Les articles de presse (commentaires autorisés)

Sur Score.fr

Un second prêt pour confirmer ?

Comme pressenti, les Crocos s’attachent les services de Jean N'Guessan, qui vient renforcer l’entrejeu en apportant toutes ses qualités physiques et sa grande mobilité. Des caractéristiques qu’il a déjà pu mettre en œuvre dans une mission visant le maintien échouée. En effet, en 23 matchs de championnat disputés, l’Ivoirien n’aura pas su contribuer à la survie du club qui descend donc en 2e division suisse. Un prêt concluant seulement sur le plan personnel qui confirme que le jeune aiglon est capable de s’imposer en Europe, bien qu’il ne l'ait fait pour l’instant que dans une équipe reléguée d’un championnat de seconde zone. Une année à Nîmes sera donc un réel test pour N’Guessan qui va devoir cette fois-ci jouer dans un climat similaire à celui de Nice, et bien loin de l’environnement montagnard lausannois …

24 heures

|Remise en question à l’académie: Steinmann: «Au Team Vaud, on a poussé le curseur trop loin»

Remise en question à l’académieSteinmann: «Au Team Vaud, on a poussé le curseur trop loin»

C’est le grand ménage dans l’académie vaudoise. Des têtes sont tombées, les ardeurs de la politique de surclassement se modèrent, l’union sacrée est prônée par son président.

Florian Vaney

Publié aujourd’hui à 19h16

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Président du Team Vaud et vice-président du Lausanne-Sport, Vincent Steinmann reconnaît les erreurs commises, sans souhaiter faire complètement machine arrière.

Keystone

Le fond a été touché. Comme dans n’importe quel club du monde, l’amélioration de l’image du Lausanne-Sport passera par le succès sportif. En l’attendant, le club matraque les symboles. Il coupe les têtes que les Lausannois ne pouvaient plus voir. Il offre les quasi pleins pouvoirs à son nouveau coach, l’incarnation de la «Vaudoisie», Ludovic Magnin. Il propose un contrat en or à Olivier Custodio, produit de sa formation, pour s’installer au centre de son équipe. Et il tente de laver son dernier échec en date: la relégation du Team Vaud M21 en 2e ligue inter.

La comparaison avec la descente de la première équipe est risquée, même si on l’a beaucoup entendue au bord des terrains du canton ces dernières semaines. Le retour du LS en Challenge League est un revers sportif. La culbute du Team Vaud M21 un raté purement politique. «On a poussé le curseur trop loin. On a pris trop de risques», reconnaît le président de l’académie cantonale, Vincent Steinmann.

Apprendre face à plus fort

Le curseur en question, c’est celui du surclassement. Pour faire simple, les juniors qui constituent les différentes équipes du Team ont en majorité débuté la dernière saison dans la catégorie d’âge supérieure à la leur. Un changement de cap que l’entité de formation n’a pas voulu opérer en douceur. «Disons-le de manière provocante: le Team Vaud de grand-papa, c’est fini. On sait que le surclassement n’a pas la cote par ici. Mais avoir des équipes qui gagnent 10-0, où le seul moyen de créer un suspense artificiel serait d’inverser nos attaquants et nos défenseurs, ça ne nous intéresse pas.»

«Prenez Alvyn Sanches et Anel Husic. Le premier est un gars qu’on a toujours poussé, avancé, tandis que l’autre s’est révélé plus tardivement. Désormais, tous les deux font le bonheur de la première équipe.»

Vincent Steinmann

À long terme, la méthode apportera peut-être ses bénéfices. Pour l’heure, elle a surtout créé des problèmes. Sur le terrain, avec cette relégation des M21 en 2e ligue inter plus qu’embêtante (les places pour remonter seront rares). À l’interne, où les tensions sont montées et où les opposants à la politique de surclassement n’ont pas manqué de se faire entendre. «Aujourd’hui, on veut des gens qui sont prêts à œuvrer pour une cause commune, qui sont fiers de représenter le logo qu’ils portent. On doit être comme ça», lance Vincent Steinmann en joignant ses deux mains pour mimer l’union.

L’exemple contraire d’Alvyn Sanches et Anel Husic

Pour y parvenir, pour faire table rase du passé aussi, le Team Vaud est passé par la case grand ménage. Chaque coach s’est retrouvé poussé vers la sortie, ou vers une équipe d’une autre génération. Chez les M21, l’entraîneur se nommera désormais Alexandre Quennoz. Les M15 retrouvent eux une figure particulièrement connue du Lausanne-Sport en la personne de Xavier Margairaz.


La rupture est totale, même si le surclassement va continuer à exister. «Ça ne veut pas dire qu’on mettra à la porte un jeune dès qu’il arrive à 20 ans, argumente le vice-président du LS. Les deux modèles peuvent coexister. Prenez Alvyn Sanches et Anel Husic. Le premier est un gars qu’on a toujours poussé, avancé, tandis que l’autre s’est révélé plus tardivement. Désormais, tous les deux font le bonheur de la première équipe.» Qui partagera la même mission que les M21: retrouver au plus vite la catégorie de jeu quittée ce printemps.

Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction de Sport-Center depuis 2019. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, de la 5e ligue à la Super League.


Publié aujourd’hui à 19h16
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Site de la ligue

30.06.2022 07:27

Le FC Lausanne-Sport gagne le trophée fair-play de la Suva 2021/2022

Le FC Lausanne-Sport est le club le plus fair-play de Suisse pour la saison 2021/2022 et donc le vainqueur du trophée fair-play de la Suva de cette année. Il ne s'agit pas du club de Challenge League FC Lausanne-Sport, mais de sa section de football de base avec deux équipes féminines actives, deux équipes seniors (30+ et 50+) et les équipes juniors.

Le vainqueur du Trophée fair-play de la Suva obtient une place pour le premier tour principal de la Coupe suisse féminine et masculine. Comme le FC Lausanne-Sport ne dirige pas d'équipe masculine active, le FC Sternenberg, deuxième du classement du Trophée fair-play de la Suva, se qualifie pour le premier tour de la Coupe suisse masculine. Le FC Lausanne-Sport débute avec son équipe féminine au premier tour de l'AXA Women's Cup.

La joie est grande pour les deux clubs : «Nous considérons que faire partie du FC Lausanne-Sport implique le devoir et la responsabilité d’en être les ambassadrices et les ambassadeurs au quotidien sur le terrain et en-dehors. A ce titre, le fair-play et le respect sont à la base du football et de la vie en communauté, nous sommes dès lors très fiers de cet accomplissement et nous réjouissons de pouvoir compter sur ce nouveau titre en cette saison en tout point extraordinaire pour les équipes de notre association. », déclare le président du club FC Lausanne-Sport Gianluca Sorrentino. Le FC Sternenberg est lui aussi extrêmement fier de se retrouver au premier tour principal de la Coupe de Suisse avec son équipe de 4ème ligue : « Au FC Sternenberg, le fair-play est une philosophie qui est vécue sur et en dehors du terrain. L'attitude loyale et respectueuse est une priorité dans tout le club», réagit le club de football bernois.

https://www.lematin.ch/story/collet-je-nai-absolument-pas-lintention-de-vendre-xamax-218181440260

Ouin ouin de retour

voilà

Les multiples écueils que le LS devra éviter
Pour le relégué de la Tuilière, qui s’est promis de retrouver la Super League dans dix mois, la saison qui commence samedi au Tessin s’apparente à une course d’obstacles. Explications.

Il n’y a pas à chipoter: le Lausanne-Sport se doit de retrouver la Super League d’ici à mai 2023. Compte tenu des ambitions claironnées et de l’investissement consenti, tout autre résultat qu’une promotion au printemps prochain représenterait un nouvel échec pour Ineos.

Pour le relégué de la Tuilière, cela n’en rend l’exercice 2022-2023 que plus périlleux à négocier. En premier lieu, même si le règlement lui est favorable (la Challenge League pourrait compter jusqu’à trois promus), parce que rien n’est jamais acquis d’avance. Ensuite en raison des multiples écueils qui ne vont pas manquer de se dresser sur sa route et qu’il lui faudra surmonter. Le LS a certes retrouvé un ancrage plus régional, concrétisé par l’arrivée de Ludovic Magnin sur son banc, mais ses joueurs devront désormais prouver qu’ils possèdent un mental de gagnants.

«On se retrouve au départ d’un 110 m haies comprenant 36 obstacles, avec chaque fois une hauteur différente.»

Ludovic Magnin, nouvel entraîneur du LS
Au moment de s’installer dans les starting-blocks, le club vaudois sait qu’une harassante course d’obstacles l’attend. «On se retrouve au départ d’un 110 m haies comprenant 36 obstacles, avec chaque fois une hauteur différente», observe son entraîneur. Avant le premier tour de piste samedi à Bellinzone (18 h), plusieurs thèmes chauds s’imposent déjà, qu’il importera de maîtriser afin de franchir l’arrivée en tête. «24 heures» vous en détaille les principaux.

La pression: «Être favori n’apporte aucun point»
Dans un championnat très vaudois avec les présences voisines du SLO et d’Yverdon, il y a Lausanne et… les autres. Désigné favori naturel, il lui faudra s’accommoder d’un nouveau rôle, peut-être plus délicat à endosser qu’il n’y paraît. «On doit accepter ce rôle de favori. Tous les autres clubs se déchargent sur nous, cela revient à accentuer la pression, c’est de bonne guerre. Quand j’étais dans l’autre camp, je fonctionnais pareillement.»

De fait, Lausanne est condamné à réaliser ce que peu d’équipes ont réussi depuis la création de la Swiss Football League en 2003: effacer les séquelles d’une relégation en remontant dans la foulée. Seuls Xamax (2006), Saint-Gall (aussi bien en 2009 qu’en 2012) et Zurich (2017) y sont parvenus. «Être favori sur le papier n’apporte aucun point sur le terrain, concède Magnin. Savoir si l’équipe exprimera le potentiel qu’on lui prête ressemble encore à un point d’interrogation.» D’où l’importance d’un départ bien négocié. «Je suis prêt à tous les scénarios. À Altach cet hiver, j’avais commencé par quatre défaites. Alors…» Il y a de la marge.

L’état d’esprit: «La mentalité bat la qualité»
Magnin accorde une importance majeure à l’esprit de groupe.

Parmi les dangers qui guettent Lausanne figure celui de se croire au-dessus de la mêlée en raison de son statut. «Ludo» Magnin n’a eu de cesse de remettre ses joueurs devant la réalité. «S’imaginer plus fort parce que l’on vient de Super League serait la pire des erreurs à commettre, dit-il. On est une équipe de Challenge League, rien de plus. On verra si chacun a compris où l’on en est.» Après avoir craqué la saison dernière, les Vaudois sauront-ils cette fois répondre présent mentalement? «On est toujours plus forts dans les moments difficiles si l’on est déjà préparé à souffrir.»

Insistant sur les valeurs d’engagement durant la préparation, l’ancien international mise sur un état d’esprit irréprochable. «La mentalité bat la qualité, leur a-t-il souvent répété. Posséder les meilleures individualités ne signifie pas disposer de la meilleure équipe. Face à l’adversité, comment les gars vont-ils réagir? Se donneront-ils la main?» Au-delà d’une solidarité de salon, le public attend un engagement collectif sans faille.

Le jeu et les hommes: «Le style viendra plus tard»
Ludovic Magnin.

Le LS version Magnin a disputé cinq matches de préparation, qu’il a tous gagnés, sans forcément convaincre. Son entraîneur l’admet: «Je déteste les préparations qui se passent trop bien.» La recherche du spectacle ne doit pas occulter celle, prioritaire, des points. «Depuis que je suis petit, on me parle philosophie du beau jeu et panache quand on évoque l’ADN du LS. Mais on doit aussi être capable de gagner des matches en jouant mal. Je n’attends pas forcément monts et merveilles. Le style viendra plus tard.»

Impliqué dans les transferts, le coach a validé chaque arrivée. Lausanne devra toujours composer sans Aldin Turkes, dont l’avenir s’assombrit à mesure que les mois défilent. S’il a pu s’entraîner parfois normalement avec le groupe, l’attaquant, absent des pelouses depuis Noël 2020, n’a pas disputé la moindre minute de préparation. «Je lui souhaite de revenir mais je ne compte pas sur les buts d’Aldin pour monter. S’il en marquait déjà quelques-uns, ce serait tout bonus.» Un secteur offensif trop limité, voilà peut-être bien là le défaut de la cuirasse du LS.

L’engouement: «Le LS compte dans la vie des gens»
Ludovic Magnin a pu s’en persuader chaque jour durant la préparation: son arrivée a provoqué un nouvel engouement autour du club. «Je sens que le LS compte dans la vie des gens.» Lui-même ne regrette pas d’être revenu dans ce coin du pays, qu’il avait quitté en l’an 2000. «Si je ne l’avais pas fait, admet-il, j’aurais vécu avec des regrets. J’ai retrouvé mes racines. Je suis à dix minutes d’où j’ai grandi, c’est juste génial.» L’effet Magnin existe, c’est indéniable. Mais il s’agit de le faire fructifier. «Chaque fois que j’ai donné, le foot me l’a rendu. Je n’attends pas de mes joueurs qu’ils s’investissent à 120%, 150% ou plus, parce que je n’y crois pas. Je vais me contenter de 100%. Je serais même déjà heureux si on atteignait 99%.»

Le succès de Ludovic Magnin sera jugé sur les résultats, et rien d’autre. En cas de vents contraires, il lui faudra aussi calmer l’impatience des fans. «Même si je sais qu’il existe, je ne pense pas à l’échec. Et si ça devait mal se passer, je prends mon sac et je repars.» (Rires)

Challenge League

Selon "Blick", Stjepan Kukuruzovic a prolongé son contrat avec le Lausanne-Sport jusqu'à l'été 2024. Le capitaine du LS, qui a été opéré avec succès du genou la semaine dernière après s'être blessé au début de la préparation estivale, devrait manquer plusieurs mois de compétition.

«Des discussions pour le prolonger étaient déjà en cours avant sa blessure et c’était crucial pour moi de respecter cela, a expliqué à "Blick" l'entraîneur vaudois Ludovic Magnin. Il faut être correct et transparent.»


Bravo pour cet esprit encore une fois !