Les articles de presse (commentaires autorisés)

Retour sur ce joli flop en Coupe :

https://www.carton-rouge.ch/2023/11/03/saipi-du-cul/

Football - Interview de Leen Heemskerk

«Dans deux ou trois ans, le LS jouera l’Europe»
Alors que le retour en Super League s’avère un peu plus compliqué qu’envisagé, le président du Lausanne-Sport reste optimiste et explique pourquoi.

André Boschetti

Leen Heemskerk, vous étiez au stade mercredi pour la Coupe. Comment avez-vous vécu cette élimination?

J’étais à la fois déçu et frustré de n’avoir vu un vrai match de foot que durant cinq minutes. L’expulsion de Giger a tout changé, en négatif pour nous. C’est vraiment dommage, car la Coupe représentait, pour le LS, le moyen le plus simple de remporter un trophée, car nous sommes encore loin de pouvoir prétendre gagner le championnat. Avec le potentiel qui est aujourd’hui le nôtre, on peut jouer à un très bon niveau cinq ou six matches de suite, mais certainement pas 38.

Deux expulsions directes en deux matches, ça fait quand même beaucoup. Les joueurs sont-ils nerveux?

Je ne crois pas. De notre côté en tout cas, nous ne leur mettons aucune pression superflue. En revanche, nous avons demandé à l’équipe de jouer avec plus d’intensité et d’engagement. J’ai donc plutôt l’impression que ceux qui découvrent la Super League - et ils sont nombreux - ont encore parfois du mal à trouver le bon équilibre. Ils ont envie de montrer qu’ils ont le potentiel pour s’affirmer à l’échelon supérieur, ce qui peut leur jouer des mauvais tours.

Êtes-vous satisfait de la première partie de saison du LS?

Je suis surtout déçu sur le plan comptable. Les points que nous avons ne correspondent pas à ce que l’équipe propose sur le terrain. En revanche, et même si le travail est encore long, la progression que je constate chez nos jeunes joueurs, comme Sanches, Bernede et Roche par exemple, me réjouit beaucoup. Mais avec quelques points de plus, tout le monde serait plus tranquille aujourd’hui.

Le départ soudain de Baldé est, en partie, la justification avancée pour cette entame très moyenne. Que s’est-il passé?

(Il rit) C’est de sa faute, il a trop bien joué et s’est ainsi fait remarquer! Non, la vérité, c’est qu’on a d’abord refusé plusieurs offres avec l’objectif de le conserver une année de plus pour parfaire son développement. Mais tout est allé plus vite que prévu en fin de mercato. Son agent est entré en jeu et lui a fait comprendre que le moment de partir était arrivé. Quand Nice lui a fait part de son intérêt, il n’était plus possible de le retenir. Je peux comprendre tout cela, mais ce que je reproche à Nice, c’est de s’être manifesté si tard. S’il l’avait fait en juillet, nous aurions eu davantage de temps pour nous retourner. J’espère que cela ne se reproduira plus. Peut-être a-t-on aussi été un peu naïf sur ce coup. Et n’oublions pas que c’est aussi un peu grâce à Nice si Baldé est venu au LS en janvier.

Du côté de Nice, on évoque une somme de transfert de 2,5 millions. Peu pour un tel talent, non?

Croyez-moi, nous avons conclu un très bon deal avec Nice. En cas de vente de Baldé pour un autre club, nous aurons un pourcentage intéressant du transfert. S’il maintient les espoirs que chacun place en lui, Baldé sera l’une des meilleures affaires jamais réalisées par le LS. Il faut aussi être conscient que pour réduire le déficit, et donc la contribution d’Ineos, nous avons besoin de l’argent de telles ventes.

Cela fera très bientôt six ans qu’Ineos a racheté le LS avec une équipe qui pointait alors au 5e rang en Super League. L’objectif était alors d’en faire un club européen dans les trois ou quatre ans. On sait ce qui s’est passé depuis. Est-il exagéré de parler d’échec?

