Les articles de presse (commentaires autorisés)
+64
football fan
RES
Georgie
Lousonna
Matt
jb
El Nino
Cc1974
Védouble1896
Topper
Scoopex
Minime
Mouss
Mike21
yvanrosset
Gimli
Old School
rehn98
Mathias
Flo
Mange-gazon IV
FF-LS
RGI
fritz.k
neLSon
radio_global
AxeLS
abhak
zodov
LsLover
TKP1
pizzaiolo
Reckless One
stefvs10
LSDyl
Le Vaudois
Wankdorf 1981
Blue Raph
admin
fatpig
cte
dudu
plik
Thierrible
Qwertz
El Lutin
Nataniel
bonzai
Flee
Rolls
Clash
mic
NPLS
Shogun
Julien F.
michel222
Lessing
TKP
lamadechine
centvingt
Homer
lausarme
LKK
kok9
68 participants
Page 5 sur 40
Page 5 sur 40 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 22 ... 40
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
La renaissance du Team Vaud M21 en 1re ligue
Football
Un automne terrible, un printemps sans limites. Les jeunes Lausannois ont renversé Échallens mercredi (5-3) pour se payer un troisième succès de rang.
On avait quitté Archie Brown en grande délicatesse avec le Lausanne-Sport, assez loin du niveau d’exigence requis en Super League. Le voilà en 1re ligue avec le Team Vaud. Non sans une certaine humilité dans le pas de retrait. L’Anglais a plusieurs fois échangé avec son coach mercredi soir à Échallens, comme pour trouver la formule gagnante et montrer qu’il était prêt à accepter son sort, un peu moins glamour que celui qui lui était promis à son arrivée en Suisse. Au bout du compte? Un but de toute beauté, où le latéral s’est envolé sur son côté avant de slalomer entre deux défenseurs et de conclure en force sous la latte. Une réussite à l’image de ce Team Vaud, décomplexé.
Rude apprentissage
Échallens ne pourra pas se plaindre d’avoir vu un groupe de stars débarquer aux Trois Sapins. Les jeunes Lausannois n’ont pas changé grand-chose à la recette d’un premier tour terriblement compliqué. La politique du club a changé, l’académie vaudoise a décidé de surclasser une grande partie de ses espoirs et, forcément, aller batailler en 1re ligue avec des joueurs de 19 ans pour la plupart peut s’avérer un rude apprentissage. Qui est en train de porter ses fruits.
La marge de manœuvre était restreinte, mercredi, mais les hommes de Pedro Miguel Neto ont conquis un troisième succès d’affilée (3-5). Le même total que lors des 17 premiers Assez fou. Même si Échallens a bien failli refaire le coup du week-end dernier à Thoune et de revenir de nulle part. De 0-3 à 2-3, de 2-4 à 3-4. En vain.
Il y a là une belle occasion manquée pour un club qui semble enfin avoir les moyens et l’envie d’aller lorgner du côté des finales.Florian Vaney
Football
Un automne terrible, un printemps sans limites. Les jeunes Lausannois ont renversé Échallens mercredi (5-3) pour se payer un troisième succès de rang.
On avait quitté Archie Brown en grande délicatesse avec le Lausanne-Sport, assez loin du niveau d’exigence requis en Super League. Le voilà en 1re ligue avec le Team Vaud. Non sans une certaine humilité dans le pas de retrait. L’Anglais a plusieurs fois échangé avec son coach mercredi soir à Échallens, comme pour trouver la formule gagnante et montrer qu’il était prêt à accepter son sort, un peu moins glamour que celui qui lui était promis à son arrivée en Suisse. Au bout du compte? Un but de toute beauté, où le latéral s’est envolé sur son côté avant de slalomer entre deux défenseurs et de conclure en force sous la latte. Une réussite à l’image de ce Team Vaud, décomplexé.
Rude apprentissage
Échallens ne pourra pas se plaindre d’avoir vu un groupe de stars débarquer aux Trois Sapins. Les jeunes Lausannois n’ont pas changé grand-chose à la recette d’un premier tour terriblement compliqué. La politique du club a changé, l’académie vaudoise a décidé de surclasser une grande partie de ses espoirs et, forcément, aller batailler en 1re ligue avec des joueurs de 19 ans pour la plupart peut s’avérer un rude apprentissage. Qui est en train de porter ses fruits.
La marge de manœuvre était restreinte, mercredi, mais les hommes de Pedro Miguel Neto ont conquis un troisième succès d’affilée (3-5). Le même total que lors des 17 premiers Assez fou. Même si Échallens a bien failli refaire le coup du week-end dernier à Thoune et de revenir de nulle part. De 0-3 à 2-3, de 2-4 à 3-4. En vain.
Il y a là une belle occasion manquée pour un club qui semble enfin avoir les moyens et l’envie d’aller lorgner du côté des finales.Florian Vaney
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Trois experts donnent leur avis
Le LS peut-il échapper à la relégation?
Selon Gabet Chapuisat, Rolf Fringer et Jérémy Manière, les chances du club vaudois de se maintenir en Super League sont presque illusoires.
André Boschetti
Mieux vaut tard que jamais. Alors qu’on l’imaginait résigné, le Lausanne-Sport vient d’engranger quatre points à l’occasion de ses deux dernières sorties, contre Servette et YB. Suffisant pour susciter, auprès de quelques supporters vaudois, un embryon d’espoir de sauvetage. Un optimisme conforté par un «bon» calendrier et des progrès sur le plan du jeu et de l’état d’esprit. Ce sursaut n’a toutefois permis au LS que de récupérer deux des neuf longueurs de retard qu’il comptait sur Lucerne le 20 mars. Alors qu’il ne reste que sept journées, les sept points qui le séparent du barragiste sont-ils rédhibitoires?
Cette question, nous l’avons posée à Gabet Chapuisat, Rolf Fringer et Jérémy Manière. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces experts du foot suisse sont loin d’imaginer le proche avenir du LS en Super League.
LS - Lugano, lundi 16 h 30
Les absents Diaw, Monteiro (suspendus), Turkes, Suzuki, Mahou, Koné, Kapo, Koyalipou, Grippo, Pollero (blessés). Alakouch et Mahou sont incertains.
L’adversaire Dans quel état d’esprit Lugano débarquera-t-il à la Tuilière, lundi? Trois jours plus tard, les Tessinois recevront Lucerne en demi-finale de Coupe. Un objectif prioritaire pour eux. «Ils ont un effectif assez riche pour bien gérer les deux échéances, assure Alain Casanova. Et puis ils peuvent aussi terminer la saison sur le podium et se qualifier ainsi pour une compétition européenne. Pas de doute, la motivation ne manquera pas de leur côté.»
Alain Casanova: «La liste des absents est certes longue de notre côté, mais cela ne m’empêche pas de penser de façon positive, même si cette situation nous est préjudiciable. Pour moi, les joueurs les plus importants sont ceux qui seront à ma disposition lundi. Dans notre lutte pour le maintien, et malgré les quatre points pris contre Servette et YB, je ne suis ni plus pessimiste ni plus optimiste qu’il y a trois semaines.» ABO
Gabet Chapuisat, consultant et ancien entraîneur
«Le LS compte sept points de retard sur le barragiste alors qu’il en reste 21 en jeu. Mathématiquement, les Vaudois ont donc raison d’y croire, car le coup est encore jouable, même si cette neuvième place reste très compliquée à atteindre. Dans ce sens, le calendrier leur donne un petit coup de main. Sans se projeter trop loin, ils doivent d’abord impérativement battre Lugano, lundi, et Grasshopper dans une semaine. Tout en espérant que Lucerne égare, lui, quelques points face à Saint-Gall et Bâle. Ce scénario, qui me semble plausible, permettrait au LS de se déplacer ensuite à Lucerne pour y jouer un vrai match à six points. Mais bon, tout ça, c’est de la théorie. En étant plus raisonnable, je me dis que la tâche s’annonce extrêmement difficile. Pour ne pas dire plus. Même si ce que le LS montre depuis quelques semaines est encourageant, ce réveil me paraît un peu trop tardif pour qu’il débouche sur un exploit. À mon avis, l’unique point récolté lors du troisième tour est un handicap bien trop lourd à effacer. Pour finir sur une note plus positive, la Coupe peut aussi donner un petit coup de main aux Lausannois. Une élimination en demi-finale à Lugano, jeudi, pourrait en effet laisser quelques traces dans les esprits lucernois. Mais bon, grâce aux bons résultats enregistrés depuis l’arrivée de Mario Frick, l’équipe est actuellement en confiance et aussi très motivée à l’idée de rejoindre GC pour se sauver directement.» Pronostic: Statu quo au classement pour les trois derniers.ABO
«Le LS s’est réveillé trop tard»
Rolf Fringer, consultant et ancien entraîneur
«Même si le LS s’est montré bien meilleur à l’occasion de ses deux dernières sorties, il va être très difficile pour lui d’éviter la relégation. Parce que cette réaction tant attendue a pris trop de temps à arriver. Le nouveau coach a mis deux mois pour trouver la bonne alchimie entre ses joueurs et pour s’habituer aux exigences de notre championnat. C’est beaucoup trop dans la situation qui était celle de Lausanne à son arrivée. Cela dit, je suis certain que le LS va désormais faire des points et gagner quelques matches, mais son problème principal, c’est que Lucerne aussi se trouve dans une bonne dynamique. Le fait que l’équipe ait été capable, deux fois de suite, de remonter un handicap de deux buts contre Lugano et GC montre toutes les qualités morales de ce groupe. Quant à la Coupe, le résultat de Lugano aura certainement une influence sur les joueurs. Très positive bien sûr en cas de succès et beaucoup moins si les Lucernois sont éliminés. Mais un échec jeudi ne serait, à mon avis, pas un traumatisme insurmontable pour eux car le groupe est sain, en confiance et coaché par un technicien qui a déjà vécu ce genre de situation. Quant à l’effectif, contrairement à celui du LS, il a été intelligemment renforcé en janvier. Ce qui manque peut-être encore à Lucerne pour espérer se sauver directement, c’est juste un peu plus d’efficacité devant le but adverse.» Pronostic: LS relégué et joker entre Lucerne et GC pour la place de barragiste. ABO
«Lucerne est simplement supérieur»
Jérémy Manière, consultant et ancien joueur
«L’espoir de se maintenir existe pour le LS, mais il est infime malheureusement. Pour la simple et bonne raison que malgré l’embellie qu’ils connaissent depuis quelques semaines, les Vaudois restent, à mon sens, inférieurs au FC Lucerne. Et puis comment une équipe qui n’a gagné que trois de ses 29 premiers matches de championnat peut-elle réussir à aligner les succès d’ici au 22 mai? J’ai un peu de peine à l’imaginer, mais il le faudra bien si le LS veut réaliser l’exploit et dépasser un adversaire expérimenté et très équilibré depuis la reprise, en janvier. Mais bon, comme tout reste possible en foot, pour entretenir un petit espoir les Lausannois devront d’abord gagner leurs deux prochaines rencontres pour affronter ensuite Lucerne avec un vrai enjeu à la clé. Mais même dans ce cas de figure, il leur sera difficile de dompter un adversaire qui compte davantage d’individualités capables de faire la différence. Car, du côté de la Tuilière, je me demande qui sera à même de marquer des buts si l’excellent Zeki Amdouni connaît un petit coup de moins bien. Pour ce qui concerne les conséquences d’une élimination en Coupe pour Lucerne, je ne pense pas que ce soit un vrai problème à gérer pour eux. D’abord parce que la plupart des Lucernois l’ont déjà gagnée l’an passé et que l’objectif prioritaire pour eux, ce printemps, est clairement le maintien. Mais quel dommage que la révolte des Vaudois ait été si tardive!» Pronostic: 8e Lucerne, 9e GC, 10e Lausanne.ABO
«Amdouni, bien seul à marquer...»
Le LS peut-il échapper à la relégation?
Selon Gabet Chapuisat, Rolf Fringer et Jérémy Manière, les chances du club vaudois de se maintenir en Super League sont presque illusoires.
André Boschetti
Mieux vaut tard que jamais. Alors qu’on l’imaginait résigné, le Lausanne-Sport vient d’engranger quatre points à l’occasion de ses deux dernières sorties, contre Servette et YB. Suffisant pour susciter, auprès de quelques supporters vaudois, un embryon d’espoir de sauvetage. Un optimisme conforté par un «bon» calendrier et des progrès sur le plan du jeu et de l’état d’esprit. Ce sursaut n’a toutefois permis au LS que de récupérer deux des neuf longueurs de retard qu’il comptait sur Lucerne le 20 mars. Alors qu’il ne reste que sept journées, les sept points qui le séparent du barragiste sont-ils rédhibitoires?
Cette question, nous l’avons posée à Gabet Chapuisat, Rolf Fringer et Jérémy Manière. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces experts du foot suisse sont loin d’imaginer le proche avenir du LS en Super League.
LS - Lugano, lundi 16 h 30
Les absents Diaw, Monteiro (suspendus), Turkes, Suzuki, Mahou, Koné, Kapo, Koyalipou, Grippo, Pollero (blessés). Alakouch et Mahou sont incertains.
