Les articles de presse (commentaires autorisés)

Comme d'habitude on parle plus des autres que de nous dans la presse....

Collet « je veux pas faire ma pleureuse » ça a fait ma journée

C'est pourtant pas le genre de la maison

Bonjour à tous ! en lisant certains messages, je m'aperçois que l'on a tendance sur ce forum à descendre gratuitement certains clubs (SLO, Yverdon, Sion, Xamax et d'autres) au lieu d'encourager vivement notre club le LS. On espère tous une montée en SL mais cela ne sera pas facile. LS est bien parti en 2023, les erreurs comme en 2022 ne seront pas permises. Allez Lausanne

lausarme a écrit:Comme d'habitude on parle plus des autres que de nous dans la presse....

Les journalistes méprisent tellement le LS ça se voit de plus en plus

TKP1 a écrit:Bonjour à tous ! en lisant certains messages, je m'aperçois que l'on a tendance sur ce forum à descendre gratuitement certains clubs (SLO, Yverdon, Sion, Xamax et d'autres) au lieu d'encourager vivement notre club le LS. On espère tous une montée en SL mais cela ne sera pas facile. LS est bien parti en 2023, les erreurs comme en 2022 ne seront pas permises. Allez Lausanne

Oui mais au moins Serviette, on a quand-même le droit, non ?  

OK, je sors.

https://www.lematin.ch/story/ludovic-magnin-on-nest-pas-encore-la-on-voudrait-etre-808375713822

Sacré match hier ! En voici un petit compte-rendu :

https://www.carton-rouge.ch/2023/02/11/neuch-attelle-et-xanax/

Football

Le Lausanne-Sport poursuit sa série victorieuse
Sans briller, les Vaudois ont peiné avant de dominer (3-2) un Ne/Xamax valeureux mais très limité. Avec l’incontournable Labeau, Bernede et Brown ont inscrit leur premier but lausannois.

André BoschettiNeuchâtel

Pour la première fois cette saison, le Lausanne-Sport a réussi, vendredi à Neuchâtel, à aligner une troisième victoire d’affilée. Neuf points conquis depuis le début de cette année qui lui permettent de tenir la cadence infernale d’Yverdon et, peut-être, de se rapprocher un peu plus encore d’un FC Wil qui se déplacera à la Pontaise pour y défier SLO, dimanche après-midi.

Mais alors que celui qui reste le favori à la promotion avait offert à ses supporters - ils étaient près de 300 à la Maladière - deux premiers succès convaincants contre SLO (4-2) puis Aarau (4-1), la performance proposée vendredi soir face à Neuchâtel Xamax s’est révélée bien plus laborieuse, et cela même si, en fin de compte, les Lausannois n’ont rien volé en l’emportant en toute fin de partie à la Maladière sur un énième cadeau adverse.

Plusieurs cadeaux

Alors que les deux équipes se dirigeaient vers un partage des points qui ne satisfaisait personne, une percée de Brown côté gauche était stoppée irrégulièrement par Havenaar. Le coup franc bien botté par Custodio était relâché par Guivarch dans les pieds du même Archie Brown qui déposait le ballon au bon endroit (84e).

Un épilogue un brin heureux pour le LS qui concluait de la meilleure des façons un derby longtemps sans relief et avare en émotions. Le genre de rencontre qu’il n’aurait certainement pas remportée, il y a quelques mois seulement.

Car des cadeaux, les Xamaxiens n’en ont pas fait qu’un seul à leurs adversaires. Après que les Vaudois eurent rétabli la parité grâce à une magnifique reprise de la tête de Labeau (24e), le fébrile Havenaar ratait une relance pourtant très simple en donnant le ballon à Antoine Bernede à quelque 25 mètres de son but. Une offrande dont profitait le Français pour donner une première fois l’avantage aux siens sur une superbe frappe d’une vingtaine de mètres qui terminait son vol dans le petit filet du but de Guivarch (52e).

Mauvaises habitudes

Mais au lieu de chercher à se mettre définitivement à l’abri en marquant un troisième but face à un adversaire en plein doute, le LS reprenait ses mauvaises habitudes de l’automne dernier en se recroquevillant devant Castella. Et même si Xamax possède l’une des plus mauvaises offensives de Challenge League, un coup du sort reste toujours possible. Comme lorsqu’une frappe de Del Toro était déviée en cloche par un défenseur lausannois. Plus prompt que Giger, son ancien coéquipier à la Tuilière, Spielmann parvenait à égaliser d’une tête revancharde (68e).

«C’est vrai que le contenu n’a probablement pas été aussi bon que lors de nos deux premières victoires, constate Ludovic Magnin, mais pour offrir un bon spectacle, il faut être deux. Or le plan de jeu de Xamax était clair: nous attendre très bas pour frapper ensuite en contre. Une attitude que je comprends au vu de son classement. Mais ce que je préfère retenir, c’est que, pour la deuxième fois en trois matches, nous sommes parvenus à retourner un score déficitaire, ce qui ne nous était jamais arrivé jusqu’à Noël. Cela prouve que mes joueurs sont plus sereins et confiants.»

centvingt a écrit:Sacré match hier ! En voici un petit compte-rendu :

https://www.carton-rouge.ch/2023/02/11/neuch-attelle-et-xanax/

L’origine du mot Xamax vient du prénom de l’un des fondateurs du club : Max Abegglen. Du coup, ils ont simplement pris son prénom en verlan pour en faire un palindrome. C’est bien dommage que le mec ne s’appelait pas Yak, ça marchait aussi et c’était vachement plus drôle. En plus, ça les aurait aidé à moins prendre l’eau.

Ahahah excellent!!!