Je dois admettre que nous n’avons pas eu beaucoup de succès jusque-là, mais j’ai quand même le sentiment que le club a bien grandi et progressé durant ces années. Depuis dix-huit mois surtout, beaucoup de choses ont été corrigées et réalisées. Mais tout cela prend du temps. Je crois que les gens sont un peu impatients et oublient que ce club n’a plus rien gagné depuis près de vingt-cinq ans, qu’il est aussi passé par une faillite. Lorsque nous l’avons repris, le LS se situait entre la Challenge League et la partie basse de la Super League. Aujourd’hui, j’ai la conviction que nous nous rapprochons de l’objectif fixé en 2017. Il est réaliste de penser que, dans deux ou trois ans, le LS jouera l’Europe! Tout est désormais réuni pour mieux faire.

Pourquoi tout va un peu plus vite à Nice qu’ici?

Je ne pense pas que Nice soit en avance par rapport au LS. Là, ils sont en tête, mais chacun sait que tout peut vite changer. Pour le moment, la première mission du LS est d’assurer son maintien et de développer les jeunes talents dont nous disposons. Si possible ceux de notre académie. C’est pour cette raison que nous avons engagé Matteo Vanetta, qui a un niveau d’exigences très élevé. Voilà, d’ici à quelques années, j’aimerais qu’une dizaine de joueurs de la 1re équipe soient issus de notre centre de formation.

Il y a un an, vous nous disiez qu’un directeur sportif allait rejoindre le LS au printemps suivant. Or il n’est toujours pas là. L’idée a-t-elle été abandonnée?

Pas du tout. Au contraire, nous sommes convaincus qu’un tel apport peut nous permettre de franchir un cap supplémentaire. Sans oublier qu’il serait d’une aide précieuse pour notre coach. Mais il n’est pas simple de dénicher le profil idéal. Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs personnes, mais je ne peux pas vous assurer que nous le choisirons avant le printemps.

Et ce fameux centre d’entraînement? L’idée est-elle abandonnée?

Non, mais elle n’est plus prioritaire. Disons que c’est un projet à moyen terme. Tant que nous jouons sur un terrain synthétique, où la 1re équipe a l’avantage de pouvoir s’entraîner au quotidien, il n’y a pas d’urgence. En revanche, il est clair que l’académie manque de terrains. À ce sujet, nous sommes en discussion avec la Ville. La collaboration est bonne et j’ose espérer qu’une solution sera bientôt trouvée.

Êtes-vous certain qu’Ineos restera encore longtemps à la tête du club?

Non, car cette décision dépend d’une seule personne. Jim Ratcliffe peut en effet décider du jour au lendemain de se désengager, même s’il m’a dit récemment être satisfait de ce qui se fait ici depuis un an et demi. C’est pourquoi il est très important que les sponsors soient encore plus nombreux à soutenir le LS. Et que le public se déplace en plus grand nombre au stade. Il me semble tout aussi indispensable que la Super League réussisse à mieux se vendre. Pour cela, il est primordial de pouvoir jouer dans des stades modernes, avec beaucoup de public. Voir un match dans une Pontaise déserte ou à Yverdon n’est pas la meilleure publicité pour la Super League.

LKK a écrit:Football - Interview de Leen Heemskerk

«Dans deux ou trois ans, le LS jouera l’Europe»
Alors que le retour en Super League s’avère un peu plus compliqué qu’envisagé, le président du Lausanne-Sport reste optimiste et explique pourquoi.

André Boschetti

Leen Heemskerk, vous étiez au stade mercredi pour la Coupe. Comment avez-vous vécu cette élimination?

J’étais à la fois déçu et frustré de n’avoir vu un vrai match de foot que durant cinq minutes. L’expulsion de Giger a tout changé, en négatif pour nous. C’est vraiment dommage, car la Coupe représentait, pour le LS, le moyen le plus simple de remporter un trophée, car nous sommes encore loin de pouvoir prétendre gagner le championnat. Avec le potentiel qui est aujourd’hui le nôtre, on peut jouer à un très bon niveau cinq ou six matches de suite, mais certainement pas 38.

Deux expulsions directes en deux matches, ça fait quand même beaucoup. Les joueurs sont-ils nerveux?

Je ne crois pas. De notre côté en tout cas, nous ne leur mettons aucune pression superflue. En revanche, nous avons demandé à l’équipe de jouer avec plus d’intensité et d’engagement. J’ai donc plutôt l’impression que ceux qui découvrent la Super League - et ils sont nombreux - ont encore parfois du mal à trouver le bon équilibre. Ils ont envie de montrer qu’ils ont le potentiel pour s’affirmer à l’échelon supérieur, ce qui peut leur jouer des mauvais tours.

