Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/derby-lausannois-ce-dimanche-ludovic-magnin-les-critiques-ca-touche-toujours-id18488629.html
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football - Derby lausannois
«Le LS a toujours su répondre présent»
Avant le duel face au SLO, lourd de conséquences pour les deux équipes, Olivier Custodio, vice-capitaine du club de la Tuilière, explique pourquoi il reste serein et confiant. Entretien.
André Boschetti
Dimanche, le LS jouera le huitième derby lausannois de son histoire. Est-ce que ce sera le dernier?
Peut-être, mais je n’en suis pas certain. (Après une brève pause et un petit sourire) Qui sait, il n’est pas impossible d’imaginer SLO monter en Super League cette saison encore, ou la prochaine. Quant à nous, j’espère bien que nous y serons dans quelques semaines. Quoi qu’il en soit, l’idée de voir, un jour, deux clubs lausannois en Super League est plutôt séduisante.
En ce qui concerne LS, votre sentiment est toujours bon, non?
Absolument. On reste positif et très serein. Après la défaite à Bellinzone, j’ai senti un peu de déception bien sûr, mais surtout énormément de frustration de ne pas avoir réussi à produire ce que l’on voulait sur le terrain pour enfin battre un adversaire qui nous cause beaucoup de problèmes. Mais dès la reprise de l’entraînement, cette semaine, j’ai remarqué que l’équipe avait vite réagi et de la bonne manière.
En plus de conforter votre 2e place, une victoire dimanche éliminerait quasiment SLO de la course aux deux premières places, synonymes de promotion directe.
C’est une chose à laquelle je ne pense pas. Ce qui m’intéresse, c’est que le LS gagne et se rapproche un peu plus de son objectif. À ce moment de la saison, chaque point pèse plus lourd encore.
Mais pour l’emporter, le LS devra ressembler à celui de janvier qui s’était imposé avec autorité (4-2) à la Pontaise.
Oui, et pour cela, il faudra être capable de mettre les mêmes ingrédients sur le terrain, à savoir être bon avec le ballon et agressif lorsqu’il sera dans les pieds adverses. Un peu ce qu’on a fait contre Yverdon durant la 1re mi-temps puis lors du dernier quart d’heure, il y a quinze jours.
On a un peu l’impression que le LS a besoin d’être dans le dur pour montrer son meilleur visage. D’accord?
Ce n’est pas quelque chose que l’on ressent immédiatement, mais avec le recul, c’est assez juste. Lors des matches les plus chauds et importants, nous avons toujours, ou presque, su répondre présent, alors que face à des adversaires a priori plus abordables, nous avons égaré beaucoup trop de points. Parce que leur approche attentiste et défensive nous convient moins bien. Cette année, le LS a su élever comme il le fallait son niveau de jeu face à SLO, Wil ou Yverdon par exemple. Il n’y a donc aucune raison pour que nous ne réussissions pas la même chose dimanche.
Pour contrer le LS, il suffit parfois de museler Labeau ou espérer que votre buteur soit dans un mauvais jour. Votre jeu offensif n’est-il pas trop prévisible, ne manque-t-il pas d’intensité et de variété?
Non, parce que le dernier match contre Bellinzone mis à part, nous nous créons toujours de nombreuses occasions. Au cours d’une saison, il y a toujours trois ou quatre matches où une équipe passe à travers, ce déplacement au Tessin en fait partie. Pour ce qui concerne Brighton (Labeau), il me semble qu’il marque beaucoup plus souvent au terme d’un joli mouvement collectif que sur un exploit individuel. Ce qui signifie que les variantes existent. Quant à l’intensité, nous essayons souvent d’en mettre beaucoup en début de partie afin de débloquer la situation.
Il y a sept ans, vous aviez vécu une promotion, pleine de panache, en Super League avec le LS. Les deux équipes sont-elles comparables?
Les deux situations sont très différentes à tous les niveaux. Le club s’est d’abord beaucoup développé et le stade n’est plus le même. Ensuite, nous étions une équipe très jeune qui avait grandi ensemble, entourée de quelques éléments plus expérimentés. Pour être sincère, et même si le discours de Fabio Celestini à l’interne avait d’emblée été très ambitieux, personne n’attendait un exploit de notre part. Je me souviens d’une formidable aventure partagée avec des copains. Aujourd’hui, les expectatives sont beaucoup plus élevées et la promotion est un objectif clair. Mais, croyez-moi, le plaisir est le même pour moi.
Est-on trop exigeant avec le LS?
(Il réfléchit.) Non, parce que la place du LS est en Super League! Il est impératif que ce club, qui fait partie des plus importants du pays, remonte le plus vite possible et, surtout, cesse ensuite de faire l’ascenseur comme cela est le cas depuis plusieurs années. De notre côté, on doit accepter ces attentes élevées et la pression qu’elle génère.
L’avant-match -
LS - SLO, dimanche 16 h 30
Les absents LS au complet. Au SLO, Abi, Maroufi, Onkony et Qarri sont blessés alors qu’Okou est incertain.
La question Brillant lors des deux premiers derbies lausannois de la saison mais blessé depuis la reprise en janvier, Da Silva fêtera-t-il son grand retour dans les buts du SLO ce dimanche à la Tuilière?
Affluence À l’occasion du derby contre Yverdon, plus de 12’000 spectateurs avaient garni les tribunes de la Tuilière. Ce dimanche, le LS n’en espère que la moitié. Les vacances scolaires ne peuvent à elles seules expliquer cette énorme différence.
Pâques après l’heure Quelque 200 œufs de Pâques seront cachés dans le stade dimanche, avec différents lots offerts aux plus rapides. Ouverture des portes à 15 h.
Les stats Égalité parfaite entre le LS et SLO jusqu’à présent puisque chaque équipe l’a emporté une fois à la Pontaise après que le premier duel à la Tuilière s’était terminé sur un score nul et vierge. Avec 23 points récoltés en quatorze matches, SLO est toujours la meilleure équipe à l’extérieur alors que le LS ne figure plus qu’en troisième position à domicile (29 points). ABO
«Le LS a toujours su répondre présent»
Avant le duel face au SLO, lourd de conséquences pour les deux équipes, Olivier Custodio, vice-capitaine du club de la Tuilière, explique pourquoi il reste serein et confiant. Entretien.
André Boschetti
Dimanche, le LS jouera le huitième derby lausannois de son histoire. Est-ce que ce sera le dernier?
Peut-être, mais je n’en suis pas certain. (Après une brève pause et un petit sourire) Qui sait, il n’est pas impossible d’imaginer SLO monter en Super League cette saison encore, ou la prochaine. Quant à nous, j’espère bien que nous y serons dans quelques semaines. Quoi qu’il en soit, l’idée de voir, un jour, deux clubs lausannois en Super League est plutôt séduisante.
En ce qui concerne LS, votre sentiment est toujours bon, non?
Absolument. On reste positif et très serein. Après la défaite à Bellinzone, j’ai senti un peu de déception bien sûr, mais surtout énormément de frustration de ne pas avoir réussi à produire ce que l’on voulait sur le terrain pour enfin battre un adversaire qui nous cause beaucoup de problèmes. Mais dès la reprise de l’entraînement, cette semaine, j’ai remarqué que l’équipe avait vite réagi et de la bonne manière.
En plus de conforter votre 2e place, une victoire dimanche éliminerait quasiment SLO de la course aux deux premières places, synonymes de promotion directe.
C’est une chose à laquelle je ne pense pas. Ce qui m’intéresse, c’est que le LS gagne et se rapproche un peu plus de son objectif. À ce moment de la saison, chaque point pèse plus lourd encore.
Mais pour l’emporter, le LS devra ressembler à celui de janvier qui s’était imposé avec autorité (4-2) à la Pontaise.
Oui, et pour cela, il faudra être capable de mettre les mêmes ingrédients sur le terrain, à savoir être bon avec le ballon et agressif lorsqu’il sera dans les pieds adverses. Un peu ce qu’on a fait contre Yverdon durant la 1re mi-temps puis lors du dernier quart d’heure, il y a quinze jours.
On a un peu l’impression que le LS a besoin d’être dans le dur pour montrer son meilleur visage. D’accord?
Ce n’est pas quelque chose que l’on ressent immédiatement, mais avec le recul, c’est assez juste. Lors des matches les plus chauds et importants, nous avons toujours, ou presque, su répondre présent, alors que face à des adversaires a priori plus abordables, nous avons égaré beaucoup trop de points. Parce que leur approche attentiste et défensive nous convient moins bien. Cette année, le LS a su élever comme il le fallait son niveau de jeu face à SLO, Wil ou Yverdon par exemple. Il n’y a donc aucune raison pour que nous ne réussissions pas la même chose dimanche.
Pour contrer le LS, il suffit parfois de museler Labeau ou espérer que votre buteur soit dans un mauvais jour. Votre jeu offensif n’est-il pas trop prévisible, ne manque-t-il pas d’intensité et de variété?
Non, parce que le dernier match contre Bellinzone mis à part, nous nous créons toujours de nombreuses occasions. Au cours d’une saison, il y a toujours trois ou quatre matches où une équipe passe à travers, ce déplacement au Tessin en fait partie. Pour ce qui concerne Brighton (Labeau), il me semble qu’il marque beaucoup plus souvent au terme d’un joli mouvement collectif que sur un exploit individuel. Ce qui signifie que les variantes existent. Quant à l’intensité, nous essayons souvent d’en mettre beaucoup en début de partie afin de débloquer la situation.
Il y a sept ans, vous aviez vécu une promotion, pleine de panache, en Super League avec le LS. Les deux équipes sont-elles comparables?
Les deux situations sont très différentes à tous les niveaux. Le club s’est d’abord beaucoup développé et le stade n’est plus le même. Ensuite, nous étions une équipe très jeune qui avait grandi ensemble, entourée de quelques éléments plus expérimentés. Pour être sincère, et même si le discours de Fabio Celestini à l’interne avait d’emblée été très ambitieux, personne n’attendait un exploit de notre part. Je me souviens d’une formidable aventure partagée avec des copains. Aujourd’hui, les expectatives sont beaucoup plus élevées et la promotion est un objectif clair. Mais, croyez-moi, le plaisir est le même pour moi.
Est-on trop exigeant avec le LS?
(Il réfléchit.) Non, parce que la place du LS est en Super League! Il est impératif que ce club, qui fait partie des plus importants du pays, remonte le plus vite possible et, surtout, cesse ensuite de faire l’ascenseur comme cela est le cas depuis plusieurs années. De notre côté, on doit accepter ces attentes élevées et la pression qu’elle génère.
L’avant-match -
LS - SLO, dimanche 16 h 30
Les absents LS au complet. Au SLO, Abi, Maroufi, Onkony et Qarri sont blessés alors qu’Okou est incertain.
La question Brillant lors des deux premiers derbies lausannois de la saison mais blessé depuis la reprise en janvier, Da Silva fêtera-t-il son grand retour dans les buts du SLO ce dimanche à la Tuilière?
Affluence À l’occasion du derby contre Yverdon, plus de 12’000 spectateurs avaient garni les tribunes de la Tuilière. Ce dimanche, le LS n’en espère que la moitié. Les vacances scolaires ne peuvent à elles seules expliquer cette énorme différence.
Pâques après l’heure Quelque 200 œufs de Pâques seront cachés dans le stade dimanche, avec différents lots offerts aux plus rapides. Ouverture des portes à 15 h.
Les stats Égalité parfaite entre le LS et SLO jusqu’à présent puisque chaque équipe l’a emporté une fois à la Pontaise après que le premier duel à la Tuilière s’était terminé sur un score nul et vierge. Avec 23 points récoltés en quatorze matches, SLO est toujours la meilleure équipe à l’extérieur alors que le LS ne figure plus qu’en troisième position à domicile (29 points). ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Nataniel a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/derby-lausannois-ce-dimanche-ludovic-magnin-les-critiques-ca-touche-toujours-id18488629.html
Mouais. Je pense qu'on est tous d'accord sur ce forum avec les journalistes, qu'ils aillent voir l'entraînement ou pas.
Perso je trouve que le foot doit m'apporter du plaisir. Je ne vais pas au stade pour m'emmerder. Or si 2023 est mieux que 2022, c'est quand même pas l'éclate! Si Magnin y trouve son compte tant mieux pour lui. Pour ma part j'en attends plus, et encore plus en Challenge League. Je veux bien laisser le crédit que la saison suite à une relégation n'est pas facile, et que depuis qu'on a changé de système, les joueurs semblent être plus à leur place. Je pense aussi que Grippo et Kuki ont bcp manqué.
Je suis d'accord que contre Yverdon on a fait une très bonne première mi-temps, solide, mais au niveau action il n'y a pas eu beaucoup de danger pour Martin. Et ce serait occulter la trentaine de minutes du début de seconde période où on était à la rue.
Finalement ce match résume assez bien notre saison:Quelques belles actions mais au milieu de longs moments où on ne voit pas grand chose.
Au bout du compte, seule la promotion dira si Magnin a eu raison selon lui... La bonne nouvelle du week-end est que Thoune a perdu. Aux joueurs de faire le job demain !
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
LKK, Scoopex et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Tout sauf une promotion, même en barrage aux tirs au but, serait absolument inadmissible.
Avec un budget pareil et des dirigeants en place depuis bientôt 6 ans, c’est déjà un sketch.
Comme dit plus haut, l’objectif d’un supporter est d’avoir du plaisir.
Hélas depuis 20 ans, il faut bien reconnaître que 90% des fois on s’emmerde.
Désolé pour ce coup de gueule mais il faut arrêter de trouver des excuses. Ce n’est plus audible.
Alors GO dès demain et sans trembler !
Avec un budget pareil et des dirigeants en place depuis bientôt 6 ans, c’est déjà un sketch.
Comme dit plus haut, l’objectif d’un supporter est d’avoir du plaisir.
Hélas depuis 20 ans, il faut bien reconnaître que 90% des fois on s’emmerde.
Désolé pour ce coup de gueule mais il faut arrêter de trouver des excuses. Ce n’est plus audible.
Alors GO dès demain et sans trembler !
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
On vis une saison comme la première de contini,on va finir au barrage est on va se faire taper,
Depuis qu ineos à repris le ls on fais rien
J aimerai une vente du club, et un autre projet
Depuis qu ineos à repris le ls on fais rien
J aimerai une vente du club, et un autre projet
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Matt et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Bon de toute façon le vaudois gagne c'est l éclate on perd tout le monde critique. Si on veux parler du terrain on parle aussi des gradins, contre yverdon le dj met l'ambience, c'était timide. Il essaye de lancer une vague, y en a ils levaient les 2 petits doigts,les carré de couleur (, tifo) étaient même pas tous levé . Au final est ce qu'un tel publique mérite la super ligue.... Après le match les gens étaient pas content, le bus avait du retard pour vite rentrer se mettre dans le canapé. Question marketing ils font un effort de fou mais 1 tiers du publique en arrivant parlait de la probable défaite de son club.
stefvs10- Date d'inscription : 17/12/2010
bonzai aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Qu'un club qui péclote depuis des années ne suscite pas un enthousiasme sans faille me paraît dans l'ordre des choses, les vaudois sont comme les autres, je pense.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Nataniel et TKP1 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Faut arrêter de faire un stade de foot une arène de concert ,le dj c est cru à un festival ,
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Flo, kok9 et TKP1 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Quelqu’un pourrait partager cet article ? Merci
https://www.24heures.ch/olivier-custodio-le-ls-a-toujours-su-repondre-present-303015966018
https://www.24heures.ch/olivier-custodio-le-ls-a-toujours-su-repondre-present-303015966018
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Il est disponible plus haut dans les commLsLover a écrit:Quelqu’un pourrait partager cet article ? Merci
https://www.24heures.ch/olivier-custodio-le-ls-a-toujours-su-repondre-present-303015966018
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
LsLover aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Nataniel a écrit:Faut arrêter de faire un stade de foot une arène de concert ,le dj c est cru à un festival ,
Ou aux Vernets Il manquait plus "je vous rapelle que le LS joue en blanc". Sérieusement, grand oui aux animations sur le parvis, food truck, zic etc. mais dans le stade c'est football. Un petit flyer sur le siège avec explication du tifo ça me paraît suffisant (bon c'est moins écologique qu'un type qui braille dans un micro)
Flo- Date d'inscription : 14/06/2011
Matt aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Articles du Blick ou du 24Heures, ouaif...
On y parle de beaucoup de choses mais pas de la plus importante : on a pas de fond de jeu !
Pas facile de dire si on peut monter avec ce handicap, mais sûr que si on ne s'attaque pas au problème (et on en parle même pas), on ne vas pas le résoudre.
HOP LS !
On y parle de beaucoup de choses mais pas de la plus importante : on a pas de fond de jeu !
Pas facile de dire si on peut monter avec ce handicap, mais sûr que si on ne s'attaque pas au problème (et on en parle même pas), on ne vas pas le résoudre.
HOP LS !
Mange-gazon IV- Date d'inscription : 01/01/2021
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
La jolie histoire Baldé :
Baldé et le Lausanne-Sport à l’heure du second rendez-vousBien avant d’offrir le derby de dimanche au LS (2-1 face à Stade Lausanne) grâce à un doublé, l’ailier sénégalais était venu réaliser des tests au club. C’était en 2017, et ça n’avait pas fonctionné.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 21h41
Aliou Baldé célébré par ses coéquipiers du Lausanne-Sport après le 2-1, dimanche.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
À l’origine, un frisson. Le parfum est différent. Il y a du flow dans les prises de balles, du feu dans les conduites. L’expérience est différente de celles offertes par tous ses partenaires. Ce jour-là, Aliou Baldé n’a que dix minutes pour se mettre en évidence. Dix minutes pour réussir une première impression, c’est peu. Surtout dans un match que le Lausanne-Sport ne gagnera pas.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le jeune homme repartira bientôt au fond de sa boîte pour mieux en sortir, pour travailler encore un peu, s’adapter à un environnement éminemment physique. Mais ce 19 février contre Bellinzone, il est là, et il tape juste: chacun de ses mouvements évoque la profondeur de son potentiel. Impossible de jouer l’étonnement deux mois plus tard, au moment de le voir enfiler le costume de héros d’un derby passionné face à Stade Lausanne Ouchy (2-1).
C’est fou ce qu’un parcours de vie peut dissimuler. Le jeune homme n’a que 20 ans, vient du Sénégal, n’a jamais porté le maillot d’une équipe en Suisse avant sa signature au LS cet hiver, et pourtant: la belle histoire qu’est en train de se tailler l’ailier dans la capitale olympique, c’est celle d’une seconde chance.
Cela aurait pu être Okou
«Je me trouvais déjà à Lausanne en 2017», assure le dribbleur au numéro 17. À 14 ans, donc, bien avant que le site de référence Transfermarkt ne commence à recenser les faits et gestes de sa carrière, pour qui la première ligne de son CV date de 2021 avec son départ du Sénégal pour Feyenoord. Ce qu’il faisait dans le coin? «Des tests. Avec le Lausanne-Sport déjà. Mais… j’étais jeune», souffle-t-il comme pour faire comprendre la raison de ces deux destins qui n’ont su se lier.
«Je ne suis pas au Lausanne-Sport pour rester les bras croisés sur le banc.»
Aliou Baldé.
De cette époque, il ne reste plus grand monde au LS. Et à peine plus qu’une graine, qu’une minuscule sensation d’inachevé dans l’esprit du joueur. Rien n’est censé présager de futures retrouvailles. Pourtant, à l’arrivée de l’hiver qui vient de s’écouler, les Vaudois cherchent un ailier explosif, imprévisible. Ils songent à Teddy Okou, fantastique au premier tour en Challenge League, mais Stade Lausanne n’est pas prêt à s’en séparer.
«Avec l’équipe de recrutement du club, on a Aliou dans le viseur depuis un moment déjà», raconte Ludovic Magnin à la sortie du derby. Où Teddy Okou a souffert pour s’exprimer côté stadiste. Où Aliou Baldé, avec deux buts qui doivent avant tout à son talent, a justifié avec brio l’existence de sa seconde chance lausannoise. Drôle de clin d’œil du destin.
Aliou Baldé, un certain sens du spectacle.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
C’est qu’il s’est passé quelque chose dimanche à la Tuilière. Ce Lausanne-Sport tellement dans le contrôle qu’il en tombe souvent dans la retenue cette saison a fini par se lâcher. De gré ou de force. Il n’a pas été question d’assauts ininterrompus en direction du but stadiste, mais plutôt d’événements qui ont rendu la rencontre débridée. La perche est trop longue pour ne pas la saisir: ce contexte-là ressemble à un terrain de jeu idéal pour Aliou Baldé.
«Il possède ce sens du dribble, celui qui vient de la rue. Dans un match comme celui-ci, où l’on savait que nos plus grandes chances viendraient de un contre un plutôt que de triangulations, c’est un atout ultraprécieux», appréciait encore son entraîneur.
Un physique et un coffre à se bâtir
D’autant plus que le LS doit composer avec cette alerte rouge qui s’est mise à retentir: Brighton Labeau se trouve au creux de la vague. Le meilleur buteur de Challenge League, l’homme sans qui le pensionnaire de la Tuilière ne serait pas 2e à l’heure actuelle, traverse une phase sans. Le genre de période contre lesquelles on le pensait immunisé. Le Martiniquais aux 18 réussites cette saison a même manqué un but tout fait face à son ancien club, celui qui l’a révélé en Suisse.
«Il faut qu’on réussisse à détendre Brighton. C’est parfois comme ça avec les attaquants. Ils se fixent un nombre de buts à inscrire dans l’exercice, et en remarquant que la fin approche et que le total n’est pas encore atteint, ils se crispent», pointe Ludovic Magnin.
Le moment est optimalement choisi par Aliou Baldé pour prendre le relais, au moins temporairement. Entre ses dix minutes de toutes les promesses en février et son doublé décisif de dimanche, le Sénégalais devait juste «bosser comme il ne l’avait jamais fait, selon son coach. Ses données GPS se voulaient largement insuffisantes à son arrivée chez nous. Aujourd’hui, on voit qu’il peut tenir une heure, mais que ça devient dur sur la fin.»
S’il n’est vraiment qu’à 70% de ses capacités, le LS tient peut-être l’homme en mesure de lui offrir tout ce que le club peut souhaiter prochainement: du spectacle et une promotion.
Baldé et le Lausanne-Sport à l’heure du second rendez-vousBien avant d’offrir le derby de dimanche au LS (2-1 face à Stade Lausanne) grâce à un doublé, l’ailier sénégalais était venu réaliser des tests au club. C’était en 2017, et ça n’avait pas fonctionné.
Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 21h41
Aliou Baldé célébré par ses coéquipiers du Lausanne-Sport après le 2-1, dimanche.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
À l’origine, un frisson. Le parfum est différent. Il y a du flow dans les prises de balles, du feu dans les conduites. L’expérience est différente de celles offertes par tous ses partenaires. Ce jour-là, Aliou Baldé n’a que dix minutes pour se mettre en évidence. Dix minutes pour réussir une première impression, c’est peu. Surtout dans un match que le Lausanne-Sport ne gagnera pas.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le jeune homme repartira bientôt au fond de sa boîte pour mieux en sortir, pour travailler encore un peu, s’adapter à un environnement éminemment physique. Mais ce 19 février contre Bellinzone, il est là, et il tape juste: chacun de ses mouvements évoque la profondeur de son potentiel. Impossible de jouer l’étonnement deux mois plus tard, au moment de le voir enfiler le costume de héros d’un derby passionné face à Stade Lausanne Ouchy (2-1).
C’est fou ce qu’un parcours de vie peut dissimuler. Le jeune homme n’a que 20 ans, vient du Sénégal, n’a jamais porté le maillot d’une équipe en Suisse avant sa signature au LS cet hiver, et pourtant: la belle histoire qu’est en train de se tailler l’ailier dans la capitale olympique, c’est celle d’une seconde chance.
Cela aurait pu être Okou
«Je me trouvais déjà à Lausanne en 2017», assure le dribbleur au numéro 17. À 14 ans, donc, bien avant que le site de référence Transfermarkt ne commence à recenser les faits et gestes de sa carrière, pour qui la première ligne de son CV date de 2021 avec son départ du Sénégal pour Feyenoord. Ce qu’il faisait dans le coin? «Des tests. Avec le Lausanne-Sport déjà. Mais… j’étais jeune», souffle-t-il comme pour faire comprendre la raison de ces deux destins qui n’ont su se lier.
«Je ne suis pas au Lausanne-Sport pour rester les bras croisés sur le banc.»
Aliou Baldé.
De cette époque, il ne reste plus grand monde au LS. Et à peine plus qu’une graine, qu’une minuscule sensation d’inachevé dans l’esprit du joueur. Rien n’est censé présager de futures retrouvailles. Pourtant, à l’arrivée de l’hiver qui vient de s’écouler, les Vaudois cherchent un ailier explosif, imprévisible. Ils songent à Teddy Okou, fantastique au premier tour en Challenge League, mais Stade Lausanne n’est pas prêt à s’en séparer.
«Avec l’équipe de recrutement du club, on a Aliou dans le viseur depuis un moment déjà», raconte Ludovic Magnin à la sortie du derby. Où Teddy Okou a souffert pour s’exprimer côté stadiste. Où Aliou Baldé, avec deux buts qui doivent avant tout à son talent, a justifié avec brio l’existence de sa seconde chance lausannoise. Drôle de clin d’œil du destin.
Aliou Baldé, un certain sens du spectacle.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
C’est qu’il s’est passé quelque chose dimanche à la Tuilière. Ce Lausanne-Sport tellement dans le contrôle qu’il en tombe souvent dans la retenue cette saison a fini par se lâcher. De gré ou de force. Il n’a pas été question d’assauts ininterrompus en direction du but stadiste, mais plutôt d’événements qui ont rendu la rencontre débridée. La perche est trop longue pour ne pas la saisir: ce contexte-là ressemble à un terrain de jeu idéal pour Aliou Baldé.
«Il possède ce sens du dribble, celui qui vient de la rue. Dans un match comme celui-ci, où l’on savait que nos plus grandes chances viendraient de un contre un plutôt que de triangulations, c’est un atout ultraprécieux», appréciait encore son entraîneur.
Un physique et un coffre à se bâtir
D’autant plus que le LS doit composer avec cette alerte rouge qui s’est mise à retentir: Brighton Labeau se trouve au creux de la vague. Le meilleur buteur de Challenge League, l’homme sans qui le pensionnaire de la Tuilière ne serait pas 2e à l’heure actuelle, traverse une phase sans. Le genre de période contre lesquelles on le pensait immunisé. Le Martiniquais aux 18 réussites cette saison a même manqué un but tout fait face à son ancien club, celui qui l’a révélé en Suisse.
«Il faut qu’on réussisse à détendre Brighton. C’est parfois comme ça avec les attaquants. Ils se fixent un nombre de buts à inscrire dans l’exercice, et en remarquant que la fin approche et que le total n’est pas encore atteint, ils se crispent», pointe Ludovic Magnin.
Le moment est optimalement choisi par Aliou Baldé pour prendre le relais, au moins temporairement. Entre ses dix minutes de toutes les promesses en février et son doublé décisif de dimanche, le Sénégalais devait juste «bosser comme il ne l’avait jamais fait, selon son coach. Ses données GPS se voulaient largement insuffisantes à son arrivée chez nous. Aujourd’hui, on voit qu’il peut tenir une heure, mais que ça devient dur sur la fin.»
S’il n’est vraiment qu’à 70% de ses capacités, le LS tient peut-être l’homme en mesure de lui offrir tout ce que le club peut souhaiter prochainement: du spectacle et une promotion.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Nataniel aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
hallenge League
Retour des émotions à la Tuilière, le LS remporte le derby
Le Lausanne-Sport s’en sort en vainqueur d’un derby captivant face à Stade Lausanne (2-1). Aliou Baldé inscrit le doublé de la victoire.
Florian Vaney
Florian VaneyLausanne
Publié aujourd’hui à 18h37
Auteur d’un doublé, Aliou Baldé (au centre) a porté le LS vers la victoire dans le derby lausannois.
Keystone
Dans le grand livre des choses plaisantes qui se sont passées à la Tuilière dimanche, il y en avait pour tout le monde. Même si tout le monde, c’était deux fois moins de spectateurs que 15 jours plus tôt face à Yverdon Sport. L’idée d’Anthony Braizat - le coach de Stade Lausanne - de faire de son puissant demi Giovani Bamba un de ses deux attaquants: géniale. L'intuition de Ludovic Magnin – son homologue du Lausanne-Sport - d’employer son habituel joker Aliou Baldé dès le coup d’envoi: parfaite. Le Sénégalais est devenu l’homme du match en inscrivant les deux buts qui ont permis au LS de s’imposer (2-1).
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Un dimanche où les émotions sont de sorties à Lausanne, ça se fête. Suffisamment de rencontres fermées ont précédé pour savoir profiter de ces moments. Ce sont souvent des erreurs ou de la naïveté qui ont mené aux plus grosses occasions de la patrie? C’est vrai, et les deux rivaux de la ville auraient sans doute pu trouver un meilleur équilibre à ce niveau. Reste que cela a contribué au piment du dernier derby de la saison. L’ouverture du score est tombée d’un magnifique enchaînement de Lavdrim Hajrulahu (30e). Un vrai mouvement de buteur pour le défenseur central du SLO, tombé après dix excellentes minutes du Lausanne-Sport, coupable d’avoir laissé son voisin faire ce qu’il voulait sur un corner en deux temps.
Pas le temps de douter, Stjepan Kukuruzovic et ses partenaires égalisaient dans la foulée, grâce à leur renfort hivernal Aliou Baldé (33e). Le trio arbitral avait-il sifflé un hors jeu qui n’en était pas un à l’autre bout du terrain au départ de l’action? Sans doute. Mais Stade Lausanne ne saurait le lui reprocher, M. Dudic oubliant une faute de main du Stadiste Marc Fred Tsoungui dans la surface quelques minutes plus tard.
L’issue du derby, c’est important de le dire, s’est décidée à la régulière. En l’occurrence, un joli numéro d’Aliou Baldé, encore une fois, en début de seconde période (53e, 2-1). Après être tombé bien bas à Bellinzone il y a une semaine, le LS a réagi avec la manière. Un bon pas en avant en direction de la promotion. Pour le SLO, celle-ci s’est peut-être éloignée définitivement
Retour des émotions à la Tuilière, le LS remporte le derby
Le Lausanne-Sport s’en sort en vainqueur d’un derby captivant face à Stade Lausanne (2-1). Aliou Baldé inscrit le doublé de la victoire.
Florian Vaney
Florian VaneyLausanne
Publié aujourd’hui à 18h37
Auteur d’un doublé, Aliou Baldé (au centre) a porté le LS vers la victoire dans le derby lausannois.
Keystone
Dans le grand livre des choses plaisantes qui se sont passées à la Tuilière dimanche, il y en avait pour tout le monde. Même si tout le monde, c’était deux fois moins de spectateurs que 15 jours plus tôt face à Yverdon Sport. L’idée d’Anthony Braizat - le coach de Stade Lausanne - de faire de son puissant demi Giovani Bamba un de ses deux attaquants: géniale. L'intuition de Ludovic Magnin – son homologue du Lausanne-Sport - d’employer son habituel joker Aliou Baldé dès le coup d’envoi: parfaite. Le Sénégalais est devenu l’homme du match en inscrivant les deux buts qui ont permis au LS de s’imposer (2-1).
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Un dimanche où les émotions sont de sorties à Lausanne, ça se fête. Suffisamment de rencontres fermées ont précédé pour savoir profiter de ces moments. Ce sont souvent des erreurs ou de la naïveté qui ont mené aux plus grosses occasions de la patrie? C’est vrai, et les deux rivaux de la ville auraient sans doute pu trouver un meilleur équilibre à ce niveau. Reste que cela a contribué au piment du dernier derby de la saison. L’ouverture du score est tombée d’un magnifique enchaînement de Lavdrim Hajrulahu (30e). Un vrai mouvement de buteur pour le défenseur central du SLO, tombé après dix excellentes minutes du Lausanne-Sport, coupable d’avoir laissé son voisin faire ce qu’il voulait sur un corner en deux temps.
Pas le temps de douter, Stjepan Kukuruzovic et ses partenaires égalisaient dans la foulée, grâce à leur renfort hivernal Aliou Baldé (33e). Le trio arbitral avait-il sifflé un hors jeu qui n’en était pas un à l’autre bout du terrain au départ de l’action? Sans doute. Mais Stade Lausanne ne saurait le lui reprocher, M. Dudic oubliant une faute de main du Stadiste Marc Fred Tsoungui dans la surface quelques minutes plus tard.
L’issue du derby, c’est important de le dire, s’est décidée à la régulière. En l’occurrence, un joli numéro d’Aliou Baldé, encore une fois, en début de seconde période (53e, 2-1). Après être tombé bien bas à Bellinzone il y a une semaine, le LS a réagi avec la manière. Un bon pas en avant en direction de la promotion. Pour le SLO, celle-ci s’est peut-être éloignée définitivement
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.rts.ch/play/tv/redirect/detail/13945906
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
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zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Au LS, des ultras patients et un chemin à suivre
Football
Le LS est attendu à Vaduz dimanche (14 h 15). Si ses supporters les plus fidèles tolèrent les faux pas cette saison, une victoire ferait du bien à son classement.
Il faut reconnaître une certaine continuité dans le comportement des plus fidèles supporters du Lausanne-Sport. De toutes les revendications la saison dernière, coupables de certains gestes plus que déplacés aussi, les ultras lausannois ont eu ce qu’ils voulaient: davantage d’identité vaudoise autour de leur club de cœur. Depuis, ceux-ci font preuve d’une patience assez remarquable, quand bien même tout le monde imaginait le LS passer une saison plus lumineuse. Ludovic Magnin est ovationné après chaque victoire, aucun incident majeur n’est à déplorer et le «Kop Sud» s’est même fait remarquer avec un geste très sympa dimanche après la victoire face à Stade Lausanne-Ouchy.
Brighton Labeau traverse une passe délicate, le buteur maison a raté deux ou trois montagnes face au SLO, qu’importe: le nom du Martiniquais a été scandé par le bloc en guise de soutien. «Je peux vous dire que cette scène a fait parler dans les autres vestiaires de Challenge League. Avoir des supporters aussi fervents même dans les moments difficiles, c’est aussi ce qui rapproche le Lausanne-Sport d’un de ses objectifs: devenir un club à l’identité rare», apprécie Ludovic Magnin.
Un adversaire en forme
Il faudra faire avec des fans en plus petit comité ce week-end, le pensionnaire de la Tuilière traversant la Suisse pour aller défier Vaduz (dimanche à 14 h 15). Outre la très étrange victoire 6-1 obtenue à Bellinzone il y a quelques jours, les Liechtensteinois ont ramassé 11 points lors de leurs six dernières sorties. C’est beaucoup pour un 8e de Challenge League.
