Actualité INEOS
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Re: Actualité INEOS
C'est officiel. INEOS devient également propriétaire de l'OGC Nice. Jim Ratcliffe a d'ailleurs déclaré : « Nous avons commis quelques erreurs à Lausanne, mais nous apprenons vite, elles ont été rectifiées et nous en voyons déjà les résultats. Les clubs ont besoin d’être performants, que ce soit en dehors mais également sur le terrain, et ce ne sera pas différent pour l’OGC Nice car nous voulons renforcer le club dans tous les domaines lors des prochaines années. »
Bob Ratcliffe (notre président) tiendra une conférence de presse demain à 14h. A suivre sur les réseaux de l'OGC Nice.
Bob Ratcliffe (notre président) tiendra une conférence de presse demain à 14h. A suivre sur les réseaux de l'OGC Nice.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Actualité INEOS
J'espère qu'on a quand même prévu le coup en cas de Coupe d'Europe dans quelques années
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Actualité INEOS
Message reçu par email du club :
Chers supporters,
Comme nous venons de l’annoncer, INEOS est devenu propriétaire de l’OGC Nice. Après le FC Lausanne-Sport, c’est un nouveau pas important pour la société INEOS dans le sport et le football particulièrement.
Comme le LS, l’OGC Nice est un club avec une longue histoire et des fans passionnés. Les deux clubs sont francophones et nous pouvons attendre qu’ils se complètent. Au fur et à mesure de notre développement, nous pourrons ainsi évaluer dans quelle mesure les deux clubs pourront grandir ensemble.
Lausanne aura bientôt un stade exceptionnel construit par la ville. Nice bénéficie aujourd’hui déjà de l’Allianz Arena qui a récemment accueilli la Coupe du monde féminine.
Le projet du FC Lausanne-Sport reste donc solidement en place et au centre de notre attention. Du futur centre d’entraînement au stade la Tuilière, nous continuerons de travailler avec la même volonté et la même logique: faire grandir le FC Lausanne-Sport et lui permettre de disposer de structures et d’infrastructures pérennes au sein de l’élite suisse.
L’équipe réalise aujourd’hui d’excellents résultats. Cela est extrêmement réjouissant pour nous tous après les deux dernières saisons. Nous savons que le chemin est encore long et nous nous réjouissons de le partager avec votre soutien.
Nous vous remercions de votre soutien et
#ALLEZLAUSANNE
Bob Ratcliffe, Président du FC Lausanne-Sport
_______________________________________
Du coup, je suis curieux de savoir si Bob va rester président du LS étant donner qu'il fait la conférence de presse à Nice...
Chers supporters,
Comme nous venons de l’annoncer, INEOS est devenu propriétaire de l’OGC Nice. Après le FC Lausanne-Sport, c’est un nouveau pas important pour la société INEOS dans le sport et le football particulièrement.
Comme le LS, l’OGC Nice est un club avec une longue histoire et des fans passionnés. Les deux clubs sont francophones et nous pouvons attendre qu’ils se complètent. Au fur et à mesure de notre développement, nous pourrons ainsi évaluer dans quelle mesure les deux clubs pourront grandir ensemble.
Lausanne aura bientôt un stade exceptionnel construit par la ville. Nice bénéficie aujourd’hui déjà de l’Allianz Arena qui a récemment accueilli la Coupe du monde féminine.
Le projet du FC Lausanne-Sport reste donc solidement en place et au centre de notre attention. Du futur centre d’entraînement au stade la Tuilière, nous continuerons de travailler avec la même volonté et la même logique: faire grandir le FC Lausanne-Sport et lui permettre de disposer de structures et d’infrastructures pérennes au sein de l’élite suisse.
L’équipe réalise aujourd’hui d’excellents résultats. Cela est extrêmement réjouissant pour nous tous après les deux dernières saisons. Nous savons que le chemin est encore long et nous nous réjouissons de le partager avec votre soutien.
Nous vous remercions de votre soutien et
#ALLEZLAUSANNE
Bob Ratcliffe, Président du FC Lausanne-Sport
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Du coup, je suis curieux de savoir si Bob va rester président du LS étant donner qu'il fait la conférence de presse à Nice...
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Actualité INEOS
JE crois que Bob Ratcliffe est présent comme Président de INEOS Football. Pas impossible que ils nomme quelqu'un pour s'occupé de Lausanne
Hogwarth- Date d'inscription : 16/11/2007
Re: Actualité INEOS
La conférence de presse avec pour l'instant une question en rapport avec le LS
https://www.youtube.com/watch?v=R2pCuxZjKu0
https://www.youtube.com/watch?v=R2pCuxZjKu0
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Actualité INEOS
mic a écrit:J'espère qu'on a quand même prévu le coup en cas de Coupe d'Europe dans quelques années
Personnellement, je pensais que Ratcliffe rachète en personne l'OGC Nice. Avec Ratcliffe propriétaire de Nice et Ineos propriétaire du LS, on aurait pu fourber le système et participer en Europe. Mais comme confirmé dans la conférence de presse, Ineos est propriétaire des deux clubs. Espérons qu'une solution soit trouvée...
AxeLS- Date d'inscription : 05/01/2017
Re: Actualité INEOS
Red bull ils font comment avec Leibzig et Salzburg? Il y a des astuces
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Actualité INEOS
lausarme a écrit:Red bull ils font comment avec Leibzig et Salzburg? Il y a des astuces
En allemagne, le principal actionnaire ne peux pas dépasser les 49 % du capital du club !
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Actualité INEOS
Et les 51% restants sont possédés par des employés de Red Bull.dudu a écrit:lausarme a écrit:Red bull ils font comment avec Leibzig et Salzburg? Il y a des astuces
En allemagne, le principal actionnaire ne peux pas dépasser les 49 % du capital du club !
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Actualité INEOS
Kasper Dolberg, première recrue de Nice version Ratcliffe.
Le milliardaire britannique Jim Ratcliffe a mis la main à la poche et a frappé un grand coup, à quatre jours de la fermeture du marché estival. Le nouveau propriétaire du Gym a déboursé 20,5 M€ pour recruter l’attaquant de l’Ajax Amsterdam qui a été convoité par le passé par le PSG et était toujours la cible de grands clubs dont l' OM, Monaco et Juventus.
1er jour ere Ratcliffe et premiere recrue de choix avec 20.5 millions deboursés à Nice. Ca montre les ambitions et aussi la capacité financière d'Ineos si certains avaient encore des doutes. Je nous souhaite de remonter en SL cette année pour notre club puisse enfin rentrer dans une nouvelle ère entre le stade et les moyens futurs!
Le milliardaire britannique Jim Ratcliffe a mis la main à la poche et a frappé un grand coup, à quatre jours de la fermeture du marché estival. Le nouveau propriétaire du Gym a déboursé 20,5 M€ pour recruter l’attaquant de l’Ajax Amsterdam qui a été convoité par le passé par le PSG et était toujours la cible de grands clubs dont l' OM, Monaco et Juventus.
1er jour ere Ratcliffe et premiere recrue de choix avec 20.5 millions deboursés à Nice. Ca montre les ambitions et aussi la capacité financière d'Ineos si certains avaient encore des doutes. Je nous souhaite de remonter en SL cette année pour notre club puisse enfin rentrer dans une nouvelle ère entre le stade et les moyens futurs!
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Actualité INEOS
Quelqu'un pourrait me rappeler le nom de la 1ère recrue du LS sous l'ère Ineos?
hluna- Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Actualité INEOS
Zidane et Rapp, on applaudissait des deux mains. Mais je pense qu’ineos a beaucoup appris du proche passé avec le LS.
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Actualité INEOS
Perso je sais pas vous mais au vu de la médiocrité de notre championnat, je pense que LS a plus de chance que Nice de jouer la ligue des champions ces prochaines années. Il est plus facile de terminer dans les deux premiers de super league que dans les trois premiers de ligue 1. Après je dis ça je dis rien.
Nairo- Date d'inscription : 04/05/2019
Re: Actualité INEOS
Les revenus du championnat français sont incomparables avec le championnat suisse. D'autant plus avec les droits télé qui vont bondir en 2020-21. D'ailleurs, sur ces 7 dernières années, Nice a terminé dans le top 4 à 3 reprises. Ce qui n'est plus arrivé au LS depuis 20 ans...Nairo a écrit:Perso je sais pas vous mais au vu de la médiocrité de notre championnat, je pense que LS a plus de chance que Nice de jouer la ligue des champions ces prochaines années. Il est plus facile de terminer dans les deux premiers de super league que dans les trois premiers de ligue 1. Après je dis ça je dis rien.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Actualité INEOS
Partant du principe que le PSG occupe déjà l'une des 3 premières place qualificatif pour la LDC, il n'en reste plus que deux et la concurrence est très rude avec des équipes comme l'OL, OM, ST etienne et maintenant Lille. Dans un si grand championnat, mis a part le PSG qui a des moyens surréalistes vis à vis de la ligue 1 mais également de l'europe, il est très difficile de faire la différence qu'en ayant un peu plus de fric qu'un autre club. Si tu regardes en Suisse, devant c'est serrée en Bâle et YB avec leur budgets monstrueux mais derrière y'a pas une grande différence entre des Thoune/Lugano et leur 8 millions et des Sion GC avec 30-40 millions
Nairo- Date d'inscription : 04/05/2019
Re: Actualité INEOS
Lausanne-Sport s’envole pour Nice afin de célébrer vendredi les noces d’Ineos
Football Le club vaudois s’envole
ce jeudi pour y défier
l’OGC Nice, son grand frère
Ces jours-ci, profitant de la pause internationale, les clubs de Swiss Football League ont tous glissé un match amical à un programme quelque peu allégé. Parfois, il peut s’agir, comme pour Ne/Xamax ou le FC Sion, d’une simple opposition interne, face aux espoirs. Lausanne-Sport, lui, s’apprête à innover dans la mesure où les Vaudois disputeront un test amical plus que symbolique. Ils vont en effet défier vendredi après-midi l’OGC Nice, le grand frère (9e de L1), tombé dans le giron d’Ineos cet été. Un match destiné à célébrer le rapprochement entre deux entités dirigées par le même président, Bob Ratcliffe, et qui aura pour cadre l’Allianz Arena. Aucun témoin n’a cependant été convié: les noces se dérouleront à l’abri des regards indiscrets.
Une première approche française avait déjà eu lieu lors d’une précédente trêve, mais le LS n’y avait alors pas donné suite, la reprise des Aiglons n’étant pas encore effective. «À l’époque, explique Christophe Chaillet, secrétaire général du club vaudois, Ineos était encore en tractation avec Nice, et il ne nous avait pas paru opportun de venir nous en mêler. Maintenant que tout est acté, plus rien ne s’opposait à la tenue d’un tel match.»
Concrètement, les joueurs et le staff de la Pontaise décolleront ce jeudi pour Nice à bord d’un vol Easyjet, avant un décrassage en fin de journée. Le lendemain, une partie plus officielle permettra à la petite délégation helvétique de visiter le nouveau centre d’entraînement et de formation de l’OGC Nice, inauguré en octobre 2017. Ce sera aussi l’occasion de premiers échanges informels, entre Patrick Vieira et Giorgio Contini, les coaches respectifs. «Chaque responsable d’un secteur rencontrera son homologue. Afin de mettre des visages sur des noms», précise le directeur sportif, Pablo Iglesias. Lausanne ne s’éternisera toutefois pas sur place, son vol retour étant prévu moins de trois heures après le coup de sifflet final.
Comme on l’imagine, cette première visite de courtoisie préfigure de futures collaborations, dont le contenu doit encore être défini. «C’est un premier pas, confirme Iglesias. Car synergie, il y aura tôt ou tard. Pour le moment, nos objectifs diffèrent. Alors que Nice vise l’Europe, Lausanne se concentre sur la seule montée. Mais des fenêtres vont s’ouvrir dans les deux sens.»
Ineos I contre Ineos II: sur les bords de la Méditerranée, la bataille pour la suprématie familiale ne manquera pas de sel.
Nicolas Jacquier
Football Le club vaudois s’envole
ce jeudi pour y défier
l’OGC Nice, son grand frère
Ces jours-ci, profitant de la pause internationale, les clubs de Swiss Football League ont tous glissé un match amical à un programme quelque peu allégé. Parfois, il peut s’agir, comme pour Ne/Xamax ou le FC Sion, d’une simple opposition interne, face aux espoirs. Lausanne-Sport, lui, s’apprête à innover dans la mesure où les Vaudois disputeront un test amical plus que symbolique. Ils vont en effet défier vendredi après-midi l’OGC Nice, le grand frère (9e de L1), tombé dans le giron d’Ineos cet été. Un match destiné à célébrer le rapprochement entre deux entités dirigées par le même président, Bob Ratcliffe, et qui aura pour cadre l’Allianz Arena. Aucun témoin n’a cependant été convié: les noces se dérouleront à l’abri des regards indiscrets.
Une première approche française avait déjà eu lieu lors d’une précédente trêve, mais le LS n’y avait alors pas donné suite, la reprise des Aiglons n’étant pas encore effective. «À l’époque, explique Christophe Chaillet, secrétaire général du club vaudois, Ineos était encore en tractation avec Nice, et il ne nous avait pas paru opportun de venir nous en mêler. Maintenant que tout est acté, plus rien ne s’opposait à la tenue d’un tel match.»
Concrètement, les joueurs et le staff de la Pontaise décolleront ce jeudi pour Nice à bord d’un vol Easyjet, avant un décrassage en fin de journée. Le lendemain, une partie plus officielle permettra à la petite délégation helvétique de visiter le nouveau centre d’entraînement et de formation de l’OGC Nice, inauguré en octobre 2017. Ce sera aussi l’occasion de premiers échanges informels, entre Patrick Vieira et Giorgio Contini, les coaches respectifs. «Chaque responsable d’un secteur rencontrera son homologue. Afin de mettre des visages sur des noms», précise le directeur sportif, Pablo Iglesias. Lausanne ne s’éternisera toutefois pas sur place, son vol retour étant prévu moins de trois heures après le coup de sifflet final.
Comme on l’imagine, cette première visite de courtoisie préfigure de futures collaborations, dont le contenu doit encore être défini. «C’est un premier pas, confirme Iglesias. Car synergie, il y aura tôt ou tard. Pour le moment, nos objectifs diffèrent. Alors que Nice vise l’Europe, Lausanne se concentre sur la seule montée. Mais des fenêtres vont s’ouvrir dans les deux sens.»
Ineos I contre Ineos II: sur les bords de la Méditerranée, la bataille pour la suprématie familiale ne manquera pas de sel.
Nicolas Jacquier
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Actualité INEOS
On apprend dans l'Equipe du jour que Julien Fournier, directeur du football à l'OGC Nice, s'occupe désormais également du LS.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Actualité INEOS
Ce qui signifie ? Si on est géré depuis Nice, ça promet. En plus, Fournier, c'est valaisan, ça !
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Actualité INEOS
Je n'ai aucune idée de quel est le cahier de charge d'un "Directeur de football" mais voici ce que Julien Fournier a déclaré sur le LS dans l'Equipe : "Je suis allé à Lausanne et c'est pour moi un club à part entière, avec une identité. Ce ne sera jamais une filiale de Nice, mais Lausanne peut aider Nice à atteindre ses objectifs et inversement. (...) On a une cellule de recrutement qui peut leur servir mais Nice n'imposera jamais un joueur à Lausanne. Je pense plutôt à la relation entre le Red bull Salzburg et le RB Leipzig. Il y a des vases communicants intelligents et Salzburg n'est pas dévalorisé par Leipzig"
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Actualité INEOS
C’est un homme insaisissable, épris d’aventures que Nice-Matin a eu toutes les peines du monde à approcher. Ce jeudi matin, dans les bureaux monégasques d’INEOS, Jim Ratcliffe nous a finalement reçu autour d’un café, sans strass, ni stress.
Le rendez-vous avait d’abord été programmé à Londres, puis à Monaco, puis à Londres puis, enfin, à Monaco. La plus grande fortune du Royaume-Uni n’a pas souhaité que l’entretien soit filmé, ni même accepté qu’un photographe ou qu’un membre de la communication de l’OGC Nice ne participe à l’entretien. On a alors craint le pire mais les échanges se sont avérés constructifs. Le ton a parfois été léger et sa passion pour le sport a transpiré lors de chacune de ses interventions sur le sujet.
A 66 ans, Jim Ratcliffe est un homme de challenges. Celui de l’OGC Nice qu’il souhaite voir se confronter à Manchester United en Ligue des champions en est un parmi tant d’autres. Entretien au sommet.
Comment jugez-vous vos premiers pas?
Ce n’est que le début. ça a été une négociation compliquée qui a impacté le mercato. On n’a pas eu autant de temps qu’on aurait aimé, mais c’est la vie. Sur cette courte période, nous sommes déjà très contents. Vous ne pouvez pas en faire tant que ça en trois mois. C’est un bon début, mais ce n’est que le début.
"100 MILLIONS? ON A JUGÉ QU’ON PAYAIT LE JUSTE PRIX"
Pourquoi l’OGC Nice?
On a évalué pas mal de clubs, en Premier League et d’autres championnats européens. Mon frère (Bob, ndlr) l’a déjà beaucoup évoqué. Nice a une grande histoire, de formidables supporters. C’est un endroit idéal pour attirer des joueurs et notamment des jeunes. Si vous prenez certains clubs en Grande-Bretagne et notamment dans le nord, c’est plus difficile qu’à Londres, à cause du temps notamment mais aussi parce qu’ils sont moins ouverts à l’idée de faire jouer des jeunes. Nice, c’est l’endroit parfait pour attirer des jeunes, ce qui va être la base de notre philosophie. Il y a le nouveau stade, le centre d’entraînement est fantastique. La Ligue 1 est de grande qualité. Elle a produit parmi les meilleurs joueurs du monde. Vous avez gagné plus de Coupes du monde que nous (sourire). En France, on a jugé qu’on payait le juste prix pour un club (autour de 100 millions d’euros, ndlr). Il y a aussi l’opportunité de jouer la Ligue des champions. En Angleterre, vous avez six clubs pour quatre places. En France c’est plus ouvert. Géographiquement, c’est une région qui nous intéresse. On possède une équipe cycliste et beaucoup de coureurs sont basés ici. Et puis, nous-mêmes, nous passons du temps ici. Du coup, c’est plus facile pour aller voir les matchs. Nice cochait pas mal de cases.
Votre premier choix c’était une équipe anglaise?
Nous n’avions pas de "premier choix".
Vous vous êtes intéressé à Chelsea?
Oui, c’est vrai. Or, la façon dont nous faisons des affaires ce n’est pas "On doit prendre cette entreprise". On regarde ce qui est disponible, on analyse, on trace la feuille de route. Il faut toujours que ça ait du sens. Dans la vie, si vous achetez une maison et que vous vous dites « Je dois absolument avoir cette maison », vous allez probablement la payer trop cher et être déçu. Mais si vous regardez les maisons qui sont disponibles dans une zone et que vous en choisissez deux ou trois qui vous plaisent, vous allez faire un choix cohérent et ne pas la payer plus qu’elle n’en vaut.
Le choix de Nice, vous le faites seul?
C’est le choix d’INEOS. On ne prend pas d’avis extérieur. J’ai deux associés (Andy et John). On prend toujours les décisions ensemble depuis 25 ans. Et Bob a aussi été très impliqué dans le football. Donc ça a été une décision à quatre et j’en suis ravi.
Quand avez-vous rencontré Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier pour la première fois?
C’était à Monaco, au début de l’année. Ils sont venus ici (dans les locaux d’INEOS à Monaco), discrètement, parce qu’il y avait beaucoup de paires d’yeux qui les scrutaient (rires). On a bien discuté sur le foot, sur Nice. Ce sont des gens impressionnants.
Connaissiez-vous l’OGC Nice?
Seulement de réputation. C’est comme en Grande-Bretagne. Vous avez 20 équipes en championnat et tout le monde connaît les sept premières. C’est pareil en France. Marseille, Lille, Bordeaux… Nice. Le PSG au milieu de tout ça.
"LA QUALITÉ DU FOOT EN FRANCE EST AUSSI BONNE QUE CELLE EN GRANDE-BRETAGNE"
Vous avez décidé d’acheter le club juste après cette réunion?
Ce n’est jamais après une seule rencontre que vous achetez. On rencontrait d’autres gens en même temps, on discutait d’autres opportunités. Vous savez, il y a beaucoup de clubs à vendre dans le monde (sourire). Mais Nice c’était la meilleure option selon nos critères et nos ambitions dans le foot. Et le prix était juste.
Cela fait toutefois beaucoup d’argent pour un club français...
Oui, en France ça l’est, mais en Grande-Bretagne c’est plutôt modeste. Mais sans que ce soit justifié car la qualité du foot en France est aussi bonne que celle en Grande-Bretagne.
Et quelles sont vos relations actuelles avec Rivère et Fournier?
Je les ai rencontrés quelques fois. On discute de ce qu’on veut faire avec le club, des transferts. Mais c’est Bob qui est au cœur de ces discussions, plus que moi. Julien (Fournier) est génial, il connaît le foot. Il y a passé sa vie. Il a une expérience immense.
Et vous regardez les matches?
Oui, quelques-uns. J’ai une vie bien chargée (rire). Le record du marathon, la Coupe de l’America, quelques courses cyclistes et quelques affaires dans la pétrochimie, vous savez (rire). Mais Bob n’a pas loupé un match.
Avez-vous songé à arrêter les négociations avec les Chinois?
Vous savez les négociations, ce sont toutes les mêmes. Que vous achetiez une entreprise de pétrochimie ou autre chose. Vous avez des phases plus ou moins difficiles. C’est un peu comme le Brexit. Imaginez un terrain de foot. J’ai eu cette conversation avec Theresa May. Dans une négociation, vous avez une équipe qui démarre de sa surface de réparation, et l’autre dans la sienne. Et après une série de discussions, vous finissez tous dans le rond central et alors, normalement, vous terminez la transaction. Theresa May a fait l’inverse avec le Brexit. "L’équipe européenne" a démarré de sa surface et Theresa May a démarré dans le rond central, parce qu’elle a fait trop de concessions et là, c’est impossible. Vous ne pouvez pas les amener dans le rond central parce que les gars demandent toujours plus, et encore plus… C’est le contraire de ce qu’a fait Boris Johnson. Lui, il a commencé de notre surface de réparation. Et il n’ira pas dans le rond central avant que les autres y aillent. C’était la même chose avec les Chinois.
"JE JOUAIS TOUT LE TEMPS AU FOOT"
Vous jouiez au foot?
Mon dernier match, j’avais 60 ans. J’ai pris un coup d’un gars qui avait le même gabarit que Patrick Vieira. Ça a été la fin, malheureusement.Le genou meurtri. Mais je jouais tout le temps. J’étais un des méchants défenseurs (rire), ou au milieu parfois.
Nice - Paris?
J’y vais pour profiter, voir un super match de foot. Le résultat? On ne sait jamais dans le foot. Ce sera ma première au stade. Mon emploi du temps m’a empêché de venir plus tôt.
Vous avez programmé d’acheter l’Allianz?
Je ne sais pas. Ça a l’air de marcher comme ça. Qu’est-ce que les gens de Nice préfèrent ? Qu’on achète des joueurs ou le stade?
Comment organisez-vous votre vie entre Monaco Londres et la Suisse?
Ce n’est pas organisé mais un sacré désastre. Ce n’est pas moi qui fixe les rendez-vous. Moi, je suis. Les prochaines semaines on est en Afrique.
Photo V.M.
Le prochain défi?
On va peut-être faire encore un truc, le dernier. On a regardé pour acheter un club de rugby, mais ça n’a pas marché.
Qu’est-ce que vous avez appris à Lausanne?
On a été très mauvais. Tout le monde fait des erreurs. Il ne faut pas les répéter. Cela va nous aider.
Avez-vous prévu d’investir massivement?
Je ne sais pas. Ce sera raisonnable.
Vous dépensez beaucoup d’argent dans le sport. Pourquoi?
Parce que ça fait 100 ans que je travaille (rires) et que je me suis dit que j’allais un peu profiter. Plus sérieusement, INEOS n’a que 20 ans. On fait 5 à 7 milliards de dollars par an de chiffre d’affaires. Cela fait beaucoup d’argent. On en réserve un petit peu pour le sport. D’abord parce qu’on peut le faire. Ce sont de beaux défis. On ne possède pas beaucoup de produits avec notre marque. Et puis, c’est une entreprise privée, donc on peut faire ce que l’on veut avec notre argent.
Est-ce que c’est pour améliorer l’image d’INEOS ou par passion?
C’est juste une passion. Bien sûr, ça aura des effets bénéfiques sur la marque. C’est comme avec la voiture qu’on veut produire, le nouveau Defender (Range Rover). C’est un milliard d’euros d’investissement. Certains disent que c’est courageux de la part d’une entreprise de pétrochimie, mais nous on pense que ça va être un super produit. Les gens doivent reconnaître INEOS. Avant de faire un chèque de 40.000 euros, vous devez connaître la marque.
UN GROUPE WHATSAPP "OGC NICE" AVEC BOB
Ce n’est pas du "greenwashing" (procédé qui vise à se donner une image de responsabilité écologique trompeuse)?
Toute cette merde ne m’intéresse pas. C’est ridicule. On est une entreprise privée. En fait, ça m’énerve tous ces gens qui voient le mal partout.
Comment vous informez-vous?
C’est mon frère qui gère. On a créé un groupe WhatsApp. Il s’appelle "OGC Nice". Il y a Bob et mes associés Andy et John. En général, on parle foot autour d’une bière avec mon frère. On se voit une fois par semaine. Il est moins bavard quand ils perdent et plus quand ils gagnent (rires).
Vous possédez la meilleure équipe cycliste du monde. Avec Nice c’est un défi différent...
Oui, c’est vrai. INEOS, en cyclisme, a un budget raisonnable et l’OGC Nice aussi, comme la Coupe de l’America. On pourrait acheter un gros club en Angleterre mais le budget serait multiplié par 20. Le foot, ce n’est pas qu’une histoire de chéquier. Et ça, Manchester United vient de le découvrir. Tu peux acheter ce que tu veux dans le foot et ça peut tourner au désastre. C’est exactement ce qu’il se passe à Manchester. A Nice, c’est un défi réfléchi. C’est bien plus compliqué que ce que les gens pensent de réussir dans le foot. Mais si on le fait bien, on peut être en Ligue des champions régulièrement.
Le rêve c’est d’affronter Chelsea ou Manchester United en Ligue des champions?
Non. Le rêve c’est de les battre (rires). ça, j’adorerais, c’est clair. Jouer la Ligue des champions et y être régulièrement, ce serait génial pour Nice, le club et la ville. Mais on doit aborder ce challenge de manière intelligente, ne pas jeter l’argent par les fenêtres. Voir un joueur dans les journaux et l’acheter avec un gros chèque, ce n’est ni agréable, ni même intelligent.
"MAXIMISER LE NOMBRE DE JOUEURS INOUBLIABLES"
Les jeunes, c’est votre priorité?
Absolument. La philosophie de Bob et du club sera de ramener de super jeunes joueurs. Cela demande un peu de patience mais c’est la voie à suivre. Et puis, c’est excitant de voir les jeunes progresser, percer. Après, parfois, tu as besoin d’acheter un Dante. Un point de repère. Un mec dans le vestiaire qui est capable d’en imposer.
L’Ajax Amsterdam est un exemple?
Ce qu’ils ont fait l’an dernier, c’est fabuleux. Lille et Monaco ont aussi de super jeunes. On a Southampton en Angleterre. Certains clubs savent très bien le faire. Mais ça ne va pas arriver d’un coup de baguette magique.
Si vous pouviez acheter un joueur aujourd’hui, ce serait qui?
Pour moi, le meilleur c’est Messi.
Vous pouvez le faire?
Oui peut-être quand il aura 45 ans (rire). Et il sera probablement encore capable de marquer.
Vous avez prévu de rester combien de temps à l’OGC Nice?
Longtemps. On n’a pas programmé de départ. Ça dépendra du temps qu’il me reste (rires). Nous, on ne vend pas souvent d’entreprise qu’on achète.
Vous aimez les défis?
Oui. On n’est pas là longtemps, alors il faut se faire plaisir. Ma philosophie c’est de maximiser le nombre de jours inoubliables.
"JE VAIS À MENTON ET JE GRIMPE"
Vous êtes heureux sur la Côte d’Azur?
J’adore la région. Pour faire du vélo, c’est l’endroit idéal. J’ai grimpé le col de la Madone tellement de fois. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça parce que j’ai toujours autant de mal à chaque fois. Je vais à Menton, je prends le café et je grimpe. Je l’ai fait lundi. Je l’ai jamais grimpée avec Chris (Froome), mais une fois avec Geraint Thomas. Les montagnes, la mer, les gens, on est bien ici. Je ne peux juste pas me poser sur la plage, j’ai besoin de faire une activité. Parfois, je vais à Saint-Tropez. C’est bien pour une nuit. On a fait le nord de la Corse le week-end dernier. On s’est fait sept heures de vélo. Froome était avec nous. Il l’a fait sur une jambe.
Est-il capable de gagner un cinquième Tour de France?Il a un énorme mental. Vous savez, il a eu un très grave accident, à 58 km/h, sans protection. Il n’aurait jamais dû survivre.
Le rendez-vous avait d’abord été programmé à Londres, puis à Monaco, puis à Londres puis, enfin, à Monaco. La plus grande fortune du Royaume-Uni n’a pas souhaité que l’entretien soit filmé, ni même accepté qu’un photographe ou qu’un membre de la communication de l’OGC Nice ne participe à l’entretien. On a alors craint le pire mais les échanges se sont avérés constructifs. Le ton a parfois été léger et sa passion pour le sport a transpiré lors de chacune de ses interventions sur le sujet.
A 66 ans, Jim Ratcliffe est un homme de challenges. Celui de l’OGC Nice qu’il souhaite voir se confronter à Manchester United en Ligue des champions en est un parmi tant d’autres. Entretien au sommet.
Comment jugez-vous vos premiers pas?
Ce n’est que le début. ça a été une négociation compliquée qui a impacté le mercato. On n’a pas eu autant de temps qu’on aurait aimé, mais c’est la vie. Sur cette courte période, nous sommes déjà très contents. Vous ne pouvez pas en faire tant que ça en trois mois. C’est un bon début, mais ce n’est que le début.
"100 MILLIONS? ON A JUGÉ QU’ON PAYAIT LE JUSTE PRIX"
Pourquoi l’OGC Nice?
On a évalué pas mal de clubs, en Premier League et d’autres championnats européens. Mon frère (Bob, ndlr) l’a déjà beaucoup évoqué. Nice a une grande histoire, de formidables supporters. C’est un endroit idéal pour attirer des joueurs et notamment des jeunes. Si vous prenez certains clubs en Grande-Bretagne et notamment dans le nord, c’est plus difficile qu’à Londres, à cause du temps notamment mais aussi parce qu’ils sont moins ouverts à l’idée de faire jouer des jeunes. Nice, c’est l’endroit parfait pour attirer des jeunes, ce qui va être la base de notre philosophie. Il y a le nouveau stade, le centre d’entraînement est fantastique. La Ligue 1 est de grande qualité. Elle a produit parmi les meilleurs joueurs du monde. Vous avez gagné plus de Coupes du monde que nous (sourire). En France, on a jugé qu’on payait le juste prix pour un club (autour de 100 millions d’euros, ndlr). Il y a aussi l’opportunité de jouer la Ligue des champions. En Angleterre, vous avez six clubs pour quatre places. En France c’est plus ouvert. Géographiquement, c’est une région qui nous intéresse. On possède une équipe cycliste et beaucoup de coureurs sont basés ici. Et puis, nous-mêmes, nous passons du temps ici. Du coup, c’est plus facile pour aller voir les matchs. Nice cochait pas mal de cases.
Votre premier choix c’était une équipe anglaise?
Nous n’avions pas de "premier choix".
Vous vous êtes intéressé à Chelsea?
Oui, c’est vrai. Or, la façon dont nous faisons des affaires ce n’est pas "On doit prendre cette entreprise". On regarde ce qui est disponible, on analyse, on trace la feuille de route. Il faut toujours que ça ait du sens. Dans la vie, si vous achetez une maison et que vous vous dites « Je dois absolument avoir cette maison », vous allez probablement la payer trop cher et être déçu. Mais si vous regardez les maisons qui sont disponibles dans une zone et que vous en choisissez deux ou trois qui vous plaisent, vous allez faire un choix cohérent et ne pas la payer plus qu’elle n’en vaut.
Le choix de Nice, vous le faites seul?
C’est le choix d’INEOS. On ne prend pas d’avis extérieur. J’ai deux associés (Andy et John). On prend toujours les décisions ensemble depuis 25 ans. Et Bob a aussi été très impliqué dans le football. Donc ça a été une décision à quatre et j’en suis ravi.
Quand avez-vous rencontré Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier pour la première fois?
C’était à Monaco, au début de l’année. Ils sont venus ici (dans les locaux d’INEOS à Monaco), discrètement, parce qu’il y avait beaucoup de paires d’yeux qui les scrutaient (rires). On a bien discuté sur le foot, sur Nice. Ce sont des gens impressionnants.
Connaissiez-vous l’OGC Nice?
Seulement de réputation. C’est comme en Grande-Bretagne. Vous avez 20 équipes en championnat et tout le monde connaît les sept premières. C’est pareil en France. Marseille, Lille, Bordeaux… Nice. Le PSG au milieu de tout ça.
"LA QUALITÉ DU FOOT EN FRANCE EST AUSSI BONNE QUE CELLE EN GRANDE-BRETAGNE"
Vous avez décidé d’acheter le club juste après cette réunion?
Ce n’est jamais après une seule rencontre que vous achetez. On rencontrait d’autres gens en même temps, on discutait d’autres opportunités. Vous savez, il y a beaucoup de clubs à vendre dans le monde (sourire). Mais Nice c’était la meilleure option selon nos critères et nos ambitions dans le foot. Et le prix était juste.
Cela fait toutefois beaucoup d’argent pour un club français...
Oui, en France ça l’est, mais en Grande-Bretagne c’est plutôt modeste. Mais sans que ce soit justifié car la qualité du foot en France est aussi bonne que celle en Grande-Bretagne.
Et quelles sont vos relations actuelles avec Rivère et Fournier?
Je les ai rencontrés quelques fois. On discute de ce qu’on veut faire avec le club, des transferts. Mais c’est Bob qui est au cœur de ces discussions, plus que moi. Julien (Fournier) est génial, il connaît le foot. Il y a passé sa vie. Il a une expérience immense.
Et vous regardez les matches?
Oui, quelques-uns. J’ai une vie bien chargée (rire). Le record du marathon, la Coupe de l’America, quelques courses cyclistes et quelques affaires dans la pétrochimie, vous savez (rire). Mais Bob n’a pas loupé un match.
Avez-vous songé à arrêter les négociations avec les Chinois?
Vous savez les négociations, ce sont toutes les mêmes. Que vous achetiez une entreprise de pétrochimie ou autre chose. Vous avez des phases plus ou moins difficiles. C’est un peu comme le Brexit. Imaginez un terrain de foot. J’ai eu cette conversation avec Theresa May. Dans une négociation, vous avez une équipe qui démarre de sa surface de réparation, et l’autre dans la sienne. Et après une série de discussions, vous finissez tous dans le rond central et alors, normalement, vous terminez la transaction. Theresa May a fait l’inverse avec le Brexit. "L’équipe européenne" a démarré de sa surface et Theresa May a démarré dans le rond central, parce qu’elle a fait trop de concessions et là, c’est impossible. Vous ne pouvez pas les amener dans le rond central parce que les gars demandent toujours plus, et encore plus… C’est le contraire de ce qu’a fait Boris Johnson. Lui, il a commencé de notre surface de réparation. Et il n’ira pas dans le rond central avant que les autres y aillent. C’était la même chose avec les Chinois.
"JE JOUAIS TOUT LE TEMPS AU FOOT"
Vous jouiez au foot?
Mon dernier match, j’avais 60 ans. J’ai pris un coup d’un gars qui avait le même gabarit que Patrick Vieira. Ça a été la fin, malheureusement.Le genou meurtri. Mais je jouais tout le temps. J’étais un des méchants défenseurs (rire), ou au milieu parfois.
Nice - Paris?
J’y vais pour profiter, voir un super match de foot. Le résultat? On ne sait jamais dans le foot. Ce sera ma première au stade. Mon emploi du temps m’a empêché de venir plus tôt.
Vous avez programmé d’acheter l’Allianz?
Je ne sais pas. Ça a l’air de marcher comme ça. Qu’est-ce que les gens de Nice préfèrent ? Qu’on achète des joueurs ou le stade?
Comment organisez-vous votre vie entre Monaco Londres et la Suisse?
Ce n’est pas organisé mais un sacré désastre. Ce n’est pas moi qui fixe les rendez-vous. Moi, je suis. Les prochaines semaines on est en Afrique.
Photo V.M.
Le prochain défi?
On va peut-être faire encore un truc, le dernier. On a regardé pour acheter un club de rugby, mais ça n’a pas marché.
Qu’est-ce que vous avez appris à Lausanne?
On a été très mauvais. Tout le monde fait des erreurs. Il ne faut pas les répéter. Cela va nous aider.
Avez-vous prévu d’investir massivement?
Je ne sais pas. Ce sera raisonnable.
Vous dépensez beaucoup d’argent dans le sport. Pourquoi?
Parce que ça fait 100 ans que je travaille (rires) et que je me suis dit que j’allais un peu profiter. Plus sérieusement, INEOS n’a que 20 ans. On fait 5 à 7 milliards de dollars par an de chiffre d’affaires. Cela fait beaucoup d’argent. On en réserve un petit peu pour le sport. D’abord parce qu’on peut le faire. Ce sont de beaux défis. On ne possède pas beaucoup de produits avec notre marque. Et puis, c’est une entreprise privée, donc on peut faire ce que l’on veut avec notre argent.
Est-ce que c’est pour améliorer l’image d’INEOS ou par passion?
C’est juste une passion. Bien sûr, ça aura des effets bénéfiques sur la marque. C’est comme avec la voiture qu’on veut produire, le nouveau Defender (Range Rover). C’est un milliard d’euros d’investissement. Certains disent que c’est courageux de la part d’une entreprise de pétrochimie, mais nous on pense que ça va être un super produit. Les gens doivent reconnaître INEOS. Avant de faire un chèque de 40.000 euros, vous devez connaître la marque.
UN GROUPE WHATSAPP "OGC NICE" AVEC BOB
Ce n’est pas du "greenwashing" (procédé qui vise à se donner une image de responsabilité écologique trompeuse)?
Toute cette merde ne m’intéresse pas. C’est ridicule. On est une entreprise privée. En fait, ça m’énerve tous ces gens qui voient le mal partout.
Comment vous informez-vous?
C’est mon frère qui gère. On a créé un groupe WhatsApp. Il s’appelle "OGC Nice". Il y a Bob et mes associés Andy et John. En général, on parle foot autour d’une bière avec mon frère. On se voit une fois par semaine. Il est moins bavard quand ils perdent et plus quand ils gagnent (rires).
Vous possédez la meilleure équipe cycliste du monde. Avec Nice c’est un défi différent...
Oui, c’est vrai. INEOS, en cyclisme, a un budget raisonnable et l’OGC Nice aussi, comme la Coupe de l’America. On pourrait acheter un gros club en Angleterre mais le budget serait multiplié par 20. Le foot, ce n’est pas qu’une histoire de chéquier. Et ça, Manchester United vient de le découvrir. Tu peux acheter ce que tu veux dans le foot et ça peut tourner au désastre. C’est exactement ce qu’il se passe à Manchester. A Nice, c’est un défi réfléchi. C’est bien plus compliqué que ce que les gens pensent de réussir dans le foot. Mais si on le fait bien, on peut être en Ligue des champions régulièrement.
Le rêve c’est d’affronter Chelsea ou Manchester United en Ligue des champions?
Non. Le rêve c’est de les battre (rires). ça, j’adorerais, c’est clair. Jouer la Ligue des champions et y être régulièrement, ce serait génial pour Nice, le club et la ville. Mais on doit aborder ce challenge de manière intelligente, ne pas jeter l’argent par les fenêtres. Voir un joueur dans les journaux et l’acheter avec un gros chèque, ce n’est ni agréable, ni même intelligent.
"MAXIMISER LE NOMBRE DE JOUEURS INOUBLIABLES"
Les jeunes, c’est votre priorité?
Absolument. La philosophie de Bob et du club sera de ramener de super jeunes joueurs. Cela demande un peu de patience mais c’est la voie à suivre. Et puis, c’est excitant de voir les jeunes progresser, percer. Après, parfois, tu as besoin d’acheter un Dante. Un point de repère. Un mec dans le vestiaire qui est capable d’en imposer.
L’Ajax Amsterdam est un exemple?
Ce qu’ils ont fait l’an dernier, c’est fabuleux. Lille et Monaco ont aussi de super jeunes. On a Southampton en Angleterre. Certains clubs savent très bien le faire. Mais ça ne va pas arriver d’un coup de baguette magique.
Si vous pouviez acheter un joueur aujourd’hui, ce serait qui?
Pour moi, le meilleur c’est Messi.
Vous pouvez le faire?
Oui peut-être quand il aura 45 ans (rire). Et il sera probablement encore capable de marquer.
Vous avez prévu de rester combien de temps à l’OGC Nice?
Longtemps. On n’a pas programmé de départ. Ça dépendra du temps qu’il me reste (rires). Nous, on ne vend pas souvent d’entreprise qu’on achète.
Vous aimez les défis?
Oui. On n’est pas là longtemps, alors il faut se faire plaisir. Ma philosophie c’est de maximiser le nombre de jours inoubliables.
"JE VAIS À MENTON ET JE GRIMPE"
Vous êtes heureux sur la Côte d’Azur?
J’adore la région. Pour faire du vélo, c’est l’endroit idéal. J’ai grimpé le col de la Madone tellement de fois. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça parce que j’ai toujours autant de mal à chaque fois. Je vais à Menton, je prends le café et je grimpe. Je l’ai fait lundi. Je l’ai jamais grimpée avec Chris (Froome), mais une fois avec Geraint Thomas. Les montagnes, la mer, les gens, on est bien ici. Je ne peux juste pas me poser sur la plage, j’ai besoin de faire une activité. Parfois, je vais à Saint-Tropez. C’est bien pour une nuit. On a fait le nord de la Corse le week-end dernier. On s’est fait sept heures de vélo. Froome était avec nous. Il l’a fait sur une jambe.
Est-il capable de gagner un cinquième Tour de France?Il a un énorme mental. Vous savez, il a eu un très grave accident, à 58 km/h, sans protection. Il n’aurait jamais dû survivre.
Re: Actualité INEOS
Article intéressant même s'il ne parle pas trop du LS. Ca fait plaisir d'entendre une fois le big boss, ça l'air d'être un bon gars et ça change des discours à la Marc Roger, Pyshar ou Bulat (quelle dream team !)
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Actualité INEOS
Je me posais la question, quelqu'un a déjà vu le big boss à la Pontaise ?
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Actualité INEOS
LsLover a écrit:Je me posais la question, quelqu'un a déjà vu le big boss à la Pontaise ?
Bob? Oui abondamment, plus que Thompson
f-alex1997- Localisation : Londres, R-U
Date d'inscription : 06/11/2012
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