Les articles de presse (commentaires autorisés)

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par Ugo Curty
Journaliste Blick

C’est un choix plus humain que sportif. Comme le révèle Blick, Stjepan Kukuruzovic a prolongé son contrat au-delà de l’été 2023 au Lausanne-Sport. «Kuki» risque pourtant de manquer toute la saison.

La faute à une grave blessure au genou contractée en début de préparation. Cette rechute, onze ans après une première déchirure des ligaments, pose de véritables questions sur l’avenir du milieu de terrain qui a fêté son 33e anniversaire en juin.
Le choix de Magnin

Le LS n’a pas douté pour autant en décidant de conserver son capitaine. Cette marque de confiance porte aussi la patte de Ludovic Magnin. Le nouvel entraîneur de la Tuilière a joué un rôle clé dans le mercato lausannois cet été, en l’absence de directeur sportif.

«Des discussions pour le prolonger étaient déjà en cours avant sa blessure et c’était crucial pour moi de respecter cela, a expliqué Ludovic Magnin. Il faut être correct et transparent. J’ai toujours vécu ça dans les grands clubs où je suis passé. À la fin de la saison, cette honnêteté paie toujours. Je suis très heureux que mon président Leen Heemskerk soit du même avis. 'Kuki' a prolongé pour au moins une année.»
Coéquipiers il y a onze ans

«Ludo» et «Kuki» se connaissent depuis 2011 au FC Zurich. Les deux hommes étaient alors coéquipiers et leurs destins se sont croisés. Si le Vaudois relevait le dernier défi de sa riche carrière, le Bernois était aux prémices de la sienne.

Depuis l’arrivée de Ludovic Magnin sur le banc de Lausanne, Stjepan Kukuruzovic était devenu son bras droit dans le vestiaire. Il devrait poursuivre ce rôle durant sa convalescence. Le joueur a été opéré au début du mois par un spécialiste lyonnais et manquera la compétition pendant plusieurs mois.
Custodio, capitaine par intérim

En son absence, c’est Olivier Custodio qui portera le brassard de capitaine. Le Vaudois de 27 ans, revenu au bercail cet été en provenance de Lugano, avait déjà occupé ce rôle en 2016 avant son départ vers Lucerne.

«Pour tout gamin lausannois, c’est une vraie fierté, nous a confié le milieu de terrain. Je ne suis plus le petit jeune du club, comme c’était le cas il y a cinq ans. J’ai surtout mûri en tant qu’homme. Mais, j’occupe ce rôle en attendant le retour de Kuki. On a tous hâte qu’il revienne. Sa prolongation au LS est un bon signal: il le mérite avec tout ce qu’il a fait pour le club.»
Margairaz et Basha reviennent à la maison

Même si ce n'est pas encore officiel, le Lausanne-Sport a parachevé le retour de deux anciens joueurs. Xavier Margairaz et Migjen Basha (ré)intègrent l'encadrement du club.

Le premier nommé avait été écarté par le (désormais ex) directeur sportif Souleymane Cissé en mai 2021. Xavier Margairaz (38 ans) occupait alors le rôle de «talent manager», pour entourer les jeunes et faire le lien avec la première équipe. L'ancien international suisse (18 sélections) prendra en mains l'équipe M15 du Team Vaud.
Manque de modèle

Fraîchement retraité, Migjen Basha prendra justement le rôle de «talent manager» laissé vacant depuis le départ de son nouveau collègue. Le Lausannois de 35 ans a effectué une belle carrière en Italie (près de 300 matches en Serie A et B). Le milieu défensif avait notamment disputé l'Euro 2016 avec l'Albanie.

«Je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucun ancien joueur du club, ayant évolué à haut niveau, qui pouvait servir de modèle pour les jeunes Lausannois, a expliqué Ludovic Magnin. Migjen et Xavier vont nous faire du bien. C'était nécessaire d'apporter cette expérience, cette exigence aussi. L'intensité, c'est la clé pour réduire le saut entre les équipes de jeunes et la première.»

Ces deux arrivées font suite à la nomination d'Alexandre Quennoz (ex-Bâle et Sion) à la tête des M21, annoncée au début du mois.

L’éditorial

La Challenge League, une affaire vaudoise
Nicolas Jacquier

Rubrique Sports

Le championnat de Suisse de football 2022-2023, qui commence ce week-end, s’annonce doublement particulier. D’abord parce qu’il observera une inhabituelle pause dès la mi-novembre au moment du Mondial au Qatar. Ensuite en raison du format lui-même, qui, avec le passage à douze clubs dans l’élite à partir de l’été prochain, permettra à deux équipes de Challenge League, peut-être même trois, d’être promues dans dix mois.

À ce stade, tous les espoirs sont encore permis, aussi bien pour les acteurs que pour les fans. À Lausanne comme à Sion, à Genève comme à Yverdon ou à Neuchâtel, partout, tout est forcément beau, sans nuages ni limites à l’horizon. Avant d’être confronté à la réalité, chacun est libre de s’imaginer un destin de champion ou de s’inventer un parcours de promu. Le moment est d’autant plus merveilleux et rare que l’on sait qu’il ne durera pas. Rêver ne coûte pas cher, que tous en profitent tant qu’ils le peuvent! Car avec les premiers couacs viendront inévitablement les premières remises en question, débouchant elles-mêmes, parfois plus vite qu’on ne le pense, sur les premières crises qu’il conviendra alors de gérer.

Si Servette et Sion, sans doute condamnés à jouer les utilités en Super League, ne devraient pas être mêlés à une course pour le titre qui devrait concerner prioritairement Young Boys et Bâle, la Challenge League sera d’abord une affaire vaudoise avec pas moins de trois représentants: Lausanne, SLO et Yverdon. Après avoir fait tout faux ces dernières années en se détachant de sa base, le club de la Tuilière semble avoir appris de ses erreurs. L’engagement sur son banc de Ludovic Magnin, l’enfant du pays, n’est pas étranger à un engouement qui devra se traduire jusque sur le terrain.

Porté par l’«effet Magnin», le grand club de la capitale olympique a déjà retrouvé un ancrage plus régional, plus proche aussi de son public. Appelons cela une identité restaurée. Quand on possède des racines, il convient de ne pas s’en éloigner au seul prétexte de vouloir jouer la carte de la globalisation, avec toutes les conséquences perverses que cela entraîne souvent.

On aurait néanmoins tort de se focaliser sur le seul LS, favori naturel, tant ses deux rivaux cantonaux ont chacun une belle carte à jouer. La multiplication des derbies que cela va générer s’en viendra pimenter d’autant une saison peut-être plus ouverte qu’elle ne le paraît.

Reprise de la Challenge League

Yverdon et le SLO lancent la saison des derbys
Dans un championnat à forte connotation romande, le club nord-vaudois et les Stadistes ouvriront les feux ce vendredi. La présence du LS contribue à raviver la rivalité cantonale.

Nicolas Jacquier

Avec les présences conjointes de Lausanne, du Stade Lausanne Ouchy et d’Yverdon sur la ligne de départ, la Challenge League version 2022-2023 aura une forte connotation vaudoise. Retrouver trois clubs du canton dans l’antichambre de l’élite, c’est même du jamais-vu dans cette configuration-là (avec dix participants) si l’on sait qu’il n’y en avait aucun voici cinq ans!

Cette présence massive de représentants vaudois est complétée par celle de Ne/Xamax pour une Challenge League plus romande que jamais. Voilà qui va multiplier les derbys - il y en aura douze, dont huit vaudois - à commencer par celui de ce vendredi soir (19 h 30) opposant Yverdon à SLO, deux clubs qui chercheront à s’affranchir de l’ombre envahissante du LS au moment d’affirmer leur propre identité.

Déjouer les pronostics et brûler la politesse aux gens de la Tuilière, tout le monde en rêve secrètement mais personne n’ose vraiment le revendiquer. Cela n’empêche nullement les deux outsiders vaudois de marquer déjà leur territoire.

Alors que la Challenge League, conséquence du passage à douze équipes en Super League à partir de l’été 2023, offrira jusqu’à trois billets de montées (deux promus directs et un troisième en cas de victoire dans les barrages), combien retrouvera-t-on de clubs vaudois en Super League dans douze mois? Le champ des possibles n’a pas - encore - de limites. «En théorie, répond sans forfanterie Anthony Braizat, coach du SLO, il pourrait y en avoir trois» Dans quelques heures, la théorie rencontrera la réalité. Et l’on rêvera peut-être déjà autrement.

«Faisons en sorte d’être la surprise»
«Il y a toujours une surprise Faisons en sorte que cela soit nous!» Marco Schällibaum n’en dira pas davantage sur les ambitions secrètes d’Yverdon Sport. L’homme a emmagasiné suffisamment d’expérience pour ne pas tomber dans le piège. «On a l’envie de faire quelque chose, on verra quoi et jusqu’où cela peut nous mener. Personne ne vise les dernières places. Commencer un championnat, c’est commencer un voyage qui ressemble souvent à une aventure humaine.»

À 60 ans, «Schälli», toujours aussi engagé, n’a pas changé. Lui-même est demeuré un gagneur - «si tu n’as pas une mentalité de gagnant, tu ne peux pas espérer gagner» - toujours proche de ses joueurs. «Il faut sentir battre le pouls de l’équipe. À Yverdon, le groupe est sain, les joueurs aiment se lever pour venir bosser. Il n’y a pas ceux qui jouent d’un côté, et les remplaçants de l’autre. J’ai quasi deux équipes de titulaires.» Dans le Nord vaudois, il s’agira aussi de cohabiter à distance avec le LS, d’exister autrement que dans l’ombre de celui-ci. «Lausanne a un autre budget que celui des autres mais cela ne veut rien dire. On ne va pas se cacher.»

Après les mots, place au premier acte en forme d’examen de passage. «On s’y est bien préparé. Dans la vie, personne ne se fait de cadeaux sauf lors des anniversaires! Contre le SLO, il faudra trouver les solutions. Mais notre sac à dos est bien rempli.» Après la 8e place qui avait sanctionné son retour en SFL, YS entend viser beaucoup plus haut. Il en a le potentiel.NJA

Yverdon Sport

«Le jeu doit passer avant l’enjeu»
Parmi ce qu’il a gardé de sa vie de footballeur, Anthony Braizat (44 ans) a conservé plusieurs images fortes, dont celle d’Erick Mombaerts, alors coach du Toulouse FC, futur promu en L1. «Je me souviens qu’avant le coup d’envoi de la saison 2002-2003, il avait punaisé dans les vestiaires un classement où chaque équipe avait zéro point, ce qui signifiait que tout le monde pouvait espérer monter.»

Vingt ans plus tard, le nouvel entraîneur du SLO n’utilisera pas pareil stratagème mais ce souvenir, lourd de symbole, peut dépeindre sur les ambitions des Stadistes. «Alors que le LS, avec son contingent énorme, a l’obligation de monter, notre objectif est de jouer le plus haut possible. J’ai découvert un groupe réceptif, qui veut progresser. Je me régale déjà par rapport à ça. J’essaie de dédramatiser aussi. Si on met les ingrédients qu’il faut pour gagner, les résultats devraient suivre.»

L’ancien technicien du Servette (ndlr: avec lequel il avait fêté le retour en Challenge League en 2016), d’Yverdon et de Nyon s’apprête à retrouver sur le banc voisin son ami Ludovic Magnin. «C’est mon grand pote. Avec Ludo, on s’appelle souvent, on a fait nos diplômes ensemble.» À côté du prestigieux riverain de la Tuilière, Braizat sait qu’il reste des places à attribuer. Mieux, il y a chez lui l’envie de titiller la hiérarchie du papier. «Je demande sans cesse aux gars de se focaliser sur le terrain. Le jeu doit passer avant l’enjeu. Il convient d’enlever des cadenas pour retrouver la liberté du ballon.»NJA

