Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Coach lucide.
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/une-reaction-contre-servette-ludovic-magnin-la-claque-a-ete-assez-forte-id19204832.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/une-reaction-contre-servette-ludovic-magnin-la-claque-a-ete-assez-forte-id19204832.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Du coup je comprends mieux la rage de Custodio après son carton samedi... suspendu pour le derby. Avec l'absence de Sanches, ça commence à faire beaucoup.
Blue Raph- Localisation : Montreux
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/lausanne-dement-la-rumeur-vincent-cavin-et-le-ls-aucune-offre-a-ce-jour-id19205493.html
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
LS – Servette, J-2
Une Tuilière grenat pour le derby du lac, vraiment?
Les fans servettiens se déplaceront nombreux samedi à Lausanne. Le passif de la rivalité suffit à mettre en garde les services de sécurité.
Florian Vaney
Florian Vaney
Publié: 07.12.2023, 20h30
.
Les supporters genevois déborderont au-delà du parcage visiteurs samedi.
Les supporters genevois déborderont au-delà du parcage visiteurs samedi.
KEYSTONE
Les partisans du Servette FC sur les réseaux sociaux parlent fort. Ce qui signifie en premier lieu que ce qu’il se passe chez les Grenat en ce moment intéresse. Mais ce qui peut, parfois, mener à certains biais. Si l’on se fie à eux, le SFC disputera le derby du lac de samedi à domicile. À la Tuilière certes, mais à domicile. Devant une assistante toute de grenat vêtue, donc.
Le service communication du Lausanne-Sport s’est ainsi fait prendre à partie cette semaine à chaque fois qu’il s’est plu à annoncer le nombre de billets déjà vendus pour l’événement. Puisque l’avancement de la barre de fans jusqu’aux 10’000 espérés serait avant tout le résultat d’un déplacement massif de Genevois à Lausanne samedi. Vraiment? Les deux clubs semblent assez d’accord pour évoquer une large fourchette de visiteurs oscillant entre 1000 et 2000. Un chiffre dans la même veine que les précédentes éditions du derby joué dans ce sens-là.
Le Lausanne-Sport a fait le premier pas
Cela demeure une jolie mobilisation grenat. En vue d’hostilités que le Lausanne-Sport a lui-même cherché à lancer le week-end passé. Le club vaudois a envoyé deux musiciens de rue entonner des chants à sa gloire dans les rues de Genève. Initiative audacieuse, qui n’a pas manqué de faire réagir le rival.
Faut-il s’attendre à une riposte du très imaginatif service communication du SFC? «J’ai légèrement entendu parler de la vidéo en question, calme Loïc Luscher, son responsable. Mais nous n’avons pas vocation à faire la promotion de rencontres à l’extérieur. Surtout qu’avec l’Europa League, il existe d’autres matches d’importance sur lesquels se concentrer.»
Le déferlement de plus d’un millier de supporters servettiens, désormais animés par l’espoir d’un titre qui échappe à la Romandie depuis 1999, ne va pas sans faire naître des questionnements sécuritaires. L’avant-dernière visite des Genevois dans la capitale olympique avait notamment mené au saccage de l’intérieur d’un CarPostal servant alors à les acheminer de la gare au stade, et retour.
Les supporters lausannois voudront se faire voir et entendre lors du derby de samedi soir entre Lausanne et Servette. Pour que la Tuilière ne soit pas grenat.
Les supporters lausannois voudront se faire voir et entendre lors du derby de samedi soir entre Lausanne et Servette. Pour que la Tuilière ne soit pas grenat.
KEYSTONE
Cet épisode a eu raison du projet de déplacer les fans adverses en bus à travers la ville. Samedi, comme ils en ont pris l’habitude, les Lausannois pourront observer un cortège servettien défiler le long de leurs routes. Certains y verront un sympathique moment de ferveur sportive. D’autres se plaindront de la paralysie des rues générée par ce système.
««Les fans de Servette, comme ceux de Sion d’ailleurs, se sont toujours bien comportés à la Tuilière.»
Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport
Jointe jeudi par téléphone, la police lausannoise préfère se faire discrète concernant le chaud duel qui s’annonce. «On reste vague quant aux mesures mises en place, informe-t-elle simplement. Dans l’idée de garder l’avantage» sur d’éventuels fauteurs de troubles. Vincent Steinmann, le vice-président du club, se veut volontiers plus loquace. Tout en sachant que chacun de ses mots pourra être interprété et se retourner contre lui. Comme cela s’est déjà vérifié par le passé.
Le secteur visiteur va déborder
Le dirigeant bleu et blanc est avant tout attendu sur un point. Le secteur visiteur de la Tuilière, vaste d’environ 900 places, se veut trop étroit pour accueillir l’entier des supporters servettien. Les derniers arrivés ont été invités à se munir de tickets valables pour les secteurs adjacents, en B4, C1 et C2. Autant de blocs où la sécurité ne peut être assurée avec autant de rigueur qu’à l’intérieur du secteur visiteur, et où Genevois et Lausannois seront vraisemblablement amenés à se côtoyer.
«Les fans de Servette, comme ceux de Sion d’ailleurs, se sont toujours bien comportés à la Tuilière, lance Vincent Steinmann. Aucun incident grave n’est à signaler. On ne sous-estime pas l’événement. Cela reste un match à risques, avec d’importants enjeux sécuritaires. Mais ce n’est pas la première fois que le bloc visiteur va déborder. Logiquement, le noyau de fans les plus chauds s’y trouvera.»
Si tout se passe bien, il participera à faire de ce derby du lac un moment inoubliable. Le contexte sportif, en tout cas, s’y prête. Servette vient de prendre 22 points sur 24 et bouscule la hiérarchie autour de la lutte pour le titre. Le Lausanne-Sport se donne les moyens de rêver à une accession au top 6, qui le rapprocherait de l’Europe. Leurs retrouvailles, après la victoire grenat de septembre (2-1), se dérouleront dans un stade sans doute quasi comble. Pas de doute, ce derby pourrait faire date. Pour les bonnes raisons?
Une Tuilière grenat pour le derby du lac, vraiment?
Les fans servettiens se déplaceront nombreux samedi à Lausanne. Le passif de la rivalité suffit à mettre en garde les services de sécurité.
Florian Vaney
Florian Vaney
Publié: 07.12.2023, 20h30
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Les supporters genevois déborderont au-delà du parcage visiteurs samedi.
Les supporters genevois déborderont au-delà du parcage visiteurs samedi.
KEYSTONE
Les partisans du Servette FC sur les réseaux sociaux parlent fort. Ce qui signifie en premier lieu que ce qu’il se passe chez les Grenat en ce moment intéresse. Mais ce qui peut, parfois, mener à certains biais. Si l’on se fie à eux, le SFC disputera le derby du lac de samedi à domicile. À la Tuilière certes, mais à domicile. Devant une assistante toute de grenat vêtue, donc.
Le service communication du Lausanne-Sport s’est ainsi fait prendre à partie cette semaine à chaque fois qu’il s’est plu à annoncer le nombre de billets déjà vendus pour l’événement. Puisque l’avancement de la barre de fans jusqu’aux 10’000 espérés serait avant tout le résultat d’un déplacement massif de Genevois à Lausanne samedi. Vraiment? Les deux clubs semblent assez d’accord pour évoquer une large fourchette de visiteurs oscillant entre 1000 et 2000. Un chiffre dans la même veine que les précédentes éditions du derby joué dans ce sens-là.
Le Lausanne-Sport a fait le premier pas
Cela demeure une jolie mobilisation grenat. En vue d’hostilités que le Lausanne-Sport a lui-même cherché à lancer le week-end passé. Le club vaudois a envoyé deux musiciens de rue entonner des chants à sa gloire dans les rues de Genève. Initiative audacieuse, qui n’a pas manqué de faire réagir le rival.
Faut-il s’attendre à une riposte du très imaginatif service communication du SFC? «J’ai légèrement entendu parler de la vidéo en question, calme Loïc Luscher, son responsable. Mais nous n’avons pas vocation à faire la promotion de rencontres à l’extérieur. Surtout qu’avec l’Europa League, il existe d’autres matches d’importance sur lesquels se concentrer.»
Le déferlement de plus d’un millier de supporters servettiens, désormais animés par l’espoir d’un titre qui échappe à la Romandie depuis 1999, ne va pas sans faire naître des questionnements sécuritaires. L’avant-dernière visite des Genevois dans la capitale olympique avait notamment mené au saccage de l’intérieur d’un CarPostal servant alors à les acheminer de la gare au stade, et retour.
