Les articles de presse (pas de commentaire !)

Interview de Contini avant St-Gall - LS.

https://www.lematin.ch/story/giorgio-contini-avec-six-points-le-ls-se-qualifiera-pour-leurope-935581387654

Football

«Les bonnes places sont rares en Suisse»
Ludovic Magnin sort de son silence. Sept mois après son licenciement du FC Zurich, il se dit prêt à relever un nouveau défi. Avec cet enthousiasme et cette passion qui ne le quitteront jamais.

André Boschetti

Ludovic Magnin, depuis votre départ forcé de Zurich, il y a sept mois, vous n’avez pas voulu vous exprimer. Pourquoi?

J’avais besoin de prendre un peu de recul après trois années très intenses, de faire un gros break avec le monde du foot. Je me suis donc très vite dit que j’allais enfin pouvoir faire cette année sabbatique que j’avais promise à ma femme depuis très longtemps. Une coupure que j’aurais dû faire juste après ma carrière de joueur au lieu de reprendre tout de suite du service avec les jeunes, à Zurich.

Et comment avez-vous vécu cette période?

(Il rit) Très bien, corona mis à part. J’ai pu passer beaucoup de temps avec ma famille et mes amis, enfin avoir mes week-ends et du temps pour moi. Mais la pandémie m’a privé de voyages, de ces stages dans des clubs étrangers que je me réjouissais de faire et du plaisir d’aller enfin voir jouer mon fils puisque tous les championnats ont été annulés. Mais l’expérience m’a été si bénéfique que j’y repenserai après mon prochain licenciement!

Trois ans très positifs si l’on excepte la dernière période, non?

Jusqu’à l’apparition du virus, tout fonctionnait effectivement très bien avec cette victoire en Coupe et un bon rendement en championnat. Ensuite, il y a eu cette longue pause et ces quarantaines qui ne nous ont pas épargnés au FCZ. Je crois même que nous avons été le club le plus touché du pays. Mais il n’y a pas que ça.

C’est-à-dire?

La première année, le discours d’un entraîneur passe toujours très bien. Les joueurs sont contents de voir une nouvelle tête et d’entendre des choses différentes. Durant la deuxième saison, tu peux apporter quelques petits changements pour consolider ce qui a été fait jusque-là. Mais à la troisième année, il est inévitable qu’une certaine usure apparaisse. La routine commence à s’installer. Pas forcément auprès des plus jeunes qui veulent toujours apprendre et progresser.

Quelle est la principale leçon que vous retenez de cette première expérience?

Que la période des transferts est la plus importante de l’année. C’est un domaine délicat que l’on ne peut apprendre que sur le tas. Et là, j’ai commis quelques erreurs, comme celle de laisser partir mon capitaine, Victor Palsson, en cours de saison. Son départ a changé la dynamique du vestiaire.

À Zurich, aviez-vous votre mot à dire en matière de recrutement?

Oui, je faisais partie de la commission des transferts, j’avais une seule voix sur quatre. Aujourd’hui, les directeurs sportifs occupent une place de plus en plus importante dans le club. Pour que ce duo fonctionne bien, il faut que chacun respecte le boulot de l’autre. Et je crois important que le coach puisse aussi lui-même choisir un ou deux éléments.

La passion ne semble pas vous avoir quitté, non?

Effectivement, je me sens reposé et prêt à repartir pour une nouvelle aventure. Mais pas n’importe où ni dans n’importe quelles conditions.

Expliquez-vous?

Il faut que j’aie d’abord un bon feeling avec les décideurs, puis que le projet proposé soit clair. C’est-à-dire avec des objectifs qui correspondent au budget du club et à la qualité du groupe à disposition. Je n’aurais, par exemple, aucun problème à travailler avec des jeunes mais il ne faut dès lors pas que les dirigeants annoncent que l’ambition est le titre ou le haut du tableau. Regardez Saint-Gall et Peter Zeidler, par exemple. En quelques mois, le club est passé de la lutte pour le titre à celle contre la relégation. Parce que trois éléments clés, dont les deux buteurs, sont partis. Un entraîneur ne peut pas faire de miracles. C’est ce type de situations que je ne veux pas vivre.

Ces derniers mois, avez-vous refusé des propositions?

Oui, trois ou quatre. Les premières parce qu’elles sont arrivées trop tôt, à une période où j’avais encore besoin de décompresser. Les autres parce qu’elles n’étaient pas compatibles avec Ludovic Magnin.

Le LS vous a-t-il contacté?

Non et je ne crois pas que je corresponde au profil d’entraîneur que le club cherche. Cela dit, je me rends compte aujourd’hui que les bonnes places sont rares en Suisse.

Que pensez-vous du parcours de Servette?

L’équipe fait une bonne saison et se situe là où je l’attendais. Elle joue bien au foot mais peine à franchir ce nouveau palier qui lui permettrait de se stabiliser sur le podium. Parce qu’il lui manque un petit quelque chose au niveau mental et c’est dommage.

Et celui du LS, que vous inspire-t-il?

C’est l’équipe qui me surprend le plus cette saison. Sincèrement, je la voyais lutter contre la relégation, mais elle a su très bien gérer ces quelques matches cruciaux qui auraient pu, en cas de défaites, la faire basculer dans la zone rouge. Son parcours est d’autant plus remarquable que le groupe a subi beaucoup de changements en cours de saison. Une situation compliquée pour un entraîneur que Giorgio Contini a très bien su gérer. En fait, ma seule déception, c’est que la pelouse de la Tuilière soit synthétique.

Comment jugez-vous le niveau global de la Super League?

Il a sensiblement baissé. Le coefficient UEFA des clubs suisses en est la meilleure preuve. Aujourd’hui, certains bons joueurs préfèrent partir à Chypre parce qu’ils y sont mieux payés! À l’exception d’YB, tous les clubs ont régressé depuis vingt ans. La perspective de disputer la Ligue des champions n’existe quasiment plus et même l’Europa League devient une utopie. Non, aujourd’hui, notre championnat est une ligue de développement des jeunes. C’est désormais la seule façon qu’ont les clubs pour remplir leurs caisses.

Le LS manque le coche
Le retour réussi du Lausanne-Sport en Super League ne sera pas couronné par une qualification européenne. Pour cela, il lui aurait fallu s’imposer à Saint-Gall et compter sur une nouvelle défaillance de Servette à Vaduz. Deux hypothèses qui ne se sont pas réalisées. Il s’en est même fallu de beaucoup, samedi à Saint-Gall, puisque les Vaudois y ont concédé leur plus lourde défaite de la saison (0-5).

Entre un FC Saint-Gall déterminé à s’assurer une victoire synonyme de maintien en Super League et un Lausanne-Sport en quête de points décisifs pour espérer une qualification pour la prochaine édition de la Conference League, le niveau de motivation des joueurs des deux équipes devait pourtant être à peu près similaire. En théorie du moins car, sur le terrain, la différence a été notable.

Sans surprise, la rage de vaincre des Saint-Gallois a nettement prévalu sur la supériorité technique et la tranquillité psychique des Vaudois. Après un premier quart d’heure rythmé et équilibré qui a vu les deux équipes se ménager deux petites possibilités chacune de prendre les devants, les Brodeurs ont en effet pris un très net ascendant sur des Lausannois réduits dès lors au simple rang de spectateurs. Débordés par la vitesse et la saine agressivité de leurs adversaires, les Vaudois ont très vite vu sombrer leurs espoirs de ne pas revenir bredouilles de leur long déplacement. En moins de quatre minutes (21e et 25e), le jeune attaquant autrichien Junior Adamu réussissait un doublé qui apportait à ses coéquipiers ce zeste de confiance qui leur avait si souvent fait défaut, cette saison.

Un avantage amplement mérité que Youan, son compère offensif, allait même tripler dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, grâce à une énorme bourde de Mory Diaw.

Un scénario qui restera le même après la pause. Loin d’offrir la réaction d’orgueil espérée, les Vaudois concédaient même deux buts supplémentaires. Pour subir la plus sévère correction de leur saison.

Un faux pas que le LS aura la possibilité d’effacer vendredi prochain contre Young Boys à la Tuilière. Une occasion de prendre au moins un point contre le quadruple champion de Suisse que Kukuruzovic et consorts ne voudront certainement pas laisser passer. Pour avoir la belle satisfaction supplémentaire d’avoir récolté au moins une unité contre ses neuf adversaires. En attendant de peut-être faire encore mieux la saison prochaine. André Boschetti Matin Dimanche

Le LS peut désormais préparer son avenir
Fessés (0-5) par St-Gall samedi, les Vaudois ont laissé passer leur dernière chance de décrocher une qualification européenne.

André Boschetti
Publié: 16.05.2021, 14h17



Laminés par des Saint-Gallois qui jouaient leur maintien, Cameron Puertas, Mory Diaw et Evann Guessand semblent se demander ce qui leur arrive trois jours seulement après avoir brillé à Genève, contre Servette.
Laminés par des Saint-Gallois qui jouaient leur maintien, Cameron Puertas, Mory Diaw et Evann Guessand semblent se demander ce qui leur arrive trois jours seulement après avoir brillé à Genève, contre Servette.
Keystone
Giorgio Contini ne quittera pas la Tuilière sur un exploit. Même si le LS devait battre Young Boys dans son stade fétiche, vendredi, il ne conclura pas ce magnifique retour en Super League par une qualification européenne.

Alors que cet espoir était envisageable après la très convaincante victoire lausannoise contre Servette, il s’est très vite délité à Saint-Gall. Habitué à souffler le chaud et le froid au cours d’une première partie de saison où la constance n’était pas sa première qualité, le néo-promu avait ensuite donné l’impression d’avoir réglé ce problème. Même si les prestations n’ont pas toutes été au niveau espéré, les résultats plaidaient en sa faveur depuis mi-février et une double défaite contre YB. En quinze matches disputés depuis ces deux revers, le LS ne s’était en effet incliné qu’à trois reprises. Et une seule fois par plus d’un but d’écart (1-3 contre Sion).

Un naufrage difficile à expliquer

Sur cette base, le naufrage saint-gallois est, de prime abord, d’autant moins explicable que les Vaudois y jouaient un avenir européen. «À chaud, admet Stjepan Kukuruzovic, il est difficile d’expliquer ce qui s’est passé. La fatigue? Ce n’est pas une excuse, Saint-Gall a joué autant que nous ces derniers temps. Non, je crois plus simplement que nous n’étions pas prêts psychologiquement à un tel affrontement, même si nous avons plutôt bien commencé la partie. Ensuite, les deux buts encaissés coup sur coup nous ont fait très mal.»


Le résumé de Saint-Gall – Lausanne en images.
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Finir sur une bonne note vendredi

Une fausse note qui ne gâche en rien un exercice très réussi pour le capitaine lausannois. «Au cours d’une si longue saison, chaque équipe connaît des mauvais jours. Nous en avons vécu deux entre celui-ci et notre premier déplacement à Berne, en février. Maintenant, nous avons toujours la possibilité de terminer sur une bonne note. Mais pour cela, il faudra offrir notre meilleur visage, vendredi contre YB.»

Pour tenir tête à ce FC Saint-Gall agressif et surtout extrêmement motivé à l’idée de se tirer d’un très mauvais pas, le LS aurait dû proposer ces mêmes qualités. Il n’en a rien été malgré la perspective grisante de se qualifier pour sa première campagne européenne depuis onze ans.

«Au cours d’une si longue saison, chaque équipe connaît des mauvais jours. Nous en avons vécu deux entre celui-ci et notre premier déplacement à Berne, en février.»

Stjepan Kukuruzovic, capitaine du LS
Une différence d’attitude que l’état d’esprit des acteurs peut en partie expliquer. Alors que l’avenir de la grande majorité des Brodeurs est étroitement lié à celui de leur club, la plupart des Lausannois ne savent pas où ils évolueront dans un mois. Après une telle saison, où leur attitude a été irréprochable, il ne viendrait à personne l’idée de mettre en doute leur implication, samedi à Saint-Gall. Mais il est évident que le fait de décrocher une place dans une compétition européenne à laquelle on ne participera probablement pas fait, inconsciemment, que l’on ne parvient pas à ajouter cet indispensable supplément d’âme quand les choses deviennent compliquées.

La question que le supporter lausannois peut aujourd’hui se poser est de savoir combien de ces joueurs qui ont atteint avec brio le maintien en Super League, l’objectif fixé, porteront encore le maillot du club le mois prochain? Aujourd’hui, des éléments présents au Kybunpark – auxquels il convient d’ajouter Nanizayamo, Turkes, Geissmann et Monteiro (actuellement blessés) – seuls Jenz, Suzuki, Tsoungui, Barès, Kukuruzovic et Cueni sont, a priori, certains de rester. Pour affronter avec la juste détermination un duel à si haute intensité, on a connu mieux.

Quid des Niçois?

À quelques jours de la fin du championnat, les interrogations demeurent en effet nombreuses. Si l’on sait déjà que Flo (Sogndal), Da Cunha (retour à Nice annoncé par le joueur) et Loosli (aucune proposition lausannoise de prolongation) ne seront plus là, l’incertitude demeure pour beaucoup d’autres. Pour ce qui concerne les joueurs en prêt de Nice, Guessand a des offres d’Allemagne et d’Angleterre (Southampton), à hauteur de plusieurs millions, que Nice devrait finir par accepter. Et pour Brazao, Mahou, Ouattara, Thomas et Zohouri, rien n’a encore officiellement été défini. Idem pour Bolingi, Zekhnini et Boranijasevic. Ce dernier pourrait très vite s’engager ailleurs si le LS ne manifeste pas une envie claire de prolonger son contrat.

Le cas Puertas

Le cas Puertas est différent. Le LS veut le garder mais une clause libératoire de 1,2 million figure dans son contrat. Une ligne qui suffit à mettre un point d’interrogation sur son avenir à Lausanne. La situation des deux gardiens est tout aussi aléatoire. Castella est en fin de bail alors que celui de Diaw court seulement jusqu’en 2022. Et à coup sûr Souleymane Cissé voudra éviter de voir son No 1, très sollicité, quitter libre le club dans un an. En résumé, un été très chaud attend un directeur sportif de la Tuilière dont la première tâche sera de nommer un successeur à Giorgio Contini. Le plus vite sera le mieux.

Interview de Steinmann et de Cissé sur LFM :
- https://www.lfm.ch/podcasts/morax-dans-la-radio-linvitee-actu-18052021-0721-073037/
- https://www.lfm.ch/podcasts/morax-dans-la-radio-linvitee-actu-18052021-0737-075930/

https://www.lematin.ch/story/la-sfl-veut-davantage-de-places-pour-les-jeunes-joueurs-suisses-923728269361

C'est pas mal l'idée, cela va par contre nous impacter directement.

lausarme a écrit:https://www.lematin.ch/story/la-sfl-veut-davantage-de-places-pour-les-jeunes-joueurs-suisses-923728269361

C'est pas mal l'idée, cela va par contre nous impacter directement.

C’est aussi ce que j’ai pensé on dirait une lex anti INEOS, aucun autre n’avait autant de joueurs prêté par le même club étranger ...

Cette décision vise clairement le LS et d'un autre côté Ineos va devoir revoir ça politique de club ferme de l'OGC Nice et peut-être faire de vrais transferts. Ce qui pourrait être tout bénéf pour nous.
Affaire à suivre...

Football, Super League
Contini évoque l’aventure LS en dix thèmes
Ce vendredi contre YB, le technicien zurichois dirigera le club vaudois pour la 116e et dernière fois. Avec le sentiment légitime du devoir bien accompli.

André Boschetti
Publié: 20.05.2021, 18h58


Giorgio Contini s’apprête à coacher pour la dernière fois le LS, ce vendredi contre YB. Trois saisons qui auront été marquées par une promotion et un maintien en Super League.

Pour son 116e et dernier match officiel à la tête du LS, Giorgio Contini ne pouvait rêver d’une plus belle affiche. Mais avant de se mesurer, ce vendredi à la Tuilière, aux Young Boys, tout juste sacrés champions de Suisse pour la quatrième année consécutive, le technicien zurichois a accepté de passer en revue trois saisons globalement très positives. Une aventure qui aura surtout été marquée par une promotion en Super League puis un maintien assuré avec brio.

La der

«En général, j’essaie de cacher mes émotions, mais là je ne peux pas prévoir comment je réagirai, vendredi. Même si ce dernier match n’a pas de véritable enjeu, je l’ai préparé comme d’habitude. Maintenant, il est clair que les dernières minutes vont être très spéciales et on verra bien ce qui se passera. Une fois le match terminé, je pense aller tout simplement boire quelques bières dans notre bureau avec mon staff. Et comme je suis prudent, je ne rentrerai à Saint-Gall que samedi matin. Avec les joueurs, nous avons partagé un repas au stade mardi soir. Sans discours ni larmes et en toute simplicité.»

L’Europe

«Il ne nous a pas manqué grand-chose pour atteindre un objectif qui paraissait inimaginable il y a quelques mois. Peut-être en raison d’un petit manque d’expérience et de quelques mauvais choix à certains moments. Mais la raison principale tient, pour moi, dans le nombre trop élevé de nuls que nous avons concédés. Avec le recul, je me dis qu’il aurait été préférable de perdre un ou deux matches de plus. Une défaite peut parfois avoir des effets positifs, car elle oblige à se remettre en question.»

Un flop puis deux tops

«Par rapport à l’objectif fixé, c’est indéniable que la première saison a été ratée. Cela dit, d’un point de vue personnel, cette année-là m’a été très précieuse pour la suite. J’ai beaucoup appris et progressé grâce à cet échec. Aujourd’hui, j’aborderais les choses de façon très différente d’il y a trois ans. Reprendre une équipe fraîchement reléguée est un exercice compliqué. Au LS, certains joueurs se voyaient plus grands que la Challenge League et n’acceptaient pas cette nouvelle réalité. Ils étaient irrécupérables et ma principale erreur a été d’être beaucoup trop patients avec eux.»

Le souvenir marquant

(Il rit.) «Le premier qui me vient à l’esprit, c’est celui de ce gars qui, la première année et après chaque match à la Pontaise, me criait «Contini, casse-toi!» et quelques autres amabilités. Je ne sais pas qui c’était mais, dès le moment où nous avons enchaîné les victoires, je ne l’ai plus revu. Plus sérieusement, ce que je retiens, ce n’est pas la promotion mais notre superbe parcours avant la pause Covid, puis les difficultés, finalement surmontées, pour atteindre notre objectif. Un moment marquant et privilégié aura aussi été cette balade entre nous – joueurs et staff – en bateau, organisée au lendemain de la promotion.»

Le match clé

«Nous en avons vécu plusieurs mais, s’il faut en choisir un, c’est cette victoire 2-1 obtenue à dix, à Zurich contre GC, juste avant Noël, en 2019. Elle nous a permis de faire le break et nous a lancés vers la promotion.»

Le match à oublier

«Là encore je pourrais en citer quelques-uns, mais la pire et la plus incompréhensible défaite a été celle que nous avons subie à Aarau, en juillet dernier (4-5). Alors que tout se passait bien et qu’on menait tranquillement 3-1, l’équipe s’est subitement liquéfiée. En totale panique. Il n’y avait rien à faire. Elle a marqué les esprits de mes joueurs, mais ils ont heureusement su réagir ensuite de la meilleure des façons dans un contexte difficile.»

Le public vaudois

«Je me souviens avoir dit, il y a un an, que ce public ne m’aimerait jamais. C’était de la provocation, et mon but était clairement que les supporters lâchent un peu les joueurs et focalisent leur frustration sur moi durant une période délicate. Cela dit, le public vaudois est très critique, parfois assez négatif. J’attribue cet état d’esprit au fait que le LS n’a plus rien gagné depuis longtemps, ce qui rend les gens nostalgiques. Plus qu’ailleurs, les supporters évoquent d’ailleurs régulièrement le passé, ici. À Saint-Gall, par exemple, l’attitude des gens est totalement différente. Quoi qu’il arrive, ils sont derrière leur équipe. Parce que les dirigeants sont aussi très proches du public. Ils sont en interaction permanente avec lui, ce qui n’est pas le cas à Lausanne.»

Les directeurs sportifs

«Pablo Iglesias et Souleymane Cissé fonctionnent et communiquent de façon très différente. Ma relation était plus proche avec Pablo, ce qui est normal puisque nous nous connaissions depuis vingt ans et qu’il m’avait choisi. Avec Souleymane, on a d’abord dû apprendre à se connaître. Mais la principale différence, c’est que le projet pour lequel il est venu ici n’est plus du tout le même que celui qui m’avait convaincu de rejoindre le LS. J’ai donc dû m’adapter, ouvrir mon esprit et trouver des solutions pour permettre à tous ces jeunes talents d’exprimer au mieux leur potentiel. Pas sûr que j’aurais réussi à le faire il y a trois ans. Ni même que j’aurais accepté de relever ce défi. Mais, grâce à ce que j’ai vécu ici, je suis convaincu d’être un meilleur entraîneur qu’en 2018.»

La famille

«Le métier d’entraîneur est très spécial et, sans avoir une épouse qui accepte de parfois vivre seule avec les enfants, il est impossible de concilier cette profession avec une famille. Avec ma femme, les choses sont heureusement claires depuis le début. Comme mes filles (13 et 10 ans) sont scolarisées à Saint-Gall, il nous est apparu logique que je parte seul à Lausanne. Ce n’est pas toujours simple, même si j’ai au moins eu la possibilité de régulièrement retourner les voir. Et puis, grâce aux réseaux sociaux, nous sommes restés quotidiennement en contact. Mais j’avoue être très heureux de les retrouver.»

L’avenir

«Pour l’instant, je n’ai pas eu le moindre contact avec un autre club. Mais le marché va s’ouvrir dès la semaine prochaine, et je ne cache pas que je suis prêt à recommencer tout de suite une nouvelle aventure. Peut-être parce que le fait de vivre seul m’a permis d’avoir pas mal de moments pour moi, je n’éprouve pas le besoin de faire un break. Et si mon téléphone ne sonne pas j’irai pointer au chômage en attendant qu’on me propose un projet à même de me séduire.»

Lausanne reçoit YB, vendredi à 20 h 30. Boranijasevic et Suzuki sont venus s’ajouter à la longue liste de blessés. Pour cette dernière sortie, le LS alignera l’équipe suivante: Castella; Loosli, Jenz, Barès; Mahou, Kukuruzovic, Puertas, Tsoungui; Da Cunha; Bolingi, Guessand

Giorgio Contini et Cie font leurs adieux sur une défaite
Le néo-promu a été battu par une formation A’ des Young Boys (2-4). Place à un nouveau coach et une nouvelle équipe, après une saison réussie.

Robin Carrel


Evann Guessand, qui déborde le Bernois Sandro Lauper, comme plusieurs autres joueurs niçois de LS, retournera sur la Côte d’Azur pour y continuer sa progression ou être cédé à d’autres équipes contre espèces sonnantes et trébuchantes.

KEYSTONE

«C’est seulement à l’instant de les quitter que l’on mesure son attachement à un lieu, une maison, ou à sa famille.» Éric Cantona a dit plein de choses absurdes lors de sa carrière, mais cette citation du grand penseur (et accessoirement ancien footballeur) français a pris de l’épaisseur, vendredi, à la Tuilière. Car Giorgio Contini, un peu le «père» de cette équipe, va laisser la place à un successeur, après trois ans de bons et loyaux services, une promotion et une pandémie.

Le nom du nouvel entraîneur sera dévoilé ce samedi à 11 h. Un profil de (post-)formateur était recherché et l’heureux élu pourrait bien s’appeler Ilija Borenovic, déjà vu au relais de Fabio Celestini en 2018 et aux commandes des moins de 21 ans du Team Vaud depuis.

Fêtes de tirs et d’adieux

Les fans du FC Lausanne-Sport n’auront en revanche pas réellement eu le temps de s’attacher aux nombreux joueurs estampillés Ineos Football et prêtés par la «maison mère» de l’OGC Nice. Ils ont été au maximum une centaine par match à vibrer dans les tribunes à leurs exploits en cette fin de saison, alors que des éléments comme Pedro Brazão, Lucas Da Cunha ou Evann Guessand retourneront sur la Côte d’Azur, pour y continuer leur progression ou être cédés à d’autres équipes contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Le LS a aussi dit au revoir à des éléments loués par d’autres clubs, comme l’attaquant Jonathan Bolingi (Royal Anvers) et l’ailier Rafik Zekhnini (Fiorentina). C’était peut-être également la dernière d’un des enfants du pays, Cameron Puertas, qui dispose d’une clause dans son contrat qui rend son profil alléchant.

Lausanne – YB2-4 (2-2)



Autant dire que cette partie de gala, sans grand intérêt sportif et dont la lecture des formations titulaires a donné le ton, a été celle des adieux pour plus de la moitié de l’effectif vaudois, appelé à être en perpétuelle évolution au gré des mercatos. C’est le lot des équipes incluses dans des partenariats stratégiques et dont elles ne sont pas les têtes de gondole. Noah Loosli, Nikola Boranijasevic et Thomas Castella sont de leur côté en fin de bail. Per-Egil Flo, lui, a déjà entamé sa préretraite en Norvège.

Des cadres ont certes été prolongés, comme le capitaine Stjepan Kukuruzovic et le défenseur Mickaël Nanizayamo. Mory Diaw (2022), Aldin Turkes, Marc Tsoungui et Moritz Jenz (2023) sont encore sous contrat, tout comme Toichi Suzuki, Elton Monteiro et Gabriel Bares, dont les durées des ententes n’ont pas été communiquées. On sait toutefois ce qu’il peut arriver des valeurs marchandes dans le football actuel.

C’était donc une fête d’adieux, à laquelle on a assisté à la Tuilière. Ça a aussi été une fête de tirs, contre des Young Boys qui perdront eux aussi leur entraîneur, Gerardo Seoane, qui a signé au Bayer Leverkusen. Marvin Spielmann a vite ouvert le score (6e) et Vincent Sierro a inscrit, en deux temps, un penalty vingt minutes plus tard.

Sion s’offre un sursis

Lausanne a répliqué par Loosli, juste avant la demi-heure, un peu contre le cours du jeu, puis par Jonathan Bolingi, peu avant le thé. Les Bernois ont fini par logiquement l’emporter, après que Fassnacht a été oublié par la défense vaudoise à la 71e minute. À la 84e, Aebischer a scellé le score d’un coup de canon.

À Sion, comme souvent, l’improbable s’est produit. Les Valaisans devaient réaliser un meilleur résultat contre Bâle que Vaduz à Zurich et c’est ce qu’il s’est passé. La troupe de Christian Constantin a gagné 4-0, pendant que les Liechtensteinois ont dit au revoir (adieu?) à la Super League en s’inclinant 4-1. Le club de Tourbillon rencontrera en barrages Thoune dès mardi

https://www.lematin.ch/story/thomas-castella-a-l-heure-des-choix-creve-cur-344056417103

Clap de fin sur la saison de Super League. Le bilan lausannois et quelques projections à la sauce Carton-Rouge, c'est par ici :

http://www.carton-rouge.ch/2021/05/23/au-ls-ilija-desormais-du-boulot/

Ilija Borenovic n’est pas qu’un simple plan B
Le choix de l’ancien entraîneur du Team Vaud M21 pour assurer la succession de Giorgio Contini a été mûrement réfléchi, selon Souleymane Cissé.

André Boschetti

Le suspense a été de courte durée. Quinze jours exactement après avoir annoncé officiellement la non-prolongation du contrat de Giorgio Contini, Souleymane Cissé a intronisé, samedi dernier, son successeur, Ilija Borenovic. Le désormais ex-entraîneur du Team Vaud M21 aura donc la lourde et grisante tâche de poursuivre le travail de développement du club et de ses jeunes talents, un travail commencé il y a un an par le technicien zurichois pour progressivement installer le Lausanne-Sport dans le cercle fermé des cadors du championnat de Suisse.

Cette nomination, à vrai dire, a surpris beaucoup de monde. À commencer par l’intéressé lui-même. «C’est vrai que lorsque Souleymane Cissé m’a proposé le poste, je ne m’y attendais pas vraiment, admet Ilija Borenovic. Mais je n’ai pas hésité longtemps avant de lui confirmer, avec enthousiasme, ma totale disponibilité. Que peut-on espérer de mieux que d’entraîner son club de cœur?»

Ursea trop gourmand?

Le technicien serbe de 38ans ne partait, a priori, pas favori pour occuper ce poste très convoité. Depuis plus d’un mois, les médias français annonçaient en effet comme acquise l’arrivée d’Adrian Ursea, l’actuel coach intérimaire de l’OGC Nice, au LS. «La première idée de Julien Fournier (ndlr: directeur du football à Nice et pour Ineos) était de placer Ursea et son actuel second, Didier Digard, à Lausanne, explique un journaliste proche de l’OGC Nice. Mais, à ma connaissance, les prétentions financières d’Ursea étaient trop élevées pour le LS.» Une version que Souleymane Cissé ne veut ni confirmer ni infirmer. «Comme je l’ai dit d’emblée, assure le directeur sportif de la Tuilière, nous avions trois candidats aux profils très similaires, c’est-à-dire très à l’aise dans le développement des jeunes. Dont Adrian et Ilija, que j’avais moi-même proposé. Avec Julien et Bob (Ratcliffe), nous avons ensuite effectué ensemble notre choix en prenant différents facteurs en considération. Et je ne cache pas que je suis très satisfait de pouvoir travailler avec «Bobo», un homme très compétent, intelligent, que je côtoie depuis plus d’un an et dont j’ai pu apprécier les grandes qualités.»

Un choix qui démontre une nouvelle fois que le LS n’est pas dirigé depuis Nice, comme le suggèrent certains. «Nous avons une étroite et intelligente collaboration avec notre club partenaire, rappelle Cissé, mais la direction du LS se fait ici et de manière indépendante, même si je tiens à avoir l’assentiment de MM. Fournier et Ratcliffe dans les décisions les plus importantes. Raison pour laquelle je me sens pleinement responsable de ce qui se passe ici, tant en cas de réussite que d’échec.»

Six matches en 2018

À part une courte - six matches, après le licenciement de Fabio Celestini - expérience à la tête d’un LS en situation désespérée au printemps 2018, Ilija Borenovic n’a pas encore vécu la moindre expérience en tant qu’entraîneur d’une équipe professionnelle. Une limite qui n’effraie pas les deux intéressés. «Le passé ne m’intéresse pas, mais entre la situation dont j’avais hérité il y a trois ans et celle que je trouve aujourd’hui, aucune comparaison n’est possible, explique Borenovic. Et puis beaucoup de petites choses sont venues enrichir mon expérience depuis. Je me sens prêt à assumer ce type de responsabilités.»

«Mon but est que «Bobo» grandisse avec le club, ajoute le directeur sportif, et je vais bien sûr l’accompagner de mon mieux dans ce processus. Ce qui sera d’autant plus simple que nous avons la même idée du football, à savoir un jeu porté vers l’offensive et agressif en ayant la possession du ballon le plus souvent possible.»

D’ici au 17juin, date du début de la préparation, Ilija Borenovic pourra aussi compter avec l’apport d’un assistant de son choix. Mais plus sur Xavier Margairaz, qui s’occupait depuis trois ans des talents lausannois. «Nous ne poursuivrons effectivement plus notre collaboration avec Xavier. C’est un choix qui m’appartient et je lui en ai expliqué les raisons», conclut Souleymane Cissé.

https://www.francebleu.fr/emissions/100-aiglons/azur/100-aiglons-187

Écouter à partir de 26:30

https://www.lematin.ch/story/super-league-les-trophees-de-la-redaction-308303145853

On voit le niveau de certains journalistes : Visentini avec son SFC et oh surprise Nicolas Jacquier avec son FC Sion. Niveau journalistique très faible.

https://www.24heures.ch/souleymane-cisse-esquisse-les-contours-du-futur-ls-459970834378

Qui peux mettre l article du 24 h cissé sur le forum

Entre présent et avenir
Souleymane Cissé esquisse les contours du futur LS
Même si l’avenir de nombreux joueurs est encore en suspens, le directeur sportif lausannois se veut très serein.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h28

Souleymane Cissé a encore du pain sur la planche.

Keystone
Son premier exercice en Super League à peine archivé, le Lausanne-Sport se projette déjà sur la suite. Mais pour que le groupe que guidera Ilija Borenovic soit à même de confirmer son retour très réussi au sein de l’élite, Souleymane Cissé a encore du pain sur la planche.

À l’exception de Monteiro, Nanizayamo, Jenz, Kukuruzovic, Tsoungui, Suzuki, Barès et Turkes – tous sous contrat et certains de prendre part à cette prochaine aventure – les points d’interrogation sont toujours nombreux mais ne semblent pas préoccuper le directeur sportif de la Tuilière. Petit tour d’horizon des différents dossiers que Cissé est appelé à régler.

Les objectifs
Prudent, le LS a communiqué, samedi, que le maintien reste le but à atteindre. Une annonce qui a quelque peu refroidi des supporters qui attendaient plus d’ambition pour cette deuxième saison.

«Ceux qui me connaissent savent que je suis à la fois très ambitieux et réaliste, commence le DS lausannois. Même si je ne suis pas étonné du tout du bon parcours réalisé cette saison, je sais qu’il ne sera pas simple de faire mieux. Avec Ineos, nous avons comme objectif d’amener, sur trois ans, le club parmi les meilleurs du pays. Je suis aussi depuis assez longtemps dans le monde du foot pour savoir que les choses ne se passent pas toujours comme on le veut. Cela dit, l’ambition est bien sûr que ce deuxième exercice soit meilleur que le premier et nous ferons tout pour qu’il le soit. Mais ce que nous recherchons d’abord, c’est que le club progresse dans son ensemble, pas seulement sur le plan des résultats bruts. Et si nous travaillons bien, nous serons récompensés.»

Les gardiens
Avec Thomas Castella en fin de bail et Mory Diaw sous contrat jusqu’au 30 juin 2022, la situation des gardiens est délicate.

«Nous avons fait une bonne proposition de prolongation à Thomas et j’ai bon espoir qu’il l’accepte, précise Cissé. Quant à Mory, il est exclu qu’il parte libre dans un an. Nous cherchons donc à le prolonger et lors de notre première rencontre, il m’a assuré que son envie est de rester ici. Mais je sais combien les joueurs peuvent changer subitement d’avis pour ne pas me réjouir trop vite. Mory a certes fait une excellente saison, mais il doit encore progresser dans de nombreux domaines. Il ne doit pas non plus oublier dans quelle situation il se trouvait il y a tout juste un an. J’ose donc espérer que notre collaboration continuera. Et si tel ne devait pas être le cas, nous trouverions un autre très bon gardien.»

Neuf joueurs en prêt
«Zekhnini et, probablement, Bolingi ne seront plus Lausannois, continue le DS. Comme Da Cunha, qui a émis le souhait de rentrer à Nice. Pour les autres, tout est ouvert et je peux vous assurer qu’ils seront plus nombreux à rester qu’à partir. Pour ce qui concerne Guessand par exemple, nous sommes d’accord avec Nice qu’une saison supplémentaire au LS lui serait des plus profitables. La décision lui appartient.»

Le cas Puertas
«Cameron a une clause de sortie (ndlr: à 1,2 million) mais il m’a récemment dit que s’il quittait le LS, ce ne serait pas pour une question d’argent. Comme il est intelligent, très attaché au club et bien entouré, j’ai bon espoir qu’il comprenne que le plus important pour lui est de jouer dans un contexte idéal. Une progression ultérieure passe par là et il sait qu’avec Ilija Borenovic, qui le connaît de surcroît très bien, il aura cette assurance ici.»

Pour ce qui concerne Boranijasevic (en fin de contrat), un contact entre Cissé et l’agent du joueur est prévu cette semaine.

Quels renforts?
«Il y aura des arrivées, sourit Souleymane Cissé, mais moins nombreuses que l’été dernier. C’est du moins ce que j’espère, car cela signifierait que l’ossature de l’équipe est restée la même. Pour encadrer au mieux un groupe qui restera très jeune, nous voulons recruter un ou deux éléments d’expérience supplémentaires. Des joueurs qui, à l’image de Kukuruzovic, sont à même de les conseiller et de faciliter leur progression. Mais aujourd’hui, la seule vraie pression que je me mets, c’est de promettre que 90% du futur contingent soit à disposition de notre coach dès le 17 juin.»

Une reprise à laquelle ne pourra pas prendre part Turkes. «Il travaille beaucoup, avec une formidable motivation, détaille Cissé, mais il faudra attendre encore un peu avant de le revoir en jeu.»

À notre connaissance, deux jeunes défenseurs, un Anglais et un Suisse, se seraient déjà engagés pour la saison prochaine.

Team Vaud
«Notre grande ambition est que, d’ici à trois ans, quatre ou cinq pièces maîtresses du LS soient issues du Team Vaud, conclut Souleymane Cissé. Ils sont nombreux à avoir déjà pu s’entraîner avec les pros cette saison mais, pour la plupart, sans avoir encore le niveau nécessaire pour obtenir beaucoup de temps de jeu. Pour leur permettre de progresser et de bien s’aguerrir, l’idée est, pour certains d’entre eux, de les prêter en Challenge League où évoluent désormais deux clubs vaudois avec lesquels nous entretenons de bonnes relations. Une collaboration qui pourra, j’espère, être profitable à tout le monde.»

Publié aujourd’hui à 19h28
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Frustré au LS, Castella pourrait pourtant y rester
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C’est avec Thomas Castella, et une défaite 4-2, que Lausanne a terminé sa saison vendredi dernier.

Remplaçant à Lausanne, le Fribourgeois envisage plusieurs options, dont celle de prolonger son contrat

PIERRE SCHOUWEY

Super League » Ne pas se fier à la couleur de son maillot. Thomas Castella n’a pas vu la vie en rose durant l’exercice écoulé, qu’il qualifie de «compliqué» avant d’user du franc-parler qui le caractérise: «C’était même un peu merdique.» La saison du retour du Lausanne-Sport dans l’élite du football suisse, le gardien de bientôt 28 ans l’a passée assis sur le banc de touche dans un rôle qu’il a découvert. «C’était frustrant, car je sentais que j’aurais pu apporter quelque chose à mon équipe ou à une autre formation. Mais en fin de compte, j’ai quand même réussi à retirer du plaisir là où je pouvais en trouver, nuance le Fribourgeois. Par exemple en poussant mes coéquipiers à se surpasser aux entraînements.»

Deux rencontres de championnat, à chaque fois face au champion YB, et une élimination à Grasshopper en Coupe de Suisse: autant dire que Thomas Castella, trois titularisations seulement, a dû se contenter de ramasser les miettes abandonnées par Mory Diaw, son ancienne doublure… Arrivé dans la capitale olympique sur la pointe des crampons à l’été 2019, le Français a fini par s’imposer dans le but vaudois en juillet dernier, fêtant sur le terrain le titre de Challenge League et la promotion. Un souvenir amer pour l’ancien No 1 de la Pontaise, délogé après avoir passé les 29 premières journées de championnat entre les poteaux lausannois. «Encore maintenant, j’ai de la peine à expliquer ce qu’il s’est passé. J’estime avoir grandement participé à la montée du club en ramenant des points de par mes performances. Puis, du jour au lendemain, je suis devenu remplaçant. C’est le jeu, ça fait partie du football, mais c’est dur à accepter.»

Une proposition du LS
Spectaculaire et efficace, Mory Diaw a fait le nécessaire pour figer la hiérarchie des gardiens dans l’esprit de son désormais ex-entraîneur Giorgio Contini. «A aucun moment je n’ai senti que j’aurais pu devenir le titulaire. La seule occasion qui s’est présentée, je l’ai saisie. Je livre un match quasiment parfait à Berne (défaite 1-0 le 10 février) alors que nous étions en train de traverser une phase compliquée mais je retourne sur le banc la semaine suivante, soupire l’intéressé. Là, j’ai compris qu’inverser la tendance serait impossible.»

«A aucun moment j’ai senti que j’aurais pu devenir le titulaire»
Thomas Castella

Ne pas se fier à l’aigreur dans les propos de Thomas Castella. L’homme est très attaché au LS. «Une certaine complicité est née entre les spectateurs et moi. Je m’entends bien avec les gens du club. Et puis, il y a ce nouveau stade…» Des arguments qui le poussent à envisager sérieusement de continuer l’aventure entamée en 2012, ceci malgré un contrat qui se termine le 30 juin prochain. «Les dirigeants souhaitent le prolonger, souffle-t-il. Lausanne est très content du travail que je fournis et de l’homme que je suis devenu. En parallèle, d’autres clubs s’intéressent à moi. Je dois prendre du temps pour choisir la meilleure option.»

Rester à la Tuilière, c’est prendre le risque de revivre le même scénario. Car le problème demeure identique. Au contraire de Giorgio Contini, remplacé par Ilija Borenovic, Mory Diaw ne devrait pas partir. «Le cas échéant, à moi de me battre pour récupérer ma place, réagit le portier sarinois. Regardez ce qui s’est passé à Bâle. Nikolic a commencé la saison au but avant de se faire déloger par Lindner. Les choses vont vite dans les deux sens.»

Un bébé dans l’équation
Ne pas non plus trop se fier aux nuages noirs qui ont assombri son quotidien de footballeur: un petit garçon illumine la vie privée de Thomas Castella depuis trois mois. Une arrivée qui pousse le jeune papa à penser autrement. «La vie de famille entre dans l’équation au moment d’envisager de changer d’air. Ce n’est plus comme à 18 ans quand tu n’as qu’une valise à remplir pour partir à l’autre bout de la Suisse.»

Géographiquement, les alternatives dans la région ne manquent pas, ce d’autant moins avec le retour acté d’Yverdon-Sport en deuxième division. «C’est une option à prendre en compte, répond Thomas Castella. Je n’ai pas eu de contact avec ce club, mais peut-être que ça va arriver. Il me faut un projet solide pour quitter le LS. Car mon but reste de m’établir en Super League.» Avec Lausanne, peut-être. Les apparences sont parfois trompeuses.

Les clubs voient plus clair avec le retour programmé du public
Les spectateurs vont pouvoir reprendre le chemin des stades et des patinoires dès l’entame de la prochaine saison. À Lausanne et Genève, la nouvelle réjouit. Mais on se garde de tout excès d’euphorie.

Emile Perrin
Publié aujourd’hui à 19h01


Les clubs de hockey ont encore le temps de voir venir. La reprise n’a pas été fixée, mais le rendez-vous sera probablement pris pour septembre.

La Suisse s’apprête à effectuer, dès lundi, un pas de plus vers un retour à une certaine normalité. Le monde du sport ne fait pas exception. Les spectateurs pourront ainsi reprendre le chemin des stades et des patinoires. Dès le 1er juillet, 5000 personnes seront autorisées à assister à des manifestations en plein air.

Cette limite pour les spectateurs assis tombera dès le 20 août si rien ne vient entraver la feuille de route tracée par le Conseil fédéral. Il en va de même pour les manifestations se tenant en intérieur.

Les clubs de l’élite ont donc de quoi se réjouir. Aussi bien à Lausanne qu’à Genève, la levée de ces restrictions est accueillie avec joie. Mais sans excès d’euphorie. Entre prudence, par crainte de revivre un scénario semblable à celui de l’an dernier, et enthousiasme mesuré, les dirigeants ne dansent pas sur les tables.

Certains sont toutefois plus enclins à se laisser bercer par l’augure de jours meilleurs, de gradins et de tribunes remplis. De sport de haut niveau, avec ce qu’il amène d’émotions et de rentrées financières, aussi. Petit tour d’horizon avec le Lausanne-Sport, le Servette FC et leurs homologues hockeyeurs du Lausanne HC et de Genève-Servette.

Lisibilité appréciable

Les footballeurs sont les premiers concernés. Avec une reprise du championnat de Super League 2021-2022 agendée du 23 au 25 juillet. «Nous possédons désormais une vraie lisibilité sur ce qui nous attend», se réjouit le directeur commercial du Lausanne-Sport, Vincent Steinmann.

Hormis les trois premières journées, soumises à la limitation à 5000 personnes, les footballeurs pourront retrouver une configuration normale.

«Nous allons bientôt lancer notre campagne de réabonnements, comme nous l’aurions effectué en temps normal», se contente de préciser Loïc Luscher, chef de presse du Servette FC. Pour le reste, le club grenat ne change pas de ligne.

«Nous nous sommes toujours refusés à tout commentaire. Les décisions politiques concernent les politiques. Nous ne pouvons que nous adapter.»

Européen, Servette commencera sa campagne le jeudi 22 juillet, au deuxième tour qualificatif de la Conférence League. Le tour suivant et un éventuel barrage aller (le 19 août) à domicile se disputeraient avec une jauge réduite. «Nous avons disputé la Coupe d’Europe à huis clos la saison dernière. Nous composerons avec les mesures en vigueur à l’instant T», se contente-t-on sobrement de dire du côté de la Praille.

Au LS, on se veut plus enthousiaste pour ce qui sera la première saison complète à la Tuilière. «Notre campagne d’abonnements fonctionne bien. Il existe un «effet nouveau stade», qui devrait nous permettre de tripler, voire quadrupler le nombre d’abonnés par rapport à la Pontaise.

En temps normal, nous aurions visé les 4500 fidèles. Nous devrions atteindre la barre des 3500, ce qui nous réjouit déjà, dévoile Vincent Steinmann. Nous avons besoin d’accueillir du monde. Nous espérons que ces annonces vont «booster» la campagne.»

«C’est un ouf de soulagement, car la billetterie constitue une part importante des revenus. Mais ça l’est surtout pour nos supporters.»

Geff Scarantino, chef de presse de Genève-Servette
De leur côté, les clubs de hockey ont encore le temps de voir venir. La reprise n’a pas été fixée, mais le rendez-vous sera probablement pris pour septembre. «Nous sommes prudemment contents, assure Alexandre Aellig, directeur opérationnel du Lausanne HC. Nous partageons la confiance du Conseil fédéral et constatons les effets positifs de la vaccination. Tout cela mérite néanmoins d’être consolidé.»

Comme les représentants des clubs sont encore échaudés par une saison tronquée, l’utilisation de pincettes est d’usage.

«L’an dernier, nous avions lancé notre campagne d’abonnements et nous nous sommes vite retrouvés avec une jauge de spectateurs limitée, avant de passer à 1000, puis à 100 avant de terminer à huis clos, se souvient Geff Scarantino, chef de presse de Genève-Servette. Ces nouvelles sont néanmoins réjouissantes. Nous pouvons commencer à plancher sur une campagne d’abonnements en tablant sur un remplissage de la patinoire. C’est un ouf de soulagement pour nous, car la billetterie constitue une part importante des revenus. Mais ça l’est surtout pour nos supporters.»

Des bruits non enregistrés

«Ceux qui suivent la NHL voient que les supporters reviennent dans les patinoires aux États-Unis. La finale de l’Europa League de football s’est disputée avec 9500 spectateurs. On entendait des bruits qui n’étaient pas enregistrés. La présence du public est fondamentale. À chaque match, les joueurs nous répétaient que les fans et les émotions qu’ils apportent leur manquaient, reprend Alexandre Aellig. Nous allons bientôt lancer notre campagne d’abonnements. Sans changer ce qui se faisait auparavant. Mais nous allons tout mettre en œuvre pour que les spectateurs viennent en totale confiance dans notre patinoire.»

Éviter un derby précoce

La reprise de la Super League de football est prévue lors du week-end du 23 au 25 juillet. Avant que la deuxième salve de mesures annoncées mercredi par le Conseil fédéral entre en fonction le 20 août, les trois premières journées de championnat sont au programme. Ces trois rondes se disputeront donc avec 5000 spectateurs au maximum.

Dans ces conditions, du côté de Lausanne, on espère bien que les préposés à la confection du calendrier auront la bonne idée de ne pas programmer un affrontement avec Servette à ce moment-là.

«L’année dernière, la ligue nous avait fixé un derby alors que le nombre de spectateurs était limité à mille», se souvient Vincent Steinmann. La Pontaise aurait certainement mérité un au revoir au derby un peu plus vivant. «Nous avons suggéré à la Swiss Football League de ne pas répéter une telle manœuvre pour la prochaine saison. Je serais agacé si une telle situation devait se reproduire», ajoute le directeur commercial du LS.

À Genève, on se veut un peu plus prudent quant aux desiderata que Servette pourrait formuler. «Je ne m’occupe pas du calendrier. Je me mets à la place de ceux qui doivent le façonner. Ce n’est pas facile et il est impossible de contenter tout le monde. Nous prendrons ce qui nous sera attribué», réagit le chef de presse grenat, Loïc Luscher.

Cela change de lèche cul du matin ;P

https://www.blick.ch/fr/sport/football/apres-le-sauvetage-en-super-league-constantin-regle-ses-comptes-et-planifie-le-futur-id16562796.html

Bon article, cela change du faux-cul Nicolas Jacquier.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/fin-du-but-a-lexterieur-le-directeur-general-de-young-boys-a-joue-un-role-preponderant-id16566917.html

https://www.jeunesfooteux.com/OGC-Nice-Mercato-Un-coup-en-or-a-12M-pour-les-Aiglons-_a47171.html