Stade Lausanne Ouchy

«Jamais des matches normaux»
Ludovic Magnin ne le sait que trop bien: en raison du statut de favori naturel incombant à «son» LS, un nouveau rôle qu’il conviendra d’assumer sur la pelouse, les coéquipiers d’Olivier Custodio, promu capitaine en l’absence du blessé Kukuruzovic (opéré à Lyon et dont le contrat vient d’être prolongé), seront attendus partout; et encore davantage, avec la multiplication des derbies, par une opposition romande qui s’est juré de leur mener la vie dure. «Ce ne sont jamais des matches normaux, reconnaît le nouveau coach de la Tuilière. Yverdon, Xamax et le SLO voudront chaque fois se payer le LS. Cela nous fait déjà douze matches de l’année!» Il s’agira pour le supposé chef de file romand de s’en montrer digne. «Il faudra maîtriser le facteur temps. Le succès ne vient pas sur commande.» Si la présence de quatre clubs romands s’en vient pimenter l’intérêt sportif, elle représente également un plus sur le plan marketing. Ce qui pourrait se traduire en termes de fréquentation en hausse. «On a connu des Challenge Leagues moins excitantes que ça, tout le monde doit s’en réjouir, estime le vice-président Vincent Steinmann. Pour le public, avoir tous ces Romands, c’est juste génial.» Le dirigeant ne renverse pas pour autant l’ordre des priorités: «On est focalisé sur l’objectif sportif (ndlr: la montée). On préfère nettement faire des points que des belles affluences, même si l’un ne va peut-être pas sans l’autre.» Comparé à Yverdon (7 arrivées/6 départs) et au SLO (9/9), Lausanne est l’équipe qui a le plus changé (13/17). Sans doute parce qu’il le fallait aussi.NJA

Lausanne-Sport

Retour du live ticket sur 24h pour les matchs du LS

Reprise de la Challenge League

«On a retrouvé des sourires qui n’existaient plus»
Au Lausanne-Sport, beaucoup sont partis, mais pas Anel Husic. Le défenseur de 21 ans évoque l’émergence d’une nouvelle mentalité avant d’entamer l’opération reconquête à Bellinzone.

Nicolas Jacquier

Personne ne sort jamais indemne d’une saison qui se termine par une relégation comme ce fut le cas du Lausanne-Sport ce printemps. Ludovic Magnin a pu le ressentir dès les premiers jours, quand il lui a fallu vaincre la pesanteur ambiante. «Il y a certaines cicatrices, avec des joueurs blessés, rappelait-il cette semaine avant de prendre la route de Bellinzone. Ce ne sont pas des gars qui ont gagné huit fois la Ligue des champions.»

Si l’exercice écoulé, achevé en Challenge League, a laissé des traces, il a paradoxalement aussi permis quelques révélations. Le défenseur Anel Husic est l’une d’entre elles. Issu de Team Vaud, le jeune homme de 21 ans a pu s’imposer comme un titulaire à part entière, alors même qu’il découvrait la Super League. Il lui a fallu pour cela gommer toutes ses appréhensions. «Au début, convient-il, j’ai douté d’un monde qui m’était inconnu. Aurais-je le niveau? Comment devais-je me comporter? Mais j’ai pris confiance en moi et j’ai su m’adapter. Cela m’a permis de me développer.»

La présence du No 51 de la Tuilière n’a pas empêché l’inéluctable, cette relégation qu’il ne pensait jamais vivre. «Je ne m’attendais pas à ça ni à ses conséquences. C’est un échec collectif que je n’avais jamais connu, et pas même envisagé. Je ne savais pas ce que cela pouvait représenter.»

Quelques semaines après le verdict sportif subsiste un terrible sentiment de gâchis. «On tombe avec des regrets parce que l’on n’a pas réussi à suffisamment faire les efforts ensemble. Il y avait trop de choses qui n’allaient pas.»

Alors que beaucoup de ses ex-coéquipiers ont quitté cet été le navire, par choix (Zeki Amdouni) ou par obligation, Anel Husic a, lui, décidé de rester. L’international helvétique M21 en détaille les raisons: «Partir, c’est bien beau. Mais pour où et avec quelles garanties de jouer? En restant à Lausanne, je vais continuer à progresser. Dans l’optique de l’Euro 2023, c’est aussi important d’avoir du temps de jeu.»

L’arrivée de Ludovic Magnin réussira-t-elle à effacer les stigmates d’un passé douloureux? «La mentalité a déjà changé. On est passés à autre chose. Au sein du groupe, on sent une plus grande solidarité, une meilleure cohésion. Tout le monde fait les efforts qu’il faut. Si quelqu’un commet une erreur, un autre est là pour la rattraper. L’équipe est plus soudée, en dehors du terrain également. On fait déjà plus de choses ensemble, même avec les Suisses allemands! (rires)»

Après avoir galéré la saison dernière, le nouveau LS va désormais changer de rôle en épousant un nouveau statut, celui, inhabituel pour lui, de favori. «C’est vrai, il y a la volonté de remonter rapidement. Mais il ne faut pas croire non plus que l’on va se balader. On sait déjà que l’on va être attendu partout. Rien ne nous sera donné.»

Le précieux soutien des parents

Pour Husic, la Challenge League s’apparente à une découverte. «Je n’y ai encore jamais joué.» Comme il n’a encore jamais foulé la pelouse du Stadio comunale de Bellinzone, où Lausanne est attendu ce samedi en fin de journée.

Dans sa carrière naissante, l’Yverdonnois peut compter sur le soutien sans faille de son entourage familial, de ses parents en particulier. «Ils me suivent partout, ils sont toujours là. Cela me donne une force supplémentaire. Quand j’étais petit, ils prenaient congé pour m’accompagner. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est aussi grâce à eux. Mon père est en outre mon supporter le plus critique. Avec lui, il n’y a pas de milieu, c’est bien ou c’est pas bien.»

Défenseur dur au mal, le fils, qui, adolescent, avait fait de Sergio Ramos l’une de ses idoles, a su en tirer une devise qu’il ne se fait pas faute d’appliquer sur le terrain, où il est rarement pris en défaut. «J’aime aller au contact, m’imposer physiquement, quitte à taper s’il le faut. Si le ballon passe, le joueur ne passe pas.» Son caractère sera utile au LS.

Voici quelque mois, l’opinion publique s’était gaussée de Souleymane Cissé quand le dirigeant vantait les supposés «diamants» de la Tuilière. À se focaliser sur le marché africain, il en oubliait le régional Anel Husic, l’un des plus étincelants. «Quand j’ai repris l’entraînement quelques jours après le groupe, tout le monde avait l’air heureux. On a retrouvé des sourires qui n’existaient plus.» Quant à savoir si Lausanne nagera toujours dans le bonheur dans quelques heures

L’avant-match - Bellinzone - Lausanne, samedi à 18 h
Voyage Afin d’éviter les heures de car et surtout les bouchons du Gothard, Lausanne avait envisagé initialement de rejoindre Bellinzone en train. Une option abandonnée parce que jugée trop chère (près de 3000 francs). C’est donc en bus que les Vaudois ont pris la route vendredi en début d’après-midi pour aller se préparer - et dormir - au sud des Alpes.

Liveticker Ce premier match de la saison du Lausanne-Sport est à suivre en direct commenté sur notre site internet, www.24heures.ch. Rendez-vous dès 17 h 50 samedi.

L’adversaire Entraîné dorénavant par David Sesa, Bellinzone a engagé plusieurs «noms», dont Gaetano Berardi et Matteo Tosetti (ex-Sion). Le visiteur retrouvera aussi un visage connu: celui de l’Uruguayen Rodrigo Pollero (ex-LS).

Contingent Turkes, Kukuruzovic et Grippo feront l’impasse sur la reprise. Touché à la cuisse, le patron de la défense s’est blessé lors du dernier match amical.

Formation Viré en mai 2021 par l’ancien directeur sportif Souleymane Cissé, Xavier Margairaz va réintégrer le secteur de la formation à la tête des M15. Autre retour, celui de Migjen Basha (35 ans), dans le rôle de «talent manager». NJA

24h fait des efforts, ce début de saison. Là aussi, il semble y avoir du changement !

Les efforts sont peut-être aussi du côté du LS. La collaboration du LS version cissé avec la presse était pas top non plus.

https://www.watson.ch/fr/sport/football/494245054-super-et-challenge-league-6-recrues-phares-des-clubs-romands

https://www.blick.ch/fr/sport/football/ludo-evoque-sa-tres-lente-guerison-si-aldin-turkes-marque-avant-noel-ce-sera-cadeau-id17666869.html

Football

Le LS doit commencer par réapprendre à gagner
Battus en ouverture de saison de Challenge League, samedi à Bellinzone (1-0), les Vaudois ont pu mesurer le chemin à parcourir pour justifier leurs ambitions.

André Boschetti Bellinzone

Le contexte général, la catégorie de jeu, l’entraîneur, le staff et même une bonne partie des joueurs ont changé, ces deux derniers mois, du côté de la Tuilière. Mais, malheureusement, pas (encore) les mauvaises habitudes. Comme trop souvent la saison passée, le Lausanne-Sport a donc quitté le terrain la tête basse et pleine d’idées noires, samedi à Bellinzone. Une douloureuse et bien regrettable façon d’entamer sa longue et ardue reconquête de la Super League.

Un premier - et inattendu - coup d’arrêt face au néopromu en Challenge League qui ne remet bien entendu pas en question les ambitions des Lausannois, mais qui a au moins l’avantage de tout de suite leur montrer - si besoin était, malgré les innombrables mises en garde de Ludovic Magnin - qu’une somme de belles individualités n’a jamais suffi pour atteindre des objectifs élevés.

Une bonne entame

Cela dit, le LS ne méritait vraisemblablement pas de perdre au Tessin face à un néopromu qui a eu le mérite de d’abord laisser passer sans dommage le petit orage vaudois, puis de concrétiser l’une de ses rares occasions.

«Un partage des points aurait été le résultat le plus logique d’un match certainement ennuyeux à suivre pour les supporters, soupirait Ludovic Magnin. Mais, en plus du résultat, ce que je regrette surtout, c’est que mes joueurs n’aient pas su exploiter les nombreux corners que nous avons eus. En Challenge League, un fort pourcentage des buts se marque sur des coups de pied arrêtés. Lors d’une première mi-temps bien maîtrisée, nous avons bénéficié de plusieurs coups de coin que nous aurions dû mieux exploiter pour concrétiser notre supériorité. Alors, la partie aurait été très différente.»

Par manque aussi de tranchant offensif, d’inspiration et de précision dans les trente derniers mètres, le LS n’a pas su profiter d’une suprématie évidente lors d’une première demi-heure il est vrai disputée sous une chaleur accablante. Un net ascendant qui s’est toutefois éteint par la suite, en partie en raison d’une compréhensible fatigue, mais aussi parce que Bellinzone n’est pas un néopromu dénué d’arguments.

«Le but que nous encaissons en seconde mi-temps est rageant, soulignait le coach lausannois, car il est la conséquence de plusieurs erreurs successives que nous aurions pu éviter. Mais bon, comme je l’ai déjà dit, rien ne sera simple pour nous cette saison. Il ne faut pas oublier que cette équipe souffre encore des problèmes psychologiques engendrés par une saison constellée de défaites. Il faut du temps, du calme et des victoires pour sortir de cette spirale négative. Dans ce contexte, un point pour commencer nous aurait déjà fait beaucoup de bien moralement.»

Ne pas rater sa première à la Tuilière

Comme l’an dernier d’ailleurs, les victoires obtenues lors des matches amicaux n’ont donc pas suffi à apporter cette indispensable confiance qui fait encore tant défaut aux Vaudois. «Elles ont d’autant moins de valeur que lors de cette préparation, nous n’avons pas affronté le type d’adversaire que je voulais. Mais bon, j’espère simplement que, contrairement à ce qui s’était passé pour moi à Altach cet hiver, nous n’aurons maintenant pas besoin de quatre matches de championnat pour trouver le bon rythme et enchaîner une série victorieuse.»

Même si elle n’a rien de dramatique, cette défaite initiale doit déjà servir de réveil à ce LS en quête de rédemption. Pour justifier son rôle de favori à la promotion et, surtout, ce regain d’intérêt de son public depuis les profonds changements opérés cet été, le LS et Ludovic Magnin ont l’impératif de réussir leur première sortie à la Tuilière, vendredi soir face à Schaffhouse. Tout simplement parce qu’on n’a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression.

Intéressant de voir que notre cher speaker déchu (bleublanc) se déchaîne dans les commentaires de 24 heures et qu'il a déjà réussi à prendre en grippe Custodio ! Un vrai champion celui là !

J'ai rarement lu (et vu) un type aussi idiot et malveillant.

https://www.watson.ch/fr/sport/football/855674274-football-ces-romands-sans-club

LKK a écrit:https://www.watson.ch/fr/sport/football/855674274-football-ces-romands-sans-club

Le défenseur central du LS est toujours sous contrat avec son club, et il ne devrait pas y rester. C'est en tout cas ce qu'a affirmé récemment Ludovic Magnin à nos confrères du Matin.ch. Le Valaisan ne souhaite pas évoluer en Challenge League. Il devrait donc logiquement rejoindre une écurie de Super League, mais laquelle: Sion? Saint-Gall? Lugano? Les paris sont ouverts, même si un départ à l'étranger (Portugal?) n'est pas à exclure non plus.

Un peu la grosse tête non?

lausarme a écrit:

LKK a écrit:https://www.watson.ch/fr/sport/football/855674274-football-ces-romands-sans-club

Le défenseur central du LS est toujours sous contrat avec son club, et il ne devrait pas y rester. C'est en tout cas ce qu'a affirmé récemment Ludovic Magnin à nos confrères du Matin.ch. Le Valaisan ne souhaite pas évoluer en Challenge League. Il devrait donc logiquement rejoindre une écurie de Super League, mais laquelle: Sion? Saint-Gall? Lugano? Les paris sont ouverts, même si un départ à l'étranger (Portugal?) n'est pas à exclure non plus.

Un peu la grosse tête non?

Je comprend qu'il en aie marre. C'est pas sa première relégation avec le LS.. Vous voulez le renvoyer une année à Miedz Legnica sinon?

abhak a écrit:

lausarme a écrit:

LKK a écrit:https://www.watson.ch/fr/sport/football/855674274-football-ces-romands-sans-club

Le défenseur central du LS est toujours sous contrat avec son club, et il ne devrait pas y rester. C'est en tout cas ce qu'a affirmé récemment Ludovic Magnin à nos confrères du Matin.ch. Le Valaisan ne souhaite pas évoluer en Challenge League. Il devrait donc logiquement rejoindre une écurie de Super League, mais laquelle: Sion? Saint-Gall? Lugano? Les paris sont ouverts, même si un départ à l'étranger (Portugal?) n'est pas à exclure non plus.

Un peu la grosse tête non?

Je comprend qu'il en aie marre. C'est pas sa première relégation avec le LS.. Vous voulez le renvoyer une année à Miedz Legnica sinon?

Ne pas comprendre son choix de partir c est être égoïste, il as fais son devoir, 2 relegations dans la geule avec le même club, basta!!!! ,les joueurs partent les supporters restent.....

Nataniel a écrit:

abhak a écrit:

lausarme a écrit:

LKK a écrit:https://www.watson.ch/fr/sport/football/855674274-football-ces-romands-sans-club

Le défenseur central du LS est toujours sous contrat avec son club, et il ne devrait pas y rester. C'est en tout cas ce qu'a affirmé récemment Ludovic Magnin à nos confrères du Matin.ch. Le Valaisan ne souhaite pas évoluer en Challenge League. Il devrait donc logiquement rejoindre une écurie de Super League, mais laquelle: Sion? Saint-Gall? Lugano? Les paris sont ouverts, même si un départ à l'étranger (Portugal?) n'est pas à exclure non plus.

Un peu la grosse tête non?

Je comprend qu'il en aie marre. C'est pas sa première relégation avec le LS.. Vous voulez le renvoyer une année à Miedz Legnica sinon?

Ne pas comprendre son choix de partir c est être égoïste, il as fais son devoir, 2 relegations dans la geule  avec le même club, basta!!!! ,les joueurs partent les supporters restent.....

Et il n'a pas toujours été bien traité au LS.

Mon dernier souvenir de Monteiro remonte à ce match

https://m.youtube.com/watch?v=iJf1NI81O8M

Quelqu’un a accès à cet article ?
https://www.lacote.ch/vaud/la-cote/nyon-district/nyon-commune/football-qui-est-leen-heemskerk-ce-nyonnais-qui-gere-le-lausanne-sport-1202650?utm_term=Autofeed&utm_campaign=autofeed&utm_medium=social&utm_source=Twitter#Echobox=1658418865

Puisqu’on parle de Heemskerk, qui d’ailleurs a l’air très bien sur la base de cet interview (24 heures ce matin):

Leen Heemskerk: «Le LS doit retrouver au plus vite la Super League»
Le nouvel homme fort du Lausanne-Sport livre ses premières impressions, trois mois après son entrée en fonction. Entretien.

André Boschetti
Publié aujourd’hui à 06h12



Leen Heemskerk, le nouveau président et CEO du Lausanne-Sport, souhaiterait «que les gens reprennent l’habitude de passer du temps à la Tuilière».
Leen Heemskerk, le nouveau président et CEO du Lausanne-Sport, souhaiterait «que les gens reprennent l’habitude de passer du temps à la Tuilière».
Florian Cella
Avant même que le fiasco sportif de la saison dernière ne soit officiel, Ineos avait décidé de procéder à d’importants changements au sein du Lausanne-Sport. Preuve ultime que le propriétaire du club était bien conscient des erreurs commises et de sa ferme volonté d’inverser une tendance inquiétante.

En avril dernier, Jim Ratcliffe demandait donc au Néerlandais Leen Heemskerk, l’un de ses plus fidèles collaborateurs, de reprendre les fonctions de son frère, Bob. Après trois mois de silence, le nouvel homme fort de la Tuilière a accepté de nous livrer ses premières impressions sur cette expérience inédite pour lui.

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Leen Heemskerk, pourquoi avoir si longtemps attendu avant de vous exprimer?

Parce que je voulais avoir quelque chose à raconter (ndlr: il sourit). Non, dans un premier temps, il m’a semblé logique de commencer par prendre mes marques, de laisser faire et observer les personnes qui œuvrent ici puis de parler avec elles. Et surtout d’apprendre à connaître ce club dont j’ignorais à peu près tout. Un peu de recul initial d’autant plus important que la communication n’avait, il me semble, pas été parfaite au sein du LS la saison passée.

Comme David Thompson, le premier président du LS version Ineos, vous en êtes un fidèle collaborateur, non?

Oui, depuis vingt-cinq ans! Lorsque j’ai commencé à y travailler, Ineos n’était qu’une petite société basée en Angleterre. Durant ces années, j’y ai occupé différentes fonctions, dans le domaine de la finance surtout. Sinon, je vis sur la Côte depuis sept ans. Et même si j’ai parfois assisté à quelques matches du LS par le passé, j’admets ne pas être venu souvent au stade.

«Ne comptez pas sur moi pour parler aujourd’hui de titre ou autre chose dans le genre.»

Leen Heemskerk
Comment se fait-il que vous vous retrouviez aujourd’hui à la tête du LS?

Jim (Ratcliffe) m’a demandé de succéder à son frère car il voulait une personne qui soit beaucoup plus proche de l’équipe et du staff. Une mission que j’ai acceptée avec plaisir et enthousiasme même si je sais que le foot est un monde très particulier, que je découvre un peu plus chaque jour, où chaque erreur est aussitôt commentée et médiatisée, ce qui est loin d’être le cas dans bien d’autres secteurs. Même si la chimie est elle aussi un domaine particulier.

Mais êtes-vous un passionné de football?

Oui, j’aime beaucoup le foot. Jeune, j’en ai d’ailleurs fait mais, malheureusement, je n’avais pas les indispensables qualités techniques pour espérer faire carrière. Depuis quelques générations, ma famille compte de fidèles supporters d’Ajax, un club qui m’a toujours été cher. Cela dit, c’est vrai que je découvre depuis trois mois l’envers du décor et je dois avouer que j’y prends beaucoup de plaisir. Grâce aussi à notre coach, Ludovic Magnin, avec lequel je m’entends très bien et j’apprends beaucoup. S’il est évident que je ne suis pas un connaisseur du football, je pense toutefois être à même de choisir les bonnes personnes pour les mettre à leur juste place.


Après ces premiers mois, quelle impression avez-vous du club?

J’ai d’emblée été marqué par l’immense déception, et parfois la colère, des gens. Un sentiment que je partage car la relégation du LS n’est pas due - comme cela peut parfois arriver - à une succession d’éléments défavorables et à la malchance. Dans ce bilan négatif, je n’oublie pas la relégation du Team Vaud M21 qui constitue un autre gros coup dur. Mais j’ai heureusement aussi pu constater qu’il y a beaucoup de personnes déterminées et compétentes au LS. Avec lesquelles nous allons tout faire pour retrouver au plus vite cette Super League qui est notre place. Mais ne comptez pas sur moi pour parler aujourd’hui de titre ou autre chose dans le genre. Non, à moyen terme, je serais déjà heureux de voir le LS régulièrement lutter dans la première partie du tableau à l’échelon supérieur. Ce qui n’est déjà pas si mal.

«Nous voulons toujours donner leur chance à de jeunes talents mais nous avons constaté, à nos dépens, qu’il est capital de mieux les entourer.»

Leen Heemskerk
N’avez-vous pas l’impression d’arriver au meilleur moment à la tête du LS?

(ndlr: il rit) Oui, vous avez peut-être raison. Le LS ne peut pas tomber plus bas et de bonnes bases ont été posées. Sans oublier un stade magnifique que j’aimerais voir plein le plus souvent possible. Mais je suis conscient que cela passe par d’autres résultats que ceux obtenus lors de ces deux dernières décennies. Il est aussi très important pour moi que le TV M21 grimpe le plus vite possible de deux catégories pour se retrouver en Promotion League. Le potentiel pour faire beaucoup mieux à tous les niveaux est bien réel ici.

Mais cette progression globale passe impérativement par les résultats, non?

Vous avez raison et j’en suis bien conscient. Mais j’ai aussi l’impression qu’au sein du public le mal est plus profond. Ce malaise est certainement en partie dû au fait que le LS n’a plus rien gagné depuis plus de vingt ans et qu’il n’occupe plus une place en vue dans la hiérarchie suisse depuis presque aussi longtemps. Mais pour retrouver ce lustre passé, nous avons besoin de l’appui du public. Avec ce stade très convivial et les nombreuses animations qui accompagnent chaque match à domicile, j’aimerais que les gens reprennent l’habitude de passer du temps à la Tuilière, un peu à l’image de ce qu’on peut voir en Angleterre ou ailleurs. Mais pour les attirer en nombre, je conviens que les bons résultats sont l’élément primordial.

Il y a un an, le LS n’avait presque recruté que des jeunes et surtout des étrangers alors que cet été des éléments plus expérimentés et suisses sont arrivés. La politique du club a-t-elle changé?

Non, nous voulons toujours donner leur chance à de jeunes talents mais nous avons constaté, à nos dépens, qu’il est capital de mieux les entourer. C’est ce que nous pensons avoir fait cet été. Comme mon coach, je suis persuadé que cette équipe a tout pour atteindre l’objectif fixé.

«Les Néerlandais n’ont pas la réputation de gaspiller l’argent, au contraire.»

Leen Heemskerk
Quels sont les rapports entre le LS et Nice?

Très différents que par le passé où Souleymane Cissé devait régulièrement rendre des comptes au directeur du football à Nice (ndlr: Julien Fournier, limogé il y a quinze jours). Désormais, chaque club fonctionne de façon indépendante. Cela dit, il y a toujours des contacts entre nous. D’autant plus que, par une incroyable coïncidence, Ludo Magnin et Lucien Favre se retrouvent sur les deux bancs. Et puis, nous serions stupides de ne pas profiter de l’expérience d’un club comme Nice. Mais ce sera quand et comme nous le voulons.

Jim Ratcliffe et Dave Brailsford se rendent et s’expriment régulièrement sur l’OGC Nice mais jamais sur le LS. Pourquoi?

Jim est très occupé et je crois que comme son frère était à la barre du LS, il ne voulait pas trop se mêler de ses affaires. Mais je vous promets que ce club compte aussi beaucoup pour lui et qu’il a été très touché par les récentes mauvaises performances sportives. Il vient d’ailleurs de temps en temps à Lausanne mais sans faire de bruit. Il était par exemple à la Tuilière contre Bulle pour observer l’équipe il y a quinze jours. Et puis, avec Jim nous nous connaissons vraiment très bien et lorsqu’il m’a demandé de devenir CEO et président du LS il m’a dit: «tu auras ce qu’il faut pour réussir à redresser la situation». Nous avons donc pu effectuer quelques transferts, mais sans exagérer je vous l’assure. (ndlr: avec un grand sourire) Les Néerlandais n’ont pas la réputation de gaspiller l’argent, au contraire.

En tant que bon Néerlandais, c’est vous qui avez choisi la couleur du deuxième maillot du LS, cette saison?

(ndlr: il éclate de rire) Non, elle avait été choisie avant mon arrivée ici, mais cette couleur orange est magnifique, hein? Comme quoi de bonnes décisions avaient aussi parfois été prises l’an passé…

https://www.footmercato.net/a2758355474707313664-ineos-veut-donner-un-nouvel-elan-a-logc-nice


Je me pose toujours des questions concernant INEOS pour le LS ? J'espère que Lucien Favre pourra donner son avis pour le bien être du LS ?

L’opération rachat du LS commence ce vendredi
Football - Challenge League

Après une saison désastreuse et une défaite à Bellinzone samedi, les Vaudois se doivent de réussir leur première sortie à domicile contre Schaffhouse (20 h 15).

Très attendu après sa révolution estivale, le Lausanne-Sport a déçu, samedi dernier, à Bellinzone. Autant que cette défaite inattendue face au néopromu, c’est la pauvreté de la performance collective du grandissime favori à la promotion qui a suscité de nouveaux petits doutes. Un faux départ qui n’est probablement qu’un simple accident de parcours. C’est en tout cas ce qu’espèrent les supporters lausannois et ce que doivent démontrer, ce vendredi, sur le terrain, Olivier Custodio et compagnie contre Schaffhouse.

Un premier rendez-vous à la Tuilière qui aura une saveur particulière pour le capitaine lausannois - de retour dans son club formateur après un long exil de cinq ans - et, surtout, pour Ludovic Magnin. Le nouvel entraîneur lausannois n’avait en effet jamais pu concrétiser son rêve de porter le maillot du LS au cours de sa longue et belle carrière de joueur. «Ce match à la Tuilière, devant notre public, sera un moment très particulier pour moi, sourit Ludo. Rien que d’y penser, j’ai déjà la banane! Je vais savourer ce moment mais sans trop me prendre la tête.»

D’abord gagner

Une fois les émotions passées, le technicien challensois se focalisera très vite sur l’essentiel. À savoir cette victoire qui devra ponctuer cette première devant un public que l’on sent prêt à adhérer au message enthousiaste et positif de celui qui a pour principale mission de ramener le LS en Super League.

«L’idéal serait bien sûr de réussir ce défi en proposant un jeu attractif, résume Magnin, mais il faut rester réaliste et commencer par se concentrer sur ce qui est aujourd’hui le plus important: le résultat. Sans victoires, il est compliqué d’avancer et pour gagner, il faudra montrer de l’agressivité et de l’envie. L’un de mes objectifs est de faire de la Tuilière une forteresse, un stade où nos adversaires savent à l’avance qu’ils vont souffrir.» Dans cette optique, la venue de Schaffhouse est l’occasion d’en poser les premières pierres.

Une échéance que le LS aborde sans ses trois hommes clés que sont Grippo, Kukuruzovic et Turkes. Même si elle remonte à plus de dix-huit mois déjà, l’absence du dernier nommé est un problème qui n’a pas encore été réglé. «Si tout va bien, résume le coach, j’espère pouvoir donner un peu de temps de jeu à Aldin d’ici à quelques semaines. Mais il faudra le faire avec beaucoup de précautions.»

L’aval du boss

Pour revoir Turkes régulièrement à la pointe de l’attaque vaudoise et à même d’assumer de lourdes responsabilités, il faudra patienter jusqu’en janvier. Au mieux. Et les seuls Trae Coyle et Brighton Labeau ne suffisent pas à résoudre ce problème. «Pour l’instant, le contingent actuel me satisfait, assure Ludovic Magnin, mais il est clair que si une bonne opportunité offensive se profile d’ici au 31 août, nous chercherons à la saisir. Dans l’idéal, j’aimerais un bon joueur, grand, habile de la tête et costaud. Mais ce qui est certain, c’est que nous ne prendrons pas pour prendre.»

Un effort financier supplémentaire qui n’effraie pas Leen Heemskerk. «Si Ludo me demande un nouveau joueur, les moyens sont là pour satisfaire ses exigences», assure le nouvel homme fort lausannois. Personne du côté de la Tuilière n’a, semble-t-il, cette fois envie de laisser le hasard ou la poisse empêcher le LS d’atteindre son objectif en mai prochain.

André Boschetti

Football et canicule

Est-ce bien raisonnable de jouer en plein cagnard?
Des rencontres à 14 h 15 ou 16 h 30 ne font pas sens, assure un médecin du sport. Cela pourrait bientôt changer en Super League et en Challenge League.

Daniel Visentini

Bien sûr, à voir les forçats de la route avaler les Alpes et les Pyrénées sous un cagnard de plomb, des heures durant, sans pause, sans temps mort, avec la brûlure du soleil et de l’effort pour seule compagne, on devrait se dire que là, et là seulement, le sport invite au plus profond respect, pour la torture subie par les héros du Tour de France. Que tout le reste n’est rien, en comparaison. Que le footballeur souffre aussi quand il lui faut composer avec la canicule, mais moins, beaucoup moins. Vraiment?

Finn Mahler est médecin du sport à l’Hôpital de la Tour (GE). Il nuance. «Les cyclistes ont un ventilateur naturel: la vitesse, explique-t-il. Ils produisent un effort impressionnant, mais l’air provoqué par la vitesse enlève la transpiration sur la peau. Ils sont donc moins affectés que prévu par la grosse chaleur. C’est comme nous en fait: quand il fait très chaud et que nous mettons la tête par la fenêtre de la voiture, ou quand une petite brise souffle, nous souffrons moins.»

Deux dangers

Au foot, si la vitesse existe aussi, rien de comparable. Ici, pas de concours pour savoir qui souffre le plus. Mais juste des questions: comment faire pour courir derrière un ballon en pleine canicule? La reprise du championnat de Suisse en Super League et en Challenge League, si précoce, a coïncidé avec la vague de chaleur qui frappe l’Europe de l’Ouest. On a vu, lors de la première journée, tous les joueurs tirer la langue. L’intensité et le rythme des rencontres en ont pâti. Des pauses rafraîchissement ont été introduites au milieu de chaque mi-temps pour permettre une réhydratation plus importante.

Mais quels sont les dangers? «La déshydratation et l’hyperthermie, répond Finn Mahler, chef de la cellule médicale du Servette FC. Nous mettons en œuvre des moyens pour hydrater, voire surhydrater les joueurs avant un match, afin de créer un stock dans le corps, notamment avec des liquides à base de sels minéraux. Le corps sait s’adapter, mais il faut l’aider. L’hyperthermie, c’est le coup de chaud, comme on dit. L’organisme gère normalement la situation jusqu’à 39 degrés. Après, il y a des effets délétères: grosse fatigue, performances sérieusement en déclin, nausées possibles. Nous anticipons cela, lors des entraînements et des matches, avec des linges glacés, un vestiaire climatisé, de la glace sur les muscles après l’effort ou à la pause, des boissons froides.»

Les footballeurs professionnels sont bien pris en charge. Au Lausanne-Sport, Ludovic Magnin a d’ailleurs adapté les horaires, comme c’est le cas pour tous les clubs de SFL: pas d’entraînement l’après-midi. Le Vaudois est de plus confronté à un autre problème: le revêtement synthétique de la Tuilière, où le LS s’entraîne. «Il y a une grosse différence entre l’herbe naturelle et le synthétique, dit le technicien vaudois. Sur la pelouse artificielle, c’est incroyablement plus chaud au quotidien.»

Quel que soit le revêtement, la canicule est là et sera régulièrement là lors des prochaines saisons, selon toutes les projections liées au réchauffement climatique. Pourtant, en Super League comme en Challenge League, il y aura ce week-end des matches programmés à 14 h 15 ou à 16 h 30. Est-ce bien raisonnable en cette période de chaleurs intenses?

Les risques augmentent

«Non, cela ne fait pas sens, tranche le docteur Finn Mahler. Pour deux raisons. La première est d’ordre sanitaire: cela augmente les risques, pour les joueurs, de malaises hyperthermiques ou de troubles cardiaques, même si les joueurs sont entraînés et que l’organisme s’adapte. La deuxième raison relève de la performance: sous la canicule, le corps est moins performant, il dit stop, ce qui prétérite la qualité du spectacle proposé. Non, quand il fait si chaud, il ne faudrait pas jouer avant 20 h 30, ce serait l’horaire idéal.»

La SFL se penche sur la question (lire ci-dessous).

Nouveaux horaires l’année prochaine?
Le cas est délicat. Quand la SFL négocie les droits TV (actuellement, c’est Blue qui les détient), le diffuseur a des exigences. Elles concernent notamment les horaires des matches, avec cette volonté d’étaler l’offre, afin que toutes les rencontres ne se disputent pas en même temps.

Mais la canicule implique peut-être d’autres priorités et à la Ligue, on en est conscient. David Barras, le porte-parole, évoque les réflexions en cours. «La SFL est consciente que les températures élevées, telles qu’actuellement, ne sont pas idéales pour la santé des joueurs et leurs performances, dit-il. D’ailleurs, avec le changement de modus à venir (ndlr: douze équipes en Super League la saison prochaine, une barre, des play-off), une évaluation des horaires sera nécessaire et l’aspect climatique sera l’un des nombreux aspects dans la réflexion globale. Nous devrions en savoir plus d’ici à l’automne.»

Qu’en pense Yoan Severin, défenseur du Servette FC, qui a joué dimanche dernier sous la canicule? «Que c’est compliqué, explique-t-il. Qu’on se sent plus lourd, plus mou. Et que ce serait clairement cohérent de changer les horaires des matches.» Il sait de quoi il parle: dimanche, Servette joue à Bâle à 14 h 15 DVI

Lausanne débloque son compteur
Premiers sourires pour Ludovic Magnin et le LS
Devant près de 3000 fidèles, les Vaudois sont venus sans trop de peine à bout du FC Schaffhouse vendredi (5-1). Grâce à Sanches et à des doublés de Labeau et Koyalipou.

André Boschetti
Publié: 22.07.2022, 22h39


Pour son premier match à la Tuilière, Ludovic Magnin a réussi des débuts parfaits puisque son Lausanne-Sport s’est facilement imposé face à Schaffhouse, vendredi soir.
keystone-sda.ch
On patientera bien sûr encore quelques semaines et on attendra quelques confirmations supplémentaires avant d’affirmer que la décevante défaite concédée par le Lausanne-Sport à Bellinzone en ouverture de championnat n’est qu’un simple faux pas sans lendemain. Mais on peut tout de même accorder le mérite au favori de cette Challenge League d’avoir réussi à tout de suite parfaitement réagir en corrigeant aussi vite que possible la médiocre impression laissée dans la canicule tessinoise, il y une semaine.

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Face au FC Schaffhouse, récent barragiste battu avec les honneurs par Lucerne le mois dernier, le LS a donc débloqué son compteur. Pour une première sortie devant leur public après l’énorme désillusion de la saison passée, l’essentiel a donc été fait par Ludovic Magnin et Cie. Une victoire qui ne souffre de surcroît aucune contestation possible même si elle a été un peu trop longue à assurer au vu de la différence de potentiel entre les deux équipes. Mais au final, ce que l’on retiendra dans quelques semaines, c’est que, pour sa première sortie à la Tuilière, le LS s’est débarrassé sèchement de Schaffhouse en lui infligeant une petite correction dont il n’avait pas habitué ses supporters lors d’un dernier exercice très réussi.

Le belle intuition de Sanches

Après une dizaine de minutes en forme de round d’observation, les Vaudois trouvaient déjà l’ouverture sans s’être auparavant montrés dangereux. Un avantage qui doit beaucoup à l’intuition de Sanches. Sur une longue et hasardeuse transversale adverse en phase défensive, le Lausannois profitait d’une mauvaise estimation de Müller pour l’anticiper et s’en aller seul battre Ruberto (11e).

Un but qui libérait quelque peu les Vaudois. Mais alors que les fidèles de la Tuilière se disaient que le second but n’allait pas tarder, un superbe contre, amorcé par Gonzalez et Luan, permettait à Bobadilla, esseulé au second poteau, de punir un manque certain de rigueur défensive (21e). Un coup du sort que le LS allait toutefois vite et bien digérer puisque, sur l’engagement, Labeau prenait de vitesse son adversaire direct pour redonner l’avantage aux siens.

Trois buts dans le dernier quart d’heure

Il fallait toutefois attendre le dernier quart d’heure d’une reprise par trop dénuée d’émotions et d’occasions jusque-là pour voir les Lausannois assurer leurs trois premiers points. En trois petites minutes, Labeau d’abord - plus prompt que les défenseurs de Schaffhouse à profiter d’un bon débordement de Custodio - puis Koyalipou sur penalty donnaient au score des allures d’autant plus sévères que le Français réussissait lui aussi un doublé dans les arrêts de jeu.

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A Aarau vendredi

Fort de ce premier et si important succès - pour la confiance surtout - le LS semble lancé dans un championnat qui le verra se rendre à Aarau, leader provisoire après sa victoire face à Xamax, vendredi. Un vrai test pour lequel les Lausannois devront montrer davantage de constance et de régularité s’ils veulent s’adjuger trois nouveaux points

https://www.blick.ch/fr/sport/football/pour-la-premiere-de-ludovic-magnin-le-lausanne-sport-debloque-son-compteur-a-domicile-id17684633.html

https://www.lematin.ch/story/voila-le-ls-fidele-a-ses-promesses-502698675289