LKK a écrit:Football

Le Lausanne-Sport poursuit sa série victorieuse
Sans briller, les Vaudois ont peiné avant de dominer (3-2) un Ne/Xamax valeureux mais très limité. Avec l’incontournable Labeau, Bernede et Brown ont inscrit leur premier but lausannois.

André BoschettiNeuchâtel

Pour la première fois cette saison, le Lausanne-Sport a réussi, vendredi à Neuchâtel, à aligner une troisième victoire d’affilée. Neuf points conquis depuis le début de cette année qui lui permettent de tenir la cadence infernale d’Yverdon et, peut-être, de se rapprocher un peu plus encore d’un FC Wil qui se déplacera à la Pontaise pour y défier SLO, dimanche après-midi.

Mais alors que celui qui reste le favori à la promotion avait offert à ses supporters - ils étaient près de 300 à la Maladière - deux premiers succès convaincants contre SLO (4-2) puis Aarau (4-1), la performance proposée vendredi soir face à Neuchâtel Xamax s’est révélée bien plus laborieuse, et cela même si, en fin de compte, les Lausannois n’ont rien volé en l’emportant en toute fin de partie à la Maladière sur un énième cadeau adverse.

Plusieurs cadeaux

Alors que les deux équipes se dirigeaient vers un partage des points qui ne satisfaisait personne, une percée de Brown côté gauche était stoppée irrégulièrement par Havenaar. Le coup franc bien botté par Custodio était relâché par Guivarch dans les pieds du même Archie Brown qui déposait le ballon au bon endroit (84e).

Un épilogue un brin heureux pour le LS qui concluait de la meilleure des façons un derby longtemps sans relief et avare en émotions. Le genre de rencontre qu’il n’aurait certainement pas remportée, il y a quelques mois seulement.

Car des cadeaux, les Xamaxiens n’en ont pas fait qu’un seul à leurs adversaires. Après que les Vaudois eurent rétabli la parité grâce à une magnifique reprise de la tête de Labeau (24e), le fébrile Havenaar ratait une relance pourtant très simple en donnant le ballon à Antoine Bernede à quelque 25 mètres de son but. Une offrande dont profitait le Français pour donner une première fois l’avantage aux siens sur une superbe frappe d’une vingtaine de mètres qui terminait son vol dans le petit filet du but de Guivarch (52e).

Mauvaises habitudes

Mais au lieu de chercher à se mettre définitivement à l’abri en marquant un troisième but face à un adversaire en plein doute, le LS reprenait ses mauvaises habitudes de l’automne dernier en se recroquevillant devant Castella. Et même si Xamax possède l’une des plus mauvaises offensives de Challenge League, un coup du sort reste toujours possible. Comme lorsqu’une frappe de Del Toro était déviée en cloche par un défenseur lausannois. Plus prompt que Giger, son ancien coéquipier à la Tuilière, Spielmann parvenait à égaliser d’une tête revancharde (68e).

«C’est vrai que le contenu n’a probablement pas été aussi bon que lors de nos deux premières victoires, constate Ludovic Magnin, mais pour offrir un bon spectacle, il faut être deux. Or le plan de jeu de Xamax était clair: nous attendre très bas pour frapper ensuite en contre. Une attitude que je comprends au vu de son classement. Mais ce que je préfère retenir, c’est que, pour la deuxième fois en trois matches, nous sommes parvenus à retourner un score déficitaire, ce qui ne nous était jamais arrivé jusqu’à Noël. Cela prouve que mes joueurs sont plus sereins et confiants.»

Article sévère.
J'ai trouvé qu'il se dégageait une grosse assurance dans l'équipe, avec de belles phases de jeu, même si bien sûr tout n'était pas parfait.
L'ossature de l'équipe, si on arrive à conserver Labeau, a le potentiel de la SL. A voir si Husic monte le niveau et récupère sa place dans la charnière centrale.

Le Lausanne-Sport s’est mué en machine à marquer
Football

Depuis la reprise, les Vaudois ont inscrit onze buts en trois matches. La conséquence d’un changement de système et d’animation.

L’attaque la plus prolifique du moment en Challenge League reçoit la plus mauvaise défense. Présenté ainsi, le Lausanne-Sport - Bellinzone de dimanche (16h30) appelle un festival de buts. Si le football se plaît à déjouer les pronostics les plus évidents, le constat n’en reste pas moins: depuis la reprise, les Vaudois se sont transformés en machine à marquer. Face à Stade-Lausanne-Ouchy (4-2), Aarau (4-1) et Xamax (3-2), ils ont fait trembler les filets à onze reprises. Autant que lors des dix matches précédents.

Cette orgie offensive est avant tout la conséquence d’une approche différente. «Je ne connaissais pas la Challenge League avant cette saison et je me suis rendu compte que pour y réussir, il faut gagner le bras de fer en attaque avec l’adversaire, relève Ludovic Magnin. Normalement, les meilleures équipes sont celles qui ont les défenses les plus hermétiques. Pas dans ce championnat. On a dû s’adapter à cette réalité et se tourner vers un jeu plus incisif.»

Nouveaux automatismes

Corollaire de la réflexion, l’entraîneur lausannois a changé de système. Exit le 3-5-2, place au 4-2-3-1 depuis un déplacement à Vaduz avant la trêve (0-1). Cet ajustement a rebattu les cartes. «Quand tu bouges les joueurs de position, l’animation évolue. On a créé de nouveaux automatismes, les gars se sentent mieux dans cette configuration», observe Magnin. Les résultats le confirment, avec trois victoires consécutives, ainsi que les compositions. L’ancien défenseur reconduit le même onze depuis la reprise, excepté au poste de meneur où Gianluca Gaudino a profité de la suspension d’Alvyn Sanches, expulsé contre SLO le 29 janvier.

