Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Alors que la famille Glazer a ouvert la porte à une vente des Red Devils, Jim Ratcliffe serait prêt à acquérir le club de son cœur. La presse anglaise évoque une transaction à 5 milliards de livres.
Article du matin. Son équipe de coeur ce n'était pas nous?
Trêve de plaisanterie il me semblait avoir lu que c'était Chelsea son club de coeur non?
Article du matin. Son équipe de coeur ce n'était pas nous?
Trêve de plaisanterie il me semblait avoir lu que c'était Chelsea son club de coeur non?
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Mouais, en tout cas c'est sûr que LS est sa plus grande préoccupation.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football, Challenge League
«Au Lausanne-Sport, le problème est dans la tête, nulle part ailleurs»
Alors que son équipe va conclure cette première phase face à Aarau dimanche, le coach Ludovic Magnin partage la déception du public. Tout en restant confiant.
André Boschetti
À la veille du dernier match de l’année, le LS est à six points des deux coleaders. Aviez-vous imaginé une telle situation l’été passé?
Je suis bien conscient qu’aujourd’hui les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du public ni des nôtres. Cela dit, je savais que ce championnat allait être difficile, mais il ne faut pas non plus oublier qu’il est encore très long. Notre bon départ, sur le plan comptable, nous a peut-être donné la fausse illusion que tout allait être un peu plus simple que prévu. Or nous savons maintenant que tout est, et sera, plus compliqué encore.
Comprenez-vous la colère des supporters à Vaduz dimanche dernier?
Oui, bien sûr. Ces supporters, qui ont traversé le pays pour nous encourager, méritaient qu’on leur parle et qu’on leur explique la situation. J’ai ensuite dit à mes joueurs qu’au cours de ma carrière, j’avais moi aussi connu de très nombreuses périodes difficiles, certaines bien pires encore que celle que nous traversons en ce moment. Mais ce dont je suis certain, c’est qu’elles sont très utiles pour forger les caractères et les personnalités. Ceux qui parviennent à se relever en sortent grandis. (Il marque une courte pause.) À cet égard, avec mon staff, nous avons d’ailleurs aussi pu tirer quelques enseignements intéressants pour la suite sur chacun des joueurs, ces dernières semaines. Nous savons sur lesquels nous pourrons vraiment compter ce printemps.
Les supporters ont de la peine à accepter de se retrouver derrière SLO et Yverdon
Nous aussi, croyez-moi! Il me semble important de souligner l’excellent boulot que font ces deux clubs qui ont, eux, le grand avantage de jouer libérés. On verra ce printemps si, comme Wil d’ailleurs, ils sont toujours capables d’évoluer avec la même sérénité car, au fil des matches, la pression va immanquablement commencer à peser sur eux aussi. Et s’ils y parviennent, on ne pourra que les féliciter.
D’accord, mais comment expliquez-vous que votre équipe passe d’une moyenne supérieure à deux points par match au 1er tour à un point seulement au 2e?
Pour être sincère, je m’attendais plutôt au parcours inverse. J’ai mon idée sur les raisons de ce net fléchissement et il m’appartient de trouver les bonnes solutions pour y remédier durant la trêve.
Pouvez-vous détailler ces raisons?
D’abord, le groupe est très jeune - je ne m’en plains pas puisque c’est une volonté partagée - et manque donc de vécu et de maturité pour gérer la pression de devoir monter à tout prix. Dans cet ordre d’idées, et sans compter celle de Turkes qui était prévisible, les absences des deux leaders qu’auraient dû être Grippo et Kukuruzovic ont, sur la longueur, été lourdes à supporter. Et avec mon staff, nous avons certainement aussi un peu sous-estimé l’impact mental de cette pression sur les joueurs. Nous avons aussi payé au prix fort les nombreuses absences simultanées du début du second tour. Lorsqu’on se retrouve à quatorze ou quinze à l’entraînement, il devient compliqué de stimuler une saine et indispensable concurrence.
Qu’allez-vous faire pour y remédier?
Durant ma carrière de joueur, je n’avais jamais eu de bonnes expériences avec les coaches mentaux ou les psychologues. Mais mon passage à Altach m’a fait changer d’avis. Le gros travail qu’avait effectué, en Autriche, une telle personne avec des joueurs autrement plus marqués que ne le sont les miens aujourd’hui avait certainement contribué à notre maintien un peu miraculeux. Un tel apport pourrait être un plus important pour nous aussi. Car je suis convaincu qu’au LS, le problème est dans la tête, nulle part ailleurs. Pour preuve, les retours GPS effectués lors des matches montrent que la forme est très bonne.
Avez-vous déjà trouvé la bonne personne?
Pas encore. L’idéal aurait été de recourir aux services du coach mental qui nous avait accompagnés à Altach, mais il ne parle pas le français. Or le dialogue avec les joueurs est bien entendu primordial. Mais nous avons quelques pistes intéressantes.
Avec 24 buts, dont six seulement au 2e tour, le LS possède l’une des moins bonnes offensives de Challenge League. Ne regrettez-vous pas d’avoir renoncé à engager un attaquant en août?
Il y a effectivement un gros souci à ce niveau. Lorsque Brighton [Labeau] ne marque pas, comme à Vaduz dimanche, personne n’est encore capable de prendre le relais. Il nous manque quelqu’un en phase offensive, et croyez bien que si nous avions trouvé la perle rare à un prix décent l’été dernier, nous l’aurions engagée. Mais il est exclu de faire des folies pour un joueur moyen. Le même problème risque d’ailleurs bien de se reposer cet hiver, même si nous sommes déterminés à renforcer notre secteur offensif, entre autres. Raison pour laquelle nous devons aussi essayer de trouver d’autres solutions.
Le passage à une défense à quatre est-il un premier pas?
Oui. J’y pensais depuis longtemps mais, dans un premier temps, il m’avait semblé plus important de stabiliser la défense en ne changeant pas l’organisation de la saison passée. (Il sourit.) Et puis, c’est la première fois que je vois une équipe qui possède la meilleure défense ne pas être en tête de son championnat, ou au moins sur le podium. En fait, j’ai un peu dû précipiter ce changement après l’affreuse première mi-temps contre Bellinzone. Il m’a semblé qu’il fallait sortir mes joueurs d’une routine néfaste.
Pour inverser cette spirale, le LS ne devrait-il pas surtout plus souvent proposer un jeu plus offensif et ambitieux, comme face à Yverdon à la Tuilière?
Oui, mais pour que cela soit efficace, l’équipe doit être très compacte. Avec une défense capable de jouer plus haut, de prendre quelques risques. Je crois que nous le faisons à la Tuilière, mais pas encore assez à l’extérieur. C’était notre volonté à Vaduz, notamment. Mais, en raison des absences, nous l’avons tenté avec des défenseurs qui n’avaient pas l’habitude de jouer ensemble et il y a eu quelques hésitations compréhensibles à ce niveau en première mi-temps. Notre ambition est de toujours chercher les meilleures solutions pour progresser.
Sans directeur sportif et avec un président qui semble rarement présent, ne vous sentez-vous pas un peu seul aux commandes?
C’est une fausse impression. Leen Heemskerk est un président extraordinaire, beaucoup plus présent que ce que les gens imaginent. Même s’il n’est pas un spécialiste du foot, il connaît le monde du sport et sent très bien les choses. Nous nous voyons plusieurs fois par semaine et, si j’en ai besoin, il est toujours là. Non, je comprends l’inquiétude des supporters, mais il faut qu’ils sachent que l’on va tout faire pour trouver les bonnes solutions et ainsi permettre au LS de monter en mai prochain. Nous y parviendrons, j’en suis persuadé.
La victoire est impérative ce dimanche contre Aarau
Ce dimanche à la Tuilière, le Lausanne-Sport mettra un terme à une première partie de championnat très en deçà des expectatives. «C’est un dernier match que nous devrons gagner, assure Ludovic Magnin. Ensuite seulement, on regardera le classement et le retard que nous aurons sur les équipes qui nous précèdent.»
