Ainsi que le capitaine (Olivier Custodio et William Le Pogam). Comprendre: passer la barre des 100 ne garantit rien, mais confère une légitimité. Même quand sa cérémonie d’intégration tourne au cauchemar
À Yverdon et à Winterthour, la fête a mal tourné pour les deux «anciens»
Ça devait être un honneur, c’est devenu une malédiction. Avant de commencer la rencontre face à Bâle samedi dans le couloir droit d’Yverdon Sport, Anthony Sauthier a reçu de la part du club un maillot spécial floqué «100». Après moins de vingt minutes de jeu, sa semelle est venue s’essuyer sur le maillot d’un adversaire. Carton jaune, rapidement transformé en rouge par la VAR. L’épisode a eu lieu à 0-0. Score final? Une défaite 4-1, avec passage par la case 4-0. Pas sûr que le Genevois veuille garder en mémoire cette soirée.
Pas plus qu’Alvyn Sanches, dont la centième au Lausanne-Sport s’est muée en une soirée affreusement triste. D’abord, une défaite à Winterthour (1-0). Ensuite, une performance personnelle en dessous de ce qu’il avait proposé ces dernières semaines. Finalement, un sec retour sur terre après une savoureuse série de quatre victoires de rang. En prime, quelques coups envoyés sans retenue par des Zurichois dans ses tibias après des dribbles réussis. Heureusement sans plus de mal que celui de la frustration d’un match raté.FVA
Bienvenue dans le club le plus sélect de Super League
Alvyn Sanches (Lausanne-Sport) et Anthony Sauthier (Yverdon) ont disputé samedi leur 100e match avec leur club. Un phénomène devenu rare. Mais nécessaire.
Florian Vaney
Le football moderne a fait d’eux des exceptions. Ils existent au moins autant par symbolique, leur visage associé à des campagnes d’abonnement et leur nom prêté à de beaux discours, que par nécessité. Résistants de leur époque, ils trouvent une place à part dans le cœur des fans. Une place d’honneur. Qui leur offre une aura très personnelle. Qui leur vaut même, parfois, une récompense (lire plus bas).
Anthony Sauthier et Alvyn Sanches ont rejoint ce week-end la caste très sélective des footballeurs ayant atteint le cap des 100 matches avec leur club. Sélective ne veut pas dire réductrice. Les deux hommes incarnent deux profils diamétralement opposés, arrivés au même point en même temps, mais pas de la même manière. Il reste de place pour la diversité dans le football professionnel. Un peu.
Le latéral d’Yverdon Sport est entré au «club des 100» grâce à sa carte de vieux briscard. En témoigne le fait qu’il a déjà atteint la marque plus tôt dans sa carrière à une occasion, au Servette FC. Même dans un club où le curseur du trading de joueurs est poussé à l’extrême comme YS, quelques rares éléments peuvent encore espérer y passer plus de quelques mois. Parce qu’en football, la tactique est capitale, les statistiques expliquent énormément de choses, mais l’importance de l’humain demeurera toujours un facteur décisif.
Être assez bon, mais pas trop. Et pas trop vite
C’est tout le paradoxe de la situation. Anthony Sauthier (33 ans), clubiste devant l’éternel, incarne finalement bien mal le projet d’Yverdon Sport, ce club où les mouvements de joueurs se comptent chaque saison en dizaines. Et pourtant, il en est un rouage essentiel. Un pilier. Peut-être y finira-t-il même sa carrière.
C’est l’une des voies qui mènent au «club des 100». Être assez bon pour satisfaire une même équipe durant au moins trois ans, mais pas assez pour faire naître une transaction qui remplacerait le joueur par une somme d’argent plus intéressante que lui. Dans ces cas-là, l’âge constitue un bon allié pour diminuer sa valeur marchande.
Alvyn Sanches a emprunté un autre chemin pour atteindre la barre aux trois chiffres: celui qui fait rêver tous les clubs. Le prodige du Lausanne-Sport possède encore la pureté de ne connaître qu’une seule adresse. En 100 matches avec le club de la Tuilière, le milieu de terrain s’est affiné, a pris en carrure en même temps qu’en valeur. Il aurait pu partir l’été dernier, ne jamais passer le cap des 100. Le fruit a finalement décidé de s’accrocher à sa branche, le temps de mûrir encore un peu.
Sauf blessure grave ou improbable fracture du cerveau, le deal est gagnant-gagnant. C’est l’une des conditions pour qu’un jeune prometteur atteigne dans sa phase ascendante le «club des 100», avant de peut-être le réintégrer ailleurs.
Une autre condition étant que toutes les parties impliquées sachent faire preuve de patience, loin de représenter la qualité la plus prégnante dans le milieu. «On parle souvent des agents de manière négative. Mais il faut aussi saluer quand l’un d’entre eux influe de manière positive sur son joueur», saluait à ce titre Ludovic Magnin au début du mois, à propos du représentant d’Alvyn Sanches.
Bientôt le tour de Magnin
L’entraîneur du Lausanne-Sport est d’ailleurs l’un des prochains sur la liste. Si tout va bien, il dirigera son 100e match sur le banc bleu et blanc avant la fin de l’année. Le rapport d’un coach par rapport à la barre symbolique se veut beaucoup plus pragmatique que celui d’un joueur: tout, ou presque, est corrélé aux résultats.
Pour l’instant, le Challensois remplit les exigences fixées par son employeur, qui n’est pas le plus sanguin lorsqu’il est question de mettre à la porte ses entraîneurs. Des séries noires, le LS en a connu plus d’une depuis qu’il a confié son équipe à Ludovic Magnin. Sans jamais remettre en cause publiquement le technicien. «Je me suis toujours dit que, si je pouvais atteindre 100 matches partout où j’allais, ce serait une vraie belle réussite», glissait-il en fin de semaine.
Au Lausanne-Sport, trois joueurs font partie du «club». Même chiffre à Yverdon Sport. Parmi les trois, chez l’un comme chez l’autre, on trouve le deuxième gardien (Thomas Castella et Kevin Martin), désormais loin du onze de base. Ainsi que le capitaine (Olivier Custodio et William Le Pogam). Comprendre: passer la barre des 100 ne garantit rien, mais confère une légitimité. Même quand sa cérémonie d’intégration tourne au cauchemar
À Yverdon et à Winterthour, la fête a mal tourné pour les deux «anciens»
Ça devait être un honneur, c’est devenu une malédiction. Avant de commencer la rencontre face à Bâle samedi dans le couloir droit d’Yverdon Sport, Anthony Sauthier a reçu de la part du club un maillot spécial floqué «100». Après moins de vingt minutes de jeu, sa semelle est venue s’essuyer sur le maillot d’un adversaire. Carton jaune, rapidement transformé en rouge par la VAR. L’épisode a eu lieu à 0-0. Score final? Une défaite 4-1, avec passage par la case 4-0. Pas sûr que le Genevois veuille garder en mémoire cette soirée.
Pas plus qu’Alvyn Sanches, dont la centième au Lausanne-Sport s’est muée en une soirée affreusement triste. D’abord, une défaite à Winterthour (1-0). Ensuite, une performance personnelle en dessous de ce qu’il avait proposé ces dernières semaines. Finalement, un sec retour sur terre après une savoureuse série de quatre victoires de rang. En prime, quelques coups envoyés sans retenue par des Zurichois dans ses tibias après des dribbles réussis. Heureusement sans plus de mal que celui de la frustration d’un match raté.FVA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.24heures.ch/editorial-lausanne-dieu-du-stade-et-des-loyers-872813713392
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-le-ls-tient-ses-promesses-et-renouvelle-son-maillot-103224808
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Bon, il y avait peut-être des promesses plus importantes à honorer....mic a écrit:https://www.lematin.ch/story/football-le-ls-tient-ses-promesses-et-renouvelle-son-maillot-103224808
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Shogun aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/latout-alemanique-du-ls-raoul-giger-ca-fait-du-bien-aux-romands-id20345873.html?utm_campaign=share-button-app&utm_medium=social&utm_source=copy-to-clipboard
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
dudu, Le Vaudois, kok9 et Konter66 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un Joueur que j aime beaucoup. Techniquement pas le meileur,mais qui ce bat sur le terrain. Il me fait pense a Erich Haenzi.
Le Vaudois- Date d'inscription : 25/11/2009
Blue Raph, kok9 et Konter66 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
aie
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/un-joueur-inconscient-nyon-vaduz-interrompu-linquietude-est-vive-a-colovray-id20345927.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/un-joueur-inconscient-nyon-vaduz-interrompu-linquietude-est-vive-a-colovray-id20345927.html
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
AboLa face cachée du crack du LS
Les statistiques effrayantes d’Alvyn Sanches
Artiste balle au pied, le prodige du Lausanne-Sport est-il aussi le joueur le plus utile de Super League sans ballon? Les chiffres le suggèrent.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 09h21
En bref:
Alvyn Sanches compile des statistiques défensives hallucinantes.
Le grand public le connaît pour ses qualités avec le ballon dans les pieds. Son utilité se veut bien plus large.
Il est aussi le joueur qui subit le plus de fautes de Super League.
Le Lausanne-Sport reçoit Sion samedi.
À force d’être considéré comme LA star du club de sa ville, Alvyn Sanches doit être un homme heureux. Forcément. Le raccourci est grossier? Un peu trop, oui.
Attablé début novembre dans l’une des nombreuses salles dont regorge la Tuilière, le milieu de terrain du Lausanne-Sport ne prétendait pas l’inverse. Au quotidien, tout a l’air de jouer pour lui. Plutôt bien même. Mais le temps du foot-plaisir, il l’a laissé derrière. Dans son quartier des Boveresses, où il a grandi. Où le ballon remplaçait les livres dès que la sonnerie de l’école le libérait.
«J’essaie de garder le plaisir au centre de ce que je fais, de mon jeu. Mais ce n’est plus pareil. Il faut penser aux résultats, il faut gagner les matches. Pour gagner, il faut être décisif. Tout est devenu différent.»
Le chemin vers le haut niveau peut prendre plusieurs formes. Pour Alvyn Sanches, il y avait le point A: s’amuser sans prise de tête avec des potes en faisant vivre le ballon. Le voilà rendu au point B: devenir une machine à gagner.
S’élever par la discipline
Cela implique de savoir manier la sphère avec délicatesse. Comme avant. Mais aussi, et surtout, un wagon d’autres composants. Dont le jeune Lausannois est également devenu un as.
Depuis l’année dernière, la Swiss Football League collabore avec Opta, l’une des entreprises de référence en matière de statistiques sportives. Les données récoltées en Super League depuis le début de la saison sont édifiantes: Alvyn Sanches mène le bal dans un nombre invraisemblable de domaines. Il subit et commet plus de fautes que tout le monde en première division. Il remporte largement plus de duels que les autres. Même lorsqu’il est question de tacles réussis, il met à l’amende la concurrence.
Le tableau des statistiques d’Alvyn Sanches au rayon «Discipline».
Le tableau des statistiques d’Alvyn Sanches au rayon «Discipline».
Swiss Football League
Loin d’être surpris par les chiffres, Stéphane Henchoz met néanmoins en garde. «Les statistiques, on peut leur faire dire ce qui nous arrange, rappelle le directeur sportif du Lausanne-Sport. Mais lorsqu’elles confirment ce que nos yeux et notre nez ont vu et senti, c’est plutôt bon signe.»
Le grand public s’est rapidement aperçu des qualités avec ballon au-dessus de la moyenne du demi au numéro 80. Parce que le travail de l’ombre saute moins aux yeux, il découvrira sans doute avec plus d’étonnement qu’il est l’un des joueurs offensifs les plus précieux du championnat en phase où son équipe n’a pas la balle.
Morphologie trompeuse
«On peut se souvenir de son sprint de 30 mètres à Lucerne pour rattraper un adversaire qui partait seul au but et nous sauver un point, illustre Stéphane Henchoz. Cela n’apparaît pas dans les statistiques de la SFL, mais Alvyn parcourt énormément de kilomètres sur un terrain. Notamment à haute intensité. Les attaquants pensent souvent que cela va les rendre moins lucides devant le but. Il s’agit d’une terrible idée reçue. En réalité, c’est tout l’inverse.»
L’habit ne fait pas le moine. À hauteur de tribune, l’international suisse M21 donne parfois encore l’air d’être un ado en phase de croissance. Pas idéal pour exister dans les duels face aux armoires de Super League. «Il possède une morphologie trompeuse, lance malicieusement Ilija Borenovic, qui l’a entraîné tant au Team Vaud qu’en première équipe. Il est incroyablement stable sur ses pieds, bien balancé. Pour le dire autrement, il excelle dans la maîtrise de son environnement proche.»
«Cela lui permet de très bien garder des ballons dans des zones denses, renchérit Stéphane Henchoz. Sur une même action, cette habilité va l’amener à jouer peut-être deux, trois ou quatre duels.» Depuis juillet, il en aurait remporté 101. Treize de plus que son dauphin, le Sédunois Ilyas Chouaref, qu’il retrouvera samedi soir à la Tuilière.
«On parle souvent de technique de balle. Mais il existe aussi une technique de duel. Certains joueurs restent trop focalisés sur le ballon, quand d’autres parviennent à maîtriser tant le mouvement du ballon que celui de l’adversaire», souligne Ilija Borenovic, actuel coach des M18 de l’équipe de Suisse.
Savoir encaisser les coups
Le technicien lausannois a connu le jeune Alvyn bercé par l’insouciance du foot de quartier. «Quand je le vois aujourd’hui, je me rends compte que le plus gros saut qu’il a réalisé se trouve dans son approche du métier. Il est devenu plus compétiteur. Cela tient peut-être à son développement physique tardif, qui l’a poussé plus jeune à activer d’autres leviers que celui de la confrontation brute pour rivaliser avec les autres.»
S’il est une pièce qui cache bien son jeu, Alvyn Sanches s’insère à merveille dans le puzzle du Lausanne-Sport. Le pressing haut privilégié par l’entraîneur Ludovic Magnin aide le jeune homme à grimper au sommet d’autant de statistiques à la fois. Quitte à dominer aussi celle, peu enviable, du nombre de fautes subies. L’an passé, cela lui avait valu une grave blessure au genou et quatre mois d’absence.
«Son jeu présente des risques à ce niveau, convient Stéphane Henchoz. C’est aussi un art de savoir éviter les tacles, ou de tomber de la bonne manière quand il n’y a pas le choix.» De gré ou de force, Alvyn Sanches finira par apprendre. Comme pour le reste.
Show lumineux et retour aux affaires face à Sion
Il faudra prévoir les habits d’hiver à la Tuilière samedi soir. Température attendue: entre 2 et 3 degrés. Il faudra, aussi, songer à arriver en avance. C’est une idée. Le Lausanne-Sport profitera de la réception du FC Sion à un horaire tardif (20 h 30) pour organiser un show lumineux avant l’entrée des joueurs sur le terrain.
Lausanne-Sion, c’était l’affiche qui avait servi de théâtre à l’inauguration du stade il y a trois ans. C’était également le duel de la deuxième journée de la présente saison. Elle avait tourné à l’humiliation pour les Lausannois, vaincus 4-0 à Tourbillon.
Une autre époque. Sion surfait sur la vague de la promotion, le LS se trouvait encore loin de l’excellent niveau montré durant tout le mois d’octobre. La défaite subie à Winterthour, il y a deux semaines après quatre succès de rang, a-t-elle plombé Lausanne? On le saura samedi. Au terme d’un match que l’actuel 7e de Super League abordera sans Kaly Sène, Kévin Mouanga (suspendus), ni Hamza Abdallah (blessé).
Les statistiques effrayantes d’Alvyn Sanches
Artiste balle au pied, le prodige du Lausanne-Sport est-il aussi le joueur le plus utile de Super League sans ballon? Les chiffres le suggèrent.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 09h21
En bref:
Alvyn Sanches compile des statistiques défensives hallucinantes.
Le grand public le connaît pour ses qualités avec le ballon dans les pieds. Son utilité se veut bien plus large.
Il est aussi le joueur qui subit le plus de fautes de Super League.
Le Lausanne-Sport reçoit Sion samedi.
À force d’être considéré comme LA star du club de sa ville, Alvyn Sanches doit être un homme heureux. Forcément. Le raccourci est grossier? Un peu trop, oui.
Attablé début novembre dans l’une des nombreuses salles dont regorge la Tuilière, le milieu de terrain du Lausanne-Sport ne prétendait pas l’inverse. Au quotidien, tout a l’air de jouer pour lui. Plutôt bien même. Mais le temps du foot-plaisir, il l’a laissé derrière. Dans son quartier des Boveresses, où il a grandi. Où le ballon remplaçait les livres dès que la sonnerie de l’école le libérait.
«J’essaie de garder le plaisir au centre de ce que je fais, de mon jeu. Mais ce n’est plus pareil. Il faut penser aux résultats, il faut gagner les matches. Pour gagner, il faut être décisif. Tout est devenu différent.»
Le chemin vers le haut niveau peut prendre plusieurs formes. Pour Alvyn Sanches, il y avait le point A: s’amuser sans prise de tête avec des potes en faisant vivre le ballon. Le voilà rendu au point B: devenir une machine à gagner.
S’élever par la discipline
Cela implique de savoir manier la sphère avec délicatesse. Comme avant. Mais aussi, et surtout, un wagon d’autres composants. Dont le jeune Lausannois est également devenu un as.
Depuis l’année dernière, la Swiss Football League collabore avec Opta, l’une des entreprises de référence en matière de statistiques sportives. Les données récoltées en Super League depuis le début de la saison sont édifiantes: Alvyn Sanches mène le bal dans un nombre invraisemblable de domaines. Il subit et commet plus de fautes que tout le monde en première division. Il remporte largement plus de duels que les autres. Même lorsqu’il est question de tacles réussis, il met à l’amende la concurrence.
Le tableau des statistiques d’Alvyn Sanches au rayon «Discipline».
Le tableau des statistiques d’Alvyn Sanches au rayon «Discipline».
Swiss Football League
Loin d’être surpris par les chiffres, Stéphane Henchoz met néanmoins en garde. «Les statistiques, on peut leur faire dire ce qui nous arrange, rappelle le directeur sportif du Lausanne-Sport. Mais lorsqu’elles confirment ce que nos yeux et notre nez ont vu et senti, c’est plutôt bon signe.»
Le grand public s’est rapidement aperçu des qualités avec ballon au-dessus de la moyenne du demi au numéro 80. Parce que le travail de l’ombre saute moins aux yeux, il découvrira sans doute avec plus d’étonnement qu’il est l’un des joueurs offensifs les plus précieux du championnat en phase où son équipe n’a pas la balle.
Morphologie trompeuse
«On peut se souvenir de son sprint de 30 mètres à Lucerne pour rattraper un adversaire qui partait seul au but et nous sauver un point, illustre Stéphane Henchoz. Cela n’apparaît pas dans les statistiques de la SFL, mais Alvyn parcourt énormément de kilomètres sur un terrain. Notamment à haute intensité. Les attaquants pensent souvent que cela va les rendre moins lucides devant le but. Il s’agit d’une terrible idée reçue. En réalité, c’est tout l’inverse.»
L’habit ne fait pas le moine. À hauteur de tribune, l’international suisse M21 donne parfois encore l’air d’être un ado en phase de croissance. Pas idéal pour exister dans les duels face aux armoires de Super League. «Il possède une morphologie trompeuse, lance malicieusement Ilija Borenovic, qui l’a entraîné tant au Team Vaud qu’en première équipe. Il est incroyablement stable sur ses pieds, bien balancé. Pour le dire autrement, il excelle dans la maîtrise de son environnement proche.»
«Cela lui permet de très bien garder des ballons dans des zones denses, renchérit Stéphane Henchoz. Sur une même action, cette habilité va l’amener à jouer peut-être deux, trois ou quatre duels.» Depuis juillet, il en aurait remporté 101. Treize de plus que son dauphin, le Sédunois Ilyas Chouaref, qu’il retrouvera samedi soir à la Tuilière.
«On parle souvent de technique de balle. Mais il existe aussi une technique de duel. Certains joueurs restent trop focalisés sur le ballon, quand d’autres parviennent à maîtriser tant le mouvement du ballon que celui de l’adversaire», souligne Ilija Borenovic, actuel coach des M18 de l’équipe de Suisse.
Savoir encaisser les coups
Le technicien lausannois a connu le jeune Alvyn bercé par l’insouciance du foot de quartier. «Quand je le vois aujourd’hui, je me rends compte que le plus gros saut qu’il a réalisé se trouve dans son approche du métier. Il est devenu plus compétiteur. Cela tient peut-être à son développement physique tardif, qui l’a poussé plus jeune à activer d’autres leviers que celui de la confrontation brute pour rivaliser avec les autres.»
S’il est une pièce qui cache bien son jeu, Alvyn Sanches s’insère à merveille dans le puzzle du Lausanne-Sport. Le pressing haut privilégié par l’entraîneur Ludovic Magnin aide le jeune homme à grimper au sommet d’autant de statistiques à la fois. Quitte à dominer aussi celle, peu enviable, du nombre de fautes subies. L’an passé, cela lui avait valu une grave blessure au genou et quatre mois d’absence.
«Son jeu présente des risques à ce niveau, convient Stéphane Henchoz. C’est aussi un art de savoir éviter les tacles, ou de tomber de la bonne manière quand il n’y a pas le choix.» De gré ou de force, Alvyn Sanches finira par apprendre. Comme pour le reste.
Show lumineux et retour aux affaires face à Sion
Il faudra prévoir les habits d’hiver à la Tuilière samedi soir. Température attendue: entre 2 et 3 degrés. Il faudra, aussi, songer à arriver en avance. C’est une idée. Le Lausanne-Sport profitera de la réception du FC Sion à un horaire tardif (20 h 30) pour organiser un show lumineux avant l’entrée des joueurs sur le terrain.
Lausanne-Sion, c’était l’affiche qui avait servi de théâtre à l’inauguration du stade il y a trois ans. C’était également le duel de la deuxième journée de la présente saison. Elle avait tourné à l’humiliation pour les Lausannois, vaincus 4-0 à Tourbillon.
Une autre époque. Sion surfait sur la vague de la promotion, le LS se trouvait encore loin de l’excellent niveau montré durant tout le mois d’octobre. La défaite subie à Winterthour, il y a deux semaines après quatre succès de rang, a-t-elle plombé Lausanne? On le saura samedi. Au terme d’un match que l’actuel 7e de Super League abordera sans Kaly Sène, Kévin Mouanga (suspendus), ni Hamza Abdallah (blessé).
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
kok9 et L'eau z'âne aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-avec-grosso-modo-les-memes-joueurs-tout-a-change-au-ls-103224682
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
In 24h en ligne. Florian Vaney
Le LS peut même se permettre de suspendre ses joueurs
Lausanne en est à cinq victoires de suite à domicile. La dernière, face à Sion (1-0), sans Fousseni Diabaté, puni à l’interne. Le Malien est un récidiviste.
Il y a une chose avec laquelle Ludovic Magnin ne transige pas: les règles de vie à l’intérieur d’un groupe. Et il y a un joueur qui semble avoir du mal à s’y faire au Lausanne-Sport: Fousseni Diabaté.
En tout début d’année passée, alors que le LS se battait pour échapper à la dernière place de Super League, la manœuvre avait surpris. L’entraîneur vaudois avait décidé de se passer de son international malien pour un match face à Winterthour, quitte à amoindrir la qualité de son équipe à l’aide d’un remplaçant de fortune. «Sanction disciplinaire», s’était contenté d’articuler le technicien au moment de s’expliquer. L’incident aurait pu en rester là.
Ludovic Magnin était prêt à perdre
Mais samedi face à Sion, aucune trace de l’ailier sur la feuille de match. Alors même qu’il est le joueur offensif le plus décisif du Lausanne-Sport cette saison et que ses remplaçants potentiels n’ont pas encore convaincu. «Si tu laisses passer n’importe quoi, quel message tu envoies à ton équipe?» s’est justifié Ludovic Magnin. Allant même jusqu’à dire qu’il était prêt à «prendre une défaite contre Sion» pour assumer son choix.
Il serait question de retard à l’entraînement. Rien de grave. Mais Fousseni Diabaté passera devant la direction la semaine prochaine pour répondre de ses actes. Au regard de son apport aux actions lausannoises, il serait dommage pour le club de devoir s’en passer à moyen terme, voire définitivement. Surtout que la situation actuelle prêterait presque à l’ambition. En se réveillant dimanche matin, le LS ne se trouvait qu’à trois points de la première place.
Ça, il le doit en grande partie à ses cinq succès de rang dans sa Tuilière. «C’est historique. Jamais le Lausanne-Sport n’avait fait ça», s’est réjoui son entraîneur. En tant pis s’il n’y avait «que» 8600 spectateurs pour un derby face à Sion un samedi soir. Lausanne va bien. Très bien, même. Mais s’il entend donner corps à ses ambitions, pouvoir compter sur ses meilleurs éléments ne sera pas un luxe.
L’hiver des ambitions ou du statu quo?
Titularisé samedi, Konrad de la Fuente peut-il devenir un substitut à Fousseni Diabaté sur l’aile gauche? Le transfuge arrivé de l’OM cet été mérite de recevoir du temps de jeu avant d’être jugé. Mais à court terme, il paraît un peu trop inconstant pour valoir comme un atout dominant à son poste. Employer Alban Ajdini, utilisé en pointe en ce moment, représente également une option. Mais encore une fois: il s’agit davantage de la moins mauvaise que de la meilleure.
À mesure qu’il se rapproche, le mercato hivernal prend en importance autour du Lausanne-Sport. Pas seulement parce qu’il faudra scruter de près le cas Alvyn Sanches. Si le LS doit atteindre Noël dans le top 6, voire dans le trio de tête, envisagera-t-il une ou deux folies pour renforcer ses secteurs les plus faibles? Cela aurait au moins le mérite d’offrir des options à Ludovic Magnin pour retomber sur ses pieds. La prochaine fois qu’il souhaite faire respecter le règlement interne de l’équipe.
Le LS peut même se permettre de suspendre ses joueurs
Lausanne en est à cinq victoires de suite à domicile. La dernière, face à Sion (1-0), sans Fousseni Diabaté, puni à l’interne. Le Malien est un récidiviste.
Il y a une chose avec laquelle Ludovic Magnin ne transige pas: les règles de vie à l’intérieur d’un groupe. Et il y a un joueur qui semble avoir du mal à s’y faire au Lausanne-Sport: Fousseni Diabaté.
En tout début d’année passée, alors que le LS se battait pour échapper à la dernière place de Super League, la manœuvre avait surpris. L’entraîneur vaudois avait décidé de se passer de son international malien pour un match face à Winterthour, quitte à amoindrir la qualité de son équipe à l’aide d’un remplaçant de fortune. «Sanction disciplinaire», s’était contenté d’articuler le technicien au moment de s’expliquer. L’incident aurait pu en rester là.
Ludovic Magnin était prêt à perdre
Mais samedi face à Sion, aucune trace de l’ailier sur la feuille de match. Alors même qu’il est le joueur offensif le plus décisif du Lausanne-Sport cette saison et que ses remplaçants potentiels n’ont pas encore convaincu. «Si tu laisses passer n’importe quoi, quel message tu envoies à ton équipe?» s’est justifié Ludovic Magnin. Allant même jusqu’à dire qu’il était prêt à «prendre une défaite contre Sion» pour assumer son choix.
Il serait question de retard à l’entraînement. Rien de grave. Mais Fousseni Diabaté passera devant la direction la semaine prochaine pour répondre de ses actes. Au regard de son apport aux actions lausannoises, il serait dommage pour le club de devoir s’en passer à moyen terme, voire définitivement. Surtout que la situation actuelle prêterait presque à l’ambition. En se réveillant dimanche matin, le LS ne se trouvait qu’à trois points de la première place.
Ça, il le doit en grande partie à ses cinq succès de rang dans sa Tuilière. «C’est historique. Jamais le Lausanne-Sport n’avait fait ça», s’est réjoui son entraîneur. En tant pis s’il n’y avait «que» 8600 spectateurs pour un derby face à Sion un samedi soir. Lausanne va bien. Très bien, même. Mais s’il entend donner corps à ses ambitions, pouvoir compter sur ses meilleurs éléments ne sera pas un luxe.
L’hiver des ambitions ou du statu quo?
Titularisé samedi, Konrad de la Fuente peut-il devenir un substitut à Fousseni Diabaté sur l’aile gauche? Le transfuge arrivé de l’OM cet été mérite de recevoir du temps de jeu avant d’être jugé. Mais à court terme, il paraît un peu trop inconstant pour valoir comme un atout dominant à son poste. Employer Alban Ajdini, utilisé en pointe en ce moment, représente également une option. Mais encore une fois: il s’agit davantage de la moins mauvaise que de la meilleure.
À mesure qu’il se rapproche, le mercato hivernal prend en importance autour du Lausanne-Sport. Pas seulement parce qu’il faudra scruter de près le cas Alvyn Sanches. Si le LS doit atteindre Noël dans le top 6, voire dans le trio de tête, envisagera-t-il une ou deux folies pour renforcer ses secteurs les plus faibles? Cela aurait au moins le mérite d’offrir des options à Ludovic Magnin pour retomber sur ses pieds. La prochaine fois qu’il souhaite faire respecter le règlement interne de l’équipe.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:
À mesure qu’il se rapproche, le mercato hivernal prend en importance autour du Lausanne-Sport. Pas seulement parce qu’il faudra scruter de près le cas Alvyn Sanches. Si le LS doit atteindre Noël dans le top 6, voire dans le trio de tête, envisagera-t-il une ou deux folies pour renforcer ses secteurs les plus faibles? Cela aurait au moins le mérite d’offrir des options à Ludovic Magnin pour retomber sur ses pieds. La prochaine fois qu’il souhaite faire respecter le règlement interne de l’équipe.
On va pas se mentir actuellement, si on veut viser le top 6 voire une place européenne, ça dépendra de ce qu'il va se passer avec Sanches. S'il part je doute qu'on arrive à le remplacer qualitativement.
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Matt et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Qui sais? On a eu droit à la surprise Pafundi lors du dernier mercato hivernal
Nairo- Date d'inscription : 04/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le résumé du match version Carton-Rouge :
https://www.carton-rouge.ch/2024/11/24/sion-bua-la-tasse/
https://www.carton-rouge.ch/2024/11/24/sion-bua-la-tasse/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
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