Les modifications apportées ont également abouti à une meilleure répartition du danger. Outre Brighton Labeau, toujours aussi efficace (trois réalisations sur les trois dernières sorties), Toichi Suzuki, Dominik Schwizer, Gianluca Gaudino, Olivier Custodio et Antoine Bernede ont trouvé la faille. Le LS apparaît moins dépendant de son attaquant martiniquais. «Pendant la trêve, j’ai constaté que les équipes devant nous possédaient toutes plusieurs buteurs réguliers. Chez nous, il n’y avait que Brighton. Il fallait y remédier», pointe Ludovic Magnin.

«Trop de buts évitables»

Ce dernier, malgré les progrès affichés par sa formation, regrette toutefois la perméabilité de son arrière-garde: «On a encore une grande marge de progression là-dessus. On est bien organisés mais on encaisse trop de buts évitables, qu’on offre.» Les Vaudois ont beau présenter la meilleure défense de Challenge League, ils n’ont conservé leurs cages inviolées que quatre fois en 21 journées. Trop peu aux yeux de l’ancien défenseur. Qui réclame, par ailleurs, plus d’efficacité sur coups de pied arrêtés: «On ne marque pas assez sur ces phases. C’est regrettable parce que ces buts-là font la différence en fin de saison.»

Pour la réception de Bellinzone, Magnin peut compter sur Sanches, qui a purgé sa suspension. Arrivé de Feyenoord il y a deux semaines, l’ailier sénégalais Aliou Baldé devrait connaître ses débuts sous le maillot lausannois. Quant à Stjepan Kukuruzovic, resté sur le banc la semaine dernière à Xamax, il pourrait effectuer son retour à la compétition, près de huit mois après sa grave blessure au genou. Autre écarté des terrains de longue date, Simone Grippo a repris l’entraînement collectif, mais il est trop juste en vue de dimanche.

Brice Cheneval

1-1 contre Bellinzone
Le LS conquérant n’a pas le droit de s’oublier défensivement
Lausanne aurait dû battre Bellinzone pour un 4e succès de suite. Mais ses négligences collectives l’obligent à concéder le 1-1.

Valentin Schnorhk

Publié aujourd’hui à 21h10

Dimanche, la paire axiale composée d’Anel Husic (photo) et de Berkay Dabanli a mis en exergue ses difficultés à couvrir de grands espaces.

Il ne fait guère de doute que le football n’a pas pour vocation d’être juste. Il l’est parfois, et il convient alors de l’apprécier tout autant que lorsqu’il s’amuse avec sa propre logique. Le Lausanne-Sport, contraint de concéder le nul 1-1 contre Bellinzone dimanche, doit ainsi relever l’épreuve de l’acceptation.

Ce qu’il doit accepter? Le fait qu’il aurait bien mérité de l’emporter contre les Tessinois à la Tuilière, quand bien même il a subi ce but de Sergio Cortelezzi dans le dernier quart d’heure. Cela suggère aussi d’accepter qu’on peut ne pas gagner un match, même quand Brighton Labeau marque pour la 15e fois de la saison, et même quand on touche à trois reprises un montant (une barre de Dabanli, des poteaux de Sanches et de Baldé). En ce sens, jamais la victoire n’aurait dû échapper à Lausanne dimanche.


Mais à quatre jours d’aller défier le leader Wil, le plus grand défi auquel doivent désormais se confronter les Lausannois, c’est de se faire à l’idée qu’ils sont les seuls responsables de la perte de ces deux points. Parce que défensivement, ils n’ont pas fait tout juste contre Bellinzone, bien que l’appréciation vaille essentiellement pour la dernière demi-heure de jeu. Et dimanche soir, il était devenu bon de leur rappeler qu’ils ont encaissé au moins un but pour la septième fois consécutive, et c’est sans doute ce qui leur a coûté une quatrième victoire en quatre matches en 2023.

Espaces mal gérés

Ludovic Magnin est le mieux placé pour poser le diagnostic défensif qui s’impose: «En ce moment, nous gérons très mal les longs ballons adverses, nous avons un vrai problème à contrôler la profondeur, analyse-t-il. Quand, sur des ballons de 50 mètres, l’attaquant se trouve en bonne position, c’est qu’il y a un problème.»

«Quand, sur des ballons de 50 mètres, l’attaquant se trouve en bonne position, c’est qu’il y a un problème.»

Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Déjà observée lors du succès 3-2 face à Neuchâtel Xamax la semaine dernière, cette faiblesse n’a pourtant pas été particulièrement criante durant une bonne heure de jeu. Que s’est-il donc passé pour que, tout à coup, Bellinzone paraisse de plus en plus menaçant, au point que, quelques minutes avant son but, Cortelezzi avait trouvé le moyen de manquer le cadre dans un face-à-face avec Castella? Il faut peut-être y voir une gestion du ballon un peu moins efficace: «Dès que nous avons eu moins de maîtrise, que nous avons commencé à porter un peu trop le ballon, on s’est mis en difficulté», identifie Olivier Custodio.

L’analyse se tient. Elle se complète sans doute par un autre élément: l’activité à la perte de balle. On peut toujours blâmer les défenseurs mais, si le travail n’est pas effectué plus haut sur le terrain, cela est de nature à exposer l’ensemble de l’équipe. Et pour tout dire, Lausanne a été souvent efficace dans l’intensité qu’il a été capable d’imposer dès lors que son adversaire récupérait la balle: les hommes de Magnin ont très souvent empêché Bellinzone de partir en contre-attaque. Jusqu’à ce que cette énergie baisse, donc.

