Les articles de presse (pas de commentaire !)

Tu parles de Buehler?

De Gétaz pardon.

L'article de 24h du jour avec un peu de retard

Le LS n’a plus d’argent mais a de drôles d’idées

En enrôlant Walter Pandiani (39 ans) et le revenant Xavier Margairaz, le club de la Pontaise tente deux coups de poker. Seront-ils gagnants?

FootballDurant la crise pétrolière des années 70, un slogan faisait rage. Le fameux «En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées» semble avoir trouvé une énième vie, ce printemps, du côté de la Pontaise.

Sans argent, le LS essaie donc de trouver de bonnes idées pour pallier son manque de liquidités. Hier, par la voix de son président, Alain Joseph, plusieurs arrivées et quelques prolongations de contrat ont été annoncées. Si les retours de Numa Lavanchy et de Nicolas Gétaz (Le Mont) étaient attendus, les signatures de Xavier Margairaz – sans club depuis un an et un passage très discret de six mois au Servette – et de l’Uruguayen Walter Pandiani sont plus étonnantes. A 39 ans, l’ancien buteur, entre autres, d’Osasuna et du Deportivo La Corogne se voit ainsi offrir une possibilité de prolonger un peu sa carrière à Lausanne. «Je sais que le fait d’engager un joueur de son âge ressemble à un coup de poker. Mais cette idée, que nous a soumise Fabio Celestini, nous a, à nous aussi, dirigeants, semblé intéressante après mûre réflexion. Dans notre esprit, Pandiani est l’attaquant idéal pour encadrer et faire progresser nos jeunes éléments. Physiquement, il nous est apparu en excellente forme. Même s’il n’a pas joué en compétition la saison passée, il a continué de s’entraîner très sérieusement…»

Ces quatre premières arrivées ne seront probablement pas les seules le 15 juin prochain, lors de la reprise des entraînements en vue d’un championnat de Challenge League dont le coup d’envoi a été fixé au 18 juillet. «J’ai rencontré aujourd’hui(hier)Arnaud Bühler, explique Alain Joseph, et je suis confiant de le voir accepter le défi que nous lui proposons. Sinon, il est clair que quelques joueurs de Servette nous intéressent, Alexandre Pasche en tête. Mais, pour que notre ancien joueur ou d’autres nous rejoignent, il nous faudra à la fois de la patience et qu’ils fassent un gros effort salarial. » L’ancien défenseur de Sion serait par ailleurs aussi courtisé par Lugano.

Côté départs, la liste commence elle aussi à s’allonger, conséquence logique d’une saison ratée. En plus de Rippert, Delclos, Fickentscher, Katz, Romano et Ngakoutou, déjà annoncés, s’ajoutent désormais les noms de Chakhsi, Sinama-Pongolle, Veloso et De Pierro, dont les contrats ne seront pas prolongés. «Les cas Meite, Savic et Malonga restent en suspens, conclut Joseph. Quant à Hochstrasser et Dupuis, il leur a été clairement signifié qu’ils ne font plus partie de notre projet et qu’ils sont donc libres de chercher un nouveau club, malgré un contrat valable jusqu’en juin 2016. Ils n’ont d’ailleurs pas été convoqués pour la reprise, mais dix jours plus tard seulement. »

Matches de préparation 27 juin: LS - Echallens à Assens (16 h). 1er juillet: YB - LS; 4 juillet: LS - Sion; 11 juillet: LS - Nice.


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http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Leonard-Thurre-et-le-LS--c-est-fini-16529000

Le LS remonte une équipe autour de certaines valeurs

Fabio Celestini a imaginé un groupe plus sain et encore plus joueur. A découvrir dans les semaines à venir

Il souhaitait «avoir 95% de l’effectif pour la nouvelle saison» au jour de la reprise des entraînements. Hier matin, sur la pelouse du Bois-Gentil, Fabio Celestini avait atteint ce premier objectif. «Je suis heureux de pouvoir travailler avec ces joueurs, que j’ai tous pu choisir», souligne-t-il. Un groupe qui, dans l’idéal, devrait être complété avec deux éléments offensifs, au gré des opportunités qui se présenteront – peut-être – ces prochaines semaines. «Je crois pouvoir dire que nous avons une très bonne équipe, compte tenu des limites budgétaires du club», indique-t-il encore. Précision importante dans la mesure où le budget du Lausanne-Sport connaît pour 2015/16 une baisse substantielle, passant de 5,3 à 4 millions de francs.

Caractéristique principale de ce nouveau groupe: jamais une place aussi grande n’avait été accordée aux joueurs formés dans le canton. «Nous sommes cohérents avec le projet de jeunes souhaité depuis longtemps, poursuit le coach. Valoriser les talents, en les entourant de quelques éléments d’expérience, et former une véritable équipe. Je prends l’entière responsabilité de tout ce qui va venir désormais. » En poste depuis fin mars, Celestini était arrivé dans l’urgence, alors que l’équipe n’avait pas encore assuré… son maintien en Challenge League.

«Nouveaux anciens» Cette période délicate, au printemps, lui a tout de même permis de se faire une idée précise «de l’intérieur» sur les qualités des uns et des autres. Et de procéder au grand ménage nécessaire. Ainsi, neuf des joueurs qui comptabilisaient 20 matches ou plus en 2014/15 ont quitté le LS. «Nous devions impérativement couper avec la dynamique de l’ancien groupe. Nous avions besoin de fraîcheur, d’un départ sur de nouvelles bases. » Largement représentée ces dernières saisons, la filière française a été abandonnée. Trop de déceptions ont alimenté cette chronique-là. Le chapitre «étrangers» représente désormais la portion congrue, avec Pandiani (Uruguay), Feuillassier (Argentine) ou encore Paulis, un jeune milieu de terrain italien.

De «nouveaux anciens» sont donc venus épauler la jeunesse lausannoise. Ils ont pour nom Bühler, Margairaz ou Pandiani. «J’ai déjà vu des choses qui me plaisent, assure Fabio Celestini. J’espère que ces cinq semaines de préparation vont nous permettre d’atteindre un très bon niveau. Je n’ai pas de système auquel je me tiens absolument, mais plutôt une certaine idée du jeu et quelques principes. »

On en a déjà perçu quelques bribes intéressantes en fin de championnat passé. «Un football offensif, des latéraux qui jouent haut, une maîtrise des événements… On pourra peut-être nous reprocher certaines choses, mais sans doute pas notre état d’esprit. »

ProgrammeLe LS disputera son premier match de préparation le samedi 27 juin à Assens (16 h), face à Echallens. Quant au championnat, il reprendra le 18 juillet; le calendrier de la Challenge League n’est pas encore connu.


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Thurre s’en va et Mottini passe la main à la Confrérie



U Léonard Thurre et le LS ne prolongeront pas leur collaboration au-delà du mois de juin. Engagé en octobre dernier au titre de «coordinateur sportif», l’ancien attaquant travaillait à raison de 40% pour le club. Un engagement qui semble n’avoir satisfait aucune des parties. «Il s’agissait d’un modèle compliqué dans notre environnement actuel», indique simplement Alain Joseph, le président du LS. Thurre conserve toutefois son job avec les jeunes attaquants.

Président de la Confrérie – l’un des deux principaux clubs de soutien, qui compte quelque 130 membres –, Donato Mottini a cédé son poste, hier soir, lors de l’assemblée générale annuelle, à Vincent Steinmann, l’un des fondateurs du Club des 30, autrement dit les «moins de 30 ans» qui soutiennent le LS.

La Confrérie a profité de cette occasion pour honorer trois grandes figures du club – Eric Burgener, Roby Hosp, Kurt Hunziker –, nommés membres d’honneur.

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/20284541

Il a tout dit Fabio ! Bravo......

http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/le-but-brackch-du-mois-de-mai-est-inscrit-par-custodio/

http://footvaud.ch/el-rifle-fera-debuts-lausannois-a-assens/

http://footvaud.ch/david-marazzi-une-saison-qui-sannonce-excitante/

«L’instinct de buteur ne se perd pas avec les années»

A 39 ans, Walter Pandiani prend un nouveau départ à Lausanne. Il est là pour transmettre

Sur la pelouse du Bois-Gentil, Walter Pandiani démontre qu’il a encore de très jolis restes. Jeu en remise à une touche de balle, déviations astucieuses et conclusions minutieuses; à l’entraînement, l’Uruguayen enchaîne les gestes de classe avec facilité. Le poids de ses 39 ans? Il se distingue peut-être dans ses quelques renoncements à la course, lorsqu’un ballon lui étant adressé est mal dosé.

Auteur d’un but lors du premier match amical du LS, samedi dernier face à Echallens (5-2), «El Rifle» – triple vainqueur de la Coupe d’Espagne, 62 réussites en Liga, 12 en Ligue des champions et 11 en Coupe UEFA – fait le point sur sa forme physique et son intégration à la Pontaise.

Walter Pandiani, pourquoi avoir rejoint la deuxième division suisse à 39 ans?

Parce que j’ai encore envie de jouer et que je peux apporter quelque chose dans cette catégorie, malgré mon âge. J’ai visionné plusieurs matches du Lausanne-Sport; le niveau est intéressant. Et puis la possibilité d’encadrer des jeunes me plaît beaucoup.

C’est-à-dire?

Je suis là pour leur transmettre mon expérience et leur apprendre le métier à travers une condition essentielle: s’ils veulent réussir, ils doivent avoir une attitude professionnelle tous les jours. Pour être performants, il faut d’ailleurs qu’ils réalisent au minimum ce que je produis.

Comment êtes-vous arrivé à Lausanne?

J’avais besoin d’un nouveau challenge après une saison sans disputer la moindre rencontre officielle. Un ami que Fabio(ndlr: Celestini, entraîneur du LS)et moi avons en commun en Espagne nous a mis en contact car Lausanne était en quête d’un attaquant de pointe expérimenté. Nous avons discuté et je me suis senti suffisamment en forme pour me lancer.

En quoi diffère-t-elle du Pandiani à son sommet?

Je cours moins vite et j’ai perdu en condition physique. A l’époque, j’étais capable de faire 13 kilomètres par match. Désormais, j’en cours probablement un ou deux de moins, mais je compense cela en me positionnant mieux et en me déplaçant plus intelligemment. Sinon, l’instinct de buteur ne se perd pas avec les années, au contraire. Quant à ma détente, que je dois, malgré ma taille moyenne(ndlr: 1,81 m), à ma période de pratique du volleyball, elle m’est toujours aussi utile.

Vous ne parlez qu’espagnol. N’est-ce pas une barrière dans votre nouvelle équipe?

Pas à mon sens. De toute manière, le football est un langage universel et la communication se fait balle au pied. Mais bien sûr que je vais tenter d’apprendre quelques mots afin de mieux pouvoir m’exprimer.

Pour une utilité future, ici?

Pourquoi pas, on en reparlera à la fin de la saison… Je n’ai subi que deux blessures durant ma carrière et je pense être en mesure de jouer encore un moment. Reste que le métier d’entraîneur(ndlr: il possède un premier diplôme en Espagne)me plairait énormément. Il correspondrait à ma volonté de transmettre mon vécu de plus de quinze ans passés au haut niveau.

PréparationLe LS affronte Young Boys ce soir à Saanen (17 h 30).


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http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/-On-fera-tout-pour-evoluer-vite-au-plus-haut-niveau--16609944

http://footvaud.ch/des-passes-comme-ca-jetais-oblige-de-les-mettre-au-fond/

Au LS, la concurrence fonctionne à plein régime

Les Vaudois ont poursuivi leur préparation avec une victoire face au FC Sion, samedi à La Sarraz (3-2)



A deux semaines de la reprise du championnat de Challenge League, le Lausanne-Sport laisse transparaître quelques indications. Un système de jeu bien défini, tout d’abord: un 4-4-2 avec un milieu de terrain en losange auquel l’entraîneur, Fabio Celestini, n’envisage tout simplement pas d’alternative. «Je veux imposer mon style et il n’y a pas de plan B, lance-t-il d’un ton convaincu. Il est clair que ce dispositif comporte des risques et que nous souffrirons probablement parfois sur les côtés, mais la supériorité numérique qu’il offre dans l’axe est des plus intéressantes. Et puis, l’équipe ne dispose pas réellement de joueurs pouvant évoluer dans les couloirs. »

Autres pistes: les rôles que certains devraient jouer. Dans ce sens, ils sont plusieurs à se diriger vers une place dans le onze de base lausannois, le 18 juillet prochain face à Bienne. Dans les buts, Martin sera sans doute amené à pallier l’indisponibilité de Castella, victime d’une fracture de l’omoplate et sur la touche pour six à huit semaines. Devant lui, Lavanchy (à droite), Gétaz et Monteiro (dans l’axe) semblent avoir les faveurs de la cote. Au milieu, Celestini penche actuellement pour Custodio en récupérateur, alors que Pandiani possède une longueur d’avance sur le front de l’attaque. Mais tout reste ouvert, car, au LS, la concurrence fonctionne à plein régime, et pas n’importe comment.

«Il faut toujours revenir au projet, celui de construire autour des jeunes, explique le technicien. A la base, ceux-ci(ndlr: Custodio, Ming, Lotomba, Sessolo, Feuillassier, Paulis et Dessarzin peuvent, par exemple, être alignés au milieu) ne se battent pas pour leur place avec les «anciens», mais entre eux. Idem du côté des joueurs d’expérience(ndlr: notamment Marazzi et Bühler, pour le poste de latéral gauche). Le défi, c’est de savoir quel jeune va exploser. Le terrain jugera. »

Samedi, en ouverture de la Nuit du football vaudois, à La Sarraz, ce sont davantage les éléments utilisés en deuxième période qui ont marqué les esprits. Mené 2-0 à la pause par une quasi-équipe type du FC Sion, le LS a en effet su exploiter les largesses d’un onze valaisan remanié pour finalement s’imposer 3-2, grâce à un triplé de Rushenguziminega inscrit en moins de dix minutes. «Tous les gars sont en mesure d’apporter quelque chose. Aujourd’hui, je ne vois pas qui ne pourrait pas avoir sa place, conclut Celestini. Il y a du choix, mais c’est un problème plutôt positif. »

LS - Sion 3-2 (0-2)La Sarraz.700 spectateurs.Arbitre:M. Jaccottet.Buts:2e Assifuah 0-1, 37e Ramirez 0-2, 75e Rushenguziminega 1-2, 76e Rushenguziminega 2-2, 84e Rushenguziminega 3-2.Lausanne-Sport (1re mi-temps):Martin; Lavanchy, Gétaz, Carvalho, Bühler; Lotomba, Custodio, Margairaz, Ming; Pandiani, Zeqiri.Lausanne-Sport (2e mi-temps):Descloux; Lavanchy (81e Krasniqi), Gétaz, Monteiro, Marazzi; Sessolo (78e Feuillassier), Custodio (86e Paulis), Dessarzin, Pasche; Rushenguziminega, Roux.FC Sion (1re mi-temps):Fickentscher; Rufli, Lacroix, Ziegler, Perrier; Salatic, Kouassi; Carlitos, Ramirez, Zeman; Assifuah.FC Sion (2e mi-temps):Fickentscher (73e Vanins); Kololli, Fedele, Ferati, Ciss; Sierro, Fernandes; Christofi, Vidosic, Akolo; Herea.Notes:LS sans Castella (blessé). 73e Fickentscher est évacué à l’hôpital à la suite d’un contact avec Sessolo (commotion cérébrale suspectée).

Subiat intègre le staff



U Au bord du terrain de La Sarraz, Nestor Subiat (49 ans) observe attentivement le secteur offensif du Lausanne-Sport. C’est que l’ancien international suisse d’origine franco-argentine (15 sélections, 6 buts) est le nouvel entraîneur des attaquants de l’équipe vaudoise. «Alain(ndlr: Joseph, le président du LS) m’a fait cette proposition et je l’ai acceptée avec grand plaisir», raconte celui qui dirige aussi les C inter de Stade-Lausanne-Ouchy et conseille les attaquants du Team Vaud M15. A la Pontaise, Nestor Subiat œuvrera une fois par semaine avec les Pandiani, Roux, Rushenguziminega ou encore Zeqiri. «Pour moi, c’est normal de faire quelque chose pour le football à Lausanne. Je vais essayer de mettre ces attaquants dans les meilleures conditions possibles, de leur apprendre à gérer les situations de but et de les aider dans les moments de doute en m’appuyant sur mon expérience. »


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Interview de Zeqiri :

http://footvaud.ch/je-veux-progresser-ici/

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Un-LS-en--re-conqu-te-11830765

Alain Joseph a retenu les leçons du passé

Le LS avait convié les représentants de la presse, hier, à dix jours de la reprise du championnat. Il a été question d’objectifs

FootballLe budget? Il a diminué de 35% pour se situer à environ 4 millions de francs. L’objectif sportif? Il a aussi été revu à la baisse, passant d’une mission «retour immédiat en Super League» à une ambition de terminer le championnat de Challenge League «parmi les quatre premiers». Le potentiel? Il semble paradoxalement plus intéressant que l’an dernier au même moment. Car l’entraîneur du LS, Fabio Celestini, a disposé de deux mois pour poser les jalons de son style de jeu, en fin de saison passée. Avant de pouvoir façonner un contingent à forte consonance vaudoise qui contient aujourd’hui des jeunes du cru prometteurs, entourés d’éléments plus expérimentés dont les références sont réelles et connues de tous.

«C’est la différence entre mal bosser et bien bosser», a résumé le président Alain Joseph, hier, durant la traditionnelle conférence de presse d’avant-saison (ndlr: elle débute le 18 juillet à la Pontaise face à Bienne pour le LS). «Ma grande erreur a été de vouloir remonter tout de suite en première division. J’ai manqué de lucidité, mais notre mauvais exercice m’a fait me rendre compte qu’il fallait repartir sur des bases différentes, a poursuivi le dirigeant. Actuellement, nous faisons face à un déficit structurel de 750 000 francs; je m’attends à une année difficile. Nous n’ambitionnons pas de jouer la promotion, même si les résultats nous tiennent à cœur et qu’il y a parfois de bonnes surprises dans la vie. Désormais, notre projet prioritaire est de donner un vrai sens à la formation. »

Là réside d’ailleurs le moyen de compenser l’excédent de charges, alors que les contrats des jeunes provenant du vivier local ont été prolongés sur le long terme. «Il ne faut pas se mentir. L’objectif est aussi de les valoriser pour les vendre afin que le club vive mieux», a lâché Alain Joseph. «Et puis, peut-être que ce sont les Margairaz du futur, a ajouté Fabio Celestini, qu’ils partiront vers d’autres horizons avant de revenir porter le maillot du LS dans quelques années. »


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Le LS s’est mis en mode reconquête de son public

Un projet de formation et un contingent à 75% composé de joueurs formés au club ont déjà contribué à une hausse des abonnés

«L’objectif est de remettre le LS au milieu du canton, de ramener le peuple vaudois à la Pontaise. » Le défi, évoqué par Gianluca Sorrentino, est de taille. Car le constat duquel part le directeur est limpide: le Lausanne-Sport ne fait plus recette auprès d’un public découragé, à la fois par les résultats et par le manque d’identité du club. La saison dernière, le stade de la Pontaise affichait une moyenne par match de 2072 spectateurs(ndlr: elle était de 3709 en 2013-2014, lorsque le LS évoluait encore en Super League), parsemés dans la même tribune, avec vue sur plus de 13 000 sièges vides.

«Il fallait donc repartir sur des bases différentes», poursuit le président Alain Joseph, conscient de ses erreurs passées, principalement en matière de recrutement. Les changements majeurs? Un mercato estival qui a notamment vu débarquer – dans le rôle de cadres – Gétaz, Roux, Pasche, Margairaz et Bühler, soit cinq anciens de la maison. Et un accent désormais mis sur le vivier local. Au sein du contingent actuel, dix-huit joueurs sur vingt-quatre ont été formés au club; parmi eux, quinze ont entre 16 et 24 ans, et la qualité des purs produits lausannois est réelle. Voilà de quoi réveiller l’optimisme des plus sceptiques.

«C’est la première fois depuis longtemps que je suis aussi satisfait de notre équipe, réagit Alain Joseph. Nous voulons donner un vrai sens à la formation; une ambition qui doit s’inscrire dans la durée et qui doit nous permettre d’arriver dans notre nouveau stade(ndlr: on espère concrétiser le projet de La Tuilière pour 2019)avec une organisation solide. »

Le Lausanne-Sport a retrouvé une identité. Si les dirigeants ne s’attendent pas tout de suite à voir la sauce prendre de manière significative, une tendance est néanmoins encourageante: l’augmentation «de 30%» du nombre d’abonnés par rapport à l’an passé au même moment. «C’est la preuve que les gens adhèrent à cette politique», commente le président.

Avec les Jeunesses Le club de la capitale cherche à rassembler. Pour ce faire, il essaie également de mettre en place toutes sortes d’actions «qui collent à la réalité de la population», explique Gianluca Sorrentino. «Dans ce sens, la présence de représentants de la première équipe lors de la 15e édition de Graines de foot était un premier pas. »

Des activités seront mises sur pied en marge des derbys à domicile, face au Mont et à Xamax. Des contacts ont été pris avec tous les clubs de la région afin d’organiser des invitations au stade via une plate-forme collective. Et puis, le Lausanne-Sport a annoncé un partenariat avec la Fédération vaudoise des Jeunesses campagnardes. Un agenda posera les fondements de ce rapprochement entre deux symboles majeurs du canton. «Il faut dynamiser le LS, mettre de la vie autour de lui», répète le directeur.

L’an dernier, en ouverture de la saison de Challenge League contre Lugano, ils étaient 1750 dans les tribunes de la Pontaise. Combien seront-ils, samedi prochain face à Bienne?

Dernier match de préparationLe LS affronte l’OGC Nice (Ligue 1), aujourd’hui à Divonne-les-Bains (17 h).


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Présentation du LS par l'OGC Nice


http://www.ogcnice.com/fr/actualite/24203/derniere-repetition-generale-pour-lausanne

http://www.24heures.ch/sports/ls/LS-battu-par-l-OGC-Nice-a-Divonne-/story/16298026

Fabio Celestini exige beaucoup mieux que ça

A une semaine de la reprise du championnat contre Bienne, le LS a joué et perdu contre Nice à Divonne

Les matches amicaux ont du charme, quelque chose qu’on ne trouve plus dans les grands rendez-vous des compétitions ultraprotégées et sécurisées. A Divonne samedi, les gosses pouvaient voir de tout près un joueur comme Ben Arfa, qui vient d’arriver à Nice, puis à la fin du match lui demander un autographe et faire un selfie avec lui. On dirait que, dans ces circonstances-là, les stars redeviennent proches de tout le monde. Des gens normaux, en somme.

Le match, entre un LS en fin de préparation et un OGC Nice qui ne reprendra le championnat que le 8 août contre Monaco, aura été agréable en première mi-temps, plus plat en seconde, peut-être en raison des nombreux changements effectués des deux côtés, et de la chaleur pesante.

Que retenir pour les Lausannois? L’entraîneur Fabio Celestini se montrait assez sévère, mais, pour avoir été toujours exigeant avec lui-même sur le terrain, il a le droit de l’être avec ses joueurs. «En première mi-temps, oui, on a créé quelques bons mouvements, mais, dans l’ensemble, j’ai été déçu. On n’a pas assez joué en équipe, comme on a montré pouvoir le faire au cours des matches précédents. Là, chacun faisait son job dans sa parcelle, sans plus. Cela ne colle pas avec l’état d’esprit que j’exige de l’équipe. Mais bon, c’est bien que ça arrive, surtout avant le championnat, on voit que ça a des conséquences négatives directes sur le résultat, et on peut corriger les choses. »

En fait, si on comprend bien, ce que veut l’entraîneur du LS, c’est une équipe qui soit motivée à chaque instant: «Le jeu, vouloir jouer, c’est ça, c’est être concentré, motivé, concerné tout le temps, à chaque seconde. Je veux amener mon équipe à un haut niveau, alors elle doit être en permanence, avant, pendant et après les matches, dans chaque action, chaque geste, soutenue par la passion, l’ambition personnelle de faire le mieux possible, le refus de ne pas être dans le moment présent. Dans le jeu. Car le jeu, pour moi, ça ne se négocie pas, on lui donne tout. Tenez, aujourd’hui, on a regardé jouer Ben Arfa. Moi je veux qu’on ait envie de lui prendre le ballon, pas de regarder comme il est fort!»

Pour un football attrayant Voilà un discours net et qui rassure. On n’est plus dans un bla-bla justifiant des artifices tactiques abracadabrants comme on en a trop entendu dans le passé récent, mais carrément dans une philosophie, une exigence de jeu, une volonté d’en revenir à un football pensé. Celestini assure: «Le public peut savoir que nous voulons présenter un football attrayant, basé sur du pressing, de la récupération rapide du ballon, de la justesse technique, des actions offensives, des buts. Mais nous aurons besoin de soutien si parfois ça ne marche pas aussi bien que nous le voulons. Un bon signe, juste comme ça: au cours des quatre derniers matches, nous sommes arrivés treize fois en un contre un face au gardien adverse. Et nous commençons à marquer!» Il fait bien de souligner ce joli moment du match de samedi, Fabio Celestini: Rushenguziminega est arrivé seul une fois samedi et il a marqué avec sang-froid et précision. Un bon signe. Quant au président Alain Joseph, il résumait, en fin de match: «Tout va bien, l’ambiance est bonne, nous avons une équipe qui cherchera à être dans les quatre premiers du classement, mais on peut avoir une bonne surprise!»

LS - Nice 1-4 (1-3)Divonne, Stade d’honneur. 350 spectateurs.Buts:7e Germain 0-1; 34e Rushenguziminega 1-1; 35e Germain 1-2; 44e Plea 1-3; autogoal 1-4.Lausanne:Martin, Buehler, Monteiro, Oyono Oto, Lavanchy, Custodio, Margairaz, Yang, Sessolo, Rushenguziminega, Roux. Puis: Zeqiri, Marazzi, Lotomba, Dessarzin, Paulis, Feuillassier. Blessés:Pandiani (contracture à une cuisse) Pasche (points de suture à un pied), Castella, Gétaz.


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Match de malade. J'en ai perdu la voix...

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http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Un-renversement-completement-fou-30804240

http://www.24heures.ch/sports/ls/ls-remporte-match-completement-fou/story/11408342

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Alexandre-Pasche---C-etait-un-match-totalement-fou---15266793

Renversant, le LS a même fait pleurer son président

Menés 4-1 à un quart d’heure de la fin du match, les Vaudois s’imposent 5-4 face à Bienne devant plus de 3000 spectateurs conquis

Fabio Celestini rejoint le couloir qui mène aux vestiaires en frappant sa main sur son cœur. Alain Joseph, lui, descend les escaliers de la tribune pour aller congratuler ses joueurs. Il est en pleurs. «C’est la deuxième fois de ma vie que je ressens une émotion pareille pour du football, après Moscou(ndlr: en 2010, lorsque le LS avait décroché sa qualification pour la phase de groupes de l’Europa League), explique-t-il. C’est extraordinaire, je suis tellement heureux pour le staff et les joueurs. »

Mené 4-1 à moins d’un quart d’heure de la fin du match, le Lausanne-Sport a trouvé des ressources insoupçonnables pour retourner la situation et marquer la première journée du championnat de Challenge League d’un scénario complètement dingue (5-4). Sur la pelouse, les joueurs du FC Bienne sont au sol, effondrés par ce qui vient de leur tomber sur la tête: quatre buts en dix minutes signés Dessarzin, Gétaz, Pasche et Bühler (les deux derniers de la tête, sur des corners de Custodio). Pour le bonheur de 3050 spectateurs debout et conquis. «En pleine période de vacances, l’affluence contribue à mon immense joie, poursuit le président. J’ai croisé des gens qui m’ont dit qu’ils avaient repris un abonnement après quatre ans d’absence. C’est génial. »

Il y avait des curieux, samedi soir à la Pontaise. Qu’allait dont montrer ce LS «new-look», construit sur un projet jeune et vaudois? Une moyenne d’âge de 23 ans au sein de son onze de base, premièrement. Puis, plein de promesses dans un jeu au sol en perpétuel mouvement, fait de relais ainsi que de décalages dans les intervalles (au cours des quinze dernières minutes de la première période surtout). Avant que sept minutes de black-out total – trois buts encaissés entre la 55e et la 62e – ne viennent mettre en lumière ce que Fabio Celestini appelle les «risques de la jeunesse», dans un système (un 4-4-2 en losange) qui offre quelques espaces à l’adversaire. «Avec ce groupe, on n’est pas à l’abri d’un moment faible comme celui-là, où l’organisation tactique et les repères disparaissent. On en est conscient, analyse l’entraîneur. En revanche, l’insouciance de mes protégés peut aussi déboucher sur le genre de retournement de situation qui s’est produit. En tant que Lausannois, voir mon équipe, faite de mecs du cru, se comporter ainsi et afficher un tel cœur, c’est juste fabuleux. »

Le rôle du public «Je n’avais jamais vécu ça, glisse pour sa part Xavier Margairaz, 31 ans et international suisse à dix-huit reprises. Le 4-2 nous a donné de l’énergie et de l’espoir. A ce moment-là, tu te dis: tout est possible. » Dans le mille, et dans une ambiance des grands soirs. «Ça faisait longtemps que ce stade n’avait pas vibré comme ça pour du foot, termine Celestini. Les spectateurs ont joué un véritable rôle dans notre remontée. » Sûr que le public présent samedi à la Pontaise reviendra, en entraînant avec lui d’autres curieux, friands de bonnes surprises.

Lausanne - Bienne 5-4 (0-0)Pontaise.3050 spectateurs.Arbitre:M. Superczynski.Buts:55e Pak 0-1, 61e Kololli 0-2, 62e Marchesano 0-3, 65e Pasche 1-3, 75e Hayoz 1-4, 79e Dessarzin 2-4, 81e Gétaz 3-4, 84e Pasche 4-4, 89e Bühler 5-4.Lausanne:Martin; Lavanchy, Monteiro, Gétaz, Bühler; Sessolo (56e Ming), Custodio, Dessarzin, Pasche; Rushenguziminega (77e Zeqiri), Roux (65e Margairaz).Bienne:Frick; Bigler, Manière, Hebib, Fekete; Popara (50e Kamber), Ljubicic; Kololli (83e Schulz), Marchesano, Brunner (71e Hayoz); Pak.Avertissements:50e Marchesano, 65e Margairaz, 90e Custodio.Notes:LS sans Castella, Pandiani (blessés), Feuillassier (pas qualifié), Paulis ni Carvalho (pas convoqués).


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http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/premiere-journee-premier-record/

http://www.sharkfoot.fr/2015/07/challenge-league-premiere-spectaculaire-lausanne-sport/

http://www.cartonrouge.ch/actualite/un-truc-de-fou/