L’adversaire Dans quel état d’esprit Lugano débarquera-t-il à la Tuilière, lundi? Trois jours plus tard, les Tessinois recevront Lucerne en demi-finale de Coupe. Un objectif prioritaire pour eux. «Ils ont un effectif assez riche pour bien gérer les deux échéances, assure Alain Casanova. Et puis ils peuvent aussi terminer la saison sur le podium et se qualifier ainsi pour une compétition européenne. Pas de doute, la motivation ne manquera pas de leur côté.»
Alain Casanova: «La liste des absents est certes longue de notre côté, mais cela ne m’empêche pas de penser de façon positive, même si cette situation nous est préjudiciable. Pour moi, les joueurs les plus importants sont ceux qui seront à ma disposition lundi. Dans notre lutte pour le maintien, et malgré les quatre points pris contre Servette et YB, je ne suis ni plus pessimiste ni plus optimiste qu’il y a trois semaines.» ABO
Gabet Chapuisat, consultant et ancien entraîneur
«Le LS compte sept points de retard sur le barragiste alors qu’il en reste 21 en jeu. Mathématiquement, les Vaudois ont donc raison d’y croire, car le coup est encore jouable, même si cette neuvième place reste très compliquée à atteindre. Dans ce sens, le calendrier leur donne un petit coup de main. Sans se projeter trop loin, ils doivent d’abord impérativement battre Lugano, lundi, et Grasshopper dans une semaine. Tout en espérant que Lucerne égare, lui, quelques points face à Saint-Gall et Bâle. Ce scénario, qui me semble plausible, permettrait au LS de se déplacer ensuite à Lucerne pour y jouer un vrai match à six points. Mais bon, tout ça, c’est de la théorie. En étant plus raisonnable, je me dis que la tâche s’annonce extrêmement difficile. Pour ne pas dire plus. Même si ce que le LS montre depuis quelques semaines est encourageant, ce réveil me paraît un peu trop tardif pour qu’il débouche sur un exploit. À mon avis, l’unique point récolté lors du troisième tour est un handicap bien trop lourd à effacer. Pour finir sur une note plus positive, la Coupe peut aussi donner un petit coup de main aux Lausannois. Une élimination en demi-finale à Lugano, jeudi, pourrait en effet laisser quelques traces dans les esprits lucernois. Mais bon, grâce aux bons résultats enregistrés depuis l’arrivée de Mario Frick, l’équipe est actuellement en confiance et aussi très motivée à l’idée de rejoindre GC pour se sauver directement.» Pronostic: Statu quo au classement pour les trois derniers.ABO
«Le LS s’est réveillé trop tard»
Rolf Fringer, consultant et ancien entraîneur
«Même si le LS s’est montré bien meilleur à l’occasion de ses deux dernières sorties, il va être très difficile pour lui d’éviter la relégation. Parce que cette réaction tant attendue a pris trop de temps à arriver. Le nouveau coach a mis deux mois pour trouver la bonne alchimie entre ses joueurs et pour s’habituer aux exigences de notre championnat. C’est beaucoup trop dans la situation qui était celle de Lausanne à son arrivée. Cela dit, je suis certain que le LS va désormais faire des points et gagner quelques matches, mais son problème principal, c’est que Lucerne aussi se trouve dans une bonne dynamique. Le fait que l’équipe ait été capable, deux fois de suite, de remonter un handicap de deux buts contre Lugano et GC montre toutes les qualités morales de ce groupe. Quant à la Coupe, le résultat de Lugano aura certainement une influence sur les joueurs. Très positive bien sûr en cas de succès et beaucoup moins si les Lucernois sont éliminés. Mais un échec jeudi ne serait, à mon avis, pas un traumatisme insurmontable pour eux car le groupe est sain, en confiance et coaché par un technicien qui a déjà vécu ce genre de situation. Quant à l’effectif, contrairement à celui du LS, il a été intelligemment renforcé en janvier. Ce qui manque peut-être encore à Lucerne pour espérer se sauver directement, c’est juste un peu plus d’efficacité devant le but adverse.» Pronostic: LS relégué et joker entre Lucerne et GC pour la place de barragiste. ABO
«Lucerne est simplement supérieur»
Jérémy Manière, consultant et ancien joueur
«L’espoir de se maintenir existe pour le LS, mais il est infime malheureusement. Pour la simple et bonne raison que malgré l’embellie qu’ils connaissent depuis quelques semaines, les Vaudois restent, à mon sens, inférieurs au FC Lucerne. Et puis comment une équipe qui n’a gagné que trois de ses 29 premiers matches de championnat peut-elle réussir à aligner les succès d’ici au 22 mai? J’ai un peu de peine à l’imaginer, mais il le faudra bien si le LS veut réaliser l’exploit et dépasser un adversaire expérimenté et très équilibré depuis la reprise, en janvier. Mais bon, comme tout reste possible en foot, pour entretenir un petit espoir les Lausannois devront d’abord gagner leurs deux prochaines rencontres pour affronter ensuite Lucerne avec un vrai enjeu à la clé. Mais même dans ce cas de figure, il leur sera difficile de dompter un adversaire qui compte davantage d’individualités capables de faire la différence. Car, du côté de la Tuilière, je me demande qui sera à même de marquer des buts si l’excellent Zeki Amdouni connaît un petit coup de moins bien. Pour ce qui concerne les conséquences d’une élimination en Coupe pour Lucerne, je ne pense pas que ce soit un vrai problème à gérer pour eux. D’abord parce que la plupart des Lucernois l’ont déjà gagnée l’an passé et que l’objectif prioritaire pour eux, ce printemps, est clairement le maintien. Mais quel dommage que la révolte des Vaudois ait été si tardive!» Pronostic: 8e Lucerne, 9e GC, 10e Lausanne.ABO
«Amdouni, bien seul à marquer...»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Superbe article sur notre pepite
https://www.watson.ch/fr/sport/football/537795516-zeki-amdouni-peut-encore-sauver-le-lausanne-sport
https://www.watson.ch/fr/sport/football/537795516-zeki-amdouni-peut-encore-sauver-le-lausanne-sport
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/des-espions-turcs-a-lausanne-la-turquie-va-t-elle-voler-zeki-amdouni-a-la-nati-id17416337.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Tranquille balade lausannoise
Pour le LS, le week-end a seulement failli être parfait
Malgré leur large victoire contre Lugano (4-1), les Vaudois restent à sept points de Lucerne qui avait, un peu plus tôt, retourné in extremis une situation compromise face à Saint-Gall.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 21h19
Amir Saipi ne peut qu’admirer la formidable frappe en pleine lucarne de Zeki Amdouni. Un deuxième but lausannois qui a définitivement assommé Lugano.
keystone-sda.ch
Les chiffres et la raison sont les pires ennemis du rêve. Malgré la plus probante victoire de sa saison, remportée lundi contre un FC Lugano en lutte pour le podium, la place de barragiste s’est paradoxalement un peu plus éloignée encore pour le Lausanne-Sport.
Pour la simple et bonne raison que Lucerne était parvenu, quelques minutes seulement avant le coup d’envoi à la Tuilière, et pour la troisième d’affilée, à retourner à son avantage une situation compromise. Grâce à deux réussites inscrites dans les cinq dernières minutes, l’actuel barragiste conserve donc ses sept points d’avance sur les Vaudois alors qu’il ne reste désormais plus que six matches à disputer.
Pour se convaincre que l’exploit demeure possible, le LS a quelques atouts à faire valoir. Il doit d’abord se dire qu’en remportant ses deux prochaines rencontres, à l’extérieur, contre GC et Lucerne, il pourrait se retrouver, au soir du 1er mai, à une seule petite longueur d’un adversaire direct qui se déplacera, lui, à Bâle, dimanche. Six points qui seront certes compliqués mais pas impossible à obtenir au vu des gros progrès réalisés par les Vaudois ces dernières semaines. À tel point qu’ils sont aujourd’hui la meilleure équipe du pays sur ce quatrième tour.
«J’ai remarqué que plusieurs de mes joueurs avaient les yeux rivés sur leur portable peu avant le coup d’envoi. Et j’imagine bien qu’ils n’envoyaient pas des messages à leurs potes.»
Alain Casanova, coach du LS
L’autre point fort actuel est ce mental de gagnants que montrent enfin les Lausannois. Venir à bout de ce Lugano - certes privé de quatre éléments fondamentaux et avec, probablement, déjà un peu la tête à la Coupe – juste après avoir pris connaissance de la victoire arrachée dans les arrêts de jeu par Lucerne, montre que leur détermination à s’en sortir est réelle.
«J’ai remarqué que plusieurs de mes joueurs avaient les yeux rivés sur leur portable peu avant le coup d’envoi, reconnaît Alain Casanova. Et j’imagine bien qu’ils n’envoyaient pas des messages à leurs potes. Au moment d’entrer sur le terrain, leurs têtes en disaient si long que j’ai dû les recadrer. Ce qui explique un premier quart d’heure au cours duquel ils n’ont pas fait preuve de l’agressivité que j’aurais souhaitée. L’équipe était un brin désabusée.»
Une entame timide qui n’a pourtant pas eu de conséquences fâcheuses face à un adversaire plus passif encore. Mais que les Vaudois ont eu ensuite l’immense mérite de corriger.
Après une première occasion signée Ouattara annihilée par Saipi, le gardien tessinois devait s’avouer battu sur deux frappes de Trébel (23e) et d’Amdouni (45e). Un deuxième but – le douzième déjà de la saison mais surtout le huitième sur ces cinq derniers matches – somptueux qui permettait au LS de vivre une seconde mi-temps tranquille et à Thomas Castella de montrer, en fin de partie, qu’il était toujours aussi fiable.
«Les petits calculs ne servent à rien aujourd’hui. Nous ne devons nous concentrer que sur nous-mêmes. La seule certitude, c’est que l’équipe se battra jusqu’à la fin.»
Thomas Castella, gardien du LS
«Les petits calculs ne servent à rien aujourd’hui, assure le portier. Nous ne devons nous concentrer que sur nous-mêmes. La seule certitude, c’est que l’équipe se battra jusqu’à la fin.»
Quant au contexte dans lequel le gardien lausannois et ses coéquipiers ont commencé le match, il a été très différent selon les individus.
«Personnellement, raconte Thomas Castella, je n’ai pas voulu connaître le résultat de Lucerne. Parce que je désirais me concentrer pleinement sur mon match. Maintenant, il est clair que certains de mes coéquipiers étaient au courant de ce qui s’était passé à Lucerne. Et peut-être que si Saint-Gall l’avait emporté, le coach nous l’aurait peut-être annoncé au moment d’entrer sur le terrain.»
Poundjé suspendu contre GC
Avant cette remontada lucernoise, le week-end semblait avoir parfaitement commencé pour le LS. Grâce à sa victoire à Genève samedi (0-1), Grasshopper, son prochain adversaire, avait imaginé avoir réalisé un grand pas vers le maintien. Le faible écart de cinq points qu’il possède sur le barragiste obligera le néo-promu à ne pas baisser sa garde, ce dimanche face au LS.
Un nouveau duel à haute tension dont l’issue aura cette fois de lourdes conséquences, mais que les Vaudois aborderont avec davantage de confiance en eux et quelques joueurs en plus. Si le décevant Poundjé sera suspendu, Monteiro et peut-être Grippo viendront consolider une défense qui aura un rôle déterminant à jouer au Letzigrund. Pour le reste, le LS pourra toujours compter sur un Zeki Amdouni en feu
Pour le LS, le week-end a seulement failli être parfait
Malgré leur large victoire contre Lugano (4-1), les Vaudois restent à sept points de Lucerne qui avait, un peu plus tôt, retourné in extremis une situation compromise face à Saint-Gall.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 21h19
Amir Saipi ne peut qu’admirer la formidable frappe en pleine lucarne de Zeki Amdouni. Un deuxième but lausannois qui a définitivement assommé Lugano.
keystone-sda.ch
Les chiffres et la raison sont les pires ennemis du rêve. Malgré la plus probante victoire de sa saison, remportée lundi contre un FC Lugano en lutte pour le podium, la place de barragiste s’est paradoxalement un peu plus éloignée encore pour le Lausanne-Sport.
Pour la simple et bonne raison que Lucerne était parvenu, quelques minutes seulement avant le coup d’envoi à la Tuilière, et pour la troisième d’affilée, à retourner à son avantage une situation compromise. Grâce à deux réussites inscrites dans les cinq dernières minutes, l’actuel barragiste conserve donc ses sept points d’avance sur les Vaudois alors qu’il ne reste désormais plus que six matches à disputer.
Pour se convaincre que l’exploit demeure possible, le LS a quelques atouts à faire valoir. Il doit d’abord se dire qu’en remportant ses deux prochaines rencontres, à l’extérieur, contre GC et Lucerne, il pourrait se retrouver, au soir du 1er mai, à une seule petite longueur d’un adversaire direct qui se déplacera, lui, à Bâle, dimanche. Six points qui seront certes compliqués mais pas impossible à obtenir au vu des gros progrès réalisés par les Vaudois ces dernières semaines. À tel point qu’ils sont aujourd’hui la meilleure équipe du pays sur ce quatrième tour.
«J’ai remarqué que plusieurs de mes joueurs avaient les yeux rivés sur leur portable peu avant le coup d’envoi. Et j’imagine bien qu’ils n’envoyaient pas des messages à leurs potes.»
Alain Casanova, coach du LS
L’autre point fort actuel est ce mental de gagnants que montrent enfin les Lausannois. Venir à bout de ce Lugano - certes privé de quatre éléments fondamentaux et avec, probablement, déjà un peu la tête à la Coupe – juste après avoir pris connaissance de la victoire arrachée dans les arrêts de jeu par Lucerne, montre que leur détermination à s’en sortir est réelle.
«J’ai remarqué que plusieurs de mes joueurs avaient les yeux rivés sur leur portable peu avant le coup d’envoi, reconnaît Alain Casanova. Et j’imagine bien qu’ils n’envoyaient pas des messages à leurs potes. Au moment d’entrer sur le terrain, leurs têtes en disaient si long que j’ai dû les recadrer. Ce qui explique un premier quart d’heure au cours duquel ils n’ont pas fait preuve de l’agressivité que j’aurais souhaitée. L’équipe était un brin désabusée.»
Une entame timide qui n’a pourtant pas eu de conséquences fâcheuses face à un adversaire plus passif encore. Mais que les Vaudois ont eu ensuite l’immense mérite de corriger.
Après une première occasion signée Ouattara annihilée par Saipi, le gardien tessinois devait s’avouer battu sur deux frappes de Trébel (23e) et d’Amdouni (45e). Un deuxième but – le douzième déjà de la saison mais surtout le huitième sur ces cinq derniers matches – somptueux qui permettait au LS de vivre une seconde mi-temps tranquille et à Thomas Castella de montrer, en fin de partie, qu’il était toujours aussi fiable.
«Les petits calculs ne servent à rien aujourd’hui. Nous ne devons nous concentrer que sur nous-mêmes. La seule certitude, c’est que l’équipe se battra jusqu’à la fin.»
Thomas Castella, gardien du LS
«Les petits calculs ne servent à rien aujourd’hui, assure le portier. Nous ne devons nous concentrer que sur nous-mêmes. La seule certitude, c’est que l’équipe se battra jusqu’à la fin.»
Quant au contexte dans lequel le gardien lausannois et ses coéquipiers ont commencé le match, il a été très différent selon les individus.
«Personnellement, raconte Thomas Castella, je n’ai pas voulu connaître le résultat de Lucerne. Parce que je désirais me concentrer pleinement sur mon match. Maintenant, il est clair que certains de mes coéquipiers étaient au courant de ce qui s’était passé à Lucerne. Et peut-être que si Saint-Gall l’avait emporté, le coach nous l’aurait peut-être annoncé au moment d’entrer sur le terrain.»
Poundjé suspendu contre GC
Avant cette remontada lucernoise, le week-end semblait avoir parfaitement commencé pour le LS. Grâce à sa victoire à Genève samedi (0-1), Grasshopper, son prochain adversaire, avait imaginé avoir réalisé un grand pas vers le maintien. Le faible écart de cinq points qu’il possède sur le barragiste obligera le néo-promu à ne pas baisser sa garde, ce dimanche face au LS.
Un nouveau duel à haute tension dont l’issue aura cette fois de lourdes conséquences, mais que les Vaudois aborderont avec davantage de confiance en eux et quelques joueurs en plus. Si le décevant Poundjé sera suspendu, Monteiro et peut-être Grippo viendront consolider une défense qui aura un rôle déterminant à jouer au Letzigrund. Pour le reste, le LS pourra toujours compter sur un Zeki Amdouni en feu
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un sondage sur votre équipe préférée
https://www.20min.ch/fr/story/quel-est-ton-club-prefere-246864066543
https://www.20min.ch/fr/story/quel-est-ton-club-prefere-246864066543
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Des espoirs à la Tuilière
Ses vrais diamants, le LS les avait sous la main
Avec Anel Husic, Zeki Amdouni et Alvyn Sanches, la révolte lausannoise porte aussi la marque de la formation et du recrutement locaux.
André Boschetti
Les sept points récoltés lors des trois dernières journées n’ont pas amélioré la situation plus que précaire du Lausanne-Sport. Alors qu’il ne lui reste que six matches à disputer, l’indétrônable lanterne rouge compte toujours sept longueurs de retard sur Lucerne et la place de barragiste. Un gouffre que les Vaudois auront une dernière occasion de réduire, dimanche contre Grasshopper, avant une confrontation directe qui signifiera la fin de leurs espoirs ou la véritable ébauche d’un petit miracle.
Le LS aborde cette semaine clé avec une confiance décuplée. Après deux mois de tâtonnements compréhensibles, Alain Casanova a su, depuis quelques semaines, redonner vie et courage à une équipe en perdition. En trouvant aussi un onze de base à même d’inverser cette spirale négative d’où l’équipe a longtemps semblé incapable de s’extirper. Ce renouveau doit beaucoup à trois jeunes du cru, ou presque. Si le mérite de certaines recrues hivernales - Alakouch et surtout Trébel en tête - est indéniable, Zeki Amdouni, Anel Husic et Alvyn Sanches ont eux aussi joué un rôle primordial.
Si, avec ses huit buts marqués lors des cinq derniers matches, le premier continue sa formidable progression, l’éclosion de Sanches, tout juste 19 ans, est un peu inattendue. «En France, je suis l’un des entraîneurs qui a lancé le plus de jeunes, rappelle Alain Casanova. Ici, il m’a fallu peu de temps pour me rendre compte qu’Alvyn a beaucoup de qualités. Je n’ai donc pas hésité à le lancer dans le grand bain, malgré notre situation au classement.»
Merci Borenovic et Cissé
La révélation la plus inattendue de cette saison lausannoise est pourtant sans conteste Anel Husic (21 ans). En juin dernier, le défenseur, qui avait rejoint Team Vaud en provenance d’Yverdon à l’âge de 15 ans, n’avait effectué la préparation avec le LS qu’en raison d’un groupe encore incomplet. «C’est vrai qu’il était prévu que je fasse cette saison avec le Team Vaud M21, sourit Husic. Mais lorsque Ilija Borenovic et Souleymane Cissé m’ont offert cette possibilité, ma seule envie était de montrer que je méritais d’y rester.»
C’est ce que le défenseur central a fait avec un brio certain lors des premiers matches de préparation contre Xamax et Dynamo Kiev notamment. Deux performances solides au cours desquelles son calme, son intransigeance dans les duels et la qualité de sa relance ont impressionné. «Dans la vie comme sur le terrain, je ne suis pas quelqu’un de stressé, explique-t-il. Je suis plutôt calme et tranquille. J’essaie le plus souvent d’éviter les conflits, ce qui ne m’empêche pas de m’énerver parfois. Mais le fait d’avoir mûri un peu plus tard et d’être arrivé à atteindre le premier but que je m’étais fixé à 20 ans seulement m’aide probablement à mieux digérer ce qui se passe pour moi aujourd’hui.»
Ce léger retard, Anel Husic l’attribue aussi en partie à une blessure qui avait freiné sa progression il y a deux ans. «J’ai mis pas mal de temps à m’en remettre à tous les niveaux. C’est seulement lors des six premiers mois de 2021 que j’ai vraiment senti que je franchissais enfin un nouveau palier. Dans ce sens, je dois beaucoup à Ilija Borenovic, qui m’a fait beaucoup progresser mentalement. Grâce à lui, je suis peu à peu devenu un leader dans ma tête.»
Très vite - grâce aussi à sa polyvalence - Husic est devenu l’un des hommes de base de ce LS à la peine en championnat. Jusqu’à ce qu’une blessure le contraigne au repos de mi-décembre au 13 mars dernier. Comme par hasard, son retour a coïncidé avec le premier point de l’ère Casanova, contre YB. «Durant ces trois mois, raconte-t-il, je me suis posé pas mal de questions. L’arrivée d’un nouveau coach qui ne me connaissait pas allait-elle tout changer pour moi? J’ai heureusement senti assez vite qu’il avait visionné les matches du premier tour et qu’il comptait sur moi.»
«Une vraie fierté»
Cette spectaculaire progression, qui a amené Anel Husic jusqu’à l’équipe de Suisse M21, montre bien que la formation est de qualité dans le canton même si, comme partout, on a parfois tendance à penser que l’herbe est un peu plus verte ailleurs que sous ses yeux. «Même si le chemin est encore long, réussir à m’imposer dans le club phare de mon canton est une vraie fierté, souligne Anel Husic. Et, croyez-moi, il y a encore bien d’autres jeunes pleins de talent à Team Vaud.»
Cette saison douloureuse incitera peut-être les décideurs lausannois à tenter moins de paris hasardeux avec des espoirs venus d’ailleurs pour faire davantage confiance à ceux du cru. «En tant qu’entraîneur, j’ai toujours accordé une attention particulière à ce qui se faisait au sein de mon club avec les jeunes, rappelle Alain Casanova. Pour moi, avant de prendre quelqu’un de l’extérieur, il faut toujours d’abord vérifier si on ne possède pas déjà un profil similaire chez nous.»
GC - LS, dimanche 16 h 30-
Les absents Diaw, Poundjé (suspendus), Turkes, Koné, Grippo, Koyalipou (blessés). Retour de Pollero. Kapo jouera ce samedi avec le Team Vaud M21. Grippo espère être à disposition le 1er mai prochain, à Lucerne.
L’adversaire Les clubs romands conviennent à Grasshopper cette année. En grande difficulté depuis janvier, les Zurichois n’ont remporté que deux matches sur les douze disputés. C’était à la Tuilière le 12 février (0-2) et à la Praille contre Servette le week-end passé (0-1).
Alain Casanova: «Depuis que je suis ici, toutes les semaines sont importantes mais aucune n’a encore été capitale. Et la prochaine ne le sera pas non plus. En ce qui me concerne, je préfère me focaliser sur notre déplacement de dimanche à Zurich. Pour l’emporter, il faudra que l’équipe profite de la confiance accumulée ces derniers temps et de la dynamique positive dans laquelle elle se trouve. Si l’atmosphère au sein du groupe a toujours été saine et bonne, je constate avec plaisir qu’il y a encore plus d’intensité et d’esprit de compétition aux entraînements depuis que nous récoltons des points.» ABO
Ses vrais diamants, le LS les avait sous la main
Avec Anel Husic, Zeki Amdouni et Alvyn Sanches, la révolte lausannoise porte aussi la marque de la formation et du recrutement locaux.
André Boschetti
Les sept points récoltés lors des trois dernières journées n’ont pas amélioré la situation plus que précaire du Lausanne-Sport. Alors qu’il ne lui reste que six matches à disputer, l’indétrônable lanterne rouge compte toujours sept longueurs de retard sur Lucerne et la place de barragiste. Un gouffre que les Vaudois auront une dernière occasion de réduire, dimanche contre Grasshopper, avant une confrontation directe qui signifiera la fin de leurs espoirs ou la véritable ébauche d’un petit miracle.
Le LS aborde cette semaine clé avec une confiance décuplée. Après deux mois de tâtonnements compréhensibles, Alain Casanova a su, depuis quelques semaines, redonner vie et courage à une équipe en perdition. En trouvant aussi un onze de base à même d’inverser cette spirale négative d’où l’équipe a longtemps semblé incapable de s’extirper. Ce renouveau doit beaucoup à trois jeunes du cru, ou presque. Si le mérite de certaines recrues hivernales - Alakouch et surtout Trébel en tête - est indéniable, Zeki Amdouni, Anel Husic et Alvyn Sanches ont eux aussi joué un rôle primordial.
Si, avec ses huit buts marqués lors des cinq derniers matches, le premier continue sa formidable progression, l’éclosion de Sanches, tout juste 19 ans, est un peu inattendue. «En France, je suis l’un des entraîneurs qui a lancé le plus de jeunes, rappelle Alain Casanova. Ici, il m’a fallu peu de temps pour me rendre compte qu’Alvyn a beaucoup de qualités. Je n’ai donc pas hésité à le lancer dans le grand bain, malgré notre situation au classement.»
Merci Borenovic et Cissé
La révélation la plus inattendue de cette saison lausannoise est pourtant sans conteste Anel Husic (21 ans). En juin dernier, le défenseur, qui avait rejoint Team Vaud en provenance d’Yverdon à l’âge de 15 ans, n’avait effectué la préparation avec le LS qu’en raison d’un groupe encore incomplet. «C’est vrai qu’il était prévu que je fasse cette saison avec le Team Vaud M21, sourit Husic. Mais lorsque Ilija Borenovic et Souleymane Cissé m’ont offert cette possibilité, ma seule envie était de montrer que je méritais d’y rester.»
C’est ce que le défenseur central a fait avec un brio certain lors des premiers matches de préparation contre Xamax et Dynamo Kiev notamment. Deux performances solides au cours desquelles son calme, son intransigeance dans les duels et la qualité de sa relance ont impressionné. «Dans la vie comme sur le terrain, je ne suis pas quelqu’un de stressé, explique-t-il. Je suis plutôt calme et tranquille. J’essaie le plus souvent d’éviter les conflits, ce qui ne m’empêche pas de m’énerver parfois. Mais le fait d’avoir mûri un peu plus tard et d’être arrivé à atteindre le premier but que je m’étais fixé à 20 ans seulement m’aide probablement à mieux digérer ce qui se passe pour moi aujourd’hui.»
