Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Autant le pronostic du Blick me parait pas crédible, autant les pronostics de certains forumeurs (3-0 ou 4-0 contre Basel) idem........Le rectangle vert donnera son verdict en mai 2025. Pour le LS, les *cas* Bernede et Sanches me paraissent important comme de trouver enfin un vrai buteur avec les ambitions du club et des supporters.
TKP1- Date d'inscription : 16/06/2022
LSsport81 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
C'est bien joli de compter sur do santos à Lugano , je critique pas ses qualité , mais on comptait aussi sur labeau qui était meilleur buteur en CHL.
À voir ,mais il est vrai que si on perd Sanches et Bernede c'est chaud
À voir ,mais il est vrai que si on perd Sanches et Bernede c'est chaud
stefvs10- Date d'inscription : 17/12/2010
LSsport81 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
C'est exact, toutefois s'ils partent on aura touché un beau pactol, de quoi les remplacer avec des joueurs de très bon niveau. Toutefois j'espère bien qu'ils vont rester au LS, ce surtout si les résultat sont bons!
LSsport81- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 21/06/2024
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
stefvs10 a écrit:C'est bien joli de compter sur do santos à Lugano , je critique pas ses qualité , mais on comptait aussi sur labeau qui était meilleur buteur en CHL.
À voir ,mais il est vrai que si on perd Sanches et Bernede c'est chaud
Je n'imagine pas les deux partir, mais un des deux probablement.
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Manuel Polster (21), Lausanne
Depuis son passage réussi à Altach, Ludovic Magnin (45 ans) a toujours de bons contacts en Autriche et a déjà pu faire venir plusieurs joueurs de ce championnat à Lausanne. Manuel Polster (21 ans) est le transfert le plus récent. L'international autrichien des moins de 21 ans, qui joue au poste de latéral gauche, a déjà acquis une expérience internationale avec l'Austria Vienne et a signé pour trois saisons avec Lausanne. L'Autrichien est rapide et aime prendre la profondeur, mais il n'est pas considéré comme facile à diriger. Toutefois, de telles personnalités ne font pas peur à Magnin, qui a lui-même été un joueur au caractère bien trempé. S'il parvient à maîtriser Polster et que celui-ci prend son envol, l'Autrichien pourrait être une bonne affaire pour lausanne sport
Depuis son passage réussi à Altach, Ludovic Magnin (45 ans) a toujours de bons contacts en Autriche et a déjà pu faire venir plusieurs joueurs de ce championnat à Lausanne. Manuel Polster (21 ans) est le transfert le plus récent. L'international autrichien des moins de 21 ans, qui joue au poste de latéral gauche, a déjà acquis une expérience internationale avec l'Austria Vienne et a signé pour trois saisons avec Lausanne. L'Autrichien est rapide et aime prendre la profondeur, mais il n'est pas considéré comme facile à diriger. Toutefois, de telles personnalités ne font pas peur à Magnin, qui a lui-même été un joueur au caractère bien trempé. S'il parvient à maîtriser Polster et que celui-ci prend son envol, l'Autrichien pourrait être une bonne affaire pour lausanne sport
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Sauf que le pactole servira en partie au budget courant, et pas à engager des joueurs en contrepartie à 100%.LSsport81 a écrit:C'est exact, toutefois s'ils partent on aura touché un beau pactol, de quoi les remplacer avec des joueurs de très bon niveau. Toutefois j'espère bien qu'ils vont rester au LS, ce surtout si les résultat sont bons!
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:Sauf que le pactole servira en partie au budget courant, et pas à engager des joueurs en contrepartie à 100%.LSsport81 a écrit:C'est exact, toutefois s'ils partent on aura touché un beau pactol, de quoi les remplacer avec des joueurs de très bon niveau. Toutefois j'espère bien qu'ils vont rester au LS, ce surtout si les résultat sont bons!
J'ose espérer que cela ne soit pas le cas...
L'avenir nous le dira.
Allez Lausanne!
LSsport81- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 21/06/2024
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:Sauf que le pactole servira en partie au budget courant, et pas à engager des joueurs en contrepartie à 100%.LSsport81 a écrit:C'est exact, toutefois s'ils partent on aura touché un beau pactol, de quoi les remplacer avec des joueurs de très bon niveau. Toutefois j'espère bien qu'ils vont rester au LS, ce surtout si les résultat sont bons!
A nouveau plein de certitudes Kok9 ...
everls- Date d'inscription : 18/06/2021
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:Sauf que le pactole servira en partie au budget courant, et pas à engager des joueurs en contrepartie à 100%.LSsport81 a écrit:C'est exact, toutefois s'ils partent on aura touché un beau pactol, de quoi les remplacer avec des joueurs de très bon niveau. Toutefois j'espère bien qu'ils vont rester au LS, ce surtout si les résultat sont bons!
Puisque c'est toi qui gères le budget courant du LS, peux-tu stp nous indiquer combien le contrat avec le nouvel équipementier va nous rapporter? Merci.
Blue Raph- Localisation : Montreux
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
everls a écrit:kok9 a écrit:Sauf que le pactole servira en partie au budget courant, et pas à engager des joueurs en contrepartie à 100%.LSsport81 a écrit:C'est exact, toutefois s'ils partent on aura touché un beau pactol, de quoi les remplacer avec des joueurs de très bon niveau. Toutefois j'espère bien qu'ils vont rester au LS, ce surtout si les résultat sont bons!
A nouveau plein de certitudes Kok9 ...
Je ne fais que reprendre ce qu'à dit le Président concernant l'argent des transferts.
Après, vous êtes pas obligé de le croire.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Genial l’article de reprise….
Football - Super League
Ce qui se cache sous le maillot des joueurs
Yverdon entamera la saison avec son ancien équipement. Quant au LS, il ne pourra pas vendre sa retentissante nouvelle tunique ce dimanche. Parce que le monde des maillots est rempli d’obstacles.
Florian Vaney
À quoi bon partir à temps si l’on sait courir? Yverdon Sport a assez brillamment obtenu son maintien en Super League au printemps dernier en ne commençant sa saison à domicile que fin septembre. La faute à un Stade municipal en rénovation et à une délocalisation à Neuchâtel. Les Nord-Vaudois semblent avoir pris goût au concept de départ différé. Les ajustements menés dans leur enceinte durant l’été seront cette fois terminés samedi pour la réception de Zurich. En revanche, contre-pied à la tradition, les Verts n’auront pas de nouveau maillot à présenter et à proposer à leur public. Et ce probablement jusqu’à la fin du mois d’août.
«Se préparer à l’avance»
«On prend le blâme pour nous, concède Loris Tschanz, responsable communication. Le club a mis du temps à se mettre d’accord sur le futur design et à le transmettre à notre équipementier.» Ce dernier se nomme Macron. Un simple coup d’œil à la liste des clubs fournis par la marque italienne suffit à comprendre que l’habillement des joueurs d’Yverdon Sport n’est probablement pas sa priorité. C’est notamment par son intermédiaire que le FC Bâle, qui écoule en six mois ce qu’YS peut espérer vendre en une décennie, vient de lancer son controversé maillot à flamme. C’est aussi elle qui fabrique les tuniques du FC Sion, dont le tricot à domicile pour la saison à venir n’a été présenté que jeudi soir, à moins de trois jours de la reprise. «On nous les avait promis pour cette semaine, ils sont arrivés à temps. La série spéciale qu’on sortira plus tard dans l’été est prête également. C’est un soulagement. Parce que la situation d’Yverdon, on l’a vécue plusieurs fois par le passé», glisse Barthélémy Constantin, le directeur sportif valaisan. Ce sont les règles lorsqu’il faut œuvrer avec une entreprise qui produit des centaines de milliers de maillots par année, et que le client n’en «pèse» que quelques milliers.
Neuchâtel Xamax a vu la différence en se détournant du géant Puma pour s’allier avec les Italiens de Capelli Sport. «On dispose d’une grande liberté pour créer le maillot qui nous plaît. Sans restriction particulière», apprécie Christophe Tufarolo, le chef de la communication des Rouge et Noir. Parce que, plus il est gros, plus un équipementier saura imposer ses conditions. Certains clubs n’ont ainsi aucune marge de manœuvre lorsque leurs stocks sont épuisés. La commande s’effectue avant la saison, et les rallonges ne sont pas toujours possibles. «Dans ce milieu, tout se prépare largement à l’avance. À Xamax, on est déjà en train de travailler sur les maillots de la saison 2025-2026. Pour être en mesure de transmettre notre souhait à notre équipementier dès le mois d’octobre.»
Le LS fait cavalier seul
Le contexte a poussé le Lausanne-Sport à faire bande à part. Le club de la Tuilière est toujours partenaire du Coq sportif, qui continue de lui fournir la majorité de son équipement. Mais le logo du Coq a disparu des tuniques lausannoises pour l’exercice à venir. Le LS s’est tourné vers une entreprise italienne en mesure de lui offrir une flexibilité presque totale dont il se régale.
La manœuvre est risquée. «Si l’on se plante, c’est l’équivalent de la perte d’un gros sponsor», détaille le vice-président du club, Vincent Steinmann, habitué à vendre environ 3500 maillots par saison. Malgré une «skyline» qui en a étonné quelques-uns, le jeu semble en valoir la chandelle. Parce que le Lausanne-Sport a profité de cette liberté pour innover.
Sachant qu’un maillot de football n’est jamais qu’un simple vêtement (certains y voient un signe de ralliement, d’autres un objet de collection ou une œuvre d’art), Lausanne a choisi de s’en servir pour raconter une histoire. Amenée à évoluer au fil de la saison et des différentes séries mises en vente (au moins quatre sont prévues). Tout en pensant à en faire un bien accessible dans une version replica à moindre coût. Un joli coup marketing et populaire, selon les premiers échos, qui devrait amener du monde aux boutiques de la Tuilière dimanche avant le match face au FC Bâle. Et faire des déçus: le LS ne vendra pas son nouveau bijou au stade ce week-end. Les livraisons débuteront la semaine prochaine. Il en va ainsi dans le monde semé d’embûches des maillots de foot.
Lausanne Sport - Bâle, dimanche à 16 h 30
Le voilà Le Lausanne-Sport voulait rapatrier Teddy Okou depuis une année. Le public de la Tuilière va enfin pouvoir observer de près le virevoltant ailier français. Dans la forme olympique qu’il affichait avec le SLO, ou dans celle plus mitigée de ses douze derniers mois avec Lucerne?
Sans option Le LS a perdu Kalu, Ilie et Rrudhani, ses trois ailiers prêtés la saison passée. Le dernier, de retour à YB, reviendra-t-il? Lausanne l’espère, mais pas à n’importe quel prix.?
Top 6 C’est le mot d’ordre. Objectif atteignable? Sans aucun doute. Mais les trois quarts de la Super League visent la même cible.
Football - Super League
Ce qui se cache sous le maillot des joueurs
Yverdon entamera la saison avec son ancien équipement. Quant au LS, il ne pourra pas vendre sa retentissante nouvelle tunique ce dimanche. Parce que le monde des maillots est rempli d’obstacles.
Florian Vaney
À quoi bon partir à temps si l’on sait courir? Yverdon Sport a assez brillamment obtenu son maintien en Super League au printemps dernier en ne commençant sa saison à domicile que fin septembre. La faute à un Stade municipal en rénovation et à une délocalisation à Neuchâtel. Les Nord-Vaudois semblent avoir pris goût au concept de départ différé. Les ajustements menés dans leur enceinte durant l’été seront cette fois terminés samedi pour la réception de Zurich. En revanche, contre-pied à la tradition, les Verts n’auront pas de nouveau maillot à présenter et à proposer à leur public. Et ce probablement jusqu’à la fin du mois d’août.
«Se préparer à l’avance»
«On prend le blâme pour nous, concède Loris Tschanz, responsable communication. Le club a mis du temps à se mettre d’accord sur le futur design et à le transmettre à notre équipementier.» Ce dernier se nomme Macron. Un simple coup d’œil à la liste des clubs fournis par la marque italienne suffit à comprendre que l’habillement des joueurs d’Yverdon Sport n’est probablement pas sa priorité. C’est notamment par son intermédiaire que le FC Bâle, qui écoule en six mois ce qu’YS peut espérer vendre en une décennie, vient de lancer son controversé maillot à flamme. C’est aussi elle qui fabrique les tuniques du FC Sion, dont le tricot à domicile pour la saison à venir n’a été présenté que jeudi soir, à moins de trois jours de la reprise. «On nous les avait promis pour cette semaine, ils sont arrivés à temps. La série spéciale qu’on sortira plus tard dans l’été est prête également. C’est un soulagement. Parce que la situation d’Yverdon, on l’a vécue plusieurs fois par le passé», glisse Barthélémy Constantin, le directeur sportif valaisan. Ce sont les règles lorsqu’il faut œuvrer avec une entreprise qui produit des centaines de milliers de maillots par année, et que le client n’en «pèse» que quelques milliers.
Neuchâtel Xamax a vu la différence en se détournant du géant Puma pour s’allier avec les Italiens de Capelli Sport. «On dispose d’une grande liberté pour créer le maillot qui nous plaît. Sans restriction particulière», apprécie Christophe Tufarolo, le chef de la communication des Rouge et Noir. Parce que, plus il est gros, plus un équipementier saura imposer ses conditions. Certains clubs n’ont ainsi aucune marge de manœuvre lorsque leurs stocks sont épuisés. La commande s’effectue avant la saison, et les rallonges ne sont pas toujours possibles. «Dans ce milieu, tout se prépare largement à l’avance. À Xamax, on est déjà en train de travailler sur les maillots de la saison 2025-2026. Pour être en mesure de transmettre notre souhait à notre équipementier dès le mois d’octobre.»
Le LS fait cavalier seul
Le contexte a poussé le Lausanne-Sport à faire bande à part. Le club de la Tuilière est toujours partenaire du Coq sportif, qui continue de lui fournir la majorité de son équipement. Mais le logo du Coq a disparu des tuniques lausannoises pour l’exercice à venir. Le LS s’est tourné vers une entreprise italienne en mesure de lui offrir une flexibilité presque totale dont il se régale.
La manœuvre est risquée. «Si l’on se plante, c’est l’équivalent de la perte d’un gros sponsor», détaille le vice-président du club, Vincent Steinmann, habitué à vendre environ 3500 maillots par saison. Malgré une «skyline» qui en a étonné quelques-uns, le jeu semble en valoir la chandelle. Parce que le Lausanne-Sport a profité de cette liberté pour innover.
Sachant qu’un maillot de football n’est jamais qu’un simple vêtement (certains y voient un signe de ralliement, d’autres un objet de collection ou une œuvre d’art), Lausanne a choisi de s’en servir pour raconter une histoire. Amenée à évoluer au fil de la saison et des différentes séries mises en vente (au moins quatre sont prévues). Tout en pensant à en faire un bien accessible dans une version replica à moindre coût. Un joli coup marketing et populaire, selon les premiers échos, qui devrait amener du monde aux boutiques de la Tuilière dimanche avant le match face au FC Bâle. Et faire des déçus: le LS ne vendra pas son nouveau bijou au stade ce week-end. Les livraisons débuteront la semaine prochaine. Il en va ainsi dans le monde semé d’embûches des maillots de foot.
Lausanne Sport - Bâle, dimanche à 16 h 30
Le voilà Le Lausanne-Sport voulait rapatrier Teddy Okou depuis une année. Le public de la Tuilière va enfin pouvoir observer de près le virevoltant ailier français. Dans la forme olympique qu’il affichait avec le SLO, ou dans celle plus mitigée de ses douze derniers mois avec Lucerne?
Sans option Le LS a perdu Kalu, Ilie et Rrudhani, ses trois ailiers prêtés la saison passée. Le dernier, de retour à YB, reviendra-t-il? Lausanne l’espère, mais pas à n’importe quel prix.?
Top 6 C’est le mot d’ordre. Objectif atteignable? Sans aucun doute. Mais les trois quarts de la Super League visent la même cible.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Y a-t-il encore des clubs qui défendent le beau jeu?
Leur mission consiste à gagner, et rien d’autre. À la reprise de la Super League, les entraîneurs ne font même pas semblant quant à leur ambition cette saison.
Rebecca Garcia rebecca.garcia@lematindimanche.ch
Peut-être que l’esthétique du jeu est suspendue à la sérendipité. Que ce n’est qu’à travers une quête de victoires que les footballeurs joindront le spectacle et le résultat. Car, de l’aveu même des acteurs, le beau jeu n’est pas le but recherché sur les terrains de Super League.
Dans un sport où la hiérarchie n’a d’yeux que pour le totomat, difficile de prôner le romantisme. «Perdre mène au risque d’être limogé», estime Uli Forte, aujourd’hui sur le banc de Xamax, en Challenge League. Difficile de lui donner tort. Il n’y a qu’à consulter la liste des changements d’entraîneurs en une saison pour comprendre que les tacticiens sont sur un siège éjectable.
Qu’en est-il de ceux qui gagnent grâce à un football abject et efficace? L’exemple de la France est sur toutes les lèvres. L’équipe de Didier Deschamps s’était hissée dans le dernier carré de l’Euro en Allemagne. Elle n’avait pas séduit par sa qualité de jeu. «Moi je préfère atteindre les demi-finales avec la finition des Français que de m’arrêter aux quarts», tranche Ludovic Magnin, entraîneur du Lausanne-Sport.
L’histoire retient surtout les vainqueurs. «À la fin, tout le monde veut gagner, explique par exemple Alessandro Mangiarratti. Le beau jeu ne sert à rien sans victoire.» Ce constat a été vécu par bien des joueurs. «Je me souviens d’un match, en Allemagne, où nous avions joué de manière catastrophique, raconte Ludovic Magnin. Nous avons gagné, et mon président m’a pris dans les bras en disant «bien joué». Je n’ai jamais entendu «bien joué» après une défaite 4-0. Dans le football, c’est la gagne et rien d’autre.»
C’est à moitié vrai. Lorsque l’équipe de Suisse a été éliminée par l’Angleterre en quart de finale de l’Euro, elle est sortie par la grande porte. Sans la qualification tant espérée, mais avec un statut supérieur à celui d’avant. «Bien sûr que le résultat est important à la fin, mais la manière compte aussi», détaille Murat Yakin. Le sélectionneur, qui vient de prolonger son contrat, reste lucide: «L’esthétique fait partie du football, car nous sommes dans le show-business.»
Sans aller jusqu’au football champagne, il y a bien le football spectacle. Le même qui a porté la moyenne des spectateurs à 11’340 fans par match en Super League la saison dernière. Serait-elle aussi élevée si toutes les équipes étaient monotones? «La ligue est forte, estime Alessandro Mangiarratti. Lugano a proposé un jeu très intéressant, Servette a montré de belles choses et YB arrive toujours à prendre forme.»
Les pensionnaires du stade municipal ne promettent pas d’en faire le théâtre du joga bonito. «Yverdon s’inscrit dans une dimension différente de certains grands clubs. Nous devons rivaliser avec leurs idées, pas avec leur budget», soutient Filippo Giovagnoli, directeur sportif, qui espère que le spectacle servira au maintien.
Dans un match où l’efficacité affronte le beau jeu, c’est ce dernier qui mène 1-0. «À choisir, avoir les deux est toujours bien. Mais c’est très difficile dans le football», soupire Ludovic Magnin. Il sait ce qu’il privilégie au LS. Christian Constantin a aussi fait son choix. Il affirmait en avril sur lematin.ch que Tourbillon ne se remplira pas de romantiques du football. «La priorité, avant le jeu, ce sont les points.»
Le cercle vertueux
Pourtant, son entraîneur estime que l’un va avec l’autre. «Le contenu amène des points sur la longueur, argumente Didier Tholot. Il ne faut pas oublier que pour bien attaquer, il faut savoir défendre. Il faut un football simple, avec du mouvement et de l’efficacité», poursuit celui qui a la lourde tâche d’affronter Young Boys en guise de reprise, dimanche au Wankdorf.
Il partage la vision d’Adrian Ursea, qui a de son côté vécu la montée d’Étoile Carouge en Challenge League. «Le football professionnel est condamné à vaincre et à convaincre», estime le tacticien roumain. Le jeu et les points vont ensemble. Ils forment un cercle vertueux.
Uli Forte vise bien cet objectif double avec Neuchâtel Xamax. Il pousse ses joueurs à se comprendre et à se trouver vers l’avant. «Je pense que nous y sommes parvenus à un moment donné, la saison passée, ajoute-t-il. Un championnat est constitué de hauts et de bas. Une équipe qui propose toujours du spectacle, cela n’existe pas.» En Challenge League comme en Super League.
Certaines vont tout de même y arriver. Et elles continueront à le faire, tant qu’elles n’égarent pas de points dans leur quête d’esthétisme.
Leur mission consiste à gagner, et rien d’autre. À la reprise de la Super League, les entraîneurs ne font même pas semblant quant à leur ambition cette saison.
Rebecca Garcia rebecca.garcia@lematindimanche.ch
Peut-être que l’esthétique du jeu est suspendue à la sérendipité. Que ce n’est qu’à travers une quête de victoires que les footballeurs joindront le spectacle et le résultat. Car, de l’aveu même des acteurs, le beau jeu n’est pas le but recherché sur les terrains de Super League.
Dans un sport où la hiérarchie n’a d’yeux que pour le totomat, difficile de prôner le romantisme. «Perdre mène au risque d’être limogé», estime Uli Forte, aujourd’hui sur le banc de Xamax, en Challenge League. Difficile de lui donner tort. Il n’y a qu’à consulter la liste des changements d’entraîneurs en une saison pour comprendre que les tacticiens sont sur un siège éjectable.
Qu’en est-il de ceux qui gagnent grâce à un football abject et efficace? L’exemple de la France est sur toutes les lèvres. L’équipe de Didier Deschamps s’était hissée dans le dernier carré de l’Euro en Allemagne. Elle n’avait pas séduit par sa qualité de jeu. «Moi je préfère atteindre les demi-finales avec la finition des Français que de m’arrêter aux quarts», tranche Ludovic Magnin, entraîneur du Lausanne-Sport.
L’histoire retient surtout les vainqueurs. «À la fin, tout le monde veut gagner, explique par exemple Alessandro Mangiarratti. Le beau jeu ne sert à rien sans victoire.» Ce constat a été vécu par bien des joueurs. «Je me souviens d’un match, en Allemagne, où nous avions joué de manière catastrophique, raconte Ludovic Magnin. Nous avons gagné, et mon président m’a pris dans les bras en disant «bien joué». Je n’ai jamais entendu «bien joué» après une défaite 4-0. Dans le football, c’est la gagne et rien d’autre.»
C’est à moitié vrai. Lorsque l’équipe de Suisse a été éliminée par l’Angleterre en quart de finale de l’Euro, elle est sortie par la grande porte. Sans la qualification tant espérée, mais avec un statut supérieur à celui d’avant. «Bien sûr que le résultat est important à la fin, mais la manière compte aussi», détaille Murat Yakin. Le sélectionneur, qui vient de prolonger son contrat, reste lucide: «L’esthétique fait partie du football, car nous sommes dans le show-business.»
Sans aller jusqu’au football champagne, il y a bien le football spectacle. Le même qui a porté la moyenne des spectateurs à 11’340 fans par match en Super League la saison dernière. Serait-elle aussi élevée si toutes les équipes étaient monotones? «La ligue est forte, estime Alessandro Mangiarratti. Lugano a proposé un jeu très intéressant, Servette a montré de belles choses et YB arrive toujours à prendre forme.»
Les pensionnaires du stade municipal ne promettent pas d’en faire le théâtre du joga bonito. «Yverdon s’inscrit dans une dimension différente de certains grands clubs. Nous devons rivaliser avec leurs idées, pas avec leur budget», soutient Filippo Giovagnoli, directeur sportif, qui espère que le spectacle servira au maintien.
Dans un match où l’efficacité affronte le beau jeu, c’est ce dernier qui mène 1-0. «À choisir, avoir les deux est toujours bien. Mais c’est très difficile dans le football», soupire Ludovic Magnin. Il sait ce qu’il privilégie au LS. Christian Constantin a aussi fait son choix. Il affirmait en avril sur lematin.ch que Tourbillon ne se remplira pas de romantiques du football. «La priorité, avant le jeu, ce sont les points.»
Le cercle vertueux
Pourtant, son entraîneur estime que l’un va avec l’autre. «Le contenu amène des points sur la longueur, argumente Didier Tholot. Il ne faut pas oublier que pour bien attaquer, il faut savoir défendre. Il faut un football simple, avec du mouvement et de l’efficacité», poursuit celui qui a la lourde tâche d’affronter Young Boys en guise de reprise, dimanche au Wankdorf.
Il partage la vision d’Adrian Ursea, qui a de son côté vécu la montée d’Étoile Carouge en Challenge League. «Le football professionnel est condamné à vaincre et à convaincre», estime le tacticien roumain. Le jeu et les points vont ensemble. Ils forment un cercle vertueux.
Uli Forte vise bien cet objectif double avec Neuchâtel Xamax. Il pousse ses joueurs à se comprendre et à se trouver vers l’avant. «Je pense que nous y sommes parvenus à un moment donné, la saison passée, ajoute-t-il. Un championnat est constitué de hauts et de bas. Une équipe qui propose toujours du spectacle, cela n’existe pas.» En Challenge League comme en Super League.
Certaines vont tout de même y arriver. Et elles continueront à le faire, tant qu’elles n’égarent pas de points dans leur quête d’esthétisme.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
TKP1 n'aime pas ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pas facile d'être supporter d'une équipe !
https://www.4-4-2.com/super-league/fc-lausanne-sport/verlaesst-antoine-bernede-lausanne-sport-das-sagt-sein-trainer/
https://www.4-4-2.com/super-league/fc-lausanne-sport/verlaesst-antoine-bernede-lausanne-sport-das-sagt-sein-trainer/
TKP1- Date d'inscription : 16/06/2022
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Éditorial Florian Vaney, 24heures.
Le Lausanne-Sport a des engagements à respecter
Parce qu’il a promis à son public de grandir, d’accorder plus d’importance à la valorisation des joueurs vaudois, le LS doit passer aux actes. Au-delà des résultats, c’est aussi ce qui se jouera cette saison. Dès dimanche et pour les mois à venir.
Un club a-t-il des comptes à rendre à son public? Tendre l’oreille dans l’une ou l’autre tribune d’un stade de Super League ou laisser vadrouiller son regard sur les réseaux sociaux aimeraient nous faire penser que oui. Parce que ses supporters lui jurent une fidélité plus ou moins pure, un club devrait gagner pour eux. Surtout. Bien jouer pour eux. Idéalement. Et le faire avec un maximum de joueurs régionaux. Parce que, quoi que ça veuille dire, c’est important.
On peut adhérer ou non à la politique de trading d’Yverdon Sport. Mais les dirigeants du club ont au minimum un mérite: ils assument le système qu’ils ont mis en place. Ne cherchant pas à masquer qu’aujourd’hui Yverdon Sport est autant le nom d’une entreprise qui fait du business que celui d’un club de foot. Pour le public, c’est à prendre ou à laisser. Mais n’allez pas parler de comptes à rendre au boss Jamie Welch ou au président Jeffrey Saunders.
En revanche il existe un scénario dans lequel, effectivement, le club que vous soutenez aura des comptes à vous rendre: s’il a essayé de vous berner.
On ne prêtera ici aucune mauvaise intention au Lausanne-Sport. Le fait est que le club de la Tuilière a pris des engagements la saison dernière. Notamment par le biais de sa principale voix sportive, Ludovic Magnin. Que ceux-ci ont été annoncés publiquement. Et qu’en procédant ainsi le LS a cherché tantôt à rassurer, tantôt à séduire son auditoire. À partir de là, on peut estimer que le club devra répondre à ses mots par les actes.
Parce qu’il est illusoire de promettre des résultats, parce que l’idée de «beau jeu» est subjective, il est surtout question de deux engagements plus larges. Puisqu’il s’est maintenu, le Lausanne-Sport doit franchir un pas à l’interne au niveau sportif. Grâce à Ineos. C’était le deal, à en croire le Ludovic Magnin de l’hiver dernier. La création d’un poste de directeur sportif pour Stéphane Henchoz va dans ce sens.
Le Lausanne-Sport a aussi commencé plusieurs matches du dernier exercice sans joueur suisse au coup d’envoi. «On veut y remédier, j’en donne ma parole», assurait Ludovic Magnin en mars. Cinq joueurs de l’académie ont participé à la préparation avant la reprise. C’est aussi un pas dans la bonne direction: celle d’un club qui honore ses engagements auprès de son public.
Ce genre de processus ne se mettent pas en place en un claquement de doigts: d’accord. Mais au-delà des résultats, sans la pression de l’instantané, c’est aussi là-dessus que le LS sera observé. Dès dimanche et pour les mois à venir.
Le Lausanne-Sport a des engagements à respecter
Parce qu’il a promis à son public de grandir, d’accorder plus d’importance à la valorisation des joueurs vaudois, le LS doit passer aux actes. Au-delà des résultats, c’est aussi ce qui se jouera cette saison. Dès dimanche et pour les mois à venir.
Un club a-t-il des comptes à rendre à son public? Tendre l’oreille dans l’une ou l’autre tribune d’un stade de Super League ou laisser vadrouiller son regard sur les réseaux sociaux aimeraient nous faire penser que oui. Parce que ses supporters lui jurent une fidélité plus ou moins pure, un club devrait gagner pour eux. Surtout. Bien jouer pour eux. Idéalement. Et le faire avec un maximum de joueurs régionaux. Parce que, quoi que ça veuille dire, c’est important.
On peut adhérer ou non à la politique de trading d’Yverdon Sport. Mais les dirigeants du club ont au minimum un mérite: ils assument le système qu’ils ont mis en place. Ne cherchant pas à masquer qu’aujourd’hui Yverdon Sport est autant le nom d’une entreprise qui fait du business que celui d’un club de foot. Pour le public, c’est à prendre ou à laisser. Mais n’allez pas parler de comptes à rendre au boss Jamie Welch ou au président Jeffrey Saunders.
En revanche il existe un scénario dans lequel, effectivement, le club que vous soutenez aura des comptes à vous rendre: s’il a essayé de vous berner.
On ne prêtera ici aucune mauvaise intention au Lausanne-Sport. Le fait est que le club de la Tuilière a pris des engagements la saison dernière. Notamment par le biais de sa principale voix sportive, Ludovic Magnin. Que ceux-ci ont été annoncés publiquement. Et qu’en procédant ainsi le LS a cherché tantôt à rassurer, tantôt à séduire son auditoire. À partir de là, on peut estimer que le club devra répondre à ses mots par les actes.
Parce qu’il est illusoire de promettre des résultats, parce que l’idée de «beau jeu» est subjective, il est surtout question de deux engagements plus larges. Puisqu’il s’est maintenu, le Lausanne-Sport doit franchir un pas à l’interne au niveau sportif. Grâce à Ineos. C’était le deal, à en croire le Ludovic Magnin de l’hiver dernier. La création d’un poste de directeur sportif pour Stéphane Henchoz va dans ce sens.
Le Lausanne-Sport a aussi commencé plusieurs matches du dernier exercice sans joueur suisse au coup d’envoi. «On veut y remédier, j’en donne ma parole», assurait Ludovic Magnin en mars. Cinq joueurs de l’académie ont participé à la préparation avant la reprise. C’est aussi un pas dans la bonne direction: celle d’un club qui honore ses engagements auprès de son public.
Ce genre de processus ne se mettent pas en place en un claquement de doigts: d’accord. Mais au-delà des résultats, sans la pression de l’instantané, c’est aussi là-dessus que le LS sera observé. Dès dimanche et pour les mois à venir.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football, l’effet Dan Ndoye
Une drôle de coïncidence est à l’origine de la victoire du LS contre le FC Bâle
En marge de sa victoire face aux Rhénans (3-2), le Lausanne-Sport a honoré son ancien ailier Dan Ndoye. Après vingt-deux minutes, ses deux ailiers du jour avaient chacun marqué une fois.
Florian Vaney
L’effet Dan Ndoye. Très en vue avec l’équipe de Suisse à l’Euro, le jeune homme de Saint-Prex est venu faire coucou à son club formateur dimanche. L’ailier de Bologne a tapé dans la main du vice-président du Lausanne-Sport, Vincent Steinmann, au milieu du terrain, il a posé pour les photographes, profité d’une sympathique ovation, avant d’enchaîner les selfies avec un paquet de petits (et de grands) enfants comblés. Honorer ses anciens joueurs partis connaître le succès plus haut, c’est aussi à ça que l’on reconnaît un grand club. Avant même d’avoir touché son premier ballon de la nouvelle saison, le LS avait déjà marqué des points.
Source d’inspiration
Dan Ndoye, dont la capacité à garder les pieds sur terre malgré sa valeur marchande en pleine explosion, a l’habitude qu’on lui dise qu’il représente une source d’inspiration pour les jeunes footballeurs vaudois. C’est forcément ce qui arrive lorsqu’on marque des buts face au Napoli ou à l’équipe nationale d’Allemagne alors qu’on évoluait encore au Bois-Gentil cinq ans plus tôt. Mais en marge de ce Lausanne-Bâle de reprise, ce sont surtout les ailiers du LS qu’il a inspirés.
Le club assure que son ancien poulain, qui semble susciter autant l’intérêt de l’Inter que de Manchester United sur le marché des transferts, n’est pas passé dans le vestiaire avant la rencontre pour glisser un mot d’encouragement ou un bon conseil à l’équipe. Alors il faut se référer à une belle grosse coïncidence: après vingt-deux minutes de jeu, les deux ailiers du Lausanne-Sport Teddy Okou et Fousseni Diabaté avaient chacun marqué une fois. Histoire de prolonger l’hommage à Dan Ndoye sur le terrain.
Qu’est-ce qu’une entame de saison aussi fracassante augure pour le reste de l’exercice? C’est la question qui occupera les esprits lausannois jusqu’au prochain match et à cet alléchant derby face au FC Sion samedi. Lausanne gagnait 2-0 après vingt-deux minutes, a fini par s’imposer 3-2 et a, globalement, laissé une très bonne impression. Prend-il la route du top 6, comme l’appellent de leurs vœux staff et dirigeants?
Une réflexion un brin provocante, mais entendue plusieurs fois à la Tuilière dimanche, suggère en tout cas que le LS se trouve sur la bonne voie. Parce que le but du 3-1, Kaly Sène «ne l’aurait pas marqué la saison dernière». Contexte: le buteur lausannois s’est retrouvé seul face à Marwin Hitz, dans une position qui lui a (très) souvent joué des tours par le passé. Cette fois, le Sénégalais a pris son temps pour, sans paniquer, piquer le ballon par-dessus le gardien bâlois. Ni trop haut ni à côté. Non. Juste dans le mille.
Déclics individuels?
Progrès dans le dernier geste ou circonstances favorables, l’avenir le dira. Il va sans dire que, si Kaly Sène devait réaliser une saison sur les bases de ce premier match (un but, un assist), le Lausanne-Sport méritera un immense crédit pour lui avoir maintenu sa confiance dans l’attente du déclic. Sans parler du crédit qui irait à Kaly Sène lui-même, l’attaquant n’ayant jamais compté ses efforts pour donner du relief au jeu bleu et blanc.
La réflexion pourrait d’ailleurs tout autant coller au cas de Raoul Giger. Le poste de latéral droit valait comme l’une des grandes faiblesses du LS de la saison dernière. Le propriétaire du rôle est toujours le même, mais l’Argovien a sans doute atteint dimanche un niveau qu’il n’avait jamais eu jusqu’ici. Il faut s’en réjouir pour le Lausanne-Sport, mais mesurer la fragilité du constat.
C’est naturel pour les Lausannois, un a priori positif est imprimé sur cette rencontre. Et déteint sur tout le reste. La constance au cours d’un même match, qui faisait tant défaut au LS ces derniers mois? On peut considérer que les hommes de Ludovic Magnin ont plutôt bien géré leur affaire face à Bâle. Mais le penalty du 3-2 (87e) a tout de même fait couler quelques gouttes de sueur sur les fronts vaudois. La performance en défense centrale du nouveau venu Kévin Mouanga? Très bonne, bien sûr, mais parsemée de quelques approximations qui laissent une place au doute.
Voilà au moins une certitude pour ce week-end: en dominant le FC Bâle, Lausanne a commencé à crédibiliser l’ambitieux discours de son directoire et l’objectif proclamé du top 6.
Okou à Lausanne, «home sweet home»
Arrivé en Suisse de nulle part, recruté par Stade Lausanne-Ouchy alors qu’il n’avait plus de club, Teddy Okou n’a pas attendu pour se créer une jolie réputation à Lausanne. Après moins de douze mois, il avait bouclé sa première saison avec le trophée de meilleur buteur de Challenge League (et accessoirement une promotion). À ce moment, soit il y a à peine plus d’une année, le Lausanne-Sport se serait bien vu enrôler l’habile ailier français. Sauf que Lucerne s’est montré plus convaincant. Le hic, c’est que l’air de la Suisse centrale ne semble pas lui convenir aussi bien que celui de la capitale olympique. Cet été, après une saison lucernoise moyenne, Teddy Okou retrouvait «son» Lausanne. Mais à la Tuilière, avec le LS cette fois-ci. Temps d’acclimatation? Deux minutes tout pile. Juste le temps de se retrouver à la réception d’un centre au sol dévié. Son premier but de la saison était aussi celui des près de 7000 spectateurs de la Tuilière. Pas de doute, Teddy Okou se trouve à sa place au bord du Léman. Samedi prochain, il retrouvera le FC Sion, qu’il avait envoyé en Challenge League en 2023 en volant sur les deux matches de barrage fatals aux Valaisans (un but, trois assists).FVA
Une drôle de coïncidence est à l’origine de la victoire du LS contre le FC Bâle
En marge de sa victoire face aux Rhénans (3-2), le Lausanne-Sport a honoré son ancien ailier Dan Ndoye. Après vingt-deux minutes, ses deux ailiers du jour avaient chacun marqué une fois.
Florian Vaney
L’effet Dan Ndoye. Très en vue avec l’équipe de Suisse à l’Euro, le jeune homme de Saint-Prex est venu faire coucou à son club formateur dimanche. L’ailier de Bologne a tapé dans la main du vice-président du Lausanne-Sport, Vincent Steinmann, au milieu du terrain, il a posé pour les photographes, profité d’une sympathique ovation, avant d’enchaîner les selfies avec un paquet de petits (et de grands) enfants comblés. Honorer ses anciens joueurs partis connaître le succès plus haut, c’est aussi à ça que l’on reconnaît un grand club. Avant même d’avoir touché son premier ballon de la nouvelle saison, le LS avait déjà marqué des points.
Source d’inspiration
Dan Ndoye, dont la capacité à garder les pieds sur terre malgré sa valeur marchande en pleine explosion, a l’habitude qu’on lui dise qu’il représente une source d’inspiration pour les jeunes footballeurs vaudois. C’est forcément ce qui arrive lorsqu’on marque des buts face au Napoli ou à l’équipe nationale d’Allemagne alors qu’on évoluait encore au Bois-Gentil cinq ans plus tôt. Mais en marge de ce Lausanne-Bâle de reprise, ce sont surtout les ailiers du LS qu’il a inspirés.
Le club assure que son ancien poulain, qui semble susciter autant l’intérêt de l’Inter que de Manchester United sur le marché des transferts, n’est pas passé dans le vestiaire avant la rencontre pour glisser un mot d’encouragement ou un bon conseil à l’équipe. Alors il faut se référer à une belle grosse coïncidence: après vingt-deux minutes de jeu, les deux ailiers du Lausanne-Sport Teddy Okou et Fousseni Diabaté avaient chacun marqué une fois. Histoire de prolonger l’hommage à Dan Ndoye sur le terrain.
Qu’est-ce qu’une entame de saison aussi fracassante augure pour le reste de l’exercice? C’est la question qui occupera les esprits lausannois jusqu’au prochain match et à cet alléchant derby face au FC Sion samedi. Lausanne gagnait 2-0 après vingt-deux minutes, a fini par s’imposer 3-2 et a, globalement, laissé une très bonne impression. Prend-il la route du top 6, comme l’appellent de leurs vœux staff et dirigeants?
Une réflexion un brin provocante, mais entendue plusieurs fois à la Tuilière dimanche, suggère en tout cas que le LS se trouve sur la bonne voie. Parce que le but du 3-1, Kaly Sène «ne l’aurait pas marqué la saison dernière». Contexte: le buteur lausannois s’est retrouvé seul face à Marwin Hitz, dans une position qui lui a (très) souvent joué des tours par le passé. Cette fois, le Sénégalais a pris son temps pour, sans paniquer, piquer le ballon par-dessus le gardien bâlois. Ni trop haut ni à côté. Non. Juste dans le mille.
Déclics individuels?
Progrès dans le dernier geste ou circonstances favorables, l’avenir le dira. Il va sans dire que, si Kaly Sène devait réaliser une saison sur les bases de ce premier match (un but, un assist), le Lausanne-Sport méritera un immense crédit pour lui avoir maintenu sa confiance dans l’attente du déclic. Sans parler du crédit qui irait à Kaly Sène lui-même, l’attaquant n’ayant jamais compté ses efforts pour donner du relief au jeu bleu et blanc.
La réflexion pourrait d’ailleurs tout autant coller au cas de Raoul Giger. Le poste de latéral droit valait comme l’une des grandes faiblesses du LS de la saison dernière. Le propriétaire du rôle est toujours le même, mais l’Argovien a sans doute atteint dimanche un niveau qu’il n’avait jamais eu jusqu’ici. Il faut s’en réjouir pour le Lausanne-Sport, mais mesurer la fragilité du constat.
C’est naturel pour les Lausannois, un a priori positif est imprimé sur cette rencontre. Et déteint sur tout le reste. La constance au cours d’un même match, qui faisait tant défaut au LS ces derniers mois? On peut considérer que les hommes de Ludovic Magnin ont plutôt bien géré leur affaire face à Bâle. Mais le penalty du 3-2 (87e) a tout de même fait couler quelques gouttes de sueur sur les fronts vaudois. La performance en défense centrale du nouveau venu Kévin Mouanga? Très bonne, bien sûr, mais parsemée de quelques approximations qui laissent une place au doute.
Voilà au moins une certitude pour ce week-end: en dominant le FC Bâle, Lausanne a commencé à crédibiliser l’ambitieux discours de son directoire et l’objectif proclamé du top 6.
Okou à Lausanne, «home sweet home»
Arrivé en Suisse de nulle part, recruté par Stade Lausanne-Ouchy alors qu’il n’avait plus de club, Teddy Okou n’a pas attendu pour se créer une jolie réputation à Lausanne. Après moins de douze mois, il avait bouclé sa première saison avec le trophée de meilleur buteur de Challenge League (et accessoirement une promotion). À ce moment, soit il y a à peine plus d’une année, le Lausanne-Sport se serait bien vu enrôler l’habile ailier français. Sauf que Lucerne s’est montré plus convaincant. Le hic, c’est que l’air de la Suisse centrale ne semble pas lui convenir aussi bien que celui de la capitale olympique. Cet été, après une saison lucernoise moyenne, Teddy Okou retrouvait «son» Lausanne. Mais à la Tuilière, avec le LS cette fois-ci. Temps d’acclimatation? Deux minutes tout pile. Juste le temps de se retrouver à la réception d’un centre au sol dévié. Son premier but de la saison était aussi celui des près de 7000 spectateurs de la Tuilière. Pas de doute, Teddy Okou se trouve à sa place au bord du Léman. Samedi prochain, il retrouvera le FC Sion, qu’il avait envoyé en Challenge League en 2023 en volant sur les deux matches de barrage fatals aux Valaisans (un but, trois assists).FVA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Comment le Lausanne-Sport a réalisé le joli coup Konrad de la Fuente
https://lematin.ch/story/football-comment-le-lausanne-sport-a-realise-le-joli-coup-konrad-de-la-fuente-103155077
https://lematin.ch/story/football-comment-le-lausanne-sport-a-realise-le-joli-coup-konrad-de-la-fuente-103155077
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
dudu, lausarme, Matt, abhak, kok9, Nataniel et L'eau z'âne aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Au sujet des quelques lignes à propos de magnin qui marche au émotions et qui peux toucher les joueurs en manque de confiances, on peux citer Brown c est magnin qui l as persuader de rester à lausanne brown été dégoûter et voulais rentrer en Angleterre, finalement il et rester à changer de poster et fais une très belle saison, Bernede qui a deux grosses blessures à Salsburg et qui avait perdu le goût du foot regarder maintenant ,bon ça pas marcher illie ,j espère que Konrad sera métamorphoser
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Thierrible, dudu, Le Vaudois, LsLover et LSsport81 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.footballtransfers.com/en/transfer-news/uk-premier-league/2024/07/man-utd-transfer-news-simone-pafundi-u19-euros-ineos-lausanne-sir-jim-ratcliffe
Au passage Pafundi fait un carton a l’euro u19 apparemment.
Dommage qu’il ne sera qu’une etoile filante chez nous mais j’espere qu’il va nous mettre sur orbite cette saison et que son pret sera prolonge jusqu’a la fin de la saison.
Edit: Defaite ce soir de l’Italie en demi. Pafundi sera bientot de retour du coup…
https://www.uefa.com/under19/match/2040613--italy-vs-spain/
Au passage Pafundi fait un carton a l’euro u19 apparemment.
Dommage qu’il ne sera qu’une etoile filante chez nous mais j’espere qu’il va nous mettre sur orbite cette saison et que son pret sera prolonge jusqu’a la fin de la saison.
Edit: Defaite ce soir de l’Italie en demi. Pafundi sera bientot de retour du coup…
https://www.uefa.com/under19/match/2040613--italy-vs-spain/
Dernière édition par LKK le Jeu 25 Juil 2024 - 23:19, édité 2 fois
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
LSsport81 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Je suis vraiment impressionné par les transferts et prêts réalisés par Ineos ces 7 derniers mois. Honnêtement, je pense qu’on doit être le club à avoir réalisé les meilleurs transactions sur le marchés Suisse depuis le début de l’année
Nairo- Date d'inscription : 04/05/2019
L'eau z'âne aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Excellent Teddy!
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/il-etait-fait-pour-le-ls-teddy-okou-le-coach-ne-ma-jamais-lache-id19982764.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/il-etait-fait-pour-le-ls-teddy-okou-le-coach-ne-ma-jamais-lache-id19982764.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Thierrible, dudu, Qwertz, Blue Raph, Le Vaudois, kok9 et Triac aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-sion-et-lausanne-si-proches-mais-aussi-si-differents-731041141797
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-le-lausanne-sport-est-il-vraiment-arme-pour-le-top-6-349826305864
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
24 heures en ligne, rarement lu un article aussi vain (et mesquin): un préambule interminable sur les maillots et le tifo, sans véritable compte rendu du match (si ce n’est pour descendre Letica, qu’il juge « désastreux » alors que même s’il a effectivement été mauvais sur le 4ème but, c’est lui qui nous a évité de perdre 4-0 à la mi-temps déjà…)
Humilié à Sion, le LS a bien mérité de se faire charrier
Entre sa performance sur le terrain (défaite 4-0) et le tifo présenté par ses supporters, le Lausanne-Sport a tendu le bâton pour se faire ridiculiser samedi.
Florian Vaney
Florian Vaney- Sion
Publié: 28.07.2024, 15h45
KEYSTONE
Le château d’eau (de Goumoëns) a pris l’eau. Le bateau (de la CGN) a coulé. La tour (d’Aï) s’est effondrée. Les nouveaux maillots «extérieur» du Lausanne-Sport sont géniaux.
Déjà parce qu’ils mettent en valeur le patrimoine culturel du canton de Vaud à travers une «skyline» sur laquelle se côtoient certains des monuments les plus iconiques de la région. Contrairement aux maillots domicile, sur lesquels sont mises en avant les beautés de la ville. Un chandail pour Lausanne, l’autre pour le canton de Vaud: une riche idée.
Ensuite parce que, ce faisant, ils offrent une panoplie de métaphores faciles pour se faire chambrer après des déroutes comme celle de samedi à Sion (4-0). À vous de faire fonctionner votre imagination pour la statue de Freddie Mercury ou le glacier des Diablerets.
Le chambrage, les supporters lausannois s’y sont essayés avant le coup d’envoi du derby. Dans la tribune de Tourbillon qui leur est réservée, les ultras du LS ont osé un tifo particulièrement risqué. On pouvait y voir un portrait géant d’Alvyn Sanches avec le doigt devant la bouche, façon de dire que le milieu de terrain vaudois allait rendre muette l’opposition. S’y trouvait également une banderole «Combattre sans égard, pour faire taire un canton trop bavard», en rapport à FC Sion, qui aime faire les gros titres avec les punchlines de son président.
Enfin, deux bulles de texte: «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend?», comme pour s’approprier ce chant moqueur avec lequel les supporters valaisans aiment tant charrier leurs voisins vaudois. Et rappeler que le dernier des deux à avoir fait le yo-yo entre la Super et la Challenge League, c’est bien Sion…
Prémonition maladroite
Un peu moins de deux heures plus tard, le Lausanne-Sport avait encaissé un sec 4-0 sur le terrain, Alvyn Sanches était passé à côté de son match (comme la majorité de ses partenaires) et avait provoqué le penalty du 2-0, Sion s’était chargé de rappeler que les fantaisies de Christian Constantin sont momentanément remplacées par des valeurs d’humilité et de travail, et les supporters valaisans s’en donnaient à cœur joie pour reprendre de plus belle: «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend… c’est Lausanne.» Sur le terrain, en tribune: l’humiliation générale.
C’est la réalité d’une soirée. Le Lausanne-Sport n’est pas destiné à vivre une saison de galères parce qu’il s’est planté à la journée 2 sur 38. «Je l’ai souvent répété: j’ai envie qu’on gagne lorsqu’on mérite de gagner et qu’on perde lorsque l’on mérite de perdre. Ce qui est le cas jusqu’ici», résume Ludovic Magnin.
Le fait est qu’il faudra vivre une semaine au moins avec des réflexions moins enthousiasmantes qu’elles ne l’étaient ces dernières semaines. Parce que le LS, notamment, a souffert d’un wagon de prestations individuelles très vilaines. C’est moins inquiétant lorsqu’on pointe du doigt Karlo Letica, désastreux samedi mais habituellement très sûr, que Kévin Mouanga, qui vient d’arriver au club et dont on ne connaît pas encore le potentiel réel.
Le Lausanne-Sport ne changera pas d’approche
Des matches donc, il y en aura d’autres. Que Lausanne compte aborder de la même manière tactique que celui face à Sion, malgré la facilité avec laquelle les Valaisans ont sauté la première ligne de pressing vaudoise pour se projeter ensuite. La phrase peut paraître étonnante, mais Ludovic Magnin l’a certifié après le revers à Tourbillon. «Notre style de jeu est connu, identifié, on ne va pas en changer.»
Bien sûr, les Lausannois peuvent se réjouir de suivre un club suffisamment ambitieux pour chercher à imposer son style et ses idées. Mais le discours interroge tout de même à la sortie d’une claque 4-0. Et pourrait presque donner l’impression que le LS offre à ses futurs adversaires la formule pour le gêner. Ce qui, finalement, était peut-être le thème de la soirée de samedi côté vaudois.
«Contre des blocs bas comme ceux de Winterthour ou d’Yverdon, on le sait, on est en difficulté lorsqu’il faut se montrer dangereux», soupire encore Ludovic Magnin. Pas de bloc bas au programme dimanche prochain, a priori, avec la réception de Saint-Gall à la Tuilière. De quoi essayer de retrouver l’enthousiasme qui s’est égaré ce week-end en Valais.
Humilié à Sion, le LS a bien mérité de se faire charrier
Entre sa performance sur le terrain (défaite 4-0) et le tifo présenté par ses supporters, le Lausanne-Sport a tendu le bâton pour se faire ridiculiser samedi.
Florian Vaney
Florian Vaney- Sion
Publié: 28.07.2024, 15h45
KEYSTONE
Le château d’eau (de Goumoëns) a pris l’eau. Le bateau (de la CGN) a coulé. La tour (d’Aï) s’est effondrée. Les nouveaux maillots «extérieur» du Lausanne-Sport sont géniaux.
Déjà parce qu’ils mettent en valeur le patrimoine culturel du canton de Vaud à travers une «skyline» sur laquelle se côtoient certains des monuments les plus iconiques de la région. Contrairement aux maillots domicile, sur lesquels sont mises en avant les beautés de la ville. Un chandail pour Lausanne, l’autre pour le canton de Vaud: une riche idée.
Ensuite parce que, ce faisant, ils offrent une panoplie de métaphores faciles pour se faire chambrer après des déroutes comme celle de samedi à Sion (4-0). À vous de faire fonctionner votre imagination pour la statue de Freddie Mercury ou le glacier des Diablerets.
Le chambrage, les supporters lausannois s’y sont essayés avant le coup d’envoi du derby. Dans la tribune de Tourbillon qui leur est réservée, les ultras du LS ont osé un tifo particulièrement risqué. On pouvait y voir un portrait géant d’Alvyn Sanches avec le doigt devant la bouche, façon de dire que le milieu de terrain vaudois allait rendre muette l’opposition. S’y trouvait également une banderole «Combattre sans égard, pour faire taire un canton trop bavard», en rapport à FC Sion, qui aime faire les gros titres avec les punchlines de son président.
Enfin, deux bulles de texte: «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend?», comme pour s’approprier ce chant moqueur avec lequel les supporters valaisans aiment tant charrier leurs voisins vaudois. Et rappeler que le dernier des deux à avoir fait le yo-yo entre la Super et la Challenge League, c’est bien Sion…
Prémonition maladroite
Un peu moins de deux heures plus tard, le Lausanne-Sport avait encaissé un sec 4-0 sur le terrain, Alvyn Sanches était passé à côté de son match (comme la majorité de ses partenaires) et avait provoqué le penalty du 2-0, Sion s’était chargé de rappeler que les fantaisies de Christian Constantin sont momentanément remplacées par des valeurs d’humilité et de travail, et les supporters valaisans s’en donnaient à cœur joie pour reprendre de plus belle: «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend… c’est Lausanne.» Sur le terrain, en tribune: l’humiliation générale.
C’est la réalité d’une soirée. Le Lausanne-Sport n’est pas destiné à vivre une saison de galères parce qu’il s’est planté à la journée 2 sur 38. «Je l’ai souvent répété: j’ai envie qu’on gagne lorsqu’on mérite de gagner et qu’on perde lorsque l’on mérite de perdre. Ce qui est le cas jusqu’ici», résume Ludovic Magnin.
Le fait est qu’il faudra vivre une semaine au moins avec des réflexions moins enthousiasmantes qu’elles ne l’étaient ces dernières semaines. Parce que le LS, notamment, a souffert d’un wagon de prestations individuelles très vilaines. C’est moins inquiétant lorsqu’on pointe du doigt Karlo Letica, désastreux samedi mais habituellement très sûr, que Kévin Mouanga, qui vient d’arriver au club et dont on ne connaît pas encore le potentiel réel.
Le Lausanne-Sport ne changera pas d’approche
Des matches donc, il y en aura d’autres. Que Lausanne compte aborder de la même manière tactique que celui face à Sion, malgré la facilité avec laquelle les Valaisans ont sauté la première ligne de pressing vaudoise pour se projeter ensuite. La phrase peut paraître étonnante, mais Ludovic Magnin l’a certifié après le revers à Tourbillon. «Notre style de jeu est connu, identifié, on ne va pas en changer.»
Bien sûr, les Lausannois peuvent se réjouir de suivre un club suffisamment ambitieux pour chercher à imposer son style et ses idées. Mais le discours interroge tout de même à la sortie d’une claque 4-0. Et pourrait presque donner l’impression que le LS offre à ses futurs adversaires la formule pour le gêner. Ce qui, finalement, était peut-être le thème de la soirée de samedi côté vaudois.
«Contre des blocs bas comme ceux de Winterthour ou d’Yverdon, on le sait, on est en difficulté lorsqu’il faut se montrer dangereux», soupire encore Ludovic Magnin. Pas de bloc bas au programme dimanche prochain, a priori, avec la réception de Saint-Gall à la Tuilière. De quoi essayer de retrouver l’enthousiasme qui s’est égaré ce week-end en Valais.
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
LSsport81 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
L’ailier Donat Rrudhani n’était pas dans le groupe lors de la défaite 4-0 des Young Boys contre Saint-Gall. Après le match, le directeur sportif Steven von Bergen a annoncé le départ du joueur de 25 ans.
« Il est proche d’un transfert », a déclaré le responsable de YB à « Blick » à propos de l’avenir de Rrudhani. Dans le même temps, il confirme que l’attaquant ne retournera pas à Lausanne, où il a joué la dernière partie de la saison en prêt. « Pas Lausanne. Vous en saurez plus dans les prochains jours », explique M. von Bergen.L’international kosovar est lié contractuellement à YB jusqu’en 2026. Cependant, l’ancien joueur d’Aarau n’y joue plus de rôle. Cette saison, il n’a été sur le terrain qu’une seule minute sur le terrain.
TKP1- Date d'inscription : 16/06/2022
kok9 et neLSon n'aiment pas ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
fatpig a écrit:24 heures en ligne, rarement lu un article aussi vain (et mesquin): un préambule interminable sur les maillots et le tifo, sans véritable compte rendu du match (si ce n’est pour descendre Letica, qu’il juge « désastreux » alors que même s’il a effectivement été mauvais sur le 4ème but, c’est lui qui nous a évité de perdre 4-0 à la mi-temps déjà…)
Humilié à Sion, le LS a bien mérité de se faire charrier
Entre sa performance sur le terrain (défaite 4-0) et le tifo présenté par ses supporters, le Lausanne-Sport a tendu le bâton pour se faire ridiculiser samedi.
Florian Vaney
Florian Vaney- Sion
Publié: 28.07.2024, 15h45
KEYSTONE
Le château d’eau (de Goumoëns) a pris l’eau. Le bateau (de la CGN) a coulé. La tour (d’Aï) s’est effondrée. Les nouveaux maillots «extérieur» du Lausanne-Sport sont géniaux.
Déjà parce qu’ils mettent en valeur le patrimoine culturel du canton de Vaud à travers une «skyline» sur laquelle se côtoient certains des monuments les plus iconiques de la région. Contrairement aux maillots domicile, sur lesquels sont mises en avant les beautés de la ville. Un chandail pour Lausanne, l’autre pour le canton de Vaud: une riche idée.
Ensuite parce que, ce faisant, ils offrent une panoplie de métaphores faciles pour se faire chambrer après des déroutes comme celle de samedi à Sion (4-0). À vous de faire fonctionner votre imagination pour la statue de Freddie Mercury ou le glacier des Diablerets.
Le chambrage, les supporters lausannois s’y sont essayés avant le coup d’envoi du derby. Dans la tribune de Tourbillon qui leur est réservée, les ultras du LS ont osé un tifo particulièrement risqué. On pouvait y voir un portrait géant d’Alvyn Sanches avec le doigt devant la bouche, façon de dire que le milieu de terrain vaudois allait rendre muette l’opposition. S’y trouvait également une banderole «Combattre sans égard, pour faire taire un canton trop bavard», en rapport à FC Sion, qui aime faire les gros titres avec les punchlines de son président.
Enfin, deux bulles de texte: «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend?», comme pour s’approprier ce chant moqueur avec lequel les supporters valaisans aiment tant charrier leurs voisins vaudois. Et rappeler que le dernier des deux à avoir fait le yo-yo entre la Super et la Challenge League, c’est bien Sion…
Prémonition maladroite
Un peu moins de deux heures plus tard, le Lausanne-Sport avait encaissé un sec 4-0 sur le terrain, Alvyn Sanches était passé à côté de son match (comme la majorité de ses partenaires) et avait provoqué le penalty du 2-0, Sion s’était chargé de rappeler que les fantaisies de Christian Constantin sont momentanément remplacées par des valeurs d’humilité et de travail, et les supporters valaisans s’en donnaient à cœur joie pour reprendre de plus belle: «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend… c’est Lausanne.» Sur le terrain, en tribune: l’humiliation générale.
C’est la réalité d’une soirée. Le Lausanne-Sport n’est pas destiné à vivre une saison de galères parce qu’il s’est planté à la journée 2 sur 38. «Je l’ai souvent répété: j’ai envie qu’on gagne lorsqu’on mérite de gagner et qu’on perde lorsque l’on mérite de perdre. Ce qui est le cas jusqu’ici», résume Ludovic Magnin.
Le fait est qu’il faudra vivre une semaine au moins avec des réflexions moins enthousiasmantes qu’elles ne l’étaient ces dernières semaines. Parce que le LS, notamment, a souffert d’un wagon de prestations individuelles très vilaines. C’est moins inquiétant lorsqu’on pointe du doigt Karlo Letica, désastreux samedi mais habituellement très sûr, que Kévin Mouanga, qui vient d’arriver au club et dont on ne connaît pas encore le potentiel réel.
Le Lausanne-Sport ne changera pas d’approche
Des matches donc, il y en aura d’autres. Que Lausanne compte aborder de la même manière tactique que celui face à Sion, malgré la facilité avec laquelle les Valaisans ont sauté la première ligne de pressing vaudoise pour se projeter ensuite. La phrase peut paraître étonnante, mais Ludovic Magnin l’a certifié après le revers à Tourbillon. «Notre style de jeu est connu, identifié, on ne va pas en changer.»
Bien sûr, les Lausannois peuvent se réjouir de suivre un club suffisamment ambitieux pour chercher à imposer son style et ses idées. Mais le discours interroge tout de même à la sortie d’une claque 4-0. Et pourrait presque donner l’impression que le LS offre à ses futurs adversaires la formule pour le gêner. Ce qui, finalement, était peut-être le thème de la soirée de samedi côté vaudois.
«Contre des blocs bas comme ceux de Winterthour ou d’Yverdon, on le sait, on est en difficulté lorsqu’il faut se montrer dangereux», soupire encore Ludovic Magnin. Pas de bloc bas au programme dimanche prochain, a priori, avec la réception de Saint-Gall à la Tuilière. De quoi essayer de retrouver l’enthousiasme qui s’est égaré ce week-end en Valais.
Vaney fait du Vaney, rien d'autre à ajouter. Lui aussi a son style identifié, qu'il ne va pas changer... Pas le meilleur, une certitude. En plus, son YS ne marche pas fort. De quoi le rendre un peu revanchard.
Le plus simple : ne pas le lire ! Malheureusement, cela signifie aussi ne pratiquement plus rien se mettre sous la pupille concernant le LS, puisque c'est à peu près le seul que l'on nous impose dans la presse régionale...
Old School- Localisation : Echandens
Date d'inscription : 07/08/2007
Qwertz, fatpig, L'eau z'âne et LSsport81 aiment ce message
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