Les articles de presse (commentaires autorisés)
+64
football fan
RES
Georgie
Lousonna
Matt
jb
El Nino
Cc1974
Védouble1896
Topper
Scoopex
Minime
Mouss
Mike21
yvanrosset
Gimli
Old School
rehn98
Mathias
Flo
Mange-gazon IV
FF-LS
RGI
fritz.k
neLSon
radio_global
AxeLS
abhak
zodov
LsLover
TKP1
pizzaiolo
Reckless One
stefvs10
LSDyl
Le Vaudois
Wankdorf 1981
Blue Raph
admin
fatpig
cte
dudu
plik
Thierrible
Qwertz
El Lutin
Nataniel
bonzai
Flee
Rolls
Clash
mic
NPLS
Shogun
Julien F.
michel222
Lessing
TKP
lamadechine
centvingt
Homer
lausarme
LKK
kok9
68 participants
Page 4 sur 40
Page 4 sur 40 • 1, 2, 3, 4, 5 ... 22 ... 40
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un nul qui fait du bien
Lausanne avance enfin, mais recule encore
Le club vaudois a tenu en échec les Young Boys à la Tuilière (2-2). Le maintien s’est toutefois encore un peu éloigné.
Robin Carrel
Certains y verront peut-être un signe. Alors que le public commençait à quitter le stade de la Tuilière, dimanche, des enfants se réjouissaient sur le parvis en chantant joyeusement: «On n’a pas perdu!» Quelques mètres plus loin, au pub, où certains spectateurs se sont arrêtés pour refaire le match, les enceintes jouaient à tue-tête «Stayin' Alive» des Bee Gees. Barry Gibb et ses frères jumeaux Robin et Maurice ne pensaient pas au LS à l’heure d’écrire ce tube - enfin, on l’espère pour eux - mais il résonnait à point nommé à ce moment-là.
Les fans du Lausanne-Sport, contrairement à tout ce à quoi ils avaient été confrontés depuis de longues semaines, ont au moins eu des émotions positives, ce dimanche. Le point récolté au bout du temps additionnel face au futur ex-champion de Suisse ne suffit pas à y «recroire» après neuf défaites d’affilée, d’autant plus que Lucerne a battu Grasshopper (1-0) quelques heures plus tard et que l’écart avec la place de barragiste s’est encore accru à neuf longueurs. Mais ce match nul a eu le don de redistribuer des sourires et, surtout, a permis aux Vaudois d’éviter d’égaler le record de Super League de dix défaites de rang, détenu par le FC Vaduz de 2008-2009. En période de vaches maigres, chaque os à ronger est important.
Une prudence extrême
Pour débloquer son compteur en 2022, le LS de l’entraîneur Alain Casanova a choisi l’extrême prudence. En langage clair, on dit «parquer le bus». Mais plus que cette dénomination péjorative, on a aussi le droit de trouver que la lanterne rouge vif a défendu intelligemment, face à des Young Boys qui doutent et qui viennent de changer de personnel sur leur banc. Ainsi, les quadruples tenants du titre ne se sont créé presque aucune occasion lors de la première période et se sont cassé les dents sur le costaud 5-3-2 concocté par le coach français.
«On était là, on était compacts et tout le monde travaillait, s’est félicité Anel Husic, qui faisait, dimanche, son retour au jeu après presque trois mois sur le flanc. Du gardien jusqu’à l’attaquant, tout le monde était concerné, faisait son travail et se couvrait. C’est ça aussi qui nous a amenés au premier but. Offensivement, on peut faire plus, c’est vrai. Mais derrière, on l’a vu ces derniers matches, on peut et doit être plus attentifs. Il faut éviter ces buts bêtes, travailler ensemble, et ça peut le faire.»
Car si Zeki Amdouni (21 ans) a ouvert le score sur un improbable contre inventé par ses soins et sur un service ciselé d’Alvyn Sanches (19 ans), le LS est retombé dans ses travers quelques minutes après le retour des vestiaires. Le Genevois Ulisses Garcia a eu toute latitude de centrer pour Jordan Siebatcheu, qui n’a pas été trop embêté lui non plus au moment de placer, du tibia, le cuir au bon endroit. Deux oublis défensifs intolérables quand on est dans une telle panade au classement.
«Ça a commencé à devenir compliqué peu avant la pause, car ils nous ont mis une grosse pression. Et puis il y a ce début de seconde mi-temps raté.» Anel Husic n’a que 20 ans, mais il connaît déjà les fondamentaux du jeu de ballon. Face à une des meilleures équipes du pays - et même contre des moins fortes -, le LS n’a pas le droit de se montrer suffisant. Ni d’ouvrir la porte à se faire punir, comme quand son mur s’est totalement désagrégé pour offrir le 1-2 à Garcia, encore lui, sur coup franc à sept minutes de la fin.
Des regrets quand même
Ce LS qui fonce vers la Challenge League a encore un peu de moelle et il est allé chercher un point quand plus personne n’y croyait. Stjepan Kukuruzovic a transformé un penalty offert par l’arbitrage vidéo après 128 secondes d’arrêts de jeu et Hicham Mahou aurait pu faire encore mieux dans la foulée. Mais la fatigue lui a fait préférer la simulation grossière plutôt que de tenter autre chose avec les dernières forces qui lui restaient.
«Au vu de notre situation, un point ne suffit pas. Mais quand on sait d’où l’on vient, ce nul est important, a conclu Amdouni. On peut avoir quelques regrets, parce que quand on a des occasions il faut les mettre au fond. J’ai réussi à le faire sur la première, mais ça a été plus compliqué sur les deux suivantes. On a manqué un peu de lucidité, je pense.» L’attaquant, repositionné sur le côté droit en seconde mi-temps, a été victime de crampes et a dû sortir à la 85e. C’est avec ce genre de débauche d’énergie que Lausanne pourra «rester vivant», comme le dit la chanson.
Lausanne avance enfin, mais recule encore
Le club vaudois a tenu en échec les Young Boys à la Tuilière (2-2). Le maintien s’est toutefois encore un peu éloigné.
Robin Carrel
Certains y verront peut-être un signe. Alors que le public commençait à quitter le stade de la Tuilière, dimanche, des enfants se réjouissaient sur le parvis en chantant joyeusement: «On n’a pas perdu!» Quelques mètres plus loin, au pub, où certains spectateurs se sont arrêtés pour refaire le match, les enceintes jouaient à tue-tête «Stayin' Alive» des Bee Gees. Barry Gibb et ses frères jumeaux Robin et Maurice ne pensaient pas au LS à l’heure d’écrire ce tube - enfin, on l’espère pour eux - mais il résonnait à point nommé à ce moment-là.
Les fans du Lausanne-Sport, contrairement à tout ce à quoi ils avaient été confrontés depuis de longues semaines, ont au moins eu des émotions positives, ce dimanche. Le point récolté au bout du temps additionnel face au futur ex-champion de Suisse ne suffit pas à y «recroire» après neuf défaites d’affilée, d’autant plus que Lucerne a battu Grasshopper (1-0) quelques heures plus tard et que l’écart avec la place de barragiste s’est encore accru à neuf longueurs. Mais ce match nul a eu le don de redistribuer des sourires et, surtout, a permis aux Vaudois d’éviter d’égaler le record de Super League de dix défaites de rang, détenu par le FC Vaduz de 2008-2009. En période de vaches maigres, chaque os à ronger est important.
Une prudence extrême
Pour débloquer son compteur en 2022, le LS de l’entraîneur Alain Casanova a choisi l’extrême prudence. En langage clair, on dit «parquer le bus». Mais plus que cette dénomination péjorative, on a aussi le droit de trouver que la lanterne rouge vif a défendu intelligemment, face à des Young Boys qui doutent et qui viennent de changer de personnel sur leur banc. Ainsi, les quadruples tenants du titre ne se sont créé presque aucune occasion lors de la première période et se sont cassé les dents sur le costaud 5-3-2 concocté par le coach français.
«On était là, on était compacts et tout le monde travaillait, s’est félicité Anel Husic, qui faisait, dimanche, son retour au jeu après presque trois mois sur le flanc. Du gardien jusqu’à l’attaquant, tout le monde était concerné, faisait son travail et se couvrait. C’est ça aussi qui nous a amenés au premier but. Offensivement, on peut faire plus, c’est vrai. Mais derrière, on l’a vu ces derniers matches, on peut et doit être plus attentifs. Il faut éviter ces buts bêtes, travailler ensemble, et ça peut le faire.»
Car si Zeki Amdouni (21 ans) a ouvert le score sur un improbable contre inventé par ses soins et sur un service ciselé d’Alvyn Sanches (19 ans), le LS est retombé dans ses travers quelques minutes après le retour des vestiaires. Le Genevois Ulisses Garcia a eu toute latitude de centrer pour Jordan Siebatcheu, qui n’a pas été trop embêté lui non plus au moment de placer, du tibia, le cuir au bon endroit. Deux oublis défensifs intolérables quand on est dans une telle panade au classement.
«Ça a commencé à devenir compliqué peu avant la pause, car ils nous ont mis une grosse pression. Et puis il y a ce début de seconde mi-temps raté.» Anel Husic n’a que 20 ans, mais il connaît déjà les fondamentaux du jeu de ballon. Face à une des meilleures équipes du pays - et même contre des moins fortes -, le LS n’a pas le droit de se montrer suffisant. Ni d’ouvrir la porte à se faire punir, comme quand son mur s’est totalement désagrégé pour offrir le 1-2 à Garcia, encore lui, sur coup franc à sept minutes de la fin.
Des regrets quand même
Ce LS qui fonce vers la Challenge League a encore un peu de moelle et il est allé chercher un point quand plus personne n’y croyait. Stjepan Kukuruzovic a transformé un penalty offert par l’arbitrage vidéo après 128 secondes d’arrêts de jeu et Hicham Mahou aurait pu faire encore mieux dans la foulée. Mais la fatigue lui a fait préférer la simulation grossière plutôt que de tenter autre chose avec les dernières forces qui lui restaient.
«Au vu de notre situation, un point ne suffit pas. Mais quand on sait d’où l’on vient, ce nul est important, a conclu Amdouni. On peut avoir quelques regrets, parce que quand on a des occasions il faut les mettre au fond. J’ai réussi à le faire sur la première, mais ça a été plus compliqué sur les deux suivantes. On a manqué un peu de lucidité, je pense.» L’attaquant, repositionné sur le côté droit en seconde mi-temps, a été victime de crampes et a dû sortir à la 85e. C’est avec ce genre de débauche d’énergie que Lausanne pourra «rester vivant», comme le dit la chanson.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/zeki-amdouni-cest-la-super-league-236157652176
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Nairo n'aime pas ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/alvyn-sanches-seduit-le-porte-bonheur-du-ls-est-un-gamin-age-de-19-ans-id17316813.html
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.rts.ch/sport/football/12947317-super-league-le-fc-zurich-a-une-ame-un-etat-desprit-cest-tres-fort-ce-quil-realise.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pour le paragraphe qui nous concerne :
"RTSsport.ch: Lausanne, en revanche, est sur le point d'en disparaître…
STEPHANE GRICHTING: Oui, mais Lausanne manque de tout pour rester en Super League§! Ce club n'a pas d'âme, pas de cadres, pas de gens qui le "tiennent" vraiment. Alors qu'à la base le projet d'Ineos pouvait être intéressant, ce n'est aujourd'hui plus le cas, notamment car le groupe n'a pas mis les bonnes personnes aux bons endroits. Il y a un vrai souci à la Tuilière et les 13 points pris en 26 matches l'illustrent parfaitement. Certaines choses sont hallucinantes dans ce club."
"RTSsport.ch: Lausanne, en revanche, est sur le point d'en disparaître…
STEPHANE GRICHTING: Oui, mais Lausanne manque de tout pour rester en Super League§! Ce club n'a pas d'âme, pas de cadres, pas de gens qui le "tiennent" vraiment. Alors qu'à la base le projet d'Ineos pouvait être intéressant, ce n'est aujourd'hui plus le cas, notamment car le groupe n'a pas mis les bonnes personnes aux bons endroits. Il y a un vrai souci à la Tuilière et les 13 points pris en 26 matches l'illustrent parfaitement. Certaines choses sont hallucinantes dans ce club."
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Au Lausanne-Sport, il faut sauver ce qui peut encore l’être
Football
Le club vaudois est presque définitivement condamné à la Challenge League. Mais Alain Casanova, son entraîneur, et Alvyn Sanches, l’un de ses plus prometteurs espoirs, se sont peut-être trouvés.
Alain Casanova s’est peut-être emporté un jour en conférence de presse, il a peut-être eu le très mauvais goût de nommer Toichi Suzuki «le petit Japonais» après un match, mais l’entraîneur du Lausanne-Sport a globalement bien conscience du fonctionnement de la communication d’un club vers l’extérieur. Alors, lorsque le technicien français passe de longues minutes, vendredi, à chanter les louanges du jeune espoir vaudois Alvyn Sanches, le but est visible.
Le LS est certes promis à la relégation en Challenge League, mais il reste une vitrine comme une autre. Moins attirante que certaines peut-être, mais une vitrine quand même. Donc, si les dix derniers matches du printemps peuvent servir à mettre en valeur un pur produit de la formation lausannoise, il aurait tort de s’en priver. Surtout lorsque le joueur en question se trouve déjà dans la lumière après son ouverture géniale sur le 1-0 le week-end dernier face à Young Boys (2-2).
Le «flash» de Casanova
Les paroles du technicien français à l’égard de son poulain n’en restent pas moins intéressantes. «Je l’ai longuement observé depuis mon arrivée. Les premiers jours, je pensais vraiment qu’il s’agissait d’un junior qu’on avait posé là pour qu’il s’aguerrisse un peu. Quand on le voit sans trop faire attention, on peut rapidement avoir l’impression qu’il est tout frêle. Sauf qu’on obtient beaucoup de données après chaque entraînement: Alvyn est au top. Partout!»
Il possède en tout cas à son avantage une statistique assez flatteuse. Sa titularisation face à Young Boys a mis fin à une série de dix défaites de rang. La dernière fois qu’on lui avait offert cet honneur? À Saint-Gall en novembre. La dernière victoire du LS à ce jour
Alain Casanova poursuit: «Parfois, pour comprendre un joueur, un entraîneur a besoin d’un flash. Ça m’était arrivé à Toulouse avec Wissam Ben Yedder. Pendant un an et demi, je n’ai pas réussi à le saisir. Je ne lui voyais rien de spécial. Puis, un jour, le flash. Et c’était parti. Pour Alvyn, c’est pareil: je viens de comprendre.»
Un point de départ
Comprendre, dans le cas présent, ça signifie prendre la mesure de l’étendue des qualités du très polyvalent milieu de terrain. «Sa première touche de balle est à un niveau exceptionnel. Son sens du jeu aussi se trouve au-dessus de la moyenne», apprécie son entraîneur. Puisqu’il risque bien d’apparaître nettement plus souvent sur les feuilles de match lausannoises à présent, la Super League devrait avoir l’occasion de se faire un avis ces prochaines semaines. À 19 ans, Alvyn Sanches n’a rien tracé de plus qu’un point de départ face au quadruple champion en titre.
Le Lausanne-Sport aussi, d’ailleurs, en parvenant enfin à arracher un point. «Ce point en lui-même, ce n’est pas un soulagement. Je ne peux pas m’en contenter. Par contre, il prendra de l’importance si on parvient à le valoriser prochainement.» Sinon, il s’agira de valoriser les individualités. Florian Vaney
L’avant-match-
Lugano - Lausanne, dimanche 16 h 30
L’aveu C’est l’une des répliques qu’Alain Casanova martèle depuis son arrivée à la Tuilière cet hiver: s’il entend avancer, Lausanne doit se regarder dans le miroir, pas compter sur ses voisins. Vendredi, l’homme fort du LS a lâché un aveu majeur allant dans ce sens. «Lucerne est une meilleure équipe que nous.» Avant de souligner qu’il ne s’agissait ni d’une fatalité, ni d’une condamnation prématurée de sa formation. Pour rappel, les Lucernois, avant-derniers, comptent neuf points d’avance sur le LS.
Légèreté La lanterne rouge a vécu sa première semaine d’entraînement depuis début décembre sans coucher sur une défaite. Si ça a changé quelque chose? «J’ai senti un peu plus de légèreté, oui, glisse l’entraîneur. Les gens pensent souvent que le manque de confiance, ça ne touche pas les jeunes de 20 ans. C’est complètement faux.»
L’infirmerie. Trébel est incertain. Aucun retour parmi les blessés de longue date. Lausanne se déplace à Lugano, chez un prétendant à l’Europe qui reste sur une victoire face à Sion (3-0). FVA
Football
Le club vaudois est presque définitivement condamné à la Challenge League. Mais Alain Casanova, son entraîneur, et Alvyn Sanches, l’un de ses plus prometteurs espoirs, se sont peut-être trouvés.
Alain Casanova s’est peut-être emporté un jour en conférence de presse, il a peut-être eu le très mauvais goût de nommer Toichi Suzuki «le petit Japonais» après un match, mais l’entraîneur du Lausanne-Sport a globalement bien conscience du fonctionnement de la communication d’un club vers l’extérieur. Alors, lorsque le technicien français passe de longues minutes, vendredi, à chanter les louanges du jeune espoir vaudois Alvyn Sanches, le but est visible.
Le LS est certes promis à la relégation en Challenge League, mais il reste une vitrine comme une autre. Moins attirante que certaines peut-être, mais une vitrine quand même. Donc, si les dix derniers matches du printemps peuvent servir à mettre en valeur un pur produit de la formation lausannoise, il aurait tort de s’en priver. Surtout lorsque le joueur en question se trouve déjà dans la lumière après son ouverture géniale sur le 1-0 le week-end dernier face à Young Boys (2-2).
Le «flash» de Casanova
Les paroles du technicien français à l’égard de son poulain n’en restent pas moins intéressantes. «Je l’ai longuement observé depuis mon arrivée. Les premiers jours, je pensais vraiment qu’il s’agissait d’un junior qu’on avait posé là pour qu’il s’aguerrisse un peu. Quand on le voit sans trop faire attention, on peut rapidement avoir l’impression qu’il est tout frêle. Sauf qu’on obtient beaucoup de données après chaque entraînement: Alvyn est au top. Partout!»
Il possède en tout cas à son avantage une statistique assez flatteuse. Sa titularisation face à Young Boys a mis fin à une série de dix défaites de rang. La dernière fois qu’on lui avait offert cet honneur? À Saint-Gall en novembre. La dernière victoire du LS à ce jour
Alain Casanova poursuit: «Parfois, pour comprendre un joueur, un entraîneur a besoin d’un flash. Ça m’était arrivé à Toulouse avec Wissam Ben Yedder. Pendant un an et demi, je n’ai pas réussi à le saisir. Je ne lui voyais rien de spécial. Puis, un jour, le flash. Et c’était parti. Pour Alvyn, c’est pareil: je viens de comprendre.»
Un point de départ
Comprendre, dans le cas présent, ça signifie prendre la mesure de l’étendue des qualités du très polyvalent milieu de terrain. «Sa première touche de balle est à un niveau exceptionnel. Son sens du jeu aussi se trouve au-dessus de la moyenne», apprécie son entraîneur. Puisqu’il risque bien d’apparaître nettement plus souvent sur les feuilles de match lausannoises à présent, la Super League devrait avoir l’occasion de se faire un avis ces prochaines semaines. À 19 ans, Alvyn Sanches n’a rien tracé de plus qu’un point de départ face au quadruple champion en titre.
Le Lausanne-Sport aussi, d’ailleurs, en parvenant enfin à arracher un point. «Ce point en lui-même, ce n’est pas un soulagement. Je ne peux pas m’en contenter. Par contre, il prendra de l’importance si on parvient à le valoriser prochainement.» Sinon, il s’agira de valoriser les individualités. Florian Vaney
L’avant-match-
Lugano - Lausanne, dimanche 16 h 30
L’aveu C’est l’une des répliques qu’Alain Casanova martèle depuis son arrivée à la Tuilière cet hiver: s’il entend avancer, Lausanne doit se regarder dans le miroir, pas compter sur ses voisins. Vendredi, l’homme fort du LS a lâché un aveu majeur allant dans ce sens. «Lucerne est une meilleure équipe que nous.» Avant de souligner qu’il ne s’agissait ni d’une fatalité, ni d’une condamnation prématurée de sa formation. Pour rappel, les Lucernois, avant-derniers, comptent neuf points d’avance sur le LS.
Légèreté La lanterne rouge a vécu sa première semaine d’entraînement depuis début décembre sans coucher sur une défaite. Si ça a changé quelque chose? «J’ai senti un peu plus de légèreté, oui, glisse l’entraîneur. Les gens pensent souvent que le manque de confiance, ça ne touche pas les jeunes de 20 ans. C’est complètement faux.»
L’infirmerie. Trébel est incertain. Aucun retour parmi les blessés de longue date. Lausanne se déplace à Lugano, chez un prétendant à l’Europe qui reste sur une victoire face à Sion (3-0). FVA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
everls aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.youtube.com/watch?v=6o9ps1DQJEI
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
lamadechine et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.msn.com/fr-ch/sport/other/commentaire-si-le-ls-y-croyait-vraiment-il-virerait-son-sauveur/ar-AAViMoz?ocid=msedgdhp&pc=U531
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Shogun et Triac aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/gabriel-bares-retrouve-lausanne-mon-histoire-au-ls-ne-s-est-pas-terminee-comme-je-l-aurais-souhaite-id17340170.html
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.carton-rouge.ch/2022/03/24/quelle-serait-la-meilleure-adaptation-sportive-netflix/
Un biopic sur notre cher polisseur de diamant ?
Un biopic sur notre cher polisseur de diamant ?
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Utilisateur aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Derby lémanique ce dimanche
«Je n’ai en tête que le maintien avec le Lausanne-Sport»
Après avoir brillé avec la Suisse M21, Zeki Amdouni retrouve son club, où la réalité est moins grisante. Pas une raison pour l’attaquant de baisser les bras, d’autant plus que Servette sera à la Tuilière, dimanche.
André Boschetti
Zeki Amdouni, avec quel état d’esprit abordez-vous le derby de dimanche contre Servette?
Avec une seule envie: le gagner! Même si nous sommes en position de relégable et en situation très délicate, le derby reste un match très différent des autres. Il ne faudra pas se poser trop de questions et se dire que c’est une bonne opportunité pour nous d’inverser la tendance.
Quelle est l’ambiance au sein du groupe?
Malgré les difficultés, elle reste bonne. J’ai le sentiment que tout le monde continue de croire au maintien. Et cela continuera tant que les chiffres ne nous condamnent pas.
Vous êtes l’une des rares satisfactions du LS, cette saison. N’êtes-vous pas un peu frustré par les résultats?
Bien sûr, mais malgré cela je me sens bien au sein de ce groupe. Je sens que l’on me fait confiance, que j’y ai des responsabilités et que je progresse bien au fil des matches. Au début, je n’étais pas un vrai titulaire, mais grâce au travail et aux efforts quotidiens, j’ai réussi à convaincre l’entraîneur et à obtenir beaucoup de temps de jeu. Et pour moi, jouer a toujours été un élément primordial pour ma progression.
N’avez-vous pas l’impression que dans un meilleur contexte, vous auriez pu marquer bien plus que six buts jusque-là?
Ça, personne ne peut en être certain, même si c’est vrai qu’un attaquant a besoin d’être bien soutenu pour se mettre en valeur. La seule chose dont je suis sûr, c’est que signer au LS l’été passé a été un bon choix, que je ne regrette pas du tout. Cela me permet de beaucoup jouer et donc de faire en sorte que mes performances gagnent en intensité et en régularité. Ce sont deux domaines dans lesquels j’ai bien progressé.
Après treize matches sans but, vous avez retrouvé le chemin des filets depuis deux rencontres. Comment avez-vous vécu cette période?
En tant qu’attaquant, tu as toujours envie de marquer mais, sincèrement, je ne m’étais même pas rendu compte que cette disette avait duré si longtemps. Dans la situation qui est la nôtre, la victoire est beaucoup plus importante que l’identité du buteur. Si le LS s’était trouvé à mi-classement, j’imagine que j’aurais peut-être attaché un peu plus d’importance aux statistiques personnelles, mais aujourd’hui, pas du tout.
Comment une équipe qui navigue à 0,5 point par match en moyenne peut-elle espérer en faire plus de deux par rencontre pour se sauver?
Il y a parfois des choses incroyables qui se passent en foot, non? Alors pourquoi ne pas se dire que le LS pourrait parvenir à retourner cette situation compliquée lors des neuf derniers matches? L’important, c’est que chacun en soit convaincu et que nous brisions dès dimanche cette spirale négative. Et la venue de Servette est l’occasion idéale pour cela. Récemment, contre Sion, Zurich et YB, nous avons montré qu’il ne nous manquait pas grand-chose pour gagner ce match qui nous servira de déclic, j’en suis sûr.
Pour vous, qui êtes Genevois, ce derby doit avoir une saveur supplémentaire, non?
Bien sûr. En tant que Genevois, j’ai vraiment envie que nous réussissions enfin à battre Servette cette saison.
Espérez-vous porter le maillot servettien un jour?
Disons que lorsque j’étais gosse, j’ai commencé à jouer au Servette FC et qu’à cette époque, je rêvais naturellement de devenir professionnel dans ce club. Mais bon, ensuite on n’a pas trop cru en moi là-bas et nos chemins se sont vite séparés. J’ai choisi un autre itinéraire, que je ne regrette pas du tout.
Le choix d’opter pour le SLO à même pas 18 ans était audacieux.
Certaines personnes ne l’avaient pas bien compris à l’époque mais, personnellement, je savais ce que je faisais. Je crois que ces deux saisons en Challenge League m’ont permis de bien progresser et d’obtenir cette chance de jouer en Super League, l’été passé.
Quand vous êtes-vous vraiment rendu compte que cet exercice allait être très compliqué pour le LS?
À la trêve hivernale. Au début, je débarquais dans un nouveau monde et les défaites ne me préoccupaient pas trop car je me disais que le championnat était encore très long
Vous avez un contrat de longue durée avec le LS, mais que se passera-t-il pour vous en cas de relégation?
C’est une question que je ne me pose absolument pas. Aujourd’hui, je suis ici, et le maintien est le seul objectif que j’ai en tête.
L’Euro M21 et la Suisse A
La défaite concédée par la Suisse M21 aux Pays-Bas mardi n’a pas entamé la confiance de Zeki Amdouni. Tout est encore loin d’être perdu pour les jeunes Suisses. «En gagnant nos deux derniers matches, résume le joueur du LS, nous aurons une bonne chance de terminer meilleurs deuxièmes et de nous qualifier directement pour l’Euro M21. Sinon, il faudra passer par les barrages.»
Un chemin parsemé d’embûches que les Suisses auraient pu éviter avec un nul aux Pays-Bas. «En supériorité numérique, on a peut-être commis l’erreur, par manque d’expérience, de trop vouloir chercher à l’emporter alors qu’un nul nous aurait suffi. Et on a concédé un but en contre» Grâce à ses excellentes performances avec le LS et surtout les M21, Zeki Amdouni ne cache pas qu’il a désormais d’autres objectifs en tête. «Cela me semble normal d’espérer rejoindre l’équipe de Suisse lorsque l’on joue en Super League et avec les M21, sourit l’attaquant. Disons qu’il y a seulement quelques mois, ce n’était qu’un rêve, mais aujourd’hui, c’est devenu un objectif.» Triple national, Amdouni semble avoir effectué son choix entre la Suisse, la Turquie et la Tunisie. «C’est une question que je ne me pose pas. J’ai été récemment sollicité par la Tunisie, mais je n’ai pas donné suite.»ABO
«Je n’ai en tête que le maintien avec le Lausanne-Sport»
Après avoir brillé avec la Suisse M21, Zeki Amdouni retrouve son club, où la réalité est moins grisante. Pas une raison pour l’attaquant de baisser les bras, d’autant plus que Servette sera à la Tuilière, dimanche.
André Boschetti
Zeki Amdouni, avec quel état d’esprit abordez-vous le derby de dimanche contre Servette?
Avec une seule envie: le gagner! Même si nous sommes en position de relégable et en situation très délicate, le derby reste un match très différent des autres. Il ne faudra pas se poser trop de questions et se dire que c’est une bonne opportunité pour nous d’inverser la tendance.
Quelle est l’ambiance au sein du groupe?
Malgré les difficultés, elle reste bonne. J’ai le sentiment que tout le monde continue de croire au maintien. Et cela continuera tant que les chiffres ne nous condamnent pas.
Vous êtes l’une des rares satisfactions du LS, cette saison. N’êtes-vous pas un peu frustré par les résultats?
Bien sûr, mais malgré cela je me sens bien au sein de ce groupe. Je sens que l’on me fait confiance, que j’y ai des responsabilités et que je progresse bien au fil des matches. Au début, je n’étais pas un vrai titulaire, mais grâce au travail et aux efforts quotidiens, j’ai réussi à convaincre l’entraîneur et à obtenir beaucoup de temps de jeu. Et pour moi, jouer a toujours été un élément primordial pour ma progression.
N’avez-vous pas l’impression que dans un meilleur contexte, vous auriez pu marquer bien plus que six buts jusque-là?
Ça, personne ne peut en être certain, même si c’est vrai qu’un attaquant a besoin d’être bien soutenu pour se mettre en valeur. La seule chose dont je suis sûr, c’est que signer au LS l’été passé a été un bon choix, que je ne regrette pas du tout. Cela me permet de beaucoup jouer et donc de faire en sorte que mes performances gagnent en intensité et en régularité. Ce sont deux domaines dans lesquels j’ai bien progressé.
Après treize matches sans but, vous avez retrouvé le chemin des filets depuis deux rencontres. Comment avez-vous vécu cette période?
En tant qu’attaquant, tu as toujours envie de marquer mais, sincèrement, je ne m’étais même pas rendu compte que cette disette avait duré si longtemps. Dans la situation qui est la nôtre, la victoire est beaucoup plus importante que l’identité du buteur. Si le LS s’était trouvé à mi-classement, j’imagine que j’aurais peut-être attaché un peu plus d’importance aux statistiques personnelles, mais aujourd’hui, pas du tout.
Comment une équipe qui navigue à 0,5 point par match en moyenne peut-elle espérer en faire plus de deux par rencontre pour se sauver?
Il y a parfois des choses incroyables qui se passent en foot, non? Alors pourquoi ne pas se dire que le LS pourrait parvenir à retourner cette situation compliquée lors des neuf derniers matches? L’important, c’est que chacun en soit convaincu et que nous brisions dès dimanche cette spirale négative. Et la venue de Servette est l’occasion idéale pour cela. Récemment, contre Sion, Zurich et YB, nous avons montré qu’il ne nous manquait pas grand-chose pour gagner ce match qui nous servira de déclic, j’en suis sûr.
Pour vous, qui êtes Genevois, ce derby doit avoir une saveur supplémentaire, non?
Bien sûr. En tant que Genevois, j’ai vraiment envie que nous réussissions enfin à battre Servette cette saison.
Espérez-vous porter le maillot servettien un jour?
Disons que lorsque j’étais gosse, j’ai commencé à jouer au Servette FC et qu’à cette époque, je rêvais naturellement de devenir professionnel dans ce club. Mais bon, ensuite on n’a pas trop cru en moi là-bas et nos chemins se sont vite séparés. J’ai choisi un autre itinéraire, que je ne regrette pas du tout.
Le choix d’opter pour le SLO à même pas 18 ans était audacieux.
Certaines personnes ne l’avaient pas bien compris à l’époque mais, personnellement, je savais ce que je faisais. Je crois que ces deux saisons en Challenge League m’ont permis de bien progresser et d’obtenir cette chance de jouer en Super League, l’été passé.
Quand vous êtes-vous vraiment rendu compte que cet exercice allait être très compliqué pour le LS?
À la trêve hivernale. Au début, je débarquais dans un nouveau monde et les défaites ne me préoccupaient pas trop car je me disais que le championnat était encore très long
Vous avez un contrat de longue durée avec le LS, mais que se passera-t-il pour vous en cas de relégation?
C’est une question que je ne me pose absolument pas. Aujourd’hui, je suis ici, et le maintien est le seul objectif que j’ai en tête.
L’Euro M21 et la Suisse A
La défaite concédée par la Suisse M21 aux Pays-Bas mardi n’a pas entamé la confiance de Zeki Amdouni. Tout est encore loin d’être perdu pour les jeunes Suisses. «En gagnant nos deux derniers matches, résume le joueur du LS, nous aurons une bonne chance de terminer meilleurs deuxièmes et de nous qualifier directement pour l’Euro M21. Sinon, il faudra passer par les barrages.»
Un chemin parsemé d’embûches que les Suisses auraient pu éviter avec un nul aux Pays-Bas. «En supériorité numérique, on a peut-être commis l’erreur, par manque d’expérience, de trop vouloir chercher à l’emporter alors qu’un nul nous aurait suffi. Et on a concédé un but en contre» Grâce à ses excellentes performances avec le LS et surtout les M21, Zeki Amdouni ne cache pas qu’il a désormais d’autres objectifs en tête. «Cela me semble normal d’espérer rejoindre l’équipe de Suisse lorsque l’on joue en Super League et avec les M21, sourit l’attaquant. Disons qu’il y a seulement quelques mois, ce n’était qu’un rêve, mais aujourd’hui, c’est devenu un objectif.» Triple national, Amdouni semble avoir effectué son choix entre la Suisse, la Turquie et la Tunisie. «C’est une question que je ne me pose pas. J’ai été récemment sollicité par la Tunisie, mais je n’ai pas donné suite.»ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/alain-casanova-je-ne-me-vois-pas-comme-un-pompier-de-service-538866217178
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le LS confronté à l’irrationnel
Les Vaudois reçoivent Servette dans le derby du lac ce dimanche (16 h 30) à la Tuilière. Le dernier avant d’être relégués?
On ne donne plus qu’environ un mois au Lausanne-Sport. La prédiction basée sur les performances depuis le début de l’année 2022 ne laisse pas entrevoir une autre issue.
Au rythme de points que suivent les différentes formations concernées par la lutte pour le maintien (Grasshopper et Lucerne, en plus du LS), le sort des Vaudois pourrait probablement se décider entre les 31e et 32e journées de Super League. Moment où ils recevront successivement leurs deux plus proches rivaux.
D’ici là, tout résultat inattendu sera simplement de nature à repousser l’échéance de la relégation mathématique en Challenge League. À moins de prendre plus de deux points par match sur les neuf derniers qui restent, sachant que le LS tourne à une moyenne de 0,48 sur l’ensemble de la saison (et seulement 0,11 en 2022).
C’est dire que tout ce qui ne serait pas une défaite contre Servette ce dimanche à 16 h 30 à la Tuilière serait surprenant. Il est désormais assez certain que ce sera le dernier derby du lac avant au moins un an. Environ 6000 billets, dont un bon millier pour des Genevois, avaient été vendus en prélocation vendredi. Ce sont ceux qui sont encore prêts à croire à l’impossible, ou au contraire ceux qui sont déjà résignés.
«Notre travail au quotidien, notre mentalité, notre état d’esprit et l’expérience que j’ai me permettent de garder confiance, se convainc l’entraîneur Alain Casanova. Je sais que le football est l’un des sports collectifs où tout est possible.»
C’est aussi une posture à laquelle s’accroche Servette: se persuader que les sept points de retard qu’il accuse sur le podium et les places européennes peuvent être comblés. Le vainqueur de ce derby sera celui qui croira le plus à l’irrationnel. Mais les mathématiques peuvent-elles vraiment être déjouées?
Valentin Schnorhk
Les Vaudois reçoivent Servette dans le derby du lac ce dimanche (16 h 30) à la Tuilière. Le dernier avant d’être relégués?
On ne donne plus qu’environ un mois au Lausanne-Sport. La prédiction basée sur les performances depuis le début de l’année 2022 ne laisse pas entrevoir une autre issue.
Au rythme de points que suivent les différentes formations concernées par la lutte pour le maintien (Grasshopper et Lucerne, en plus du LS), le sort des Vaudois pourrait probablement se décider entre les 31e et 32e journées de Super League. Moment où ils recevront successivement leurs deux plus proches rivaux.
D’ici là, tout résultat inattendu sera simplement de nature à repousser l’échéance de la relégation mathématique en Challenge League. À moins de prendre plus de deux points par match sur les neuf derniers qui restent, sachant que le LS tourne à une moyenne de 0,48 sur l’ensemble de la saison (et seulement 0,11 en 2022).
C’est dire que tout ce qui ne serait pas une défaite contre Servette ce dimanche à 16 h 30 à la Tuilière serait surprenant. Il est désormais assez certain que ce sera le dernier derby du lac avant au moins un an. Environ 6000 billets, dont un bon millier pour des Genevois, avaient été vendus en prélocation vendredi. Ce sont ceux qui sont encore prêts à croire à l’impossible, ou au contraire ceux qui sont déjà résignés.
«Notre travail au quotidien, notre mentalité, notre état d’esprit et l’expérience que j’ai me permettent de garder confiance, se convainc l’entraîneur Alain Casanova. Je sais que le football est l’un des sports collectifs où tout est possible.»
C’est aussi une posture à laquelle s’accroche Servette: se persuader que les sept points de retard qu’il accuse sur le podium et les places européennes peuvent être comblés. Le vainqueur de ce derby sera celui qui croira le plus à l’irrationnel. Mais les mathématiques peuvent-elles vraiment être déjouées?
Valentin Schnorhk
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Servette battu à la Tuilière
Le LS montre enfin qu’il a raison de croire au miracle
Les arrêts de Mory Diaw d’abord puis un triplé de Zeki Amdouni ont permis aux Vaudois de remporter le derby lémanique. Mais le chemin vers le barrage reste encore très long.
André Boschetti
Publié: 03.04.2022, 21h28
Zeki Amdouni (au centre) célèbre avec ses coéquipiers après avoir transformé son penalty. Un premier but qui sera suivi par deux autres en deuxième mi-temps pour réussir le premier triplé de sa carrière.
Keystone
Non, le Lausanne-Sport n’a pas encore abdiqué. Après une interminable attente longue de 133 jours – durant lesquels ils n’avaient récolté que deux misérables points en treize matches –, les Vaudois ont enfin renoué avec la victoire, dimanche contre Servette. Ce premier succès de l’ère Alain Casanova ne change toutefois pas radicalement les choses, puisque le LS compte encore sept longueurs de retard sur Lucerne – huit même, tant la différence de buts, déterminante en cas d’égalité, leur est défavorable – alors qu’il ne reste plus que huit rencontres au programme.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le chemin est encore long
Un réveil tardif qui a en revanche le triple avantage d’entretenir le suspense, de mettre à nouveau Lucerne sous pression et, surtout, de donner aux Lausannois cette confiance en eux et en leurs moyens qu’ils avaient peu à peu perdue au fil des défaites. «Je suis bien sûr très content pour mes joueurs, s’empressait de souligner Alain Casanova. J’espère que ce succès montrera à mon équipe qu’elle a beaucoup de qualités et qu’il contribuera à la faire sortir de cette spirale négative dans laquelle elle était engluée depuis des mois. Mais ce qu’il faut aussi, maintenant, c’est rester humbles et conscients que nous n’avons gagné qu’un match. Le chemin vers la 9e place est très long.»
Servette trop suffisant
Plus long encore qu’une première mi-temps au cours de laquelle Servette aurait dû prendre ses distances, tant sa supériorité sur un adversaire en plein doute est apparue flagrante. Mais, heureusement pour les Vaudois, les Grenat n’ont pas réussi à concrétiser leur nette domination. À la fois en raison d’une coupable suffisance, d’un rédhibitoire manque de détermination dans les trente derniers mètres et, aussi, de la classe de Mory Diaw. Une fois de plus décisif, le gardien lausannois a permis à ses coéquipiers de ne pas sombrer en arrêtant notamment un penalty de Rodelin (16e).
«En 2e mi-temps, nous avons su nous montrer beaucoup plus agressifs pour empêcher nos adversaires de développer leur jeu.»
Alain Casanova, coach du LS
«Nous avons effectivement été en grande difficulté lors de la première demi-heure, a admis le coach lausannois. Puis, nous avons, pour une fois, eu la chance de mener au score sur l’une de nos premières offensives. Atteindre la pause avec cet avantage a été un élément capital.» Un brin chanceux jusque-là, le LS a ensuite eu l’immense mérite de revoir sa copie et de proposer un visage beaucoup plus conquérant.
«En 2e mi-temps, a continué Casanova, nous avons su nous montrer beaucoup plus agressifs pour empêcher nos adversaires de développer leur jeu.» Une audace qui a porté ses fruits. Grâce aussi à la classe cristalline de Zeki Amdouni. Auteur de deux nouveaux buts en cinq minutes vers l’heure de jeu, l’attaquant genevois du LS a brillé de mille feux face à un club qui n’avait pas souhaité le conserver alors qu’il avait 14 ans. Euphoriques, les Vaudois quadruplaient même leur avantage par Alvyn Sanches, un jeune talent formé à Team Vaud. Comme quoi, ce qui vient d’ailleurs n’est pas toujours meilleur. À méditer pour la saison prochaine.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Face au YB sans Diaw
Reste encore à savoir dans quelle catégorie le LS devra se reconstruire. Le mince espoir que cela soit toujours en Super League passe toutefois par une série de grandes performances que les Lausannois n’ont jamais encore su assurer. «Dans cette dernière ligne droite, a conclu le technicien français, l’aspect mental sera déterminant. Quant à savoir si cette victoire peut servir de déclic, il faudra attendre pour en être certain.»
Un chemin escarpé de huit étapes qui commencera samedi prochain sur le terrain des Young Boys, quadruples champions en titre. Le même immense défi que celui qu’avaient failli relever avec succès, au terme d’une très bonne performance collective (2-3), les Vaudois en octobre dernier, une semaine après leur première victoire, contre Grasshopper. Une première échéance qu’ils affronteront sans Mory Diaw, qui sera suspendu après avoir reçu dimanche son 4e avertissement
Le LS montre enfin qu’il a raison de croire au miracle
Les arrêts de Mory Diaw d’abord puis un triplé de Zeki Amdouni ont permis aux Vaudois de remporter le derby lémanique. Mais le chemin vers le barrage reste encore très long.
André Boschetti
Publié: 03.04.2022, 21h28
Zeki Amdouni (au centre) célèbre avec ses coéquipiers après avoir transformé son penalty. Un premier but qui sera suivi par deux autres en deuxième mi-temps pour réussir le premier triplé de sa carrière.
Keystone
Non, le Lausanne-Sport n’a pas encore abdiqué. Après une interminable attente longue de 133 jours – durant lesquels ils n’avaient récolté que deux misérables points en treize matches –, les Vaudois ont enfin renoué avec la victoire, dimanche contre Servette. Ce premier succès de l’ère Alain Casanova ne change toutefois pas radicalement les choses, puisque le LS compte encore sept longueurs de retard sur Lucerne – huit même, tant la différence de buts, déterminante en cas d’égalité, leur est défavorable – alors qu’il ne reste plus que huit rencontres au programme.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le chemin est encore long
Un réveil tardif qui a en revanche le triple avantage d’entretenir le suspense, de mettre à nouveau Lucerne sous pression et, surtout, de donner aux Lausannois cette confiance en eux et en leurs moyens qu’ils avaient peu à peu perdue au fil des défaites. «Je suis bien sûr très content pour mes joueurs, s’empressait de souligner Alain Casanova. J’espère que ce succès montrera à mon équipe qu’elle a beaucoup de qualités et qu’il contribuera à la faire sortir de cette spirale négative dans laquelle elle était engluée depuis des mois. Mais ce qu’il faut aussi, maintenant, c’est rester humbles et conscients que nous n’avons gagné qu’un match. Le chemin vers la 9e place est très long.»
Servette trop suffisant
Plus long encore qu’une première mi-temps au cours de laquelle Servette aurait dû prendre ses distances, tant sa supériorité sur un adversaire en plein doute est apparue flagrante. Mais, heureusement pour les Vaudois, les Grenat n’ont pas réussi à concrétiser leur nette domination. À la fois en raison d’une coupable suffisance, d’un rédhibitoire manque de détermination dans les trente derniers mètres et, aussi, de la classe de Mory Diaw. Une fois de plus décisif, le gardien lausannois a permis à ses coéquipiers de ne pas sombrer en arrêtant notamment un penalty de Rodelin (16e).
«En 2e mi-temps, nous avons su nous montrer beaucoup plus agressifs pour empêcher nos adversaires de développer leur jeu.»
Alain Casanova, coach du LS
«Nous avons effectivement été en grande difficulté lors de la première demi-heure, a admis le coach lausannois. Puis, nous avons, pour une fois, eu la chance de mener au score sur l’une de nos premières offensives. Atteindre la pause avec cet avantage a été un élément capital.» Un brin chanceux jusque-là, le LS a ensuite eu l’immense mérite de revoir sa copie et de proposer un visage beaucoup plus conquérant.
«En 2e mi-temps, a continué Casanova, nous avons su nous montrer beaucoup plus agressifs pour empêcher nos adversaires de développer leur jeu.» Une audace qui a porté ses fruits. Grâce aussi à la classe cristalline de Zeki Amdouni. Auteur de deux nouveaux buts en cinq minutes vers l’heure de jeu, l’attaquant genevois du LS a brillé de mille feux face à un club qui n’avait pas souhaité le conserver alors qu’il avait 14 ans. Euphoriques, les Vaudois quadruplaient même leur avantage par Alvyn Sanches, un jeune talent formé à Team Vaud. Comme quoi, ce qui vient d’ailleurs n’est pas toujours meilleur. À méditer pour la saison prochaine.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Face au YB sans Diaw
Reste encore à savoir dans quelle catégorie le LS devra se reconstruire. Le mince espoir que cela soit toujours en Super League passe toutefois par une série de grandes performances que les Lausannois n’ont jamais encore su assurer. «Dans cette dernière ligne droite, a conclu le technicien français, l’aspect mental sera déterminant. Quant à savoir si cette victoire peut servir de déclic, il faudra attendre pour en être certain.»
Un chemin escarpé de huit étapes qui commencera samedi prochain sur le terrain des Young Boys, quadruples champions en titre. Le même immense défi que celui qu’avaient failli relever avec succès, au terme d’une très bonne performance collective (2-3), les Vaudois en octobre dernier, une semaine après leur première victoire, contre Grasshopper. Une première échéance qu’ils affronteront sans Mory Diaw, qui sera suspendu après avoir reçu dimanche son 4e avertissement
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Gros plan après le derby
Lausanne-Sport et Servette face à l’effet miroir
Que dit la large victoire 4-1 du LS sur les Grenat pour les deux clubs? Éléments de réponse ici.
Daniel Visentini
Daniel Visentini
Publié aujourd’hui à 19h15
2
2
Servette battu à la Tuilière par un LS qui ne gagnait plus depuis le 21 novembre: rôles inversés l’espace d’un derby. Bauer constate les dégâts.
Servette battu à la Tuilière par un LS qui ne gagnait plus depuis le 21 novembre: rôles inversés l’espace d’un derby. Bauer constate les dégâts.
ERIC LAFARGUE
La gifle dit autant sur celui qui la porte que sur celui qui la reçoit. Entre ce Lausanne-Sport moribond et ce Servette serein, toutes les fragilités et les certitudes se sont mélangées très vite, avec pour résultat le cinglant 4-1 infligé par le cancre au bon élève. Il y a là matière à réflexion, tant sur ce LS qui se rebiffe que sur ces Grenat qui se sont égarés en chemin.
AboServette battu à la Tuilière
Le LS montre enfin qu’il a raison de croire au miracle
AboLausanne s’impose 4-1
Suffisant, Servette est giflé par la lanterne rouge
C’est un peu comme si, par la magie du mimétisme, le LS avait repris en main une mince part de son destin, pour croire encore à un inespéré maintien, en épousant les traits de ce Servette si loin de lui au classement. C’est comme si, par les travers de l’effet miroir, les Grenat avaient embrassé les troubles des Vaudois le temps d’un derby, sans pouvoir s’en défaire après un bon début de match.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Ce 4-1 dit ce que Lausanne doit faire, sur la durée; ce 4-1 dit en écho ce que Servette ne peut pas se permettre. «Nous voulons y croire», lançait crânement Alain Casanova au terme de sa… première victoire à la tête du LS, toujours lanterne rouge et encore à sept longueurs de Lucerne et de la place de barragiste.
«Si on joue au foot en manquant de rigueur derrière et de volonté devant, en ratant des occasions d’ouvrir le score et en loupant même un penalty, on le paye», soupirait Alain Geiger. L’avers et le revers de la même médaille.
À la Tuilière, on a suivi ce match aux côtés d’Eddy Barea, venu là par hasard et surtout parce qu’il aime le foot. L’ex-Servettien analyse ici ce que peut signifier ce net succès pour les Vaudois et ce que cette large défaite indique côté genevois.
Ce moment est-il vraiment le début de quelque chose pour Lausanne? Marque-t-il la fin des espoirs européens pour Servette? Un gros plan sur les deux clubs lémaniques au sortir d’un derby qui a bousculé certaines vérités.
Le match référence pour Casanova
Huit défaites en championnat et un nul, une élimination à Yverdon en Coupe: avant la venue de Servette dimanche à la Tuilière, Alain Casanova était à la dérive, comme son LS l’est depuis le début de la saison.
«À la vue du contexte, ce 4-1 ressemble beaucoup à un match référence pour Lausanne, relève Eddy Barea. Il y avait un derby à domicile, avec un public qui affiche son désaccord avec le directeur sportif Cissé, celui qui est allé chercher Casanova, mais à l’arrivée, le LS marque quatre buts, en jouant bien durant près de 55 minutes. Casanova peut clairement construire là-dessus.»
La tentation de voir ici le déclic tant attendu est grande pour Lausanne. «Personne ne peut savoir si cela est vraiment le début d’une folle remontée, dit Barea. Mais c’est le début d’un espoir au moins. Cela dit, il y a encore des points d’interrogation. Qui peuvent concerner l’équipe ou l’entraîneur.»
Pour les joueurs, cela ramène aux trente premières minutes contre Servette. Énormément de fébrilité, Servette qui a des occasions, qui aurait dû en profiter, qui rate un penalty. «Un manque d’homogénéité et d’expérience, tranche Barea. Je pense que si les Grenat avaient inscrit un but, Lausanne ne s’en serait pas relevé.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Pour l’entraîneur, c’est donc son premier succès depuis son arrivée cet hiver. Le bilan reste famélique. «Disons que quand un entraîneur arrive, reprend une équipe moribonde, mais qu’il n’y a aucun choc psychologique observé, c’est inquiétant et c’est ce qui se passait depuis que Casanova est là. Fallait-il ces dix matches au total pour générer une nouvelle dynamique? Un temps nouveau, pour lui et le LS, est-il arrivé avec son premier succès? À voir.»
L’interrogation subsiste sur certains de ses choix. Notamment la présence en titulaire de Zohouri, alors qu’il multiplie les bourdes: c’est lui qui a concédé le penalty sur Valls, que Rodelin devait manquer. Ou que Diaw arrêtait. Autre souci: Diaw justement. Après avoir pris un carton jaune stupide pour réclamation alors que le LS menait 4-1 (il sera suspendu à YB), le portier vaudois s’est fendu d’un doigt d’honneur adressé aux supporters servettiens en fin de match. Il devrait être puni par la Ligue cette semaine. Même au lendemain d’un large succès, les certitudes restent fragiles pour le LS. Malgré l’éclosion d’Amdouni cette saison.
Les fragilités du monde grenat
Une demi-heure dans la justesse, des occasions d’ouvrir le score galvaudées et d’un coup, Servette s’est éteint, médiocre après la pause, laissant Lausanne s’allumer. Le résumé cru du dimanche grenat, avec des erreurs individuelles énormes, encore et toujours.
«Oui, c’est préoccupant, souligne Eddy Barea. Ce qui préoccupe, c’est de voir ces erreurs individuelles se répéter, sans que le problème ne soit réglé. Reproduire ces erreurs sans apprendre d’elles, c’est problématique. Je pense à Diallo, notamment, même si je ne veux pas lui jeter la pierre. Parce qu’il n’y a pas que ça. Quand il sort à la pause, il n’y a que 1-0 pour le LS, même si c’est lui qui offre le penalty, le premier but de Lausanne.»
Il faut le dire clairement: cette défaite ne remet rien en cause de la saison de Servette. Les acquis sont là, un style, un jeu. Mais une inconstance cyclique aussi. «L’autre préoccupation, c’est la gestion collective des moments compliqués, dit Barea. À Lausanne, Servette a fait le nécessaire au début, sans marquer et j’ai l’impression qu’il n’y a pas de plan B, de conscience collective pour resserrer les lignes parce que c’est un jour sans. Cela doit pourtant se travailler.»
Servette reste sereinement installé au milieu du classement. Il vise pourtant une place européenne. «Sur la base de ce qu’il a pu montrer de meilleur, c’est légitime, reprend Barea. Il faut avoir cette ambition aujourd’hui encore.» On voit aussi une politique «jeunes» se mettre en place avec plus de concret. Contre Sion, c’est Valton Behrami qui a été préféré à Severin. Contre Lausanne, c’est Sidiki Camara qui était titulaire. Les deux s’en sont bien tirés.
«C’est compatible avec les ambitions européennes, mais il ne faut pas mettre quatre jeunes d’un coup sans doute», précise Barea. À ce titre, le recrutement de Ronny Rodelin interroge toujours. Le joueur de 32 ans a brillé une seule fois, contre GC. «Un recrutement étonnant, oui, dit Barea. Sur l’ensemble, ce n’est pas suffisant. Il y a aussi le pari Oberlin avec de gros doutes. Heureusement, il y a Bédia, qui semble avoir un potentiel intéressant.»
Servette en est là au sortir du derby raté: il veut toujours croire à une place européenne, mais il doit aussi penser à la saison prochaine, déjà
Lausanne-Sport et Servette face à l’effet miroir
Que dit la large victoire 4-1 du LS sur les Grenat pour les deux clubs? Éléments de réponse ici.
Daniel Visentini
Daniel Visentini
Publié aujourd’hui à 19h15
2
2
Servette battu à la Tuilière par un LS qui ne gagnait plus depuis le 21 novembre: rôles inversés l’espace d’un derby. Bauer constate les dégâts.
Servette battu à la Tuilière par un LS qui ne gagnait plus depuis le 21 novembre: rôles inversés l’espace d’un derby. Bauer constate les dégâts.
ERIC LAFARGUE
La gifle dit autant sur celui qui la porte que sur celui qui la reçoit. Entre ce Lausanne-Sport moribond et ce Servette serein, toutes les fragilités et les certitudes se sont mélangées très vite, avec pour résultat le cinglant 4-1 infligé par le cancre au bon élève. Il y a là matière à réflexion, tant sur ce LS qui se rebiffe que sur ces Grenat qui se sont égarés en chemin.
AboServette battu à la Tuilière
Le LS montre enfin qu’il a raison de croire au miracle
AboLausanne s’impose 4-1
Suffisant, Servette est giflé par la lanterne rouge
C’est un peu comme si, par la magie du mimétisme, le LS avait repris en main une mince part de son destin, pour croire encore à un inespéré maintien, en épousant les traits de ce Servette si loin de lui au classement. C’est comme si, par les travers de l’effet miroir, les Grenat avaient embrassé les troubles des Vaudois le temps d’un derby, sans pouvoir s’en défaire après un bon début de match.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Ce 4-1 dit ce que Lausanne doit faire, sur la durée; ce 4-1 dit en écho ce que Servette ne peut pas se permettre. «Nous voulons y croire», lançait crânement Alain Casanova au terme de sa… première victoire à la tête du LS, toujours lanterne rouge et encore à sept longueurs de Lucerne et de la place de barragiste.
«Si on joue au foot en manquant de rigueur derrière et de volonté devant, en ratant des occasions d’ouvrir le score et en loupant même un penalty, on le paye», soupirait Alain Geiger. L’avers et le revers de la même médaille.
À la Tuilière, on a suivi ce match aux côtés d’Eddy Barea, venu là par hasard et surtout parce qu’il aime le foot. L’ex-Servettien analyse ici ce que peut signifier ce net succès pour les Vaudois et ce que cette large défaite indique côté genevois.
Ce moment est-il vraiment le début de quelque chose pour Lausanne? Marque-t-il la fin des espoirs européens pour Servette? Un gros plan sur les deux clubs lémaniques au sortir d’un derby qui a bousculé certaines vérités.
Le match référence pour Casanova
Huit défaites en championnat et un nul, une élimination à Yverdon en Coupe: avant la venue de Servette dimanche à la Tuilière, Alain Casanova était à la dérive, comme son LS l’est depuis le début de la saison.
«À la vue du contexte, ce 4-1 ressemble beaucoup à un match référence pour Lausanne, relève Eddy Barea. Il y avait un derby à domicile, avec un public qui affiche son désaccord avec le directeur sportif Cissé, celui qui est allé chercher Casanova, mais à l’arrivée, le LS marque quatre buts, en jouant bien durant près de 55 minutes. Casanova peut clairement construire là-dessus.»
La tentation de voir ici le déclic tant attendu est grande pour Lausanne. «Personne ne peut savoir si cela est vraiment le début d’une folle remontée, dit Barea. Mais c’est le début d’un espoir au moins. Cela dit, il y a encore des points d’interrogation. Qui peuvent concerner l’équipe ou l’entraîneur.»
Pour les joueurs, cela ramène aux trente premières minutes contre Servette. Énormément de fébrilité, Servette qui a des occasions, qui aurait dû en profiter, qui rate un penalty. «Un manque d’homogénéité et d’expérience, tranche Barea. Je pense que si les Grenat avaient inscrit un but, Lausanne ne s’en serait pas relevé.»
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Pour l’entraîneur, c’est donc son premier succès depuis son arrivée cet hiver. Le bilan reste famélique. «Disons que quand un entraîneur arrive, reprend une équipe moribonde, mais qu’il n’y a aucun choc psychologique observé, c’est inquiétant et c’est ce qui se passait depuis que Casanova est là. Fallait-il ces dix matches au total pour générer une nouvelle dynamique? Un temps nouveau, pour lui et le LS, est-il arrivé avec son premier succès? À voir.»
L’interrogation subsiste sur certains de ses choix. Notamment la présence en titulaire de Zohouri, alors qu’il multiplie les bourdes: c’est lui qui a concédé le penalty sur Valls, que Rodelin devait manquer. Ou que Diaw arrêtait. Autre souci: Diaw justement. Après avoir pris un carton jaune stupide pour réclamation alors que le LS menait 4-1 (il sera suspendu à YB), le portier vaudois s’est fendu d’un doigt d’honneur adressé aux supporters servettiens en fin de match. Il devrait être puni par la Ligue cette semaine. Même au lendemain d’un large succès, les certitudes restent fragiles pour le LS. Malgré l’éclosion d’Amdouni cette saison.
Les fragilités du monde grenat
Une demi-heure dans la justesse, des occasions d’ouvrir le score galvaudées et d’un coup, Servette s’est éteint, médiocre après la pause, laissant Lausanne s’allumer. Le résumé cru du dimanche grenat, avec des erreurs individuelles énormes, encore et toujours.
«Oui, c’est préoccupant, souligne Eddy Barea. Ce qui préoccupe, c’est de voir ces erreurs individuelles se répéter, sans que le problème ne soit réglé. Reproduire ces erreurs sans apprendre d’elles, c’est problématique. Je pense à Diallo, notamment, même si je ne veux pas lui jeter la pierre. Parce qu’il n’y a pas que ça. Quand il sort à la pause, il n’y a que 1-0 pour le LS, même si c’est lui qui offre le penalty, le premier but de Lausanne.»
Il faut le dire clairement: cette défaite ne remet rien en cause de la saison de Servette. Les acquis sont là, un style, un jeu. Mais une inconstance cyclique aussi. «L’autre préoccupation, c’est la gestion collective des moments compliqués, dit Barea. À Lausanne, Servette a fait le nécessaire au début, sans marquer et j’ai l’impression qu’il n’y a pas de plan B, de conscience collective pour resserrer les lignes parce que c’est un jour sans. Cela doit pourtant se travailler.»
Servette reste sereinement installé au milieu du classement. Il vise pourtant une place européenne. «Sur la base de ce qu’il a pu montrer de meilleur, c’est légitime, reprend Barea. Il faut avoir cette ambition aujourd’hui encore.» On voit aussi une politique «jeunes» se mettre en place avec plus de concret. Contre Sion, c’est Valton Behrami qui a été préféré à Severin. Contre Lausanne, c’est Sidiki Camara qui était titulaire. Les deux s’en sont bien tirés.
«C’est compatible avec les ambitions européennes, mais il ne faut pas mettre quatre jeunes d’un coup sans doute», précise Barea. À ce titre, le recrutement de Ronny Rodelin interroge toujours. Le joueur de 32 ans a brillé une seule fois, contre GC. «Un recrutement étonnant, oui, dit Barea. Sur l’ensemble, ce n’est pas suffisant. Il y a aussi le pari Oberlin avec de gros doutes. Heureusement, il y a Bédia, qui semble avoir un potentiel intéressant.»
Servette en est là au sortir du derby raté: il veut toujours croire à une place européenne, mais il doit aussi penser à la saison prochaine, déjà
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
05.04.2022SFL
Après diverses discussions préliminaires avec les clubs, le comité de la SFL propose un nouveau modus à l'attention de l'assemblée générale extraordinaire du 20 mai 2022. À partir de 2023/24, 12 clubs devraient jouer en Credit Suisse Super League et la saison se terminerait par des play-offs.
Après de nombreuses discussions préliminaires et une réunion consultative des clubs, la grande majorité des représentants de la Swiss Football League se prononce en faveur d'une augmentation de la Credit Suisse Super League (CSSL) de 10 à 12 clubs. Cet élargissement devrait être mise en œuvre pour la saison 2023/24, avec une saison de transition en 2022/23 au cours de laquelle il n'y aurait pas de relégation directe en dieci Challenge League (DCL). Seul un barrage entre le 10e de la CSSL et le 3e de la DCL serait prévu.
Pour le futur modus de la CSSL à partir de 2023/24, le comité SFL proposera un modèle en trois étapes à l'attention de l'assemblée générale extraordinaire de la Swiss Football League, qui aura lieu le 20 mai 2022 à Berne. Dans la première phase, les 12 clubs devraient disputer un tour de qualification avec des matches aller-retour (22 journées). Ensuite, le classement serait partagé en deux, sans division des points. Les 6 clubs de chaque groupe disputeraient à nouveau une rencontre aller-retour entre eux dans une deuxième phase (10 tours).
Troisième phase de la saison avec des play-offs
Après un total de 32 journées pour tous les clubs, un modèle avec des play-offs est en discussion dans une troisième phase: un play-off pour le titre de champion entre le 1er et le 2e, des play-offs pour les places européennes auxquels participeraient les 8 clubs entre le 3e rang du groupe supérieur et le 4e rang du groupe inférieur de CSSL, et comme jusqu'à présent, un barrage entre l'avant-dernier de CSSL et le 2e de DCL. Le club classé dernier de CSSL serait directement relégué en DCL après 32 tours. Le concept détaillé de cette troisième phase aura lieu dans les semaines à venir.
Une dieci Challenge League maintenue à 10 clubs
Pour l'instant, la deuxième plus haute division doit être maintenue à 10 clubs et dans le mode existant. Parallèlement au processus d'adaptation de la CSSL, une discussion intensive sur le positionnement futur, la taille de la ligue et le format de la dieci Challenge League sera entamée. Une éventuelle décision ne pourra toutefois pas encore être prise en mai 2022 et sera mise en œuvre au plus tôt à partir de la saison 2024/25.
Un accord nécessaire de l’ASF
En raison de l'augmentation souhaitée de la CSSL à 12 équipes, ce qui porterait à 22 le nombre de clubs représentés au sein de la SFL, l'accord du Conseil de l'Association de l’ASF devra également être obtenu après acceptation au sein de la SFL.
Après diverses discussions préliminaires avec les clubs, le comité de la SFL propose un nouveau modus à l'attention de l'assemblée générale extraordinaire du 20 mai 2022. À partir de 2023/24, 12 clubs devraient jouer en Credit Suisse Super League et la saison se terminerait par des play-offs.
Après de nombreuses discussions préliminaires et une réunion consultative des clubs, la grande majorité des représentants de la Swiss Football League se prononce en faveur d'une augmentation de la Credit Suisse Super League (CSSL) de 10 à 12 clubs. Cet élargissement devrait être mise en œuvre pour la saison 2023/24, avec une saison de transition en 2022/23 au cours de laquelle il n'y aurait pas de relégation directe en dieci Challenge League (DCL). Seul un barrage entre le 10e de la CSSL et le 3e de la DCL serait prévu.
Pour le futur modus de la CSSL à partir de 2023/24, le comité SFL proposera un modèle en trois étapes à l'attention de l'assemblée générale extraordinaire de la Swiss Football League, qui aura lieu le 20 mai 2022 à Berne. Dans la première phase, les 12 clubs devraient disputer un tour de qualification avec des matches aller-retour (22 journées). Ensuite, le classement serait partagé en deux, sans division des points. Les 6 clubs de chaque groupe disputeraient à nouveau une rencontre aller-retour entre eux dans une deuxième phase (10 tours).
Troisième phase de la saison avec des play-offs
Après un total de 32 journées pour tous les clubs, un modèle avec des play-offs est en discussion dans une troisième phase: un play-off pour le titre de champion entre le 1er et le 2e, des play-offs pour les places européennes auxquels participeraient les 8 clubs entre le 3e rang du groupe supérieur et le 4e rang du groupe inférieur de CSSL, et comme jusqu'à présent, un barrage entre l'avant-dernier de CSSL et le 2e de DCL. Le club classé dernier de CSSL serait directement relégué en DCL après 32 tours. Le concept détaillé de cette troisième phase aura lieu dans les semaines à venir.
Une dieci Challenge League maintenue à 10 clubs
Pour l'instant, la deuxième plus haute division doit être maintenue à 10 clubs et dans le mode existant. Parallèlement au processus d'adaptation de la CSSL, une discussion intensive sur le positionnement futur, la taille de la ligue et le format de la dieci Challenge League sera entamée. Une éventuelle décision ne pourra toutefois pas encore être prise en mai 2022 et sera mise en œuvre au plus tôt à partir de la saison 2024/25.
Un accord nécessaire de l’ASF
En raison de l'augmentation souhaitée de la CSSL à 12 équipes, ce qui porterait à 22 le nombre de clubs représentés au sein de la SFL, l'accord du Conseil de l'Association de l’ASF devra également être obtenu après acceptation au sein de la SFL.
Clash- Date d'inscription : 11/09/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.bluewin.ch/fr/sport/super-league/mory-diaw-suspendu-pour-un-geste-injurieux-1169567.html
Confirmé 2 matchs de suspension.
Confirmé 2 matchs de suspension.
plik- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et voilà encore une spéciale, on aura tout eu cette saison
Du coup c est un entraînement par semaine ? C est pas 2 par jours chez les pros?
https://www.blick.ch/fr/sport/football/huit-joueurs-concernes-le-ramadan-chamboule-les-horaires-du-lausanne-sport-id17390243.html
Du coup c est un entraînement par semaine ? C est pas 2 par jours chez les pros?
https://www.blick.ch/fr/sport/football/huit-joueurs-concernes-le-ramadan-chamboule-les-horaires-du-lausanne-sport-id17390243.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ne touches pas à mes diamants !
https://www.blick.ch/fr/sport/football/le-ls-verrouille-ouattara-le-heros-du-soir-est-musele-par-son-propre-club-id17393582.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/le-ls-verrouille-ouattara-le-heros-du-soir-est-musele-par-son-propre-club-id17393582.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Nataniel aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Notre fameux Souleymane Cissé n'a pas la conscience tranquille ???
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
C'est dingue ce nouveau truc
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/les-4-cles-de-ce-sprint-final-lausanne-peut-il-se-sauver-id17393897.html?utm_medium=social&utm_campaign=share-button&utm_source=copy-to-clipboard
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ce point n’est pas la panacée, mais il incarne l’espoir du LS
Les Vaudois ont arraché un match nul 2-2 à la 94e minute sur la pelouse de Young Boys. De quoi rêver?
Valentin Schnorhk, Berne valentin.schnorhk@lematindimanche.ch
S’il doit y avoir un point de l’espoir au Lausanne-Sport, alors ce sera peut-être celui-ci. Ce coup franc d’Adrien Trébel, en bout de temps additionnel, repris par Anel Husic dont la tête sera repoussée par Von Ballmoos, avant que ne surgisse Brahima Ouattara pour transformer l’occasion. C’est ainsi que les Vaudois ont ramené un match nul 2-2 du Wankdorf samedi. Et dans la situation dans laquelle ils se trouvent, ce n’est certes pas négligeable, mais pas forcément suffisant.
Constat malheureux. Parce que la qualité de la prestation ne fait pas forcément la justesse de l’opération. C’est vrai, le LS aurait très bien pu obtenir un résultat encore plus encourageant face à ce Young Boys chancelant, au vu de la première période qu’il avait réalisé. Mais dimanche matin, c’est dans une position toujours inconfortable que les Vaudois se sont réveillés, avec désormais sept unités de retard sur Lucerne. Et à sept journées du terme, il n’y a plus grand-chose d’autre que les points qui soient de nature à entretenir l’optimisme.
Pas même le niveau de la performance. Pourtant, sur la lancée de son succès 4-1 contre Servette, Lausanne a de quoi garder la tête haute, après ce qu’il a été en capacité de produire durant 45 minutes. Il y avait des espaces dans la défense bernoise, que les Vaudois parvenaient à exploiter presque à chacune de leurs récupérations. Surtout, comme six jours plus tôt, Zeki Amdouni a été celui qui a animé - au sens premier du terme - la formation d’Alain Casanova. Ses orientations dans le sens du jeu sans même toucher le ballon ou ses dribbles courts pour éliminer son vis-à-vis sont d’un niveau bien supérieur à ce LS.
Et cela, sans mentionner la qualité de finition de l’attaquant de 21 ans, létal sur la seule véritable occasion qu’il a pu se procurer après cinq minutes de jeu, bien lancé par Trébel. Une prise de balle en mouvement et une frappe de gauche, que Von Ballmoos n’a pas pu sortir. Un 10e but en Super League cette saison, pour celui qui n’a fait ses débuts à ce niveau qu’il y a quelques mois. Il est celui qui laisse vivantes les aspirations de maintien qu’il reste encore au LS.
Même si elles ont bien failli s’atténuer grandement lors d’une seconde période où YB a enfin ressemblé au YB que l’on connaissait avant qu’il ne perde son football. «Ils nous faisaient ressentir la pression, nous empêchaient de ressortir proprement les ballons et nous prenaient de vitesse sur les côtés», résumait Casanova. En fait, celui qui est encore champion de Suisse en titre avait fait deux changements (entrées de Niasse et Elia) et étouffait un LS incapable de trouver la solution. Avec deux buts, qui tombaient logiquement: par Siebatcheu sur penalty (après une double erreur de Poundjé, auteur de la perte de balle et de la faute sur Elia) et sur une frappe de Niasse à la 80e.
L’avantage aurait dû être décisif pour YB. Il ne l’a pas été, et du point de vue d’Alain Casanova, cela n’a rien de négligeable: «Même si nous étions menés, nous y avons toujours cru, se félicitait le technicien lausannois. Ce point-là permet de bonifier la victoire contre Servette, et surtout de continuer à faire tourner le compteur. Avant le match, j’aurais tout de suite signé pour ça.» L’espoir n’est sans doute pas intact. Mais au moins, il reste vif.
YB - LS 2-2 (0-1)
Les Vaudois ont arraché un match nul 2-2 à la 94e minute sur la pelouse de Young Boys. De quoi rêver?
Valentin Schnorhk, Berne valentin.schnorhk@lematindimanche.ch
S’il doit y avoir un point de l’espoir au Lausanne-Sport, alors ce sera peut-être celui-ci. Ce coup franc d’Adrien Trébel, en bout de temps additionnel, repris par Anel Husic dont la tête sera repoussée par Von Ballmoos, avant que ne surgisse Brahima Ouattara pour transformer l’occasion. C’est ainsi que les Vaudois ont ramené un match nul 2-2 du Wankdorf samedi. Et dans la situation dans laquelle ils se trouvent, ce n’est certes pas négligeable, mais pas forcément suffisant.
Constat malheureux. Parce que la qualité de la prestation ne fait pas forcément la justesse de l’opération. C’est vrai, le LS aurait très bien pu obtenir un résultat encore plus encourageant face à ce Young Boys chancelant, au vu de la première période qu’il avait réalisé. Mais dimanche matin, c’est dans une position toujours inconfortable que les Vaudois se sont réveillés, avec désormais sept unités de retard sur Lucerne. Et à sept journées du terme, il n’y a plus grand-chose d’autre que les points qui soient de nature à entretenir l’optimisme.
Pas même le niveau de la performance. Pourtant, sur la lancée de son succès 4-1 contre Servette, Lausanne a de quoi garder la tête haute, après ce qu’il a été en capacité de produire durant 45 minutes. Il y avait des espaces dans la défense bernoise, que les Vaudois parvenaient à exploiter presque à chacune de leurs récupérations. Surtout, comme six jours plus tôt, Zeki Amdouni a été celui qui a animé - au sens premier du terme - la formation d’Alain Casanova. Ses orientations dans le sens du jeu sans même toucher le ballon ou ses dribbles courts pour éliminer son vis-à-vis sont d’un niveau bien supérieur à ce LS.
Et cela, sans mentionner la qualité de finition de l’attaquant de 21 ans, létal sur la seule véritable occasion qu’il a pu se procurer après cinq minutes de jeu, bien lancé par Trébel. Une prise de balle en mouvement et une frappe de gauche, que Von Ballmoos n’a pas pu sortir. Un 10e but en Super League cette saison, pour celui qui n’a fait ses débuts à ce niveau qu’il y a quelques mois. Il est celui qui laisse vivantes les aspirations de maintien qu’il reste encore au LS.
Même si elles ont bien failli s’atténuer grandement lors d’une seconde période où YB a enfin ressemblé au YB que l’on connaissait avant qu’il ne perde son football. «Ils nous faisaient ressentir la pression, nous empêchaient de ressortir proprement les ballons et nous prenaient de vitesse sur les côtés», résumait Casanova. En fait, celui qui est encore champion de Suisse en titre avait fait deux changements (entrées de Niasse et Elia) et étouffait un LS incapable de trouver la solution. Avec deux buts, qui tombaient logiquement: par Siebatcheu sur penalty (après une double erreur de Poundjé, auteur de la perte de balle et de la faute sur Elia) et sur une frappe de Niasse à la 80e.
L’avantage aurait dû être décisif pour YB. Il ne l’a pas été, et du point de vue d’Alain Casanova, cela n’a rien de négligeable: «Même si nous étions menés, nous y avons toujours cru, se félicitait le technicien lausannois. Ce point-là permet de bonifier la victoire contre Servette, et surtout de continuer à faire tourner le compteur. Avant le match, j’aurais tout de suite signé pour ça.» L’espoir n’est sans doute pas intact. Mais au moins, il reste vif.
YB - LS 2-2 (0-1)
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Première petite série positive
Malgré ses progrès, la situation du LS reste précaire
Deux buts d’Amdouni puis de Ouattara au bout du temps additionnel n’ont pas permis aux Vaudois de prendre plus qu’un point à YB. Son retard sur Lucerne reste conséquent.
André BoschettiBerne
Publié: 10.04.2022, 14h01
Auteur, samedi au Wankdorf, de son sixième but lors des quatre derniers matches, Zeki Amdouni devra essayer de conserver son implacable réalisme actuel pour amener le LS vers un barrage qui demeure très hypothétique.
Auteur, samedi au Wankdorf, de son sixième but lors des quatre derniers matches, Zeki Amdouni devra essayer de conserver son implacable réalisme actuel pour amener le LS vers un barrage qui demeure très hypothétique.
keystone-sda.ch
Pour la première fois depuis son retour en Super League, le Lausanne-Sport n’est pas rentré bredouille du Wankdorf, samedi. Pour la première fois de la saison, il est parvenu à confirmer son succès lors du derby lémanique avec un nouveau résultat positif. À la peine offensivement depuis juillet dernier, les Vaudois ont aussi prouvé, sur la pelouse du quadruple champion de Suisse, qu’ils réussissent désormais à trouver avec une certaine régularité le chemin des buts adverses depuis un mois. Parce qu’ils affichent enfin un état d’esprit plus courageux et conquérant, mais aussi grâce à la période faste que traverse ce vrai diamant qu’est Zeki Amdouni (six buts lors des quatre derniers matches).
Remontada possible?
Autant de preuves que le LS moribond – et parfois résigné – vu depuis la reprise en janvier fait heureusement partie du passé. Mais cette lente sortie du coma est beaucoup trop récente, timide et fragile pour qu’Alain Casanova puisse déjà envisager avec réalisme la plus spectaculaire remontada de sa carrière et de l’histoire de la Super League. D’abord parce qu’il ne lui reste que sept rencontres pour combler les sept longueurs de retard qu’il compte toujours sur le FC Lucerne. Ensuite, parce que dans la tête de l’actuel barragiste, l’objectif prioritaire est, à juste titre, autant de chercher à rattraper Grasshopper ou Sion, afin d’éviter de jouer son maintien contre le deuxième de Challenge League, que de garder le LS à distance.
Young Boys - LS 2-2 (0-1)
Le simple fait que Lucerne soit parvenu à refaire un retard de deux buts lors de ses deux dernières sorties, face à Lugano et GC, montre d’ailleurs à lui seul que les Lausannois ne doivent pas espérer le moindre cadeau de la part de Mario Frick et Cie.
«Ce soir (samedi), nous aurions pu mener de deux longueurs au terme d’une première mi-temps que nous avons très bien maîtrisée.»
Alain Casanova, entraîneur du LS
Plus que de se lamenter en voyant Lucerne ne rien céder ou de regretter déjà ce troisième tour calamiteux (un point seulement en neuf sorties) qui plombe lourdement ses chances de maintien, le LS doit focaliser son énergie et ses espoirs sur lui-même. Si, on l’a dit, les Vaudois montrent enfin sur le terrain l’attitude d’une équipe déterminée à assurer son maintien – ils doivent toutefois chercher à le faire avec davantage de constance – les lacunes restent encore trop flagrantes pour objectivement envisager un petit miracle. Pour cela, il faudra qu’ils sachent encore mieux exploiter leurs temps forts et, surtout, éliminer ces grossières erreurs individuelles qui continuent de plomber leurs bonnes intentions.
«Ce soir (samedi), expliquait Alain Casanova, nous aurions pu mener de deux longueurs au terme d’une première mi-temps que nous avons très bien maîtrisée. La suite a en revanche été plus compliquée face à un adversaire plus agressif et entreprenant. Les changements faits par YB à la pause ont aussi contribué à changer la physionomie de la partie.»
Grossières erreurs individuelles
L’entrée en jeu de Meschack Elia surtout a posé des problèmes parfois insolubles à la défense vaudoise en général et au pauvre Maxime Poundjé en particulier. Les deux erreurs successives – mauvaise relance et penalty concédé cinq secondes plus tard – du défenseur français ont pesé très lourd sur le décompte final et le moral des deux équipes. Comme, un peu plus tard, le hasardeux renvoi de la tête de Kukuruzovic peu avant la magnifique frappe de Niasse qui donnait l’avantage à YB. «Le foot est un jeu d’erreurs, continuait le technicien français pour dédouaner deux de ses éléments les plus expérimentés. Si personne n’en commettait, les matches se termineraient tous sans but.»
AboLe gardien du LS retrouve sa cage
Thomas Castella: «J’attendais ce moment depuis longtemps»
La force mentale des Lausannois pour arracher – comme lors de la récente confrontation entre les deux équipes à la Tuilière – l’égalisation au bout du temps additionnel, grâce à Husic et à Ouattara, est certainement un élément très encourageant sur lequel s’appuyer lors de ce sprint final. «Nous avons montré que nous ne voulions absolument pas perdre ce match. Et pas sûr du tout que nous aurions réussi à égaliser il y a quelques semaines seulement», disaient de concert Amdouni et Husic.
Deux blessés de plus
Une suite que le LS abordera sans Mahou ni Pollero, tous deux victimes de blessures musculaires qui les tiendront éloignés des terrains durant quelques semaines au moins. Un vrai problème supplémentaire pour Alain Casanova qui doit déjà composer sans de nombreux éléments. Même si l’espoir est mince, un retour de Grippo contre Lugano dans une semaine n’est heureusement pas exclu.
Malgré ses progrès, la situation du LS reste précaire
Deux buts d’Amdouni puis de Ouattara au bout du temps additionnel n’ont pas permis aux Vaudois de prendre plus qu’un point à YB. Son retard sur Lucerne reste conséquent.
André BoschettiBerne
Publié: 10.04.2022, 14h01
Auteur, samedi au Wankdorf, de son sixième but lors des quatre derniers matches, Zeki Amdouni devra essayer de conserver son implacable réalisme actuel pour amener le LS vers un barrage qui demeure très hypothétique.
Auteur, samedi au Wankdorf, de son sixième but lors des quatre derniers matches, Zeki Amdouni devra essayer de conserver son implacable réalisme actuel pour amener le LS vers un barrage qui demeure très hypothétique.
keystone-sda.ch
Pour la première fois depuis son retour en Super League, le Lausanne-Sport n’est pas rentré bredouille du Wankdorf, samedi. Pour la première fois de la saison, il est parvenu à confirmer son succès lors du derby lémanique avec un nouveau résultat positif. À la peine offensivement depuis juillet dernier, les Vaudois ont aussi prouvé, sur la pelouse du quadruple champion de Suisse, qu’ils réussissent désormais à trouver avec une certaine régularité le chemin des buts adverses depuis un mois. Parce qu’ils affichent enfin un état d’esprit plus courageux et conquérant, mais aussi grâce à la période faste que traverse ce vrai diamant qu’est Zeki Amdouni (six buts lors des quatre derniers matches).
Remontada possible?
Autant de preuves que le LS moribond – et parfois résigné – vu depuis la reprise en janvier fait heureusement partie du passé. Mais cette lente sortie du coma est beaucoup trop récente, timide et fragile pour qu’Alain Casanova puisse déjà envisager avec réalisme la plus spectaculaire remontada de sa carrière et de l’histoire de la Super League. D’abord parce qu’il ne lui reste que sept rencontres pour combler les sept longueurs de retard qu’il compte toujours sur le FC Lucerne. Ensuite, parce que dans la tête de l’actuel barragiste, l’objectif prioritaire est, à juste titre, autant de chercher à rattraper Grasshopper ou Sion, afin d’éviter de jouer son maintien contre le deuxième de Challenge League, que de garder le LS à distance.
Young Boys - LS 2-2 (0-1)
Le simple fait que Lucerne soit parvenu à refaire un retard de deux buts lors de ses deux dernières sorties, face à Lugano et GC, montre d’ailleurs à lui seul que les Lausannois ne doivent pas espérer le moindre cadeau de la part de Mario Frick et Cie.
«Ce soir (samedi), nous aurions pu mener de deux longueurs au terme d’une première mi-temps que nous avons très bien maîtrisée.»
Alain Casanova, entraîneur du LS
Plus que de se lamenter en voyant Lucerne ne rien céder ou de regretter déjà ce troisième tour calamiteux (un point seulement en neuf sorties) qui plombe lourdement ses chances de maintien, le LS doit focaliser son énergie et ses espoirs sur lui-même. Si, on l’a dit, les Vaudois montrent enfin sur le terrain l’attitude d’une équipe déterminée à assurer son maintien – ils doivent toutefois chercher à le faire avec davantage de constance – les lacunes restent encore trop flagrantes pour objectivement envisager un petit miracle. Pour cela, il faudra qu’ils sachent encore mieux exploiter leurs temps forts et, surtout, éliminer ces grossières erreurs individuelles qui continuent de plomber leurs bonnes intentions.
«Ce soir (samedi), expliquait Alain Casanova, nous aurions pu mener de deux longueurs au terme d’une première mi-temps que nous avons très bien maîtrisée. La suite a en revanche été plus compliquée face à un adversaire plus agressif et entreprenant. Les changements faits par YB à la pause ont aussi contribué à changer la physionomie de la partie.»
Grossières erreurs individuelles
L’entrée en jeu de Meschack Elia surtout a posé des problèmes parfois insolubles à la défense vaudoise en général et au pauvre Maxime Poundjé en particulier. Les deux erreurs successives – mauvaise relance et penalty concédé cinq secondes plus tard – du défenseur français ont pesé très lourd sur le décompte final et le moral des deux équipes. Comme, un peu plus tard, le hasardeux renvoi de la tête de Kukuruzovic peu avant la magnifique frappe de Niasse qui donnait l’avantage à YB. «Le foot est un jeu d’erreurs, continuait le technicien français pour dédouaner deux de ses éléments les plus expérimentés. Si personne n’en commettait, les matches se termineraient tous sans but.»
AboLe gardien du LS retrouve sa cage
Thomas Castella: «J’attendais ce moment depuis longtemps»
La force mentale des Lausannois pour arracher – comme lors de la récente confrontation entre les deux équipes à la Tuilière – l’égalisation au bout du temps additionnel, grâce à Husic et à Ouattara, est certainement un élément très encourageant sur lequel s’appuyer lors de ce sprint final. «Nous avons montré que nous ne voulions absolument pas perdre ce match. Et pas sûr du tout que nous aurions réussi à égaliser il y a quelques semaines seulement», disaient de concert Amdouni et Husic.
Deux blessés de plus
Une suite que le LS abordera sans Mahou ni Pollero, tous deux victimes de blessures musculaires qui les tiendront éloignés des terrains durant quelques semaines au moins. Un vrai problème supplémentaire pour Alain Casanova qui doit déjà composer sans de nombreux éléments. Même si l’espoir est mince, un retour de Grippo contre Lugano dans une semaine n’est heureusement pas exclu.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Une grosse double claque menace Ineos
https://lematin.ch/story/une-grosse-double-claque-menace-ineos-139531934747
https://lematin.ch/story/une-grosse-double-claque-menace-ineos-139531934747
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
kok9 aime ce message
Page 4 sur 40 • 1, 2, 3, 4, 5 ... 22 ... 40
Sujets similaires
» Les articles de presse (commentaires autorisés)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
Page 4 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum