Les articles de presse (commentaires autorisés)

des infos toutes fraiches pour mieux comprendre l'arrivée de Henchoz :

https://www.lematin.ch/story/football-stephane-henchoz-ne-sera-pas-sur-le-terrain-au-ls-495255267093

ah non...

Assez flou cette histoire........à voir ???

kok9 a écrit:des infos toutes fraiches pour mieux comprendre l'arrivée de Henchoz :

https://www.lematin.ch/story/football-stephane-henchoz-ne-sera-pas-sur-le-terrain-au-ls-495255267093

ah non...

Bon, ce sont au moins des explications, ça clarifie quand même un peu…Et après tout, si le modèle du comité fonctionne aussi, pourquoi pas, c’est pas parce que le système « DS » est en place dans la plupart des clubs qu’on est obligé de le suivre. Et honnêtement, au vu des 2-3 derniers mercatos, ça a l’air plutôt probant. Seule question, de gouvernance: qui contrôle l’entraîneur et peut le dégager si nécessaire?

fatpig a écrit:

kok9 a écrit:des infos toutes fraiches pour mieux comprendre l'arrivée de Henchoz :

https://www.lematin.ch/story/football-stephane-henchoz-ne-sera-pas-sur-le-terrain-au-ls-495255267093

ah non...

Bon, ce sont au moins des explications, ça clarifie quand même un peu…Et après tout, si le modèle du comité fonctionne aussi, pourquoi pas, c’est pas parce que le système « DS » est en place dans la plupart des clubs qu’on est obligé de le suivre. Et honnêtement, au vu des 2-3 derniers mercatos, ça a l’air plutôt probant. Seule question, de gouvernance: qui contrôle l’entraîneur et peut le dégager si nécessaire?

Mouais et surtout quelle vision à moyen/long terme. Parce que certes les transferts - bien que trop tardifs - sont bons cette année, mais la plupart ce sont des prêts. Pour la saison prochaine, entre les fins de prêts, de contrats et les joueurs desquels il faudra se séparer (Giger, Nani, etc.), il ne restera plus grand-monde...

Le "président" dit dans l'interview que "personne d'autre nous rejoindra". Ce qui pourrait bien signifier qu'on va repartir sans DS la saison prochaine.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/le-ls-visite-les-juniors-le-seul-probleme-mettre-un-terme-a-lentra-nement-id19588238.html

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/cest-notre-bete-noire-le-ls-veut-confirmer-sa-serie-face-a-saint-gall-id19595459.html

L’artiste du Lausanne-Sport
Antoine Bernede apprend à servir les cafés et les caviars
Le milieu de terrain du Lausanne-Sport, qui reçoit Saint-Gall ce soir, réalise un début d’année 2024 très impressionnant. Son secret? Apprendre chaque jour quelque chose de nouveau.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 07h32
Sur un terrain, Antoine Bernede possède un certain goût pour le joli geste.
Antoine Bernede fait face à une centaine d’enfants. On est au mois de mars, quelques jours avant la probante victoire face à Young Boys. Le milieu de terrain participe à une opération organisée par le Lausanne-Sport et destinée aux élèves du canton. Thème de son atelier: l’exposition aux médias. Vient alors le mot de la fin, et sa conclusion personnelle. Comme un outil qu’il confie à la jeunesse vaudoise. «Qu’importe le regard des autres, cherchez à apprendre quelque chose de nouveau tous les jours.»

Le message fait écho à une tendance très actuelle. Liée au développement personnel, au fameux credo «no pain no gain», à la recherche de «la meilleure version de soi-même». La caricature ne déprécie pas pour autant les mots du Français de 24 ans. D’autant plus qu’il se montre exemplaire lorsqu’il s’agit de passer de la parole aux actes.


En marge de ses obligations de footballeur à Lausanne, Antoine Bernede s’est offert quelques jours au Costa Rica en décembre. Cet amateur de ballon rond et de photos a un faible pour le café. Sa page Instagram témoigne d’un passage dans l’une des nombreuses plantations du pays. Quelques semaines plus tard, on le retrouve dans un café de la Capitale olympique, un certificat d’apprenti barista en main et un sourire aux lèvres.

Des apparences trompeuses
L’image de touche-à-tout détonne de celle qu’il renvoie parfois sur le terrain, plus nonchalante. Il faut se méfier des apparences. Depuis le début de l’année, l’ancien international espoirs tricolore fait partie des milieux de terrain les plus en vue de Super League. Tout en apprenant les secrets du café et en suivant des cours d’arabe. En début de semaine, il apparaissait parmi les quatre meilleurs joueurs de la dernière ronde de championnat. Une récompense qu’il peut ranger avec les autres, plus ou moins symboliques, qu’il cumule depuis la reprise.


Peut-on vraiment apprendre quelque chose de nouveau tous les jours? Aucune idée. Mais qu’Antoine Bernede se perfectionne au cours du temps, cela ne fait aucun doute. Dans un secteur de jeu devenu concurrentiel avec l’arrivée de Simone Pafundi et le retour de blessure d’Alvyn Sanches, lui reste inamovible. Pas parce qu’il a déjà partagé un bout de terrain avec Neymar ou Buffon lorsqu’il portait le maillot du PSG. Plutôt parce que Lausanne a besoin de son toucher de balle et de sa vision du jeu. Ce sera encore le cas dès 20 h 30 ce soir à la Tuilière, où le LS reçoit Saint-Gall.

Par hasard, quelqu'un a accès à ce journal?

L'interview de Dussenne à l'air intéressant.

https://www.lesoir.be/578737/article/2024-04-03/noe-dussenne-sur-la-situation-de-son-ancien-club-tout-est-nebuleux-au-standard

abhak a écrit:Par hasard, quelqu'un a accès à ce journal?

L'interview de Dussenne à l'air intéressant.

https://www.lesoir.be/578737/article/2024-04-03/noe-dussenne-sur-la-situation-de-son-ancien-club-tout-est-nebuleux-au-standard

Essaies d'écrire sur le forum du standard avec un peu de bol il y aura quelqu'un pour partager
(Ici ça m'étonnerais qu'il y ait qqn)

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/un-point-arrache-au-mental-ce-lausanne-sport-a-une-forte-tete-id19608107.html

Football vaudois

Le monopole du LS sur les talents agace Yverdon
Le club du Nord vaudois aimerait se doter de sa propre académie pour développer son business. Mais le label de formation du canton de Vaud est propriété du Lausanne-Sport.

Florian Vaney

Les dirigeants américains d’Yverdon Sport s’expriment rarement en public. Mais lorsqu’ils se prêtent au jeu, ils n’hésitent pas à offrir une vision élargie de leurs aspirations dans le Nord vaudois. Cette semaine, le président Jeffrey Saunders a pris la parole devant le Club des 1000, principal club de soutien d’YS. Sur une terre aussi conflictuelle que peut l’être le canton de Vaud lorsqu’il est question de football, ses mots ont fait resurgir des années de débats houleux. Thème abordé: la formation des meilleurs juniors vaudois.

«Actuellement, les jeunes Yverdonnois qui ont le niveau sont obligés de quitter le club pour rejoindre le Team Vaud, et vont alimenter le contingent du Lausanne-Sport. Tu es obligé de donner tes jeunes talents à un club contre lequel tu te bats en compétition chez les pros», s’est agacé l’entrepreneur, cité par le quotidien «La Région». Une situation en totale inadéquation avec sa volonté: doter Yverdon de sa propre académie. «C’est la réalité des investisseurs: il ne s’agit pas de charité, mais de business», s’est-il encore expliqué.

Former et revendre

Moins d’une année après avoir racheté YS, les repreneurs font face à un premier mur. La rentabilité de leur investissement repose en premier lieu sur le trading de joueurs. Ici, pas de souci pour le moment. Avec plus de vingt footballeurs recrutés depuis leur arrivée, la machine est en marche. Son succès dépendra des prestations sur le terrain. Pour solidifier son modèle, Yverdon souhaite ne pas seulement s’appuyer sur l’achat-revente d’éléments venus de l’extérieur, mais aussi directement formés au club. C’est là que ça coince.

En la matière, c’est l’Association suisse de football qui fixe les règles. C’est elle qui décerne les précieux labels de formation, auxquels doivent être rattachées toutes les équipes de Super et de Challenge League. En se basant principalement sur le critère démographique. Dans le canton de Vaud, le sésame est réservé à un club: le Lausanne-Sport.

À en croire la brève mais sèche réponse que nous a envoyée Marc Hottiger, le chef du département de la promotion de la relève, les lignes ne sont pas près de bouger. «Les responsables des clubs connaissent notre système de formation. Nous sommes à leur disposition pour en discuter.»

Dès lors, s’il souhaite développer ses juniors lui-même, Yverdon Sport semble disposer de trois options. La plus brusque serait d’attaquer l’ASF. En faisant éventuellement appel à la Commission de la concurrence. Après tout, YS et le LS évoluent dans la même ligue, au sein de laquelle ils ne sont d’ailleurs séparés que de deux points.

Attaquer, s’extraire ou collaborer

Dans une situation similaire, SLO avait montré les crocs et monté un large dossier envoyé à l’ASF. «On avait obtenu la création d’une équipe M15 élite chez nous. Et la possibilité pour notre 2e équipe de militer au-delà de la 2e ligue inter», se souvient Hiraç Yagan, le directeur sportif du SLO.

Option 2, Yverdon pourrait décider de faire bande à part. Quitter le partenariat avec le Team Vaud, mettre sur pied sa propre structure de formation. La manœuvre comporte son lot de désagréments. À commencer par le paiement d’une amende salée parce qu’il refuserait de s’intégrer au modèle de formation suisse. Surtout, les Verts rencontreraient probablement des problèmes pour faire inscrire leurs équipes dans les divers championnats du pays. Ou alors, dernière option, il toque à la porte du Lausanne-Sport pour trouver un compromis plus à même de l’arranger. À l’image des relations entre le LS et Stade Lausanne, longtemps conflictuelles, aujourd’hui largement apaisées. Visiblement, cette alternative est partie du mauvais pied.

«Lorsque j’ai découvert les propos du président d’Yverdon dans «La Région», les bras m’en sont tombés, tonne Vincent Steinmann, vice-président du LS. Il nous a fallu des années pour tomber d’accord sur un modèle de partenariat, qu’on a finalement adopté l’an dernier. Un modèle loin d’être avare pour les autres clubs et qui clarifie le rôle et les responsabilités de chacun. Laissons-lui sa chance.»

Au cœur du courroux

Au cœur du courroux yverdonnois, la vente récente d’Anel Husic du LS à Young Boys. Le défenseur central ayant à l’époque rejoint le Team Vaud en M16, en provenance d’Yverdon. «Il faut se rendre compte que les ventes d’Anel et de Jordan Lotomba (ndlr: aujourd’hui à Nice, arrivé au Team Vaud depuis d’Yverdon) ne couvrent même pas le budget annuel de notre structure de formation d’élite (ndlr: M16, M17, M19 et M21, réunis sous l’égide du LS), assure Vincent Steinmann. Je peux comprendre qu’Yverdon se sente restreint dans sa volonté de développement. On peut s’asseoir à une table, discuter, chercher des solutions. Mais je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes rengaines, concernant notre prétendu enrichissement sur le dos des autres clubs du partenariat.» Assurément, la polémique est relancée.

Lucerne - Lausanne, dimanche 14h15

Contrecoup Le Lausanne-Sport a peut-être perdu Roche lors de son explosif choc face à Saint-Gall jeudi (3-3). Il doit également composer sans Szalai. S’il est resté sur le banc face aux Brodeurs, Kalu est lui bien de retour.

Maintien Les supporters lausannois ne le disaient pas, ou alors pas très sérieusement. Pourtant, parmi les plus de 7000 personnes venues assister au duel contre Saint-Gall, beaucoup croyaient secrètement à une remontée folle du LS en direction du top 6. Le match nul final a probablement classé l’affaire: Lausanne jouera le tour contre la relégation. Mais en bonne position. FVA

LKK a écrit:Football vaudois

Le monopole du LS sur les talents agace Yverdon
Le club du Nord vaudois aimerait se doter de sa propre académie pour développer son business. Mais le label de formation du canton de Vaud est propriété du Lausanne-Sport.

Florian Vaney

Les dirigeants américains d’Yverdon Sport s’expriment rarement en public. Mais lorsqu’ils se prêtent au jeu, ils n’hésitent pas à offrir une vision élargie de leurs aspirations dans le Nord vaudois. Cette semaine, le président Jeffrey Saunders a pris la parole devant le Club des 1000, principal club de soutien d’YS. Sur une terre aussi conflictuelle que peut l’être le canton de Vaud lorsqu’il est question de football, ses mots ont fait resurgir des années de débats houleux. Thème abordé: la formation des meilleurs juniors vaudois.