Les supporters lausannois voudront se faire voir et entendre lors du derby de samedi soir entre Lausanne et Servette. Pour que la Tuilière ne soit pas grenat.
Les supporters lausannois voudront se faire voir et entendre lors du derby de samedi soir entre Lausanne et Servette. Pour que la Tuilière ne soit pas grenat.
KEYSTONE
Cet épisode a eu raison du projet de déplacer les fans adverses en bus à travers la ville. Samedi, comme ils en ont pris l’habitude, les Lausannois pourront observer un cortège servettien défiler le long de leurs routes. Certains y verront un sympathique moment de ferveur sportive. D’autres se plaindront de la paralysie des rues générée par ce système.
««Les fans de Servette, comme ceux de Sion d’ailleurs, se sont toujours bien comportés à la Tuilière.»
Vincent Steinmann, vice-président du Lausanne-Sport
Jointe jeudi par téléphone, la police lausannoise préfère se faire discrète concernant le chaud duel qui s’annonce. «On reste vague quant aux mesures mises en place, informe-t-elle simplement. Dans l’idée de garder l’avantage» sur d’éventuels fauteurs de troubles. Vincent Steinmann, le vice-président du club, se veut volontiers plus loquace. Tout en sachant que chacun de ses mots pourra être interprété et se retourner contre lui. Comme cela s’est déjà vérifié par le passé.
Le secteur visiteur va déborder
Le dirigeant bleu et blanc est avant tout attendu sur un point. Le secteur visiteur de la Tuilière, vaste d’environ 900 places, se veut trop étroit pour accueillir l’entier des supporters servettien. Les derniers arrivés ont été invités à se munir de tickets valables pour les secteurs adjacents, en B4, C1 et C2. Autant de blocs où la sécurité ne peut être assurée avec autant de rigueur qu’à l’intérieur du secteur visiteur, et où Genevois et Lausannois seront vraisemblablement amenés à se côtoyer.
«Les fans de Servette, comme ceux de Sion d’ailleurs, se sont toujours bien comportés à la Tuilière, lance Vincent Steinmann. Aucun incident grave n’est à signaler. On ne sous-estime pas l’événement. Cela reste un match à risques, avec d’importants enjeux sécuritaires. Mais ce n’est pas la première fois que le bloc visiteur va déborder. Logiquement, le noyau de fans les plus chauds s’y trouvera.»
Si tout se passe bien, il participera à faire de ce derby du lac un moment inoubliable. Le contexte sportif, en tout cas, s’y prête. Servette vient de prendre 22 points sur 24 et bouscule la hiérarchie autour de la lutte pour le titre. Le Lausanne-Sport se donne les moyens de rêver à une accession au top 6, qui le rapprocherait de l’Europe. Leurs retrouvailles, après la victoire grenat de septembre (2-1), se dérouleront dans un stade sans doute quasi comble. Pas de doute, ce derby pourrait faire date. Pour les bonnes raisons?
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Article sur la côte. J'espère bien qu'on le laissera pas filer celui là
Le joueur du mois de novembre de Challenge League n’est ni sédunois, ni thounois ou neuchâtelois, il est nyonnais! En effet, Diogo Carraco s’est vu attribuer ce titre honorifique au terme d’un mois de novembre qui aura vu le Stade récolter sept points en trois matchs, avec un nul contre Schaffhouse, mais surtout des victoires contre Thoune et Aarau, deux prétendants à la montée.
A lire aussi:
Challenge League: succès de prestige pour le Stade Nyonnais face à Thoune
«Je suis surpris par cette nomination, lâche sans fausse modestie le joueur de 21 ans. Il est vrai que j’avais bien commencé les matches contre Schaffhouse et Aarau, mais ensuite, je me suis trouvé un peu moyen contre Thoune.»
Pas de quoi l’empêcher de récolter les lauriers devant Joël Schmied (Sion), Davide Giampà (Baden) et Zachary Athekame (Xamax).
Rapidement indiscutable
Arrivé cet été sur La Côte, Diogo Carraco réalise, pour l’instant, une saison pleine avec Nyon: quatorze matchs joués, dont douze comme titulaire. Le milieu de terrain n’a manqué qu’une rencontre (suspension) et c’est lui qui compte le plus de minutes de jeu au sein de l’effectif «jaune et noir» (1038 sur 1350).
Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.
Diogo Carraco, milieu Stade Nyonnais
Pas mal pour un joueur qui, pourtant, n’avait obtenu aucune garantie de temps de jeu de la part du coach Christophe Caschili. «Je suis venu dans l’optique de gratter des minutes, de me faire ma place petit à petit, explique le Portugais. Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.»
A Colovray, celui qui a été formé à Team Vaud a trouvé son équilibre et l’intégration s’est déroulée sans problème: «J’ai été très bien accueilli. Le feeling est tout de suite très bien passé avec le coach et les joueurs. J’en connaissais une bonne partie pour les avoir affrontés la saison dernière en Promotion League. Je suis très heureux d’être ici».
[Nyon, vendredi 6 octobre 2023 Centre sportif de Colovray, Football, Challenge League, FC Stade Nyonnais - FC Baden 1897. #88 Diogo Carraco Sigfredo Haro Sigfredo Haro]
Diogo Carraco est le métronome du jeu nyonnais. Photo: Sigfredo Haro
S’il a choisi d’évoluer cette saison sous les couleurs du Stade Nyonnais, c’est notamment parce que Christophe Caschili lui avait déjà proposé de venir la saison passée. «Je me devais d’accepter cette année!»
Vers un retour au LS?
À l’instar de son coéquipier Karim Sow, Diogo Carraco est prêté par le Lausanne-Sport. Après un passage du côté de Bulle, l’exercice 2023-2024 doit lui permettre de s’affirmer dans les ligues professionnelles. Ainsi, il ambitionne de revenir à Lausanne et de s’y faire une place la saison prochaine.
A lire aussi:
Football: pourquoi le Stade Nyonnais peine autant contre les mal classés
«L’objectif, c’est de pouvoir prolonger mon contrat avec le LS et d’y retourner. Je sais qu’ils me suivent et qu’ils viennent régulièrement regarder les matches. On a des contacts réguliers par téléphone, développe-t-il. Si cela devait ne pas fonctionner, j’espère que j’aurai eu l’occasion de taper dans l’œil d’un autre club.»
Avec un Carraco en grande forme au milieu de terrain, les Nyonnais peuvent envisager de finir leur tour sur une note positive, contre Vaduz ce vendredi soir (19h30), puis à Sion mardi prochain. Si le Portugais ne «peut pas promettre que le Stade va gagner», il assure que lui et ses coéquipiers vont tout faire pour.
Le joueur du mois de novembre de Challenge League n’est ni sédunois, ni thounois ou neuchâtelois, il est nyonnais! En effet, Diogo Carraco s’est vu attribuer ce titre honorifique au terme d’un mois de novembre qui aura vu le Stade récolter sept points en trois matchs, avec un nul contre Schaffhouse, mais surtout des victoires contre Thoune et Aarau, deux prétendants à la montée.
A lire aussi:
Challenge League: succès de prestige pour le Stade Nyonnais face à Thoune
«Je suis surpris par cette nomination, lâche sans fausse modestie le joueur de 21 ans. Il est vrai que j’avais bien commencé les matches contre Schaffhouse et Aarau, mais ensuite, je me suis trouvé un peu moyen contre Thoune.»
Pas de quoi l’empêcher de récolter les lauriers devant Joël Schmied (Sion), Davide Giampà (Baden) et Zachary Athekame (Xamax).
Rapidement indiscutable
Arrivé cet été sur La Côte, Diogo Carraco réalise, pour l’instant, une saison pleine avec Nyon: quatorze matchs joués, dont douze comme titulaire. Le milieu de terrain n’a manqué qu’une rencontre (suspension) et c’est lui qui compte le plus de minutes de jeu au sein de l’effectif «jaune et noir» (1038 sur 1350).
Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.
Diogo Carraco, milieu Stade Nyonnais
Pas mal pour un joueur qui, pourtant, n’avait obtenu aucune garantie de temps de jeu de la part du coach Christophe Caschili. «Je suis venu dans l’optique de gratter des minutes, de me faire ma place petit à petit, explique le Portugais. Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.»
A Colovray, celui qui a été formé à Team Vaud a trouvé son équilibre et l’intégration s’est déroulée sans problème: «J’ai été très bien accueilli. Le feeling est tout de suite très bien passé avec le coach et les joueurs. J’en connaissais une bonne partie pour les avoir affrontés la saison dernière en Promotion League. Je suis très heureux d’être ici».
[Nyon, vendredi 6 octobre 2023 Centre sportif de Colovray, Football, Challenge League, FC Stade Nyonnais - FC Baden 1897. #88 Diogo Carraco Sigfredo Haro Sigfredo Haro]
Diogo Carraco est le métronome du jeu nyonnais. Photo: Sigfredo Haro
S’il a choisi d’évoluer cette saison sous les couleurs du Stade Nyonnais, c’est notamment parce que Christophe Caschili lui avait déjà proposé de venir la saison passée. «Je me devais d’accepter cette année!»
Vers un retour au LS?
À l’instar de son coéquipier Karim Sow, Diogo Carraco est prêté par le Lausanne-Sport. Après un passage du côté de Bulle, l’exercice 2023-2024 doit lui permettre de s’affirmer dans les ligues professionnelles. Ainsi, il ambitionne de revenir à Lausanne et de s’y faire une place la saison prochaine.
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«L’objectif, c’est de pouvoir prolonger mon contrat avec le LS et d’y retourner. Je sais qu’ils me suivent et qu’ils viennent régulièrement regarder les matches. On a des contacts réguliers par téléphone, développe-t-il. Si cela devait ne pas fonctionner, j’espère que j’aurai eu l’occasion de taper dans l’œil d’un autre club.»
Avec un Carraco en grande forme au milieu de terrain, les Nyonnais peuvent envisager de finir leur tour sur une note positive, contre Vaduz ce vendredi soir (19h30), puis à Sion mardi prochain. Si le Portugais ne «peut pas promettre que le Stade va gagner», il assure que lui et ses coéquipiers vont tout faire pour.
fritz.k- Date d'inscription : 23/06/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Il serait en effet invraisemblable de le laisser filer, encore faudrait-il que Magnin soit convaincu de son potentiel ce qui n'est pas sûr vu qu'il lui a déjà fait perdre une année en l'envoyant à Bulle la saison dernière... au besoin, espérons que le futur DS, dont l'arrivée est imminente depuis bientôt six mois, saura le lui faire comprendre.fritz.k a écrit:Article sur la côte. J'espère bien qu'on le laissera pas filer celui là
Le joueur du mois de novembre de Challenge League n’est ni sédunois, ni thounois ou neuchâtelois, il est nyonnais! En effet, Diogo Carraco s’est vu attribuer ce titre honorifique au terme d’un mois de novembre qui aura vu le Stade récolter sept points en trois matchs, avec un nul contre Schaffhouse, mais surtout des victoires contre Thoune et Aarau, deux prétendants à la montée.
A lire aussi:
Challenge League: succès de prestige pour le Stade Nyonnais face à Thoune
«Je suis surpris par cette nomination, lâche sans fausse modestie le joueur de 21 ans. Il est vrai que j’avais bien commencé les matches contre Schaffhouse et Aarau, mais ensuite, je me suis trouvé un peu moyen contre Thoune.»
Pas de quoi l’empêcher de récolter les lauriers devant Joël Schmied (Sion), Davide Giampà (Baden) et Zachary Athekame (Xamax).
Rapidement indiscutable
Arrivé cet été sur La Côte, Diogo Carraco réalise, pour l’instant, une saison pleine avec Nyon: quatorze matchs joués, dont douze comme titulaire. Le milieu de terrain n’a manqué qu’une rencontre (suspension) et c’est lui qui compte le plus de minutes de jeu au sein de l’effectif «jaune et noir» (1038 sur 1350).
Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.
Diogo Carraco, milieu Stade Nyonnais
Pas mal pour un joueur qui, pourtant, n’avait obtenu aucune garantie de temps de jeu de la part du coach Christophe Caschili. «Je suis venu dans l’optique de gratter des minutes, de me faire ma place petit à petit, explique le Portugais. Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.»
A Colovray, celui qui a été formé à Team Vaud a trouvé son équilibre et l’intégration s’est déroulée sans problème: «J’ai été très bien accueilli. Le feeling est tout de suite très bien passé avec le coach et les joueurs. J’en connaissais une bonne partie pour les avoir affrontés la saison dernière en Promotion League. Je suis très heureux d’être ici».
[Nyon, vendredi 6 octobre 2023 Centre sportif de Colovray, Football, Challenge League, FC Stade Nyonnais - FC Baden 1897. #88 Diogo Carraco Sigfredo Haro Sigfredo Haro]
Diogo Carraco est le métronome du jeu nyonnais. Photo: Sigfredo Haro
S’il a choisi d’évoluer cette saison sous les couleurs du Stade Nyonnais, c’est notamment parce que Christophe Caschili lui avait déjà proposé de venir la saison passée. «Je me devais d’accepter cette année!»
Vers un retour au LS?
À l’instar de son coéquipier Karim Sow, Diogo Carraco est prêté par le Lausanne-Sport. Après un passage du côté de Bulle, l’exercice 2023-2024 doit lui permettre de s’affirmer dans les ligues professionnelles. Ainsi, il ambitionne de revenir à Lausanne et de s’y faire une place la saison prochaine.
A lire aussi:
Football: pourquoi le Stade Nyonnais peine autant contre les mal classés
«L’objectif, c’est de pouvoir prolonger mon contrat avec le LS et d’y retourner. Je sais qu’ils me suivent et qu’ils viennent régulièrement regarder les matches. On a des contacts réguliers par téléphone, développe-t-il. Si cela devait ne pas fonctionner, j’espère que j’aurai eu l’occasion de taper dans l’œil d’un autre club.»
Avec un Carraco en grande forme au milieu de terrain, les Nyonnais peuvent envisager de finir leur tour sur une note positive, contre Vaduz ce vendredi soir (19h30), puis à Sion mardi prochain. Si le Portugais ne «peut pas promettre que le Stade va gagner», il assure que lui et ses coéquipiers vont tout faire pour.
neLSon- Date d'inscription : 21/03/2022
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
neLSon a écrit:Il serait en effet invraisemblable de le laisser filer, encore faudrait-il que Magnin soit convaincu de son potentiel ce qui n'est pas sûr vu qu'il lui a déjà fait perdre une année en l'envoyant à Bulle la saison dernière... au besoin, espérons que le futur DS, dont l'arrivée est imminente depuis bientôt six mois, saura le lui faire comprendre.fritz.k a écrit:Article sur la côte. J'espère bien qu'on le laissera pas filer celui là
Le joueur du mois de novembre de Challenge League n’est ni sédunois, ni thounois ou neuchâtelois, il est nyonnais! En effet, Diogo Carraco s’est vu attribuer ce titre honorifique au terme d’un mois de novembre qui aura vu le Stade récolter sept points en trois matchs, avec un nul contre Schaffhouse, mais surtout des victoires contre Thoune et Aarau, deux prétendants à la montée.
A lire aussi:
Challenge League: succès de prestige pour le Stade Nyonnais face à Thoune
«Je suis surpris par cette nomination, lâche sans fausse modestie le joueur de 21 ans. Il est vrai que j’avais bien commencé les matches contre Schaffhouse et Aarau, mais ensuite, je me suis trouvé un peu moyen contre Thoune.»
Pas de quoi l’empêcher de récolter les lauriers devant Joël Schmied (Sion), Davide Giampà (Baden) et Zachary Athekame (Xamax).
Rapidement indiscutable
Arrivé cet été sur La Côte, Diogo Carraco réalise, pour l’instant, une saison pleine avec Nyon: quatorze matchs joués, dont douze comme titulaire. Le milieu de terrain n’a manqué qu’une rencontre (suspension) et c’est lui qui compte le plus de minutes de jeu au sein de l’effectif «jaune et noir» (1038 sur 1350).
Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.
Diogo Carraco, milieu Stade Nyonnais
Pas mal pour un joueur qui, pourtant, n’avait obtenu aucune garantie de temps de jeu de la part du coach Christophe Caschili. «Je suis venu dans l’optique de gratter des minutes, de me faire ma place petit à petit, explique le Portugais. Ma place de titulaire est venue grâce à mes prestations.»
A Colovray, celui qui a été formé à Team Vaud a trouvé son équilibre et l’intégration s’est déroulée sans problème: «J’ai été très bien accueilli. Le feeling est tout de suite très bien passé avec le coach et les joueurs. J’en connaissais une bonne partie pour les avoir affrontés la saison dernière en Promotion League. Je suis très heureux d’être ici».
[Nyon, vendredi 6 octobre 2023 Centre sportif de Colovray, Football, Challenge League, FC Stade Nyonnais - FC Baden 1897. #88 Diogo Carraco Sigfredo Haro Sigfredo Haro]
Diogo Carraco est le métronome du jeu nyonnais. Photo: Sigfredo Haro
S’il a choisi d’évoluer cette saison sous les couleurs du Stade Nyonnais, c’est notamment parce que Christophe Caschili lui avait déjà proposé de venir la saison passée. «Je me devais d’accepter cette année!»
Vers un retour au LS?
À l’instar de son coéquipier Karim Sow, Diogo Carraco est prêté par le Lausanne-Sport. Après un passage du côté de Bulle, l’exercice 2023-2024 doit lui permettre de s’affirmer dans les ligues professionnelles. Ainsi, il ambitionne de revenir à Lausanne et de s’y faire une place la saison prochaine.
A lire aussi:
Football: pourquoi le Stade Nyonnais peine autant contre les mal classés
«L’objectif, c’est de pouvoir prolonger mon contrat avec le LS et d’y retourner. Je sais qu’ils me suivent et qu’ils viennent régulièrement regarder les matches. On a des contacts réguliers par téléphone, développe-t-il. Si cela devait ne pas fonctionner, j’espère que j’aurai eu l’occasion de taper dans l’œil d’un autre club.»
Avec un Carraco en grande forme au milieu de terrain, les Nyonnais peuvent envisager de finir leur tour sur une note positive, contre Vaduz ce vendredi soir (19h30), puis à Sion mardi prochain. Si le Portugais ne «peut pas promettre que le Stade va gagner», il assure que lui et ses coéquipiers vont tout faire pour.
En effet, si on fait la liste des joueurs dont on n'a plus voulu ces dernières années, il y a de quoi faire un bon bout d'équipe.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/lausanne-un-derby-pour-reagir-noe-dussenne-on-ne-devra-pas-sexposer-id19223376.html
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football - Un derby en miroir
LS et Servette se détestent autant qu’ils se ressemblent
Les Genevois ont pris de l’avance sur le plan des résultats ces dernières saisons. Ceux-ci ne suffisent pas à faire oublier le destin similaire de deux rivaux qui se retrouvent samedi. Voici cinq thèmes qui les rapprochent.
Florian Vaney
La quête de stabilité
Au tournant des années 2000, le Lausanne-Sport et Servette n’avaient jamais fait face à l’échec d’une relégation. En plus de 100 ans d’histoire. Depuis, les Vaudois sont descendus quatre fois de Super League, les Genevois deux. Entre présidents charlatans ou boss aux moyens limités, l’histoire a temporairement dû s’écrire loin des grandes aspirations du passé.
Il a fallu la Fondation 1890 pour Servette (en 2015) et le groupe Ineos pour Lausanne (en 2017) pour recommencer à rêver. Pas trop grand.
La Fondation n’a jamais eu vocation à faire des folies, Ineos s’est fait refroidir par ses premiers investissements infructueux. Dès lors, plus question de se laisser attirer par un joueur aguicheur au gros salaire, mais plus question non plus de lésiner sur les moyens pour se (re)structurer en coulisses. Servette, qui vit sa cinquième saison de suite dans l’élite, a passé la phase critique pour s’y stabiliser. Le Lausanne-Sport se trouve sur la bonne voie.
Un budget sans extra
800’000 francs. C’est la somme qu’aurait dépensée le Servette FC pour s’attacher les services de Jérémy Guillemenot durant l’été. La signature de l’attaquant pour un montant frôlant les sept chiffres (primes et bonus compris) vaut comme une - très - rare exception à Genève, où les bons coups de l’ancien responsable du recrutement Gérard Bonneau ont longtemps compensé le manque de puissance du club sur le marché des transferts.
Au LS, on semble posséder à peine plus de latitude lorsqu’il s’agit de se renforcer. Ce qui se doit aussi aux jolies plus-values effectuées sur des joueurs dans un passé récent (Amdouni, Brown, Baldé). Servette fait moins bien dans le domaine, mais commence à obtenir les fruits de ses apparitions européennes et de l’enchaînement de saisons convaincantes en Super League pour gagner en confort.
Cela reste insuffisant au moment de s’offrir une large enveloppe à chaque mercato ou pour retenir les éléments ambitieux. Mais une tendance positive s’observe de part et d’autre dans ce domaine.
Saison mouvementée
Fin septembre, Ludovic Magnin était un loser, un entraîneur du LS aux idées trop étroites pour la Super League. Au même moment, René Weiler se voyait accusé de dilapider l’héritage transmis par Alain Geiger. Plan de jeu ennuyeux et trop prévisible, comment Servette pourrait-il s’en sortir avec cet homme-là à sa tête?
C’est aussi la rançon de la stabilité évoquée plus haut: au cœur de la tempête du début de saison, les deux clubs lémaniques ont gardé la tête froide, quand bien même les critiques se faisaient brûlantes.
Lausanne vivait dans la peau du dernier de classe: il a répondu en engrangeant 14 points en six matches. Servette s’était égaré: il a enchaîné sept succès de suite. Les uns pourraient timidement commencer à parler d’Europe, les autres à rêver de titre. Mais la prudence, même au sommet de la vague, continuer de prévaloir. Le retour sur terre guette. Le LS en a d’ailleurs pris cinq face à Grasshopper samedi dernier.
Une formation qui tourne
À de multiples reprises, Ineos a essuyé les critiques extérieures de sa politique sportive au Lausanne-Sport. Le groupe actif dans la pétrochimie a riposté en mettant le doigt sur son investissement massif auprès du Team Vaud (devenu depuis l’Académie du LS). Andi Zeqiri (Genk) avait déjà commencé à s’affirmer lors de l’arrivée de la multinationale britannique au club. Dan Ndoye (Bologne) arrivait gentiment au bout de sa formation. Mais bien d’autres ont émergé depuis, avec plus ou moins de succès. Bryan Okoh, Gabriel Barès, Josias Lukembila, Isaac Schmidt, Alvyn Sanches
Réalité du football suisse oblige, former pour armer sa première équipe et/ou revendre constitue une quasi-nécessité pour maintenir une balance financière équilibrée. Servette ne se trouve pas en reste à ce niveau. Récemment, il a vu Roggerio Nyakossi s’en aller à l’OM, Diogo Monteiro à Leeds, Kastriot Imeri à Young Boys pour un montant record entre deux clubs suisses. La preuve d’un certain savoir-faire.
Communiquer «jeune»
Écrire que les deux rivaux jouent dans la même cour dans le registre de la communication serait injuste pour le SFC. Ces dernières années, les idées novatrices des Servettiens en la matière ont fortement inspiré le reste du paysage de la Super League. Il se dit qu’à Genève, le maillot grenat suscite de nouveau une fierté rassembleuse en ville. Et cela ne découle pas que du terrain.
Consciemment ou non, le Lausanne-Sport en est venu à tenter d’imiter son voisin. Communication axée envers les jeunes, affinités nouvelles pour le rap, compteur de spectateurs pour faire monter la pression avant les gros matches, reportage inside où les médias n’ont pas accès, chambrage par réseaux sociaux interposés Le modèle commence à être connu.
Il peut plaire, servir à attirer un nouveau public, mais il ne protège pas des glissades. Vendredi, le LS a supprimé une vidéo postée mardi dans laquelle deux artistes de rue reprenaient des chants à la gloire du club dans les rues de Genève. Trois jours de bad buzz. Coup de com manqué.
Lausanne - Servette, samedi 20 h 30
Point de bascule C’est peut-être là que tout a changé. Le 30 septembre au Stade de Genève, les deux équipes se font face une première fois cette saison. Lausanne prend l’avantage, Servette finit par l’emporter 2-1. Dès lors, les Genevois ont enchaîné six victoires en Super League, les Lausannois pris 14 points sur les 18 suivants possibles. Avant cet épisode, l’un et l’autre n’avançaient pas.
Espoirs Et si c’était samedi, au terme d’une prestation lausannoise solide dans un stade bouillant, que les espoirs de top 6 du LS se matérialisaient vraiment? Une défaite pourrait avoir la conséquence opposée.
Absences Castella, Grippo, Kablan et Sanches sont blessés. Ludovic Magnin, qui aligne depuis plusieurs semaines son capitaine Olivier Custodio comme latéral, devra s’en passer. Il est suspendu. Comme Mazikou côté Servette, qui devra également vivre sans Crivelli, Guillemenot, Douline et Mall. FVA
LS et Servette se détestent autant qu’ils se ressemblent
Les Genevois ont pris de l’avance sur le plan des résultats ces dernières saisons. Ceux-ci ne suffisent pas à faire oublier le destin similaire de deux rivaux qui se retrouvent samedi. Voici cinq thèmes qui les rapprochent.
Florian Vaney
La quête de stabilité
Au tournant des années 2000, le Lausanne-Sport et Servette n’avaient jamais fait face à l’échec d’une relégation. En plus de 100 ans d’histoire. Depuis, les Vaudois sont descendus quatre fois de Super League, les Genevois deux. Entre présidents charlatans ou boss aux moyens limités, l’histoire a temporairement dû s’écrire loin des grandes aspirations du passé.
Il a fallu la Fondation 1890 pour Servette (en 2015) et le groupe Ineos pour Lausanne (en 2017) pour recommencer à rêver. Pas trop grand.
La Fondation n’a jamais eu vocation à faire des folies, Ineos s’est fait refroidir par ses premiers investissements infructueux. Dès lors, plus question de se laisser attirer par un joueur aguicheur au gros salaire, mais plus question non plus de lésiner sur les moyens pour se (re)structurer en coulisses. Servette, qui vit sa cinquième saison de suite dans l’élite, a passé la phase critique pour s’y stabiliser. Le Lausanne-Sport se trouve sur la bonne voie.
Un budget sans extra
800’000 francs. C’est la somme qu’aurait dépensée le Servette FC pour s’attacher les services de Jérémy Guillemenot durant l’été. La signature de l’attaquant pour un montant frôlant les sept chiffres (primes et bonus compris) vaut comme une - très - rare exception à Genève, où les bons coups de l’ancien responsable du recrutement Gérard Bonneau ont longtemps compensé le manque de puissance du club sur le marché des transferts.
Au LS, on semble posséder à peine plus de latitude lorsqu’il s’agit de se renforcer. Ce qui se doit aussi aux jolies plus-values effectuées sur des joueurs dans un passé récent (Amdouni, Brown, Baldé). Servette fait moins bien dans le domaine, mais commence à obtenir les fruits de ses apparitions européennes et de l’enchaînement de saisons convaincantes en Super League pour gagner en confort.
Cela reste insuffisant au moment de s’offrir une large enveloppe à chaque mercato ou pour retenir les éléments ambitieux. Mais une tendance positive s’observe de part et d’autre dans ce domaine.
Saison mouvementée
Fin septembre, Ludovic Magnin était un loser, un entraîneur du LS aux idées trop étroites pour la Super League. Au même moment, René Weiler se voyait accusé de dilapider l’héritage transmis par Alain Geiger. Plan de jeu ennuyeux et trop prévisible, comment Servette pourrait-il s’en sortir avec cet homme-là à sa tête?
C’est aussi la rançon de la stabilité évoquée plus haut: au cœur de la tempête du début de saison, les deux clubs lémaniques ont gardé la tête froide, quand bien même les critiques se faisaient brûlantes.
Lausanne vivait dans la peau du dernier de classe: il a répondu en engrangeant 14 points en six matches. Servette s’était égaré: il a enchaîné sept succès de suite. Les uns pourraient timidement commencer à parler d’Europe, les autres à rêver de titre. Mais la prudence, même au sommet de la vague, continuer de prévaloir. Le retour sur terre guette. Le LS en a d’ailleurs pris cinq face à Grasshopper samedi dernier.
Une formation qui tourne
À de multiples reprises, Ineos a essuyé les critiques extérieures de sa politique sportive au Lausanne-Sport. Le groupe actif dans la pétrochimie a riposté en mettant le doigt sur son investissement massif auprès du Team Vaud (devenu depuis l’Académie du LS). Andi Zeqiri (Genk) avait déjà commencé à s’affirmer lors de l’arrivée de la multinationale britannique au club. Dan Ndoye (Bologne) arrivait gentiment au bout de sa formation. Mais bien d’autres ont émergé depuis, avec plus ou moins de succès. Bryan Okoh, Gabriel Barès, Josias Lukembila, Isaac Schmidt, Alvyn Sanches
Réalité du football suisse oblige, former pour armer sa première équipe et/ou revendre constitue une quasi-nécessité pour maintenir une balance financière équilibrée. Servette ne se trouve pas en reste à ce niveau. Récemment, il a vu Roggerio Nyakossi s’en aller à l’OM, Diogo Monteiro à Leeds, Kastriot Imeri à Young Boys pour un montant record entre deux clubs suisses. La preuve d’un certain savoir-faire.
Communiquer «jeune»
Écrire que les deux rivaux jouent dans la même cour dans le registre de la communication serait injuste pour le SFC. Ces dernières années, les idées novatrices des Servettiens en la matière ont fortement inspiré le reste du paysage de la Super League. Il se dit qu’à Genève, le maillot grenat suscite de nouveau une fierté rassembleuse en ville. Et cela ne découle pas que du terrain.
Consciemment ou non, le Lausanne-Sport en est venu à tenter d’imiter son voisin. Communication axée envers les jeunes, affinités nouvelles pour le rap, compteur de spectateurs pour faire monter la pression avant les gros matches, reportage inside où les médias n’ont pas accès, chambrage par réseaux sociaux interposés Le modèle commence à être connu.
Il peut plaire, servir à attirer un nouveau public, mais il ne protège pas des glissades. Vendredi, le LS a supprimé une vidéo postée mardi dans laquelle deux artistes de rue reprenaient des chants à la gloire du club dans les rues de Genève. Trois jours de bad buzz. Coup de com manqué.
Lausanne - Servette, samedi 20 h 30
Point de bascule C’est peut-être là que tout a changé. Le 30 septembre au Stade de Genève, les deux équipes se font face une première fois cette saison. Lausanne prend l’avantage, Servette finit par l’emporter 2-1. Dès lors, les Genevois ont enchaîné six victoires en Super League, les Lausannois pris 14 points sur les 18 suivants possibles. Avant cet épisode, l’un et l’autre n’avançaient pas.
Espoirs Et si c’était samedi, au terme d’une prestation lausannoise solide dans un stade bouillant, que les espoirs de top 6 du LS se matérialisaient vraiment? Une défaite pourrait avoir la conséquence opposée.
Absences Castella, Grippo, Kablan et Sanches sont blessés. Ludovic Magnin, qui aligne depuis plusieurs semaines son capitaine Olivier Custodio comme latéral, devra s’en passer. Il est suspendu. Comme Mazikou côté Servette, qui devra également vivre sans Crivelli, Guillemenot, Douline et Mall. FVA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Est-ce que quelqu’un peut partager cet article ?
https://www.24heures.ch/derby-mouvemente-le-lausanne-sport-ne-calme-ni-ses-ardeurs-ni-ses-fans-772891371837?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
https://www.24heures.ch/derby-mouvemente-le-lausanne-sport-ne-calme-ni-ses-ardeurs-ni-ses-fans-772891371837?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Est-ce que quelqu’un peut partager cet article ?
https://www.24heures.ch/derby-mouvemente-le-lausanne-sport-ne-calme-ni-ses-ardeurs-ni-ses-fans-772891371837?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
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LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
En même temps comment vouloir les calmer? Des genevois sont venus taguer leur stade et le mur du virage sud à l’exterieur.
Nairo- Date d'inscription : 04/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Derby mouvementéLe Lausanne-Sport ne calme ni ses ardeurs, ni ses fans
Le LS pouvait prétendre à la victoire face à Servette (1-1) et continue de se montrer digne de la Super League. Mais samedi, il n’a pas formé qu’un avec certains supporters.Toichi Suzuki s’est-il produit pour la dernière fois devant le public de la Tuilière samedi? C’est peut-être ce qu’il fallait comprendre lors de son entrée à la 87e minute du derby du lac (conclu sur un match nul 1-1).
Ludovic Magnin ne semblait pas décidé à effectuer le moindre changement de toute la soirée. Ce qui peut paraître surprenant, mais qui ne l’est pas tant que ça au regard de la pression que les Lausannois ont fini par exercer pour tenter d’arracher la victoire. Il se dit que le très polyvalent Japonais, particulièrement apprécié par les supporters du LS, pourrait s’en aller cet hiver, après plus de 90 apparitions en bleu et blanc mais alors que son temps de jeu se compte aujourd’hui en poignées de minutes. Pas impossible que Ludovic Magnin lui ait offert ce qui ressemblerait à des adieux dans l’ombre.
Les fans vaudois avaient de toute façon la tête à autre chose samedi. Dans l’idée sans doute de «répondre» aux graffitis commis par des ultras servettiens sur les murs de la Tuilière la nuit précédente, leurs rivaux avaient décidé de se mettre tout le monde à dos durant le match. Les fumigènes craqués avant le coup d’envoi ont mené à un report de quinze minutes. Ce qui n’était ni pour plaire au diffuseur, ni à un public de plus en plus agacé à chaque sortie de torches, encore moins aux acteurs du terrain.
«Supporters débiles»
Les joueurs lausannois se sont succédé devant leur kop pour tenter de le calmer, le milieu de terrain servettien Timothé Cognat a décrit des «débiles de supporters» au micro de la RTS, avant que Ludovic Magnin ne parle carrément d’une balle tirée par les supporters dans le pied de leur propre équipe. «C’est inacceptable! s’est-il emporté. Au lieu de nous soutenir dans nos temps forts, ils nous coupaient le rythme. Leur tifo avant le match était magnifique, mais là, cela ne va pas. Il faut parler avec eux, leur expliquer les choses.»
Prononcés autour de 23 h 15 samedi, ces mots-là n’ont pas atteint leur cible du premier coup. L’après-match a viré à l’affrontement. Entre déprédation, jets de bouteilles, d’engins pyrotechniques et gaz lacrymogène.
Sur le terrain, Lausanne se trouve dans le juste
Lausanne, pourtant, n’a plus connu une équipe qui tourne aussi bien depuis des années. À l’exception de trois claques encaissées plus ou moins explicables, le LS se montre digne du niveau de la Super League cette saison. Ce que le derby, même s’il n’a pas toujours atteint des hauteurs spectaculaires (la faute surtout à Servette), est venu confirmer.
Le LS recevait un adversaire qui chatouille certains grands d’Europe, qui se mêle à la lutte pour le titre et qui a pris ces dernières années une certaine avance sur son rival bleu et blanc dans sa quête de stabilité. Il a néanmoins terminé la rencontre de samedi dans le camp du vainqueur aux points, recevant les félicitations de l’entraîneur genevois après coup.
«Pas seulement pour ce match, mais pour la difficulté de venir jouer à la Tuilière pour ses adversaires cette saison», a applaudi René Weiler. Pour mieux laisser de côté une rivalité entre les deux équipes qui n’a pas amené grand-chose de positif ces derniers jours.
Intervention osée du défenseur lausannois Noë Dussenne.Si le synthétique de la Tuilière a semblé gêner les Genevois, l’original 4-4-2 concocté par Lausanne (qui s’est quasiment toujours produit en 4-3-3 depuis la reprise) aussi. Il fallait peut-être lire dans ce changement une méfiance face au potentiel servettien sur les côtés.
Le fait est qu’un milieu à deux règle une problématique actuelle: si le poste du blessé Alvyn Sanches n’existe plus, pas besoin de le remplacer numériquement. La méthode ne permet pas de transférer les qualités de Sanches de l’infirmerie au terrain comme par enchantement, mais elle apporte une réponse potentielle à un sérieux coup dur. Est-ce à cela que ressemblera le LS de début 2024? D’ici là, il reste un déplacement à Winterthour. Et un mercato.
Le LS pouvait prétendre à la victoire face à Servette (1-1) et continue de se montrer digne de la Super League. Mais samedi, il n’a pas formé qu’un avec certains supporters.Toichi Suzuki s’est-il produit pour la dernière fois devant le public de la Tuilière samedi? C’est peut-être ce qu’il fallait comprendre lors de son entrée à la 87e minute du derby du lac (conclu sur un match nul 1-1).
Ludovic Magnin ne semblait pas décidé à effectuer le moindre changement de toute la soirée. Ce qui peut paraître surprenant, mais qui ne l’est pas tant que ça au regard de la pression que les Lausannois ont fini par exercer pour tenter d’arracher la victoire. Il se dit que le très polyvalent Japonais, particulièrement apprécié par les supporters du LS, pourrait s’en aller cet hiver, après plus de 90 apparitions en bleu et blanc mais alors que son temps de jeu se compte aujourd’hui en poignées de minutes. Pas impossible que Ludovic Magnin lui ait offert ce qui ressemblerait à des adieux dans l’ombre.
Les fans vaudois avaient de toute façon la tête à autre chose samedi. Dans l’idée sans doute de «répondre» aux graffitis commis par des ultras servettiens sur les murs de la Tuilière la nuit précédente, leurs rivaux avaient décidé de se mettre tout le monde à dos durant le match. Les fumigènes craqués avant le coup d’envoi ont mené à un report de quinze minutes. Ce qui n’était ni pour plaire au diffuseur, ni à un public de plus en plus agacé à chaque sortie de torches, encore moins aux acteurs du terrain.
«Supporters débiles»
Les joueurs lausannois se sont succédé devant leur kop pour tenter de le calmer, le milieu de terrain servettien Timothé Cognat a décrit des «débiles de supporters» au micro de la RTS, avant que Ludovic Magnin ne parle carrément d’une balle tirée par les supporters dans le pied de leur propre équipe. «C’est inacceptable! s’est-il emporté. Au lieu de nous soutenir dans nos temps forts, ils nous coupaient le rythme. Leur tifo avant le match était magnifique, mais là, cela ne va pas. Il faut parler avec eux, leur expliquer les choses.»
Prononcés autour de 23 h 15 samedi, ces mots-là n’ont pas atteint leur cible du premier coup. L’après-match a viré à l’affrontement. Entre déprédation, jets de bouteilles, d’engins pyrotechniques et gaz lacrymogène.
Sur le terrain, Lausanne se trouve dans le juste
Lausanne, pourtant, n’a plus connu une équipe qui tourne aussi bien depuis des années. À l’exception de trois claques encaissées plus ou moins explicables, le LS se montre digne du niveau de la Super League cette saison. Ce que le derby, même s’il n’a pas toujours atteint des hauteurs spectaculaires (la faute surtout à Servette), est venu confirmer.
Le LS recevait un adversaire qui chatouille certains grands d’Europe, qui se mêle à la lutte pour le titre et qui a pris ces dernières années une certaine avance sur son rival bleu et blanc dans sa quête de stabilité. Il a néanmoins terminé la rencontre de samedi dans le camp du vainqueur aux points, recevant les félicitations de l’entraîneur genevois après coup.
«Pas seulement pour ce match, mais pour la difficulté de venir jouer à la Tuilière pour ses adversaires cette saison», a applaudi René Weiler. Pour mieux laisser de côté une rivalité entre les deux équipes qui n’a pas amené grand-chose de positif ces derniers jours.
Intervention osée du défenseur lausannois Noë Dussenne.Si le synthétique de la Tuilière a semblé gêner les Genevois, l’original 4-4-2 concocté par Lausanne (qui s’est quasiment toujours produit en 4-3-3 depuis la reprise) aussi. Il fallait peut-être lire dans ce changement une méfiance face au potentiel servettien sur les côtés.
Le fait est qu’un milieu à deux règle une problématique actuelle: si le poste du blessé Alvyn Sanches n’existe plus, pas besoin de le remplacer numériquement. La méthode ne permet pas de transférer les qualités de Sanches de l’infirmerie au terrain comme par enchantement, mais elle apporte une réponse potentielle à un sérieux coup dur. Est-ce à cela que ressemblera le LS de début 2024? D’ici là, il reste un déplacement à Winterthour. Et un mercato.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le résumé du match d'hier est en ligne :
https://www.carton-rouge.ch/2023/12/10/le-combat-des-chefs/
https://www.carton-rouge.ch/2023/12/10/le-combat-des-chefs/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
dudu, Matt, Shogun et Nataniel aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-le-lausanne-sport-a-prepare-lapres-magnin-973590753752
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Au cœur du défilé des supporters
Plongée dans le cortège des fans servettiens à Lausanne
Le défilé de Genevois en route pour la Tuilière samedi a changé le rythme des rues lausannoises. La situation a dégénéré après le match. Avant, il y a surtout eu des regards curieux et des délits mineurs.
Florian Vaney
Florian Vaney- Lausanne
Publié aujourd’hui à 17h11
Près de 1300 supporters servettiens ont fait le déplacement de la Tuilière samedi. Ils sont pour la grande majorité venus par le rail, avant de gagner les hauts de Lausanne en cortège.
Près de 1300 supporters servettiens ont fait le déplacement de la Tuilière samedi. Ils sont pour la grande majorité venus par le rail, avant de gagner les hauts de Lausanne en cortège.
KEYSTONE/Valentin Flauraud
Plutôt que de fermer pour la soirée, autant s’enfermer. «La porte d’entrée sera scellée une quinzaine de minutes. Si vous prévoyiez de vous en aller, offrez-vous donc un dessert ou un café.» C’est probablement en ces termes que les restaurateurs de l’avenue Louis-Ruchonnet, celle qui monte depuis la gare de Lausanne en direction du pont Chauderon, ont communiqué la nouvelle à leurs clients samedi soir. La mesure avait valeur de prévention. À travers les vitrines, l’objet de toutes les attentions prenait forme. Le train des supporters servettiens était arrivé en gare. Le cortège, avec ses centaines de têtes, s’animait. Direction: le stade de la Tuilière.
Restaurants et commerces ont pris le pli depuis l’été. Lorsqu’un club historique du pays est attendu en haut de la ville pour en découdre sur le terrain avec le Lausanne-Sport, la Cité olympique change de rythme. À une époque, des bus acheminaient les groupes de supporters de la gare jusqu’au stade. Plusieurs débordements ont eu raison du système, et probablement aussi de la volonté et du sang-froid des chauffeurs. Désormais, le trajet s’effectue à pied. Quitte à paralyser deux fois, à l’aller comme au retour, une partie de la ville. Et à faire naître certaines mesures de sécurité pour ses offices.
Surtout, pas de photos
Autour de la place de la Gare, les forces de l’ordre ont le teint et le ton graves. Une policière répète avec calme à des passants par dizaines que les escaliers pour rejoindre le métro sont indisponibles jusqu’à nouvel avis. Un de ses collègues élève la voix dès que Monsieur ou Madame Tout-le-monde approche d’un peu trop près le point de ralliement des fans genevois. Le derby du lac avait été identifié comme un duel à risque. Logique. Les graffitis insultants orchestrés par des supporters servettiens sur les murs et autour de la Tuilière la nuit précédente ont encore exacerbé les tensions.
Les fumigènes des ultras du Lausanne-Sport ont retardé le derby du lac d’une vingtaine de minutes au total samedi.
Les fumigènes des ultras du Lausanne-Sport ont retardé le derby du lac d’une vingtaine de minutes au total samedi.
BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO
Lorsque la longue procession se met en marche, peu après 19 h, l’atmosphère a quelque chose de surréaliste. Au brouillard de la soirée vient s’ajouter la fumée des torches. Le bruit du mouvement perpétuel de la ville est remplacé par celui des pétards et des chants. Surtout proservettiens, parfois antilausannois.
Plus amusés qu’effrayés, certains piétons aimeraient immortaliser le moment. Ils ne possèdent pas forcément les codes de cette réalité alternative. S’ils tentent de filmer le cortège, un steward garant du bon déroulement des opérations les rappellera à l’ordre avec fracas. «Pas de photos!» Comme pour leur signifier que, si des objets finissent par voler dans leur direction, ils l’auront bien cherché.
Festival de délits mineurs
Les stewards en question font partie des forces de l’ordre. Ceux qu’on a croisés referment le cortège. Si des supporters en fond de peloton traînent la patte, ils traînent la patte avec eux, mais s’assurent que le groupe reste compact. Ils jettent aussi quelques regards inquiets aux arrêts de bus, notamment, comme s’ils craignaient que les vitres n’aient été détruites par la déferlante grenat.
Le lendemain matin, un communiqué de la police vaudoise offrira une idée peu reluisante du comportement des supporters – lausannois et genevois – autour du match. Policier blessé, jets d’objets et d’engins pyrotechniques, déprédation du mobilier urbain… Les esprits semblent surtout s’être échauffés après la rencontre, menant à des délits graves. Le cortège qui sillonne les rues en direction du stade avant le match, lui, avance avec ses forces et ses faiblesses.
Le communiqué de la police vaudoise dimanche matin.
Le communiqué de la police vaudoise dimanche matin.
Ici, il se lie d’amitié avec un habitant de l’avenue de Beaulieu qui lâche un retentissant «allez Servette!» en passant la tête à travers la fenêtre de son appartement. Là, il houspille les clients – enfermés – de la pizzeria La Nonna, restaurant partenaire du LHC, devant laquelle il doit s’arrêter quelques minutes pour laisser passer un bus. Sa population va des plus bouillants des ultras du club, à l’avant, à plusieurs parents venus main dans la main avec leur progéniture, à l’arrière. Difficile de craindre pour sa sécurité au milieu de la masse. Les rapides rencontres nées de ce moment s’avèrent chaleureuses. Et tout ce petit monde semble très bien s’accoutumer des codes du cortège. Même si, vu de l’extérieur, cela revient à passer l’éponge sur une multitude de délits mineurs.
Les vestiges d’un passage
Les visages encagoulés discutent comme si de rien n’était avec le reste de la troupe. Ce n’est pour l’instant pas répréhensible. Une loi visant à punir la dissimulation de son visage dans l’espace public, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs, est cependant en bonne voie, après avoir été acceptée par les deux chambres de l’assemblée fédérale cet automne.
Les stewards du fond de peloton? Le plus souvent, pour ne laisser personne derrière, ils attendent sur des fans partis uriner. Au pied d’un arbre dans un parc pour certains, devant la première vitrine qui vient pour d’autres.
Samedi soir, il ne faisait pas bon être une affiche publicitaire. Déchirées puis jetées, plusieurs ont terminé face contre terre, au milieu des cornets en plastique et des canettes de bière usagées laissées à l’abandon. Lorsqu’elles n’étaient pas directement balancées sur des balcons ou dans des propriétés privées. Lausanne et les supporters servettiens ont partagé un bout de route samedi. Une gueule de bois dimanche.
Plongée dans le cortège des fans servettiens à Lausanne
Le défilé de Genevois en route pour la Tuilière samedi a changé le rythme des rues lausannoises. La situation a dégénéré après le match. Avant, il y a surtout eu des regards curieux et des délits mineurs.
Florian Vaney
Florian Vaney- Lausanne
Publié aujourd’hui à 17h11
Près de 1300 supporters servettiens ont fait le déplacement de la Tuilière samedi. Ils sont pour la grande majorité venus par le rail, avant de gagner les hauts de Lausanne en cortège.
Près de 1300 supporters servettiens ont fait le déplacement de la Tuilière samedi. Ils sont pour la grande majorité venus par le rail, avant de gagner les hauts de Lausanne en cortège.
KEYSTONE/Valentin Flauraud
Plutôt que de fermer pour la soirée, autant s’enfermer. «La porte d’entrée sera scellée une quinzaine de minutes. Si vous prévoyiez de vous en aller, offrez-vous donc un dessert ou un café.» C’est probablement en ces termes que les restaurateurs de l’avenue Louis-Ruchonnet, celle qui monte depuis la gare de Lausanne en direction du pont Chauderon, ont communiqué la nouvelle à leurs clients samedi soir. La mesure avait valeur de prévention. À travers les vitrines, l’objet de toutes les attentions prenait forme. Le train des supporters servettiens était arrivé en gare. Le cortège, avec ses centaines de têtes, s’animait. Direction: le stade de la Tuilière.
Restaurants et commerces ont pris le pli depuis l’été. Lorsqu’un club historique du pays est attendu en haut de la ville pour en découdre sur le terrain avec le Lausanne-Sport, la Cité olympique change de rythme. À une époque, des bus acheminaient les groupes de supporters de la gare jusqu’au stade. Plusieurs débordements ont eu raison du système, et probablement aussi de la volonté et du sang-froid des chauffeurs. Désormais, le trajet s’effectue à pied. Quitte à paralyser deux fois, à l’aller comme au retour, une partie de la ville. Et à faire naître certaines mesures de sécurité pour ses offices.
Surtout, pas de photos
Autour de la place de la Gare, les forces de l’ordre ont le teint et le ton graves. Une policière répète avec calme à des passants par dizaines que les escaliers pour rejoindre le métro sont indisponibles jusqu’à nouvel avis. Un de ses collègues élève la voix dès que Monsieur ou Madame Tout-le-monde approche d’un peu trop près le point de ralliement des fans genevois. Le derby du lac avait été identifié comme un duel à risque. Logique. Les graffitis insultants orchestrés par des supporters servettiens sur les murs et autour de la Tuilière la nuit précédente ont encore exacerbé les tensions.
Les fumigènes des ultras du Lausanne-Sport ont retardé le derby du lac d’une vingtaine de minutes au total samedi.
Les fumigènes des ultras du Lausanne-Sport ont retardé le derby du lac d’une vingtaine de minutes au total samedi.
BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO
Lorsque la longue procession se met en marche, peu après 19 h, l’atmosphère a quelque chose de surréaliste. Au brouillard de la soirée vient s’ajouter la fumée des torches. Le bruit du mouvement perpétuel de la ville est remplacé par celui des pétards et des chants. Surtout proservettiens, parfois antilausannois.
Plus amusés qu’effrayés, certains piétons aimeraient immortaliser le moment. Ils ne possèdent pas forcément les codes de cette réalité alternative. S’ils tentent de filmer le cortège, un steward garant du bon déroulement des opérations les rappellera à l’ordre avec fracas. «Pas de photos!» Comme pour leur signifier que, si des objets finissent par voler dans leur direction, ils l’auront bien cherché.
Festival de délits mineurs
Les stewards en question font partie des forces de l’ordre. Ceux qu’on a croisés referment le cortège. Si des supporters en fond de peloton traînent la patte, ils traînent la patte avec eux, mais s’assurent que le groupe reste compact. Ils jettent aussi quelques regards inquiets aux arrêts de bus, notamment, comme s’ils craignaient que les vitres n’aient été détruites par la déferlante grenat.
Le lendemain matin, un communiqué de la police vaudoise offrira une idée peu reluisante du comportement des supporters – lausannois et genevois – autour du match. Policier blessé, jets d’objets et d’engins pyrotechniques, déprédation du mobilier urbain… Les esprits semblent surtout s’être échauffés après la rencontre, menant à des délits graves. Le cortège qui sillonne les rues en direction du stade avant le match, lui, avance avec ses forces et ses faiblesses.
Le communiqué de la police vaudoise dimanche matin.
Le communiqué de la police vaudoise dimanche matin.
Ici, il se lie d’amitié avec un habitant de l’avenue de Beaulieu qui lâche un retentissant «allez Servette!» en passant la tête à travers la fenêtre de son appartement. Là, il houspille les clients – enfermés – de la pizzeria La Nonna, restaurant partenaire du LHC, devant laquelle il doit s’arrêter quelques minutes pour laisser passer un bus. Sa population va des plus bouillants des ultras du club, à l’avant, à plusieurs parents venus main dans la main avec leur progéniture, à l’arrière. Difficile de craindre pour sa sécurité au milieu de la masse. Les rapides rencontres nées de ce moment s’avèrent chaleureuses. Et tout ce petit monde semble très bien s’accoutumer des codes du cortège. Même si, vu de l’extérieur, cela revient à passer l’éponge sur une multitude de délits mineurs.
Les vestiges d’un passage
Les visages encagoulés discutent comme si de rien n’était avec le reste de la troupe. Ce n’est pour l’instant pas répréhensible. Une loi visant à punir la dissimulation de son visage dans l’espace public, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs, est cependant en bonne voie, après avoir été acceptée par les deux chambres de l’assemblée fédérale cet automne.
Les stewards du fond de peloton? Le plus souvent, pour ne laisser personne derrière, ils attendent sur des fans partis uriner. Au pied d’un arbre dans un parc pour certains, devant la première vitrine qui vient pour d’autres.
Samedi soir, il ne faisait pas bon être une affiche publicitaire. Déchirées puis jetées, plusieurs ont terminé face contre terre, au milieu des cornets en plastique et des canettes de bière usagées laissées à l’abandon. Lorsqu’elles n’étaient pas directement balancées sur des balcons ou dans des propriétés privées. Lausanne et les supporters servettiens ont partagé un bout de route samedi. Une gueule de bois dimanche.
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le Matin par le biais de son "spécialiste" du hockey sur glace nous refait un énième article qui n'apporte rien de plus que des copiés-collés d'anciens articles
https://www.lematin.ch/story/football-retrospective-dun-fiasco-previsible-pour-le-football-lemanique-640067584883
https://www.lematin.ch/story/football-retrospective-dun-fiasco-previsible-pour-le-football-lemanique-640067584883
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
f-alex1997 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Comme d'habitude, ça parle pas du fait que les Delta n'ont pas su gérer et ont gazé tout et n'importe qui et ont réussi à vider un spray au poivre à 10cm dans la gueule d'un gars qui n'a strictement rien fait au point de lui faire perdre connaissance! Du grand journalisme, comme d'habitude!
Thierrible- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Thierrible a écrit:Comme d'habitude, ça parle pas du fait que les Delta n'ont pas su gérer et ont gazé tout et n'importe qui et ont réussi à vider un spray au poivre à 10cm dans la gueule d'un gars qui n'a strictement rien fait au point de lui faire perdre connaissance! Du grand journalisme, comme d'habitude!
C'est juste mais c'est la faute à l'orage...
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Thierrible et Matt aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pasche, Vaney, même combat.
Articles sans grand relief, malgré la volonté de s'essayer au "sensationnalisme (modéré...) moralisateur". C'est récurrent. Et toujours ce penchant pour ceux qui affrontent Lausanne. Tous sports confondus.
Je connais de meilleures plumes sur ce forum. Et même de meilleurs analystes. J'ai la liste.
Bref, il faut juste lire en diagonale, histoire de se tenir informé de l'évolution du message qu'ils souhaitent véhiculer.
Articles sans grand relief, malgré la volonté de s'essayer au "sensationnalisme (modéré...) moralisateur". C'est récurrent. Et toujours ce penchant pour ceux qui affrontent Lausanne. Tous sports confondus.
Je connais de meilleures plumes sur ce forum. Et même de meilleurs analystes. J'ai la liste.
Bref, il faut juste lire en diagonale, histoire de se tenir informé de l'évolution du message qu'ils souhaitent véhiculer.
Old School- Localisation : Echandens
Date d'inscription : 07/08/2007
Matt, Shogun, f-alex1997, Rolls et FF-LS aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Old School a écrit:Pasche, Vaney, même combat.
Articles sans grand relief, malgré la volonté de s'essayer au "sensationnalisme (modéré...) moralisateur". C'est récurrent. Et toujours ce penchant pour ceux qui affrontent Lausanne. Tous sports confondus.
Je connais de meilleures plumes sur ce forum. Et même de meilleurs analystes. J'ai la liste.
Bref, il faut juste lire en diagonale, histoire de se tenir informé de l'évolution du message qu'ils souhaitent véhiculer.
Tu en fait partir de ceux qui écrivent très bien d'ailleurs merci
Maintenant ils nous sortent un sondage par Chris Geiger vu que le LHC ne joue pas. Bienvenue à la grande partouze journalistique, manque plus que Jaquier.... Robin va se retenir je pense
https://www.lematin.ch/story/football-sondage-vous-sentez-vous-en-securite-dans-les-stades-suisses-680840861589
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Old School aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et dire que la problématique est surtout organisationnelle du côté de Lausanne...
A quand le "procès" de la Municipalité, des décideurs, etc... ?
A ceux qui aujourd'hui crient au scandale absolu, je propose d'aller assister à quelques matchs en Suisse-allemande. Les scènes du type de celles vues aux abords de la Tuilière samedi soir sont très fréquentes, pour ne pas dire hebdomadaires.
Les Lémaniques ne sont de loin pas devenus les plus sauvages de la ligue. Il faut arrêter un instant avec ce nouveau trend.
Que les journalistes viennent au match à Winterthur, en train, avec le Kop Sud ! On aura un joli article d'apaisement... Dans la lignée de ce que les gens aimeraient peut-être lire en cette période de fêtes de fin d'année.
A quand le "procès" de la Municipalité, des décideurs, etc... ?
A ceux qui aujourd'hui crient au scandale absolu, je propose d'aller assister à quelques matchs en Suisse-allemande. Les scènes du type de celles vues aux abords de la Tuilière samedi soir sont très fréquentes, pour ne pas dire hebdomadaires.
Les Lémaniques ne sont de loin pas devenus les plus sauvages de la ligue. Il faut arrêter un instant avec ce nouveau trend.
Que les journalistes viennent au match à Winterthur, en train, avec le Kop Sud ! On aura un joli article d'apaisement... Dans la lignée de ce que les gens aimeraient peut-être lire en cette période de fêtes de fin d'année.
Old School- Localisation : Echandens
Date d'inscription : 07/08/2007
Scoopex, lausarme, Matt, Le Vaudois, Lousonna, f-alex1997, kok9 et aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Je te rejoins complètement, notamment dans l'idée qu'un cortège à travers la ville est complètement insensé (on voudrait interdire les supporters visiteurs qu'on ne ferait pas autrement pour attirer les emm. et agacer la population).
Après, ça n'excuse pas les débordements et les fumis.
Après, ça n'excuse pas les débordements et les fumis.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Bloc D sera fermé le 20 janvier
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et prochain derby à huis-clos.Lessing a écrit:Bloc D sera fermé le 20 janvier
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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