Les articles de presse (pas de commentaire !)

Sélectionné avec l'Angola et barré au Mont par Leoni, interview d'Antonio pour footvaud.ch : http://footvaud.ch/signori-antonio-choisi-langola/

Le LS doit marquer, Ianu n’est pas seul concerné

Lausanne reçoit ce soir Winterthour avec l’envie forte et collective de mieux concrétiser ses bonnes intentions offensives

Comment nourrir une réelle ambition lorsqu’on ne parvient pas à marquer, ou en tout cas pas suffisamment? Battu par Wohlen (1-0), puis par Thoune en Coupe de Suisse (1-0), le Lausanne-Sport s’interroge. Avant ce double revers, le club vaudois présentait déjà une statistique troublante: sur les 9 buts inscrits en championnat cette saison, huit l’ont été par Ianu. S’il n’accable personne en particulier, Francesco Gabriele attend tout de même davantage d’intelligence et de détermination. «Nous ne voulons pas devenir l’équipe qui joue bien mais ne gagne pas. En tout cas, moi ça ne m’intéresse pas. » D’ici à dimanche, le LS a une double occasion d’inverser la tendance, avec la venue de Winterthour, ce soir à la Pontaise, puis le voyage à Lugano.

«On cherche bien sûr à s’améliorer, expliquait l’entraîneur hier matin sur la pelouse du Bois-Gentil. A commencer par l’efficacité qu’on est en droit d’attendre dans les vingt ou trente derniers mètres. Tout le monde a vu ce qui s’est passé contre Wohlen, par exemple. Nous avons tiré onze fois au but sans trouver l’ouverture. Ce n’est plus simplement une question de chance ou de malchance. » Les joueurs lausannois seraient-ils trop gentils? «Il y a deux choses différentes, estime Gabriele. A côté du terrain, où effectivement j’ai de très bons gars. Et sur la pelouse, où il faut se montrer sous un autre jour, en allant chercher à la limite des règles pour ce qui est de l’engagement. »

A la décharge du LS, on notera que l’équipe s’est progressivement complétée et transformée ces dernières semaines. «Cela dit, sur nos deux dernières sorties, je n’ai pas vu de mauvais matches du LS. L’équipe fait tourner le ballon et trouve peu à peu des automatismes. Je pense vraiment que nous sommes sur le bon chemin. » L’arrivée de Malonga, le retour de Delclos, l’intégration de Dupuis doivent permettre de créer rapidement un déclic offensif. Après deux entrées en fin de match, Dupuis pourrait d’ailleurs être titularisé ce soir, ce qui permettrait à Ianu de souffler un peu. A moyen terme, l’idée est d’associer les deux attaquants, qui devraient être complémentaires. «Il existe effectivement une réflexion dans ce sens», confirme le coach.

Castella dans les buts Un progrès général est attendu, nécessaire, qu’il soit collectif ou individuel. On imagine ainsi qu’un élément aussi talentueux que Malonga n’a pas encore donné sa pleine mesure. «Il est intelligent. Il sait qu’il y a beaucoup d’attente sur lui. Il est d’ailleurs le premier à vouloir donner plus. Je le vois à l’entraînement. Il saura se montrer décisif très bientôt, j’en suis convaincu. » Si on parle beaucoup des buts que le LS ne marque pas, qu’en est-il du gardien, sachant que Fickentscher a joué vendredi en Coupe? «C’est un choix difficile. Mais nous avons commencé quelque chose avec Castella et il mérite d’être confirmé, répond Francesco Gabriele. Je demande à Fickentscher de continuer à me mettre en difficulté chaque jour, chaque semaine. Et je crois que les deux vont profiter de cette concurrence. »

Quant à Winterthour, il reste l’une des valeurs sûres de Challenge League. «Quelques joueurs d’expérience et un énorme potentiel offensif. Mais le LS va essayer de montrer ce qui a été préparé, dans l’idée bien sûr de prendre les trois points. »

AbsentsMveng (suspendu), Lavanchy (blessé).


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Mais pourquoi ne pas aligner nos deux attaquants ensemble? Ce n'est pas une obligation, sous le prétexte que Dupuis est présent de mettre Ianu sur la touche. Winterthour ne va pas se gêner d'aligner Paiwa et Begondo ensemble

"Après deux entrées en fin de match, Dupuis pourrait d’ailleurs être titularisé ce soir, ce qui permettrait à Ianu de souffler un peu. A moyen terme, l’idée est d’associer les deux attaquants, qui devraient être complémentaires. «Il existe effectivement une réflexion dans ce sens», confirme le coach."

C'est donc pour laisser souffler Ianu qui a l'air passablement fatigué. Le but est malgré tout de les aligner ensemble quand Dupuis aura retrouvé le rythme et que Ianu aura un peu récupéré.

Le LS s’arrache et trouve récompense après la pause

D’abord dominés, les Lausannois renversent le score pour fêter un succès face à l’un des favoris de Challenge League

Les couloirs de la Pontaise ont vibré hier soir. Et plutôt deux fois qu’une. Sur le chemin du retour au vestiaire, on avait du côté de Winterthour les hauts cris d’un Bengondo furieux, promesse de quelques virulentes explications internes, alors que chez les Lausannois fusaient des «C’est ça!» qui renvoyaient bien sûr à ce précieux succès, obtenu de haute lutte, peut-être aussi à la manière, du moins celle de la seconde période, après 45 minutes initiales bien décevantes.

Le LS s’est donc découvert deux nouveaux buteurs. Après Ianu ( et Delclos (1), Marazzi et De Pierro sont venus s’ajouter à une liste qui devra encore s’allonger, ces prochaines semaines, si le LS entend aligner les bons résultats et garder le contact avec le haut de tableau. Mais avant de renverser le score et donc de trouver récompense pour leurs efforts après la pause, les joueurs de Francesco Gabriele ont proposé une pauvre première mi-temps. Le plus souvent battus dans les duels, ils semblaient alors courir derrière un ballon que Winterthour faisait tourner avec une belle qualité.

Sur l’ouverture du score, les Lausannois faisaient même peine à voir, Menezes réussissant ce qu’il voulait côté droit, avant d’adresser un centre tendu sur lequel surgissait le buteur Bengondo. A l’exception d’une tentative à l’arraché de Rippert, consécutive à un coup de coin (37e), le gardien zurichois passait pour sa part une soirée plutôt tranquille.

Dupuis et la transversale Heureusement, le LS revenait après le thé avec une autre attitude, une agressivité et une envie supérieures. Et très vite la différence se laissait voir. Certes, ce n’était pas encore d’une fluidité remarquable, mais il y avait du mieux.

Titularisé pour la première fois, Dupuis ne ménageait pas ses efforts à la pointe de l’attaque. Et l’entrée de Marazzi donnait davantage de poids et de variété à la manœuvre. Lausanne devenait enfin menaçant. Un coup franc de Dupuis s’écrasait sur la transversale (56e). Puis Rippert poussait Hajrovic à la faute pour une balle qui revenait dans les pieds de Marazzi. Le gaucher éliminait Moser et marquait dans le but vide. L’élan était donné.

Un peu sonné, Winterthour avait perdu de sa superbe, mais restait dangereux en contre. Et c’est finalement sur balle arrêtée que la décision allait se faire, avec un ballon prolongé par Marazzi pour De Pierro qui, de la tête, lobait le gardien. «Un but qui fait plaisir à tout le monde, à moi bien sûr, mais aussi à tout le groupe et au public, soulignait le défenseur central. Les Zurichois nous ont obligés en première mi-temps à souvent jouer long. On était plus haut par la suite et c’était beaucoup mieux. Cela dit, l’état d’esprit a toujours été positif. Et ainsi on ne pourra qu’aller de l’avant. »

Une joie légitime, donc, car Winterthour fait incontestablement partie des candidats potentiels aux honneurs cette saison. Mais une satisfaction qui ne doit pas masquer tout ce qui reste à faire pour que ce LS devienne vraiment solide, efficace et peut-être même admirable, qui sait. Dans l’immédiat, il faudra confirmer dès dimanche, à Lugano, qu’un petit pas a été fait dans la bonne direction…

Lausanne - Winterthour 2-1 (0-1)La Pontaise. 1450 spectateurs.Arbitre:M. Fedayi.Buts:15e Bengondo 0-1, 57e Marazzi 1-1, 81e De Pierro 2-1.Lausanne:Castella; Chakhsi, Katz, De Pierro, Rippert; Meite, Hochstrasser; Romano (75e Ianu), Malonga, Dessarzin (46e Marazzi); Dupuis (90e Krasniqi).Winterthour:Moser; Menezes, Hajrovic, Iten (82e Tighazoui), Köfler; Cicek (77e Krasniqi), D’Angelo (66e Milani), Marchesano, Foschini; Paiva, Bengondo.Avertissements:24e Bengondo, 49e D’Angelo, 55e Iten, 77e Milani, 85e Paiva.Notes:Lausanne sans Mveng (suspendu), Lavanchy (blessé). Winterthour sans Iapicino (suspendu).


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Le LS ouvre le score, puis se fabrique une drôle de défaite

La vie reste compliquée pour le LS, qui n’a pas su défendre son avantage face au modeste Schaffhouse

Tout a commencé dans un silence de recueillement, en mémoire des trois entrepreneurs membres du Onze d’Or disparus jeudi dans un accident d’hélicoptère. Et tout s’est terminé dans un silence… d’abattement. Entre les deux, le LS a essayé de jouer au football. Parfois assez bien, inscrivant même un très joli but, mais souvent de façon beaucoup moins convaincante, éprouvant, une fois encore, une peine inouïe à développer quelques mouvements un peu élaborés. Pourtant, l’adversaire n’était pas bien féroce. Et surtout, lorsqu’on marque en premier, devant son public, on doit au moins être en mesure d’éviter la défaite. Or, menant au score, les Lausannois ont fait tout faux, concédant une égalisation digne deVidéo Gag, avant d’assister sans réaction à l’action décisive du FC Schaffhouse.