Comme, vingt-quatre heures plus tôt, le FC Wil et SLO, les deux coleaders, se seront mesurés à la Lidl Arena, les Lausannois savent que trois nouveaux points contre Aarau leur permettront de réduire leur retard à quatre, voire trois points seulement, sur cette deuxième place qui garantira la promotion directe en Super League en mai. «Notre chance dans un championnat aussi serré, continue le coach challensois, c’est que notre mauvais deuxième tour (huit points en autant de rencontres) et notre série de quatre matches sans victoire ne nous pénalisent finalement pas trop au classement. Mais ce duel face à Aarau doit aussi nous servir de bon point de départ pour l’année prochaine.» Ce dernier écueil, le LS devra le franchir sans les absents habituels que sont Castella et Kukuruzovic, mais aussi sans Dabanli et surtout Sanches (suspendus). L’occasion, peut-être, pour Ludo Magnin de tester un système en 4-3-3 qui pourrait devenir la norme pour partiellement pallier un manque flagrant d’efficacité.ABO
«Au Lausanne-Sport, le problème est dans la tête, nulle part ailleurs»
Alors que son équipe va conclure cette première phase face à Aarau dimanche, le coach Ludovic Magnin partage la déception du public. Tout en restant confiant.
André Boschetti
À la veille du dernier match de l’année, le LS est à six points des deux coleaders. Aviez-vous imaginé une telle situation l’été passé?
Je suis bien conscient qu’aujourd’hui les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du public ni des nôtres. Cela dit, je savais que ce championnat allait être difficile, mais il ne faut pas non plus oublier qu’il est encore très long. Notre bon départ, sur le plan comptable, nous a peut-être donné la fausse illusion que tout allait être un peu plus simple que prévu. Or nous savons maintenant que tout est, et sera, plus compliqué encore.
Comprenez-vous la colère des supporters à Vaduz dimanche dernier?
Oui, bien sûr. Ces supporters, qui ont traversé le pays pour nous encourager, méritaient qu’on leur parle et qu’on leur explique la situation. J’ai ensuite dit à mes joueurs qu’au cours de ma carrière, j’avais moi aussi connu de très nombreuses périodes difficiles, certaines bien pires encore que celle que nous traversons en ce moment. Mais ce dont je suis certain, c’est qu’elles sont très utiles pour forger les caractères et les personnalités. Ceux qui parviennent à se relever en sortent grandis. (Il marque une courte pause.) À cet égard, avec mon staff, nous avons d’ailleurs aussi pu tirer quelques enseignements intéressants pour la suite sur chacun des joueurs, ces dernières semaines. Nous savons sur lesquels nous pourrons vraiment compter ce printemps.
Les supporters ont de la peine à accepter de se retrouver derrière SLO et Yverdon
Nous aussi, croyez-moi! Il me semble important de souligner l’excellent boulot que font ces deux clubs qui ont, eux, le grand avantage de jouer libérés. On verra ce printemps si, comme Wil d’ailleurs, ils sont toujours capables d’évoluer avec la même sérénité car, au fil des matches, la pression va immanquablement commencer à peser sur eux aussi. Et s’ils y parviennent, on ne pourra que les féliciter.
D’accord, mais comment expliquez-vous que votre équipe passe d’une moyenne supérieure à deux points par match au 1er tour à un point seulement au 2e?
Pour être sincère, je m’attendais plutôt au parcours inverse. J’ai mon idée sur les raisons de ce net fléchissement et il m’appartient de trouver les bonnes solutions pour y remédier durant la trêve.
Pouvez-vous détailler ces raisons?
D’abord, le groupe est très jeune - je ne m’en plains pas puisque c’est une volonté partagée - et manque donc de vécu et de maturité pour gérer la pression de devoir monter à tout prix. Dans cet ordre d’idées, et sans compter celle de Turkes qui était prévisible, les absences des deux leaders qu’auraient dû être Grippo et Kukuruzovic ont, sur la longueur, été lourdes à supporter. Et avec mon staff, nous avons certainement aussi un peu sous-estimé l’impact mental de cette pression sur les joueurs. Nous avons aussi payé au prix fort les nombreuses absences simultanées du début du second tour. Lorsqu’on se retrouve à quatorze ou quinze à l’entraînement, il devient compliqué de stimuler une saine et indispensable concurrence.
Qu’allez-vous faire pour y remédier?
Durant ma carrière de joueur, je n’avais jamais eu de bonnes expériences avec les coaches mentaux ou les psychologues. Mais mon passage à Altach m’a fait changer d’avis. Le gros travail qu’avait effectué, en Autriche, une telle personne avec des joueurs autrement plus marqués que ne le sont les miens aujourd’hui avait certainement contribué à notre maintien un peu miraculeux. Un tel apport pourrait être un plus important pour nous aussi. Car je suis convaincu qu’au LS, le problème est dans la tête, nulle part ailleurs. Pour preuve, les retours GPS effectués lors des matches montrent que la forme est très bonne.
Avez-vous déjà trouvé la bonne personne?
Pas encore. L’idéal aurait été de recourir aux services du coach mental qui nous avait accompagnés à Altach, mais il ne parle pas le français. Or le dialogue avec les joueurs est bien entendu primordial. Mais nous avons quelques pistes intéressantes.
Avec 24 buts, dont six seulement au 2e tour, le LS possède l’une des moins bonnes offensives de Challenge League. Ne regrettez-vous pas d’avoir renoncé à engager un attaquant en août?
Il y a effectivement un gros souci à ce niveau. Lorsque Brighton [Labeau] ne marque pas, comme à Vaduz dimanche, personne n’est encore capable de prendre le relais. Il nous manque quelqu’un en phase offensive, et croyez bien que si nous avions trouvé la perle rare à un prix décent l’été dernier, nous l’aurions engagée. Mais il est exclu de faire des folies pour un joueur moyen. Le même problème risque d’ailleurs bien de se reposer cet hiver, même si nous sommes déterminés à renforcer notre secteur offensif, entre autres. Raison pour laquelle nous devons aussi essayer de trouver d’autres solutions.
Le passage à une défense à quatre est-il un premier pas?
Oui. J’y pensais depuis longtemps mais, dans un premier temps, il m’avait semblé plus important de stabiliser la défense en ne changeant pas l’organisation de la saison passée. (Il sourit.) Et puis, c’est la première fois que je vois une équipe qui possède la meilleure défense ne pas être en tête de son championnat, ou au moins sur le podium. En fait, j’ai un peu dû précipiter ce changement après l’affreuse première mi-temps contre Bellinzone. Il m’a semblé qu’il fallait sortir mes joueurs d’une routine néfaste.
Pour inverser cette spirale, le LS ne devrait-il pas surtout plus souvent proposer un jeu plus offensif et ambitieux, comme face à Yverdon à la Tuilière?
Oui, mais pour que cela soit efficace, l’équipe doit être très compacte. Avec une défense capable de jouer plus haut, de prendre quelques risques. Je crois que nous le faisons à la Tuilière, mais pas encore assez à l’extérieur. C’était notre volonté à Vaduz, notamment. Mais, en raison des absences, nous l’avons tenté avec des défenseurs qui n’avaient pas l’habitude de jouer ensemble et il y a eu quelques hésitations compréhensibles à ce niveau en première mi-temps. Notre ambition est de toujours chercher les meilleures solutions pour progresser.
Sans directeur sportif et avec un président qui semble rarement présent, ne vous sentez-vous pas un peu seul aux commandes?
C’est une fausse impression. Leen Heemskerk est un président extraordinaire, beaucoup plus présent que ce que les gens imaginent. Même s’il n’est pas un spécialiste du foot, il connaît le monde du sport et sent très bien les choses. Nous nous voyons plusieurs fois par semaine et, si j’en ai besoin, il est toujours là. Non, je comprends l’inquiétude des supporters, mais il faut qu’ils sachent que l’on va tout faire pour trouver les bonnes solutions et ainsi permettre au LS de monter en mai prochain. Nous y parviendrons, j’en suis persuadé.
La victoire est impérative ce dimanche contre Aarau
Ce dimanche à la Tuilière, le Lausanne-Sport mettra un terme à une première partie de championnat très en deçà des expectatives. «C’est un dernier match que nous devrons gagner, assure Ludovic Magnin. Ensuite seulement, on regardera le classement et le retard que nous aurons sur les équipes qui nous précèdent.»
Comme, vingt-quatre heures plus tôt, le FC Wil et SLO, les deux coleaders, se seront mesurés à la Lidl Arena, les Lausannois savent que trois nouveaux points contre Aarau leur permettront de réduire leur retard à quatre, voire trois points seulement, sur cette deuxième place qui garantira la promotion directe en Super League en mai. «Notre chance dans un championnat aussi serré, continue le coach challensois, c’est que notre mauvais deuxième tour (huit points en autant de rencontres) et notre série de quatre matches sans victoire ne nous pénalisent finalement pas trop au classement. Mais ce duel face à Aarau doit aussi nous servir de bon point de départ pour l’année prochaine.» Ce dernier écueil, le LS devra le franchir sans les absents habituels que sont Castella et Kukuruzovic, mais aussi sans Dabanli et surtout Sanches (suspendus). L’occasion, peut-être, pour Ludo Magnin de tester un système en 4-3-3 qui pourrait devenir la norme pour partiellement pallier un manque flagrant d’efficacité.ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un peu inquiétant ce que nous dit Magnin dans cette interview. Il ne semble pas y avoir de grosses pistes pour le mercato à part un coach mental.
El Lutin- Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Auriez-vous la gentillesse de poster le dernier article du 24h? Merci beaucoup.
NPLS- Date d'inscription : 04/09/2020
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Aarau gâche un peu plus la trêve hivernale du LS
Les Vaudois ont galvaudé un double avantage face à un adversaire pourtant longtemps dominé et inoffensif. Ils comptent six points de retard sur les coleaders de Challenge League.
André Boschetti
Ludovic Magnin ne doit pas être le plus malheureux des dix coaches de Challenge League que cette très décevante première partie de saison lausannoise soit enfin terminée.
Football
Le LS termine l’année sur une nouvelle fausse note
Alors que tous les signaux étaient au vert, que son équipe menait tranquillement 2-0 contre un FC Aarau archidominé et inoffensif, l’improbable s’est une nouvelle fois produit, dimanche à la Tuilière.
«Je ne sais plus combien de points on a égaré cet automne entre la 85e et la 95e minute, soupirait l’entraîneur vaudois. Douze peut-être. Tout le contraire de Wil par exemple qui en a, lui, glané autant durant ces dernières minutes. Non, plus que ces impondérables qui peuvent arriver, aujourd’hui (dimanche), ma frustration vient d’abord de ne pas avoir réussi à nous mettre plus clairement à l’abri lors de notre excellente première mi-temps. Puis d’avoir subitement reculé après la pause, puis douté après la réduction du score argovienne. Des éléments qui confirment le problème mental dont souffre cette équipe.»
Si le LS a égaré deux nouveaux précieux points, c’est aussi parce qu’il a connu deux impardonnables oublis défensifs dont le réaliste et inspiré Nikola Gjorgjev a pleinement su profiter. Dommage, car avant cela, les Lausannois avaient offert la prestation convaincante qu’espéraient les nombreux et bruyants «Loz Boys» présents à l’occasion de leur dixième anniversaire.
Enfin animés par une courageuse volonté de prendre le jeu à leur compte et de s’en aller presser haut des Argoviens en souffrance dès les premières minutes, les pensionnaires de la Tuilière auraient mérité de conclure leurs quarante-cinq minutes initiales avec déjà l’assurance des trois points. Mais si Gaudino (14e) et l’inévitable Labeau (31e) trouvaient l’ouverture, Suzuki, Gaudino et Cie avaient le tort de ne pas asséner le coup de grâce à un adversaire en perdition. Comme l’arbitre qui ignorait un penalty pourtant évident sur Brown (8e).
«Personnellement, je prends ce nul comme une défaite.»
Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Des événements contraires qui ne justifient en rien la baisse de régime lausannoise après la pause et, surtout, ce quasi-abandon de toute velléité offensive après le premier but argovien. «Personnellement, je prends ce nul comme une défaite, résume Ludovic Magnin. Pour espérer refaire nos six points de retard sur les deux premiers au printemps, il faudra que l’on parvienne enfin à jouer avec constance durant nonante minutes.»
Contre Bâle samedi
D’ici là, pas mal de choses vont probablement changer à la Tuilière. À commencer par l’arrivée d’un coach mental, puis par quelques mouvements au sein d’un groupe qui a montré d’inquiétantes limites – pas seulement mentales – tout au long des cinq derniers mois.
En attendant les premières annonces, le LS n’est pas encore en vacances. Après une dernière semaine d’entraînements légers, il disputera, samedi prochain, un ultime match amical contre le FC Bâle, à la Tuilière (14 h 30). Un rendez-vous qui risque bien d’être le dernier pour certains Lausannois.
Les Vaudois ont galvaudé un double avantage face à un adversaire pourtant longtemps dominé et inoffensif. Ils comptent six points de retard sur les coleaders de Challenge League.
André Boschetti
Ludovic Magnin ne doit pas être le plus malheureux des dix coaches de Challenge League que cette très décevante première partie de saison lausannoise soit enfin terminée.
Football
Le LS termine l’année sur une nouvelle fausse note
Alors que tous les signaux étaient au vert, que son équipe menait tranquillement 2-0 contre un FC Aarau archidominé et inoffensif, l’improbable s’est une nouvelle fois produit, dimanche à la Tuilière.
«Je ne sais plus combien de points on a égaré cet automne entre la 85e et la 95e minute, soupirait l’entraîneur vaudois. Douze peut-être. Tout le contraire de Wil par exemple qui en a, lui, glané autant durant ces dernières minutes. Non, plus que ces impondérables qui peuvent arriver, aujourd’hui (dimanche), ma frustration vient d’abord de ne pas avoir réussi à nous mettre plus clairement à l’abri lors de notre excellente première mi-temps. Puis d’avoir subitement reculé après la pause, puis douté après la réduction du score argovienne. Des éléments qui confirment le problème mental dont souffre cette équipe.»
Si le LS a égaré deux nouveaux précieux points, c’est aussi parce qu’il a connu deux impardonnables oublis défensifs dont le réaliste et inspiré Nikola Gjorgjev a pleinement su profiter. Dommage, car avant cela, les Lausannois avaient offert la prestation convaincante qu’espéraient les nombreux et bruyants «Loz Boys» présents à l’occasion de leur dixième anniversaire.
Enfin animés par une courageuse volonté de prendre le jeu à leur compte et de s’en aller presser haut des Argoviens en souffrance dès les premières minutes, les pensionnaires de la Tuilière auraient mérité de conclure leurs quarante-cinq minutes initiales avec déjà l’assurance des trois points. Mais si Gaudino (14e) et l’inévitable Labeau (31e) trouvaient l’ouverture, Suzuki, Gaudino et Cie avaient le tort de ne pas asséner le coup de grâce à un adversaire en perdition. Comme l’arbitre qui ignorait un penalty pourtant évident sur Brown (8e).
«Personnellement, je prends ce nul comme une défaite.»
Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Des événements contraires qui ne justifient en rien la baisse de régime lausannoise après la pause et, surtout, ce quasi-abandon de toute velléité offensive après le premier but argovien. «Personnellement, je prends ce nul comme une défaite, résume Ludovic Magnin. Pour espérer refaire nos six points de retard sur les deux premiers au printemps, il faudra que l’on parvienne enfin à jouer avec constance durant nonante minutes.»
Contre Bâle samedi
D’ici là, pas mal de choses vont probablement changer à la Tuilière. À commencer par l’arrivée d’un coach mental, puis par quelques mouvements au sein d’un groupe qui a montré d’inquiétantes limites – pas seulement mentales – tout au long des cinq derniers mois.
En attendant les premières annonces, le LS n’est pas encore en vacances. Après une dernière semaine d’entraînements légers, il disputera, samedi prochain, un ultime match amical contre le FC Bâle, à la Tuilière (14 h 30). Un rendez-vous qui risque bien d’être le dernier pour certains Lausannois.
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Lausanne-Sport, ce favori qui n’en finit pas de décevoir
https://lematin.ch/story/lausanne-sport-ce-favori-qui-nen-finit-pas-de-decevoir-273978629600
https://lematin.ch/story/lausanne-sport-ce-favori-qui-nen-finit-pas-de-decevoir-273978629600
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Une semaine en Tunisie
Les Lausannois seront en congé dès le coup de sifflet final du match amical qu’ils disputeront encore ce samedi 3 décembre contre le FC Bâle à la Tuilière (14 h 30). Après plus de trois semaines de vacances, Custodio et compagnie se retrouveront ensuite le 28 décembre avec, au programme, trois jours consacrés à l’habituelle batterie de tests physiques et médicaux. Quant à la préparation sur le terrain, elle commencera le lundi 2 janvier à la Tuilière. Un premier match amical est prévu le vendredi 6 janvier déjà contre Bourg-Péronnas (National/3e niveau français). Trois jours plus tard, le LS mettra le cap sur la Tunisie où Ludovic Magnin pourra travailler dans d’excellentes conditions jusqu’au 15 janvier. Une rencontre contre le Club africain est agendée au 14. Avant la reprise de la compétition, le dimanche 29 contre SLO à la Pontaise, le LS affrontera encore Thoune le 21 janvier.
Un mot encore pour évoquer les difficultés de Team Vaud M21. Reléguée en 2e ligue inter en mai dernier, la relève lausannoise peine, elle aussi, à dominer son sujet puisque, à mi-parcours, elle ne pointe qu’au 3e rang, à quatre longueurs du leader, Courtételle. Du côté de la Tuilière, le retour immédiat des M21 en 1re ligue est pourtant érigé en vraie priorité.ABO
Football - Première phase décevante
Le LS a deux mois pour trouver le bon chemin
À mi-parcours, le club de la Tuilière compte déjà six points de retard sur les deux coleaders. Pour éviter un nouveau fiasco, il doit faire tout juste cet hiver.
André Boschetti
Le Lausanne-Sport a épuisé tous ses droits à l’erreur et bien entamé la patience de son public. Très décevant quatrième de Challenge League à mi-parcours, celui qui se profilait, en été, comme le grandissime favori compte déjà six longueurs de retard sur les deux premières places qui offrent une promotion directe en Super League. Et quatre sur celle du barragiste. Alors qu’il reste encore 54 points en jeu, rien n’est bien sûr encore compromis. Mais pour espérer que cet exercice ne ressemble pas à la triste saison 2018-2019 - où le premier LS version Giorgio Contini avait fini par échouer au poteau dans un contexte similaire - il est désormais condamné à tout faire juste. Dès cet hiver.
Les championnats ne se gagnent certainement pas lors des mercatos - surtout en hiver où tout est plus compliqué - mais leur réussite est souvent compromise si les mouvements opérés ne sont pas les bons. Au LS, on le sait mieux que personne. Sans passer en revue toutes les périodes de transferts de l’ère Ineos, la relégation du printemps dernier a, en grande partie, été la conséquence d’un mercato hivernal catastrophique.
Il reste quatre licences
Pour diminuer le risque d’erreurs, ajouter les compétences d’un directeur sportif de qualité à celles de Ludovic Magnin semble la combinaison idéale. Une hypothèse qui n’est, a priori, pas (encore) d’actualité du côté de la Tuilière. «Suivant où le LS en sera au printemps, nous confiait Magnin en octobre, la question pourra alors être abordée. Pour l’instant, je préfère travailler avec mon président. Tout est ainsi plus simple et rapide qu’au FC Zurich, par exemple, où je perdais beaucoup de temps et d’énergie à essayer de faire passer mes idées auprès de mon directeur sportif. Souvent en vain d’ailleurs.»
Pas dramatique si Ludovic Magnin tire les leçons d’un mercato estival loin d’être à la hauteur des ambitions affichées. D’autant plus qu’il a maintenant l’avantage de parfaitement connaître la dure réalité de la Challenge League et d’avoir eu le temps de cibler les lacunes de son groupe.
Pour apporter ces indispensables corrections, le LS aura, pour ne pas dépasser les 21 licences autorisées au maximum par la SFL, le droit de recruter trois joueurs suisses - ou formés en Suisse - de plus de 21 ans et un étranger, cet hiver. Il pourrait même bénéficier d’une seconde place pour un mercenaire s’il se sépare de l’un des huit qu’il a déjà sous contrat. Ce qui, sur le plan sportif, ne devrait pas poser problème, Brighton Labeau étant le seul à avoir montré qu’il mérite le statut d’incontournable.
Apporter du soutien au prolifique attaquant français est la première mission de Ludovic Magnin, car ni Coyle, ni Koyalipou, ni Spielmann n’ont su démontrer qu’ils sont à même d’apporter la contribution offensive souhaitée, tant en termes de buts que de passes décisives. Quant à Aldin Turkes, il a - de son propre aveu - encore beaucoup de chemin à effectuer avant de retrouver ses meilleures sensations.
Renforcer un entrejeu peu équilibré est le deuxième chantier de l’hiver. Le retour de Stjepan Kukuruzovic - il lui faudra probablement du temps pour revenir à son meilleur niveau après six mois d’absence - ne comblera pas le déficit physique dont souffre le LS dans ce secteur névralgique. L’apport d’un joueur capable de régler ce problème, tout en y ajoutant cette intensité qui a tant fait défaut cet automne, semble, elle aussi, indispensable pour franchir un palier et ainsi espérer atteindre l’objectif fixé.
Pas de folies financières
On pourrait aussi ajouter un défenseur à la liste mais, avec le retour à temps plein de Simone Grippo, le LS a de quoi confirmer qu’il possède bien la défense la moins perméable de Challenge League. Et comme, de l’aveu de Ludo Magnin, Ineos n’est pas prêt à faire de folies cet hiver, il vaudrait mieux investir l’argent à disposition sur deux vrais renforts plutôt que, comme trop souvent par le passé, d’aligner les recrues médiocres.
Des renforts qu’il serait plus que souhaitable de voir débarquer à la Tuilière dès la reprise, début janvier. Afin qu’ils puissent participer à toute la préparation pour être prêts à apporter leur contribution dès un premier rendez-vous face au SLO, le 29 janvier, qui vaudra déjà très cher. Tant au niveau comptable que psychologique.
Quant au jeu, longtemps trop minimaliste et prudent, surtout loin de la Tuilière, il a heureusement connu un progrès sensible grâce au passage à une défense à quatre qui cherche à évoluer plus haut dans le terrain. Sans toutefois en être encore récompensé par les résultats, mais nul doute qu’il le sera, l’an prochain, dans un contexte que l’on ose espérer plus serein.
Les Lausannois seront en congé dès le coup de sifflet final du match amical qu’ils disputeront encore ce samedi 3 décembre contre le FC Bâle à la Tuilière (14 h 30). Après plus de trois semaines de vacances, Custodio et compagnie se retrouveront ensuite le 28 décembre avec, au programme, trois jours consacrés à l’habituelle batterie de tests physiques et médicaux. Quant à la préparation sur le terrain, elle commencera le lundi 2 janvier à la Tuilière. Un premier match amical est prévu le vendredi 6 janvier déjà contre Bourg-Péronnas (National/3e niveau français). Trois jours plus tard, le LS mettra le cap sur la Tunisie où Ludovic Magnin pourra travailler dans d’excellentes conditions jusqu’au 15 janvier. Une rencontre contre le Club africain est agendée au 14. Avant la reprise de la compétition, le dimanche 29 contre SLO à la Pontaise, le LS affrontera encore Thoune le 21 janvier.
Un mot encore pour évoquer les difficultés de Team Vaud M21. Reléguée en 2e ligue inter en mai dernier, la relève lausannoise peine, elle aussi, à dominer son sujet puisque, à mi-parcours, elle ne pointe qu’au 3e rang, à quatre longueurs du leader, Courtételle. Du côté de la Tuilière, le retour immédiat des M21 en 1re ligue est pourtant érigé en vraie priorité.ABO
Football - Première phase décevante
Le LS a deux mois pour trouver le bon chemin
À mi-parcours, le club de la Tuilière compte déjà six points de retard sur les deux coleaders. Pour éviter un nouveau fiasco, il doit faire tout juste cet hiver.
André Boschetti
Le Lausanne-Sport a épuisé tous ses droits à l’erreur et bien entamé la patience de son public. Très décevant quatrième de Challenge League à mi-parcours, celui qui se profilait, en été, comme le grandissime favori compte déjà six longueurs de retard sur les deux premières places qui offrent une promotion directe en Super League. Et quatre sur celle du barragiste. Alors qu’il reste encore 54 points en jeu, rien n’est bien sûr encore compromis. Mais pour espérer que cet exercice ne ressemble pas à la triste saison 2018-2019 - où le premier LS version Giorgio Contini avait fini par échouer au poteau dans un contexte similaire - il est désormais condamné à tout faire juste. Dès cet hiver.
Les championnats ne se gagnent certainement pas lors des mercatos - surtout en hiver où tout est plus compliqué - mais leur réussite est souvent compromise si les mouvements opérés ne sont pas les bons. Au LS, on le sait mieux que personne. Sans passer en revue toutes les périodes de transferts de l’ère Ineos, la relégation du printemps dernier a, en grande partie, été la conséquence d’un mercato hivernal catastrophique.
Il reste quatre licences
Pour diminuer le risque d’erreurs, ajouter les compétences d’un directeur sportif de qualité à celles de Ludovic Magnin semble la combinaison idéale. Une hypothèse qui n’est, a priori, pas (encore) d’actualité du côté de la Tuilière. «Suivant où le LS en sera au printemps, nous confiait Magnin en octobre, la question pourra alors être abordée. Pour l’instant, je préfère travailler avec mon président. Tout est ainsi plus simple et rapide qu’au FC Zurich, par exemple, où je perdais beaucoup de temps et d’énergie à essayer de faire passer mes idées auprès de mon directeur sportif. Souvent en vain d’ailleurs.»
Pas dramatique si Ludovic Magnin tire les leçons d’un mercato estival loin d’être à la hauteur des ambitions affichées. D’autant plus qu’il a maintenant l’avantage de parfaitement connaître la dure réalité de la Challenge League et d’avoir eu le temps de cibler les lacunes de son groupe.
Pour apporter ces indispensables corrections, le LS aura, pour ne pas dépasser les 21 licences autorisées au maximum par la SFL, le droit de recruter trois joueurs suisses - ou formés en Suisse - de plus de 21 ans et un étranger, cet hiver. Il pourrait même bénéficier d’une seconde place pour un mercenaire s’il se sépare de l’un des huit qu’il a déjà sous contrat. Ce qui, sur le plan sportif, ne devrait pas poser problème, Brighton Labeau étant le seul à avoir montré qu’il mérite le statut d’incontournable.
Apporter du soutien au prolifique attaquant français est la première mission de Ludovic Magnin, car ni Coyle, ni Koyalipou, ni Spielmann n’ont su démontrer qu’ils sont à même d’apporter la contribution offensive souhaitée, tant en termes de buts que de passes décisives. Quant à Aldin Turkes, il a - de son propre aveu - encore beaucoup de chemin à effectuer avant de retrouver ses meilleures sensations.
Renforcer un entrejeu peu équilibré est le deuxième chantier de l’hiver. Le retour de Stjepan Kukuruzovic - il lui faudra probablement du temps pour revenir à son meilleur niveau après six mois d’absence - ne comblera pas le déficit physique dont souffre le LS dans ce secteur névralgique. L’apport d’un joueur capable de régler ce problème, tout en y ajoutant cette intensité qui a tant fait défaut cet automne, semble, elle aussi, indispensable pour franchir un palier et ainsi espérer atteindre l’objectif fixé.
Pas de folies financières
On pourrait aussi ajouter un défenseur à la liste mais, avec le retour à temps plein de Simone Grippo, le LS a de quoi confirmer qu’il possède bien la défense la moins perméable de Challenge League. Et comme, de l’aveu de Ludo Magnin, Ineos n’est pas prêt à faire de folies cet hiver, il vaudrait mieux investir l’argent à disposition sur deux vrais renforts plutôt que, comme trop souvent par le passé, d’aligner les recrues médiocres.
Des renforts qu’il serait plus que souhaitable de voir débarquer à la Tuilière dès la reprise, début janvier. Afin qu’ils puissent participer à toute la préparation pour être prêts à apporter leur contribution dès un premier rendez-vous face au SLO, le 29 janvier, qui vaudra déjà très cher. Tant au niveau comptable que psychologique.
Quant au jeu, longtemps trop minimaliste et prudent, surtout loin de la Tuilière, il a heureusement connu un progrès sensible grâce au passage à une défense à quatre qui cherche à évoluer plus haut dans le terrain. Sans toutefois en être encore récompensé par les résultats, mais nul doute qu’il le sera, l’an prochain, dans un contexte que l’on ose espérer plus serein.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pas de directeur sportif, pas de folies financières... C'est donc bien Collet/Joseph qui tirent les ficelles chez INEOS #NousSachons
Gimli- Localisation : Entre Loom et le Montriond, team #SensibilitéLibéraleDeGauche
Date d'inscription : 31/07/2007
plik et TKP1 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Qui est surpris ?
Après, 2 joueurs (milieu costaud et attaquant), ça devrait suffire.
Après, 2 joueurs (milieu costaud et attaquant), ça devrait suffire.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:Qui est surpris ?
Après, 2 joueurs (milieu costaud et attaquant), ça devrait suffire.
En effet tout dépendra de ces 2 renforts, va pas falloir se planter.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.20min.ch/fr/video/priscilla-et-arnaud-affrontent-le-gardien-du-ls-583812141191
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
AboParole au boss de la Tuilière
Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Même s’il se dit en grande partie satisfait jusque-là, le président lausannois est conscient de l’importance de renforcer le groupe de Ludovic Magnin.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 16h02
Même s’il dresse un bilan globalement positif de cette première phase, Leen Heemskerk est bien conscient que le LS a besoin de renforts pour assurer son retour en Super League.
PATRICK MARTIN/24HEURES
Leen Heemskerk est un président discret qui essaie de partager, le plus équitablement possible, son temps entre son employeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante.
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
«Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Leen Heemskerk, CEO et président du LS
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Quatre départs envisagés
Afficher moins
Ajouter de nouveaux noms à la liste des joueurs dont dispose actuellement Ludo Magnin débouchera sur autant de départs. «Nous sommes transparents avec tous nos joueurs, précise le président lausannois. Comme Ludo l’a dit à maintes reprises, il souhaite travailler avec un groupe restreint et très impliqué. Il est donc inévitable que si des renforts débarquent, il y aura des départs.»
À notre connaissance, il ne déplairait pas au coach challensois de voir Simone Grippo, Marvin Spielmann et Aldin Turkes quitter la Tuilière durant ce mercato hivernal. En partie parce que les salaires de ces trois joueurs sont parmi les plus importants, mais surtout parce que leur contribution a été plus que limitée jusque-là. Principalement en raison de longues blessures (Grippo et Spielmann) ou des grandes difficultés (attendues) à retrouver le niveau espéré (Turkes).
Or pour rompre «à l’amiable» un contrat, le LS devra auparavant – sauf petit miracle – passer à la caisse. Si le défenseur et le buteur ont une entente jusqu’en juin prochain seulement, Spielmann s’est, lui, engagé jusqu’en juin 2024. Quant au quatrième départ, il devrait concerner l’un des huit étrangers actuellement sous contrat. Et si l’élu se nommait Goduine Koyalipou, la surprise ne serait pas immense. D’autant plus que le Français sera lui aussi en fin de bail en juin.
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
Le prix d’un nouvel échec
Compter sur ces deux seuls points pour monter en Super League serait prendre un énorme risque. À la fois sportif et financier. Enchaîner une seconde saison en Challenge League coûterait probablement plus cher au propriétaire du LS que d’investir un peu d’argent pour renforcer l’équipe cet hiver. «En tant que financier, je suis entièrement d’accord, se marre le dirigeant néerlandais. Raison pour laquelle mon premier objectif est de convaincre Ineos de nous octroyer l’argent nécessaire pour compléter le groupe. Tout en restant bien conscient qu’il est compliqué de judicieusement renforcer une équipe en hiver.»
«Nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois.»
Leen Heemskerk
Heemskerk précise: «Cela dit, et même si je pense que nous pourrions monter avec l’équipe actuelle, je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver. Et nous allons faire le maximum pour que ces éventuels apports soient à disposition du coach dès le début de la préparation (ndlr: le 2 janvier). Cela dit, nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois. Ceux que nous recherchons devront avoir le niveau pour évoluer aussi en Super League.»
Un directeur sportif, oui, mais ce printemps
Un travail délicat de recrutement qui se fera – comme prévu – sans la contribution d’un nouveau directeur sportif. «Pour le moment, je crois que nous fonctionnons bien avec le staff, conclut le boss du LS. Pour preuve, il me semble que les transferts effectués l’été dernier donnent tous satisfaction puisqu’ils jouent beaucoup. En revanche, c’est un sujet que nous allons aborder au printemps. Personnellement, je ne peux pas m’impliquer davantage que je le fais aujourd’hui. Pour franchir un palier supplémentaire, il serait donc logique de recruter une nouvelle personne pour aider notre coach à préparer la saison prochaine.»
Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Même s’il se dit en grande partie satisfait jusque-là, le président lausannois est conscient de l’importance de renforcer le groupe de Ludovic Magnin.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 16h02
Même s’il dresse un bilan globalement positif de cette première phase, Leen Heemskerk est bien conscient que le LS a besoin de renforts pour assurer son retour en Super League.
PATRICK MARTIN/24HEURES
Leen Heemskerk est un président discret qui essaie de partager, le plus équitablement possible, son temps entre son employeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante.
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
«Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Leen Heemskerk, CEO et président du LS
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Quatre départs envisagés
Afficher moins
Ajouter de nouveaux noms à la liste des joueurs dont dispose actuellement Ludo Magnin débouchera sur autant de départs. «Nous sommes transparents avec tous nos joueurs, précise le président lausannois. Comme Ludo l’a dit à maintes reprises, il souhaite travailler avec un groupe restreint et très impliqué. Il est donc inévitable que si des renforts débarquent, il y aura des départs.»
À notre connaissance, il ne déplairait pas au coach challensois de voir Simone Grippo, Marvin Spielmann et Aldin Turkes quitter la Tuilière durant ce mercato hivernal. En partie parce que les salaires de ces trois joueurs sont parmi les plus importants, mais surtout parce que leur contribution a été plus que limitée jusque-là. Principalement en raison de longues blessures (Grippo et Spielmann) ou des grandes difficultés (attendues) à retrouver le niveau espéré (Turkes).
Or pour rompre «à l’amiable» un contrat, le LS devra auparavant – sauf petit miracle – passer à la caisse. Si le défenseur et le buteur ont une entente jusqu’en juin prochain seulement, Spielmann s’est, lui, engagé jusqu’en juin 2024. Quant au quatrième départ, il devrait concerner l’un des huit étrangers actuellement sous contrat. Et si l’élu se nommait Goduine Koyalipou, la surprise ne serait pas immense. D’autant plus que le Français sera lui aussi en fin de bail en juin.
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
Le prix d’un nouvel échec
Compter sur ces deux seuls points pour monter en Super League serait prendre un énorme risque. À la fois sportif et financier. Enchaîner une seconde saison en Challenge League coûterait probablement plus cher au propriétaire du LS que d’investir un peu d’argent pour renforcer l’équipe cet hiver. «En tant que financier, je suis entièrement d’accord, se marre le dirigeant néerlandais. Raison pour laquelle mon premier objectif est de convaincre Ineos de nous octroyer l’argent nécessaire pour compléter le groupe. Tout en restant bien conscient qu’il est compliqué de judicieusement renforcer une équipe en hiver.»
«Nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois.»
Leen Heemskerk
Heemskerk précise: «Cela dit, et même si je pense que nous pourrions monter avec l’équipe actuelle, je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver. Et nous allons faire le maximum pour que ces éventuels apports soient à disposition du coach dès le début de la préparation (ndlr: le 2 janvier). Cela dit, nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois. Ceux que nous recherchons devront avoir le niveau pour évoluer aussi en Super League.»
Un directeur sportif, oui, mais ce printemps
Un travail délicat de recrutement qui se fera – comme prévu – sans la contribution d’un nouveau directeur sportif. «Pour le moment, je crois que nous fonctionnons bien avec le staff, conclut le boss du LS. Pour preuve, il me semble que les transferts effectués l’été dernier donnent tous satisfaction puisqu’ils jouent beaucoup. En revanche, c’est un sujet que nous allons aborder au printemps. Personnellement, je ne peux pas m’impliquer davantage que je le fais aujourd’hui. Pour franchir un palier supplémentaire, il serait donc logique de recruter une nouvelle personne pour aider notre coach à préparer la saison prochaine.»
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le FC Chiasso a mangé à l’œil sur la route de Carouge
https://lematin.ch/story/le-fc-chiasso-a-mange-a-lil-sur-la-route-de-carouge-236544134979
Cette fois c est la bonne !!!
https://lematin.ch/story/le-fc-chiasso-a-mange-a-lil-sur-la-route-de-carouge-236544134979
Cette fois c est la bonne !!!
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un article qui avait échappé à notre Forum (je n'aime pas le passage sur Turkes). In 24h jeudi.
Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Même s’il se dit en grande partie satisfait jusque-là, le président lausannois est conscient de l’importance de renforcer le groupe de Ludovic Magnin.
ployeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
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Parole au boss de la Tuilière: Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Parole au boss de la Tuilière
Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Même s’il se dit en grande partie satisfait jusque-là, le président lausannois est conscient de l’importance de renforcer le groupe de Ludovic Magnin.
André Boschetti
Publié: 14.12.2022, 16h02
3
Même s’il dresse un bilan globalement positif de cette première phase, Leen Heemskerk est bien conscient que le LS a besoin de renforts pour assurer son retour en Super League.
Même s’il dresse un bilan globalement positif de cette première phase, Leen Heemskerk est bien conscient que le LS a besoin de renforts pour assurer son retour en Super League.
PATRICK MARTIN/24HEURES
Leen Heemskerk est un président discret qui essaie de partager, le plus équitablement possible, son temps entre son employeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante.
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
«Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Leen Heemskerk, CEO et président du LS
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieu
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
Le prix d’un nouvel échec
Compter sur ces deux seuls points pour monter en Super League serait prendre un énorme risque. À la fois sportif et financier. Enchaîner une seconde saison en Challenge League coûterait probablement plus cher au propriétaire du LS que d’investir un peu d’argent pour renforcer l’équipe cet hiver. «En tant que financier, je suis entièrement d’accord, se marre le dirigeant néerlandais. Raison pour laquelle mon premier objectif est de convaincre Ineos de nous octroyer l’argent nécessaire pour compléter le groupe. Tout en restant bien conscient qu’il est compliqué de judicieusement renforcer une équipe en hiver.»
Leen Heemskerk est un président discret qui essaie de partager, le plus équitablement possible, son temps entre son employeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante.
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
«Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Leen Heemskerk, CEO et président du LS
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
Le prix d’un nouvel échec
Compter sur ces deux seuls points pour monter en Super League serait prendre un énorme risque. À la fois sportif et financier. Enchaîner une seconde saison en Challenge League coûterait probablement plus cher au propriétaire du LS que d’investir un peu d’argent pour renforcer l’équipe cet hiver. «En tant que financier, je suis entièrement d’accord, se marre le dirigeant néerlandais. Raison pour laquelle mon premier objectif est de convaincre Ineos de nous octroyer l’argent nécessaire pour compléter le groupe. Tout en restant bien conscient qu’il est compliqué de judicieusement renforcer une équipe en hiver.»
«Nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois.»
Leen Heemskerk
Heemskerk précise: «Cela dit, et même si je pense que nous pourrions monter avec l’équipe actuelle, je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver. Et nous allons faire le maximum pour que ces éventuels apports soient à disposition du coach dès le début de la préparation (ndlr: le 2 janvier). Cela dit, nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois. Ceux que nous recherchons devront avoir le niveau pour évoluer aussi en Super League.»
Un directeur sportif, oui, mais ce printemps
Un travail délicat de recrutement qui se fera – comme prévu – sans la contribution d’un nouveau directeur sportif. «Pour le moment, je crois que nous fonctionnons bien avec le staff, conclut le boss du LS. Pour preuve, il me semble que les transferts effectués l’été dernier donnent tous satisfaction puisqu’ils jouent beaucoup. En revanche, c’est un sujet que nous allons aborder au printemps. Personnellement, je ne peux pas m’impliquer davantage que je le fais aujourd’hui. Pour franchir un palier supplémentaire, il serait donc logique de recruter une nouvelle personne pour aider notre coach à préparer la saison prochaine.»
Quatre départs envisagés
Ajouter de nouveaux noms à la liste des joueurs dont dispose actuellement Ludo Magnin débouchera sur autant de départs. «Nous sommes transparents avec tous nos joueurs, précise le président lausannois. Comme Ludo l’a dit à maintes reprises, il souhaite travailler avec un groupe restreint et très impliqué. Il est donc inévitable que si des renforts débarquent, il y aura des départs.»
À notre connaissance, il ne déplairait pas au coach challensois de voir Simone Grippo, Marvin Spielmann et Aldin Turkes quitter la Tuilière durant ce mercato hivernal. En partie parce que les salaires de ces trois joueurs sont parmi les plus importants, mais surtout parce que leur contribution a été plus que limitée jusque-là. Principalement en raison de longues blessures (Grippo et Spielmann) ou des grandes difficultés (attendues) à retrouver le niveau espéré (Turkes).
Or pour rompre «à l’amiable» un contrat, le LS devra auparavant – sauf petit miracle – passer à la caisse. Si le défenseur et le buteur ont une entente jusqu’en juin prochain seulement, Spielmann s’est, lui, engagé jusqu’en juin 2024. Quant au quatrième départ, il devrait concerner l’un des huit étrangers actuellement sous contrat. Et si l’élu se nommait Goduine Koyalipou, la surprise ne serait pas immense. D’autant plus que le Français sera lui aussi en fin de bail en juin.
Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Même s’il se dit en grande partie satisfait jusque-là, le président lausannois est conscient de l’importance de renforcer le groupe de Ludovic Magnin.
ployeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
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Parole au boss de la Tuilière: Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Parole au boss de la Tuilière
Leen Heemskerk: «Je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver»
Même s’il se dit en grande partie satisfait jusque-là, le président lausannois est conscient de l’importance de renforcer le groupe de Ludovic Magnin.
André Boschetti
Publié: 14.12.2022, 16h02
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Même s’il dresse un bilan globalement positif de cette première phase, Leen Heemskerk est bien conscient que le LS a besoin de renforts pour assurer son retour en Super League.
Même s’il dresse un bilan globalement positif de cette première phase, Leen Heemskerk est bien conscient que le LS a besoin de renforts pour assurer son retour en Super League.
PATRICK MARTIN/24HEURES
Leen Heemskerk est un président discret qui essaie de partager, le plus équitablement possible, son temps entre son employeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante.
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
«Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Leen Heemskerk, CEO et président du LS
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieu
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
Le prix d’un nouvel échec
Compter sur ces deux seuls points pour monter en Super League serait prendre un énorme risque. À la fois sportif et financier. Enchaîner une seconde saison en Challenge League coûterait probablement plus cher au propriétaire du LS que d’investir un peu d’argent pour renforcer l’équipe cet hiver. «En tant que financier, je suis entièrement d’accord, se marre le dirigeant néerlandais. Raison pour laquelle mon premier objectif est de convaincre Ineos de nous octroyer l’argent nécessaire pour compléter le groupe. Tout en restant bien conscient qu’il est compliqué de judicieusement renforcer une équipe en hiver.»
Leen Heemskerk est un président discret qui essaie de partager, le plus équitablement possible, son temps entre son employeur, Ineos, et ce Lausanne-Sport dont il assure la présidence – et même un peu plus – depuis bientôt huit mois.
Même s’il fréquente régulièrement la Tuilière – il y a vu presque tous les matches de son équipe – sa parole est plutôt rare. Et parfois un peu surprenante. Comme mercredi, lorsqu’on lui demande de dresser un premier bilan d’une première partie de saison que la très forte majorité du public lausannois juge bien décevante.
Un président très indulgent
«Je suis content de voir où nous en sommes aujourd’hui, commence le successeur de Bob Ratcliffe. Surtout en regard de la situation dont j’ai hérité au printemps dernier. Avec cette douloureuse nouvelle relégation, nous avions atteint le point le plus bas de l’ère Ineos. Nous sommes donc partis de loin. Ces derniers mois, le club – et notamment la première équipe – a connu de nombreux changements à tous les niveaux. Nous en avons aussi profité pour mettre en place pas mal de choses qui ne se voient pas forcément. Quant aux résultats et à notre 4e rang actuel, je sais qu’il ne correspond pas (encore) aux objectifs annoncés mais je reste convaincu que nous nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons un excellent coach et de bons joueurs pour la Challenge League. Et puis, nous n’avons fait que la moitié des matches.»
«Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Leen Heemskerk, CEO et président du LS
Lorsqu’on lui rétorque que ce bilan personnel ne correspond pas tout à fait à l’opinion générale, Leen Heemskerk l’admet implicitement. «Parce que je suis très proche du staff et des joueurs depuis cet été, sourit-il, peut-être suis-je devenu un peu trop indulgent avec eux… Non, nous avons quand même vu de très bonnes choses à la Tuilière ces derniers mois. Ce que nous devons impérativement changer, c’est notre attitude à l’extérieur. Elle devra être plus agressive et ambitieuse.»
Autrement dit, Leen Heemskerk reste persuadé que la seconde partie de saison du LS sera bien supérieure à la première. Et surtout à un deuxième tour au cours duquel le plus gros budget de Challenge League n’a, faut-il le rappeler, réussi à devancer que le FC Schaffhouse en termes de points (neuf en autant de matches).
«Comme notre coach, je pense qu’il y a eu un blocage mental à différents niveaux. Nous n’avons pas encore déniché la bonne personne (ndlr: un coach mental) pour aider Ludo Magnin à le régler, mais nous allons la trouver. Sinon, et sans que cela soit pris comme une excuse, j’ai aussi l’impression que nous avons eu pas mal de poisse cet automne. J’ose espérer qu’à ce niveau les choses vont un peu s’équilibrer, dès janvier.»
Le prix d’un nouvel échec
Compter sur ces deux seuls points pour monter en Super League serait prendre un énorme risque. À la fois sportif et financier. Enchaîner une seconde saison en Challenge League coûterait probablement plus cher au propriétaire du LS que d’investir un peu d’argent pour renforcer l’équipe cet hiver. «En tant que financier, je suis entièrement d’accord, se marre le dirigeant néerlandais. Raison pour laquelle mon premier objectif est de convaincre Ineos de nous octroyer l’argent nécessaire pour compléter le groupe. Tout en restant bien conscient qu’il est compliqué de judicieusement renforcer une équipe en hiver.»
«Nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois.»
Leen Heemskerk
Heemskerk précise: «Cela dit, et même si je pense que nous pourrions monter avec l’équipe actuelle, je serai surpris si rien ne bouge au LS cet hiver. Et nous allons faire le maximum pour que ces éventuels apports soient à disposition du coach dès le début de la préparation (ndlr: le 2 janvier). Cela dit, nous n’engagerons pas des joueurs pour six mois. Ceux que nous recherchons devront avoir le niveau pour évoluer aussi en Super League.»
Un directeur sportif, oui, mais ce printemps
Un travail délicat de recrutement qui se fera – comme prévu – sans la contribution d’un nouveau directeur sportif. «Pour le moment, je crois que nous fonctionnons bien avec le staff, conclut le boss du LS. Pour preuve, il me semble que les transferts effectués l’été dernier donnent tous satisfaction puisqu’ils jouent beaucoup. En revanche, c’est un sujet que nous allons aborder au printemps. Personnellement, je ne peux pas m’impliquer davantage que je le fais aujourd’hui. Pour franchir un palier supplémentaire, il serait donc logique de recruter une nouvelle personne pour aider notre coach à préparer la saison prochaine.»
Quatre départs envisagés
Ajouter de nouveaux noms à la liste des joueurs dont dispose actuellement Ludo Magnin débouchera sur autant de départs. «Nous sommes transparents avec tous nos joueurs, précise le président lausannois. Comme Ludo l’a dit à maintes reprises, il souhaite travailler avec un groupe restreint et très impliqué. Il est donc inévitable que si des renforts débarquent, il y aura des départs.»
À notre connaissance, il ne déplairait pas au coach challensois de voir Simone Grippo, Marvin Spielmann et Aldin Turkes quitter la Tuilière durant ce mercato hivernal. En partie parce que les salaires de ces trois joueurs sont parmi les plus importants, mais surtout parce que leur contribution a été plus que limitée jusque-là. Principalement en raison de longues blessures (Grippo et Spielmann) ou des grandes difficultés (attendues) à retrouver le niveau espéré (Turkes).
Or pour rompre «à l’amiable» un contrat, le LS devra auparavant – sauf petit miracle – passer à la caisse. Si le défenseur et le buteur ont une entente jusqu’en juin prochain seulement, Spielmann s’est, lui, engagé jusqu’en juin 2024. Quant au quatrième départ, il devrait concerner l’un des huit étrangers actuellement sous contrat. Et si l’élu se nommait Goduine Koyalipou, la surprise ne serait pas immense. D’autant plus que le Français sera lui aussi en fin de bail en juin.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
j'ai complètement foiré mes copier-coller : Lausarme, si tu veux faire de l'ordre et supprimer les messages en trop...
Pour en revenir à l'interview de notre Président:
Si les limites de la gouvernance actuelle sont reconnues, c'est un bon début, mais de nouveau en retard, car c'était gros comme une maison que ça n'allait pas le faire.
Et si l'impression du journaliste est confirmée, je serai très (très) déçu par la mise de côté de Turkes.
Pour en revenir à l'interview de notre Président:
Si les limites de la gouvernance actuelle sont reconnues, c'est un bon début, mais de nouveau en retard, car c'était gros comme une maison que ça n'allait pas le faire.
Et si l'impression du journaliste est confirmée, je serai très (très) déçu par la mise de côté de Turkes.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.watson.ch/fr/sport/lausanne-sport/589954515-twitter-la-maire-de-geneve-chambre-le-ls-et-les-vaudois-sont-furax
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://le10sport.com/football/mercato/mercato-psg-seisme-dans-le-projet-qsi-un-depart-retentissant-acte-en-interne-627076/amp
Où va-t-il poser ses valises ? Nice, LS ou dans un autre domaine INEOS ?
Où va-t-il poser ses valises ? Nice, LS ou dans un autre domaine INEOS ?
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Vu son pedigree, pas directement au LS... Par contre, reste à espérer que l'indépendance qui semble être de mise depuis 6 mois va continuer, pas envie que LS se retrouve de nouveau la 5ème roue du char (à voile, bien sûr).Julien F. a écrit:https://le10sport.com/football/mercato/mercato-psg-seisme-dans-le-projet-qsi-un-depart-retentissant-acte-en-interne-627076/amp
Où va-t-il poser ses valises ? Nice, LS ou dans un autre domaine INEOS ?
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Thierrible et fatpig aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Vu qu'il s'est occupé de la construction du centre d'entraînement XXL du QSG, il pourrait peut-être venir relancer celui du LS dont on n'a plus de nouvelles depuis des plombes, un de taille M nous suffirait...
neLSon- Date d'inscription : 21/03/2022
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
neLSon a écrit:Vu qu'il s'est occupé de la construction du centre d'entraînement XXL du QSG, il pourrait peut-être venir relancer celui du LS dont on n'a plus de nouvelles depuis des plombes, un de taille M nous suffirait...
Évidemment faire un vestiaire à Assens, un sacré défi après le PSG !
Je ne suis pas sûr que cette arrivée soit une bonne nouvelle pour nous. Quand on voit - on constate - que l'intérêt d'INEOS se réparti à 99,5 % entre Nice et un club anglais (club qui d'ailleurs semble changer selon le vent), je n'ai pas l’impression que cette nouvelle arrangera nos affaires. Au contraire.
Il semble plutôt que Bob the builder ait de grandes ambitions et de gros budgets, mais pas pour nous.
HOP LS !
Mange-gazon IV- Date d'inscription : 01/01/2021
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:Vu son pedigree, pas directement au LS... Par contre, reste à espérer que l'indépendance qui semble être de mise depuis 6 mois va continuer, pas envie que LS se retrouve de nouveau la 5ème roue du char (à voile, bien sûr).Julien F. a écrit:https://le10sport.com/football/mercato/mercato-psg-seisme-dans-le-projet-qsi-un-depart-retentissant-acte-en-interne-627076/amp
Où va-t-il poser ses valises ? Nice, LS ou dans un autre domaine INEOS ?
Je crains que pour le coup de la 5ème roue du char, c’est pratiquement inévitable quand on voit les autres projets d’Ineos. Et oui, ce serait bien de rester indépendant, mais en même temps si ce type est une star dans la réalisation de projets sportifs et que ça peut déteindre un peu chez nous, je prends volontiers…
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
C'est vrai que jusqu'à présent, Ineos c'est que du positif pour LS, donc pas de raison de s'inquiéter.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Mange-gazon IV aime ce message
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Soyons sérieux ineos à encore 6 ans de bail avec la tuilière il me semble, pour l instant il n y aucun signe d ambition du propriétaire , ceux qui pensent le contraire sont des des doux rêveur, les prochains sur les banderoles ce sera ineos??
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
kok9, Mange-gazon IV et YAL aiment ce message
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