Êtes-vous satisfait de la première partie de saison du LS?

Je suis surtout déçu sur le plan comptable. Les points que nous avons ne correspondent pas à ce que l’équipe propose sur le terrain. En revanche, et même si le travail est encore long, la progression que je constate chez nos jeunes joueurs, comme Sanches, Bernede et Roche par exemple, me réjouit beaucoup. Mais avec quelques points de plus, tout le monde serait plus tranquille aujourd’hui.

Le départ soudain de Baldé est, en partie, la justification avancée pour cette entame très moyenne. Que s’est-il passé?

(Il rit) C’est de sa faute, il a trop bien joué et s’est ainsi fait remarquer! Non, la vérité, c’est qu’on a d’abord refusé plusieurs offres avec l’objectif de le conserver une année de plus pour parfaire son développement. Mais tout est allé plus vite que prévu en fin de mercato. Son agent est entré en jeu et lui a fait comprendre que le moment de partir était arrivé. Quand Nice lui a fait part de son intérêt, il n’était plus possible de le retenir. Je peux comprendre tout cela, mais ce que je reproche à Nice, c’est de s’être manifesté si tard. S’il l’avait fait en juillet, nous aurions eu davantage de temps pour nous retourner. J’espère que cela ne se reproduira plus. Peut-être a-t-on aussi été un peu naïf sur ce coup. Et n’oublions pas que c’est aussi un peu grâce à Nice si Baldé est venu au LS en janvier.

Du côté de Nice, on évoque une somme de transfert de 2,5 millions. Peu pour un tel talent, non?

Croyez-moi, nous avons conclu un très bon deal avec Nice. En cas de vente de Baldé pour un autre club, nous aurons un pourcentage intéressant du transfert. S’il maintient les espoirs que chacun place en lui, Baldé sera l’une des meilleures affaires jamais réalisées par le LS. Il faut aussi être conscient que pour réduire le déficit, et donc la contribution d’Ineos, nous avons besoin de l’argent de telles ventes.

Cela fera très bientôt six ans qu’Ineos a racheté le LS avec une équipe qui pointait alors au 5e rang en Super League. L’objectif était alors d’en faire un club européen dans les trois ou quatre ans. On sait ce qui s’est passé depuis. Est-il exagéré de parler d’échec?

Je dois admettre que nous n’avons pas eu beaucoup de succès jusque-là, mais j’ai quand même le sentiment que le club a bien grandi et progressé durant ces années. Depuis dix-huit mois surtout, beaucoup de choses ont été corrigées et réalisées. Mais tout cela prend du temps. Je crois que les gens sont un peu impatients et oublient que ce club n’a plus rien gagné depuis près de vingt-cinq ans, qu’il est aussi passé par une faillite. Lorsque nous l’avons repris, le LS se situait entre la Challenge League et la partie basse de la Super League. Aujourd’hui, j’ai la conviction que nous nous rapprochons de l’objectif fixé en 2017. Il est réaliste de penser que, dans deux ou trois ans, le LS jouera l’Europe! Tout est désormais réuni pour mieux faire.

Pourquoi tout va un peu plus vite à Nice qu’ici?

Je ne pense pas que Nice soit en avance par rapport au LS. Là, ils sont en tête, mais chacun sait que tout peut vite changer. Pour le moment, la première mission du LS est d’assurer son maintien et de développer les jeunes talents dont nous disposons. Si possible ceux de notre académie. C’est pour cette raison que nous avons engagé Matteo Vanetta, qui a un niveau d’exigences très élevé. Voilà, d’ici à quelques années, j’aimerais qu’une dizaine de joueurs de la 1re équipe soient issus de notre centre de formation.

Il y a un an, vous nous disiez qu’un directeur sportif allait rejoindre le LS au printemps suivant. Or il n’est toujours pas là. L’idée a-t-elle été abandonnée?

Pas du tout. Au contraire, nous sommes convaincus qu’un tel apport peut nous permettre de franchir un cap supplémentaire. Sans oublier qu’il serait d’une aide précieuse pour notre coach. Mais il n’est pas simple de dénicher le profil idéal. Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs personnes, mais je ne peux pas vous assurer que nous le choisirons avant le printemps.

Et ce fameux centre d’entraînement? L’idée est-elle abandonnée?

Non, mais elle n’est plus prioritaire. Disons que c’est un projet à moyen terme. Tant que nous jouons sur un terrain synthétique, où la 1re équipe a l’avantage de pouvoir s’entraîner au quotidien, il n’y a pas d’urgence. En revanche, il est clair que l’académie manque de terrains. À ce sujet, nous sommes en discussion avec la Ville. La collaboration est bonne et j’ose espérer qu’une solution sera bientôt trouvée.

Êtes-vous certain qu’Ineos restera encore longtemps à la tête du club?

Non, car cette décision dépend d’une seule personne. Jim Ratcliffe peut en effet décider du jour au lendemain de se désengager, même s’il m’a dit récemment être satisfait de ce qui se fait ici depuis un an et demi. C’est pourquoi il est très important que les sponsors soient encore plus nombreux à soutenir le LS. Et que le public se déplace en plus grand nombre au stade. Il me semble tout aussi indispensable que la Super League réussisse à mieux se vendre. Pour cela, il est primordial de pouvoir jouer dans des stades modernes, avec beaucoup de public. Voir un match dans une Pontaise déserte ou à Yverdon n’est pas la meilleure publicité pour la Super League.

Il y a de quoi bien rigoler avec le coup de la Coupe d'Europe d'ici 2 à 3 ans, mais globalement j'aime beaucoup cette prise de position, assez lucide et sans fausses promesses, et qui en même temps se veut ambitieuse notamment vis-à-vis du développement de l'académie. J'apprécie aussi la reproche faite à Nice sur le cas Baldé

Et la pique à YS et SLO au passage

Dire ce que tout le monde dit, ce n'est pas de la lucidité, c'est juste éviter de raconter n'importe quoi.
Il promet quand même l'Europe dans 2-3 ans...
Pour moi, hormis la pique à Nice et l'éventuel gain sur un futur transfert de Baldé (enfin pour ça faudra qu'il joue), je vois rien de nouveau...

Shogun a écrit:Dire ce que tout le monde dit, ce n'est pas de la lucidité, c'est juste éviter de raconter n'importe quoi.
Il promet quand même l'Europe dans 2-3 ans...
Pour moi, hormis la pique à Nice et l'éventuellement gain sur un futur transfert de Baldé (enfin pour ça faudra qu'il joue), je vois rien de nouveau...

Oui ça ressemble à notre entretien avec les forumeurs.
J'aurais demandé pourquoi ils n'ont pas doublé le poste de Giger du coup

C'est vrai que le bonhomme a l'air rudement bonnard et on a presque envie de le croire !

Et le DS qui ne sera peut-être pas connu avant le printemps. Boschetti qui parlait de 10 jours il y a une semaine

Et on est passé du "Ineos est au LS sur la durée" à "Ineos peut se casser d'un jour à l'autre".

kok9 a écrit:C'est vrai que le bonhomme a l'air rudement bonnard et on a presque envie de le croire !

Il est en effet bonnard et boit volontiers une bière, en cela il est plus proche de David Thompson que de Bob Ratcliffe!
Plus sérieusement; la volonté d'être européen dans les 2-3 ans on nous l'a déjà faite, espérons que l'issue sera plus heureuse cette fois... Il faudrait vraiment clarifier les relations avec Nice, ce qui s'est passé dans le cas Baldé est inadmissible et le LS semble en effet avoir été bien naïf, la présence d'un DS aurait sûrement changé la donne... A cet égard, le portrait qui est fait de la personne recherchée ressemble énormément à celui de Manière mais ne pas le voir arriver avant le printemps prochain serait un sketch. L'ambition d'avoir une dizaine de joueurs issus des juniors en 1ère équipe va être très difficile à réaliser, il faudrait déjà leur permettre de progresser plutôt que de les mettre de côté arbitrairement (cf. Carraco). La pique à l'encontre du SLO et d'YS on pourra se la permettre le jour où le LS sera dominant et remplira régulièrement la Tuilière... Je préfère ce qui est dit du centre d'entraînement; l'été dernier on avait l'impression que le projet était reporté aux Calendes grecques, désormais c'est à "moyen terme", évidemment tout dépend de la définition qu'on en fait...

kok9 a écrit:Et on est passé du "Ineos est au LS sur la durée" à "Ineos peut se casser d'un jour à l'autre".

C est c est exceptionnel quand même ! Et quasi personne pour le relever....

c'est probablement le seul truc vraiment fiable dans l'interview...

Vincent Cavin dans les candidats au poste de DS

https://www.bluewin.ch/de/sport/fussball-schweiz/klaut-lausanne-sport-der-nati-assistent-vincent-cavin-1953358.html

mic a écrit:Vincent Cavin dans les candidats au poste de DS

https://www.bluewin.ch/de/sport/fussball-schweiz/klaut-lausanne-sport-der-nati-assistent-vincent-cavin-1953358.html

Cavin est analyste vidéo de l'équipe nationale depuis 2014 et est également coordinateur sportif depuis 2018. Mais le chapitre de l'association pourrait bientôt être terminé. Comme Blue Sport le sait, Romand est un candidat chaud pour Lausanne-Sport. Le club recherche depuis longtemps un directeur sportif. L'entraîneur Ludovic Magnin assume actuellement ces tâches dans un double rôle.

Le Lausanne-Sport, soutenu par la société britannique Ineos et dirigé par le PDG néerlandais Leen Heemskerk, souhaite enfin pourvoir le poste vacant. La tentation pour Cavin d’accepter n’importe quelle offre ne devrait pas être faible.

En fin de compte, le club a de bonnes chances de jouer un bon rôle dans le football suisse. Le propriétaire Jim Ratcliff est multimilliardaire et, outre Lausanne, il a également acheté Nice. Il est également sur le point de rejoindre Manchester United. Cavin n'a aucune barrière linguistique en raison de ses origines. En tant que joueur, il était déjà sous contrat avec le Lausanne-Sport.

Remo Gaugler est également candidat
Mais Cavin ne devrait pas se sentir trop confiant. Le Vaudois a également contacté Remo Gaugler, comme il l'a confirmé à Sport bleu. "Des conversations ont eu lieu", a déclaré l'homme de 55 ans. Gaugler a beaucoup d’expérience en Super League. Pendant de nombreuses années, il a été entraîneur des jeunes U15 et U18 au FC Bâle et recruteur en chef, entraîneur adjoint et coordinateur sportif au FC Lucerne. Plus récemment, il a travaillé comme responsable des jeunes au FC Bâle.

Georgie a écrit:

kok9 a écrit:Et on est passé du "Ineos est au LS sur la durée" à "Ineos peut se casser d'un jour à l'autre".

C est c est exceptionnel quand même ! Et quasi personne pour le relever....

Il nous l'avait mentionné également lors de la réunion.
C'est pour ça qu'ils essaient de parainiser le club et pas dépenser n'importe comment.

lausarme a écrit:

Georgie a écrit:

kok9 a écrit:Et on est passé du "Ineos est au LS sur la durée" à "Ineos peut se casser d'un jour à l'autre".

C est c est exceptionnel quand même ! Et quasi personne pour le relever....

Il nous l'avait mentionné également lors de la réunion.
C'est pour ça qu'ils essaient de parainiser le club et pas dépenser n'importe comment.

Altruisme très rare dans ce milieu. On a bien de la chance.

kok9 a écrit:c'est probablement le seul truc vraiment fiable dans l'interview...

Ne te réjouis quand même pas trop vite...

Lausanne a fait sa pub sur le terrain
Les Lausannois se sont rachetés en prenant une belle revanche sur Lugano hier à la Tuilière (3-1).

Florian Vaney, Lausanne florian.vaney@lematindimanche.ch

On ne sait pas vraiment ce qu’a pensé Leen Heemskerk de la victoire du Lausanne-Sport hier. Le président du club y a-t-il vu une bonne publicité pour la Super League? Sachant que celui-ci considère que les matches qui se disputent à la Pontaise ou au Stade municipal d’Yverdon n’en sont pas, comme il l’a déclaré vendredi à «24 heures»? S’il s’arrêtait sur le décor général de la Tuilière, le Néerlandais aurait bien de la peine à défendre ses intérêts: 4000 spectateurs aussi bien comptés que frigorifiés, trois jours après un 8e de finale de Coupe qui n’en avait attiré que 3000. Difficile de faire passer ces matches pour le point de convergence de l’intérêt des amateurs de football suisse. Le 23 septembre face à Bâle, Yverdon-Sport faisait d’ailleurs mieux.

Là où le Lausanne-Sport a tous les droits de vendre son succès face à Lugano comme une «bonne publicité», c’est dans ce qu’il a présenté sur le terrain. Comme quoi, une équipe nourrie par le besoin du rachat peut réaliser de grandes choses. «On n’a pas vécu trois jours très agréables entre les deux rencontres Il n’a pas vraiment été question de mots, plutôt d’attitude, de nécessité d’avoir la rage», a lancé Ludovic Magnin. Le club, lui, avait offert le billet d’hier aux supporters présents lors du non-match de mercredi (4-0, Lausanne à dix dès la 5e minute). Ceux qui ont saisi le cadeau ont eu raison de le faire.

Ils auront sans doute su apprécier le pressing, la présence au duel, l’envie de bien faire de la première mi-temps. Et ils auront assurément pris leur pied lors de la réussite offensive de la seconde période. Un coup franc somptueux d’un Samuel Kalu qui devient peu à peu indispensable, un coup de tête «made in» Brighton Labeau, une rupture conclue par Dominik Schwizer pour donner de l’allure au score final (3-1), le tout saupoudré de deux poteaux et d’une latte. Ce LS-là n’est pas deux classes au-dessus de celui du début de saison. Mais il avance trois fois plus vite. De quoi déjà se projeter dans le derby du week-end prochain à Yverdon. En se disant que ça pourrait faire une bonne pub pour le football suisse.

Custodio latéral du LS, un deal arrangeant tout le monde
https://lematin.ch/story/lausanne-sport-le-capitaine-olivier-custodio-a-joue-lateral-436505073431

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/un-but-qui-fait-du-bien-au-ls-brighton-labeau-le-meilleur-moment-possible-id19113170.html

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/olivier-custodio-lateral-droit-ludovic-magnin-dans-la-nuit-parfois-tu-as-des-illuminations-id19112094.html

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/victoire-amplement-meritee-un-tres-bon-lausanne-sport-prend-sa-revanche-sur-lugano-id19111951.html

Intéressant article de fond. 24 de ce jour, Ugo Curty.

<<
Le football suisse ne parvient pas à canaliser les hooligans
Deux multirécidivistes zurichois sont jugés pour émeute, deux ans après une bagarre avec des fans lausannois. Les sanctions généralisées sont sans effet, révèle une étude.

Le pire a peut-être été évité en ce dimanche d'octobre 2021, à la sortie d'un match de football entre le Lausanne-Sport et Grasshopper au stade de la Tuilière. Une cinquantaine de Zurichois, frustrés par la défaite (3-1), ont attaqué leurs homologues vaudois au moment de rentrer vers la gare. L'intervention rapide des forces de sécurité a permis d'éviter un affrontement plus grave, malgré une première pluie de projectiles.

Plus de deux ans après les faits, deux fans de GC sont attendus ce mardi matin au Tribunal d'arrondissement de la capitale vaudoise pour «émeute». Multirécidivistes, les deux prévenus ont fait opposition à une première décision du procureur et risquent la prison ferme. Six autres coprévenus (des deux «camps» de supporters) ont déjà été condamnés par ordonnance pénale.

La répression ne fonctionne pas
Cette bagarre fait écho à d'autres débordements qui émaillent régulièrement les saisons de championnat suisse. En avril, le FC Sion avait par exemple été sanctionné pour le comportement de ses fans à Genève. «Je suis attristé de voir les agissements de ces idiots, il n'y a pas d'autre mot, regrette Claudius Schäfer, directeur général de la ligue suisse (SFL). Certains supporters tentent de détruire ce sport que nous aimons tant. Le foot doit être synonyme de joie, d'émotions et de communion.»

Comment endiguer cette violence? Les images de débordements autour ou dans les stades provoquent une vive émotion et les politiciens réclament régulièrement un renforcement des mesures. En juin, le Grand Conseil vaudois a voté une résolution et demandé au gouvernement de «mettre tout en œuvre pour endiguer le phénomène qui accompagne trop régulièrement les matches de Super League».

Des velléités répressives et sécuritaires qui n'ont pourtant aucun effet. C'est la surprenante conclusion d'une récente recherche de l’Université de Berne. Les scientifiques ont été mandatés par les départements cantonaux de justice et police (CCDJP) afin d'étudier le concordat contre le hooliganisme, déjà renforcé il y a dix ans. En plus d'analyser les données pour les matches en 2015 à 2019, l'équipe de l'UniBE a interrogé près de 100 spécialistes: procureurs, policiers, politiciens ou encore dirigeants des clubs.

Un dialogue fragile à entretenir
«Cette étude a montré que si certaines mesures fonctionnaient, les sanctions généralisées n'ont qu'un effet limité, explique le Dr Alain Brechbühl, chef de projet du Centre de recherche sur la violence lors des événements sportifs. Même en renforçant les mesures avec sévérité, le nombre de débordements ne faiblit pas. La prévention et le dialogue apportent de meilleurs effets et des résultats à long terme.»

C'est l'une des missions les plus périlleuses des dirigeants du football suisse où il n'y a pas que les joueurs qui suent. «C'est parfois difficile de trouver les personnes qualifiées pour faire ce lien avec les supporters, explique Claudius Schäfer, patron de la ligue. Certains clubs sont exemplaires dans cet échange avec les fans, avec des discussions régulières. Mais il suffit d'une vingtaine d'énergumènes, souvent très jeunes, qui dépassent les limites pour s'affirmer, et tous les efforts entrepris sont perdus.»

Une minorité violente qui porte préjudice à des milliers d'amateurs du ballon rond en Suisse. Sur les 11 premières rencontres de la saison, près de 715'000 spectateurs ont garni les tribunes des stades de première division, de Genève à Saint-Gall.

L'exemple français
Les groupes «ultras» souffrent aussi d'un problème d'image et d'un manque de communication vers l'extérieur. En France, le milieu a drastiquement changé de stratégie avec la création de l'Association nationale des supporters. «Historiquement, les ultras avaient tendance à ne pas parler dans les médias, à nourrir des a priori négatifs sur les journalistes, mais cela a bien changé», explique Pierre Barthélemy.

Cet avocat parisien a occupé les plateaux TV de l'Hexagone après les violents débordements en marge du match Marseille-Lyon fin octobre. «Le but est d'apporter un discours clair, en condamnant les débordements tout en refusant la caricature qui est trop souvent faite. Nous appelons ainsi les décideurs politiques à ne pas se faire dicter le bon sens et les actions par la force des images ou la temporalité médiatique.»

Une réalité en Suisse aussi où une meilleure application des mesures déjà en vigueur permettrait d'éviter d'autres débordements. Certains hooligans peuvent par exemple être obligés de se présenter dans un poste de police au moment du match. Cette contrainte, encore marginale dans notre pays, a notamment fait merveille en Angleterre, bastion historique du hooliganisme.

***
Les matches de football coûtent cher à la collectivité

La saison 2023-2024 de football est d'ores et déjà historique pour le canton de Vaud. Jamais trois clubs vaudois n'avaient évolué ensemble dans la meilleure ligue du pays. Lausanne compte même deux représentants avec le LS et le SLO, qui accompagnent donc l'autre néopromu Yverdon. YS mène actuellement ce trio qui est scotché au fond du classement (8e, 9e et 11e sur 12 équipes).

Les récents résultats des Vaudois sont une bonne nouvelle sur le plan sportif, nettement moins en ce qui concerne la sécurité. Cette présence en Super League implique la venue chaque week-end des remuants supporters adverses. «Nous tirons un bilan intermédiaire positif, bien que la situation reste fragile. Dans ce domaine, des tensions peuvent survenir à tout moment, se félicite malgré tout Vassilis Venizelos, le conseiller d’État notamment en charge de la Sécurité. Aucun débordement d’ampleur n'est à signaler depuis le début de la saison.»

Lausanne et Yverdon auront accueilli une petite soixantaine de rencontres à la fin de la saison en mai prochain. Pour chaque partie, le dispositif de sécurité varie entre 30 à plus de 200 policiers en fonction du risque sécuritaire estimé en amont.

Qui paie ce déploiement? En grande partie la population. «On estime le coût sécuritaire pour la collectivité à 1,5, voire 2 millions de francs pour une saison en Super League», analyse le conseiller d’État. Cela représente plus de 25'000 francs en moyenne par match à domicile.

Lors de l'exercice 2022-2023, le Canton avait exonéré les clubs recevants de 90% de la dépense. «Nous discutons d’une participation plus importante des clubs pour répondre à ces nombreux et nouveaux enjeux sécuritaires.»

À Genève, le Servette FC est le seul club présent en Super League. La facture au bout du lac pour chaque rencontre est près de quatre fois plus importante que dans le canton de Vaud. «Les frais sécuritaires pour un match de Super League sont estimés à environ 100'000 francs», nous précise le Département des institutions et du numérique (DIN).

Une somme qui varie en fonction du risque présumé et du nom de l'adversaire. «Nous pouvons ainsi estimer, pour les 18 matches de Super League planifiés pour la saison 2023-2024, un coût sécuritaire total de 1,8 à 2 millions. Dont 25% sont à charge de Servette.»

***
Plus de 1000 supporters fichés en Suisse

L’Office fédéral de la police recense très précisément 1017 supporters fichés en Suisse au mois de juin 2023. Environ trois quarts d'entre eux sont liés au football. «Il n’y a pas de profil type de hooligan, explique Imane Rekkas, porte-parole de Fedpol. Par «hooligans», on entend les supporters qui, bien qu’ils se réclament d'un club, ne s'intéressent que marginalement aux matches et cherchent plutôt à se mesurer aux supporters adverses, que ce soit lors d'un match ou lors d'une rencontre convenue indépendamment.»

À ne pas confondre avec supporter «ultra», soit les fans les plus engagés des tribunes. Souvent habillés de noir, ils animent le kop en lançant des chants ou en organisant des «tifos», les animations visuelles déployées à l'entrée des joueurs. «Certains ultras sont pacifiques et d'autres violents», précise Imane Rekkas.

Sur le millier de supporters recensés, un tiers fait l'objet de mesures actives. Cela peut aller de l'interdiction de stade ou de périmètre à l'obligation de se présenter dans un poste de police au moment du match.

Les matches organisés sans spectateur durant la pandémie ont fait baisser le nombre d'inscrits dans HOOGAN, le système de recensement fédéral. Environ 1600 personnes étaient concernées avant l'arrivée du Covid.
>>

Les ultras sont l'essence même du succès que rencontrent les affluences des clubs, surtout en Alémanie. Interdiction de déplacement, de stade ou billets nominatifs n'auront pour effet qu'une augmentation de la violence en dehors des stades. Il y a un prix à payer pour qu'on ne se retrouve pas avec des ambiances aseptisées comme en Angleterre. Il doit être partagé entre l'Etat et les clubs.

Lessing a écrit:Les ultras sont l'essence même du succès que rencontrent les affluences des clubs, surtout en Alémanie. Interdiction de déplacement, de stade ou billets nominatifs n'auront pour effet qu'une augmentation de la violence en dehors des stades. Il y a un prix à payer pour qu'on ne se retrouve pas avec des ambiances aseptisées comme en Angleterre. Il doit être partagé entre l'Etat et les clubs.

L'article différencie ultras et "hooligans".

Ambiances aseptisées en Angleterre ?! Suis allé à Anfield il y a 3-4 ans, pas trouvé aseptisé du tout ! Mais peut-être que c'était mieux avant, j'ai pas connu.

L'article est plutôt analytique, pose l'hypothèse qu'une interdiction et autres mesures fortes ne sont pas forcément efficaces, et interroge pertinemment sur la question des coûts et de qui paye.

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/apres-le-passage-des-rugbymen-yverdon-va-t-il-sauver-sa-pelouse-a-temps-pour-le-derby-id19122507.html

mic a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/apres-le-passage-des-rugbymen-yverdon-va-t-il-sauver-sa-pelouse-a-temps-pour-le-derby-id19122507.html

Avec la météo de cette fin de semaine, ça promet.