Ce léger retard, Anel Husic l’attribue aussi en partie à une blessure qui avait freiné sa progression il y a deux ans. «J’ai mis pas mal de temps à m’en remettre à tous les niveaux. C’est seulement lors des six premiers mois de 2021 que j’ai vraiment senti que je franchissais enfin un nouveau palier. Dans ce sens, je dois beaucoup à Ilija Borenovic, qui m’a fait beaucoup progresser mentalement. Grâce à lui, je suis peu à peu devenu un leader dans ma tête.»
Très vite - grâce aussi à sa polyvalence - Husic est devenu l’un des hommes de base de ce LS à la peine en championnat. Jusqu’à ce qu’une blessure le contraigne au repos de mi-décembre au 13 mars dernier. Comme par hasard, son retour a coïncidé avec le premier point de l’ère Casanova, contre YB. «Durant ces trois mois, raconte-t-il, je me suis posé pas mal de questions. L’arrivée d’un nouveau coach qui ne me connaissait pas allait-elle tout changer pour moi? J’ai heureusement senti assez vite qu’il avait visionné les matches du premier tour et qu’il comptait sur moi.»
«Une vraie fierté»
Cette spectaculaire progression, qui a amené Anel Husic jusqu’à l’équipe de Suisse M21, montre bien que la formation est de qualité dans le canton même si, comme partout, on a parfois tendance à penser que l’herbe est un peu plus verte ailleurs que sous ses yeux. «Même si le chemin est encore long, réussir à m’imposer dans le club phare de mon canton est une vraie fierté, souligne Anel Husic. Et, croyez-moi, il y a encore bien d’autres jeunes pleins de talent à Team Vaud.»
Cette saison douloureuse incitera peut-être les décideurs lausannois à tenter moins de paris hasardeux avec des espoirs venus d’ailleurs pour faire davantage confiance à ceux du cru. «En tant qu’entraîneur, j’ai toujours accordé une attention particulière à ce qui se faisait au sein de mon club avec les jeunes, rappelle Alain Casanova. Pour moi, avant de prendre quelqu’un de l’extérieur, il faut toujours d’abord vérifier si on ne possède pas déjà un profil similaire chez nous.»
GC - LS, dimanche 16 h 30-
Les absents Diaw, Poundjé (suspendus), Turkes, Koné, Grippo, Koyalipou (blessés). Retour de Pollero. Kapo jouera ce samedi avec le Team Vaud M21. Grippo espère être à disposition le 1er mai prochain, à Lucerne.
L’adversaire Les clubs romands conviennent à Grasshopper cette année. En grande difficulté depuis janvier, les Zurichois n’ont remporté que deux matches sur les douze disputés. C’était à la Tuilière le 12 février (0-2) et à la Praille contre Servette le week-end passé (0-1).
Alain Casanova: «Depuis que je suis ici, toutes les semaines sont importantes mais aucune n’a encore été capitale. Et la prochaine ne le sera pas non plus. En ce qui me concerne, je préfère me focaliser sur notre déplacement de dimanche à Zurich. Pour l’emporter, il faudra que l’équipe profite de la confiance accumulée ces derniers temps et de la dynamique positive dans laquelle elle se trouve. Si l’atmosphère au sein du groupe a toujours été saine et bonne, je constate avec plaisir qu’il y a encore plus d’intensité et d’esprit de compétition aux entraînements depuis que nous récoltons des points.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Je ne le connais pas personnellement mais respect Murat !
https://www.blick.ch/fr/sport/football/sa-passion-pour-le-football-la-emmene-loin-je-dois-etre-laveugle-qui-a-ete-le-plus-gaze-par-la-police-id17444817.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/sa-passion-pour-le-football-la-emmene-loin-je-dois-etre-laveugle-qui-a-ete-le-plus-gaze-par-la-police-id17444817.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Thierrible et dudu aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Jim-ratcliffe-le-proprietaire-d-ineos-et-de-nice-aurait-fait-une-offre-de-plus-de-4-milliards-de-livres-pour-racheter-chelsea/1330398
lamadechine- Date d'inscription : 23/07/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Finale pour la lanterne rouge
Le LS doit prouver que «tout est encore faisable»
C’est la der des ders. Pour prolonger un fragile espoir, les Vaudois doivent s’imposer dimanche à Lucerne. Tout autre verdict les condamnerait à une relégation virtuelle.
Nicolas Jacquier
C’est le cri de ralliement de toutes les lanternes rouges du monde, le karma prononcé chaque fois qu’un rafiot tangue et qu’il faut écoper pour éviter le naufrage menaçant de l’engloutir. «Rien n’est fini, il reste suffisamment de points pour se sauver», répète-t-on alors inlassablement comme pour mieux s’en convaincre. On entend cette éternelle rengaine partout chez les mal classés, aussi bien en France (Metz, Bordeaux, Saint-Étienne) qu’en Italie (Venise, Genoa, Salernitana) ou en Allemagne (Bielefeld, Stuttgart). Et donc aussi en Suisse, où Alain Casanova récite cette ritournelle à l’envi, qu’il conjugue sur tous les tons depuis plusieurs semaines maintenant.
Le coach franco-espagnol de la Tuilière se dit toujours convaincu - mais pourrait-il dire autre chose? - que le cancre de Super League possède encore des chances de maintien. Quand bien même son équipe, en perdant voici une semaine à Zurich contre Grasshopper le match censé la rapprocher de Lucerne, n’a pas su profiter du revers pourtant tant espéré - et survenu - de l’actuel barragiste à Bâle. Un FC Lucerne que LS s’apprête à retrouver dimanche pour ce qui s’apparente à une finale de la dernière chance. Si une victoire vaudoise n’est pas au rendez-vous, il n’y en aura pas d’autres
Alors que Bâle et Zurich disputeront au même moment, davantage pour la symbolique que le suspense (avec 13 points d’avance, le leader peut voir venir), la «finalissima» du championnat qui peut officiellement offrir le titre aux visiteurs, les joueurs du LS n’ont plus le choix: afin de rallumer la mince flamme de l’espoir, ils doivent d’imposer, peu importe comment. «Pour nous, reconnaît Alain Casanova, c’est une finale qui doit en appeler d’autres. Quel que soit le verdict, rien ne sera définitif dimanche pour autant. En football, il se produit parfois des choses que l’on est incapable d’imaginer. Mais il est clair que ce rendez-vous fait partie des matches qu’il est préférable de gagner.»
Difficile à digérer
Ce qui suppose déjà de surmonter au préalable le traumatisme qu’a pu constituer le coup d’arrêt du Letzigrund. Car il a fallu que les Vaudois se remettent dans le sens de la marche en avant, ce à quoi s’est employé leur entraîneur durant la semaine. «Les joueurs ont mal vécu cette défaite, il a fallu les rebooster. Quatre points ou sept points de retard au moment d’aborder une finale, ce n’est pas la même chose. On reste malgré tout en vie.»
L’ancien gardien de l’OM - il était la doublure de Pascal Olmeta lors de la finale de la Ligue des champions de 1991 perdue par Marseille contre l’Étoile Rouge de Belgrade à Bari - redoute-t-il d’être l’homme qui pourrait couler avec Lausanne, après avoir été engagé pour en être le sauveur? «Je ne me projette pas sur ce qui pourrait être négatif, répond-il. Je me considère en mission. Je me sens bien, concentré sur ma tâche. Mes joueurs le sont-ils aussi? Je ne suis pas dans leur tête. Entre ce qu’ils peuvent ressentir à l’intérieur et ce qu’ils expriment, il peut y avoir un décalage.»
Grand ménage en vue
Décisif pour l’avenir sportif du LS, le rendez-vous de la Swissporarena intervient alors même qu’à la Tuilière les grandes manœuvres ont débuté en coulisses depuis Nice. On croit savoir que Julien Fournier, l’homme qui pilote la branche football chez Ineos, a pris conscience de la nécessité d’un vigoureux nettoyage de printemps, dont Souleymane Cissé serait la première victime. Nouveau directeur sportif, nouveau coach, nouvelle équipe à bâtir pour un nouveau départ, voilà ce qui attend le club vaudois dans les prochaines semaines, quelle que soit l’issue du présent exercice.
Au jeu du maillon faible, Lausanne devra prouver dans l’immédiat que «oui, tout est encore faisable», comme le répète son entraîneur depuis une semaine. Sauf que ce qui est vrai mathématiquement l’est peut-être moins dans la réalité tourmentée de la lanterne rouge. «Alors qu’il reste cinq matches, notre objectif est de faire en sorte que le dernier (ndlr: le 22 mai à Saint-Gall) ait encore de l’importance», conclut Casanova. Pour cela, Lausanne doit commencer par gagner sa première finale.
Lucerne-Lausanne, dimanche à 16 h 30-
L’effectif Alain Casanova récupère Diaw et Poundjé, de retour de suspension. Grippo et Koyalipou, qui ont repris avec le groupe jeudi, sont à disposition. Husic est suspendu alors que Koné, Suzuki et Turkes sont toujours blessés.
Le bilan Le LS n’a pas encore battu Lucerne cette saison (1 défaite, 2 nuls). La dernière victoire vaudoise au pied du Pilate remonte au 23 septembre 2017. Entraîné par Fabio Celestini, le visiteur s’y était imposé 3-2 - grâce à des buts de Marin, Geissmann et Margiotta - avant d’être relégué en fin d’exercice.
2022 Encore lanterne rouge en janvier, le Lucerne de Mario Frick a engrangé 16 points depuis la reprise. C’est deux fois plus que Lausanne. «En voyant le jeu proposé, je n’arrive toujours pas à comprendre comment Lucerne peut être aussi mal classé», avoue le coach de la Tuilière, qui, à l’inverse, comprend peut-être mieux pourquoi sa propre formation en est là.
Carte postale Installé à Chexbres, sur le balcon du Léman, Alain Casanova est estomaqué par la beauté des paysages helvétiques, la majesté qui s’en dégage. «À force d’y être habitués, peut-être les Suisses ne s’en rendent-ils plus compte.» Le successeur de Borenovic connaît déjà Lucerne. «Mon beau-frère y habite», précise-t-il.
L’arbitre On retrouvera au sifflet le Broyard Luca Cibelli, récemment promu arbitre FIFA, assisté par Sascha Kever à la VAR. Le rôle de l’un et l’autre pourrait lui aussi s’avérer décisif.
Papet Dans la trépidante vie culinaire des clubs romands, il y avait déjà la choucroute du FC Sion. Place désormais au papet du LS, servi le 12 mai à Beaulieu à partir de 11 h 30. Prix du repas, animations comprises: 200 francs. Table VIP Premium (10 personnes): 3000 francs. À ce tarif, coupe de champagne et parking offert NJA
Le LS doit prouver que «tout est encore faisable»
C’est la der des ders. Pour prolonger un fragile espoir, les Vaudois doivent s’imposer dimanche à Lucerne. Tout autre verdict les condamnerait à une relégation virtuelle.
Nicolas Jacquier
C’est le cri de ralliement de toutes les lanternes rouges du monde, le karma prononcé chaque fois qu’un rafiot tangue et qu’il faut écoper pour éviter le naufrage menaçant de l’engloutir. «Rien n’est fini, il reste suffisamment de points pour se sauver», répète-t-on alors inlassablement comme pour mieux s’en convaincre. On entend cette éternelle rengaine partout chez les mal classés, aussi bien en France (Metz, Bordeaux, Saint-Étienne) qu’en Italie (Venise, Genoa, Salernitana) ou en Allemagne (Bielefeld, Stuttgart). Et donc aussi en Suisse, où Alain Casanova récite cette ritournelle à l’envi, qu’il conjugue sur tous les tons depuis plusieurs semaines maintenant.
Le coach franco-espagnol de la Tuilière se dit toujours convaincu - mais pourrait-il dire autre chose? - que le cancre de Super League possède encore des chances de maintien. Quand bien même son équipe, en perdant voici une semaine à Zurich contre Grasshopper le match censé la rapprocher de Lucerne, n’a pas su profiter du revers pourtant tant espéré - et survenu - de l’actuel barragiste à Bâle. Un FC Lucerne que LS s’apprête à retrouver dimanche pour ce qui s’apparente à une finale de la dernière chance. Si une victoire vaudoise n’est pas au rendez-vous, il n’y en aura pas d’autres
Alors que Bâle et Zurich disputeront au même moment, davantage pour la symbolique que le suspense (avec 13 points d’avance, le leader peut voir venir), la «finalissima» du championnat qui peut officiellement offrir le titre aux visiteurs, les joueurs du LS n’ont plus le choix: afin de rallumer la mince flamme de l’espoir, ils doivent d’imposer, peu importe comment. «Pour nous, reconnaît Alain Casanova, c’est une finale qui doit en appeler d’autres. Quel que soit le verdict, rien ne sera définitif dimanche pour autant. En football, il se produit parfois des choses que l’on est incapable d’imaginer. Mais il est clair que ce rendez-vous fait partie des matches qu’il est préférable de gagner.»
Difficile à digérer
Ce qui suppose déjà de surmonter au préalable le traumatisme qu’a pu constituer le coup d’arrêt du Letzigrund. Car il a fallu que les Vaudois se remettent dans le sens de la marche en avant, ce à quoi s’est employé leur entraîneur durant la semaine. «Les joueurs ont mal vécu cette défaite, il a fallu les rebooster. Quatre points ou sept points de retard au moment d’aborder une finale, ce n’est pas la même chose. On reste malgré tout en vie.»
L’ancien gardien de l’OM - il était la doublure de Pascal Olmeta lors de la finale de la Ligue des champions de 1991 perdue par Marseille contre l’Étoile Rouge de Belgrade à Bari - redoute-t-il d’être l’homme qui pourrait couler avec Lausanne, après avoir été engagé pour en être le sauveur? «Je ne me projette pas sur ce qui pourrait être négatif, répond-il. Je me considère en mission. Je me sens bien, concentré sur ma tâche. Mes joueurs le sont-ils aussi? Je ne suis pas dans leur tête. Entre ce qu’ils peuvent ressentir à l’intérieur et ce qu’ils expriment, il peut y avoir un décalage.»
Grand ménage en vue
Décisif pour l’avenir sportif du LS, le rendez-vous de la Swissporarena intervient alors même qu’à la Tuilière les grandes manœuvres ont débuté en coulisses depuis Nice. On croit savoir que Julien Fournier, l’homme qui pilote la branche football chez Ineos, a pris conscience de la nécessité d’un vigoureux nettoyage de printemps, dont Souleymane Cissé serait la première victime. Nouveau directeur sportif, nouveau coach, nouvelle équipe à bâtir pour un nouveau départ, voilà ce qui attend le club vaudois dans les prochaines semaines, quelle que soit l’issue du présent exercice.
Au jeu du maillon faible, Lausanne devra prouver dans l’immédiat que «oui, tout est encore faisable», comme le répète son entraîneur depuis une semaine. Sauf que ce qui est vrai mathématiquement l’est peut-être moins dans la réalité tourmentée de la lanterne rouge. «Alors qu’il reste cinq matches, notre objectif est de faire en sorte que le dernier (ndlr: le 22 mai à Saint-Gall) ait encore de l’importance», conclut Casanova. Pour cela, Lausanne doit commencer par gagner sa première finale.
Lucerne-Lausanne, dimanche à 16 h 30-
L’effectif Alain Casanova récupère Diaw et Poundjé, de retour de suspension. Grippo et Koyalipou, qui ont repris avec le groupe jeudi, sont à disposition. Husic est suspendu alors que Koné, Suzuki et Turkes sont toujours blessés.
Le bilan Le LS n’a pas encore battu Lucerne cette saison (1 défaite, 2 nuls). La dernière victoire vaudoise au pied du Pilate remonte au 23 septembre 2017. Entraîné par Fabio Celestini, le visiteur s’y était imposé 3-2 - grâce à des buts de Marin, Geissmann et Margiotta - avant d’être relégué en fin d’exercice.
2022 Encore lanterne rouge en janvier, le Lucerne de Mario Frick a engrangé 16 points depuis la reprise. C’est deux fois plus que Lausanne. «En voyant le jeu proposé, je n’arrive toujours pas à comprendre comment Lucerne peut être aussi mal classé», avoue le coach de la Tuilière, qui, à l’inverse, comprend peut-être mieux pourquoi sa propre formation en est là.
Carte postale Installé à Chexbres, sur le balcon du Léman, Alain Casanova est estomaqué par la beauté des paysages helvétiques, la majesté qui s’en dégage. «À force d’y être habitués, peut-être les Suisses ne s’en rendent-ils plus compte.» Le successeur de Borenovic connaît déjà Lucerne. «Mon beau-frère y habite», précise-t-il.
L’arbitre On retrouvera au sifflet le Broyard Luca Cibelli, récemment promu arbitre FIFA, assisté par Sascha Kever à la VAR. Le rôle de l’un et l’autre pourrait lui aussi s’avérer décisif.
Papet Dans la trépidante vie culinaire des clubs romands, il y avait déjà la choucroute du FC Sion. Place désormais au papet du LS, servi le 12 mai à Beaulieu à partir de 11 h 30. Prix du repas, animations comprises: 200 francs. Table VIP Premium (10 personnes): 3000 francs. À ce tarif, coupe de champagne et parking offert NJA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
A méditer.......
https://www.watson.ch/sport/fussball/337958407-so-viel-sport-begeisterung-steckt-in-den-10-groessten-schweizer-staedten
https://www.watson.ch/sport/fussball/337958407-so-viel-sport-begeisterung-steckt-in-den-10-groessten-schweizer-staedten
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/rachat-de-chelsea-le-patron-dineos-rassure-nice-mais-oublie-le-ls-id17448814.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
En matière de survie, Lucerne a réussi là où Lausanne a échoué
Alors que les deux équipes joueront leur place dans l’élite ce dimanche (16 h 30), les dynamiques semblent déjà avoir choisi l’heureux élu.
Lausanne et Lucerne se retrouvent ce dimanche alors qu’ils ne se sont pas quittés de la saison. Sur le pré carré, ils joueront l’inéluctable: leur avenir dans l’élite. Sans doute le seul point commun entre les deux cancres de Super League, tellement ils racontent des réalités en miroir. À mi-championnat, le club de Suisse centrale pointait au dernier rang, à un point du LS. Il choisissait alors de trancher dans le vif en misant sur Mario Frick pour couper avec l’ère Fabio Celestini - là où le club vaudois tergiversera sans doute trop longtemps avant de nommer Alain Casanova. Un changement de philosophie brutal et payant: treize journées plus tard, le FC Lucerne compte sept points d’avance et lorgne la septième place du FC Sion.
«Lorsque je suis arrivé, ce n’est pas seulement l’équipe, mais tout le club qui était aux soins intensifs, raconte Mario Frick. Il y avait un abattement général comme je n’en avais encore jamais vu. Je me souviens d’une conférence de presse dans une ambiance délétère, tout le monde était au fond du bac, plus personne n’y croyait. J’ai essayé d’amener de l’énergie, de la foi, et de cimenter quelques principes fondamentaux.» Le FC Lucerne prenait alors conscience de l’urgence et du long chemin vers la rémission, alors que le LS a sans doute trop longtemps cru posséder un totem d’immunité.
La légende liechtensteinoise (125 sélections jusqu’à passé 41 ans) a inculqué des principes simples et efficaces. «Intensité et énergie, c’est notre philosophie, explique le coach. On est l’équipe qui court le plus dans ce championnat et cela dit notre envie de nous sauver. D’ailleurs, nous sommes toujours la meilleure équipe sur le terrain en fin de rencontre, on a du coffre et du cœur. Il faut faire des efforts les uns pour les autres, c’est fondamental.» De son côté, le LS a toujours peiné à définir un projet de jeu clair à défaut d’être ambitieux.
Une vraie force de conviction
Avec Mario Frick, le FC Lucerne a surtout choisi un fin connaisseur du championnat suisse et de ses réalités. Un ancien joueur qui a toujours dû lutter, sans jamais se complaire dans l’aisance, même au plus haut niveau. «Lorsque je jouais à Sienne en Serie A, on avait le plus petit budget de la ligue, mais on a battu des gros comme l’Inter ou la Juve, pour toujours réussir à se maintenir dans l’élite, raconte Frick. Je sais qu’ensemble, si on y croit, on peut faire de grandes choses.» Une force de conviction qui séduit à Lucerne et produit toute son efficacité - la sinistrose a changé de camp. Car dans le même temps, Alain Casanova semble croire au maintien surtout dans les paroles mais rarement dans les attitudes.
Autant de dynamiques contraires qui s’entrechoquent ce dimanche, dans cette finale pour le maintien qui pourrait reléguer le LS à dix points de la place de barragiste. «Dix points, à quatre journées de la fin, ça ferait une jolie distance de sécurité, concède Frick sans faux-semblant. Pour Lausanne, c’est le match de la dernière chance.»
À peine remis d’une cruelle élimination en demi-finale de Coupe, le FC Lucerne a perdu pied à Bâle la semaine passée (3-0). Mais cette fois, il a eu une bonne semaine pour se remettre. «Je sens l’équipe très concentrée et surtout très désireuse de se mettre à l’abri, prévient le coach. On sait quoi faire et on est sûr de notre plan.» Pas certain que les Lausannois puissent en dire de même. Florian Müller
Alors que les deux équipes joueront leur place dans l’élite ce dimanche (16 h 30), les dynamiques semblent déjà avoir choisi l’heureux élu.
Lausanne et Lucerne se retrouvent ce dimanche alors qu’ils ne se sont pas quittés de la saison. Sur le pré carré, ils joueront l’inéluctable: leur avenir dans l’élite. Sans doute le seul point commun entre les deux cancres de Super League, tellement ils racontent des réalités en miroir. À mi-championnat, le club de Suisse centrale pointait au dernier rang, à un point du LS. Il choisissait alors de trancher dans le vif en misant sur Mario Frick pour couper avec l’ère Fabio Celestini - là où le club vaudois tergiversera sans doute trop longtemps avant de nommer Alain Casanova. Un changement de philosophie brutal et payant: treize journées plus tard, le FC Lucerne compte sept points d’avance et lorgne la septième place du FC Sion.
«Lorsque je suis arrivé, ce n’est pas seulement l’équipe, mais tout le club qui était aux soins intensifs, raconte Mario Frick. Il y avait un abattement général comme je n’en avais encore jamais vu. Je me souviens d’une conférence de presse dans une ambiance délétère, tout le monde était au fond du bac, plus personne n’y croyait. J’ai essayé d’amener de l’énergie, de la foi, et de cimenter quelques principes fondamentaux.» Le FC Lucerne prenait alors conscience de l’urgence et du long chemin vers la rémission, alors que le LS a sans doute trop longtemps cru posséder un totem d’immunité.
La légende liechtensteinoise (125 sélections jusqu’à passé 41 ans) a inculqué des principes simples et efficaces. «Intensité et énergie, c’est notre philosophie, explique le coach. On est l’équipe qui court le plus dans ce championnat et cela dit notre envie de nous sauver. D’ailleurs, nous sommes toujours la meilleure équipe sur le terrain en fin de rencontre, on a du coffre et du cœur. Il faut faire des efforts les uns pour les autres, c’est fondamental.» De son côté, le LS a toujours peiné à définir un projet de jeu clair à défaut d’être ambitieux.
Une vraie force de conviction
Avec Mario Frick, le FC Lucerne a surtout choisi un fin connaisseur du championnat suisse et de ses réalités. Un ancien joueur qui a toujours dû lutter, sans jamais se complaire dans l’aisance, même au plus haut niveau. «Lorsque je jouais à Sienne en Serie A, on avait le plus petit budget de la ligue, mais on a battu des gros comme l’Inter ou la Juve, pour toujours réussir à se maintenir dans l’élite, raconte Frick. Je sais qu’ensemble, si on y croit, on peut faire de grandes choses.» Une force de conviction qui séduit à Lucerne et produit toute son efficacité - la sinistrose a changé de camp. Car dans le même temps, Alain Casanova semble croire au maintien surtout dans les paroles mais rarement dans les attitudes.
Autant de dynamiques contraires qui s’entrechoquent ce dimanche, dans cette finale pour le maintien qui pourrait reléguer le LS à dix points de la place de barragiste. «Dix points, à quatre journées de la fin, ça ferait une jolie distance de sécurité, concède Frick sans faux-semblant. Pour Lausanne, c’est le match de la dernière chance.»
À peine remis d’une cruelle élimination en demi-finale de Coupe, le FC Lucerne a perdu pied à Bâle la semaine passée (3-0). Mais cette fois, il a eu une bonne semaine pour se remettre. «Je sens l’équipe très concentrée et surtout très désireuse de se mettre à l’abri, prévient le coach. On sait quoi faire et on est sûr de notre plan.» Pas certain que les Lausannois puissent en dire de même. Florian Müller
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
michel222 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/tremblement-de-terre-au-club-cisse-ratcliffe-et-casanova-vont-quitter-le-lausanne-sport-id17452397.html?utm_source=whatsapp&utm_medium=social&utm_campaign=share-button&utm_term=blick_app_ios
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
NPLS aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
La relégation définitivement actée, il est temps de chercher les coupables. Tous les regards vont alors se tourner vers un seul homme : Souleymane Cissé. Tous ? Non ! Car à Carton-Rouge, on n’est pas du genre à tirer sur l’ambulance.
https://www.carton-rouge.ch/2022/05/01/icisse-fini/
https://www.carton-rouge.ch/2022/05/01/icisse-fini/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
dudu, fatpig et Utilisateur aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un Néerlandais succèdera à Bob Ratcliffe
https://lematin.ch/story/un-neerlandais-succedera-a-bob-ratcliffe-384404886187
https://lematin.ch/story/un-neerlandais-succedera-a-bob-ratcliffe-384404886187
plik- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/ineos-empetre-avec-le-ls-les-tetes-tombent-a-lausanne-mais-le-corps-na-pas-change-id17454079.html?utm_campaign=share-button-app&utm_medium=social&utm_source=copy-to-clipboard
Le Blick garde la tête froide.
Le Blick garde la tête froide.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
dudu aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Il parait qu'on a été méchants avec Cissé.
In 24h en ligne.
<<
Ludovic Magnin correspond bien au profil que recherche le LS
L’actuel entraîneur d’Altach, en Autriche, est l’un des principaux candidats à la succession d’Alain Casanova. Mais il n’est pas le seul sur les rangs.
Même s’il n’est pas encore officiel, le troisième fiasco sportif en moins de cinq ans de l’ère Ineos va laisser des traces. Comme l’annonçait blick.ch dimanche soir, Bob Ratcliffe, Souleymane Cissé et Alain Casanova quitteront la Tuilière à la fin du présent exercice. Alors que le poste de directeur sportif qu’occupe le Franco-Ivoirien ne devrait pas être repourvu, dans l’immédiat tout du moins, le propriétaire du Lausanne-Sport depuis novembre 2017 a déjà choisi l’homme appelé à remplacer le frère de Jim Ratcliffe à la présidence du club vaudois.
Haut responsable financier dans la société anglaise spécialisée dans le secteur de la pétrochimie, Leen Heemskerk aura la lourde et délicate tâche de ramener au plus vite le LS en Super League. Passionné de football et supporter d’Ajax Amsterdam, le quinquagénaire néerlandais est passé à l’action depuis quelques semaines déjà, même si sa nomination n’est pas encore officielle.
La première et principale tâche du nouvel homme fort de la Tuilière est de trouver cet entraîneur charismatique qui saura redonner une âme et de l’enthousiasme à un groupe marqué par ce cuisant échec. Mais pas seulement puisque Leen Heemskerk aurait, semble-t-il, décidé de se passer d’un directeur sportif.
Il appartiendra donc au coach et au président de dénicher les renforts nécessaires pour encadrer un groupe de joueurs qui restera jeune. Un profil d’entraîneur qui correspond parfaitement à celui de Ludovic Magnin. En poste actuellement à Altach, le Vaudois, vainqueur de la Coupe de Suisse avec le FC Zurich il y a deux ans, disposerait d’une clause libératoire avec le club autrichien en cas de relégation au terme du présent exercice.
D’après nos sources, un rendez-vous serait même programmé cette semaine déjà entre l’ancien international et Leen Neemskerk. Mais comme chacun sait, Ludovic Magnin a un caractère bien trempé qui a été l’une de ses forces tout au long de sa carrière de joueur puis d’entraîneur. Même s’il n’a jamais caché son envie d’entraîner un jour le principal club de son canton, le Challensois ne voudra pas prendre le risque d’embrasser un projet qui ne le séduit pas totalement. D’autant plus qu’en Suisse la concurrence pourrait être féroce avec de possibles changements de coach à Bâle, Young Boys, Lugano et Sion, même si aucun départ n’est encore acté.
Quatre autres candidats
Prudent, le LS a activé d’autres pistes. Même si elles ne trouvent encore aucune confirmation, celles menant à Mauro Lustrinelli (actuel coach à succès de l’équipe de Suisse M21), Uli Forte (Yverdon), Adrian Ursea (ex-Nice) et Raphaël Wicky (ex-Bâle et Chicago Fire) seraient autant d’options également étudiées avec attention.
Alors que son contrat prévoyait une prolongation automatique pour une saison supplémentaire en cas de maintien en Super League, Alain Casanova ne figure pas sur la short-list du futur président lausannois. Une décision logique au vu de son bilan comptable catastrophique depuis son arrivée en février et de l’approche très défensive qui est la sienne.
Pour conquérir une promotion qui sera loin d’être évidente même si la Super League passera à douze équipes dès la saison 2023-2024, tout en tentant de séduire un public lausannois qui mérite à la fois des victoires et du spectacle, le futur coach de la Tuilière ne pourra pas se contenter d’être aussi peu ambitieux dans le jeu que ne le fut Giorgio Contini à son arrivée à Lausanne en 2018.
À qui ressemblera Heemskerk?
Si la non-prolongation de son contrat est une vraie déception pour Alain Casanova, le sentiment qui habite aujourd’hui Bob Ratcliffe n’est certainement pas le même. En place depuis le printemps 2019, l’Anglais quitte un club et un stade qu’il aura finalement très peu fréquentés pendant les quelque 37 mois durant lesquels il a occupé la fonction présidentielle.
Même s’il s’est toujours impliqué dans la marche d’un club auquel il s’est attaché au fil du temps, l’interdiction de voyager (il vit à Londres) en raison du Covid n’a jamais dû être un vrai traumatisme pour lui. Ni pour un public vaudois – autorités politiques, clubs de soutien et sponsors compris – qui n’a jamais pu tisser un vrai contact avec un homme, certes sympathique mais très discret, qui ne parlait pas français et était peu enclin aux contacts et aux diverses obligations auxquelles doit s’astreindre un président.
Espérons, pour le bien du LS et de ses supporters, que Leen Heemskerk ressemblera, sur ce point, davantage à l’enthousiaste David Thompson qu’au réservé Bob Ratcliffe. La grande et indispensable réconciliation entre le club vaudois et son public dépendra aussi en partie du rapport que son nouvel homme fort saura tisser avec lui au fil des mois.
Commentaire: un fiasco sportif, rien d’autre
Dimanche soir, à Lucerne, la colère a cédé la place à la déception chez tous ces Vaudois qui, même s’ils ne fréquentent plus régulièrement le stade de la Tuilière, restent tout de même encore très attachés à leur club. Une tristesse compréhensible tant leurs attentes étaient grandes après une première saison très encourageante en Super League. Malgré les appels à la prudence, «ce deuxième exercice sera encore plus compliqué que le précédent, mais le LS s’en sortira», que n’a eu de cesse de répéter Souleymane Cissé, personne n’imaginait un tel scénario, il y a seulement un an.
Malheureusement pour lui et le LS, le directeur sportif lausannois n’a eu raison que sur la première partie de sa phrase. Ce qui ne justifie en rien ces incessantes attaques en tous genres dont il a été victime, depuis août dernier déjà. Elles restent à la fois intolérables et graves.
La grande majorité des supporters a donc appris avec délectation le départ de celui qu’ils estiment être le seul et unique responsable de ce fiasco. Ce troisième énorme échec de la courte ère Ineos n’est toutefois que sportif. La situation actuelle n’est pas comparable avec la résignation qui avait suivi la première relégation, sur le terrain, de l’histoire du club en 2014. Alors dirigé par Alain Joseph, le LS disposait de moyens financiers très modestes qui ne lui permettaient pas de planifier un retour rapide en Super League. Ce petit traumatisme a encore moins à voir avec l’angoisse qui avait accompagné les Vaudois au moment de la faillite du Lausanne-Sport, il y a dix-neuf ans.
Comme en 2018, le fiasco n’est que sportif et il ne fait, dans le meilleur des cas, que retarder d’un an un projet qu’Ineos assure vouloir ambitieux. Peut-être, mais désormais ce ne sont plus des mots et des promesses que les Vaudois veulent entendre, mais ce sont des actes qu’ils désirent voir. Et que le propriétaire anglais apprenne enfin de ses erreurs. Comme aiment le répéter Jim et Bob Ratcliffe, Ineos ne fait jamais deux fois les mêmes erreurs. Probable, mais le problème avec le LS, c’est qu’ils en inventent chaque année de nouvelles.
Souleymane Cissé a lui-même choisi de partir
L’acharnement, difficilement compréhensible, du public lausannois à son égard a eu raison de sa patience et de sa ténacité. Ce lundi, Souleymane Cissé nous a confirmé qu’il allait bel et bien quitter la Tuilière au terme de cette saison. «Pour être sincère, j’avais envoyé ma démission à Ineos il y a un mois déjà.» Une requête qui n’a été entérinée qu’il y a une dizaine de jours seulement.
«Cette saison a été très douloureuse à vivre pour tous les supporters du LS, mais pour moi et ma famille aussi, ajoute le futur ex-directeur sportif de la Tuilière. Durant près de deux ans, je me suis investi à 100% pour ce club que j’aime sincèrement. Même si j’ai longtemps essayé de ne rien laisser transparaître pour protéger au mieux les joueurs, le staff et l’institution, ces dix derniers mois ont été particulièrement difficiles à vivre. Jamais au cours de ma carrière je n’avais vu un tel acharnement contre un seul homme. Les nombreuses menaces envers moi et même ma famille, sans compter les insultes à caractère raciste que je recevais régulièrement, ont fini par me convaincre que ma place était ailleurs.»
Très apprécié de Jim Ratcliffe et de son proche entourage, Souleymane Cissé restera lié à Ineos Football. La fonction qu’il occupera à l’avenir n’a toutefois pas encore été définie.
In 24h en ligne.
<<
Ludovic Magnin correspond bien au profil que recherche le LS
L’actuel entraîneur d’Altach, en Autriche, est l’un des principaux candidats à la succession d’Alain Casanova. Mais il n’est pas le seul sur les rangs.
Même s’il n’est pas encore officiel, le troisième fiasco sportif en moins de cinq ans de l’ère Ineos va laisser des traces. Comme l’annonçait blick.ch dimanche soir, Bob Ratcliffe, Souleymane Cissé et Alain Casanova quitteront la Tuilière à la fin du présent exercice. Alors que le poste de directeur sportif qu’occupe le Franco-Ivoirien ne devrait pas être repourvu, dans l’immédiat tout du moins, le propriétaire du Lausanne-Sport depuis novembre 2017 a déjà choisi l’homme appelé à remplacer le frère de Jim Ratcliffe à la présidence du club vaudois.
Haut responsable financier dans la société anglaise spécialisée dans le secteur de la pétrochimie, Leen Heemskerk aura la lourde et délicate tâche de ramener au plus vite le LS en Super League. Passionné de football et supporter d’Ajax Amsterdam, le quinquagénaire néerlandais est passé à l’action depuis quelques semaines déjà, même si sa nomination n’est pas encore officielle.
La première et principale tâche du nouvel homme fort de la Tuilière est de trouver cet entraîneur charismatique qui saura redonner une âme et de l’enthousiasme à un groupe marqué par ce cuisant échec. Mais pas seulement puisque Leen Heemskerk aurait, semble-t-il, décidé de se passer d’un directeur sportif.
Il appartiendra donc au coach et au président de dénicher les renforts nécessaires pour encadrer un groupe de joueurs qui restera jeune. Un profil d’entraîneur qui correspond parfaitement à celui de Ludovic Magnin. En poste actuellement à Altach, le Vaudois, vainqueur de la Coupe de Suisse avec le FC Zurich il y a deux ans, disposerait d’une clause libératoire avec le club autrichien en cas de relégation au terme du présent exercice.
D’après nos sources, un rendez-vous serait même programmé cette semaine déjà entre l’ancien international et Leen Neemskerk. Mais comme chacun sait, Ludovic Magnin a un caractère bien trempé qui a été l’une de ses forces tout au long de sa carrière de joueur puis d’entraîneur. Même s’il n’a jamais caché son envie d’entraîner un jour le principal club de son canton, le Challensois ne voudra pas prendre le risque d’embrasser un projet qui ne le séduit pas totalement. D’autant plus qu’en Suisse la concurrence pourrait être féroce avec de possibles changements de coach à Bâle, Young Boys, Lugano et Sion, même si aucun départ n’est encore acté.
Quatre autres candidats
Prudent, le LS a activé d’autres pistes. Même si elles ne trouvent encore aucune confirmation, celles menant à Mauro Lustrinelli (actuel coach à succès de l’équipe de Suisse M21), Uli Forte (Yverdon), Adrian Ursea (ex-Nice) et Raphaël Wicky (ex-Bâle et Chicago Fire) seraient autant d’options également étudiées avec attention.
Alors que son contrat prévoyait une prolongation automatique pour une saison supplémentaire en cas de maintien en Super League, Alain Casanova ne figure pas sur la short-list du futur président lausannois. Une décision logique au vu de son bilan comptable catastrophique depuis son arrivée en février et de l’approche très défensive qui est la sienne.
Pour conquérir une promotion qui sera loin d’être évidente même si la Super League passera à douze équipes dès la saison 2023-2024, tout en tentant de séduire un public lausannois qui mérite à la fois des victoires et du spectacle, le futur coach de la Tuilière ne pourra pas se contenter d’être aussi peu ambitieux dans le jeu que ne le fut Giorgio Contini à son arrivée à Lausanne en 2018.
À qui ressemblera Heemskerk?
Si la non-prolongation de son contrat est une vraie déception pour Alain Casanova, le sentiment qui habite aujourd’hui Bob Ratcliffe n’est certainement pas le même. En place depuis le printemps 2019, l’Anglais quitte un club et un stade qu’il aura finalement très peu fréquentés pendant les quelque 37 mois durant lesquels il a occupé la fonction présidentielle.
Même s’il s’est toujours impliqué dans la marche d’un club auquel il s’est attaché au fil du temps, l’interdiction de voyager (il vit à Londres) en raison du Covid n’a jamais dû être un vrai traumatisme pour lui. Ni pour un public vaudois – autorités politiques, clubs de soutien et sponsors compris – qui n’a jamais pu tisser un vrai contact avec un homme, certes sympathique mais très discret, qui ne parlait pas français et était peu enclin aux contacts et aux diverses obligations auxquelles doit s’astreindre un président.
Espérons, pour le bien du LS et de ses supporters, que Leen Heemskerk ressemblera, sur ce point, davantage à l’enthousiaste David Thompson qu’au réservé Bob Ratcliffe. La grande et indispensable réconciliation entre le club vaudois et son public dépendra aussi en partie du rapport que son nouvel homme fort saura tisser avec lui au fil des mois.
Commentaire: un fiasco sportif, rien d’autre
Dimanche soir, à Lucerne, la colère a cédé la place à la déception chez tous ces Vaudois qui, même s’ils ne fréquentent plus régulièrement le stade de la Tuilière, restent tout de même encore très attachés à leur club. Une tristesse compréhensible tant leurs attentes étaient grandes après une première saison très encourageante en Super League. Malgré les appels à la prudence, «ce deuxième exercice sera encore plus compliqué que le précédent, mais le LS s’en sortira», que n’a eu de cesse de répéter Souleymane Cissé, personne n’imaginait un tel scénario, il y a seulement un an.
Malheureusement pour lui et le LS, le directeur sportif lausannois n’a eu raison que sur la première partie de sa phrase. Ce qui ne justifie en rien ces incessantes attaques en tous genres dont il a été victime, depuis août dernier déjà. Elles restent à la fois intolérables et graves.
La grande majorité des supporters a donc appris avec délectation le départ de celui qu’ils estiment être le seul et unique responsable de ce fiasco. Ce troisième énorme échec de la courte ère Ineos n’est toutefois que sportif. La situation actuelle n’est pas comparable avec la résignation qui avait suivi la première relégation, sur le terrain, de l’histoire du club en 2014. Alors dirigé par Alain Joseph, le LS disposait de moyens financiers très modestes qui ne lui permettaient pas de planifier un retour rapide en Super League. Ce petit traumatisme a encore moins à voir avec l’angoisse qui avait accompagné les Vaudois au moment de la faillite du Lausanne-Sport, il y a dix-neuf ans.
Comme en 2018, le fiasco n’est que sportif et il ne fait, dans le meilleur des cas, que retarder d’un an un projet qu’Ineos assure vouloir ambitieux. Peut-être, mais désormais ce ne sont plus des mots et des promesses que les Vaudois veulent entendre, mais ce sont des actes qu’ils désirent voir. Et que le propriétaire anglais apprenne enfin de ses erreurs. Comme aiment le répéter Jim et Bob Ratcliffe, Ineos ne fait jamais deux fois les mêmes erreurs. Probable, mais le problème avec le LS, c’est qu’ils en inventent chaque année de nouvelles.
Souleymane Cissé a lui-même choisi de partir
L’acharnement, difficilement compréhensible, du public lausannois à son égard a eu raison de sa patience et de sa ténacité. Ce lundi, Souleymane Cissé nous a confirmé qu’il allait bel et bien quitter la Tuilière au terme de cette saison. «Pour être sincère, j’avais envoyé ma démission à Ineos il y a un mois déjà.» Une requête qui n’a été entérinée qu’il y a une dizaine de jours seulement.
«Cette saison a été très douloureuse à vivre pour tous les supporters du LS, mais pour moi et ma famille aussi, ajoute le futur ex-directeur sportif de la Tuilière. Durant près de deux ans, je me suis investi à 100% pour ce club que j’aime sincèrement. Même si j’ai longtemps essayé de ne rien laisser transparaître pour protéger au mieux les joueurs, le staff et l’institution, ces dix derniers mois ont été particulièrement difficiles à vivre. Jamais au cours de ma carrière je n’avais vu un tel acharnement contre un seul homme. Les nombreuses menaces envers moi et même ma famille, sans compter les insultes à caractère raciste que je recevais régulièrement, ont fini par me convaincre que ma place était ailleurs.»
Très apprécié de Jim Ratcliffe et de son proche entourage, Souleymane Cissé restera lié à Ineos Football. La fonction qu’il occupera à l’avenir n’a toutefois pas encore été définie.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Deuxième relégation en quatre ans
Ineos et LS, chronique de 54 mois déroutants
Malgré la puissance financière d’Ineos, le club vaudois est encore très loin des ambitions qu’avait affichées son nouveau propriétaire en novembre 2017. Explications.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h34
1
1
Le Lausanne-Sport de Rodrigo Pollero (à gauche) n’est pas parvenu à battre le FC Bâle de Taulant Xhaka et maintenir un semblant d’espoir de maintien.
Le Lausanne-Sport de Rodrigo Pollero (à gauche) n’est pas parvenu à battre le FC Bâle de Taulant Xhaka et maintenir un semblant d’espoir de maintien.
Keystone/Laurent Gillieron
Depuis dimanche, le Lausanne-Sport est à nouveau un club de Challenge League. Pour la deuxième fois en quatre ans, le fleuron du foot vaudois quitte l’élite par la petite porte. Deux ans seulement après y avoir laborieusement regagné sa place.
AboL’édito
Le LS a tout pour vite rebondir
Si l’on considère son parcours chaotique depuis la faillite de 2003, ces hauts et ces bas n’ont rien de bien étonnant. Pour ceux qui suivent de plus près la vie du club, ils sont en revanche déconcertants. Tout simplement parce que son propriétaire depuis près de cinq ans s’appelle Ineos. Une richissime société anglaise basée à Rolle, qui avait annoncé, au moment du rachat du club en novembre 2017, vouloir le ramener vers ces hauts standings qui étaient les siens le siècle passé.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Des excès qui coûtent cher
Pour savoir pourquoi le LS est aujourd’hui loin de ce grisant objectif, il faut remonter à la genèse de cette union. Sous la direction de David Thompson, premier président de l’ère Ineos, plus de 3 millions de francs sont dépensés pour renforcer une équipe qui pointe à une belle 5e place en Super League. Les salaires des nouvelles recrues sont aussi bien supérieurs à ceux de leurs coéquipiers. Des efforts qui ne mènent qu’à une improbable relégation en été 2018 puis à un retour au sein de l’élite lamentablement manqué un an plus tard. Ces deux fiascos sportifs incitent Ineos à un changement radical de politique.
Brusque changement de cap
Avec la discrétion qui le caractérise, Ineos renvoie David Thompson à Rolle et le remplace par Bob Ratcliffe, le frère de Jim - le «big boss» de la puissante société de pétrochimie -, au printemps 2019. Avec l’arrivée de Bob, suivie quelques mois plus tard par le rachat de l’OGC Nice par Ineos, rien n’est plus comme avant pour le LS. Si, à entendre les nouveaux décideurs, les ambitions restent identiques, la façon de les atteindre ne sera plus la même. Sans arrêter d’injecter de l’argent pour que le club continue de grandir et de se professionnaliser - en moins de cinq ans, plus de 50 millions ont été investis à différents niveaux -, les Anglais veulent désormais que le projet du LS soit axé sur le développement de jeunes talents. Avec, comme contraignante conséquence, l’obligation - à quelques rares exceptions près - pour le directeur sportif en place de ne recruter que des joueurs libres de transfert. Un changement de cap dont Pablo Iglesias, directeur sportif depuis février 2018, fera les frais en juin 2020.
Cissé commence bien
La succession du Vaudois est confiée au Franco-Ivoirien Souleymane Cissé. Avec succès dans un premier temps puisqu’il contribue au retour du LS en Super League durant l’été. Alors que l’équipe de Giorgio Contini dilapide peu à peu son avance sur ses poursuivants, il le convainc de faire davantage confiance aux jeunes pour insuffler une nouvelle dynamique à son équipe. Ensuite, et malgré les départs de ses deux talents les plus prometteurs (Zeqiri et Ndoye disposaient d’une clause libératoire accordée par Iglesias), le LS réussit un bon premier parcours en Super League.
Même si l’annonce officielle n’a pas encore été faite, Souleymane Cissé et Bob Ratcliffe quitteront leurs fonctions au Lausanne-Sport d’ici à la fin du mois.
Même si l’annonce officielle n’a pas encore été faite, Souleymane Cissé et Bob Ratcliffe quitteront leurs fonctions au Lausanne-Sport d’ici à la fin du mois.
Keystone
Peut-être grisé par ces succès, Souleymane Cissé accumule ensuite les erreurs, dont la non-prolongation du contrat de Giorgio Contini. Si ses deux premières saisons à Lausanne avaient été décevantes, le Zurichois aurait mérité de rester après un troisième exercice très convaincant. Pour le remplacer, Cissé choisit Ilija Borenovic, un néophyte venu de la formation. Une idée intéressante à condition de mettre à sa disposition un groupe de joueurs bien équilibré et renforcé. Ce qui est loin d’être le cas puisque le LS sort affaibli d’un été durant lequel il laisse partir Boranijasevic et Schmidt, deux joueurs de couloir qui brilleront ensuite ailleurs, recrute beaucoup trop tardivement un patron pour sa défense (Grippo) puis se trompe lourdement en enrôlant Mayron George devant.
«Les résultats de la première équipe sont la vitrine d’un club et, à ce niveau, j’ai échoué et je le regrette amèrement. Mais je quitte aussi le LS avec la conviction d’avoir apporté ma contribution au développement du club.»
Souleymane Cissé, futur ex-directeur sportif du LS
Ces erreurs compliquent la tâche de Borenovic. Quant aux jeunes talents qui ont débarqué à la Tuilière durant l’été, ils peinent à montrer leur potentiel sur le terrain. «J’assume mes responsabilités dans cet échec sportif, reconnaît le futur ex-directeur sportif. J’ai commis des erreurs sur certains joueurs et sous-estimé le temps d’adaptation dont ont besoin ces jeunes qui débarquent d’autres pays. Mais, je le répète, ils ont tous un vrai potentiel. Certains l’ont d’ailleurs déjà montré et les autres le feront la saison prochaine. Je suis sûr que le temps me donnera raison.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le mauvais choix
Peut-être, mais ces erreurs, dont il partage la responsabilité avec la cellule de recrutement niçoise, ont précipité le départ de Borenovic et, surtout, déterminé l’erreur décisive de le remplacer par Alain Casanova. Nul doute que le Français est un technicien expérimenté et de qualité, mais comment est-il possible de confier à un entraîneur qui ne connaît rien du football suisse et du groupe dont il va disposer une mission aussi délicate que celle d’assurer le maintien d’une équipe tenaillée par le doute? Sans oublier que Casanova a une idée de jeu très défensive qui ne correspond pas aux qualités de ses joueurs. La décision n’est à coup sûr pas née dans l’esprit de Cissé, mais plus vraisemblablement dans celui de Julien Fournier. Un directeur d’Ineos Football qui était justement à la Tuilière le 30 janvier dernier lors de la débâcle contre Saint-Gall. Une défaite dont les conséquences ont été irréversibles pour le LS.
«Les résultats de la première équipe sont la vitrine d’un club et, à ce niveau, j’ai échoué et je le regrette amèrement, confie Cissé. Mais je quitte aussi le LS avec la conviction d’avoir apporté ma contribution au développement du club. Notamment au niveau de la formation, où de gros efforts ont été consentis. Mais il faut de la patience pour que l’on profite des fruits de ce type de travail.»
Un point inutile pour le LS
Afficher moins
Le nul (0-0) arraché dimanche contre le FC Bâle n’aura été d’aucun secours pour le Lausanne-Sport. Avec désormais douze points de retard sur cette place de barragiste occupée par le FC Lucerne - alors qu’il n’en reste que neuf en jeu -, il est officiellement relégué en Challenge League.
Pour leur avant-dernière sortie de la saison devant leur public, les Vaudois ont offert leur habituelle et médiocre performance offensive. Aucune des quelques occasions qu’ils se sont ménagées face à un adversaire dont la détermination et l’envie n’étaient pourtant pas les principaux atouts n’a débouché sur quelque chose de concret. Comme trop souvent depuis juillet dernier, les espoirs des Lausannois de marquer ont presque essentiellement reposé sur les épaules du jeune et talentueux Zeki Amdouni, le seul attaquant qui possède le niveau de la Super League. L’international suisse M21 a bien tenté de donner l’avantage aux siens au cours de la première demi-heure, mais ses deux belles tentatives étaient détournées par Lindner (4e et 33e).
Côté Bâlois, rien d’intéressant à noter si l’on excepte une bonne poussée lors du premier quart d’heure de la seconde mi-temps qui aurait pu lui permettre de l’emporter sans les prouesses de Mory Diaw.
Ineos et LS, chronique de 54 mois déroutants
Malgré la puissance financière d’Ineos, le club vaudois est encore très loin des ambitions qu’avait affichées son nouveau propriétaire en novembre 2017. Explications.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h34
1
1
Le Lausanne-Sport de Rodrigo Pollero (à gauche) n’est pas parvenu à battre le FC Bâle de Taulant Xhaka et maintenir un semblant d’espoir de maintien.
Le Lausanne-Sport de Rodrigo Pollero (à gauche) n’est pas parvenu à battre le FC Bâle de Taulant Xhaka et maintenir un semblant d’espoir de maintien.
Keystone/Laurent Gillieron
Depuis dimanche, le Lausanne-Sport est à nouveau un club de Challenge League. Pour la deuxième fois en quatre ans, le fleuron du foot vaudois quitte l’élite par la petite porte. Deux ans seulement après y avoir laborieusement regagné sa place.
AboL’édito
Le LS a tout pour vite rebondir
Si l’on considère son parcours chaotique depuis la faillite de 2003, ces hauts et ces bas n’ont rien de bien étonnant. Pour ceux qui suivent de plus près la vie du club, ils sont en revanche déconcertants. Tout simplement parce que son propriétaire depuis près de cinq ans s’appelle Ineos. Une richissime société anglaise basée à Rolle, qui avait annoncé, au moment du rachat du club en novembre 2017, vouloir le ramener vers ces hauts standings qui étaient les siens le siècle passé.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Des excès qui coûtent cher
Pour savoir pourquoi le LS est aujourd’hui loin de ce grisant objectif, il faut remonter à la genèse de cette union. Sous la direction de David Thompson, premier président de l’ère Ineos, plus de 3 millions de francs sont dépensés pour renforcer une équipe qui pointe à une belle 5e place en Super League. Les salaires des nouvelles recrues sont aussi bien supérieurs à ceux de leurs coéquipiers. Des efforts qui ne mènent qu’à une improbable relégation en été 2018 puis à un retour au sein de l’élite lamentablement manqué un an plus tard. Ces deux fiascos sportifs incitent Ineos à un changement radical de politique.
Brusque changement de cap
Avec la discrétion qui le caractérise, Ineos renvoie David Thompson à Rolle et le remplace par Bob Ratcliffe, le frère de Jim - le «big boss» de la puissante société de pétrochimie -, au printemps 2019. Avec l’arrivée de Bob, suivie quelques mois plus tard par le rachat de l’OGC Nice par Ineos, rien n’est plus comme avant pour le LS. Si, à entendre les nouveaux décideurs, les ambitions restent identiques, la façon de les atteindre ne sera plus la même. Sans arrêter d’injecter de l’argent pour que le club continue de grandir et de se professionnaliser - en moins de cinq ans, plus de 50 millions ont été investis à différents niveaux -, les Anglais veulent désormais que le projet du LS soit axé sur le développement de jeunes talents. Avec, comme contraignante conséquence, l’obligation - à quelques rares exceptions près - pour le directeur sportif en place de ne recruter que des joueurs libres de transfert. Un changement de cap dont Pablo Iglesias, directeur sportif depuis février 2018, fera les frais en juin 2020.
Cissé commence bien
La succession du Vaudois est confiée au Franco-Ivoirien Souleymane Cissé. Avec succès dans un premier temps puisqu’il contribue au retour du LS en Super League durant l’été. Alors que l’équipe de Giorgio Contini dilapide peu à peu son avance sur ses poursuivants, il le convainc de faire davantage confiance aux jeunes pour insuffler une nouvelle dynamique à son équipe. Ensuite, et malgré les départs de ses deux talents les plus prometteurs (Zeqiri et Ndoye disposaient d’une clause libératoire accordée par Iglesias), le LS réussit un bon premier parcours en Super League.
Même si l’annonce officielle n’a pas encore été faite, Souleymane Cissé et Bob Ratcliffe quitteront leurs fonctions au Lausanne-Sport d’ici à la fin du mois.
Même si l’annonce officielle n’a pas encore été faite, Souleymane Cissé et Bob Ratcliffe quitteront leurs fonctions au Lausanne-Sport d’ici à la fin du mois.
Keystone
Peut-être grisé par ces succès, Souleymane Cissé accumule ensuite les erreurs, dont la non-prolongation du contrat de Giorgio Contini. Si ses deux premières saisons à Lausanne avaient été décevantes, le Zurichois aurait mérité de rester après un troisième exercice très convaincant. Pour le remplacer, Cissé choisit Ilija Borenovic, un néophyte venu de la formation. Une idée intéressante à condition de mettre à sa disposition un groupe de joueurs bien équilibré et renforcé. Ce qui est loin d’être le cas puisque le LS sort affaibli d’un été durant lequel il laisse partir Boranijasevic et Schmidt, deux joueurs de couloir qui brilleront ensuite ailleurs, recrute beaucoup trop tardivement un patron pour sa défense (Grippo) puis se trompe lourdement en enrôlant Mayron George devant.
«Les résultats de la première équipe sont la vitrine d’un club et, à ce niveau, j’ai échoué et je le regrette amèrement. Mais je quitte aussi le LS avec la conviction d’avoir apporté ma contribution au développement du club.»
Souleymane Cissé, futur ex-directeur sportif du LS
Ces erreurs compliquent la tâche de Borenovic. Quant aux jeunes talents qui ont débarqué à la Tuilière durant l’été, ils peinent à montrer leur potentiel sur le terrain. «J’assume mes responsabilités dans cet échec sportif, reconnaît le futur ex-directeur sportif. J’ai commis des erreurs sur certains joueurs et sous-estimé le temps d’adaptation dont ont besoin ces jeunes qui débarquent d’autres pays. Mais, je le répète, ils ont tous un vrai potentiel. Certains l’ont d’ailleurs déjà montré et les autres le feront la saison prochaine. Je suis sûr que le temps me donnera raison.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le mauvais choix
Peut-être, mais ces erreurs, dont il partage la responsabilité avec la cellule de recrutement niçoise, ont précipité le départ de Borenovic et, surtout, déterminé l’erreur décisive de le remplacer par Alain Casanova. Nul doute que le Français est un technicien expérimenté et de qualité, mais comment est-il possible de confier à un entraîneur qui ne connaît rien du football suisse et du groupe dont il va disposer une mission aussi délicate que celle d’assurer le maintien d’une équipe tenaillée par le doute? Sans oublier que Casanova a une idée de jeu très défensive qui ne correspond pas aux qualités de ses joueurs. La décision n’est à coup sûr pas née dans l’esprit de Cissé, mais plus vraisemblablement dans celui de Julien Fournier. Un directeur d’Ineos Football qui était justement à la Tuilière le 30 janvier dernier lors de la débâcle contre Saint-Gall. Une défaite dont les conséquences ont été irréversibles pour le LS.
«Les résultats de la première équipe sont la vitrine d’un club et, à ce niveau, j’ai échoué et je le regrette amèrement, confie Cissé. Mais je quitte aussi le LS avec la conviction d’avoir apporté ma contribution au développement du club. Notamment au niveau de la formation, où de gros efforts ont été consentis. Mais il faut de la patience pour que l’on profite des fruits de ce type de travail.»
Un point inutile pour le LS
Afficher moins
Le nul (0-0) arraché dimanche contre le FC Bâle n’aura été d’aucun secours pour le Lausanne-Sport. Avec désormais douze points de retard sur cette place de barragiste occupée par le FC Lucerne - alors qu’il n’en reste que neuf en jeu -, il est officiellement relégué en Challenge League.
Pour leur avant-dernière sortie de la saison devant leur public, les Vaudois ont offert leur habituelle et médiocre performance offensive. Aucune des quelques occasions qu’ils se sont ménagées face à un adversaire dont la détermination et l’envie n’étaient pourtant pas les principaux atouts n’a débouché sur quelque chose de concret. Comme trop souvent depuis juillet dernier, les espoirs des Lausannois de marquer ont presque essentiellement reposé sur les épaules du jeune et talentueux Zeki Amdouni, le seul attaquant qui possède le niveau de la Super League. L’international suisse M21 a bien tenté de donner l’avantage aux siens au cours de la première demi-heure, mais ses deux belles tentatives étaient détournées par Lindner (4e et 33e).
Côté Bâlois, rien d’intéressant à noter si l’on excepte une bonne poussée lors du premier quart d’heure de la seconde mi-temps qui aurait pu lui permettre de l’emporter sans les prouesses de Mory Diaw.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/des-declarations-etonnantes-de-lentra-neur-du-ls-il-faut-rendre-hommage-a-souleymane-cisse-id17472029.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le LS a tout pour vite rebondir
Le nouveau fiasco du club vaudois n’est que sportif. À Leen Heemskerk, le nouveau CEO, de profiter d’une base solide pour faire mieux que ses deux prédécesseurs.
OPINIONAndré Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h46
4
4
Par un bref communiqué, le Lausanne-Sport a mis un terme à l’ère Bob Ratcliffe. Trois années contrastées qui se concluent par un troisième camouflet en moins de cinq ans pour Ineos. Un bilan extrêmement décevant pour un propriétaire qui a, jusque-là, investi plus de 50 millions pour permettre au club vaudois de se développer avec comme objectif de devenir l’une des bonnes adresses du pays.
AboDeuxième relégation en quatre ans
Ineos et LS, chronique de 54 mois déroutants
Une mission qui incombe à Leen Heemskerk, le nouveau CEO. Inconnu à la Tuilière jusqu’au mois passé, le Néerlandais a tout pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué. Mais pour cela, il devra commettre moins d’erreurs que celles qui ont coûté si cher à Ineos depuis novembre 2017. Désormais libéré de la tutelle niçoise, il faut espérer que le nouvel homme fort du LS sache très bien s’entourer.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
La présence, sur le banc, d’un entraîneur suisse est une quasi-obligation. Celle, dans les étages supérieurs, d’une personnalité vaudoise capable de bien le seconder serait un deuxième message fort qu’Ineos cherche à reconstruire un vrai lien avec son public, ses clubs de soutien et ses sponsors. Dans ce sens, le départ de Souleymane Cissé, à la fois victime et coupable, était un impératif, tant la fracture entre le directeur sportif et les supporters est profonde.
«Parce que ce qui est gratuit peut parfois finir par coûter beaucoup plus cher que ce que l’on imagine.»
L’autre tâche de Leen Heemskerk sera de convaincre Ineos de consacrer un peu d’argent à l’acquisition de joueurs. Parce que ce qui est gratuit peut parfois finir par coûter beaucoup plus cher que ce que l’on imagine. Un juste milieu entre les excès de l’ère David Thompson et l’austérité vécue durant la présidence de Bob Ratcliffe doit bien être possible. Bien choisir les piliers de l’équipe serait aussi la meilleure façon de pleinement valoriser le bon travail effectué au niveau de la formation ces dernières années
Le nouveau fiasco du club vaudois n’est que sportif. À Leen Heemskerk, le nouveau CEO, de profiter d’une base solide pour faire mieux que ses deux prédécesseurs.
OPINIONAndré Boschetti
Publié aujourd’hui à 19h46
4
4
Par un bref communiqué, le Lausanne-Sport a mis un terme à l’ère Bob Ratcliffe. Trois années contrastées qui se concluent par un troisième camouflet en moins de cinq ans pour Ineos. Un bilan extrêmement décevant pour un propriétaire qui a, jusque-là, investi plus de 50 millions pour permettre au club vaudois de se développer avec comme objectif de devenir l’une des bonnes adresses du pays.
AboDeuxième relégation en quatre ans
Ineos et LS, chronique de 54 mois déroutants
Une mission qui incombe à Leen Heemskerk, le nouveau CEO. Inconnu à la Tuilière jusqu’au mois passé, le Néerlandais a tout pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué. Mais pour cela, il devra commettre moins d’erreurs que celles qui ont coûté si cher à Ineos depuis novembre 2017. Désormais libéré de la tutelle niçoise, il faut espérer que le nouvel homme fort du LS sache très bien s’entourer.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
La présence, sur le banc, d’un entraîneur suisse est une quasi-obligation. Celle, dans les étages supérieurs, d’une personnalité vaudoise capable de bien le seconder serait un deuxième message fort qu’Ineos cherche à reconstruire un vrai lien avec son public, ses clubs de soutien et ses sponsors. Dans ce sens, le départ de Souleymane Cissé, à la fois victime et coupable, était un impératif, tant la fracture entre le directeur sportif et les supporters est profonde.
«Parce que ce qui est gratuit peut parfois finir par coûter beaucoup plus cher que ce que l’on imagine.»
L’autre tâche de Leen Heemskerk sera de convaincre Ineos de consacrer un peu d’argent à l’acquisition de joueurs. Parce que ce qui est gratuit peut parfois finir par coûter beaucoup plus cher que ce que l’on imagine. Un juste milieu entre les excès de l’ère David Thompson et l’austérité vécue durant la présidence de Bob Ratcliffe doit bien être possible. Bien choisir les piliers de l’équipe serait aussi la meilleure façon de pleinement valoriser le bon travail effectué au niveau de la formation ces dernières années
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/malgre-la-relegation-simone-grippo-ne-veut-pas-lacher-le-lausanne-sport-id17472916.html
J'aime cette mentalité.
J'aime cette mentalité.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
dudu, Qwertz et Le Vaudois aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pour ceux que cela intéressent, allez écouter le podcast de l'after foot sur RMC hier soir, de 20 h.30 à 21 h.00 sur l'OGC Nice et Fournier/Cissé... intéressant.
cte- Date d'inscription : 29/01/2022
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Tout est dit : Fournier, Cissé.........
https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9wb2RjYXN0LnJtYy5mci9jaGFubmVsNTkvUk1DSW5mb2NoYW5uZWw1OS54bWw?sa=X&ved=0CAkQlvsGahcKEwjYnvX1utT3AhUAAAAAH
https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9wb2RjYXN0LnJtYy5mci9jaGFubmVsNTkvUk1DSW5mb2NoYW5uZWw1OS54bWw?sa=X&ved=0CAkQlvsGahcKEwjYnvX1utT3AhUAAAAAH
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Utilisateur aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/commentaire-oui-oui-le-sport-lausannois-est-bien-a-sa-place-698295819431
Voila un très bon résumé de la raison pour laquelle il n'y aura jamais de grand succès sportif dans cette ville.
Voila un très bon résumé de la raison pour laquelle il n'y aura jamais de grand succès sportif dans cette ville.
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
LKK et TKP aiment ce message
Page 5 sur 40 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 22 ... 40
Sujets similaires
» Les articles de presse (commentaires autorisés)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
Page 5 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum