Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le chasseur de buts a retrouvé la lumière
Cristian Ianu se décrit comme «un Suisse sans passeport». Le footballeur roumain le démontre en passant d’une langue nationale à l’autre le plus naturellement du monde. L’italien, il l’a appris à son arrivée à Bellinzone, à 19 ans, après la signature de son premier contrat à l’étranger – ses débuts pros, il les a accomplis à 16 ans déjà, dans son pays natal. «Un choc», cette vie en solitaire au Tessin, pour le jeune homme laissant tout derrière lui. «Les six premiers mois ont été très difficiles. Mais, aujourd’hui, je remercie Dieu tous les jours de m’avoir offert la possibilité de sortir de Roumanie. » Bellinzone a été le décor de sa rencontre avec Leyla Türkyilmaz. La sœur de Kubilay, fameux buteur de l’équipe nationale. Sa compagne depuis dix ans, mère de son fils, Liam Cristian, 8 mois.
Quatre saisons au Tessin, puis cap sur Aarau, Lucerne et Wohlen, où il a assimilé l’allemand. «Je me suis formé à la mentalité suisse. Je peux dire que, dans ce pays, beaucoup de gens me connaissent parce que je fais bien mon travail. »
Au Lausanne-Sport depuis l’été, adopté par les habitués, Cristian Ianu améliore désormais son français. Et vit une renaissance sportive dans un club qui lui permet de s’exprimer. «Je suis un joueur d’instinct. C’est ça ma première qualité de footballeur. Je sais où la balle va arriver, je devine où va aller le défenseur, et je fais le contraire. »
Le Roumain prouve ce qu’il avance en perforant les buts des adversaires du LS. Déjà douze goals à son actif. Et ce n’est pas fini. En attendant les prochains, le buteur savoure. «Le milieu du football n’a pas de mémoire. Un jour tu es le meilleur, le lendemain on te jette. » Il apprécie ce moment de reconnaissance, ce retour dans la lumière, après trois saisons de galère. «Ma satisfaction est double. J’étais persuadé d’être toujours le même qu’avant. Et je peux montrer à tous ceux qui n’ont pas eu confiance en moi qu’ils ont eu tort. »
Cristian Ianu fut adulé par les supporters du FC Lucerne, qui scandaient son nom alors qu’il enquillait 21 buts durant la saison 2009-2010 de Super League. Mais la vie de footballeur est faite de hauts et de bas. Celle du Roumain touche le fond à la reprise du championnat suivant, lorsque son tibia cède lors d’un choc – sans méchanceté – avec le gardien du FC Bâle, Franco Costanzo. Cristian Ianu travaille dur, revient, mais n’est plus le bienvenu dans la Sportarena, le stade lucernois.
Après un intermède pénible du côté de Sion, la Pontaise et la Challenge League sont donc le décor de sa résurrection. Cependant, le sportif n’est qu’à moitié satisfait: «Sur le plan personnel, ça va. Mais l’équipe n’est qu’en milieu de classement. Elle doit faire mieux pour pouvoir remonter en Super League. »
Crédité par le président Alain Joseph d’une ligne de conduite «droite et honnête», Cristian Ianu exprime sa foi dans ces valeurs: «Dans la vie, il y a des règles. Ce n’est qu’avec l’honnêteté que l’on peut avancer. Mon père pense comme ça. Je lui ai déjà dit qu’il est né dans un pays qui n’était pas pour lui. »
La Roumanie, Cristian y retourne deux fois par an. Mais après deux semaines, dépaysé, il veut rentrer en Suisse. On célébrera en décembre le 25e anniversaire de la révolution roumaine, et l’expatrié se souvient des émotions fortes vécues par le petit garçon qu’il était alors, à Timisoara, la ville où est née l’insurrection. «Ma mère est venue me chercher au jardin d’enfants. On entendait des coups de feu. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Des gens couraient, gueulaient. Mon père travaillait la nuit dans une fabrique, il avait peur de retourner au travail, à cause des balles qui lui étaient passées au-dessus de la tête. Heureusement, ensuite nous avons été libres de nous exprimer et de sortir du pays. »
Lui-même n’a pas souffert du «règne» de Ceausescu, grâce à ses parents prêts à tous les sacrifices pour leur fils unique: «Ils se levaient à 3 ou 4 heures du matin pour aller faire la queue afin d’acheter du pain ou du lait pour moi. J’ai eu une jolie enfance, avec beaucoup d’amis. » Et le foot. Que son père, supporter de l’Univ Craiova – premier club roumain à participer à une Coupe européenne, en 1970 –, lui fait aimer en l’emmenant au stade. A 8 ans, il n’a déjà plus que le ballon rond en tête. «Ma mère espérait que je fasse des études et m’a envoyé dans une bonne école. Mais mes devoirs étaient souvent corrigés en rouge. » Un diplôme de prof de sport lui servira de viatique.
Et sa mère, qui a pris pour la première fois l’avion en octobre afin de rendre visite à son petit-fils, ne cache pas sa fierté que le fiston ait réussi à gagner sa vie à 19 ans, sans l’aide de personne. Ne reste désormais à Cristian Ianu qu’à dépasser son record de 21 buts en une saison…
www.24heures.ch/
Cristian Ianu se décrit comme «un Suisse sans passeport». Le footballeur roumain le démontre en passant d’une langue nationale à l’autre le plus naturellement du monde. L’italien, il l’a appris à son arrivée à Bellinzone, à 19 ans, après la signature de son premier contrat à l’étranger – ses débuts pros, il les a accomplis à 16 ans déjà, dans son pays natal. «Un choc», cette vie en solitaire au Tessin, pour le jeune homme laissant tout derrière lui. «Les six premiers mois ont été très difficiles. Mais, aujourd’hui, je remercie Dieu tous les jours de m’avoir offert la possibilité de sortir de Roumanie. » Bellinzone a été le décor de sa rencontre avec Leyla Türkyilmaz. La sœur de Kubilay, fameux buteur de l’équipe nationale. Sa compagne depuis dix ans, mère de son fils, Liam Cristian, 8 mois.
Quatre saisons au Tessin, puis cap sur Aarau, Lucerne et Wohlen, où il a assimilé l’allemand. «Je me suis formé à la mentalité suisse. Je peux dire que, dans ce pays, beaucoup de gens me connaissent parce que je fais bien mon travail. »
Au Lausanne-Sport depuis l’été, adopté par les habitués, Cristian Ianu améliore désormais son français. Et vit une renaissance sportive dans un club qui lui permet de s’exprimer. «Je suis un joueur d’instinct. C’est ça ma première qualité de footballeur. Je sais où la balle va arriver, je devine où va aller le défenseur, et je fais le contraire. »
Le Roumain prouve ce qu’il avance en perforant les buts des adversaires du LS. Déjà douze goals à son actif. Et ce n’est pas fini. En attendant les prochains, le buteur savoure. «Le milieu du football n’a pas de mémoire. Un jour tu es le meilleur, le lendemain on te jette. » Il apprécie ce moment de reconnaissance, ce retour dans la lumière, après trois saisons de galère. «Ma satisfaction est double. J’étais persuadé d’être toujours le même qu’avant. Et je peux montrer à tous ceux qui n’ont pas eu confiance en moi qu’ils ont eu tort. »
Cristian Ianu fut adulé par les supporters du FC Lucerne, qui scandaient son nom alors qu’il enquillait 21 buts durant la saison 2009-2010 de Super League. Mais la vie de footballeur est faite de hauts et de bas. Celle du Roumain touche le fond à la reprise du championnat suivant, lorsque son tibia cède lors d’un choc – sans méchanceté – avec le gardien du FC Bâle, Franco Costanzo. Cristian Ianu travaille dur, revient, mais n’est plus le bienvenu dans la Sportarena, le stade lucernois.
Après un intermède pénible du côté de Sion, la Pontaise et la Challenge League sont donc le décor de sa résurrection. Cependant, le sportif n’est qu’à moitié satisfait: «Sur le plan personnel, ça va. Mais l’équipe n’est qu’en milieu de classement. Elle doit faire mieux pour pouvoir remonter en Super League. »
Crédité par le président Alain Joseph d’une ligne de conduite «droite et honnête», Cristian Ianu exprime sa foi dans ces valeurs: «Dans la vie, il y a des règles. Ce n’est qu’avec l’honnêteté que l’on peut avancer. Mon père pense comme ça. Je lui ai déjà dit qu’il est né dans un pays qui n’était pas pour lui. »
La Roumanie, Cristian y retourne deux fois par an. Mais après deux semaines, dépaysé, il veut rentrer en Suisse. On célébrera en décembre le 25e anniversaire de la révolution roumaine, et l’expatrié se souvient des émotions fortes vécues par le petit garçon qu’il était alors, à Timisoara, la ville où est née l’insurrection. «Ma mère est venue me chercher au jardin d’enfants. On entendait des coups de feu. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Des gens couraient, gueulaient. Mon père travaillait la nuit dans une fabrique, il avait peur de retourner au travail, à cause des balles qui lui étaient passées au-dessus de la tête. Heureusement, ensuite nous avons été libres de nous exprimer et de sortir du pays. »
Lui-même n’a pas souffert du «règne» de Ceausescu, grâce à ses parents prêts à tous les sacrifices pour leur fils unique: «Ils se levaient à 3 ou 4 heures du matin pour aller faire la queue afin d’acheter du pain ou du lait pour moi. J’ai eu une jolie enfance, avec beaucoup d’amis. » Et le foot. Que son père, supporter de l’Univ Craiova – premier club roumain à participer à une Coupe européenne, en 1970 –, lui fait aimer en l’emmenant au stade. A 8 ans, il n’a déjà plus que le ballon rond en tête. «Ma mère espérait que je fasse des études et m’a envoyé dans une bonne école. Mais mes devoirs étaient souvent corrigés en rouge. » Un diplôme de prof de sport lui servira de viatique.
Et sa mère, qui a pris pour la première fois l’avion en octobre afin de rendre visite à son petit-fils, ne cache pas sa fierté que le fiston ait réussi à gagner sa vie à 19 ans, sans l’aide de personne. Ne reste désormais à Cristian Ianu qu’à dépasser son record de 21 buts en une saison…
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne-Sport ouvre le score avant de faire naufrage à Chiasso
Le visiteur a livré une seconde mi-temps affreuse, pathétique même, face à une équipe tessinoise entreprenante
Ceux qui aiment le Lausanne-Sport, ceux, surtout, qui imaginaient encore que l’équipe actuelle avait les moyens de briguer la promotion en Super League cette saison ont sans doute jeté un coup d’œil au classement en se disant que, à considérer les résultats du week-end, ce voyage au Tessin offrait une belle possibilité de revenir un peu sur les formations de tête. La réalité, brutale, a donné hier soir une tout autre indication. Rentré au vestiaire avec un but d’avance après les 45 minutes initiales, sans mérite particulier pour ce qui est de la qualité du jeu proposé, Lausanne a littéralement fait naufrage par la suite, encaissant pas moins de quatre buts en 22 minutes (!), face à un adversaire qui, au classement des matches à domicile, n’occupait pourtant que la… 10e et dernière position, avec seulement 6 buts marqués en 8 matches.
Ce rappel chiffré donne une idée plus précise de la seconde période livrée par le visiteur. On dira sans la moindre hésitation qu’elle fut la pire proposée en cette saison 2014-2015 décidément riche de bien des tourments. Une mi-temps catastrophique, pathétique même si l’on songe à la perméabilité de la défense, à l’insigne faiblesse du milieu de terrain, ainsi qu’à la transparence du duo d’attaque. Les progrès enregistrés çà et là, notamment le dimanche précédent, à Winterthour, semblaient s’être évanouis dans les entrailles du Gothard. Maillots noirs, idées courtes, défaite-fleuve. Une performance digne d’une formation qui lutte contre la relégation, qui aurait de surcroît beaucoup de souci à se faire.
Sur une pelouse difficile et sous une pluie quasi ininterrompue, les deux formations sont entrées dans la partie en donnant à croire au maigre public qu’il pourrait avoir droit à un match ouvert et plutôt sympa, entendez par là caractérisé par un esprit d’entreprise tout à fait louable. Dès la 6e minute, Malonga s’est retrouvé en situation d’ouvrir le score. Mais son coup de tête n’était pas suffisamment précis pour battre le géant Guatelli. Quant à Chiasso, il faisait mentir sa sinistre réputation, poussant plus d’une fois la fébrile défense lausannoise à la faute, le tout concrétisé par une série de coups de coin toujours porteurs de danger. Mais, après cette entame assez vive, le match a bien vite perdu en qualité, pour ne plus ressembler à grand-chose. Jusqu’à ce que Malonga ne trouve l’ouverture entre les jambes du gardien Guatelli.
Que s’est-il passé dans les têtes lausannoises à la pause? Les joueurs ont-ils cru une seule seconde que la rencontre était pliée? On se demande bien, alors, ce qui aurait pu les autoriser à penser ainsi. Toujours est-il que, dès leur retour, ils se sont fait transpercer par un Chiasso généreux à défaut d’être génial. Chaque centre amenait ainsi le trouble. Egalisation sur coup de coin (balle qui rebondit sur la jambe de Chakhsi vers Reclari seul à six mètres), puis ballon prolongé au deuxième poteau pour la tête de Djuric, balle récupérée à 25 mètres des buts de Castella pour un lob signé… Parfait et, enfin, tête de Magnetti tranquillement venu couper la trajectoire au premier poteau. N’en jetez plus, le compte est bon!
Sur le long chemin du retour, dans cette nuit de décembre, les joueurs du LS ont peut-être eu quelque peine à trouver le sommeil. Du moins faut-il l’espérer…
Chiasso - LS 4-1 (0-1) Stadio Riva IV.500 spectateurs. Arbitre:M. Musa. Buts:43e Malonga 0-1, 51e Reclari 1-1, 54e Djuric 2-1, 67e Parfait 3-1, 73e Magnetti 4-1. Chiasso:Guatelli; Felitti, Djuric, Sembroni, Monighetti; Pacar, Parfait (85e Franin), Reclari, Regazzoni; Hassell, Baldovaliev (66e Magnetti).LS:Castella; Chakhsi, De Pierro, Krasniqi; Veloso, Malonga, Maouche, Romano (64e Delclos), Marazzi (73e Ming); Ianu, Dupuis (64e Savic).Avertissements:21e Romano, 25e Djuric, 46e Malonga, 59e Regazzoni, 62e Chakhsi, 84e Sembroni.Notes:LS sans Rippert (suspendu), Hochstrasser, Katz, Mveng, Dessarzin (blessés).
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Le visiteur a livré une seconde mi-temps affreuse, pathétique même, face à une équipe tessinoise entreprenante
Ceux qui aiment le Lausanne-Sport, ceux, surtout, qui imaginaient encore que l’équipe actuelle avait les moyens de briguer la promotion en Super League cette saison ont sans doute jeté un coup d’œil au classement en se disant que, à considérer les résultats du week-end, ce voyage au Tessin offrait une belle possibilité de revenir un peu sur les formations de tête. La réalité, brutale, a donné hier soir une tout autre indication. Rentré au vestiaire avec un but d’avance après les 45 minutes initiales, sans mérite particulier pour ce qui est de la qualité du jeu proposé, Lausanne a littéralement fait naufrage par la suite, encaissant pas moins de quatre buts en 22 minutes (!), face à un adversaire qui, au classement des matches à domicile, n’occupait pourtant que la… 10e et dernière position, avec seulement 6 buts marqués en 8 matches.
Ce rappel chiffré donne une idée plus précise de la seconde période livrée par le visiteur. On dira sans la moindre hésitation qu’elle fut la pire proposée en cette saison 2014-2015 décidément riche de bien des tourments. Une mi-temps catastrophique, pathétique même si l’on songe à la perméabilité de la défense, à l’insigne faiblesse du milieu de terrain, ainsi qu’à la transparence du duo d’attaque. Les progrès enregistrés çà et là, notamment le dimanche précédent, à Winterthour, semblaient s’être évanouis dans les entrailles du Gothard. Maillots noirs, idées courtes, défaite-fleuve. Une performance digne d’une formation qui lutte contre la relégation, qui aurait de surcroît beaucoup de souci à se faire.
Sur une pelouse difficile et sous une pluie quasi ininterrompue, les deux formations sont entrées dans la partie en donnant à croire au maigre public qu’il pourrait avoir droit à un match ouvert et plutôt sympa, entendez par là caractérisé par un esprit d’entreprise tout à fait louable. Dès la 6e minute, Malonga s’est retrouvé en situation d’ouvrir le score. Mais son coup de tête n’était pas suffisamment précis pour battre le géant Guatelli. Quant à Chiasso, il faisait mentir sa sinistre réputation, poussant plus d’une fois la fébrile défense lausannoise à la faute, le tout concrétisé par une série de coups de coin toujours porteurs de danger. Mais, après cette entame assez vive, le match a bien vite perdu en qualité, pour ne plus ressembler à grand-chose. Jusqu’à ce que Malonga ne trouve l’ouverture entre les jambes du gardien Guatelli.
Que s’est-il passé dans les têtes lausannoises à la pause? Les joueurs ont-ils cru une seule seconde que la rencontre était pliée? On se demande bien, alors, ce qui aurait pu les autoriser à penser ainsi. Toujours est-il que, dès leur retour, ils se sont fait transpercer par un Chiasso généreux à défaut d’être génial. Chaque centre amenait ainsi le trouble. Egalisation sur coup de coin (balle qui rebondit sur la jambe de Chakhsi vers Reclari seul à six mètres), puis ballon prolongé au deuxième poteau pour la tête de Djuric, balle récupérée à 25 mètres des buts de Castella pour un lob signé… Parfait et, enfin, tête de Magnetti tranquillement venu couper la trajectoire au premier poteau. N’en jetez plus, le compte est bon!
Sur le long chemin du retour, dans cette nuit de décembre, les joueurs du LS ont peut-être eu quelque peine à trouver le sommeil. Du moins faut-il l’espérer…
Chiasso - LS 4-1 (0-1) Stadio Riva IV.500 spectateurs. Arbitre:M. Musa. Buts:43e Malonga 0-1, 51e Reclari 1-1, 54e Djuric 2-1, 67e Parfait 3-1, 73e Magnetti 4-1. Chiasso:Guatelli; Felitti, Djuric, Sembroni, Monighetti; Pacar, Parfait (85e Franin), Reclari, Regazzoni; Hassell, Baldovaliev (66e Magnetti).LS:Castella; Chakhsi, De Pierro, Krasniqi; Veloso, Malonga, Maouche, Romano (64e Delclos), Marazzi (73e Ming); Ianu, Dupuis (64e Savic).Avertissements:21e Romano, 25e Djuric, 46e Malonga, 59e Regazzoni, 62e Chakhsi, 84e Sembroni.Notes:LS sans Rippert (suspendu), Hochstrasser, Katz, Mveng, Dessarzin (blessés).
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Marco Simone: «A moi de trouver la clé»
L’entraîneur du LS prend sur lui la lourde défaite à Chiasso. Ce qui ne doit pas empêcher les joueurs de s’interroger
Chiasso restera le lieu de toutes les langueurs: retour interminable – arrivée à Lausanne vers 3 h 30 mardi matin –, long débriefing et questionnement tout aussi fourni concernant la suite à donner à cette fessée. Ce résultat-là (1-4, non sans avoir mené 1-0 à la mi-temps) ne s’apparente pas à une défaite ordinaire. Hier, toute l’équipe s’est retrouvée à la Pontaise en milieu d’après-midi pour évoquer le sujet. Au menu, séance vidéo et discussion collective (une bonne heure), puis course et stretching (30’). Sans hausser le ton, Marco Simone a recadré l’équipe sur le plan technique et sondé des joueurs complètement dépassés après la pause. «Il faut dire d’abord que l’état du terrain ne permettait guère de faire le jeu, souligne l’entraîneur. Pour moi, ce revers ne représente donc pas un coup d’arrêt si l’on considère ce qu’on cherche à exprimer. En revanche, les joueurs ont affiché une attitude très insuffisante. »
En vérité, personne n’échappe à la critique. Mais ne comptez pas sur Marco Simone pour montrer du doigt publiquement tel ou tel joueur! «J’assume l’entière responsabilité de ce qui arrive. Si l’équipe ne parvient pas à aligner deux matches de qualité consécutivement, c’est la faute du chef», glisse-t-il dans un sourire entendu. Le principal problème du LS, c’est qu’à chaque fois qu’on croit percevoir un progrès, un signe encourageant, l’équipe prend un malin plaisir à venir brouiller le constat. «C’est à moi de trouver la clé pour que ce groupe devienne costaud, poursuit l’Italien. Ce qui arrive est difficile, frustrant bien sûr, mais aussi fascinant. Je dois même vous avouer que l’idée de trouver une réponse aux questions qui se posent m’excite beaucoup. »
Triste et incrédule Chiasso n’avait sûrement pas davantage d’arguments footballistiques. En revanche, pour ce qui est de la rage et de l’envie… Président du LS, Alain Joseph a vécu ce drôle de match en téléspectateur. Avec quels sentiments? «J’étais triste, avoue-t-il. J’ai l’impression que quelques personnes fournissent beaucoup d’efforts dans ce club, mais que les protagonistes ne font pas tout ce qu’il faudrait sur le terrain. Comment peut-on se montrer aussi passif? Et surtout comment peut-on corriger cela?» La question renvoie aussi bien à l’ambition personnelle de chacun qu’à l’absence d’un véritable leader, susceptible de tenir tout ce joli monde lorsque les circonstances l’exigent. Le rôle qu’avait tenu, par exemple, un Fabio Celestini en 2010.
«Nos joueurs actuels ont-ils la détermination nécessaire, s’interroge encore Alain Joseph. Aujourd’hui, j’en doute. Ce match de Chiasso, c’est pour moi une belle patate dans la figure. La seule chose qui me rassure, c’est de voir un coach qui ne se laisse pas aller au découragement. J’ai écouté et apprécié sa causerie devant l’équipe. Il croit encore à la possibilité d’aller chercher la première place, à condition toutefois que le groupe retrouve des valeurs indispensables au succès, comme l’abnégation ou un engagement total, surtout en Challenge League. »
Pour boucler cette première moitié de saison tourmentée, Lausanne recevra samedi un FC Bienne en mode survie. Il ne faut pas s’y tromper, les Seelandais valent sans doute mieux que cette dernière place qui leur colle à la peau. «Les conditions de jeu seront sûrement meilleures qu’à Chiasso. Mais est-ce que tout le reste sera au rendez-vous?» se demande Marco Simone. Cette rencontre LS - Bienne ne ressemblera pas, elle non plus, à un rendez-vous tout à fait comme un autre.
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L’entraîneur du LS prend sur lui la lourde défaite à Chiasso. Ce qui ne doit pas empêcher les joueurs de s’interroger
Chiasso restera le lieu de toutes les langueurs: retour interminable – arrivée à Lausanne vers 3 h 30 mardi matin –, long débriefing et questionnement tout aussi fourni concernant la suite à donner à cette fessée. Ce résultat-là (1-4, non sans avoir mené 1-0 à la mi-temps) ne s’apparente pas à une défaite ordinaire. Hier, toute l’équipe s’est retrouvée à la Pontaise en milieu d’après-midi pour évoquer le sujet. Au menu, séance vidéo et discussion collective (une bonne heure), puis course et stretching (30’). Sans hausser le ton, Marco Simone a recadré l’équipe sur le plan technique et sondé des joueurs complètement dépassés après la pause. «Il faut dire d’abord que l’état du terrain ne permettait guère de faire le jeu, souligne l’entraîneur. Pour moi, ce revers ne représente donc pas un coup d’arrêt si l’on considère ce qu’on cherche à exprimer. En revanche, les joueurs ont affiché une attitude très insuffisante. »
En vérité, personne n’échappe à la critique. Mais ne comptez pas sur Marco Simone pour montrer du doigt publiquement tel ou tel joueur! «J’assume l’entière responsabilité de ce qui arrive. Si l’équipe ne parvient pas à aligner deux matches de qualité consécutivement, c’est la faute du chef», glisse-t-il dans un sourire entendu. Le principal problème du LS, c’est qu’à chaque fois qu’on croit percevoir un progrès, un signe encourageant, l’équipe prend un malin plaisir à venir brouiller le constat. «C’est à moi de trouver la clé pour que ce groupe devienne costaud, poursuit l’Italien. Ce qui arrive est difficile, frustrant bien sûr, mais aussi fascinant. Je dois même vous avouer que l’idée de trouver une réponse aux questions qui se posent m’excite beaucoup. »
Triste et incrédule Chiasso n’avait sûrement pas davantage d’arguments footballistiques. En revanche, pour ce qui est de la rage et de l’envie… Président du LS, Alain Joseph a vécu ce drôle de match en téléspectateur. Avec quels sentiments? «J’étais triste, avoue-t-il. J’ai l’impression que quelques personnes fournissent beaucoup d’efforts dans ce club, mais que les protagonistes ne font pas tout ce qu’il faudrait sur le terrain. Comment peut-on se montrer aussi passif? Et surtout comment peut-on corriger cela?» La question renvoie aussi bien à l’ambition personnelle de chacun qu’à l’absence d’un véritable leader, susceptible de tenir tout ce joli monde lorsque les circonstances l’exigent. Le rôle qu’avait tenu, par exemple, un Fabio Celestini en 2010.
«Nos joueurs actuels ont-ils la détermination nécessaire, s’interroge encore Alain Joseph. Aujourd’hui, j’en doute. Ce match de Chiasso, c’est pour moi une belle patate dans la figure. La seule chose qui me rassure, c’est de voir un coach qui ne se laisse pas aller au découragement. J’ai écouté et apprécié sa causerie devant l’équipe. Il croit encore à la possibilité d’aller chercher la première place, à condition toutefois que le groupe retrouve des valeurs indispensables au succès, comme l’abnégation ou un engagement total, surtout en Challenge League. »
Pour boucler cette première moitié de saison tourmentée, Lausanne recevra samedi un FC Bienne en mode survie. Il ne faut pas s’y tromper, les Seelandais valent sans doute mieux que cette dernière place qui leur colle à la peau. «Les conditions de jeu seront sûrement meilleures qu’à Chiasso. Mais est-ce que tout le reste sera au rendez-vous?» se demande Marco Simone. Cette rencontre LS - Bienne ne ressemblera pas, elle non plus, à un rendez-vous tout à fait comme un autre.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://footvaud.ch/quand-kevin-dupuis-marque-le-ls-gagne/
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2014/12/mohamed-maouche-jai-saisi-ma-chance-au-lausanne-sport/
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ianu aurait reçu un nouveau contrat selon Blick : http://www.blick.ch/sport/fussball/challengeleague/doppelte-weihnachten-fuer-ianu-lausanne-goalgetter-erhaelt-einen-neuen-vertrag-id3368092.html
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Si Lucerne fait une offre pour Ianu, on l’étudiera»
Le président du LS, Alain Joseph, commente l’éventuel départ de son attaquant. Et également celui du milieu offensif Jordi Delclos
FootballCristian Ianu et Jordi Delclos seront-ils présents, le jeudi 8 janvier, pour la reprise des entraînements du Lausanne-Sport? Si l’on se fie aux rumeurs parues durant le week-end, le doute est permis. Selon laNeue Luzerner Zeitung, le nouveau directeur sportif du FC Lucerne, Rolf Fringer, désirerait enrôler le buteur roumain dès cet hiver. Les deux hommes s’étaient déjà côtoyés au sein du club de Suisse centrale, de 2009 à 2011. Et Ianu avait inscrit 27 réalisations sous les ordres de l’ancien technicien zurichois.
Auteur de 13 réussites avec le maillot lausannois au cours de la première partie du championnat de Challenge League, l’attaquant de 31 ans est sous contrat avec le LS jusqu’au 30 juin 2015. «J’ai dit à mes dirigeants que ma priorité était d’évoluer à Lucerne», a cependant lâché le Roumain dans les colonnes du journal lucernois. Ianu n’a, de plus, jamais caché son ambition de retrouver l’élite: «Mon objectif est de rejouer en Super League», nous racontait-il au mois de juillet, lors de son arrivée à la Pontaise.
«Jusqu’ici, je n’ai reçu aucun appel du FC Lucerne, ni de Ianu lui-même, à qui je n’ai pas parlé depuis deux semaines. Mais si nous recevons une offre, nous l’étudierons, commente le président du LS, Alain Joseph. Si le joueur me confirme qu’il veut s’en aller et qu’un accord autour des conditions de ce départ est trouvé, tout est envisageable. »
Selon la presse française, le milieu offensif Jordi Delclos (29 ans, 2 buts en 9 apparitions) aimerait également quitter la Pontaise. «Avant la trêve, il m’a annoncé qu’il ne désirait pas continuer avec nous si son temps de jeu n’augmentait pas, confirme Alain Joseph. Nous comptons sur lui, mais s’il n’accepte pas les choix du coach, je vois mal comment l’aventure peut se poursuivre. Reste que, là encore, je n’ai plus eu de contact avec le joueur. Ni avec son agent ou un club intéressé. »
Débarqué d’Arles-Avignon en juillet dernier, Jordi Delclos pourrait néanmoins faire son retour chez l’actuelle lanterne rouge de Ligue 2 française.
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Le président du LS, Alain Joseph, commente l’éventuel départ de son attaquant. Et également celui du milieu offensif Jordi Delclos
FootballCristian Ianu et Jordi Delclos seront-ils présents, le jeudi 8 janvier, pour la reprise des entraînements du Lausanne-Sport? Si l’on se fie aux rumeurs parues durant le week-end, le doute est permis. Selon laNeue Luzerner Zeitung, le nouveau directeur sportif du FC Lucerne, Rolf Fringer, désirerait enrôler le buteur roumain dès cet hiver. Les deux hommes s’étaient déjà côtoyés au sein du club de Suisse centrale, de 2009 à 2011. Et Ianu avait inscrit 27 réalisations sous les ordres de l’ancien technicien zurichois.
Auteur de 13 réussites avec le maillot lausannois au cours de la première partie du championnat de Challenge League, l’attaquant de 31 ans est sous contrat avec le LS jusqu’au 30 juin 2015. «J’ai dit à mes dirigeants que ma priorité était d’évoluer à Lucerne», a cependant lâché le Roumain dans les colonnes du journal lucernois. Ianu n’a, de plus, jamais caché son ambition de retrouver l’élite: «Mon objectif est de rejouer en Super League», nous racontait-il au mois de juillet, lors de son arrivée à la Pontaise.
«Jusqu’ici, je n’ai reçu aucun appel du FC Lucerne, ni de Ianu lui-même, à qui je n’ai pas parlé depuis deux semaines. Mais si nous recevons une offre, nous l’étudierons, commente le président du LS, Alain Joseph. Si le joueur me confirme qu’il veut s’en aller et qu’un accord autour des conditions de ce départ est trouvé, tout est envisageable. »
Selon la presse française, le milieu offensif Jordi Delclos (29 ans, 2 buts en 9 apparitions) aimerait également quitter la Pontaise. «Avant la trêve, il m’a annoncé qu’il ne désirait pas continuer avec nous si son temps de jeu n’augmentait pas, confirme Alain Joseph. Nous comptons sur lui, mais s’il n’accepte pas les choix du coach, je vois mal comment l’aventure peut se poursuivre. Reste que, là encore, je n’ai plus eu de contact avec le joueur. Ni avec son agent ou un club intéressé. »
Débarqué d’Arles-Avignon en juillet dernier, Jordi Delclos pourrait néanmoins faire son retour chez l’actuelle lanterne rouge de Ligue 2 française.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Parfait pour l'esprit d'équipe»
Les Mosses - Marco Simone et le Lausanne-Sport se trouvent actuellement dans les Alpes vaudoises, où ils se préparent pour la nouvelle saison. Florent Sinama-Pongolle est là, mais aucune décision n'a encore été prise le concernant.
Tout le Lausanne-Sport, staff et joueurs ont passé la nuit de lundi à mardi dans un refuge en altitude, du côté des Mosses. Pour atteindre leur dortoir, les Vaudois ont eu droit à une jolie sortie en raquettes, qui en a épuisé plus d'un. Après la descente, toujours en raquettes, l'entraîneur du LS s'est exprimé sur l'actualité de son club.
Marco Simone, quels sont les bienfaits de ce stage en altitude?
Ils sont réels. Voir les joueurs dans un autre contexte, ailleurs qu'à La Pontaise, permet de renforcer les liens. C'est parfait pour l'esprit d'équipe, d'autant que la montée n'a pas été facile du tout.
Un peu long?
Lundi soir, nous avons organisé une marche de quatre heures pour aller jusqu'au refuge. Je peux vous dire que la dernière heure a été longue pour tout le monde (rires). C'est très bien, cela permet de rompre avec la routine. Mais ne vous inquiétez pas, dès mercredi, on retourne à Lausanne et on enchaîne avec une journée de trois séances.
Ne rêvez-vous pas de chaleur pour la préparation?
J'en ai parlé avec le président. Pour l'année prochaine, ce serait bien de coupler ces jours en altitude avec un stage au soleil, oui. L'idéal, ce serait d'avoir les deux.
Tout le monde est-il monté jusqu'au refuge?
Non. Yancoub Meite a été ménagé, par précaution. Il avait une petite douleur musculaire, rien de grave. Sinon, tout le monde était là, dans un cadre magnifique.
Où en est l'arrivée de Florent Sinama-Pongolle?
Il s'entraîne avec nous depuis la fin de la semaine dernière et est très bien intégré au groupe. Ce qu'il montre est tout à fait satisfaisant, que ce soit dans le jeu ou dans l'état d'esprit, mais nous n'avons pu le voir que sur terrain réduit. On va attendre le match amical contre Le Mont, vendredi, pour prendre une décision.
Ce serait un renfort magnifique, non?
C'est un joueur de grande qualité, évidemment. Il faut simplement voir où il en est depuis son passage à Chicago, dans un contexte très différent.
Si vous n'arrivez pas à trouver d'accord avec lui, un autre attaquant pourrait-il arriver?
Pas forcément.
Vous n'auriez que trois joueurs pour deux places, dans ce cas, Andelko Savic, Kevin Dupuis et Romain Dessarzin...
Oui, effectivement, mais je ne suis pas obtus. C'est clair que dans ce contexte-là, on serait un peu courts en quantité. Je peux donc tout à fait imaginer changer de système, jouer à quatre derrière et un attaquant. On verra bien.
D'autres arrivées sont-elles à prévoir?
J'aimerais bien un défenseur supplémentaire, gaucher de préférence. Derrière, on est un peu court en joueurs d'expérience. Dans ce registre, nous avons Guillaume Katz, Guillaume Rippert, Adriano De Pierro et Abdel Chakhsi, que j'utilise en défense aujourd'hui. Mais on ne va pas prendre de joueur supplémentaire juste pour étoffer l'effectif. Il nous faut des titulaires potentiels, pas des joueurs de complément.
Faut-il s'attendre à des départs cet hiver?
Non. Cristian Ianu est parti et Numa Lavanchy est allé chercher du temps de jeu au Mont, avant de revenir à Lausanne l'été prochain. Je ne souhaite pas qu'il y ait d'autres départs."
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/-Parfait-pour-l-esprit-d-equipe--28295204
Les Mosses - Marco Simone et le Lausanne-Sport se trouvent actuellement dans les Alpes vaudoises, où ils se préparent pour la nouvelle saison. Florent Sinama-Pongolle est là, mais aucune décision n'a encore été prise le concernant.
Tout le Lausanne-Sport, staff et joueurs ont passé la nuit de lundi à mardi dans un refuge en altitude, du côté des Mosses. Pour atteindre leur dortoir, les Vaudois ont eu droit à une jolie sortie en raquettes, qui en a épuisé plus d'un. Après la descente, toujours en raquettes, l'entraîneur du LS s'est exprimé sur l'actualité de son club.
Marco Simone, quels sont les bienfaits de ce stage en altitude?
Ils sont réels. Voir les joueurs dans un autre contexte, ailleurs qu'à La Pontaise, permet de renforcer les liens. C'est parfait pour l'esprit d'équipe, d'autant que la montée n'a pas été facile du tout.
Un peu long?
Lundi soir, nous avons organisé une marche de quatre heures pour aller jusqu'au refuge. Je peux vous dire que la dernière heure a été longue pour tout le monde (rires). C'est très bien, cela permet de rompre avec la routine. Mais ne vous inquiétez pas, dès mercredi, on retourne à Lausanne et on enchaîne avec une journée de trois séances.
Ne rêvez-vous pas de chaleur pour la préparation?
J'en ai parlé avec le président. Pour l'année prochaine, ce serait bien de coupler ces jours en altitude avec un stage au soleil, oui. L'idéal, ce serait d'avoir les deux.
Tout le monde est-il monté jusqu'au refuge?
Non. Yancoub Meite a été ménagé, par précaution. Il avait une petite douleur musculaire, rien de grave. Sinon, tout le monde était là, dans un cadre magnifique.
Où en est l'arrivée de Florent Sinama-Pongolle?
Il s'entraîne avec nous depuis la fin de la semaine dernière et est très bien intégré au groupe. Ce qu'il montre est tout à fait satisfaisant, que ce soit dans le jeu ou dans l'état d'esprit, mais nous n'avons pu le voir que sur terrain réduit. On va attendre le match amical contre Le Mont, vendredi, pour prendre une décision.
Ce serait un renfort magnifique, non?
C'est un joueur de grande qualité, évidemment. Il faut simplement voir où il en est depuis son passage à Chicago, dans un contexte très différent.
Si vous n'arrivez pas à trouver d'accord avec lui, un autre attaquant pourrait-il arriver?
Pas forcément.
Vous n'auriez que trois joueurs pour deux places, dans ce cas, Andelko Savic, Kevin Dupuis et Romain Dessarzin...
Oui, effectivement, mais je ne suis pas obtus. C'est clair que dans ce contexte-là, on serait un peu courts en quantité. Je peux donc tout à fait imaginer changer de système, jouer à quatre derrière et un attaquant. On verra bien.
D'autres arrivées sont-elles à prévoir?
J'aimerais bien un défenseur supplémentaire, gaucher de préférence. Derrière, on est un peu court en joueurs d'expérience. Dans ce registre, nous avons Guillaume Katz, Guillaume Rippert, Adriano De Pierro et Abdel Chakhsi, que j'utilise en défense aujourd'hui. Mais on ne va pas prendre de joueur supplémentaire juste pour étoffer l'effectif. Il nous faut des titulaires potentiels, pas des joueurs de complément.
Faut-il s'attendre à des départs cet hiver?
Non. Cristian Ianu est parti et Numa Lavanchy est allé chercher du temps de jeu au Mont, avant de revenir à Lausanne l'été prochain. Je ne souhaite pas qu'il y ait d'autres départs."
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/-Parfait-pour-l-esprit-d-equipe--28295204
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pour Marco Simone, le LS est presque à sa juste place
En ministage avec son groupe dans les Alpes vaudoises, le coach de la Pontaise adopte un profil bas à trois semaines de la reprise
L’ambiance est à la bonne humeur dans les rangs du LS. En stage d’oxygénation de deux jours aux Mosses, les joueurs et le staff de la Pontaise en ont profité pour peaufiner d’une façon originale leur condition physique. «Nous avons effectué une balade de quatre heures en raquettes pour rejoindre la Cabane des Monts-Chevreuil, lundi en fin de journée, raconte Marco Simone. Nous y avons ensuite passé tous ensemble une agréable soirée, puis une bonne nuit. Même si ce genre de programme ne remplace pas, à mes yeux, un vrai camp d’entraînement hivernal, il permet tout de même au groupe d’un peu mieux se connaître et se souder. Et à l’entraîneur d’observer d’un peu plus près comment il vit et s’organise. Ce qui est un peu inédit pour un coach comme moi, qui ne pénètre qu’à de très rares occasions dans le vestiaire des joueurs durant la semaine. »
Une brève mais enrichissante expérience que l’Italien souhaiterait prolonger l’hiver prochain. «Si je suis toujours là, continue-t-il, j’insisterai pour que l’on mette sur pied un vrai camp d’entraînement. Pas pour le plaisir de travailler au soleil, mais parce que ces moments passés en dehors du contexte habituel sont très utiles pour forger l’esprit d’un groupe. »
Mais avant de penser à ce qui se passera dans un an, Marco Simone a un gros défi à relever. Et pour y parvenir, l’ancien international italien, en communicateur et psychologue averti, a délibérément choisi d’opter pour le profil bas. «A l’exception du faux pas de Chiasso, je pense que notre première partie de championnat a été satisfaisante depuis mon arrivée, mi-octobre, détaille Simone. Des formations comme Servette, Winterthour et surtout Lugano nous sont aujourd’hui supérieures. Un constat logique, puisque tant Francesco Gabriele, dans un premier temps, que moi-même par la suite, avons été contraints de travailler dans des conditions difficiles. Soit avec l’obligation de reconstruire un groupe chamboulé suite à la relégation. Un chantier qui a pris du temps, pendant lequel nos principaux adversaires pouvaient, eux, continuer de grandir. »
Une cinquième place au classement et un retard de 9 points sur le leader qui ne brisent toutefois pas la conviction de Simone que son équipe a les moyens de faire beaucoup mieux au printemps. Et cela, malgré le départ pour Lucerne de son buteur, Cristian Ianu. Pour pallier cette perte, le LS a d’ailleurs pris cette semaine à l’essai le Français Florent Sinama-Pongolle(voir encadré). Dans un cas de figure idéal, il pourrait aussi accueillir un défenseur gaucher. «Nous aurons au maximum deux nouveaux joueurs, tempère Marco Simone. Mais pour que ces joueurs signent chez nous, il faudra impérativement qu’ils soient d’authentiques titulaires. Je n’ai pas besoin d’éléments destinés à compléter mon contingent. »
Le réalisme de Simone contraste un peu avec l’optimisme de Guillaume Katz. Plus sévère que son entraîneur au moment de tirer un premier bilan – «on n’a pas été très bons durant ces six premiers mois et du coup on a égaré beaucoup trop de points en route» –, le capitaine lausannois se dit toujours convaincu que le LS a toutes les cartes en mains pour fêter une deuxième promotion en Super League en juin prochain. «Mon ambition est de finir premier, c’est tout!»
A une vingtaine de jours de la reprise, le Lausanne-Sport semble toujours se demander s’il a réellement les moyens des hautes ambitions claironnées depuis août dernier. Un début de réponse ne devrait toutefois pas tarder puisque le LS accueillera Servette pour son premier rendez-vous officiel de l’année, le dimanche 8 février.
«Mon plaisir de jouer est toujours intact»
L’ombre de Cristian Ianu pourrait ne pas planer longtemps au-dessus de la Pontaise. Parti à Lucerne, le meilleur buteur de Challenge League – 13 buts en 18 matches – sera peut-être remplacé par un ex-international français. Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître au vu de son CV, Florent Sinama-Pongolle devra encore balayer les derniers petits doutes de Marco Simone, ce vendredi face au Mont en match amical, avant de parapher une entente avec le LS. «Ces premiers jours avec le groupe se sont très bien déroulés, sourit l’attaquant. Je me retrouve dans un club bien structuré, avec de bons joueurs, dans un contexte favorable et de surcroît entraîné par un ancien grand joueur. Il est donc évident que je souhaiterais y rester pour quelques mois au moins. Mais pour cela, il faut que les deux parties en soient convaincues, ce qui n’est pas encore le cas, même si le coach me donne l’impression d’avoir envie de travailler avec moi. »
Si, à 30 ans, Sinama-Pongolle grimpe en raquettes les montagnes vaudoises, c’est qu’il n’a pas eu le brillant parcours qu’on lui prédisait, il y a quinze ans. Champion du monde M17 en 2001 et vite proclamé comme l’un des plus sûrs espoirs du foot français – avec son compère Anthony Le Tallec –, cet attaquant rapide et technique choisit de quitter Le Havre pour Liverpool en 2003. Après quatre saisons sur les bords de la Mersey, il commence un tour du monde qui l’amène à Blackburn, à Huelva, à l’Atlético Madrid, au Sporting du Portugal, au Real Saragosse, à Saint-Etienne, à Rostov (Russie) et enfin au Chicago Fire. «En repensant à ma carrière, je n’éprouve pas le moindre regret, assure l’attaquant. Partout où j’ai passé, j’ai joué, marqué et, surtout, je me suis éclaté. Malheureusement, j’ai aussi appris que le facteur chance joue un rôle important dans un parcours. Et, à des moments-clés, j’ai connu de graves blessures(ndlr: deux ruptures du ligament croisé d’un genou) qui m’ont freiné. Mais le plus important, c’est qu’à aucun moment je n’ai perdu la chose la plus importante à mes yeux: le plaisir de jouer et de m’entraîner. Si je n’avais plus ce feu sacré, je ne serais pas là aujourd’hui. » Après celui gagné avec Ianu, le LS remportera-t-il donc un nouveau joli pari avec Sinama-Pongolle?
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En ministage avec son groupe dans les Alpes vaudoises, le coach de la Pontaise adopte un profil bas à trois semaines de la reprise
L’ambiance est à la bonne humeur dans les rangs du LS. En stage d’oxygénation de deux jours aux Mosses, les joueurs et le staff de la Pontaise en ont profité pour peaufiner d’une façon originale leur condition physique. «Nous avons effectué une balade de quatre heures en raquettes pour rejoindre la Cabane des Monts-Chevreuil, lundi en fin de journée, raconte Marco Simone. Nous y avons ensuite passé tous ensemble une agréable soirée, puis une bonne nuit. Même si ce genre de programme ne remplace pas, à mes yeux, un vrai camp d’entraînement hivernal, il permet tout de même au groupe d’un peu mieux se connaître et se souder. Et à l’entraîneur d’observer d’un peu plus près comment il vit et s’organise. Ce qui est un peu inédit pour un coach comme moi, qui ne pénètre qu’à de très rares occasions dans le vestiaire des joueurs durant la semaine. »
Une brève mais enrichissante expérience que l’Italien souhaiterait prolonger l’hiver prochain. «Si je suis toujours là, continue-t-il, j’insisterai pour que l’on mette sur pied un vrai camp d’entraînement. Pas pour le plaisir de travailler au soleil, mais parce que ces moments passés en dehors du contexte habituel sont très utiles pour forger l’esprit d’un groupe. »
Mais avant de penser à ce qui se passera dans un an, Marco Simone a un gros défi à relever. Et pour y parvenir, l’ancien international italien, en communicateur et psychologue averti, a délibérément choisi d’opter pour le profil bas. «A l’exception du faux pas de Chiasso, je pense que notre première partie de championnat a été satisfaisante depuis mon arrivée, mi-octobre, détaille Simone. Des formations comme Servette, Winterthour et surtout Lugano nous sont aujourd’hui supérieures. Un constat logique, puisque tant Francesco Gabriele, dans un premier temps, que moi-même par la suite, avons été contraints de travailler dans des conditions difficiles. Soit avec l’obligation de reconstruire un groupe chamboulé suite à la relégation. Un chantier qui a pris du temps, pendant lequel nos principaux adversaires pouvaient, eux, continuer de grandir. »
Une cinquième place au classement et un retard de 9 points sur le leader qui ne brisent toutefois pas la conviction de Simone que son équipe a les moyens de faire beaucoup mieux au printemps. Et cela, malgré le départ pour Lucerne de son buteur, Cristian Ianu. Pour pallier cette perte, le LS a d’ailleurs pris cette semaine à l’essai le Français Florent Sinama-Pongolle(voir encadré). Dans un cas de figure idéal, il pourrait aussi accueillir un défenseur gaucher. «Nous aurons au maximum deux nouveaux joueurs, tempère Marco Simone. Mais pour que ces joueurs signent chez nous, il faudra impérativement qu’ils soient d’authentiques titulaires. Je n’ai pas besoin d’éléments destinés à compléter mon contingent. »
Le réalisme de Simone contraste un peu avec l’optimisme de Guillaume Katz. Plus sévère que son entraîneur au moment de tirer un premier bilan – «on n’a pas été très bons durant ces six premiers mois et du coup on a égaré beaucoup trop de points en route» –, le capitaine lausannois se dit toujours convaincu que le LS a toutes les cartes en mains pour fêter une deuxième promotion en Super League en juin prochain. «Mon ambition est de finir premier, c’est tout!»
A une vingtaine de jours de la reprise, le Lausanne-Sport semble toujours se demander s’il a réellement les moyens des hautes ambitions claironnées depuis août dernier. Un début de réponse ne devrait toutefois pas tarder puisque le LS accueillera Servette pour son premier rendez-vous officiel de l’année, le dimanche 8 février.
«Mon plaisir de jouer est toujours intact»
L’ombre de Cristian Ianu pourrait ne pas planer longtemps au-dessus de la Pontaise. Parti à Lucerne, le meilleur buteur de Challenge League – 13 buts en 18 matches – sera peut-être remplacé par un ex-international français. Mais, aussi paradoxal que cela puisse paraître au vu de son CV, Florent Sinama-Pongolle devra encore balayer les derniers petits doutes de Marco Simone, ce vendredi face au Mont en match amical, avant de parapher une entente avec le LS. «Ces premiers jours avec le groupe se sont très bien déroulés, sourit l’attaquant. Je me retrouve dans un club bien structuré, avec de bons joueurs, dans un contexte favorable et de surcroît entraîné par un ancien grand joueur. Il est donc évident que je souhaiterais y rester pour quelques mois au moins. Mais pour cela, il faut que les deux parties en soient convaincues, ce qui n’est pas encore le cas, même si le coach me donne l’impression d’avoir envie de travailler avec moi. »
Si, à 30 ans, Sinama-Pongolle grimpe en raquettes les montagnes vaudoises, c’est qu’il n’a pas eu le brillant parcours qu’on lui prédisait, il y a quinze ans. Champion du monde M17 en 2001 et vite proclamé comme l’un des plus sûrs espoirs du foot français – avec son compère Anthony Le Tallec –, cet attaquant rapide et technique choisit de quitter Le Havre pour Liverpool en 2003. Après quatre saisons sur les bords de la Mersey, il commence un tour du monde qui l’amène à Blackburn, à Huelva, à l’Atlético Madrid, au Sporting du Portugal, au Real Saragosse, à Saint-Etienne, à Rostov (Russie) et enfin au Chicago Fire. «En repensant à ma carrière, je n’éprouve pas le moindre regret, assure l’attaquant. Partout où j’ai passé, j’ai joué, marqué et, surtout, je me suis éclaté. Malheureusement, j’ai aussi appris que le facteur chance joue un rôle important dans un parcours. Et, à des moments-clés, j’ai connu de graves blessures(ndlr: deux ruptures du ligament croisé d’un genou) qui m’ont freiné. Mais le plus important, c’est qu’à aucun moment je n’ai perdu la chose la plus importante à mes yeux: le plaisir de jouer et de m’entraîner. Si je n’avais plus ce feu sacré, je ne serais pas là aujourd’hui. » Après celui gagné avec Ianu, le LS remportera-t-il donc un nouveau joli pari avec Sinama-Pongolle?
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Sinama-Pongolle--probable-signature-mercredi-29331960
RES- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport met le cap au sud, enfin, façon de parler
Marco Simone et ses joueurs ont trouvé refuge dans le bas de la ville (terrains synthétiques). Un défenseur annoncé. Le derby menacé
Le Lausanne-Sport a mis le cap au sud… de la ville! Alors que la capitale vaudoise est sous la neige, les footballeurs sont partis cette semaine en quête de terrains pour préparer la reprise du championnat, agendée dimanche (15 h), face à Servette. Mais, on le devine aisément, rien n’est moins sûr. Un petit tour à la Pontaise suffisait hier pour s’en persuader. Les trente centimètres de neige qui recouvrent la pelouse n’ont pour l’heure pas été évacués. Une façon de protéger le terrain du gel. Reste qu’il faudra le faire. Et que les températures annoncées ne permettront vraisemblablement pas d’éviter à la pelouse de prendre des allures de parking. Alors pourquoi jouer?
Le LS est en contact avec la Swiss Football League (SFL). Lausanne n’est d’ailleurs pas le seul endroit du pays à poser problème. «Nous pouvons assurer le dégagement de la neige, explique Gianluca Sorrentino, directeur exécutif du club. Mais il est beaucoup plus difficile de prévoir comment réagira le terrain alors que la météo prévoit une fin de semaine glaciale. » Un cas de figure qui rappelle celui de février 2013, lorsque, pour la reprise, le LS devait accueillir le FC Bâle. Un gros travail avait été entrepris. Et l’inspecteur avait donné son feu vert le vendredi. Mais, une heure avant le coup d’envoi, les Rhénans avaient refusé de mettre en danger l’intégrité physique de leurs joueurs. Et la rencontre avait été renvoyée par l’arbitre.
Alors quel est le pourcentage de chances d’avoir dimanche un match de Challenge League à la Pontaise? «Environ 40%», estime le dirigeant du LS. Pendant ce temps, c’est donc sur synthétique – à Vidy ou à Chavannes –, sous la bise et par une température évidemment peu en rapport avec le plaisir qu’on peut normalement éprouver en pratiquant le football, que Marco Simone et ses joueurs ont entamé la dernière ligne droite. Celle qui devrait leur permettre de se présenter dans les meilleures dispositions afin de réaliser une année 2015 meilleure que la précédente.
«Jouer dimanche risque évidemment d’être compliqué», admet le technicien italien, qui ne ménage pas sa peine un seul instant durant l’entraînement. En poussant un peu le raisonnement, on peut être enclin à penser qu’un renvoi ne serait pas fait pour déplaire au LS, alors que plusieurs joueurs – notamment Sinama-Pongolle, le successeur du buteur Ianu, parti à Lucerne – sont encore un peu «courts». «Non, ça ne m’intéresse pas, assure Marco Simone. Le groupe a bien travaillé depuis un mois. Et il y aura de toute façon toujours l’un ou l’autre joueur en retard dans sa préparation. Le seul bémol, c’est que nous avons fait toute notre préparation sur synthétique».
Simone veut jouer Hier matin, seul Chris Malonga manquait à l’appel. Après sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations, en Guinée équatoriale (élimination samedi dernier, en quart de finale), l’attaquant était attendu dans la journée à Lausanne. Dans quelle forme (il a peu joué avec le Congo)? Cela reste à déterminer. En revanche, deux nouveaux joueurs sont annoncés: Elton Monteiro et Steven Elias Kabamba, jeunes défenseurs centraux. Monteiro arrive de Braga (voir l’encadré) et son transfert est conclu; quant au Bernois Kabamba, il devrait ces prochains jours poser ses valises à la Pontaise, arrivant des Young Boys, après un passage par le Milan AC.
Marco Simone et ses joueurs ont trouvé refuge dans le bas de la ville (terrains synthétiques). Un défenseur annoncé. Le derby menacé
Le Lausanne-Sport a mis le cap au sud… de la ville! Alors que la capitale vaudoise est sous la neige, les footballeurs sont partis cette semaine en quête de terrains pour préparer la reprise du championnat, agendée dimanche (15 h), face à Servette. Mais, on le devine aisément, rien n’est moins sûr. Un petit tour à la Pontaise suffisait hier pour s’en persuader. Les trente centimètres de neige qui recouvrent la pelouse n’ont pour l’heure pas été évacués. Une façon de protéger le terrain du gel. Reste qu’il faudra le faire. Et que les températures annoncées ne permettront vraisemblablement pas d’éviter à la pelouse de prendre des allures de parking. Alors pourquoi jouer?
Le LS est en contact avec la Swiss Football League (SFL). Lausanne n’est d’ailleurs pas le seul endroit du pays à poser problème. «Nous pouvons assurer le dégagement de la neige, explique Gianluca Sorrentino, directeur exécutif du club. Mais il est beaucoup plus difficile de prévoir comment réagira le terrain alors que la météo prévoit une fin de semaine glaciale. » Un cas de figure qui rappelle celui de février 2013, lorsque, pour la reprise, le LS devait accueillir le FC Bâle. Un gros travail avait été entrepris. Et l’inspecteur avait donné son feu vert le vendredi. Mais, une heure avant le coup d’envoi, les Rhénans avaient refusé de mettre en danger l’intégrité physique de leurs joueurs. Et la rencontre avait été renvoyée par l’arbitre.
Alors quel est le pourcentage de chances d’avoir dimanche un match de Challenge League à la Pontaise? «Environ 40%», estime le dirigeant du LS. Pendant ce temps, c’est donc sur synthétique – à Vidy ou à Chavannes –, sous la bise et par une température évidemment peu en rapport avec le plaisir qu’on peut normalement éprouver en pratiquant le football, que Marco Simone et ses joueurs ont entamé la dernière ligne droite. Celle qui devrait leur permettre de se présenter dans les meilleures dispositions afin de réaliser une année 2015 meilleure que la précédente.
«Jouer dimanche risque évidemment d’être compliqué», admet le technicien italien, qui ne ménage pas sa peine un seul instant durant l’entraînement. En poussant un peu le raisonnement, on peut être enclin à penser qu’un renvoi ne serait pas fait pour déplaire au LS, alors que plusieurs joueurs – notamment Sinama-Pongolle, le successeur du buteur Ianu, parti à Lucerne – sont encore un peu «courts». «Non, ça ne m’intéresse pas, assure Marco Simone. Le groupe a bien travaillé depuis un mois. Et il y aura de toute façon toujours l’un ou l’autre joueur en retard dans sa préparation. Le seul bémol, c’est que nous avons fait toute notre préparation sur synthétique».
Simone veut jouer Hier matin, seul Chris Malonga manquait à l’appel. Après sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations, en Guinée équatoriale (élimination samedi dernier, en quart de finale), l’attaquant était attendu dans la journée à Lausanne. Dans quelle forme (il a peu joué avec le Congo)? Cela reste à déterminer. En revanche, deux nouveaux joueurs sont annoncés: Elton Monteiro et Steven Elias Kabamba, jeunes défenseurs centraux. Monteiro arrive de Braga (voir l’encadré) et son transfert est conclu; quant au Bernois Kabamba, il devrait ces prochains jours poser ses valises à la Pontaise, arrivant des Young Boys, après un passage par le Milan AC.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Pour finir premier, le LS devra réussir quelque chose d’énorme»
L’entraîneur Marco Simone fait le point avant la reprise, ce soir, à Chiasso
L’année 2015 du Lausanne-Sport débute officiellement ce soir, sur la pelouse de Chiasso. Aujourd’hui à 12 longueurs du leader Wohlen, les Vaudois peuvent-ils encore envisager la promotion? Marco Simone répond à cette question. Et à quelques autres…
La préparation a-t-elle répondu aux attentes? «Elle s’est bien déroulée, dans le sens où la météo ne nous a pas empêchés de faire ce que nous avions prévu. Maintenant, «préparation» est un mot que, pour l’instant, on ne connaît pas à Lausanne. Si je dois évoquer ce qui serait à mes yeux une vraie préparation, il est clair qu’il nous a manqué une chose fondamentale: pouvoir travailler dans un lieu différent. Ce qui permet de rester ensemble après les efforts consentis sur le terrain, de discuter vraiment. Et de développer la notion de groupe, l’aspect mental, psychologique. »
Faut-il en déduire que le LS aborde ce 3e tour de championnat prétérité? «Je ne veux pas dire que ces circonstances représentent un handicap. Mais lorsqu’on a un objectif important, il convient d’entreprendre tout ce qui est possible. Et ça n’est pas notre cas. » Quant aux matches de préparation, le LS n’en a disputé que deux (face au Mont, puis à Thoune). «C’est un choix. Les matches conditionnent les entraînements durant les deux jours qui précèdent et qui suivent. J’ai préféré me concentrer sur le travail que nous avions à faire. Cela dit, nous avons aussi organisé trois oppositions internes. »
Quant à la surface de jeu… «Nous avons tout fait sur synthétique. Le passage sur l’herbe peut représenter un danger. Mais nous sommes avertis. En même temps, le synthé est la seule façon d’assurer une qualité technique à cette période de l’année. Les joueurs n’ont pas la frustration qui va avec les mauvais terrains. »
Sinama-Pongolle peut-il faire aussi bien que Ianu? «En théorie, on peut toujours trouver un joueur qui présente des statistiques susceptibles de faire oublier notre buteur. La réalité est plus compliquée. Et Sinamo-Pongolle (ndlr: 30 ans, ex-Liverpool, Atlético Madrid et Saint-Etienne notamment) vient de se blesser à l’entraînement. C’est donc à moi de créer des opportunités pour que d’autres puissent se mettre en évidence. » Le jeune Ngakoutou (prêt de l’AS Monaco) s’est lui aussi blessé. «Dommage, car il a des arguments (vitesse, technique, fraîcheur) intéressants. Si je compte encore Savic, nous arrivons dans le championnat avec trois attaquants indisponibles. Il faut peut-être que je songe à remettre les souliers…»
Peut-on raisonnablement envisager la 1re place? «Tout est faisable, même si les conditions ne sont pas faciles! Nous avons un désavantage comptable, mais aussi devant nous des équipes qui se sont renforcées et qui sont sans doute plus aguerries que nous pour la Challenge League. Pour finir premier, le LS devra réussir quelque chose d’énorme. C’est-à-dire gagner au moins 14 des 18 matches au programme. »
Pour y parvenir éventuellement, il faudra absolument que l’équipe se montre plus constante. Qu’elle ne s’incline plus à Chiasso après avoir gagné sur le terrain de Wohlen, par exemple. Mais comment s’y prend-on? «Cela se travaille avec la répétition. Celle des exercices, des situations tactiques, de certains principes de jeu. Il faut aussi être répétitif au niveau cérébral, sans pour autant que cela tourne à l’obsession. Alors on verra… En tout cas, je suis satisfait avec ce que j’ai vu dans les matches, avec des joueurs concernés et appliqués au plan tactique. L’équipe a assimilé le système, que ce soit avec ou sans le ballon. La trace de ces répétitions est bien visible. »
Chiasso est-il l’endroit idéal pour perdre ses illusions? Après le renvoi du derby face à Servette, le calendrier envoie le LS à Chiasso, là où l’équipe a livré sa pire mi-temps de l’exercice (défaite 4-1, le 1er décembre, non sans avoir mené 1-0 à la mi-temps). «Je voulais jouer dimanche dernier. Mais il faut reconnaître que ce n’était pas possible. Cette semaine supplémentaire nous a permis, par exemple, de mieux récupérer Malonga (ndlr: rentré de la Coupe d’Afrique des Nations). Maintenant, s’agissant de Chiasso, on a vu là-bas des erreurs qu’une équipe comme le LS ne doit pas commettre. La formation tessinoise est dangereuse à domicile, mais je ne crois pas un seul instant que cette mésaventure puisse avoir une incidence psychologique sur les joueurs et le match qui nous attend. »
Le défi 2015 est-il plus grand encore que celui de 2014? En février 2014, Marco Simone espérait sauver la place du LS en Super League. Un an plus tard, revenu au club durant l’automne, l’Italien se retrouve devant un défi au moins aussi grand, cette fois-ci en Challenge League. «Les deux défis sont difficiles, mais pas impossibles. Nous l’avons prouvé l’an passé, en revenant tout près de Sion. Il y avait de la place pour un miracle. Il nous reste un championnat entier à jouer. Nous avons les moyens d’être compétitifs. A nous de montrer que nous avons vraiment envie de retrouver la Super League. »
Question de caractère autant que de moyens techniques. Et là… «Une bonne partie des joueurs qui sont ici savent qu’ils ont une belle opportunité de faire quelque chose de mieux dans leur carrière. Une remarque qui vaut d’ailleurs aussi pour moi, même si je viens de démarrer dans mon parcours d’entraîneur. Je dois démontrer que j’ai la capacité de faire ce métier. » Et si le LS ne montait pas cette année? «Il y a toujours eu, dans ma façon d’être, quelque chose qui tient du rêve. Quand j’étais joueur. Et maintenant comme entraîneur. Alors ici, à Lausanne, je rêve parfois de contribuer à faire grandir ce club. Je me demande alors comment c’est faisable. Il existe plein de valeurs autour du LS. Mais il faut que les gens rêvent avec moi. Et surtout qu’ils agissent…»
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L’entraîneur Marco Simone fait le point avant la reprise, ce soir, à Chiasso
L’année 2015 du Lausanne-Sport débute officiellement ce soir, sur la pelouse de Chiasso. Aujourd’hui à 12 longueurs du leader Wohlen, les Vaudois peuvent-ils encore envisager la promotion? Marco Simone répond à cette question. Et à quelques autres…
La préparation a-t-elle répondu aux attentes? «Elle s’est bien déroulée, dans le sens où la météo ne nous a pas empêchés de faire ce que nous avions prévu. Maintenant, «préparation» est un mot que, pour l’instant, on ne connaît pas à Lausanne. Si je dois évoquer ce qui serait à mes yeux une vraie préparation, il est clair qu’il nous a manqué une chose fondamentale: pouvoir travailler dans un lieu différent. Ce qui permet de rester ensemble après les efforts consentis sur le terrain, de discuter vraiment. Et de développer la notion de groupe, l’aspect mental, psychologique. »
Faut-il en déduire que le LS aborde ce 3e tour de championnat prétérité? «Je ne veux pas dire que ces circonstances représentent un handicap. Mais lorsqu’on a un objectif important, il convient d’entreprendre tout ce qui est possible. Et ça n’est pas notre cas. » Quant aux matches de préparation, le LS n’en a disputé que deux (face au Mont, puis à Thoune). «C’est un choix. Les matches conditionnent les entraînements durant les deux jours qui précèdent et qui suivent. J’ai préféré me concentrer sur le travail que nous avions à faire. Cela dit, nous avons aussi organisé trois oppositions internes. »
Quant à la surface de jeu… «Nous avons tout fait sur synthétique. Le passage sur l’herbe peut représenter un danger. Mais nous sommes avertis. En même temps, le synthé est la seule façon d’assurer une qualité technique à cette période de l’année. Les joueurs n’ont pas la frustration qui va avec les mauvais terrains. »
Sinama-Pongolle peut-il faire aussi bien que Ianu? «En théorie, on peut toujours trouver un joueur qui présente des statistiques susceptibles de faire oublier notre buteur. La réalité est plus compliquée. Et Sinamo-Pongolle (ndlr: 30 ans, ex-Liverpool, Atlético Madrid et Saint-Etienne notamment) vient de se blesser à l’entraînement. C’est donc à moi de créer des opportunités pour que d’autres puissent se mettre en évidence. » Le jeune Ngakoutou (prêt de l’AS Monaco) s’est lui aussi blessé. «Dommage, car il a des arguments (vitesse, technique, fraîcheur) intéressants. Si je compte encore Savic, nous arrivons dans le championnat avec trois attaquants indisponibles. Il faut peut-être que je songe à remettre les souliers…»
Peut-on raisonnablement envisager la 1re place? «Tout est faisable, même si les conditions ne sont pas faciles! Nous avons un désavantage comptable, mais aussi devant nous des équipes qui se sont renforcées et qui sont sans doute plus aguerries que nous pour la Challenge League. Pour finir premier, le LS devra réussir quelque chose d’énorme. C’est-à-dire gagner au moins 14 des 18 matches au programme. »
Pour y parvenir éventuellement, il faudra absolument que l’équipe se montre plus constante. Qu’elle ne s’incline plus à Chiasso après avoir gagné sur le terrain de Wohlen, par exemple. Mais comment s’y prend-on? «Cela se travaille avec la répétition. Celle des exercices, des situations tactiques, de certains principes de jeu. Il faut aussi être répétitif au niveau cérébral, sans pour autant que cela tourne à l’obsession. Alors on verra… En tout cas, je suis satisfait avec ce que j’ai vu dans les matches, avec des joueurs concernés et appliqués au plan tactique. L’équipe a assimilé le système, que ce soit avec ou sans le ballon. La trace de ces répétitions est bien visible. »
Chiasso est-il l’endroit idéal pour perdre ses illusions? Après le renvoi du derby face à Servette, le calendrier envoie le LS à Chiasso, là où l’équipe a livré sa pire mi-temps de l’exercice (défaite 4-1, le 1er décembre, non sans avoir mené 1-0 à la mi-temps). «Je voulais jouer dimanche dernier. Mais il faut reconnaître que ce n’était pas possible. Cette semaine supplémentaire nous a permis, par exemple, de mieux récupérer Malonga (ndlr: rentré de la Coupe d’Afrique des Nations). Maintenant, s’agissant de Chiasso, on a vu là-bas des erreurs qu’une équipe comme le LS ne doit pas commettre. La formation tessinoise est dangereuse à domicile, mais je ne crois pas un seul instant que cette mésaventure puisse avoir une incidence psychologique sur les joueurs et le match qui nous attend. »
Le défi 2015 est-il plus grand encore que celui de 2014? En février 2014, Marco Simone espérait sauver la place du LS en Super League. Un an plus tard, revenu au club durant l’automne, l’Italien se retrouve devant un défi au moins aussi grand, cette fois-ci en Challenge League. «Les deux défis sont difficiles, mais pas impossibles. Nous l’avons prouvé l’an passé, en revenant tout près de Sion. Il y avait de la place pour un miracle. Il nous reste un championnat entier à jouer. Nous avons les moyens d’être compétitifs. A nous de montrer que nous avons vraiment envie de retrouver la Super League. »
Question de caractère autant que de moyens techniques. Et là… «Une bonne partie des joueurs qui sont ici savent qu’ils ont une belle opportunité de faire quelque chose de mieux dans leur carrière. Une remarque qui vaut d’ailleurs aussi pour moi, même si je viens de démarrer dans mon parcours d’entraîneur. Je dois démontrer que j’ai la capacité de faire ce métier. » Et si le LS ne montait pas cette année? «Il y a toujours eu, dans ma façon d’être, quelque chose qui tient du rêve. Quand j’étais joueur. Et maintenant comme entraîneur. Alors ici, à Lausanne, je rêve parfois de contribuer à faire grandir ce club. Je me demande alors comment c’est faisable. Il existe plein de valeurs autour du LS. Mais il faut que les gens rêvent avec moi. Et surtout qu’ils agissent…»
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Vains efforts du LS sur une pelouse épouvantable
Un point (1-1) constitue un maigre salaire. Les Vaudois se consolent en songeant à l’arrêt décisif de Fickentscher
«D’abord une frustration majeure: on ne pouvait pas jouer sur un terrain pareil, ni Chiasso ni nous. Cela n’était pas du football et ça n’amusait personne. Dans ces conditions, tout pouvait arriver. » Dans la bouche de Marco Simone, la remarque ne relevait pas de l’excuse à chercher pour un résultat (1-1) en dessous des attentes. Non, il s’agissait d’une simple question de bon sens et de respect du jeu. Nous l’avions d’ailleurs déjà souligné dans ces colonnes voilà une dizaine de jours, alors que le renvoi du derby lémanique se profilait: à quoi bon recommencer si tôt le championnat en Challenge League, alors qu’aucune contrainte réelle n’existe au niveau du calendrier? Aujourd’hui, certaines équipes ont déjà joué deux fois, d’autres pas une seule minute. C’est dommageable pour la compétition. Et donc regrettable!
Or donc il y avait, samedi soir à Chiasso, sous une pluie froide, une pelouse déjà largement dégradée… après l’échauffement. Et deux équipes qui ont fait ce qu’elles ont pu. On a vu beaucoup d’engagement de part et d’autre. Et la rencontre a souvent ressemblé à une bataille plus qu’à un véritable match de foot. Corollaire: les enseignements à tirer de cette première sortie 2015 du LS restent mineurs, ou tout au moins demandent confirmation ces prochaines semaines. Le seul élément tout à fait concret demeure le score, avec un nul sûrement décevant pour une équipe qui cherche à réduire l’écart qui la sépare des premiers. En même temps, il n’est jamais simple de venir s’imposer à Chiasso. En décembre dernier, le LS était même reparti de la ville frontière avec une claque (défaite 4-1).
Dernier élément s’agissant du contexte, les joueurs vaudois retrouvaient l’herbe après cinq semaines de préparation sur synthétique. Avec une nécessaire phase d’adaptation. Laquelle s’est clairement ressentie durant une première demi-heure laborieuse, qui a d’ailleurs permis à l’hôte d’ouvrir le score sur une très belle frappe croisée de Magnetti. Heureusement, le LS a progressivement trouvé ses marques dans ce 3-5-2 qui est la marque de fabrique de son entraîneur italien. Quelques bonnes séquences collectives sont venues traduire cette embellie. Et c’est Dupuis, flairant un ballon qui se promenait de façon hasardeuse dans la surface tessinoise, qui a pu tromper Badalli de près.
Si la manœuvre manquait parfois de justesse, si la relance restait souvent approximative (faut-il interdire la passe longue à Chakhsi?), le LS a néanmoins semblé à l’aise sur le plan physique. Le visiteur a pris l’ascendant au fil des minutes, pour quelques situations chaudes dans la surface tessinoise. Reste que les occasions nettes sont restées rares, la meilleure opportunité revenant à Romano, dont la volée manqua malheureusement le cadre (77e). Les Lausannois se souviendront aussi qu’ils doivent une fière chandelle à leur gardien, Fickentscher – préféré à Castella, qui était titulaire durant la première moitié de la saison – réalisant deux arrêts décisifs, le deuxième, sur un coup de tête de Mihajlovic (64e), relevant même du miracle.
Sinama-Pongolle, c’est fini «On ne savait pas trop à quoi s’attendre, après une coupure de deux mois et demi», soulignait Jordi Delclos, qui s’est montré généreux en pointe, au côté de Dupuis. «On appréhendait un peu et en même temps on avait très envie de bien faire. Après l’égalisation, on a essayé de poser le jeu et on a eu quelques possibilités. Mais nous avons manqué de précision dans le dernier geste. Au niveau collectif ou personnel, je suis plutôt satisfait. Je crois que c’est une base intéressante pour la suite. » Laquelle aura pour théâtre la Pontaise, dimanche, face au voisin du Mont. Avec, il faut l’espérer, une pelouse enfin digne de ce nom. Mais assurément sans Sinama-Pongolle. L’attaquant français ne jouera plus en effet cette saison. Déjà opéré (rupture du ligament croisé), son genou a lâché jeudi à l’entraînement. Sérieux coup de malchance pour le joueur et le LS bien sûr, qui pensait avoir trouvé un digne successeur à son buteur Ianu.
Chiasso - Lausanne 1-1 (1-1)Stade Riva IV, 570 spectateurs.Arbitre:M. Superczynski.Buts:23e Magnetti 1-0. 34e Dupuis 1-1.Avertissements:29e Delclos, 71e Magnetti, 45e Dupuis, 55e Pacar, 73e Diarra, 74e Veloso, 79e Gentile.Chiasso:Badalli; Lüchinger, Reclari, Sembroni (46e Diarra), Quaresima; Pacar, Parfait, Maccoppi, Mihajlovic; Viçosa (77e Gentile), Magnetti.Lausanne:Fickentscher; Chakhsi, De Pierro, Krasniqi; Veloso, Malonga, Maouche, Romano, Marazzi; Delclos (85e Dessarzin), Dupuis.Notes:Chiasso sans Regazzoni, Monighetti (suspendus). Lausanne sans Rippert, Sinama-Pongolle, Savic, Mveng (blessés).
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Un point (1-1) constitue un maigre salaire. Les Vaudois se consolent en songeant à l’arrêt décisif de Fickentscher
«D’abord une frustration majeure: on ne pouvait pas jouer sur un terrain pareil, ni Chiasso ni nous. Cela n’était pas du football et ça n’amusait personne. Dans ces conditions, tout pouvait arriver. » Dans la bouche de Marco Simone, la remarque ne relevait pas de l’excuse à chercher pour un résultat (1-1) en dessous des attentes. Non, il s’agissait d’une simple question de bon sens et de respect du jeu. Nous l’avions d’ailleurs déjà souligné dans ces colonnes voilà une dizaine de jours, alors que le renvoi du derby lémanique se profilait: à quoi bon recommencer si tôt le championnat en Challenge League, alors qu’aucune contrainte réelle n’existe au niveau du calendrier? Aujourd’hui, certaines équipes ont déjà joué deux fois, d’autres pas une seule minute. C’est dommageable pour la compétition. Et donc regrettable!
Or donc il y avait, samedi soir à Chiasso, sous une pluie froide, une pelouse déjà largement dégradée… après l’échauffement. Et deux équipes qui ont fait ce qu’elles ont pu. On a vu beaucoup d’engagement de part et d’autre. Et la rencontre a souvent ressemblé à une bataille plus qu’à un véritable match de foot. Corollaire: les enseignements à tirer de cette première sortie 2015 du LS restent mineurs, ou tout au moins demandent confirmation ces prochaines semaines. Le seul élément tout à fait concret demeure le score, avec un nul sûrement décevant pour une équipe qui cherche à réduire l’écart qui la sépare des premiers. En même temps, il n’est jamais simple de venir s’imposer à Chiasso. En décembre dernier, le LS était même reparti de la ville frontière avec une claque (défaite 4-1).
Dernier élément s’agissant du contexte, les joueurs vaudois retrouvaient l’herbe après cinq semaines de préparation sur synthétique. Avec une nécessaire phase d’adaptation. Laquelle s’est clairement ressentie durant une première demi-heure laborieuse, qui a d’ailleurs permis à l’hôte d’ouvrir le score sur une très belle frappe croisée de Magnetti. Heureusement, le LS a progressivement trouvé ses marques dans ce 3-5-2 qui est la marque de fabrique de son entraîneur italien. Quelques bonnes séquences collectives sont venues traduire cette embellie. Et c’est Dupuis, flairant un ballon qui se promenait de façon hasardeuse dans la surface tessinoise, qui a pu tromper Badalli de près.
Si la manœuvre manquait parfois de justesse, si la relance restait souvent approximative (faut-il interdire la passe longue à Chakhsi?), le LS a néanmoins semblé à l’aise sur le plan physique. Le visiteur a pris l’ascendant au fil des minutes, pour quelques situations chaudes dans la surface tessinoise. Reste que les occasions nettes sont restées rares, la meilleure opportunité revenant à Romano, dont la volée manqua malheureusement le cadre (77e). Les Lausannois se souviendront aussi qu’ils doivent une fière chandelle à leur gardien, Fickentscher – préféré à Castella, qui était titulaire durant la première moitié de la saison – réalisant deux arrêts décisifs, le deuxième, sur un coup de tête de Mihajlovic (64e), relevant même du miracle.
Sinama-Pongolle, c’est fini «On ne savait pas trop à quoi s’attendre, après une coupure de deux mois et demi», soulignait Jordi Delclos, qui s’est montré généreux en pointe, au côté de Dupuis. «On appréhendait un peu et en même temps on avait très envie de bien faire. Après l’égalisation, on a essayé de poser le jeu et on a eu quelques possibilités. Mais nous avons manqué de précision dans le dernier geste. Au niveau collectif ou personnel, je suis plutôt satisfait. Je crois que c’est une base intéressante pour la suite. » Laquelle aura pour théâtre la Pontaise, dimanche, face au voisin du Mont. Avec, il faut l’espérer, une pelouse enfin digne de ce nom. Mais assurément sans Sinama-Pongolle. L’attaquant français ne jouera plus en effet cette saison. Déjà opéré (rupture du ligament croisé), son genou a lâché jeudi à l’entraînement. Sérieux coup de malchance pour le joueur et le LS bien sûr, qui pensait avoir trouvé un digne successeur à son buteur Ianu.
Chiasso - Lausanne 1-1 (1-1)Stade Riva IV, 570 spectateurs.Arbitre:M. Superczynski.Buts:23e Magnetti 1-0. 34e Dupuis 1-1.Avertissements:29e Delclos, 71e Magnetti, 45e Dupuis, 55e Pacar, 73e Diarra, 74e Veloso, 79e Gentile.Chiasso:Badalli; Lüchinger, Reclari, Sembroni (46e Diarra), Quaresima; Pacar, Parfait, Maccoppi, Mihajlovic; Viçosa (77e Gentile), Magnetti.Lausanne:Fickentscher; Chakhsi, De Pierro, Krasniqi; Veloso, Malonga, Maouche, Romano, Marazzi; Delclos (85e Dessarzin), Dupuis.Notes:Chiasso sans Regazzoni, Monighetti (suspendus). Lausanne sans Rippert, Sinama-Pongolle, Savic, Mveng (blessés).
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le football vaudois court toujours après son passé
Le Lausanne-Sport reçoit Le Mont, ce dimanche en Challenge League. Le canton peut-il retrouver un jour une place en vue dans le concert national? Eléments de réponse
C’était une affiche régionale entre un ancien «grand» et son «petit» voisin, au même titre que le LS - Le Mont proposé ce dimanche. Le derby Strasbourg - Colmar a pris, le week-end dernier, des allures de confrontation européenne. L’Alsace n’est pas le Pays de Vaud et la Meinau, enceinte vétuste mais vrai stade de foot, n’est pas la Pontaise. Tout parallèle est donc hasardeux. N’empêche, 25 096 spectateurs pour un match de troisième division loin d’être décisif, ça laisse rêveur à l’heure du derby de Challenge League. Pour retrouver sa vitalité, le foot vaudois, lui, ne fera pas l’économie d’une enceinte moderne et d’un LS au plus haut niveau. Entre autres…
Un vrai stade, vite! «Une catastrophe pour le football. » Claude Ryf traduit bien le sentiment général envers la vénérable Pontaise et sa piste d’athlétisme briseuse d’émotion. «Habitué à voir souvent un spectacle exceptionnel à la télévision, le spectateur a besoin d’un certain confort, de sentir les joueurs proches de lui, poursuit le consultant de la Télévision romande, lui-même ancien joueur du LS (de 1978 à 1985). A la Pontaise, à moins de 8000 personnes, vous ne sentez pas, sur le terrain, la présence du public. Il y a trois ans, on annonçait le nouveau stade pour 2017; aujourd’hui, c’est pour 2019(ndlr: devisé à 70 millions de francs, le stade de la Tuilière, à la Blécherette, pourra accueillir 12 000 personnes). Il ne faudrait pas qu’on le reporte à 2021, car ce stade est vital pour le LS. » Sans lui, difficile de susciter l’adhésion du public et des sponsors susceptibles de générer les quelque 10 millions de francs de budget nécessaires en Super League.
Un LS au plus haut niveau Le nouveau stade ne va pas tout résoudre comme par miracle. «On peut en avoir un très beau et ne pas être dans une situation plus enviable que le LS (ndlr: allusion à Servette et Xamax)», remarque Marcel Parietti, autre vainqueur de la Coupe de Suisse sous les couleurs lausannoises, en 1981. «Le LS ne peut pas se permettre de rater le virage du nouveau stade, enchaîne Claude Ryf. Le public et les sponsors s’identifient avant tout à une équipe qui gagne. On parle de compétition, là! Vous savez, il y a 30 ans, on pouvait aussi jouer devant 1800 spectateurs lorsqu’on ne marchait pas bien en LNA. Et si on avait été en LNB, on aurait aussi eu des affluences misérables. »
Un LS compétitif au plus haut niveau constituerait aussi une source de motivation pour les talents. «Grâce à Team Vaud(ndlr: structure de formation réunissant les meilleurs espoirs du canton), qui est une grande réussite, la pyramide du foot existe dans le canton, constate Marcel Parietti. Ce qui manque, c’est la locomotive, une équipe attractive, un LS capable de jouer les cinq ou six premières places en Super League. Aujourd’hui, si un manager fait miroiter à un jeune du Team Vaud la possibilité d’être stagiaire à Bâle ou à GC, son choix est vite fait. Plusieurs talents sont partis parce que le LS, voire Le Mont, n’avait pas les moyens de les faire rêver ou de rivaliser avec d’autres clubs au moment de leur offrir un contrat pro. »
Se rapprocher du public Gagner, être compétitif pour séduire public, partenaires, talents. «L’être humain n’est pas attaché seulement au résultat, tempère Georges-André Carrel. Remplir des stades en gagnant, ça concerne Barcelone, Chelsea ou Bâle. » Le LS doit s’attacher aussi à cultiver d’autres valeurs pour tirer profit de «l’extraordinaire pouvoir de séduction du foot», estime l’ancien directeur des sports à l’Université de Lausanne et actuel entraîneur des volleyeurs du LUC. «A l’image du public dans son stade, le LS me paraît un peu loin de la fête, loin du spectacle. Au LUC aussi, nous étions en train de perdre une génération de supporters. Les joueurs eux-mêmes ont pris les choses en main, en début de saison, par le biais des réseaux sociaux notamment. Le club leur a emboîté le pas en organisant, à chaque match à domicile, des événements réunissant le public et l’équipe. Et ça marche: jamais le LUC n’a attiré autant de spectateurs. »
Une image à rajeunir Dans la capitale olympique, le football souffre actuellement de la comparaison avec le hockey. «Depuis une vingtaine d’années, le Lausanne HC supplante le LS dans le cœur des fans, constate Nicolas Imhof, chef du Service de l’éducation physique et du sport (SEPS) du canton. A Malley, l’équipe véhicule une image festive, de vainqueur; en comparaison, celle du LS est un peu terne malgré tous les efforts du président, Alain Joseph. » Georges-André Carrel parle d’un «LS triste». Comment lui redonner le sourire? «Encore une fois, il faut rendre les soi-disant stars plus humaines. Je ne voudrais surtout pas jouer les donneurs de leçons, mais ce club devrait aller davantage vers les gens. Les joueurs devraient s’impliquer plus dans la vie du club. Cela dit, je conçois que ce soit très difficile, la Pontaise n’étant pas du tout propice à des actions de rapprochement. »
Le nouveau stade, comme une lumière au bout du tunnel. Tant qu’il n’en disposera pas, le LS aura décidément beaucoup de peine à tenir son rôle de locomotive du football vaudois.
Un seuil à 10 millions de francs
«Aujourd’hui, il faut être humble et assumer la position qui est la nôtre. » Président du premier club du canton, Alain Joseph a désormais engrangé suffisamment d’expérience pour mesurer la difficulté de s’installer dans une élite à dix clubs seulement en Super League. «Notre ambition est toujours présente, assure-t-il toutefois. Mais il faut que nous parvenions à réunir à la fois des moyens financiers, des compétences et des structures, sans oublier l’indispensable soupçon de réussite. »
Dans la configuration actuelle, en attendant le nouveau stade, il paraît compliqué d’aller au-delà des 7 millions de francs. Or il en faut au moins 10 pour espérer jouer durablement en Super League. «Effectivement, avec ce budget et le modèle qui est le nôtre, on serait bien. Notre club a de bonnes structures. Notre socle, présentement, c’est nos jeunes(ndlr: à travers le Team Vaud, trait d’union entre les principales régions du canton). Mais nous devons encore trouver un meilleur équilibre avec les joueurs d’expérience"
Kévin Dupuis doit devenir - le finisseur patenté du LS
Ianu parti, Sinama-Pongolle blessé, le Français va se montrer davantage
Samedi dernier, à Chiasso, il a inscrit un but important. Pour lui et pour le LS, qui évitait ainsi de revenir bredouille du Tessin (1-1). «C’est vrai, admet Kévin Dupuis. Même je pense aussi qu’on aurait pu gagner ce match sur ce qu’on a montré en seconde mi-temps. » Retardé par une blessure l’été dernier (tendinite), puis embarqué dans les difficultés qui furent celles de l’équipe durant la première moitié de la saison – inconstance, changement d’entraîneur, nouveau système de jeu –, le longiligne attaquant français a l’impression d’avoir enfin retrouvé la plénitude de ses moyens. Il faut l’espérer au moment où le club doit réaliser une série positive s’il entend recoller à la tête du classement.
Aujourd’hui, avec le départ de Ianu et la malheureuse blessure de Sinama-Pongolle, Dupuis devrait devenir le finisseur patenté dont l’équipe aura forcément besoin. Ce qui représente à la fois une chance et une responsabilité supplémentaire. Mais pour atteindre cet objectif, le Français devra recadrer ses efforts. «Kévin aime aller un peu partout, constate l’entraîneur Marco Simone. Mais j’ai besoin qu’il reste davantage dans les seize mètres, où il doit être le patron. Il a marqué trois fois depuis que je suis là. Il doit au moins atteindre les 10 buts cette saison. »
Kévin Dupuis semble prêt. «Même si j’ai toujours essayé de donner mon maximum, j’ai commencé à être vraiment bien début décembre seulement. » Reste à trouver un peu de régularité et de complémentarité, en principe avec Delclos en soutien le plus rapproché.
Né à Marseille, c’est à Toulouse que Dupuis a été formé. Avant de faire l’essentiel de sa carrière avec Châteauroux, en Ligue 2. A 28 ans, il découvre la Suisse et un championnat de Challenge League sans doute moins facile – «peu d’espaces, pas mal d’engagement physique» – qu’il peut y paraître de l’extérieur. Quant à savoir si le LS a effectivement les moyens de revenir sur la tête… «Il va falloir que nous enchaînions les résultats positifs. De façon à pouvoir espérer le plus longtemps possible. Et ça doit sans doute commencer par une victoire à la maison. » Demain par exemple, face à un adversaire – Le Mont – qui ne lui a pourtant pas vraiment convenu jusque-là.
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Le Lausanne-Sport reçoit Le Mont, ce dimanche en Challenge League. Le canton peut-il retrouver un jour une place en vue dans le concert national? Eléments de réponse
C’était une affiche régionale entre un ancien «grand» et son «petit» voisin, au même titre que le LS - Le Mont proposé ce dimanche. Le derby Strasbourg - Colmar a pris, le week-end dernier, des allures de confrontation européenne. L’Alsace n’est pas le Pays de Vaud et la Meinau, enceinte vétuste mais vrai stade de foot, n’est pas la Pontaise. Tout parallèle est donc hasardeux. N’empêche, 25 096 spectateurs pour un match de troisième division loin d’être décisif, ça laisse rêveur à l’heure du derby de Challenge League. Pour retrouver sa vitalité, le foot vaudois, lui, ne fera pas l’économie d’une enceinte moderne et d’un LS au plus haut niveau. Entre autres…
Un vrai stade, vite! «Une catastrophe pour le football. » Claude Ryf traduit bien le sentiment général envers la vénérable Pontaise et sa piste d’athlétisme briseuse d’émotion. «Habitué à voir souvent un spectacle exceptionnel à la télévision, le spectateur a besoin d’un certain confort, de sentir les joueurs proches de lui, poursuit le consultant de la Télévision romande, lui-même ancien joueur du LS (de 1978 à 1985). A la Pontaise, à moins de 8000 personnes, vous ne sentez pas, sur le terrain, la présence du public. Il y a trois ans, on annonçait le nouveau stade pour 2017; aujourd’hui, c’est pour 2019(ndlr: devisé à 70 millions de francs, le stade de la Tuilière, à la Blécherette, pourra accueillir 12 000 personnes). Il ne faudrait pas qu’on le reporte à 2021, car ce stade est vital pour le LS. » Sans lui, difficile de susciter l’adhésion du public et des sponsors susceptibles de générer les quelque 10 millions de francs de budget nécessaires en Super League.
Un LS au plus haut niveau Le nouveau stade ne va pas tout résoudre comme par miracle. «On peut en avoir un très beau et ne pas être dans une situation plus enviable que le LS (ndlr: allusion à Servette et Xamax)», remarque Marcel Parietti, autre vainqueur de la Coupe de Suisse sous les couleurs lausannoises, en 1981. «Le LS ne peut pas se permettre de rater le virage du nouveau stade, enchaîne Claude Ryf. Le public et les sponsors s’identifient avant tout à une équipe qui gagne. On parle de compétition, là! Vous savez, il y a 30 ans, on pouvait aussi jouer devant 1800 spectateurs lorsqu’on ne marchait pas bien en LNA. Et si on avait été en LNB, on aurait aussi eu des affluences misérables. »
Un LS compétitif au plus haut niveau constituerait aussi une source de motivation pour les talents. «Grâce à Team Vaud(ndlr: structure de formation réunissant les meilleurs espoirs du canton), qui est une grande réussite, la pyramide du foot existe dans le canton, constate Marcel Parietti. Ce qui manque, c’est la locomotive, une équipe attractive, un LS capable de jouer les cinq ou six premières places en Super League. Aujourd’hui, si un manager fait miroiter à un jeune du Team Vaud la possibilité d’être stagiaire à Bâle ou à GC, son choix est vite fait. Plusieurs talents sont partis parce que le LS, voire Le Mont, n’avait pas les moyens de les faire rêver ou de rivaliser avec d’autres clubs au moment de leur offrir un contrat pro. »
Se rapprocher du public Gagner, être compétitif pour séduire public, partenaires, talents. «L’être humain n’est pas attaché seulement au résultat, tempère Georges-André Carrel. Remplir des stades en gagnant, ça concerne Barcelone, Chelsea ou Bâle. » Le LS doit s’attacher aussi à cultiver d’autres valeurs pour tirer profit de «l’extraordinaire pouvoir de séduction du foot», estime l’ancien directeur des sports à l’Université de Lausanne et actuel entraîneur des volleyeurs du LUC. «A l’image du public dans son stade, le LS me paraît un peu loin de la fête, loin du spectacle. Au LUC aussi, nous étions en train de perdre une génération de supporters. Les joueurs eux-mêmes ont pris les choses en main, en début de saison, par le biais des réseaux sociaux notamment. Le club leur a emboîté le pas en organisant, à chaque match à domicile, des événements réunissant le public et l’équipe. Et ça marche: jamais le LUC n’a attiré autant de spectateurs. »
Une image à rajeunir Dans la capitale olympique, le football souffre actuellement de la comparaison avec le hockey. «Depuis une vingtaine d’années, le Lausanne HC supplante le LS dans le cœur des fans, constate Nicolas Imhof, chef du Service de l’éducation physique et du sport (SEPS) du canton. A Malley, l’équipe véhicule une image festive, de vainqueur; en comparaison, celle du LS est un peu terne malgré tous les efforts du président, Alain Joseph. » Georges-André Carrel parle d’un «LS triste». Comment lui redonner le sourire? «Encore une fois, il faut rendre les soi-disant stars plus humaines. Je ne voudrais surtout pas jouer les donneurs de leçons, mais ce club devrait aller davantage vers les gens. Les joueurs devraient s’impliquer plus dans la vie du club. Cela dit, je conçois que ce soit très difficile, la Pontaise n’étant pas du tout propice à des actions de rapprochement. »
Le nouveau stade, comme une lumière au bout du tunnel. Tant qu’il n’en disposera pas, le LS aura décidément beaucoup de peine à tenir son rôle de locomotive du football vaudois.
Un seuil à 10 millions de francs
«Aujourd’hui, il faut être humble et assumer la position qui est la nôtre. » Président du premier club du canton, Alain Joseph a désormais engrangé suffisamment d’expérience pour mesurer la difficulté de s’installer dans une élite à dix clubs seulement en Super League. «Notre ambition est toujours présente, assure-t-il toutefois. Mais il faut que nous parvenions à réunir à la fois des moyens financiers, des compétences et des structures, sans oublier l’indispensable soupçon de réussite. »
Dans la configuration actuelle, en attendant le nouveau stade, il paraît compliqué d’aller au-delà des 7 millions de francs. Or il en faut au moins 10 pour espérer jouer durablement en Super League. «Effectivement, avec ce budget et le modèle qui est le nôtre, on serait bien. Notre club a de bonnes structures. Notre socle, présentement, c’est nos jeunes(ndlr: à travers le Team Vaud, trait d’union entre les principales régions du canton). Mais nous devons encore trouver un meilleur équilibre avec les joueurs d’expérience"
Kévin Dupuis doit devenir - le finisseur patenté du LS
Ianu parti, Sinama-Pongolle blessé, le Français va se montrer davantage
Samedi dernier, à Chiasso, il a inscrit un but important. Pour lui et pour le LS, qui évitait ainsi de revenir bredouille du Tessin (1-1). «C’est vrai, admet Kévin Dupuis. Même je pense aussi qu’on aurait pu gagner ce match sur ce qu’on a montré en seconde mi-temps. » Retardé par une blessure l’été dernier (tendinite), puis embarqué dans les difficultés qui furent celles de l’équipe durant la première moitié de la saison – inconstance, changement d’entraîneur, nouveau système de jeu –, le longiligne attaquant français a l’impression d’avoir enfin retrouvé la plénitude de ses moyens. Il faut l’espérer au moment où le club doit réaliser une série positive s’il entend recoller à la tête du classement.
Aujourd’hui, avec le départ de Ianu et la malheureuse blessure de Sinama-Pongolle, Dupuis devrait devenir le finisseur patenté dont l’équipe aura forcément besoin. Ce qui représente à la fois une chance et une responsabilité supplémentaire. Mais pour atteindre cet objectif, le Français devra recadrer ses efforts. «Kévin aime aller un peu partout, constate l’entraîneur Marco Simone. Mais j’ai besoin qu’il reste davantage dans les seize mètres, où il doit être le patron. Il a marqué trois fois depuis que je suis là. Il doit au moins atteindre les 10 buts cette saison. »
Kévin Dupuis semble prêt. «Même si j’ai toujours essayé de donner mon maximum, j’ai commencé à être vraiment bien début décembre seulement. » Reste à trouver un peu de régularité et de complémentarité, en principe avec Delclos en soutien le plus rapproché.
Né à Marseille, c’est à Toulouse que Dupuis a été formé. Avant de faire l’essentiel de sa carrière avec Châteauroux, en Ligue 2. A 28 ans, il découvre la Suisse et un championnat de Challenge League sans doute moins facile – «peu d’espaces, pas mal d’engagement physique» – qu’il peut y paraître de l’extérieur. Quant à savoir si le LS a effectivement les moyens de revenir sur la tête… «Il va falloir que nous enchaînions les résultats positifs. De façon à pouvoir espérer le plus longtemps possible. Et ça doit sans doute commencer par une victoire à la maison. » Demain par exemple, face à un adversaire – Le Mont – qui ne lui a pourtant pas vraiment convenu jusque-là.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://footvaud.ch/bienne-fait-tomber-lausanne-et-rattrape-le-mont/
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pire équipe = pire gazon
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Au moins le constat est clair cette fois:
Alain Jospeh dans le Matin du 6 mars:
«On s’est
royalement planté, ne pleurons pas
sur de fausses excuses. Ce n’est ni la
faute de la piste d’athlétisme, ni celle
du budget, ni celle de la météo, ni
celle du stade, etc. On pourrait jouer
à Wembley ou au Camp Nou, ce serait
absolument pareil. Ce qui arrive est
de notre seule responsabilité. On
pensait avoir constitué une équipe de
qualité. Mais la qualité n’est pas au
rendezvous.
L’amalgame n’a pas pris.
C’est un fiasco de ce que l’on a voulu
mettre en place, je l’assume, une
addition de défaillances. En essayant
de faire tout juste, on a fait tout
faux. Mentalement, l’équipe
n’existe pas, il n’y a aucun leader
pour tirer le groupe vers le haut.
» Malgré les efforts financiers
consentis, on n’a eu aucun retour
sur investissement. On peut facilement
nous rétorquer aujourd’hui
que celui qui investit sur de mauvaises
cotations va aussi tout perdre…
Quand je vois l’engagement des
hockeyeurs du LHC, je n’ai aucune
fierté à être le président du LS.
Plus encore que de la honte, c’est un
sentiment d’amertume qui m’habite.
Il reste 15 matches de championnat
à tirer, ça va être long. Je vais prendre
des vacances pour en louper quelquesuns…
» Ce qui est le plus frustrant, c’est la
question du modèle à suivre. Pourquoi
Servette y arrivetil
cette saison
et pas nous? Manifestement, je n’ai
pas trouvé la formule pour faire
fonctionner ce LSlà.
Alors que j’aime
maîtriser les choses dans mon métier
d’entrepreneur, cette équipe
m’échappe complètement. La saison
prochaine, notre budget sera réduit
de 25% au moins. L’accent sera porté
sur la promotion de notre formation
et des espoirs qui en sortent…»
Alain Joseph
Président du LausanneSport
Alain Jospeh dans le Matin du 6 mars:
«On s’est
royalement planté, ne pleurons pas
sur de fausses excuses. Ce n’est ni la
faute de la piste d’athlétisme, ni celle
du budget, ni celle de la météo, ni
celle du stade, etc. On pourrait jouer
à Wembley ou au Camp Nou, ce serait
absolument pareil. Ce qui arrive est
de notre seule responsabilité. On
pensait avoir constitué une équipe de
qualité. Mais la qualité n’est pas au
rendezvous.
L’amalgame n’a pas pris.
C’est un fiasco de ce que l’on a voulu
mettre en place, je l’assume, une
addition de défaillances. En essayant
de faire tout juste, on a fait tout
faux. Mentalement, l’équipe
n’existe pas, il n’y a aucun leader
pour tirer le groupe vers le haut.
» Malgré les efforts financiers
consentis, on n’a eu aucun retour
sur investissement. On peut facilement
nous rétorquer aujourd’hui
que celui qui investit sur de mauvaises
cotations va aussi tout perdre…
Quand je vois l’engagement des
hockeyeurs du LHC, je n’ai aucune
fierté à être le président du LS.
Plus encore que de la honte, c’est un
sentiment d’amertume qui m’habite.
Il reste 15 matches de championnat
à tirer, ça va être long. Je vais prendre
des vacances pour en louper quelquesuns…
» Ce qui est le plus frustrant, c’est la
question du modèle à suivre. Pourquoi
Servette y arrivetil
cette saison
et pas nous? Manifestement, je n’ai
pas trouvé la formule pour faire
fonctionner ce LSlà.
Alors que j’aime
maîtriser les choses dans mon métier
d’entrepreneur, cette équipe
m’échappe complètement. La saison
prochaine, notre budget sera réduit
de 25% au moins. L’accent sera porté
sur la promotion de notre formation
et des espoirs qui en sortent…»
Alain Joseph
Président du LausanneSport
jb- Date d'inscription : 28/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://footvaud.ch/preparer-la-saison-prochaine-deja/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://footvaud.ch/romain-dessarzin-buteur-le-samedi-et-le-dimanche/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
tous ces vaudois qui ne jouent pas au ...LS
http://www.24heures.ch/sports/jeremy-maniere-fc-bienne-metamorphose/story/17344194
de quoi faire une belle équipe lausannoise.
http://www.24heures.ch/sports/jeremy-maniere-fc-bienne-metamorphose/story/17344194
de quoi faire une belle équipe lausannoise.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/sports/ls/lausannesport-marco-simone-c-doute-termine/story/22663563
lamadechine- Date d'inscription : 23/07/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS est en chantier, Celestini pourrait devenir son contremaître
L’ancien joueur pourrait se mettre dans la peau de l’entraîneur. Pour autant qu’un vrai projet soit développé
Le Lausanne-Sport n’avance plus. Pire, il régresse. En 2015, l’équipe n’a pris qu’un seul point sur dix-huit possibles. Comment sortir de cette impasse? La question est d’autant plus importante, d’autant plus complexe aussi, qu’elle s’inscrit doublement dans le temps. Dans l’immédiat, le LS doit aller chercher les points nécessaires à… son maintien en Challenge League. Alors que 36 unités restent en jeu, il n’en compte plus que dix d’avance sur le dernier, un FC Le Mont qu’il rencontrera d’ailleurs samedi. Il serait dangereux de minimiser le danger, tant «l’équipe» est apparue à la dérive ce week-end. Un peu plus loin se situe l’essentiel de la nouvelle mission des dirigeants: donner une identité claire au club, au-delà des déclarations d’intention qu’on connaît, sur la base d’un véritable projet. Autrement dit offrir à la première équipe les moyens nécessaires à son développement. En oubliant un peu les envies de grandeur et les solutions de prestige qui, on le voit depuis trois ans, ne mènent à rien.
«Journée de réflexion avec le comité. Pas de décision avant mardi. » Hier matin, le SMS du président était clair. Le chantier est ouvert, alors laissons les dirigeants plancher! L’après-midi, sur le terrain bosselé dit «du tennis», Marco Simone n’était pas là. La séance d’entraînement était conduite par son assistant (Liguori) et son préparateur physique (Legain). L’Italien sera-t-il au bord du terrain samedi? Difficile de l’imaginer, dans la mesure où son discours et sa façon de faire semblent cette fois-ci périmés. Le fait d’avoir laissé en tribune Katz et Marazzi, samedi, lors du retentissant 0-4 face à Schaffhouse, sans la moindre explication, a très mal passé au sein du club. Cela dit, ce n’est plus le moment de se disperser. Le LS doit désigner un «dépanneur» susceptible de rassembler autour de lui les énergies encore disponibles. Il pourrait avoir pour nom Jean-Yves Aymon, l’actuel coach du Team Vaud M21. A moins qu’un nouvel homme fort ne soit très vite trouvé, qui soit à même de mener à bien les deux missions, celle du court terme et l’autre, plus intéressante bien sûr, de la reconstruction.
Divergences oubliées? Il paraît vraisemblable que le LS s’oriente cette fois-ci vers un choix de proximité. A la condition d’être persuadé qu’il ne s’agit pas là d’une solution minimaliste(ndlr: lire le commentaire ci-contre). En 2002, alors jeune entraîneur, Pablo Iglesias – actuel directeur technique de l’ACVF – avait effectué un court passage à la tête de la première équipe. Mais la faillite menaçait. On sait ce qu’il advint. Aujourd’hui, le technicien a pris de la bouteille et son cœur est toujours lausannois. Il n’est pas le seul à pouvoir assumer cette responsabilité en toute connaissance. En décembre 2010, Fabio Celestini avait mis un terme à sa carrière de joueur. Il avait surtout quitté le LS fâché qu’on ne puisse pas mieux prendre en compte ses idées pour la suite. Depuis, il a fait du chemin, à Málaga (assistant de Berndt Schuster), puis à Terracina (4e division italienne), l’automne dernier, aventure avortée pour des raisons économiques. A bientôt 40 ans, Celestini – croisé à la Pontaise ces dernières semaines – a tout pour devenir rapidement un bon entraîneur, à l’exception peut-être de la fameuse licence UEFA pro, qu’il obtiendra d’ici à quelques mois. Ce qui ne l’empêcherait pas, moyennant dérogation, d’entraîner le LS. Simple intuition, dans la mesure où les gens intelligents sont généralement capables de se parler en tout temps, qu’elles qu’aient pu être leurs divergences.
Rippert prend trois matchesExpulsé ce week-end pour une voie de fait, Guillaume Rippert a écopé de trois matches de suspension. Renvoyé aux vestiaires après deux avertissements, Jetmir Krasniqi sera lui indisponible pour une partie.
L’ancien joueur pourrait se mettre dans la peau de l’entraîneur. Pour autant qu’un vrai projet soit développé
Le Lausanne-Sport n’avance plus. Pire, il régresse. En 2015, l’équipe n’a pris qu’un seul point sur dix-huit possibles. Comment sortir de cette impasse? La question est d’autant plus importante, d’autant plus complexe aussi, qu’elle s’inscrit doublement dans le temps. Dans l’immédiat, le LS doit aller chercher les points nécessaires à… son maintien en Challenge League. Alors que 36 unités restent en jeu, il n’en compte plus que dix d’avance sur le dernier, un FC Le Mont qu’il rencontrera d’ailleurs samedi. Il serait dangereux de minimiser le danger, tant «l’équipe» est apparue à la dérive ce week-end. Un peu plus loin se situe l’essentiel de la nouvelle mission des dirigeants: donner une identité claire au club, au-delà des déclarations d’intention qu’on connaît, sur la base d’un véritable projet. Autrement dit offrir à la première équipe les moyens nécessaires à son développement. En oubliant un peu les envies de grandeur et les solutions de prestige qui, on le voit depuis trois ans, ne mènent à rien.
«Journée de réflexion avec le comité. Pas de décision avant mardi. » Hier matin, le SMS du président était clair. Le chantier est ouvert, alors laissons les dirigeants plancher! L’après-midi, sur le terrain bosselé dit «du tennis», Marco Simone n’était pas là. La séance d’entraînement était conduite par son assistant (Liguori) et son préparateur physique (Legain). L’Italien sera-t-il au bord du terrain samedi? Difficile de l’imaginer, dans la mesure où son discours et sa façon de faire semblent cette fois-ci périmés. Le fait d’avoir laissé en tribune Katz et Marazzi, samedi, lors du retentissant 0-4 face à Schaffhouse, sans la moindre explication, a très mal passé au sein du club. Cela dit, ce n’est plus le moment de se disperser. Le LS doit désigner un «dépanneur» susceptible de rassembler autour de lui les énergies encore disponibles. Il pourrait avoir pour nom Jean-Yves Aymon, l’actuel coach du Team Vaud M21. A moins qu’un nouvel homme fort ne soit très vite trouvé, qui soit à même de mener à bien les deux missions, celle du court terme et l’autre, plus intéressante bien sûr, de la reconstruction.
Divergences oubliées? Il paraît vraisemblable que le LS s’oriente cette fois-ci vers un choix de proximité. A la condition d’être persuadé qu’il ne s’agit pas là d’une solution minimaliste(ndlr: lire le commentaire ci-contre). En 2002, alors jeune entraîneur, Pablo Iglesias – actuel directeur technique de l’ACVF – avait effectué un court passage à la tête de la première équipe. Mais la faillite menaçait. On sait ce qu’il advint. Aujourd’hui, le technicien a pris de la bouteille et son cœur est toujours lausannois. Il n’est pas le seul à pouvoir assumer cette responsabilité en toute connaissance. En décembre 2010, Fabio Celestini avait mis un terme à sa carrière de joueur. Il avait surtout quitté le LS fâché qu’on ne puisse pas mieux prendre en compte ses idées pour la suite. Depuis, il a fait du chemin, à Málaga (assistant de Berndt Schuster), puis à Terracina (4e division italienne), l’automne dernier, aventure avortée pour des raisons économiques. A bientôt 40 ans, Celestini – croisé à la Pontaise ces dernières semaines – a tout pour devenir rapidement un bon entraîneur, à l’exception peut-être de la fameuse licence UEFA pro, qu’il obtiendra d’ici à quelques mois. Ce qui ne l’empêcherait pas, moyennant dérogation, d’entraîner le LS. Simple intuition, dans la mesure où les gens intelligents sont généralement capables de se parler en tout temps, qu’elles qu’aient pu être leurs divergences.
Rippert prend trois matchesExpulsé ce week-end pour une voie de fait, Guillaume Rippert a écopé de trois matches de suspension. Renvoyé aux vestiaires après deux avertissements, Jetmir Krasniqi sera lui indisponible pour une partie.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/-Quelqu-un-qui-les-fracasse-si-il-faut-les-fracasser--25747607
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/sports/ls/verra-suite-ls-celestini/story/24273299
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Fabio Celestini revient au LS, mais dans la peau de l’entraîneur
Le Lausannois prend le relais de Marco Simone. Un choix qui s’inscrit dans un projet de développementsur le long terme
Fabio Celestini revient au Lausanne-Sport, cette fois-ci dans la peau de l’entraîneur. Cinq ans après un départ tumultueux – qui mettait du même coup un terme à sa belle carrière de joueur (LS, Troyes, Marseille, Getafe, puis LS) –, le Vaudois prend la responsabilité technique de la première équipe, en lieu et place de Marco Simone, dont la situation était devenue intenable après une cinquième défaite de rang, concédée samedi dernier face à Schaffhouse. Comme nous le laissions entendre dans nos éditions de mardi, l’engagement de Celestini s’inscrit dans une démarche plus large, qui vise à élaborer un véritable projet permettant d’exploiter au mieux les forces vives de ce canton.
Mais, avant de mettre toute son énergie et sa passion au service de cette belle et grande mission, Fabio Celestini (39 ans) et l’équipe devront impérativement renouer avec la victoire et engranger ainsi quelques points susceptibles de garantir au club, dans les meilleurs délais, le maintien en Challenge League. «Reprendre l’équipe à cet instant de la saison, et dans ces conditions, ne constitue pas forcément un cadeau, admet-il. Mais j’ai réfléchi. Et je préfère voir les choses de façon positive. Ces trois mois qui viennent représentent une fantastique opportunité de commencer le travail en amont. Je saurai ainsi exactement ce que les joueurs actuels ont dans le ventre. »
Et ces joueurs ont maintenant intérêt à se bouger. Si Gabriele, puis Simone – qui ne sont tout de même pas des imbéciles – ont dû quitter le LS à quelques mois d’intervalle, ils ne sont évidemment pas seuls en cause. «J’ai choisi ces joueurs avec Francesco Gabriele, rappelle le président Alain Joseph. Et le vestiaire est devenu très compliqué au fil des mois, avec certaines réactions inadmissibles. Je ne souhaite pas entrer dans le détail. Tous ont participé à cette débâcle. » Préparateur physique, Patrick Legain a également été remercié. Son poste est repourvu par un préparateur italien, que Celestini a connu durant son passage à Terracina. En revanche, Andrea Liguori garde son rôle d’assistant, tout comme Florent Delay celui d’entraîneur des gardiens.
Ceux qui se souviennent des circonstances de son départ (décembre 2010) s’étonneront sans doute de voir revenir Fabio Celestini au LS. «Sa fonction était différente. Et quelques années ont passé, note sobrement Alain Joseph. Je garde en tête des images de Fabio qui me donnent envie de tenter ce pari. » Le nouvel entraîneur – il suivra les cours de la licence UEFA pro dès l’été prochain, à Coverciano – abonde dans le même sens: «C’est une belle surprise, sur le plan technique, bien sûr, mais aussi sur le plan humain. On a pu s’asseoir autour d’une table et discuter. Et j’ai répondu favorablement à la proposition. Mon attachement aux couleurs du LS est très fort. »
La dynamique du groupe Homme de conviction, Fabio Celestini ne veut pas savoir ce qui s’est passé ces dernières semaines. Lors des deux séances d’entraînement d’hier, il a mis l’accent sur quelques principes de base qui doivent guider les premiers pas sous sa direction. «Je serai attentif à la dynamique du groupe. Et l’équipe sera articulée un peu différemment. Mais il est évident que quatre jours de travail ne suffiront pas à opérer un changement de fond. »
Le contrat signé porte jusqu’en juin 2016. Mais l’envie est de voir cette collaboration s’inscrire sur le long terme. Autrement dit à la mesure de la passion et de l’exigence qui sont celles de Fabio Celestini.
www.24heures.ch/
«Il ne laissera rien passer», assure Guillaume Katz
U Le capitaine et défenseur Guillaume Katz évoque le retour au LS de Fabio Celestini.
Quel a été le premier discours de votre nouvel entraîneur?
Il nous a fait part d’une idée claire: en tant que coach, il sera aussi intransigeant qu’il l’était avec lui-même lorsqu’il était joueur. Et puis il nous a demandé d’avoir confiance, d’essayer de jouer au football sans se cacher et de s’investir à 200%.
Au LS, vous aviez côtoyé Celestini le joueur durant la saison 2010-2011…
Tout à fait. Je me souviens d’un homme qui s’investissait à fond dans ce qu’il faisait, qui voulait la perfection. Je pense qu’il ne laissera rien passer, mais cette ligne de conduite ne peut qu’être bénéfique pour le groupe.
Sur un plan personnel, cette époque doit vous rappeler quelques bons souvenirs…
Cela a été jusqu’ici la plus belle période de ma carrière avec le Lausanne-Sport, celle où j’ai évolué au meilleur de mon niveau. Je ne l’ai plus maintenant, mais je compte bien le retrouver.
Avec Marco Simone, ç’a été compliqué, non?
Quelque chose était cassé, mais cela ne sert à rien de ressasser tout ça. Nous n’en avons pas le temps, car le prochain match, samedi face au Mont, approche à grands pas.
Votre président évoque un vestiaire difficile à gérer…
Dans tous les clubs il y a des joueurs qui s’apprécient et d’autres moins. Je ne crois pas que ce soit forcément le cas chez nous. De toute manière, l’essentiel est de se comporter comme une équipe solidaire sur le terrain.Jérôme Reynard
www.24heures.ch/
Le Lausannois prend le relais de Marco Simone. Un choix qui s’inscrit dans un projet de développementsur le long terme
Fabio Celestini revient au Lausanne-Sport, cette fois-ci dans la peau de l’entraîneur. Cinq ans après un départ tumultueux – qui mettait du même coup un terme à sa belle carrière de joueur (LS, Troyes, Marseille, Getafe, puis LS) –, le Vaudois prend la responsabilité technique de la première équipe, en lieu et place de Marco Simone, dont la situation était devenue intenable après une cinquième défaite de rang, concédée samedi dernier face à Schaffhouse. Comme nous le laissions entendre dans nos éditions de mardi, l’engagement de Celestini s’inscrit dans une démarche plus large, qui vise à élaborer un véritable projet permettant d’exploiter au mieux les forces vives de ce canton.
Mais, avant de mettre toute son énergie et sa passion au service de cette belle et grande mission, Fabio Celestini (39 ans) et l’équipe devront impérativement renouer avec la victoire et engranger ainsi quelques points susceptibles de garantir au club, dans les meilleurs délais, le maintien en Challenge League. «Reprendre l’équipe à cet instant de la saison, et dans ces conditions, ne constitue pas forcément un cadeau, admet-il. Mais j’ai réfléchi. Et je préfère voir les choses de façon positive. Ces trois mois qui viennent représentent une fantastique opportunité de commencer le travail en amont. Je saurai ainsi exactement ce que les joueurs actuels ont dans le ventre. »
Et ces joueurs ont maintenant intérêt à se bouger. Si Gabriele, puis Simone – qui ne sont tout de même pas des imbéciles – ont dû quitter le LS à quelques mois d’intervalle, ils ne sont évidemment pas seuls en cause. «J’ai choisi ces joueurs avec Francesco Gabriele, rappelle le président Alain Joseph. Et le vestiaire est devenu très compliqué au fil des mois, avec certaines réactions inadmissibles. Je ne souhaite pas entrer dans le détail. Tous ont participé à cette débâcle. » Préparateur physique, Patrick Legain a également été remercié. Son poste est repourvu par un préparateur italien, que Celestini a connu durant son passage à Terracina. En revanche, Andrea Liguori garde son rôle d’assistant, tout comme Florent Delay celui d’entraîneur des gardiens.
Ceux qui se souviennent des circonstances de son départ (décembre 2010) s’étonneront sans doute de voir revenir Fabio Celestini au LS. «Sa fonction était différente. Et quelques années ont passé, note sobrement Alain Joseph. Je garde en tête des images de Fabio qui me donnent envie de tenter ce pari. » Le nouvel entraîneur – il suivra les cours de la licence UEFA pro dès l’été prochain, à Coverciano – abonde dans le même sens: «C’est une belle surprise, sur le plan technique, bien sûr, mais aussi sur le plan humain. On a pu s’asseoir autour d’une table et discuter. Et j’ai répondu favorablement à la proposition. Mon attachement aux couleurs du LS est très fort. »
La dynamique du groupe Homme de conviction, Fabio Celestini ne veut pas savoir ce qui s’est passé ces dernières semaines. Lors des deux séances d’entraînement d’hier, il a mis l’accent sur quelques principes de base qui doivent guider les premiers pas sous sa direction. «Je serai attentif à la dynamique du groupe. Et l’équipe sera articulée un peu différemment. Mais il est évident que quatre jours de travail ne suffiront pas à opérer un changement de fond. »
Le contrat signé porte jusqu’en juin 2016. Mais l’envie est de voir cette collaboration s’inscrire sur le long terme. Autrement dit à la mesure de la passion et de l’exigence qui sont celles de Fabio Celestini.
www.24heures.ch/
«Il ne laissera rien passer», assure Guillaume Katz
U Le capitaine et défenseur Guillaume Katz évoque le retour au LS de Fabio Celestini.
Quel a été le premier discours de votre nouvel entraîneur?
Il nous a fait part d’une idée claire: en tant que coach, il sera aussi intransigeant qu’il l’était avec lui-même lorsqu’il était joueur. Et puis il nous a demandé d’avoir confiance, d’essayer de jouer au football sans se cacher et de s’investir à 200%.
Au LS, vous aviez côtoyé Celestini le joueur durant la saison 2010-2011…
Tout à fait. Je me souviens d’un homme qui s’investissait à fond dans ce qu’il faisait, qui voulait la perfection. Je pense qu’il ne laissera rien passer, mais cette ligne de conduite ne peut qu’être bénéfique pour le groupe.
Sur un plan personnel, cette époque doit vous rappeler quelques bons souvenirs…
Cela a été jusqu’ici la plus belle période de ma carrière avec le Lausanne-Sport, celle où j’ai évolué au meilleur de mon niveau. Je ne l’ai plus maintenant, mais je compte bien le retrouver.
Avec Marco Simone, ç’a été compliqué, non?
Quelque chose était cassé, mais cela ne sert à rien de ressasser tout ça. Nous n’en avons pas le temps, car le prochain match, samedi face au Mont, approche à grands pas.
Votre président évoque un vestiaire difficile à gérer…
Dans tous les clubs il y a des joueurs qui s’apprécient et d’autres moins. Je ne crois pas que ce soit forcément le cas chez nous. De toute manière, l’essentiel est de se comporter comme une équipe solidaire sur le terrain.Jérôme Reynard
www.24heures.ch/
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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