«Actuellement, les jeunes Yverdonnois qui ont le niveau sont obligés de quitter le club pour rejoindre le Team Vaud, et vont alimenter le contingent du Lausanne-Sport. Tu es obligé de donner tes jeunes talents à un club contre lequel tu te bats en compétition chez les pros», s’est agacé l’entrepreneur, cité par le quotidien «La Région». Une situation en totale inadéquation avec sa volonté: doter Yverdon de sa propre académie. «C’est la réalité des investisseurs: il ne s’agit pas de charité, mais de business», s’est-il encore expliqué.

Former et revendre

Moins d’une année après avoir racheté YS, les repreneurs font face à un premier mur. La rentabilité de leur investissement repose en premier lieu sur le trading de joueurs. Ici, pas de souci pour le moment. Avec plus de vingt footballeurs recrutés depuis leur arrivée, la machine est en marche. Son succès dépendra des prestations sur le terrain. Pour solidifier son modèle, Yverdon souhaite ne pas seulement s’appuyer sur l’achat-revente d’éléments venus de l’extérieur, mais aussi directement formés au club. C’est là que ça coince.

En la matière, c’est l’Association suisse de football qui fixe les règles. C’est elle qui décerne les précieux labels de formation, auxquels doivent être rattachées toutes les équipes de Super et de Challenge League. En se basant principalement sur le critère démographique. Dans le canton de Vaud, le sésame est réservé à un club: le Lausanne-Sport.

À en croire la brève mais sèche réponse que nous a envoyée Marc Hottiger, le chef du département de la promotion de la relève, les lignes ne sont pas près de bouger. «Les responsables des clubs connaissent notre système de formation. Nous sommes à leur disposition pour en discuter.»

Dès lors, s’il souhaite développer ses juniors lui-même, Yverdon Sport semble disposer de trois options. La plus brusque serait d’attaquer l’ASF. En faisant éventuellement appel à la Commission de la concurrence. Après tout, YS et le LS évoluent dans la même ligue, au sein de laquelle ils ne sont d’ailleurs séparés que de deux points.

Attaquer, s’extraire ou collaborer

Dans une situation similaire, SLO avait montré les crocs et monté un large dossier envoyé à l’ASF. «On avait obtenu la création d’une équipe M15 élite chez nous. Et la possibilité pour notre 2e équipe de militer au-delà de la 2e ligue inter», se souvient Hiraç Yagan, le directeur sportif du SLO.

Option 2, Yverdon pourrait décider de faire bande à part. Quitter le partenariat avec le Team Vaud, mettre sur pied sa propre structure de formation. La manœuvre comporte son lot de désagréments. À commencer par le paiement d’une amende salée parce qu’il refuserait de s’intégrer au modèle de formation suisse. Surtout, les Verts rencontreraient probablement des problèmes pour faire inscrire leurs équipes dans les divers championnats du pays. Ou alors, dernière option, il toque à la porte du Lausanne-Sport pour trouver un compromis plus à même de l’arranger. À l’image des relations entre le LS et Stade Lausanne, longtemps conflictuelles, aujourd’hui largement apaisées. Visiblement, cette alternative est partie du mauvais pied.

«Lorsque j’ai découvert les propos du président d’Yverdon dans «La Région», les bras m’en sont tombés, tonne Vincent Steinmann, vice-président du LS. Il nous a fallu des années pour tomber d’accord sur un modèle de partenariat, qu’on a finalement adopté l’an dernier. Un modèle loin d’être avare pour les autres clubs et qui clarifie le rôle et les responsabilités de chacun. Laissons-lui sa chance.»

Au cœur du courroux

Au cœur du courroux yverdonnois, la vente récente d’Anel Husic du LS à Young Boys. Le défenseur central ayant à l’époque rejoint le Team Vaud en M16, en provenance d’Yverdon. «Il faut se rendre compte que les ventes d’Anel et de Jordan Lotomba (ndlr: aujourd’hui à Nice, arrivé au Team Vaud depuis d’Yverdon) ne couvrent même pas le budget annuel de notre structure de formation d’élite (ndlr: M16, M17, M19 et M21, réunis sous l’égide du LS), assure Vincent Steinmann. Je peux comprendre qu’Yverdon se sente restreint dans sa volonté de développement. On peut s’asseoir à une table, discuter, chercher des solutions. Mais je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes rengaines, concernant notre prétendu enrichissement sur le dos des autres clubs du partenariat.» Assurément, la polémique est relancée.

Lucerne - Lausanne, dimanche 14h15

Contrecoup Le Lausanne-Sport a peut-être perdu Roche lors de son explosif choc face à Saint-Gall jeudi (3-3). Il doit également composer sans Szalai. S’il est resté sur le banc face aux Brodeurs, Kalu est lui bien de retour.

Maintien Les supporters lausannois ne le disaient pas, ou alors pas très sérieusement. Pourtant, parmi les plus de 7000 personnes venues assister au duel contre Saint-Gall, beaucoup croyaient secrètement à une remontée folle du LS en direction du top 6. Le match nul final a probablement classé l’affaire: Lausanne jouera le tour contre la relégation. Mais en bonne position. FVA

Très intéressant, merci

LKK a écrit:Football vaudois

Le monopole du LS sur les talents agace Yverdon
Le club du Nord vaudois aimerait se doter de sa propre académie pour développer son business. Mais le label de formation du canton de Vaud est propriété du Lausanne-Sport.

Florian Vaney

Les dirigeants américains d’Yverdon Sport s’expriment rarement en public. Mais lorsqu’ils se prêtent au jeu, ils n’hésitent pas à offrir une vision élargie de leurs aspirations dans le Nord vaudois. Cette semaine, le président Jeffrey Saunders a pris la parole devant le Club des 1000, principal club de soutien d’YS. Sur une terre aussi conflictuelle que peut l’être le canton de Vaud lorsqu’il est question de football, ses mots ont fait resurgir des années de débats houleux. Thème abordé: la formation des meilleurs juniors vaudois.

«Actuellement, les jeunes Yverdonnois qui ont le niveau sont obligés de quitter le club pour rejoindre le Team Vaud, et vont alimenter le contingent du Lausanne-Sport. Tu es obligé de donner tes jeunes talents à un club contre lequel tu te bats en compétition chez les pros», s’est agacé l’entrepreneur, cité par le quotidien «La Région». Une situation en totale inadéquation avec sa volonté: doter Yverdon de sa propre académie. «C’est la réalité des investisseurs: il ne s’agit pas de charité, mais de business», s’est-il encore expliqué.

Former et revendre

Moins d’une année après avoir racheté YS, les repreneurs font face à un premier mur. La rentabilité de leur investissement repose en premier lieu sur le trading de joueurs. Ici, pas de souci pour le moment. Avec plus de vingt footballeurs recrutés depuis leur arrivée, la machine est en marche. Son succès dépendra des prestations sur le terrain. Pour solidifier son modèle, Yverdon souhaite ne pas seulement s’appuyer sur l’achat-revente d’éléments venus de l’extérieur, mais aussi directement formés au club. C’est là que ça coince.

En la matière, c’est l’Association suisse de football qui fixe les règles. C’est elle qui décerne les précieux labels de formation, auxquels doivent être rattachées toutes les équipes de Super et de Challenge League. En se basant principalement sur le critère démographique. Dans le canton de Vaud, le sésame est réservé à un club: le Lausanne-Sport.

À en croire la brève mais sèche réponse que nous a envoyée Marc Hottiger, le chef du département de la promotion de la relève, les lignes ne sont pas près de bouger. «Les responsables des clubs connaissent notre système de formation. Nous sommes à leur disposition pour en discuter.»

Dès lors, s’il souhaite développer ses juniors lui-même, Yverdon Sport semble disposer de trois options. La plus brusque serait d’attaquer l’ASF. En faisant éventuellement appel à la Commission de la concurrence. Après tout, YS et le LS évoluent dans la même ligue, au sein de laquelle ils ne sont d’ailleurs séparés que de deux points.

Attaquer, s’extraire ou collaborer

Dans une situation similaire, SLO avait montré les crocs et monté un large dossier envoyé à l’ASF. «On avait obtenu la création d’une équipe M15 élite chez nous. Et la possibilité pour notre 2e équipe de militer au-delà de la 2e ligue inter», se souvient Hiraç Yagan, le directeur sportif du SLO.

Option 2, Yverdon pourrait décider de faire bande à part. Quitter le partenariat avec le Team Vaud, mettre sur pied sa propre structure de formation. La manœuvre comporte son lot de désagréments. À commencer par le paiement d’une amende salée parce qu’il refuserait de s’intégrer au modèle de formation suisse. Surtout, les Verts rencontreraient probablement des problèmes pour faire inscrire leurs équipes dans les divers championnats du pays. Ou alors, dernière option, il toque à la porte du Lausanne-Sport pour trouver un compromis plus à même de l’arranger. À l’image des relations entre le LS et Stade Lausanne, longtemps conflictuelles, aujourd’hui largement apaisées. Visiblement, cette alternative est partie du mauvais pied.

«Lorsque j’ai découvert les propos du président d’Yverdon dans «La Région», les bras m’en sont tombés, tonne Vincent Steinmann, vice-président du LS. Il nous a fallu des années pour tomber d’accord sur un modèle de partenariat, qu’on a finalement adopté l’an dernier. Un modèle loin d’être avare pour les autres clubs et qui clarifie le rôle et les responsabilités de chacun. Laissons-lui sa chance.»

Au cœur du courroux

Au cœur du courroux yverdonnois, la vente récente d’Anel Husic du LS à Young Boys. Le défenseur central ayant à l’époque rejoint le Team Vaud en M16, en provenance d’Yverdon. «Il faut se rendre compte que les ventes d’Anel et de Jordan Lotomba (ndlr: aujourd’hui à Nice, arrivé au Team Vaud depuis d’Yverdon) ne couvrent même pas le budget annuel de notre structure de formation d’élite (ndlr: M16, M17, M19 et M21, réunis sous l’égide du LS), assure Vincent Steinmann. Je peux comprendre qu’Yverdon se sente restreint dans sa volonté de développement. On peut s’asseoir à une table, discuter, chercher des solutions. Mais je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes rengaines, concernant notre prétendu enrichissement sur le dos des autres clubs du partenariat.» Assurément, la polémique est relancée.

Lucerne - Lausanne, dimanche 14h15

Contrecoup Le Lausanne-Sport a peut-être perdu Roche lors de son explosif choc face à Saint-Gall jeudi (3-3). Il doit également composer sans Szalai. S’il est resté sur le banc face aux Brodeurs, Kalu est lui bien de retour.

Maintien Les supporters lausannois ne le disaient pas, ou alors pas très sérieusement. Pourtant, parmi les plus de 7000 personnes venues assister au duel contre Saint-Gall, beaucoup croyaient secrètement à une remontée folle du LS en direction du top 6. Le match nul final a probablement classé l’affaire: Lausanne jouera le tour contre la relégation. Mais en bonne position. FVA

Voila qui faire sourire quant on sait qu'Yverdon n'a pas un seul terrain synthétique, condition obligatoire pour obtenir le label ASF.

Lessing a écrit:

LKK a écrit:Football vaudois

Le monopole du LS sur les talents agace Yverdon
Le club du Nord vaudois aimerait se doter de sa propre académie pour développer son business. Mais le label de formation du canton de Vaud est propriété du Lausanne-Sport.

Florian Vaney

Les dirigeants américains d’Yverdon Sport s’expriment rarement en public. Mais lorsqu’ils se prêtent au jeu, ils n’hésitent pas à offrir une vision élargie de leurs aspirations dans le Nord vaudois. Cette semaine, le président Jeffrey Saunders a pris la parole devant le Club des 1000, principal club de soutien d’YS. Sur une terre aussi conflictuelle que peut l’être le canton de Vaud lorsqu’il est question de football, ses mots ont fait resurgir des années de débats houleux. Thème abordé: la formation des meilleurs juniors vaudois.

«Actuellement, les jeunes Yverdonnois qui ont le niveau sont obligés de quitter le club pour rejoindre le Team Vaud, et vont alimenter le contingent du Lausanne-Sport. Tu es obligé de donner tes jeunes talents à un club contre lequel tu te bats en compétition chez les pros», s’est agacé l’entrepreneur, cité par le quotidien «La Région». Une situation en totale inadéquation avec sa volonté: doter Yverdon de sa propre académie. «C’est la réalité des investisseurs: il ne s’agit pas de charité, mais de business», s’est-il encore expliqué.

Former et revendre

Moins d’une année après avoir racheté YS, les repreneurs font face à un premier mur. La rentabilité de leur investissement repose en premier lieu sur le trading de joueurs. Ici, pas de souci pour le moment. Avec plus de vingt footballeurs recrutés depuis leur arrivée, la machine est en marche. Son succès dépendra des prestations sur le terrain. Pour solidifier son modèle, Yverdon souhaite ne pas seulement s’appuyer sur l’achat-revente d’éléments venus de l’extérieur, mais aussi directement formés au club. C’est là que ça coince.

En la matière, c’est l’Association suisse de football qui fixe les règles. C’est elle qui décerne les précieux labels de formation, auxquels doivent être rattachées toutes les équipes de Super et de Challenge League. En se basant principalement sur le critère démographique. Dans le canton de Vaud, le sésame est réservé à un club: le Lausanne-Sport.

À en croire la brève mais sèche réponse que nous a envoyée Marc Hottiger, le chef du département de la promotion de la relève, les lignes ne sont pas près de bouger. «Les responsables des clubs connaissent notre système de formation. Nous sommes à leur disposition pour en discuter.»

Dès lors, s’il souhaite développer ses juniors lui-même, Yverdon Sport semble disposer de trois options. La plus brusque serait d’attaquer l’ASF. En faisant éventuellement appel à la Commission de la concurrence. Après tout, YS et le LS évoluent dans la même ligue, au sein de laquelle ils ne sont d’ailleurs séparés que de deux points.

Attaquer, s’extraire ou collaborer

Dans une situation similaire, SLO avait montré les crocs et monté un large dossier envoyé à l’ASF. «On avait obtenu la création d’une équipe M15 élite chez nous. Et la possibilité pour notre 2e équipe de militer au-delà de la 2e ligue inter», se souvient Hiraç Yagan, le directeur sportif du SLO.

Option 2, Yverdon pourrait décider de faire bande à part. Quitter le partenariat avec le Team Vaud, mettre sur pied sa propre structure de formation. La manœuvre comporte son lot de désagréments. À commencer par le paiement d’une amende salée parce qu’il refuserait de s’intégrer au modèle de formation suisse. Surtout, les Verts rencontreraient probablement des problèmes pour faire inscrire leurs équipes dans les divers championnats du pays. Ou alors, dernière option, il toque à la porte du Lausanne-Sport pour trouver un compromis plus à même de l’arranger. À l’image des relations entre le LS et Stade Lausanne, longtemps conflictuelles, aujourd’hui largement apaisées. Visiblement, cette alternative est partie du mauvais pied.

«Lorsque j’ai découvert les propos du président d’Yverdon dans «La Région», les bras m’en sont tombés, tonne Vincent Steinmann, vice-président du LS. Il nous a fallu des années pour tomber d’accord sur un modèle de partenariat, qu’on a finalement adopté l’an dernier. Un modèle loin d’être avare pour les autres clubs et qui clarifie le rôle et les responsabilités de chacun. Laissons-lui sa chance.»

Au cœur du courroux

Au cœur du courroux yverdonnois, la vente récente d’Anel Husic du LS à Young Boys. Le défenseur central ayant à l’époque rejoint le Team Vaud en M16, en provenance d’Yverdon. «Il faut se rendre compte que les ventes d’Anel et de Jordan Lotomba (ndlr: aujourd’hui à Nice, arrivé au Team Vaud depuis d’Yverdon) ne couvrent même pas le budget annuel de notre structure de formation d’élite (ndlr: M16, M17, M19 et M21, réunis sous l’égide du LS), assure Vincent Steinmann. Je peux comprendre qu’Yverdon se sente restreint dans sa volonté de développement. On peut s’asseoir à une table, discuter, chercher des solutions. Mais je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes rengaines, concernant notre prétendu enrichissement sur le dos des autres clubs du partenariat.» Assurément, la polémique est relancée.

Lucerne - Lausanne, dimanche 14h15

Contrecoup Le Lausanne-Sport a peut-être perdu Roche lors de son explosif choc face à Saint-Gall jeudi (3-3). Il doit également composer sans Szalai. S’il est resté sur le banc face aux Brodeurs, Kalu est lui bien de retour.

Maintien Les supporters lausannois ne le disaient pas, ou alors pas très sérieusement. Pourtant, parmi les plus de 7000 personnes venues assister au duel contre Saint-Gall, beaucoup croyaient secrètement à une remontée folle du LS en direction du top 6. Le match nul final a probablement classé l’affaire: Lausanne jouera le tour contre la relégation. Mais en bonne position. FVA

Voila qui faire sourire quant on sait qu'Yverdon n'a pas un seul terrain synthétique, condition obligatoire pour obtenir le label ASF.

Je n'ai aucune sympathie pour ces américains, mais le questionnement est légitime.
La question des infrastructures, c'est une problématique de politique publique : s'il ne s'agit que d'une histoire de terrain synthé, c'est un détail vite réglé.

https://www.lematin.ch/story/football-qui-sera-le-maillon-faible-de-la-course-au-top-6-352087626763

kok9 a écrit:

Lessing a écrit:

LKK a écrit:Football vaudois

Le monopole du LS sur les talents agace Yverdon
Le club du Nord vaudois aimerait se doter de sa propre académie pour développer son business. Mais le label de formation du canton de Vaud est propriété du Lausanne-Sport.

Florian Vaney

Les dirigeants américains d’Yverdon Sport s’expriment rarement en public. Mais lorsqu’ils se prêtent au jeu, ils n’hésitent pas à offrir une vision élargie de leurs aspirations dans le Nord vaudois. Cette semaine, le président Jeffrey Saunders a pris la parole devant le Club des 1000, principal club de soutien d’YS. Sur une terre aussi conflictuelle que peut l’être le canton de Vaud lorsqu’il est question de football, ses mots ont fait resurgir des années de débats houleux. Thème abordé: la formation des meilleurs juniors vaudois.

«Actuellement, les jeunes Yverdonnois qui ont le niveau sont obligés de quitter le club pour rejoindre le Team Vaud, et vont alimenter le contingent du Lausanne-Sport. Tu es obligé de donner tes jeunes talents à un club contre lequel tu te bats en compétition chez les pros», s’est agacé l’entrepreneur, cité par le quotidien «La Région». Une situation en totale inadéquation avec sa volonté: doter Yverdon de sa propre académie. «C’est la réalité des investisseurs: il ne s’agit pas de charité, mais de business», s’est-il encore expliqué.

Former et revendre

Moins d’une année après avoir racheté YS, les repreneurs font face à un premier mur. La rentabilité de leur investissement repose en premier lieu sur le trading de joueurs. Ici, pas de souci pour le moment. Avec plus de vingt footballeurs recrutés depuis leur arrivée, la machine est en marche. Son succès dépendra des prestations sur le terrain. Pour solidifier son modèle, Yverdon souhaite ne pas seulement s’appuyer sur l’achat-revente d’éléments venus de l’extérieur, mais aussi directement formés au club. C’est là que ça coince.

En la matière, c’est l’Association suisse de football qui fixe les règles. C’est elle qui décerne les précieux labels de formation, auxquels doivent être rattachées toutes les équipes de Super et de Challenge League. En se basant principalement sur le critère démographique. Dans le canton de Vaud, le sésame est réservé à un club: le Lausanne-Sport.

À en croire la brève mais sèche réponse que nous a envoyée Marc Hottiger, le chef du département de la promotion de la relève, les lignes ne sont pas près de bouger. «Les responsables des clubs connaissent notre système de formation. Nous sommes à leur disposition pour en discuter.»

Dès lors, s’il souhaite développer ses juniors lui-même, Yverdon Sport semble disposer de trois options. La plus brusque serait d’attaquer l’ASF. En faisant éventuellement appel à la Commission de la concurrence. Après tout, YS et le LS évoluent dans la même ligue, au sein de laquelle ils ne sont d’ailleurs séparés que de deux points.

Attaquer, s’extraire ou collaborer

Dans une situation similaire, SLO avait montré les crocs et monté un large dossier envoyé à l’ASF. «On avait obtenu la création d’une équipe M15 élite chez nous. Et la possibilité pour notre 2e équipe de militer au-delà de la 2e ligue inter», se souvient Hiraç Yagan, le directeur sportif du SLO.

Option 2, Yverdon pourrait décider de faire bande à part. Quitter le partenariat avec le Team Vaud, mettre sur pied sa propre structure de formation. La manœuvre comporte son lot de désagréments. À commencer par le paiement d’une amende salée parce qu’il refuserait de s’intégrer au modèle de formation suisse. Surtout, les Verts rencontreraient probablement des problèmes pour faire inscrire leurs équipes dans les divers championnats du pays. Ou alors, dernière option, il toque à la porte du Lausanne-Sport pour trouver un compromis plus à même de l’arranger. À l’image des relations entre le LS et Stade Lausanne, longtemps conflictuelles, aujourd’hui largement apaisées. Visiblement, cette alternative est partie du mauvais pied.

«Lorsque j’ai découvert les propos du président d’Yverdon dans «La Région», les bras m’en sont tombés, tonne Vincent Steinmann, vice-président du LS. Il nous a fallu des années pour tomber d’accord sur un modèle de partenariat, qu’on a finalement adopté l’an dernier. Un modèle loin d’être avare pour les autres clubs et qui clarifie le rôle et les responsabilités de chacun. Laissons-lui sa chance.»

Au cœur du courroux

Au cœur du courroux yverdonnois, la vente récente d’Anel Husic du LS à Young Boys. Le défenseur central ayant à l’époque rejoint le Team Vaud en M16, en provenance d’Yverdon. «Il faut se rendre compte que les ventes d’Anel et de Jordan Lotomba (ndlr: aujourd’hui à Nice, arrivé au Team Vaud depuis d’Yverdon) ne couvrent même pas le budget annuel de notre structure de formation d’élite (ndlr: M16, M17, M19 et M21, réunis sous l’égide du LS), assure Vincent Steinmann. Je peux comprendre qu’Yverdon se sente restreint dans sa volonté de développement. On peut s’asseoir à une table, discuter, chercher des solutions. Mais je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes rengaines, concernant notre prétendu enrichissement sur le dos des autres clubs du partenariat.» Assurément, la polémique est relancée.

Lucerne - Lausanne, dimanche 14h15

Contrecoup Le Lausanne-Sport a peut-être perdu Roche lors de son explosif choc face à Saint-Gall jeudi (3-3). Il doit également composer sans Szalai. S’il est resté sur le banc face aux Brodeurs, Kalu est lui bien de retour.

Maintien Les supporters lausannois ne le disaient pas, ou alors pas très sérieusement. Pourtant, parmi les plus de 7000 personnes venues assister au duel contre Saint-Gall, beaucoup croyaient secrètement à une remontée folle du LS en direction du top 6. Le match nul final a probablement classé l’affaire: Lausanne jouera le tour contre la relégation. Mais en bonne position. FVA

Voila qui faire sourire quant on sait qu'Yverdon n'a pas un seul terrain synthétique, condition obligatoire pour obtenir le label ASF.

Je n'ai aucune sympathie pour ces américains, mais le questionnement est légitime.
La question des infrastructures, c'est une problématique de politique publique : s'il ne s'agit que d'une histoire de terrain synthé, c'est un détail vite réglé.

La seule absurdité est qu'YS et SLO soient en Super League.

Que le LS sorte de cette structure Team Vaud et organise son propre secteur de formation ! Les jeunes talentueux le rejoindront tôt ou tard.

On est le seul canton à se créer ce genre de problème. Le LS est le club numéro 1. Une évidence. A plusieurs niveaux. Le nier, c'est faire preuve d'aveuglement partisan ou de bêtise...

Dans une compétition, difficile de reprocher aux clubs d'avoir de l'ambition sauf à vouloir une ligue fermée.

Il font comment, à Zürich (j'en sais rien) ?

In 24h en ligne de ce jour.

Très bon article.

Le LS n’est pas encore fait pour jouer tous les trois jours
Les semaines anglaises disputées par Lausanne cette saison ont mis en lumière l’étroitesse de son contingent. Il ne pourra régler ce problème qu’en se maintenant.
Florian Vaney

Minute 7, Lucerne-Lausanne. Olivier Custodio profite d’une interruption du jeu pour se précipiter vers Karlo Letica. Grands gestes et grandes phrases du capitaine lausannois, visiblement peu convaincu par les relances de son gardien jusqu’ici.

Minute 20. Nouveau temps mort. Noë Dussenne se rapproche du banc vaudois, où le coach Ludovic Magnin attend son défenseur central avec plusieurs consignes à lui transmettre. En manque de repères dimanche, le Lausanne-Sport? Certainement, oui. Les fins de semaine anglaise, ça n’a jamais été son truc cette saison.

Le LS a fini par gratter un point précieux. Grâce à un 0-0 surtout bon à prendre à l’égard des circonstances. Au moins quatre titulaires du moment laissés sur le banc ou à l’infirmerie, une ligne défensive aussi inédite qu’expérimentale, moins de 70 heures de récupération depuis l’explosif 3-3 de jeudi contre Saint-Gall. Tous les 0-0 ne se valent pas. Celui-ci, Lausanne ne va pas cracher dessus. Quand bien même Noë Dussenne a touché la latte après moins de deux minutes.

Cinq heures de jeu en une semaine, arrêts de jeu compris, c’est trop pour le Lausanne-Sport version 2023/2024. Cet état de fait ne représente ni une critique pour les joueurs, ni pour les préparateurs physiques et autres physios du club. Si l’on prend en compte uniquement les rencontres de Super League, le néo-promu a vécu trois semaines anglaises depuis l’été dernier. La seule confrontation qu’il a remportée parmi les neuf concernées, c’était lundi passé contre Grasshopper. À la sortie de deux semaines de pause internationale.

Pour grandir, Lausanne a besoin d’options

Cette réalité a le mérite de présenter un repère assez précis d’où se trouve le LS dans son développement à l’heure actuelle. Oui, Lausanne possède les joueurs qui doivent lui offrir son maintien en fin de saison. Idéalement avant la dernière journée. C’était déjà très probablement le cas en début de saison. Ça l'est encore davantage depuis le dernier mercato. En revanche, non, le pensionnaire de la Tuilière ne peut pas s’appuyer sur la profondeur de banc d’une bonne équipe de milieu de classement.

Début mars, Ludovic Magnin évoquait «l’immense chantier» qui attend le Lausanne-Sport durant l’été à venir. Des propos qui peuvent être mal interprétés. Parce que la stabilité est - heureusement - associée à une valeur positive en football. Et parce que cela peut laisser penser que le LS va simplement remplir son rôle de club plateforme dans la toujours plus vaste galaxie Ineos.

Le bon service d’Yverdon Sport

On ne sait pas de quoi l’été lausannois sera fait. Dans l’idée, et si son propriétaire le veut bien, il doit être celui qui doit permettre à Lausanne de prendre une dimension supplémentaire. Le onze de fortune aperçu à Lucerne, vaillant mais limité, a mis en évidence ce besoin de retouches. Sans un groupe qui gagne en qualité générale, sans une profondeur nouvelle, sans options supplémentaires, le Lausanne-Sport ne vaut sans doute pas mieux qu’une équipe en mesure de s’offrir un maintien plus ou moins confortable.

En cueillant un point pendant que Grasshopper s’enfonçait un peu plus à Yverdon, les Bleus et Blancs ont réalisé un petit pas de plus en direction d’une seconde saison successive en Super League. Soit dans le sens d’une stabilité sportive qui lui échappe depuis tant d’années. Ce n’est sans doute qu’une fois le LS sauvé que sa saison en dents de scie prendra tout son sens. Dans un monde idéal, elle deviendrait une première pierre. Une base pour une construction solide, attrayante et remplie de succès. Celle que les Vaudois attendent depuis longtemps.

Old School a écrit:

kok9 a écrit:

Lessing a écrit:

LKK a écrit:Football vaudois

Le monopole du LS sur les talents agace Yverdon
Le club du Nord vaudois aimerait se doter de sa propre académie pour développer son business. Mais le label de formation du canton de Vaud est propriété du Lausanne-Sport.

Florian Vaney

Les dirigeants américains d’Yverdon Sport s’expriment rarement en public. Mais lorsqu’ils se prêtent au jeu, ils n’hésitent pas à offrir une vision élargie de leurs aspirations dans le Nord vaudois. Cette semaine, le président Jeffrey Saunders a pris la parole devant le Club des 1000, principal club de soutien d’YS. Sur une terre aussi conflictuelle que peut l’être le canton de Vaud lorsqu’il est question de football, ses mots ont fait resurgir des années de débats houleux. Thème abordé: la formation des meilleurs juniors vaudois.

«Actuellement, les jeunes Yverdonnois qui ont le niveau sont obligés de quitter le club pour rejoindre le Team Vaud, et vont alimenter le contingent du Lausanne-Sport. Tu es obligé de donner tes jeunes talents à un club contre lequel tu te bats en compétition chez les pros», s’est agacé l’entrepreneur, cité par le quotidien «La Région». Une situation en totale inadéquation avec sa volonté: doter Yverdon de sa propre académie. «C’est la réalité des investisseurs: il ne s’agit pas de charité, mais de business», s’est-il encore expliqué.

Former et revendre

Moins d’une année après avoir racheté YS, les repreneurs font face à un premier mur. La rentabilité de leur investissement repose en premier lieu sur le trading de joueurs. Ici, pas de souci pour le moment. Avec plus de vingt footballeurs recrutés depuis leur arrivée, la machine est en marche. Son succès dépendra des prestations sur le terrain. Pour solidifier son modèle, Yverdon souhaite ne pas seulement s’appuyer sur l’achat-revente d’éléments venus de l’extérieur, mais aussi directement formés au club. C’est là que ça coince.

En la matière, c’est l’Association suisse de football qui fixe les règles. C’est elle qui décerne les précieux labels de formation, auxquels doivent être rattachées toutes les équipes de Super et de Challenge League. En se basant principalement sur le critère démographique. Dans le canton de Vaud, le sésame est réservé à un club: le Lausanne-Sport.

À en croire la brève mais sèche réponse que nous a envoyée Marc Hottiger, le chef du département de la promotion de la relève, les lignes ne sont pas près de bouger. «Les responsables des clubs connaissent notre système de formation. Nous sommes à leur disposition pour en discuter.»

Dès lors, s’il souhaite développer ses juniors lui-même, Yverdon Sport semble disposer de trois options. La plus brusque serait d’attaquer l’ASF. En faisant éventuellement appel à la Commission de la concurrence. Après tout, YS et le LS évoluent dans la même ligue, au sein de laquelle ils ne sont d’ailleurs séparés que de deux points.

Attaquer, s’extraire ou collaborer

Dans une situation similaire, SLO avait montré les crocs et monté un large dossier envoyé à l’ASF. «On avait obtenu la création d’une équipe M15 élite chez nous. Et la possibilité pour notre 2e équipe de militer au-delà de la 2e ligue inter», se souvient Hiraç Yagan, le directeur sportif du SLO.

Option 2, Yverdon pourrait décider de faire bande à part. Quitter le partenariat avec le Team Vaud, mettre sur pied sa propre structure de formation. La manœuvre comporte son lot de désagréments. À commencer par le paiement d’une amende salée parce qu’il refuserait de s’intégrer au modèle de formation suisse. Surtout, les Verts rencontreraient probablement des problèmes pour faire inscrire leurs équipes dans les divers championnats du pays. Ou alors, dernière option, il toque à la porte du Lausanne-Sport pour trouver un compromis plus à même de l’arranger. À l’image des relations entre le LS et Stade Lausanne, longtemps conflictuelles, aujourd’hui largement apaisées. Visiblement, cette alternative est partie du mauvais pied.

«Lorsque j’ai découvert les propos du président d’Yverdon dans «La Région», les bras m’en sont tombés, tonne Vincent Steinmann, vice-président du LS. Il nous a fallu des années pour tomber d’accord sur un modèle de partenariat, qu’on a finalement adopté l’an dernier. Un modèle loin d’être avare pour les autres clubs et qui clarifie le rôle et les responsabilités de chacun. Laissons-lui sa chance.»

Au cœur du courroux

Au cœur du courroux yverdonnois, la vente récente d’Anel Husic du LS à Young Boys. Le défenseur central ayant à l’époque rejoint le Team Vaud en M16, en provenance d’Yverdon. «Il faut se rendre compte que les ventes d’Anel et de Jordan Lotomba (ndlr: aujourd’hui à Nice, arrivé au Team Vaud depuis d’Yverdon) ne couvrent même pas le budget annuel de notre structure de formation d’élite (ndlr: M16, M17, M19 et M21, réunis sous l’égide du LS), assure Vincent Steinmann. Je peux comprendre qu’Yverdon se sente restreint dans sa volonté de développement. On peut s’asseoir à une table, discuter, chercher des solutions. Mais je suis fatigué d’entendre toujours les mêmes rengaines, concernant notre prétendu enrichissement sur le dos des autres clubs du partenariat.» Assurément, la polémique est relancée.

Lucerne - Lausanne, dimanche 14h15

Contrecoup Le Lausanne-Sport a peut-être perdu Roche lors de son explosif choc face à Saint-Gall jeudi (3-3). Il doit également composer sans Szalai. S’il est resté sur le banc face aux Brodeurs, Kalu est lui bien de retour.

Maintien Les supporters lausannois ne le disaient pas, ou alors pas très sérieusement. Pourtant, parmi les plus de 7000 personnes venues assister au duel contre Saint-Gall, beaucoup croyaient secrètement à une remontée folle du LS en direction du top 6. Le match nul final a probablement classé l’affaire: Lausanne jouera le tour contre la relégation. Mais en bonne position. FVA

Voila qui faire sourire quant on sait qu'Yverdon n'a pas un seul terrain synthétique, condition obligatoire pour obtenir le label ASF.

Je n'ai aucune sympathie pour ces américains, mais le questionnement est légitime.
La question des infrastructures, c'est une problématique de politique publique : s'il ne s'agit que d'une histoire de terrain synthé, c'est un détail vite réglé.

La seule absurdité est qu'YS et SLO soient en Super League.

Que le LS sorte de cette structure Team Vaud et organise son propre secteur de formation ! Les jeunes talentueux le rejoindront tôt ou tard.  

On est le seul canton à se créer ce genre de problème. Le LS est le club numéro 1. Une évidence. A plusieurs niveaux. Le nier, c'est faire preuve d'aveuglement partisan ou de bêtise...

A part ça, il me semble que Team Vaud n'existe plus (mais c'est la bouteille à encre, ce bazar).

Étonnant quand même à quel point les vieilles lubies et rancœurs à l'encontre du LS perdurent à YS malgré le temps qui passe et les présidents qui changent... voilà au moins une caractéristique "locale" qui a survécu!

La promesse d’un printemps tranquille
En s’imposant 1-0 contre Zurich samedi, le Lausanne-Sport file droit vers le maintien en Super League.

Valentin Schnorhk, Lausanne valentin.schnorhk@lematindimanche.ch

C’est un petit événement. Il faisait chaud samedi à la Tuilière. Pas de frissons parce que pas de bise pour balayer le plateau de la Blécherette. C’est agréable. C’est le printemps. Ça coïncide avec ce Lausanne-Sport qui se plaît à séduire. Plus de 7000 personnes à la Tuilière pour la troisième fois consécutive, c’est la promesse d’une fin de saison sereine, peut-être même un petit peu emballante. Samedi, la victoire 1-0 contre Zurich est une bonne façon de l’encourager.

Le problème, c’est simplement d’accepter que le mieux que le LS peut tirer de ce printemps, c’est une septième place. Le top 6, avec cette Super League qui sera scindé en deux après le week-end prochain, est inaccessible pour les Lausannois. Leur seul objectif est de regarder derrière, de faire en sorte de se sauver le plus rapidement possible. La performance de samedi le garantit presque. «Nous sommes sur le bon chemin», souriait Ludovic Magnin. À six journées du terme, avec dix points d’avance sur la 11e place, synonyme de barrage, les Vaudois peuvent voir l’avenir sereinement.

Il y a aussi d’autres raisons de considérer que les prochaines semaines seront des plus paisibles. Le terrain paie enfin au LS, le résultat se conjugue avec la performance. Face au FCZ, Lausanne a d’abord produit le jeu qu’il produit toujours plus souvent, avec des attaques fluides et rapides, avec de l’intensité, avec beaucoup de profondeur. Et avec des prises de risques, à l’instar du but de Fousseni Diabaté, d’une belle frappe du gauche au terme d’une action bien menée par Bernède et Pafundi (26e).

Il a ensuite fallu accepter de défendre un petit peu plus bas, mais le LS n’a rien donné et il n’a donc rien lâché. «Ça démontre les énormes progrès que nous avons faits cette saison: nous avons appris à ne pas paniquer», soulignait Magnin. La vérité, c’est que ces bons résultats (cinq matches sans défaite, seulement une sur les dix derniers matches, à Servette) sont quand même de nature à faire émerger quelques petits regrets.

Sans doute que Lausanne n’était pas loin du haut de tableau. Et sans doute que ses supporters étaient proches de vivre un sacré printemps. On s’efforcera de ne pas trop longtemps y penser. Et peut-être que ce temps sans pression est le meilleur moyen de créer quelque chose pour la saison prochaine.

Custodio sera en direct dans Match après match ce soir à 19h30 sur Blue Zoom ou la chaîne YouTube de Blue. Possibilité de poser des questions en direct sur YouTube ou dans la story insta de Daniel Romano.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/malgre-ses-occasions-ratees-kaly-jai-envie-de-lui-dire-que-je-laime-id19639192.html

LsLover a écrit:Custodio sera en direct dans Match après match ce soir à 19h30 sur Blue Zoom ou la chaîne YouTube de Blue. Possibilité de poser des questions en direct sur YouTube ou dans la story insta de Daniel Romano.

Une bien belle personne notre capitaine. Y en faudrait beaucoup plus des joueurs de foot comme lui. J'espère qu'il finira sa carrière au LS et qu'il fera son entrée dans le top 5 dans joueurs les plus capés de l'histoire du LS.

Ludo :
«Ce que je dis à Kaly après ce match? Je lui dis que je l'aime et qu'il continue comme ça. Un jour ou l'autre, il aura le déclic. Si ce n'est pas cette saison, ce sera la prochaine.»

Donc, si c'est pas la saison prochaine ça sera la suivante ?

Sans enfoncer Kaly, car effectivement, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il mouille le maillot! Mais toujours ce cruel manque d'efficacité.

Je lui souhaite sincèrement de réussir, mais il faudrai aussi penser à observer d'autres attaquant pour, pourquoi pas, lui donner ce déclic avec une vrai concurrence au poste. C'est pas Labeau qui risque de devenir titulaire à sa place !