Les articles de presse (pas de commentaire !)

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Léonard Thurre apportera son œil d’expert au Lausanne-Sport

L’ancien international suisse est le nouveau directeur sportif et responsable du recrutement du LS

«Repartons ensemble!» Tel est le slogan qu’a choisi le Lausanne-Sport pour sa nouvelle campagne de Challenge League qui débute samedi, à l’occasion de la réception de Lugano (17 h 45). Nouveau coach, en la personne de l’Italien Francesco Gabriele (37 ans), assisté par son compatriote Andrea Liguori (38 ans). Nouvelles recrues, qui sont, provisoirement, au nombre de sept. Aménagements à la Pontaise, avec l’installation d’un écran géant et l’instauration de tarifs attractifs (160 francs l’abonnement de saison dans le Bloc 8; 290 francs en tribune). Changement dans la structure de la formation, où Jean-Yves Aymon succède à Alexandre Comisetti à la tête des M21. Et arrivée de Léonard Thurre (36 ans), en tant que directeur sportif et responsable de la cellule de recrutement. Le LS espère repartir du bon pied dans le but de «réintégrer la Super League le plus rapidement possible», pour reprendre les termes employés par le président Alain Joseph, hier en conférence de presse.

«L’une des grandes lacunes du club se situait dans le secteur du recrutement. Avec Léonard Thurre, celle-ci sera comblée. Vu son expérience, il saura observer et dénicher les joueurs adéquats pour le Lausanne-Sport», raconte le dirigeant. Alain Joseph avait déjà collaboré, sur mandat, avec l’ancien international suisse (8 sélections) durant la saison 2009-2010. «J’ai conservé les rapports qu’il nous avait rédigés à l’époque. Sur la dizaine de joueurs de Challenge League proposés, tous sont aujourd’hui des éléments confirmés en Super League. Léonard a l’œil, du nez et une grande connaissance du monde du football. »

Techniquement, l’ex-attaquant de Lausanne, de Sion et de Servette entrera en fonction le 1er octobre, lorsqu’il se sera organisé, tant dans sa vie privée que professionnellement (il est employé dans une société de placement). «Je m’adapterai de façon à pouvoir faire cohabiter mes deux tâches. Au LS, ma mission consistera notamment à superviser des joueurs, à établir des rapports et à sonder les forces en présence pour préparer l’avenir au mieux. Il faut une structure bien établie, une stratégie qui corresponde aux besoins du club. Et j’ai du temps pour la mettre en place», détaille le Vaudois.

Papa d’un petit Maxence depuis 2012, Léonard Thurre avait professionnellement quitté le monde du ballon rond en 2009, tout en restant au contact de celui-ci en tant que consultant à la RTS. «Je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir à la proposition d’Alain Joseph. Ça me titillait de revenir dans le football. Je ne m’en suis jamais totalement distancé, mais j’ai pu acquérir quelques certitudes en dehors de ce domaine. Je suis très motivé par ce nouveau challenge», glisse-t-il.

Il y a quelques mois, sur la page web du journaliste sportif Jacques Wullschleger, Léonard Thurre s’était défini «comme une éponge, qui apprend beaucoup au contact des autres et qui a le sens de l’observation». Taillé pour le poste. «C’est l’homme idéal pour notre projet. Nous avons attendu que ce soit le bon moment pour lui et je suis heureux qu’il ait accepté, confirme Alain Joseph. Il n’a pas encore pris ses fonctions, mais, ce matin(ndlr: hier), il m’a encore une fois démontré ce qu’il pouvait nous apporter. Je lui ai parlé d’un joueur qui nous intéressait à 9 h 15. Avant 10 h, il l’avait appelé pour tenter de le convaincre de venir chez nous. »

Ekeng en Espagne Avec 18 joueurs sous contrat, Lausanne n’est pas tout à fait au complet. «Nous devons encore nous renforcer, notamment derrière et au milieu. Mais nous allons nous montrer patients afin d’effectuer des transferts intelligents et de saisir les bonnes opportunités aux bons moments», conclut le président. Le LS devra cependant faire sans son milieu de terrain camerounais Patrick Ekeng (24 ans), parti tenter sa chance en première division espagnole, chez le promu Cordoba.


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La promotion déjà dans le viseur



Fraîchement relégué de Super League, le Lausanne-Sport espère réintégrer l’élite du football suisse le plus rapidement possible. Avec un budget de 4,5 millions de francs, les moyens financiers sont conformes aux ambitions du club. Le LS peut-il pour autant jouer la promotion dès cette saison? «Oui, l’objectif est de remonter au plus vite. Mais nous sommes conscients que cela peut prendre du temps, car l’équipe est jeune. Aujourd’hui, il est peut-être encore trop tôt pour évoquer la Super League, répond l’entraîneur Francesco Gabriele. Le groupe est solide et je suis quelqu’un d’exigeant, d’ambitieux. Je ne pars pas pour viser la quatrième ou la cinquième place. Mais le championnat s’annonce très équilibré, avec dix clubs qui ont du potentiel. »

Si la dernière recrue, l’attaquant français Kévin Dupuis (27 ans), est arrivée blessée et que le gardien Kevin Fickentscher ne doive pas être apte à jouer avant le mois d’août, le LS entamera sa saison avec des certitudes acquises durant la préparation. «Ces cinq semaines m’ont donné des indications importantes. Les principes de jeu ont été définis en fonction de l’équipe, de manière à ce que les joueurs puissent s’exprimer à 100%. J’avais quelques doutes au sujet de l’état d’esprit des éléments qui ont vécu la relégation. Mais j’ai trouvé un groupe motivé et toujours engagé. Nous avons très bien travaillé afin d’établir une base compétitive», avance Gabriele.

Par sa disponibilité et son rôle important au sein du vestiaire, le défenseur vaudois Guillaume Katz (25 ans) sera le capitaine du Lausanne-Sport.


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Francesco Gabriele a déjà posé sa patte sur le Lausanne-Sport

Auteurs à la Pontaise d’un bon nul face à Lugano (1-1), les Vaudois ont laissé entrevoir de belles promesses

Pour sa première sortie du championnat de Challenge League, le Lausanne-Sport a décroché un point encourageant, samedi soir à la Pontaise contre Lugano (1-1). Devant 1750 spectateurs, les Vaudois ont donné un joli aperçu de ce à quoi ressemblerait leur équipe cette saison. Et force est de constater que le nouvel homme fort du LS, Francesco Gabriele, a déjà posé sa patte sur son groupe. «Nous avons eu cinq semaines pour discuter et mettre en place certaines choses, a expliqué le technicien italien. Ce que l’on a vu ce soir est un Lausanne-Sport qui me ressemble, qui représente mes caractéristiques et le football que j’aime. »

Des jeunes du cru «Le projet est de travailler avec des jeunes du club, entourés par deux ou trois éléments d’expérience», martèle Francesco Gabriele depuis son arrivée. Samedi, en alignant sept joueurs formés au LS dans un onze de base dont la moyenne d’âge est de 22,9 ans, l’entraîneur lausannois a confirmé qu’il faisait confiance aux joueurs du cru. A raison. En soutien de l’attaquant Ianu, Custodio (19 ans) et Dessarzin (20 ans), toujours mobiles et disponibles, ont montré de belles intentions. A mi-terrain, Ming (19 ans) a été omniprésent, que ce soit sur son côté gauche ou dans l’organisation du jeu. Il a aussi sauvé les siens de la défaite dans les ultimes secondes, en repoussant sur la ligne un envoi du Luganais Urbano. Sur le flanc droit de la défense, Lavanchy (20 ans) s’est quant à lui avéré intraitable, tout en apportant souvent le surnombre devant. Ses efforts ont d’ailleurs payé à la 68e minute de jeu, lorsqu’il a pu servir Ianu pour l’égalisation vaudoise.

Devant ses filets, Castella (21 ans) a été autoritaire, se faisant également l’auteur d’une superbe parade sur un coup franc de Di Gregorio (33e), alors que le score était encore vierge. Il n’a en revanche rien pu faire au moment de l’ouverture du score tessinoise signée Basic (43e), bien seul pour placer son coup de tête victorieux au point de penalty. «Malgré ce but, tombé en raison d’une erreur de concentration, nous avons, dans l’ensemble, réalisé un bon match, a réagi Lavanchy. Autant de jeunes et de Lausannois sur le terrain, c’est beau, ça fait plaisir. Le club essaie de construire ça depuis des années. Aujourd’hui, on a vu que l’on était capables de tenir tête à une grosse équipe, bien plus expérimentée et rodée que nous. »

Un réel style de jeu «Ma philosophie de jeu est de célébrer le football», se plaît à dire Gabriele. Sûr que le public de la Pontaise a apprécié la volonté du LS d’aller de l’avant, au sol, en tentant de créer une supériorité numérique dans la zone du ballon. Le système proposé par le technicien transalpin, une sorte de 4-1-4-1, a, de plus, posé bien des problèmes aux Tessinois. Devant la sentinelle Meite, Veloso, à droite, Dessarzin et Custodio, dans l’axe, mais surtout Ming, à gauche, ont beaucoup bougé. «Pour moi, ce n’est pas le système de jeu qui est intéressant, mais la manière avec laquelle on l’anime, souffle l’entraîneur du LS. Le but est de faire réfléchir l’adversaire, qu’il soit difficile pour lui de comprendre notre manière d’évoluer. » Le choix de placer Ming, milieu axial de formation, sur le flanc gauche a dans ce sens interrogé. Reste que ses multiples repiquements dans l’axe, pour prendre le jeu en mains, ont déstabilisé les Luganais et débouché sur des situations intéressantes. Idem pour les latéraux, qui ont fréquemment dédoublé leurs ailiers. Du mouvement, toujours du mouvement. «Mais ensemble, en groupe», précise Gabriele.

Un groupe perfectible Si le Lausanne-Sport a séduit - «c’est une très belle équipe, avec une super philosophie de jeu», concédera honnêtement le capitaine luganais Antoine Rey -, le groupe mis en place par Francesco Gabriele pourrait avoir encore plus fière allure lors des prochaines semaines. Légèrement blessées, les deux recrues offensives que sont les Français Delclos et Dupuis seront rapidement opérationnelles. Au rayon transferts, deux voire trois arrivées viendront encore compléter le contingent vaudois. Des renforts qui apporteront sans doute ce supplément d’efficacité qu’il a parfois manqué au LS dans les zones de décision samedi. De quoi tout mettre en œuvre pour faire basculer les détails du bon côté. «Je suis fier de mon groupe, a dit Gabriele. Cela me donne de la confiance pour la suite. Mais ne nous enflammons pas; nous n’avons pris qu’un point. »

Lausanne - Lugano 1-1 (0-1)La Pontaise:1750 spectateurs.Arbitre:M. Fedayi San.Buts:43e Basic 0-1, 68e Ianu 1-1.Lausanne-Sport:Castella; Lavanchy, Katz, De Pierro, Marazzi; Meite; Veloso (67e Mveng), Dessarzin, Custodio (83e Krasniqi), Ming; Ianu (89e Savic).Lugano:Russo; Di Gregorio, Basic, Urbano, Markaj; Tosetti, Rey, Milosavljevic (65e Bottani), Pacarizi (72e Guarino); Sabbatini, Da Silva.Avertissements:16e Basic, 54e De Pierro, 58e Urbano, 80e Guarino, 86e Ming, 90e Dessarzin.Notes:le Lausanne-Sport sans Fickentscher, Dupuis, Delclos (blessés) ni Diaby (non convoqué). Lugano sans Dubajic, Lurati (blessés) ni Bellante (non convoqué)


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Les enjeux du bras de fer entre Le Mont et le Lausanne-Sport

Football Les entraîneurs du LS et du Mont évoquent le derby de ce soir à la Pontaise, cinq saisons après la dernière confrontation entre les deux clubs vaudois. Interview

Le LS accueille son voisin du Mont, ce soir à la Pontaise (19 h 45), à l’occasion du troisième derby lausannois de l’histoire en Challenge League. Après un nul puis une victoire en ce début de saison, le club de la capitale veut poursuivre sur sa lancée face à des Montains dont le compteur n’affiche qu’une unité en deux journées. Les deux entraîneurs, le Lausannois Francesco Gabriele et le Montain Claude Gross, parlent tour à tour – honneur au visiteur – de ce duel.

Messieurs, quelle importance accordez-vous à cette rencontre?

Claude Gross:Elle aura forcément une saveur particulière pour certains joueurs et les membres du staff, qui ont évolué ou entraîné au Lausanne-Sport. Mais ça reste un match où seuls trois points sont en jeu. Que ce soit le LS oun’importequelle équipe en face, c’est identique. Si on ne gagne que ce derby, on sera forcément relégués en fin de saison.

Francesco Gabriele: Quelques-uns de mes garçons ne voient peut-être pas cette rencontre comme un derby et estiment qu’elle a une signification inférieure à celle d’un duel face à Servette. Reste qu’aujourd’hui la réalité est cette confrontation contre Le Mont et je ne pense pas qu’elle soit comme les autres. Il y aura sans doute davantage d’émotions. Mais il est vrai qu’il n’y a que trois unités en jeu sur les cent huit au total.

Dans quelles dispositions votre équipe aborde-t-elle ce derby?

C.G.: La claque face à Schaffhouse, le week-end dernier(ndlr: 4-1, une semaine après un nul 1-1 à Chiasso), a fait réagir le groupe. Si nous avions gagné 4-1, je serais inquiet au sujet du mental de mes joueurs. Là, je n’ai pas besoin de beaucoup les mobiliser. C’est le derby lausannois, ils veulent montrer au LS qui ils sont et prouver que le match de dimanche passé était un accident. Nous ne sommes pas sous pression. La victoire serait une bonne chose, mais elle n’est pas une obligation, au contraire de Lausanne, qui n’a pas le droit d’égarer des points contre Le Mont. Notre adversaire vise le haut du classement, nous le maintien. Il est donc favori, et encore heureux, sinon il faudrait s’inquiéter à propos du football vaudois.

F.G.:Nous avons pris quatre unités jusqu’ici (un nul 1-1 contre Lugano et une victoire 1-0 à Wil), c’est bien. Dans ces conditions, nous pouvons continuer à travailler sereinement. Plus que les résultats, c’est la progression au fil des semaines qui me satisfait. Tout le monde nous met dans la peau du favori, que ce soit pour ce derby ou pour le reste du championnat. Mais il faut se rendre compte que nous avons dû faire face à une quinzaine de départs, remplacés notamment par une dizaine de jeunes de moins de 21 ans, qui viennent pour la plupart de deuxième ligue interrégionale. Après, bien sûr que l’on veut la victoire. Et, dans ce sens, Le Mont a peut-être un petit avantage, celui de pouvoir se satisfaire d’un score de parité.

Ce match, les deux équipes la disputeront à domicile, en gros?

C.G.: On joue à l’extérieur, mais paradoxalement plus proche de chez nous que lorsque nous évoluons à domicile(ndlr: le club montain reçoit ses adversaires à Baulmes, son stade du Châtaignier n’étant pas homologué pour la Challenge League). A la Pontaise, nous serons comme à la maison. Personnellement, en tant qu’ancien joueur et entraîneur du LS, je me sens davantage chez moi dans ce stade qu’à Baulmes ou au Mont-sur-Lausanne.

F.G.: J’espère surtout que la Pontaise sera bien garnie. Mes joueurs méritent du soutien. Ils ont besoin de sentir que la ville et la population sont derrière eux, que les gens croient en ce que l’on fait. Ce derby doit être une fête du football.

Que craignez-vous chez votre adversaire?

C.G.: Lausanne dans son ensemble; un groupe ambitieux qui joue le haut du classement et qui, malgré plusieurs départs, a davantage d’expérience que nous.

F.G.: C’est une équipe qui pratique un bon football et qui est bien organisée. Elle possède aussi des joueurs rapides. Il faudra faire un grand match pour la battre.

Si je vous dis que Le Mont n’a jamais perdu en championnat contre le LS (un nul et une victoire, en 2009-2010)?

C.G.: C’est drôle car j’étais de l’autre côté lorsque Le Mont avait battu Lausanne. Désormais, je suis Montain, je vais donc prendre la statistique pour moi. Et on va essayer de la faire durer.

F.G.: Alors, dans ce cas-là, la pression est sur Le Mont, qui ne peut pas perdre pour la première fois contre le LS! Plus sérieusement, il y a trop de choses qui ont changé, ce sera un nouveau match avec des joueurs et des staffs différents. Il n’aura rien à voir avec la statistique, même si nous espérons la modifier.

Pourquoi allez-vous vous imposer?

C.G.: Parce qu’on se doit de réagir après notre prestation contre Schaffhouse. J’ai un groupe qui a beaucoup de fierté, la défaite 4-1 n’a pas du tout bien passé. Et mes joueurs savent comment faire pour être plus performants.

F.G.: La seule certitude que j’ai, c’est que nous allons tout mettre en œuvre pour gagner. Mon équipe a bien compris ma mentalité et nous allons l’emporter car j’ai une grande confiance en elle.


Un direct «peu judicieux»



Si ce derby lausannois se dispute ce soir, c’est qu’il a été sélectionné par la chaîne payante Teleclub. Celle-ci diffuse en direct une rencontre par journée de championnat de Challenge League, le lundi. Le calendrier dépend ainsi de la télévision. Il a été établi jusqu’au terme des neuf premières journées. La suite sera organisée en fonction des choix deTeleclub, qui, pour les tours suivants, se basera sur le classement afin de les faire. «Autant dire qu’il faut être attractif et engranger des résultats positifs pour avoir davantage de chances d’être diffusé», souligne Serge Duperret, président du Mont, prévu – pour le moment – une seule fois en direct. Ou alors être considéré comme l’un des «gros» du championnat avant qu’il ne débute, comme l’a été le Lausanne-Sport, programmé un lundi à trois reprises sur ses neuf sorties initiales (ce soir, le 11 août à Schaffhouse et une semaine plus tard sur la pelouse de Servette).

En termes de droits TV, un match sur Teleclub rapporte 8000 francs au club recevant, 4500 au visiteur. «Ça n’a évidemment rien à voir avec la Super League, rapporte le président du relégué lausannois, Alain Joseph. Mais c’est logique, vu que la deuxième division n’est pas couverte en direct par les chaînes publiques nationales. C’est l’une des grosses pertes budgétaires que nous avons subies. » La courbe n’est pas identique du côté du néo-promu montain. «En 1re ligue Promotion, on ne touchait rien. Pour nous, ces retombées médiatiques sont un bonus, la Challenge League étant plus attractive que la catégorie d’où l’on vient. »

Reste la question du choix de ce match – et de celui face à Servette –, soulevée par Alain Joseph. «Les droits TV sont des rentrées financières qui comptent, c’est bien. Mais la Challenge League souffre d’un manque de spectateurs et les rencontres en direct à la télévision peuvent retenir les gens chez eux. Je trouve peu judicieux de sélectionner des derbys. »


Le Mont, c’est Lausanne!



Le LS et Le Mont ne sont pas des rivaux historiques. Jusqu’ici, ils ne se sont affrontés qu’à deux reprises en championnat, au cours de la saison 2009-2010, déjà en Challenge League (un nul 1-1 et un succès montain 2-1). Mais le derby de ce soir aura tout de même une saveur particulière, entre deux voisins dont les bureaux sont distants de 5 kilomètres. Par ailleurs, l’ensemble du staff technique du Mont a déjà œuvré pour le LS. «Si Francesco Gabriele a besoin de mon aide pour trouver quelque chose, je lui montre volontiers», rigole Claude Gross. Au sein de l’effectif montain, huit joueurs ont porté le maillot de l’équipe de la capitale (Antonio, Rego, Tall, Gétaz, Reis, Gabriele, Alvarez et Madou).

«Les gens nous définissent comme le petit, mais nous voulons montrer que nous pouvons rivaliser avec le grand Lausanne-Sport», avance Nicolas Gétaz. Le défenseur vaudois (23 ans) est contractuellement un joueur du Mont depuis cet été, même s’il y évoluait déjà en seconde partie de saison dernière, prêté par Vaduz. Formé au LS, il avait été envoyé, en prêt, à Yverdon puis au Stade Nyonnais avant de s’engager dans le Liechtenstein (2012). «Certains ont une revanche personnelle à prendre sur Lausanne, explique-t-il. Pour moi, il y aura beaucoup de bons souvenirs qui resurgiront. Reste qu’aujourd’hui je suis fier d’être Montain!»


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Avec un point, le LS n’a pas de raison de se plaindre

Le Mont aurait mérité de remporter le premier derby vaudois de la saison (1-1), hier soir en Challenge League

Après trois journées de championnat, le Lausanne-Sport est toujours invaincu alors que Le Mont n’est pas encore parvenu à ouvrir son compteur de victoires. Telle est la réalité, au lendemain du derby vaudois de la Pontaise (1-1), disputé devant 4500 spectateurs. Reste que les deux séries auraient pu prendre fin hier soir. Et personne n’aurait crié au scandale. Au contraire. «Le point est très bien payé pour nous», disait le milieu de terrain du LS Yancoub Meite. «Nous sommes frustrés», lâchait de son côté l’entraîneur montain Claude Gross. Deux réactions opposées mais entièrement justifiées.

Face à un bloc discipliné, Lausanne n’a que rarement réussi à trouver des espaces. Certes, les joueurs du Mont ne se sont pas découverts et ont respecté des consignes en premier lieu défensives. Mais les hommes de la capitale ont été bien maladroits ballon au pied; notamment dans la zone adverse. Dans ce sens, le LS – à l’image des jeunes Dessarzin et Custodio – a montré quelques limites, que ce soit dans ses mouvements, dans ses prises de balle, dans ses choix en général.

Avec son système de jeu, Francesco Gabriele possède quantitativement des éléments afin de créer des décalages au sein de l’arrière-garde adverse. Encore faut-il que ceux-ci offrent des solutions. Résultat, beaucoup de déchet technique chez un Lausanne-Sport incapable d’assumer son rôle de favori hier soir. «Il est difficile d’expliquer le pourquoi de cette prestation, racontait Meite. Nous avons manqué de lucidité, peut-être en raison de l’attente qui entourait ce derby. Nous nous sommes précipités dans nos gestes. »

De son côté, Le Mont a parfaitement joué le coup, si l’on excepte les trois premières minutes, les seules où il a été débordé. De plus en plus confiants au fil du match, percutants en contre, les Montains ont eu plusieurs grosses occasions de prendre les devants avant la pause. Profitant des nombreux espaces laissés par le dispositif des «bleu et blanc» – en phase de repli, ils n’étaient souvent que cinq, voire six à défendre en même temps –, ils ont fortement mis à contribution le gardien Castella. Auteur de cinq parades décisives au cours de la période initiale – devant Nsilu (7e, 14e, 40e), Alvarez (14e) et Berisha (14e) –, le dernier rempart du LS a miraculeusement permis aux siens de rejoindre la mi-temps sur un score nul et vierge.

Ianu, et de trois! Le portier lausannois a cependant vu le coup franc de Bouziane, botté d’une quarantaine de mètres, le lober et terminer sa course dans son petit filet (57e). Bizarre, mais mérité pour Le Mont. «Castella a été incroyable, il a longtemps repoussé nos assauts, commentait Gross. Nous avons, par la suite, enfin trouvé l’ouverture, mais nous avons malheureusement concédé l’égalisation sur la première véritable occasion du LS, notre seule faute d’inattention. »

Bien servi par Savic, Ianu a inscrit sa troisième réalisation (77e) en autant d’apparitions. Bien payé, comme l’a dit Meite. Déjà rejoints dans les arrêts de jeu lors de la première journée à Chiasso (1-1), les Montains doivent vivre avec deux petits points engrangés en trois sorties. «Nous devrions en avoir six, c’est dommage, glissait encore Gross. Nous devons apprendre à plier un match. »

Lausanne - Le Mont 1-1 (0-0)La Pontaise,4500 spectateurs.Arbitre:M. Klossner.Buts:57e Bouziane 0-1, 77e Ianu 1-1.LS:Castella; Lavanchy, Katz, De Pierro, Marazzi; Meite; Veloso (76e Chakhsi), Dessarzin (58e Delclos), Custodio (68e Savic), Ming; Ianu.Le Mont:Antonio; Reis, N Diaye, Tall, Gétaz; Gabriele, Araz; Alvarez (79e Melo), Bouziane, Berisha; Nsilu (81e Madou).Notes:Lausanne sans Fickentscher ni Dupuis (blessés). Le Mont sans Morganella (blessé). Début du match retardé de 5 minutes pour permettre à tous les spectateurs encore en attente d’entrer dans le stade.Avertissements:29e Custodio, 33e Dessarzin, 71e Katz, 86e N Diaye, 88e Gétaz, 90e Araz.


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Tiré du 20 minutes en ligne:

"Serviette a battu Chiasso, samedi, lors de la 4e journée de Challenge League."

Ça ne concerne pas le LS, mais c'est magnifique que le 20 minutes écrive Serviette
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Servette-s-impose-chichement-a-Chiasso-23133462

http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/xavier-hochstrasser-recule-pour-mieux-resauter/

Sur le chantier du LS estival, quelques bugs de jeunesse

La construction d’une nouvelle équipe ne va pas sans mal. Le point avant la venue de Chiasso, ce soir à la Pontaise (19 h 45)

Peut-on nourrir de grandes ambitions au classement en alignant beaucoup de jeunes sur le terrain, qui plus est dans une équipe en quasi totale reconstruction? D’ordre général, la question prend une acuité particulière si l’on évoque le cas du Lausanne-Sport 2014-2015. Lundi soir, à Schaffhouse, les joueurs de Francesco Gabriele ont donné un bel exemple du genre de mésaventure possible dans ce contexte, avec un début de match intéressant, assorti d’un avantage de deux buts, puis une seconde période pas du tout maîtrisée, les Vaudois passant alors tout près de la défaite en fin de rencontre (score final 2-2).

«Il faut être clair. Nous avons une ligne tactique, certains principes de jeu. Mais à Schaffhouse, on a vu des choses qui n’allaient pas du tout. Dès la 60e minute, l’équipe n’a plus existé. » L’entraîneur du LS a dû faire le constat d’une incroyable baisse de régime. «A la mi-temps, j’avais mis l’accent sur un bloc équipe compact, assez haut. Mais les joueurs n’ont pas trouvé les solutions adéquates. Ils ont souffert face à la pression schaffhousoise. Dans ces moments-là, on se rend compte que le manque d’expérience se fait sentir, surtout sur des postes- clé, à mi-terrain par exemple, lorsqu’il s’agit de tenir le ballon ou de faire monter l’équipe. »

On se trouve là au cœur du problème lausannois actuel. Le LS a exprimé le souhait de mettre en avant les produits de sa formation, autrement dit les joueurs du Team Vaud. Même certains des éléments recrutés à l’extérieur de la structure manquent de bouteille. Au coup d’envoi, à Schaffhouse, Lausanne alignait quatre joueurs de 19 ans et un de 21, avec une moyenne d’âge pour le onze de départ de 23 ans. Aucun des autres clubs de Challenge League ne pousse aussi loin dans ce domaine, comme le démontre le Trophée M21, un classement qui prend en compte le nombre de M21 suisses alignés lors de chaque match. Le LS figure largement en tête, devant Bienne, Winterthour ou Le Mont, Lugano fermant la marche. Une dotation totale de 100 000 francs accompagne ce trophée, le vainqueur empochant 50 000 francs en fin de saison, en guise d’encouragement à la formation.

Une autre scène du match illustre le manque de métier du groupe. «Sur l’action qui amène l’égalisation, nous perdons le ballon près du poteau de corner de Schaffhouse, avec six joueurs orientés vers l’avant», souligne Gabriele. Le LS se laisse donc surprendre sur un contre qui traverse tout le terrain. Cela dit, pas question bien sûr de tout remettre en question, mais simplement de rappeler que le choix de la jeunesse est assumé et qu’il devra s’accompagner à la fois de patience et d’une certaine mansuétude. «Si les Ming, Custodio, Castella, Dessarzin, Lavanchy ou Krasniqi sont là, c’est qu’on pense qu’ils ont du potentiel. Mais ils sont vraiment très jeunes. Certains sont même encore à l’école. »

Débuts de Hochstrasser Et puis l’équipe n’est pas encore complète. Quelques éléments reviennent de loin (blessure ou manque de compétition), comme Ianu – qui a pourtant déjà inscrit 4 buts en… 4 matches –, Delclos ou Rippert. Dupuis n’a pas encore pu montrer ses qualités en attaque. Et Hochstrasser fera ses débuts ce soir même à la Pontaise, face à Chiasso. Une arrivée dont Francesco Gabriele attend évidemment beaucoup. La réorganisation de la ligne médiane devrait amener davantage de stabilité et d’efficacité à l’ensemble de l’équipe. «Il faudra tout de même lui donner un peu de temps, lui permettre de connaître ses nouveaux coéquipiers. Mais sa présence va nous offrir d’autres solutions», se réjouit le coach.

«Si on ne peut pas être tout à fait satisfaits avec les deux derniers matches, on a tout de même vu plein de bonnes choses depuis le début de la saison, assure Gabriele. En tout cas, je suis super- content du travail fourni par l’équipe à l’entraînement. Aujourd’hui nous sommes troisièmes et nous regardons vers l’avant. » Avec peut-être un premier succès à domicile, face à Chiasso. «Il faut que la Pontaise devienne un endroit redouté par nos adversaires. Et surtout que nos joueurs prennent un plaisir particulier à jouer dans ce joli stade, devant leur public. »

Katz suspenduExpulsé au Breite, Katz a écopé de deux matches de suspension. C’est Rippert qui le remplacera en défense centrale.


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La ptite pique pour Serviette avant le derby   

Le LS prend l’ascendant avant de se faire peur

Succès lausannois mérité, malgré un scénario qui se répète et inquiète

Le Lausanne-Sport a obtenu hier soir sa première victoire de la saison devant son public. Un succès mérité pour un scénario pourtant beaucoup moins limpide que ne l’indique le score. Une fois encore, les Vaudois ont réussi une bonne entame de match, une fois encore ils ont souffert mille morts après la pause, devant attendre le temps additionnel pour obtenir le but libérateur.

Dans un bel élan initial, Lausanne s’est porté vers l’avant avec enthousiasme. Et dès la 6e minute, Dessarzin s’est fait crocheter à la limite de la surface tessinoise, pour un penalty proprement transformé par l’inévitable Ianu. Un départ bien sûr idéal qui aurait pu, qui aurait même dû se traduire par une avance plus nette à la mi-temps. La vivacité de Delclos, l’activité de Dessarzin - l’une des satisfactions de la rencontre -, la forme ascendante de Marazzi, ce LS avait du cœur et du jeu à proposer. Seule tuile durant cette période initiale, la blessure musculaire de De Pierro, contraint de regagner le vestiaire avant l’heure du thé. Comme Rippert avait pris la place de Katz suspendu, il fallait trouver un autre central; c’est le jeune Krasniqi qui vint s’y coller.

En face, Chiasso n’avait pas grand-chose à proposer. Une triste équipe, autant dans le jeu que dans l’esprit, une bande de mercenaires étrangers - souvent médiocres - qui n’apporte rien à cette catégorie de jeu. A moins qu’on ne le laisse faire, comme ce fut hélas le cas du LS entre la 55e et la 90e minute. Juste avant, suite à un coup de coin tessinois, les Lausannois s’étaient présentés à 5 contre 2 en contre, sans parvenir à inquiéter le gardien Guatelli. Dès cet instant, les hommes de Gianluca Zambrotta monopolisèrent une balle que leurs hôtes n’arrivaient plus à tenir une fois qu’ils l’avaient récupérée. Un constat qui devient tout simplement une mauvaise habitude dans l’équipe de Francesco Gabriele. Et même une source d’inquiétude pour la suite. Mais contrairement à ce qui s’était passé lundi à Schaffhouse, ces longues séquences sans ballon n’eurent pas de conséquence fâcheuse.

Le doublé pour Ianu A mi-terrain, pour sa première apparition sous le maillot du LS, Hochstrasser s’efforça d’amener de la simplicité et un peu de fluidité dans le jeu. Il dut hélas sortir à la 77e minute en raison de crampes au mollet. «On a essayé de construire. Mais je crois qu’on peut faire mieux, indiquait le Genevois. En seconde mi-temps on était un peu bas et on a eu de la peine à bien sortir la balle. Mais c’est un bon résultat au milieu d’une semaine anglaise. »

En toute fin de rencontre, un excellent service de Dessarzin a permis à Ianu de placer une bonne frappe croisée pour le 2-0. Un Ianu qu’on ne voit pas beaucoup mais qui ne manque jamais une aubaine lorsqu’elle se présente. Avec 6 buts en 5 matches, le Roumain affiche en tout cas une statistique au-dessus de tout soupçon. Pourvu que ça dure! A nouveau programmés pour le match du lundi, les Lausannois retrouveront Servette à la Praille. Une explication qui ne manquera évidemment ni de piquant ni d’intérêt.

LS - Chiasso 2-0 (1-0)La Pontaise.2750 spectateurs.Arbitre:M. Schnyder.Buts:6e Ianu (penalty) 1-0, 92e Ianu 2-0.Lausanne:Castella; Chakhsi, De Pierro (43e Krasniqi), Rippert, Marazzi; Hochstrasser (77e Lavanchy), Meite; Delclos (58e Ming), Dessarzin, Veloso; Ianu.Chiasso:Guatelli; Lüchinger, Djuric, Sembroni, Monighetti; Franin (86e Muharemi), Maccoppi, Diarra (62e Regazzoni); Hassell; Baldovaliev, Magnetti (62e Mihajlovic).Notes:Lausanne sans Katz (suspendu), Dupuis (blessé).Avertissements:6e Franin, 32e Monighetti, 39e Lüchinger, 44e Rippert, 66e Ming, 71e Sembroni.


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Avec Malonga, Lausanne entend s’offrir un supplément de talent

Le milieu offensif s’entraîne depuis hier avec le LS. Il devrait signer ces prochains jours. Heureuse nouvelle!

L’affaire n’est pas encore conclue, mais l’arrangement entre le club et le joueur – qui ont déjà discuté les termes d’une future collaboration – paraît en très bonne voie. Depuis hier, Chris Malonga s’entraîne avec le Lausanne-Sport. Cette semaine encore, il devrait parvenir à un accord et retrouver ainsi l’équipe dont il avait défendu les couleurs lors de la saison 2012-2013 (34 matches, 8 buts) en Super League.

Le retour au LS de Malonga représente une excellente nouvelle pour tout le monde. Ses arguments techniques, la vie qu’il est capable d’amener sur les côtés, ses qualités de buteur sont autant de promesses pour l’avenir de cette équipe lausannoise en reconstruction. «La valeur du joueur ne se discute pas. Et je n’ai entendu que du bien sur la personne Malonga, très appréciée à Lausanne. » Nouvel entraîneur du LS, Francesco Gabriele sait déjà tout ce que l’homme est susceptible de lui apporter. «Qu’un tel joueur puisse s’intéresser à notre projet, c’est magnifique!» indique-t-il simplement.

Arrivé en prêt de l’AS Monaco à l’été 2012, Chris Malonga avait éveillé l’intérêt de plusieurs clubs en cours de saison, dont le FC Sion. Mais au début septembre 2013, à la date limite des transferts, le joueur avait finalement rejoint le Portugal. Avec Vitoria Guimaraes (10e du championnat de 1re division), il a disputé 17 matches de championnat (1 but marqué) et plusieurs rencontres d’Europa League (le club avait remporté la Coupe du Portugal la saison précédente). «J’aurais pu faire mieux au niveau statistiques, c’est clair, explique-t-il. Mais pour ce qui est du contenu, je crois que les gens ont vu ce que j’étais capable de faire. J’ai en tout cas découvert une compétition avec beaucoup de bons joueurs et un niveau général qui m’a beaucoup plu. »

Alors pourquoi l’aventure portugaise s’est-elle arrêtée? «Pour des raisons contractuelles (ndlr: dans le cadre de l’arrangement trouvé pour le libérer de sa dernière année de contrat avec Monaco), il n’était pas possible que je poursuive avec Guimaraes. Certains chiffres ont ensuite circulé à mon sujet pour un éventuel transfert. Je crois que des clubs ont pris peur. C’est dommage, car en réalité il est toujours possible de discuter. » Et ailleurs? «J’ai reçu des propositions cet été, mais les plus sérieuses venaient de pays exotiques. Et cela ne m’intéressait pas présentement. Il s’agit aussi d’un choix de vie. »

A 27 ans, avec le talent qui est le sien, Chris Malonga peut encore aspirer à quelques belles aventures. Comment dès lors comprendre son éventuel passage en Challenge League helvétique? «Dans le marché actuel, le joueur n’est plus seul décideur. Certains, dont le CV est plus étoffé que le mien, se retrouvent sur le carreau. La balle n’était donc pas forcément dans mon camp. Et puis la capacité du LS et les ambitions du groupe me plaisent. Si je rejoins Lausanne, ce sera bien sûr avec l’envie de retrouver la Super League le plus rapidement possible. »

Un leader technique Appelé à mettre son expérience et ses qualités au service d’un groupe plutôt jeune, Malonga se dit prêt à remplir cette mission, même s’il se définit plus volontiers comme un «leader technique» que comme un donneur de leçons. Quoi qu’il en soit, le voir apparaître dans le contexte actuel du club représente à coup sûr une aubaine. Le président Alain Joseph en est bien conscient. «Il s’agit d’un joueur de grande qualité, qui possède de surcroît un état d’esprit irréprochable. Nous faisons un effort financier important pour le séduire, assure-t-il. Il ne s’agit pas d’une imprudence de notre part, mais tout de même d’une petite folie. »

Concrètement, entre Malonga et le LS, une entente devrait être trouvée très vite. «S’il se sent bien dans ce groupe, il est le bienvenu, souligne encore Alain Joseph. Nous ferons alors l’effort nécessaire. »


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Rien n’est simple pour le LS, mais Ianu s’en fiche

Le Roumain inscrit son 8e but de la saison et Lausanne s’impose sur le terrain du dernier

Les joueurs sont allés saluer la petite cohorte des supporters lausannois, partager quelques instants la joie de la victoire. Au coup de sifflet final, la scène ravivait le souvenir de ce soir de mai 2011, lorsque le LS était venu chercher avec conviction, dans l’enceinte de la vieille Gurzelen biennoise, un autre succès, plus large (4-0) et surtout synonyme de retour en Super League, devant plus de 2000 Vaudois. La ressemblance s’arrête là, bien sûr, car le contexte n’est plus le même et cette équipe en devenir n’a pas encore les allures d’un véritable candidat à la promotion.

Francesco Gabriele l’admettait d’ailleurs volontiers au terme de la rencontre, lorsqu’on lui faisait remarquer la pénibilité de l’entreprise. «On a souffert, c’est vrai. Mais j’ai toujours dit que ce championnat serait très équilibré. Et la remarque est aussi valable contre Bienne. C’est sûr, des choses sont à améliorer. Je sais qu’on attend beaucoup de l’équipe, mais il ne faut pas perdre de vue les objectifs. Nous sommes en construction, et ce soir, je dois adresser un gros compliment aux joueurs. » L’entraîneur faisait allusion à leur détermination, mais aussi à une certaine flexibilité notamment due aux blessés.

C’était le cas par exemple en défense, où l’absence de Marazzi ramenait Rippert sur le côté gauche, alors que la charnière centrale était reconstituée avec Katz et de Pierro. Et surtout plus haut, où l’absence prolongée de Delclos incitait le coach à faire de Hochstrasser l’élément le plus avancé en ligne médiane. «Comme d’autres, il se montre disponible sur une position qui n’est pas a priori la sienne. J’apprécie cet esprit de sacrifice. »

Samedi, avec un peu de réussite, le LS aurait pu se détacher assez vite si l’on songe à ce centre de Chakhsi (Ianu un peu court, 4e minute) ou encore à cette volée de Hochstrasser (très bon arrêt de Salvi, 20e). Mais si l’envie était perceptible de part et d’autre, les arguments offensifs des deux formations étaient plutôt limités. Malgré le retour à la compétition de Morello (premières minutes de jeu cette saison), Bienne ne pouvait masquer les limites qui en font présentement un dernier de classe. Ainsi, juste avant l’heure de jeu, il fallait s’en remettre à une histoire de penalty. Celui accordé à Dessarzin - prétendument accroché par Manière - n’avait rien de l’évidence. Mais Ianu le transformait tranquillement pour son 8e but de l’exercice.

Au début des arrêts de jeu, le LS galvaudait une chance énorme en se présentant à deux contre un. Mais sur le service parfait de Ianu, Savic manquait la cible. Ce qui valait au visiteur deux minutes supplémentaires d’incertitude. Avec le retour de Delclos, la possibilité d’utiliser Dupuis (mais probablement pas avant un bon mois), l’éventuelle arrivée de Malonga (qui donnera sa réponse aujourd’hui), le LS aura davantage de possibilités vers l’avant. C’est nécessaire, car Ianu ne pourra probablement pas assumer ainsi l’essentiel de la mission tout au long de la saison.

Entraîneur limogé A noter que, suite à cette nouvelle défaite, le FC Bienne s’est séparé avec effet immédiat de son entraîneur Hans-Peter Zaugg (62 ans) après 14 mois de collaboration.

Bienne - LS 0-1 (0-0)Gurzelen.1020 spectateurs.Arbitre:M. Jancevski.But:59e Ianu (penalty) 0-1.Avertissements:39e Demolli, 45e Corbaz, 57e Sejmenovic, 76e Hochstrasser, 89e Castella.Bienne:Salvi; Manière, Sheholli, Sejmenovic (78e Schnider), Elmer; Demolli (62e Morello); Safari, Corbaz, Peyretti, Kamber (62e Ukoh); Siegrist.Lausanne:Castella; Chakhsi, Katz, De Pierro, Rippert (66e Veloso); Mveng (78e Custodio), Meite; Krasniqi, Hochstrasser (87e Savic), Dessarzin; Ianu.Notes:Bienne sans Salamand, Pimenta, Coly, Silberbauer, Etchegoyen (blessés). Lausanne sans Ming (suspendu), Marazzi, Delclos, Dupuis, Lavanchy (blessés), Fickentscher (avec le Team Vaud M21).