Et puis, il existe un parallèle qui peut faire un peu peur. La dernière fois que le LS a remporté un derby important à la maison (face à Yverdon), il est allé se perdre à Bellinzone ensuite (défaite 1-0). Alors quel sort pour cette rencontre en Principauté, après avoir dominé Stade Lausanne-Ouchy?
«On parle d’un championnat en accordéon, où les semaines de travail qui se ressemblent sont rares. Entre nos matches contre Yverdon et Bellinzone, cinq jours. Entre Bellinzone et SLO, neuf. Puis maintenant entre SLO et Vaduz, sept», pointe le coach lausannois, qui devrait faire confiance à un onze très similaire à celui aperçu dimanche. Toichi Suzuki est suspendu, Berkay Dabanli légèrement blessé.Florian Vaney
Football
Le LS est attendu à Vaduz dimanche (14 h 15). Si ses supporters les plus fidèles tolèrent les faux pas cette saison, une victoire ferait du bien à son classement.
Il faut reconnaître une certaine continuité dans le comportement des plus fidèles supporters du Lausanne-Sport. De toutes les revendications la saison dernière, coupables de certains gestes plus que déplacés aussi, les ultras lausannois ont eu ce qu’ils voulaient: davantage d’identité vaudoise autour de leur club de cœur. Depuis, ceux-ci font preuve d’une patience assez remarquable, quand bien même tout le monde imaginait le LS passer une saison plus lumineuse. Ludovic Magnin est ovationné après chaque victoire, aucun incident majeur n’est à déplorer et le «Kop Sud» s’est même fait remarquer avec un geste très sympa dimanche après la victoire face à Stade Lausanne-Ouchy.
Brighton Labeau traverse une passe délicate, le buteur maison a raté deux ou trois montagnes face au SLO, qu’importe: le nom du Martiniquais a été scandé par le bloc en guise de soutien. «Je peux vous dire que cette scène a fait parler dans les autres vestiaires de Challenge League. Avoir des supporters aussi fervents même dans les moments difficiles, c’est aussi ce qui rapproche le Lausanne-Sport d’un de ses objectifs: devenir un club à l’identité rare», apprécie Ludovic Magnin.
Un adversaire en forme
Il faudra faire avec des fans en plus petit comité ce week-end, le pensionnaire de la Tuilière traversant la Suisse pour aller défier Vaduz (dimanche à 14 h 15). Outre la très étrange victoire 6-1 obtenue à Bellinzone il y a quelques jours, les Liechtensteinois ont ramassé 11 points lors de leurs six dernières sorties. C’est beaucoup pour un 8e de Challenge League.
Et puis, il existe un parallèle qui peut faire un peu peur. La dernière fois que le LS a remporté un derby important à la maison (face à Yverdon), il est allé se perdre à Bellinzone ensuite (défaite 1-0). Alors quel sort pour cette rencontre en Principauté, après avoir dominé Stade Lausanne-Ouchy?
«On parle d’un championnat en accordéon, où les semaines de travail qui se ressemblent sont rares. Entre nos matches contre Yverdon et Bellinzone, cinq jours. Entre Bellinzone et SLO, neuf. Puis maintenant entre SLO et Vaduz, sept», pointe le coach lausannois, qui devrait faire confiance à un onze très similaire à celui aperçu dimanche. Toichi Suzuki est suspendu, Berkay Dabanli légèrement blessé.Florian Vaney
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ce jour, 24h en ligne.
Valentin Schnorhk
Ce LS dépend un peu trop de Brighton Labeau
Le Français a beau avoir retrouvé le chemin des filets dimanche, ses occasions ratées ont laissé à Vaduz l’opportunité d’égaliser. Les Vaudois perdent une place au classement.
Le préambule s’impose. Il permet de nuancer le problème, de rappeler que, sans doute, le Lausanne-Sport n’en serait pas là où il en est cette saison sans Brighton Labeau. Le Français a marqué 19 des 48 buts qu’a inscrits le LS jusqu’ici. Mise en contexte nécessaire: Ludovic Magnin a besoin de son buteur. Il ne peut pas s’en passer, et c’est en partie grâce à lui que sa formation est sereinement engagée dans la course à la promotion.
En fait, Labeau est notamment celui qui permet au technicien vaudois de se mettre à l’abri de bien plus sévères critiques. Parce que, malgré tout, y compris ce match nul 1-1 bêtement concédé à Vaduz dimanche qui le rétrograde au troisième rang de Challenge League, Lausanne est parti pour vivre avec l’espoir d’une montée directe jusqu’au bout. Il reste six journées à disputer et il n’y a qu’un retard de trois points sur le leader Yverdon alors que Wil est repassé devant le club lausannois grâce à une meilleure différence de buts.
Sauf que le dire maintenant, c’est aussi faire état de la dépendance que le LS a nouée avec son buteur. Depuis quelques semaines, Brighton Labeau marque moins. Et il est bien rare, cette saison, que le Lausanne-Sport prenne les trois points quand le meilleur joueur de Challenge League ne trouve pas le chemin des filets. La semaine dernière, il a fallu qu’Aliou Baldé s’improvise leader offensif pour venir à bout du SLO. Reste que le jeune Sénégalais n’a sans doute pas encore les épaules pour enfiler le costume chaque semaine. À Vaduz, il a été beaucoup moins en vue.
Un penalty manqué
Heureusement, il y a eu une bonne nouvelle dimanche: après être resté muet deux matches de suite, c’est Labeau qui a signé le seul but lausannois au Liechtenstein en reprenant de la tête un coup franc côté gauche de Dominik Schwizer (48e). Mais il ne dissipe pas tout. Et surtout pas les difficultés que le meilleur joueur de Challenge League en 2022 a encore affichées face au but au Rheinpark.
On pense forcément à ce penalty manqué (arrêt de Büchel) juste avant la pause, alors qu’il y avait 0-0. On revoit principalement cette occasion de la 74e minute qui aurait pu entériner la victoire lausannoise: idéalement lancé par Sanches, Labeau manquait sa première touche et donc son face-à-face avec le portier adverse. Symptômes d’un attaquant en crise de confiance.
Ce ne serait qu’anecdotique si Lausanne trouvait régulièrement d’autres ressources pour empocher les points qu’on est en droit de lui demander. Il y a tout de même quelque chose de fâcheux dans la menace qu’a fait peser Vaduz durant le dernier quart d’heure dimanche. Il n’y a d’ailleurs même pas à se lamenter face à ce but qu’a inscrit Arbenit Xhemajli à la 87e minute, après un corner repris dans un premier temps par Sasere, qui touchait la barre. Il aurait en effet pu tomber plus tôt (Djokic et Cicek avaient déjà eu des opportunités). À se reposer autant sur un seul homme, aussi bon soit-il, le LS finit surtout par trahir ses manques.
Valentin Schnorhk
Ce LS dépend un peu trop de Brighton Labeau
Le Français a beau avoir retrouvé le chemin des filets dimanche, ses occasions ratées ont laissé à Vaduz l’opportunité d’égaliser. Les Vaudois perdent une place au classement.
Le préambule s’impose. Il permet de nuancer le problème, de rappeler que, sans doute, le Lausanne-Sport n’en serait pas là où il en est cette saison sans Brighton Labeau. Le Français a marqué 19 des 48 buts qu’a inscrits le LS jusqu’ici. Mise en contexte nécessaire: Ludovic Magnin a besoin de son buteur. Il ne peut pas s’en passer, et c’est en partie grâce à lui que sa formation est sereinement engagée dans la course à la promotion.
En fait, Labeau est notamment celui qui permet au technicien vaudois de se mettre à l’abri de bien plus sévères critiques. Parce que, malgré tout, y compris ce match nul 1-1 bêtement concédé à Vaduz dimanche qui le rétrograde au troisième rang de Challenge League, Lausanne est parti pour vivre avec l’espoir d’une montée directe jusqu’au bout. Il reste six journées à disputer et il n’y a qu’un retard de trois points sur le leader Yverdon alors que Wil est repassé devant le club lausannois grâce à une meilleure différence de buts.
Sauf que le dire maintenant, c’est aussi faire état de la dépendance que le LS a nouée avec son buteur. Depuis quelques semaines, Brighton Labeau marque moins. Et il est bien rare, cette saison, que le Lausanne-Sport prenne les trois points quand le meilleur joueur de Challenge League ne trouve pas le chemin des filets. La semaine dernière, il a fallu qu’Aliou Baldé s’improvise leader offensif pour venir à bout du SLO. Reste que le jeune Sénégalais n’a sans doute pas encore les épaules pour enfiler le costume chaque semaine. À Vaduz, il a été beaucoup moins en vue.
