Les articles de presse (commentaires autorisés)
+52
LSsport81
cte
Triac
L'eau z'âne
abhak
LSDyl
pizzaiolo
triac64
MoussiLoupo
alainepal
Flo
Beaulieu
football fan
RES
Clash
rehn98
voxpopuli
Nairo
fritz.k
Le Vaudois
Qwertz
Georgie
AxeLS
FF-LS
LsLover
Védouble1896
Donegal38
Mange-gazon IV
Homer
Gimli
Lessing
dudu
TKP1
Julien F.
Cc1974
neLSon
Thierrible
Scoopex
stefvs10
Old School
Matt
Rolls
mic
Nataniel
Blue Raph
Shogun
fatpig
zodov
lausarme
kok9
LKK
centvingt
56 participants
Page 24 sur 38
Page 24 sur 38 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25 ... 31 ... 38
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football
Un peu de «bon sens vaudois» s’il vous plaît
Le Lausanne-Sport et Yverdon Sport peuvent assurer leur place en Super League ce samedi. Avec une petite pression pour le LS quand même.
Robin Carrel
«Qui aurait pu imaginer, il y a quelques années, que les deux clubs lausannois s’affronteraient un jour au sommet de la pyramide du football suisse? Peu importe le résultat, la partie est gagnée pour le SLO, qui a su nous faire vivre une saison exceptionnelle.» Dans sa dernière communication, diffusée par e-mail, destinée à appâter quelques spectateurs, le Stade Lausanne Ouchy a eu le bon goût de ne pas poser une question qui aurait pu fâcher, du style: «Qui aurait pu imaginer, il y a deux semaines, que le LS jouerait une grosse partie de sa saison à la Pontaise ce samedi?»
Car c’est une équation avec pas mal de choses connues qui est proposée ce week-end aux fans de foot vaudois. Yverdon, avec un nul à domicile contre Lucerne, assurera sa place dans l’élite. Le LS, lui, doit gagner face au SLO pour enfin être sûr d’éviter la place de barragiste. Pendant ce temps, le FC Bâle du Renanais Fabio Celestini peut éviter tout suspense en chipant deux ou trois points au Grasshopper de Marco Schällibaum, l’ancien coach nord-vaudois. Si avec tout ça, il n’y a pas moyen de travailler en bonne intelligence
Comme il s’agira de la 36e et pénultième journée, tout le monde jouera en même temps. Histoire de s’assurer que personne ne puisse calculer. Avec un peu de «bon sens vaudois» - une notion pour laquelle l’ancien député Nicolas Croci Torti (PLR) avait envisagé une «journée cantonale», voire une candidature au Patrimoine immatériel de l’Unesco! -, on pourrait penser que le SLO, déjà relégué, ne se mettra pas sur la route de son grand voisin. Mais voilà, avec le LS, on sait depuis longtemps qu’il faut s’attendre à tout et ne jamais oublier d’envisager le pire.
Au vu de la longueur des mâchoires des fans du Lausanne-Sport mercredi, à la Tuilière, à la fin de l’horreur de match contre Lucerne (0-2), et de la capacité de ce club à s’inventer des scénarios épiques, la confiance n’est pas franchement au rendez-vous pour le plus court déplacement de l’exercice (environ 1200 mètres à pied ou trois arrêts de bus). Malgré tout, à la sortie d’un quatrième match de suite sans but dans le jeu, l’attaquant Kaly Sène - envoyé devant les médias histoire de ménager les nerfs de Ludovic Magnin - restait serein.
Le LS a déjà connu des trous d’air du genre cette saison et a toujours rebondi. Alors, pourquoi n’y arriverait-il pas une nouvelle fois, pour ce qui risque d’être le dernier match de son histoire dans la vénérable Pontaise? «On a une équipe talentueuse, avec de très bons joueurs, et on a tous confiance en cette équipe, disait le Sénégalais après les vendanges lucernoises. Là, c’est difficile pour nous, mais on reste tranquille, parce qu’on sait qu’il y a encore deux matches à jouer.»
L’avant-match-
SLO - Lausanne, samedi à 18 h
Pas simple Le voyage à la Pontaise n’est jamais de tout repos pour le Lausanne-Sport. Si les fans s’y sentent chez eux, les joueurs actuels du LS n’ont aucune histoire avec le Stade olympique, à part Nanizayamo, Castella, Kukuruzovic et Alvyn Sanches (comme ramasseur de balles?). Les équipes restent sur deux nuls (1-1 et 2-2), obtenus en février dernier et en octobre 2023.
Suspendu Expulsé mercredi pour deux avertissements stupides, Noë Dussenne ne sera pas du derby lausannois. Pas forcément une mauvaise nouvelle pour Ludovic Magnin, au vu de la réaction du Belge après son carton rouge. À la grande fureur du coach de la Tuilière, il avait fait preuve de beaucoup de mauvaise volonté à l’heure de sortir de la pelouse, alors que les siens étaient menés. RCA
Un peu de «bon sens vaudois» s’il vous plaît
Le Lausanne-Sport et Yverdon Sport peuvent assurer leur place en Super League ce samedi. Avec une petite pression pour le LS quand même.
Robin Carrel
«Qui aurait pu imaginer, il y a quelques années, que les deux clubs lausannois s’affronteraient un jour au sommet de la pyramide du football suisse? Peu importe le résultat, la partie est gagnée pour le SLO, qui a su nous faire vivre une saison exceptionnelle.» Dans sa dernière communication, diffusée par e-mail, destinée à appâter quelques spectateurs, le Stade Lausanne Ouchy a eu le bon goût de ne pas poser une question qui aurait pu fâcher, du style: «Qui aurait pu imaginer, il y a deux semaines, que le LS jouerait une grosse partie de sa saison à la Pontaise ce samedi?»
Car c’est une équation avec pas mal de choses connues qui est proposée ce week-end aux fans de foot vaudois. Yverdon, avec un nul à domicile contre Lucerne, assurera sa place dans l’élite. Le LS, lui, doit gagner face au SLO pour enfin être sûr d’éviter la place de barragiste. Pendant ce temps, le FC Bâle du Renanais Fabio Celestini peut éviter tout suspense en chipant deux ou trois points au Grasshopper de Marco Schällibaum, l’ancien coach nord-vaudois. Si avec tout ça, il n’y a pas moyen de travailler en bonne intelligence
Comme il s’agira de la 36e et pénultième journée, tout le monde jouera en même temps. Histoire de s’assurer que personne ne puisse calculer. Avec un peu de «bon sens vaudois» - une notion pour laquelle l’ancien député Nicolas Croci Torti (PLR) avait envisagé une «journée cantonale», voire une candidature au Patrimoine immatériel de l’Unesco! -, on pourrait penser que le SLO, déjà relégué, ne se mettra pas sur la route de son grand voisin. Mais voilà, avec le LS, on sait depuis longtemps qu’il faut s’attendre à tout et ne jamais oublier d’envisager le pire.
Au vu de la longueur des mâchoires des fans du Lausanne-Sport mercredi, à la Tuilière, à la fin de l’horreur de match contre Lucerne (0-2), et de la capacité de ce club à s’inventer des scénarios épiques, la confiance n’est pas franchement au rendez-vous pour le plus court déplacement de l’exercice (environ 1200 mètres à pied ou trois arrêts de bus). Malgré tout, à la sortie d’un quatrième match de suite sans but dans le jeu, l’attaquant Kaly Sène - envoyé devant les médias histoire de ménager les nerfs de Ludovic Magnin - restait serein.
Le LS a déjà connu des trous d’air du genre cette saison et a toujours rebondi. Alors, pourquoi n’y arriverait-il pas une nouvelle fois, pour ce qui risque d’être le dernier match de son histoire dans la vénérable Pontaise? «On a une équipe talentueuse, avec de très bons joueurs, et on a tous confiance en cette équipe, disait le Sénégalais après les vendanges lucernoises. Là, c’est difficile pour nous, mais on reste tranquille, parce qu’on sait qu’il y a encore deux matches à jouer.»
L’avant-match-
SLO - Lausanne, samedi à 18 h
Pas simple Le voyage à la Pontaise n’est jamais de tout repos pour le Lausanne-Sport. Si les fans s’y sentent chez eux, les joueurs actuels du LS n’ont aucune histoire avec le Stade olympique, à part Nanizayamo, Castella, Kukuruzovic et Alvyn Sanches (comme ramasseur de balles?). Les équipes restent sur deux nuls (1-1 et 2-2), obtenus en février dernier et en octobre 2023.
Suspendu Expulsé mercredi pour deux avertissements stupides, Noë Dussenne ne sera pas du derby lausannois. Pas forcément une mauvaise nouvelle pour Ludovic Magnin, au vu de la réaction du Belge après son carton rouge. À la grande fureur du coach de la Tuilière, il avait fait preuve de beaucoup de mauvaise volonté à l’heure de sortir de la pelouse, alors que les siens étaient menés. RCA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
L'eau z'âne aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/nette-victoire-a-la-pontaise-lausanne-na-pas-tremble-pour-assurer-son-maintien-ce-samedi-id19753540.html
Très beau Tifo !
