Les articles de presse (commentaires autorisés)

Beaucoup de - belles - paroles (venant de ce fantôme, ça fait quand même plaisir), maintenant place aux actes !
Ça fait depuis qu'INEOS est là qu'on se fait enfumer chaque début de saison avec des beaux discours.
Et je me réjouis de voir les plans A et B lorsque Sanches va partir le dernier jour du mercato.

J'ai pas pour habitude de défendre Ineos, mais j'ai l'impression que pour une fois, il y a des objectifs raisonnables.

Après, entre paroles en l'air et aléas du championnat, on fera le bilan en temps voulu.

Et oui, le Mercato n'est de loin pas terminé, et on doit "vendre" pour équilibrer les comptes. Donc...

kok9 a écrit:J'ai pas pour habitude de défendre Ineos, mais j'ai l'impression que pour une fois, il y a des objectifs raisonnables.

Après, entre paroles en l'air et aléas du championnat, on fera le bilan en temps voulu.

Et oui, le Mercato n'est de loin pas terminé, et on doit "vendre" pour équilibrer les comptes. Donc...

Il me semble être sincère. Les propos sont clairs et encourageants. C'est aussi la réalité
du foot Suisse. Je préfère cela à un Kita ou autres bien connus dans d'autres clubs romands.

Seul depuis le 21 juillet, le rectangle vert donnera la vérité. Le reste c'est blabla. Bonne saison à tous supporters du LS

Désolé *Lausarme* ce qui intéresse les vrais supporters c'est sur le terrain que cela se passe. Sur le terrain, tu ne peux pas tricher cela se voit à l'oeil nu. Je sais que certains préfèrent parler de savoir le salaire de tel ou tel joueur, combien le club a acheté ce joueur, combien le club vend ce joueur mais c'est un domaine confidentiel avec beaucoup, beaucoup de fausses nouvelles. J'attends avec impatience le premier match contre Basel qui nous a plutôt bien réussi la dernière saison.

Je pense qu'on a moyen de faire pas mal de points sur les deux premiers mois. On a une équipe qui a peu bougé, avec quelques nouveaux joueurs intéressants. Il faut capitaliser un maximum sur cette qualité et cette équipe qui se connaît bien car j'imagine un peu de flottement en fin d'été avec les potentiels départs de Bernede & Sanches par exemple.. malheureusement c'est la réalité de ce championnat, faudra être malin et en tirer parti! On a vu l'année passée comme cela peut aller vite avec Baldé.

L'itw va dans ce sens, je trouve très posé et lucide dans les intentions. Après  il est dur de tout maîtriser dans le foot et malgré des plan A, B & C cela peut vite tourner à la déception ou au contraire a de belles surprises. Au moins on tente de tirer les leçons de l'année passée. Je suis plutôt confiant dans cette équipe dirigeante pour le moment. Allez    

mic a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/le-president-du-ls-fixe-le-cap-leen-heemskerk-lobjectif-sportif-est-clair-le-top-6-id19932882.html

Cet entretien a déjà le mérite de démontrer à ceux qui en doutaient encore qu'il y a bien un président au LS et qu'il est même capable de fixer des objectifs.
L' analyse que fait LH de la saison dernière me semble correcte, par contre sa remarque sur les affluences est vraiment consternante et montre en effet que la déconnexion est grande entre les dirigeants et le public potentiel. Il a pourtant la réponse vu qu'il mentionne lui-même que "ce club n'a rien gagné depuis 25 ans"...
On bute donc toujours sur le même problème; Ineos ne semble pas vouloir comprendre qu'après tant de saisons catastrophiques ponctuées de plusieurs relégations (dont ils sont responsables pour deux d'entre elles!), le public ne reviendra pas en nombre et de manière pérenne du fait du marketing mais grâce aux résultats et qu'il faut donc investir pour se donner une chance d'y parvenir.
Des lors, le laïus sur la nécessité d'avoir "une balance commerciale positive à presque tous les mercatos" n'a rien de rassurant, d'autant plus que l'objectif de terminer dans le top 6 n'a de chance d'être atteint qu'avec des renforts supplémentaires, surtout dans le secteur offensif.

abhak a écrit:Je pense qu'on a moyen de faire pas mal de points sur les deux premiers mois. On a une équipe qui a peu bougé, avec quelques nouveaux joueurs intéressants. Il faut capitaliser un maximum sur cette qualité et cette équipe qui se connaît bien car j'imagine un peu de flottement en fin d'été avec les potentiels départs de Bernede & Sanches par exemple.. malheureusement c'est la réalité de ce championnat, faudra être malin et en tirer parti! On a vu l'année passée comme cela peut aller vite avec Baldé.

L'itw va dans ce sens, je trouve très posé et lucide dans les intentions. Après  il est dur de tout maîtriser dans le foot et malgré des plan A, B & C cela peut vite tourner à la déception ou au contraire a de belles surprises. Au moins on tente de tirer les leçons de l'année passée. Je suis plutôt confiant dans cette équipe dirigeante pour le moment. Allez    

Si on perd Sanches et Bernède, ce qui serait sportivement (pour eux) et économiquement (pour le LS) logique, ajouté à la perte de Labeau (on peut discuter). En 2 mois, on peut encore perdre d'autres joueurs (Sène, Poaty ?); du coup, il va falloir recruter la moindre. Et là, on sera soumis à la loterie des transferts last minute.

TKP1 a écrit:Désolé *Lausarme* ce qui intéresse les vrais supporters c'est sur le terrain que cela se passe. Sur le terrain, tu ne peux pas tricher cela se voit à l'oeil nu. Je sais que certains préfèrent parler de savoir le salaire de tel ou tel joueur, combien le club a acheté ce joueur, combien le club vend ce joueur mais c'est un domaine confidentiel avec beaucoup, beaucoup de fausses nouvelles. J'attends avec impatience le premier match contre Basel qui nous a plutôt bien réussi la dernière saison.

Donc s'il n'y a que la vérité du "rectangle vert" qui compte on peut fermer le forum? Surtout que ce n'est finalement que du blablabla aussi.

La communication, les échanges, les rumeurs, les coups de gueules, les analyses sont ce qui nous animent en majorité sur le forum.
Le président parle, il y a des réactions derrière, positives ou négatives peu importe mais ce club est vivant !
Allez Lausanne

Espérons que Sanchez fasse un début de saison de merde avant de se reprendre.
Sinon pour Labeau, c'est pas une perte au contraire.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/le-ls-cherche-la-perle-rare-stephane-henchoz-nous-voulons-renforcer-la-position-d-attaquant-id19940038.html

On cherche la perle rare, un peu comme tout le monde, quoi !

Mais ça communique, c'est déjà ça.

24h
Reprise de la Super League
Le LS veut être parmi les six meilleurs du championnat
Dans un peu plus d’une semaine, le Lausanne-Sport lancera sa saison dans l’élite au stade de la Tuilière contre le FC Bâle. L’objectif des Vaudois est clair: terminer dans le top 6.

Ruben Steiger

Stéphane Henchoz, directeur sportif, et Ludovic Magnin, entraîneur, ont évoqué la nouvelle saison du Lausanne-Sport vendredi au stade de la Tuilière.
KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi
Les amoureux du ballon rond ont encore les yeux rivés sur l’Euro 2024 que la Super League pointe déjà le bout de son nez. Le 21 juillet à 16 h 30, soit une semaine après la finale continentale entre l’Espagne et l’Angleterre, le Lausanne-Sport lancera sa saison 2024-2025 avec l’accueil du FC Bâle de Fabio Celestini.


Pour valider leur retour dans l’élite du football suisse, les Vaudois avaient dû attendre les ultimes journées pour assurer mathématiquement leur maintien et avaient même laissé la suprématie cantonale à Yverdon-Sport.

Des ambitions à la hausse
Pas question que cela se reproduise pour les pensionnaires du stade de la Tuilière. Le LS version 2024-2025 se veut ambitieux et ne se cache pas pour l’être. L’objectif est clair: terminer dans le top 6 au terme des 33 premières journées de championnat afin de se qualifier pour le championship group, qui réunit les six meilleures formations de la saison.

Ludovic Magnin estime que le top 6 est atteignable avec le groupe qu’il a à sa disposition.
Ludovic Magnin estime que le top 6 est atteignable avec le groupe qu’il a à sa disposition.
KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi
«Avec l’équipe à disposition, l’objectif est atteignable. Si on ne l’atteint pas, il s’agira d’un échec», a même appuyé Ludovic Magnin, dont le contrat au poste d’entraîneur a été prolongé vendredi de manière anticipée jusqu’en juin 2026. «Le LS est bien structuré et possède des infrastructures qui permettent d’avoir des ambitions plus élevées», a ajouté Stéphane Henchoz, le nouveau directeur sportif.

«On ne veut pas d’un joueur au rabais»
Officiellement nommé à son nouveau poste le 4 juillet, le Fribourgeois, ancien défenseur de l’équipe de Suisse, était déjà entré dans l’organigramme du club le 1er avril en tant que conseiller de la direction générale.

Cela lui a donné l’occasion de planifier la nouvelle saison et de participer au recrutement des ailiers Manuel Polster (21 ans, arrivé de l’Austria Vienne) et Teddy Okou (26 ans, prêté par Lucerne), de l’attaquant Alban Ajdini (24 ans, arrivé du SLO) et du défenseur central Kévin Mouanga (23 ans, arrivé d’Annecy).

L’arrivée de ce dernier, qui était une priorité, a permis de consolider et de compléter la colonne vertébrale de l’équipe (gardiens, défenseurs et milieux de terrain). Pour la suite du mercato, Stéphane Henchoz, qui a occupé le poste de recruteur à l’Olympique Lyonnais pendant deux ans, a déjà ciblé les besoins du LS.

Stéphane Henchoz et Ludovic Magnin ont la même vision sur les jeunes joueurs.
Stéphane Henchoz et Ludovic Magnin ont la même vision sur les jeunes joueurs.
KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi
«On souhaite se renforcer sur les côtés, au milieu et au poste d’attaquant. Mais qui dit attaquant performant dit attaquant cher. Donc le recrutement peut prendre du temps car on ne veut pas d’un joueur au rabais. Le nombre d’arrivées dépendra aussi du nombre de départs puisque certains de nos éléments sont suivis par d’autres clubs», détaille-t-il.

Trouver son Lamine Yamal?
Il est également possible que l’un ou l’autre joueur de l’Académie parvienne à intégrer la première équipe. Ludovic Magnin et Stéphane Henchoz sont sur la même longueur d’onde: à niveau égal, un jeune joueur sera aligné. «L’Espagne, avec Lamine Yamal, ose titulariser un joueur de 16 ans. À nous d’identifier les jeunes qui sont capables de faire le saut avec la première équipe», a lâché le directeur sportif.

Dircssi Ngonzo (18 ans), Souleymane Ndiaye (18 ans) et Ivan Parra (16 ans) sont toujours dans le groupe à un peu plus d’une semaine du début du championnat. De bon augure pour ne pas revivre un match comme celui du 25 février contre Winterthour, où le LS avait commencé la partie sans le moindre Suisse sur le terrain.

https://www.lematin.ch/story/football-stephane-henchoz-ma-nomination-n-a-rien-change-a-mon-travail-103147981

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/stephane-est-le-boss-le-duo-henchoz-magnin-doit-maintenant-porter-le-lausanne-sport-id19940397.html

Au moins, la presse est au taquet ! C'est bien.

lausarme a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/stephane-est-le-boss-le-duo-henchoz-magnin-doit-maintenant-porter-le-lausanne-sport-id19940397.html

On y apprend que c'est Magnin qui a contacté Henchoz ce qui n'est pas du tout une surprise et explique pourquoi il a fallu si longtemps pour trouver un DS vu que ce dernier devait impérativement être "Ludo compatible".
On ne peut qu'espérer que ce duo fonctionne bien et obtienne de bons résultats mais il est tout de même étrange que ce soit l'entraîneur qui choisisse son supérieur hiérarchique...

neLSon a écrit:

lausarme a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/stephane-est-le-boss-le-duo-henchoz-magnin-doit-maintenant-porter-le-lausanne-sport-id19940397.html

On y apprend que c'est Magnin qui a contacté Henchoz ce qui n'est pas du tout une surprise et explique pourquoi il a fallu si longtemps pour trouver un DS vu que ce dernier devait impérativement être "Ludo compatible".
On ne peut qu'espérer que ce duo fonctionne bien et obtienne de bons résultats mais il est tout de même étrange que ce soit l'entraîneur qui choisisse son supérieur hiérarchique...

Et que le DS s'empresse ensuite de prolonger l'entraîneur !

En l'occurrence, ça me va très bien, mais le principe est assez étrange, en effet !

On y apprend surtout que c'est Vanetta qui a suggéré Henchoz. Et que Ludo le connaissant bien a pris contact avec.
Rien à voir avec du népotisme.

Je ne suis pas en interne, mais les articles mentionnent que Henchoz a bien fait progresser le club et que cela a encouragé les dirigeants a le nommer DS. On espère en voir les résultats rapidement!

Personne n'a parlé de népotisme et il n'est pas mentionné explicitement dans l'article que c'est Vanetta qui a suggéré Henchoz mais que le nom de ce dernier "est tombé" lors d'une conversation, Magnin s'en voulant de ne pas y avoir pensé plus tôt.
Déjà qu'il est peu vraisemblable qu'il n'ait pas songé une seule fois en une année et demie à quelqu'un qu'il connaît bien, c'est surtout qu'un entraîneur choisisse son supérieur hiérarchique qui est plutôt exotique.
Espérons maintenant qu'Henchoz sera à la hauteur de la tâche et qu'il assumera ses responsabilités, quitte à montrer la porte à Magnin au besoin...

Henchoz et Magnin, complices au service du Lausanne-Sport

Stéphane Henchoz aurait rejoint le LS après un coup de fil de Ludovic Magnin. Les deux principaux décideurs de la chose sportive au club jouent la carte des bons potes à l’entame de la nouvelle saison.

«Je ne savais pas si je devais l’appeler Steph’ ou Monsieur Henchoz.» La confusion dans l’esprit de Ludovic Magnin n’a rien à voir avec la situation hiérarchique actuelle. Stéphane Henchoz, nommé directeur sportif du Lausanne-Sport, est pourtant son nouveau chef depuis le début du mois.

«Le boss, c’est lui. S’il faut trancher sur un dossier, la décision finale lui appartient», expose d’ailleurs l’entraîneur du club. Mais visiblement, les deux quadras romands possèdent suffisamment de souvenirs communs pour ne pas s’embarrasser. Entre les deux, c’est «Steph’» et «Ludo». «Lorsque je suis arrivé en équipe de Suisse, Steph’, c’était quelqu’un, on le regardait d’en bas. Pour un petit jeune comme moi, la question se posait.» Fallait-il l’appeler Monsieur Henchoz?

Steph’ et Ludo, donc. Que le destin a réuni à la Tuilière dans ce qui s’apparente autant à des retrouvailles qu’à l’exploration d’une nouvelle voie de collaboration. L’acte fondateur de leur union veut qu’un certain 16 août 2000, le second ait fêté sa première sélection en équipe nationale en relayant à la mi-temps d’un amical contre la Grèce… le premier. C’était avant qu’ils ne trouvent leurs marques l’un à côté de l’autre, latéral gauche et central gauche main dans la main.

«Je ne savais pas si je devais l’appeler Steph’ ou Monsieur Henchoz.» La confusion dans l’esprit de Ludovic Magnin n’a rien à voir avec la situation hiérarchique actuelle. Stéphane Henchoz, nommé directeur sportif du Lausanne-Sport, est pourtant son nouveau chef depuis le début du mois.

«Le boss, c’est lui. S’il faut trancher sur un dossier, la décision finale lui appartient», expose d’ailleurs l’entraîneur du club. Mais visiblement, les deux quadras romands possèdent suffisamment de souvenirs communs pour ne pas s’embarrasser. Entre les deux, c’est «Steph’» et «Ludo». «Lorsque je suis arrivé en équipe de Suisse, Steph’, c’était quelqu’un, on le regardait d’en bas. Pour un petit jeune comme moi, la question se posait.» Fallait-il l’appeler Monsieur Henchoz?

Steph’ et Ludo, donc. Que le destin a réunis à la Tuilière dans ce qui s’apparente autant à des retrouvailles qu’à l’exploration d’une nouvelle voie de collaboration. L’acte fondateur de leur union veut qu’un certain 16 août 2000, le second ait fêté sa première sélection en équipe nationale en relayant à la mi-temps d’un amical contre la Grèce… le premier. C’était avant qu’ils ne trouvent leurs marques l’un à côté de l’autre, latéral gauche et central gauche main dans la main.
Enjoué, oui. Surjoué? Pas forcément

La symbolique réjouira peut-être les fans du Lausanne-Sport. Mais elle ne dit rien de ce qu’il s’est passé entre-temps. «On s’est naturellement un peu perdus de vue. Parce que chacun avait sa carrière à mener», souffle Stéphane Henchoz. Rapidement repris par son binôme. «Perdus de vue, oui et non. Parce qu’on a toujours eu un petit SMS l’un pour l’autre à certains moments. On est aussi allés voir les entraînements du Borussia Dortmund à Bad Ragaz ensemble. On s’est croisés. Je connais bien sa famille…»

Lorsque l’un parle de l’autre, il ne peut s’empêcher d’y ajouter une marque de complicité, intonation positive, sourire ou ton enjoué. Surjoué? On ne jurera de rien, mais difficile de sentir entre les deux une complicité feinte. Même si la première décision publique de Stéphane Henchoz dans son rôle de directeur sportif ne pouvait être plus théâtrale. Parce qu’il a «atteint tous ses objectifs» après avoir «repris le LS dans une situation compliquée», Ludovic Magnin a vu son contrat être prolongé par anticipation d’une année, jusqu’en 2026. Entendre son nouveau chef l’annoncer publiquement valait davantage comme un écho à une décision de club qu’au premier chantier mené à bien par Stéphane Henchoz.

Reste qu’entre ce coup de com, les tapes sur l’épaule affectueuses et les blagues que s’envoie sans compter son nouveau duo, le Lausanne-Sport est heureux de mettre en avant l’entente qui unit son Steph’ et son Ludo. La réflexion semble générale. Lorsque le club annonce avec panache qu’il vise une place dans le top 6 cette saison, il accorde assurément moins d’importance à son pronostic en tant que tel qu’aux bonnes ondes qui pourraient se propager dans le sillage d’un LS ambitieux. Le public amène de l’énergie. L’énergie amène des résultats. Les résultats amènent du public. Un cercle vertueux alimenté à la positivité.

«Je ne savais pas si je devais l’appeler Steph’ ou Monsieur Henchoz.» La confusion dans l’esprit de Ludovic Magnin n’a rien à voir avec la situation hiérarchique actuelle. Stéphane Henchoz, nommé directeur sportif du Lausanne-Sport, est pourtant son nouveau chef depuis le début du mois.

«Le boss, c’est lui. S’il faut trancher sur un dossier, la décision finale lui appartient», expose d’ailleurs l’entraîneur du club. Mais visiblement, les deux quadras romands possèdent suffisamment de souvenirs communs pour ne pas s’embarrasser. Entre les deux, c’est «Steph’» et «Ludo». «Lorsque je suis arrivé en équipe de Suisse, Steph’, c’était quelqu’un, on le regardait d’en bas. Pour un petit jeune comme moi, la question se posait.» Fallait-il l’appeler Monsieur Henchoz?

Steph’ et Ludo, donc. Que le destin a réunis à la Tuilière dans ce qui s’apparente autant à des retrouvailles qu’à l’exploration d’une nouvelle voie de collaboration. L’acte fondateur de leur union veut qu’un certain 16 août 2000, le second ait fêté sa première sélection en équipe nationale en relayant à la mi-temps d’un amical contre la Grèce… le premier. C’était avant qu’ils ne trouvent leurs marques l’un à côté de l’autre, latéral gauche et central gauche main dans la main.
Enjoué, oui. Surjoué? Pas forcément

La symbolique réjouira peut-être les fans du Lausanne-Sport. Mais elle ne dit rien de ce qu’il s’est passé entre-temps. «On s’est naturellement un peu perdus de vue. Parce que chacun avait sa carrière à mener», souffle Stéphane Henchoz. Rapidement repris par son binôme. «Perdus de vue, oui et non. Parce qu’on a toujours eu un petit SMS l’un pour l’autre à certains moments. On est aussi allés voir les entraînements du Borussia Dortmund à Bad Ragaz ensemble. On s’est croisés. Je connais bien sa famille…»

Lorsque l’un parle de l’autre, il ne peut s’empêcher d’y ajouter une marque de complicité, intonation positive, sourire ou ton enjoué. Surjoué? On ne jurera de rien, mais difficile de sentir entre les deux une complicité feinte. Même si la première décision publique de Stéphane Henchoz dans son rôle de directeur sportif ne pouvait être plus théâtrale. Parce qu’il a «atteint tous ses objectifs» après avoir «repris le LS dans une situation compliquée», Ludovic Magnin a vu son contrat être prolongé par anticipation d’une année, jusqu’en 2026. Entendre son nouveau chef l’annoncer publiquement valait davantage comme un écho à une décision de club qu’au premier chantier mené à bien par Stéphane Henchoz.

Reste qu’entre ce coup de com, les tapes sur l’épaule affectueuses et les blagues que s’envoie sans compter son nouveau duo, le Lausanne-Sport est heureux de mettre en avant l’entente qui unit son Steph’ et son Ludo. La réflexion semble générale. Lorsque le club annonce avec panache qu’il vise une place dans le top 6 cette saison, il accorde assurément moins d’importance à son pronostic en tant que tel qu’aux bonnes ondes qui pourraient se propager dans le sillage d’un LS ambitieux. Le public amène de l’énergie. L’énergie amène des résultats. Les résultats amènent du public. Un cercle vertueux alimenté à la positivité.
Ludo s’en est voulu de ne pas avoir pensé à Steph’

Le fait est que le thème de l’engagement d’un directeur sportif à Lausanne est un gros dossier depuis des mois. Et qu’à l’époque où ce dossier traînait, un avis semblait accaparer la majorité des suffrages: le pourvoyeur du poste ne devrait pas être choisi par Ludovic Magnin, de manière à lui amener un contradicteur en mesure de le challenger au quotidien. «Lorsque Ludo m’a appelé en début d’année pour me proposer de rejoindre le club, je n’ai pas hésité une seconde. Notamment parce que je savais avec qui j’allais travailler», lâche volontiers Stéphane Henchoz.

Ce serait donc Ludovic Magnin qui a choisi son «contradicteur». Le technicien vaudois donne une version nuancée. «Lorsque le nom de Stéph’ est sorti, on était trois autour de la table. Le président (ndlr: Leen Heemskerk), Matteo Vanetta (ndlr: l’ancien directeur de l’académie) et moi. Ce jour-là, je me suis énervé moi-même de ne pas y avoir pensé plus tôt.»

Et pour le rôle challengeant de la fonction de directeur sportif? «Ce qui me plaît chez Steph’ depuis toujours, c’est qu’il dit ce qu’il pense. Quand on travaille dans un club de foot qui veut grandir, on ne doit pas s’entourer que de gens qui disent amen à tout. On possède les deux notre caractère, on sait aussi que ça peut faire des étincelles. Mais jusqu’ici, on a toujours trouvé un chemin quand nos avis s’opposaient.» Reste à aiguiller ceux du public dans la même direction.

Nouveau maillot du Lausanne-SportLe LS choisit une étonnante «skyline»

Le maillot des joueurs arbore un dessin de la ville censé valoriser ses monuments. Trouvé gratuitement sur le web, il comporte des fautes grossières.

Le Lausanne-Sport a présenté mercredi son nouveau maillot. Les torses des joueurs mettront à l’honneur le patrimoine bâti, car la skyline de Lausanne (silhouette urbaine sur l’horizon, en bon français) y est imprimée, annonce le club: «Collection des monuments qui font Lausanne, rendant hommage à la beauté et à la diversité de notre ville, [cette skyline] est dans l’imaginaire collectif de tout un chacun puisque visible sur internet en quelques recherches simples», lit-on dans le communiqué du LS, qui vend son maillot au grand public.
Question de châteaux

Le hic, c’est que cette skyline paraît trop approximative. Penchons-nous sur ses principaux éléments. D’abord, une anomalie ne peut que sauter aux yeux des Lausannois: juste sous le logo de la BCV, le Château Saint-Maire est privé de son fameux toit pointu. À la place, on distingue un toit tout plat, encadré par ses tourelles. Le bâtiment qui abrite le siège du gouvernement vaudois depuis plus de deux siècles, planté au sommet de la colline de la Cité, est pourtant gravé dans les rétines.

Une deuxième bizarrerie frappante, c’est la présence d’un autre château, juste sous le V de BCV. Dans la réalité, il est implanté à une dizaine de kilomètres du centre de Lausanne, puisqu’il s’agit du château de… Morges. Le Forward Morges, club de foot de la cité lémanique, appréciera. Faut-il ajouter qu’une skyline de Lausanne sans le stade de la Pontaise ni la tour Bel-Air n’est peut-être pas vraiment une skyline de Lausanne?
Gratuit sur toute la ligne

Interrogé, le chargé de communication du club lausannois, Benoît Jeanmonod, explique que cette skyline a été trouvée sur internet. Il s’agit d’un fichier utilisable gratuitement par tout un chacun. Cette même image avait d’ailleurs été utilisée par le confiseur qui a gagné le dernier concours du chocolat officiel de la Municipalité de Lausanne, en 2022. Voici ce qu’écrivait la Municipalité sur cette création nommée «la ville en silhouette»: elle «représentera la Ville pour les cadeaux officiels ainsi que pour les visites d’État en Suisse et à l’étranger». Dans cette boîte de friandises protocolaires, le lauréat avait placé une fine plaque découpée, suivant la même skyline que le maillot du LS aujourd’hui.

Nouveau fournisseur

Le Coq Sportif, équipementier français détenu par une société suisse depuis une vingtaine d’années, fournissait les maillots du Lausanne-Sport depuis 2019. C’est une entreprise italienne du nom d’Onis Sportswear qui prend le relais. «Cela nous permet d’éviter les ruptures de stock, car cette société traite les commandes au fur et à mesure», explique Benoît Jeanmonod. Sur son site, l’entreprise affiche treize clubs italiens clients, la plupart de foot. Elle promet une livraison en vingt jours. Le club lausannois, mercredi, annonçait son objectif: «permettre au plus grand nombre de s’afficher avec les maillots du LS au stade».

Bravo et merci à 24H pour ce remarquable travail d'enquête qui a permis de déceler ces deux graves anomalies, ça contribuera à ce que les maillots déjà vendus deviennent très vite des collectors une fois les corrections faites et nul doute que le journal mettra autant d'énergie et de détermination à suivre la saison du LS!

Les pronos lunaires de Kubi. Il faut afficher ce classement dans les vestiaires comme motivation supplémentaire.

https://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/der-blick-kolumnist-erwartet-einen-hoellischen-abstiegskampf-kubi-sieht-die-zeit-von-lugano-gekommen-id19959035.html

Surtout il n'a aucun argumentaire en ce qui concerne une hypothétique relégation de Lausanne. N'importe quoi! Que du buz!