On ne vous fera pas attendre. Voici donc le meilleur et le pire de ce que le public, d’abord, agacé, puis franchement déçu, a pu vivre samedi en fin d’après-midi. En premier lieu cette action développée sur la gauche, avec Rippert qui trouve Marazzi entre deux défenseurs, un centre précis et Malonga qui réussit une volée délicieuse. On se dit alors qu’elle peut avoir valeur de déclic, après une première heure de jeu poussive et confuse. Mais non, pas du tout! Six minutes plus tard, les Lausannois bénéficient d’un coup de coin. Comme ils le font souvent depuis le début de la saison (sans grand résultat d’ailleurs), ils viennent à cinq ou six faire le train sur le point du penalty. Un artifice censé créer le trouble dans la défense adverse. Mais le coup de coin est mal tiré et la balle n’arrive même pas dans la zone concernée. La contre-attaque fuse. Il n’y a plus personne pour freiner. Gül peut faire 60 mètres balle au pied, avant de servir Mariani qui égalise.

Vaine domination L’incident en appelle un autre, six minutes plus tard, lorsque les Lausannois regardent sans rien faire Mariani et Tadic fabriquer le 2-1. Un beau but, donc, mais hélas assorti d’une bien mauvaise blague, et une deuxième défaite consécutive (après celle de Lugano) qui laisse aujourd’hui le LS à douze longueurs du leader de Challenge League. Ce qui est sûr présentement, c’est qu’il ne sert à rien de s’occuper du classement, mais plutôt de s’interroger sur le foot que l’équipe et son coach entendent pratiquer, ainsi que sur les remèdes à disposition. Car il faut être clair: bien posé sur son 4-4-2 sans éclat, le Schaffhouse de Jacobacci n’a même pas donné l’impression qu’il était venu à Lausanne pour gagner. En revanche, il a parfaitement su profiter des circonstances et de ce LS aussi plein de lacunes que de bonne volonté.

Certes, Lausanne a progressivement pris l’ascendant. Mais cette domination est longtemps restée vaine. Il a fallu attendre la 55e minute pour avoir un premier – et unique – tir cadré (Marazzi). Il n’y a pas de fluidité et encore moins d’efficacité dans les approches lausannoises. Tout semble compliqué. Dans ce contexte, l’action du but a pris l’allure d’un petit miracle. Ce qui est évidemment peu rassurant pour la suite, dans deux semaines (pause pour les équipes nationales le week-end prochain), avec un déplacement à Wohlen, une formation qui n’en finit plus de gagner.

LS - Schaffhouse 1-2 (0-0) La Pontaise.2850 spectateurs. Arbitre:M. Ovcharov Buts:58e Malonga 1-0, 64e Mariani 1-1, 70e Tadic 1-2. Lausanne:Castella; Chakshi, Katz, De Piero, Rippert; Meite; Malonga, Hochstrasser, Ming, Marazzi; Ianu. Shaffhouse:Grasseler; Ivic, Zarkovic, Schnorf, Alioski; Gül, Neitzke, Facchinetti, Mariani; Almerares, Tadic.


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"24 heures" a donné la parole à Alain Joseph pour parler du début de saison décevant du Lausanne-Sport. Le président du club de la Pontaise regrette le manque d’allant sur le plan offensif.

"On doit vraiment se montrer plus créatifs dans les trente derniers mètres. Et le coach doit sans doute se montrer plus audacieux". Francesco Gabriele serait-il déjà menacé?

http://www.rts.ch/sport/invite/6200476-revue-de-presse-goran-bezina-va-t-il-quitter-geneve-pour-fribourg.html

«Le LS doit vraiment se montrer plus audacieux et plus créatif»

Président du club, Alain Joseph revient sur le samedi noirde la Pontaise. Et un parcours jusque-là bien décevant

Le Lausanne-Sport a vécu un samedi douloureux. A la Pontaise, à l’émotion née de la disparition de trois membres du Onze d’Or (dont le président Christian Michoud), jeudi dans un accident d’hélicoptère en France voisine, s’est ajoutée une nouvelle défaite, devant Schaffhouse (2-1, non sans avoir mené au score). L’équipe et son entraîneur retrouveront le terrain cet après-midi. Dans l’intervalle, nous nous sommes tournés vers Alain Joseph, président de ce LS qui jusque-là déçoit. Comment-vit-il ce début de saison, comment envisage-t-il la suite de la compétition? Eléments de réponse.

Les circonstances étaient particulières. Le match aussi, avec une défaite inquiétante…

Il s’agissait d’un samedi où le match pouvait nous paraître presque anecdotique. L’émotion était vive, avec la tragédie qui nous a touchés. Pour revenir au foot, on a vécu une immense déception, tant au niveau du résultat que du contenu.

Comment avez-vous réagi en tant que président?

Dimanche matin, avec Jeff Collet (ndlr: vice-président) , je suis revenu au stade afin de m’adresser à l’équipe et au staff. Nous avons disputé 11 matches; il nous en reste 25 pour atteindre notre objectif de haut de tableau. Il faut maintenant que le groupe travaille mieux ensemble et que le niveau des performances individuelles augmente sensiblement.

Si le LS devait s’incliner à Wohlen (lundi 20), il aurait deux fois moins de points (15 contre 30) que l’actuel leader. Incroyable, non?

Incroyable, c’est vrai. Mais vous parlez d’un cas de figure qui n’arrivera pas, du moins je l’espère. Sinon, il faudrait d’abord féliciter Wohlen, toujours invaincu, avec des joueurs qui ont vraiment faim. Et se dire que nous sommes clairement à côté de l’objectif.

Vous avez bâti une équipe pour avoir de l’ambition dans ce championnat, surtout si l’on songe aux arrivées plus tardives de Hochstrasser puis de Malonga. Or, non seulement l’équipe ne progresse pas, mais elle semble régresser…

Le football, surtout en Challenge League, est beaucoup une affaire de mental. Dans ce registre, nous accusons aujourd’hui un vrai déficit. Certains joueurs pensent que la qualité individuelle va suffire pour jouer le haut du classement. La réalité est différente. Certains se voient aussi plus beaux qu’ils ne sont. Si chaque joueur travaillait aussi consciencieusement et avec autant d’implication que notre entraîneur, nous serions premiers du classement.

Comment jugez-vous le travail de Francesco Gabriele, notamment le manque d’envergure offensive de l’équipe?

Il a bousculé certaines habitudes, mis en place des règles de fonctionnement très professionnelles. Pour avoir assisté à pas mal d’entraînements et à la plupart des séances vidéo, je peux vous assurer que le coach demande aux joueurs de beaucoup s’engager sur le plan offensif. Maintenant, ses exigences sont-elles comprises et acceptées par tous? Je ne saurais le dire. Le footballeur ressemble souvent à un petit Calimero, pour lequel tout ce qui arrive est injuste. Cela dit, cette saison, il n’y a pas un seul joueur que je regrette d’avoir choisi. Mais il leur appartient désormais de tout faire capoter ou, au contraire, de contribuer pleinement à la réussite du projet. A eux de savoir où ils souhaitent jouer la saison prochaine.

Pour revenir au coach…

Son engagement correspond à ce que le club recherchait. Ses qualités et sa rigueur sont indéniables, mais il n’a que 37 ans et doit aussi progresser sur certaines situations.

Un bon entraîneur est capable de donner à son équipe un style de jeu reconnaissable. Ce n’est pas vraiment le cas pour le LS actuel…

Gabriele sait où il veut aller. Je dirais qu’il existe des prémices de style. Mais il est clair aussi qu’à ce niveau, aujourd’hui, sa responsabilité est engagée.

On pourrait imaginer un LS plus résolument tourné vers l’avant, jouant plus haut, pressant, alignant deux pointes…

Je vous donne là un avis de supporter. Il faudra rapidement mettre en place un système qui donne plus d’allant à l’équipe sur le plan offensif. Au-delà des deux pointes, j’ai vu par exemple, ce week-end, qu’Aarau ou même Sion avaient gagné leur match avec davantage de présence offensive que celle du LS. On doit vraiment se montrer plus créatifs dans les trente derniers mètres. Et le coach doit sans doute se montrer plus audacieux.

Ces derniers mois, le président que vous êtes a parfois fait part d’une certaine lassitude. Comment Alain Joseph se sent-il aujourd’hui?

On a investi beaucoup dans un staff et une équipe de qualité. Je me sens responsable, avec Jeff Collet et quelques proches, de tenir ce club. La disparition brutale de Christian Michoud nous affaiblit. Peut-être va-t-elle contribuer à «booster» ma motivation, car il n’aurait jamais accepté de laisser tomber.

http://www.lematin.ch/sports/football/ls-coach-pousse-sortie/story/11931517

http://www.24heures.ch/sports/ls/ls-separe-entraineur/story/22468970

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Le-nouvel-entra-neur-du-LS-sera-connu-lundi-27761657

http://footvaud.ch/le-bon-moment-pour-revenir/

http://www.cartonrouge.ch/actualite/au-fond-du-trou-on-creuse-encore/

Trois buts de Ianu donnent des couleurs à Lausanne

D’abord malmené à Wohlen, le LS a trouvé cohérence et lucidité pour saluer le retour du coach Marco Simone

Il est difficile de dire après ce match si le Lausanne-Sport peut être considéré comme un candidat à l’ascension en Super League, mais ce qui est quasiment certain, c’est que l’équipe, avec ce succès important, a retrouvé une allure, une personnalité, une cohérence.

Ce ne fut ni simple, ni facile, ni évident. Wohlen avait placé d’entrée le duel sous le signe de l’engagement physique, de la vitesse, et Lausanne commença par souffrir. Sa défense à trois, malmenée tactiquement, n’aurait sans doute pas trouvé grâce devant un adversaire plus inspiré techniquement, plus habile dans la recherche de combinaisons offensives. Mais Wohlen, dans sa volonté d’aller vite, vite, et encore plus vite, utilisa mal les espaces, ne trouva pas la lucidité nécessaire pour conclure ou même mettre réellement le gardien Castella en danger. Un leader au jeu très sommaire, qui ne manquait pas de vaillance, mais ne montrait pas grand-chose sur le plan du football.

On eut le sentiment que le match changea de visage quand Hochstrasser, d’un bon coup de tête, faillit ouvrir la marque à la 26e minute. Comme réveillé, sorti de sa peur par cette bonne occasion, le LS se mit dès lors, petit à petit, à garder un peu plus le ballon, à oser faire des passes, à retrouver des pensées et même des idées. Oh, ce ne fut pas grandiose, ni impressionnant, mais rassurant après le torrent de mauvaises passes et d’instants de crispation enregistrés jusqu’alors.

Ianu, gestes de classe Et puis entra en scène un certain Cristian Ianu. Sur un long centre de Rippert, l’attaquant du LS plaça un geste juste pour une belle volée. Un geste pur qui contrasta avec ce qu’on avait vu auparavant. Le LS avait déjà retrouvé de la confiance dans les minutes précédentes; il trouva dans cette réussite de quoi rester solidaire mais aussi devenir lucide. On vit alors, au fil des minutes, la force physique des Argoviens se retourner contre eux, et les Lausannois réussir à déséquilibrer le leader. Le deuxième but de Ianu – superbe reprise directe de 16 m – renforça le LS dans sa conviction que la victoire était possible. Tout le monde resta concentré, bosseur, parfois habile, parfois moins, mais toujours présent. Il y a des matches qui se gagnent avec ce mélange de sueur, d’une part, de finesse, d’autre part. Cristian Ianu, en signant son douzième but de la saison, vint le rappeler alors que le LS subissait de nouveaux assauts argoviens, à la suite du superbe coup de tête de Buess (75e). A 2-1 en faveur du LS, tout était possible. Wohlen aurait pu revenir, mais, d’un côté, un Argovien manqua une volée pas trop difficile, de l’autre, Ianu, d’une précision parfaite, ne rata pas son tir croisé. C’était fait.

Et si le LS, avec cette victoire, retrouvait un peu de détente, de plaisir à jouer? Les spectateurs du derby prometteur de ce prochain dimanche à Baulmes contre Le Mont en seraient ravis.

Wohlen - Lausanne 1-3 (0-1) Stade de Niedermatten, 1520 spectateurs, terrain très bosselé.Arbitre:M. Lionel Tschudi.Buts:42e Ianu 0-1; 56e Ianu 0-2; 75e Buess 1-2, 89e Ianu 1-3.Wohlen:Kiassumbua; Urtic, Bühler, Pnishi, Stadelmann (Giampa, 82e); Ramizi, Neziraj (58e Brahimi), Pezzoni, Geissmann; Buess, Rapp (65e, De Filippo).Lausanne-Sport:Castella; Krasniqi, De Pierro, Rippert; Chakhsi, Hochstrasser, Mveng, Malonga, Marazzi; Dupuis (70e, Savic), Ianu (90e, Dessarzin).Avertissements:Ianu, Chakhsi, Mveng, Geissmann et Krasniqi.Expulsion:90e Buess.


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Quatre raisons d’aller voir Le Mont - LS

Ce dimanche à Baulmes (15 h), le derby vaudois de Challenge League sera le duel des buteurs et des ambitions

Le FC Le Mont et le Lausanne-Sport sont des petits malins: une semaine avant de s’affronter, demain après-midi à Baulmes, pour un derby prometteur, ils ont obtenu des victoires importantes et convaincantes, qui leur font une belle publicité. Le Mont, qui courait derrière une efficacité offensive, a battu Winterthour, deuxième du classement, en marquant trois fois par Mustafi! Et le LS, à Wohlen, a battu le leader au bout d’un match difficile en marquant trois fois également. Et aussi grâce à un seul buteur, Cristian Ianu. Autant dire que demain à Baulmes, entre deux équipes à l’élan tout neuf, tout est possible. Une bonne raison d’aller massivement assister au derby, et ce n’est pas la seule.

1 Les deux équipes ont un esprit offensif. Le Mont a gagné sa promotion en Challenge League et les points qu’il a cueillis jusqu’à présent, en jouant un football le plus construit possible, tourné vers l’avant. Les Montains cherchent toujours à marquer, pas à attendre. Le Lausanne-Sport version Marco Simone, quand le ballon est gagné, veut jouer, aller vers l’avant lui aussi, soit avec patience, soit en ruptures rapides quand les espaces sont là. On ne devrait donc pas assister à un match d’attentisme, mais plutôt à un duel mettant en évidence un certain dynamisme, le jeu et les idées.

2 Dans ce derby, il y aura l’opposition à distance des deux buteurs, Mustafi et Ianu. Mustafi, 24 ans, c’est la jeunesse d’un joueur qui a la vie, et sans doute une carrière devant lui. Il a connu beaucoup de clubs, de pays, dont Bâle, Zurich, l’Allemagne, l’Ecosse, il a été international suisse M19 et M21. Et voilà que c’est sur un petit stade de la campagne vaudoise qu’il doit se relancer. Car il n’est là que pour deux mois, sauf si… Etonnant, la vie de footballeur. Intéressant pour le spectateur. L’autre buteur, Cristian Ianu, avec le maillot du LS, à 31 ans, vit quelque chose de sympa. Evincé pour des raisons mystérieuses du FC Lucerne il y a deux saisons par Murat Yakin, alors qu’il était un des chouchous du public, il est passé par Sion pour respirer un peu, mais c’est à la Pontaise que l’air semble lui convenir. Douze buts cette saison, c’est épatant. S’il reçoit les ballons, il transforme. La variété de ses gestes au moment de conclure n’a pas fini de surprendre. Pour le public, avoir demain sous les yeux deux buteurs possibles, deux joueurs de ce genre, c’est un plus.

3 Bien sûr, la Challenge League, si on la compare aux matches proposés par la télévision au cours de la semaine, aux rencontres de Champions League, c’est un autre monde. Mais il n’empêche qu’on trouve dans les équipes du Mont des gars qui ont quelque chose à prouver. Dans des genres très différents, Le Mont et le LS sont des clubs qui représentent le football d’ici. Le Mont, avec ses ambitions incessantes, est la chose de son président Duperret qui ne sait pas s’arrêter, en veut toujours plus, par passion. Des gens le trouvent bizarre, qualifient son club de hors-sol, voire inutile, ses projets insensés, mais Duperret existe et c’est comme ça. Le football a toujours permis aux originaux de se mettre en lumière. Duperret existe, oui, ne nous en plaignons pas. Grâce à lui demain à Baulmes il y a un derby. On lui dit merci, une fois, à cet entrepreneur du coin? L’autre président, Alain Joseph, est aussi d’ici. On le critique, on dit qu’il n’est pas fait pour ça mais il est là et on n’a pas senti jusqu’ici une foule de candidats sonner à la porte de la présidence du LS. Alors, à la tête de ce club au grand nom qui joue parmi les petits, ou disons les moyens, Alain Joseph tient la baraque. C’est aussi un peu grâce à lui qu’il y a un derby demain à Baulmes. On lui dit aussi merci, en allant au match demain?

4 Il y a ce stade de Baulmes. On connaît l’histoire, les déboires qui ont marqué sa construction. Mais c’est un joli stade, accueillant, et si le FC Baulmes y joue ses matches de 3e ligue sous les yeux de ses juniors, il mérite encore plus que cela. On peut donc voir comme un cadeau du destin le fait que ce derby vaudois original se dispute à Sous-Ville. Les jolis stades ne sont pas faits pour dormir. Et les spectateurs qui seront à Baulmes demain se diront peut-être, en cours de match, que comparé à la Pontaise, ce stade est même gagnant. On y voit bien les joueurs, on n’est pas loin de tout, on s’y sent dans une ambiance agréable, celle que le football sait proposer et que jamais la télévision ne pourra imiter. Il y a quelques décennies, les matches de 1re ligue, dans ce canton, attiraient parfois plusieurs milliers de spectateurs. Le Mont - Lausanne, demain, pourrait jouer ce rôle. On y va?


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Le drôle de jeu de Simone, l’entraîneur lausannois

Le Mont, inspiré puis vaillant hier à Baulmes, aurait pu battre le LS, privé de son buteur Ianu

S’il voulait être celui qui surprend, qui crée l’inattendu, qui affirme étrangement son pouvoir et fait parler de lui, Marco Simone, l’entraîneur du Lausanne-Sport, a réussi. Pour commencer ce match contre Le Mont, voisin et rival, il avait décidé de se passer de l’efficacité de Christian Ianu - douze buts cette saison dont trois à Wohlen lundi dernier! - et de la fertilité offensive de Chris Malonga, en principe meneur de jeu de l’équipe. Ni blessés, ni malades, ni suspendus, les deux hommes étaient remplaçants. Et avant la rencontre, Marco Simone, tout souriant, nous justifiait ainsi son choix: «La saison est longue, j’ai beaucoup de joueurs à disposition, il faut que tous puissent penser qu’ils vont jouer, il faut qu’ils goûtent tous aux matches, pas seulement aux entraînements. » Le président Alain Joseph, lui, ne cachait pas son étonnement mais affirmait: «Le boss c’est l’entraîneur!» Bien. Le problème c’est que le public, et notamment les supporters de LS, se demanda comment une équipe qui affirme ses ambitions et cherche à se créer un public fidèle peut ainsi se priver de ses meilleurs atouts, les plus spectaculaires aussi. Un spectateur fidèle affirmait: «C’est incroyable, quand on a des bons joueurs, un vrai buteur, qu’on vise la première place avec un nouvel entraîneur, on doit toujours vouloir le maximum, marquer des buts, faire du jeu. Je suis choqué!»

La vaillance du Mont Le maximum, le LS en fut très loin pendant une première mi-temps marquée par la cohérence du jeu de Montains vaillants, présents, motivés, organisés, à l’instar de Reis, exemplaire dans sa volonté de tout donner, de faire le mieux possible en tout instant. Ou de Berisha, de Fejzulahi, de Kolloli, très vivants. Le joli but de la tête de Fejzulahi, après un quart d’heure, souligna l’effort et l’application, la rigueur, de l’ensemble dirigé par Claude Gross, et marqua pour Lausanne le début d’une période pâle et assez inquiétante sur le plan du jeu, malgré les efforts de Marazzi qui surnageait dans un contexte difficile.

Après la pause, le Mont, payant ses efforts et s’accrochant à sa possible victoire, recula, osa moins, mais se fabriqua pourtant deux ou trois situations qui, avec un peu de lucidité, auraient pu lui permettre de doubler son avantage. Enfin, après une heure de football lausannois chaotique, Ianu entra, et avec lui Jordi Delclos. Le premier pesa sur la défense montaise, marqua un but de la tête annulé pour un hors-jeu contesté, le second, belle technique et vrai esprit joueur, anima le jeu lausannois. Il parut évident alors que si le LS avait d’entrée proposé cet esprit et cet allant, avec ces joueurs-là, il aurait parlé un autre langage. Cela suffit en tout cas pour sauver les meubles, mais quand même pas la maison tout entière: Hochstrasser, d’un tir croisé dévié, donna au LS le point qu’il ne méritait pas forcément, tant il avait peu assuré sa part de spectacle dans ce derby de petite qualité.

Claude Gross frustré Du côté du Mont, Gilberto Reis, défenseur, oscillait entre satisfaction et déception: «Nous perdons deux points, car ils n’ont pas eu d’occasion alors que nous aurions pu mettre le deuxième. En plus ils marquent sur un tir dévié. Je crois que nous pouvons vraiment rester en Challenge League, mais nous devons tenir les victoires dont nous sommes si proches. » Claude Gross, l’entraîneur, était déçu: «Nous pouvions, nous devions gagner. Ils n’ont pas d’occasions. On a beaucoup travaillé, bien défendu, c’est comme au match aller, la même frustration. »

Marco Simone, lui, lâchait devant les micros: «Nous avons mal joué, je suis déçu de la manière. Mais je ne pense pas que c’est en raison de la composition d’équipe que j’avais choisie. »

Le Mont - Lausanne 1-1 (1-0)Buts:15e Fejzulahi 1-0; 78e Hochstrasser 1-1.Stade Sous Ville à Baulmes,2100 spectateurs. Arbitre:M. Fedayi San.Le Mont:Leoni; Reis, N’Diaye, Tall, Gétaz; Berisha, Chappuis, Araz, Kololli (93e, Rego); Fejzuhali (Alvarez, 65e), Mustafi (84e, Madou).Lausanne:Castella; Krasniqi, Katz, De Pierro; Chahksi, Custodio (Delclos, 62e), Mveng, Marazzi; Dessarzin (67e, Dupuis), Savic. (Ianu, 62e). Avertissements:Tall; Araz; Delclos; Reis


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Le LS a beaucoup à se faire pardonner

Après l’effrayant match face au Mont, les Lausannois doivent se ressaisir, dimanche contre Wil

Le Lausanne-Sport a beaucoup à se faire pardonner. Mais en a-t-il les moyens? La question se pose avec une acuité particulière après son effrayante prestation dimanche dernier à Baulmes, face au Mont. Indépendamment des choix tactiques du coach (le buteur Ianu, ainsi que Dupuis et Malonga sur le banc), pouvait-on imaginer de telles faiblesses techniques, pareil manque d’assurance individuelle et, logiquement, semblable absence d’envergure collective?

Hier matin à la Pontaise, Marco Simone n’était pas là pour évoquer le sujet, ni d’ailleurs pour diriger l’entraînement (raisons privées). La responsabilité technique de la séance était confiée aux autres membres du staff technique, soit Florent Delay (entraîneur des gardiens), Patrick Legain (préparateur physique) et Andrea Liguori, devenu l’adjoint de Simone après avoir été celui de Francesco Gabriele. «On cherche la qualité… On cherche à marquer», martelait Liguori lors d’un exercice devant le but. Sur une pelouse qui faisait tout à coup fin d’automne, les joueurs s’efforçaient de répondre balle au pied à cette invite.

Revenu début septembre au LS, Chris Malonga fait partie des joueurs qui ne répondent pas jusque-là aux espoirs. Au point même de se retrouver remplaçant le week-end dernier, sans même entrer en jeu. «Je suis arrivé à Lausanne dans l’idée d’être une pierre supplémentaire à l’édifice, explique le Franco-Congolais. Et non pas le sauveur du club. Je suis bien conscient que les attentes sont grandes. Et je travaille chaque jour à l’entraînement pour tenter de les satisfaire. Maintenant, même si j’aimerais bien sûr être plus décisif en tant que joueur offensif, je ne veux pas m’inscrire dans une logique individuelle. Mon objectif est donc celui de toute l’équipe: grappiller des points de façon à aller titiller la première place du classement. »

Pour un joueur dont on connaît la qualité et le potentiel, le contexte de la Challenge League – moins glamour et davantage combat que la Super League – peut-il représenter une difficulté supplémentaire? «Une 2e division, c’est partout pareil, estime Malonga. Il n’y a qu’à considérer, par exemple, ce qui se passe en France, avec nombre de clubs qui ont connu la D1, mais qui souffrent aujourd’hui à l’échelon inférieur. Le LS est aujourd’hui confronté à cette situation. Il n’y a qu’une chose à faire, il faut s’accrocher!»

Ianu ne sera pas là Dimanche, face à Wil, la question de la présence ou non de Ianu ne se posera pas. Pour la simple raison que le Roumain est suspendu. Il ne sera pas le seul élément d’expérience à manquer le rendez-vous. Blessé à un mollet, Hoch-strasser doit lui aussi renoncer. Dans quel tiroir le LS a-t-il placé le match du Mont et comment l’équipe a-t-elle réagi cette semaine? «On va dire qu’il s’agissait d’un accident technique, avance prudemment Patrick Legain. Mais il ne faut pas que cela se produise trop souvent. Cela dit, je ne vous cacherai pas qu’on a un peu de mal à s’expliquer ce qui s’est passé. Comme tout le monde, on se pose des questions. »

Dans ce contexte plutôt inquiétant, les Lausannois parviendront-ils à proposer une réponse satisfaisante à leurs supporters déçus? «La même semaine, nous gagnons à Wohlen et on parle du LS comme d’un sérieux prétendant, puis nous livrons un match moyen contre Le Mont et on nous range parmi les équipes de bas de classement. Nous, on ne se préoccupe pas trop de tout ça, assure Chris Malonga. Au final, nous venons de prendre 4 points en deux matches à l’extérieur. On continue donc notre bonhomme de chemin. » Mais est-ce vraiment aussi simple?


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http://www.24heures.ch/sports/ls/lausannesport-possede-meilleur-cv-challenge-league/story/13790621

http://mobile2.tdg.ch/articles/28531211

et aucun frontalier arrêté après avoir saccagé la ville il y a 1an?

Peut être parce qu'ils étaient plus de 150 et que c'est moins facile ??

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Un-jeune-espoir-met-du-jus-dans-le-jeu-des-Lausannois-31453762

En progrès Lausanne obtient un précieux succès à Winterthour

Longtemps en supériorité numérique, les Vaudois obtiennent trois points qui auraient pu être assurés plus vite

Dans la grisaille de la Schützenwiese, le LS a failli laisser échapper une victoire qu’il aurait dû assurer bien plus vite. A onze contre dix dès la 20e minute, et nantis d’un but d’avance, les Vaudois ont longtemps maîtrisé la rencontre, avant d’offrir aux Zurichois cette dose de hargne dont ils avaient besoin. Aussi inutile que dommageable, l’expulsion de l’incorrigible Rippert (averti une seconde fois pour réclamation) a en effet relancé Winterthour, pour une fin de rencontre débridée. Au bout du temps additionnel, Nushi a même trouvé le montant des buts d’un Castella par ailleurs très sûr. «C’est vrai, cet événement a redonné du courage à notre adversaire, reconnaissait Marco Simone. Mais mon véritable regret, sur cette partie, c’est de ne pas avoir su transformer l’une ou l’autre des nombreuses occasions que nous nous sommes créées».

Sur un plan général, malgré les péripéties finales, l’entraîneur du LS ne cachait pas sa satisfaction. «C’est le meilleur match livré par le LS depuis mon retour», assurait-il. Et c’est vrai qu’après la déception suscitée par le derby lémanique, ce voyage était attendu avec autant d’inquiétude que d’espoir. Une fois encore, Simone avait innové en ligne médiane, plaçant Marazzi et Veloso dans les couloirs et formant un trio axial composé de Maouche, Romano et Malonga. Maouche? Le jeune homme, qui évolue depuis la saison passée avec le Team Vaud M21 (1re ligue Classic), disputait là son premier match en Challenge League.

«Je suis un Haut-Savoyard, expliquait-il au terme de la partie. Je suis né à 500 mètres de la frontière, côté français. » Formé à Saint-Etienne, il a ensuite transité par Servette, avant de rejoindre Lausanne. Aligné le week-end dernier en amical face à Evian-Thonon-Gaillard, Maouche (21 ans) a plu à Marco Simone, qui en a aussitôt fait un titulaire. Calme, lucide, plutôt sûr sur le plan technique, ce No 10 naturel, reconverti pour l’occasion devant la défense, représente sans conteste l’une des heureuses surprises de cet après-midi. «Il a montré de très belles choses», appréciait Simone.

L’ouverture du score, le LS la doit à une bonne initiative de Marazzi. Un relais avec Dupuis et puis cette intervention jugée coupable de Menezes, qui semble avoir touché le pied du gaucher vaudois. Fallait-il siffler un penalty? Et fallait-il expulser le latéral? Toujours est-il que cette entame idéale aurait dû permettre au LS de se ménager un match plus tranquille. L’équipe s’est fabriqué pas mal de situations offensives favorables, mais quelques hésitations, ou de mauvais choix, ont miné la conclusion de ces actions prometteuses. Si des progrès ont été enregistrés, le chantier offensif reste donc ouvert du côté du LS.

Obtenu face à l’un des prétendants aux honneurs, ce succès permet au LS de réaliser une bonne affaire, alors que la défaite de Wohlen face à Lugano amène un resserrement en tête du classement. Il reste désormais deux rendez-vous avant la pause d’hiver – à Chiasso lundi prochain, puis face à Bienne le samedi 6 décembre – pour améliorer à la fois cette position et, surtout, la qualité d’une performance d’ensemble qui manque encore d’homogénéité.

Winterthour - LS 0-1 (0-1) Schützenwiese.3000 spectateurs. Arbitre:M. Superczinsky. But:19e Dupuis (penalty) 0-1. Winterthour:Minder; Menezes, Hajrovic, Akanji, Iapicino (80e Krasniqi); Cicek, Marchesano (80e Köfler), D’Angelo, Foschini (59e Nushi); Bengondo, Paiva. LS:Castella; Chakhsi, De Pierro, Rippert; Veloso, Maouche, Malonga (81e Meite), Romano, Marazzi; Dupuis (75e Lavanchy), Ianu (81e Savic). Avertissements:13e Maouche, 25e Rippert, 63e D’Angelo, 89e Savic. Expulsions:18e Menezes (faute de dernier recours), 69e Rippert (2e avertissement).


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