Très beau Tifo !
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
dudu, Matt et L'eau z'âne aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le LS sauvé dans «sa» Pontaise
En battant le SLO samedi (0-4), le Lausanne-Sport a fini par assurer son maintien et dit adieu à son ancien stade.
Robin Carrel, Lausanne robin.carrel@lematindimanche.ch
Cette fois, c’est sûr, le club de la Tuilière, néopromu, restera dans l’élite la saison prochaine. Ça devait être une formalité il y a encore deux semaines, mais le doute avait fini par s’instiller dans les têtes des joueurs de Ludovic Magnin. Il a été balayé samedi face à un Stade Lausanne-Ouchy qui s’est transformé, au fil des minutes, en victime consentante, après qu’Alban Ajdini a trouvé le poteau dès la 11e minute.
Kaly Sène, si critiqué pour son manque de réalisme devant le but, a cru revivre ses cauchemars récents. Le Sénégalais a perdu un face-à-face avec Jérémy Vachoux dès la 16e seconde et les supporters du LS ont cru revoir, encore et encore, le même film. Mais cette fois le scénario a été différent. Parce que Sène s’est trouvé deux fois de suite au bon endroit (26e et 35e) et l’affaire était dans le sac. Alvyn Sanches (42e) a enfoncé le clou avant la pause et la suite n’a été que remplissage, jusqu’au 0-4 de Fousseni Diabaté en fin de partie (79e).
«Il y avait pas mal de bonheur dans le vestiaire, a souri le double buteur du début de soirée. On avait besoin de cette victoire et on est allé la chercher. On a fait le job et mis un terme en beauté à cette saison, au cours de laquelle on a connu des hauts et des bas. Nous avons montré aujourd'hui qu'on a du caractère. On a tout donné! Et quand on le fait, des fois ça ne fonctionne pas, mais cette fois-ci ça a passé. On a marqué assez tôt et nous nous sommes ainsi rendu le match plus facile. Ça a été plus compliqué en deuxième période, parce qu’il y avait de la fatigue.»
Le Lausanne-Sport en a profité pour dire un dernier adieu à «sa» Pontaise. Quatre ans après l’avoir quittée pour l’écrin de la Tuilière et après soixante-six ans à la maison sur cette pelouse du Stade olympique, le LS l’a définitivement laissé derrière lui. Le SLO y évoluera encore quelque temps, en Challenge League, et ensuite la Ville de Lausanne prévoit pour l'instant la démolition de cette enceinte construite pour la Coupe du monde 1954.
En battant le SLO samedi (0-4), le Lausanne-Sport a fini par assurer son maintien et dit adieu à son ancien stade.
Robin Carrel, Lausanne robin.carrel@lematindimanche.ch
Cette fois, c’est sûr, le club de la Tuilière, néopromu, restera dans l’élite la saison prochaine. Ça devait être une formalité il y a encore deux semaines, mais le doute avait fini par s’instiller dans les têtes des joueurs de Ludovic Magnin. Il a été balayé samedi face à un Stade Lausanne-Ouchy qui s’est transformé, au fil des minutes, en victime consentante, après qu’Alban Ajdini a trouvé le poteau dès la 11e minute.
Kaly Sène, si critiqué pour son manque de réalisme devant le but, a cru revivre ses cauchemars récents. Le Sénégalais a perdu un face-à-face avec Jérémy Vachoux dès la 16e seconde et les supporters du LS ont cru revoir, encore et encore, le même film. Mais cette fois le scénario a été différent. Parce que Sène s’est trouvé deux fois de suite au bon endroit (26e et 35e) et l’affaire était dans le sac. Alvyn Sanches (42e) a enfoncé le clou avant la pause et la suite n’a été que remplissage, jusqu’au 0-4 de Fousseni Diabaté en fin de partie (79e).
«Il y avait pas mal de bonheur dans le vestiaire, a souri le double buteur du début de soirée. On avait besoin de cette victoire et on est allé la chercher. On a fait le job et mis un terme en beauté à cette saison, au cours de laquelle on a connu des hauts et des bas. Nous avons montré aujourd'hui qu'on a du caractère. On a tout donné! Et quand on le fait, des fois ça ne fonctionne pas, mais cette fois-ci ça a passé. On a marqué assez tôt et nous nous sommes ainsi rendu le match plus facile. Ça a été plus compliqué en deuxième période, parce qu’il y avait de la fatigue.»
Le Lausanne-Sport en a profité pour dire un dernier adieu à «sa» Pontaise. Quatre ans après l’avoir quittée pour l’écrin de la Tuilière et après soixante-six ans à la maison sur cette pelouse du Stade olympique, le LS l’a définitivement laissé derrière lui. Le SLO y évoluera encore quelque temps, en Challenge League, et ensuite la Ville de Lausanne prévoit pour l'instant la démolition de cette enceinte construite pour la Coupe du monde 1954.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Sinon Magnin n’en sait pas plus que le supporter lambda sur ce que Ineos lui reserve la saison prochaine on dirait. Ca sent un nouveau mercato a l’arrache avec depart de Bernede et Sanchez le dernier jour du mercato pour 2 paquets de chips et 15 jours pour (mal) les remplacer avec les rebuts du marché? J’espere qu’ils vont apprendre de l’année passée. On dire qu’on va esperer…
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/pour-feter-le-maintien-ludovic-magnin-les-gars-ont-quartier-libre-jusqua-lundi-id19754393.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/pour-feter-le-maintien-ludovic-magnin-les-gars-ont-quartier-libre-jusqua-lundi-id19754393.html
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
TKP1 et L'eau z'âne aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
In 24 heure en ligne, Robin Carrel
Fin de sa carrière lausannoise
Stjepan Kukuruzovic: «Ç’a été un plaisir»
Le capitaine, âgé de 34 ans, a dit au revoir et tiré sa révérence mardi, après un dernier nul du LS contre GC (0-0). L’émotion était grande.
Deux stades, deux promotions, une relégation, une grave blessure… Stjepan Kukuruzovic a connu beaucoup de choses sous le maillot lausannois. Alors quand les ultras du LS ont sorti une banderole à sa gloire («Sve najbolje, kapetane!», soit «Tous nos vœux de réussite, capitaine», en croate) avec les torches de bon goût qui allaient avec, le milieu de terrain a été en difficulté. Ça allait (un peu) mieux quelques minutes plus tard, à l’heure de l’interview.
Comment ça s’est passé dans votre tête?
C’était difficile. Il y avait beaucoup de choses. Beaucoup de choses… Ç’a été un plaisir. Vraiment un plaisir ici. Qu’est-ce que je peux dire? Ces six ans au LS, il y a eu beaucoup de bonnes choses. Des moments difficiles aussi. Mais à la fin, c’est le foot…
J’ai croisé beaucoup de bons mecs et ça va me manquer un peu, je pense. Mais c’est la vie, c’est comme ça. Je les regarderai depuis la maison. Je viendrai au stade aussi, parfois, pour soutenir l’équipe. Mais pour moi, c’est fini ici. Pour la suite, je vais regarder ce qui va suivre pour moi…
Et il y a eu les supporters, avec une banderole (dans sa langue)…
Oui, et toute l’équipe et le staff. Les supporters (ému). C’est tout, c’est tout… C’est parfois difficile au niveau des émotions. C’était cool de la part des fans. Mais aussi de tout le club, de me donner ce moment. Merci!
Comme ça, il y a un souvenir qui vient en premier à votre esprit?
(Il hésite) C’est difficile. Non, je ne peux vraiment pas sortir un moment en particulier. Bien sûr, je pourrais dire un but ou quelque chose comme ça. On est montés deux fois… On a connu des victoires lors de derbies, contre des adversaires qu’on voulait vraiment battre. Il y a pas mal de choses qui ont été magnifiques.
Vous avez tout connu ici. Il y a eu des blessures… Mais vous avez toujours su rebondir.
Oui, je connais bien ce sentiment. C’était la 2e fois que je subissais cette blessure (ndlr: il s’était rompu les ligaments en 2011 avec Zurich et en 2022 avec le LS)… Parfois, ce sont des blessures, parfois ce sont des relégations. Ce sont toujours des moments frustrants et difficiles.
Mais c’est le foot et, dans la vie, tu dois toujours réessayer et réessayer. Moi j’ai rebondi après ces moments compliqués. Des fois c’était un peu mieux, des fois un peu moins bien. C’est le football!
Mais vous vous voyez continuer, même en Challenge League par exemple?
Si je trouve quelque chose de bien… Je me sens bien depuis ma 2e grosse blessure et j’ai encore de la motivation. Alors s’il y a une proposition intéressante qui me permet de continuer, je vais le faire. Sinon, ce sera fini.
Quand vous rentrez sur le terrain à l’heure de jeu, c’est possible de penser au jeu?
Non, pas aujourd’hui. Toute la concentration est perdue. Quand tu rentres et que tu sais que c’est ton dernier match… Il n’y avait pas de pression aujourd’hui, parce qu’on avait réglé ça samedi. Mais il y avait la famille et tout. C’était difficile aujourd’hui. Mais c’était quand même cool de jouer quelques minutes pour la dernière fois avec cette équipe.
Vous avez connu beaucoup de choses au LS. Laisser le club en Super League, c’était important?
Bien sûr! Le LS est clairement un club de l’élite suisse. Quand je suis venu ici, il y avait des plans et des projets. J’espère vraiment que lors des prochaines saisons, sans moi, que l’équipe sera où elle veut être. Bien sûr que le Lausanne-Sport doit être en Super League, avec ces infrastructures, avec cette équipe, avec cette qualité, avec ces supporters, c’est clair!
Vous allez rester habiter dans le coin en attendant quelque chose d’un futur club?
Je suis actuellement dans le canton de Berne et j’ai fait les trajets ces derniers mois. Je vais rester avec ma famille là-bas. Et après, on verra…
Fin de sa carrière lausannoise
Stjepan Kukuruzovic: «Ç’a été un plaisir»
Le capitaine, âgé de 34 ans, a dit au revoir et tiré sa révérence mardi, après un dernier nul du LS contre GC (0-0). L’émotion était grande.
Deux stades, deux promotions, une relégation, une grave blessure… Stjepan Kukuruzovic a connu beaucoup de choses sous le maillot lausannois. Alors quand les ultras du LS ont sorti une banderole à sa gloire («Sve najbolje, kapetane!», soit «Tous nos vœux de réussite, capitaine», en croate) avec les torches de bon goût qui allaient avec, le milieu de terrain a été en difficulté. Ça allait (un peu) mieux quelques minutes plus tard, à l’heure de l’interview.
Comment ça s’est passé dans votre tête?
C’était difficile. Il y avait beaucoup de choses. Beaucoup de choses… Ç’a été un plaisir. Vraiment un plaisir ici. Qu’est-ce que je peux dire? Ces six ans au LS, il y a eu beaucoup de bonnes choses. Des moments difficiles aussi. Mais à la fin, c’est le foot…
J’ai croisé beaucoup de bons mecs et ça va me manquer un peu, je pense. Mais c’est la vie, c’est comme ça. Je les regarderai depuis la maison. Je viendrai au stade aussi, parfois, pour soutenir l’équipe. Mais pour moi, c’est fini ici. Pour la suite, je vais regarder ce qui va suivre pour moi…
Et il y a eu les supporters, avec une banderole (dans sa langue)…
Oui, et toute l’équipe et le staff. Les supporters (ému). C’est tout, c’est tout… C’est parfois difficile au niveau des émotions. C’était cool de la part des fans. Mais aussi de tout le club, de me donner ce moment. Merci!
Comme ça, il y a un souvenir qui vient en premier à votre esprit?
(Il hésite) C’est difficile. Non, je ne peux vraiment pas sortir un moment en particulier. Bien sûr, je pourrais dire un but ou quelque chose comme ça. On est montés deux fois… On a connu des victoires lors de derbies, contre des adversaires qu’on voulait vraiment battre. Il y a pas mal de choses qui ont été magnifiques.
Vous avez tout connu ici. Il y a eu des blessures… Mais vous avez toujours su rebondir.
Oui, je connais bien ce sentiment. C’était la 2e fois que je subissais cette blessure (ndlr: il s’était rompu les ligaments en 2011 avec Zurich et en 2022 avec le LS)… Parfois, ce sont des blessures, parfois ce sont des relégations. Ce sont toujours des moments frustrants et difficiles.
Mais c’est le foot et, dans la vie, tu dois toujours réessayer et réessayer. Moi j’ai rebondi après ces moments compliqués. Des fois c’était un peu mieux, des fois un peu moins bien. C’est le football!
Mais vous vous voyez continuer, même en Challenge League par exemple?
Si je trouve quelque chose de bien… Je me sens bien depuis ma 2e grosse blessure et j’ai encore de la motivation. Alors s’il y a une proposition intéressante qui me permet de continuer, je vais le faire. Sinon, ce sera fini.
Quand vous rentrez sur le terrain à l’heure de jeu, c’est possible de penser au jeu?
Non, pas aujourd’hui. Toute la concentration est perdue. Quand tu rentres et que tu sais que c’est ton dernier match… Il n’y avait pas de pression aujourd’hui, parce qu’on avait réglé ça samedi. Mais il y avait la famille et tout. C’était difficile aujourd’hui. Mais c’était quand même cool de jouer quelques minutes pour la dernière fois avec cette équipe.
Vous avez connu beaucoup de choses au LS. Laisser le club en Super League, c’était important?
Bien sûr! Le LS est clairement un club de l’élite suisse. Quand je suis venu ici, il y avait des plans et des projets. J’espère vraiment que lors des prochaines saisons, sans moi, que l’équipe sera où elle veut être. Bien sûr que le Lausanne-Sport doit être en Super League, avec ces infrastructures, avec cette équipe, avec cette qualité, avec ces supporters, c’est clair!
Vous allez rester habiter dans le coin en attendant quelque chose d’un futur club?
Je suis actuellement dans le canton de Berne et j’ai fait les trajets ces derniers mois. Je vais rester avec ma famille là-bas. Et après, on verra…
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
L'eau z'âne aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Autre interview sympa, in 24 heure en ligne, Robin Carrel
Ses coéquipiers disent: «Antoine, il est différent»
Antoine Bernede (24 ans) a été le meilleur joueur du Lausanne-Sport cette saison. Le Français est inclassable et c’est rafraîchissant.
Antoine Bernede, milieu de terrain formé au Paris Saint-Germain, casse volontiers l’image du footballeur moderne. Le Parisien s’intéresse à tout et expérimente de nombreuses choses hors des rectangles verts, avec toujours comme but de ramener quelque chose sur le pré de ses nombreuses expériences. Une belle bouffée d’air frais.
Dans combien de langues seriez-vous capable de répondre à cette interview?
Dans trois langues. Le français, l’anglais et l’allemand. La langue de Goethe, je l’ai un peu perdue, parce que je ne la pratique plus tous les jours. Mais quand j’ai vécu en Autriche, je la parlais couramment. J’ai aussi commencé à apprendre l’arabe.
J’aime beaucoup apprendre de nouvelles langues! J’aimerais bien en parler beaucoup plus… Je pense à l’italien, je pense au japonais. Ça viendra après!
En vous suivant sur Instagram, on se dit que votre agenda doit être chargé entre les entraînements et les matches.
Oui, parce que je suis quelqu’un qui n’aime pas trop rester chez moi à regarder la télé. J’aime sortir, marcher, prendre des photos quand j’ai mon appareil avec moi. J’aime bien aussi dessiner, même si je ne sais pas trop le faire…
Je suis quelqu’un qui aime regarder, voir ce qu’il y a autour de moi, essayer ce que des gens font et que je ne connais pas. Tout ce qui a rapport avec l’art. Le piano notamment, j’ai déjà pris des cours. C’est l’avantage d’être à Lausanne, où tout est en français. Je peux me cultiver comme je veux.
D’où vous vient cet appétit de connaissances? Avez-vous toujours été comme ça ou est-ce que vos blessures vous ont donné envie de combler un vide?
C’est juste une envie d’apprendre. Les blessures ont aidé, c’est vrai aussi. Après, avec tout ce que j’ai vécu dans le football, j’ai appris que le sport était la priorité de ma vie. Mais qu’il fallait également faire d’autres choses et penser à l’avenir.
Apprendre l’allemand, pour un Français, ce n’est pas commun. Nous, on pense tous à Franck Ribéry…
C’est une langue compliquée au départ. Et ce qui est marrant, c’est qu’à l’école, j’avais pris anglais et espagnol et ma sœur avait pris allemand. Moi je lui avais demandé: «Mais pourquoi?!» Et dix ans plus tard, je me retrouve à devoir l’apprendre (il se marre). J’ai trouvé ça drôle.
Le pire, c’est que je ne peux pas le parler avec elle, parce qu’elle l’a perdu! Pendant ce temps-là, moi j’oubliais l’espagnol… Je comprends et je me débrouille si on ne me parle pas trop vite.
Ces activités «annexes» vous aident-elles sur le pré?
Ça m’apporte beaucoup de choses au niveau de la concentration. Je fais notamment du yoga et du judo et ce sont deux disciplines qui en demandent beaucoup. Il faut exécuter les techniques et avoir une bonne compréhension de son corps. Ça aide sur le terrain.
Le reste de mes activités aussi me permettent de garder la focale sur le football, mais en pensant certaines fois à autre chose et en découvrant d’autres horizons. Ça me permet aussi de garder mon énergie stable, en ne la gaspillant pas à force de trop penser. L’être humain pense beaucoup, je trouve, et moi, en sortant un peu du sport, ça me recentre sur l’instant présent.
Yoga, judo, mais il y a aussi les échecs, non? Il y a des parallèles à tirer avec le foot?
Ça va très vite aux échecs. Une erreur de concentration peut être fatale. Il faut être très posé, calme et essayer d’anticiper les coups adverses. Si tu joues en ne voyant que le prochain mouvement, ça n’ira pas. Il faut en avoir deux ou trois d’avance!
C’est pareil dans le foot. Si je veux faire telle passe, il faut déjà y penser et voir le déplacement avant. Donc oui, il y a des choses en commun.
Vous ne passez pas pour un extraterrestre dans le vestiaire? On a tous en tête le cliché du footeux devant sa PlayStation.
Non, pas du tout. En fait, mes coéquipiers sont surtout intéressés par le café. Ils veulent tous que je leur en fasse, parce qu’ils savent que j’aimerais bien en ouvrir un plus tard. J’espère que ça arrivera!
Après, certains d’entre eux disent aussi «Antoine, il est différent». Mais c’est ça qui est bien dans notre groupe. Personne ne juge personne. On est une bonne bande de potes.
Ça vient d’où cet amour du café, d’ailleurs?
Pour les joueurs de foot, on a l’image du gars qui veut sa caféine et le regain d’énergie qui va avec. Mais en creusant un peu, on apprend tout le processus qu’il y a derrière et la fabrication. Il y a un vrai lien entre mon sport et cette boisson.
J’aime beaucoup le café filtre. Je trouve ça plus doux, il y a davantage de saveurs, d’arômes. Ça permet aussi de développer son palais. Les expressos, j’aime, mais à petites doses. C’est pour ça que je suis plus cappuccinos.
Vous êtes parti à 19 ans de Paris pour l’Autriche. Est-ce que se confronter jeune à une autre culture ça vous a ouvert l’esprit?
Vachement! J’ai grandi à Paris et j’y ai joué. J’ai peu voyagé étant jeune. Toute ma famille est de la région parisienne et mon départ pour Salzbourg a été ma première vraie expérience à l’étranger et ça m’a beaucoup ouvert les yeux sur d’autres cultures. Ça m’a donné envie d’en savoir plus.
Et en Autriche, il n’y a de loin pas que Salzbourg. J’ai eu la chance d’aller à Vienne, c’est magnifique. Innsbruck aussi. Graz est différent. C’est un beau pays.
Une autre culture vous est chère, c’est celle du Cameroun. Peut-être jouerez-vous un jour pour lui.
J’y ai vécu cinq ans étant jeune. Quand ma mère était rentrée au Cameroun. Il n’y a qu’elle pour l’instant qui y va, pour s’occuper de la maison qu’on a là-bas. Ça fait longtemps que je n’y suis pas retourné, alors que ma famille y va chaque année et essaie d’organiser un voyage en commun.
Mais tout le monde travaille à droite ou à gauche et généralement, c’est en plein pendant ma saison. J’ai donc peu de chances d’y aller avec eux, mais j’espère un jour avec la sélection camerounaise. Elle ne m’a encore jamais contacté.
C’est vrai? Mais elle ne sait pas que vous avez le passeport, ce n’est pas possible!
J’avais le passeport, mais je ne sais pas si je l’ai toujours. Je pourrais le ravoir, vu la nationalité de ma maman. On verra ce que l’avenir nous réserve. En plus, comme je suis dans le café, ma mère m’a proposé de planter du café là-bas. Ça pourra se faire, à voir. Ça me botterait!
J’ai regardé votre CV et votre armoire à trophées est folle. Champion de France, cinq championnats en Autriche, trois Coupes avec Salzbourg. Une promotion avec le LS et un maintien derrière, ça vaut quoi à côté de ça?
À Salzbourg, j’ai emmagasiné tellement de choses. Sur l’approche de mon sport, sur la diététique, etc. Les titres, c’est toujours quelque chose de beau à célébrer avec les fans.
À Lausanne, la promotion a été quelque chose de très satisfaisant. Ce n’était pas facile quand je suis arrivé (ndlr: le 9 janvier 2023), parce que l’équipe avait du retard sur le leader de l’époque et il a fallu remonter. On avait ensuite souffert jusqu’au bout. Je le place dans mon top 5 personnel, une promotion, c’est spécial. Mais j’ai déjà vécu pas mal de choses dans ma carrière.
e pense à ma première avec le Paris Saint-Germain ou mes débuts en Ligue des champions avec Salzbourg. Mon premier titre en Autriche, mon premier doublé là-bas. Mes six premiers mois à l’étranger aussi. Avec la découverte du club et tout ce qu’il y a autour. L’accueil de la part de mes nouveaux coéquipiers m’avait marqué aussi. Même si je n’ai pu jouer qu’un peu là-bas en raison de blessures, c’est un club qui te considère. Il y a Red Bull derrière et les gens y sont passionnés par leur travail.
À part ça, ça fait quoi de jouer pour la première fois plus que 25 matches dans une saison?
C’est intense! Il y a eu un petit coup de mou de mon côté en avril, je dirais. Mais c’était super sympa de faire une saison complète. Je ne demande rien de plus que de connaître ça dorénavant chaque année.
En vous découvrant l’année dernière, dans les sombres combats de la Challenge League, j’ai compris que la Super League vous irait mieux. Je ne crois pas m’être trompé.
Bien sûr, c’est différent. C’est forcément des niveaux qui changent. Dans l’élite, ça joue plus au ballon et les équipes attendent moins regroupées derrière. J’ai un jeu assez agressif, ça me vient du Red Bull, qui a un jeu rapide et toujours porté vers l’avant. Je suis pas mal technique aussi et j’aime forcément que le jeu soit ouvert, que les deux formations aillent de l’avant.
Ses coéquipiers disent: «Antoine, il est différent»
Antoine Bernede (24 ans) a été le meilleur joueur du Lausanne-Sport cette saison. Le Français est inclassable et c’est rafraîchissant.
Antoine Bernede, milieu de terrain formé au Paris Saint-Germain, casse volontiers l’image du footballeur moderne. Le Parisien s’intéresse à tout et expérimente de nombreuses choses hors des rectangles verts, avec toujours comme but de ramener quelque chose sur le pré de ses nombreuses expériences. Une belle bouffée d’air frais.
Dans combien de langues seriez-vous capable de répondre à cette interview?
Dans trois langues. Le français, l’anglais et l’allemand. La langue de Goethe, je l’ai un peu perdue, parce que je ne la pratique plus tous les jours. Mais quand j’ai vécu en Autriche, je la parlais couramment. J’ai aussi commencé à apprendre l’arabe.
J’aime beaucoup apprendre de nouvelles langues! J’aimerais bien en parler beaucoup plus… Je pense à l’italien, je pense au japonais. Ça viendra après!
En vous suivant sur Instagram, on se dit que votre agenda doit être chargé entre les entraînements et les matches.
Oui, parce que je suis quelqu’un qui n’aime pas trop rester chez moi à regarder la télé. J’aime sortir, marcher, prendre des photos quand j’ai mon appareil avec moi. J’aime bien aussi dessiner, même si je ne sais pas trop le faire…
Je suis quelqu’un qui aime regarder, voir ce qu’il y a autour de moi, essayer ce que des gens font et que je ne connais pas. Tout ce qui a rapport avec l’art. Le piano notamment, j’ai déjà pris des cours. C’est l’avantage d’être à Lausanne, où tout est en français. Je peux me cultiver comme je veux.
D’où vous vient cet appétit de connaissances? Avez-vous toujours été comme ça ou est-ce que vos blessures vous ont donné envie de combler un vide?
C’est juste une envie d’apprendre. Les blessures ont aidé, c’est vrai aussi. Après, avec tout ce que j’ai vécu dans le football, j’ai appris que le sport était la priorité de ma vie. Mais qu’il fallait également faire d’autres choses et penser à l’avenir.
Apprendre l’allemand, pour un Français, ce n’est pas commun. Nous, on pense tous à Franck Ribéry…
C’est une langue compliquée au départ. Et ce qui est marrant, c’est qu’à l’école, j’avais pris anglais et espagnol et ma sœur avait pris allemand. Moi je lui avais demandé: «Mais pourquoi?!» Et dix ans plus tard, je me retrouve à devoir l’apprendre (il se marre). J’ai trouvé ça drôle.
Le pire, c’est que je ne peux pas le parler avec elle, parce qu’elle l’a perdu! Pendant ce temps-là, moi j’oubliais l’espagnol… Je comprends et je me débrouille si on ne me parle pas trop vite.
Ces activités «annexes» vous aident-elles sur le pré?
Ça m’apporte beaucoup de choses au niveau de la concentration. Je fais notamment du yoga et du judo et ce sont deux disciplines qui en demandent beaucoup. Il faut exécuter les techniques et avoir une bonne compréhension de son corps. Ça aide sur le terrain.
Le reste de mes activités aussi me permettent de garder la focale sur le football, mais en pensant certaines fois à autre chose et en découvrant d’autres horizons. Ça me permet aussi de garder mon énergie stable, en ne la gaspillant pas à force de trop penser. L’être humain pense beaucoup, je trouve, et moi, en sortant un peu du sport, ça me recentre sur l’instant présent.
Yoga, judo, mais il y a aussi les échecs, non? Il y a des parallèles à tirer avec le foot?
Ça va très vite aux échecs. Une erreur de concentration peut être fatale. Il faut être très posé, calme et essayer d’anticiper les coups adverses. Si tu joues en ne voyant que le prochain mouvement, ça n’ira pas. Il faut en avoir deux ou trois d’avance!
C’est pareil dans le foot. Si je veux faire telle passe, il faut déjà y penser et voir le déplacement avant. Donc oui, il y a des choses en commun.
Vous ne passez pas pour un extraterrestre dans le vestiaire? On a tous en tête le cliché du footeux devant sa PlayStation.
Non, pas du tout. En fait, mes coéquipiers sont surtout intéressés par le café. Ils veulent tous que je leur en fasse, parce qu’ils savent que j’aimerais bien en ouvrir un plus tard. J’espère que ça arrivera!
Après, certains d’entre eux disent aussi «Antoine, il est différent». Mais c’est ça qui est bien dans notre groupe. Personne ne juge personne. On est une bonne bande de potes.
Ça vient d’où cet amour du café, d’ailleurs?
Pour les joueurs de foot, on a l’image du gars qui veut sa caféine et le regain d’énergie qui va avec. Mais en creusant un peu, on apprend tout le processus qu’il y a derrière et la fabrication. Il y a un vrai lien entre mon sport et cette boisson.
J’aime beaucoup le café filtre. Je trouve ça plus doux, il y a davantage de saveurs, d’arômes. Ça permet aussi de développer son palais. Les expressos, j’aime, mais à petites doses. C’est pour ça que je suis plus cappuccinos.
Vous êtes parti à 19 ans de Paris pour l’Autriche. Est-ce que se confronter jeune à une autre culture ça vous a ouvert l’esprit?
Vachement! J’ai grandi à Paris et j’y ai joué. J’ai peu voyagé étant jeune. Toute ma famille est de la région parisienne et mon départ pour Salzbourg a été ma première vraie expérience à l’étranger et ça m’a beaucoup ouvert les yeux sur d’autres cultures. Ça m’a donné envie d’en savoir plus.
Et en Autriche, il n’y a de loin pas que Salzbourg. J’ai eu la chance d’aller à Vienne, c’est magnifique. Innsbruck aussi. Graz est différent. C’est un beau pays.
Une autre culture vous est chère, c’est celle du Cameroun. Peut-être jouerez-vous un jour pour lui.
J’y ai vécu cinq ans étant jeune. Quand ma mère était rentrée au Cameroun. Il n’y a qu’elle pour l’instant qui y va, pour s’occuper de la maison qu’on a là-bas. Ça fait longtemps que je n’y suis pas retourné, alors que ma famille y va chaque année et essaie d’organiser un voyage en commun.
Mais tout le monde travaille à droite ou à gauche et généralement, c’est en plein pendant ma saison. J’ai donc peu de chances d’y aller avec eux, mais j’espère un jour avec la sélection camerounaise. Elle ne m’a encore jamais contacté.
C’est vrai? Mais elle ne sait pas que vous avez le passeport, ce n’est pas possible!
J’avais le passeport, mais je ne sais pas si je l’ai toujours. Je pourrais le ravoir, vu la nationalité de ma maman. On verra ce que l’avenir nous réserve. En plus, comme je suis dans le café, ma mère m’a proposé de planter du café là-bas. Ça pourra se faire, à voir. Ça me botterait!
J’ai regardé votre CV et votre armoire à trophées est folle. Champion de France, cinq championnats en Autriche, trois Coupes avec Salzbourg. Une promotion avec le LS et un maintien derrière, ça vaut quoi à côté de ça?
À Salzbourg, j’ai emmagasiné tellement de choses. Sur l’approche de mon sport, sur la diététique, etc. Les titres, c’est toujours quelque chose de beau à célébrer avec les fans.
À Lausanne, la promotion a été quelque chose de très satisfaisant. Ce n’était pas facile quand je suis arrivé (ndlr: le 9 janvier 2023), parce que l’équipe avait du retard sur le leader de l’époque et il a fallu remonter. On avait ensuite souffert jusqu’au bout. Je le place dans mon top 5 personnel, une promotion, c’est spécial. Mais j’ai déjà vécu pas mal de choses dans ma carrière.
e pense à ma première avec le Paris Saint-Germain ou mes débuts en Ligue des champions avec Salzbourg. Mon premier titre en Autriche, mon premier doublé là-bas. Mes six premiers mois à l’étranger aussi. Avec la découverte du club et tout ce qu’il y a autour. L’accueil de la part de mes nouveaux coéquipiers m’avait marqué aussi. Même si je n’ai pu jouer qu’un peu là-bas en raison de blessures, c’est un club qui te considère. Il y a Red Bull derrière et les gens y sont passionnés par leur travail.
À part ça, ça fait quoi de jouer pour la première fois plus que 25 matches dans une saison?
C’est intense! Il y a eu un petit coup de mou de mon côté en avril, je dirais. Mais c’était super sympa de faire une saison complète. Je ne demande rien de plus que de connaître ça dorénavant chaque année.
En vous découvrant l’année dernière, dans les sombres combats de la Challenge League, j’ai compris que la Super League vous irait mieux. Je ne crois pas m’être trompé.
Bien sûr, c’est différent. C’est forcément des niveaux qui changent. Dans l’élite, ça joue plus au ballon et les équipes attendent moins regroupées derrière. J’ai un jeu assez agressif, ça me vient du Red Bull, qui a un jeu rapide et toujours porté vers l’avant. Je suis pas mal technique aussi et j’aime forcément que le jeu soit ouvert, que les deux formations aillent de l’avant.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
L'eau z'âne aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et la question qui manque ou interdite d'être posée :
Ou jouerez-vous l'année prochaine ?
Si c'est le café qui peut le faire rester qu'on joue à l'extérieur en brun
Ou jouerez-vous l'année prochaine ?
Si c'est le café qui peut le faire rester qu'on joue à l'extérieur en brun
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://latele.ch/emissions/info-vaud/info-vaud-s-2024-e-97?s=4
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/lhommage-du-lausanne-sport-stjepan-kukuruzovic-espere-continuer-son-voyage-id19767033.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Matt aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-ineos-nice-et-man-utd-vont-sarranger-pour-jouer-leurope-103115727
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
kok9 et TKP1 n'aiment pas ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/football-un-but-fou-dechallens-prive-les-m21-du-ls-de-finales-103115681
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
In 24h de ce jour, Robin Carrel
La consécration pour Puertas avant de rejoindre un grand club
Cameron Puertas a été royal, avec l’Union Saint-Gilloise cette saison. Le Lausannois de 25 ans devrait passer à l’étape suivante de sa carrière cet été.
Le début de carrière de Cameron Puertas est une sorte d’analogie footballistique de l’expression «sortir par la porte, entrer par la fenêtre». Parce que celui qui a été élu meilleur joueur du championnat de Belgique lundi soir a connu une maturation plutôt lente et, surtout, n’a pas été un milieu de devoir tout de suite. Le Lausannois avait, en effet, quitté le Team Vaud en tant que gardien, pour le réintégrer quelques années plus tard au poste de demi, après des passages formateurs à Renens, puis au Forward Morges.
Ensuite, tout s’est parfaitement goupillé. Il a été titularisé pour la première fois par Giorgio Contini, un soir de novembre 2018, aux côtés d’Alexandre Pasche, à l’occasion d’une large victoire 5-1 contre Winterthour, en Challenge League. Il n’est plus sorti de l’équipe ensuite. «Je me souviens d’un garçon adorable. Vraiment! Très respectueux, superattachant, souriant et bosseur, admire son ancien capitaine. Il était moins propre techniquement à l’époque, mais il avait déjà ce volume de jeu et cet impact athlétique. Dès ses premières parties, on ne voyait que lui sur le terrain. Cameron n’avait peur de rien!»
«Ce sont beaucoup d’émotions, a expliqué le Lausannois à la Radio-télévision belge, après avoir reçu son prix. Je repense aux années où je n’ai pas trop joué et où j’étais dans le dur. C’est un trophée que je dédie à toutes les personnes qui m’ont soutenu. Ma famille, ma copine, mes amis. C’est ce dont je suis le plus fier cette année. À côté des statistiques, des buts, les matches gagnés, j’ai réussi à être régulier. C’est important de parvenir à garder un haut niveau dans le foot actuel et j’espère continuer comme ça.»
Tant pis pour la Suisse
«Cette saison, j’ai eu l’impression de recevoir tous les deux jours une notification qui m’annonçait que Cameron avait marqué un but ou fait une passe décisive. C’est juste génial, hallucinant la saison qu’il a faite, se marre Alex Pasche. Personne n’aurait pu l’imaginer à l’époque, à part lui. Il mérite grandement ce qui est en train de lui arriver. Il n’a pas joué tout de suite à l’Union, mais il a été solide dans la tête. Il a bossé et fermé sa gueule. Aujourd’hui, il récolte les fruits de tout ça et je suis admiratif.»
La Suisse aurait bien eu besoin de ses services, lors de l’Euro allemand de cet été. Mais cette satanée histoire de conduite sans permis l’empêche d’obtenir son passeport avant quelques longs mois encore. Là où d’autres pays auraient fait parler la fibre nationale avant tout, l’administration helvétique n’a pas bronché face aux 14 buts et 23 passes décisives du Lausannois cette saison, en 56 parties et un premier titre sur son CV: la Coupe de Belgique. Son trophée de meilleur joueur de Jupiler remporté lundi n’y a rien changé non plus. Il va falloir encore attendre pour le voir avec la Nati et Murat Yakin doit trouver que c’est bien dommage…
Le milieu de 25 ans, lui, arrive à la croisée des chemins. Il ne lui reste plus qu’un an de contrat (plus un autre en option) avec son équipe bruxelloise et se sent prêt pour aller voir plus haut. La rumeur parle déjà de Séville, de Villarreal ou de la Bundesliga, tous prêts à miser plus de dix millions de francs. «Mon futur? Ce seront d’abord des bonnes vacances bien méritées, a-t-il dit à la RTBF. On verra ensuite ce qui arrive, mais je me sens prêt à passer un palier. L’Espagne, l’Angleterre, je suis preneur de tous les pays de foot!»
La consécration pour Puertas avant de rejoindre un grand club
Cameron Puertas a été royal, avec l’Union Saint-Gilloise cette saison. Le Lausannois de 25 ans devrait passer à l’étape suivante de sa carrière cet été.
Le début de carrière de Cameron Puertas est une sorte d’analogie footballistique de l’expression «sortir par la porte, entrer par la fenêtre». Parce que celui qui a été élu meilleur joueur du championnat de Belgique lundi soir a connu une maturation plutôt lente et, surtout, n’a pas été un milieu de devoir tout de suite. Le Lausannois avait, en effet, quitté le Team Vaud en tant que gardien, pour le réintégrer quelques années plus tard au poste de demi, après des passages formateurs à Renens, puis au Forward Morges.
Ensuite, tout s’est parfaitement goupillé. Il a été titularisé pour la première fois par Giorgio Contini, un soir de novembre 2018, aux côtés d’Alexandre Pasche, à l’occasion d’une large victoire 5-1 contre Winterthour, en Challenge League. Il n’est plus sorti de l’équipe ensuite. «Je me souviens d’un garçon adorable. Vraiment! Très respectueux, superattachant, souriant et bosseur, admire son ancien capitaine. Il était moins propre techniquement à l’époque, mais il avait déjà ce volume de jeu et cet impact athlétique. Dès ses premières parties, on ne voyait que lui sur le terrain. Cameron n’avait peur de rien!»
«Ce sont beaucoup d’émotions, a expliqué le Lausannois à la Radio-télévision belge, après avoir reçu son prix. Je repense aux années où je n’ai pas trop joué et où j’étais dans le dur. C’est un trophée que je dédie à toutes les personnes qui m’ont soutenu. Ma famille, ma copine, mes amis. C’est ce dont je suis le plus fier cette année. À côté des statistiques, des buts, les matches gagnés, j’ai réussi à être régulier. C’est important de parvenir à garder un haut niveau dans le foot actuel et j’espère continuer comme ça.»
Tant pis pour la Suisse
«Cette saison, j’ai eu l’impression de recevoir tous les deux jours une notification qui m’annonçait que Cameron avait marqué un but ou fait une passe décisive. C’est juste génial, hallucinant la saison qu’il a faite, se marre Alex Pasche. Personne n’aurait pu l’imaginer à l’époque, à part lui. Il mérite grandement ce qui est en train de lui arriver. Il n’a pas joué tout de suite à l’Union, mais il a été solide dans la tête. Il a bossé et fermé sa gueule. Aujourd’hui, il récolte les fruits de tout ça et je suis admiratif.»
La Suisse aurait bien eu besoin de ses services, lors de l’Euro allemand de cet été. Mais cette satanée histoire de conduite sans permis l’empêche d’obtenir son passeport avant quelques longs mois encore. Là où d’autres pays auraient fait parler la fibre nationale avant tout, l’administration helvétique n’a pas bronché face aux 14 buts et 23 passes décisives du Lausannois cette saison, en 56 parties et un premier titre sur son CV: la Coupe de Belgique. Son trophée de meilleur joueur de Jupiler remporté lundi n’y a rien changé non plus. Il va falloir encore attendre pour le voir avec la Nati et Murat Yakin doit trouver que c’est bien dommage…
Le milieu de 25 ans, lui, arrive à la croisée des chemins. Il ne lui reste plus qu’un an de contrat (plus un autre en option) avec son équipe bruxelloise et se sent prêt pour aller voir plus haut. La rumeur parle déjà de Séville, de Villarreal ou de la Bundesliga, tous prêts à miser plus de dix millions de francs. «Mon futur? Ce seront d’abord des bonnes vacances bien méritées, a-t-il dit à la RTBF. On verra ensuite ce qui arrive, mais je me sens prêt à passer un palier. L’Espagne, l’Angleterre, je suis preneur de tous les pays de foot!»
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
dudu, lausarme et fatpig aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:In 24h de ce jour, Robin Carrel
La consécration pour Puertas avant de rejoindre un grand club
Cameron Puertas a été royal, avec l’Union Saint-Gilloise cette saison. Le Lausannois de 25 ans devrait passer à l’étape suivante de sa carrière cet été.
Le début de carrière de Cameron Puertas est une sorte d’analogie footballistique de l’expression «sortir par la porte, entrer par la fenêtre». Parce que celui qui a été élu meilleur joueur du championnat de Belgique lundi soir a connu une maturation plutôt lente et, surtout, n’a pas été un milieu de devoir tout de suite. Le Lausannois avait, en effet, quitté le Team Vaud en tant que gardien, pour le réintégrer quelques années plus tard au poste de demi, après des passages formateurs à Renens, puis au Forward Morges.
Ensuite, tout s’est parfaitement goupillé. Il a été titularisé pour la première fois par Giorgio Contini, un soir de novembre 2018, aux côtés d’Alexandre Pasche, à l’occasion d’une large victoire 5-1 contre Winterthour, en Challenge League. Il n’est plus sorti de l’équipe ensuite. «Je me souviens d’un garçon adorable. Vraiment! Très respectueux, superattachant, souriant et bosseur, admire son ancien capitaine. Il était moins propre techniquement à l’époque, mais il avait déjà ce volume de jeu et cet impact athlétique. Dès ses premières parties, on ne voyait que lui sur le terrain. Cameron n’avait peur de rien!»
«Ce sont beaucoup d’émotions, a expliqué le Lausannois à la Radio-télévision belge, après avoir reçu son prix. Je repense aux années où je n’ai pas trop joué et où j’étais dans le dur. C’est un trophée que je dédie à toutes les personnes qui m’ont soutenu. Ma famille, ma copine, mes amis. C’est ce dont je suis le plus fier cette année. À côté des statistiques, des buts, les matches gagnés, j’ai réussi à être régulier. C’est important de parvenir à garder un haut niveau dans le foot actuel et j’espère continuer comme ça.»
Tant pis pour la Suisse
«Cette saison, j’ai eu l’impression de recevoir tous les deux jours une notification qui m’annonçait que Cameron avait marqué un but ou fait une passe décisive. C’est juste génial, hallucinant la saison qu’il a faite, se marre Alex Pasche. Personne n’aurait pu l’imaginer à l’époque, à part lui. Il mérite grandement ce qui est en train de lui arriver. Il n’a pas joué tout de suite à l’Union, mais il a été solide dans la tête. Il a bossé et fermé sa gueule. Aujourd’hui, il récolte les fruits de tout ça et je suis admiratif.»
La Suisse aurait bien eu besoin de ses services, lors de l’Euro allemand de cet été. Mais cette satanée histoire de conduite sans permis l’empêche d’obtenir son passeport avant quelques longs mois encore. Là où d’autres pays auraient fait parler la fibre nationale avant tout, l’administration helvétique n’a pas bronché face aux 14 buts et 23 passes décisives du Lausannois cette saison, en 56 parties et un premier titre sur son CV: la Coupe de Belgique. Son trophée de meilleur joueur de Jupiler remporté lundi n’y a rien changé non plus. Il va falloir encore attendre pour le voir avec la Nati et Murat Yakin doit trouver que c’est bien dommage…
Le milieu de 25 ans, lui, arrive à la croisée des chemins. Il ne lui reste plus qu’un an de contrat (plus un autre en option) avec son équipe bruxelloise et se sent prêt pour aller voir plus haut. La rumeur parle déjà de Séville, de Villarreal ou de la Bundesliga, tous prêts à miser plus de dix millions de francs. «Mon futur? Ce seront d’abord des bonnes vacances bien méritées, a-t-il dit à la RTBF. On verra ensuite ce qui arrive, mais je me sens prêt à passer un palier. L’Espagne, l’Angleterre, je suis preneur de tous les pays de foot!»
Super pour lui, quel caractère !
C'est marrant je suis arrivé à Bruxelles juste après leur titre en coupe. J'ai bien essayé d'aller acheter un maillot de l'USG en souvenir mais en ville, dans le quartier de St-Gilles ou vers le stade, rien trouvé... consolation les terrasses étaient ouvertes.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Bonne dégustation de Gueuzes!
neLSon- Date d'inscription : 21/03/2022
lausarme aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Vous avez vu ça?!?!? GREG MATHEY QUITTE LA DIRECTION SPORTIVE DU FC ECHALLENS APRÈS 12 ANS A LA BARRE!!!!
L’article étant réservé aux abonnés, je ne peux que me féliciter de ne pas avoir résilié mon abonnement 24 heures pour avoir accès à ce genre d’information: c’est vrai, quoi, c’est tellement plus intéressant que du blabla sur les orientations futures du LS, ou les objectifs du prochain mercato, p.ex.
https://www.24heures.ch/football-greg-mathey-va-laisser-la-place-apres-12-ans-de-service-457905980403
L’article étant réservé aux abonnés, je ne peux que me féliciter de ne pas avoir résilié mon abonnement 24 heures pour avoir accès à ce genre d’information: c’est vrai, quoi, c’est tellement plus intéressant que du blabla sur les orientations futures du LS, ou les objectifs du prochain mercato, p.ex.
https://www.24heures.ch/football-greg-mathey-va-laisser-la-place-apres-12-ans-de-service-457905980403
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Greg Mathey va laisser la place après 12 ans de service
Le Vaudois de 45 ans ne sera plus le directeur sportif challensois la saison prochaine. Un club où il a passé la moitié de sa vie.
Samedi dernier, Echallens a privé presque involontairement les moins de 21 ans du Lausanne-Sport de finales de promotion, d’un but incroyable à la 95e minute (4-3). Après le match, le club des Trois Sapins – qui a terminé tranquillement 6e de son championnat de 1re ligue – a dit au revoir à quatre éléments dans l’allégresse. La fête a été belle pour ses joueurs Gilberto Reis (38 ans) et Stevo Gasic (33 ans), qui ont mis un terme à leur carrière de joueur. Greg Mathey (45 ans), lui, a rendu sa casquette de directeur sportif, comme Charly Cornut (33 ans) celle d’entraîneur assistant.
Samedi dernier, Echallens a privé presque involontairement les moins de 21 ans du Lausanne-Sport de finales de promotion, d’un but incroyable à la 95e minute (4-3). Après le match, le club des Trois Sapins – qui a terminé tranquillement 6e de son championnat de 1re ligue – a dit au revoir à quatre éléments dans l’allégresse. La fête a été belle pour ses joueurs Gilberto Reis (38 ans) et Stevo Gasic (33 ans), qui ont mis un terme à leur carrière de joueur. Greg Mathey (45 ans), lui, a rendu sa casquette de directeur sportif, comme Charly Cornut (33 ans) celle d’entraîneur assistant.
«J’étais content de nos gars, qu’on finisse là-dessus, a soufflé quelques jours plus tard Greg Mathey, sur le départ après douze ans de bons et loyaux services dans le club phare du Gros-de-Vaud. Mais il y avait quand même un petit sentiment de malaise. J’étais triste pour les jeunes du LS. Ça aurait été bien pour tout le monde qu’ils fassent les finales. On était content de la victoire, mais on n’avait pas vraiment préparé ce match… Si on l’avait fait à fond toute la semaine, peut-être qu’on aurait pris 3-0. C’est le football.»
Et l’ancien gardien, il le connaît bien ce jeu de ballon et le club challensois qui va avec. «Cette équipe, c’est la moitié de ma vie!, a expliqué l’ancien portier de Nyon, Echallens ou encore Kriens. J’ai annoncé en septembre dernier que j’arrêtais, parce que je pense que j’ai fait le tour. Je sentais aussi que la motivation dans cette fonction devenait gentiment moins forte. Je n’avais pas envie de tricher ou de devenir quelqu’un qui fait juste acte de présence.»
Un crack aux manettes
Le Vaudois est d’autant plus serein que les gens en place lui donnent pleine confiance. «Là, on est dans une période où Echallens est stable, où il y a une vraie continuité avec un staff jeune et motivé. Les planètes sont alignées pour que je m’arrête», explique-t-il, après avoir tressé des louanges au coach Fabio de Almeida (39 ans): «C’est un crack, vous pouvez l’écrire!»
Samedi dernier, Echallens a privé presque involontairement les moins de 21 ans du Lausanne-Sport de finales de promotion, d’un but incroyable à la 95e minute (4-3). Après le match, le club des Trois Sapins – qui a terminé tranquillement 6e de son championnat de 1re ligue – a dit au revoir à quatre éléments dans l’allégresse. La fête a été belle pour ses joueurs Gilberto Reis (38 ans) et Stevo Gasic (33 ans), qui ont mis un terme à leur carrière de joueur. Greg Mathey (45 ans), lui, a rendu sa casquette de directeur sportif, comme Charly Cornut (33 ans) celle d’entraîneur assistant.
«J’étais content de nos gars, qu’on finisse là-dessus, a soufflé quelques jours plus tard Greg Mathey, sur le départ après douze ans de bons et loyaux services dans le club phare du Gros-de-Vaud. Mais il y avait quand même un petit sentiment de malaise. J’étais triste pour les jeunes du LS. Ça aurait été bien pour tout le monde qu’ils fassent les finales. On était content de la victoire, mais on n’avait pas vraiment préparé ce match… Si on l’avait fait à fond toute la semaine, peut-être qu’on aurait pris 3-0. C’est le football.»
Et l’ancien gardien, il le connaît bien ce jeu de ballon et le club challensois qui va avec. «Cette équipe, c’est la moitié de ma vie!, a expliqué l’ancien portier de Nyon, Echallens ou encore Kriens. J’ai annoncé en septembre dernier que j’arrêtais, parce que je pense que j’ai fait le tour. Je sentais aussi que la motivation dans cette fonction devenait gentiment moins forte. Je n’avais pas envie de tricher ou de devenir quelqu’un qui fait juste acte de présence.»
Un crack aux manettes
Le Vaudois est d’autant plus serein que les gens en place lui donnent pleine confiance. «Là, on est dans une période où Echallens est stable, où il y a une vraie continuité avec un staff jeune et motivé. Les planètes sont alignées pour que je m’arrête», explique-t-il, après avoir tressé des louanges au coach Fabio de Almeida (39 ans): «C’est un crack, vous pouvez l’écrire!»
Greg Mathey à son époque joueur, au SC Kriens
Greg Mathey à son époque joueur, au SC Kriens
DR
Dans les prochaines semaines, Greg Mathey va donc découvrir l’oisiveté les soirs et les week-ends. «Pour l’instant, je ne vais effectivement rien faire, a-t-il rigolé. Déjà parce qu’on ne m’a rien proposé et que je ne cherche pas absolument à faire quelque chose. Ce sera la première fois de ma vie où je n’aurai pas à m’inquiéter d’un club! Ça va être une expérience. Le foot m’a nourri. Pas financièrement, mais émotionnellement et passionnément. J’ai un boulot et donc pas besoin du sport pour vivre. Je ne cherche pas forcément, mais si un de ces jours on me propose quelque chose de compatible avec ma vie quotidienne…»
Le Vaudois de 45 ans ne sera plus le directeur sportif challensois la saison prochaine. Un club où il a passé la moitié de sa vie.
Samedi dernier, Echallens a privé presque involontairement les moins de 21 ans du Lausanne-Sport de finales de promotion, d’un but incroyable à la 95e minute (4-3). Après le match, le club des Trois Sapins – qui a terminé tranquillement 6e de son championnat de 1re ligue – a dit au revoir à quatre éléments dans l’allégresse. La fête a été belle pour ses joueurs Gilberto Reis (38 ans) et Stevo Gasic (33 ans), qui ont mis un terme à leur carrière de joueur. Greg Mathey (45 ans), lui, a rendu sa casquette de directeur sportif, comme Charly Cornut (33 ans) celle d’entraîneur assistant.
Samedi dernier, Echallens a privé presque involontairement les moins de 21 ans du Lausanne-Sport de finales de promotion, d’un but incroyable à la 95e minute (4-3). Après le match, le club des Trois Sapins – qui a terminé tranquillement 6e de son championnat de 1re ligue – a dit au revoir à quatre éléments dans l’allégresse. La fête a été belle pour ses joueurs Gilberto Reis (38 ans) et Stevo Gasic (33 ans), qui ont mis un terme à leur carrière de joueur. Greg Mathey (45 ans), lui, a rendu sa casquette de directeur sportif, comme Charly Cornut (33 ans) celle d’entraîneur assistant.
«J’étais content de nos gars, qu’on finisse là-dessus, a soufflé quelques jours plus tard Greg Mathey, sur le départ après douze ans de bons et loyaux services dans le club phare du Gros-de-Vaud. Mais il y avait quand même un petit sentiment de malaise. J’étais triste pour les jeunes du LS. Ça aurait été bien pour tout le monde qu’ils fassent les finales. On était content de la victoire, mais on n’avait pas vraiment préparé ce match… Si on l’avait fait à fond toute la semaine, peut-être qu’on aurait pris 3-0. C’est le football.»
Et l’ancien gardien, il le connaît bien ce jeu de ballon et le club challensois qui va avec. «Cette équipe, c’est la moitié de ma vie!, a expliqué l’ancien portier de Nyon, Echallens ou encore Kriens. J’ai annoncé en septembre dernier que j’arrêtais, parce que je pense que j’ai fait le tour. Je sentais aussi que la motivation dans cette fonction devenait gentiment moins forte. Je n’avais pas envie de tricher ou de devenir quelqu’un qui fait juste acte de présence.»
Un crack aux manettes
Le Vaudois est d’autant plus serein que les gens en place lui donnent pleine confiance. «Là, on est dans une période où Echallens est stable, où il y a une vraie continuité avec un staff jeune et motivé. Les planètes sont alignées pour que je m’arrête», explique-t-il, après avoir tressé des louanges au coach Fabio de Almeida (39 ans): «C’est un crack, vous pouvez l’écrire!»
Samedi dernier, Echallens a privé presque involontairement les moins de 21 ans du Lausanne-Sport de finales de promotion, d’un but incroyable à la 95e minute (4-3). Après le match, le club des Trois Sapins – qui a terminé tranquillement 6e de son championnat de 1re ligue – a dit au revoir à quatre éléments dans l’allégresse. La fête a été belle pour ses joueurs Gilberto Reis (38 ans) et Stevo Gasic (33 ans), qui ont mis un terme à leur carrière de joueur. Greg Mathey (45 ans), lui, a rendu sa casquette de directeur sportif, comme Charly Cornut (33 ans) celle d’entraîneur assistant.
«J’étais content de nos gars, qu’on finisse là-dessus, a soufflé quelques jours plus tard Greg Mathey, sur le départ après douze ans de bons et loyaux services dans le club phare du Gros-de-Vaud. Mais il y avait quand même un petit sentiment de malaise. J’étais triste pour les jeunes du LS. Ça aurait été bien pour tout le monde qu’ils fassent les finales. On était content de la victoire, mais on n’avait pas vraiment préparé ce match… Si on l’avait fait à fond toute la semaine, peut-être qu’on aurait pris 3-0. C’est le football.»
Et l’ancien gardien, il le connaît bien ce jeu de ballon et le club challensois qui va avec. «Cette équipe, c’est la moitié de ma vie!, a expliqué l’ancien portier de Nyon, Echallens ou encore Kriens. J’ai annoncé en septembre dernier que j’arrêtais, parce que je pense que j’ai fait le tour. Je sentais aussi que la motivation dans cette fonction devenait gentiment moins forte. Je n’avais pas envie de tricher ou de devenir quelqu’un qui fait juste acte de présence.»
Un crack aux manettes
Le Vaudois est d’autant plus serein que les gens en place lui donnent pleine confiance. «Là, on est dans une période où Echallens est stable, où il y a une vraie continuité avec un staff jeune et motivé. Les planètes sont alignées pour que je m’arrête», explique-t-il, après avoir tressé des louanges au coach Fabio de Almeida (39 ans): «C’est un crack, vous pouvez l’écrire!»
Greg Mathey à son époque joueur, au SC Kriens
Greg Mathey à son époque joueur, au SC Kriens
DR
Dans les prochaines semaines, Greg Mathey va donc découvrir l’oisiveté les soirs et les week-ends. «Pour l’instant, je ne vais effectivement rien faire, a-t-il rigolé. Déjà parce qu’on ne m’a rien proposé et que je ne cherche pas absolument à faire quelque chose. Ce sera la première fois de ma vie où je n’aurai pas à m’inquiéter d’un club! Ça va être une expérience. Le foot m’a nourri. Pas financièrement, mais émotionnellement et passionnément. J’ai un boulot et donc pas besoin du sport pour vivre. Je ne cherche pas forcément, mais si un de ces jours on me propose quelque chose de compatible avec ma vie quotidienne…»
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/pas-de-revolution-stade-lausanne-ouchy-mise-sur-la-stabilite-id19790529.html
Vers la fin :
SLO dans notre château imprenable ? Va falloir ajouter leur logo sur la Tuillière...
Vers la fin :
SLO dans notre château imprenable ? Va falloir ajouter leur logo sur la Tuillière...
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Un ramassis de conneries comme d habitude avec ce monsieur. Quant on sait comment se passe les relations entre le secteur pro et le secteur amateur au SLO ça fait bien rigoler.
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
"ils souhaitaient que l'on quitte la Pontaise et que l'on rejoigne la Tuilière"
--> sur le terrain annexe oui.
--> sur le terrain annexe oui.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
fatpig et L'eau z'âne aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Trouvé une rare interview de Simone à un journal d'Udine il y a 1 mois
"Je me sens très bien, c'était beaucoup plus facile de s'installer que prévu. Ils m'ont très bien accueilli et j'ai trouvé la sérénité dont j'avais besoin. Je m'entends très bien avec mes camarades de classe, certains parlent même italien et je m'entends très bien. Une ligue ? Maintenant, je suis concentré ici, je ne sais pas ce que sera l'avenir."
"Je me sens très bien, c'était beaucoup plus facile de s'installer que prévu. Ils m'ont très bien accueilli et j'ai trouvé la sérénité dont j'avais besoin. Je m'entends très bien avec mes camarades de classe, certains parlent même italien et je m'entends très bien. Une ligue ? Maintenant, je suis concentré ici, je ne sais pas ce que sera l'avenir."
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
fatpig, Triac et L'eau z'âne aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
[quote="lausarme"]"ils souhaitaient que l'on quitte la Pontaise et que l'on rejoigne la Tuilière"
--> sur le terrain annexe oui.
Si c'est vrai, ça en dit long sur la considération que les édiles lausannoises ont du sport professionnel: proche du néant, sauf quand il faut se montrer en période d'élections... le cas échéant, j'ose espérer que les clubs refuseront.
Par ailleurs, ils ne savent déjà pas quoi faire avec la Pontaise, bien partie pour finir en coûteuse usine à gaz, mais que deviendrait le stade de Vidy? La politique du sport à Lausanne, c'est vraiment le marasme complet.
--> sur le terrain annexe oui.
Si c'est vrai, ça en dit long sur la considération que les édiles lausannoises ont du sport professionnel: proche du néant, sauf quand il faut se montrer en période d'élections... le cas échéant, j'ose espérer que les clubs refuseront.
Par ailleurs, ils ne savent déjà pas quoi faire avec la Pontaise, bien partie pour finir en coûteuse usine à gaz, mais que deviendrait le stade de Vidy? La politique du sport à Lausanne, c'est vraiment le marasme complet.
neLSon- Date d'inscription : 21/03/2022
lausarme et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Dans l'article, il parle bien du stade pas des terrains annexes.
Comme c'est le LS qui gère le stade, on dira non et pis c'est tout.
Comme c'est le LS qui gère le stade, on dira non et pis c'est tout.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
neLSon a écrit:lausarme a écrit:"ils souhaitaient que l'on quitte la Pontaise et que l'on rejoigne la Tuilière"
--> sur le terrain annexe oui.
Si c'est vrai, ça en dit long sur la considération que les édiles lausannoises ont du sport professionnel: proche du néant, sauf quand il faut se montrer en période d'élections... le cas échéant, j'ose espérer que les clubs refuseront.
Par ailleurs, ils ne savent déjà pas quoi faire avec la Pontaise, bien partie pour finir en coûteuse usine à gaz, mais que deviendrait le stade de Vidy? La politique du sport à Lausanne, c'est vraiment le marasme complet.
Bon, c’est vrai que pour la Tuilière, ça a été la cata (emplacement, accès TP, on l’a assez dit…). Par contre si la Pontaise est détruite (et il n’y a pas que des aspects sportifs à prendre en compte sur ce dossier) et que SLO reste en CL, y’a pas tellement d’alternative à la Tuilière (et c’est vrai que le terrain annexe serait largement suffisant…), sauf à pimper le stade Samaranch…
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Les terrains du centre sportif de la Tuillières sont homologué pour la 2ème ligue sauf le terrain principal pour la 1ère ligue. SLO ne pourra pas y jouer en LNB
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
... donc la ville devra se résoudre à rénover le stade de Vidy de manière à ce qu'il soit aux normes de la CL.dudu a écrit:Les terrains du centre sportif de la Tuillières sont homologué pour la 2ème ligue sauf le terrain principal pour la 1ère ligue. SLO ne pourra pas y jouer en LNB
neLSon- Date d'inscription : 21/03/2022
dudu, fatpig et L'eau z'âne aiment ce message
Page 24 sur 38 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25 ... 31 ... 38
Sujets similaires
» Les articles de presse (commentaires autorisés)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
Page 24 sur 38
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum