Les articles de presse (commentaires autorisés)

zodov a écrit:Et voilà un article 24 heures qui va faire jaser

Ratcliffe à Manchester United
Ineos et ses «conneries» heureuses au Lausanne-Sport
Jim Ratcliffe, patron d’Ineos, a investi un milliard de livres dans Manchester United. Le richissime Anglais assure que les erreurs commises au LS lui seront utiles.
Ugo Curty
Ugo Curty
Publié aujourd’hui à 17h27
Patron d’Ineos, et donc du Lausanne-Sport entre autres, Jim Ratcliffe est le nouvel homme fort de Manchester United.
Patron d’Ineos, et donc du Lausanne-Sport entre autres, Jim Ratcliffe est le nouvel homme fort de Manchester United.
AFP
Le concept, a priori schizophrénique, d’«impôt heureux» a été inventé par Pascal Broulis en 2011. Celui qui était alors le grand argentier vaudois avait publié un livre qui «raconte la fiscalité» en 150 anecdotes, pour celles et ceux qui «ne voient les impôts que comme un fardeau».

Jim Ratcliffe a inventé une autre notion surprenante, la «connerie heureuse». L’homme le plus riche d’Angleterre est le patron d’Ineos, multinationale basée à Rolle (VD) et spécialisée dans la pétrochimie. Ce grand amateur de sport est aussi très impliqué dans le milieu avec son entreprise, rachetant par exemple le LS en 2017.

Des «décisions vraiment stupides» à Lausanne
Suivront l’OGC Nice en France en 2019 et, depuis peu, le grand Manchester United. Jim Ratcliffe a investi un milliard de livres pour racheter une participation de 27,7% des Red Devils. Un deal validé par la puissante Premier League la semaine dernière.

Un feu vert qui a été l’occasion pour l’acheteur d’échanger avec les médias locaux. Les journalistes lui ont alors demandé si les récents déboires de Chelsea lui montraient la voie à ne pas suivre. Le club londonien est en grandes difficultés depuis sa vente par l’oligarque Roman Abramovitch à un consortium américain en mai dernier. Le boss d’Ineos avait lui-même été, un temps, sur les rangs.

Old Trafford rénové et agrandi
«Je ne vais pas critiquer Chelsea, mais en ayant racheté d’autres clubs à Lausanne et à Nice, nous avons fait beaucoup de conneries (sic). Nous avons pris des décisions vraiment stupides dans ces deux clubs.»


Pourtant, Jim Ratcliffe semble ravi d’avoir pu se faire la main sur ses brouillons azuréen et vaudois. «Je suis vraiment heureux que nous ayons commis ces erreurs, avant d’arriver ici à Manchester United, a-t-il poursuivi. Si nous ne les avions pas faites, la tâche serait beaucoup plus difficile encore. Parce que le chantier est énorme et très exposé.» Le nouveau patron a notamment annoncé un projet de rénovation du stade d’Old Trafford qui deviendra bientôt le «Wembley du Nord» avec 74’000 places.

Deux relégations et trois présidents en moins de sept ans
Les supporters du LS apprécieront cette idée novatrice de «connerie heureuse». Depuis leur arrivée à Lausanne, les Britanniques ont beaucoup investi, sans récolter les fruits de leur travail. Si ce n’est une double relégation (2018 et 2022). Leen Heemerserk, nommé en mai 2022, est déjà le 3e président de l’ère Ineos. Néo-promu, le LS occupe l’avant-dernière place de Super League (11e).

Eh oui…Les pro-Ineos (s’il y en a encore) diront que c’est bien qu’il admette des erreurs, les autres que c’est pas très élégant pour nous de s’en réjouir publiquement

https://www.lematin.ch/story/football-decryptage-comment-simone-pafundi-prend-les-commandes-au-ls-103051805

Football - Ludovic Magnin à l’interview

«Construire au LS ce que personne n’a réussi»
Place du Lausanne-Sport dans la galaxie Ineos, relégation, pénurie de joueurs suisses, ambitions. L’entraîneur du LS s’exprime.

Florian Vaney

Qui est vraiment le Lausanne-Sport en 2024? Un joujou du géant Ineos, club sans plus d’identité que celle d’une passerelle où il ne fait pas bon s’attarder pour un footballeur? Ou le chanceux membre d’une puissante galaxie, bénéficiant des synergies de ses glorieux alliés (l’OGC Nice et Manchester United) pour viser l’excellence et faire vibrer un canton?

Est-il cette équipe vouée aux profondeurs de son classement actuel (11e et barragiste de Super League) ou une vraie bonne formation en devenir, plombée par des résultats trompeurs?

S’est-il engagé sur une voie sans retour où les joueurs suisses ont disparu de son onze de base (c’était le cas contre Winterthour dimanche) ou se retrouve-t-il seulement victime d’une malheureuse coïncidence?

A-t-il trouvé en Ludovic Magnin l’entraîneur qui personnifiera le retour au premier plan du club dans le paysage du football suisse ou s’est-il trompé de profil au moment d’engager l’ancien international à l’été 2022?

Aucune de ces questions ne mène à des réponses péremptoires, à des vérités toutes faites. Celles apportées par Ludovic Magnin ici ne possèdent que la valeur qu’on est prêt à leur accorder. Mais sans doute que les mots du coach lausannois sur la situation actuelle méritent d’être pris en compte.

Ludovic Magnin, vous n’aviez jamais porté les couleurs du Lausanne-Sport en pro avant votre prise de fonction. Comment est-ce, le LS de l’intérieur?

J’imagine que, comme pour tout club vivant sur son histoire passée, ça rend le quotidien un peu plus difficile. Lorsque je me suis engagé, je connaissais le chantier qui nous attendait. Regardez l’évolution de l’équipe: entre mon premier match au LS et celui de dimanche contre Winterthour, un seul titulaire fait le lien. C’est Brighton Labeau.

Cela représente-t-il un obstacle pour transmettre ses idées, créer une identité?

La première chose, c’est que la situation qu’on vit est inévitable à l’heure de gérer une relégation. On n’a pas vécu une seule période de transferts sans grands chamboulements. L’important, c’est qu’on sache dans quelle direction on va. Parce qu’un jour, cette agitation va se calmer.

Et donc?

La saison dernière, je ne pouvais pas le dire, mais je comprenais les critiques qui prétendaient que notre jeu était fade. Parce que c’était vrai. On avait identifié une priorité de résultats, pas une priorité de jeu, et on s’y était tenu. Aujourd’hui en revanche, peu importe quel joueur se trouve sur le terrain, on suit les mêmes principes. Des principes ambitieux. Je n’invente rien, ce sont les statistiques qui le disent: on est l’équipe de Super League qui évolue le plus haut sur le terrain.

Sans les résultats qui vont avec

Si quelqu’un vient me dire que je suis un entraîneur qui n’obtient pas de résultats, pas de souci, c’est correct actuellement. Par contre, je pense avoir de sérieux contre-arguments pour pas mal d’autres critiques.

L’une d’elles prétend que vous ne faites pas progresser vos joueurs.

Je ne suis pas d’accord avec ça. Depuis deux ans, le LS n’a sans doute jamais aussi bien vendu sur le marché des transferts. Maintenant, en tant que club, c’est important de trouver une balance. Entre les joueurs dans ce cas de figure, comme Archie Brown ou Aliou Baldé, qui laissent un gros vide derrière eux à leur départ, et les éléments capables de s’imposer sur le plus long terme.

On parle d’instabilité. Lorsqu’on est le LS, plus petite équipe d’Ineos, est-il possible d’envisager le quotidien différemment?

Je comprends tout à fait la question. Je ne peux pas y répondre. En fait, je ne veux pas perdre d’énergie avec cette réflexion. Tout le monde me demande si l’arrivée de Manchester United chez Ineos est une bonne chose. Je n’en sais rien, et je m’en fiche. On a assez à faire ici.

Vous vous en fichez vraiment?

Les gens ne se rendent pas compte, par exemple, de la chance qu’on a de pouvoir s’appuyer sur le soutien de Nice en matière de scouting ou d’analyse vidéo. À Manchester, la liste de scouts sous contrat est plus longue que notre liste de joueurs à Lausanne. Tony Chauvat, notre responsable du recrutement, a noué les premiers contacts avec United. Alors mon sentiment, c’est que Manchester va nous apporter beaucoup dans une logique de synergies.

On peut pourtant y voir un Lausanne-Sport qui s’éloigne de ses racines.

J’ai lu les observations comme quoi aucun joueur suisse n’apparaissait dans notre onze de base face à Winterthour. Je ne m’en étais pas rendu compte. C’est quelque chose auquel on veut absolument remédier dans le futur. Je peux donner ma parole.

Vous arrive-t-il de vous sentir menacé à votre poste?

La situation est la suivante. Est-ce que j’essaie de me tenir à une philosophie de jeu capable de s’inscrire sur le long terme, pour faire avancer un projet de club, au risque de me faire virer? Ou est-ce que je parque le bus, je tente d’assurer des résultats, mais je n’avance pas d’un mètre dans le développement du club et des joueurs? Aujourd’hui, on en est là. Et l’option retenue, vous la connaissez.

Faut-il comprendre que vous n’êtes pas tranquille?

Au contraire. C’est possible de travailler comme je travaille à la seule condition de sentir le support de tout un club. Je ne parle pas que d’un président, mais tout le monde. Dans d’autres clubs, je n’aurais jamais eu cette latitude.

Êtes-vous convaincu que le LS n’avait pas besoin d’engager un buteur cet hiver?

Je ne note jamais mes attaquants qu’aux buts marqués. Kaly Sène et Brighton Labeau effectuent un boulot incroyable pour l’équipe. Si on veut presser haut, on a besoin de profils comme le leur. Pas d’un chasseur de buts qui attend les ballons. Peut-être que le choix du court terme aurait été de paniquer et de débourser une somme folle pour un attaquant. Notre réflexion s’inscrit dans un cadre plus large.

Quitte à risquer une nouvelle relégation.

Les gens qui viennent à la Tuilière voient du bon football pendant 60 minutes. Je me questionne sur la meilleure façon de gérer la demi-heure restante. Mais cela fait partie de la prise de risques. On en est conscients: on sacrifie une partie de notre quotidien à court terme. Pour construire au LS quelque chose que personne n’a réussi jusqu’à maintenant.

L’avant-match-
Bâle - Lausanne, samedi 20 h 30

Cohabitation Ce sera l’un des thèmes du printemps au Lausanne-Sport: comment profiter au mieux des qualités d’Alvyn Sanches et Simone Pafundi? Les deux milieux offensifs occupent le même poste et requièrent la même mise en valeur. Le premier se trouve encore en phase de reprise après sa lourde blessure du mois de novembre, le second continue de prendre ses marques dans le monde professionnel. «Je suis convaincu qu’ils peuvent jouer les deux ensemble, dans notre 4-3-3. Pourquoi pas les deux en huit, pourquoi pas l’un sur l’aile. Il y aura aussi des cartons, des absents. On peut imaginer une mi-temps chacun, ou 60-30», détaille Ludovic Magnin, qui «aimerait avoir ce genre de problème à chaque poste».

Infirmerie Les absences actuelles se concentrent essentiellement sur un poste: celui d’ailier. Kalu, Ilie et Coyle manquent à l’appel pour un bon bout de temps. Diabaté, puni et écarté du groupe le week-end passé, devrait faire son retour. FVA

Interview intéressante mais j’ai quand même manqué de tourner de l’oeil en lisant certaines réponses.

Il ne peut bien évidemment pas dire tout haut ce qu’il pense (dépats de Baldé et Brown, par exemple) mais assume ses idées et ses choix. Logique mais très risqué au vu de notre classement.

Mais en s’en tenant aux faits et à ce qui compte vraiment, c’est-à-dire l’aspect purement comptable, on est en train de paver la voie à une nouvelle relégation. La faute notamment à des occasions manquées et donc des points égarés. Sa position sur les performances de nos attaquants a vraiment de la peine à passer.

On fera les compte à la fin. En espérant que notre club se mette à l’abri le plus rapidement possible et puisse sereinement préparer la saison prochaine. C’est tout ce que je nous souhaite.

Védouble1896 a écrit:Interview intéressante mais j’ai quand même manqué de tourner de l’oeil en lisant certaines réponses.

Il ne peut bien évidemment pas dire tout haut ce qu’il pense (dépats de Baldé et Brown, par exemple) mais assume ses idées et ses choix. Logique mais très risqué au vu de notre classement.

Mais en s’en tenant aux faits et à ce qui compte vraiment, c’est-à-dire l’aspect purement comptable, on est en train de paver la voie à une nouvelle relégation. La faute notamment à des occasions manquées et donc des points égarés. Sa position sur les performances de nos attaquants a vraiment de la peine à passer.

On fera les compte à la fin. En espérant que notre club se mette à l’abri le plus rapidement possible et puisse sereinement préparer la saison prochaine. C’est tout ce que je nous souhaite.

Oui, je te rejoins.
Sauf pour la question des attaquants : on ne peut pas mettre Sène et Labeau dans le même panier, il suffit de regarder le classement des buteurs de SL (même avec des penalty).

kok9 a écrit:

Védouble1896 a écrit:Interview intéressante mais j’ai quand même manqué de tourner de l’oeil en lisant certaines réponses.

Il ne peut bien évidemment pas dire tout haut ce qu’il pense (dépats de Baldé et Brown, par exemple) mais assume ses idées et ses choix. Logique mais très risqué au vu de notre classement.

Mais en s’en tenant aux faits et à ce qui compte vraiment, c’est-à-dire l’aspect purement comptable, on est en train de paver la voie à une nouvelle relégation. La faute notamment à des occasions manquées et donc des points égarés. Sa position sur les performances de nos attaquants a vraiment de la peine à passer.

On fera les compte à la fin. En espérant que notre club se mette à l’abri le plus rapidement possible et puisse sereinement préparer la saison prochaine. C’est tout ce que je nous souhaite.

Oui, je te rejoins.
Sauf pour la question des attaquants : on ne peut pas mettre Sène et Labeau dans le même panier, il suffit de regarder le classement des buteurs de SL (même avec des penalty).

Oui, Sène marque et je lui souhaite de continuer. Mais il rate aussi beaucoup d’occasions et cela se ressent au niveau des points.

Bon j'ai de la peine à suivre Magnin dans son analyse. Il parle de 60 minutes de bon football ! Il est un peu généreux avec son football. Si on parle par exemple du dernier match contre Winterthour, la première mi- temps est assez bonne mais on est obligé de relever que notre équipe a rarement mis en danger les zurichois. Quand à la deuxième mi-temps c'était plutôt mauvais avec une équipe coupée en deux dont on avait l'impression qu'elle se contentait du point. Je n'ai pas l'impression que Magnin prenne beaucoup de risques. Il est rare qu'il utilise ces 5 changements. Il n'essaie jamais de lancer un jeune (Touré par exemple) même pour les dernières minutes. En résumé son discours ne correspond à ce que je vois sur le terrain!

On en apprend beaucoup dans l'interview de Magnin.

On est toujours surpris qu'il ne se passe rien malgré nos résultats et notre classement mais en fait ... tout le monde est très content.
Le propriétaire et le coach. Tout va bien, On joue bien, on suit le plan... C'est magnifique.

Ceci explique cela, et du coup il ne faut pas attendre grand chose de mieux dans le futur proche.

Ça tranche quand-même pas mal avec les déclaration (répétées) des divers présidents,
Entre "on vise l'Europe" et "on est 11 ème sur 12, tout va donc très bien", y'a quand-même un sacré gap.

En tout cas aucune remise en question, aucune révolte, aucune autocritique.


HOP, pauvre LS !

Gâteau sur la cerise: Magnin ne demande pas à ses attaquants de marquer des buts mais de courir dans tous les sens et d'effectuer"un boulot incroyable pour l'équipe"...
C'est vrai quoi, peu importe le classement et que la moyenne des buts marqués par le LS soit misérable, ce qui compte vraiment est d'être l'équipe de SL qui joue le plus haut sur le terrain...
Évidemment, pas un mot sur un éventuel DS, c'est normal, il ne faudrait surtout pas qu'il y ait quelqu'un dans ce club qui soit à même d'expliquer à Magnin à quel point il est à côté du sujet.

Toujours plus à l’étroit, le LS parvient à mater Bâle
Le Lausanne-Sport a encore dû inventer un nouveau poste à son capitaine Olivier Custodio pour aller chercher une importante victoire à Bâle (2-1).

Son adversaire fixé, un crochet sur la droite, le changement de rythme qui va avec et un centre qui aurait tout à fait pu se transformer en passe décisive. Si l’on ne savait pas qu’Olivier Custodio n’était pas un ailier de métier, on aurait pu se convaincre du contraire à la 17e minute. Moment que le capitaine du Lausanne-Sport a choisi pour enrhumer Fabian Frei au coin de la surface du FC Bâle. La partie du polyvalent lausannois n’a pas été faite que de ce genre de hauts. Mais force est de constater qu’il découvrait samedi son troisième poste de la saison. Et que, comme toujours ou presque, il a répondu présent. Participant à une victoire qui confirme le redressement comptable de son équipe (2-1).

Si Olivier Custodio est devenu le couteau suisse de Ludovic Magnin, ce n’est pas par plaisir ou par volonté de faire dans l’original. La réalité, c’est que l’effectif du LS est bourré de qualités. Mais qu’il se veut aussi particulièrement étroit en termes de quantité. Alors quand, plus tôt dans la saison, les aléas du football s’en prenaient aux latéraux vaudois et les écartaient du terrain pour une blessure ou une suspension, c’est à Custodio qu’il était demandé d’aller s’improviser défenseur. En ce moment, les malheurs se déchaînent sur les ailiers bleus et blancs, avec quatre hommes sur cinq sur la touche. Toujours loin de son milieu «de formation», Custodio monte d’un cran, prend le large et dépanne.

Est-ce que cela peut fonctionner à long terme? Difficilement, et le Lausanne-Sport devra sérieusement trouver un moyen de gagner en profondeur de banc la prochaine fois qu’il en aura l’occasion. C’est-à-dire au prochain mercato. Reste que le présent offre enfin un peu de répit au pensionnaire de la Tuilière.

À Bâle, les Vaudois sont allés cueillir leur quatrième résultat positif de rang (huit points): une victoire 2-1 pour laquelle il a fallu s’arracher jusqu’à la dernière seconde. Le scénario est vite devenu clair. Antoine Bernede a ouvert le score à la 10e minute déjà et, dès lors, Lausanne s’est surtout retrouvé dans la posture du résistant. Il l’a parfois bien fait. Il a parfois dû compter sur la maladresse du FCB. Mais il a tenu. Et peut enfin se réjouir d’avancer.

In 24h en ligne de ce jour, Florian Vaney

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Au LS, les points arrivent mais les solutions s’amenuisent
Le vent commence à tourner pour un Lausanne-Sport vainqueur à Bâle (2-1) qui avance enfin. Mais l’étroitesse de son contingent l’oblige à quelques pirouettes périlleuses.

Le Lausanne-Sport ne s’est ni pavané, ni baladé sur la pelouse de Saint-Jacques samedi (1-2). N’en déplaise à sa statistique en or massif face au FC Bâle cette saison: trois matches, trois victoires. Mais à y regarder d’un peu plus près, il présente sur ce match une vitrine de gestes marquants particulièrement fournie.

Les puristes auront retenu le petit pont glissé par Simone Pafundi à Fabian Frei avec une innocence et une audace tout enfantine. L’espace d’un instant, l’Italien de 17 ans a paru maître du temps et de l’espace. D’autres garderont en mémoire la spectaculaire manchette de Karlo Letica pour refuser à Djordje Jovanovic le but égalisateur.

Certains préféreront encore se souvenir de cette action lancée sur la gauche, où les Lausannois ont remonté tout le terrain à coups de jeu en une touche et de déviation, avant la frappe légèrement excentrée d’un Kaly Sène qui peut exceller dans le domaine du jeu court. Malgré la domination du FC Bâle, voulue en partie par le scénario et l’ouverture du score rapide d’Antoine Bernede (10e), les supporters lausannois ont trouvé de quoi assouvir leur soif d’esthétisme.

À Lausanne, la foudre s’abat toujours au même endroit
Cela n’a rien de nouveau. Le Lausanne-Sport s’est bâti un groupe emmené par des joueurs animés d’une affection naturelle pour le geste juste. La plupart des équipes aiment s’appuyer sur au moins un patron physique à mi-terrain? Le LS accepte de faire sans, privilégiant les fins manieurs de ballon. La démarche, bien sûr, ne présente pas que des avantages. Mais depuis quatre matches, le club s’y retrouve enfin sur les deux tableaux. Il continue de chercher à se développer par le jeu, et laisse un tout petit peu moins des points en chemin. Il vient d’en cueillir huit pour recoller à la 10e place.

Le LS n’est pas tiré des problèmes. Mais ceux qui se présentent à lui ne résident certainement pas dans la qualité de son effectif. Par contre, lorsqu’il est question de quantité, le pensionnaire de la Tuilière tire la langue.

Olivier Custodio le dépanneur
Il existe une part de malchance là-dedans. En fin d’année dernière, le sort s’était acharné sur les latéraux du club, poussant le capitaine Olivier Custodio à s’improviser défenseur. À présent, le fléau s’abat sur l’aile, où quatre des cinq ailiers vaudois sont en train de se rétablir à l’infirmerie. Voilà qui force… Olivier Custodio à s’inventer des talents d’attaquants. À Bâle samedi, l’aile droite lui a été confiée. Comme toujours où presque lorsqu’il dépanne, le Montreusien s’en est sorti avec les honneurs.

<<Je ne suis pas le genre d’entraîneur qui pleure lorsqu’il a des blessés, assurait Ludovic Magnin cette semaine, en se replongeant dans ses années de joueur. Je me souviens de mon coach à Stuttgart qui se plaignait dans les médias que le titulaire à mon poste, mon concurrent direct, était absent et que c’était une catastrophe pour l’équipe. Si vous vous trouvez dans la peau du remplaçant, comment est-ce que vous réagissez en entendant ça? Moi, je me sentais comme un moins que rien. Je ne souhaite ça à personne dans mon équipe. Alors je le dis: j’ai confiance en tout mon groupe.»

Un coup d’œil au banc vaudois samedi soir suffit néanmoins à prendre conscience du manque de solutions dès lors que l’un ou l’autre maillon fort manque à l’appel. Notamment dans un contexte où Ludovic Magnin tient au 4-3-3 qu’il a mis en place et qui a trouvé une certaine continuité au fil de la saison. L’entraîneur lausannois l’a déjà annoncé: le mercato de l’été prochain sera mouvementé. Histoire, aussi, de gagner en profondeur, pour autant que l’équipe se maintienne. D’ici-là, elle doit s’en sortir avec ses armes.
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https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/le-lausanne-sport-veut-confirmer-sa-bonne-forme-antoine-bernede-et-le-ls-ont-deja-le-regard-tourne-vers-servette-id19496084.html

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/blick-vous-explique-pourquoi-les-attaquants-de-super-league-ne-savent-plus-marquer-id19507543.html

https://www.blick.ch/fr/sport/football/comment-un-message-instagram-a-change-sa-vie-trop-faible-pour-les-clubs-suisses-girma-prend-son-envol-en-italie-id19507423.html

Nos détecteurs de #gamind'ici ont encore montré leurs compétences, on dirait :

https://www.blick.ch/fr/sport/football/comment-un-message-instagram-a-change-sa-vie-trop-faible-pour-les-clubs-suisses-girma-prend-son-envol-en-italie-id19507423.html

Pas que chez nous. xamax et serviette aussi

C'est peut-être la même personne qui gère les inscriptions des joueurs

lausarme a écrit:

dudu a écrit:Pas que chez nous. xamax et serviette aussi

Surtout Serv*** sur ce coup

Ouais, quand même un gars qui a fait ses classes sur les terrains lausannois.

Des vrais clowns.

Cela dit, ça a commencé avec Brélaz/Français qui avaient déclaré la démolition de la Pontaise comme non négociable.
D'où les errements pour le stade de foot, et au final la Tuillière et ses défauts de + en + visibles et c'est reparti pour l'athlétisme.

Cette ville « mélanchonniste » est la risée de toute la Suisse. Un désastre ! Entre un métro trop petit (tunnel sous-gare), une votation non respectée en 2009 avec le stade au Sud, un M3 reporté aux calendes grecques, un pseudo ecoquartier qui ressemble davantage à des buildings, un stade de la Tuilière sans accès sérieux, bref…. La coupe est pleine !

@Julien F. : t'iras dire aux PLR qui ont refusé le projet qu'ils sont mélanchonnistes, ils vont adorer.

Un petit coup de pression et/ou de pouce du CIO serait le bienvenu... La capitale olympique qui n'a plus d'infrastructures pour accueillir des meetings internationaux, c'est risible.