Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
LKK a écrit:http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/premiere-journee-premier-record/
http://www.sharkfoot.fr/2015/07/challenge-league-premiere-spectaculaire-lausanne-sport/
http://www.cartonrouge.ch/actualite/un-truc-de-fou/
Un grand merci LKK pour ce news.ALLEZ LS FOR EVER
Le Vaudois- Date d'inscription : 25/11/2009
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Xamax - Lausanne-Sport, le parfum éternel du foot romand
Ce soir (19 h 45), deuxième match de la saison pour des Vaudois qui n’en reviennent pas du premier et pour des Neuchâtelois un brin troublés
Il suffit de quelques mois, de quelques semaines, d’une promotion, pour que l’atmosphère se trouble un peu. Sans doute pas définitivement, ni gravement, mais un peu. Christian Binggeli, le président de Neuchâtel Xamax, vivait sur un nuage au printemps, à la tête d’un club en pleine fraîcheur, on l’a retrouvé – au téléphone – un peu dans le doute. Touché par la défaite concédée à Schaffhouse lors de la première journée de Challenge League. Ou disons par ce nouveau visage qu’il a découvert de son équipe: «J’ai eu le sentiment que nous étions entrés dans un monde difficile. Que les joueurs étaient arrivés sur le terrain la peur au ventre, eux que j’avais connus si conquérants la saison dernière. Je sais que nous avons changé de catégorie, que c’est plus difficile, mais, à Schaffhouse, on n’était pas nous-mêmes. Je crois que c’est dans la tête que ça se joue, qu’il y a un travail à faire de ce côté-là. J’aimerais tellement revoir notre équipe presser les autres, refuser l’adversité, je suis sûr que ça va revenir mais il y a du travail. »
Le Lausanne-Sport tomberait-il au mauvais moment, face à une équipe qui va tout donner devant son public pour redevenir ce qu’elle fut? Le président de Xamax retrouve le sourire: «Accueillir le Lausanne-Sport, c’est vraiment une fête. Mais personne ne fera de cadeaux à personne, ça, on le sait. J’espère qu’il y aura du monde dans notre stade pour ce retour d’un beau classique du football romand. »
Un classique, oui, qu’Alain Joseph, président du Lausanne-Sport, voit approcher avec grand plaisir aussi: «C’est fou comme une semaine peut être différente à vivre selon que le match a été réussi ou pas. Avec ce que les joueurs ont fait, avec ce que le public a vu, les jours derniers étaient fabuleux. Et là, on se rend sur le terrain d’un club sain pour un derby, c’est magnifique. »
Fabio Celestini, l’entraîneur lausannois, est bien d’accord: «Cela me rappelle de bonnes années. Aller jouer à Neuchâtel, pour moi, c’est un match de Super League. Je n’arrive pas à considérer Xamax comme un néo-promu, d’ailleurs on a bien préparé notre match, on a des infos, on les a suivis de près!»
Cela dit, se remettre d’un duel tel celui contre Bienne, avec tout ce qu’il a comporté de bas et de hauts, de «folie» positive au bout du compte, est-ce si simple? «J’ai commencé par donner deux jours de congé à l’équipe, pour qu’elle savoure, poursuit Fabio Celestini. Je me voyais mal arriver trop vite pour certes relever les beaux moments, mais aussi évoquer nos faiblesses. Nous avions une longue semaine entre les deux matches, nous en avons profité!»
Un état d’esprit fantastique Et alors? «Le positif, c’est bien sûr l’état d’esprit fantastique de l’équipe, qui n’a pas baissé les bras, même en étant menée de trois buts. Positif encore: jusqu’à ces huit minutes d’absence qui nous ont fait encaisser trois buts, nous avions eu la maîtrise du jeu. Ce qui était déjà très intéressant pour un premier match. » Et puis, il y a ce qu’il faudra améliorer ou corriger: «Nous savions que notre concentration pouvait être défaillante en certains moments, et nous l’avons vérifié de manière aiguë contre Bienne. Nous allons continuer à travailler. Avec tout le plaisir qui nous reste dans la tête grâce à ce match exceptionnel. Et nous savons que le public, notre public, sera avec nous pour la suite. Ce scénario était ce qu’on pouvait imaginer de mieux pour qu’il s’intéresse à nous. »
www.24heures.ch/
Ce soir (19 h 45), deuxième match de la saison pour des Vaudois qui n’en reviennent pas du premier et pour des Neuchâtelois un brin troublés
Il suffit de quelques mois, de quelques semaines, d’une promotion, pour que l’atmosphère se trouble un peu. Sans doute pas définitivement, ni gravement, mais un peu. Christian Binggeli, le président de Neuchâtel Xamax, vivait sur un nuage au printemps, à la tête d’un club en pleine fraîcheur, on l’a retrouvé – au téléphone – un peu dans le doute. Touché par la défaite concédée à Schaffhouse lors de la première journée de Challenge League. Ou disons par ce nouveau visage qu’il a découvert de son équipe: «J’ai eu le sentiment que nous étions entrés dans un monde difficile. Que les joueurs étaient arrivés sur le terrain la peur au ventre, eux que j’avais connus si conquérants la saison dernière. Je sais que nous avons changé de catégorie, que c’est plus difficile, mais, à Schaffhouse, on n’était pas nous-mêmes. Je crois que c’est dans la tête que ça se joue, qu’il y a un travail à faire de ce côté-là. J’aimerais tellement revoir notre équipe presser les autres, refuser l’adversité, je suis sûr que ça va revenir mais il y a du travail. »
Le Lausanne-Sport tomberait-il au mauvais moment, face à une équipe qui va tout donner devant son public pour redevenir ce qu’elle fut? Le président de Xamax retrouve le sourire: «Accueillir le Lausanne-Sport, c’est vraiment une fête. Mais personne ne fera de cadeaux à personne, ça, on le sait. J’espère qu’il y aura du monde dans notre stade pour ce retour d’un beau classique du football romand. »
Un classique, oui, qu’Alain Joseph, président du Lausanne-Sport, voit approcher avec grand plaisir aussi: «C’est fou comme une semaine peut être différente à vivre selon que le match a été réussi ou pas. Avec ce que les joueurs ont fait, avec ce que le public a vu, les jours derniers étaient fabuleux. Et là, on se rend sur le terrain d’un club sain pour un derby, c’est magnifique. »
Fabio Celestini, l’entraîneur lausannois, est bien d’accord: «Cela me rappelle de bonnes années. Aller jouer à Neuchâtel, pour moi, c’est un match de Super League. Je n’arrive pas à considérer Xamax comme un néo-promu, d’ailleurs on a bien préparé notre match, on a des infos, on les a suivis de près!»
Cela dit, se remettre d’un duel tel celui contre Bienne, avec tout ce qu’il a comporté de bas et de hauts, de «folie» positive au bout du compte, est-ce si simple? «J’ai commencé par donner deux jours de congé à l’équipe, pour qu’elle savoure, poursuit Fabio Celestini. Je me voyais mal arriver trop vite pour certes relever les beaux moments, mais aussi évoquer nos faiblesses. Nous avions une longue semaine entre les deux matches, nous en avons profité!»
Un état d’esprit fantastique Et alors? «Le positif, c’est bien sûr l’état d’esprit fantastique de l’équipe, qui n’a pas baissé les bras, même en étant menée de trois buts. Positif encore: jusqu’à ces huit minutes d’absence qui nous ont fait encaisser trois buts, nous avions eu la maîtrise du jeu. Ce qui était déjà très intéressant pour un premier match. » Et puis, il y a ce qu’il faudra améliorer ou corriger: «Nous savions que notre concentration pouvait être défaillante en certains moments, et nous l’avons vérifié de manière aiguë contre Bienne. Nous allons continuer à travailler. Avec tout le plaisir qui nous reste dans la tête grâce à ce match exceptionnel. Et nous savons que le public, notre public, sera avec nous pour la suite. Ce scénario était ce qu’on pouvait imaginer de mieux pour qu’il s’intéresse à nous. »
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/26097944
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Lausanne-Sport ne va pas encore au bout de ses intentions
Après un début de match prometteur, le LS a calé face à Chiasso. Patience donc, travail et persévérance…
L’élan est donné, les intentions sont clairement identifiables, les bons moments existent bel et bien, mais à l’arrivée la performance manque encore de cette densité, de cette régularité et surtout de cette efficacité qui doivent permettre au LS d’obtenir des résultats plus flatteurs. Cinq jours après leur défaite sur la pelouse de Xamax, les Lausannois se sont donc de nouveau inclinés, devant leur public cette fois-ci, et devant un adversaire qui paraît plus compétitif que le Chiasso 2014-2015. Fait singulier, les trois buts de la rencontre ont été inscrits suite à des coups de coin. D’une jolie volée, Gétaz a très vite ouvert le score. Puis Madero a égalisé de la tête, dans les arrêts de jeu de la première période, avant que Cortelezzi – buteur de Lugano la saison passée – ne se montre opportuniste, après un premier arrêt de Da Silva, juste après la pause.
Ce qu’on retiendra d’abord de cette confrontation, c’est l’entame de match des Lausannois. Une demi-heure pleine de vie et de qualité, caractérisée par plusieurs mouvements vraiment bien amenés. Avec un bémol toutefois, dans la phase finale de ces actions prometteuses. Lesquelles ont parfois manqué de ce qu’on pourrait appeler de la «personnalité». Hésitations quant au choix, manque de clairvoyance ou de précision technique, ce qui s’est passé à l’abord ou dans la surface tessinoise a alors manqué de justesse. Titularisé pour la première fois, très haut dans le dispositif, Xavier Margairaz a touché pas mal de ballons. Mais il est parfois apparu prétérité par son manque de vivacité et quelques soucis physiques, qui l’ont amené à laisser sa place peu après la mi-match.
Pour les 25 dernières minutes, Fabio Celestini a introduit simultanément deux joueurs qui faisaient leur première apparition officielle sous le maillot bleu et blanc. Mais ni le jeune Argentin Feuillassier ni l’expérimenté Uruguayen Pandiani ne sont parvenus à infléchir le cours des événements. Il faut dire que, dès le 2-1, Chiasso a largement reculé, se contentant de défendre son avantage avec l’énergie – et tous les trucs possibles pour retarder le jeu – que l’on devine. Ainsi, au lieu de gérer cet avantage au tableau d’affichage qui constituait une première cette saison, le LS s’est retrouvé à devoir courir derrière le score. Ce qui lui avait souri contre Bienne, un peu moins à Neuchâtel, et pas du tout face à Chiasso. En effet, la dernière demi-heure a représenté une déception. Lausanne a semblé alors un peu perdu, désorienté devant la tâche qui se présentait.
Un peu de fébrilité «L’équipe s’est alors montrée impatiente, fébrile. Elle a douté de ce qu’elle était capable de faire», admettait l’entraîneur du LS. Un Fabio Celestini qui préférait toutefois souligner les mérites de son groupe plutôt que le déficit constaté en fin de partie. «Notre excellent début de match a coûté pas mal d’énergie, et l’égalisation de la 45e minute a fait très mal. Ce qui est arrivé ensuite entre dans le processus d’apprentissage. Tant que Chiasso cherchait à créer du jeu, nous étions la meilleure équipe sur le terrain. Après, c’est vrai, tout est devenu plus difficile. » Pour revenir à cette efficacité recherchée, notamment dans la zone de vérité offensive, tout reste donc à faire pour ce qui est du jeu en mouvement. Un Dessarzin, très actif mais pas toujours très heureux dans ses initiatives, pourrait d’ailleurs symboliser ce LS entreprenant mais pas franchement récompensé.
Le Lausanne-Sport a jeté des bases intéressantes, prometteuses même. Mais le chantier reste ouvert. Qui demandera bien sûr de la patience. Il y a cet été, chez les suiveurs du LS, une curiosité et un petit frémissement bien perceptibles, le sentiment que quelque chose de bien peut se développer alors que se profile déjà une explication 100% vaudoise, dimanche prochain à Baulmes, face au voisin du Mont.
LS - Chiasso 1-2 (1-1)La Pontaise.3350 spectateurs.Arbitre:M. Ovcharov.Buts:3e Gétaz 1-0, 45e Madero 1-1, 55e Cortelezzi 1-2.Avertissements:33e Lavanchy, 52e Ming, 58e Pasche, 69e Monighetti, 72e Pandiani.Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Gétaz, Marazzi; Ming (67e Feuillassier), Custodio, Margairaz (48e Sessolo), Pasche; Dessarzin, Rushenguziminega (67e Pandiani).Chiasso:Guatelli; Lüchinger, Rouiller, Madero, Monighetti; Hassell (65e Diarra), Maccoppi, Mihajlovic; Ciarrocchi (84e Hanachi), Cortelezzi, Regazzoni (78e Melazzi).Notes:Lausanne sans Castella, Martin, Zeqiri, Paulis (blessés).
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Après un début de match prometteur, le LS a calé face à Chiasso. Patience donc, travail et persévérance…
L’élan est donné, les intentions sont clairement identifiables, les bons moments existent bel et bien, mais à l’arrivée la performance manque encore de cette densité, de cette régularité et surtout de cette efficacité qui doivent permettre au LS d’obtenir des résultats plus flatteurs. Cinq jours après leur défaite sur la pelouse de Xamax, les Lausannois se sont donc de nouveau inclinés, devant leur public cette fois-ci, et devant un adversaire qui paraît plus compétitif que le Chiasso 2014-2015. Fait singulier, les trois buts de la rencontre ont été inscrits suite à des coups de coin. D’une jolie volée, Gétaz a très vite ouvert le score. Puis Madero a égalisé de la tête, dans les arrêts de jeu de la première période, avant que Cortelezzi – buteur de Lugano la saison passée – ne se montre opportuniste, après un premier arrêt de Da Silva, juste après la pause.
Ce qu’on retiendra d’abord de cette confrontation, c’est l’entame de match des Lausannois. Une demi-heure pleine de vie et de qualité, caractérisée par plusieurs mouvements vraiment bien amenés. Avec un bémol toutefois, dans la phase finale de ces actions prometteuses. Lesquelles ont parfois manqué de ce qu’on pourrait appeler de la «personnalité». Hésitations quant au choix, manque de clairvoyance ou de précision technique, ce qui s’est passé à l’abord ou dans la surface tessinoise a alors manqué de justesse. Titularisé pour la première fois, très haut dans le dispositif, Xavier Margairaz a touché pas mal de ballons. Mais il est parfois apparu prétérité par son manque de vivacité et quelques soucis physiques, qui l’ont amené à laisser sa place peu après la mi-match.
Pour les 25 dernières minutes, Fabio Celestini a introduit simultanément deux joueurs qui faisaient leur première apparition officielle sous le maillot bleu et blanc. Mais ni le jeune Argentin Feuillassier ni l’expérimenté Uruguayen Pandiani ne sont parvenus à infléchir le cours des événements. Il faut dire que, dès le 2-1, Chiasso a largement reculé, se contentant de défendre son avantage avec l’énergie – et tous les trucs possibles pour retarder le jeu – que l’on devine. Ainsi, au lieu de gérer cet avantage au tableau d’affichage qui constituait une première cette saison, le LS s’est retrouvé à devoir courir derrière le score. Ce qui lui avait souri contre Bienne, un peu moins à Neuchâtel, et pas du tout face à Chiasso. En effet, la dernière demi-heure a représenté une déception. Lausanne a semblé alors un peu perdu, désorienté devant la tâche qui se présentait.
Un peu de fébrilité «L’équipe s’est alors montrée impatiente, fébrile. Elle a douté de ce qu’elle était capable de faire», admettait l’entraîneur du LS. Un Fabio Celestini qui préférait toutefois souligner les mérites de son groupe plutôt que le déficit constaté en fin de partie. «Notre excellent début de match a coûté pas mal d’énergie, et l’égalisation de la 45e minute a fait très mal. Ce qui est arrivé ensuite entre dans le processus d’apprentissage. Tant que Chiasso cherchait à créer du jeu, nous étions la meilleure équipe sur le terrain. Après, c’est vrai, tout est devenu plus difficile. » Pour revenir à cette efficacité recherchée, notamment dans la zone de vérité offensive, tout reste donc à faire pour ce qui est du jeu en mouvement. Un Dessarzin, très actif mais pas toujours très heureux dans ses initiatives, pourrait d’ailleurs symboliser ce LS entreprenant mais pas franchement récompensé.
Le Lausanne-Sport a jeté des bases intéressantes, prometteuses même. Mais le chantier reste ouvert. Qui demandera bien sûr de la patience. Il y a cet été, chez les suiveurs du LS, une curiosité et un petit frémissement bien perceptibles, le sentiment que quelque chose de bien peut se développer alors que se profile déjà une explication 100% vaudoise, dimanche prochain à Baulmes, face au voisin du Mont.
LS - Chiasso 1-2 (1-1)La Pontaise.3350 spectateurs.Arbitre:M. Ovcharov.Buts:3e Gétaz 1-0, 45e Madero 1-1, 55e Cortelezzi 1-2.Avertissements:33e Lavanchy, 52e Ming, 58e Pasche, 69e Monighetti, 72e Pandiani.Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Gétaz, Marazzi; Ming (67e Feuillassier), Custodio, Margairaz (48e Sessolo), Pasche; Dessarzin, Rushenguziminega (67e Pandiani).Chiasso:Guatelli; Lüchinger, Rouiller, Madero, Monighetti; Hassell (65e Diarra), Maccoppi, Mihajlovic; Ciarrocchi (84e Hanachi), Cortelezzi, Regazzoni (78e Melazzi).Notes:Lausanne sans Castella, Martin, Zeqiri, Paulis (blessés).
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.youtube.com/watch?v=0aeIYAj-ktI
Petit reportage d'un gars de mon gymnase pour Labo 24
Petit reportage d'un gars de mon gymnase pour Labo 24
f-alex1997- Localisation : Londres, R-U
Date d'inscription : 06/11/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Rencontre avec Andi Zeqiri, un jeune talent du Lausanne-Sport
Benjamin de la première équipe du club de Challenge League, élément de l’équipe suisse M17, Andi Zeqiri a encore du chemin avant le succès, mais il a tout pour bien faire. Interview
A
l’issue de la rencontre exceptionnelle entre le Lausanne-Sport et le FC Bienne (5 à 4), le 18 juillet dernier, nous avons eu la possibilité d’interviewer le benjamin de la première équipe du LS, Andi Zeqiri, qui est âgé de seulement 16 ans. Quel est son parcours, quelle est son ambition et quels sont ses rêves? Rencontre…
Aurais-tu trois mots pour définir le Lausanne-Sport version 2015?
Je pense surtout à ce mélange entre jeunesse et expérience. Je suis le benjamin de l’équipe et je bénéficie des conseils des plus âgés. Et c’est quelque chose de vraiment très bien pour moi et les autres jeunes.
Justement, qu’est-ce que cela te fait, d’être le plus jeune joueur de cette équipe?
Au début, on y pense vraiment, mais grâce aux personnes expérimentées de mon équipe, qui m’apprennent beaucoup de choses, on oublie vite l’âge et on joue comme on sait le faire et on se fait plaisir sur le terrain. J’ai vraiment de la chance de jouer dans cette équipe à mon âge. C’est très jeune, 16 ans.
En jouant ici à la Pontaise, éprouves-tu plus de pression?
Pression, non, car je sais que je suis là où j’ai fait mes débuts, donc ça me motive plutôt, et j’espère qu’à l’avenir il y aura encore plus de spectateurs qui viendront.
Comment s’est passée ta scolarité?
J’ai eu beaucoup d’arrêts à cause de l’équipe nationale et j’ai dû souvent venir m’entraîner ici. C’était un peu difficile, mais après j’ai réussi à m’adapter. Ensuite, j’étais au centre de formation de Payerne et je n’ai pas vu mes parents pendant deux ans. Tout cela m’a bien forgé dans la tête. Mais autrement tout s’est bien passé, j’ai eu mon certificat d’école secondaire et je verrai ce que je ferai par la suite. Je vais quand même essayer de trouver quelque chose à côté du foot, car on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir.
Combien d’entraînements as-tu par semaine?
Ça dépend, mais en général c’est tous les jours, voire deux fois par jour. Au début, c’était dur, car c’était très intense, mais maintenant je me suis habitué et ça va bien.
Est-ce que les Zeqiri sont une famille de sportifs?
Ouais, vraiment, dans la famille, on est tous de s sportifs. Il y a même ma petite sœur e t mes deux petits frères qui font du foot. Je suis l’aîné, donc il faut que je leur apprenne et que je joue bien pour qu’ils prennent exemple sur moi.
Comment s’est passé le moment où tu as décroché ton contrat pour jouer avec la première équipe du LS?
Depuis mon enfance, c’était tout simplement un rêve. Quand je l’ai réalisé, ça m’a fait tellement plaisir, j’étais vraiment très content. J’ai beaucoup travaillé, beaucoup souffert, il y a eu beaucoup de montagnes à grimper pour en arriver là.
Si tu devais te décrire en trois mots, tu choisirais lesquels?
Je suis un guerrier sur le terrain, mais, dans la vie, je suis quelqu’un de gentil. J’aime faire la fête avec mes amis et profiter de la vie.
Dans quel club rêverais-tu de jouer?
Mon rêve, comme beaucoup de jeunes, c’est bien sûr le Barça, mais je sais que je suis encore loin de ça, et j’espère déjà faire une bonne saison avec le Lausanne-Sport. On verra bien par la suite.
Quels sont tes joueurs modèles?
J’en ai trois, pour leurs différentes caractéristiques: Messi, c’est un génie, Suarez, c’est le battant de l’équipe, et Neymar, pour sa très bonne technique.
Tu joues également en équipe de Suisse M17, est-ce que, dans quelques années, la Nati est l’un de tes objectifs?
Il faut d’abord passer plusieurs paliers: M17, M18… jusqu’à M21 et l’équipe A. J’ai déjà les qualifications pour l’Euro avec les M17, et j’espère qu’on va passer le 1er tour pour aller plus loin, voire même gagner. C’est notre but, et j’espère faire un bon tournoi. La suite, on verra bien.
Crois-tu à une éventuelle remontée en Super League cette année?
Tout est possible dans le football, mais il faut jouer match après match et rester très concentré jusqu’à la fin de la saison.
Emilien Verdon
Benjamin de la première équipe du club de Challenge League, élément de l’équipe suisse M17, Andi Zeqiri a encore du chemin avant le succès, mais il a tout pour bien faire. Interview
A
l’issue de la rencontre exceptionnelle entre le Lausanne-Sport et le FC Bienne (5 à 4), le 18 juillet dernier, nous avons eu la possibilité d’interviewer le benjamin de la première équipe du LS, Andi Zeqiri, qui est âgé de seulement 16 ans. Quel est son parcours, quelle est son ambition et quels sont ses rêves? Rencontre…
Aurais-tu trois mots pour définir le Lausanne-Sport version 2015?
Je pense surtout à ce mélange entre jeunesse et expérience. Je suis le benjamin de l’équipe et je bénéficie des conseils des plus âgés. Et c’est quelque chose de vraiment très bien pour moi et les autres jeunes.
Justement, qu’est-ce que cela te fait, d’être le plus jeune joueur de cette équipe?
Au début, on y pense vraiment, mais grâce aux personnes expérimentées de mon équipe, qui m’apprennent beaucoup de choses, on oublie vite l’âge et on joue comme on sait le faire et on se fait plaisir sur le terrain. J’ai vraiment de la chance de jouer dans cette équipe à mon âge. C’est très jeune, 16 ans.
En jouant ici à la Pontaise, éprouves-tu plus de pression?
Pression, non, car je sais que je suis là où j’ai fait mes débuts, donc ça me motive plutôt, et j’espère qu’à l’avenir il y aura encore plus de spectateurs qui viendront.
Comment s’est passée ta scolarité?
J’ai eu beaucoup d’arrêts à cause de l’équipe nationale et j’ai dû souvent venir m’entraîner ici. C’était un peu difficile, mais après j’ai réussi à m’adapter. Ensuite, j’étais au centre de formation de Payerne et je n’ai pas vu mes parents pendant deux ans. Tout cela m’a bien forgé dans la tête. Mais autrement tout s’est bien passé, j’ai eu mon certificat d’école secondaire et je verrai ce que je ferai par la suite. Je vais quand même essayer de trouver quelque chose à côté du foot, car on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir.
Combien d’entraînements as-tu par semaine?
Ça dépend, mais en général c’est tous les jours, voire deux fois par jour. Au début, c’était dur, car c’était très intense, mais maintenant je me suis habitué et ça va bien.
Est-ce que les Zeqiri sont une famille de sportifs?
Ouais, vraiment, dans la famille, on est tous de s sportifs. Il y a même ma petite sœur e t mes deux petits frères qui font du foot. Je suis l’aîné, donc il faut que je leur apprenne et que je joue bien pour qu’ils prennent exemple sur moi.
Comment s’est passé le moment où tu as décroché ton contrat pour jouer avec la première équipe du LS?
Depuis mon enfance, c’était tout simplement un rêve. Quand je l’ai réalisé, ça m’a fait tellement plaisir, j’étais vraiment très content. J’ai beaucoup travaillé, beaucoup souffert, il y a eu beaucoup de montagnes à grimper pour en arriver là.
Si tu devais te décrire en trois mots, tu choisirais lesquels?
Je suis un guerrier sur le terrain, mais, dans la vie, je suis quelqu’un de gentil. J’aime faire la fête avec mes amis et profiter de la vie.
Dans quel club rêverais-tu de jouer?
Mon rêve, comme beaucoup de jeunes, c’est bien sûr le Barça, mais je sais que je suis encore loin de ça, et j’espère déjà faire une bonne saison avec le Lausanne-Sport. On verra bien par la suite.
Quels sont tes joueurs modèles?
J’en ai trois, pour leurs différentes caractéristiques: Messi, c’est un génie, Suarez, c’est le battant de l’équipe, et Neymar, pour sa très bonne technique.
Tu joues également en équipe de Suisse M17, est-ce que, dans quelques années, la Nati est l’un de tes objectifs?
Il faut d’abord passer plusieurs paliers: M17, M18… jusqu’à M21 et l’équipe A. J’ai déjà les qualifications pour l’Euro avec les M17, et j’espère qu’on va passer le 1er tour pour aller plus loin, voire même gagner. C’est notre but, et j’espère faire un bon tournoi. La suite, on verra bien.
Crois-tu à une éventuelle remontée en Super League cette année?
Tout est possible dans le football, mais il faut jouer match après match et rester très concentré jusqu’à la fin de la saison.
Emilien Verdon
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/sports/ls-prend-pose-rever-jeunes-nouveau/story/20465632
Gimli- Localisation : Entre Loom et le Montriond, team #SensibilitéLibéraleDeGauche
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS avait plus d’arguments que des Montains un peu éteints
Même s’il ne possède pas encore un buteur patenté, le visiteur a logiquement remporté le derby vaudois
L’exigence va parfois au-delà du résultat. Remporter un derby, à l’extérieur, en marquant trois buts à son adversaire et en lui accordant trois fois rien sur le plan défensif, voilà qui aurait satisfait plus d’un entraîneur. Hier, pourtant, Fabio Celestini ne pouvait se réjouir tout à fait, malgré la victoire du Lausanne-Sport. Ce qui manquait à son bonheur? Un but qui aurait été inscrit par un pur spécialiste offensif. A cet égard, le compte est d’ailleurs vite fait: en quatre matches de championnat, ni Pandiani, ni Roux, ni Rushenguziminega, ni Zeqiri – qui tous ont été titulaires une fois ou l’autre – n’ont trouvé le chemin des filets. Dans l’esprit du coach, c’est comme s’il manquait un bout de la pyramide, celui qui, du sommet, permet de voir beaucoup plus loin.
«On ne peut pas continuer à manquer pareilles occasions si près de la cage adverse», estimait le coach du LS avant de quitter Baulmes. Cet aveu donne une idée de l’ambition qui est celle de Celestini, de la progression qu’il imagine pour ses joueurs, et bien sûr pour son équipe. Qui aujourd’hui ne doit pas trop se soucier du classement, afin de porter tous ses efforts sur une certaine idée du jeu qu’il va s’agir de développer, encore et toujours, ces prochaines semaines.
Sur ce terrain aux dimensions réduites, les Lausannois n’ont pas souvent brillé. Mais ils ont tout de même maîtrisé la rencontre, devant une équipe du Mont qui est restée en dessous dans tous les domaines. Le défenseur central Monteiro a ouvert le score en se montrant le plus prompt sur un coup franc de Custodio, qui avait frappé la transversale. Puis Dessarzin a profité d’un renvoi de la défense adverse pour porter la marque à 2-0. Inoffensif durant une heure, Le Mont est tout de même revenu à 2-1 grâce à un penalty accordé pour une prétendue faute de Marazzi sur Dubajic. Avant que Feuillassier n’exploite un bon décalage de Dessarzin.
Gross a tout tenté Claude Gross a tout tenté pour essayer d’inverser la tendance. Le coach du Mont a modifié son système, puis opéré un double changement à l’heure de jeu. Mais l’embellie n’a pas été suffisante. Certes, durant les quinze minutes qui ont suivi la réduction du score, on a senti davantage de conviction et de percussion, ce qui a provoqué deux ou trois scènes animées dans la surface du visiteur. Trop court toutefois pour éviter un résultat final conforme aux événements. «Lausanne était supérieur, constatait Gross. Nous avons manqué de jus et… d’un peu de tout. Il faudra impérativement corriger certaines choses, sinon ça va être compliqué. » Les occasions sont ainsi restées rares, beaucoup trop rares. Pimenta et Gygax ont été transparents. Et on a de la peine à reconnaître le Mustafi du printemps. Il faut dire aussi que leur alimentation en bons ballons s’est avérée problématique.
Une nouvelle fois très actif, Alexandre Pasche mettait l’accent sur les qualités affichées plutôt que sur certaines lacunes. «Il y a eu pas mal de duels, sur un terrain aux dimensions réduites. On savait qu’il en irait ainsi. On a essayé de jouer, en restant tactiquement solides. On aurait dû se mettre à l’abri plus vite. Comme on aurait dû le faire aussi contre Chiasso(ndlr: défaite 2-1 après avoir mené 1-0). Mais il faut aussi relever l’état d’esprit de l’équipe. Le LS a montré qu’il était capable d’amener des occasions sur de jolis mouvements. » Pandiani (13e), Dessarzin (23e), Marazzi (32e), Rushenguziminega (75e) ont galvaudé les meilleures chances. Mais ne rien fabriquer de ce genre serait beaucoup plus inquiétant. Et Fabio Celestini ne dira pas le contraire.
Le Mont - Lausanne 1-3 (0-1)Baulmes, Sous-Ville.2000 spec.Arbitre:M. Fedayi.Buts:28e Monteiro 0-1, 57e Dessarzin 0-2, 63e Dubajic (penalty) 1-2, 80e Feuillassier 1-3.Avertissements:26e Zambrella, 29e Pasche, 45e Fermino, 59e Sessolo, 68e Hochstrasser, 88e Tall.Le Mont:Omlin; Chappuis, Tall, Matri, Ciss (61e Pacarizi); Zambrella (44e Fermino), Hochstrasser; Pimenta, Gygax (61e Alvarez), Dubajic; Mustafi.Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Marazzi; Ming, Custodio, Sessolo (76e Feuillassier), Pasche; Dessarzin (88e Roux), Pandiani.Notes:Le Mont sans Reis (susp.), Tasic, Fejzulahi, Moussilou (blessés). Lausanne sans Gétaz, Margairaz, Castella, Martin (blessés).
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Même s’il ne possède pas encore un buteur patenté, le visiteur a logiquement remporté le derby vaudois
L’exigence va parfois au-delà du résultat. Remporter un derby, à l’extérieur, en marquant trois buts à son adversaire et en lui accordant trois fois rien sur le plan défensif, voilà qui aurait satisfait plus d’un entraîneur. Hier, pourtant, Fabio Celestini ne pouvait se réjouir tout à fait, malgré la victoire du Lausanne-Sport. Ce qui manquait à son bonheur? Un but qui aurait été inscrit par un pur spécialiste offensif. A cet égard, le compte est d’ailleurs vite fait: en quatre matches de championnat, ni Pandiani, ni Roux, ni Rushenguziminega, ni Zeqiri – qui tous ont été titulaires une fois ou l’autre – n’ont trouvé le chemin des filets. Dans l’esprit du coach, c’est comme s’il manquait un bout de la pyramide, celui qui, du sommet, permet de voir beaucoup plus loin.
«On ne peut pas continuer à manquer pareilles occasions si près de la cage adverse», estimait le coach du LS avant de quitter Baulmes. Cet aveu donne une idée de l’ambition qui est celle de Celestini, de la progression qu’il imagine pour ses joueurs, et bien sûr pour son équipe. Qui aujourd’hui ne doit pas trop se soucier du classement, afin de porter tous ses efforts sur une certaine idée du jeu qu’il va s’agir de développer, encore et toujours, ces prochaines semaines.
Sur ce terrain aux dimensions réduites, les Lausannois n’ont pas souvent brillé. Mais ils ont tout de même maîtrisé la rencontre, devant une équipe du Mont qui est restée en dessous dans tous les domaines. Le défenseur central Monteiro a ouvert le score en se montrant le plus prompt sur un coup franc de Custodio, qui avait frappé la transversale. Puis Dessarzin a profité d’un renvoi de la défense adverse pour porter la marque à 2-0. Inoffensif durant une heure, Le Mont est tout de même revenu à 2-1 grâce à un penalty accordé pour une prétendue faute de Marazzi sur Dubajic. Avant que Feuillassier n’exploite un bon décalage de Dessarzin.
Gross a tout tenté Claude Gross a tout tenté pour essayer d’inverser la tendance. Le coach du Mont a modifié son système, puis opéré un double changement à l’heure de jeu. Mais l’embellie n’a pas été suffisante. Certes, durant les quinze minutes qui ont suivi la réduction du score, on a senti davantage de conviction et de percussion, ce qui a provoqué deux ou trois scènes animées dans la surface du visiteur. Trop court toutefois pour éviter un résultat final conforme aux événements. «Lausanne était supérieur, constatait Gross. Nous avons manqué de jus et… d’un peu de tout. Il faudra impérativement corriger certaines choses, sinon ça va être compliqué. » Les occasions sont ainsi restées rares, beaucoup trop rares. Pimenta et Gygax ont été transparents. Et on a de la peine à reconnaître le Mustafi du printemps. Il faut dire aussi que leur alimentation en bons ballons s’est avérée problématique.
Une nouvelle fois très actif, Alexandre Pasche mettait l’accent sur les qualités affichées plutôt que sur certaines lacunes. «Il y a eu pas mal de duels, sur un terrain aux dimensions réduites. On savait qu’il en irait ainsi. On a essayé de jouer, en restant tactiquement solides. On aurait dû se mettre à l’abri plus vite. Comme on aurait dû le faire aussi contre Chiasso(ndlr: défaite 2-1 après avoir mené 1-0). Mais il faut aussi relever l’état d’esprit de l’équipe. Le LS a montré qu’il était capable d’amener des occasions sur de jolis mouvements. » Pandiani (13e), Dessarzin (23e), Marazzi (32e), Rushenguziminega (75e) ont galvaudé les meilleures chances. Mais ne rien fabriquer de ce genre serait beaucoup plus inquiétant. Et Fabio Celestini ne dira pas le contraire.
Le Mont - Lausanne 1-3 (0-1)Baulmes, Sous-Ville.2000 spec.Arbitre:M. Fedayi.Buts:28e Monteiro 0-1, 57e Dessarzin 0-2, 63e Dubajic (penalty) 1-2, 80e Feuillassier 1-3.Avertissements:26e Zambrella, 29e Pasche, 45e Fermino, 59e Sessolo, 68e Hochstrasser, 88e Tall.Le Mont:Omlin; Chappuis, Tall, Matri, Ciss (61e Pacarizi); Zambrella (44e Fermino), Hochstrasser; Pimenta, Gygax (61e Alvarez), Dubajic; Mustafi.Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Marazzi; Ming, Custodio, Sessolo (76e Feuillassier), Pasche; Dessarzin (88e Roux), Pandiani.Notes:Le Mont sans Reis (susp.), Tasic, Fejzulahi, Moussilou (blessés). Lausanne sans Gétaz, Margairaz, Castella, Martin (blessés).
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Santiago Feuillassier, jeune homme doué qui ne demande qu’à faire le spectacle
L’Argentin a inscrit dimanche son premier but sous les couleurs du LS. Qui ce soir reçoit Schaffhouse
C’est l’histoire d’un jeune garçon qui, dès l’âge de 14 ans, a quitté son pays, sa famille, son continent même, pour tenter l’aventure du football. Natif de Mar del Plata, en Argentine, Santiago Feuillassier a donc rejoint très tôt le Real Madrid. Une belle et grande adresse, bien sûr, avec tous les rêves mais aussi toutes les difficultés que cela suppose. Petit gabarit vif et technique, «Santi» se retrouve aujourd’hui au Lausanne-Sport. Il vient de fêter son 21e anniversaire et conserve l’ambition de s’imposer dans le foot professionnel. Dimanche, face au Mont, il est entré en fin de match – sa deuxième apparition, après Chiasso – et a inscrit son premier but sous les couleurs du LS. Son parcours a été compliqué ces dernières saisons. Il espère trouver en Suisse un contexte favorable à son développement, à son éclosion.
«Je ne pensais qu’au foot, explique-t-il à propos de son arrivée sur sol européen. Bien sûr, la famille me manquait un peu. Mais lorsque le Real Madrid manifeste un intérêt pour vous, on ne réfléchit pas très longtemps. » Santiago Feuillassier est resté un peu plus de deux ans chez les «Merengues», sans parvenir à se faire une place au soleil de la capitale espagnole. Il a ensuite rejoint le Rayo Vallecano. Un séjour de quatre ans notamment marqué par une grave blessure à un genou.
Un pari Puis, Santiago Feuillassier a connu trois étapes plus courtes (Alcobendas, Puerto Bonita et Parla), jusqu’à cet été. Avec une parenthèse qui l’a amené aux portes de la «Nike Academy», qu’il n’a pu intégrer en raison de la limite d’âge qu’il venait d’atteindre. La «Nike Academy» recrute dans le monde entier des joueurs qui ne sont pas encore au bénéfice d’un contrat professionnel. A Madrid, il y a quelques mois, il s’est montré le meilleur des 55 joueurs sélectionnés.
C’est grâce aux contacts espagnols de Fabio Celestini que Feuillassier passe aujourd’hui par Lausanne. «Il est venu en test pendant une semaine, raconte l’entraîneur. C’est un joueur différent. Il est rapide, fort techniquement et dans le un contre un. C’est dans son ADN. Mais, ces dernières années, on lui a toujours demandé de coller à la ligne et d’amener des centres. Alors aujourd’hui il peine encore à entrer dans notre idée du jeu collectif. Pour nous, l’engagement de «Santi» représente un pari. Mais il bosse, montre beaucoup d’envie. C’est un joueur très intéressant, avec des qualités comme on en trouve peu par ici. »
Ils se sont donc plu, mais tout reste à faire. «J’espère simplement m’améliorer chaque jour comme footballeur, lâche-t-il en souriant. Et bien sûr gagner ma place dans l’équipe».
S’il est difficile de savoir comment il a surmonté intérieurement les épreuves qui ont jalonné son aventure, le garçon semble à la fois tranquille et déterminé. Le but marqué à Baulmes, face au Mont (le 3-1), lui a fait particulièrement plaisir car son papa se trouvait en tribune, venu de Madrid où joue son plus jeune fils. Il sera encore là ce soir, à la Pontaise, pour la venue de Schaffhouse. «Pour moi, le LS représente une très belle opportunité, note Santiago Feuillassier. Surtout avec ce coach et le genre de football qu’on essaie de pratiquer. Je me sens vraiment bien dans cet environnement, dans ce pays que je ne connaissais pas, avec ces paysages incroyables. »
«Santi», c’est ce genre de joueurs capables d’enchanter le public par son audace et ses fulgurances. Mais les promesses ne se concrétisent pas toujours. On suivra donc avec beaucoup d’attention, ces prochaines semaines, les apparitions d’un jeune homme doué qui ne demande qu’à contribuer au spectacle.
IndisponiblesMargairaz, Gétaz, Castella et Martin sont blessés.
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L’Argentin a inscrit dimanche son premier but sous les couleurs du LS. Qui ce soir reçoit Schaffhouse
C’est l’histoire d’un jeune garçon qui, dès l’âge de 14 ans, a quitté son pays, sa famille, son continent même, pour tenter l’aventure du football. Natif de Mar del Plata, en Argentine, Santiago Feuillassier a donc rejoint très tôt le Real Madrid. Une belle et grande adresse, bien sûr, avec tous les rêves mais aussi toutes les difficultés que cela suppose. Petit gabarit vif et technique, «Santi» se retrouve aujourd’hui au Lausanne-Sport. Il vient de fêter son 21e anniversaire et conserve l’ambition de s’imposer dans le foot professionnel. Dimanche, face au Mont, il est entré en fin de match – sa deuxième apparition, après Chiasso – et a inscrit son premier but sous les couleurs du LS. Son parcours a été compliqué ces dernières saisons. Il espère trouver en Suisse un contexte favorable à son développement, à son éclosion.
«Je ne pensais qu’au foot, explique-t-il à propos de son arrivée sur sol européen. Bien sûr, la famille me manquait un peu. Mais lorsque le Real Madrid manifeste un intérêt pour vous, on ne réfléchit pas très longtemps. » Santiago Feuillassier est resté un peu plus de deux ans chez les «Merengues», sans parvenir à se faire une place au soleil de la capitale espagnole. Il a ensuite rejoint le Rayo Vallecano. Un séjour de quatre ans notamment marqué par une grave blessure à un genou.
Un pari Puis, Santiago Feuillassier a connu trois étapes plus courtes (Alcobendas, Puerto Bonita et Parla), jusqu’à cet été. Avec une parenthèse qui l’a amené aux portes de la «Nike Academy», qu’il n’a pu intégrer en raison de la limite d’âge qu’il venait d’atteindre. La «Nike Academy» recrute dans le monde entier des joueurs qui ne sont pas encore au bénéfice d’un contrat professionnel. A Madrid, il y a quelques mois, il s’est montré le meilleur des 55 joueurs sélectionnés.
C’est grâce aux contacts espagnols de Fabio Celestini que Feuillassier passe aujourd’hui par Lausanne. «Il est venu en test pendant une semaine, raconte l’entraîneur. C’est un joueur différent. Il est rapide, fort techniquement et dans le un contre un. C’est dans son ADN. Mais, ces dernières années, on lui a toujours demandé de coller à la ligne et d’amener des centres. Alors aujourd’hui il peine encore à entrer dans notre idée du jeu collectif. Pour nous, l’engagement de «Santi» représente un pari. Mais il bosse, montre beaucoup d’envie. C’est un joueur très intéressant, avec des qualités comme on en trouve peu par ici. »
Ils se sont donc plu, mais tout reste à faire. «J’espère simplement m’améliorer chaque jour comme footballeur, lâche-t-il en souriant. Et bien sûr gagner ma place dans l’équipe».
S’il est difficile de savoir comment il a surmonté intérieurement les épreuves qui ont jalonné son aventure, le garçon semble à la fois tranquille et déterminé. Le but marqué à Baulmes, face au Mont (le 3-1), lui a fait particulièrement plaisir car son papa se trouvait en tribune, venu de Madrid où joue son plus jeune fils. Il sera encore là ce soir, à la Pontaise, pour la venue de Schaffhouse. «Pour moi, le LS représente une très belle opportunité, note Santiago Feuillassier. Surtout avec ce coach et le genre de football qu’on essaie de pratiquer. Je me sens vraiment bien dans cet environnement, dans ce pays que je ne connaissais pas, avec ces paysages incroyables. »
«Santi», c’est ce genre de joueurs capables d’enchanter le public par son audace et ses fulgurances. Mais les promesses ne se concrétisent pas toujours. On suivra donc avec beaucoup d’attention, ces prochaines semaines, les apparitions d’un jeune homme doué qui ne demande qu’à contribuer au spectacle.
IndisponiblesMargairaz, Gétaz, Castella et Martin sont blessés.
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne gagne et son public en redemande
L’équipe de Fabio Celestini continue son opération séduction devant un solide Schaffhouse
Jolie soirée à la Pontaise. Dans un décor hollywoodien, dû à un coucher de soleil grandiose, jouant après l’orage sur les tons rouge et orange, le Lausanne-Sport a réussi à gagner trois points, mais surtout à conquérir encore un petit morceau de plus du cœur de son public. Celui-ci resta debout longtemps à la fin du match pour saluer les joueurs et leur dire, si on a bien traduit ses applaudissements, combien il apprécie leur générosité, leurs élans offensifs, leur esprit collectif, et aussi les bons moments de spectacle qu’ils offrent à chaque match. Imaginons que chaque spectateur présent hier réussisse à convaincre une autre personne que venir à la Pontaise ça vaut le coup, il faudra peut-être cette saison rouvrir la tribune sud!
Lausanne a donc gagné, et c’est mérité. Mais il dut pour cela travailler beaucoup, patienter, recommencer, croire en son jeu, puis tenir bon contre un Schaffhouse bien décidé à revenir au score. Quand Alexandre Pasche conclut très joliment, avec sang-froid et précision, une belle action collective du LS initiée par une passe fine de Pandiani, peu avant l’heure de jeu, ce n’était que justice. Lausanne avait dominé, fait l’essentiel du jeu, cherché les espaces, et s’était créé de nettes occasions de marquer… sans marquer.
Mal chronique d’une équipe qui semble se crisper, se précipiter, au moment du tir décisif ou du geste ultime dans les parages des seize mètres. Un tir trop enlevé, un autre trop mou, une prise de décision trop peu affirmée: il suffit d’un rien pour que ça passe ou que ça ne passe pas. Le hasard qu’on appelle aussi malchance s’en mêla également: Pandiani, qu’on aurait tellement aimé voir réussir son premier but, qui récompenserait son attitude altruiste et généreuse, posa son coup de tête sur le poteau à la suite d’une belle passe de Ming.
Donc, quand Pasche marqua, la logique était établie. Mais le deuxième but ne vint pas, et c’est plutôt Schaffhouse qui prit les choses en main en optant notamment pour un jeu très long, très profond, qui alerta plusieurs fois la défense lausannoise. Solidaires, mais parfois à la limite de la rupture, car en face des joueurs comme Gül savent user du contre-pied et de la finesse technique, les Lausannois purent compter sur un Dany Da Silva absolument parfait. Ses interventions très nettes et son double arrêt au cours de la 69e minute donnèrent sans doute à ses copains l’énergie et la confiance qu’il fallait pour ne pas craquer. Et pour mériter l’ovation du public en fin de match.
Un bel esprit Il est évident que ce Lausanne-Sport ne gagnera pas toujours, mais sa façon de vouloir jouer et encore jouer lui donne une allure et une personnalité qu’on ne lui connaissait pas depuis longtemps. Et puis, signe d’un esprit, celui de Celestini, l’entraîneur: son équipe mène d’un petit but à un quart d’heure de la fin et que fait-il? Il fait entrer Roux et Feuillassier, deux atouts offensifs. Pour que le jeu continue.
LS - Schaffhouse 1-0 (0-0)Stade de la Pontaise.3120 spectateurs. But:59e Pasche 1-0. Arbitre:M. Musa. Avertissements:Alioski, Marazzi, Gonçalves, Maroufi. Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Marazzi; Ming (81e Zeqiri), Sessolo, Custodio, Pasche; Pandiani (73e Roux), Dessarzin (73e Feuillassier). Schaffhouse:Kostadinovic; Gonçalves (91e Neziraj), Lekaj, Neitzke, Alioski; Tranquilli (63e Maroufi), Bicvic (86e Facchinetti), Ndzomo, Gül; Ianu, Tadic.
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L’équipe de Fabio Celestini continue son opération séduction devant un solide Schaffhouse
Jolie soirée à la Pontaise. Dans un décor hollywoodien, dû à un coucher de soleil grandiose, jouant après l’orage sur les tons rouge et orange, le Lausanne-Sport a réussi à gagner trois points, mais surtout à conquérir encore un petit morceau de plus du cœur de son public. Celui-ci resta debout longtemps à la fin du match pour saluer les joueurs et leur dire, si on a bien traduit ses applaudissements, combien il apprécie leur générosité, leurs élans offensifs, leur esprit collectif, et aussi les bons moments de spectacle qu’ils offrent à chaque match. Imaginons que chaque spectateur présent hier réussisse à convaincre une autre personne que venir à la Pontaise ça vaut le coup, il faudra peut-être cette saison rouvrir la tribune sud!
Lausanne a donc gagné, et c’est mérité. Mais il dut pour cela travailler beaucoup, patienter, recommencer, croire en son jeu, puis tenir bon contre un Schaffhouse bien décidé à revenir au score. Quand Alexandre Pasche conclut très joliment, avec sang-froid et précision, une belle action collective du LS initiée par une passe fine de Pandiani, peu avant l’heure de jeu, ce n’était que justice. Lausanne avait dominé, fait l’essentiel du jeu, cherché les espaces, et s’était créé de nettes occasions de marquer… sans marquer.
Mal chronique d’une équipe qui semble se crisper, se précipiter, au moment du tir décisif ou du geste ultime dans les parages des seize mètres. Un tir trop enlevé, un autre trop mou, une prise de décision trop peu affirmée: il suffit d’un rien pour que ça passe ou que ça ne passe pas. Le hasard qu’on appelle aussi malchance s’en mêla également: Pandiani, qu’on aurait tellement aimé voir réussir son premier but, qui récompenserait son attitude altruiste et généreuse, posa son coup de tête sur le poteau à la suite d’une belle passe de Ming.
Donc, quand Pasche marqua, la logique était établie. Mais le deuxième but ne vint pas, et c’est plutôt Schaffhouse qui prit les choses en main en optant notamment pour un jeu très long, très profond, qui alerta plusieurs fois la défense lausannoise. Solidaires, mais parfois à la limite de la rupture, car en face des joueurs comme Gül savent user du contre-pied et de la finesse technique, les Lausannois purent compter sur un Dany Da Silva absolument parfait. Ses interventions très nettes et son double arrêt au cours de la 69e minute donnèrent sans doute à ses copains l’énergie et la confiance qu’il fallait pour ne pas craquer. Et pour mériter l’ovation du public en fin de match.
Un bel esprit Il est évident que ce Lausanne-Sport ne gagnera pas toujours, mais sa façon de vouloir jouer et encore jouer lui donne une allure et une personnalité qu’on ne lui connaissait pas depuis longtemps. Et puis, signe d’un esprit, celui de Celestini, l’entraîneur: son équipe mène d’un petit but à un quart d’heure de la fin et que fait-il? Il fait entrer Roux et Feuillassier, deux atouts offensifs. Pour que le jeu continue.
LS - Schaffhouse 1-0 (0-0)Stade de la Pontaise.3120 spectateurs. But:59e Pasche 1-0. Arbitre:M. Musa. Avertissements:Alioski, Marazzi, Gonçalves, Maroufi. Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Marazzi; Ming (81e Zeqiri), Sessolo, Custodio, Pasche; Pandiani (73e Roux), Dessarzin (73e Feuillassier). Schaffhouse:Kostadinovic; Gonçalves (91e Neziraj), Lekaj, Neitzke, Alioski; Tranquilli (63e Maroufi), Bicvic (86e Facchinetti), Ndzomo, Gül; Ianu, Tadic.
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En progression constante, le LS passe le test de Winterthour
Les Lausannois ontrendez-vous aujourd’hui (17 h 45) à la Schützenwiese
FootballLe voyage à Winterthour représente toujours un test intéressant. Le club zurichois figure en effet, année après année, parmi les candidats aux premières places. Il y a du public et de la vie à la Schützenwiese. Et donc un défi à relever pour le visiteur. «Il y a aussi deux bons attaquants, Bengondo et Paiva, qui à eux deux valent une trentaine de buts par saison, rappelle Fabio Celestini. Ne rien leur laisser, être fort sur le plan défensif sera donc aussi l’une des clés de ce match. »
Au-delà des circonstances particulières, l’entraîneur du LS se réjouit de voir la progression de son groupe. «On continue le travail, avec ce qu’on sait faire de bien ou d’un peu moins bien. Surtout, l’équipe est en train de s’approprier ce que nous avons travaillé ces dernières semaines: construction, transitions, jeu long, jeu court, etc. Les joueurs ont désormais beaucoup d’outils dans leur boîte. J’ai proposé pas mal de choses; maintenant, il leur revient d’interpréter tout cela. C’est la performance individuelle de chacun qui va faire de vraies différences. Pour le coach, c’est une période fantastique. »
Avec les succès sur Le Mont et Schaffhouse en championnat, auxquels s’est ajoutée la qualification en Coupe, Lausanne reste sur trois victoires consécutives. Remarquables à certains moments, les performances n’ont pas encore la stabilité ou la densité souhaitée. Evolution normale pour une équipe en construction. Avec, surtout, une marge de progression intéressante. Au chapitre des joueurs indisponibles: Castella et Martin (les deux gardiens), Gétaz, Margairaz et Krasniqi.
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Les Lausannois ontrendez-vous aujourd’hui (17 h 45) à la Schützenwiese
FootballLe voyage à Winterthour représente toujours un test intéressant. Le club zurichois figure en effet, année après année, parmi les candidats aux premières places. Il y a du public et de la vie à la Schützenwiese. Et donc un défi à relever pour le visiteur. «Il y a aussi deux bons attaquants, Bengondo et Paiva, qui à eux deux valent une trentaine de buts par saison, rappelle Fabio Celestini. Ne rien leur laisser, être fort sur le plan défensif sera donc aussi l’une des clés de ce match. »
Au-delà des circonstances particulières, l’entraîneur du LS se réjouit de voir la progression de son groupe. «On continue le travail, avec ce qu’on sait faire de bien ou d’un peu moins bien. Surtout, l’équipe est en train de s’approprier ce que nous avons travaillé ces dernières semaines: construction, transitions, jeu long, jeu court, etc. Les joueurs ont désormais beaucoup d’outils dans leur boîte. J’ai proposé pas mal de choses; maintenant, il leur revient d’interpréter tout cela. C’est la performance individuelle de chacun qui va faire de vraies différences. Pour le coach, c’est une période fantastique. »
Avec les succès sur Le Mont et Schaffhouse en championnat, auxquels s’est ajoutée la qualification en Coupe, Lausanne reste sur trois victoires consécutives. Remarquables à certains moments, les performances n’ont pas encore la stabilité ou la densité souhaitée. Evolution normale pour une équipe en construction. Avec, surtout, une marge de progression intéressante. Au chapitre des joueurs indisponibles: Castella et Martin (les deux gardiens), Gétaz, Margairaz et Krasniqi.
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Rueda et Celestini, de complices à adversaires
En 2010, Rueda était l’entraîneur du LS et Celestini le patron sur la pelouse. Ils se retrouvent sur la ligne de touche pour LS - Wohlen
Ils se connaissent et s’apprécient. Mais ils vont vivre, tout à l’heure à la Pontaise, une situation inédite, troublante peut-être. En 2010, Martin Rueda entraînait le Lausanne-Sport. Et Fabio Celestini, sur la pelouse, vivait ses derniers mois dans la peau d’un joueur pro. Une collaboration magnifique pour une saison particulièrement réussie pour le LS (aventure en Europa League, puis promotion en Super League). Aujourd’hui, ils se retrouvent, chacun dans la peau d’un coach, Rueda (52 ans) avec Wohlen et Celestini (39) sur le banc des «bleu et blanc». Adversaires donc, mais avec beaucoup de respect.
«Le président Collet m’avait dit: Celestini sera aussi directeur sportif. Je ne le connaissais pas encore directement. Mais j’ai rencontré un gars ouvert, simple, avec qui on pouvait parler, se souvient Martin Rueda. Il avait ses idées. Et il se trouve qu’elles correspondaient aux miennes. » Fabio Celestini confirme: «Dans sa philosophie de jeu, il y avait tout ce qui peut me plaire. Nous avions tous deux des origines latines. Le matin, avant l’entraînement, on buvait le café ensemble, on échangeait. Mais c’est toujours lui qui prenait les décisions. Les rôles étaient parfaitement définis. C’était vraiment très agréable. Il était le chef, et moi je faisais gaffe à mes performances sur le terrain».
Sur la pelouse, un peu comme cette saison, une équipe qui voulait jouer au ballon, avec Celestini en patron. «Il y avait chez lui tellement d’expérience et de qualité. Pour moi, avoir un tel joueur représentait quelque chose d’extraordinaire, admet Rueda. Fabio voulait le ballon et… il ne le perdait pas. Avec lui, la première passe, si importante, était presque toujours une bonne passe. Et la décision prise était presque toujours une bonne décision. »
Cette relation privilégiée, ce lien technique si précieux, cette complicité entre un entraîneur et un joueur-clé, on ne les retrouve pas à chaque fois dans une équipe. «Surtout en Challenge League, qui est d’abord conçue pour la formation, note Martin Rueda. Je pense qu’à Lausanne, cette saison, un joueur comme Pandiani peut tenir ce rôle, même si je le vois plutôt pour un défenseur central ou un milieu axial, mieux placés pour orienter le jeu. »
C’est d’abord le vécu d’un joueur qui peut faire ce genre de différences. «Aujourd’hui, j’ai effectivement des cadres (Pandiani, Bühler, Margairaz) qui me disent ce qu’ils ressentent, indique Celestini. Quand tu as un certain âge, tu vis les événements avec une certaine distance. Tu es capable d’avoir un peu de recul, alors que les jeunes sont plus portés sur le résultat et la performance immédiate. » Ce qui se passe à ce niveau dépend aussi de l’ouverture – ou non – laissée par l’entraîneur. Parce que cette place pour le dialogue peut représenter une mise en danger, dans un monde où les intérêts individuels priment souvent sur la grandeur d’un projet collectif.
Savoir où est la limite «Martin Rueda avait vu en moi un allié, explique Fabio Celestini à ce sujet. Il avait même recherché cette relation. D’autres entraîneurs ne vont jamais dans cette direction. Je me souviens de Victor Munoz, que j’ai eu en Espagne, à Getafe. Il voulait un foot très direct, alors que nous, joueurs, souhaitions un jeu plus posé, plus construit. Cela n’avait pas du tout fonctionné. Pour qu’un projet réussisse, quel qu’il soit, il faut que les onze joueurs sur le terrain pratiquent le même football. Ce que je cherche aujourd’hui, mon idée générale, c’est d’avoir la maîtrise du match avec le ballon. Avec toutes les variantes que cela suppose. On en parle ensemble. Je ne vois pas comment je pourrais imposer quelque chose avec lequel les joueurs ne seraient pas à l’aise. Après, bien sûr, il faut savoir précisément où se situe la limite dans l’échange. »
En fin d’après-midi, les deux entraîneurs vont mesurer, comme à chaque rendez-vous officiel, l’avancée de leur travail de tous les jours. Celestini avec une équipe prometteuse, Rueda avec un groupe qui ne pourra pas, cette saison, rééditer l’excellent parcours de l’exercice 2014-2015 (2e rang final, après avoir longtemps joué le rôle de leader). «C’est vrai, nous avons connu une saison extraordinaire l’an dernier», note Martin Rueda, qui était alors directeur sportif du club argovien, avant de prendre le relais de Ciriaco Sforza, parti à Thoune. «Mais un club comme Wohlen ne peut pas prétendre aux premiers rôles chaque année, estime le Zurichois. Cinq titulaires et leaders de l’équipe sont partis cet été. On ne les remplace pas comme ça. Surtout que, chez nous, chaque franc compte. Nous savons donc que cette saison sera difficile. Une place à mi-tableau nous conviendrait tout à fait. »
Un peu bizarre Quoi qu’il en soit, les retrouvailles de tout à l’heure ne manqueront pas de saveur. «Ça va faire un peu bizarre d’avoir dans le camp adverse un entraîneur qui m’a appris certaines choses lorsque j’étais encore sur le terrain, explique Fabio Celestini. Mais je n’ai pas pour habitude de parler, pendant le match, avec le technicien d’à côté. J’ai assez à faire avec mes joueurs!»
AbsentsCastella, Gétaz, Krasniqi. Rétabli, Martin (gardien) jouera avec le Team Vaud M21.
www.24heures.ch/
En 2010, Rueda était l’entraîneur du LS et Celestini le patron sur la pelouse. Ils se retrouvent sur la ligne de touche pour LS - Wohlen
Ils se connaissent et s’apprécient. Mais ils vont vivre, tout à l’heure à la Pontaise, une situation inédite, troublante peut-être. En 2010, Martin Rueda entraînait le Lausanne-Sport. Et Fabio Celestini, sur la pelouse, vivait ses derniers mois dans la peau d’un joueur pro. Une collaboration magnifique pour une saison particulièrement réussie pour le LS (aventure en Europa League, puis promotion en Super League). Aujourd’hui, ils se retrouvent, chacun dans la peau d’un coach, Rueda (52 ans) avec Wohlen et Celestini (39) sur le banc des «bleu et blanc». Adversaires donc, mais avec beaucoup de respect.
«Le président Collet m’avait dit: Celestini sera aussi directeur sportif. Je ne le connaissais pas encore directement. Mais j’ai rencontré un gars ouvert, simple, avec qui on pouvait parler, se souvient Martin Rueda. Il avait ses idées. Et il se trouve qu’elles correspondaient aux miennes. » Fabio Celestini confirme: «Dans sa philosophie de jeu, il y avait tout ce qui peut me plaire. Nous avions tous deux des origines latines. Le matin, avant l’entraînement, on buvait le café ensemble, on échangeait. Mais c’est toujours lui qui prenait les décisions. Les rôles étaient parfaitement définis. C’était vraiment très agréable. Il était le chef, et moi je faisais gaffe à mes performances sur le terrain».
Sur la pelouse, un peu comme cette saison, une équipe qui voulait jouer au ballon, avec Celestini en patron. «Il y avait chez lui tellement d’expérience et de qualité. Pour moi, avoir un tel joueur représentait quelque chose d’extraordinaire, admet Rueda. Fabio voulait le ballon et… il ne le perdait pas. Avec lui, la première passe, si importante, était presque toujours une bonne passe. Et la décision prise était presque toujours une bonne décision. »
Cette relation privilégiée, ce lien technique si précieux, cette complicité entre un entraîneur et un joueur-clé, on ne les retrouve pas à chaque fois dans une équipe. «Surtout en Challenge League, qui est d’abord conçue pour la formation, note Martin Rueda. Je pense qu’à Lausanne, cette saison, un joueur comme Pandiani peut tenir ce rôle, même si je le vois plutôt pour un défenseur central ou un milieu axial, mieux placés pour orienter le jeu. »
C’est d’abord le vécu d’un joueur qui peut faire ce genre de différences. «Aujourd’hui, j’ai effectivement des cadres (Pandiani, Bühler, Margairaz) qui me disent ce qu’ils ressentent, indique Celestini. Quand tu as un certain âge, tu vis les événements avec une certaine distance. Tu es capable d’avoir un peu de recul, alors que les jeunes sont plus portés sur le résultat et la performance immédiate. » Ce qui se passe à ce niveau dépend aussi de l’ouverture – ou non – laissée par l’entraîneur. Parce que cette place pour le dialogue peut représenter une mise en danger, dans un monde où les intérêts individuels priment souvent sur la grandeur d’un projet collectif.
Savoir où est la limite «Martin Rueda avait vu en moi un allié, explique Fabio Celestini à ce sujet. Il avait même recherché cette relation. D’autres entraîneurs ne vont jamais dans cette direction. Je me souviens de Victor Munoz, que j’ai eu en Espagne, à Getafe. Il voulait un foot très direct, alors que nous, joueurs, souhaitions un jeu plus posé, plus construit. Cela n’avait pas du tout fonctionné. Pour qu’un projet réussisse, quel qu’il soit, il faut que les onze joueurs sur le terrain pratiquent le même football. Ce que je cherche aujourd’hui, mon idée générale, c’est d’avoir la maîtrise du match avec le ballon. Avec toutes les variantes que cela suppose. On en parle ensemble. Je ne vois pas comment je pourrais imposer quelque chose avec lequel les joueurs ne seraient pas à l’aise. Après, bien sûr, il faut savoir précisément où se situe la limite dans l’échange. »
En fin d’après-midi, les deux entraîneurs vont mesurer, comme à chaque rendez-vous officiel, l’avancée de leur travail de tous les jours. Celestini avec une équipe prometteuse, Rueda avec un groupe qui ne pourra pas, cette saison, rééditer l’excellent parcours de l’exercice 2014-2015 (2e rang final, après avoir longtemps joué le rôle de leader). «C’est vrai, nous avons connu une saison extraordinaire l’an dernier», note Martin Rueda, qui était alors directeur sportif du club argovien, avant de prendre le relais de Ciriaco Sforza, parti à Thoune. «Mais un club comme Wohlen ne peut pas prétendre aux premiers rôles chaque année, estime le Zurichois. Cinq titulaires et leaders de l’équipe sont partis cet été. On ne les remplace pas comme ça. Surtout que, chez nous, chaque franc compte. Nous savons donc que cette saison sera difficile. Une place à mi-tableau nous conviendrait tout à fait. »
Un peu bizarre Quoi qu’il en soit, les retrouvailles de tout à l’heure ne manqueront pas de saveur. «Ça va faire un peu bizarre d’avoir dans le camp adverse un entraîneur qui m’a appris certaines choses lorsque j’étais encore sur le terrain, explique Fabio Celestini. Mais je n’ai pas pour habitude de parler, pendant le match, avec le technicien d’à côté. J’ai assez à faire avec mes joueurs!»
AbsentsCastella, Gétaz, Krasniqi. Rétabli, Martin (gardien) jouera avec le Team Vaud M21.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.rts.ch/play/tv/sport-derniere/video/football--challenge-league-le-lausanne-sport-sest-defait-de-wohlen-2-0?id=7039822
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a un supergardien et de belles ressources
Wohlen s’est montré supérieur durant une heure. Le LS a ensuite inscrit deux jolis buts, pour devenir le nouveau leader de Challenge League
L’équipe qui se ménage les meilleures occasions ne remporte pas toujours la partie. L’histoire du football est riche, bien sûr, de ces rencontres qui penchaient d’un côté, avant de trouver de l’autre côté leur vainqueur. Dans le bus qui les ramenait en Argovie, les joueurs de Wohlen ont eu tout loisir de méditer sur les circonstances de cette défaite concédée sous un soleil de plomb.
Meilleurs que leurs hôtes durant plus d’une heure, les hommes de Martin Rueda n’ont toutefois pas réussi à transformer une seule de leurs cinq possibilités très nettes. A cet égard, les Lausannois peuvent remercier leur gardien Da Silva qui, en début de seconde période notamment, a sorti une parade incroyable, au pied, sur une volée d’Abegglen.
Ce préambule pour souligner que si le LS a affiché certaines qualités pour décrocher finalement son 5e succès consécutif (4 en championnat, 1 en Coupe), il n’a pas fourni, et de loin, sa prestation la plus convaincante et la plus aboutie. Fabio Celestini parlait d’ailleurs de «pire match de la saison» s’agissant du contenu qui, dans l’esprit du coach et dans une idée de progression, passe pour l’heure avant le classement de Challenge League, aussi flatteur soit-il.
Il est vrai que Lausanne a longtemps proposé une possession de balle un peu molle, c’est-à-dire sans changements de rythme, sans idées et sans mordant. D’abord prudent et appliqué, Wohlen a progressivement émergé, démontrant un souci permanent de bien traiter le ballon dans un football soigné et pensé. Schultz (16e), Urtic (24e), l’ancien Lausannois Muslin (27e), Abegglen (48e et 54e) auraient tous pu donner l’avantage au visiteur. Jamais encore, cette saison, le LS n’avait accordé autant de possibilités à l’adversaire.
Celestini procéda alors à un double changement. Et l’apparition de Margairaz et de Roux mit rapidement un peu de densité dans les mouvements lausannois. Très actif à défaut d’être toujours très heureux, Dessarzin alerta Lavanchy dans le couloir de droit. Lequel, en pleine course, arma une frappe croisée impeccable pour l’ouverture du score. Un coup de massue sur les têtes adverses.
On se demandait alors si le fait de gagner ainsi recélait quelque vertu fondamentale ou s’il s’agissait simplement d’une réussite maximale. A la 83e minute, un trio répondait en partie à cette question en signant un but magnifique. Ming trouvait Margairaz dans la surface, via une passe verticale. Et le gaucher flairait, dans son dos, la présence de Roux devant la cage de Kiassumbua. La passe arrivait et le buteur frappait. Lausanne menait 2-0 et enfilait alors la tunique de leader, suite à la déconvenue de Chiasso sur la pelouse de Wil.
«Cette équipe a un truc» «Nous sommes solidaires, soudés, faisait remarquer un Numa Lavanchy évidemment tout sourire. Et même en pratiquant un foot en dessous de ce qu’on peut faire, on voit que ça marche aussi. Alors c’est bien. Cela dit, il y a pas mal de choses à corriger. » Celestini abondait bien sûr dans le même sens. «Sur le plan comptable, je suis évidemment satisfait. Pour le reste, on n’a pas joué notre foot. Les joueurs étaient statiques, un peu amorphes. Mais cette équipe-là a un truc, c’est certain. » Une façon de dire qu’elle est capable de trouver des ressources morales importantes lorsque c’est nécessaire. Et d’aller ainsi débloquer des situations qui paraissent compliquées.
«Ce qu’il y a de bien, poursuivait l’entraîneur, c’est qu’il va y avoir du boulot pour les deux semaines de pause qui arrivent. » Le week-end prochain sera en effet consacré aux équipes nationales. Cette respiration tombe sans doute assez bien pour le LS, qui peut regarder le classement avec un peu de fierté, certes, mais qui aurait bien tort de se laisser griser.
LS - Wohlen 2-0 (0-0)La Pontaise. 3520 spectateurs (meilleure affluence de la saison).Arbitre:M. Fedayi.Buts:68e Lavanchy 1-0. 83e Roux 2-0.Avertissements:31e Schultz, 38e Marazzi, 86e Urtic.Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Marazzi; Ming, Custodio, Sessolo (55e Margairaz), Pasche; Dessarzin (70e Rushenguziminega), Pandiani (55e Roux).Wohlen:Kiassumba; Urtic, Bürgy (14e Dünki), Muslin, Lika; Weber (72e Grether), Geissmann, Ramizi, Brahimi (50e Thaqi); Schultz, Abegglen.Notes:Lausanne sans Castella, Gétaz, Krasniqi (blessés). Wohlen sans Giampa, Stadelmann (blessés).
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Wohlen s’est montré supérieur durant une heure. Le LS a ensuite inscrit deux jolis buts, pour devenir le nouveau leader de Challenge League
L’équipe qui se ménage les meilleures occasions ne remporte pas toujours la partie. L’histoire du football est riche, bien sûr, de ces rencontres qui penchaient d’un côté, avant de trouver de l’autre côté leur vainqueur. Dans le bus qui les ramenait en Argovie, les joueurs de Wohlen ont eu tout loisir de méditer sur les circonstances de cette défaite concédée sous un soleil de plomb.
Meilleurs que leurs hôtes durant plus d’une heure, les hommes de Martin Rueda n’ont toutefois pas réussi à transformer une seule de leurs cinq possibilités très nettes. A cet égard, les Lausannois peuvent remercier leur gardien Da Silva qui, en début de seconde période notamment, a sorti une parade incroyable, au pied, sur une volée d’Abegglen.
Ce préambule pour souligner que si le LS a affiché certaines qualités pour décrocher finalement son 5e succès consécutif (4 en championnat, 1 en Coupe), il n’a pas fourni, et de loin, sa prestation la plus convaincante et la plus aboutie. Fabio Celestini parlait d’ailleurs de «pire match de la saison» s’agissant du contenu qui, dans l’esprit du coach et dans une idée de progression, passe pour l’heure avant le classement de Challenge League, aussi flatteur soit-il.
Il est vrai que Lausanne a longtemps proposé une possession de balle un peu molle, c’est-à-dire sans changements de rythme, sans idées et sans mordant. D’abord prudent et appliqué, Wohlen a progressivement émergé, démontrant un souci permanent de bien traiter le ballon dans un football soigné et pensé. Schultz (16e), Urtic (24e), l’ancien Lausannois Muslin (27e), Abegglen (48e et 54e) auraient tous pu donner l’avantage au visiteur. Jamais encore, cette saison, le LS n’avait accordé autant de possibilités à l’adversaire.
Celestini procéda alors à un double changement. Et l’apparition de Margairaz et de Roux mit rapidement un peu de densité dans les mouvements lausannois. Très actif à défaut d’être toujours très heureux, Dessarzin alerta Lavanchy dans le couloir de droit. Lequel, en pleine course, arma une frappe croisée impeccable pour l’ouverture du score. Un coup de massue sur les têtes adverses.
On se demandait alors si le fait de gagner ainsi recélait quelque vertu fondamentale ou s’il s’agissait simplement d’une réussite maximale. A la 83e minute, un trio répondait en partie à cette question en signant un but magnifique. Ming trouvait Margairaz dans la surface, via une passe verticale. Et le gaucher flairait, dans son dos, la présence de Roux devant la cage de Kiassumbua. La passe arrivait et le buteur frappait. Lausanne menait 2-0 et enfilait alors la tunique de leader, suite à la déconvenue de Chiasso sur la pelouse de Wil.
«Cette équipe a un truc» «Nous sommes solidaires, soudés, faisait remarquer un Numa Lavanchy évidemment tout sourire. Et même en pratiquant un foot en dessous de ce qu’on peut faire, on voit que ça marche aussi. Alors c’est bien. Cela dit, il y a pas mal de choses à corriger. » Celestini abondait bien sûr dans le même sens. «Sur le plan comptable, je suis évidemment satisfait. Pour le reste, on n’a pas joué notre foot. Les joueurs étaient statiques, un peu amorphes. Mais cette équipe-là a un truc, c’est certain. » Une façon de dire qu’elle est capable de trouver des ressources morales importantes lorsque c’est nécessaire. Et d’aller ainsi débloquer des situations qui paraissent compliquées.
«Ce qu’il y a de bien, poursuivait l’entraîneur, c’est qu’il va y avoir du boulot pour les deux semaines de pause qui arrivent. » Le week-end prochain sera en effet consacré aux équipes nationales. Cette respiration tombe sans doute assez bien pour le LS, qui peut regarder le classement avec un peu de fierté, certes, mais qui aurait bien tort de se laisser griser.
LS - Wohlen 2-0 (0-0)La Pontaise. 3520 spectateurs (meilleure affluence de la saison).Arbitre:M. Fedayi.Buts:68e Lavanchy 1-0. 83e Roux 2-0.Avertissements:31e Schultz, 38e Marazzi, 86e Urtic.Lausanne:Da Silva; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Marazzi; Ming, Custodio, Sessolo (55e Margairaz), Pasche; Dessarzin (70e Rushenguziminega), Pandiani (55e Roux).Wohlen:Kiassumba; Urtic, Bürgy (14e Dünki), Muslin, Lika; Weber (72e Grether), Geissmann, Ramizi, Brahimi (50e Thaqi); Schultz, Abegglen.Notes:Lausanne sans Castella, Gétaz, Krasniqi (blessés). Wohlen sans Giampa, Stadelmann (blessés).
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Encore un super article de Foot vaud !
http://footvaud.ch/lausanne-sport-veut-retrouver-laccent-vaudois/
http://footvaud.ch/lausanne-sport-veut-retrouver-laccent-vaudois/
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/custodio-lartificier-maison-qui-redonne-des-couleurs-au-ls/
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.bluewin.ch/fr/sport/foot/2015/9/14/le-ls-comble-trois-buts-d-ecart-en-un-quart-d-heur.html
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/-On-est-vraiment-le-genre-d-equipe-a-pouvoir-le-faire--15681797
Nord's Fan- Date d'inscription : 04/05/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS a de l’appétit, il est temps de se mettre à table
Lausanne reçoit Thoune, ce soir en Coupe de Suisse. L’occasion de se situer par rapport à un adversaire de ligue supérieure
La Coupe de Suisse, vous l’imaginez comment? Avec un brin d’audace, un grain de folie même, l’envie de surprendre, et la possibilité, peut-être, de se qualifier. Cela tombe bien, les joueurs du Lausanne-Sport sont dans le même état d’esprit pour recevoir le FC Thoune, ce soir à la Pontaise. Il y a un an, la même affiche, au même stade de la compétition (16es de finale), avait débouché sur une grosse déception pour les spectateurs, doublée d’une solide frustration dans l’équipe. Le LS n’avait en effet rien tenté et les Bernois s’étaient imposés 1-0 sur le tard. Aujourd’hui, la donne a changé. Des titulaires d’alors, seul Marazzi est encore là. Nouvelle équipe, nouveau coach, nouvelle identité, nouvel objectif, Lausanne a réussi un début de parcours qui ravive progressivement l’intérêt du public. Cette affiche tombe donc à point nommé pour prendre la mesure de ce qui sépare encore une bonne formation de Challenge League d’un club assez bien établi en Super League.
«Le match de Wil, lundi (ndlr: 3-3), nous a donné un premier aperçu de ce qui peut nous attendre avec des joueurs chevronnés en face, estime Fabio Celestini. Même en étant très proches dans le jeu, on a vu que les erreurs se payaient sans délai. Si nous n’arrivons pas à tenir tête à Thoune, et je parle là du contenu autant que du résultat, ce sera qu’il nous manque encore quelque chose. Pour nous, ce match représente à coup sûr un excellent test. Et je me réjouis de voir ça. » Mais outre la valeur intrinsèque des joueurs, comment perçoit-on la différence entre deux équipes de catégories différentes? «A la maturité dans le jeu, note le défenseur Arnaud Bühler. A la maîtrise des temps forts et des temps faibles d’un match. » Ce que Celestini résume par un «savoir être» sur le terrain.
Jusque-là, ce LS new-look a toujours répondu présent à un moment ou un autre au moins de chaque partie. C’est dire qu’il y a aussi eu des périodes moins claires, moins pleines, moins convaincantes. «A Wil, contre une très bonne équipe, même menés 3-0, j’avais l’impression que nous étions bien, explique Arnaud Bühler. Il nous manquait juste un petit truc, que nous avons fini par trouver. Si nous parvenons à lâcher tout de suite le frein à main, alors nous tiendrons enfin le match référence qui nous manque encore. »
Un tempérament de feu Pour l’heure, les Lausannois compensent encore certaines limites collectives par un tempérament exceptionnel. «Malgré trois buts de retard, ils ont voulu continuer à jouer au ballon, constate un Celestini épaté. Franchement, remonter des scores comme ils l’ont fait face à Bienne ou Wil, c’est magnifique! Ces gars croient en ce qu’ils font. Ils jouent au foot et mouillent leur maillot. Sur les huit matches de championnat joués jusque-là, je crois qu’on s’est déjà pas mal régalés, non?»
Ce soir, l’entraîneur du LS le sait très bien, il faudra sortir «un grand match» pour se qualifier. «Thoune, sur pas mal de paramètres, c’est un autre niveau que nous», estime Celestini. Mais les Lausannois ont prouvé qu’ils étaient capables de (presque) toutes les audaces. «La différence de ligue, je l’ai vécue souvent(ndlr: sous le maillot du FC Sion, référence mythique de la Coupe s’il en est), témoigne Arnaud Bühler. Inconsciemment, le «grand» a tendance a en faire un peu moins… Quoi qu’il en soit, on aborde ce match de Coupe sereinement. C’est un peu notre dessert pour ce début de saison. » Alors à table, les gourmands!
PratiqueEn raison du Comptoir, le parking est limité aux abords du stade. Le club recommande d’utiliser les transports publics. Par ailleurs, pour éviter l’attente aux caisses (six seront ouvertes), les billets peuvent être pris à l’avance (prix inchangés, soit 25 francs en tribune, 15 francs debout, faveurs suspendues) via Ticketcorner, jusqu’à 16 h.
«Nous devons réagir»
U Gardien du FC Thoune, le Neuchâtelois Guillaume Faivre vit sa quatrième saison dans l’Oberland bernois.
Comment situer Thoune?
C’est toujours la même histoire. Chaque début de saison, les pronostiqueurs nous placent parmi les derniers de Super League. Et à chaque fois nous montrons que nous sommes capables de jouer le haut du tableau. Pour revenir à votre question, Thoune se caractérise par sa stabilité, la confiance accordée au staff et aux joueurs. Le club est conscient de ses limites, mais tout le monde s’investit beaucoup et ça fonctionne. Maintenant, notre début de saison est clairement insuffisant. Nous devons réagir.
Comment percevez-vous le LS 2015-2016?
Comme une équipe plutôt jeune qui pratique un foot de qualité et n’abandonne jamais. Il faudra compter sur le LS pour la promotion et nous savons qu’un match difficile nous attend. A nous de l’aborder avec tout le sérieux nécessaire.
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Lausanne reçoit Thoune, ce soir en Coupe de Suisse. L’occasion de se situer par rapport à un adversaire de ligue supérieure
La Coupe de Suisse, vous l’imaginez comment? Avec un brin d’audace, un grain de folie même, l’envie de surprendre, et la possibilité, peut-être, de se qualifier. Cela tombe bien, les joueurs du Lausanne-Sport sont dans le même état d’esprit pour recevoir le FC Thoune, ce soir à la Pontaise. Il y a un an, la même affiche, au même stade de la compétition (16es de finale), avait débouché sur une grosse déception pour les spectateurs, doublée d’une solide frustration dans l’équipe. Le LS n’avait en effet rien tenté et les Bernois s’étaient imposés 1-0 sur le tard. Aujourd’hui, la donne a changé. Des titulaires d’alors, seul Marazzi est encore là. Nouvelle équipe, nouveau coach, nouvelle identité, nouvel objectif, Lausanne a réussi un début de parcours qui ravive progressivement l’intérêt du public. Cette affiche tombe donc à point nommé pour prendre la mesure de ce qui sépare encore une bonne formation de Challenge League d’un club assez bien établi en Super League.
«Le match de Wil, lundi (ndlr: 3-3), nous a donné un premier aperçu de ce qui peut nous attendre avec des joueurs chevronnés en face, estime Fabio Celestini. Même en étant très proches dans le jeu, on a vu que les erreurs se payaient sans délai. Si nous n’arrivons pas à tenir tête à Thoune, et je parle là du contenu autant que du résultat, ce sera qu’il nous manque encore quelque chose. Pour nous, ce match représente à coup sûr un excellent test. Et je me réjouis de voir ça. » Mais outre la valeur intrinsèque des joueurs, comment perçoit-on la différence entre deux équipes de catégories différentes? «A la maturité dans le jeu, note le défenseur Arnaud Bühler. A la maîtrise des temps forts et des temps faibles d’un match. » Ce que Celestini résume par un «savoir être» sur le terrain.
Jusque-là, ce LS new-look a toujours répondu présent à un moment ou un autre au moins de chaque partie. C’est dire qu’il y a aussi eu des périodes moins claires, moins pleines, moins convaincantes. «A Wil, contre une très bonne équipe, même menés 3-0, j’avais l’impression que nous étions bien, explique Arnaud Bühler. Il nous manquait juste un petit truc, que nous avons fini par trouver. Si nous parvenons à lâcher tout de suite le frein à main, alors nous tiendrons enfin le match référence qui nous manque encore. »
Un tempérament de feu Pour l’heure, les Lausannois compensent encore certaines limites collectives par un tempérament exceptionnel. «Malgré trois buts de retard, ils ont voulu continuer à jouer au ballon, constate un Celestini épaté. Franchement, remonter des scores comme ils l’ont fait face à Bienne ou Wil, c’est magnifique! Ces gars croient en ce qu’ils font. Ils jouent au foot et mouillent leur maillot. Sur les huit matches de championnat joués jusque-là, je crois qu’on s’est déjà pas mal régalés, non?»
Ce soir, l’entraîneur du LS le sait très bien, il faudra sortir «un grand match» pour se qualifier. «Thoune, sur pas mal de paramètres, c’est un autre niveau que nous», estime Celestini. Mais les Lausannois ont prouvé qu’ils étaient capables de (presque) toutes les audaces. «La différence de ligue, je l’ai vécue souvent(ndlr: sous le maillot du FC Sion, référence mythique de la Coupe s’il en est), témoigne Arnaud Bühler. Inconsciemment, le «grand» a tendance a en faire un peu moins… Quoi qu’il en soit, on aborde ce match de Coupe sereinement. C’est un peu notre dessert pour ce début de saison. » Alors à table, les gourmands!
PratiqueEn raison du Comptoir, le parking est limité aux abords du stade. Le club recommande d’utiliser les transports publics. Par ailleurs, pour éviter l’attente aux caisses (six seront ouvertes), les billets peuvent être pris à l’avance (prix inchangés, soit 25 francs en tribune, 15 francs debout, faveurs suspendues) via Ticketcorner, jusqu’à 16 h.
«Nous devons réagir»
U Gardien du FC Thoune, le Neuchâtelois Guillaume Faivre vit sa quatrième saison dans l’Oberland bernois.
Comment situer Thoune?
C’est toujours la même histoire. Chaque début de saison, les pronostiqueurs nous placent parmi les derniers de Super League. Et à chaque fois nous montrons que nous sommes capables de jouer le haut du tableau. Pour revenir à votre question, Thoune se caractérise par sa stabilité, la confiance accordée au staff et aux joueurs. Le club est conscient de ses limites, mais tout le monde s’investit beaucoup et ça fonctionne. Maintenant, notre début de saison est clairement insuffisant. Nous devons réagir.
Comment percevez-vous le LS 2015-2016?
Comme une équipe plutôt jeune qui pratique un foot de qualité et n’abandonne jamais. Il faudra compter sur le LS pour la promotion et nous savons qu’un match difficile nous attend. A nous de l’aborder avec tout le sérieux nécessaire.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/vaud-regions/labo24/romain-dessarzin-jeune-fidele-joueur-lausannesport/story/23095953
Merci aux jeunes du LABO24 de faire ce que ne font pas les "vrais" journalistes sportifs vaudois....
Merci aux jeunes du LABO24 de faire ce que ne font pas les "vrais" journalistes sportifs vaudois....
Nord's Fan- Date d'inscription : 04/05/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS assure le spectacle, mais seul Thoune trouve la faille
Lausanne concède un but tardif sur balle arrêtée. Les Bernois se qualifient ainsi pour les 8es de finale de la Coupe de Suisse
L’ambition était lausannoise, tout comme les meilleures idées, le pouvoir de séduction et les occasions les plus nettes. Mais au final, c’est Thoune qui s’est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de Suisse, grâce à un but inscrit en fin de rencontre, de la tête (Wieser), sur une balle arrêtée. Une seconde d’inattention, une absence au marquage et une facture salée pour un LS qui ne méritait sans doute pas semblable issue. «Nous n’avons pas à rougir de notre performance, loin de là, soulignait avec raison Alexandre Pasche sur le chemin du vestiaire. Nous avons montré que nous avions le niveau pour rivaliser avec un adversaire de Super League. Mais il nous a manqué un peu de lucidité dans les trente derniers mètres. On quitte donc le terrain avec un petit goût amer, sachant aussi que, si nous poursuivons dans cette voie, le reste suivra. »
Une fois digérée la déception, bien compréhensible sur le moment, les Lausannois sauront en effet se souvenir de la très belle prestation offerte hier soir, face à un adversaire longtemps prudent et minimaliste, qui peut s’estimer heureux de s’en sortir aussi bien. Si le score est identique à celui de la saison passée, au même stade de la compétition et face au même adversaire, le contenu proposé par les joueurs de Fabio Celestini est assurément bien différent, bien plus riche et prometteur. C’est donc cela qu’il convient de retenir en attendant la prochaine échéance, mercredi à domicile, face à Aarau.
L’entraîneur du LS alignait un onze de départ avec pas moins de cinq modifications par rapport au match de championnat livré lundi à Wil (3-3). Il titularisait notamment les trois joueurs qui étaient entrés en cours de partie sur le synthétique saint-gallois, et qui avaient largement contribué à la folle remontée que l’on sait. Avec Feuillassier, Margairaz et le jeune Zeqiri, Celestini proposait en quelque sorte de mettre d’emblée dans l’équipe le feu qui l’avait caractérisée quatre jours plus tôt. Solide, inventive, l’entame de match du LS était quasi parfaite. D’emblée, l’hôte donnait au visiteur quelques jolis échantillons de ses intentions. Il ne manquait alors… que les occasions vraiment nettes. Ce qui est à la fois peu et beaucoup, bien sûr, mais qui, en l’occurrence, ne suffit sûrement pas à justifier tout à fait la différence de catégorie entre les deux équipes.
Le LS menaçant La première grosse possibilité tombait juste avant la pause, lorsque Zeqiri, en bonne position, croisait trop sa frappe. Puis Feuillassier - premier match disputé en intégralité pour l’une des belles satisfactions de la soirée - et Lavanchy se faisaient à leur tour menaçants. Le public comprenait alors que la victoire était possible. Après le thé, les Bernois se montraient tout de même un peu plus entreprenants. Dans le même temps, le LS, qui avait beaucoup donné, éprouvait le besoin de souffler quelque peu. Le gardien Martin réalisait un bel arrêt sur une frappe de Rojas (55e), puis c’est à nouveau Lausanne qui prenait les choses en main. Sur une frappe superbe de Marazzi, Ruberto s’envolait (80e). Le LS pressait, tirait plusieurs coups de coin, mais ne trouvait pas la faille malgré une grosse débauche d’énergie. Le public quittait donc la Pontaise à la fois déçu et heureux de voir que son équipe pouvait avoir autant de répondant.
LS - Thoune 0-1 (0-0)La Pontaise.3500 spectateurs environ (aucune annonce officielle).Arbitre:M. Erlachner.But:83e Wieser 0-1.Avertissement:23e Gétaz.Lausanne:Martin; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Gétaz (73e Marazzi); Feuillassier, Custodio, Margairaz (69e Ming), Pasche; Sessolo, Zeqiri (62e Roux).Thoune:Ruberto; Joss, Sulmoni, Bürki, Schirinzi; Zaratte, Hediger, Wieser, Frontino (92e Zino), Rojas (72e Wittwer); Rapp (57e Munsy).Notes:le LS sans Krasniqi, Rushenguziminega (blessés). Thoune sans Siegfried, Schindelholz, Ferreira, Peyretti, Glarner, Bigler (blessés).
www.24heures.ch/
Lausanne concède un but tardif sur balle arrêtée. Les Bernois se qualifient ainsi pour les 8es de finale de la Coupe de Suisse
L’ambition était lausannoise, tout comme les meilleures idées, le pouvoir de séduction et les occasions les plus nettes. Mais au final, c’est Thoune qui s’est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de Suisse, grâce à un but inscrit en fin de rencontre, de la tête (Wieser), sur une balle arrêtée. Une seconde d’inattention, une absence au marquage et une facture salée pour un LS qui ne méritait sans doute pas semblable issue. «Nous n’avons pas à rougir de notre performance, loin de là, soulignait avec raison Alexandre Pasche sur le chemin du vestiaire. Nous avons montré que nous avions le niveau pour rivaliser avec un adversaire de Super League. Mais il nous a manqué un peu de lucidité dans les trente derniers mètres. On quitte donc le terrain avec un petit goût amer, sachant aussi que, si nous poursuivons dans cette voie, le reste suivra. »
Une fois digérée la déception, bien compréhensible sur le moment, les Lausannois sauront en effet se souvenir de la très belle prestation offerte hier soir, face à un adversaire longtemps prudent et minimaliste, qui peut s’estimer heureux de s’en sortir aussi bien. Si le score est identique à celui de la saison passée, au même stade de la compétition et face au même adversaire, le contenu proposé par les joueurs de Fabio Celestini est assurément bien différent, bien plus riche et prometteur. C’est donc cela qu’il convient de retenir en attendant la prochaine échéance, mercredi à domicile, face à Aarau.
L’entraîneur du LS alignait un onze de départ avec pas moins de cinq modifications par rapport au match de championnat livré lundi à Wil (3-3). Il titularisait notamment les trois joueurs qui étaient entrés en cours de partie sur le synthétique saint-gallois, et qui avaient largement contribué à la folle remontée que l’on sait. Avec Feuillassier, Margairaz et le jeune Zeqiri, Celestini proposait en quelque sorte de mettre d’emblée dans l’équipe le feu qui l’avait caractérisée quatre jours plus tôt. Solide, inventive, l’entame de match du LS était quasi parfaite. D’emblée, l’hôte donnait au visiteur quelques jolis échantillons de ses intentions. Il ne manquait alors… que les occasions vraiment nettes. Ce qui est à la fois peu et beaucoup, bien sûr, mais qui, en l’occurrence, ne suffit sûrement pas à justifier tout à fait la différence de catégorie entre les deux équipes.
Le LS menaçant La première grosse possibilité tombait juste avant la pause, lorsque Zeqiri, en bonne position, croisait trop sa frappe. Puis Feuillassier - premier match disputé en intégralité pour l’une des belles satisfactions de la soirée - et Lavanchy se faisaient à leur tour menaçants. Le public comprenait alors que la victoire était possible. Après le thé, les Bernois se montraient tout de même un peu plus entreprenants. Dans le même temps, le LS, qui avait beaucoup donné, éprouvait le besoin de souffler quelque peu. Le gardien Martin réalisait un bel arrêt sur une frappe de Rojas (55e), puis c’est à nouveau Lausanne qui prenait les choses en main. Sur une frappe superbe de Marazzi, Ruberto s’envolait (80e). Le LS pressait, tirait plusieurs coups de coin, mais ne trouvait pas la faille malgré une grosse débauche d’énergie. Le public quittait donc la Pontaise à la fois déçu et heureux de voir que son équipe pouvait avoir autant de répondant.
LS - Thoune 0-1 (0-0)La Pontaise.3500 spectateurs environ (aucune annonce officielle).Arbitre:M. Erlachner.But:83e Wieser 0-1.Avertissement:23e Gétaz.Lausanne:Martin; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Gétaz (73e Marazzi); Feuillassier, Custodio, Margairaz (69e Ming), Pasche; Sessolo, Zeqiri (62e Roux).Thoune:Ruberto; Joss, Sulmoni, Bürki, Schirinzi; Zaratte, Hediger, Wieser, Frontino (92e Zino), Rojas (72e Wittwer); Rapp (57e Munsy).Notes:le LS sans Krasniqi, Rushenguziminega (blessés). Thoune sans Siegfried, Schindelholz, Ferreira, Peyretti, Glarner, Bigler (blessés).
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.rsi.ch/sport/calcio/A-Chiasso-fa-festa-solo-il-Losanna-6125671.html
Pour voir les buts...
Pour voir les buts...
Nord's Fan- Date d'inscription : 04/05/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://footvaud.ch/le-lausanne-sport-cultive-son-esprit-dequipe/
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Comment le Lausanne-Sport réussit son pari de proximité
Fini les recrues étrangères de troisième zone. Avec son équipe AOC, le club séduit enfin
Ce doit être un record de Suisse dans l’élite du foot. Sur les vingt-cinq joueurs qui composent l’effectif total de la première équipe du FC Lausanne-Sport, dix-neuf sont issus du sérail vaudois. En une année, le club emblématique du canton a changé du tout au tout sa politique de recrutement, et ose enfin concrétiser des années de mise en place d’un système de formation qui porte ses fruits – autour de Lausanne mais aussi à travers Team Vaud. Fini les arrivées de recrues étrangères au pedigree improbable et aux motivations floues. Réconciliée avec son ex-capitaine et désormais entraîneur Fabio Celestini, la direction du LS a misé sur le «fait maison», et cette approche AOC fait mouche. Avec un peu de réussite et une confiance qui se bonifie au fil des matches, le FC Lausanne-Sport caracole en tête de la deuxième division suisse.
Les soutiens fidèles du club, après tant de couleuvres avalées, ne boudent pas leur plaisir. Le président Alain Joseph non plus, même si la perspective d’un retour plus rapide que prévu en Super League a de quoi l’inquiéter. Avec à peine plus de 4 millions de francs de budget annuel, des joueurs payés comme des caissières de supermarché et un stade vétuste, le cadeau pourrait replonger son récipiendaire dans la misère…
Le président Alain Joseph détaille ses intentions
Le buteur Jocelyn Roux s’exprime avant LS - Winterthour
Le LS retrouve l’accent vaudois, le beau menace
Le club mise désormais essentiellement sur ses forces vives. En quelques semaines de compétition, l’équipe a démontré que le projet était viable, du moins à ce niveau
Le Lausanne-Sport retrouve des couleurs. Depuis la dernière promotion en Super League (saison 2010-2011), le club a vécu pas mal de tourments. De nombreux joueurs et entraîneurs sont venus de l’extérieur, sans que le LS ne parvienne à trouver un peu de stabilité dans l’élite. En coulisses, on parlait volontiers de mise en valeur des jeunes du cru. Mais ce discours volontariste ne trouvait qu’un faible écho sur le terrain. L’été dernier, las de ces péripéties, Lausanne a fait un gros ménage dans son effectif et s’est enfin donné les moyens humains d’aller au bout de cette idée d’identité régionale.
Le canton a des forces. Encore fallait-il le prouver. Désormais, 19 des 25 joueurs de la première équipe sont Vaudois, mélange de jeunes talents et d’éléments plus expérimentés en provenance des quatre coins du canton. Il n’en a probablement jamais été ainsi dans l’histoire du club. Même au niveau suisse, cette singularité fait figure d’exception. Avec Fabio Celestini, le club a trouvé l’homme capable d’initier le mouvement. En quelques semaines (10 matches de championnat), le LS s’est façonné une image séduisante, ravivant tranquillement l’intérêt de son public. Alors qu’il occupe la première place du classement de Challenge League, voyons d’un peu plus près comment le club se développe dans cette nouvelle configuration.
Le plaisir d’être ensemble «C’est juste un régal!» A 30 ans, Arnaud Bühler ne boude pas son plaisir. «Le coach nous dit souvent: «Profitez de faire partie de ce projet!» Il a raison. Je n’ai jamais vécu ça dans les vestiaires où je suis passé. Le bonheur d’être ensemble, mais aussi l’exigence. Les résultats positifs multiplient l’envie. Et nous ne sommes qu’au début de cette aventure!»
De dix ans son cadet, Olivier Custodio apprécie lui aussi ce nouveau contexte. «Tout le monde se sent à l’aise dans ce groupe. Ainsi, on n’hésite pas à se dire les choses, en sachant que c’est pour le bien de l’équipe. » Custodio a du talent. On le savait. Mais ces deux dernières saisons, le club lui a marchandé sa confiance. L’hiver dernier, il avoue d’ailleurs avoir été tenté d’aller voir ailleurs. «J’étais en plein doute. Heureusement, il y a eu un vrai tournant dans le club. Et les jeunes ont su prendre leurs responsabilités. Notre classement valorise le travail qui est fait. Mais on ne s’enflamme pas pour autant», assure-t-il.
La reconnaissance du travail «Je suis dans la formation depuis dix ans. Ce qui se passe aujourd’hui est l’aboutissement de ce travail. C’est d’ailleurs ce qui m’a séduit lorsqu’on m’a proposé le poste d’entraîneur assistant. » Ces jeunes, Jean-Yves Aymon les connaît bien. «Voir ce mélange de joueurs de différentes générations en première équipe, c’est une fierté. »
Directeur technique de l’Association cantonal vaudoise de football, Marc Hottiger apprécie que l’orientation souhaitée depuis quelques années se dessine enfin plus clairement. «Il fallait que tout soit réuni, y compris l’arrivée d’un entraîneur qui joue un rôle déterminant dans le projet. Certains des joueurs actuels ont vraiment le potentiel pour évoluer bientôt en Super League. En tout cas, ce qui se passe nous donne à tous beaucoup de motivation. »
Le rôle essentiel du coach «C’est vrai, ce nouvel environnement est plutôt porteur, constate Fabio Celestini. Et le plaisir au quotidien est bien réel, ce qui n’est jamais une évidence avec un groupe de 25 joueurs. La force de ce groupe, c’est d’avoir pris le meilleur de tout ça pour s’arracher et avoir de l’ambition. Les joueurs ont su créer une grande détermination à faire les choses bien. » Conséquent, fidèle au projet jusqu’à l’entêtement, le jeune entraîneur Celestini a trouvé une place qui correspond à ses aspirations du moment.
S’agissant de la qualité du jeu proposé, l’ancien milieu de terrain ne cherche pourtant pas à embellir le tableau. L’équipe connaît de très bonnes périodes, mais aussi quelques temps moins forts à chacune de ses sorties. «Ce n’est pas seulement notre football qui fait qu’on est leaders aujourd’hui. Et je le leur répète souvent. Le cadre est posé, assimilé. Il appartient maintenant à chacun de s’améliorer dans la compréhension du jeu, autrement dit dans l’interprétation (choix, prise d’infos, etc. ). Et ça peut prendre un peu de temps. »
Le risque d’une impasse «Il fallait qu’on arrête avec ces joueurs étrangers malades ou à moitié morts. Je dis donc bravo à Alain Joseph d’avoir pris ce virage et d’avoir fait revenir Celestini. » Membre des principaux clubs de soutien du LS depuis de nombreuses années, Donato Mottini suit avec intérêt ce qui se passe du côté de la Pontaise. «Maintenant, le gros problème, c’est que si ça continue ainsi, on va se retrouver dans la m…» Allusion bien sûr (en riant) aux soucis qui pourraient se présenter en cas de promotion. «Il faut que les forces vives de ce canton sortent de leurs ornières, que l’Etat s’implique davantage sur le plan financier. » Musique d’avenir, mais point crucial si l’on songe que la moyenne des salaires actuellement versés aux joueurs du LS – 4,2 millions de budget, avec un déficit prévu de 500 000 francs – tourne autour des… 4000 francs par mois.
«Ce qui me fait peur, souligne Fabio Celestini, c’est que le club ne soit pas assez fort pour croire jusqu’au bout à ce que nous avons entrepris. Moi, ce projet, j’y crois éperdument. Tous les matins je peux avoir des doutes sur plein de choses, mais pas sur ça. Je reçois beaucoup de messages flatteurs quand on gagne, mais quasi jamais quand on perd. Cela veut dire que les gens perdent de vue l’objectif. J’entends parler de promotion, de renforcer l’équipe à Noël, mais nous sommes dans un truc qui va prendre quatre ou cinq ans. J’aimerais, quand un match se passe moins bien, que le public se lève aussi et applaudisse ces gamins. Ils aimeraient jouer un foot extraordinaire, mais il ne faut pas se laisser griser. On a besoin de tout le monde, de la Ville, du Canton, des supporters. Nous devons surtout trouver un équilibre pour que ce beau projet puisse continuer à se développer. »
«C’est ce que je pouvais espérer de mieux» Alain Joseph
ULe LS a pris cet été un virage clair. Les premiers enseignements sont plutôt encourageants…
Ce qui se passe, c’est ce que je pouvais espérer de mieux. Cette envie, nous l’avons toujours eue. Mais pour qu’elle devienne réalité, il fallait des circonstances favorables, elles sont arrivées. Savourons donc l’instant présent et capitalisons là-dessus!
En imaginant que le trend positif se confirme, il faudrait alors envisager un retour en Super League. De quoi vous effrayer, non?
Nous n’en avons pas encore parlé. On verra où nous en sommes à Noël. Il n’était pas prévu qu’on rejoue en Super League avant l’arrivée du nouveau stade (été 2019). Cela dit, le cas échéant, on assumerait. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas réaliser ce que font Thoune, Vaduz ou Lugano. Je vais tout faire pour développer les ressources. Mais aujourd’hui, le plus important, c’est de faire progresser le club dans son ensemble et bien sûr l’équipe, avec ou sans promotion. Et aussi de conserver cette énergie positive.
Dans le processus qui s’est engagé, l’entraîneur Celestini joue un rôle central…
En le rappelant au LS, je pensais avoir un très bon entraîneur. Après quelques mois, nous ne sommes évidemment pas déçus. Avec lui, nous avons régulièrement de bonnes surprises. Nous sommes aujourd’hui engagés dans un processus un peu atypique. Mais j’y crois vraiment!
Le poste de buteur était vacant, Roux l’a repris
Jocelyn Roux est en forme. Il espère le confirmer tout à l’heure, à l’occasion de LS - Winterthour
Le Lausanne-Sport se cherchait un buteur. Et Jocelyn Roux est revenu aux affaires. Peu utilisé en début de saison en raison du tournus opéré avec les autres attaquants de l’équipe (Pandiani, Zeqiri, Rushenguziminega), «Joss» a retrouvé le chemin des filets le 22 août, à Winterthour. Depuis, il a marqué à chaque fois, soit six buts lors des cinq derniers matches de championnat. En fin d’après-midi, pour la venue de Winterthour, il sera une fois encore aligné à la pointe de l’attaque vaudoise.
Avec six buts marqués lors des cinq derniers matches de championnat, vous présentez une statistique impeccable…
Nous sommes sur une belle série, toute l’équipe. Et cette invincibilité nous tient à cœur. On l’a vu à Wil, où nous avons trouvé de belles ressources pour recoller (ndlr: de 0-3 à 3-3), ou à Chiasso, où nous avons montré du caractère. Pour revenir à mes six buts, je rappellerais que j’ai connu un début de saison difficile. L’important, à ce moment-là, était de continuer à travailler à l’entraînement et d’exploiter au mieux le temps de jeu qui m’était accordé. C’est ce qui s’est passé.
Et il y a eu ce but à la Schützenwiese. Un déclic?
J’ai en effet marqué à Winterthour, en toute fin de match(ndlr: victoire du LS 1-0 dans le temps additionnel), peu après mon entrée en jeu. J’ai donc saisi ma chance. Je profite aussi du fait que toute l’équipe progresse et va crescendo. Le coach nous amène gentiment au niveau où il voulait qu’on soit. Et cette façon de jouer permet à tout le monde de se créer des occasions de but.
En 2010-2011, lorsque le LS a été promu, vous aviez inscrit 15 buts. Vous semblez donc parti pour faire mieux…
Marquer dix buts, ce serait déjà bien. Et quinze, ce serait extraordinaire. Pour moi, il y a aussi les passes décisives qui comptent tout autant. Et encore l’engagement, la part défensive du rôle, que j’aime bien aussi. Un travail moins visible, mais important. Si le gardien est le premier attaquant, l’attaquant doit aussi être le premier défenseur. Et l’état d’esprit actuel de ce groupe est très encourageant à cet égard.
Vous avez pas mal bougé, mais vous approchez tout de même les 100 matches de championnat sous les couleurs du LS (4e saison). Vous êtes finalement le plus Vaudois des Genevois…
A chaque fois, j’ai réussi à sortir une saison correcte avec Lausanne. L’air d’ici me convient donc assez bien(sourire). C’est vrai que 100 matches dans un même club, c’est bien, même si je m’intéresse plutôt au ratio nombre de matches joués/nombre de buts marqués.
Cet après-midi, à la Pontaise, vous aurez probablement pour adversaire direct un certain Guillaume Katz, une vieille connaissance. Piment supplémentaire pour cette rencontre?
C’est plutôt sympa de se retrouver; ça chambre un peu. Maintenant, il faut faire le boulot pour que ce soit moi qui puisse continuer à chambrer.
A 29 ans, comment vous situez-vous par rapport au football?
J’aime toujours autant m’entraîner et jouer. Et avoir l’occasion d’évoluer à nouveau en Super League représenterait un immense plaisir et une belle motivation. Mais j’arrive aussi dans une période où il s’agit de songer à la reconversion. Je travaille ainsi dans une étude d’avocats (ndlr: Roux est juriste et a l’intention d’obtenir, une fois sa carrière de joueur terminée, son brevet d’avocat), à Morges, à raison de trois demi-journées par semaine. Cela faisait partie de l’offre du LS. Et ça a bien sûr compté dans mon choix. Je peux ainsi acquérir de l’expérience pour mon futur métier. C’est pour moi un bon équilibre.
AbsentSeul Sessolo (blessure musculaire) est indisponible pour ce match.
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Fini les recrues étrangères de troisième zone. Avec son équipe AOC, le club séduit enfin
Ce doit être un record de Suisse dans l’élite du foot. Sur les vingt-cinq joueurs qui composent l’effectif total de la première équipe du FC Lausanne-Sport, dix-neuf sont issus du sérail vaudois. En une année, le club emblématique du canton a changé du tout au tout sa politique de recrutement, et ose enfin concrétiser des années de mise en place d’un système de formation qui porte ses fruits – autour de Lausanne mais aussi à travers Team Vaud. Fini les arrivées de recrues étrangères au pedigree improbable et aux motivations floues. Réconciliée avec son ex-capitaine et désormais entraîneur Fabio Celestini, la direction du LS a misé sur le «fait maison», et cette approche AOC fait mouche. Avec un peu de réussite et une confiance qui se bonifie au fil des matches, le FC Lausanne-Sport caracole en tête de la deuxième division suisse.
Les soutiens fidèles du club, après tant de couleuvres avalées, ne boudent pas leur plaisir. Le président Alain Joseph non plus, même si la perspective d’un retour plus rapide que prévu en Super League a de quoi l’inquiéter. Avec à peine plus de 4 millions de francs de budget annuel, des joueurs payés comme des caissières de supermarché et un stade vétuste, le cadeau pourrait replonger son récipiendaire dans la misère…
Le président Alain Joseph détaille ses intentions
Le buteur Jocelyn Roux s’exprime avant LS - Winterthour
Le LS retrouve l’accent vaudois, le beau menace
Le club mise désormais essentiellement sur ses forces vives. En quelques semaines de compétition, l’équipe a démontré que le projet était viable, du moins à ce niveau
Le Lausanne-Sport retrouve des couleurs. Depuis la dernière promotion en Super League (saison 2010-2011), le club a vécu pas mal de tourments. De nombreux joueurs et entraîneurs sont venus de l’extérieur, sans que le LS ne parvienne à trouver un peu de stabilité dans l’élite. En coulisses, on parlait volontiers de mise en valeur des jeunes du cru. Mais ce discours volontariste ne trouvait qu’un faible écho sur le terrain. L’été dernier, las de ces péripéties, Lausanne a fait un gros ménage dans son effectif et s’est enfin donné les moyens humains d’aller au bout de cette idée d’identité régionale.
Le canton a des forces. Encore fallait-il le prouver. Désormais, 19 des 25 joueurs de la première équipe sont Vaudois, mélange de jeunes talents et d’éléments plus expérimentés en provenance des quatre coins du canton. Il n’en a probablement jamais été ainsi dans l’histoire du club. Même au niveau suisse, cette singularité fait figure d’exception. Avec Fabio Celestini, le club a trouvé l’homme capable d’initier le mouvement. En quelques semaines (10 matches de championnat), le LS s’est façonné une image séduisante, ravivant tranquillement l’intérêt de son public. Alors qu’il occupe la première place du classement de Challenge League, voyons d’un peu plus près comment le club se développe dans cette nouvelle configuration.
Le plaisir d’être ensemble «C’est juste un régal!» A 30 ans, Arnaud Bühler ne boude pas son plaisir. «Le coach nous dit souvent: «Profitez de faire partie de ce projet!» Il a raison. Je n’ai jamais vécu ça dans les vestiaires où je suis passé. Le bonheur d’être ensemble, mais aussi l’exigence. Les résultats positifs multiplient l’envie. Et nous ne sommes qu’au début de cette aventure!»
De dix ans son cadet, Olivier Custodio apprécie lui aussi ce nouveau contexte. «Tout le monde se sent à l’aise dans ce groupe. Ainsi, on n’hésite pas à se dire les choses, en sachant que c’est pour le bien de l’équipe. » Custodio a du talent. On le savait. Mais ces deux dernières saisons, le club lui a marchandé sa confiance. L’hiver dernier, il avoue d’ailleurs avoir été tenté d’aller voir ailleurs. «J’étais en plein doute. Heureusement, il y a eu un vrai tournant dans le club. Et les jeunes ont su prendre leurs responsabilités. Notre classement valorise le travail qui est fait. Mais on ne s’enflamme pas pour autant», assure-t-il.
La reconnaissance du travail «Je suis dans la formation depuis dix ans. Ce qui se passe aujourd’hui est l’aboutissement de ce travail. C’est d’ailleurs ce qui m’a séduit lorsqu’on m’a proposé le poste d’entraîneur assistant. » Ces jeunes, Jean-Yves Aymon les connaît bien. «Voir ce mélange de joueurs de différentes générations en première équipe, c’est une fierté. »
Directeur technique de l’Association cantonal vaudoise de football, Marc Hottiger apprécie que l’orientation souhaitée depuis quelques années se dessine enfin plus clairement. «Il fallait que tout soit réuni, y compris l’arrivée d’un entraîneur qui joue un rôle déterminant dans le projet. Certains des joueurs actuels ont vraiment le potentiel pour évoluer bientôt en Super League. En tout cas, ce qui se passe nous donne à tous beaucoup de motivation. »
Le rôle essentiel du coach «C’est vrai, ce nouvel environnement est plutôt porteur, constate Fabio Celestini. Et le plaisir au quotidien est bien réel, ce qui n’est jamais une évidence avec un groupe de 25 joueurs. La force de ce groupe, c’est d’avoir pris le meilleur de tout ça pour s’arracher et avoir de l’ambition. Les joueurs ont su créer une grande détermination à faire les choses bien. » Conséquent, fidèle au projet jusqu’à l’entêtement, le jeune entraîneur Celestini a trouvé une place qui correspond à ses aspirations du moment.
S’agissant de la qualité du jeu proposé, l’ancien milieu de terrain ne cherche pourtant pas à embellir le tableau. L’équipe connaît de très bonnes périodes, mais aussi quelques temps moins forts à chacune de ses sorties. «Ce n’est pas seulement notre football qui fait qu’on est leaders aujourd’hui. Et je le leur répète souvent. Le cadre est posé, assimilé. Il appartient maintenant à chacun de s’améliorer dans la compréhension du jeu, autrement dit dans l’interprétation (choix, prise d’infos, etc. ). Et ça peut prendre un peu de temps. »
Le risque d’une impasse «Il fallait qu’on arrête avec ces joueurs étrangers malades ou à moitié morts. Je dis donc bravo à Alain Joseph d’avoir pris ce virage et d’avoir fait revenir Celestini. » Membre des principaux clubs de soutien du LS depuis de nombreuses années, Donato Mottini suit avec intérêt ce qui se passe du côté de la Pontaise. «Maintenant, le gros problème, c’est que si ça continue ainsi, on va se retrouver dans la m…» Allusion bien sûr (en riant) aux soucis qui pourraient se présenter en cas de promotion. «Il faut que les forces vives de ce canton sortent de leurs ornières, que l’Etat s’implique davantage sur le plan financier. » Musique d’avenir, mais point crucial si l’on songe que la moyenne des salaires actuellement versés aux joueurs du LS – 4,2 millions de budget, avec un déficit prévu de 500 000 francs – tourne autour des… 4000 francs par mois.
«Ce qui me fait peur, souligne Fabio Celestini, c’est que le club ne soit pas assez fort pour croire jusqu’au bout à ce que nous avons entrepris. Moi, ce projet, j’y crois éperdument. Tous les matins je peux avoir des doutes sur plein de choses, mais pas sur ça. Je reçois beaucoup de messages flatteurs quand on gagne, mais quasi jamais quand on perd. Cela veut dire que les gens perdent de vue l’objectif. J’entends parler de promotion, de renforcer l’équipe à Noël, mais nous sommes dans un truc qui va prendre quatre ou cinq ans. J’aimerais, quand un match se passe moins bien, que le public se lève aussi et applaudisse ces gamins. Ils aimeraient jouer un foot extraordinaire, mais il ne faut pas se laisser griser. On a besoin de tout le monde, de la Ville, du Canton, des supporters. Nous devons surtout trouver un équilibre pour que ce beau projet puisse continuer à se développer. »
«C’est ce que je pouvais espérer de mieux» Alain Joseph
ULe LS a pris cet été un virage clair. Les premiers enseignements sont plutôt encourageants…
Ce qui se passe, c’est ce que je pouvais espérer de mieux. Cette envie, nous l’avons toujours eue. Mais pour qu’elle devienne réalité, il fallait des circonstances favorables, elles sont arrivées. Savourons donc l’instant présent et capitalisons là-dessus!
En imaginant que le trend positif se confirme, il faudrait alors envisager un retour en Super League. De quoi vous effrayer, non?
Nous n’en avons pas encore parlé. On verra où nous en sommes à Noël. Il n’était pas prévu qu’on rejoue en Super League avant l’arrivée du nouveau stade (été 2019). Cela dit, le cas échéant, on assumerait. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas réaliser ce que font Thoune, Vaduz ou Lugano. Je vais tout faire pour développer les ressources. Mais aujourd’hui, le plus important, c’est de faire progresser le club dans son ensemble et bien sûr l’équipe, avec ou sans promotion. Et aussi de conserver cette énergie positive.
Dans le processus qui s’est engagé, l’entraîneur Celestini joue un rôle central…
En le rappelant au LS, je pensais avoir un très bon entraîneur. Après quelques mois, nous ne sommes évidemment pas déçus. Avec lui, nous avons régulièrement de bonnes surprises. Nous sommes aujourd’hui engagés dans un processus un peu atypique. Mais j’y crois vraiment!
Le poste de buteur était vacant, Roux l’a repris
Jocelyn Roux est en forme. Il espère le confirmer tout à l’heure, à l’occasion de LS - Winterthour
Le Lausanne-Sport se cherchait un buteur. Et Jocelyn Roux est revenu aux affaires. Peu utilisé en début de saison en raison du tournus opéré avec les autres attaquants de l’équipe (Pandiani, Zeqiri, Rushenguziminega), «Joss» a retrouvé le chemin des filets le 22 août, à Winterthour. Depuis, il a marqué à chaque fois, soit six buts lors des cinq derniers matches de championnat. En fin d’après-midi, pour la venue de Winterthour, il sera une fois encore aligné à la pointe de l’attaque vaudoise.
Avec six buts marqués lors des cinq derniers matches de championnat, vous présentez une statistique impeccable…
Nous sommes sur une belle série, toute l’équipe. Et cette invincibilité nous tient à cœur. On l’a vu à Wil, où nous avons trouvé de belles ressources pour recoller (ndlr: de 0-3 à 3-3), ou à Chiasso, où nous avons montré du caractère. Pour revenir à mes six buts, je rappellerais que j’ai connu un début de saison difficile. L’important, à ce moment-là, était de continuer à travailler à l’entraînement et d’exploiter au mieux le temps de jeu qui m’était accordé. C’est ce qui s’est passé.
Et il y a eu ce but à la Schützenwiese. Un déclic?
J’ai en effet marqué à Winterthour, en toute fin de match(ndlr: victoire du LS 1-0 dans le temps additionnel), peu après mon entrée en jeu. J’ai donc saisi ma chance. Je profite aussi du fait que toute l’équipe progresse et va crescendo. Le coach nous amène gentiment au niveau où il voulait qu’on soit. Et cette façon de jouer permet à tout le monde de se créer des occasions de but.
En 2010-2011, lorsque le LS a été promu, vous aviez inscrit 15 buts. Vous semblez donc parti pour faire mieux…
Marquer dix buts, ce serait déjà bien. Et quinze, ce serait extraordinaire. Pour moi, il y a aussi les passes décisives qui comptent tout autant. Et encore l’engagement, la part défensive du rôle, que j’aime bien aussi. Un travail moins visible, mais important. Si le gardien est le premier attaquant, l’attaquant doit aussi être le premier défenseur. Et l’état d’esprit actuel de ce groupe est très encourageant à cet égard.
Vous avez pas mal bougé, mais vous approchez tout de même les 100 matches de championnat sous les couleurs du LS (4e saison). Vous êtes finalement le plus Vaudois des Genevois…
A chaque fois, j’ai réussi à sortir une saison correcte avec Lausanne. L’air d’ici me convient donc assez bien(sourire). C’est vrai que 100 matches dans un même club, c’est bien, même si je m’intéresse plutôt au ratio nombre de matches joués/nombre de buts marqués.
Cet après-midi, à la Pontaise, vous aurez probablement pour adversaire direct un certain Guillaume Katz, une vieille connaissance. Piment supplémentaire pour cette rencontre?
C’est plutôt sympa de se retrouver; ça chambre un peu. Maintenant, il faut faire le boulot pour que ce soit moi qui puisse continuer à chambrer.
A 29 ans, comment vous situez-vous par rapport au football?
J’aime toujours autant m’entraîner et jouer. Et avoir l’occasion d’évoluer à nouveau en Super League représenterait un immense plaisir et une belle motivation. Mais j’arrive aussi dans une période où il s’agit de songer à la reconversion. Je travaille ainsi dans une étude d’avocats (ndlr: Roux est juriste et a l’intention d’obtenir, une fois sa carrière de joueur terminée, son brevet d’avocat), à Morges, à raison de trois demi-journées par semaine. Cela faisait partie de l’offre du LS. Et ça a bien sûr compté dans mon choix. Je peux ainsi acquérir de l’expérience pour mon futur métier. C’est pour moi un bon équilibre.
AbsentSeul Sessolo (blessure musculaire) est indisponible pour ce match.
www.24heures.ch/
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ce soir, on parle du LS et de Fabio sur la RTS dans les sports !
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
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