Magnin vise ses centraux

Là, la paire axiale composée d’Anel Husic et de Berkay Dabanli a mis en exergue ses difficultés à couvrir de grands espaces. «Nous n’avons pas joué assez haut, estime Magnin. Si nos défenseurs centraux n’osent pas gagner des mètres quand on décide de presser, cela laisse des espaces à l’adversaire. Et c’est de leur faute.» Même si, sur l’action précédant le corner de l’égalisation, l’activité au deuxième ballon des milieux lausannois est tout autant à blâmer, sachant que Trésor Samba a pu être lancé très facilement dans le dos d’Archie Brown.


Preuve qu’il ne suffit pas de grand-chose pour gâcher un travail qui semblait bien fait. De l’exigence, sans doute. «De la concentration», mentionne Magnin. De la justesse dans le dernier geste, aussi. Parce qu’il ne faut pas oublier que Lausanne a le plus souvent été protagoniste dimanche, comme il l’a pas mal montré en 2023. Et tout cela impose de ne pas être jeté et oublié, vu le déplacement capital qui attend le Lausanne-Sport vendredi. À Wil, le meilleur moyen de l’emporter sera surtout de réaliser une prestation complète. C’est du moins ce que supposerait la logique.

https://www.20min.ch/fr/story/un-premier-accroc-en-2023-pour-lausanne-334767641393

Qui peux le partager? merci;-)
https://www.24heures.ch/le-ls-conquerant-na-pas-le-droit-de-soublier-defensivement-485231474206

Le LS conquérant n’a pas le droit de s’oublier défensivementLausanne aurait dû battre Bellinzone pour un 4e succès de suite. Mais ses négligences collectives l’obligent à concéder le 1-1.

Valentin Schnorhk

Publié: 19.02.2023, 21h10

Dimanche, la paire axiale composée d’Anel Husic (photo) et de Berkay Dabanli a mis en exergue ses difficultés à couvrir de grands espaces.

FRESHFOCUS/PASCAL MULLER

Il ne fait guère de doute que le football n’a pas pour vocation d’être juste. Il l’est parfois, et il convient alors de l’apprécier tout autant que lorsqu’il s’amuse avec sa propre logique. Le Lausanne-Sport, contraint de concéder le nul 1-1 contre Bellinzone dimanche, doit ainsi relever l’épreuve de l’acceptation.

SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ

Ce qu’il doit accepter? Le fait qu’il aurait bien mérité de l’emporter contre les Tessinois à la Tuilière, quand bien même il a subi ce but de Sergio Cortelezzi dans le dernier quart d’heure. Cela suggère aussi d’accepter qu’on peut ne pas gagner un match, même quand Brighton Labeau marque pour la 15e fois de la saison, et même quand on touche à trois reprises un montant (une barre de Dabanli, des poteaux de Sanches et de Baldé). En ce sens, jamais la victoire n’aurait dû échapper à Lausanne dimanche.

Mais à quatre jours d’aller défier le leader Wil, le plus grand défi auquel doivent désormais se confronter les Lausannois, c’est de se faire à l’idée qu’ils sont les seuls responsables de la perte de ces deux points. Parce que défensivement, ils n’ont pas fait tout juste contre Bellinzone, bien que l’appréciation vaille essentiellement pour la dernière demi-heure de jeu. Et dimanche soir, il était devenu bon de leur rappeler qu’ils ont encaissé au moins un but pour la septième fois consécutive, et c’est sans doute ce qui leur a coûté une quatrième victoire en quatre matches en 2023.

Espaces mal gérés

Ludovic Magnin est le mieux placé pour poser le diagnostic défensif qui s’impose: «En ce moment, nous gérons très mal les longs ballons adverses, nous avons un vrai problème à contrôler la profondeur, analyse-t-il. Quand, sur des ballons de 50 mètres, l’attaquant se trouve en bonne position, c’est qu’il y a un problème.»

«Quand, sur des ballons de 50 mètres, l’attaquant se trouve en bonne position, c’est qu’il y a un problème.»

Ludovic Magnin, entraîneur du LS

Déjà observée lors du succès 3-2 face à Neuchâtel Xamax la semaine dernière, cette faiblesse n’a pourtant pas été particulièrement criante durant une bonne heure de jeu. Que s’est-il donc passé pour que, tout à coup, Bellinzone paraisse de plus en plus menaçant, au point que, quelques minutes avant son but, Cortelezzi avait trouvé le moyen de manquer le cadre dans un face-à-face avec Castella? Il faut peut-être y voir une gestion du ballon un peu moins efficace: «Dès que nous avons eu moins de maîtrise, que nous avons commencé à porter un peu trop le ballon, on s’est mis en difficulté», identifie Olivier Custodio.

SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ

L’analyse se tient. Elle se complète sans doute par un autre élément: l’activité à la perte de balle. On peut toujours blâmer les défenseurs mais, si le travail n’est pas effectué plus haut sur le terrain, cela est de nature à exposer l’ensemble de l’équipe. Et pour tout dire, Lausanne a été souvent efficace dans l’intensité qu’il a été capable d’imposer dès lors que son adversaire récupérait la balle: les hommes de Magnin ont très souvent empêché Bellinzone de partir en contre-attaque. Jusqu’à ce que cette énergie baisse, donc.

Magnin vise ses centraux

Là, la paire axiale composée d’Anel Husic et de Berkay Dabanli a mis en exergue ses difficultés à couvrir de grands espaces. «Nous n’avons pas joué assez haut, estime Magnin. Si nos défenseurs centraux n’osent pas gagner des mètres quand on décide de presser, cela laisse des espaces à l’adversaire. Et c’est de leur faute.» Même si, sur l’action précédant le corner de l’égalisation, l’activité au deuxième ballon des milieux lausannois est tout autant à blâmer, sachant que Trésor Samba a pu être lancé très facilement dans le dos d’Archie Brown.

Preuve qu’il ne suffit pas de grand-chose pour gâcher un travail qui semblait bien fait. De l’exigence, sans doute. «De la concentration», mentionne Magnin. De la justesse dans le dernier geste, aussi. Parce qu’il ne faut pas oublier que Lausanne a le plus souvent été protagoniste dimanche, comme il l’a pas mal montré en 2023. Et tout cela impose de ne pas être jeté et oublié, vu le déplacement capital qui attend le Lausanne-Sport vendredi. À Wil, le meilleur moyen de l’emporter sera surtout de réaliser une prestation complète. C’est du moins ce que supposerait la logique.

Football - Challenge League

Lukembila, le Vaudois qui peut faire pleurer Lausanne
L’ancien attaquant du LS s’est imposé comme le meilleur buteur du FC Wil. Cet hiver, il a décliné la proposition d’effectuer le chemin dans l’autre sens. Il s’en explique avant un duel capital.

Nicolas Jacquier

Dans sa carrière naissante, Josias Lukembila (23 ans) a toujours été associé au Lausanne-Sport. C’est dans ce club, celui de la ville où il est né, qu’il a effectué sa formation et qu’il devait signer son premier contrat de footballeur. Et c’est naturellement sous les couleurs de ce même LS, après le déménagement de celui-ci de la Pontaise à la Tuilière, qu’il a fait ses premières apparitions en Super League, marquant même un but contre Bâle en février 2021.

Sauf que Lukembila joue désormais au FC Wil et qu’il en est rapidement devenu le meilleur buteur au moment d’accueillir ce vendredi soir un LS dont l’embellie constatée depuis la reprise a subi un coup de frein inattendu contre Bellinzone. Wil propulsé étonnant leader du championnat, voilà qui ne manque pas de piment. Comment la situation est-elle vécue de l’intérieur? «Cette première place est la nôtre et on entend bien la défendre en accentuant notre avance sur Lausanne. Notre ambition, c’est de monter. On sent qu’il y a quelque chose à faire», confie Lukembila, également auréolé du titre de meilleur passeur de Challenge League avec déjà huit passes décisives réussies cette saison.

Comme le visiteur du jour et Yverdon, Wil a engrangé 10 points depuis la reprise - seul le SLO, avec une unité, a calé. Ce qui fait sa force? «Sans doute notre état d’esprit, on forme un vrai groupe. Je sais que l’on a souvent tendance à répéter cela, mais dans notre cas, c’est la réalité. Dans ce coin du pays, on est fortement influencé par l’Allemagne. Notre mentalité s’en ressent, on ne lâche jamais rien.»

Plus le même joueur

À la Lidl Arena, l’ex-attaquant du LS fait équipe avec le vétéran brésilien Silvio (38 ans), également passé par Lausanne en son temps. «J’étais ramasseur de balle à la Pontaise quand lui y jouait, notamment lors de la campagne de 2010 en Europa League.»

Notre interlocuteur le reconnaît, il est plus épanoui qu’il ne l’était au bord du Léman. «Je ne suis plus le même joueur. Signe de la confiance qui m’habite, j’ose davantage.» Qu’est-ce qui a changé pour le voir ainsi prendre une nouvelle dimension jusqu’à «exploser»? «Le contexte n’est pas du tout le même qu’à Lausanne, où la pression peut vite devenir difficile à supporter. Wil reste un petit club. Sans doute suis-je aussi davantage focalisé sur mon job. Le fait d’être sorti de ma zone de confort m’a fait grandir. Dès mon arrivée, j’ai senti qu’on me faisait confiance et qu’on allait m’offrir du temps de jeu pour me permettre de m’acclimater. À Lausanne, je n’ai pas eu ce temps-là, il fallait que cela marche tout de suite.» En 55 matches sous le maillot saint-gallois, Lukembila a déjà inscrit 18 buts et offert 14 assists.

Pas l’intention de partir

Sa réussite est telle que son ancien club a souhaité le rapatrier durant la pause hivernale, ce qui aurait aussi été une manière d’affaiblir l’un de ses principaux concurrents. Mais Josias a décliné la proposition lausannoise d’effectuer le chemin dans l’autre sens. «Je me sens bien et je sais ce que j’ai, on me fait confiance (ndlr: l’été dernier, il avait d’ailleurs prolongé son contrat jusqu’en juin 2025). Je n’avais pas l’intention de partir. Mon objectif, c’est de monter avec Wil.» Ce vendredi, Lausanne retrouvera un autre de ses anciens éléments en la personne de Stéphane Cueni, qui fait l’objet d’un prêt.

S’il fallait désigner un favori, lequel serait-il? «Sans doute l’est-on par le fait d’évoluer à domicile, sur une pelouse qui nous convient. On y a presque fait le plein cette saison (ndlr: avec 29 points sur 33 possibles). D’un autre côté, Lausanne est resté pour moi une équipe de Super League.»

Qu’on le veuille ou non, quand bien même il restera encore 39 points en jeu, ce Wil-LS s’annonce capital. La formation de Ludovic Magnin, qui a déjà abandonné 20 unités sur la route, doit y améliorer un bilan à l’extérieur toujours déficitaire. Couronnées de succès, ses deux premières sorties de 2023 (face au SLO et à Neuchâtel) ont montré le chemin à suivre. «On a fait en sorte de corriger nos vieux démons, se réjouit le coach de la Tuilière. Mais Wil est une équipe qui continue de marcher sur l’eau. Ses joueurs ont un truc en plus qui les transcende. Si on ne livre pas un gros match, on risque de rentrer bredouille.»

Lukembila sait, lui, qu’il a l’occasion de faire pleurer Lausanne. «Si je peux marquer contre eux, se marre-t-il, je ne vais pas me gêner.»

L’avant-match
Wil-Lausanne, vendredi à 20 h 15

Effectif Aucun blessé ni suspendu, Lausanne, qui prendra la route ce matin, se présentera au complet. Grippo pourrait retrouver sa place en défense.

Record? Avec 107 buts inscrits en 315 matches, Silvio a l’occasion d’égaler sinon battre le record de buts en Challenge League, détenu par Igor Tadic avec 108 réussites.

À la faute Lausanne est l’équipe dont les joueurs commettent le plus de fautes (314) en Challenge League. Sur le podium de l’engagement, suivent deux autres romands: SLO (312) et Xamax (307).

Ludovic Magnin: «Je sais très bien l’importance du rendez-vous. On aura pourtant la même approche que face à n’importe quel autre adversaire. Il faudra bien gérer nos moments difficiles et éviter les fautes dans les 30 derniers mètres, tant Wil est passé maître dans l’art d’exploiter les balles arrêtées.» NJA

Qui peux partager l article? merci beaucoup
https://www.24heures.ch/le-ls-et-le-lhc-cherchent-a-grandir-ensemble-101359696769

Ébauche d’une collaboration
Le LS et le LHC cherchent à grandir ensemble
Les deux plus grands clubs sportifs vaudois proposent une offre commune pour leurs deux rendez-vous très importants du week-end. Une collaboration qu’ils souhaitent développer.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 09h59

Chris Wolf (CEO du LHC) et Vincent Steinmann (vice-président du LS) souhaitent développer les relations entre les deux clubs lausannois.

ODILE MEYLAN
Le week-end s’annonce chaud pour le Lausanne Hockey Club et le Lausanne-Sport. Bouillant même pour les pensionnaires de la Vaudoise aréna qui ne joueront rien moins que leur qualification – un objectif inespéré il y a quelques semaines seulement – pour les préplay-off, samedi contre Zoug (19 h 45). Le lendemain (16 h 30), le duel contre Vaduz ne sera certes pas crucial pour les footballeurs de la Tuilière, mais une cinquième victoire en six sorties depuis la reprise, en janvier, leur garantirait d’occuper à nouveau, et pour la première fois depuis cinq mois, l’un des deux fauteuils réservés aux futurs promus.


Déjà intéressante au départ, l’offre proposée par les deux plus grands clubs sportifs du canton d’un billet à 30 fr. valable pour ces deux rencontres devient donc très séduisante pour les amateurs d’émotions sportives. Une forte attractivité que les initiateurs du projet n’imaginaient certainement pas au moment de choisir une date. Et encore moins lors de leurs premiers contacts qui remontent à l’automne dernier déjà.

Alain Joseph: «Le fantasme de chaque président»


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«Cette belle idée est venue de notre ticketing manager, raconte Chris Wolf, CEO du LHC. Lequel, après avoir vu son initiative validée, a pris contact avec son homologue de la Tuilière. De notre côté, nous avons vite estimé très intéressant et constructif de penser une stratégie commune pour deux grands clubs ambitieux qui sont certes différents sur certains points mais qui se rejoignent sur beaucoup d’autres. Cette union ne peut être que positive à mes yeux.»

Une volonté commune
Une vision que partagent le LS et Vincent Steinmann. «Je dois dire que dès son arrivée à la Tuilière, l’été dernier, notre nouveau président, Leen Heemskerk, s’était étonné de l’absence de rapports entre nos deux clubs, raconte le vice-président lausannois. Il nous avait d’ailleurs demandé de faire en sorte que cela change peu à peu. D’emblée, les discussions avec le LHC nous ont d’ailleurs montré qu’une collaboration avait toute sa raison d’être. Maintenant, ce qui est certain, c’est qu’elle ne va pas se résumer à cette première et simple proposition de billet jumelé pour ce week-end. Au sein des deux clubs il y a une vraie volonté de l’approfondir même si, aujourd’hui, nous n’avons pas encore prévu d’autres opérations ou façons de collaborer. Mais d’un côté comme de l’autre, les idées ne manqueront pas.»

«Notre rapprochement est d’abord une affaire de personnes. Nous sommes deux vrais Lausannois, passionnés de sport, et nous nous connaissons depuis des années. Une proximité que nos prédécesseurs n’avaient probablement pas et qui facilite beaucoup les choses.»

Chris Wolf, CEO du LHC
Au vu de l’enthousiasme qui accompagne ces premiers contacts, on peut se demander pourquoi il a fallu attendre des décennies pour que les deux clubs les plus populaires du canton cessent de s’ignorer ou, pire, de se regarder en chiens de faïence. «C’est une bonne question, sourit Chris Wolf. Mais Lausanne n’est pas un cas à part. Tant à Genève, à Berne qu’à Zurich, une vraie collaboration entre le hockey et le foot n’existe pas non plus à ma connaissance. Notre rapprochement est d’abord une affaire de personnes. Vincent et moi sommes deux vrais Lausannois, passionnés de sport, et nous nous connaissons depuis des années. Une proximité que nos prédécesseurs n’avaient probablement pas et qui facilite beaucoup les choses.»

«Le moment est peut-être arrivé de montrer, contrairement à ce qui se dit depuis des décennies dans le canton, que le LS et le LHC peuvent briller en même temps sur la scène nationale.»

Vincent Steinmann, vice-président du LS
Les tentatives pour nouer des liens entre le LS et le LHC n’ont pourtant pas manqué depuis un demi-siècle. À la fin des années 70 déjà, un passeport permettait aux supporters d’assister aux matches des deux clubs. Une initiative de courte durée qui s’est répétée quelques fois au cours des décennies suivantes, sans toutefois réussir à s’inscrire dans la durée. «Je me souviens que la Ville en avait proposé un juste avant le Covid, rappelle Vincent Steinmann. Une bonne idée que la pandémie a rendue vaine.»

Messages positifs
Reste à savoir quels avantages les deux dirigeants espèrent en tirer pour leur club respectif. Là encore, l’inconnue prédomine mais Vincent Steinmann et Chris Wolf envisagent déjà la possibilité de diminuer certains coûts et d’augmenter la fréquentation du public. «Sans avoir fait une sérieuse étude à ce niveau, assure le vice-président du LS, je pense qu’un quart environ de nos supporters le sont aussi du LHC. Un chiffre que nous souhaitons voir progresser. Comme la fréquentation des jeunes en leur proposant par exemple des billets à des tarifs très réduits. Cela dit, suite à cette initiative, nous avons reçu énormément de messages positifs de fans des deux camps. Lausanne a la chance d’avoir deux beaux clubs, détenus par des propriétaires solides, dotés de magnifiques infrastructures et qui ont tout pour bien faire. Le moment est peut-être arrivé de montrer, contrairement à ce qui se dit depuis des décennies dans le canton, que le LS et le LHC peuvent briller en même temps sur la scène nationale.»

Football - L’avant-match
Lausanne - Vaduz, dimanche 16h30

Effectif Magnin devra composer sans Nanizayamo ni Suzuki, l’un et l’autre suspendus.

Nouveau coach Vaduz se présentera à la Tuilière avec Martin Stocklasa, 43 ans, assis sur le banc des visiteurs. L’ancien défenseur du club (et sélectionneur du Liechtenstein) est déjà le cinquième technicien à tenter sa chance cette saison après Alessandro Mangiarratti, Alexander Kern, Jürgen Seeberger et Jan Mayer.

Statistiques Brighton Labeau a inscrit un but lors des six derniers matches du LS. Meilleur buteur de Challenge League avec 16 réussites en 22 matches, l’international martiniquais a déjà égalé, nous apprend la SFL, son record établi sur l’ensemble de la saison dernière avec le SLO (en 33 parties). NJR

Alain Joseph, ancien président et propriétaire du LS

Alain Joseph: «Le fantasme de chaque président»
Dirigeant, puis président et propriétaire du LS durant plus de dix ans, Alain Joseph se réjouit d’un rapprochement qui, à ses yeux, ne peut être que bénéfique pour les deux locomotives du sport lausannois. «Voir les deux grands clubs du canton travailler en bonne harmonie a longtemps été le fantasme de presque chaque président du LS et du LHC, souligne-t-il. Maintenant, je pense qu’au niveau du marketing et du merchandising par exemple, cette union des forces peut vite donner d’excellents résultats. Pour le reste, il faudra voir avec le temps. Mais personnellement, cette initiative me réjouit énormément.»

Un rapprochement qui hantait donc l’esprit d’Alain Joseph entre 2007 et 2017 mais sans jamais déboucher sur quoi que ce soit de concret. «Une telle collaboration est d’abord une affaire de personnes, rappelle-t-il. Je me souviens qu’en 2014 je crois, alors que nos deux clubs occupaient - de façon très éphémère il est vrai - la 2e place du classement au sein de nos élites respectives, «24 heures» avait organisé une rencontre entre Patrick De Preux et moi-même. Mais le courant n’avait malheureusement pas passé du tout entre nous.»

Le fait que les deux clubs soient en mains de deux solides et puissants propriétaires est un autre argument déterminant. «Il y a quelques années seulement, détaille Alain Joseph, il existait une vive concurrence entre nous pour séduire les supporters et le tissu économique local car l’importance du budget de nos clubs en dépendait énormément. Je me souviens que lorsque le LHC avait été promu en 2013, je m’étais dit qu’il nous faudrait cravacher bien davantage encore pour continuer de grandir. Aujourd’hui, même s’il reste important, cet apport d’argent n’est plus aussi vital. Et je suis persuadé que le succès de l’un peut, contrairement à ce qu’il se disait à l’époque, tirer l’autre vers le haut. Ce rapprochement ne peut être que positif pour les deux clubs.» ABO

Challenge League
Peu inspiré, le LS n’a jamais trouvé la faille
Face à la défense renforcée du FC Vaduz, il a manqué un peu de tout aux Lausannois pour s’imposer ce dimanche et dépasser Yverdon au classement.

André Boschetti
Publié aujourd’hui à 20h32

À l’image du jeune Sénégalais Aliou Baldé, le Lausanne-Sport n’a pas su trouver le moyen de contourner la solide et musclée défense du FC Vaduz, dimanche à la Tuilière.

KEYSTONE
Ce week-end aurait dû être une belle fête pour le sport lausannois avec cette sympathique ébauche de collaboration entre les deux plus grands clubs sportifs du canton. Il s’en est finalement fallu de peu qu’il se transforme en total fiasco pour le Lausanne HC et le Lausanne-Sport.


Moins de vingt-quatre heures après la nette défaite – synonyme de fin de saison prématurée – concédée par les hockeyeurs samedi, les footballeurs de la Tuilière n’ont guère fait mieux le lendemain. Alors qu’ils avaient la possibilité d’enfin à nouveau occuper l’un des deux fauteuils réservés aux futurs promus en cas de victoire face au FC Vaduz, avant-dernier du classement, les protégés de Ludovic Magnin n’ont pu faire mieux qu’un triste 0-0.

Face à un mur défensif

Ce deuxième nul consécutif à domicile contre un adversaire de bas de tableau, après les deux points égarés il y a quinze jours face à Bellinzone, confirme toutes les difficultés rencontrées par le LS lorsqu’il se retrouve contraint d’affronter des adversaires dont le seul et unique objectif est de ne pas encaisser de but.

«On s’attendait bien sûr à voir une équipe très défensive face à nous, ce qui n’est jamais simple, soupire Brighton Labeau. Et même si l’on n’a pas tout fait juste, on s’est quand même ménagé quelques bonnes occasions, sans toutefois réussir à les concrétiser. Parfois à cause d’un petit manque de réussite, ou de chance, comme lorsque, par exemple, l’une de mes frappes a heurté le poteau adverse (58e). Mais le LS a au moins pris un point même s’il est un peu frustrant de ne pas avoir profité du nul entre Yverdon et Wil pour reprendre la deuxième place. Ce n’est que partie remise.»

«Le championnat est encore long et ce que je préfère retenir, c’est que cette année nous n’avons pas encore perdu et que l’on a quand même inscrit quatorze buts en six matches depuis janvier.»

Brighton Labeau, attaquant du LS
Pour voir le verre à moitié plein, il n’est en effet pas impossible d’imaginer qu’en automne dernier, ce même duel aurait peut-être fini par se transformer en défaite pour le LS. Un scénario qui aurait pu être facilité par l’incroyable fébrilité du duo Dabanli-Husic en défense. Le grand nombre d’imprécisions, d’erreurs de jugement et de relances hasardeuses des deux défenseurs centraux aurait en effet pu avoir des conséquences plus douloureuses si Vaduz avait su mieux profiter de quelques situations favorables.

Dix petites minutes pour Turkes

Après une première mi-temps poussive qui a coûté deux grosses frayeurs (1re et 44e) aux Vaudois pour autant de belles opportunités de prendre les devants (Baldé, 12e, et Labeau, 35e), les pensionnaires de la Tuilière ont eu le mérite de sensiblement hausser le rythme et de mettre plus souvent Büchel en danger après la pause. Un contexte qui semblait idéal pour relancer Aldin Turkes. Malheureusement pour lui, le longiligne attaquant n’a eu qu’une dizaine de minutes à disposition pour faire la différence. Trop peu.

«Je crois que nous pouvons bien jouer ensemble, assure Labeau. Même si nous n’avons pas su en profiter dimanche, sa présence dans l’axe m’offre davantage d’espaces car je peux tourner autour de lui. Mais pour cela, il aurait probablement fallu un peu plus d’animation sur les côtés en fin de match.»

Moins compliqué à l’extérieur?

Après ces quatre points consécutifs égarés à domicile, on en vient à se demander si ce LS, presque infaillible au premier tour à la Tuilière, n’est pas désormais plus à l’aise à l’extérieur. «Je ne sais pas, sourit le meilleur buteur de Challenge League. Mais ce qui est vrai, c’est que nos adversaires se livrent un peu plus lorsqu’ils jouent chez eux. Ce qui n’est souvent pas le cas quand ils viennent ici. Cela dit, le championnat est encore long. Ce que je préfère retenir, c’est que cette année nous n’avons pas encore perdu et que l’on a quand même inscrit quatorze buts en six matches depuis janvier.»

Article publié sur lematin.ch aujourd’hui à 15:32, sur le probable nouvel entraîneur du FC Sion: https://www.lematin.ch/story/lancien-assistant-de-zidane-nouveau-coach-du-fc-sion-361120235485
Article publié sur lematin.ch aujourd’hui à 14:51 sur le fisco Ballotelli au FC Sion: https://www.lematin.ch/story/humeur-balotelli-a-sion-une-commedia-dellarte-qui-ne-fait-plus-rire-788449811634
Article publié sur lematin.ch aujourd’hui à 11:55 sur le futur entraîneur du fc Sion (interview de CC): https://www.lematin.ch/story/christian-constantin-lidee-dun-regard-neuf-me-titille-973540010800

Soit 3 articles en 4 heures (sans compter celui d’hier soir, à 23:15…). Qui dit mieux?

Ils en profitent à donf tant que c'est possible!

fatpig a écrit:Article publié sur lematin.ch aujourd’hui à 15:32, sur le probable nouvel entraîneur du FC Sion: https://www.lematin.ch/story/lancien-assistant-de-zidane-nouveau-coach-du-fc-sion-361120235485
Article publié sur lematin.ch aujourd’hui à 14:51 sur le fisco Ballotelli au FC Sion: https://www.lematin.ch/story/humeur-balotelli-a-sion-une-commedia-dellarte-qui-ne-fait-plus-rire-788449811634
Article publié sur lematin.ch aujourd’hui à 11:55 sur le futur entraîneur du fc Sion (interview de CC): https://www.lematin.ch/story/christian-constantin-lidee-dun-regard-neuf-me-titille-973540010800

Soit 3 articles en 4 heures (sans compter celui d’hier soir, à 23:15…). Qui dit mieux?

#Fcsion #parler_de_nous_a_tout_prix #_ouin_ouin #_raison_dexister

En 2018 CC a décidé de boycotter Le Nouvelliste, Jacquier a alors saisi sa chance de réaliser son rêve, devenir le porte-parole et le lêche-bottes de CC. Il a juste oublié que le FC Sion en-dehors de la vallée du Rhône n’intéresse personne.