Un penalty manqué
Heureusement, il y a eu une bonne nouvelle dimanche: après être resté muet deux matches de suite, c’est Labeau qui a signé le seul but lausannois au Liechtenstein en reprenant de la tête un coup franc côté gauche de Dominik Schwizer (48e). Mais il ne dissipe pas tout. Et surtout pas les difficultés que le meilleur joueur de Challenge League en 2022 a encore affichées face au but au Rheinpark.
On pense forcément à ce penalty manqué (arrêt de Büchel) juste avant la pause, alors qu’il y avait 0-0. On revoit principalement cette occasion de la 74e minute qui aurait pu entériner la victoire lausannoise: idéalement lancé par Sanches, Labeau manquait sa première touche et donc son face-à-face avec le portier adverse. Symptômes d’un attaquant en crise de confiance.
Ce ne serait qu’anecdotique si Lausanne trouvait régulièrement d’autres ressources pour empocher les points qu’on est en droit de lui demander. Il y a tout de même quelque chose de fâcheux dans la menace qu’a fait peser Vaduz durant le dernier quart d’heure dimanche. Il n’y a d’ailleurs même pas à se lamenter face à ce but qu’a inscrit Arbenit Xhemajli à la 87e minute, après un corner repris dans un premier temps par Sasere, qui touchait la barre. Il aurait en effet pu tomber plus tôt (Djokic et Cicek avaient déjà eu des opportunités). À se reposer autant sur un seul homme, aussi bon soit-il, le LS finit surtout par trahir ses manques.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Magnin est-il suffisamment entouré à Lausanne?
Solide candidat à la promotion, le LS se veut aussi toujours englué dans ses mêmes défauts. Son coach a-t-il besoin d’un bras droit?
Florian Vaney
Au milieu du wagon de qualités et de défauts prêtés à chaque être humain, il est un trait de caractère fréquemment associé à Ludovic Magnin: celui d’être un entraîneur têtu. Côtoyer le Challensois sur la durée d’une saison, c’est se rendre compte qu’il existe effectivement un ou deux thèmes sur lesquels l’homme n’aime pas trop être embêté. Notamment la qualité de jeu présentée par son Lausanne-Sport depuis son arrivée. Mais ce préjugé, l’ancien latéral sait aussi volontiers lui tordre le cou. Exemple d’actualité: Ludovic Magnin est-il suffisamment épaulé aux manettes sportives du LS? «C’est vrai que les journées sont longues. L’idée qu’elles raccourcissent un peu ne me déplairait pas», répond l’intéressé. Cash, comme souvent. Et surtout prêt à reconnaître qu’il ne possède pas le monopole des bonnes idées.
Il n’y a pas là un appel du pied envers ses dirigeants. Tout cela fait partie d’une stratégie largement discutée à l’intérieur du club, sur laquelle on reviendra plus loin. D’abord, il convient de répondre à la question. Pourquoi Ludovic Magnin aurait-il besoin de soutien dans la prise de décisions sportives qui entourent le Lausanne-Sport, actuel 3e de Challenge League?
Des soupirs et du relief
La réflexion est née de plusieurs éléments, donc les deux principaux sont antagonistes. D’abord, la face dérangeante. La plupart des observateurs de ce LS version 2022-2023 tombent d’accord sur un constat: les matches que le club phare de canton parvient à amener dans une dimension spectaculaire sont trop rares. En découle un soupir évident au moment de se rendre compte que, non, Lausanne n’est pas une équipe particulièrement emballante. Certains l’acceptent en associant cette saison à un purgatoire avant de retrouver l’élite. D’autres ont plus de peine en arguant qu’avec son budget plus large que les autres, le pensionnaire de la Tuilière devrait faire mieux.
En football, il existe un élément abusif activable très facilement lorsque ça ne va pas: le siège éjectable. Sauf qu’il faut être très clair: remercier Ludovic Magnin à l’heure actuelle vaudrait comme une décision proche du non-sens. Parce que le technicien se veut la pierre angulaire du projet de renouveau amorcé après l’indigeste saison dernière. Et surtout parce que, valeurs rares en 2023, il est un coach qui apporte du relief et de l’identité à un club.
Vous voulez savoir qui est Aliou Baldé, étincelle sénégalaise débarquée de Feyenoord au creux de l’hiver? Ludo Magnin vous en dressera un portrait aussi humain que sportif sur dix minutes. Vous vous demandez pourquoi Anel Husic, rare satisfaction de la saison de la relégation, joue moins depuis la reprise hivernale? Son coach vous fournira une explication touffue (voir l’encadré), loin de la langue de bois. Sans jamais dépasser les limites de ce qui est évocable en public, mais en détaillant à souhait tout ce qui précède cette frontière. Précieux dans la vie d’un club.
C’est ici qu’apparaît donc le compromis: l’entraîneur du Lausanne-Sport a besoin d’un bras droit. Soit de quelqu’un qui ne nuira pas à ses qualités et capable de l’épauler dans l’éternelle et délicate mission réservée à tout coach ou presque sur cette planète: satisfaire le public en quête de résultats et celui à la recherche d’un jeu séduisant.
Ne pas manquer la bifurcation
Dans les faits, l’agrandissement de la cellule sportive du club est prévu. Pour l’heure, elle se compose du CEO Leen Heemskerk, du responsable du recrutement Tony Chauvat et, donc, de Ludovic Magnin pour ce qui est de la première équipe. Sans parler du pont avec l’académie. Mais «Mais dans ce LS en reconstruction, nous vivons la phase 1», détaille Ludovic Magnin.
C’est ici que la promotion en Super League, objectif naturel du club, prend encore un peu plus de sens. «Si l’on ne monte pas, alors on reste en phase 1. Si l’on monte, alors on passe en phase 2. Et là on parlera d’étoffer la cellule sportive. Des discussions existent déjà, avec plusieurs personnes. Mais il n’est pas question de prendre pour prendre, et de se retrouver avec des éléments qui nous ralentiront.» Six matches séparent le Lausanne-Sport de ce luxe.
Anel Husic, pépite égarée
L’exercice de mémoire n’est pas si difficile. S'il faut citer les joueurs à s’être individuellement tirés du naufrage de la saison dernière, en premier vient nécessairement Zeki Amdouni, désormais en train d’affoler l’Europe au FC Bâle. En deuxième? Anel Husic sans doute. Solide, excellent relanceur, le défenseur central partait pour faire partie des piliers de l’équipe nationale M21 à l’Euro en juin. Sauf que son temps de jeu au Lausanne-Sport a fini par diminuer. Et que sa participation au tournoi roumain et géorgien avec la Suisse n’est plus garantie. «Ma priorité No 1, c’est la promotion en Super League. Si je peux donner du temps de jeu à Anel pour l’aider à aller à l’Euro, c’est super. Mais je me dois de penser à l’équipe en premier», lance Ludovic Magnin, avant de s’expliquer quant au recul de l’Yverdonnois dans la hiérarchie. «On a eu une bonne discussion récemment, avec lui et son entourage. Au regard de son potentiel, c’est lui qui doit jouer. Aucun doute. La balle se trouve dans son camp. S'il se comporte à la hauteur de son talent à l’entraînement, alors il jouera. D’ici là, je me dois d’être juste avec tout le monde dans mes choix.» FVA
Solide candidat à la promotion, le LS se veut aussi toujours englué dans ses mêmes défauts. Son coach a-t-il besoin d’un bras droit?
Florian Vaney
Au milieu du wagon de qualités et de défauts prêtés à chaque être humain, il est un trait de caractère fréquemment associé à Ludovic Magnin: celui d’être un entraîneur têtu. Côtoyer le Challensois sur la durée d’une saison, c’est se rendre compte qu’il existe effectivement un ou deux thèmes sur lesquels l’homme n’aime pas trop être embêté. Notamment la qualité de jeu présentée par son Lausanne-Sport depuis son arrivée. Mais ce préjugé, l’ancien latéral sait aussi volontiers lui tordre le cou. Exemple d’actualité: Ludovic Magnin est-il suffisamment épaulé aux manettes sportives du LS? «C’est vrai que les journées sont longues. L’idée qu’elles raccourcissent un peu ne me déplairait pas», répond l’intéressé. Cash, comme souvent. Et surtout prêt à reconnaître qu’il ne possède pas le monopole des bonnes idées.
Il n’y a pas là un appel du pied envers ses dirigeants. Tout cela fait partie d’une stratégie largement discutée à l’intérieur du club, sur laquelle on reviendra plus loin. D’abord, il convient de répondre à la question. Pourquoi Ludovic Magnin aurait-il besoin de soutien dans la prise de décisions sportives qui entourent le Lausanne-Sport, actuel 3e de Challenge League?
Des soupirs et du relief
La réflexion est née de plusieurs éléments, donc les deux principaux sont antagonistes. D’abord, la face dérangeante. La plupart des observateurs de ce LS version 2022-2023 tombent d’accord sur un constat: les matches que le club phare de canton parvient à amener dans une dimension spectaculaire sont trop rares. En découle un soupir évident au moment de se rendre compte que, non, Lausanne n’est pas une équipe particulièrement emballante. Certains l’acceptent en associant cette saison à un purgatoire avant de retrouver l’élite. D’autres ont plus de peine en arguant qu’avec son budget plus large que les autres, le pensionnaire de la Tuilière devrait faire mieux.
En football, il existe un élément abusif activable très facilement lorsque ça ne va pas: le siège éjectable. Sauf qu’il faut être très clair: remercier Ludovic Magnin à l’heure actuelle vaudrait comme une décision proche du non-sens. Parce que le technicien se veut la pierre angulaire du projet de renouveau amorcé après l’indigeste saison dernière. Et surtout parce que, valeurs rares en 2023, il est un coach qui apporte du relief et de l’identité à un club.
Vous voulez savoir qui est Aliou Baldé, étincelle sénégalaise débarquée de Feyenoord au creux de l’hiver? Ludo Magnin vous en dressera un portrait aussi humain que sportif sur dix minutes. Vous vous demandez pourquoi Anel Husic, rare satisfaction de la saison de la relégation, joue moins depuis la reprise hivernale? Son coach vous fournira une explication touffue (voir l’encadré), loin de la langue de bois. Sans jamais dépasser les limites de ce qui est évocable en public, mais en détaillant à souhait tout ce qui précède cette frontière. Précieux dans la vie d’un club.
C’est ici qu’apparaît donc le compromis: l’entraîneur du Lausanne-Sport a besoin d’un bras droit. Soit de quelqu’un qui ne nuira pas à ses qualités et capable de l’épauler dans l’éternelle et délicate mission réservée à tout coach ou presque sur cette planète: satisfaire le public en quête de résultats et celui à la recherche d’un jeu séduisant.
Ne pas manquer la bifurcation
Dans les faits, l’agrandissement de la cellule sportive du club est prévu. Pour l’heure, elle se compose du CEO Leen Heemskerk, du responsable du recrutement Tony Chauvat et, donc, de Ludovic Magnin pour ce qui est de la première équipe. Sans parler du pont avec l’académie. Mais «Mais dans ce LS en reconstruction, nous vivons la phase 1», détaille Ludovic Magnin.
C’est ici que la promotion en Super League, objectif naturel du club, prend encore un peu plus de sens. «Si l’on ne monte pas, alors on reste en phase 1. Si l’on monte, alors on passe en phase 2. Et là on parlera d’étoffer la cellule sportive. Des discussions existent déjà, avec plusieurs personnes. Mais il n’est pas question de prendre pour prendre, et de se retrouver avec des éléments qui nous ralentiront.» Six matches séparent le Lausanne-Sport de ce luxe.
Anel Husic, pépite égarée
L’exercice de mémoire n’est pas si difficile. S'il faut citer les joueurs à s’être individuellement tirés du naufrage de la saison dernière, en premier vient nécessairement Zeki Amdouni, désormais en train d’affoler l’Europe au FC Bâle. En deuxième? Anel Husic sans doute. Solide, excellent relanceur, le défenseur central partait pour faire partie des piliers de l’équipe nationale M21 à l’Euro en juin. Sauf que son temps de jeu au Lausanne-Sport a fini par diminuer. Et que sa participation au tournoi roumain et géorgien avec la Suisse n’est plus garantie. «Ma priorité No 1, c’est la promotion en Super League. Si je peux donner du temps de jeu à Anel pour l’aider à aller à l’Euro, c’est super. Mais je me dois de penser à l’équipe en premier», lance Ludovic Magnin, avant de s’expliquer quant au recul de l’Yverdonnois dans la hiérarchie. «On a eu une bonne discussion récemment, avec lui et son entourage. Au regard de son potentiel, c’est lui qui doit jouer. Aucun doute. La balle se trouve dans son camp. S'il se comporte à la hauteur de son talent à l’entraînement, alors il jouera. D’ici là, je me dois d’être juste avec tout le monde dans mes choix.» FVA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Petite vidéo sympa avec Mastil
https://youtu.be/zLQG6dLnoBM
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LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football
Trois clubs vaudois rêvent encore de promotion en Super League
À six rondes de la fin du championnat, Yverdon, LS et SLO figurent parmi les six équipes plus ou moins bien placées pour rejoindre l’élite.
André Boschetti
Dans très exactement vingt-neuf jours, cette saison de Challenge League, aussi indécise et disputée que la précédente qui ne s’était décidée qu’à la toute dernière journée, livrera ses verdicts. Si le sort de Xamax - futur barragiste pour éviter la culbute en Promotion League - est scellé depuis quelques semaines déjà, la lutte pour connaître les deux promus et l’équipe qui défiera le cancre de Super League est plus tendue que jamais à six rondes du terme. Si Yverdon, Wil et LS occupent aujourd’hui le podium, leur marge sur Thoune, Aarau et SLO n’est pas assez large et ce championnat est trop imprévisible pour que les élus actuels aient la moindre garantie.
Une incertitude que Ludovic Magnin confirme à sa façon. «Pour moi, il ne fait depuis longtemps aucun doute que l’on ne connaîtra pas les noms des deux promus et du barragiste avant la toute dernière journée. Mon équipe est d’ailleurs d’ores et déjà prête à cette éventualité.» Un scénario idéal pour les amateurs de sensations fortes, que les six candidats au graal pourront démentir en quatre cent cinquante minutes. Le point avec les entraîneurs des trois clubs vaudois.
LS reste favori
Malgré son budget XXL et son statut logique de grand favori à l’aube de la saison, le Lausanne-Sport n’est que barragiste aujourd’hui. Malgré cela, il semble toujours le mieux armé pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé. «Nous abordons ce sprint final avec cette confiance accumulée tout au long de notre très bonne deuxième partie de saison, souligne Ludovic Magnin. Les points qui nous manquent pour nous retrouver dans une situation plus confortable sont ceux que nous avons égarés l’automne dernier. Ces prochaines semaines, la pression va monter et l’avantage du LS est d’y être habitué puisque nous vivons avec depuis juillet dernier, ce qui n’est pas le cas de certains de nos adversaires. Dès maintenant, chaque point va peser plus lourd encore et, dans cette optique, il sera important de pouvoir compter avec ses meilleurs éléments. Ce qui est pour l’instant le cas du LS puisque seul Kablan est blessé. Mais, je le répète, rien n’est acquis et il ne sert donc pas à grand-chose de se projeter plus loin que la prochaine échéance. Car tout peut basculer très vite dans un sens ou dans l’autre.» Début de réponse ce vendredi (20 h 15) face à Schaffhouse à la Tuilière.
SLO sans joker
Des six candidats au podium, Stade Lausanne Ouchy est celui qui est dans la position la plus précaire. Avec huit points de retard sur le barragiste, le club de la Pontaise n’a plus le moindre droit à l’erreur s’il veut jouer jusqu’au bout son rôle de trouble-fête. «SLO s’apprête à jouer six finales, dont la première, ce vendredi à Wil, sera déjà capitale pour nous, confirme Anthony Braizat. En cas de défaite, notre cas serait probablement réglé. Cela dit, comme mes joueurs, je crois encore fermement que nous avons les moyens de réussir une belle fin de saison. Tant face au LS que contre Thoune le week-end dernier, mon équipe a livré deux très bonnes performances qui n’ont pas été récompensées comme elle l’aurait mérité. Le coup reste jouable.» Un optimisme compréhensible si l’on regarde l’excellente première partie de saison de SLO mais un peu moins au vu de son très mauvais début d’année. Ou comment une équipe qui n’a remporté que deux matches lors de ses douze dernières sorties peut espérer aligner au moins cinq victoires en un mois. Malgré ce contexte défavorable, l’exploit demeure possible.
Yverdon motivé
Soyons honnêtes, personne ne s’attendait à voir Yverdon Sport occuper la place de leader à six journées du terme. Pas même les joueurs eux-mêmes, qui ont longtemps pu bénéficier de cet effet de surprise pour évoluer sans trop de pression. Ce qui ne sera plus le cas lors de cet emballage final. D’autant plus que les Nord-Vaudois ont perdu, vendredi dernier contre Bellinzone, l’occasion de creuser un écart peut-être décisif sur leurs poursuivants. «Cette défaite nous a une nouvelle fois montré combien chaque match est difficile à gagner, souligne Marco Schällibaum. Pour éviter un second revers d’affilée, dimanche à Vaduz, mes joueurs savent qu’ils devront évoluer à un autre niveau que face à Bellinzone. Nous allons ensuite affronter nos cinq concurrents directs. Le genre de rencontre qui offre une énorme motivation et que chacun se réjouit de jouer. Quant à la pression, elle n’est que positive chez nous. Parce que s’il est clair que nous voulons gagner, la plupart des autres équipes seront, elles, obligées de l’emporter.»
Trouble-fête alémanique?
Ex-coach national et actuel consultant, Rolf Fringer garde un œil attentif sur la Challenge League, sur ses participants alémaniques et une fin de championnat qui, selon lui, ne réserve pas de gros bouleversements. «Le trio de tête restera le même, prévient-il. Je vois juste LS passer devant Wil pour s’offrir la promotion directe. Le retard accumulé par Thoune, Aarau et SLO me semble trop important pour être comblé.» Favoris, juste derrière le LS en juillet, Thoune et Aarau ont payé au prix fort la pression qui pesait sur leurs épaules, selon le technicien autrichien. «Ces clubs de tradition voulaient profiter de cette promotion supplémentaire pour regagner leur place en Super League. Mais, Lausanne mis à part et dans une certaine mesure seulement, ils ont mal supporté leur rôle en ratant leur entame de championnat. Alors que leur cas semblait réglé, Thoune et Aarau se sont ensuite bien repris mais un peu tard, je pense.» ABO
Trois clubs vaudois rêvent encore de promotion en Super League
À six rondes de la fin du championnat, Yverdon, LS et SLO figurent parmi les six équipes plus ou moins bien placées pour rejoindre l’élite.
André Boschetti
Dans très exactement vingt-neuf jours, cette saison de Challenge League, aussi indécise et disputée que la précédente qui ne s’était décidée qu’à la toute dernière journée, livrera ses verdicts. Si le sort de Xamax - futur barragiste pour éviter la culbute en Promotion League - est scellé depuis quelques semaines déjà, la lutte pour connaître les deux promus et l’équipe qui défiera le cancre de Super League est plus tendue que jamais à six rondes du terme. Si Yverdon, Wil et LS occupent aujourd’hui le podium, leur marge sur Thoune, Aarau et SLO n’est pas assez large et ce championnat est trop imprévisible pour que les élus actuels aient la moindre garantie.
Une incertitude que Ludovic Magnin confirme à sa façon. «Pour moi, il ne fait depuis longtemps aucun doute que l’on ne connaîtra pas les noms des deux promus et du barragiste avant la toute dernière journée. Mon équipe est d’ailleurs d’ores et déjà prête à cette éventualité.» Un scénario idéal pour les amateurs de sensations fortes, que les six candidats au graal pourront démentir en quatre cent cinquante minutes. Le point avec les entraîneurs des trois clubs vaudois.
LS reste favori
Malgré son budget XXL et son statut logique de grand favori à l’aube de la saison, le Lausanne-Sport n’est que barragiste aujourd’hui. Malgré cela, il semble toujours le mieux armé pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé. «Nous abordons ce sprint final avec cette confiance accumulée tout au long de notre très bonne deuxième partie de saison, souligne Ludovic Magnin. Les points qui nous manquent pour nous retrouver dans une situation plus confortable sont ceux que nous avons égarés l’automne dernier. Ces prochaines semaines, la pression va monter et l’avantage du LS est d’y être habitué puisque nous vivons avec depuis juillet dernier, ce qui n’est pas le cas de certains de nos adversaires. Dès maintenant, chaque point va peser plus lourd encore et, dans cette optique, il sera important de pouvoir compter avec ses meilleurs éléments. Ce qui est pour l’instant le cas du LS puisque seul Kablan est blessé. Mais, je le répète, rien n’est acquis et il ne sert donc pas à grand-chose de se projeter plus loin que la prochaine échéance. Car tout peut basculer très vite dans un sens ou dans l’autre.» Début de réponse ce vendredi (20 h 15) face à Schaffhouse à la Tuilière.
SLO sans joker
Des six candidats au podium, Stade Lausanne Ouchy est celui qui est dans la position la plus précaire. Avec huit points de retard sur le barragiste, le club de la Pontaise n’a plus le moindre droit à l’erreur s’il veut jouer jusqu’au bout son rôle de trouble-fête. «SLO s’apprête à jouer six finales, dont la première, ce vendredi à Wil, sera déjà capitale pour nous, confirme Anthony Braizat. En cas de défaite, notre cas serait probablement réglé. Cela dit, comme mes joueurs, je crois encore fermement que nous avons les moyens de réussir une belle fin de saison. Tant face au LS que contre Thoune le week-end dernier, mon équipe a livré deux très bonnes performances qui n’ont pas été récompensées comme elle l’aurait mérité. Le coup reste jouable.» Un optimisme compréhensible si l’on regarde l’excellente première partie de saison de SLO mais un peu moins au vu de son très mauvais début d’année. Ou comment une équipe qui n’a remporté que deux matches lors de ses douze dernières sorties peut espérer aligner au moins cinq victoires en un mois. Malgré ce contexte défavorable, l’exploit demeure possible.
Yverdon motivé
Soyons honnêtes, personne ne s’attendait à voir Yverdon Sport occuper la place de leader à six journées du terme. Pas même les joueurs eux-mêmes, qui ont longtemps pu bénéficier de cet effet de surprise pour évoluer sans trop de pression. Ce qui ne sera plus le cas lors de cet emballage final. D’autant plus que les Nord-Vaudois ont perdu, vendredi dernier contre Bellinzone, l’occasion de creuser un écart peut-être décisif sur leurs poursuivants. «Cette défaite nous a une nouvelle fois montré combien chaque match est difficile à gagner, souligne Marco Schällibaum. Pour éviter un second revers d’affilée, dimanche à Vaduz, mes joueurs savent qu’ils devront évoluer à un autre niveau que face à Bellinzone. Nous allons ensuite affronter nos cinq concurrents directs. Le genre de rencontre qui offre une énorme motivation et que chacun se réjouit de jouer. Quant à la pression, elle n’est que positive chez nous. Parce que s’il est clair que nous voulons gagner, la plupart des autres équipes seront, elles, obligées de l’emporter.»
Trouble-fête alémanique?
Ex-coach national et actuel consultant, Rolf Fringer garde un œil attentif sur la Challenge League, sur ses participants alémaniques et une fin de championnat qui, selon lui, ne réserve pas de gros bouleversements. «Le trio de tête restera le même, prévient-il. Je vois juste LS passer devant Wil pour s’offrir la promotion directe. Le retard accumulé par Thoune, Aarau et SLO me semble trop important pour être comblé.» Favoris, juste derrière le LS en juillet, Thoune et Aarau ont payé au prix fort la pression qui pesait sur leurs épaules, selon le technicien autrichien. «Ces clubs de tradition voulaient profiter de cette promotion supplémentaire pour regagner leur place en Super League. Mais, Lausanne mis à part et dans une certaine mesure seulement, ils ont mal supporté leur rôle en ratant leur entame de championnat. Alors que leur cas semblait réglé, Thoune et Aarau se sont ensuite bien repris mais un peu tard, je pense.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Dans la newsletter du Blick écrite par David Lemos, on apprend que Bâle va activer l’option d’achat d’Amdouni pour 3 millions :
La fête est bientôt finie pour «ZZ Top». Le duo Zeki Amdouni et Andi Zeqiri, encore très en vue hier soir lors de la victoire à Sion (1-2), pourrait vivre ses dernières semaines ensemble. En effet, la «Basler Zeitung» a annoncé jeudi que Bâle ne garderait que deux des six joueurs actuellement prêtés dans son effectif.
Le FCB activerait l'option d'achat pour Zeki Amdouni et paierait trois millions au LS. Pour déjà revendre le Genevois à un plus gros poisson? Pareil pour le prometteur français Andy Diouf, qui est lui prêté par le Stade Rennais.
Andi Zeqiri sera, lui, poussé vers la sortie malgré ses 14 buts. Le Vaudois de 23 ans reviendrait à Brighton où il est encore sous contrat pour une saison. Selon le quotidien bâlois, Darian Males, Kasim Adams et Hugo Novoa ne seront plus Bâlois la saison prochaine.
La fête est bientôt finie pour «ZZ Top». Le duo Zeki Amdouni et Andi Zeqiri, encore très en vue hier soir lors de la victoire à Sion (1-2), pourrait vivre ses dernières semaines ensemble. En effet, la «Basler Zeitung» a annoncé jeudi que Bâle ne garderait que deux des six joueurs actuellement prêtés dans son effectif.
Le FCB activerait l'option d'achat pour Zeki Amdouni et paierait trois millions au LS. Pour déjà revendre le Genevois à un plus gros poisson? Pareil pour le prometteur français Andy Diouf, qui est lui prêté par le Stade Rennais.
Andi Zeqiri sera, lui, poussé vers la sortie malgré ses 14 buts. Le Vaudois de 23 ans reviendrait à Brighton où il est encore sous contrat pour une saison. Selon le quotidien bâlois, Darian Males, Kasim Adams et Hugo Novoa ne seront plus Bâlois la saison prochaine.
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
On monte en SL et récupère Zeqiri ?...
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
dudu, fatpig et Rolls aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:On monte en SL et récupère Zeqiri ?...
J’suis Pour !
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
fatpig et kok9 aiment ce message
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