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Le Lausanne-Sport rappelle Chris Malonga : http://www.latele.ch/play?i=47924

http://www.lematin.ch/sports/football/Richard-Duerr-il-etait-ruine/story/28411110?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Article interessant sur le site de la ligue, notamment avec la mention de l'argent recu pour nos joueurs vendu cet ete.

http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/larriere-garde-ianu-et-les-transferts-tout-roule-au-ls/

«Si je suis revenu au LS, c’est dans l’idée de monter»

David Marazzi est de retour après un long séjour outre-Sarine. Il veut retrouver la Super League avec Lausanne, qui reçoit Wohlen dimanche

Dans le quartier du Flon, où il a récemment élu domicile, David Marazzi rayonne. Il apprécie l’ambiance du centre-ville de Lausanne, la proximité du stade, de la famille, et ce retour en Suisse romande après un long bail outre-Sarine. Enfant de Pully, formé au LS, ce gaucher plein de fougue a rejoint un groupe qui lui plaît et avec lequel il espère obtenir, ces prochains mois, suffisamment de bons résultats pour envisager un retour en Super League. Nous l’avons rencontré avant la venue du leader actuel de Challenge League, le FC Wohlen, dimanche après-midi à la Pontaise (15 h).

Son 30e anniversaire «Je viens effectivement de fêter mes 30 ans. Mais, franchement, je ne les ressens pas. Physiquement, je suis bien. J’ai la chance de ne jamais avoir eu de grosse blessure. Et, mentalement, je me sens toujours très frais. Si j’entre tout de même dans la catégorie des vieux briscards, c’est un rôle que j’accepte volontiers et que j’apprécie. Pour moi, ces 30 ans ne sont en fait que du bonheur!»

Une vie en schwyzerdütsch Au printemps 2002, il avait fait quelques apparitions avec le LS encore en LNA, puis avait livré une saison pleine en LNB, inscrivant même le dernier but officiel du club avant la faillite (printemps 2003). Il avait ensuite répondu à une offre de Saint-Gall, où il allait rester six saisons. «J’avais 18 ans et partir ainsi n’était pas évident, se souvient-il. Mais les gens ont aimé ma façon de jouer; ils m’ont vite adopté. La mentalité alémanique est différente, l’intensité à l’entraînement et l’engouement du public aussi. Comme je suis un battant de nature, et pas du tout égoïste, tout s’est très bien passé. Je n’étais peut-être pas un grand buteur, mais un joueur sur qui on pouvait toujours compter. »

David Marazzi est également resté près de six ans à Aarau. «Je suis un gars assez fidèle. Si je me plais à un endroit, j’ai envie d’y rester. » A ce jour, il compte plus de 200 matches en Super League (16 buts) et quelque 150 en Challenge League (15). Des chiffres plutôt respectables. Surtout pour Silvio et Ursula, ses parents, qui n’ont pas manqué grand-chose – bonjour les kilomètres! – de cette vie en Schwyzerdütsch.

Un gars ambitieux Après une saison au Servette, dans un contexte… mouvementé, il a préféré partir. «Alain Joseph(ndlr: président du LS)m’a contacté. J’ai trouvé qu’il y avait un beau projet avec Lausanne. Mon cœur m’a dit qu’il fallait revenir. Il faudra un peu de temps pour que notre potentiel s’exprime vraiment. Mais, lorsque tout le monde sera disponible, que l’homogénéité et les automatismes seront vraiment là, je crois qu’on va faire de belles choses. Le championnat est encore long et je suis optimiste. Ambitieux aussi. Si je suis revenu à Lausanne, c’est dans l’idée de monter. »

Plus haut dans le terrain Il a fait l’essentiel de sa carrière dans le couloir gauche, où sa vélocité lui permet d’exprimer ses qualités offensives. Depuis le début de la saison, il a pourtant le plus souvent évolué au poste de latéral. «Il s’agissait d’une alternative que nous avions envisagée avec l’entraîneur, avoue-t-il. Mais j’ai le frein à main sur cette position, qui est pour moi un peu frustrante. » Avec un effectif qui se complète progressivement, et sur ce que nous avons vu cette semaine à l’entraînement, il est fort possible que Marazzi retrouve dimanche son poste de prédilection.

Une belle image Après Wohlen, le LS recevra encore Thoune en Coupe de Suisse, puis Winterthour. «Pour nous, les semaines qui arrivent sont très importantes. On aimerait vraiment montrer une belle image de l’équipe devant notre public. Ce LS est en construction. La pause internationale nous a permis de mieux nous connaître et de soigner un peu nos blessés. Ce match contre Wohlen – un adversaire coriace, solide et hyperefficace – va nous permettre de nous situer plus précisément. »

Nouvelle organisation



«J’ai bien sûr une idée de l’équipe que je vais aligner. Mais je préfère dormir dessus et attendre le dernier entraînement. » Francesco Gabriele estime que «beaucoup de choses peuvent changer» dans les deux jours qui précèdent une rencontre. Il apparaît pourtant clairement que le LS proposera une nouvelle organisation sur le plan offensif. Malonga va être aligné pour la première fois, vraisemblablement dans l’axe, en soutien d’Ianu. Marazzi devrait montrer d’un cran et Dessarzin (ou Romano, le nouveau venu, en prêt d’Aarau) occuper le côté droit.

«C’est vrai, avec ses qualités, Malonga peut jouer sur les trois positions (ndlr: d’un côté ou de l’autre, ou encore axial). On verra…» Au téléphone – Gabriele donnait hier un cours d’instructeur en Argovie, non loin de… Wohlen –, l’entraîneur du LS souligne l’importance des prochaines semaines, avec trois rendez-vous consécutifs à domicile (Wohlen, Thoune en Coupe, puis Winterthour), avant un voyage à Lugano. «De beaux matches en perspective, même si pour l’heure nous sommes focalisés sur Wohlen. Une équipe bien équilibrée et qui, pour ce qui est des automatismes, est sans doute en avance sur nous. Cela dit, nous avons les moyens d’infliger au visiteur sa première défaite, à condition de livrer un match parfait. »

Delclos, Hochstrasser et Lavanchy sont indisponibles. En revanche, Dupuis devrait être intégré dans la liste des 18 pour, peut-être, ses premières minutes de la saison sous le maillot du LS. Une variante offensive supplémentaire. Intéressant!


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